magazine arts martiaux budo international 307 – 1 mars 2016

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Le Magazine International dédié aux Arts Martiaux traditionnels, sports de combat et self-défense. Téléchargement gratuit. Édition Online 307 – 1 Mars - Année XXV

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/TAOWS3REF.: • DVD/TAOWS3

Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent Chi-Sao, quel est le sens de leur pratique et quels sontleurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis labase jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchezdiscute l’aspect, peut-être, plus important du système

Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre dusystème, qui le dote de caractéristiques

complètement différentes des autreset offre de grandes vertus au

praticien. Ce document traite decertains aspects très basiques

en principe, mais qu’au fur età mesure que nousapprofondirons sur eux,nous verrons qu’ils sontincroyables. C'est un traittrès clair de la culturetraditionnelle chinoise, cequi très évident àpremière vue enferme unedeuxième ou troisièmelecture, qui va sûrementchanger votre point de vue,

votre pratique et votrecompréhension. Nous

analyserons commentpratiquer le Chi Sao grâce à

nos exercices de routine etcomment appliquer ces exercices,

nos capacités en un combat, enreliant certains concepts, peut-être pas

tellement liés au Kung Fu traditionnel, telsque la biomécanique, les structures, les

connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir lesmeilleurs résultats dans la pratique.

Budo international.comCOMMANDES :

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ans la culture Japonaise le soixantièmeanniversaire est le plus important de tous. LesJaponais considèrent que cet anniversaire estéquivalent en importance à celui du jour de lanaissance de la personne, c’est pourquoi cet

anniversaire se célèbre tout au long de l'année.Pour les japonais, dans l'imaginaire anthropologique de

leur culture, les cycles de 10 ans sont considérés commedes « cycles karmiques ». Le dix est le premier numéro àdeux chiffres et cela signifie en quelque sorte l'entrée dansune autre dimension des choses. Tout cela s'incarne dansune figure géométrique bien connue, où chaque10 ans estreprésenté comme 1 segment complet d'un triangleéquilatéral. Après les 30 ans, on complète le premier dedeux triangles. Un second triangle, mais cette fois endescente, se forme avec les segments qui représentent lestrois décennies suivantes.Les deux triangles unis créent une figure de six branches,

(l’étoile de David), de façon que lorsqu’on fête les soixanteans, tous les points se définissent et une fois unis,permettent la création du cercle, le symbole de la perfectionet du destin. (Le symbole de l'infini se forme avec l'union dedeux cercles). Fermer le cercle est donc ce momentmagique où l’on a 60 ans, c’est-à-dire, la naissance d’unenouvelle étape, ou comme ils la voient, le moment où unhomme est enfin prêt et complet, pour faire ce qu'il est venufaire dans cette vie, un moment où le destin cri plus fort quen’importe quelle autre force.Japon jouit d'une excellente longévité, le premier pays

suivi de près par l'Espagne, entre les pays que nouspouvons appeler ainsi (San-Marino et Hong Kong sont lespremiers, mais à cause de leurs dimensions ils sont avanttout des villes)Le japonais jouit sans doute d’une bonne santé et activité

dans leur vieillesse. Nombreuses sont les raisons quiinteragissent. Quelques-uns de leurs secrets meilleurs gardéssont bien sûr une alimentation équilibrée, qui comprend desalgues, avec une teneur élevée en minéraux, le poisson et leslégumes, ainsi que les épices et les compléments (Shoju,Miso, Tofu, etc.…) à base de soja. Des légumes fermentés quirepeuplent leur flore intestinale et des exercices certains desexemples mythiques et spécifiques pour les personnesâgées, comme le "Densho butsu no kami".Peut-être leur dernier et plus précieux secret soit « Do o

raku » (traduit par « jouer avec le Tao ») quelque chose, quien quelque sorte pourrait être transcrit dans notre culturecomme « loisirs », mais qui en fait sont des activités qui sontbeaucoup plus que des loisirs et qui deviennent de factodes travaux et des pratiques, où l’âge, loin d'être unobstacle, est un éperon, une valeur ajoutée, où l'expériencepeut être traduite par la « maîtrise ». C'est cette maitrise qui,à son tour, motive et engendre le respect et l'intérêt des plusjeunes, en les encourageant à apprendre d'eux.Cette rencontre entre générations, qui, autrement, ne

pourrait pas être recréée astucieusement, est crucialelorsqu'il s'agit de donner un sens à la vie, parce qu'après uncertain âge, les choses simples comme se sentir valorisésou utiles, deviennent l’épine dorsale de l'intention decontinuer en vie. Au cours des années nous devenons tousplus faibles physiquement, plus dépendants et cela génèrenon seulement une dévaluation, mais aussi le

découragement. Les vieux commencent à devenir « invisibles » pour les autres. Pour eux aussi l'absence dustimulus primaire, doit être remplacé par la propre volontéde rester en vie. Une grande partie de ce qui se passaitjusqu'alors en automatique, au niveau physique ethormonal, fruit de l'exubérance propre de la vie, doit êtreremplacé avec précision par des attitudes conscientesgérées en « manuel ».Le cercle vertueux de cette relation est établi lorsque

l'autre partie tire également parti de la rencontre. Pour lesplus jeunes, le contact avec les personnes âgées leurpermet de modérer leurs excès, de radoucir leur critère etbien sûr de se dimensionner dans le temps lorsqu’ils sevoient reflétés dans le miroir de ce qu'un jour (dans lemeilleur des cas) ils deviendront eux-mêmes.Ce qui fait possible le miracle de cette rencontre entre

générations et de ce cercle vertueux, sont une séried'activités, artisanales les unes, artistiques et techniques lesautres qui possèdent la vertu de générer dans sesinterprètes une rencontre particulière entre l'esprit, la raisonet le corps. Toutes des activités où la décadence du corpsest, non seulement remplacée par la croissance de l'espritet l'accumulation de l'expérience comme une valeurajoutée, sinon qu’elle peut être infiniment augmentée, carcela ne dépend pas de la force, un attribut obsolète, maisde la conscience.Ces activités sont de nature très variée, allant de la

peinture japonaise Sumi-e, jusqu’aux arts comme le tir àl'arc japonais (Jyujutsu), l’origami (pliage de papierjaponais), la céramique, Le "ikebana" (arrangement floral), laforge d'épées, la manufacture des produits traditionnels,Arts Martiaux, etc....Cette vénération pour les personnes âgées est quelque

chose dont nous avons beaucoup à apprendre en Occident,où les jeunes vivent normalement de dos aux personnesâgées et où les canons et les valeurs de la jeunesse, ontusurpé l'espace juste qui implique des conquêtes quiretardent toute une vie d’efforts pour l'acquérir. Au lieu decela nous mettons dans un coin aux personnes âgées etnous sous-estimons l'utilité de leur expérience dans lecontexte de récompenser des valeurs externes comme lesprédateurs économiques, le succès à tout prix et l'égoïsmecomme drapeau adopté.La société de l'information et les progrès électroniques

n’ont pas aidé, créant une barrière et une excuse parfaitepour dévaluer toute expérience antérieure, comme sidésormais tout fusse nouveau sous le soleil, quand la vérité,au contraire, toujours dans cette vie, parle des « mêmeschiens », mais avec de différents colliers.Les plus grands prisonniers de cet état se « travestissent »

de jeunes frôlant le ridicule, pour obtenir votre attentionmaintenant pour préserver leurs privilèges. Les hommes seteignent les cheveux pour cacher leurs cannes, les femmesdépensent des millions dans des crèmes et tous deux ontrecours à la chirurgie esthétique pour arrêter ou de retarderun processus qui ne peut pas être annulé.Devenir vieux, comme disait Groucho, c’est ce qui vous

arrive, si vous vivez suffisamment. Il n'y a aucune vertuspéciale dans ceci si cela ne se remplit pas de contenus, nide mérite. À la fin c'est l'horizon qui nous attend à noustous, comme j’ai dit... dans le meilleur des scénarios.

"Nous voulons tous arriver à vieux,Et tous, nous nions d’y être arrivé ».

Quevedo

"Le vieil homme ne peut pas faire ce que fait un jeune homme ;mais ce qu'il fait est mieux ».Cicéron

D

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L'alternative de célébrer des anniversaires est d’être mort, alors il estjuste de dire que la vieillesse est une conquête, un privilège et une valeuren soi, mais plus encore quand elle est parée par l’expérience et lamaitrise dans quelque chose digne d'être transférée à ceux qui resterontpar ici, soit dit en passant, n'oubliez pas que cela donne beaucoupd'humilité à tout bon fils de voisin... eux aussi, (les jeunes), viennentavec une date d'expiration. Personne n'a mieux exprimé cela que lebrillant auteur de « La Célestine » D. Fernando de Rojas : « personnen'est si vieux pour ne pas pouvoir vivre une année de plus, ni si jeunepour ne pas pouvoir mourir aujourd'hui. »Vivre une grande vie, n’est pas seulement vivre une longue vie. Que la

vieillesse soit quelque chose de savoureux, de tentant et de digne d'êtrevécu, c’est l’œuvre de toute une vie. Une culture qui antépose les valeursde la jeunesse, n'est évidemment pas le cadre plus approprié, mais tous etchacun de nous pouvons changer cela, en sachant évidemment différencier leréel de l'imaginaire.La mort est la seule certitude immuable de notre avenir, mais il y a plusieurs

façons positives d'organiser notre vie, dans lesquelles la vertu prévale demanière que nous puissions affirmer à la fin et à tout moment, comme Neruda « J'avoue que j'ai vécu ».Distillé le nectar des expériences, rien n’égale au pouvoir, au regard

chaleureux, au doux sourire d’un vieil homme, un être humain qui a profité deses jours. Si, comme pensent les japonais, les soixante ans sont lavéritable naissance de cette vie, nous ne devons pas perdre une seuleminute pour nous préparer et pour accomplir avec le meilleur denos destins. Rien qui ne puisse gâcher cet engagement, la vieest un trésor éphémère et la vieillesse sa griotte dorée... si nous savons comment la vivre.

https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5

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Les Arts Martiaux de Russie

Systèma est une techniquemartiale russe, qui suscite despassions. Certains à faveurd'autres en contre, la véritéc’est que les gens en parlent etsont intéressés par le Systèmaet la plupart du temps i lsparlent sans savoir ce qu’ilsdisent. C'est normal, quandquelque chose de nouveau surgitdans le panorama Martial, ilreste enveloppé d’un mystère etexposé aux opportunismes etaux opportunistes.

Pour clarifier la question, j'aicontacté il y a quelques annéesavec Maître Weitzel, intéresséde collaborer pour la diffusion duSystèma, pour son approchepédagogique et pour sonexcellente de disponibilité. Ilparle parfaitement l’anglais, lerusse et l’allemand et il a unexcellent caractère, que j ’aidécouvert tout de suite lors denotre entretient.

Sa vibrante image de rubicondViking, ne diminue pas sa vraiepersonnalité et sympathie, sacordialité et son affabilité. Nousavons passé un agréablemoment ensemble et nous avonsfait aussi un excellent travail etj'espère que beaucoup d’entrevous profiterez.

"Papa de plusieurs enfants àses 41 ans,

Andreas a parcouru un long chemin.

Il est le leader et le fondateurde sa propre école,

« Systèma Académie Weitzel »à Augsbourg,

où il se rend régulièrementpour enseigner son style"

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Les Arts Martiaux de Russie

« La manière dont nous respirons,est la façon dont nous pensons et

dont nous nous déplaçons.Si la respiration est interrompue,

c’est la panique et le corpss’engourdit. »

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Systèma

Maitre Weitzel enseigne Systèma avecordre et critère. Dans ses mains, ce styleest tout sens commun, et tous ceux quiverront la vidéo vont beaucoup apprendre,en démarquant sa pratique de nombreuxstéréotypes qui circulent encore sur laquestion.

Papa de plusieurs enfants à ses 41 ans,Andreas a parcouru un long chemin. Il est leleader et le fondateur de sa propre école, « Systèma Académie Weitzel » à Augsbourg,où il se rend régulièrement pour enseignerson style, non seulement en Allemagne,mais aussi dans le reste de l'Europe. Denouveaux contacts annoncent déjà l'intérêtqu’ils montrent pour ses services dansd'autres parties du monde et après cetarticle et l’apparition de sa nouvelle vidéo,nous sommes sûrs que ce sera ainsi dans denombreux autres pays.

Deux étudiants l ’ont aidé dansl’enregistrement : Michael Hazenbeller (Chef Instructeur de Systèma, à Rastatt en Allemagne) et Thomas Gossler (« Instructeur de Systèma » à son Académied'Augsbourg). Un russe et un allemandcharmants qui suerent à grosses gouttes cejour-là... Merci pour votre travail.

Probablement le premier travai l debeaucoup d’autres, cette vidéo va apporterdes motifs cohérentes, logiques et bienorganisés pour apprendre les bases dufonctionnement d'un style qui est aussipassionnant comme inconnu, sans secrets,et comme j'ai dit avec beaucoup de bon sensvraiment. Dans la vidéo Maitre Weitzelexplique clairement la systématique, laformulation et les techniques, commentelles s'appliquent et pourquoi. Quelquechose que beaucoup attendaient sans douteet la voilà. Profitez-en bien !

Alfredo Tucci

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Budo International : Où estl'origine du Systèma ? d’où viennentses racines ?

Andreas Weitzel : Les Arts Martiauxen Russie sont une tradition ancienne.La population due constamment sedéfendre des envahisseurs venus del’Est, du Nord, de l’Ouest et du Sud.En même temps, qu’ils pratiquaient unéchange actif de connaissances etd’expériences avec ses pays voisins etalliés. On utilisa les connaissancesacquises et maintenant on les pratiqueet ont les corrige. Dans le Systèmaactuel, nous avons le résultat du travailénorme qui s'étend sur desgénérations.

Budo International : Quels sontles principes fondamentaux deSystèma ?

