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Magazine de la Ville de Gap 30 Suivez l’actualité sur Facebook en aimant Gap, notre ville Automne 2016 Gap à la page

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Magazine de la Ville de Gap 30

Suivez l’actualité sur Facebook en aimant Gap, notre ville

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Gapà la page

3M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p - Automne 2016 - N ° 30

Directeur de la publication : Roger DIDIER

Coordination de la rédaction : Serge Moro

Textes : Serge Moro, Gérard Bernerd, Jean-Pierre Jaubert,

Réalisation : Edi’Press

Impression : RICCOBONO OFFSET PRESSE

Crédit photos : Serge Moro, Stéphane Demard

Le numéro 31 de «Gap en mag» sortira début décembre 2016.Si vous n’habitez pas Gap, recevez gratuitement «Gap en mag» chez vous en vous abonnant sur www.ville-gap.fr

sommaire15

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4 Gap pour vousÉdito

5 Gap à la page

Focus 6 - 7 Avec Gap, tous ensemble pour l’emploi

Tous pour un8 L’association de quartier de Fontreyne9 Centre sociaux de la ville - Appel à Bénévolat

Gap en mouvement10 - 11 La piste d’athlétisme et Paul Givaudan12 - 13 Le Gap Hautes-Alpes Athlétisme d’hier à aujourd’hui...

Le grand dossier14 - 15 La médiathèque de Gap fête ses 30 ans16 Les associations autour du livre17 La Loupiote18 - 19 Deux auteurs gapençais

La culture est dans la ville20 - 21 Le 1er festival d’Éclat(s) d’été

Gap en tourisme22 - 23 La maison du tourisme

La culture est dans la ville24 - 25 Présentation saison culturelle du CMCL 2016/2017

Gap en tourisme26 - 27 Le domaine de Gap Charance

Gap en mouvement28 Les travaux et aménagements dans la ville29 La rocade de Gap30 - 31 Le Parc Bernard Givaudan

Gap en sport32 - 33 Le Club de Krav-Maga Gap

Gap en + Grand34 - 35 Une crèche supplémentaire de 30 berceaux a ouvert sur le site des « Trois fontaines »

Nos archives racontent...36 - 39 1910 : Rapport sur l’état sanitaire de la ville de Gap

Bien vivre à Gap40 Lutte pour le “mieux manger” et le gaspillage alimentaire

42 - 45 Gap en Dates46 - 47 Expression

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Gap pour vous

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usNuméros d’urgenceSamu : 15Police : 17Pompiers : 18Appel d’urgence européen : 112Sans abri : 115Enfance maltraitée : 119Centre antipoison de Marseille : 04 91 75 25 25

Santé : Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud : 04 92 40 61 61Accueil des Urgences : 04 92 40 61 20Maison Médicale de GardeAllée du souvenir Français 04 92 52 28 15Pharmacie de garde : contacter le Commissariat de police au : 04 86 99 18 00Dentistes de garde7 rue Capitaine de Bresson : 04 92 51 94 94Don du sang - EFS : 0810 150 150Ligue nationale contre le cancer - Comité des Hautes-Alpes 150 bd Pompidou : 04 92 53 71 44

Services administratifs :MairieStandard unique services administratifs et techniques : 04 92 53 24 24Allo Mairie - Vos messages 24 h/24 : 04 92 53 18 78Cabinet du Maire : 04 92 53 24 67Direction de la Communication : 04 92 53 24 30Mairie annexe de Fontreyne : 04 92 53 24 25Mairie annexe de Romette : 04 92 53 26 77

Direction des Ressources Humaines : 04 92 53 24 14Centre Communal d’Action SocialePlate-forme Info Familles : 04 92 53 25 25

Direction de l’Éducation : 04 92 53 25 12Restauration scolaire : 04 92 53 24 03

Service des Élections : 04 92 53 24 48État civil, naissances, mariages : 04 92 53 24 44Passeport, carte nationale d’identité 04 92 53 24 45Cimetières : 04 92 53 24 28

Emploi et Politique de la Ville : 04 92 53 24 95Développement Economique : 04 92 53 24 32

Jeunesse et Vie des Quartiers : 04 92 53 22 70Centre Social du centre-ville : 04 92 53 22 77Centre Social de Beauregard : 04 92 53 62 47Centre Social de Fontreyne : 04 92 51 48 37Centre Social des Pléiades : 04 92 53 72 22Centre Social de St-Mens : 04 92 53 61 77

Tri sélectif : 04 92 53 18 21Nettoiement - déchets : 04 92 53 15 81Déchetterie de Patac : 04 92 52 22 45Quai de transfert de St-Jean : 04 92 51 41 95Détagage : 04 92 53 15 81Service Communal Hygiène et Santé : 04 92 53 22 71Fourrière animale : 04 92 53 22 71

Police municipale : 04 92 53 24 63 / 06 70 53 80 81Occupation du domaine public : 04 92 53 54 64Service stationnement payant : 04 92 53 24 63Service des Gens du Voyage : 04 92 52 72 33 / 06 86 17 87 54Service des objets trouvés : 04 92 53 24 62

Parkings municipaux : 04 92 53 35 58

Urbanisme - Permis de construire : 04 92 53 18 62Voirie : 04 92 53 26 50Eau - Assainissement : 04 92 53 15 81Station d’épuration : 04 92 51 84 60Environnement - AgricultureAgenda 21 : 04 92 53 18 79

Espaces verts : 04 92 53 18 56

Conseil Départemental des Hautes-AlpesPlace St-Arnoux : 04 92 40 38 00

Préfecture des Hautes-AlpesRue St-Arey : 04 92 40 48 00Bureau des usagers de la route : 04 92 40 49 47Bureau de la nationalité : 04 92 40 49 56Renseignements personnalisés : • Certificats d’immatriculation : 04 92 40 49 10• Permis de conduire : 04 92 40 49 17• Cartes Nationales d’Identité : 04 92 40 49 00• Passeports : 04 92 40 49 04

Transports : Transports urbains Linéa : 04 92 53 18 19SNCF - Informations voyageurs : 36 35 (0,34 € TTC/min)05 Voyageurs - Hautes-Alpes en car :http://www.05voyageurs.com/Service de covoiturage : 04 42 214 214http://www.ville-gap.fr/covoiturageSCAL : 04 92 51 06 05Station de taxis :Place de la Gare : 04 92 51 34 69Place Ladoucette : 04 92 51 35 90

Culture :Direction des Affaires Culturelles : 04 92 53 25 28Médiathèque137 bd Georges Pompidou : 04 92 53 26 73CMCL Bd Pierre et Marie Curie : 04 92 53 26 80Conservatoire à Rayonnement Départemental

Avenue Foch : 04 92 53 25 41Le Quattro Av. Émile Didier : 04 92 53 25 04Office Municipal de la Culture : 04 92 52 73 68Théâtre La passerelleBd Georges Pompidou : 04 92 52 52 52Musée / Muséum Départemental Avenue Foch : 04 92 51 01 58Archives départementalesRoute de Rambaud : 04 92 52 56 00Maison de l’EuropePlace Jean Marcellin : 04 92 52 53 25

Programmes des cinémas (répondeurs)Le Centre et le Club : 04 92 51 07 14Le Palace : 04 92 53 96 35

Sports :Direction des Sports : 04 92 53 24 21Office Municipal des Sports : 04 92 52 63 55Stade nautique : 04 92 51 14 99Piscine de la République : 04 92 51 22 67Station de Gap-Bayard (golf, ski de fond, centre d’oxygénation) : 04 92 50 16 83Centre médico-sportif : 04 92 53 73 79

Tourisme :Maison du TourismePlace Jean Marcellin : 04 92 52 56 56Domaine de Charance : 04 92 53 26 79

Météo : Prévisions sur le département : 08 92 68 02 05

L’agglo en bus ! Sur le territoire de l’agglomération de Gap,

les transports sont gratuits. À la Freissinouse, Gap, et Pelleautier,

renseignez-vous sur les horaires des bus et des navettes.

Téléchargez les horaires sur www.ville-gap.fr

Linéa - Transports urbains de Gap en + Grand31 route de la Justice - 05000 GAP

Tél. : 04 92 53 18 19 / Fax : 04 92 53 18 74Email : [email protected]

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Gap à la pageCe numéro de rentrée 2016 de Gap en Magvous propose un « grand dossier » sur lalecture à Gap. Dans une ville qui revendiquel’intitulé de Smart City, et s’orientantrésolument vers les nouvelles technologieset l’univers du numérique, évoquer les livreset l’art de lire n’est pas un retour en arrière,bien au contraire.

Avancer vers la modernité, ce n’est pas renier nos fondamentaux, tablettesnumériques et réseaux sociaux ne se substituant pas au simple fait de prendreun livre, mais offrant un moyen complémentaire de s’informer et de s’ouvriraux autres.

Permettre l’accès à la lecture, inciter nos enfants à la patience deprendre un livre et de s’y plonger dans la quiétude, c’est contribuer àleur intégration dans notre société et dans ce qui fait leur identité. Parl’action de notre médiathèque municipale, par l’engagement associatifdes bénévoles, par le militantisme des libraires de notre ville, la lecturese positionne comme un gage de modernité car elle constitue un actecitoyen d’accès à notre culture.

Je l’ai évoqué lors des dernières journées du patrimoine, l’accès à laculture est notre bien commun. Notre patrimoine, qu’il soit bâti,littéraire ou coutumier, constitue un repère pour chaque générationqui se situe ainsi dans une continuité, un héritage.

Comprendre et connaître notre patrimoine au sens large, c’est comprendre etconnaître la société dans laquelle nous vivons. Le patrimoine incarne par essencel’idée de bien commun, il symbolise à ce titre le collectif dans lequel tout citoyenpeut se reconnaître, quelles que soient ses origines.

Qu’est-ce qui fait de chacun un citoyen? La question est plus que jamais au cœurdu débat public. Être citoyen, c’est une affaire de conviction et d’engagementdans tous les domaines : éducation, environnement, savoir-vivre, civisme, etc.

Et la lecture permet l’acquisition des premières bases qui nous constituentcomme citoyen responsable.

Bel automne à toutes et tous

Roger DIDIERMaire de Gap

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Roger DIDIER : « Ouverte à toutes et tous, pour tous ceux qui recherchent un emploiou veulent changer de poste, cette journée a un objectif simple :rapprocher les chercheurs d’emploi des entreprises et structures quiembauchent, en privilégiant le contact direct et en collectant toutel’offre disponible sur notre territoire en temps réel.

Il ne s’agit pas, lors de cette journée, de faire des discours ou dedupliquer pour quelques heures les offres déjà existantes sur le marché,mais bien d’inciter les employeurs à faire le maximum pour créer del’emploi et, si possible, d’être effectivement présents sur place, auQuattro, pour aller à la rencontre de qui pourront pourvoir cesnouveaux postes.

La bataille de l’emploi est un rude combat. Il faut partir gagnants etsavoir mobiliser autour d’un même objectif : réduire le chômage dansnotre ville, dans notre département et dans notre région. En 2016, nouscontinuons dans la mise en relation directe avec des employeurs etdans l’utilisation des outils informatiques de recherche d’emploi, lesréseaux sociaux et les sites et les applications web spécialisées surl’emploi. La multiplication de ces nouveaux outils ne doit pas êtrel’occasion d’une nouvelle fracture d’accès à l’emploi. Au contraire,chacun doit pouvoir se saisir de ces offres facilement accessibles et trèssouvent vite pourvues.

J’engage les chefs d’entreprises, les chercheurs d’emploi, toutes celleset tous ceux qui veulent faire avancer notre territoire à nous rejoindrele 9 novembre au Quattro, pour cette troisième Grande Journée deMobilisation pour l’Emploi.

Focus

Avec Gap, tous ensemblepour l’emploi !La grande journée de mobilisation pour l’emploiAprès le succès des deux premières éditions, le millésime 2016 de cette grande journée, initiée par Roger DIDIER, Maire de Gap et l’agence Pôle emploi de Gap, se déroulera au Quattro le 9 novembre, de 9 h à 16 h.

La Grande Journée, comment ça marche ?Il vous suffit de vous présenter au Quattro de 9h à 16h le 9novembre. L’entrée est libre. Vous pourrez y trouver les offresd’emploi disponibles dans les Hautes-Alpes. Ce jour-là lesemployeurs seront présents, pour des rencontres qui pourrontdéboucher sur des embauches. Vous pourrez également rencontrer des spécialistes pourobtenir des réponses sur votre projet professionnel ou projetd’orientation, vous renseigner sur les aides à l’emploi, lesformations disponibles dans toute la région, et la créationd’entreprise. Comme l’année dernière Pôle emploi présente son offre deservices digitale à destination des personnes en recherched’emploi ou de formation via la plateforme Emploi Store.Vous pourrez découvrir les nombreuses applications d’aide à larecherche d’emploi, d’informations sur la formationprofessionnelle ou de formations individuelles : CV Tube,Simulateur d’entretien, aide au CV en ligne, MOOC… Vous serez accompagnés dans cet espace par des référentsnumériques de Pôle emploi. L’adresse du site : www.emploi-store.fr

Des transports gratuits pour les chercheurs d’emploi.Les lignes de transports en car mises en place par leDépartement seront gratuites ce jour-là sur présentation devotre invitation de Pôle Emploi. N’hésitez pas à vous déplacer !

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Tous pour un

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L’association de quartier de Fontreyne ! Voilà déjà 42 ans que cette association anime avec enthousiasme le quartier de Fontreyne. La présidente actuelle, Mme Lange-Mallet, est toujours pleine de ressources pour regrouper les habitants autour de projets ou actions de solidarité et de partage.

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Cette année encore plusieurs projets ontabouti, fruits de l’imagination et lamobilisation des membres. Par exemple unprojet comme celui intitulé ”Don contreDon“ consistant à décorer des boîtes deconserves de grande taille puis de leséchanger contre des boîtes de conservepleines. Ces dons ont été ensuite redistribuésà l’association “Mains de partage”.Un autre projet consistait à accompagnerles habitants volontaires des immeubles desCèdres dans l’embellissement de leurquartier. Ainsi des décorations et desplantations ont été créées et mises en placenotamment devant le bâtiment D.

Une exposition de chaisesappelée “La convivialités’asseoit” a permis de mettre en valeur près d’une trentaine de chaises.

Les habitants, les enfants de l’école primairedu Stade et les jeunes du collège deFontreyne ont ainsi décoré les chaises.C’est alors une exposition riche encouleurs qui a eu lieu dans les locaux ducentre social municipal de Fontreyne. Enfin, la fête “Mon voisin est un artiste” quise déroule chaque année depuis plus de 8ans, a encore eu lieu en juin.

Les habitants et les adhérents del’association animent cette journée autourd’ateliers de savoir-faire. Ces ateliers sedéroulent tout au long de l’année dans lesdifférents locaux municipaux mis àdisposition. Lors de cette journée, un couscous géant aété préparé par les mamans du quartier desCèdres. Les tables ont été dressées sur lebeau parvis du centre social municipal deFontreyne.

Après toutes ces activités de printemps,l’année 2016 n’est pas terminée. D’autresprojets sont en cours d’élaboration et sedérouleront prochainement. “La grande lessive” aura lieu le 13 octobre 2016. “L’art et le recyclage” se déroulera en novembre. Le marché de Noël aura encore lieu cette année, en décembre.Et il ne faut pas oublier tous les ateliersportés et animés par l’association dequartier. Elles ont repris le 3 octobre 2016.Toutes ces actions sont menéesconjointement avec l’équipe Centre SocialMunicipal de Fontreyne-Les cèdres agréépar la Caisse d’Allocation Familiale desHautes-Alpes. Elles s’adressent auxhabitants des quartiers de Fontreyne et desCèdres -Serrebourges.

L’espace solidarité emploia déménagé au sein de la maison des habitants Depuis plus de vingt ans, l’Espace SolidaritéEmploi répond aux besoins des demandeursd’emploi.

Cette structure municipale a pour vocationd’apporter une aide humaine et matérielle auxdemandeurs d’emploi ou aux personnes quidésirent changer de travail.

Que vous soyez étudiant, demandeurd’emploi, actif, en formation, vous serezconseillé(e) individuellement sur : L’organisation de vos démarches derecherche d’emploi, La création de votre C.V. sur informatique, La rédaction de lettres de motivationadaptées au poste et à l’entreprise, La préparation à l’entretien d’embauche.

Pour vous aider dans vos démarches,photocopieur, téléphone, fax et fondsdocumentaire seront mis à votre dispositiondans ces locaux.

En 2015, 824 personnes ont été accueillies,pour plus de 2300 services rendus.

A savoir : La Ville de Gap organise et coordonnedes ateliers techniques de recherche d’emploi etde stage (CV, lettres de motivation et entretiend’embauche) au sein des établissements scolaireset universitaires de Gap.

Ceux-ci sont animés gracieusement par demultiples acteurs professionnels intervenantdans le champ de l’emploi, de la formation et del’insertion professionnelle. Au cours de l’annéescolaire 2015-2016, 38 ateliers ont été menésauprès de 410 jeunes, au sein de sixétablissements.

Informations pratiques :Conditions d’ouverture Accueil sans rendez-vous les lundi, mardi, jeudiet vendredi, de 13h30 à 17h00.Horaires et coordonnées Mairie de Gap - Maison des habitants (face ausquare Dunant, derrière la piscine de laRépublique) rue Pasteur prolongée - 05000 GAPTel. : 04.92.53.22.77Fax : 04 92 51 59 93Courriel : [email protected]

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Pour aider les enfants, rejoignez notre équipe de bénévoles !Toutes les semaines durant l’année scolaire, une trentaine de bénévolesinterviennent aux côtés des équipes municipales, notamment sur laréussite éducative et l’accompagnement à la scolarité. Les bénévoles s’impliquent en particulier sur les actions de fin d’après-midi au sein des centres sociaux municipaux, durant lesquelles desélèves des classes du primaire au collège sont accompagnés par desadultes animateurs et bénévoles. La Caisse d’Allocations Familiale (CAF) accompagne la Ville de Gapdans ces opérations de soutien et d’accompagnement des enfants.

