m al i · 2019-05-09 · m al i r appo r t de s ituatio n d e r n i è r e m i se à j o u r : 6 m...

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MALI Rapport de situation Dernière mise à jour: 6 mai 2019 https://reports.unocha.org/fr/country/mali/ Téléchargé le: 9 mai 2019 Page 1 de 6 FAITS SAILLANTS 3,8 millions de personnes seront en insécurité alimentaire entre juin et août, soit une augmentation d’un million de personnes par rapport à la période actuelle L’insécurité aggrave les besoins humanitaires dans la région de Mopti La rougeole a atteint le seuil épidémiologique dans 19 districts sanitaires Situations alimentaire et nutritionnelle au Mali. Source: Système d'alerte précoce (SAP) (Il y a 1 heure) CHIFFRES CLÉS ciblées par les partenaires humanitaires déplacées internes (CMP 11 avril 2019) ayant besoin de protection (PRH 2019) 2,3M 99000 755000 FINANCEMENT Conditions requises Financement FTS: https://fts.unocha.org/appea ls/716/summary (2019) $296.5M $52.5M Progrès Sor An 18% CONTACTS Ute Kollies Chef de Bureau [email protected] Katy Thiam Chef de l'Unité Information Publique et Plaidoyer [email protected] Ibrahima Kone Chargé de l'Information Publique [email protected] ANALYSE L’insécurité alimentaire affecte 20 pour cent de la population Le Cadre Harmonisé de mars 2019 estime à 2,7 millions les personnes en insécurité alimentaire entre les mois de mars et mai 2019. Parmi elles, 332 000 sont en phase de crise ou d’urgence et 2,4 millions sous pression. Au total, 56 pour cent des personnes en situation de crise ou d’urgence sont dans la région de Mopti. En situation projetée, pour la période de soudure allant de juin à août, environ 3,8 millions de personnes seront en insécurité alimentaire ou sous pression selon les mêmes analyses. Parmi ces personnes, plus de 524 000 seront en phase de crise (phase 3) et 24 000 en phase d’urgence (phase 4). Environ 46 pour cent des personnes en situation de crise ou d’urgence seront dans la région de Mopti. De plus, 3,2 millions seront sous pression (phase 2) et pourraient basculer dans la phase de crise en cas de chocs affectant leurs moyens de subsistance. Les conflits dans le nord et le centre du pays aggravent l’insécurité alimentaire et les problèmes de protection (y compris de (Il y a 1 heure)

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MALIRapport de situationDernière mise à jour: 6 mai 2019

https://reports.unocha.org/fr/country/mali/ Téléchargé le: 9 mai 2019 Page 1 de 6

FAITS SAILLANTS

3,8 millions de personnes seront en insécuritéalimentaire entre juin et août, soit uneaugmentation d’un million de personnes parrapport à la période actuelle

L’insécurité aggrave les besoins humanitairesdans la région de Mopti

La rougeole a atteint le seuil épidémiologiquedans 19 districts sanitaires

Situations alimentaire et nutritionnelle au Mali. Source:Système d'alerte précoce (SAP)

(Il y a 1 heure)

CHIFFRES CLÉS

ciblées par lespartenaireshumanitaires

déplacées internes(CMP 11 avril 2019)

ayant besoin deprotection (PRH 2019)

2,3M 99000

755000

FINANCEMENT

Conditions requises Financement

FTS: https://fts.unocha.org/appeals/716/summary

(2019)

$296.5M $52.5M

Progrès

SorAn

18%

CONTACTS

Ute KolliesChef de [email protected] Katy ThiamChef de l'Unité Information Publiqueet [email protected] Ibrahima KoneChargé de l'Information [email protected]

ANALYSE

L’insécurité alimentaire affecte 20 pour cent de la population

Le Cadre Harmonisé de mars 2019 estime à 2,7 millions les personnes en insécurité alimentaire entre les moisde mars et mai 2019. Parmi elles, 332 000 sont en phase de crise ou d’urgence et 2,4 millions sous pression. Autotal, 56 pour cent des personnes en situation de crise ou d’urgence sont dans la région de Mopti. En situationprojetée, pour la période de soudure allant de juin à août, environ 3,8 millions de personnes seront en insécuritéalimentaire ou sous pression selon les mêmes analyses. Parmi ces personnes, plus de 524 000 seront en phasede crise (phase 3) et 24 000 en phase d’urgence (phase 4). Environ 46 pour cent des personnes en situation decrise ou d’urgence seront dans la région de Mopti.  De plus, 3,2 millions seront sous pression (phase 2) etpourraient basculer dans la phase de crise en cas de chocs affectant leurs moyens de subsistance. Les conflitsdans le nord et le centre du pays aggravent l’insécurité alimentaire et les problèmes de protection (y compris de

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l’enfant) dans les régions de Mopti - cercles de Bankass et Koro - et de Ménaka. Cette situation perturbe lescircuits des marchés, provoque l’absence de cultures et affecte la mobilité des personnes et des animauxoccasionnant ainsi des mouvements inhabituels de populations.

