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Lycée Tahar Sfar- Hélali Soumaya - Module d’apprentissage n°3 – 2 ème sciences

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Lycée Tahar Sfar- Hélali Soumaya - Module d’apprentissage n°3 – 2ème sciences

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Recherche de Mariam Rjab Sfar

1. Féminisme : qu’est-ce que c’est ?

Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir ce qu'il considère être les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. La pensée féministe vise en particulier l'amélioration du statut des femmes dans les sociétés où le féminisme considère que la tradition établit des inégalités fondées sur le sexe. Le féminisme travaille à construire de nouveaux rapports sociaux et développe des outils propres à la défense des droits des femmes et de leurs acquis. Ce mouvement est soutenu par diverses théories sociologiques et philosophiques.

Né après l'âge industriel, le féminisme se réclame de mouvements plus anciens ou de combats menés dans d'autres contextes historiques. Il est parfois présenté comme une lutte menée afin d'abolir l'oppression dont les femmes seraient victimes au quotidien. Le féminisme est soutenu principalement par des femmes, bien qu'il soit également activement défendu par des hommes. Les féministes cherchent à faire progresser les femmes dans leurs contextes sociaux, politiques et économiques, mais également dans la perception qu'elles ont d'elles-mêmes. Ils défendent l'idée que « le personnel est politique » et font avancer la cause des femmes en les aidant à se structurer en tant que personnes autonomes, capables de gérer leur propre corps et, de façon plus générale, toutes les dimensions de leur vie.

Dès la Révolution Française, le mouvement des femmes pose ses premiers jalons avec l’engagement d’Olympe de Gouges qui rédige la Déclaration des "droits de la femme et de la citoyenne". Les racines du féminisme sont donc plus profondes qu’on pourrait le penser. À travers l’histoire de la politique française, les femmes ont défendu leur émancipation et ont obtenu le droit de vote après 150 ans de lutte, en 1944.

Après-guerre, la condition féminine évolue pas à pas, le Planning familial sera créé en 1956, dans les années suivantes d’autres droits sont obtenus : celui de travailler, la contraception libre, le droit au divorce, la réforme de l’autorité parentale et aussi la reconnaissance des violences conjugales et de la criminalité du viol. 1970 marque un tournant avec l’avènement du mouvement de libération des femmes (MLF). Elles dénoncent le sexisme et l’oppression d’une société patriarcale et revendiquent la libre disposition de leur corps qui ne doit plus être un objet sexuel. En 1975, la loi Veil autorise l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Presque trente ans plus tard, l’égalité entre les sexes n’est pas encore établie. Aujourd’hui, en France et en Europe, une femme gagne environ 25 % de moins qu’un homme pour un travail égal. À la maison, les tâches ménagères sont effectuées à 70 % par les femmes et 60 % pour les tâches éducatives. Dans le monde politique, les femmes sont minoritaires, et n’ont pas encore une place égale. Dans les cités, les femmes subissent des discriminations, certaines sont mêmes victimes de viols collectifs. Pourtant, les évolutions sociales touchant à la condition féminine, profitent aux femmes comme aux hommes, et sont le signe de la bonne santé d’une démocratie moderne.

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2. Les différences sociales entre homme et femme

Traditionnellement, les femmes ont des fonctions différentes de celles des hommes au sein de la société.

• économique : inégalité des hommes et des femmes devant les emplois, les femmes ne pouvant pas toujours travailler ou disposer de leur salaire sans l'accord du mari. Leurs salaires sont en moyenne plus faibles que ceux des hommes, sont dues pour une part à des différences de postes et de volume horaire, et pour une part à une discrimination sexiste ;

• politique : supériorité des hommes sur la scène politique ; • famille : des droits et devoirs différents sont attribués traditionnellement à raison du genre. Le régime de l'adultère, du divorce ou d'un autre mode de séparation peut favoriser l'homme, notamment au divorce pour faute à la demande du mari du fait de l'absence d'héritier mâle ; certaines sociétés admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari ; la polygamie est presque toujours exclusivement masculine (un homme pour plusieurs femmes). • sexualité : une activité sexuelle en dehors du cadre institutionnalisé est beaucoup plus mal vue que pour l'homme, ce qui constitue un double standard.

3. Origine du sexisme

Certains auteurs tels que le médiéviste révolutionnaire Raoul Vaneigem identifient les sources de l'inégalité homme- femme dans les textes religieux. Plus classiquement, les Chrétiens font remonter la spécificité de l'égalité entre hommes et femmes dans les pays occidentaux à leur enseignement religieux.

4. Conflit de lois

L'article 12 du Code civil du 21 mars 1804 (30 ventôse an XII) prévoit : « L'étrangère qui aura épousé un Français suivra la condition de son mari ». L'article 19 dispose : « Une femme française qui épousera un étranger suivra la condition de son mari ».

Le Code Civil établit donc la soumission du régime de la nationalité de l'épouse à celle du mari, ce jusque la loi du 10 août 1927. En ce qui concerne le régime de la filiation il suit à l'inverse le régime du pays de nationalité de la mère.

5. En politique

Les femmes ont acquis bien après les hommes un statut de citoyenne à part entière. Le droit de vote leur a été reconnu pour la première fois en 1869 dans le Wyoming, 1893 en Nouvelle-Zélande, en 1918 au Canada (au niveau fédéral, les provinces ayant déjà accordé le droit de vote au niveau provincial entre 1916 et 1922 mais seulement en 1940 au Québec), 1919 en Allemagne et 1944 en France.

Avant même qu'elles n'obtiennent le droit de vote des femmes étaient actives politiquement, en particulier les suffragettes, et au sein des mouvements socialistes (Flora Tristan, Clara Zetkin, Rosa Luxemburg, Alexandra Kollontaï).