Pour devenir bénévole, contactez le 04 92 53 22 70. Après ce premier appel, la Direction Générale Déléguée à la Vie Sociale, à l’Education et à l’Emploi vous mettra en contact directement avec nos équipes de quartiers.

Parce qu’il y a toujours plus de projets à réaliser, de personnes àsoutenir, d’enfants à aider !L’engagement des bénévoles aux côtés des animateurs de la Villede Gap est un vrai plus ! Véritablement intégrés dans nos activités,les bénévoles contribuent activement au mieux vivre ensemblesur Gap.Que vous soyez étudiant, établi dans votre vie ou retraité, votreprésence apportera toujours beaucoup.

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Un grand coupde bleu au stade Paul Givaudan ! A partir du 7 octobre 2016, le stade de Provence va porter le nom d’un grand homme du sport gapençais, Paul Givaudan.Un hommage plus que mérité ! Et par la même occasion, la piste d’athlétisme qui enclot le terrain de football refait peau neuve en voyant la vie en bleu.

Paul Givaudan est décédé en avril 2015 à l’âge de 96 ans. Il fut celuiqui donna le coup d’envoi de la réussite du sport gapençaisd’aujourd’hui, avec le tout récent titre de “Ville la plus sportive deFrance” et ses 17 000 licenciés sportifs.

Paul est le frère de celui qui fut maire de Gap durant 18 ans, entre1971 et 1989, Bernard Givaudan, dont le parc-jardin au sud de Gapporte le nom. Sportif lui même, entraîneur, premier responsable dessports au sein de la Ville de Gap, il a initié la création de l’Office

Municipal des Sports (qu’il a présidé de 1971 à 1990), outilindispensable à la vitalité des sports dans notre ville. Il est aussi lecréateur du District des Alpes de Football. Lors de l’hommage qui lui a été rendu au Conseil Municipal après sadisparition, Roger DIDIER, le Maire de Gap confiait : « Il a été commeun deuxième père pour ceux qui ont connu le professeur qu’il était,quelqu’un d’attentif à la vie des uns et des autres. Paul Givaudan a été unde ceux qui ont forgé cette idée que l’on doit se faire de l’éducation, d’uneforme de discipline et de conformité de ce que doit être la vie de tous lesjours. Il a su se lever devant l’ennemi durant la seconde guerre mondiale eta ensuite créé l’Office Municipal des Sports  ». Et c’est vrai que Paul Givaudan fut un de ceux qui participèrentactivement à libération de Gap le 20 août 1944. Lors du 70ème anniversaire de cette libération, il fut d’ailleurs un deceux que la municipalité honora, cet instant restant sa dernièreintervention publique.

Désormais, tous ceux qui iront au stade auront une pensée pour Paul Givaudan, un homme dont la simplicité et la modestie étaient à la hauteur de sa grande ambition pour le sport gapençais !

Paul Givaudan et Roger DIDIER en 2010 lors du lancement du chantier du parc jardin Bernard Givaudan

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« Allez les petits » : Le témoignage de Jean Arcé-Mensosur Paul Givaudan : « J’ai intégré l’Office Municipal des Sports un peu par hasarden 1975, en tant que secrétaire du Rugby Club Gapençais enremplacement de M. Jardinaud, ex-président qui n’était plusau club. L’OMS avait été créé trois plus tôt en 1972. J’étaissûrement le « petit poucet » de l’équipe qui dirigeait cetteinstance.

Un peu d’appréhension au début car elle était constituée dedirigeants de clubs « ayant pignon sur rue », et, pour la plupart,un palmarès sportif redoutable.

Le conseil d’administration était présidé par Paul Givaudan,annoncé déjà comme « Monsieur sport de la ville de Gap »,notamment pour ses performances sportives de haut-niveauaccomplies au cours de sa longue carrière. Juste le temps dedécouvrir ce bâtisseur et l’équipe qui l’entourait qu’il meconfiait, dès la première année, la gestion de la trésorerie puism’invitait très vite à en assurer le secrétariat.

Bien m’en a pris. J’ai côtoyé pendant 14 ans un homme auxqualités humaines indéniables, aux convictions affirmées,respectueux des règles établies, dont l’objectif à moyen termeétait de sortir de sa torpeur la planète sportive gapençaisepour en faire l’une des villes les plus sportives de France.

Ce titre viendra plus tard mais tout le travail que nous avonsassumé en amont nous y a conduit. Apporter aux sportifs leconfort nécessaire pour décrocher des résultats intéressants,leur permettre de travailler dans les meilleures conditionspossibles, amener la jeunesse à s’exprimer sur les stades, dansles gymnases, autant d’ambitions mesurées et réalistesauxquelles il m’a associé régulièrement jusqu’à me permettrede lui succéder en 1989.

Paul a été pour moi un formidable pilote, m’apprenant « lemétier », en confiance, en président de bon sens qu’il était,toujours à l’écoute des différentes disciplines sportives qui sedéveloppaient sur la ville, un homme de cœur aux idées bienarrêtées pour le bonheur de tous.

Je n’oublierai jamais sa phrase favorite « Allez les petits »,quand il souhaitait solidarité et humanisme autour de certainschauds dossiers.

Je garderai un souvenir impérissable de ce dirigeantvisionnaire, amoureux de sa ville, un capitaine de route avisé,« un père pour nous tous » toujours disponible dans les bonscomme les mauvais moments.

Il m’a appris à aimer l’OMS que j’ai présidé pendant 19 ansavec toujours en moi l’image de ce concepteur infatigable (ilaura aussi participé à la création de l’Office Départementaldes Sports, malheureusement disparu, et du District des Alpesde Football) et ce message subliminal me poursuit encore,bien que je ne le dirige plus : comment Paul aurait réagi auproblème posé ?

Les scolaires, naturellement, l’utilisent quotidiennement, qu’ils soientissus des écoles primaires, des collèges, des lycées ou de l’université.Tous les examens officiels comme le baccalauréat, toutes lescompétitions scolaires sont également organisés au stade municipal.Les pompiers et les militaires du 4ème RC sont des pratiquantsassidus dans le cadre de leur préparation physique. Mais surtout,cette piste est ouverte à tous et permet à tous les Gapençais devenir courir.

Entretien avec Daniel Galland,Maire-adjoint chargé des sportsPourquoi avoir rénové la piste d’athlétisme du stade municipal ?Tout d’abord parce qu’il s’agissait d’un engagement pris par le Maireau début du mandat. Cet engagement s’inscrit dans une politiquede création, de modernisation et de rénovation des grandséquipements sportifs menés par la municipalité depuis plusieursannées : le stade de glace Alp’arena en 2012, le stade nautique en2014, la salle d’escalade en 2015, et la piste d’athlétisme en 2016.Cette piste a été créée en 1985. Elle a plus de 30 ans. Elle étaitdevenue vétuste et ne proposait plus à ses nombreux utilisateursdes conditions de pratique satisfaisantes. Il convenait donc depouvoir la rénover.Le Club d’athlétisme de la ville va donc bénéficier d’un outilperformant et aux normes fédérales pour organiser descompétitions officielles ?Bien sûr, le Gap Hautes-Alpes Athlétisme profitera au premier chefde ces travaux mais cette installation sportive accueillera denombreux utilisateurs. Je vous rappelle que c’est la seule piste dece type dans le département des Hautes-Alpes.

Avec plus de 70 000 personnes qui la fréquententchaque année, cette installation est à disposition de tous et pas seulement des athlètes du club.

Olivier Pelloquin, directeur des sports, Daniel Galland, Serge Isnard, Président de l’OMS et Gilles Brochier, Président du GHAA

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Au-delà des utilisateurs locaux cette nouvelle piste sera unatout pour notre ville ?Effectivement, Gap accueille régulièrement des stages depréparation d’athlètes venus de toute la France pour chercher icides conditions d’entraînement optimum. Mehdi BAALA, médailléde bronze aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, s’est préparépendant de nombreuses années à Gap sur cette piste et au centred’oxygénation de Gap-Bayard.

Ce nouvel outil va nous permettre de développer encore plusl’accueil de stages sportifs sur notre territoire, en partenariat avecle centre d’oxygénation de Gap-Bayard et tous les hébergeurstouristiques de la ville. C’est donc pour nous un atoutsupplémentaire d’attractivité de notre ville.

La Fédération Française d’Athlétisme vous a accompagné dansce projet ?Je veux remercier le Président de la FFA, M. Bernard AMSALEM, et

le Président de la Ligue de Provence, M. André GIRAUD, pour leursoutien et leurs aides tant financières par l’intermédiaire du CNDS,que techniques. J’ai eu l’occasion de les rencontrer à plusieursreprises sur ce projet. Ils ont été séduits par notre ville et sontconvaincus que Gap peut devenir un lieu d’excellence pourl’athlétisme français.

Pourquoi avoir choisi la couleur bleue pour cette nouvellepiste ?

Tout d’abord parce que nous voulons donner une imagerésolument moderne de notre ville. Ces pistes rouges que nousvoyons régulièrement depuis des dizaines d’années nousparaissaient quelque peu désuètes. D’ailleurs, les derniers JeuxOlympiques de Rio se couraient sur une piste bleue… Le bleu c’estaussi une des couleurs emblématiques de notre ville : le bleu du cielgapençais évidemment mais également le bleu de nos couleursofficielles.

Le Gap Hautes-Alpes Athlétisme, surnommé le GHAA, est undes plus vieux clubs sportifs de Gap, sous son appellationd’origine, l’Union Sportive Gapençaise, ou plutôt l’US Gap. Dèsles années 1920, des images sépia nous montrent des jeunessportifs sur fond de montagnes gapençaises arborant cettesignature de l’US Gap. C’est aussi au sein de l’US Gap que les quatre frères Hubaud,dont Léon et Louis, furent des grands coureurs à pied de niveau

national dans les années 30, donnant le goût à Norbert Hubaud,le fils de Léon, de dominer la course à pied régionale de toutesa classe dans les années 80.

Bien d’autres athlètes firent ainsi briller les couleurs de Gap auniveau international et national, sous la houlette des présidentssuccessifs  : Raphaël Delimard, Marcel Lard, Patrice OuvrierBuffet, et aujourd’hui Gilles Brochier. C’est aussi grâce à l’USGap que la Course en Montagne, devenu le trail, s’estdéveloppée en France, les coureurs de montagne gapençaiss’étant mobilisés pour inciter la Fédération Françaised’Athlétisme à structurer cette discipline qui va si bien à notrerégion.

Le GHAA est aussi le partenaire de l’OMS et de la Ville de Gappour tous les grands championnats qui se sont déroulés à Gapces dernières années, comme le Championnat de France decourse en montagne, le Championnat de France de trail, laCoupe d’Europe Jeunes de course en montagne, et bien sûrchaque premier dimanche d’octobre la Gapen’cimes.

Le Gap Hautes-Alpes Athlétisme d’hier à aujourd’hui...

Leon et LouisHubaud

En juin 1985, le dernier meeting sur la piste historique en cendrée

Gap en mouvement

Le GHAA perpétue encore aujourd’hui la tradition de l’athlétisme dans les Hautes-Alpes

Fort de ses 575 licenciés dont 327 pour la seule ville de Gap, le GHAA est présentsur tous les terrains tout au long de l’année.

Gilles Brochier, Président du GHAA : « Du côté des résultats marquants en 2016, il faut signaler letitre de vice-championne de France espoir du 3 000 m steepleobtenu par Julie Tourtet à Aubagne le 17 juillet dernier faisantsuite au titre national en junior d’Amélie Boyer au javelot en2015. Il faut y ajouter le bon comportement de la délégationgapençaise au championnat national de cross-country 2016 auMans en mars, ainsi qu’une 4ème place aux interclubs en mai avecune équipe toute jeune. On n’oubliera pas non plus les résultatsobtenus en coupe de France de montagne et en trail tout aulong de l’année. Au palmarès des clubs régionaux, notre clubtermine à la 4ème place derrière la SCO Ste Marguerite, Aix enProvence et Salon de Provence.Le GHAA se situe par ailleurs à la 100ème place au classementdes clubs français et a été désigné club de l’année 2014 par laFFA. Cette année encore c’est son président qui a été éludirigeant de l’année par la Fédération. Tout ceci montre letravail accompli par les athlètes, les dirigeants et les entraîneursdepuis de nombreuses années.

Le GHAA a choisi aussi de professionnaliser son encadrement(2 salariés) grâce à l’aide du CNDS et de la Région. Le club achoisi aussi de développer la filière du sport santé et disposedésormais d’un coach athlé-santé diplômé, en la personne deJeffrey De Freitas, qui va nous permettre d’assurer des actionsde sport santé en collaboration avec l’ARS et la DDCSPP05.Franck Rolland quant à lui, qui nous a rejoint au début de l’été,assure les fonctions de directeur technique.

Amelie et Julie

GHAA Interclubs 2016

Avec la rénovation de la piste aujourd’hui réalisée ainsi que lesbons résultats de l’équipe de France d’athlétisme à Rio, onespère que la saison à venir confirmera les bons résultats etque l’on verra plus de compétitions régionales à Gap. Le clubs’est doté avec l’aide de la Ville d’un nouveau local se situantdans l’enceinte du stade près de la maison des gardiens, ce quipermettra aux salariés de travailler dans de meilleuresconditions et au club d’accueillir ses licenciés d’une manièreplus conviviale. »

Meeting à Gap

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Le grand dossier : aimer lire à Gap

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La Médiathèque de Gap fête ses 30 ansLe samedi 3 décembre, la Médiathèque municipale va fêter les 30 ans de son installation boulevard Pompidou, l'occasion d'évoquer l'évolution des usages avec sa directrice, Cécile Candido.

aussi des structures éducatives. C'est ce quifait la richesse de notre métier et son utilité. » Souvent, « on n'a pas idée de cequ'on peut trouver dans une Médiathèque ».En disant cela, la directrice de la Médiathèquesourit. Cela lui rappelle une anecdote : «L'autre jour, nous avons retrouvé des petitsmots d'amour... C'est un lieu de vie ! »

Faciliter l’accès à la lecture pour les déficientsvisuelsLa Médiathèque Municipale est soucieusede proposer une offre adaptée auxdéficients visuels depuis longtemps déjà. Ellepossède ainsi une collection de 1385romans pour adultes en grands caractères,créée il y a 20 ans, à laquelle s'ajoutent 575livres dotés d'une puce intégrant unsystème audio de lecture descriptive del'ouvrage. Elle développe également unecollection de livres jeunesse en braille.La Médiathèque accueille par ailleurs uneantenne locale de l'Association desDonneurs de voix. Ce réseau permet auxdéficients visuels d'avoir accès à desouvrages littéraires enregistrés par desbénévoles sur des CD audio. Avecl'association Alpes Regards 05, des séancesgratuites de découverte et d'initiation auxmatériels de lecture adaptés (téléagran-disseur, machine à lire, loupe électronique,ordinateur équipé d'un logiciel adapté) sontrégulièrement proposées avec le concoursde bénévoles. Ces séances ont lieu le mardi, de 14h à 16h(prochains rendez-vous : 11 octobre, 8 et22 novembre, 6 décembre).

Un forum « Lire autrement » a aussi été lancé en 2014 pour sensibiliser le grand publicaux questions liées au handicap visuel. Le prochain forum aura lieu le samedi 22 octobre, de 14h à 17h.

Sensibilisation ludique au braille avec « Alpes Regards 05 », démonstration d'unlecteur audio pour déficients visuels avec « Les Donneurs de voix », présentation deslivres de « La Boîte à éditer », pensés etécrits pour le numérique, et des collectionsspécifiques de la Médiathèque seront auprogramme de l'après-midi.

30 ans déjà. La Médiathèque municipale s'estinstallée dans des locaux réalisés spécifi-quement pour elle, boulevard Pompidou, endécembre 1986. En trois décennies, « lesbesoins ont évolué et les bibliothécaires ontsu répondre à la demande », observe CécileCandido, directrice de la Médiathèque depuis2013. « Avant, les bibliothèques attendaientle lecteur », constate-t-elle. « Depuis unedizaine d'années, l'action culturelle s'estvraiment développée. Nous organisons desrencontres avec des auteurs, des expositions,des contes, des cafés philo qui sont des lieuxde débat... La Médiathèque d'aujourd'hui, c'estvraiment un lieu de vie au sein de la cité, uneagora. Ce qui est beau, c'est de voir s'yrencontrer des gens de milieux trèsdifférents. »

Au-delà des abonnés qui peuvent emprunterdes livres (gratuitement s'ils ont moins de 18ans), « c'est un lieu ouvert à tous,gratuitement, pour lire sur place, que ce soitla presse, les livres ou les codes juridiques parexemple », rappelle Mme Candido. « Nousavons ainsi une dame qui est longtempsvenue ici chaque jour pour lire son roman. »

La Médiathèque s'est aussi ouverte aux DVD et des ateliers numériques ysont organisés depuis deux ans« C'est très éclectique dans les attentes, lesusages et les publics », reconnaît CécileCandido. « Il y a des personnes qui viennentseules, en famille, en couple, nous accueillons

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Le programme de la journée anniversaire du samedi 3 décembrePour fêter les 30 ans de soninstallation dans son bâtiment actuel,la Médiathèque organise une journéefestive le samedi 3 décembre (accèsgratuit).

• 11h : discours de Roger DIDIER,Maire de Gap, et apéritif festif conçuet réalisé par les élèves du lycéeSévigné. Ambiance musicale par unensemble de jazz, en partenariat avecle Conservatoire de la Ville de Gap.

• De 10h à 18h : venez vous prendreen photo dans un décor spécialanniversaire grâce à une borneautomatique et repartez avec votrephoto souvenir.

• De 14h à 15h30 et de 16h à 17h30 :visites des fonds anciens (à partir de12 ans).

