Marie-Claire Cauvin

Outillage lithique et chronologie de Tell Ghoraifé C (Damascène- Syrie)In: Paléorient. 1975, Vol. 3. pp. 295-304.

RésuméLe sondage С de Ghoraïfé a livré sur toute sa séquence une abondante industrie du VIIe millénaire. Une évolution en 4 phases yest perceptible avec apparition de pointes d'Amouq postérieure à celle des pointes de Byblos variées, augmentation globale desflèches où la technique de la retouche couvrante est de plus en plus employée et s'étend même à la fin à des éléments defaucilles comme à Ramad I. Les datations C14 qui situent Ghoraïfé entre 8750 et 8150 B.P., soit sur la fin d'Aswad (Aswad IIB)et dans la lacune qui séparait ce site de Ramad I, sont ainsi confirmées.

AbstractThe sounding С of Ghoraifé gave an abundant flint industry of the 7th Millenium B.C. in its whole sequence. Four phases havebeen discerned. Amuq points appear after various Byblos points. Arrowheads increase from the beginning to the end of thesequence ; with them the technique of overlapping retouch is more and more used and this same technique is, at the end of theoccupation, applied to the sickle-blades, as at Ramad I. These facts confirm the С14 datings of Ghoraifé that make thissettlement contemporaneous of the end of Aswad (Aswad IIB) and also of the gap between Aswad and Ramad I.

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Cauvin Marie-Claire. Outillage lithique et chronologie de Tell Ghoraifé C (Damascène - Syrie). In: Paléorient. 1975, Vol. 3. pp.295-304.

doi : 10.3406/paleo.1975.4207

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/paleo_0153-9345_1975_num_3_1_4207

PALEORIENT Vol. 3 1975-1976-1977 OUTILLAGE LITHIQUE

ET CHRONOLOGIE DE TELL GHORAIFÉ С

(DAMASCENE - SYRIE)

M.-C. CAUVIN

RESUME. - Le sondage С de Ghoraïfé a livré sur toute sa séquence une abondante industrie du VIIe millénaire. Une évolution en 4 phases y est perceptible avec apparition de pointes d'Amouq postérieure à celle des pointes de Byblos variées, augmentation globale des flèches où la technique de la retouche couvrante est de plus en plus employée et s'étend même à la fin à des éléments de faucilles comme à Ramad I. Les datations C14 qui situent Ghoraïfé entre 8750 et 8150 B.P., soit sur la fin d'Aswad (Aswad IIB) et dans la lacune qui séparait ce site de Ramad I, sont ainsi confirmées. ABSTRACT. - The sounding С of Ghoraifé gave an abundant flint industry of the 7th Millenium B.C. in its whole sequence. Four phases have been discerned. Amuq points appear after various Byblos points. Arrowheads increase from the beginning to the end of the sequence ; with them the technique of overlapping retouch is more and more used and this same technique is, at the end of the occupation, applied to the sickle-blades, as at Ramad I. These facts confirm the С 14 datings of Ghoraifé that make this settlement contemporaneous of the end of Aswad (Aswad IIB) and also of the gap between Aswad and Ramad I.

NOTE PRELIMINAIRE

Dans l'oasis de Damas à l'Ouest du lac d'Ateibé et non loin des tells d'Aswad et de Ramad déjà fouillés par Contenson, le tell de Ghoraïfé a fait l'objet de quatre sondages en 1974 (1) de 4 mètres carré chacun. Le plus complet dont il est question ici, fut le sondage С où le sol vierge a été atteint à 6,40 m de profondeur.