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Depuis les années 1960, le mouvement féministe a fortement contribué à faire inscrire dans le droit civil l'égalité homme femme. Et dans le domaine politique, la seconde moitié du XXe siècle a vu des femmes occuper des postes de premier plan, avec par exemple Golda Meir, premier ministre d'Israël, Margaret Thatcher, premier ministre du Royaume-Uni, Angela Merkel devenue chancelière ou Tarja Halonen, présidente de Finlande. Elles restent cependant largement minoritaires dans les différentes instances

Réflexions de Fatma Jaafar

« On ne nait pas femme on le devient » Affirme Simone de Beauvoir.

Cette citation montre que les caractères de la femme sont innés .C’est l’éducation qui fait de nous des hommes ou des femmes car la mentalité, la sensibilité, les réactions, l’intelligence, la façon de vivre ne sont pas venus de rien... On nous les éduque.

Que veut dire cela??

Analysons cet idée scientifiquement, on ne peut pas naitre des femmes, on nait bébé de sexe féminin, puis des jeunes filles et après on devient une femme après avoir expérimenté la vie, appris à l’être... On n’est pas né femmes on le devient par volonté, détermination et courage. L’arrivée des femmes dans le monde du travail n’est pas passé inaperçue car elle n’est pas due au hasard. On a combattu pour y arriver ...On a défendu sa dignité, on a confronté les préjugés et lutté contre le sexisme. On s’emmêle de tout. On tente d’être associée à tout pour assurer son existence et devenir la femme indépendante qui vit sans être à la charge de personne. On a fait l’impossible pour être libérée, on a travaillé, on a étudié dans les facultés, on a décroché les baccalauréats, on a payé le loyer par le salaire, on a éduqué les fils…

Donc on ne nait pas femme on le devient en luttant contre le monde extérieur la femme s’est libérée après un très long combat car être libre n’a jamais été facile.

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Réflexions de Fatma Jaafar

La femme d’aujourd’hui n’est pas la même qu’autrefois .Elle est dynamique et zélée, elle est prête à sortir de sa maison et à participer à la vie sociale de la même façon que l’homme. Mais cette entrée de la femme dans le monde du travail heurte encore la mentalité traditionnelle de certaines personnes qui pensent que la femme n’est faite que pour filer da la laine et rester dans son foyer.

Est-ce que la femme n’est faite que pour s’occuper de sa famille ? La femme n’a-t-elle pas un rôle dans la société ?

La femme? C’est bien simple, elle est symbole de beauté, de naïveté, d’amour, ménage, satisfaction… Le mérite de la femme est de régler sa maison. Elle est destinée à rendre son mari heureux, de lui plaire, de le consoler, de l’encourager et d’élever ses enfants.

La femme au foyer travaille d’un travail fatiguant. Une mère de deux ou de trois petits enfants besogne du matin au soir. Une masse de linge à laver, des soins de propreté de tous les instants, la confection et la réparation des vêtements, le nettoyage du logement, les provisions, la cuisine…Elle est la source de tendresse et de nostalgie de ses enfants, elle veille sur leur santé, les écoute et cherche à résoudre leurs problèmes. Elle essaye de garder l’équilibre de sa famille…mais le ménage d’autrefois n’était qu’une façade.

Aux yeux du monde, on présentait un couple uni par l’amour, du moins par l’affection...En réalité, les époux très souvent loin de s’aimer, se détestaient, l’homme avait des maitresses et la femme rongeant son frein, supportait un foyer qui était odieux parce qu’il la faisait vivre.

Mais la femme n’a-t-elle pas un rôle dans la société ?

Peu à peu, les femmes pénètrent dans les grandes écoles telles que l’école nationale qu’en 1972, une femme sort majeur de polytechnique et dans la bourse... Les femmes commencent à exercer des professions traditionnellement réservées aux hommes, telles que le métier de pilote. Prenons l’exemple de la première femme pilote de ligne recrutée par air France en 1974… aussi commissaire de police...Et des femmes ingénieures…

La faiblesse de la femme a été exagérée, aujourd’hui, les femmes montent en avion et volent 40heures sans descendre, nombre de femmes nagent très bien, font de la course, de la bicyclette, de l’automobile…les sports et la culture physique ont fait que la jeune fille n’est plus cette fleur délicate que la moindre fatigue faisait faner. Il n’est plus de bon ton pour une jeune fille de s’évanouir à la moindre émotion... La femme cependant n’est pas l’égale de l’homme en force musculaire, mais cela ne peut l’éliminer que des rares professions exceptionnellement dures, comme celle de terrasser, par exemple, l’homme est loin de donner toute sa force dans le travail.

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Et on peut dire que la guerre a précipité l’émancipation économique de la femme.les carrières administratives ont ouvert aux femmes une porte plus large d’autant mieux que les hommes , loin de rechercher avidement comme autrefois la situation médiocre mais assurée de bureaucrate , la dédaignent pour courir a l’industrie privée plus rémunératrice.

Le baccalauréat que très peu de jeunes filles briguaient avant la guerre est devenu général dans la bourgeoisie au point qu’il a fallu, au désespoir des esprits rétrogrades, unifier l’enseignement secondaire des deux sexes. Avec la licence en droit, en lettres, en science, nombre de jeunes filles trouvent place dans les ministères, dans les cabinets d’avocats et des avoués, dans les usines de produits chimique...Ce qui lui permettant de vivre modestement sans être à la charge de personne. La femme indépendante économiquement rompt plus facilement une union qui ne lui donne que du malheur, et c’est un bien et non un mal car rien ne doit obliger l’individu a vivre une vie qui lui déplait.