• Intermèdes musicaux durantl'après-midi en partenariat avec leConservatoire de la Ville de Gap.Par ailleurs, des visites burlesques etlittéraires seront proposées avec lacompagnie « Théâtralala », le vendredi2 décembre à 18h30 et à 20h (à partirde 10 ans ; gratuit, sur inscription àl'accueil de la Médiathèque).

Ce sera notamment l'occasion dedécouvrir l'envers du décor de laMédiathèque.

Une exposition de selfies « La Média-thèque et moi » est programmée dujeudi 1er au samedi 31 décembre. Des photographes inspiré(e)s de tousâges sont invités à prendre leurportrait mis en scène à la Médiathèqueet à le déposer du 1er octobre au 15novembre.

Médiathèque Municipale, 137 boulevard Georges-Pompidou.Tél. : 04 92 53 26 73.Site internet : www.mediatheque-gap.fr ; page Facebook :mediathequedegapOuverte les mardi, jeudi et vendredi, de 13h30 à 18h, et les mercredi et samedi, de 10h à 18h

Cinq implantationssuccessives depuis 1830La première bibliothèque publique à Gap estcréée en 1830 à l'initiative d'un grandbibliophile, Paul Colomb de Batines, alors âgéde 18 ans seulement, et fils du député. Richede 2000 ouvrages, elle est implantée dansune salle du collège en 1829.

La création de la bibliothèque est votée par leconseil municipal en 1830. Elle s'installe dansune maison de l'actuelle rue Colonel Roux.

• 1840 : à l'étroit, la bibliothèque déménageplace Saint-Arnoux. Elle compte alors 6000ouvrages.

• 1866 : la Ville décide l'acquisition de lamaison Céaly, où se trouve l'actuelle mairiecentrale. En 1884, la bibliothèque compte15.000 volumes.

• 1958 : la bibliothèque se modernise ets'installe dans l'ancien couvent desDominicains, rue Pasteur prolongée (actuelscentre social du centre-ville et maison desassociations et des syndicats). Plusieurs salles(234 m²) sont ouvertes au public, dont unedédiée aux enfants à partir de 1971.

• 1986 : la bibliothèque municipale s'installebd Pompidou, dans un bâtiment dont laconstruction a débuté en 1981. Elledeviendra ensuite la médiathèque municipale.

La médiathèque en chiffres• Romans : la collection est riche de plusde 50 000 titres. Classiques ou nouveautés,policiers, science-fiction, poésie, théâtre etune collection en gros caractères pourceux qui le désirent.

• Bandes dessinées : la collection compteplus de 2 500 BD, entre histoire en un tomeet séries, et 1 800 BD dites “patrimoniales”pour découvrir ou redécouvrir de grandsclassiques et des auteurs-illustrateurs quiont marqué.

• Espace documentaire : plus de 20 000livres sont proposés sur de nombreusesthématiques.

• Espace presse : plus de 300 titres dejournaux et revues sont consultables surplace et empruntables.

• Fonds ancien : il abrite 25 000 ouvrages,du XVIème au XXème siècle, dont certainsdotés de couvertures en parchemin.

On peut y voir l'Encyclopédie Diderot etd'Alembert : elle provient du grandséminaire de Gap et a été confiée à labibliothèque à la suite de la séparation del'Eglise et de l'Etat, en 1905. Le fonds ancienest ouvert aux groupes, notamment descolaires, et aux chercheurs.

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Le grand dossier : aimer lire à GapDu bon

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Depuis quelques années en France, les cabines téléphoniquesconnaissent une deuxième vie en se muant en bibliothèques de rue.Le principe est simple : chacun peut déposer des livres et en prendre,tout cela en extérieur, en libre accès et à tout moment. L’une d’elles,Lettr’in, a fait son apparition en mars dernier à Gap, rue Olphe-Galliard,en face du local de l’association Fab’Alpes, qui est à l’origine de cetteimplantation. Fab’Alpes, à travers son Fab’lab, est un lieu de fabricationnumérique qui permet à ses adhérents (ils sont 160) d’utiliser desmachines industrielles de petite taille (comme une imprimante 3D ouune découpeuse laser) pour mener à bien leur projet.L’association, animée par un esprit de partage et de récupération, apuisé l’idée d’une cabine téléphonique-bibliothèque à Manteyer. Elle adonc récupéré une cabine auprès d’Orange et obtenu un droit de placede la part de la Ville de Gap. Lettr’in a été entièrement customisée parle graffeur gapençais Djob grâce au matériel du Fab’lab. On peut y liredes citations extraites de livres. Et le succès est au rendez-vous : « Nousavons tous les jours des retours directs, se félicite Sylvain Roux, présidentde Fab’Alpes. Nous voyons la cabine se vider, se remplir ; elle ne reste jamaisvide bien longtemps. »

Littera 05 : l’emprunt de livres organisé.Créée il y a 18 ans, l’association Littera 05 propose une manière plusencadrée et organisée de promouvoir le livre auprès d’un public large.Son opération la plus connue s’appelle « Livres nomades ». Chaqueété depuis 8 ans, un comité de lecture se réunit pour sélectionner 12ouvrages autour d’une thématique présentée fin septembre. Cette saison, il s’agit de « Chemins d’exils ». D’octobre à juin, les livressont mis à la disposition du public en divers endroits de la ville, puisrevendus l’été suivant au cours d’une braderie. Chacun peut veniremprunter ces livres gratuitement, sans adhérer à l’association... àcondition de les restituer. Les emprunteurs doivent aussi laisser leurscoordonnées.

L’opération séduit de plus en plus : il y avait 750 emprunteurs en 2014-2015 et 1 050 en 2015-2016 !« Livres nomades » fédère d’autres activités. « Nous faisons venir desécrivains qui ont un rapport avec notre sélection annuelle, explique laprésidente de Littera 05, Annie Bompis. Nous travaillons main dans lamain avec la Médiathèque pour ces rencontres ainsi que pour d’autresrendez-vous. » « Echappées livres » est l’un d’entre eux. Ce club delecture est organisé à midi autour d’un pique-nique, pour attirer unpublic d’actifs. Les deux prochains tourneront autour de la littératureallemande, puis des livres des années 1980 dans le cadre des 30 ansde la Médiathèque. Là encore, l’entrée est libre et gratuite. Littera 05travaille sur un autre projet autour de la lecture à voix haute « pourtransmettre la beauté d’une voix et d’un livre à des personnes quin’ont pas l’habitude de lire ». La lecture à voix haute s’apprend, ne sefait pas à la légère, car il s’agit pour le lecteur de ne pas théâtraliser,de ne pas trop incarner le texte afin de ne pas dénaturer le travail del’auteur. Cette nouveauté devrait être expérimentée à la Médiathèquelors d’une « Sieste littéraire ». Une voix humaine viendrait alorsremplacer celle émanant d’un CD. Annie Bompis a de grandesambitions autour de la lecture à voix haute et confie, à demi-mots,qu’elle aimerait même organiser un festival autour de ce projet.

Pour en savoir plus :Fab’Alpes : www.fabalpes.org/la-lettrin-est-en-place/Littera 05 : www.littera05.comOù trouver la sélection annuelle de Littera 05 ? A la Médiathèque, dans les relais BDP, à Biocoop, à E’changeons lemonde, dans les pharmacies Cathelain, 20 avenue Jean Jaurès, duRochasson, à la maison du tourisme, au salon Profil de soi, danscertains lycées et à la bibliothèque universitaire.

Lettr’in & Littera 05 :deux manières originales de diffuser le livre, à GapDeux associations proposent d’emprunter des ouvrages de manière originale, gratuitement, et sans adhésion. La première, Fab’Alpes, à travers une mini-bibliothèque derue ; la seconde, Littera 05, dans des magasins et lieux publics.

Rue Olphe-Gaillard, cette cabine téléphonique connaît une seconde vie

Dans le cadre des « Livres nomades », Littera 05 organise des rencontresavec des auteurs. Nicolas Cavaillès est venu en juin dernier présenter son œuvre « Les huit enfants Schumann ».

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Leur présence à Gap relève en bonnepartie du hasard. Depuis trois ans, CarolineDelambily et Ken Morisot sont les co-gérants de la librairie jeunesse La Loupiote,située rue Jean-Eymar. Auparavant, tous deux travaillaient dans deslibrairies indépendantes à Toulouse, maisKen avait des attaches dans les Hautes-Alpes. «  Ce local est venu à nous, raconteCaroline. La propriétaire des murs tenait à cequ’ils continuent d’abriter une librairie jeunesse.Ma belle-mère nous a informés qu’ellecherchait un repreneur. » Ça tombe à picpour Caroline dont la spécialité est lalittérature jeunesse ; « on y trouve la qualitétant dans les textes que dans l’illustration. » Lecouple, qui avait dans l’idée de monter sapropre affaire, ne laisse pas filer cetteopportunité. Pendant quelques mois - letemps pour Caroline de s’occuper de sonbébé - Ken est très présent dans laboutique. «  Physiquement, il est désormaisbeaucoup moins là mais reste bien-sûr co-gérant. On ne peut pas en tirer deux salaires »,justifie Caroline. Ken est aujourd’huiapprenti boulanger. Même si La Loupiote propose des livrespour ados, elle demeure davantageestampillée « enfance ». De 0 à 20 ans, voireplus, chacun y trouve son bonheur  : deslivres d’éveil cartonnés, sonores ou à

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toucher pour les tout-petits ; des albums,contes traditionnels ou étrangers, unespace documentaire (atlas, histoire,mythologie, nature, espace, beaux-arts...)pour les plus grands ; des livres d’activités ;des premières lectures, romans et BD. « Pastrop de science fiction ou de fantaisie », admetCaroline.

Caroline, une vraiespécialiste de la littératurejeunesseIls sont les seuls à Gap sur ce créneau,même si les librairies généralistesconsacrent évidemment plusieurs de leursrayons à la jeunesse. Caroline connaît lesecteur sur le bout des doigts. Diplômée del’IUP métiers du livre de Grenoble, elle s’esttoujours orientée vers l’enfance et exercemaintenant depuis une dizaine d’années.« Les enfants ont droit à de la qualité. Je n’aimepas la littérature bêtifiante. On propose depetites maisons d’édition, de très bons auteurs.Ici, les gens recherchent l’écoute, le conseil,l’accueil. Notre sélection de livres est aussifaçonnée par les attentes de nos clients.  »Depuis trois ans, La Loupiote fait sonbonhomme de chemin grâce au soutien desfidèles, des fées marraines (qui ont continué

La Loupiote, rendez vous des jeunes lecteurs ! A Gap, le jeune public a la chance de pouvoir compter une librairie qui lui est dédiée, rue Jean-Eymar. A sa tête, un jeune couple motivé qui fait vivre le lieu depuis trois ans et n'a pas l'intention de se reposer sur ses lauriers.

à donner vie au lieu avant que Caroline etKen ne reprennent le flambeau) et de lamairie. Après avoir remporté un marchépublic, La Loupiote fournit la médiathèqueet les écoles de Gap. De temps à autre, LaLoupiote est le théâtre de petits rendez-vous. Une fois par mois, une douzained’enfants vient écouter Heïdi Pons autourd’une thématique ou d’un livre qu’elle meten musique. La librairie voit régulièrementpasser des auteurs et des conteurs. La prochaine sera Fanny Pageaud, ennovembre. Depuis la rentrée, Carolineaccueille une apprentie, ce qui lui donnerapeut-être plus le loisir de se consacrer à sesnombreux projets. Elle a en tête de lancerun événement autour du conte à Gap,garde en vue l’idée de monter une librairieitinérante plus tard et, si l’occasion seprésente, d’agrandir son magasin pour yproposer des jouets et y organiserdavantage de rencontres.

CoordonnéesLa Loupiote, 26 rue Jean-Eymar. Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h. Tél. 04 92 57 24 10. Site internet : www.librairielaloupiote.fr

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Le grand dossier : aimer lire à Gap

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Son nom ne vous dit peut-être rien mais ses dessins forcément. Sonunivers onirique rayonne dans les vitrines des plus belles librairiesdu monde. Rebecca Dautremer, auteure et illustratrice d’albumsjeunesse, est née à Gap en 1971. Elle quitte les bancs du collège Nord et du lycée Dominique-Villarspour ceux de l’école des Arts décoratifs de Paris dans les années1990. « J’ai toujours dessiné étant enfant. » Dotée de beaucoup de talentet d’un peu de chance, elle trouve un éditeur par le biais d’un de sesprofesseurs. « Il m’a fait travailler sur des coloriages, des décalcomanies...De fil en aiguille, j’ai rencontré d’autres éditeurs. Ça s’est passénaturellement, sans que j’aie à chercher. » Une aubaine dans un milieuoù il est difficile de vivre de sa passion. Rebecca Dautremer en estconsciente. Depuis, sa notoriété n’est plus à faire en France commeà l’étranger puisque ses ouvrages sont traduits dans plusieurslangues. Elle a illustré plusieurs dizaines d’ouvrages.

Le prochain défi de Rebecca Dautremer : la BD adulteOutre la sortie d’un livre par an, Rebecca Dautremer touche àd’autres univers comme la musique (la pochette de l’album dugroupe Milca), la publicité (pour Kenzo), le film d’animation (Kérity,la maison des contes)... La Gapençaise expose aussi dans des galeries d’art. Elle collaborerégulièrement avec son époux, Taï-Marc Le Thanh, auteur delittérature jeunesse, pour lequel elle a illustré la série d’albumsSéraphin mouton, Cyrano, Elvis, Le Grand courant d’air.

Alors qu’elle a très souvent illustré les albums des autres, RebeccaDautremer entend désormais raconter ses propres histoires.Aujourd’hui, elle consacre toute son énergie à la sortie de sonprochain ouvrage destiné à la fois aux enfants et aux plus grands grâceà plusieurs degrés de lecture, Le bois dormait (sortie le 2 novembre,aux Editions Sarbacane). Les deux personnages de son histoire,inspirée du fameux conte La belle au bois dormant, se baladent dans ununivers où le temps s’est arrêté. L’un d’eux, en réveillant la belle, vaaussi réveiller le monde. Son prochain défi consistera à se lancer dansl’écriture et l’illustration d’une BD adulte. « Ce sera beaucoup plussombre, très ancré dans la réalité avec de nombreux personnages. » Elle ad’ailleurs passé l’été à plancher sur ces projets dans la maison familialede Savines-le-Lac. «  J’aime m’y retirer  ; m’y installer l’été me donnel’impression d’être en vacances, alors que je ne le suis pas. » Dès qu’elle en a l’occasion, elle emmène ses trois enfants passer lesvacances dans sa famille gapençaise (son père était à la tête de lasociété Dautremer, spécialisée dans la construction bois et lacharpente).

Focus sur deux auteurs gapençais La ville de Gap brille par ses auteurs qui ont réussi à se faire un nom dans l’édition au niveau national, voire international. Les Gapençais Rebecca Dautremer et Julien Blanc-Gras en sont deux exemples, qui n’oublient pas leurs racines, chacun dans leur style.

Quelques albums illustrés par Rebecca DautremerAlice au Pays des Merveilles (2010)Soie (2012)Le petit théâtre de Rébecca (2012)Le grand courant d’air (2013)Nasreddine (2013)Une bible (2014)Yéti (2015)Le bois dormait (novembre 2016)

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70 pays visités en 40 ans pour Julien Blanc-GrasEntre deux avions, Julien Blanc-Gras prend lui aussi le temps deposer ses valises à Gap, ville qui l’a vu naître en 1976. « J’ai vécu àGap les 18 premières années de ma vie, avant de partir à Grenoble, puisen Angleterre, puis au Mexique, puis un peu partout. » Le monde est son sujet de prédilection. Ce journaliste et écrivainglobe-trotter se qualifie lui-même de « géonévropathe ». Il s’estdonné pour mission de fouler la terre de tous les pays du monde.A 40 ans, il peut déjà se targuer d’en avoir visité 70. Il lui en reste 133... «  J’ai organisé ma vie autour d’un ambitionsaugrenue, le quadrillage méthodique de la planète. Moteur : toujoursvoir un pays en plus. »

Ses livres se dévorent, tant il sait décrire une réalité pas forcémentrose, mais toujours avec beaucoup de drôlerie et de connaissances.Le dernier en date s’appelle Briser la glace (publié aux éditionsPaulsen). Comme le titre le laisse deviner, Julien Blanc-Gras y relate sonvoyage au Groenland. « Voilà, j’arrive dans un pays où les vaches sedéguisent en chèvres, où l’on vend des flingues à la supérette, où l’onprend l’avion avec des guêtres. » Il y aborde, les paysages, grandioses, ses rencontres, lesquestionnements identitaires, mais aussi le réchauffementclimatique qu’il touche du doigt. Cette dernière thématique l’avait d’ailleurs poussé il y a quelquesannées à des milliers de kilomètres de là, aux îles Kiribati, perduesdans l’océan Pacifique et vouées à disparaître. Il leur avait consacrétout un ouvrage, Paradis (avant liquidation).

Les derniers ouvrages de Julien Blanc-GrasGringoland (2005)Comment devenir un dieu vivant (2008)Touriste (2011)Paradis (avant liquidation) (2013)Géorama : le tour du monde en 80 questions (2014)In Utero (2015)Briser la glace (septembre 2016)

A noter :Pour avoir une idée de l’étendue du talent de Rebecca Dautremer :www.rebeccadautremer.com ou son profil Facebook www.facebook.com/rebeccadautremer Pour en savoir plus sur Julien Blanc-Gras, il suffit de lire ses livres,dont la plupart sont aussi disponibles en format poche.