Andreas Weitzel : Dans le Systèmal'être humain est considéré commeune unité, un corps, une psyché et unesprit où tout est connecté et les unsdépendent des autres. Parconséquent, le Systèma repose surtrois piliers – la forme, la conditionphysique et la respiration.Quand nous parlons de forme nous

voulons dire le mode et la manièredont on bouge ou on déplace le corps.La forme se divise en quatre principesfondamentaux :Tout d'abord, le principe de la

concentration. Le corps doit toujoursaspirer à une position de recueillement :le dos droit, tête élevée, les bras surles côtés, avec les pieds directementsous vos hanches, pas de grands pas,

le centre de gravité est directementsous le tronc.Deuxièmement, le principe de la

totalité. Le corps doit se déplacer à lui-même comme un ensemble. Pouri l lustrer ce principe, les épaulesdoivent être en ligne avec les hanches,les coudes, les genoux et les mainsavec les pieds.Le principe de relaxation exige que

nous détendions tous les muscles quine sont pas immédiatementnécessaires. Les muscles nécessairesse tendent seulement si nécessaire. Làoù i l est nécessaire une tensionrégulée et dirigée, le corps se sentiraréalisé et complet. C'est pourquoinous parlons dans le Systèma duprincipe d'exhaustivité, lorsque nousapprenons à appliquer la tensionmusculaire correcte.L’un des piliers du Systèma est de

contrôler les conditions psychiques,mentales et émotionnelles. Lesémotions sont une mauvaiseconseillère. Il est donc très importantque notre conscience, avec l'aide denotre force de volonté, contrôle lesémotions. Pour le faire, le Systèma amis au point une simple, mais trèsefficace la méthode d'entraînement.Le troisième pilier du Systèma est la

respiration. C'est un pont entre lesdeux autres. La manière dont nousrespirons, est la façon dont nouspensons et dont nous nous déplaçons.Si la respiration est interrompue, c’estla panique et le corps s’engourdit.Lorsque surgit la peur on oublie derespirer et le corps ne répond plus.

Quand il se tend sans contrôle, nousdevons retenir votre respiration et nosémotions surviennent. Mais larespiration est la clé pour le corps etpour le psychisme de l'être humain. Ilest diff ici le dans des situationsdangereuses de suivre les conseils de« relaxez-vous » ou « n’ayez pas peur ».Mais c’est possible, si nous arrivons àavoir la respiration sous contrôle etque nous l’utilisions pour contrôler lepsychisme et le corps.

Budo International : Commentêtes-vous arrivé au Systèma etpourquoi êtes-vous resté ?

Andreas Weitzel : J'ai pratiqué lesArt Martiaux dès que j’ai pu courir etpenser. Mon père a été en son tempsun spécialiste de combat corps àcorps et m'a initié au judo, au karaté età la boxe. Quand j’avais huit ans, mamère m'a envoyé pour pratiquer lalutte Greco / Romain, lutte libre. J'aiopté plus tard pour le judo et la boxeet aussi j’ai appris Kungfu et karaté.J'ai essayé différents Arts Martiauxpendant près de 15 ans et j’ai cherchétoujours quelque chose de mieux,quelque chose qui englobe tout. A 14 ans, j'ai appris qu'il existait dessports de combat russes. La curiositém’a tenté. Ce n'est qu’à l’âge de 21ans que j'ai découvert le Systèma etj’ai été immédiatement fasciné. Jesavais que le Systèma avec son styled'Art Martial complet et globalrépondait à toutes mes attentes et bienplus encore. En auto-défense sansarmes, combat contre plus d'un

Les Arts Martiaux de Russie

" Dans le Systèma l'être humain est considéré comme uneunité, un corps, une psyché et un esprit où tout est

connecté et les uns dépendent des autres. Par conséquent, le Systèma repose sur trois piliers –

la forme, la condition physique et la respiration. »

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Systèma

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« Les vidéos montrent les mouvementslents en particulier, quelle est la réalité de

cela comme méthode de formation ? »

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attaquant, lutte avec des armes de combatimprovisées, aide et protection des tiers, lutte ausol et dans des espaces confinés. Tout étaitdisponible. En outre, il existe des méthodes deformation très intelligentes qui servent àaméliorer la mobilité, la précision, la force etla résistance. Améliorer notre santé grâceau mouvement correct, une respirationrégulière et des massages et bien plusencore. On a envie d’y rester.

Budo International : A votre avis,quelle est la différence entre leSystèma et d'autres ArtsMartiaux ?

Andreas Weitzel : Je ne peux pasparler de tous les Arts Martiaux,parce que je suis sûr de ne pas lesconnaitre tous. Toutefois, pourcertains, le Systèma se distinguedes autres car il ne fournit pasune solution prédéterminée.Nous supposons qu'un corpsfort, agile et détendu,combiné avec une psychécalme et stable est capablede réagir devant unesituation dangereuse. Parconséquent, au Systèmanous préférons apprendre ànous déplacer et à nouscomporter correctement. Parexemple : plutôt qued'enseigner un coup de pied, uncoup de poing, une mise au solou une saisie, le Systèmaenseigne comment frapper,coups de pied, mise au sol etsaisies.

Budo International : Quelleest la différence entre le

Systèma et lescompétitions sportivesmodernes, par exemple,MMA ?

Andreas Weitzel :Tout d'abord, lasituation mentale de

Systèma

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« Nous supposons qu'un corps fort,agile et détendu, combiné avec une

psyché calme et stable estcapable de réagir devant unesituation dangereuse. ».

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départ est complètement différente. Le Systèma n'est pas un sport de compétition,cela dit tout. Le comportement psychologique dans une compétition et dans unesituation de vie ou de mort est très différent. Le résultat détermine les mouvements.Vous devez comprendre, qu'il y a une différence entre être pénalisé en points pourcommettre une erreur ou perdre la vie. Mais au Systèma nous nous occupons de çaprécisément – des situations pour voir comment survivre à des situations extrêmes etdangereuses. L'objectif dans une compétition est de gagner, dans le Systèmal'objectif est ne pas perdre. Cela signifie : si je m'assure qu'une situation dangereusene survient pas, un combat ne commence pas, j'ai atteint mon objectif. Cela seraitcontre-productif dans une compétition d'Arts Martiaux.

Budo International : A votre avis, pourquoi le Systèma est de la « rue » ?Andreas Weitzel : Parce qu’il est simple. Le Systèma est simple, mais il n'est pas

facile. Simple signifie pour moi, que les solutions sont naturelles, directes etprécises. Une bagarre dans la rue se décide habituellement dans les premièrestrois secondes. Dans un cas idéal seulement on dispose de deuxmouvements pour repousser une attaque - se déplacer hors de la ligned'attaque et frapper avec précision. Il est parfois impossible de lacontourner. Apprendre qu’un seul mouvement suffi. Le Systèmapropose ces habilités à ses adeptes.

Budo International : Un policier ou un soldat peuvent-ilsse bénéficier d’une formation en Systèma ?

Andreas Weitzel : Sans aucun doute. Le Systèmaapprend à agir et à réagir adéquatement de manièrecontrôlée. Nous apprenons à contrôler lesémotions et à être guidés par un esprit clair.Nous apprenons à nous déplacer defaçon efficace, précise et

Les Arts Martiaux de Russie

« Le Systèmaapprend à agir et

à réagiradéquatement de

manière contrôlée.Nous apprenons à

contrôler les émotionset à être guidés par un

esprit clair. ».

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énergique. Très important - la façon dont on sedéplace d'une manière naturelle. Sans posture delutte, nous spécifions des mouvements et dessolutions préfabriquées. Nous donnons une grandeimportance à la spontanéité, l ’ improvisation,l’adaptabilité, etc... Sans oublier la diversité duSystèma. Idéal pour les policiers et les soldats.

Budo International : Pouvons-nous aussiapprendre Systèma ayant un handicap physiqueou ayant des lésions graves dues à un accident ?

Andreas Weitzel : Bien sûr que oui. Cettepersonne va apprendre à utiliser ses possibilitéslimitées apparentes pour qu’elles soient despossibilités illimitées apparentes.Je connais de nombreux exemples dans lesquels

des élèves handicapés avec l’engagement et uneffort juste ont atteint le même niveau d'intensité deformation de leurs camarades. Si la volonté est forteet l’effort assez grand il n'y aura aucune différenceimportante entre les élèves.

Budo International : Le Systèma est-il adaptéaux personnes âgées et aux plus jeunes ?

Andreas Weitzel : Les enfants à partir de quatreans entraînent avec moi. Leur programme deformation est principalement composé d'exercicesludiques pour améliorer leur coordination et leurmobilité. Ils combattent beaucoup, ils aiment ça.Après on introduit plus d'exercices de force etd'endurance, avec beaucoup de méthodesacrobatiques, de chutes et de la lutte libre. Deboutou au sol, la lutte libre apporte aux enfants les basespour leur perfectionnement postérieur. Ils apprennentà ne pas à avoir peur de la proximité, ni de la forcede leurs adversaires. Ils apprennent à tomber, àrouler, à mettre au sol et à saisir. Plus tard, lorsqueles enfants sont plus âgés, ils apprennent à frapper,à lancer des coups de pied et à se défendre contreles attaques diverses. ... Avec les adultes, il n'y aaucune limite. Il y a longtemps j'ai fait un stage dansmon école à Augsbourg, où participaient deuxmessieurs de plus de soixante-dix ans.

Les Arts Martiaux de Russie

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Budo International : A qui recommanderiez-vousle Systèma et pourquoi ?

Andreas Weitzel : A quelqu'un qui définit la valeurdans la réalisation d'un exercice sain et naturel. Atoutes les personnes qui cherchent l'auto-défenseefficace. A toutes les personnes qui aiment entraîner unArt Martial holistique / intégré. Et, bien sûr, à n'importequi, qui a besoin d'aptitudes au combatprofessionnellement.

Budo International : Il n'y a pas de ceintures dansle Systèma. Comment peut-on juger le travail d’unélève ?

Andreas Weitzel : Nous le découvrons parcomparaison. On peut voir et sentir les compétencesd’un adversaire si nous entraînons avec lui. On peut voirs’il maintient l'équilibre, s’il est détendu, s’il se déplacebien sans montrer une émotion perceptible. Toutefois,je t iens à souligner que tout le monde entraîneensemble au Systèma. Au cours de la formation, nous

sommes tous des élèves qui nous sommes forméspendant différentes périodes de temps. Seulementensemble nous pouvons grandir. Si on s'assure quenotre partenaire d'entraînement est aussi bon quepossible on peut améliorer nos compétences.Budo International : Les vidéos montrent les

mouvements lents en particulier, quelle est la réalitéde cela comme méthode de formation ?

Andreas Weitzel : Nous nous entraînons lentementafin de nous assurer que ce que nous avons appris estabsorbé spirituellement par le corps et par l'esprit. Ilfaut du temps. Les faux mouvements ou obstructifsdoivent être remplacés par des mouvements souples etspontanés. La formation rapide détruit l’apprentissageantérieur. La formation suit le modèle : lent, sansrésistance, faible résistance, rapide et sans résistance,rapidement avec résistance. Le Systèma est un artmartial qui signifie que l'on apprend à utiliser un contactcomplet avec la puissance maximale.

Systèma

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Systèma

Budo International : Le Systèma est bien connu par ses "poings lourds",pourriez-vous nous expliquer ce qu’il y a de spécial dans ce terme ? »

Andreas Weitzel : Les poings du Systèma sont spéciaux, car ils sont en réalitétrès puissants et efficaces, même s’ils semblent sans effort. Le secret réside dans

les épaules détendues. C’est plus difficile qu'il ne paraît. "La plupart des genssont frappés pour "lancer ses poings", provoquant que les muscles des

épaules se tendent. Cela nous conduit à une perte d'énergie que lecorps doit compenser. Il faut essayer de l'éviter.

Budo International : Pourquoi utiliser des armestraditionnelles comme un fouet ou un sabre dans la

formation ?Andreas Weitzel : Au Systèma nous regardonschaque élément avec lequel nous entrainons, nonseulement comme une arme, mais avant toutcomme un appareil d'entraînement. Chacun deces éléments est utilisé pour apprendre une ouplusieurs habilités. Les fonctions de lutte librecomme base du conditionnement physique, lescombats avec les poings entrainent l'esprit, maisle combat avec des armes, en particulier la lutteavec l'épée est la base technique du Systèma.

Nous avons les suivantes armes obligatoires :couteau, bâton, chaîne, fouet, épée ou sabre.

Avec le couteau on apprend à tourner sur unpoint central. Avec le bâton à se déplacerautour d'une ligne. La chaîne doit être utiliséeen suivant une ligne. Le fouet pour influer surun point précis.

L'épée / sabre combine toutes cescompétences et c’est le summum duSystèma du combat avec des armes.

Budo International : Commentpouvons-nous intégrer le Systèma dansnotre vie quotidienne ?

Andreas Weitzel : La chose plusimportante que le Systèma nousapporte est la capacité à faire face àdes situations extrêmes. Qu’i ls’agisse d'une attaque dans la rue oud’une maladie grave, d’un accidentde voiture ou d’un conflit avec uncollègue de travail, d’une chute dansles escaliers ou d’une lésion aufootball. Certains de mes élèves sontreconnaissants envers moi des ansplus tard, après avoir laissé mes cours,pour être sortis presque indemne, aprèsêtre heurtés par une voiture. Certainsélèves m’ont dit que leur succès autravail se devait principalement à lamaîtrise de leurs émotions et à lamaîtrise de soi. Beaucoup de gensoublient leur handicap et ils peuventregarder ses collègues dans les yeux.Par conséquent, le Systèma offre despossibilités pratiquement illimitées.

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/VIET6REF.: • DVD/VIET6

Le Vovinam Intégral est simplement retourner au véritableVovinam du fondateur. L'objectif du Fondateur était déclaréclairement et ouvertement : « Récolter des techniquesefficaces, assimiler l’essence de ces techniques et lestransformer en techniques de Vovinam », et il faut dire que

ce concept reste encore en vigueur et qu’il estobligatoire pour tous les maitres de Vovinam du

monde. Le Vovinam est donc un conceptde recherche pour atteindre un style

super efficace. Cependant,aujourd'hui 90 % des maitres deVovinam l’oublient et se plientdevant un programme tropchargé, trop fixé, tropesthétique et, parfois,totalement inefficace pourde nombreuses techniques.Le Vovinam Intégral, estsimplement de retrouverl'essence originale de l'artdu Maître Nguyen Loc.Pour cela, nous avons lesprincipes, les techniquesde base et nous n’avonsqu'à travailler la formeefficace de chaquetechnique, ainsi qued’appliquer le principe

fondateur. Dans ce DVD, nousallons étudier les fondements du

Vovinam Intégral de la main duMaître Patrick Levet, les menaces et

les attaques avec couteau, les contre-attaques intégrales et la défense contre Dam

Thang (poing direct), Dam Moc (crochet), Dam Lao(punch javelot), ainsi que les clés basiques de jambes.