En guise de conclusion, mon exposé nous conduit a affirmer que la femme est une source d’équilibre dans sa famille. De plus, elle a un rôle très important dans l’emploi comme ceux de la finance, de droits et d’épée mais parfois la société ne voulait reconnaitre que l’homme et la femme vivait dans la dépendance de son mari qui, en principe, l’entretenait. Mais le travail de la femme n’a pas pour effet d’éloigner de l’homme et son travail est cependant dans une certaine mesure la liberté, parce que l’argent gagné assure quelque indépendance. Pour la jeune fille le travail est liberté parce qu’il la sort de la maison, à l’atelier on voit des camarades, on échange des idées et le champ de l’esprit est plus large...Et la vie n’est plus bornée au mari, aux enfants et à quelques voisins.

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Réflexions de Arwa

Sujet : la femme n’est faite que pour prendre soin de sa famille.

De nos jours, le rôle des femmes est différent de celui des années précédentes et sa place a beaucoup décuplé dans la vie même si on trouve certains qui pensent que la femme n’est faite que pour prendre soin de sa famille.

Est-ce-que son rôle est seulement de s’occuper de ses enfants et de son mari ?

La femme a un grand effet sur notre vie, surtout comme mère au foyer ; elle fait tout pour s’occuper de ses enfants, elle est la belle mère qui peu donner et sacrifier afin de protéger sa famille. Aussi, affecte- elle l’équilibre psychologique à travers l’éducation de ses petits. La trouver au service et à ton écoute, c’est le plus beau don au monde. En effet elle est l’amour et la tendresse si bien qu’elle est toujours prête à confronter les problèmes familiaux.

En plus la mère est la plus proche personne de nos cœurs, elle garde nos secrets, elle nous supporte tout au long du chemin. Elle peut jouer tous les rôles comme sœur, mère, amie...S’occuper de sa famille reste sa première responsabilité comme femme quitte à faire d’autres activités qui peuvent agir sur la vie sociale.

C’est pourquoi il ne faut jamais oublier que la femme est un être humain qui possède des droits comme l’homme sans supériorité ou exclusion. La femme peut faire tout au même titre que l’homme avec volonté et indépendance. La femme peut participer dans la société économiquement aussi s’éduquer et travailler.

Le travail de la femme a beaucoup évolué au cours des siècles et il est de plus en plus rapproché de celui des hommes si bien qu’on trouve la femme qui conquiert l’espace comme Valentina Terechkova, la première femme qui a visité l’espace.

Aussi en analysant le cas de la résistance ou des nombreuses femmes ont activement participé à la résistance antifasciste en Italie pendant la seconde guerre mondiale. C’est le cas également en France. On voit que cette résistance féminine a joué un rôle très important.

Dans la mesure d’égalité humaine, il faut respecter la femme comme une mère responsable, indépendante et surtout féminine et citoyenne. Et à la fin, on conclut que la femme est un trésor qu’il faut garder.

La position de la femme dans la sociétéComment considérer la femme dans notre société ? La question peut surprendre de par sa naïveté. En effet, qui ne dirait pas que la femme doit avoir une place égale à celle de l'homme dans la vie sociale ? Ce que chacun défend dans ses dires, chacun les dénis dans ses actions.

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Réflexions de Safa Boussoffara

Comment considérer la femme dans notre société ? La question peut surprendre de part sa naïveté. En effet, qui ne dirait pas que la femme doit avoir une place égale à celle de l'homme dans la vie sociale ? Ce que chacun défend dans ses dires, chacun les dénie dans ses actions.

La femme a toujours, dans quelque civilisation que ce soit, été dominée par l'homme. Nous assistons au retour d'un esclavage insidieux : la femme tend à imiter l'homme par le travail. Le travail confère l'autonomie financière à la femme depuis 1940, date à laquelle elle fait apparition dans un monde jusqu'alors réservé aux hommes. La femme est passée du statut de fille à celui de mère. Elle entend maintenant qu'on lui reconnaisse un statut de femme, autant dire d'un individu à part entière.

Et cela est fondamental. La différence entre les individus constitue le gage de bonne santé d'une société. Elle lui permet d’évoluer sans cesse et d'être de plus en plus créative. Or, la tendance des femmes au mimétisme de l'homme est préoccupante. La famille et l'éducation sont en perte de vitesse et cette dernière ne permet plus d'être autonome vis-à-vis de l'homme. Il ne convient pas de concevoir la place de la femme dans la société dans une perspective de remplacement d'une domination par une autre. L'équilibre doit être recherché

De plus, ce manque d’équilibre peut être expliqué par le fait qu’on considère le travail de la femme hors du foyer comme une simple assistance a l’époux. Son travail ne lui donne ni l’indépendance qu’elle désire ni la liberté totale non plus .C’est comme une aide pour le mari. Dans ce cas , les hommes ne peuvent jamais avouer que la femme a eu une place égale a eux même si elle avait une place plus importante , car la femme travailleuse a deux responsabilités : prendre soin des enfants et du mari et de la maison , et aussi son travail hors du foyer. Si la femme a eu la capacité de rechercher l’égalité et de demander l’équilibre, le cas changera pour de bon !!! Mais elle laisse passer sous prétexte qu’elle ne veut pas détruire sa famille !

En conclusion, si la femme occupe la place principale dans sa famille, cela veut absolument dire qu’elle occupe une bonne place dans la société qu’elle travaille ou pas.