Les deux mètres supérieurs du sondage sont apparus en grande partie perturbés par des structures de briques récentes (caveau funéraire). C'est l'industrie des niveaux sous-jacents (entre 2 m et 6,40 m) qui est donc étudiée ci-après : elle provient, selon le fouilleur, de couches de terre "compacte brune" régulièrement coupée de lignes cendreuses et de "poches de cendres noires et blanches, d'argile plus ou moins cuite". H. de Contenson signale d'autre part une faune plus abondante et un outillage plus rare jusqu'à 3,50 m de profondeur et le contraire ensuite. Cette profondeur de 3,50 m est retenue par lui comme la limite entre deux phases d'occupation. La plus ancienne ("Ghoraïfé I") a livré d'abondantes figurines en argile et quasiment pas d'industrie osseuse. La plus récente ("Ghoraïfé II") n'a plus que des figurines très rares et un abondant outillage osseux.

Nous avons étudié au Musée de Damas (2) l'industrie lithique (3) qui a été recueillie par levées de 20 cm d'épaisseur. La quantité d'outils étant trop faible par levée pour qu'on puisse en avoir un aperçu statistique, nous avons regroupé le contenu des levées en 4 tranches après avoir vérifié que la profondeur de 3,60 m (limite

(1) Contenson 1976 a. (2) Outre Henri de Contenson qui nous a confié cette

industrie, nous tenons à remercier la Direction du Service des Antiquités de Damas et celle de l'Institut français d'Etudes Arabes qui ont rendu possible ce travail.

(3) 3120 pièces dont 413 outils, 2 537 éclats et lames, 170 nuclei, percuteurs, chutes de burins et produits de ravivage.

de I et II) correspondait bien à un changement important dans l'outillage ; nous avons donc, en conservant la nomenclature par chiffres romains de Contenson, distingué de bas en haut les sous-phases IA — IB, IIA (4) et IIB. Ces distinctions sont fondées essentiellement sur le comportement typologique et (ou) quantitatif de trois catégories d'outils (les pointes de flèches, les lames-faucilles et les burins) seules abondantes à Ghoraïfé et sur l'apparition des outils bifaces. Les autres outils sont trop rares ou peu significatifs.

(4) Bien que les levées soient regroupées.l'effectif de l'outillage de la sous-phase IIA ne s'élève qu'à 45 pièces.

mra M urey bet

iïell aux scies

О 50 100 150 • Beidha

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OUTILLAGE LITHIQUE ET CHRONOLOGIE DE TELL GHORAIFE С

FIG. 1 - Ghoraïfé I A : Industrie lithique provenant de 6,40 ma 5 m de profondeur. Grandeur nature.

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ANALYSE DU MOBILIER

A) La phase IA (fig- О

de 6,30 m à 5 m de profondeur (5)

Cette phase a fourni 177 outils retouchés en silex. L'obsidienne y est présente dès la base. Le débitage comprend d'autre part 834 pièces dont 12 % de lamelles, 23 % de lames (dont 6 lames à crête) et 63 % d'éclats (dont 6 éclats levallois). Parmi les nucleus, très fragmentaires, il y a au moins deux naviformes.

Armatures de flèches (6,8 %) Elles ne comprennent à cette phase que des pointes

de Byblos (fig. 1, n° 1) c'est-à-dire des flèches que J. Cauvin (6) a défini, parmi les pièces à retouches lamellaires qui sont la règle à l'époque de Byblos (VIe — Ve millénaire), comme des pointes à pédoncule détaché par deux épaulements (7) ou deux encoches (8). Le limbe y est souvent brut : le pédoncule à section plane ou biconvexe peut porter une retouche en écharpe limitée de part et d'autre part des retouches marginales abruptes (technique "Abou Gosh").

Lames-faucilles (29 %) A part un fragment sans denticulation, toutes les

faucilles sont des lames ou fragments de lames à fine

(5) Vu l'effectif du mobilier nous n'avons pu, malgré l'épaisseur de la phase, la subdiviser.

(6) CAUVIN, J., 1968 p. 55. (7) Depuis nous avons pu constater que les "pointes de Byblos" existaient bien avant cette époque : on les trouve à

Mureybet IV, c'est-à-dire à la fin du VIIIe millénaire (CAUVIN, M.C., 1974 c, fig. 2, n° 2-3, 5) où elles dérivent sans doute de la forme A25 de Mureybet III (CAUVIN, M-G, 1974 b, p. 314) lorsque s'y adjoignent les retouches lamellaires.