Malgré l’urgence des besoins, le secteur de la sécurité alimentaire n’est aujourd’hui financé qu’à 26 pour cent.Seuls 30 millions de dollars sont mobilisés sur une requête de 116 millions de dollars selon le service de suivifinancier au 8 mai 2019.

TENDANCES

Mopti  : des besoins humanitaires croissants et sévères

Les conflits intercommunautaires dans le centre du pays etplus particulièrement dans la région de Mopti continuentd’affecter la population civile. Depuis le début de l’année, unedizaine d’attaques ont été enregistrées dans plusieurs localitésde la région y compris Koulogon, Dioura et Ogossagou.Toutefois, il convient de noter que l’attaque d’Ogossagou a étéd’une extrême violence. Au cours de cette attaque, lesassaillants ont tué au moins 157 civils -dont des femmes etdes enfants- et blessé 65 personnes. Ils ont égalementincendié au moins 220 cases dont certaines dans lesquelles les populations s’étaient réfugiées selon lesconclusions préliminaires de la mission d’enquête spéciale sur les graves atteintes aux droits de l’hommecommis à Ogossagou le 23 mars.

Au 16 avril, les personnes déplacées internes dans la région étaient estimées à plus de 45 450 personnes - soit20 fois plus de déplacés qu’en janvier 2018 - dont 53 pour cent sont des enfants. La sécurité alimentaire etl’accès aux services sociaux de bases tel que l’éducation, l’eau potable, les soins nutritionnels des populations sesont également détériorés.

Les personnes affectées déplacées, victimes ou témoins de violences ou autrement affectées par la crise, et enparticulier les enfants, nécessitent un appui psychologique et psychosocial adéquat. Plus de 12 900 enfants ducentre et du nord ont reçu un appui psychosocial durant le premier trimestre 2019. En outre, les enfants font faceau risque de recrutement par les groupes armés. Depuis le début de 2019, 103 enfants sortis des groupes armésont été pris en charge, dont 42 qui ont eu accès à des opportunités de réintégration socio économique dans leurcommunauté.

L’insécurité, y compris la menace explosive, limite la circulation des personnes et des biens ainsi que les activitésessentiellement agro-pastorales des populations. En 2018, 82 civils ont été tués et 42 autres blessés par lesengins explosifs improvisés dans la région (ces chiffres ne prennent pas en compte le personnel civil et lesprestataires de services des Nations Unies). Au 31 mars, on a dénombré 22 civils tués et 32 autres blessés pardes engins explosifs improvisés. Par ailleurs, l’insécurité alimentaire touche actuellement plus de 187 000personnes et menace 414 000 autres selon les résultats du Cadre Harmonisé de mars 2019. Durant la période desoudure, plus de 256 000 seront sévèrement affectées tandis que 668 000 autres seront sous pression. La régionde Mopti compte le plus grand nombre de personnes en insécurité alimentaire au Mali. Le Gouvernement et lestravailleurs humanitaires apportent l’assistance humanitaire d’urgence aux personnes les plus affectées.Toutefois, l’ampleur des besoins nécessitent la mobilisation immédiate de fonds additionnels. A cet effet, le

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Gouvernement du Mali, en collaboration avec ses partenaires, a mis en place un plan de réponse d’urgence pourla région de Mopti d’un montant de 11 milliards de francs CFA (19 millions dollars américains) pour une périodede six mois.

Au début de l’année, les partenaires humanitaires estimaient le nombre total de personnes ayant besoind’assistance humanitaire dans la région de Mopti à 967 000, soit 30 pour cent du nombre de personnes dans lebesoin au Mali.

ARTICLE PRINCIPAL

Entretien avec Mme Mbaranga Gasarabwe,Coordonnatrice Humanitaire

Mme Mbaranga Gasarabwe a été nommée en mai 2015 par leSecrétaire général des Nations Unies Représentante spécialeadjointe pour la Mission multidimensionnelle intégrée desNations Unies pour la stabilisation au Mali où elle assumeégalement les fonctions de Coordonnatrice résidente et deCoordonnatrice de l’action humanitaire. Elle a répondu auxquestions de l’équipe chargée de la communication du Bureaud’OCHA Mali en sa qualité de Coordonnatrice Humanitaire.