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Réflexions de Manel Ghodban

La femme a toujours, dans quelque civilisation que ce soit, été dominée par l'homme. Nous assistons au retour d'un esclavage insidieux : la femme tend à imiter l'homme par le travail. Le travail confère l'autonomie financière à la femme depuis 1940, date à laquelle elle fait apparition dans un monde jusqu'alors réservé aux hommes. Divers exemples permettront de démontrer la suprématie de l'homme :

- L'inégalité de salaire qui peut exister entre les hommes et les femmes pour un travail donné. D'une manière assez surprenante, nous constatons que la loi elle-même justifie cet état de fait. En fixant le salaire en fonction de l'expérience de l'individu et du travail effectué, il est clair qu'elle permet une inégalité de traitement : qui en effet possède exactement la même expérience ?

- La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen mettait de côté deux catégories de personnes : les femmes et les noirs.

La loi sur les congés parentaux est destinée aux couples pour leur permettre d'élever leurs enfants. Or, ces congés sont quasiment tous refusés aux hommes selon cette idée que ce doit être la femme qui doit prioritairement éduquer les enfants.

Notre langue, enfin, véhicule la domination masculine. Cela peut paraître anodin, mais il est un fait que le masculin est le dominant du féminin…

La femme est passée du statut de fille à celui de mère. Elle entend maintenant qu'on lui lui reconnaisse un statut de femme, autant dire d'un individu à part entière.

Et cela est fondamental. La différence entre les individus constitue un gage de bonne santé d'une société. Elle lui permet de sans cesse évoluer et d'être de plus en plus créative. Or, la tendance des femmes au mimétisme sur l'homme est préoccupante. La famille et l'éducation sont en perte de vitesse et cette dernière ne permet plus d'être autonome vis-à-vis de l'homme. Il ne convient pas de concevoir la place de la femme dans la société dans une perspective de remplacement d'une domination par une autre. L'équilibre doit être recherché.

Reconnaître la femme en tant qu'individu. Cela paraît la moindre des choses. Dès lors, il ne s'agit plus de vouloir homogénéiser les deux sexes, mais au contraire de cultiver leurs différences (que celles-ci soient de type culturelle ou de type naturelle) La recherche des particularités essentielles des femmes et des hommes aboutira incontestablement à une complémentarité jusqu'à présent non atteinte parce qu'on ignorait la dualité Nature / Culture.

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Réflexions d’Intissar Toumi

Tous les êtres vivants sont nés égaux, ils ont les mêmes droits et devoirs. Mais la réalité est autre avec la croissance l’inégalité qui cause la perturbation de notre vie quotidienne. En effet la femme est considérée comme inférieure c’est pourquoi elle est faite pour être au foyer.

Dans quelles mesures cette conception est- elle vraie ?

Certains pensent que la femme est née uniquement pour être à la maison. Son rôle est de faire le ménage et de s’occuper des enfants. Elle représente leur modèle, leur première source d’éducation sociale. La femme symbolise au sein de sa famille la dépositaire de l’ensemble des valeurs et des modèles de conduite qu’elle va inculquer. La femme doit tout sacrifier pour avoir une famille excellente. On affirme que la femme a un rôle noble au foyer à condition de ne pas la considérer comme un bibelot et tout cela ne la défend pas de sortir au travail extérieur.

C’est vrai que la femme est au foyer mère et épouse. Mais aussi est-elle une femme qui travaille. Le travail rémunéré lui rapporte des grands avantages : elle s’assure un avenir plein de succès et elle réalise tous ses rêves que l’époux ne pourrait pas réaliser tout seul. L’un aide donc l’autre dans la mesure où elle n’oublie pas son rôle au foyer. Le travail lui assure une vie confortable sans surmenage et surcharge ; elle peut profiter des vacances, s’amuser avec son mari et ses enfants donc elle aurait de magnifiques conditions qui l’aident à vivre calmement. De plus le travail lui donne une forte personnalité, de la confiance et du prestige. Elle acquiert plus d’importante et elle réussit à avoir sa place au soleil. On considère que la femme de nos jours est omniprésente dans tous les domaines. Elle est le premier ministre citons l’exemple d’agnela Merkel; elle est chercheuse, médecin, et pilote.

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La condition de la femme :

Intissar Toumi

La femme, considérée comme mineure, reste toute sa vie soumise à une tutelle masculine. Dans les temps les plus anciens, le mariage cum manu la fait passer de l'autorité paternelle à l'autorité maritale. Il s'agit toujours de l'autorité absolue patria potestas du chef de famille pater familias qui a droit de vie et de mort sur tous ceux qui habitent sous son toit. Il peut punir de mort son épouse pour adultère ou pour toute autre raison. A partir de 445 avant J.C., les plébéiens ayant obtenu le droit de mariage avec les familles patriciennes, celles-ci font triompher progressivement le mariage sine manu : l'épouse reste alors, même après le mariage, sous l'autorité du père qui désigne pour lui succéder un tuteur légitime. A partir du IIe siècle avant JC, la patria potestas est progressivement limitée. La tutelle légitime, affaiblie par les lois d'AUGUSTE, sera complètement supprimée au IIe siècle après JC. Le mari peut répudier son épouse notamment pour stérilité, tentative d'avortement, falsification des clés...à condition de restituer la dot à la famille de celle-ci. Les femmes n'acquièrent le droit au divorce qu'au début de l'Empire.