(8) La forme à double encoches a été, comme l'autre, signalée par nous à Mureybet IV {ibid. p. 61) ainsi qu'à Tell Assouad de Djezireh (M-C. CAUVIN, 1972, p. 90 et fig. 6, n° 5) à présent daté d'environ 6 400 ВС (J. CAUVIN, 1974 b). Nous la retrouverons ci-après dans Ghoraïfé Пд. Contenson (sous presse) la signale enfin, bien représentée à Ras Shamra V à la fin du VIIe millénaire. Elle ne paraît donc pour l'instant singlulariser aucune période ni région particulière par rapport aux pointes à simple épaulement. Nous ne suivrons que partiellement la suggestion de Contenson qui propose de l'appeler "pointe d'Ugarit" en retenant l'expression "technique d'Ugarit" pour désigner ce mode d'obtention du pédoncule de certaines pointes de Byblos. Cette technique se retrouve en effet sur des pointes qui ne sont pas des pointes de Byblos, mais des pointes d'Amouq comme l'avait noté J. Crowfoot (1960).

denticulation (9). Certaines ont la base aménagée pour l'emmanchement, c'est-à-dire appointée par coup de burin ou rétrécie latéralement par cran ou retouches. Au-dessus de 5,80 m de profondeur, il s'y ajoute des fragments à cassure volontaire, parfois soulignée par quelques retouches (n° 3). Il y a aussi des pièces doubles, c'est-à-dire portant un lustre bilatéral (n° 6). Les pièces à retouches envahissantes sont exceptionnelles.

Burins (15,4 %) Très divers, autant sur lames que sur éclats, ils se

répartissent en 8 burins transverses (n° 4), 3 dièdres d'axe dont un sur lame-faucille, 4 dièdres d'angle, 2 d'angle sur cassure et un d'angle sur troncature oblique.

Divers Une pièce à chanfrein, un perçoir, trois grattoirs

dont un à front déjeté (n° 7), des racloirs, des lames pédonculées ou à retouches abruptes, des lames et des éclats retouchés, à encoches ou denticulés complètent cette série.

B) Deuxième phase, IB : de 5 m à 3,60 m (fig. 2)

II y a 152 pièces retouchées. L'outillage (10) est typologiquement le même que précédemment mais les flèches sont plus nombreuses (12,5 %). Parmi elles apparaît pour la première fois une pointe d'Amouq. D'une façon générale la technique des retouches envahissantes est davantage utilisée, surtout sur les faucilles. Ces dernières sont aussi abondantes que dans la première phase (30,3 %). Si l'effectif global des burins est le même (15,1 %), lui aussi, que précédemment, les burins sur éclats (dièdres d'angle, doubles ou d'angle sur troncature) ont considérablement diminué au profit de ceux sur lames. On reconnaît parmi ceux-ci des burins transverses ou dièdres d'angle. Les grattoirs sont encore aussi peu nombreux. Il y a toujours des nucleus naviformes (fig. 2, n° 1).

(9) Dont la distance entre deux dents consécutives est inférieure ou égale à 2 mm.

(10) Un décompte plus précis du mobilier a été fait en étudiant les outils provenant de 5 m à 4,20 m, puis ceux de 4,20 m à 3,60 m. Les fréquences des flèches, faucilles et burins étaient semblables ainsi que leurs types, nous les avons donc regroupés.

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FIG. 2 - Ghoraïfé I B : Industrie lithique provenant de 5 ma 3,60 m de profondeur. Grandeur nature.

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FIG. 3 - GhoraïféIIA : Industrie lithique provenant de 3,60 ma 3 m de profondeur. Grandeur nature.