Budo international.comCOMMANDES :

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Chaos et ordre

Dans les Arts Martiaux, les ordres sont lesdifférentes `styles avec leurs limitations et leursrègles inhérentes. Les Arts Martiaux sont basés surl'ordre, on appelle cela des règles quelconques.Ces règles essaient de subjuguer le risque oul'abus à un ordre qui correspond au style. Ellesessayent de capter le chaos du combat et de lalutte avec l’ordre simplifié du style, ce qui nefonctionne pas. Dans le WTU WING TSUN, nousaugmentons la qualité de l'homme donc nousapprenons à être habile avec des états supérieursde chaos sans l’ordonner. Le WTU Wing Tsun estune possibilité d'harmonisation avec la division deplusieurs fragments, ou comme nous disons, decentres.

Wing Tsun Universe (WTU)

Extraits des statuts du WTU :

Dans nos articles, nous abordonsles questions du WTU Wing Tsun,les Arts Martiaux, la Philosophie,la Psychologie, la Santé et ledéroulement harmonieux dupotentiel humain.

« Dans les Arts Martiaux,

les ordres sont lesdifférentes `styles

avec leurslimitations et leursrègles inhérentes.Les Arts Martiauxsont basés sur

l'ordre, on appellecela des règlesquelconques. »

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WT Universe

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Extrait d'un travail de Si-Mo, titre de l'Université DZK Phase II

Grace à l'enseignement du Budo, je pusconnaître les formes asiatiques de transmission del'enseignement des chemins. Le chemin du Budopour moi est la formation du caractère sur lechemin des Arts Martiaux. C'est l'attitude interneenvers le professeur, l ’enseignement et lescamarades. Cela a beaucoup à voir avec le respectet l’attention. C'est le chemin de la connaissancede soi et de la perfection à travers les Arts Martiauxque vous pratiquez et qui sont transmis par leprofesseur.

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WT Universe

« Le chemin du Budo pourmoi est la formation du

caractère sur le chemin desArts Martiaux. »

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Dans le WTU, nous avons un équivalent à celaet il est juste que nous ne l'appelions pas Budocar il vient d'une autre culture. Dans le cercleésotérique, nous travaillons les trois centres etdonc le développement du potentiel humain. Lecomportement envers le professeur et parconséquent une la bonne attitude envers lui, sontune condition indispensable pour notre travail.Dans ce chemin l'apprentissage a beaucoup àvoir avec l'approche et l’orientation correcte etnon pas avec les informations et le transfert desconnaissances.

Ce qui en Budo est l'objectif principal, nousnous le prenons comme point de départ oùcommence le travail. Car quand l'hommefragmenté devient un homme entier c’est alorsquand le vrai travail commence.

« Ce qui au Budo estl'objectif principal,

nous le prenons commepoint de départ oùcommence le travail.Car quand l'hommefragmenté devient unhomme entier c’estalors quand le vraitravail commence. »

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WT Universe

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« Cela signifie qu'il ne se serait pasadapté au temps,

aux circonstances oul'entendement humain.

Alors, ce n'est pas ce que nousvoulons dire avec le slogan

"Back to the roots". »

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“Back to the Roots”

Beaucoup de gens comprennent cette expression comme un coup d'œil sur le passé, sur lesdébuts ou sur les origines transmises d'une chose. Puis curieusement on commence peu à

peu à analyser, à voyager et ainsi on tente de fouiner sur une chose. Ils pensent comprendre latrajectoire et ils pensent que cette procédure aboutit à une sorte de légitimation. Ils demandent

après que cette procédure soit confirmée et ainsi ils confirment leur propre procédure etqualification. La preuve que nous sommes sur la même ligne avec l’original qu’on nous a

transmis. Ils dérivent la crédibilité et l'authenticité de quelque chose de la chaîne de transfertdocumentée. Plus près de l’original tant mieux. Comme si le fruit avait été mur au début et

depuis il n’y avait eu aucune modification. Cela signifie qu'il ne se serait pas adapté au temps,aux circonstances ou l'entendement humain. Alors, ce n'est pas ce que nous voulons dire avec

le slogan "Back to the roots".

WT Universe

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« Dans le WTU avonsun autre point de vue: les racines d'une

chose sont toujours àla même distance denos jours. Plus de ça,

comme ceux deshommes depuis

300 ou 3000 ans.Les racines sont

notre connexion avecla vie et sesprincipes. »

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Avec cette façon de penser ont interprété alors les « petites histoires » mystiques des cultures comme des

faits historiques. Une interprétation de ces imagestransférées à la façon de penser d’aujourd’hui et

considérée presque comme un sacrilège. La conséquenceest la transmission de topiques morts et de rituels vides qui

peut-être ont un rôle important dans d’autres cultures etd'autres circonstances mais qui sont ineptes et

inadéquates pour notre temps.Cette procédure n'est pas applicable ni à l'antiquité ni ànos jours. Car si quelque chose a commencé dans une

culture ou de nos temps cela signifie que quelqu'un a osésurmonte la tradition et qu’il l’a adapté à nos jours. Si non,

il n'y aurait aucun changement ou déboulement.Dans le WTU nous avons un autre point de vue : les

racines d'une chose sont toujours à la même distance denos jours. Plus de cela, comme ceux des hommes de

300 ou 3000 ans. Les racines sont notre connexion avec lavie et ses principes.

WT Universe

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Les trois principes des mouvements du WTU et de son école :

« Il permet le contact »« Il accompagne le mouvement »« Il évite la distance »

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • KMISS-1REF.: • KMISS-1

En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito surl'autodéfense à mains nues, et la présentation du systèmeKrav Maga Israeli Survial System. Les techniques et laméthode qui forment le système, sont illustrées secrets,

d'une manière claire, transparente et facilementcompréhensible. Une occasion unique de se

rapprocher du cœur de la défenseisraélienne et d'améliorer vosconnaissances sur le sujet.Morabito développe unerecherche continue, sans arrêt,dans la poursuite à acquérirde nouvelles connaissanceset de ne jamais arrêter deposer des questions. KravMaga Israeli SurvialSystem n�est pas unediscipline ou un ensemblede règles rigides, maisune méthode, unprocessus d'évolutioncontinu et constant. Celale rend adaptable à toutesituation et circonstance,perméable aux changements,et lui offre la possibilité de

faire le point sur les erreurs etde prendre son expérience

comme une opportunité pouraméliorer.

Budo international.comCOMMANDES :

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« Peut-être l'une des meilleures représentations au Théâtre des thèmes Martiaux" »

Magnifique représentation au théâtre de La Rambleta « Les Shizen Le village de Tengu », un spectacle audiovisuelprécisément encadré dans l'année dual Espagne-Japon, une importante initiative de l'ambassade du Japon en Espagnequi célèbre l'établissement des relations entre les deux pays. Le spectacle créé pour l'occasion, faisait partie de lacérémonie publique de la remise des diplômes, à l’école Kaze no Ryu, de 6 nouveaux Shidoshi, Joho comme on dit enShizengo. On est en train de produire un documentaire sur cette représentation, avec son making off, back stage,interviews, etc. et qui inclura une grande partie du spectacle, afin que tous les intéressés sur la culture Shizen du mondeentier et qui n’ont pas pu y assister, puissent en profiter. Le village de Tengu, fut proposé pour présenter la tradition deShizen au public, en l’encadrant historiquement et culturellement et en mettant en évidence ses deux aspects plusintéressant, d'une part sa tradition Martiale, le Bugei, et sa culture spirituelle, le e-bunto.

Video Download

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Nouveau

"La magie, le charme, le goût pour les vraies choses.La force d'une culture et d’un peuplemis en scène d’après ses coutumes"

6. Les nouveaux Shidoshi fêtèrent l'obtention de leur diplôme selon la tradition Shizen, avec toutes ses cérémonies,ses rituels, ses danses anciennes autour du feu, le tir cérémoniel, tout en compagnie de leurs êtres chers ; avecgénérosité et abondance, ils célébrèrent et honorent tous les mondes visibles et invisibles, selon l’ancienne tradition dugrand peuple de Tengu dans une nuit magique et inoubliable... qui a dit qu'il ne restait plus de choses authentiques ?

La cérémonie de la remise des diplômes des nouveaux Joho (Shidoshi) de la lignée de Kawa, école Kaze no RyuOgawa Ha, fut dirigée par Shidoshi Jordan Augusto Oliveira.

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Vinh Xuan - Le Weng Chun de Fung Siu Ching du Viet Nam

Récemment je me suis offert un voyage très spécial derecherche pour mon 30e anniversaire comme professeur de WengChun, qui également est sur le point de coïncider avec un autreanniversaire.En 1936, il y a quatre-vingts ans, un de mes ancêtres de Weng

Chun appelé Yuen Chai Wan de Foshan, reçut une invitation del'Association de Nanhai et Expatriés de Shunde à Hanoi pourenseigner le Weng Chun.

Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß, Photos : Andreas Hoffmann, Budo International

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Cependant, selon une autre version, il fut accuséd'avoir tué à un adversaire en duel et par conséquentil fut contraint de quitter la Chine. Quoi qu’il en soit, ils'installa à Hanoi et se fit appeler Nguyen Cong Te, « Réincarnation de Bodhidharma ». Il enseigna « Leprintemps éternel » du Weng Chun, qui est connucomme « Vinh Xuan », en uti l isant les mêmescaractères chinois que pour le Weng Chun. Parmi lesprincipaux élèves de Maître Yuen Chai Wan il y avaitNgo Si Qui, Cam Thuc Cuong Vu Ba Quy, Tran VanPhung et Tran Thun Tien, ainsi que certains étudiantsà Saigon (Ville de Ho-Chi - Minh). Aujourd'hui,cependant, il y a une deuxième génération aprèsYuen Chai Wan qui pratique et enseigne le Vinh Xuanau Viet Nam.

Weng Chun

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Je me suis mis en contact avec certains d'entre eux, car j’avais prévu visiter un représentant duVinh Xuan vietnamien pour rechercher et investiguer les similitudes et les différences avec le WengChun de la Chine. Cependant, j'ai voulu me plonger dans la technique pour d'acquérir unecompréhension plus profonde et j'ai opté par assumer mon propre apprentissage à Hanoi. Aprèsquelques recherches, je me suis finalement décanté en faveur de Sifu Nguyen Vinh Nam,successeur de l'une des plus importantes lignées de Ngo Si Quy au Viet Nam. Quand il est venu mechercher à l’hôtel à Hanoi, j'ai réalisé que j’avais choisi la bonne personne pour ce que j’étais censéfaire. J’eus l’impression que Sifu Nguyen Vinh Nam était calme et plutôt modeste, mais pendant lescours, il s'avéra être un véritable virtuose du Weng Chun. Une personne très ouverte et qui medonna des instructions sur le Vinh Xuan / Weng Chun depuis l'intérieur.

Weng Chun

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Chaque jour, j'ai appris une nouvelle forme et ses applications,Chi Sao, stratégies de combat, Qi Gong, ainsi que la philosophie,qui me révéla de claires références au Shaolin Chan (Zen). Avantma première leçon, je pus présenter mes respects à nos ancêtressur l'autel de l'école et, fondamentalement, instantanément je mesuis senti à l'aise. Le lendemain, le grand rendez-vous annuel du

Weng Chun

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Vinh Xuan - / Weng Chun de la famille Ngo eut lieusur la tombe du Grand Maître Ngo Si Quy.J’étais particulièrement honoré d'être invité et

pour moi aussi c’était un caprice du destin, lachance d'être présent à Hanoï à ce moment précis.Sifu Nguyen Nam Vinh me fit participer à lacérémonie mémorable, aux célébrations et aumilieu de cette atmosphère particulière je pus sentirpositivement l'héritage du Grand Maître Ngo Si Quy- une émotion qui me rappela fortement ce que j'ai

Weng Chun

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vécu lorsque j'ai visité le Grand Maître Wai Yan, ledernier Grand Maître de Weng Chun à Hong Kong.

"Pendant les cours, je me suis concentréprincipalement sur les formes tout d'abord, enparticulier sur le Thu đầu Quyên, le KHI côngQuyên et la forme des 108 mouvements- Hêthống. Avec la première forme, Thủ đầu Quyên,l'élève apprend les exercices de base du WengChun dans une posture naturelle, les jambes lelong des hanches. On met l'accent sur uneexécution naturelle et détendue des techniquesde bras. Les modèles de mouvements sontessentiellement identiques à ceux trouvésdans les formes du Weng Chun chinois SapYat Kuen et Pai Saam Fut, en plus du WengChun Siu Nim Tau chinois. Ceci esthistoriquement compréhensible, puisqueYuen Chai Wan avait aussi appris la formeChun Fok Chun Bo du Weng Chun au XIXesiècle. Selon la deuxième forme, le KHI

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Weng Chun

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công Quyên, j'ai appris davantage sur le développement du chi, sur la respiration, sur le« mouvement de pompage » typique du Weng Chun, et ces cercles de trois dimensions.Les exercices avec partenaire se centrent habituellement en mettre l'accent sur l'action

détendue, spontanée, consciente et la neutralisation de tous les types d'attaques, tandis qu’au ChiSao (Quai Tay) on met l’accent sur l'exercice des « mains collées ». Dans un premier temps, onapprend le Chi Sao, sans jeu de jambes et plus tard avec jeu de jambes dans toutes les directions.Il y a aussi une série d'exercices particuliers au Chi Sao, pour apprendre à contrattaquer et àamener au sol en utilisant la force de l'ensemble du corps, qui joue également un rôle crucial dansle Weng Chun chinois d’après les Maitres Wai Yan et Nam Pang. Après il y a la forme des

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108 mouvements (Hê thống), qui se réalise " en l’air ", avec et sans jeu de pieds et aussiavec un mannequin de bois ou avec unpartenaire. Une fois de plus, je me suis renducompte que chaque mouvement existe aussisous la forme du mannequin de bois duWeng Chun chinois.Quand il s’agit des formes animales Vinh

Xuan, j’ai ouvert mes yeux, car la forme SiuFung Ching Chong Kuen et la forme SiongKung Chong Kuen incluent des modèles demouvement pratiquement identiques auxformes d'animaux du Xuan Vinh vietnamien.Le Fung Siu Ching fut particulièrement bienconnu pour ses formes Chong Kuen, et lesformes d'animaux, ainsi que la forme des 108mouvements qui constituent le cœur dusystème. Donc, il était complètement évidentpour moi que ce Vinh Xuan soit effectivementle Weng Chun de mon ancêtre Fung SiuChing, et que nous formions une seule famille.J'ai été impressionné par la cordialité de

Sifu Nguyen Nam Vinh et de ses élèves et je

Weng Chun

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Weng Chun

leur suis très reconnaissant. Les autresMaitres que j'ai rencontrés, commeMaître Nguyen Ngo, Nguyen Doan Noi etMr. Thuy Anh, ainsi que tous leurs élèvesont été aussi extrêmement chaleureux etproches avec moi. Ce fut une expérienceémouvante et je tiens à exprimer masincère gratitude pour cela.