La matrona ou mère de famille doit se comporter en épouse soumise, rester à la maison pour filer et tisser la laine, activité qui symbolise les devoirs mais aussi la dignité de sa fonction. Elle est en effet entourée d'honneur, en tant que gardienne du foyer, et dotée d'un certain pouvoir à l'intérieur de la maison : elle dirige les servantes (le trousseau de clés qu'elle détient est l'emblème de son pouvoir), elle a la charge d'éduquer les jeunes enfants qui conservent pour elle un immense respect. A partir de la fin de la République les femmes ont moins d'enfants et s'occupent de moins en moins de leur éducation. Elles sont moins cantonnées à l'intérieur de la maison. Au IIème siècle avant JC, elles manifestent dans la rue pour réclamer l'abrogation d'une loi d'austérité qui limitait leurs dépenses de toilette. Admises dans les banquets, plus instruites et cultivées qu'autrefois, elles participent de plus en plus à la vie mondaine, culturelle et politique de leur temps, même si elles n'ont pas le droit de vote ni celui de participer aux assemblées. Au Ier siècle après JC, les hommes voient avec inquiétude les femmes envahir des terrains jusque là réservés aux hommes : la littérature, les sports et même les sports de combat (les spectacles de gladiatrices sont réputés). Elles participent, surtout dans les milieux riches, au relâchement général des moeurs, elles rivalisent parfois de vulgarité avec les hommes dans les banquets, et multiplient adultères et divorces.

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Les femmes travaillaient autant, sinon plus que les hommes. Elles gagnaient leur vie à la sueur de leur front, le plus souvent en travaillant la terre tous les jours (bêcher, planter, sarcler, récolter ... sous le soleil chaud ou les averses).

En rentrant à la maison, les attendaient : le ménage, la cuisine, la couture, l'éducation des enfants ... souvent nombreux. Dans de telles conditions, les enfants étaient vite mis à contribution (voir la journée des enfants, les vacances scolaires).

Trop souvent, le rôle du père se résumait à rapporter l'argent à la maison (lorsqu'il en avait), la mère se chargeant de tout gérer : la tenue de la maison, la cuisine, l'éducation des enfants.

Les moyens de contraception pour limiter les naissances étaient quasi-inexistants et souvent très mal vu par les hommes qui voyaient là une voie ouverte à la débauche.

Les femmes devaient donc assumer leurs nombreuses grossesses. Parfois, pleines de désespoir, elles essayaient d'enrayer la grossesse en cours avec des pratiques dangereuses pour leur santé ou avec des remèdes pays : elles buvaient très chaud des tisanes faites à base de cannelle, de noix de muscade, de vin et de sel ou encore à base de très jeunes ananas ; elles allaient se baigner dans une mer houleuse et se faisaient battre par les vagues.

Les petites filles et les jeunes filles étaient élevées dans l'ignorance de toutes les choses relatives à leur corps et à la sexualité. La famille, l'école, l'église les tenaient étroitement en inculquant que les relations sexuelles : c'est mal, c'est sale. Combien de fillettes ont vu arriver leurs premières règles sans savoir ce que c'était, croyant alors être frappées d'un mal honteux ?

Mais, leur destin était tout autre, tôt ou tard, leurs routes croisaient celles des jeunes hommes et malgré toutes les angoisses, la crainte du châtiment, elles "allaient" avec eux. Les conséquences ne se faisaient pas attendre : elles rapportaient un bébé à la maison à la grande réprobation de tous.

Les auteurs de fécondations disparaissaient dans la nature laissant les futures mères se débrouiller seules. Il régnait une certaine indulgence envers les hommes "coureurs de jupons" qui se traduit bien par cette parole : "Je lâche mon coq, attention à vos poulettes". C'était aux filles à faire attention ; les garçons étaient libres.

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Mères célibataires, elles devenaient à la fois le père et la mère de l'enfant, se saignant les veines pour l'élever au mieux. Dans une même vie, ce triste scénario se reproduisait hélas trop souvent et c'est ainsi que l'on voyait des mères de plusieurs enfants de père différent (pour nourrir un enfant, elles acceptaient les faveurs d'un autre homme et revenaient avec ... un autre enfant).

Les femmes trimaient alors, se débattaient dans la misère (sans aucune aide sociale) souvent avec fierté car la femme antillaise est vaillante et fière.

Tout se rattache à la maman dans la plupart des familles antillaises. C'est elle qu'on appelle en cas de problème (ouaye Maman !) ; on est bien chez Maman (A ka Maman !). La mère, c'est le pilier de la famille, qu'elle soit mère célibataire, mariée ou en ménage avec le père.

Il est évident donc que le travail est très important pour la femme mais elle ne doit pas oublier son travail au foyer. La femme aujourd’hui est totalement émancipée dans certains pays. Mais est-ce que l’émancipation réalise le bonheur de la femme ?

L’origine de la " supériorité masculine ".

Dès les plus anciens documents de la préhistoire, l’homme nous apparaît toujours comme armé.

Aux temps où il s’agissait de brandir de lourdes massues, de tenir en échec les bêtes sauvages, la faiblesse physique de la femme constituait une infériorité flagrante : il suffit que l’instrument nécessite une force légèrement supérieure à celle dont dispose la femme pour qu’elle apparaisse radicalement impuissante.

A l’âge de la massue et des bêtes sauvages, à l’âge où la résistance de la nature était alors maximale, et les outils les plus rudimentaires, cette supériorité de l’homme revêtait une extrême importance.

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En tout cas, si robustes qu’eussent été alors les femmes, dans la lutte contre le monde hostile, les servitudes de la reproduction représentaient pour elles un terrible handicap.

On raconte que les Amazones mutilaient leurs seins, ce qui signifie que, du moins pendant la période guerrière de leur vie, elles refusaient la maternité.

Quant aux femmes normales, la grossesse, l’accouchement, les menstruations, diminuaient leur capacité de travail et les condamnaient à de longues périodes d’impotence.

Pour se défendre contre les ennemis, pour assurer leur entretien et celui de leur progéniture, elles avaient besoin de la protection des guerriers, et les produits de la chasse et de la pêche que leur ramenaient les mâles leur étaient indispensables.

Comme il n’existait évidemment aucun contrôle des naissances, comme de plus la nature n’assure pas des périodes de stérilité, comme aux autres femelles mammifères, les maternités répétées devaient absorber la plus grande partie de leurs forces et de leur temps : elles n’étaient de plus pas capables d’assurer la survie des enfants qu’elles mettaient au monde.