« Charance, ça vaut largement la tour Eiffel. »

En 2015, il explorait un tout autre monde, celui de la grossesse desa femme dans In Utero. « Je m’embarque dans le plus long, le pluspuissant, le plus indélébile des voyages. Je vais rencontrer des obstaclesinconnus. La grossesse dure neuf mois pour permettre au fœtus de sedévelopper et au père de se préparer », écrivait-il alors.A Paris, où il réside le reste du temps, il se consacre à l’écriture deses livres ou à des portraits et reportages pour des magazinecomme M (Le Monde). Il est l’auteur de six romans, d’un essai, d’uneBD et a remporté le prix du premier roman de Chambéry en 2006avec Gringoland. Aussi géonévropathe soit-il, son port d’ancragereste au cœur des Hautes-Alpes. « J’ai des liens très forts avec Gapcar ma famille, et certains de mes amis les plus chers, y vivent. Parisiendepuis plus de 10 ans, je reviens souvent goûter l’air pur de nos Hautes-Alpes. C’est une respiration nécessaire. Charance, ça vaut largement latour Eiffel. » A l’en croire, la beauté des paysages des Hautes-Alpes ne seraitd’ailleurs pas étrangère à son désir de rencontres, de découvertes.« Notre région est magnifique et enclavée. Je crois que ça m’a donnéenvie d’en sortir pour aller voir si le monde est aussi beau ailleurs. Ça apeut-être contribué à ma vocation d’écrivain-voyageur. »

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La culture est dans la ville

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Un grand succès pour le 1er festival d’Éclat(s) d’été

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Une exposition de sculptures à ciel ouvert, un festival qui prend toute sa place, l’été gapençais a brillé demille éclats ! 23 000 spectateurs ont fréquentés les 33spectacles proposés entre le 2 juillet et le 27 août.Retour sur ces deux mois de liesse.

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Roger DIDIER, Maire de Gap : « Ce festival complète parfaitement le festival d’art dela rue “Tous dehors” qui a lieu en mai, co-organisé parle Théâtre la passerelle et la Ville de Gap. Éclat(s) d’été,se concentre sur la musique et s’étale sur juillet août,offrant à un public intergénérationnel des prestationstrès diverses.

Je pense notamment à des groupes à notoriété tels queShake Shake Go ou Harrison Ford, mais aussi à de trèsbelles découvertes comme El Gato Negro.

De plus, nous avons eu à cœur de délocaliser le festivalpour ne pas le cantonner au centre-ville, nouveauté quia eu un grand succès.

Le public a été très heureux et les retours que j’ai puavoir ont tous fait preuve de satisfaction due notammentà la succession de ces deux festivals qui créent une vraiedynamique et un attachement du public à ce que nousproposons. »

Martine BOUCHARDY, adjointe en charge de la culture : « Nous commençons à avoir un public fidèleet nombreux. Durant les concerts, les gensn’ont pas hésité à danser, comme lors de ShakeShake Go ou El Gato Negro. Je pense que tousont été heureux de faire de belles découvertesavec des artistes de grande classe, qui ne sontpas toujours célèbres, tels qu’Harrison Ford,Otis Taylor ou le Celtic Social Club. Nous avonsaussi donné de la valeur à de très beauxespaces tels que le parc Givaudan ou laPépinière, le tout avec un climat en général trèsclément et une équipe technique vrai mentperformante. »

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Les réseaux sociaux, un outil indispensable à la communicationtouristique.Pour de nombreuses entreprises, lesréseaux sociaux sont considérés commeun levier marketing capable de toucherune multitude d’internautes.Les structures touristiques n’échappentpas à la règle et renforcent de plus en plusleur présence sur ces médias commu-nautaires.

La maison du tourisme au cœur des réseaux sociaux.En quelques mois, la page Facebook de lamaison du tourisme a vu le nombre de sesabonnés augmenter de plus de 12 %.

Cette augmentation s’explique facilement,selon sa Présidente, Bénédicte FEROTIN« Facebook est un outil marketing, nous avonsdonc basé notre réflexion sur des principesmarketing tels que l’analyse de notre offre, lecomportement de nos visiteurs et l’adaptationde nos messages, des messages que l’on asouhaité plus ciblés et plus en lien avec ce querecherchent les utilisateurs de ce type deréseau social ».

Celle-ci rajoute « Le lancement de notrecompte Instagram a permis de bénéficier d’uneffet de synergies qui a profité à l’ensemble denos réseaux sociaux ».

Le compte Instagram – application etservice de partages de photos et de vidéos- de la maison du tourisme lancé en débutd’année compte déjà plus de 600 abonnés.

#VisitGap, la nouveauté.Le succès actuel des réseaux sociauxrepose bien entendu sur la facilité d’accèsde ces outils mais aussi sur les fameux « hashtags » ou mots-clés.

Véritable lien entre la plupart de cesoutils numériques, le hashtag permet derassembler une multitude de publicationset d’informations sous un seul et mêmemot clé. La maison du tourisme a décidé de créerrécemment le hashtag #VisitGap, de façonà ce que l’ensemble des internautesintéressés par la destination Gap puisseprendre connaissance et partager facile-ment des publications ou des infor-mations. Ainsi, ce sont déjà plus de 700publications Facebook ou Instagramréférencées sous le hashtag #VisitGap. « La création de ce hashtag est unevéritable réussite et accompagne d’ailleurstoutes nos publications Facebook etInstagram, ainsi que l’ensemble de nossupports de communication ! » se réjouitBénédicte FEROTIN.

Gap en tourisme

Le tourisme rime avec réseaux sociaux à la maison du tourisme !Ce n’est un secret pour personne, les réseaux sociaux sont un formidable moyen de communiquer facilement et rapidement auprès du plus grand nombre. La maison du tourisme l’a bien compris et a défini en début d’année une véritable stratégie de communication basée sur les réseaux sociaux.

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Gap, 1er sur Pokémon Go.Quelques jours après son lancementofficiel en France le 24 juillet dernier,la maison du Tourisme de Gap a surfésur l’actualité Pokémon Go enproposant un parcours dans le centreville de Gap. Ainsi, elle a mis à disposition unecarte virtuelle « Pokémon » du cœurde ville dans les 48 h après la sortieofficielle. Alliant le patrimoine (avec commen-taires historiques) à l’aventurePokémon, celle-ci détaille lesPokestops (lieu de distribution desobjets Pokémon) et les Arènes (lieude combat des Pokémons) présentsdans Pokemon Go. Réalisée grâce au réseau d’informa-tions touristiques Apidae, elle estdisponible sur le site www.gap-tourisme.fr et est mise à jourrégulièrement au gré des évolutionsdu jeu. Les demandes ont afflué tout l’été àla maison du tourisme de Gap, situéeface au Pokestop de la fontaine de laplace Jean Marcellin, où il est « commun » de trouver quelquesRoucool et Aspicot, mais aussiPikachu (la star du jeu), Smogo etautres plus rares…Les médias locaux et régionaux ne s’ysont pas trompés, puisque l’initiativede la maison du tourisme a étérelayée par la plupart d’entre eux.

Un bon été à la maison du tourisme.Malgré un été « sans Tour de France » et un soleil presque trop généreux pourinciter les touristes à venir en centre-ville, la maison du tourisme affiche deschiffres plutôt encourageants au regard des tendances nationales observéesrécemment, puisque le mois de juillet présente une baisse limitée et le mois d’aoûtune quasi stabilité par rapport à l’année 2015. Des chiffres d’autant plus encourageants qu’ils s’accompagnent d’une augmentationsignificative des activités proposées par la maison du tourisme. En effet, les visites guidées du centre-ville proposées chaque semaine par la maisondu tourisme ont augmenté de plus de 55 % et le prêt gratuit de vélo enregistreune augmentation de 72 % !Une meilleure communication ainsi que la création de nouvelles activités ont sansdoute contribué à cette augmentation, mais la maison du tourisme ne compte pass’arrêter là puisque de nouvelles prestations sont à l’étude pour l’été 2017 !

La culture est dans la ville

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Présentation saison culturelle du CMCL 2016/2017

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Spectaclesjeune public

ConcertsMusiquesActuelles...

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Bd Pierre et Marie Curie - 05000 GAPTél 04 92 53 26 80

Fax : 04 92 52 77 [email protected]

Du lundi au vendredi de 14h à 18hMercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h

www.ville-gap.fr/cmcl www.facebook.com/cmclgap05hautesalpes

CENTRE MUNICIPAL CULTURE ET LOISIRS

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Gap en tourisme

300 000 visiteurs en un an ! Le domaine de Gap Charance, propriété de la Ville de Gap, est un joyau qui participe grandement à la qualité de la vie dans notre bassin de vie. Depuis juillet 2015, un compteur installé en sortie de parkingau Pré de la Danse, point d’entrée principal du Domaine, dénombre les visiteurs de ce site idyllique. Avec 300 000 entrées, Gap Charance se positionne comme premier site touristique des Hautes-Alpes !

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A Charance, 99,99% des pisteset sentiers sont ouverts aux randonneurs, aux vététistes et aux cavaliers !La Ville de Gap tient à laisser grand ouvertla quasi totalité des itinéraires depromenades et randonnées sur la totalitédu Domaine de Charance qui offre prèsde 100 km de pistes et sentiers. Unbalisage et une signalétique de qualitépermet à tout un chacun de se diriger surle domaine. Afin de préserver le site, etcompte tenu de l’importante fréquen-tation, 6 raccourcis d’une dizaine demètres ont été limités en passage, le solinstable étant en cours d’érosion.

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Gilbert Ricard

Profitez de l’automne pour découvrir le Domaine :“Arboretum”Parcours autour du lac jalonné de 15 panneauxdécrivant les arbres du domaine.

“Sur la piste de l’écureuil”Soyez attentif ! Des surprises vous attendent, vousguidant le long du sentier jusqu’au Rochasson, d’oùvous admirerez un beau point de vue sur Gap et sonterritoire. Un escargot géant, une chouette perchéesur sa branche et bien d’autres insolites rencontresponctuent ce parcours.Durée 1h45 aller/retour - dénivelé: 250m.

“Charance story”Le domaine de Charance vous dévoile ses secrets :découvrez l'histoire du château, demeure des évêquesjusqu'à la Révolution Française, puis suivez les sentiersen forêt... laissez-vous guider étape par étape ! Observez,écoutez, jouez, éveillez votre curiosité lors de cette visiteludique et interactive. Durée 1h45 - dénivelé faible. Application à téléchargergratuitement

“La source ensorcelée”Un moment inoubliable à passer en famille.Près de 2 heures d'enquête vous attendent, sac à dos ettous les sens en éveil, venez percer les mystères de l'eaude Charance. Une aventure magique en compagnie d'unetribu de lutins espiègles.Pack contenant plan, cartes énigmes et divers objets envente à la maison du tourisme de Gap et au domaine deCharance.Pack : 15€ en vente à l’Office de Tourisme de Gap et auDomaine de Charance.

Plus d’informations sur le Domaine de Charance ?Contactez le service “Domaine de Charance”04 92 53 26 79 / [email protected]

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Le réseau de pistes cyclabless’étend !La piste cyclable Tokoro-Micropolis est achevée !C’était un pari, aménager une piste cyclable permettant detraverser Gap du Sud au Nord en fond de vallée en site propre. Ledernier tronçon d’une longueur de 150 mètres vient d’être finaliséà la hauteur de Micropolis, permettant un accès sécurisé continudu centre ville aux quartiers sud de la ville (ZA de Microplis,quartiers de St Jean et des Eyssagnières).

La piste s’arrêtait contre un mur à l’approche du parking relais durond point du Sénateur ! Suite à l’acquisition de la parcelle de terrain manquante et àl‘arbitrage du tribunal de Gap, le dernier tronçon de la piste cyclablede la route de Veynes a pu être achevé. Ce tronçon a nécessité ladémolition du mur de soutènement existant ainsi que la réductiondu garage attenant. La reconstruction du mur a été réalisée avec des pierres issuesd’une ancienne ruine appartenant à la commune. Pour ce chantier,il reste à faire des plantations.

La zone artisanale de LachaupLes fouilles archéologiques sont terminées, elles auront permisde mettre à jour des vestiges d’habitat préhistorique et notammentdes systèmes de conservation de nourriture. Ont été réalisésnotamment :• La voie menant au lot de l’entreprise Renault en activité depuisdébut juillet.• Les aménagements paysagers, avec la pose de bordures et de talus.• Les structures de voies de desserte restantes ainsi que leurscouches de roulement temporaire.

La Rue Capitaine de Bresson Un projet mené en concertation étroite avec les riverains, avec laréalisation de cheminements piétons plus larges réduisant la surfacede stationnement tout en essayant de résoudre les problèmesd’évacuation des eaux pluviales.Ce nouveau tronçon d’une largeur de 2,50 mètres, en enrobé

coloré, fait la jonction entre la piste existante et les feux tricoloresà la hauteur de l’embranchement vers la route de St Jean. Cet aménagement permet d’embellir l’entrée de ville en requalifiantune friche urbaine située le long de la route nationale, et a étéconçue avec un tracé courbe pour garder un aspect paysager etdétaché de l’axe routier principal

Fin de l’aménagement de la piste cyclable Route de Veynes

Des stationnements ont étés déplacés, des trottoirs et descheminements piétons créés ou élargis, facilitant le passage despersonnes à mobilité réduite. Des barrières et des potelets ont été installés lorsque c’étaitpossible, une restructuration complète de la voirie en partiecentrale de la rue, ainsi qu’une extension du réseau pluvial et despoints de collecte ont été réalisées.

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Rocade de Gap : info chantier août 2016RappelLa section de la rocade en travaux est celledite « centrale » entre le Giratoire dusénateur (route de Veynes RD 994 ) et lacourbe de Varsie (route de Grenoble RN85 )qui permettra d’assurer une déviationcomplète de Gap par le Nord. Les deuxautres sections, vers la route de Marseilleau sud et vers la route de Briançon auNord Est seront réalisées après 2020.

Actualités travaux Après la réalisation du chemin du grain deblé (août 2015), du drainage du versant duVal de Bonne (octobre 2015) etl’aménagement du carrefour provisoire surla RN 85 (décembre 2016) permettantl’accès au chantier du viaduc de Bonne, lestravaux se poursuivent.

Zoom sur les travaux du Val de BonneLe démarrage de la construction du viaducde franchissement du torrent de Bonne estprogrammé pour la rentrée prochaine. Lechantier, qui durera 2 ans environ, donneranaissance à un ouvrage de 123 m de long,culminant par endroit à 30 m de haut.

Information travauxEn fonction de l’avancement des travaux et des incidences potentielles sur les circulations automobiles et piétonnes, ou sur les zoneshabitées (bruit, poussière...), vous pourrez vous informer via un dispositif spécifique :

Sites internet de la DREAL et de la DIRMED http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr http://www.dir.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr Service d’alerte SMS et/ou courriel sur inscription préalable : - sur le site de la DREAL : rubrique Transports-infrastructures / projets routiers / rocade de Gap - sur le site de la DIRMED - par mail : [email protected]

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La réfection du parvis principal de 300 mètres carrés, réaménagé, le revêtement du parvis étant réalisé en enrobé coloré ocre, serti de chainettes en pavé granit, avec deux espaces verts bordant le portail.

Aménagement de l’amphithéâtre naturel : 7 gradins sont aménagés sur le théâtre de verdure, constitués de rondins de soutènement en mélèze sur lesquels sont fixés des assises en bois placées de manière horizontale. .

Zoom sur le Parc Jardin Bernard Givaudan Le chantier lancé en 2010, se poursuit en phases successives. Aujourd’hui, ce site a pris toute sa place dans notre ville,s’imposant comme un lieu de détente, de loisirs, de découverte et de promenade.

La poursuite des plantations des arbres et arbustes,avec au total 210 arbres accompagnés d’arbustes implantés sur les différents secteurs du parc et sur le dôme nouvellement aménagé.

L’axe d’aménagement du parc jardin a été de proposer aux visiteurs unesensibilisation aux particularités du patrimoine naturel haut-alpin. Ces derniers mois,un certain nombre de réalisations se sont achevées pour le plus grand plaisir desutilisateurs, dont des toilettes publiques à nettoyage automatique, à proximité duthéâtre de verdure côté tennis.

Afin de sensibiliser un large public au patrimoine naturel, la végétation proposée au parc jardin Bernard Givaudan est composée d’espèces présentes naturellement dans le département des Hautes-Alpes.

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L’achèvement de la réalisation de la clôture du parc, sur un linéaire de 490 mètres de maçonnerie, complété de 100 mètres de clôture en mailles soudées, cette enceinte incluant 5 portails et 3 portillons.

De plus, une nouvelle aire de jeux a été créée et complète l’offre ludique du parc pour les familles.

Le jardin de la biodiversité domestique : c’est un espace qui bénéficie d’un soin particulier apporté à ses revêtements, opus de pierres, sur largeur

en bois debout, cheminement en sable stabilisé. La pergola réalisée sur mesure,est un élément architectural qui s’inscrit dans le caractère paysager du parc

jardin. La biodiversité s’incarne avec les différentes variétés et espèces implantées, des plantes liées aux moissons, comme les vielles variétés

de céréales, enrichies de coquelicots et de bleuets, des variétés anciennes de fruits, des fleurs et des plantes aromatiques.

Aménagement du dôme : le projet propose un parcours de découverte du milieunaturel gapençais. Un cheminement rejoint le cœur du parc depuis le portail principal.

L’accès au dôme est matérialisé par de grandes dalles d’aspect naturel. Un escalier, avec de grandes marches, reste à créer sur les versants du dôme.

Le versant Est se voit orné d’une cascade. Le sommet de cet ensemble est aménagé en belvédère, avec un sol en planches de mélèze.

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tLe Club de Krav-Maga GapLe club de Gap a ouvert ses portes en 2009, il compte à ce jour plus de 120 adhérents, avec une section jeune en plein essor. Suite à une forte demande, une section femme spécifique « self défense »a ouvert ses portes en septembre dernier.

Il est parfois des situations que l’onsouhaiterait volontiers éviter. Dans le casd’une agression, il est difficile, sous le coupde la panique, de savoir comment réagir.