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С) Troisième phase, II A : de 3,60 m à 3 m (fig. 3)

II n'y a que 45 pièces retouchées sur les 60 cm de cette phase. On note d'importants changements dans les proportions d'outils (11) et on constate la présence de pièces lourdes, dont un pic (n° 1) et une pièce biface, et polies (deux éclats provenant sans doute de haches).

Armatures de flèches (26 %) Leur fréquence a considérablement augmenté par

rapport à précédemment. Parmi elles il y a toujours des pointes de Byblos. Le pédoncule y est obtenu par retouches semi-abruptes (fig. 3, n° 7) ou par la technique Abou Gosh (n° 2) ou par la technique Ugarit (n° 3). Il apparaît aussi des pointes à retouches couvrantes soit ovalaires (n° 5), soit à court pédoncule et sans ailerons.

Lames-faucilles (22 %) Leur nombre décroît par rapport au niveaux anciens :

toujours à fines dents et souvent à retouches envahissantes, quelques unes à cassure volontaire.

Outils divers Les burins présentent une chute de fréquence no

table (4 %) : l'un deux, transverse, réutilise une faucille (n° 6). Il n'y a qu'un seul grattoir, à deux fronts opposés (n° 8). Lames denticulées et retouchées sont en forte proportion.

D) Quatrième phase, II B : de 3 m à 2 m (fig. 4)

Cette quatrième phase d'occupation a livré un mobilier composé de 99 pièces retouchées, ayant comme précédemment quelques outils lourds (pic, pièce biface, haches taiïlées, un éclat de hache polie). Le débitage comprend ici 212 éclats et lames dans les mêmes proportions que dans la phase ancienne.

Armatures de flèches (30 %) C'est à cette profondeur qu'elles présentent une

fréquence maxima. Toujours des pointes de Byblos (fig. 4, n° 7), mais des pointes à retouches couvrantes se multiplient, pédonculées (n° 2) ou ovalaires (n° 6, 8).

Lames-faucilles (10 %) Leur pourcentage décroît fortement. Toujours à

fine denticulation, il s'y ajoute un élément de faucille appointé, à retouches couvrantes, biface (fig. 4, n°

1) et à base rectiligne : c'est un élément terminal d'un type fréquent à Ramad.

Outils divers II y a peu de burins (5 %), tous sur lames, et peu

de grattoirs (4 %), de très belle finition (n° 9 à 12). Il y a beaucoup plus de lames à retouches envahissantes.

EVOLUTION DU MOBILIER ET CHRONOLOGIE

Bien que la faible étendue du sondage oblige à des regroupements verticaux sans aucun rapport avec une stratigraphie réelle, une évolution nette est cependant perceptible.

A) Ghoraïfé I

On constate que les premières occupations de Ghoraïfé (Ghoraïfé IA et IB) de 6,40 à 3,60 m ont donc livré peu d'armes : d'abord uniquement des pointes de Byblos, puis un peu plus tard en IB une pointe d'Amouq ; qu'il y a beaucoup de burins et de faucilles à fine denticulation sans dos mais à base aménagée et portant parfois des retouches envahissantes ; qu'enfin dès la base des nucleus naviformes sont présents.

Cet ensemble commencerait vers 6800 ВС. En effet la base de Ghoraïfé I, trouvée à 6,40 m est datée de 6760 ± 190 (Gif 3376) par un échantillon prélevé à 6,20 m. L'occupation de Ghoraïfé débuterait peu avant la fin de celle d'Aswad qui se termine vers 6600 (12). Ghoraïfé I serait partiellement contemporain d'Aswad II mais non tout-à-fait équivalent (13).

(11) Autant que l'on puisse s'y fier vu la faiblesse de l'effectif. Si on compare cependant ces proportions à celles des outils provenant de 4,20 m à 3,60 m, dont l'effectif est semblable, leurs différences sont très nettes.