Nécessaires à la perpétuation de l’espèce, les femmes la perpétuaient avec trop d’abondance : c’est l’homme qui assurait l’équilibre de la reproduction et de la production.

Ainsi la femme n’avait même pas le privilège de maintenir cette vie qu’elle engendrait à ses frais, en face du mâle créateur.

Elle ne jouait pas le rôle de l’ovule par rapport au spermatozoïde, elle avait seulement une part dans l’effort de l’espèce humaine à préserver dans son être.

A l’âge de pierre, quand la terre était commune à tous les membres du clan, le caractère rudimentaire de la bêche, de la houe primitive limitait les possibilités agricoles : les forces féminines étaient à la mesure du travail exigé par l’exploitation des jardins.

Dans cette division primitive du travail, on trouve une première forme " d’égalité " entre les deux sexes.

Tandis que l’homme chasse et pêche, la femme demeure au foyer ; les tâches domestiques embrassent un travail productif : fabrication des poteries,

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tissage, jardinage, et c’est de cette manière qu’elles acquièrent un rôle dans la vie économique.

Par la découverte du cuivre, de l’étain, du bronze, du fer, avec l’apparition de la charrue, l’agriculture étend son domaine : un travail intensif est exigé pour défricher les forêts, faire fructifier les champs.

Alors, l’homme recourt aux services d’autres hommes, qu’il réduit en esclavage.

La propriété privée apparaît : maître des esclaves et de la terre, l’homme devient aussi propriétaire de la femme : c’est là " la grande défaite historique du sexe féminin ".

Elle s’explique par le bouleversement survenu dans la division du travail par suite de l’invention de nouveaux instruments.

La même cause qui avait assuré à la femme son autorité antérieure dans la maison, à savoir son confinement dans les travaux du ménage, assurait maintenant la prépondérance de l’homme : le travail de ménage de la femme disparaissait dès lors à côté du travail productif de l’homme : le second était tout, et le premier une annexe insignifiante

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A l'heure actuelle, les femmes ne sont plus considérées comme des "hommes diminués". Elles ont de plus en plus une place équivalente aux hommes dans le monde d'aujourd'hui. Cependant, il n'en a pas toujours été ainsi. Une multitude de combats et de révolutions leur ont presque permis d'atteindre leur objectif : l'égalité entre hommes et femmes.

Les femmes dans le monde du travail.

La tendance actuelle est au rapprochement entre les formes de travail masculin et féminin : ce dernier a fortement varié suivant les époques et les sociétés.

Il subsiste le plus souvent une inégalité notable entre les rémunérations perçues par les hommes et celles perçues par les femmes, et, parmi les autres inégalités, on note des possibilités plus faibles pour les femmes d'accéder à des postes à forte responsabilité.

Du point de vue sociologique, la condition féminine décrit la position des femmes dans l'organisation sociale. Ainsi, cet article traite des différences de traitement entre les femmes et les hommes dans la société.

Il existe également une description psychologique voire philosophique de ce qu'est la « condition féminine ». Elle s'intéresse aux relations entre la place de la femme dans la société (les valeurs et les exigences spécifiques que cette dernière impose -ou propose- aux femmes), et les eventuelles conséquences individuelles (formation du caractère, conséquences morales, traits psychologiques...)

Économie

Carrières

Les hommes sont avantagés dans le développement de leur carrière. Dans ce domaine, la maternité est pour les femmes un handicap (notamment lorsqu'elles prennent un congé parental prolongé), alors que le fait d'être père de famille constitue pour l'homme un atout dans la carrière, notamment pour les cadres supérieurs.

Salaires et professions « féminines » [modifier]

Article détaillé : Taux d'emploi des femmes en Europe.

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Les salaires des femmes sont souvent inférieurs, à poste identique, et l'exercice du pouvoir en entreprise est souvent l'apanage des hommes. Enfin, en politique, les femmes sont nettement moins présentes, sauf dans les pays scandinaves2. Ce déséquilibre a donné lieu au concept de parité.

Les professions traditionnellement féminines sont nettement dévalorisées. Les secteurs professionnels traditionnellement masculins, où les femmes ont commencé à entrer massivement au cours du XXe siècle, ont été peu à peu désertés par eux, et véhiculent donc à présent une image dévalorisée et sont de plus en plus mal rémunérés[réf. nécessaire].

Dans nombre de domaines, les sociétés occidentales modernes présentent des inégalités entre les sexes. Un certain nombre de secteurs professionnels ou de professions restent presque exclusivement le domaine d'un sexe ou de l'autre. Dans le monde du travail la disparité reste immense : les possibilités d'emploi sont moindres pour les femmes et la précarité plus grande pour elles, et elles doivent trop souvent, pour réussir professionnellement, s'adapter au modèle masculin et en adopter les valeurs de compétitivité et d'agressivité.

Voir aussi : Droits des femmes en France

Pauvreté

Néanmoins, les statistiques relatives à la pauvreté signalent souvent un désavantage féminin, notamment pour celles qui restent seules avec leurs enfants. En 1990, le ministère de la Justice du Canada a procédé à une enquête qui a révélé qu'après un divorce, 46 % des femmes vivaient sous le seuil de pauvreté, comparativement à 10 % des hommes.