Des leçons de self-défense ne sont doncpas du luxe pour vous préparer au piredes imprévus.

Pourquoi ne pas vous laisser tenter par leKrav-Maga, une technique de self-défense.

Le Krav-Maga qu’est ce que c’est ?Le Krav-Maga signifie en hébreu “combatrapproché”. Il comporte deux parties :

La self-défense qui en est la charpente.Elle renferme des techniques variéesvisant à permettre à ceux qui y sontinitiés de se défendre contre une attaque,d’éviter les blessures et de venir à boutd’un assaillant.

Cette partie contient des parades contreune grande variété d’attaques armées ounon, et dans des positions de basedifférentes : debout, assis, couché...

Le combat qui constitue une phase plusavancée du Krav-Maga ; il enseigne lafaçon de neutraliser rapidement etefficacement un adversaire.

Il regroupe des éléments ayant trait aucombat proprement dit : les tactiques, lesfeintes, la combinaison d’attaques diffé-rentes, la dimension psychologique ducombat... et autant d’exercices permettantde renforcer son esprit et de développerune capacité à gérer des confrontationsviolentes dans un état de stress.

Le Krav-Maga, un sport pour tous...Simplicité et efficacité sont les principalescaractéristiques du Krav-Maga. C’estpourquoi cette discipline a été adoptéepar toutes les forces armées israéliennes,certaines unités de police américaine,agents du F.B.I. ou autres gendarmes duG.I.G.N.

Créée en 1997, la Fédération Européennecompte aujourd’hui 10 pays membresavec plus de 17 700 licenciés (chiffres2015-2016).

Les 7 principes du fondateur du Krav-Maga :1 - Un principe de prévention et de bonsens  : éviter de se retrouver dans unesituation dangereuse, par exemple si l’onfait de l’auto-stop, éviter les individus peuengageants, éviter de traverser à pied unquartier dangereux en ville, etc.

2 - Le Krav-Maga est une techniqued’auto-défense basée sur les réflexesnaturels du corps humain.

3 - défendre et attaquer par la voie laplus courte et depuis la position où l’onse trouve, en privilégiant le minimum deprise de risque pour soi-même.

4 - En fonction de la situation, et selonle besoin, en fonction du danger quereprésente l’adversaire, essayer dedécourager celui-ci en parlant.

5 - Utiliser les points sensibles du corpshumain (yeux, gorge, parties génitales)pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.

6 - Essayer d’utiliser en priorité tous lesobjets à sa portée, puis les armesnaturelles du corps en dernier recours.

7 - Pas de loi (pas de règles à respecter),aucune limitation sur le plan destechniques, pas d’interdits, tous les coupssont permis.

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La recherche de l’éfficacitéEn Krav-Maga on pense que la simplicité est déterminante pour conserver unmaximum de chances de survie face à une agression physique. Les mouvementssimples sont courts et par conséquent peu fatiguants.

Il existe deux bonnes raisons aux mouvements simples : ils permettent de conserverun maximum de fraîcheur physique pendant un combat, et un mouvement simpleest court donc, la distance étant moins longue, il est automatiquement plus rapide.

Malgré l’absence de limitations en Krav-Maga, on va bien sûr observer des règlesde sécurité pour que le pratiquant puisse sans danger atteindre un niveau élevé,mais on va faire en sorte qu’aucun mouvement, aucune attaque, ne nous soientétrangers.

Chez nous pas de souci esthétique, la priorité est à l’efficacité. Notre souci estd’éviter tout apprentissage dans la tricherie, au profit d’un enseignement efficacedont on pourra user en cas de nécessité absolue.

On s’efforcera de rester en vie et on essaiera d’être suffisamment efficace et maîtrede soi pour ne pas avoir à tuer ou causer de dommage irrémédiable. A partir de là,on entre dans le domaine de l’art.

La notion de légitime défenseLa légitime défense permet à une personne de se défendre en usant de la force,sans que la justice puisse le lui reprocher. Pour qu’elle soit qualifiée de légitimedéfense, la violence doit répondre aux trois points suivants :

- d’abord être nécessaire : il ne doit pas y avoir d’alternative (la fuite par exemple),

- ensuite correspondre à une nécessité impérieuse (que la victime n’ait pas le tempsde recourir à la Police par exemple),

- et enfin être proportionnée à l’attaque.

La violence doit être utilisée pour se défendre immédiatement. Il n’y a pas delégitime défense lorsque la riposte a lieu alors que l’agresseur part ou que laviolence vise à prévenir une agression future ou incertaine. Le Krav-Maga étant uneself-défense, il s’inscrit dans ce cadre légal. De fait, l’instructeur doit être informéet en informer ses élèves.

Le club de Gap est affilié à la FédérationEuropéenne de Krav-Maga.Les cours se font sous la directiontechnique de Franck BOUCHER3ème Darga, diplômé d’état, avec uneéquipe d’enseignants du club de Gapencadrant la pratique du Krav-Maga :

Fabrice DONDOGLIO, ceinture noire 1ère Darga, Moniteur FEKM.

Baptiste RICAUD (Président du club), ceinture noire1ère Darga, Moniteur FEKM.

Vincent CIMAZ, ceinture marron, initiateur FEKM.

Joël BROCHIER, ceinture marron, initiateur FEKM.

Anthony FAUDON, ceinture marron, initiateur FEKM.

Mathieu MASSA, ceinture marron, initiateur FEKM.

RenseignementsKrav Maga Club Gapençais : Site internet : gap-kravmaga.com

Le Président : RICAUD Baptiste - 06 86 92 64 62

Directeur technique : BOUCHER- Franck 06 64 14 73 35

Inscriptions sur place tout au long del’année. Possibilité pour un courd’essai gratuit avec un certificatmédical.

Votre équipement de base ;Pantalon noir de kimono, tee shirtblanc, coquille, protège tibias, gantsde boxe, baskets réservées exclusive-ment à la salle.

Les différentes ceintures : jaune, orange, verte, bleue, marronet noire (de 1 à 5 darga)

Bien dans ma ville

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lleUne crèche supplémentaire de 30 berceaux a ouvert sur le site des « Trois fontaines »Racheté par la Ville de Gap au CHICAS en novembre 2015, l’ancien petit séminaire de l’Adret porte désormais le nom de Campus des Trois Fontaines et abrite entre autres, une crèche au rez-de-chaussée du bâtiment. Cette crèche, gérée par « La Maison Bleue », a ouvert ses portes le 26 septembre dans des locaux entièrement rénovés.

bleue, l’entreprise retenue par laVille de Gap pour gérer cettecrèche. « Tous les meubles de lasalle de change et de la pièce desommeil ont été réalisés en boispar un entrepreneur du Jura. »

Six personnes ont été recrutées dans cette crèche !Elles seront dirigées par SophieLoubignac, éducatrice de jeunesenfants, qui a déjà fait unpassage par la crèche parentale

« Les p’tites canailles » par lepassé. « A terme, huit personnesseront présentes sur le site deGap », précise Mme Jeanjean.Par ailleurs, un médecin et unpsychologue interviendront surplace dans le cadre devacations.

Pour ce qui est des repas, ilssont préparés et livrés par lacuisine centrale de l’ESAT(Etablissement de Service etd’Aide par le Travail) de Rosans,géré par l’ADSEA (Association

Départementale pour la Sau-vegarde des Enfants et desAdultes).

Muriel Jeanjean insiste sur le programme pédagogiquedéveloppé au sein de la crèche.Avec des tout-petits de sixmois, les professionnelless’expriment en complétantleurs propos de gestes simplesafin qu’ils puissent les répéterpour se faire comprendre plusfacilement.

Les parents ont aussi lapossibilité de suivre des for-mations sur les gestes les pluscourants lors d’ateliersorganisés.

Les activités extérieures sontégalement favorisées, dès quepossible. Les enfants sont ainsiinvités à découvrir les plantes,les insectes ou même àprendre soin du potagerpédagogique...

Les parents ne sont pasoubliés : « Un accueil permanentleur est proposé dans un espacequi leur est dédié, et ils peuventconsulter des ouvrages sur lapetite enfance dans le coinbibliothèque. »

La crèche assure un accueilrégulier, occasionnel et d’ur-gence. Elle est accessible auxenfants porteurs de handicap.

Elle est conventionnée par laCAF (Caisse d’AllocationsFamiliales), «  qui a soutenu leprojet », précise Mme Dusserre.

Les entreprisespeuvent y réserver desplaces pour les enfantsde leurs salariés.

« Il y a une politiquevolontariste de la Villede Gap pourla petite enfance »,insiste FrançoiseDusserre, adjointe au maire et vice-présidente du CCAS (Centre Communald’Action Sociale).

Françoise Dusserre :« L’ouverture de cette crèche nouspermet de répondre à un réelbesoin à Gap. Au cours duprécédent mandat, nous avionsouvert une structure de 20 places,le Jardin d’enfants.

Cette nouvelle crèche nous permetde proposer 30 berceaux supplé-mentaires. Elle vient compléterl’offre des cinq crèches municipaleset des trois crèches associatives,que nous continuons évidemmentà soutenir.

Son emplacement nous permetd’ailleurs d’étendre le maillage,puisqu’il n’y avait pas de crèchedans ce secteur de la ville.  » Lacrèche s’est installée dans les330 m² de l’ancien serviced’autodialyse du CHICAS, aurez-de-chaussée de l’ancien petitséminaire de l’Adret. Trois unitésde vie ont été créées dans despièces existantes entièrementremises à neuf, et 70 m² ont étéaménagés à l’extérieur, dont unespace potager pédagogique !

A l’intérieur, « nous privilégionsle bois dans les installations »,indique Muriel Jeanjean, coordi-natrice de crèches à La maison

Françoise Dusserre, adjointe au maire et vice-présidente du CCAS, aux côtés de Benjamin Kevorkian, coordinateur de crèches à La Maison Bleue, de Sophie Loubignac, directrice, et de Sandrine Sollazzo,l’un des agents polyvalents de la crèche.

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La crèche des Trois fontainesprésente deux particularités : sagestion est privée et, si lamoitié de ses berceaux estdestinée à l’ensemble des petitsGapençais, l’autre est dédiéeaux enfants de militaires (dixberceaux ont été réservés parle ministère de la Défense),ainsi qu’aux progénitures dupersonnel des entreprises etdes collectivités souhaitant leuroffrir cet avantage. « L’Etat encourage les entreprisesprivées à y réserver des places enleur accordant, sur les dépensesengagées, un crédit d’impôt de 50%, (le crédit impôt famille) ainsiqu’une économie d’impôt sur lessociétés de 33,33 % », explique-t-on à La Maison Bleue. « C’est un réel avantage pour laville car ses administrésbénéficient des nouvelles placescréées, mais également lesentreprises, institutions et sociétéslocales se dotent d’un serviceessentiel pour leurs salariés.Proposer des places en crèche àses salariés permet notammentd’améliorer la productivité grâce àla résolution « en interne » desproblèmes de garde qui peuventsouvent perturber l’organisationdu travail.

Pour l’entreprise, cette mesurepermet de mieux attirer et fidéliserles jeunes parents et faciliterégalement le retour au travail aprèsun congé maternité. »

Pourquoi le recours à unegestion privée ? « Nous avonsbeaucoup réfléchi  », reconnaîtFrançoise Dusserre. «  Noussommes allés rencontrer desentreprises et visiter des crèches.Ce sont des professionnels de lapetite enfance. Il y a eu laréactivité nécessaire pour ouvrircette crèche en quelques mois etavec un aménagement remar-quable.

Et, pour les familles, il n’y aaucune différence. Les ratiosd’encadrement sont les mêmes, le

coût horaire est identique et lesparents bénéficient de la PSU(Prestation de Service Unique) dela CAF.  » Mme Dusserre sefélicite également des huitemplois générés à court termepar l’ouverture de cettecrèche.

180 « Maisonsbleues » dans toutela France.La maison bleue est unesociété française spécialiséedans la création et la gestionde crèches d’entreprises etde collectivitésconventionnées par la CAF.Elle a été créée en 2004 par Sylvain Forestier, chefd’entreprise expérimenté, etAntonia Ryckbosch,puéricultrice.Fort de 2 200 collaborateursaccueillant 7 000 enfants ausein des 180 maisons bleuesréparties dans toutes lesrégions de France, le groupefigure parmi les entreprisesfrançaises à la croissance laplus forte en 10 ans.

Un espace extérieur de 70 m² a été aménagé à l’entrée de la crèche. Il comprend un potager pédagogique.

Trois espaces de vie ont été entièrement rénovés pour accueillir les enfants.

En pratiqueLa crèche accueille lesenfants du lundi au vendredi,de 7h30 à 19 h. Elle estfermée pendant cinqsemaines (trois semaines enaoût, une semaine à Noël etune semaine au printemps) etlors des deux journéespédagogiques annuelles.Il reste quelques places pourles salariés. Contact : Mélanie Mockel :[email protected] ; 06 24 44 24 07.

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Nos archives racontent...

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1910 : Rapport sur l’état sanitaire de la ville de Gap

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Le 6 mars 1910 à 9 heures du matin le conseil municipal de la commune de Gap s’est réuni en session ordinaire dans sa nouvelle salle des séances à l’hôtel de ville sous la présidence de M. Paul Caillat Maire. Au cours de cette séance le maire donne lecture du rapport dressé par le docteur Coronat au nom de la commission sanitaire. .

Depuis la promulgation de la loi du 15 février 1902, la ville de Gap,pressée par le service de santé militaire, a fait tous ses efforts pouren appliquer rapidement les 2 principales conditions : la créationd’un réseau d’égouts et l’installation de l’eau potable.

Vérifier les conditions hygiéniques de la villeLe maire de Gap, préoccupé à juste titre, de mettre à profit dansl’intérêt de ses concitoyens les mesures de salubrité dont la loi luilaisse la lourde charge, a voulu se rendre compte si les conditionshygiéniques de la ville répondaient aux conditions exigées par la loi.Dans ce but il a fait nommer par le conseil municipal le 30novembre 1909 une commission composée de MM. Ferréol,Délogé, Semensatis et Coronat à l’effet d’étudier la situationsanitaire de la ville. […]

Les causes de la mortalitéL’un des membres de cette commission avait eu l’occasion d’étudierles causes de la mortalité à Gap. […]

Contrairement aux bruits, qu’on cherchait à accréditer, la villen’avait jamais eu à souffrir d’épidémie thyphique en ce quiconcernait la population civile ; la fièvre typhoïde se montrait bienquelquefois par cas isolé, mais jamais sous une forme épidémiquesérieuse.[…]

L’enquête, menée aussi scrupuleusement que possible permettaiten comparant la statistique du ministère de l’Intérieur (année 1904)et la nôtre de 1896 à 1906 (soit pendant 12 ans) d’établir deschiffres intéressants, donnant des indications très utiles pour lasituation sanitaire de la ville.

On peut donc dire que la population civile meurt surtout des voiesrespiratoires, cette appellation comprenant aussi bien lespneumonies et bronchites aiguës que la tuberculose pulmonaire.

La tuberculose cause du décès des jeunesEn examinant les totaux de décès suivant les âges pendant cettepériode de 12 ans, nous avions constaté qu’il mourait de 16 à 33ans 242 individus alors que dans le même temps de 50 à 67 ans, ilen mourait 534, ce qui nous faisait dire qu’il y avait certainementtrop de décès des individus jeunes. […] On ne peut que rattacherà la tuberculose cette prédominance de décès chez les jeunes.Nous avons dressé la statistique des décès par rues […] Nousavons ainsi trouvé que la campagne et la périphérie de la ville ycompris la rue Carnot, le boulevard Lamartine etc. ont unemortalité inférieure à la mortalité moyenne (1.9 de la France).

Archives communales Gap - Registre délibération 6 mars 1610

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Ce que le simple bon sens indiquait se vérifie ici de manièremagistrale : la plupart des rues étroites et mal bâties ont unemortalité considérable.On n’est pas étonné de voir dans cette liste la place Saint Arnoux,qui renferme quelques vieux immeubles, ni le boulevard de laLiberté dont la partie de maisons côté sud et qui font aussi partiede la Grande rue, sont des plus vieux et des plus sales de Gap.Il n’est pas sans intérêt non plus de constater que ces 23 rues sonthabitées par la population la plus malheureuse, à telle enseignequ’elles renferment 337 individus inscrits à l’assistance médicalegratuite sur 448 qui sont logés dans la partie la plus agglomérée dela ville. En outre, ces quelques rues logent presque le quart de lapopulation totale de Gap, soit 2 700 individus.Si nous comparons quelques quartiers quelconques de la ville aupoint de vue de la densité de la population nous trouverons que :

1° Entre la rue Notre-Dame, la rue de l’Hôpitalet la rue du Mazel, il y aenviron 830 m² de surfaceoccupés par 10 maisons,34 ménages et 92habitants soit 9 m² parhabitant.

2° Entre la rue Tour duVerger et la Grande rue, larue de la Citadelle et leboulevard de la Liberté ily a 2 449 m² occupés par38 maisons, 66 ménages,206 habitants soit 11 m²par habitant.

3° Enfin sur la rue Carnotdans la partie compriseentre la rue AlphonseDaudet [aujourd’hui rueCapitaine de Bresson] et larue d’Abon, il y a 2 496 m²occupés par 11 maisons, 30ménages et 103 habitantssoient 24 m² par habitant.

Extrait plan de GapF Chevalier 1899

BnF GED 3201

Extrait plan de GapF Chevalier 1899

BnF GED 3201

Extrait plan de GapF Chevalier 1899

BnF GED 3201

Ainsi dans le quartier des gens aisés chaque habitant a presque troisfois plus de terrain que dans le plus pauvre des quartiers. On ne peutdonc pas s’étonner de la mortalité exagérée de certaines rues.[…]Ces quartiers que nous avons indiqués comme les plus insalubresne renferment aucune usine, aucune industrie d’aucune espècebonne ou dangereuse, il n’y a pas d’hôpitaux, d’asiles, d’ateliers.