A la suite toutes les formes de. VinhXuan / Weng Chun :

Thủ đầu quyên – Forme basique.Khí công quyên - Forme Qigong.Ngũ hinh so bô – Forme synthétisée

des 5 animaux.Long hinh quyên - Forme du dragon.Xa hinh quyên - Forme du serpent.Hô hinh quyên – Forme du tigre.Báo hinh quyên - Forme du léopard.Hạc hinh quyên - Forme de la grue.Hê thống (môc nhân) - Forme des 108

mouvements (forme du mannequin debois)Bâton long.La paire de couteaux papillon.

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/SERAK-1REF.: • DVD/SERAK-1

Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée dePendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat

Serak, un système amené d’Indonésie vers lesÉtats-Unis par les frères De Thouars en 1960.

Cette puissante et sophistiquée sciencefut transmise verbalement en secret

pendant de nombreuses années,s’enseignant uniquement à des

étudiants sélectionnés (desartistes martiaux remarquablescomme par exemple SijoBruce Lee et Guru DanInosanto). Le Pukulan,Pencak Silat Serak est unsystème complet, avec unp r o g r a m m ed ' a p p r e n t i s s a g ecomprenant 10 phasesd'entraînement. Ce premierDVD de la série enseignedes positions de Lanka

Tiga, les Sambuts de base 1à 15, des techniques de

finalisation, les Buangs ou unamenè au sol et les clés de

saisie, Tendjekan, défense contreles attaques en masse, champ

d'action, changer le jeu de jambessans perdre de l’espace, les points de

connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper

l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ouéviter une attaque et comment maintenir la pression constantepour dominer et à la fin réussir à avoir le control.

Budo international.comCOMMANDES :

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eu avant Noël de la même année, après que je sois revenude São Paulo, et quand j'étais avec mon frère Demetrio àValencia pour faire notre premier stage de Jui Jitsu danscette ville, j’ai rencontré pour la première fois AlfredoTucci, rédacteur en chef du magazine Budo International,à Madrid. Ce magazine est très connu dans le monde

entier. Cette rencontre avec Tucci fut un cadeau spécial pour nous caril nous conduit aux frères Vacirca pour donner nos stages de Jiu Jitsuà travers le monde. La coopération commerciale avec Budo

Texte : Franco Vacirca, Sandra NagelPhotos : Alfredo Tucci & Franco Vacirca

LE FRÈRES VACIRCA JIU JITSU

L’Histoire Vacirca Partie 3

En octobre 1997, grâce au soutien financier demon meilleur ami Marco, j’ai pu rencontrer leGrand Maître Pedro Hemeterio, la premièreceinture rouge d’Hélio Gracie. Au début, le GrandMaître Hemeterio (mieux connu sous le nom duProfesseur Pedro, appelé ainsi par ses élèves etses amis) était assez sceptique avec moi, commeavec n'importe quel autre inconnu. Il m'a dit aprèsqu'avant ma visite d’autres américains eteuropéens étaient venus, non pas pour apprendrequelque chose de lui, mais seulement pourprendre des photos avec lui. Mais comme moi,j’étais très intéressé et je voulais poursuivre maformation avec lui, il m’a accepté comme son élèveprivé. Au cours de la deuxième année deformation, le Professeur Pedro était beaucoupplus ouvert et il commença à partager beaucoupplus de détails avec moi qu’au début de mesétudes. Au cours des années suivantes, j’aiégalement passé plus de temps avec lui après lesentraînements et je me suis rendu compte qu’il nepassait pas beaucoup de temps avec ses élèveslocaux. Une fois, il m'a dit que c'était ainsi parcequ'on l’avait déçu trop de fois dans le passé. Sousla tutelle privée du Professeur Pedro, j'ai apprisl'ensemble du programme de leçons (Hélio GracieJiu-Jitsu) qui s’utilisait à l'époque, et qu’il continuad'enseigner jusqu'à sa mort.

Brazilian Jiu Jitsu

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International et Alfredo Tucci, qui comprenaitnos objectifs et partageait notre missionalors, nous permit de produire six vidéos(DVD) sur le Jiu Jitsu brésilien, également lavidéo de Cross-Fighting, une combinaisonde BJJ et Thaiboxing, en collaboration avecle Grand Maître Marco de Cesaris de Rome.Tucci a appelé VACIRCA JIU JITSU notrenouvelle série de vidéos pédagogiques etune « nouvelle » marque est néepratiquement du jour au lendemain enEurope. Peu de temps après, la vague du JiuJitsu Vacirca nous a emmenés à Londres,qui, à mon avis, est la ville plus importanteen Europe pour les Arts Martiaux du mondeentier. Plus tard, nous nous sommes rendusen Crète, à Madrid, à Milan, à Varese, àRome, à Athènes, à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Vienne et nous avonségalement enseigné dans certaines villesd'Allemagne et, bien sûr, en Suisse.Pendant plusieurs années, j'ai continué

mes études privées sous la tutelle du GrandMaître Pedro Hemeterio, cependant, un jourle Professeur Pedro a commencé à avoir desérieux problèmes de santé et il a décidé deparler avec moi sur ma carrière de Jiu Jitsu.Il me semblait qu’il voulait être sûr que j'ail'opportunité avant qu’il nous laisse, d’êtreaccrédité par lui et par la Fédération de l'Etatde Rio de Janeiro. De cette façon, i ls’assurait que je puisse communiquer avecMaître Reyson Gracie, ceinture rouge, le filsde Carlos Gracie (Sénior) et Maître RobsonGracie (aujourd'hui président de laFédération). En 2006, j'ai invité MaîtreReyson Gracie à venir visiter notre Académieà Zurich ; c'était la première fois que lesélèves du Jiu Jitsu brésil ien de toutel'Europe avaient l'occasion unique derencontrer l’une des rares ceintures rouges en dehorsdu Brésil. Au cours de sa seconde visite à Zurich enmai 2009, i l m'a remis le diplôme officiel de « Professeur de Jiu Jitsu », cinquième grade de laceinture noire, signé par Maitre Robson Gracie,Président de la Fédération à Rio de Janeiro.Après la mort du Professeur Pedro, je me suis senti

un peu abandonné et émotionnellement faible et pasencore prêt pour me joindre à tous les autresenseignants de Jiu Jitsu. À Sao Paulo, sous ladirection de ce Maître authentique et charismatique,j'ai eu l'occasion de recevoir un point de vue différentsur tout, et pendant ce temps rien ni personne n’auraitpu remplacer ses enseignements. De retour à lamaison à Zurich, je suis passé par une situation où jene savais pas vraiment si je voulais continuer àentraîner et à enseigner. La mort du Professeur Pedroa laissé un trou béant dans ma vie et j’essayais detoutes mes forces de le refermer. À Sao Paulo, tout lemonde savait que le Professeur Pedro était ledéfenseur du Gracie Jiu Jitsu. Né à Ceará, il apprit deCarlos et Hélio Gracie à Rio de Janeiro et vécut à São

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Paulo dans les années 50. Il ne fut pasle premier professeur de Jiu Jitsu decette ville, étant donné que beaucoupde professeurs du Japon avaient déjàétabli de nombreuses écoles dans lesannées 1910 ; à Rio de Janeiro. Lapremière école de Jiu Jitsu fut ouverteen 1925 par Sada Miake protégé deAgenor Sampaio Moreira. Cependant,avec beaucoup de travail, il acquit uneexcellente réputation bien méritée.Donc ce ne fut pas une tâche facilepour Hemeterio mais avec son travail,il atteint son objectif. Grace à lui, jeconnus aussi qu’autres professeurs

non Gracie de toutes les lignées. LeProfesseur Pedro avait, à mon avis,des connaissances approfondies dansde nombreuses disciplines d'artsmartiaux, mais il restait un défenseurde l'ancien style du programmed'enseignement de Gracie.Le Professeur Pedro me parla de ses

anciens collègues de Jiu Jitsu alors jepris mon temps pour voyager par lepays et leur rendre visite s’il étaitencore possible. Malheureusement,beaucoup d'entre eux étaient déjàmorts donc je voyageai du nord au sudet par l'intérieur pour voir si je pouvais

retrouver les anciens Maîtres. Ce fut lameilleure expérience de ma vie et elleme permit d’ouvrir les yeux à nouveau.Ce voyage me donna aussi l'occasionunique de revenir en arrière dans lepassé. Je sentais vraiment marcher surles pas du Grands Mitsuyo Maeda etj’appris plus sur l'histoire du Jiu Jitsu.Chaque fois quand je retournais àZurich, je comprenais la merveille dece système et tout ce que j’avaisencore à apprendre dans toutes leslignées.Pendant ce temps, mes élèves à

Zurich étaient exposés à mes

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Brazilian Jiu Jitsu

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recherches personnelles et faisaient partie de mon « expérience ». Dans mon laboratoire, l'Académie Vacirca,ils expérimentaient pendant ce « temps d'enquête » depremière main et m’aidaient sans le savoir à développer lenouvel programme d’enseignement des frères Vacirca. Il y ades moments où nous entraînions beaucoup debout,comme dans une école de Judo ou de Sambo et il y avaitdes fois où nous pratiquions beaucoup les positions Guardou Mounted. Grace à mes voyages j’ai pu expérimenter unevariété d'interprétations différentes de la même technique etposition.Durant cette période, je me suis également rendu à Cuba

où certains des meilleurs maitres du Japon et de la Russievisitaient aussi ce beau pays. J'eus l'occasion dem'entraîner dans des écoles différentes et même à l'écolede la police locale à la Havane.De plus en plus, j'étais convaincu que le nom « Jiu Jitsu »

était le bon pour notre méthode de combat parce que ceque nous faisions n'était pas du Judo, bien que certainesparties de l'enseignement et des techniques étaient reliéesavec lui. Dans de nombreux magazines d'arts martiaux etsur internet, vous pouvez lire que certaines personnes

croient qu’il n’y a pas un « style brésilien » du Jiu Jitsu, maisplus tôt un « judo brésilien ». En fait, il est vrai qu'au Brésil ily a quelques années certaines écoles et équipes ont créé un'' programme '' pour ses élèves, même au sein del’organisation et entre les différentes écoles, le programmechange. Mais cela ne peut pas s’appliquer à toutes lesacadémies de Jiu Jitsu. Je suis d'accord aussi que le JiuJitsu brésilien n'a jamais été créé par une ou deux familles.C’est un style qui a une longue histoire d’entrainement,d’apprentissage et de concurrence qui est, ce qui rend leJiu Jitsu très spécial. On testa le Jiu Jitsu au Vale Tudo etdans des compétences sportives et des compétitions et jepense que cela le rend fort et naturellement efficace. Il estégalement vrai que le style brésil ien est disponibleaujourd'hui grâce aux efforts des anciens maîtres japonaisqui se sont rendus au Brésil. Ses élèves propageaient leursenseignements au-delà en ouvrant leurs propres écoles eten créant une énorme communauté qui aujourd'hui, estdans le monde entier.

Franco Vacircawww.vacircajiujitsu.ch

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GRAPPLING

Le point de vue du JEET KUNE DO sur l'étude de la lutte

L’arrivée en Italie, à mon école, de Sifu Larry Hartsell, ErikPaulson, John Machado et beaucoup d'autres, a été le débutparfait pour préparer cette brève analyse sur le particulier point devue qu’a le JKD pour aborder l'étude de la quatrième distance, cellede la lutte, debout et au sol.

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eu de temps après des premières éditions de l'UFC, quelquesorganisations de JKD ont décidé d'adopter le JU JITSU Brésilien,unique source technique par rapport à la quatrième distance.Maintenant, avec tout mon respect pour le JU JITSU Brésilien, que

j'étudie moi-même et qui s'est avéré pour être l'un des systèmes decombats plus efficaces dans le monde, je ne comprends pas comment

on peut faire un choix si radical dans un contexte comme le JKD, où il devraitprévaloir toujours des attitudes motivées par le principe de ne jamais se limiter à unseul système, sinon de rester ouverts à des idées nouvelles ou différentes.Cependant, au lieu de discuter et de ne pas améliorer (construire), je préfère justifier

mes déclarations ci-dessus afin de permettre à tout le monde d'évaluer, de critiquer etde faire face à quelque chose de plus concret que quelques énoncés ** de principe.Tous les systèmes de lutte, qu'ils soient occidentaux (Lutte Gréco-romaine, Lutte

Libre, Lutte Turque, Pancrazio), orientaux (Ju-Jitsu, Judo, Dumog, Chinna, Jao Shuai)ou mixtes (Sambo, ShootWrestling) se distinguent en premier lieu, plutôt que par leursdifférences techniques, par l'importance différente qui se produisent au sein dechaque système, respectivement, par deux éléments fondamentaux que sont lasensibilité et la force physique.Par exemple, en Ju-Jitsu, la sensibilité tactile a une importance de premier ordre

jusqu’au point de permettre au praticien de cette discipline de pouvoir être en mesurede faire face à un adversaire (quelqu'un) beaucoup plus lourd (que lui).Dans la Lutte Libre et dans la Lutte Turque en revanche, avec une bonne dose de

sensibilité, l'élément qui prévaut est la force et qui a de l'expérience dans ce domaineconnaît bien les conséquences dévastatrices de la force physique de ces athlètes.Donc, les différences plus techniques ne reflètent que l'importance différente

assumée dans chaque système des deux éléments avant mentionnés : un pratiquantde Ju-Jitsu, par exemple, essayera de saper les points d'appui de son adversaire, enfaisant que tous les mouvements de son adversaire soient contre-productifs, alorsqu'un lutteur Gréco-romain a dans son arsenal des techniques qui reposent sur uneimposition de sa force sur son adversaire (la mise au sol de ce style est un classique).

L'intérêt croissant de ces derniers temps pour les tech-niques de combat (en particulier, la lutte au sol) a surtoutrépondu aux mouvements comme le célèbre ULTIMATEFIGHTING CHAMPIONSHIP, aux Arts Martiaux Mixtes età d'autres disciplines plus classées dans le cadre dessports, dont le SHOOT WRESTLING, très populaire auJapon, le Sanshou SHUAI JAO et l'art du CHINNA (en Chine).