Théories sur la vie professionnelle

La maternité reste un souci majeur dans la vie professionnelle féminine. La maternité est en effet perçue par nombre d'employeurs comme une cause supplémentaire d'absence qui, pour un poste donné, leur fait préférer un homme. Cependant, d'autres obstacles de nature plus opaque contribuent à ces difficultés. Dans de nombreux cas, ce n'est pas tant la discrimination volontaire de la part de leurs collègues ou supérieurs masculins qui rentre en jeu aujourd'hui. D'une part, le monde du travail est structuré de façon trop rigide en dépit de quelques lois permettant certains aménagements horaires ; vu les travaux domestiques qui leur incombent et les enfants à charge, il est difficile pour les femmes de s'y adapter. D'autre part, il semble que les femmes ne disposent pas de certaines ressources sociales nécessaires dans une stratégie de projet et de carrière qui sont toutes basées sur des mécanismes de cooptation de la part du groupe dominant masculin, souvent

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réticents à accepter leurs collègues féminines, ou tout simplement parce qu'ils s'attendent à ce que celles-ci réagissent comme eux. Deux de ces mécanismes basiques ont été analysés par les sociologues :

• L'effet « Token » :

Celui-ci analyse les règles générales de la stratification du pouvoir, selon les trames Token Ring parcourant l'anneau dans un sens qui est toujours le même. Il semble que les femmes tendent à assumer des comportements qui ne leur sont pas naturels, et qui à la longue jouent en leur défaveur, lorsqu'elles entrent en contact avec un milieu essentiellement masculin. Ne se sentant pas vraiment acceptées mais confrontées aux pressions du groupe masculin dominant attendant d'elles qu'elles changent leur manière d'être, un grand nombre de femmes réagissent par deux types de réactions défensives qui jouent contre elles : d'une part l'hyperconformisme et tout le zèle du néophyte qui leur en fait faire de trop de sorte qu'elles se vassalisent rapidement, ou la fugue dans l' « invisibilité », cherchant à être le plus « neutre » possible de façon à ce que l'on s'aperçoive le moins possible de leur présence ; passant inaperçues il ne leur sera guère proposé un travail plus intéressant, même si elles ont toutes les capacités pour le faire.

• L'effet Matthieu :

Il tire son nom de l'évangéliste qui rapporte les paroles3 de Jésus-Christ selon lesquelles ceux qui ont la foi augmenteront leur grâce et ceux qui ne l'ont pas seront précipitées dans l'éternelle damnation. En l'occurrence, ceux qui « ont » (le pouvoir) sont les hommes et celles qui « n'ont pas » sont les femmes. D'après les recherches de la sociologue Judith Lorber à ce sujet, il semble bien que, quand les femmes perdent le fil conducteur de l'évolution de carrière (souvent à cause d'une maternité), elles accumulent les désavantages et ne se sortent que très difficilement de ce cercle vicieux. Exclues du cercle vertueux du prestige et du pouvoir, elles se retrouvent souvent pour le restant de leur vie condamnées aux emplois subalternes peu gratifiants et peu rémunérés

Travail domestique

Cette disparité existe tout autant dans le monde familial et domestique. Le rapport de l'ONU en vue de la Conférence de Pékin en 1995 a démontré que les femmes sont largement victimes de la « double journée ». En moyenne, elles consacrent au travail familial et domestique, « invisible » et non rémunéré, beaucoup plus de temps que leurs compagnons. Ce cumul de labeur effectué à l'extérieur et à demeure conduit les femmes à travailler en moyenne 13 % de plus que les hommes. La masse mondiale du seul travail domestique féminin, gratuit et indispensable au fonctionnement d'une société,

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représentait, en 1995, onze milliards de dollars et les deux tiers du seul travail féminin. Les femmes travaillent donc plus et gagnent moins que les hommes. Dans les sociétés post-industrielles occidentales, à la « double journée » vient s'ajouter la « triple présence », puisque, outre à leur travail et à leur foyer, les femmes doivent fréquemment se charger des personnes âgées démunies. Cette tendance générale semble empirer depuis 1995, avec le chômage et la précarité.

Il est cependant vrai que celles qui ont la chance d'avoir un emploi correctement rémunéré et de percevoir régulièrement une pension alimentaire voient le départ de l'homme alléger leur charge de travail ménager de six heures hebdomadaires4.

Education

De nombreux stéréotypes concernant l'éducation des fillettes sont restés les mêmes durant les dernières décennies et n'ont évolué que assez récemment quant au partage des tâches domestiques : plus de la moitié des filles de plus de onze ans y dédient quotidiennement au moins une heure alors que 30 % des garçons n'y consacrent que moins d'une demi-heure par jour[réf. nécessaire].

À âge égal, il est généralement demandé davantage aux filles qu'aux garçons, et celles-ci se trouvent chargées de davantage de responsabilités au sein de la famille : menus services et travaux ménagers, courses ou préparations alimentaires, garde des frères et sœurs plus jeunes en l'absence de baby sitter (personnel presque exclusivement féminin) si les parents travaillent.

Pourtant, elles réussissent globalement mieux à l'école et sont statistiquement plus performantes et plus diplômées [réf. nécessaire]. Cela ne se traduit cependant pas dans la vie professionnelle où les proportions sont non seulement inversées mais largement amplifiées au détriment des femmes.

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La position de la femme dans la société par Youssef Hamza

Comment considérer la femme dans notre société ? La question peut surprendre de par sa naïveté. En effet, qui ne dirait pas que la femme doit avoir une place égale à celle de l'homme dans la vie sociale ? Ce que chacun défend dans ses dires, chacun les dénis dans ses actions.

La femme a toujours, dans quelque civilisation que ce soit, été dominée par l'homme. Nous assistons au retour d'un esclavage insidieux : la femme tend à imiter l'homme par le travail. Le travail confère l'autonomie financière à la femme depuis 1940, date à laquelle elle fait apparition dans un monde jusqu'alors réservé aux hommes. Diverses exemples permettront de démontrer la suprématie de l'homme : - L'inégalité de salaire qui peut exister entre les hommes et les femmes pour un travail donné. D'une manière assez surprenante, nous constatons que la loi elle-même justifie cet état de fait. En fixant le salaire en fonction de l'expérience de l'individu et du travail effectué, il est clair qu'elle permet une inégalité de traitement : qui en effet possède exactement la même expérience ? - La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen mettait de côté deux catégories de personnes : les femmes et les noirs.