Rechercher les causes de cette insalubrité

maisons, nous diminuerons les maladies dans ces maisons, nousdiminuerons nos charges de l’assistance médicale, puisque lesassistés demeurent surtout dans ces quartiers insalubres, nousdiminuerons du même coup les causes de contagion pour les autresquartiers : nous aurons fait une bonne œuvre pour chaque individucomme pour la collectivité.

Il faut bien rechercher dans l’habitationmême les causes de cette insalubrité.Maintenant que la ville commence à êtreassainie d’une manière générale par leréseau d’égouts, il ne faut pas puisquenous l’avons vu, la mort frappe surtout lespersonnes jeunes probablement par latuberculose prise dans des maisonsinsalubres dans des rues insalubres, il nefaut pas que nous oublions que l’influencede l’habitation sur la salubrité communaleest considérable.[…]

Apporter de l’air de la lumière, du soleilSi nous pouvons apporter de l’air, de lalumière, du soleil dans la plupart de ces

Extrait plan assainissement de 1905 - AD05 O935

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Un état pitoyable des immeublesNous avons visité la plupart de ces immeubles : ils sont dans un étatpitoyable. Outre que les revêtements intérieurs n’ont plus ététouchés depuis de nombreuses années, les appartements sont leplus souvent très longs, très peu hauts et donnent un cube d’airinsuffisant ; les fenêtres sont le plus généralement petites etlorsqu’elles ne prennent pas jour sur une courette minuscule, ellesont jour sur une rue très étroite.Les escaliers sont très souvent privés de toute ouverture. Quantaux cabinets d’aisance ils sont le plus souvent constitués par uneouverture pratiquée dans un coin de la cage d’escalier, dans unplacard quand ce n’est pas dans une chambre à coucher et sont leplus généralement unique dans une maison servant ainsi à plusieurshabitants différents.

Comment appliquer la loi de 1902 ?En présence de cette situation on se demande comment faireappliquer la loi du 15 février 1902 ? De quelque façon qu’on s’y prenne, on est fatalement amené à seposer la question suivante : un propriétaire dont l’immeuble vaut 4 à5 000 francs peut-il faire 1000 ou 1500 francs de réparations etdiminuer le nombre de ses locataires, de moitié le plus souvent, detelle sorte que son immeuble perdra au moins la moitié de son revenu. Si l’on considère que ce propriétaire n’a le plus souvent que cetteseule fortune et qu’il est d’autre part déjà fortement frappéd’impôts à Gap, on est dans l’obligation absolue d’avouer qu’on nepeut pas appliquer la loi de 1902.Si on considère d’autre part, que même en faisant améliorerl’immeuble dans son aménagement intérieur, on n’aura pas pourcela élargi la rue, fait pénétrer beaucoup plus d’air ni beaucoup plusde soleil par les fenêtres élargies de la maison, on est amené à netrouver la solution du problème que dans la démolition d’un grandnombre d’immeubles pour créer des voies nouvelles.

Une mauvaise orientation des ruesNous voyons que les rues les plus meurtrières sont les plus étroites.D’ailleurs, elles sont, d’une manière générale fort mal orientées.Alors que dans nos pays froids, elles devraient avoir plutôtl’orientation du nord au sud, elles sont en général orientées de l’estau nord-est et à l’ouest, si bien qu’un grand nombre d’immeubles,vu encore l’exiguïté de la rue, ne reçoit pas de soleil.

Un défaut d’ensoleillement de la villeEn tenant compte encore des montagnes avoisinantes qui encerclentla cuvette au fond de laquelle est construite notre ville, on juge encoremieux du défaut général d’ensoleillement de la ville de Gap.

Démolition d’immeubles et création de rues nouvellesNous avons été conduits à étudier de concert avec M. Vollairearchitecte, la démolition d’un grand nombre d’immeublesappartenant aux mauvais quartiers de la ville, et la création de ruesnouvelles. Cette création oblige à démolir quelques rares maisons,convenables au point de vue de la loi sur l’hygiène publique, mais lenombre en est insignifiant.

Nous soumettons donc à l’approbation du conseil municipal ceprojet résumé très bien par M. Vollaire dans les plans ci-annexés.

Paul Caillat continue la lecture du rapport en évoquant les voies etmoyens pour faire aboutir le projet.

Reste à étudier les voies et moyens pour le faire aboutir. Ce n’estpas assurément avec nos seules ressources que nous pourronsarriver à améliorer notre situation sanitaire. Mais n’oublions pasque le gouvernement tient à honneur d’encourager les villespauvres qui veulent faire de grands et louables efforts pourl’amélioration de l’hygiène publique. M. Clémenceau ministre nedisait-il pas le 27 avril 1907 « Il faudrait assurer à chaque homme,à chaque producteur de richesse, à chaque travailleur, desconditions hygiéniques de l’existence à son foyer domestique dansdes maisons salubres où pénétrât le soleil bienfaisant ».

Et à la séance de la Chambre du 25 novembre 1909 M. le Commissairedu Gouvernement, directeur de l’Assistance Publique répondant à M.Vaillant qui se plaignait de la non exécution de la loi de 1902 disaitque ce sont les communes qui ne font rien pour appliquer cette loimais que le gouvernement était prêt à les seconder.

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Impasse des Oiseaux

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Un appel pressant aux pouvoirs publicsVotre commission a donc envisagé la possibilité de réaliser cestravaux complémentaires qui apparaissent comme indispensablespour assurer la salubrité de notre ville en faisant un appel pressantaux pouvoirs publics.

Un dernier sacrifice pour une cité habitableElle a pensé aussi que la population bien que pauvre n’hésiterait pasà supporter encore une part des dépenses que nécessiteral’exécution de ce projet ; qu’elle consentira un dernier sacrificepour faire de notre cité une ville propre, aux maisons bien aérées,en un mot habitable.

L’étranger... attiré par notre climat bienfaisantElle sait, cette population que si le commerce local celui du bois, etces petites industries telles que la chapellerie de feutre et lachaudronnerie qui, bon an mal an, faisaient vivre un certain nombrede familles, n’existent plus depuis quelques années ; l’étranger, enrevanche, attiré par notre climat bienfaisant, a une tendancemarquée à venir passer quelques mois parmi nous.

Ne plus entendre ce reproche : votre ville est malpropreC’est pourquoi, elle sent la nécessité de jour en jour plus évidente,qu’il y a de l’attirer davantage en procédant à l’assainissement desquartiers où les conditions d’hygiène sont déplorables, et pour neplus entendre ce reproche mérité jusqu’à ce jour, malgré la bonnevolonté apportée par les particuliers, l’administration pourremédier à un fâcheux état de choses : votre ville est malpropre.

Une contribution peu élevéeMais la nouvelle contribution que nous allons demander à nosconcitoyens ne sera pas, ne pourra pas être bien élevée.

Ainsi que nous le disons plus haut, Gap ne possède aucun de cescommerces ou de ces industries qui font la prospérité desagglomérations ou tout au moins qui leur permettent de supporterde plus grands sacrifices.

L’exécution des lois sur la scolarité, l’entretien et l’extension denotre réseau très important de chemins vicinaux, l’améliorationdu casernement des troupes ont déjà lourdement grevé nosfinances.

Malgré ces charges nous n’avons pas hésité, il y a trois ans à voterun projet de construction d’un réseau complet d’égouts etd’adduction d’eau potable.

Sur le montant total des dépenses qu’a occasionné l’exécution dece projet soit 900 000 francs la contribution de la ville s’est élevéeà 652 000 francs. Notre situation financière est devenue bienprécaire. Elle se résume en quelques lignes : un actif inappréciableet un passif qui atteint 3 800 000 francs. La population supportedes impôts très lourds que vient encore accroître le poids de 137centièmes additionnels à titre d’impositions communalesseulement.

Nous, connaissant l’excellent esprit de nos concitoyens, sachantcombien la réalisation de ce projet que nous soumettons à vosdélibérations est vivement désirée, nous n’hésitons pas à vousproposer le vote d’un emprunt de 100 000 francs qui serait gagésur le produit d’une imposition extraordinaire aux 4 contributions,à la condition expresse que l’Etat nous attribue, sur le produit desjeux, le complément nécessaire.

C’est en toute confiance que nous vous demandons d’adresser ceprojet à l’autorité supérieure fermement convaincu qu’ellel’examinera avec bienveillance, tenant compte de notre vif désird’améliorer ces conditions d’hygiène et de salubrité de notre citéet qu’elle lui donnera son entière approbation.

Suite à la lecture de ce rapport, le conseil municipal- décide à l’unanimité d’acquérir les immeubles et terrainsnécessaires à l’exécution du projet qui contribuera à une sérieuseamélioration de l’hygiène publique.

- vote la contribution communale de 100 000 francs ;

- sollicite les pouvoirs publics pour une subvention sur les fondsspéciaux des produits des jeux.

Archives communales Gap - Registre délibération 6 mars 1610

Archives communales Gap - Registre délibération 6 mars 1610

Bien vivre à Gap

Ce gaspillage est insupportable, passeulement pour des raisons financières. Lalutte contre l’obésité et la malnutritiondevient en France, après les Etats -Unis,une cause nationale de santé publique On constate une dangereuse dégradationalimentaire chez nos enfants avec desdéséquilibres nutritionnels et une progressionde l’obésité. Un Programme NationalNutrition Santé a été mis en place. Gap s’estengagée à en suivre les prescriptions pour sesrestaurants scolaires. Cela consiste, par exemple, à privilégiersystématiquement la qualité à la quantité : davantage de fruits, de légumes et deféculents, moins de lipides (mais plus équilibrés enacides gras) moins de sucres ajoutés, plus d’apports en fer et en calcium moins de sel.

Diversification et contrôle des grammages des aliments(conformément aux recommandations)sont assurés quotidiennement par une diététicienne recrutée par la Mairie.

Gap va même encore plus loin en introduisantle “bio” dans ses repas, ainsi qu’unapprovisionnement en produits locaux, et celadepuis 2007.En 2013, Gap avait été classée parmi lesmeilleurs élèves pour l’équilibre nutritionnelavec une note de 18,4/20 attribuée par “QueChoisir”. Une étape supplémentaire à la rentrée2016 pour améliorer encore la qualiténutritionnelle des repas et lutter contre le

gaspillage alimentaire : des menus à 4composants au lieu de 5 auparavant. Il ne s’agit pas là de faire des économiesinappropriées (l’équilibre alimentaire et lesgrammages sont parfaitement respectés) maisd’éduquer nos enfants à manger de tout, dansl’intérêt de leur santé et de leur croissance.

Avec les 5 composants d’avant, on observaittrès souvent que certains plats étaient“boudés” par les enfants qui se “rattrapaient”avec 4 autres composants, au détriment del’équilibre nutritionnel. Là était la causepremière du gaspillage.

Depuis le début de l’année, et après avoirexpérimenté le menu à 4 composants, legaspillage des aliments a été divisé par deux,passant de 30 % à 15 %. On est donc sur labonne voie.

Comment passe t’on d’un menu de 5 à 4composants ? C’est ce que de nombreuses villes ont mis enplace. Cela consiste, tout en respectantscrupuleusement les équilibres des alimentset les grammages, à supprimer soit l’entrée,soit à remplacer l’ensemble “fromage dessert”par un dessert lacté, un fruit ou une pâtisserie.

Lutte pour le “mieux manger”et contre le gaspillage alimentaire ! Les menus scolaires s’adaptent : des tonnes de nourriture non consommée jetée chaque année : En moyenne, chaque jour, 150 grammes de nourriture par repas servi à nos enfants finissent à la poubelle (car un aliment servi n’est pas recyclable). Soit 300 kilos par jour dans les 18 restaurants scolaires. A l’année, cela représente une montagne de nourriture : 43,2 tonnes

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OCTOBRE

n 1er et 2 octobre 9ème édition du Trail Gapen’Cimes. Retrouvez les incontournables avec les crêtes de Charance, le sentier des Bans et les splendides nouveautés 2016 : le Col de Chétive et les crêtes de Moutet.

n Du 3 au 8 octobre “Regards sur le cinéma francophone enAmérique : Acadie, Québec” au Petit Saloon,à la Médiathèque, au Musée Museum départementalet au cinéma le Royal. Projections, conférences,débats sur les peuples francophones. En présence duréalisateur André Gladu (ASCCC 07 81 43 05 02)

n Mercredi 5 octobreMercredi Poussettes à 10h à la Médiathèque. Accompagnés de leurs parents, grands-parents,assistantes maternelles... les tout-petits pourrontdécouvrir les livres, les contes, les comptines ... Des lectures individuelles et en petits groupes, pour un moment chaleureux à partager en famille.Pour les 0-3 ans. Gratuit, dans la limite des places disponibles. Durée 1h.Boite à gants à 15h30 au CMCL par la La toute petite compagnie - Spectacle JMF.Théâtre musical burlesque, enfants 3/6 ans - Durée : 45 min. Tarif unique : 6€. Billets en vente au CMCL à partir du 28 septembre 2016.

n Jeudi 6 octobreLittérature et cinéma québécois : conférence à la Médiathèque. 17h30 - 18h15 :“Panorama de la littérature québécoise, entreidentités et spécificités”, par Laurence Wagner de“Littera05”. 18h30 - 19h30 : “Que connaissez-vousdu cinéma québécois ?” Christophe Gauthier, ancienprofesseur de cinéma à l’Université de Montréal,vous proposera un tour d’horizon de ce cinéma. Enpartenariat avec l’ASCCC (Association desSpectateurs des Cinémas le Club et le Centre) etl’association “Littera05”. A partir de 12 ans. Gratuit.Durée 2h. (La Médiathèque).Feu ! Chatterton à 20h30 au Théâtre La passerelle. Tarifs grenat : plein 22€/ réduit 17€/ tarif - de 26 ans12€. Billetterie au Théâtre du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le samedi de 10h à 13het les jours de représentation de 14h à 18h.

n Vendredi 7 octobreHugues Aufray à 20h30 au Quattro. Tarifs : de 39€ à 55€. Points de vente : ticketnet et FNAC. (Emergence Production 06 86 97 25 06).The Summer Rebellion + 1e partie à 20h30 au CMCL. Tarifs : 12€ en prévente et 15€ le soir du concert. Billets en vente au CMCL et le réseau ticketnet à partir du 12 septembre 2016.

n Du 8 au 16 octobreFête de la science. Samedi 10 Octobre à l'aérodrome GAP/ TALLARD :Animations diverses : Astronomie et lumière,Aérotechnique et Sciences de l'ingénieur, Multimédia et Technologies innovantes, Biodiversité et Biologie animale, Ateliers et Jeuxscientifiques. (GSA 05, 04 92 53 92 70)

n Samedi 8 octobre et dimanche 9 octobre " Sur ton dos" Balade acrobatique à 17h. De et avec Justine & Frédéri. Une marchepoétique sur les sentiers de la petite Céüse, par Frédéri et Justine, le duo acrobatique de Noos,qui fait de la matière humaine leur matière première.Un moment unique, en suspension… Au fil de notrerandonnée, nous nous rapprochons de cette étrangeespèce, jusqu'à atteindre son antre, au sommet de la petite Céüse, offerte au regard à 360 degrés.Une promenade unique. Surtout, n’oubliez pas vos jumelles ! Durée: 1h30. Tarif : Adulte : de 8 à 10 €(théâtre La passerelle 04 92 52 52 52)

n Samedi 8 octobreRencontres théâtrales d’automneà 20h au CMCL. Rencontre des troupes de théâtreFNCTA du 05 et possibilité d’assister à troisreprésentations. (Comité Départemental du ThéâtreAmateur des Hautes-Alpes 06 86 88 71 62).Atelier numérique : découverte des tablettes à 10h à la Médiathèque. Familiarisez-vous avec cenouvel outil et ses fonctionnalités ! Au programme : présentation de l’objet, les premierspas, comment naviguer sur Internet, utiliser desapplications pratiques et ludiques...À partir de 12 ans. Gratuit, sur inscription. Durée 1h.Rencontre : Qu’est ce qu’un manuscrit médiéval ? à 10h à la Médiathèque. Par Françoise Vielliard,professeur émérite à l’École nationale des Chartes. À partir de 12 ans. Gratuit, entrée libre. Durée 1h.Rendez-vous philo à 15h à la Médiathèque. Par Philippe Gauthier. À partir de 12 ans. Gratuit. Durée : 1h30.Bienvenue aux nouveaux Gapençais !Accueil des nouveaux arrivants à Gap. Découverte de la Ville. Gratuit, sur inscription auprès de la Direction de la Communication, 04 92 53 24 30,[email protected]

n Dimanche 9 octobreRencontres théâtrales d’automne à 15h et 18h au CMCL. Rencontre des troupes de théâtre FNCTA du 05 etpossibilité d’assister à trois représentations. (ComitéDépartemental du Théâtre Amateur des Hautes-Alpes 06.86.88.71.62).