Comment appréciez-vous la situation humanitaire au Mali ?

La situation humanitaire continue de se détériorer à cause dessouffrances humaines liées à la recrudescence des conflits et àla persistance de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition.Aujourd'hui, environ 3,2 millions de personnes, dont 30 pourcent dans la région de Mopti, ont besoin d'aide humanitaire.

Dans les régions affectées par les conflits au nord et au centre,l'accès à l'eau, aux services de santé et à l'éducation restelimité. Plus de dix pour cent des écoles (850 écoles sur 8 421)sont fermées dans ces régions. Cette situation prive plus de250 000 enfants de leur droit fondamental à l’éducation. Parailleurs, l’accès à l’éducation est actuellement aggravé par la grève des enseignants qui affecte toutes les régionsdu pays. En outre, 25 pour cent des centres de santé (66 centres de santé sur 287) ne sont pas fonctionnelsdans le nord. La protection des populations civiles reste un enjeu de taille nécessitant des efforts encore plussoutenus pour éviter que les civils ne soient plus tués, blessés ou forcés au déplacement. Quelque 100 000personnes sont actuellement déplacées internes à cause des conflits. La majorité d’entre elles ont tout perdu aumoment de quitter leur foyer.

De plus, 2,7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire et 660 000 enfants courent un risque demalnutrition aiguë, dont 160 000 sous sa forme sévère.

Comment décrirez-vous les besoins humanitaires au centre ?

Les besoins humanitaires augmentent dans le centre. Près de 46 pour cent des personnes dans le besoin viventdans les régions de Mopti (967 000) et de Ségou (520 000). Les conflits intercommunautaires ont atteint unniveau sans précédent dans la région de Mopti. Entre février et mars 2019, par exemple, près de 14 000

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personnes (CMP 15 avril 19) ont été forcées de se déplacer à l'intérieur de Mopti en raison des conflits. En outre,l'insécurité alimentaire est un problème majeur dans le centre du Mali, en particulier dans la région de Mopti oùplus de 600 000 personnes 1 (ou près de 30 pour cent de la population de la région) sont actuellement eninsécurité alimentaire.

Les engins explosifs tuent et blessent sans discrimination, tandis que l’impact sur les civils s’aggrave. Face à lamenace posée par les engins explosifs, la réponse doit être multidimensionnelle pour des résultats probants etdurables : nous ne devons pas uniquement traiter les conséquences mais également en prévenir les effets. Lespersonnes affectées dans le centre du pays ont urgemment besoin d'une augmentation immédiate de l'aidehumanitaire pour leur survie et la préservation de leur dignité. Elles ont besoin d'une meilleure protection ycompris de soutien psychosocial et d’actions spécifiques adaptées aux enfants et femmes. Cependant lecaractère aigu des besoins au centre du pays ne doit pas faire oublier les besoins des populations du nord et dureste du pays qui méritent aussi une attention particulière.

Quelle est votre réaction à la suite de l’attaque perpétrée en mars dans le village d’Ogossagou, région de Mopti ?

Je condamne fermement cette attaque contre des populations civiles que rien ne peut justifier. J'appelle au strictrespect des droits de l'homme et du droit international humanitaire et à ce que les auteurs de ces actes deviolence soient tenus pour responsables. Les civils ne doivent en aucun cas être une cible. Avant Ogossagou, il ya eu des attaques et après Ogossagou il y a eu d’autres attaques.  La spirale des violences doit cesser. Lesautorités communautaires, traditionnelles, politiques et militaires doivent trouver sans tarder des solutionsadéquates pour assurer la sécurité des personnes et des biens et renforcer la cohésion sociale. L’attaqued’Ogossagou a permis de révéler au monde entier l’ampleur des attaques violentes qui affectent les civils dans lecentre du Mali depuis 2017. Si la violence se poursuit, la situation humanitaire critique à laquelle nous sommesconfrontés risque de se transformer en désastre.

Quelles sont les priorités pour l’assistance humanitaire ?