La loi sur les congés parentaux est destinée aux couples pour leur permettre d'élever leurs enfants. Or, ces congés sont quasiment tous refusés aux hommes selon cette idée que ce doit être la femme qui doit prioritairement éduquer les enfants.

Notre langue, enfin, véhicule la domination masculine. Cela peut paraître anodin, mais il est un fait que le masculin est le dominant du féminin…

La femme est passée du statut de fille à celui de mère. Elle entend maintenant qu'on lui lui reconnaisse un statut de femme, autant dire d'un individu à part entière.

Et cela est fondamental. La différence entre les individus constitue un gage de bonne santé d'une société. Elle lui permet de sans cesse évoluer et d'être de plus en plus créative. Or, la tendance des femmes au mimétisme sur l'homme est préoccupante. La famille et l'éducation sont en perte de vitesse et cette dernière ne permet plus d'être autonome vis-à-vis de l'homme. Il ne convient pas de concevoir la place de la femme dans la société dans une perspective de remplacement d'une domination par une autre. L'équilibre doit être recherché.

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Reconnaître la femme en tant qu'individu. Cela paraît la moindre des choses. Dès lors, il ne s'agit plus de vouloir homogénéiser les deux sexes, mais au contraire de cultiver leurs différences (que celles-ci soient de type culturelle ou de type naturelle.) La recherche des particularités essentielles des femmes et des hommes aboutira incontestablement à une complémentarité jusqu'à présent non atteinte parce qu'on ignorait la dualité Nature / Culture.

Synthèse de Sociologie niveau Bac +3 sur le rôle de la femme actuelle au sein de la famille, du ménage et du travail. Extrait: L'autorité parentale est un ensemble de droits mais également de devoirs, que les parents ont à l'égard de leurs enfants mineurs. En 1970, elle a remplacé, en droit français, la puissance paternelle qui assurait l'exclusivité de l'autorité du père sur toute la famille, y compris la mère. L'autorité parentale signifie l'égalité des droits et devoirs du père et de la mère dans l'éducation des enfants (...) Sommaire: Introduction I) La femme au sein de la famille A. L'autorité parentale B. La femme maîtresse de son corps C. Le partage des tâches ménagères

Réflexions de Abir Hsouna

En Tunisie la femme s'est émancipée avec la parution du code de statut personnel qui a permis à la femme de se scolariser, de participer à la vie active et d'être omniprésente

Pourtant il ya encor des misogynes qui approuvent que la femme ne sert qu'à être au foyer pour jouer le rôle de la mère modèle et l’épouse obéissante qui n'a rien à faire que de s'occuper de son mari et de soigner ses

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enfants, faire le ménage, s’occuper des courses, préparer la nourriture. Pour tout dire, la femme, au sein de la famille, doit être la dépositaire de l'ensemble des valeurs et de modèle de conduite qu’elle va inculquer à ses enfants. Il est vrai que ce rôle qui incombe à la femme est noble, mais ceci peut écraser sa personnalité violentée et sa liberté pour qu'elle soit considérée comme bibelot.

Ces misogynes existent encore mais de nombre moins développé que les féministes qui luttent pour que la femme ait sa place au soleil. La femme doit contribuer à côté de l'homme à édifier la société, à construire le progrès, à participer à la construction d'un monde meilleur. D’ailleurs, ils considèrent que le travail de la femme est nécessaire sans cela il y aurait une paralysie dans certains secteurs citons comme exemple les usines de confection de textile qui se bloquent à l'absence de la femme. En outre, la femme est un être humain qui doit se rendre utile dans la société. Travailler, pour elle, est un facteur d'équilibre psychologique.

J’ai l'intime conviction que la femme dans notre societé moderne doit participer comme l'homme à condition de ne pas délaisser son rôle au foyer.

Réflexions de Nesrine Mehdi

Sujet : la femme n’est faite que pour prendre soin de sa famille.

La femme était toujours traitée comme un être plus inférieur car la société était patriarcale, c’est l’homme qui fait les lois. C’est pour ce la que certains pensent que la femme n’a pas le droit de sortir pour travailler car elle n’est faite que pour prendre soin de sa famille.

Mais est il vrai que le seul rôle de la femme est de s’occupée de sa famille ?

Ceux qui pensent que la femme doit être au foyer, considèrent que son rôle principale est d’élever les enfants, s’occuper de son mari, faire le ménage, préparer la nourriture et faire les courses par suite rester à la

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maison car elle est la dispos itère de l’ensemble des valeurs morals et le modèle de construite qu’elle inculquer.

Donc, il est vrai que ce rôle qui incombe à la femme est noble à conditions de ne pas la considérer comme un objet de décoration.

Mais d’autres affirment que la sortie de la femme pour travailler est nécessaire. Tout d’abord, elle est un être humain qui doit se rendre utile dans la société, travailler pour elle est un facteur d’équilibre psychologique. En suite, le travail de la femme est nécessaire sans ce la il y aurait une paralysie dans certains secteurs (ex : les usines de confections…).Et enfin, elle contribue au coté de l’homme à édifier la société pour construire un monde meilleur.

Quant à moi, j’ai l’intime conviction que la présence de la femme à coté de l’homme dans la société moderne est nécessaire à condition qu’elle ne lèse pas son rôle de foyer et qu’elle ait tous ses droits dans son bureau.