Soirée Gospel à 18h au Quattro. Au programme : la chorale Pourpre Noireaccompagnée du choeur éphémère des stagiairesdirigé par Tammi Brown. Tarif : 10€. (ACES du HautGap 06 01 80 62 88).

n Mardi 11 octobreLire autrement à 14h à la Médiathèque. Découverte et initiation de matériels de lectureadaptés. Téléagrandisseur, machine à lire, loupeélectronique, ordinateur équipé d’un logiciel adaptésont à votre disposition. Des bénévoles del’association “Alpes Regards 05” vous accompagnent.À partir de 12 ans. Gratuit, entrée libre. Durée 2h.

n Mercredi 12 octobreSieste littéraire à 12h30 à la Médiathèque. Faites de votre pause déjeuner un moment dedécouverte littéraire et de détente. Installésconfortablement, laissez-vous surprendre parl’écoute d’un extrait de livre audio. Venez avec votrepique-nique si vous le souhaitez ! À partir de 12 ans. Gratuit, entrée libre. Durée 45 min.Contes pour enfants à 15h à la Médiathèque, par Colette Charrier. Cric Crac, c’est l’heure de fairesilence car les histoires commencent. Ouvrez grandvos yeux et vos oreilles … À partir de 4 ans. Gratuit,entrée libre. Durée 1h.Connaissance du Monde " Le Laos" à 14h30, 17h et 20h30 au Cinéma le Centre. Pleintarif: 9€, tarif réduit: 8€, groupes à partir de 10 pers:6€. (04 92 52 30 52)

n Vendredi 14 octobre et samedi 15 octobreLa disparition à 15h et 19h dans les rues de Gap.Démêlez l’énigme de la disparition de CarlottaValdez, auteur de polars, à l’aide d’un smartbookdissimulé dans un livre, d’un casque audio et d’indicesdispersés dans les rues de Gap... La fiction s’insèredans la réalité et la ville bien connue devientétrangement inquiétante. Une expérience inéditepour une vertigineuse mise en abyme. Alors, prêt àjouer le jeu ? Tarifs : 8€ / 10€. Billetterie au Théâtredu mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18het le samedi de 10h à 13h. Théâtre La passerelle04.92.52.52.44 www.theatre-la-passerelle.eu

n Samedi 15 octobreManga’p 5ème édition à la Médiathèque, au CMCL et au Foyer des JeunesTravailleurs. Au programme de la littérature, desdédicaces, du déguisement, des jeux vidéos anciens etnouveaux, des photos, des films, de la fabrication depersonnages, de cosplay, de gadgets, de la danse, desdessins, des jeux de société, des quizz, du karaoké,des concours ... À partir de 11 ans. Entrée Gratuite.(Direction de la Jeunesse et Vie des Quartiers de laVille de Gap en partenariat avec le CMCL et laMédiathèque).

D’octobre à novembre

L’offrande musicale de Bach à 18h à la Chapelle des Pénitents. Christine Lecoin,clavecin/ Cyrielle Eberhardt, violon/Claire Marzullo,flûte/ Cyril Poulet, violoncelle. Les samedis desPénitents. Entrée gratuite. (Conservatoire àRayonnement Départemental).

n Mercredi 19 octobreContes pour enfants par Paul Cayrasso à 15h à la Médiathèque. Cric Crac, c’est l’heure defaire silence car les histoires commencent. Ouvrezgrand vos yeux et vos oreilles… À partir de 4 ans.Gratuit, entrée libre. Durée 1h.Ciné-goûter “Monsieur Bout de Bois” au Cinéma Le Club. De Julia Donaldson à partir de 3ans pour une durée de 43 min. Chaque film est suivid’une animation, (plus importante en temps pour lesplus petits qui ont des films plus courts), pour leurapprendre à aimer et comprendre les «clés» ducinéma, puis d’un goûter en relation avec ce qu’ilsont vu, ou de la saison. Tarif : 4 € pour adultes etenfants. (Association Le Cinéma d’Art et d’essai auClub 06.73.44.99.78).

n Jeudi 20 octobreDee Dee Bridgewater à 20h30 au Quattro. Tarifs : catégorie 1 : 35€ / catégorie 2 : 25€ (horsfrais de location). Billetterie tous les mercredis de 9hà 12h30 et de 14h à 17h30 et le soir même 2h avantle spectacle. Billets disponibles sur le site du Quattro,à la Maison du Tourisme et sur le réseau ticketnet.

n Samedi 22 octobreAtelier numérique “Toutapprendre” à 10h à la Médiathèque. Venez découvrir cette offreen ligne originale et ludique pour débuter, améliorerou développer votre pratique des langues étrangères.À partir de 12 ans. Gratuit, sur inscription à l’accueilde la Médiathèque. Durée 1h.“Forum Lire Autrement” de 14h à 17h à la Médiathèque. Démonstrations -Ateliers - Informations. Pour tous les curieux, laMédiathèque vous propose un après-midi pourdécouvrir d’autres modes de lectures ! Association“Alpes regards 05” : sensibilisation au braille de façonludique et présentation des activités de l’association.Association “Les donneurs de voix” : démonstrationd’un lecteur audio pour déficients visuels pourplonger dans l’univers des textes sonores etprésentation des activités de l’association. “La boîte àéditer” de 14h à 16h : cette maison d’édition desHautes Alpes crée des livres pensés et écrits pour lenumérique. Des livres qui ne sont pas une copie de laversion imprimée mais une ouverture sur un autremanière de lire... Si vous possédez une tablette,n’hésitez pas à venir avec ! L’équipe de laMédiathèque vous présente quant à elle sescollections de livres en braille, de textes lus (CDaudio), de livres en large vision, de livres jeunessetactiles. Entrée libre, tout public.

n Dimanche 23 octobreViolettes Impériales à 15h30 au Quattro. Tarifs : de 28€ à 38€. Points de vente : ticketnet et

FNAC. (Emergence Production 06 86 97 25 06).

n Du Mardi 25 octobre au vendredi 28 octobreAtelier de transformation artistique de 14h à 17h à la Médiathèque. En famille, venezcréer des objets en matériaux issus des déchets duquotidien et de récupération. En partenariat avec leDomaine de Charance. À partir de 6 ans. Gratuit,entrée libre.

n Mercredi 26 octobreClub lecture “Echappées livres” à 12h15 à la Médiathèque. Séance spéciale : Lalittérature allemande. L’association “Littera05” et laMédiathèque vous invitent à venir défendre vos coupsde cœur sur le thème de la littérature allemande.Venez avec votre pique-nique si vous le souhaitez !Pour adultes. Gratuit, entrée libre. Durée 1h15.Noëlle Perna, Mado la niçoise à 20h30 auQuattro. Tarifs : de 36€ à 39€. Points de vente :ticketnet et FNAC. (Sud Concerts 04 91 80 60 44).

n Vendredi 28 octobreConférence “Le nouveau cerveauhumain” à 17h à l’amphithéâtre du PôleUniversitaire. Dans le cadre du cycle de conférence“De quoi demain sera-t-il fait ?”. Gratuit. (GapSciences Animation 05, 04 92 53 92 70 ).Horace Andy + 1e partie, à 20h30 au CMCL. Reggae. Tarifs : 18€ en prévente et20€ le soir du concert. Billets en vente au CMCL etle réseau ticketnet à partir du 12 septembre 2016.

n Samedi 29 octobreHeure du conte numérique jeunesse à 15h à la Médiathèque. Une histoire, des échanges,un clic ! Comment écouter des histoires autrement ?L’heure du conte numérique permet aux enfantsd’entrer dans le rêve tout en développant leur sensde la créativité. Une séance interactive où les enfantsparticipent eux-mêmes à la progression de l’histoire.A partir de 4 ans. Gratuit, entrée libre. Durée 1h. (LaMédiathèque).

n Samedi 29 et dimanche 30 octobreLa Nuit du Folk : 10 ans !Samedi 29 octobre : Ateliers de 14h à 17h (lieux à confirmer).Bal pour les enfants à 20h au QuattroBal folk pour les adultes de 21h à 8h au QuattroPlusieurs groupes se succèderont pour danser sansinterruption dans la convivialité et la bonne humeur.Restauration et buvette sur place.Dimanche 30 octobre :Balade en montagne à partir de 9h30.Pique-nique à 13h en montagne avec de la musique.Ouvert à tous, libre participation. (AssociationTrad’Union 06 37 39 46 05).

NOVEMBRE

n Mercredi 2 novembreMercredi Poussettes à 10h à la Médiathèque

de Gap. Accompagnés de leurs parents, grands-parents, assistantes maternelles... les tout-petitspourront découvrir les livres, les contes, lescomptines... Des lectures individuelles et en petitsgroupes, pour un moment chaleureux à partager enfamille. Pour les 0-3 ans. Entrée libre dans la limitedes places disponibles. Durée 1h.Atelier de sensibilisation au tri sélectif de 14h à 17h à la Médiathèque. Quelles sont lesdifférentes natures de déchets ? Comment s’yrepérer entre les diverses filières de recyclage ? Letri sélectif n’aura bientôt plus de secret pour vous.En partenariat avec le Domaine de Charance. Toutpublic. Gratuit, entrée libre.

n Mercredi 2 novembre et jeudi 3 novembre8h30 Rue des Ecoles à 19h à l’Usine Badin.La Cie Le pas de l’oiseau s’empare du thème del’école et dresse un portrait sensible de ce « petitbout de République citoyenne à ré-enchanter ». Lespersonnages, reflets multiples de cette institution,portent en eux l’urgence de réinventer ensemblel’école d’aujourd’hui. Tarifs : 8€ / 10€. Billetterie auThéâtre tous les mardis au vendredi de 10h à 13h etde 14h à 18h et le samedis de 10h à 13h et les joursde représentation de 14h à 18h. (Théâtre Lapasserelle 04.92.52.52.44 http://www.theatre-la-passerelle.eu/).

n Vendredi 4 novembre“La Médiathèque fait sa grande librairie” à 18h à la Médiathèque. Les libraires de Gap vousprésenteront leurs coups de coeur de la rentréelittéraire 2016. Une rencontre conviviale pour faire leplein d’idées de lectures. Avec les librairies :Davagnier, Au Coin des Mots Passants et LaLoupiote. Pour adultes. Entrée libre. Durée 1h15.Bazbaz + 1e partie à 20h30 au CMCL.Chanson Française. Tarifs : 15€ en prévente et 18€ lesoir du concert. Billets en vente au CMCL et leréseau ticketnet à partir du 12 septembre 2016.

n Dimanche 6 novembreNorman à 17h au Quattro. Ce premier spectacle est l’occasion pour Normande se montrer encore plus intime que dans ses vidéos, et d’aborder des sujetstotalement inédits, dans un échange direct avec le public. Tarifs : catégorie 1 : 40€ / catégorie 2 : 35€ (hors frais de location). Billetterie tous les mercredis de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 et le soir même 2h avant lespectacle. Billets disponibles sur le site du Quattro, àla Maison du Tourisme et sur le réseau ticketnet.

n Mardi 8 novembreLire autrement à 14h à la Médiathèque.Découverte et initiation de matériels de lectureadaptés. Téléagrandisseur, machine à lire, loupeélectronique, ordinateur équipé d’un logiciel adaptésont à votre disposition. Des bénévoles del’association “Alpes Regards 05” vous accompagnent.À partir de 12 ans. Gratuit, entrée libre. Durée 2h.

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Atelier de sensibilisation au tri sélectif de 14h à 17h à la Médiathèque. Quelles sont les différentes natures de déchets ? Comment s’y repérer entre les diverses filières derecyclage ? Le tri sélectif n’aura bientôt plus desecret pour vous. En partenariat avec le Domaine deCharance. Tout public. Gratuit, entrée libre.

n Mercredi 9 novembre3ème grande journée de mobilisation pourl’emploi au Quattro (Ville de Gap, Pôle Emploi)Léonard l’enfant de la lune… à 10h et 15h30 au CMCL. Cie Croqueti, un voyagevisuel et musical au milieu des nuages, 18 mois / 5ans. Durée 30 min. Tarif unique : 6€. Billets en venteau CMCL à partir du 2 novembre 2016.Sieste littéraire à 12h30 à la Médiathèque. Faites de votre pausedéjeuner un moment de découverte littéraire et dedétente. Installés confortablement, laissez-voussurprendre par l’écoute d’un extrait de livre audio.Venez avec votre pique-nique si vous le souhaitez ! Àpartir de 12 ans. Entrée libre. Durée 45min.Atelier de sensibilisation au tri sélectif de 14h à 17h à la Médiathèque. Quelles sont lesdifférentes natures de déchets ? Comment s’yrepérer entre les diverses filières de recyclage ? Letri sélectif n’aura bientôt plus de secret pour vous.En partenariat avec le Domaine de Charance. Toutpublic. Gratuit, entrée libre.

n Samedi 12 novembre7me Festival Cor n’Oc à CMCL. Clôture duFestival. Il qui se déroule du 10 au 13 novembre.Renseignements auprès de l’association LoRescontre Gapian 04 92 52 19 07 / 06 59 16 13 24.

n Lundi 14 et mardi 15 novembreDites à ma mère que je suis là à 19h au Théâtre La passerelle. Avec la Cie Étatd’urgence. Tarifs grenat : plein 22€/ réduit 17€/ tarif -de 26 ans 12€. Billetterie au Théâtre tous les mardisau vendredis de 10h à 13h et de 14h à 18h et lesamedi de 10h à 13h et les jours de représentationde 14h à 18h. Théâtre La passerelle 04.92.52.52.44www.theatre-la-passerelle.eu

n Mardi 15 et mercredi 16 novembreAtelier de sensibilisation au tri sélectif de 14h à 17h à la Médiathèque. Quelles sont lesdifférentes natures de déchets ? Comment s’yrepérer entre les diverses filières de recyclage ? Letri sélectif n’aura bientôt plus de secret pour vous.En partenariat avec le Domaine de Charance. Toutpublic. Gratuit, entrée libre.

n Mardi 15 novembreMusique de Chambre à 18h30 à la Chapelle desPénitents. Samedi des Pénitents. Entrée gratuite.(Conservatoire à Rayonnement Départemental).

n Mercredi 16 novembreContes pour enfants par Paul Cayrasso à 15h à la Médiathèque. Cric Crac, c’est l’heure defaire silence car les histoires commencent. Ouvrez

grand vos yeux et vos oreilles… À partir de 4 ans.Gratuit. Durée 1h.

n Du Jeudi 17 au samedi 19 novembreUlysse nuit gravement à la santé à 19h au Théâtre La passerelle. Avec la Cie Le Cri del’armoire. Tarifs grenat : plein 22€/ réduit 17€/ tarif -de 26 ans 12€. Billetterie au Théâtre tous les mardisau vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h et lesamedi de 10h à 13h et les jours de représentationde 14h à 18h. Théâtre La passerelle 04.92.52.52.44www.theatre-la-passerelle.eu8me Rencontres de la Cinémathèque deMontagne au Quattro. Le rendez-vous annuel où sont diffusés des filmsdocumentaires, pour la grande majorité inédits,mettant en avant une passion commune, lamontagne, et qui permet au public de rencontrer lesacteurs et les réalisateurs des films dans uneambiance conviviale et chaleureuse. Points de vente :Ticketnet ou à la Maison du Tourisme. (CIM04.92.52.13.87, www.cimalpes.fr).

n Jeudi 17 novembreOrchestre à vents à 18h30 à la Chapelle desPénitents. Samedi des Pénitents. Entrée gratuite(Conservatoire à Rayonnement Départemental)

n Du 18 novembre au 24 décembreL.I.R (Livre In Room) à la Médiathèque. Prenez place confortablement. Autour de vous, deslivres sont posés sur des étagères. Choisissez-en unqui éveille votre curiosité et scannez son code-barre...Vous déclencherez alors une séquencevisuelle et sonore de quelques minutes, vousemportant vers un étonnant voyage. nstallationconçue par Joris Mathieu et le collectif artistique“Haut et Court” et accueillie en partenariat avec leThéâtre La Passerelle. Conseillé à partir de 12 ans.Gratuit, en entrée libre dans le hall commun à laMédiathèque et au Théâtre La Passerelle.

n Samedi 19 novembreAtelier numérique : découverte destablettes à 10h à la Médiathèque. Familiarisez-vousavec ce nouvel outil et ses fonctionnalités ! Auprogramme : présentation de l’objet, les premierspas, comment naviguer sur Internet, utiliser desapplications pratiques et ludiques... À partir de 12ans. Gratuit, sur inscription à l’accueil. Durée 1h.Et si on parlait de musique ? à 14h à la Médiathèque, par Robert Doldourian, à ladécouverte de l’opéra. À partir de 12 ans. Gratuit,entrée libre. Durée 2h.Classes de violoncelle de Gap et Briançonà 18h à la Chapelle des Pénitents. Entrée gratuite(Conservatoire à Rayonnement Départemental).

n Dimanche 20 novembreLEJ à 19h au Quattro. Tarifs : 28€ à 33€. Points de vente : ticketnet.(Directo Production 04.92.09.13.27 ou par [email protected])

n Lundi 21 au mercredi 23 novembreVoyage au bout de la Nuit à 19h au Théâtre La passerelle. De Louis-FerdinandCéline, Collectif Les Possédés. Tarifs grenat : plein22€/ réduit 17€/ tarif - de 26 ans 12€. Billetterie auThéâtre tous les mardis au vendredi de 10h à 13h etde 14h à 18h et le samedi de 10h à 13h et les joursde représentation de 14h à 18h. (Théâtre Lapasserelle 04.92.52.52.44 - www.theatre-la-passerelle.eu)

n Mardi 22 novembreLire autrement à 14h à la Médiathèque. Découverte et initiation de matériels de lectureadaptés. Téléagrandisseur, machine à lire, loupeélectronique, ordinateur équipé d’un logiciel adaptésont à votre disposition. Des bénévoles del’association “Alpes Regards 05” vous accompagnent.À partir de 12 ans. Gratuit, entrée libre. Durée 2h.