P

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Mais, comment s’insère le JKD dans cette grande variétéde systèmes, principes, techniques, etc.. ? Tout d'abord,sans prendre des décisions uniques.La distance de combat n'est pas spéciale et pour l’étudier,

on ne doit pas ni on ne doit pas favoriser un systèmespécifique et on ne doit pas le faire dans les trois autres.La supériorité, ou mieux, la convivialité d'une technique ou

d’une méthode ne peut être évaluée dans l'absolu, maisseulement en relation avec le type d'adversaire et la situationparticulière dans laquelle on se trouve.Ceux qui prétendent être des praticiens de JKD et qui

célèbrent la prétendue supériorité d'un système de combatsur les autres, en le justifiant par le fait qu'ils ont gardé unedimension martiale que d'autres ont perdu, devenant desimples sports de combat, je tiens à vous rappeler que lepropre Sigung LEE introduit dans les éléments constitutifs lepremier JUN FAN GUNG FU principes, techniques etstratégies de la lutte occidentale et même de l'escrime.

Bien sûr, une discipline qui s’entraine dans le seul but delutter réellement, offrira à ceux qui pratiquent le JKD plusd'idées que d’autres disciplines peuvent leur offrir, qui sontdéjà reconnues, comme des sports, mais pas pour cetteraison, je le répète, on ne doit pas se mettre un bandeau surles yeux.Être formé dans un système de combat ne signifie pas être

prêts à se battre contre les pratiquants d'autres styles decombat. Je me souviens aussi que dans les matches récentsde combat libre, de nombreux spécialistes dans ce domainesont souvent battus par des personnalités provenant de lalutte sportive et du Judo, le premier de tous Dan Severn.L'approche au GRAPPLING dans mon école, le JUN FAN

JKD ACADEMY (représentant honoraire pour l'Italie du JUNFAN JKD GRAPPLING ASSOCIATION de Sifu Larry Hartsell)est divisé en plusieurs phases.La première est d'apprendre la technique simple qui peut

se faire debout ou au sol, et qui doit être répétée plusieurs

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fois afin de créer ces automatismes qui permettentd'appliquer la technique de façon instinctive et sans réfléchir,pour développer ce que Sifu Larry Hartsell appelait "MuscleMemory" (mémoire musculaire).Dans la deuxième phase on explore les distances, ou

plutôt, la façon de fermer la distance. Pour cette raison, SifuLarry Hartsell préfère les techniques de saisies de mains, carla sensibilité nécessaire pour une bonne capture, ainsi que lessaisies et les coups de trapping, fournissent des points decontact parfaits pour la réalisation des techniques d'attaque.La troisième étape, après avoir développé de bonnes

capacités d'entrée, consiste en l'acquisition d'un bon groupede leviers et de ses différentes variables qui travaillent dansdifférentes positions.La lutte peut avoir lieu dans une variété de positions

différentes, il est donc important d'expérimenter avec cesleviers debout, à genoux et même allongé sur le sol.En développant votre progression et votre série de leviers,

vous apprendrez les principes qui vous aideront à surmonterles limites des différentes articulations.

Pour expliquer ce processus, Sifu Hartsell atoujours dit : « J'ai vu ce levier dans six stylesdifférents, et c'est toujours le même levier. »La quatrième phase est le combat dans

l'isolement, le combat de manière isolée, qui a sesracines dans la formation de Sifu Hartsell avecBruce Lee : « Bruce faisait que l'un d'entre nous semette de nombreuses protections et qu’il attaque

avec un nombre limité de techniques ; celui qui sedéfendait à son tour avait le nombre d'entrées limitées et

une fois la distance entre eux se fermait, ensuitecommençait le grappling, où le défenseur avait quelquestechniques de soumission à réaliser".Cet exercice sert à développer un bon sens de

l'opportunité et de la force de vitesse nécessaire pour mettreen œuvre efficacement les techniques apprises lors desétapes précédentes ; finalement l'étape pour vous familiariseravec le tapis de sol, quelque chose qui ne peut se développerque d'une manière : avec combat.Le combat s’utilise pour analyser les variables d'une

technique lorsque vous êtes sous pression et il vous faut lamettre en pratique à grande vitesse ; Il n'y a aucun moyend'éviter cette phase et les heures passées en pratiquant lecombat peuvent être la partie plus fructifère (rentable) de vosentraînements.Certains pensent que la formation à ce niveau n'est pas

nécessaire, en croyant que deux ou trois techniques parposition sont suffisantes ; la méthode de Sifu Hartsell reposeégalement sur l'idée que si vous connaissez deux techniquesvous serez soumis en trente secondes, si vous connaissezcinq vous tarderez deux minutes, si vous connaissez vingtans il faudra dix minutes pour vous soumettre et, peut-être,pendant ce temps que vous pourrez trouver l'occasion dontvous avez besoin pour gagner.

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Cette approche pluridisciplinaire est laracine de la méthode de Sifu Hartsell, lui-même qui conseillait aux étudiants desuivre d'autres instructeurs de Grappling,Machado, Ju-Jitsu, Shoot Wrestling, Judo,Sambo, et ainsi de suite, ils sont tous surla liste des Arts pour être étudiés.Bref, chaque élève doit être capable

de trouver son propre chemin, puisd'exercer un contrôle total sur sonentrainement.En conclusion, j'espère que cette

brève description technique a été enmesure de vous offrir une nouvelleperspective depuis laquelle étudierune distance qui au fil du temps, revêtune importance croissante et je vousrappelle que dix minutes de pratiquesont beaucoup mieux que beaucoupd'heures de théorie, donc, mettez -vous à entrainer !!!

Entrevue à LarryHartsell,par AlessandroColonnese

L'interview qui suit a étéréalisée par AlessandroColonnese lors de sondernier voyage en Californie,chez Sifu Larry Hartsell,

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avec cinquante ans d'Arts Martiaux derrière lui, son histoirecomme élève direct de première génération de Bruce Lee,ses nombreuses expériences dans l'armée et dans la policedes États-Unis. Il est considéré comme l’un des plus grandsexperts du Jeet Kune Do sur la scène internationale, jusqu’aupoint d'être défini comme l'un des meilleurs combattants parles mêmes élèves.

"Après quarante jours d'entraînement épuisants chez Larry,je me suis arrêté pour discuter avec le vieux rocher enpersonne. Voici le résultat.

A. Colonnese - « Larry, puisque vous êtes chargé del'Association de Grappling Jun Fan/JKD, qui s’occupeprincipalement de la distance en combat, pouvez-vousnous dire pourquoi un choix si spécifique ? »Hartsell- I. « Ce fut Bruce Lee qui m’a suggéré la création

d'une Association de ce genre. » Il m'a dit que puisque mescaractéristiques techniques étaient très proches de la lutte, jeferai bien de créer ma propre association et qu’elle s’occupeplus particulièrement des techniques de grappling. Ensuite,j'ai fondé la Jun Fan/JKD Grappling Association. Ce fut en1991. L'Association vise à faire possible que les aspects etl'étude du monde du Jeet Kune Do que Bruce Lee m’aenseigné arrivent à tout le monde. La pratique est basée surles quatre distances de combat expérimentées par Bruce Leelors de ses entrainements. La distance des coups de pied,des coups de poing, des saisies et celle de la lutte que jepréfère de manière particulière. Après sa mort, Bruce nous alaissé 33 techniques de combat qu’il apprit de Gene Le Belle,Hayward Nishioka et de l’art chinois Chinna, en lesintroduisant tout d'abord dans les concepts de Jeet Kune Do.Vous pouvez appartenir à n’importe quelle association quevous désiriez et, en même temps appartenir à la mienne.J'enseigne seulement aux gens qui veulent s'entraîner dur ;maintenant, nous formons une grande famille, tout le mondeconnaît tout le monde, notre objectif est de grandir ensembleet d’essayer de diffuser les principes du Jeet Kune Do,comme aurait aimé Bruce Lee. Je veux m’assurer que siquelque chose m’arrivait les gens puissent dire : « J'ai étudiéavec Larry Hartsell, un élève direct de Bruce Lee ».II. Mes entraîneurs, du fait, reçoivent un certificat, une carte

d’adhésion de l'Association et un livret genre passeport. Pourdonner des cours sous ma direction vous devez avoir sixannées de formation et démontrer à travers d’un test quevous maîtrisez toutes les distances de combat. Mon objectifprincipal est de faire des stages pour tous mes représentantsdans une vingtaine d'états. Alessandro Colonnese est monreprésentant exclusif en Italie, actuellement l'un desmeilleurs, son organisation, le Jun Fan Jeet Kune DoAcademy organise mes stages, divulgue mon point de vue duJeet Kune Do et s’occupe des questions personnelles demon organisation en Italie. »

A. Colonnese - "Vous avez évoqué lacroissance florissante de groupes de pseudoJKD de nos jours. Les magazines américainssont remplis de gens qui prétendent enseigner leJKD original. Que pensez-vous à ce sujet ? "Hartsell- I. « Eh bien, je pense qu'il y en a beaucoup

de personnes qui veulent tirer profit du triomphe, et pourune raison étrange, il n’y a pas une définition du terme

Jeet Kune Do. » Il y a des gens qui ont fait du JKD desannées auparavant et maintenant ils ne le pratiquent plus etpar conséquent ils ont pris du recul.II. On parle du JKD original, plutôt que des concepts du

JKD. Mais nous enseignons encore l'évolution du combat. Lavie continue, il y a un progrès et un de mes amis dit : «pourquoi conduire une voiture de 1968, quand on peut avoirune voiture d'avant-garde ? ». Tout progresse. Nous avonsrécemment introduit le Shoot Wrestling dans notre famille deJeet Kune Do à Los Angeles. C'est une progression. Il n'y apas de fin dans le processus d'apprentissage. Ceux quidisent "c'est tout ce dont nous avons besoin" se trompent. »

A. Colonnese - "Donc vous êtes en désaccord avecceux qui, ayant entrainé dans les premiers jours avecBruce Lee, disent que ce qu'ils font est, d’une certainemanière, plus pur, n’est-ce pas ?"Hartsell - I. « Oui, Bruce expérimentait continuellement.

Il a développé des concepts de Jeet Kune Do entre 1967 et1970, pendant la période où il a vécu avec James Lee àOakland. Toutefois, il a commencé vraiment à expérimenter lalutte quand il était à Los Angeles. Il changeait de forme enpermanence. Pensez, qu’à un moment donné, il a mêmedécidé d’abandonner le terme JKD !II. Sur les personnes qui disent faire du JKD original, je

voudrais citer quelques phrases de Bruce Lee. Il a dit : « leJKD est juste un nom, c’est comme une barque qu’on utilisepour la laisser une fois qu’on en a plus besoin. » En d'autrestermes, c’est un concept, dans lequel il ne faut pas s’arrêter,il faut plutôt aller plus loin pour trouver votre propre chemin.Je suis plus orienté vers la distance de combat. D'autrespréfèrent le Muay Thai et la longue distance, comme ladistance des coups de pied. À chacun son truc, parce qu'iln’y a pas deux personnes pareilles.III. Bruce se centrait plus sur l'individualité de la personne

que sur la production en masse de ceci ou de cela. Parconséquent, pouvons-nous parler vraiment de JKD « original » ? Je ne le crois pas... »

A. Colonnese - « En fait, l'idée d'un système codifiéavec un début et une fin serait en contradiction avec lesidées diffusées par Bruce Lee. »Hartsell - I. - Exactement. Il était en constant changement.

« Bien sûr, ce qu’il enseignait au début était très efficace, jen’ai aucun doute, mais il était en constant changementjusqu'au jour de sa mort. »

A. Colonnese - "J'ai entendu dire que Bruce Lee nepratiquait pas les Arts Martiaux d'Asie du sud-est ni lecombat au sol, toutefois, même dans les versions plusdures de son art, ainsi que dans ses films, il y a deséléments de Kali et de lutte. "Hartsell - I. "Une fois, un journaliste a écrit dans un magazine

d'Arts Martiaux (Black Belt Magazine) que Bruce n'avait jamaisétudié le Silat. Faisant référence à cela, il a ajouté, "pourquoi aller àla crèche, s'il était déjà à l’université ? » Cela ne parut si stupide,parce que j'ai moi-même vu les notes de Bruce Lee sur le Silat. »

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A. Colonnese - « Bruce étudiait Kali et Silat, ils nesavent pas quoi écrire. » En fait, on ne devrait pas oublierle Silat et le Kali, même si Bruce Lee ne les avait pasétudiés ".Hartsell - I. "Le Silat est un bel art. Je l’ai moi-même étudié

avec Pendekar Paul de Thouars. Une des choses que je veuxpromouvoir c’est l'harmonie entre les arts martiaux. Nouspouvons tous apprendre les uns des autres et il n'est pasjuste donc de discréditer ainsi les gens. »

A. Colonnese - « Après tant de stages partout dans lemonde, que pensez-vous qu'un praticien d'un autre stylepeut tirer au clair d’un stage ? »« Hartsell - I. » Cela dépend de la personne. Certains

captent le message à la volée. Aux États-Unis, beaucoup degens qui pratiquaient la lutte libre amateur, on appritrapidement le combat au sol. Un ex boxeur apprendrarapidement les techniques de main. Bref, il s’agit toujours dechoses différentes qui vont bien ou mal à différentespersonnes. Je m'entraîne avec Yori Nakamura au ShootWrestling. « Je peux absorber les techniques suffisammentbien pour les insérer dans mes stages. »

A. Colonnese - "Donc vous apprenez toujours !« Il y a encore des gens qui arrivent devant vousen salopette jaune en vous demandant de leurapprendre à utiliser le nunchaku ? »Hartsell - I . « Une fois une personne m’a

demandé de lui enseigner le Chi, parce qu'il disaitque Bruce Lee avait un Chi spécial ! » Je pense queBruce Lee expérimentait de grandes déchargesd'adrénaline. Il pouvait les gérer à sa guise. Je croisque c’est quelque chose que nous avons tous,comme la femme qui soulève une voiture poursauver son fils. Dans le corps humain, le stressprovoque d’étranges changements chimiques quidonnent des résultats étonnants. »

A. Colonnese - « Il me semble qu'il y a deuxécoles avec la pensée de Bruce Lee. » L’unecomme la vôtre qui suit ses méthodes deproximité à la formation, et celle qui a unedévotion obsessionnelle pour Bruce Lee commes'il s'agissait d'une icône. Vous n’avez jamaisrencontré quelqu’un appartenant à cettedernière école” ?Hartsell - I. « Bien sûr, vous devriez voir les

lettres que reçoit Linda Lee. » Quelque chose defous. Des gens qui prétendent être possédés parl'esprit de Bruce Lee. Lors des stages, j’ai eul’occasion de rencontre parfois des gens avec uncomportement névrosé obsédé ; et je les traitecomme aux autres, parce que dans ces cas- la, ilfaut le faire, même si j’ai l’œil sur eux. »