Le nord et le centre du pays méritent une attention particulière en raison de l’augmentation rapide des besoins etde leur sévérité. Toutefois ceci ne doit pas faire oublier le sud du pays où vivent 30 pour cent de la populationayant besoin d’assistance humanitaire. Pour maximiser l’impact de l’aide humanitaire, il est nécessaire que laréponse soit holistique et que tous les secteurs soient couverts en même temps. Ainsi, j’incite nos partenairestechniques et financiers à soutenir de façon équilibrée les projets dans les secteurs de la sécurité alimentaire, dela nutrition, de la santé, de l’eau, l’hygiène et de l’assainissement, de la protection, de l’éducation ainsi que desabris et des biens non-alimentaires.

Comment évolue le �nancement du plan de réponse humanitaire ?

Au 7 mai, l’appel de fonds humanitaire n’était financé qu’à 18 pour cent ce qui signifie que 52 millions de dollarsont été mobilisés sur une requête globale de 296 millions de dollars. Ce faible niveau des financements limite lesinterventions des organisations humanitaires. Nous avons encore besoin de 244 millions de dollars pour répondreaux besoins de plus de 2,3 millions de personnes.

ANALYSE

19 districts sanitaires touchés par une épidémie de rougeole

Un total de 261 cas de rougeole confirmés a été enregistré du 1er janvier au 24 mars. Cependant, aucun cas dedécès lié à la maladie n’a été rapporté. Depuis le 24 mars, les échantillons reçus à l'Institut National deRecherche en Santé Publique (INRSP) sont en attente de confirmation faute de réactifs disponibles. L’année

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dernière 184 cas étaient confirmés à la même période.

L’épidémie touche 19 districts sur les 75 que compte le pays.Le seuil épidémique est fixé à trois cas confirmés en un moisdans une circonscription sanitaire selon l’OMS.  Des cas ontété identifiés dans toutes les régions à l’exception deTombouctou, Taoudénit et Ménaka.

Le plus grand nombre de cas a été notifié dans la région deKoulikoro notamment dans les districts de Kati et de KalabanCoro avec respectivement 27 et 23 cas. Le pic de l’épidémie a été atteint entre le 11 au le 17 mars 2019 où 100cas ont été confirmés au niveau national.

Pour faire face à cette épidémie, les autorités sanitaires continuent la prise en charge des cas. Elles poursuiventaussi la surveillance de l’épidémie accompagnée de la sensibilisation de la population sur les mesures deprévention de la maladie. Enfin, la vaccination, seul moyen de protection efficace contre la maladie, est en coursdans les districts sanitaires touchés. Au 31 mars, plus de 175 000 enfants, soit environ 90 pour cent de la cible,ont été vaccinés dans les aires de santé touchés. Une campagne de vaccination nationale ciblant 3,6 millionsenfants a été lancée le 7 mai 2019.

Crédit: UNMAS

CONTEXTE

Célébration de la journée internationale de lutte anti-mines

La Journée internationale pour la sensibilisation aux mines etl'assistance à la lutte antimines a été célébrée le 4 avril. Lethème retenu cette année « en terrain sur » est une invitation àla réflexion sur le rôle essentiel de la lutte antimines pour lamise en sécurité d’espace, notamment dans la remise de solaux populations affectés et dans la facilitation d’une conditionpréalable pour l'acheminement de l'aide humanitaire en toutesécurité. Au Mali, plus de 600 personnes ont été tuées oublessées par des engins explosifs en 2018. Parmi elles, 249étaient des civils, soit presque le triple du nombre de victimesenregistré en 2017.

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CONTEXTE

Deuxième édition du tournoi de football « on est ensemble »

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Les frontières et les noms indiqués et les désignations employées sur cette carte n'impliquent pasreconnaissance ou acceptation officielle par l'Organisation des Nations Unies.

https://reliefweb.int/country/mlihttps://www.unocha.org/mali

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Crédit : OCHA

Le stade Mamadou Konaté de Bamako a abrité du 19 au 21mars, la deuxième édition du tournoi de football « On estensemble ». La finale a opposé l’équipe de Kayes à celleTaoudenit, un match remporté par les jeunes de Taoudenitaprès une séance de tirs au but. Les équipes de Bamako etSégou ont également participé à cette deuxième édition.

Le tournoi est organisé par le système des Nations Unies enpartenariat avec Search for Common Ground, IEDA Relief, leMinistère des Sports et le Cabinet de Consultants enDéveloppement Nomoko. Il vise à promouvoir la culture de lapaix et de la cohésion sociale au Mali à travers le sport. Durantleur séjour à la Maison des Jeunes de Bamako, les participantsont bénéficié de sessions de sensibilisation sur l’éducation à la paix, du vivre-ensemble et du dialogueinterculturel ainsi que les principes humanitaires.