n Mercredi 23 novembreConnaissance du Monde " L'Andalousie" à 14h30, 17h et 20h30 au cinéma le Centre. Plein tarif:9€, tarif réduit: 8€, groupes à partir de 10 pers: 6€.Petite musique à la bib à 14h à laMédiathèque. Une formule ludique et originaled’une heure pour découvrir la musique ! Au menu decette séance : le violon. En collaboration avec laMédiathèque. Tout public. Entrée libre. Durée 1h.(Conservatoire de Musique et de Danse de Gap).Atelier à 14h à la Médiathèque. Atelier autour de l’exposition “Explorationpatrimoniale d’hier et d’aujourd’hui”. Venez découvrirle fonctionnement d’une imprimante 3D et fabriquerdes lettrines avec cette machine. Durée 2h. Enpartenariat avec Fab’Alpes. Tout public. Gratuit,entrée libre.Ciné-goûter “Du Rififi chez les mômes” à 16h au Cinéma Le Club. De Alan Parker pour les 6-13 ans pour une durée de 1h36. Chaque film est suivid’une animation, pour apprendre aux enfants à aimeret comprendre les «clés» du cinéma, puis d’ungoûter en relation avec ce qu’ils ont vu, ou de lasaison. Tarif : 4€ pour adultes et enfants. (Association Le Cinéma d’Art et d’essai au Club 06 73 44 99 78)La Reine des Neiges à 14h30 et 17h30 au Quattro. Ce conte, inspiré deHans Andersen, est un voyage musical où lespersonnages nous transportent à travers des lieuxféeriques et des ambiances folkloriques et nousdélivrent un beau message d’amour et de tendresse.Tarifs : 30€ à 39€. Points de vente : ticketnet. Pointsde vente: dans les réseaux de ticketnet et sudconcerts. (Sud concerts 04 91 80 10 89).Concert de Jazz au Royal, rue Pasteur. Entrée gratuite (Conservatoire àRayonnement Départemental)

n Jeudi 24 novembre Concert de Jazz au Royal, rue Pasteur. Entrée gratuite (Conservatoire àRayonnement Départemental)

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n Vendredi 25 et samedi 26 novembreOTTILLIE [B] à 19h au Théâtre Lapasserelle. Tarifs grenat : plein 22€/ réduit 17€/tarif - de 26 ans 12€. Billetterie au Théâtre tous lesmardis au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h etle samedi de 10h à 13h et les jours de représentationde 14h à 18h (Théâtre La passerelle 04.92.52.52.44 -www.theatre-la-passerelle.eu)

n Vendredi 25 novembreConférence « Comment se dessine notrequotidien de demain » à 18h à l’amphithéâtredu Pôle Universitaire. Dans le cadre du cycle deconférence « De quoi demain sera-t-il fait ? ».Synthèses de diverses projections sur le quotidienfutur des humains, telles que l’on a pu les rencontrerdans la presse tout au long de l’année 2015. Gratuit(Gap Sciences Animation 05 - 04 92 53 92 70)ZAZ à 20h au Quattro. Zaz repart en tournée pour présenter un nouveauspectacle dans lequel le public retrouvera desmorceaux de son dernier album «Paris» etégalement les titres qui ont fait son succès. Tarifs :assis : 45€, debout : 33€ (hors frais de location).Billetterie tous les mercredis de 9h à 12h30 et de14h à 17h30 et le soir même 2h avant le spectacle.Billets disponibles sur le site du Quattro, à la Maisondu Tourisme et sur le réseau ticketnet.

n Samedi 26 novembreAtelier numérique “Toutapprendre”à 10h à la Médiathèque. Venez découvrir cette offreen ligne originale et ludique pour débuter, améliorerou développer votre pratique des langues étrangères.À partir de 12 ans. Gratuit, sur inscription à l’accueilde la Médiathèque. Durée 1h.Conte pour enfants à la Médiathèque. «L’enfant de neige» : Conte et ombre. Par FlorenceFerrin. Babouchschka et Diedouschka regardent parla fenêtre, les enfants du village de Tobolska jouerdans la neige. Et les voilà tous les deux à genoux dansla blancheur de l’hiver. Ils font naître sous leurs doigtsl’enfant qu’ils n’ont jamais eu. Leur désir esttellement fort que Dieti Sneg, leur enfant de neige,prend vie, illuminant leurs cœurs de parents. Mais lachaleur du printemps revient et Dieti n’est pascomme les autres enfants. Il est tout pâle et il a uncœur de glace… À partir de 2 ans. Gratuit.Conférence à 16h à la Médiathèque autour de l’exposition “Exploration patrimonialed’hier et d’aujourd’hui”. Par Catherine Briotet desArchives Départementales des Hautes-Alpes chargéedes fonds anciens et privés et iconographiques. Enparallèle de l’exposition, découvrez la diffusion desimages religieuses et leur rôle : enluminures,peintures murales, fin XVe. À partir de 12 ans, entrée libre.

n Dimanche 27 novembreConcert de la Ste Cécile au Quattro. (Orchestre d’Harmonie de la Ville de Gap 06 64 49 38 99).

n Mercredi 30 novembre Contes pour enfants par Paul Cayrasso à 15h à la Médiathèque. Cric Crac, c’est l’heure defaire silence car les histoires commencent. Ouvrezgrand vos yeux et vos oreilles... À partir de 4 ans.Gratuit, entrée libre. Durée 1h.Comme je l’entends à 19h à l’Usine Badin.Conception, musique, guitares de Benjamin Dupé. Unspectacle pas comme les autres où démonstrationnous est faite que tout est musique et accessible parchacun à condition de bannir tous nos a priori. Tarifsamande : plein 15€/ réduit 12€/ tarif - de 26 ans 8€.Billetterie au Théâtre tous les mardis au vendredi de10h à 13h et de 14h à 18h et le samedi de 10h à 13het les jours de représentation de 14h à 18h. ThéâtreLa passerelle 04.92.52.52.44 - www.theatre-la-passerelle.eu

EXPOSITIONS

n Du 1er octobre au 3 décembreExposition “North End” dans la galerie duThéâtre La passerelle. Photographies de Géraldine Lay, [commissaire del’exposition Galerie Le Réverbère à Lyon]. Théâtre Lapasserelle 04 92 52 52 44 www.theatre-la-passerelle.eu

n Du samedi 17 septembre au mercredi 19 octobreExploration patrimoniale d’hier et d’aujourd’hui à la Médiathèque. Cette expositionvous propose une promenade au coeur des livresanciens d’hier et des livres d’artistes d’aujourd’hui.Plusieurs siècles les séparent mais une mêmeélégance les rapproche.L’image comme un langage. Livres d’artistes issus dela collection de la Bibliothèque Départementale desHautes-Alpes. À partir de 12 ans. Gratuit.

n Du 1er au 3 octobreExposition photographique à la Chapelledes Pénitents. Association Freedom 05. Entrée libre.

n Du mardi 4 au samedi 8 octobreExposition à la galerie d’art La Grange. Œuvres de l’artiste Alain Chauvet. Entrée libre.

n Du Mercredi 5 au lundi 10 octobreExposition à la Chapelle des Pénitents. Œuvres de l’artiste Jonathan Garcia. Entrée libre.

n Du Lundi 10 au mercredi 19 octobreExposition Peinture et poésie à la galeried’art La Grange. Œuvres des artistes del’association “Arts Bis”. Entrée libre.

n Du Mardi 10 octobre au lundi 17 octobreExposition “Huile, acrylique, et pastel” àla Chapelle des Pénitents. Œuvres de l’artiste Elisa Levert Goudet. Entrée libre.

n Du lundi 17 octobre au mercredi 30 novembreFRABRIQexpo au domaine de Charance. Une exposition ludique et intergénérationnelleaccessible dès 6 ans. Entrée Libre. (Gap SciencesAnimation 05, 04.92.53.92.70).

n Du mardi 18 octobre au lundi 24 octobreExposition des oeuvres de l’artiste Michel Paris à lachapelle des Pénitents. Entrée libre

n Du vendredi 21 octobre au lundi 31 octobre Exposition des tableaux de ChristianHunzinker à la galerie d’art La Grange. Entrée libre.

n Du Jeudi 27 octobre au lundi 31 octobreExposition “Couleurs en forme et boisflotté” de Christelle Bouchet à la Chapelle des Pénitents. Entrée libre.

n Du mardi 8 novembre au samedi 19 novembreExposition “Effet Papillon” de 10h à 12h et de 13h30 à 19h à la galerie d’art La Grange. Œuvres de Marie-France Ross sitePapillon. L’artiste propose une vision nocturne de ses toiles photoluminescentes dès la tombée de la nuit. Entrée libre.

n Du mardi 8 au samedi 12 novembreExposition de l’association Couleurs etcrayons à l’hôtel de Ville. Portraits, nature, pastel, acrylique, crayon .... Entrée libre.

n Du mardi 15 au lundi 21 novembreExposition de peintures de Jeannine Marcoux, Jacques Bardoux et “Jax” à l’hôtel de Ville. Entrée libre.

n Du jeudi 17 au mercredi 21 décembreExploration patrimoniale d’hier et d’aujourd’hui à la Médiathèque. Grâce à cette exposition, rentrezdans le monde illustré des livres anciens au moyende tablettes numériques. Florilège des lettres ornées,cortège de minuscules personnages ou motifsornementaux présentent leur histoire. Prêt detablettes pour la visite de l’exposition (voir conditions à l’accueil de la Médiathèque). Tout public. Gratuit, entrée libre.

n Du vendredi 25 au lundi 28 novembreExposition “Salon des vins” à la galerie d’art La Grange. Les Vins Bertrand vous proposent de venir découvrirles vins de différents producteurs locaux. En parallèle, l’association “Les Copains d’abord” s’est prêtée aux jeu et exposera des tableaux enrapport avec le théâtre. C’est donc entre art picturalet art de la table que la Grange vous ouvrira ses portes. Entrée libre.

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Nouvelle Communauté d’Agglomération :Il n’y a que la moitié du chemin qui est fait. La logique aurait voulu que le périmètre de la futureCommunauté d’Agglomération corresponde aubassin de vie et d’emploi du Gapençais qui compte41 communes, tel que le définit l’INSEE. Mais, c’est une intercommunalité de seulement 17communes qui vient d’être officialisée par le Préfetet qui doit entrer en œuvre le 1er Janvier 2017. On ne reviendra pas sur les raisons totalementincompréhensibles, si ce n’est d’inavouablesconsidérations politiques, qui font que la Rochette,Rambaud ou encore la Bâtie Neuve ne seront pasdans la Communauté d’Agglomération, alors queClaret dans les Alpes de Haute Provence etEsparron en haut du col d’Espréaux en feront partie. Tout le monde sait que ces communes finiront parnous rejoindre, ne serait ce que pour des raisonsfinancières. Comment construire un vrai projet de territoirecohérent en ignorant ces communes qui viventquotidiennement avec Gap ? Comment organiser lapolitique des transports, compétence de laCommunauté d’Agglomération, en ignorant la Bâtie-Neuve qui est au premier rang des communes quisont concernées par les déplacements domicile-travail journaliers avec Gap ? C’est un mal français que de faire chaque fois leschoses à moitié par manque de courage politique etpar incapacité à élever le débat afin de gérer nos

territoires dans le seul intérêt de nos concitoyens.

Quels seront la place et le rôle de Gap dans cettenouvelle Communauté d’Agglomération qui verra lejour le 1er Janvier 2017 ?

D’abord, les Gapençais représenteront plus de 82 %de sa population totale. La Ville de Gap pèseraencore davantage en matière de moyens financiersqu’elle mettra au “pot commun”.

Mais, elle ne comptera cependant que 28 conseillerscommunautaires sur les 57 que comptera lanouvelle Communauté d’Agglomération. Cela luidonne des devoirs mais aussi des droits. Devoir desolidarité à l’égard des petites communes quisouvent manquent de moyens.

Cette solidarité, la Ville de Gap l’a largementdémontrée ces deux dernières années et ce ne sontpas les Maires des communes de Pelleautier et laFreissinouse qui diront le contraire. Mais la Ville deGap a aussi des droits.

Celui de défendre aussi les intérêts de ses habitantsqui représentent plus de 82 % de la population decette Communauté d’Agglomération et encoredavantage en matière de ressources fiscales.

Celui de faire entendre et respecter sa voix afin quecette Communauté d’Agglomération ne deviennepas une “usine à gaz” coûteuse pour lescontribuables, mais au contraire qu’elle poursuive lapolitique de mutualisation, de rationalisation etd’économie d’échelle, en lien avec la ville centre.

C’est ce qui marche, nous en avons fait ladémonstration.

Gap Devant

- M. Roger DIDIER- Mme Rolande LESBROS- M. François DAROUX- Mme Maryvonne GRENIER- Mme Bénédicte FEROTIN- M. Jean-Pierre MARTIN- Mme Catherine ASSO- M. Daniel GALLAND- Mme Martine BOUCHARDY- Mme Françoise DUSSERRE- M. Maurice MARCHETTI- M. Vincent MEDILI

- Mme Sarah PHILIP- M. Francis ZAMPA- Mme Raymonde EYNAUD- Mme Chantal RAPIN- M. Gil SILVESTRI- M. Pierre PHILIP- M. Stéphane ROUX- Mme Monique PARA- M. Jean-Louis BROCHIER- M. Claude BOUTRON- M. Jérôme MAZET- Mme Aïcha-Betty DEGRIL

- Mme Christiane BAR- M. Bruno PATRON- Mme Zoubida EYRAUD-YAAGOUB- M. Jean-Michel MORA- Mme Elodie BRUTINEL LARDIER- Mme Evelyne COURBOT- M. Alexandre MOUGIN- Mme Véronique GREUSARD- M. Richard GAZIGUIAN- Mme Ginette MOSTACHI

Groupe de la majorité municipale «Gap Devant» :

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Urbanisme : A quand une véritable stratégie de développement de la ville ?Dans la chaleur de l’été, à une période où les Gapençais ont d'autres sujets en tête,le Maire de Gap a convoqué un conseil municipal extraordinaire le 29 juillet dernierpour redessiner en catimini la ville de Gap.La seule raison d’être de ce conseil municipal non prévu à l’agenda était de permettreune seconde délibération sur le Projet d’Aménagement et de DéveloppementDurables (PADD) en vue de la finalisation du Plan Local d’Urbanisme (PLU) initié en2008. Depuis 8 ans déjà et toujours pas finalisé…En effet, ce document présentant les grandes orientations en matière d’urbanismesur la commune pour les 16 prochaines années voté une première fois en décembre2015 a été retoqué par les services de l’Etat pour non-conformité avec lespréconisations du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT). L’illégalité était telle queles services de l’Etat se sont permis de le faire remarquer lors de la réunion publiquede présentation organisée par la mairie en mars dernier. Fait rarissime.Dans sa première version, le PADD prévoyait un accroissement de la population très,trop optimiste ce qui avait pour conséquence de permettre la construction de 7.700nouveaux logements sur cette période alors que le SCOT la limite à 6.300 logements.Par la voix de Pierre-Yves Lombard, l’opposition municipale s’est élevée contre lespratiques du maire qui ont fait perdre 8 mois de plus. Refuser d’appliquer les

préconisations obligatoires du SCOT alors même qu’il les a négociées en son tempsrelève d’une obstination certaine ou plus sûrement d’un ego mal placé. Au-delà du temps et de l’énergie perdus, nous ne pouvons que faire le constat d’undocument d’urbanisme incomplet. Il ne peut en être autrement avec un maire quin’a aucune stratégie de développement à long terme de la commune. Sa visions’arrête à « la réfection d’une place par ci, la création d’un parking par-là, l’autorisationd’un programme immobilier par ici ». Ce qui manque dans les éléments fournis à ce jour sont dramatiques pour le futurde la ville. Les grands enjeux de développement d’une ville au 21ème siècle ne sontpas dans ses préoccupations. La limitation de la consommation d’espace pourpermettre un développement naturel harmonieux, l’ébauche de solution pourrésoudre les difficultés actuelles de circulation dans la ville qui ne pourrontqu’augmenter avec l’arrivée prévue de 10.000 nouveaux habitants sont trèsinsuffisantes voire totalement absentes pour la seconde présentation de ce document. Pire, l’absence de mesures permettant de diminuer la rétention des terrainsconstructibles conduira à augmenter la spéculation foncière interdisant aux ménagesgapençais d’accéder à la propriété. Nous appelons tous les Gapençais à être attentifsaux évolutions des propositions du maire dans les semaines à venir et à exiger unvéritable futur pour la ville de Gap.

Gap @venir

Guichet unique, une occasion ratée ?Suffit-il de décider l’ouverture d’un guichet unique, à grand renfortde communication, pour « faire du social » ?

Pour accompagner cette « nouveauté » souhaitée par la gauchedepuis des années et mise en place dans de nombreusescommunes permettant aux usagers une simplification de leurinscription aux activités et services proposés par la ville, le Mairerévise le mode de calcul de la tarification de ces services.

A priori pour plus d’équité puisque le tarif appliqué estproportionnel aux ressources des familles. Mais, occasion ratée debien faire… Il fixe un tarif minimum, notamment pour larestauration scolaire, à 1,98 euros par repas, pénalisant ainsi lesfamilles les plus modestes (tarif minimum à Grenoble : 0,75 euros).Occasion encore ratée, le Maire en profite pour augmenter le tarifdes activités sportives et culturelles. Quelle sera la prochainenouveauté dont la publicité bien orchestrée fera oublier lecontenu ?

Tous capables G.A.U.C.H.E. (Gap, Alternative, Unitaire, Citoyenne, Humaniste, Ecologique)

Encore des erreurs de calcul ! (voir le précédent n°)Lors de la présentation de son Plan d’Aménagement etDéveloppement Durable, Mr Didier a prévu une augmentation dela population de Gap de 1,1 % par an (selon les recommandationsdu SCOT) soit écrit-il 10 000 gapençais de plus en 2032, dans 16ans. Cependant, si l’on part de la population actuelle de 40 000habitants et que la multiplie chaque année par 1, 011, soit seize fois

de n à n+1 : donc 40 000 x(1,011) à la puissance 16, l’augmentationn’est que de 8000 habitants. Même chose pour le parking de Bonnequand Mr Didier dit qu’il crée 700 places, il oublie de soustraire les150 places déjà existantes et surtout les places du parking, 150 aussi,situées devant la gare et qui vont disparaitre. Le parking de Bonnedevant devenir parking de la gare avec un chemin piétonniertraversant l’avenue Commandant Dumont pour les relayer.

Bien vivre à Gap

Tous Capables-G.A.U.C.H.E. / I David et J Reynier

Karine Berger, Pierre-Yves Lombard, Elsa Ferrero, Mickaël Guittard, Marie-Jo Allemand, François Olivier Chartier

Guy Blanc