A. Colonnese - « Ces jours- la combien detemps vous avez entrainé dans le cadre de vosobligations professionnelles ? »Hartsell - I. "Cela dépend du mois. Je m'entraîne

toujours avec des poids, et j'essaie de trouver dutemps pour entraîner avec Dan Inosanto et YuriNakamura. En un mot, je me maintiens en forme !"A. Colonnese - « J'ai remarqué que les

magazines américains sont toujours dédiés auxmêmes personnes. En effet, compte tenu de vosantécédents, jamais vous n’avez suscité

suffisamment d'intérêt dans les médias comme vous leméritez, pourquoi ? "Hartsell - I. « Eh bien, beaucoup de ces journaux sont

conçus exclusivement pour créer des contrastes, toujours enessayant de jouer à « qui va gagner dans cette situation ».J'ai eu assez de publicité. J'ai écrit quelques articles pourMartiaux Arts Magazine, un magazine que j'appréciebeaucoup, parce qu'il traite uniquement des méthodes deformation. Cependant, toute cette histoire de « quel est lemeilleur système » n'est rien d'autre qu’une ordure et jepréfère rester en dehors que parce que je n'ai rien à prouver.Je suis monté sur un ring, je me suis battu dans la rue, je saisce que je peux faire et je n'ai rien à prouver à personne. "

A. Colonnese - "Je vous remercie de nous dédier unpeu de votre temps Larry".Hartsell - I. « Merci, cela a été un plaisir. »

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WTKFWorld Traditional Kung Fu

Federation

Pratiquer le Kung Fu traditionnel consiste à plonger dansune culture millénaire et par conséquent partir pour un

voyage à travers de l'étude de la philosophie, la médecine, l'artet de la martialité.Les champs d'étude et de recherche sont innombrables et les

manifestations de la pratique sont de même.A ce jour, le WTKF rassemble des nombreuses écoles et des

Maitres qui pratiquent et enseignent des styles différents.La beauté de cette union est de partager les nombreuses

manières de vivre, l'expérience martiale en apportant lebénéfice de l'échange et le dialogue entre les différentestraditions et méthodes.Dans le passé, les grands Maîtres se réunissaient pour

grandir ensemble, pour se former et pour montrer les résultatsde leurs recherches.Un cercle vertueux d'échange et d'entraide qui permettait aux

Maitres qui se joignaient à cette collaboration, de se démarquerdans la pratique et dans la diffusion du Kung-Fu traditionnel. LeWTKF reconstruit cet esprit d'harmonie et de coopération pourmettre en marche une nouvelle Ere du Kung Fu traditionnel.Pour le faire, il est nécessaire d'UNIR nos forces pour

permettre que la vraie culture martiale émerge d’un panoramachaque fois plus décadent et qui a créé une image altérée de lanature du Kung Fu.

Alessandro Colonnese

Vous souhaitez faire partiede la grande

Famille du Kung FuTraditionnel ?

Sollicitez d’être membre denotre équipe.

Rejoignez-nouspour un dur labeur.

Page 115: Magazine Arts Martiaux Budo International 307 – 1 mars 2016

1- Défense des coups de pied avec saisie,2 - Saisir la jambe et amener l'adversaire au sol.3 - Saisir la jambe pour terminer la mise au sol.4 - Après la mise au sol, levier articulaire au genou.5 - Levier articulaire au genou et à la cheville.

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/LARRY4REF.: • DVD/LARRY4

En particulier certaines de ses « favorites » commeFlashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes

déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ...Magistralement exécutées et basées sur

l'expérience du mouvement. Le G.M.Tatum incorpore ses connaissances

innovantes dans ces techniques quivous aideront à ajouter et à

compléter votre formation dansle système du Kenpo. En outre,

il nous offre la meilleureoption pour nous défendre,en prenant comme base lapensée logique et pratique,en la positionnant sur lechemin de lacompréhension de l'Art duKenpo. Ce sont dessystèmes de défense et delutte des temps modernes

que nous vivons. Conçus desorte que nous obtenions

tous les avantages que nousrecevons d'une formation de

ces techniques. Dans ce DVDcollabore Maître Adolfo Luelmo

(9e Dan) qui continue avec une sériede techniques de manière fluide et

énergique devant des situations d'agressionextrême. Il nous montre les différents états du

mouvement, en le faisant de manière logique et efficace.Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploieune technique qui allie la force des bras et son habilitéavec les jambes.

Budo international.comCOMMANDES :

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Okinawa

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Karaté

Minoru Higa – En brisant des Makiwaras et en construisant des vies.

Higa Minoru sensei est considéré comme le Maître de Karaté par excellence, àOkinawa comme à l'étranger. Judan Hanshi, chef de Kyudokan, directeur del'Okinawa Karaté Do Rengôkai et le président de la célèbre corde géante de la villede Naha, ne sont que quelques-uns de ses titres. C'est un type doux, mais féroceet puissant. Avec une énergie débordante, il réalise toutes les techniques avec sesélèves, dont beaucoup ont la moitié de son âge.

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CB : Higa-sensei, c’est un privilège et unhonneur pour moi de parler dans votre dojo.

HM : Merci beaucoup.

CB : Vous êtes le leader du groupeinternational Kyudokan Shorin-Ryu, mais aussiun ambassadeur actif de tous les styles d'ArtsMartiaux d'Okinawa et de nombreuses activitésculturelles.

Assisté par l’assistant d’ArtsMartiaux sensei Patrick Roult,installé en France, habile Maitremulti l ingue, un véritableambassadeur du karaté d'Okinawa,qui s’assit pour une entrevue audojo Hombu-Kyudokan, district deTsuboya, alors que lestempératures extérieures frôlentles 33 degrés Celsius., Ce quim’impressionna le plus fut lacordial ité de Higa-sensei et sasagesse rayonnante.

Okinawa

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Karaté

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Okinawa

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HM ; Tous unis, nous pouvons vraiment avancer enpopularité et promouvoir le vrai sens de l'OkinawaKaraté Do dans le monde entier.

CB : Sensei quel âge aviez-vous quand vous avezcommencé à pratiquer le Karaté-do ?

HM : J’avais 18 ans. Cela peut sembler tardif, maisdepuis l'âge de 12 ans, j’étais un praticien de judo trèsactif. Mon premier Maître de Judo fut Yogen Tamashiro,ensuite je suis devenu élève de Maître YokomotoSeikichi.

CB : Sensei, quand vous êtes retourné à la partiecontinentale, vous avez commencé votreentraînement de karaté. Pouvez -vous nous direquelque chose sur cette période ?

HM : Eh bien, le karaté a été la passion de ma familledepuis des générations. Mes deux oncles, YuchokuHiga Higa et Jintetsu, ont été des Maitres très dévouésau karaté. L'un des premiers arrêts que je faisais quandje revenais c’était la maison de mon oncle Yuchoku, oùsimplement il me disait « Je t’ai suggéré que tucommences avec le Judo, maintenant c'est le momentpour le karaté », donc je me suis inscrit dans son dojo.Je savais judo cela me donna un bon équilibre etcompréhension de tandem et je voulais appliquer cesprincipes.

CB : Quels sont vos souvenirs des débuts dans ledojo ?

MH : En général, le mukashi-keiko (formation del'ancien temps) se pratique dehors. La plupart desdojos étaient, en fait, des jardins unis à la résidence dela famille. Il était difficile de faire la différence entre unemaison et un dojo à l'exception des nombreusesmakiwaras situées autour de la cour. C'était un outiltrès important. Aujourd'hui, les gens pratiquent lekaraté pour devenir de meilleures personnes, pourdévelopper l'esprit et un bon cœur. En ces temps- là ils’agissait d'avoir un coup définitif. Tout se centrait surla défense. A cette époque, le mot le plus fréquemmentutilisé pour décrire le but du karaté était Mamoru,protection. Le Bugei ou le côté purement pratique dukaraté, était ce qui m'intéressait, jusqu'à ce que j'ai vul’idée holistique que mon senpai avait de l’Art. Cela achangé mon point de vue du budo, ou la méthode ducœur-esprit de la pratique spirituelle.

CB : Vous pensez que le karaté aidera lesprofessionnels à devenir de meilleurs êtreshumains, ou vous pensez qu'ils doivent posséder unprofond désir de croissance personnelle ?

HM : Il ne s’agit pas d’un changement instantané. Cen'est pas un satori ou un éclat de lumière. C’est

Karaté

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Okinawa

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Karaté

« La plupart des dojos étaient, en fait,des jardins unis à la résidence de la

famille. Il était difficile de faire ladifférence entre une maison et un dojo

à l'exception des nombreusesmakiwaras situées autour de la cour. »

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progressif, il nait de l’observation desanciens. S’ils sont modestes, il estprobable qu’ils deviennent modestes.S'ils sont bienveillants, fidèles outravailleurs, ils seront ainsi. C'est leconcept de michi, chemin ou route.Le Maitre et l'élève doivent voyagerensemble, aussi longtemps quenécessaire. Cela pourrait se résumercomme mugen Kyudo - le chemin del'étude est infini.

CB : Sensei le concept du Shin-Gi-Tai est souvent transmis auxélèves à Okinawa. Quelle est

votre vision personnelle de ceconcept ?

HM : Shin est kokoro ou le cœur, ils’agit de l'esprit. GI est à propos dewaza, technique ou compétence. Taïou karada est le corps, ou noyau.L’évolution s'effectue en fait, àl'inverse. D'abord on doit développerun corps fort, avec des exercicesphysiques et la formation. Seulementalors on est prêt pour apprendre latechnique, kata, application ousemblable. Ces compétencess’inscrivent dans un noyau solide.

Les deux premières étapes sont ledevoir du Maître et le plus appropriépour l' individu. La formation ducœur-esprit est nouvelle, quelquechose que l'élève développedavantage de son côté, fondées surles enseignements physiques. Cesétapes sont un catalyseur pour lamaturité du Budo.

CB : Quand on parle de lamaturité du Budo, de la notion deShu-Ha-Ri, qu’en pensez-vous ?

MH : Shu signif ie protéger,préserver, mais aussi obéir. À ce

Karaté

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stade il faut juste pratiquer, il s’agit d'apprendre lesfondements et la découverte de nous-mêmes commepraticiens.Ha signifie pour briser, détruire, séparer, mais aussi

frustrer. À ce stade, on suit les enseignements et ondéveloppe également nos propres points de vueselon les besoins de la formation. On peutcommencer à enseigner et à développer nosprocédures d'enseignement, toujours basées sur ladoctrine de notre style.RI signifie disperser, éloigner et séparer. En théorie,

si nous pratiquons suffisamment, nous développeronsdes concepts et des idées uniques, mais je penseque ces choses-là sont très rares. Il est inutile dechanger simplement à cause du changement.

CB : Je pense que la plupart des professionnelssont familiarisés avec les grades de Renshi Kyoshiet Hanshi, mais il y a un titre supérieur à Meijin quiest utilisé comme référence pour les personnesdotées réellement. Pouvez-vous nous expliquer lasignification et l'utilisation de ce titre ?

HM : Les titres de Renshi Kyoshi Hanshi ont unesignification standard (lecture de caractères Kanji).Cependant, chaque style ou groupe a un standard et

Karaté

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Okinawa

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de différentes expectatives adjointes. Le titre deMeijin signifie « une personne vraiment unique. UnMaître ascensionné qui ne se guide pas seulementpar son chemin, mais il illumine ses voyages. Unepersonne qui émane de la lumière, ou le pourvoyeurde l'inspiration profonde.

CB : Sensei la dernière question ; il y a unemaxime ou un principe qui vous vouliez partageravec nos lecteurs ?

HM : Je pense que peut-être Ichi-go Ichi-eet ouune occasion, une rencontre. Quand vousconnaissez quelqu'un ou que vous remarquezquelque chose, vous devez donner de l’importance àl'expérience. Parfois, les moments les plus infimespourraient avoir des résultats profonds. Quand onest plus jeune, peut-être nous regardons lespersonnes importantes pour nous inspirer et nouséduquer, lorsqu'elles mûrissent, chaque interaction,chaque personne importe et offre une occasion.

HM : Pour finir, je voudrais dire, que tout le karaté,et en fait tous les Arts Martiaux sont merveilleux. Necritiquez jamais autre art, système, style et surtout àun praticien. Le fait qu'on ne comprenne pasquelque chose, ne signifie pas qu’elle ne soit pasimportante et précieuse. Au lieu de formuler unjugement rapide, offrez de l'optimisme et travaillezensemble pour l'amélioration des vies humaines.

PostScript : Higa Sensei représente laconvergence de l'ancien et du nouveau. Avec sonleadership, qui est plein de cœur et son intellect, enguidant le futur du Karaté-do, notre avenir estassuré. Je vous suis très reconnaissant pour votretemps, ainsi qu’à sensei Patrick Raul pour nousaider dans cette interview et à sensei Marion Manzopour son aide dans le de montage. .

Karaté

« Le fait qu'on ne comprenne pas quelque chose,

ne signifie pas qu’elle ne soitpas importante et précieuse. »

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/YANTI-1REF.: • DVD/YANTI-1

Le maître de Shaolin Shi Yanti est moine de la 34ºgénération du Temple de Shaolin de Songshan etdisciple direct du vénérable abbé Shi Yong Xin. Dansce premier travail pour Budo International, i l

présente Luohan Shibashou, une des plusanciennes et représentatives formes

fondamentales de main vide duTemple Shaolin.

Selon le livre "Shaolin QuanPu', de la dynastie Sui, lesmoines guerriers deShaolin ont développéune série demouvements simplesélus conformément au"18 statues deLuohan", d'où le nomde Luohan Shi BaShou (les18 mains deLuohan). Ce styleTaolu est distinctif etdans ses mouvementscontinus, nousapprécions clairementdes combinaisons de

mouvements réels etl'irréels, de défense et de

contre-attaque et une grandevariété de mouvements cachés.

Les principales techniques de maindans le Taolu sont celles de la paume de

la main, et son apprentissage nécessite unebonne agilité et coordination, ainsi que la maitrisedes positions Xubu, Dingbu, Gongbu et Mabu ainsique de ses caractéristiques.