(12) Contenson 1973. (13) La phase II d'Aswad commence à l'Est plus tôt qu'à

l'Ouest de ce gisement : à l'Est son début (à 1,80 m) est daté de 7300 (Gif 2370-2371), elle n'atteint l'Ouest que postérieurement vers 6900 (Grn 6679). On pourrait en fait subdiviser cette phase en deux sous-phases : Aswad II (7300-6900) présente à l'Est seulement et Aswad IIB (6900-6600) commun à tout le tell. Ghorai'fé I serait alors synchrone d'Aswad IIB.

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II est normal que deux sites si voisins aient un mobilier semblable. Sur l'un et l'autre, les armes sont d'abord des pointes de Byblos et les pointes d'Amouq se joignent à elles un peu après (14). On remarque pourtant qu'à e'poque égale, la retouche couvrante ne semble pas autant utilisée, sur les flèches et les faucilles, à Ghoraifé I qu'à Aswad II. De même il n'y a pas de hache taillée dans les premières phases de Ghoraifé alors qu'elles apparaissent à Aswad Est dès la phase IB, c'est- à-dire avant 7300. Ce sont, il est vrai, des outils, encore rares dont l'absence peut être aléatoire.

Ghoraifé I arriverait donc sur la fin du PPNB de Jericho, lequel est daté de 7 220 à 6 600. Selon J. Payne, Jericho PPNB est l'époque du Tahounien, récemment défini (15), comme un ensemble de lames-faucilles à fines dents, de nucleus naviformes et de tranchets. Faucilles et nucleus sont un élément culturel commun. Les tranchets qui semblent être nés en Palestine dès le PPNA, sont encore inconnus en Syrie où ils n'arriveront qu'à l'époque du "reflux palestinien" à la fin du VIIe millénaire (16).

B) Ghoraifé II

Les dernières occupations de Ghoraifé (IIA et IIB) ont livré peu de burins et de faucilles et beaucoup d'armes. Il y a toujours des nucleus naviformes. De nouvelles techniques apparaissent sur le site, plus tard qu'à Aswad : ainsi le polissage, la fabrication d'outils lourds, la retouche couvrante sur les flèches ou les faucilles. Parmi ces dernières on a noté en IIB, à la fin de l'occupation, un élément terminal de type Ramad.

Cette dernière phase a aussi en commun avec Ramad le très grand nombre de flèches à retouches couvrantes, souvent bifaces. Mais il y manque encore les tranchets et les éléments de faucilles à grosses dents (17). Une date C14 existe pour un échantillon prélevé à 3 mm de profondeur : c'est 6 200 ± 190 (Gif 3 372). Ghoraifé II doit donc s'étendre de part et d'autre de cette date qui est aussi à peu près celle où commence Ramad(18).

Il est donc légitime de considérer que Ghoraifé comble la lacune qui séparait encore, dans l'oasis de Damas, la stratigraphie d'Aswad de celle de Ramad. La séquence préhistorique dans cette région est désormais complète du début du VIIIe millénaire au début du VIe.

M-C. CAUVIN U.R.A. n° 17

C.R.E.P. 07460-Saint-André de Cruzières

(14) M-C. Cauvin, 1974 a. (15) Crowfoot Payne, 1976. (16) On les trouve pour la première fois à Ramad I vers

6200 et plus tard encore à Ras Shamra. A Beidha, zone également excentrique par rapport à leur lieu d'origine, ils n'arrivent aussi qu'à la fin de l'occupation (niveaux III-I). cf. Mortensen, 1970.

(17) Présents sur d'autres sites appartenant sans doute à l'horizon de Ramad I-II, comme Abou Gosh, Beisamoun en Palestine, le Tell-aux-Scies au Liban.

(18) Contenson 1967.

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TABLEAU CHRONOLOGIQUE EN DAMASCENE

Aswad Est Aswad Ouest Ghoraifé

B.P. 8 000-

500- i

II

9 000 - _ II

9 500 -

- I

10 000 -

iA

A

302

FIG. 4 - Ghoraifé II в : Industrie lithique provenant de 3 m à 2 m de profondeur. Grandeur nature.

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