Budo international.comCOMMANDES :

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/FEH-1 REF.: • DVD/FEH-1

José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par laWorld Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board)Conseil d'Administration de la FHH, DirecteurInternational pour l'Europe de l'Ouest et Président de laFédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans

son premier DVD un traité complet sur lestechniques qui permettent de rendre grand

ce véritable art martial traditionnelcoréen, grâce á l'héritage que lui atransmis directement le GrandMaître Kwang Sik Myung 10èmeDan de Hapkido. L'Hapkido estl'Art de la Défense PersonnelleDynamique par excellence,alliant vitesse et fluidité,ainsi que la préparationphysique, la technique, larespiration, la méditation etla culture de l'énergieinterne. Un art quicomprend une grandevariété de techniques avecet sans armes, ellecombine les défenses et lesattaques, entre lesquellessont inclues des techniquesde la jambe, du genou, du

poing, du coude, desprojections, des étranglements et

surtout des techniques de luxation.

Budo international.comCOMMANDES :

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orsqu’au cours des années et de l’évolution de cesélèves, on doit parfois faire des mises au point etremettre parfois les pendules à l’heure.Or, avec l’expérience, on se rendcompte que les gens aiment entendreles compliments mais pas les

crit iques lorsque celles-ci sontnécessaires pour leur progression.Même si ces critiques sont faitespour permettre d’amener l’élève àson meilleur niveau, souvent lesélèves se vexent et décident dequitter leur entraineur.Dans la compétit ion, parexemple, un entraineur préparede nombreux compétiteurs quiatteignent les plus haut podium.Si le compétiteur se relâche,l’entraineur va lui notif ier unmanque de sérieux dans sonentrainement ; le résultat estmalheureusement souvent lemême, à savoir le départ del’élève.L’honnêteté de l’entraineur,envers son élève, aura pour effet delui faire perdre tout le temps etl’investissement dans la préparationde celui-ci.Il en est de même dans la formationdes professeurs, il est très difficile defaire remarquer le manque d’assiduitéd’un professeur aux cours pour continuerà se former et ainsi progresser.Le résultat sera le départ de ceprofesseur.

Être honnête ?

Cette question peut sembler anodine et la réponse peut paraître simple à donner. Mais est-il si facile que cela d’être honnête envers les autres et soi-même ?En effet dire la vérité aux gens semble être un devoir et une chose aisée.Néanmoins il faut tenir compte de la sensibilité et de la susceptibilité de chacun.Avec le temps je me suis rendu compte que lorsqu’on souhaite être honnête,

on s’attire de nombreuses rancunes et on se retrouve vite isolé.Beaucoup pense qu’il vaut mieux être seul que mal accom-

pagné. Cela semble en effet préférable mais lorsqu’ons’investit, notamment dans les arts martiaux et lessports de combat pour des élèves, un lien affectif etune confiance se créent.

Jeet Kune Do

L

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Un professeur est en formation toute sa vie et doit donc continuer à s’entrainer en permanence afin d’apporter lemeilleur à ses élèves.Il est aberrant, mais pourtant fréquent, de voir les professeurscesser de s’entrainer dès qu’ils sont certifiés.Cela vient du fait que beaucoup pense qu’être certifiéprofesseur signifie la fin de la formation.Or c’est tout le contraire, c’est justement le toutdébut du parcours.Être honnête envers ses professeurs metfin, quasiment tout le temps, à la relation deconfiance avec ceux-ci.Ils se sentent blessés et vexés d’avoirentendu une vérité qu’i ls connaissentparfaitement.Pourquoi l’honnêteté est devenue sicompliquée ?Faut-il mentir et se trahir en étant complaisantet en ne faisant que des compliments à desgens qui sont malhonnêtes envers eux-mêmes etleurs propres élèves ?Je pense sincèrement qu’il faut être honnête, même sion perd des élèves car au moins nous aurons prévenu cesélèves à la dérive qu’ils ne sont pas sérieux ou qu’ils s’éloignent deleurs objectifs par exemple.Pourtant, les arts martiaux servent à apprendre à seconnaître et à devenir honnête envers nous-même et lesautres, en découvrant nos limites, nos forces et nosfaiblesses.Malheureusement, les arts martiaux sont devenus unmoyen de faire de l’argent sans scrupules, de brillerface aux autres…Beaucoup de gens sont frustrés dans leur viequotidienne et trouvent à travers l’obtention d’undiplôme, le moyen de se sentir supérieur, de dominerles gens en prétendant être ce qu’ils ne sont pas.Lorsqu’ils se sentent en danger, ils quittent leurprofesseur afin de préserver leur aura face à leurs élèvescrédules.De plus, ils se sentent souvent obligés, à travers desragots totalement faux, de vouloir salir leur professeur qui avoulu les aider en étant honnête avec eux.Entendre la vérité n’est jamais facile mais quand c’est pournotre bien, cela devrait être un électrochoc et donc un moyende nous améliorer, au lieu de se vexer et de faire notre « enfantgâté » qui va bouder et faire une colère non justifiée.Vouloir être honnête est donc très préjudiciable mais pourtantindispensable afin d’aider les gens qu’on entraîne à atteindre leursobjectifs, et surtout nous mêmes.Cette honnêteté nous permet de toujours repousser nos propreslimites et ne jamais stagner dans nos arts.Cela permet donc de rendre véritablement hommage à nos professeursqui nous ont formés et qui continuent à nous former à travers les annéesqui s’écoulent, en montrant tout le respect que nous avons pour eux ettoute notre gratitude pour ce qu’ils nous ont apportés et continuent à nousapporter.

Jeet Kune Do

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On assiste pourtant à un manque total de gratitude envers ceux qu’on a aidéet formé. Certains prétendent même être sortis de la cuisse de Jupiter, enétant devenu ce qu’ils sont sans l’aide de personne.D’autres, contactent des professeurs qui vont les diplômer en échangede fortes sommes d’argent même s’ils n’ont pas le niveau.Ainsi dans le Jeet Kune Do, certains obtiennent des diplômes decomplaisance après un week-end de pratique ou au mieux deux à trois ans.Ils sont alors certifiés instructeur, au mieux, mais souvent ils sontcertifiés Full Instructor car ils ont payé suffisamment.Comment peut-on prétendre être Full instructor en moins de 15 ansminimum même si on a du talent ?Cela me semble impossible sans passer un tempsminimal à s’entraîner (et on continuera toute notre vie)en fonction de notre parcours martial.Se former, c’est comme produire un millésime, ilfaut du temps et de la patience afin d’obtenir lesmeilleurs résultats.J’ai souvent été contacté (et le suis encore),par des gens qui voulaient que je lescertifient, mais ma réponse a toujours étéla même : je ne certifierai jamais unepersonne pour de l’argent et dansl’urgence.Se former prend du temps et duretoute une vie.Si on veut honorer nos professeurs,entrainons nous et soyons honnêtesenvers eux, envers nous et enversnos élèves.Un élève qui vient s’entraîneravec nous, nous donne saconfiance et met entre nos mainsson « éducation martiale ». Nousavons le devoir d’être honnête aveccelui-ci afin de l’amener le plus loinpossible en fonction de noscompétences.C’est pour cela qu’il n’y a aucunehonte à reconnaître nos limites etorienter un élève vers un autreprofesseur plus compétent que nous,lorsque nous ne pouvons plus le faireprogresser.L’honnêteté envers soi même peutse résumer en un titre de Jean Gabin« Je Sais », car le jour où on dit jesais, c’est le début de la chute.

Jeet Kune Do

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Si on estime savoir, on cesse de s’entrainer ; alors nonseulement on ne progresse plus mais pire on régresse.Enfin, l’honnêteté est souvent facile pour un professeurcar face à un miroir, comme le dit Sifu Dan Inosanto « onreconnaît un professeur d’un compétiteur, par le fait quechez le compétiteur on voit sa ceinture noire, alors quechez le professeur on voit son ventre ».

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« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part ilcache un puits d'eau. »

Antoine de Saint-Exupery

« Ce que nous savons est une goutte d'eau ;Ce que nous ignorons, un océan. »

Isaac Newton

« Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) commedit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regrettéMaître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cetteannée.

Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités etentravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt.

Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisseaucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « unmuseau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphorede la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de laforme, sans transformer l'essence.

Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer àrien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation etdu non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature,elle contourne tous les obstacles et elle nous apprendcomment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sansperdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur sonchemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle sefiltre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rienn’arrête son chemin ni sa destination.

Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages cestextes, que je partage maintenant sous forme delivre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tousles auteurs sont confus, parce que noussommes tous débiteurs de ceux qui nous ontprécédés, de ceux qui nous ont inspiré et nousinspirent, des nuages flottants de l’inconscientcollectif et même …qui sait ! des esprits etdes consciences qui nous entourent.

Je n'ai rien à enseigner, parce que je nesais rien, mais tout ceux qui veulent écoutermes vers, je leur laisse ici mes réflexionssincères, bien senties, chaque jour plussincères et moins pensées, parce quel'esprit est un engin trompeur qui voit cequ'il veut voir et duquel j'ai appris à meméfier.

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Kung Fu

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Dans tous les domaines presque innombrables, oùles hommes fournissent des succès extraordinaires ily a en revanche, souvent, seulement quelquespersonnes qui, en vie, deviennent une légende. Je n'aipas eu seulement la chance d’être l’élève d'une tellelégende vivante, mais j'ai également eu l'honneur desuivre ses pas. Et cette année, il a même été là avecnous en Suisse. Nous nous référons, naturellement,au Grand Maître Dr, Chiu Chi Ling, détenteur du 10e Degré de Maître et précurseur du Style de notrefamille de Kung Fu.

Une légende du Kung Fu en Suisse !

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ù qu’il aille Mon Maitre est vénéré.J’admire ses connaissancestechniques et son expérience, sacapacité d’enthousiasmer tout lemonde et de propager la joie.Surtout grâce à son expérience de

plusieurs décennies en Shaolin Hung GarKung Fu, qui ont fait que sa présence là

où qu’il soit, remplisse l'endroit.Beaucoup de gens m'ont

demandé comme j’ai fait pourdevenir le successeur duStyle d'une telle icône.Souvent la question estaussi en général, quelest le secret de monsuccès dans le monde

Kung Fu

O

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des Arts Martiaux. Mon secret est en fait très simple et obéit seulement àdeux règles :

1 Sifu a raison.2. Si votre Sifu une fois visite votre classe, suivez la règle n ° 1.

Oui. Même et quand cette règle a un fond de vérité, plaisanterie à part :J'ai reçu la formation de mon Sifu de bonne foi, pour faire toujours leschoses correctes, et même si parfois ça n'a pas été agréable, j’ai étéformé pour laisser mon ego en dehors des questions importantes etpour faire arriver nos arts à autant de personnes que possible. D'unepart pour mes progrès dans les techniques à travers des décenniesde formation et d'autre part, ces points nommés, mis en œuvreefficacement et systématiquement, certainement m’ont aidécertainement que je sois choisi pour continuer le Style et l’élève depremier niveau.Je veux montrer dans cet article un bon exemple de comment un

élève de premier niveau s’adresse à son maître après des annéesd'obéissance et d'apprentissage : Quand mon Sifu fin janvier atterrit à

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l'aéroport de Zurich, je suis allé le recevoir et après un accueil chaleureux, nous noussommes dirigés vers mon école à Zurich. Cela ne faisait pas longtemps que nous nousavions vu, puisque nous nous sommes vu au cours de sa première fête d'anniversaire enBelgique, où étaient présents mes autres frères de Kung Fu, comme Hagen Bluck (Alem.),Klas Padberg (Hol.) et Giancarlo Matarazzo (It.). Dès que nous sommes arrivés à l'école deZurich, j'ai montré à mon Sifu le plan que j’avais élaboré avec soin pour les prochains jours.Naturellement, nous voulions profiter au maximum de cette courte période en Suisse

et c’est pourquoi nous avons organisé non seulement plusieurs stages pourDébutants, Niveau Intermédiaire et Haut Niveau, mais aussi de MCT(Médecine Traditionnelle Chinoise), des rendez-vous concertés pourassister aux patients et bien sûr des cours privés pour moi. Graceà une préparation consolidée et professionnelle, non seulementsur le plan technique, mais aussi au sens interpersonnel et

Kung Fu

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culturel, mes instructeurs et mes élèves savaient exactement ce qu'ils devaient faire et ils m’ont aidé à tout organiser afinque le séjour de mon Sifu soit aussi parfait que possible. Le lendemain de son arrivée (naturellement il passa la nuit chezmoi dans la chambre d'hôtes spécialement réservée pour lui) eut lieu ma première leçon privée. Après tant d'années, ilest arrivé naturellement à me faire sentir comme un débutant. C’est exactement pour cela que je me sens passionné parce style, par cette famille et par cette personne. Il a également souligné : "Vous savez, Martin, il n'y a pas beaucoupcomme vous qui n’arrêtent pas d’écouter leur Maître pour apprendre. On finit d’être bon, dès qu’on arrête l'effort pourêtre meilleur. Vous l'avez compris. Il est important que d'autres le comprennent aussi ».Après le déjeuner près de notre siège social à Wil (SG), nous nous sommes dirigés à nouveau vers l'école de Zurich où

mes élèves avaient préparé des toiles et du matériel pour peindre. Mon Sifu commença alors à nous montrer un autretype de connaissances et ainsi il commença à peindre quelques planches avec une calligraphie exquise pour mesnombreuses filiales. Après un dîner rapide commença le suivant highlight : le stage de Niveau Intermédiaire.De nombreux participants entre la moitié de la (ceinture verte) et la fin de la (ceinture noire) de l'Ecole Elémentaire,

écoutaient et regardaient intéressés les mouvements de leur Sigun pour après pouvoir les exercer avec leur partenaire.Les heures passaient à toute allure et avec la tête pleine d'idées ils attendaient avec enthousiasme samedi, quand ilsverraient une fois de plus leur Sigun au stage MEGA.

Avant j’avais prévue d’autres rendez-vous : entre autres, je voulaisnaturellement apprendre plus de lui et je profitai d’autres cours privés sous sa

direction. Nous avons également visité d'autres de mes écoles et nousavons voyagé à Valencia, où nous avons fait divers Fotoshootings, desprises cinématographiques et des interviews pour la RevueInternationale des Arts Martiaux (Budo International Magazine).Dormir, comme toujours quand mon Sifu est là, règne par sonabsence, mais nous avons beaucoup apprécié le Stage MEGA.Dans la matinée, les heures pour signer des autographes étaient

programmées. J'ai dû freiner les gens afin que tous ne s’approchentpas en même temps à table de Chiu Chi Ling et les 2 heuresprogrammées ne furent ni de loin suffisantes. Ce qui fut importantpour moi c’est que malgré tout, tous les élèves purent rencontrer leur

Sigun et obtenir un autographe. Et ce fut aussi un succès. Après ledéjeuner, nous nous sommes installés dans une salle de sport à proximité

où plus de 100 participants nous attendaient. Ce fut très spécial de voirbeaucoup de mes élèves concentrés sur les mouvements de mon Maitre enapprenant et en pratiquant pendant des heures.

Mon Sifu et moi observions de près deux de mes élèves car ils avaientl'honneur de passer l'examen de la ceinture noire en présence de Chiu

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Kung Fu

« Il me reste encorebeaucoup de choses à

pratiquer et je suistrès fier d'être l’élève

et le successeur dustyle d'une légende. »

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Chi Ling. Et précisément, avec succès.Naturellement, il eut aussi de nombreusesséances photographiques dans lesquelles il yeut beaucoup de rires et de photossplendides. Pour l'exprimer avec les motsd'un élève : « Un succès complet ».En fin d'après-midi, nous sommes enfin

arrivés à la célébration de la fêted'anniversaire de mon Sifu, et pour l’occasionnous sommes tous réunis dans un restaurant.Nous nous sommes régalé avec le repas, desconversations agréables et une ambiancesensationnelle. Et bien sûr nous avonsrespectueux avec mon Sifu, nous avonspréparé non seulement une belle tarted’anniversaire mais aussi nous avons organiséune grande cérémonie Lai Si. « Lai Si "est unepetite enveloppe rouge dans laquelle onintroduit de l’« argent de la chance » pourl'anniversaire du Maitre et lors d'unecérémonie on le lui donne personnellement.Important :Culturellement, il est approprié que la

somme d'argent soit 8, comme88, -ou 888,-.Une autre option est possible 54,-, puisque le5 est pour le « non » et le 4 pour « mourir », cequi signifie ensemble « immortel ».Malgré les sessions extraordinaires de

photos et là super ambiance j’ai vu que mon

Sifu, même lui (longtemps après que d'autressoient tombés de sommeil) commençait à êtrefatigué. Et le moment arriva où nous avons ditadieu convaincus des visages heureux demes élèves et nous nous sommes dirigés à lamaison. Dimanche fut une journée plusdétendue. Mais nous ne voulions pas êtreinactifs. Et j’ai donc invité mes instructeurs àun stage spécial l’après-midi et je leur aidonné la possibilité de capter une visionprofonde de notre art. L'expliquer ici en détailserait hors du contexte de cet article. Mais ilest important de mentionner que nous nousavons régalé avec un dîner d'adieu dans unbon restaurant à Wil SG, où toutes lespersonnes présentes ont remercié mon Sifu,Chiu Chi Ling pour le temps qu’il a passéavec nous. Pendant l’organisation et les joursavant son arrivée, j’étais naturellementnerveux, puisque je voulais structurer le séjourde mon Sifu, comme j’ai dit, aussi parfait quepossible.Maintenant tout est passé et il est en route

à nouveau pour les Etats-Unis, je veuxanalyser les résultats. Avant tout deux chosesme viennent à l'esprit : Il me reste encorebeaucoup de choses à pratiquer et je suis trèsfier d'être l’élève et le successeur du styled'une légende.

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Entretien avec Janice Lyn par Sifu Vincent Lyn Photos : Mark Ruddick & Gia Photography

Janice Lyn, une femme aussi intelligente comme sexy et égalementChampionne du Monde de Muay Thaï.Un ingrédient qui nous invite même si on ne veut pas à être au bout de son

pied ou de son poing dans ce cas.Récemment, j'ai rencontré ma cousine après sa victoire devant une autre

adversaire en Thaïlande dans son ascension vers la gloire comme Championnedu Monde de Muay Thaï.

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Les Femmes dans les Arts Martiaux

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Vincent : Nous allons commencer par le début. Vousn'êtes pas d'ici, non ? Où êtes-vous née ? en Chine ouaux États-Unis ?

Janice : Dans aucun de ces pays. Je suis née à Toronto,au Canada. Je me suis formée en Jamaïque et en Chine.Ma mère est née à Hong Kong et mon père est né enJamaïque.

Vincent : Avez-vous commencé à montrer uneprédilection pour les Arts Martiaux immédiatement ?

Janice : J'ai toujours été attirée par les Arts Martiaux,mais je n’ai jamais eu l'occasion de me plonger dans un « Art » en particulier jusqu'à maintenant parce que mesparents étaient très stricts I ls voulaient que je me

concentre sur mes études. Mon rêve d'enfance était dedevenir l'un de ces ninjas des vieux films de Kung Fu quicombattaient si bien derrière leur masque et que lorsqu'ilsrévélaient leur identité, leurs adversaires masculins vaincusétaient surpris d'être frappés par un femme ninja.

Vincent : Quel âge aviez-vous ?Janice : 25 ans

Vincent : Pouvez-vous donner à nos lecteursquelques informations sur ce qui vous a poussé àprendre des cours d'Arts Martiaux ?

Janice : Il y a quelque chose dans les Arts Martiaux quime calme et me fait sentir comme chez moi. Je ne le

Les Femmes dans les Arts Martiaux

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comprenais pas au début, mais tout cela me semblelogique maintenant. J'avais l’habitude de voir des vieillesphotos de mon grand-père avec une cigarette dans sabouche en pratiquant le Kung-Fu dans sa cour enJamaïque. J'aime les Arts Martiaux parce qu'ils me fontsentir puissante. J'aime me sentir forte physiquement etaussi ils m’ont fait prendre conscience de ma forcementale et spirituelle.

Vincent : Qui est -ce qui vous a amenée du Canadaen Thaïlande ?

Janice : La Thaïlande est la Mecque du Muay Thai.Mon rêve est de devenir la meilleure boxeuse du monde.Quelle meil leure façon de trouver les meil leursadversaires que là où tout a commencé, où vivent lescombattants, où ils respirent Muay Thai, et où ils ontcombattu dès leur jeune âge ?

Vincent : Je crois aussi que vous étudiez lanutrition holistique

Janice : En 2007, j’ai eu mon diplômé de l'UniversitéMcMaster avec une licence en Biologie. Mon mentor, le

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Dr. Rollo, a suscité mon intérêt pour les antioxydants etleur rôle dans la santé humaine. Le terme « période de lasanté », c'est-à-dire la période de la vie d'un organisme oùil est sans maladies s’étudia de notre laboratoire. Notrelaboratoire mit au point un mélange d'antioxydants, devitamines et de minéraux qui aide à maintenir les systèmesde l'organisme impliqués dans le vieillissement. Je nesavais pas alors que mes études sur le vieillissementseraient liées à ma nouvelle passion pour le sport MuayThai et à la nutrition holistique

Vincent : Revenons à vos compétences de combat.Quelle a été votre plus grand défi jusqu'à présent ?

Janice : Apprendre à me détendre. La majorité de mesentraîneurs ont mentionné que je suis trop tendue et que

cela peut affecter mon cœur, au flux avec descombinaisons et à la synchronisation.

Combattre constamment en Amérique du Nord aégalement été diff ici le. Le combat continu permetd'appliquer les techniques que vous avez apprises. Jepense que c'est particulièrement important lorsque vousêtes un boxeur amateur, parce que vraiment vous testezvos compétences et vous évoluez.

Vincent : Après des centaines d'heures de sueur etde larmes de sang, le grand jour est enfin arrivé. Quese passe-t-il dans votre tête ?

Janice : J'essaie de penser à quelque chose designif icatif pour quoi lutter. Cela a été un voyageintéressant pour moi et j'ai commencé à faire ça peut-être

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à la moitié de ma carrière. Le Muay Thai a étécréé pour la guerre comme une arme défensivedu peuple thaïlandais pour vaincre ses ennemis.Quand les gens vont à la guerre, ils se battentpour leur pays, ils se battent pour leurs familles,pour la libération et pour la liberté. Lorsque jeme bats, il me semble que je le fais mieuxquand je pense que je me bats pour quelquechose. Razor Ruddock planta cette graine dansma tête. Il me dit avant que je gagne monpremier championnat à Iowa que je devaisrentrer dans le ring et faire semblant que j’étaisma propre adversaire. Ce week-end là j'airemporté le titre. Quelques années plus tard, j'aiadopté cette même mentalité dans mon premiercombat Pro. J'ai lutté contre Mike Tyson,l'incarnation de la grandeur et j’ai gagné par KOtechnique. Ce fut une expérience formidable dela lutte, en mon nom, pour moi et pour malignée familiale.

Vincent : Comment vous sentez-vouslorsque vous gagnez et vous entendez lafoule scander votre nom ?

Janice : je me sens incroyable si je sais quej'ai fait un bon travail et que j'ai représenté masalle de sport et mes entraîneurs aussi. C'est lapartie la plus importante, savoir que tous lesentrainements et le dur travail ont valu la peineet que j'ai des gens qui ont sacrifié leur temps,tout cela me fais sentir fière. Je me sensvraiment heureuse et bénie. Pour moi, c'esttoujours très difficile d’assimiler, que tant degens soient intéressés de me voir combattre etqu’ils soient là pour me soutenir. C’est vraimentétrange pour moi.

Vincent : Quel est votre registre actuelcomme amateur et maintenant aussi commelutteuse Pro ?

Janice :Amateur : 18-8-0, 7 KO techniquesProfessionnel : 5-1, 2 KO technique2012 Championne TBA 2012 IKF Médaille

Argent Classique Mondial en 2013 IKFChampionne du Mondial Classique de 2014Championne WKA de 2014, 2015 IFMA

Interview

« Je me sens vraimentheureuse et bénie.

Pour moi, c'est toujours très

difficile d’assimiler, quetant de gens soientintéressés de me voircombattre et qu’ilssoient là pour me

soutenir. C’est vraiment étrange

pour moi. »

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Championne MondialeMédail le de Bronze,Championne Provinciale dela WKF et 2015Championne de Monde dela WPMF.

Vincent : Alors,évidemment, vous savez quevous portez beaucoup de poidsavec votre nom de famille Lyn

Janice : Oui, c'est très intéressant.J'ai été vraiment bénie pour être néed'une telle lignée de ce sang et pourtant j’aiencore beaucoup à apprendre sur l'histoire de ma famille.

Vincent : Quand découvrez-vous que la lignée Lyn a une style familial célèbredans les Arts Martiaux chinois, Ling Gar, qui existe depuis plus de 700 ans ?

Janice : Grâce à vous et à votre livre. L’Héritage de Ling Gar : Le Kung Fu dans lemonde réel.

Vincent : Que pensez-vous de cela ?Janice : Cela signifie beaucoup pour moi avoir une histoire familiale si riche en

artistes martiaux.

Vincent : Vous aimerez également étudier le style de Kung Fu de votre famille ?Janice : Oui ! S'il vous plaît apprendrez moi. Je ne plaisantais pas quand j'ai dit que

je me sentais comme si vous étiez Luke Skywalker et moi votre Jedi.

Vincent : Qui a été votre plus grande source d'inspiration dans la vie ?Janice : Ma grand-mère s’est occupée de moi depuis que j’étais un bébé. Elle est la

personne plus affectueuse que je connaisse bien qu’elle eut une vie difficile en

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Les Femmes dans les Arts Martiaux

grandissant. Elle avait une grande responsabilité dès un jeune âge car elle devait prendre soinde ses petits frères puisqu’elle était l’aînée. Elle est aussi une survivante de la SecondeGuerre Mondiale, durant l'invasion japonaise et elle a souffert de terribles expériences. Il fautêtre une personne très forte pour être aussi solide qu'elle, moralement et dans les valeurs.Elle est la personne qui m'a appris à aimer de tout mon cœur. Elle est la femme de ma vie.

Deuxièmement, je ne serais pas ici sans mon Kru Darwin Miranda et son épouse Danica.J'adore la salle de sport qu’ils ont construit, Krudar Muay Thai, car elle abrite un fort esprit delutteurs, d’entraîneurs et de gens qui se soucient vraiment pour le Muay Thai et la progressionde ce sport. Kru et sa femme s’investissent dans les combattants et les étudiants qui sontdésireux d'apprendre l'Art. Les étudiants viennent apprendre l’authentique Muay Thai, mais ilsrepartent en apprenant plus sur comment aimer ce qu’ils font, respecter les autres et eux-mêmes, comment confier en leurs capacités et comment rêver en grand et réaliser cesrêves. Je serai éternellement reconnaissante pour le temps, l'amour et le sacrifice qu’ils m’ontdévoué. J'espère qu'ils se sentiront fiers et qu’ils transmettront leurs connaissances auxgénérations futures d'étudiants Krudar

Vincent : Regardons vers le futur - Quel est l'avenir de Janice Lyn ?Janice : J'ai l'intention de combiner ma passion pour le Muay Thai et pour la nutrition. Il y a

un manque de connaissances et d'éducation sur la nutrition. J’aimerai créer un programmede nutrition pour nos athlètes etnos membres. A une plus grandeéchelle, j'espère pouvoir aidernos athlètes de Muay Thai endehors de notre salle de sport etun jour j’espère être la spécialistede la nutrition de notre équipenationale.

Hors du Muay Thai, je voudraisutiliser mes connaissances ennutrition pour aider les gens dansles pays sous-développés.L'Institut de la Nutrit ionHolistique a un programmed'apprentissage en Afrique. Si jesuis choisie, je voudraisenseigner la nutrition holistiquepour renforcer les groupes defemmes. Les possibilités sontinfinies et je suis trèsreconnaissante d'avoir l'occasionde combiner mes trois passions :Muay Thai, nutrition, holistique etpouvoir aider les autres, dans mavie. Je suis tellement émue.

Vincent : Je tiens à remercierma cousine Janice pour avoirété si sincère, et je suis sûr quemaintenant elle aura encoreplus de fans dans le mondeentier. Je tiens à lui souhaiterplein de succès dans tous sesefforts. Qu’elle reste forte,calme et intelligente.

Ecoute, tu es une Lyn !

Sifu Vincent LynCeinture Noire 10ème Dan et

spécialiste de la médecine chinoiseHéritier du style Ling Gar Kung-Fu

de sa famille.Inclus au Salon Mondial de la Gloire

des Arts Martiaux. Il a reçu le Prix« Poing de Légende » - et le Prix

Légendes du Cinéma de Hong Kong.

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Le DVD «Krav Maga Recherche etDéveloppement» est né de la volonté de 4spécialistes du Krav Maga et des sports decombats, Christian Wilmouth et FaustinoHernandez, Dan Zahdour et Jérôme

Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à latête de plusieurs clubs et d’un

groupe d’une vingtained’instructeurs et moniteursmulti-disciplines allant duKrav Maga au MMA. CeDVD n’a pas pour but demettre en avant, ni unenouvelle méthode ni uncourant spécifique deKrav Maga. Il s’agitjuste là, de présenterun programme de KravMaga axé surl’importance du«contenu» et le partagede nos expériences.

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