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Revue de presse Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz . Lundi 15 mai 2017

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Revue de presse

Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

67 56

[email protected]

www.fce.dz.

Lundi 15 mai 2017

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4

Création d'entreprises : Léger ralentissement au 1e semestre 2016 (APS) ................. 4

Léger ralentissement de création des sociétés au 1e semestre 2016 (Algérie Eco) .... 7 Secteur industriel : L’activité en hausse, l’effectif en baisse (Algérie Eco) ............... 8 Économie : encore des indicateurs obsolètes et inutiles de l’ONS (TSA) ................ 10 Choiseul Africa Summit : L’Algérie en quête de nouveaux partenaires économiques

(Reporters) ................................................................................................................ 11

Verbatim (Reporters) ................................................................................................ 13 Think-tank «Choiseul Africa Summit » : S’unir pour être compétitif à l’international

(El Moudjahid) .......................................................................................................... 14

Ouverture de la 18ème édition du FPI : Vers la création d’une Agence africaine du

médicament (Algérie Eco) ........................................................................................ 16 Aït-Laoussine appelle à une gouvernance moderne (Algérie patriotique) ............... 18 Portes ouvertes sur l'administration fiscale en mai (APS) ........................................ 19

Fermes-pilotes : Le cahier de charges seule référence (El Moudjahid) .................... 20 Bureaucratie, corruption et passe droit, ces monstres qui rongent l’économie

nationale (Algérie Eco) ............................................................................................. 22 Economie numérique :"Il est possible de faire du retard de l’Algérie une

opportunité" (Maghreb Emergent) ............................................................................ 23 L’entretien : Ali Kahlane, expert en technologie de l’information : «Une

cyberattaque contre les grands groupes algériens pourrait coûter plus d’un milliard

de dinars» (Reporters) ............................................................................................... 25 Des véhicules «Made in Algeria» exportés vers l’Afrique (TSA) ............................ 27

Programme PAJE: lancement prochain d'une plateforme d'orientation et

d'accompagnement des jeunes (APS) ....................................................................... 27

Du 18 au 21 mai à Alger : Salon national des produits de la recherche scientifique

(El Moudjahid) .......................................................................................................... 29

Djezzy : le nouveau positionnement face à la réalité du marché algérien (TSA) ..... 29 Qui est Amor Benamor, fondateur du groupe éponyme ? (TSA) ............................. 31 Amor Benamor: Une saga algérienne (Le Quotidien d’Oran) .................................. 32

Y compris en Algérie: Le Français ENGIE va céder 70% de sa participation dans la

société EPI (Le Quotidien d’Oran) ........................................................................... 33 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 34

Production de lait cru : Signature d’un accord Giplait-CNMA (El Moudjahid) ...... 34 Coopération ......................................................................................................................................................... 35

Algérie - Belgique : Premier forum d’affaires (El Moudjahid) ................................ 35

Algérie-Belgique: Pour un partenariat exemplaire (Le Quotidien d’Oran) .............. 36 Algérie - Royaume-Uni : Perspectives économiques après le Brexit (El Moudjahid)

................................................................................................................................... 38 Energie ................................................................................................................................................................. 39

Boutarfa à Madrid pour discuter des perspectives de coopération énergétique

algéro-espagnole (APS) ............................................................................................ 39 Transition énergétique : Penser à l’après-2030 (El Moudjahid) .............................. 39 Conjoncture : Regards braqués sur Vienne (El Moudjahid) ..................................... 40 Le pétrole en forte hausse après un accord entre Moscou et Riyad (TSA) ............... 41 Moscou et Ryad fixent le cap: la réduction de la production prolongée jusqu'en mars

2018 (Maghreb Emergent) ........................................................................................ 41

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Les producteurs de pétrole face à la question de la quantité à réduire à partir de juin

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 42

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A la une

Création d'entreprises : Léger ralentissement au 1e semestre 2016

(APS)

Le rythme de création des entreprises dotées de la personnalité morale (sociétés) a enregistré un ralentissement durant le premier semestre de

2016 comparativement à la même période de 2015, à l'exception de celles relevant du secteur du commerce et de l'industrie, a appris l'APS auprès

de l'Office national des statistiques (ONS, derniers chiffres disponibles).

Pour rappel, les opérateurs économiques s'inscrivent soit sous le statut de personnes morales (sociétés) soit sous celui de personnes physiques.

Ainsi, durant le premier semestre de l'année écoulée, 5.546 sociétés ont été créées au niveau national contre 5.584 durant la même période de

2015, soit 38 sociétés de moins, un recul de l'ordre de 0,7%. Le plus grand nombre des sociétés qui ont vu le jour a été observé au

niveau de quatre (4) secteurs d'activité ayant représenté plus de 77% de l'ensemble des créations, avec 4.305 entreprises installées dans ces 4

filières. Il s'agit des secteurs du commerce et de réparation auto (2.065 sociétés

créées), de l'industrie manufacturière (1.079), de la construction (853) et du secteur des activités de services administratifs et de soutien (308).

Sur le plan de la répartition régionale des créations, il est constaté une concentration importante au niveau de la région Centre du pays avec

54,53% de la totalité.

La wilaya d'Alger est venue en premier avec 1.777 sociétés créées (contre 1.874 créations au même semestre de 2015), suivie des wilayas d'Oran

(445 nouvelles sociétés), Sétif (312), Tizi-Ouzou (227) et Constantine (221).

Plus de 173.300 sociétés en activité à fin juin 2016, le secteur privé national en tête

Avec ces nouvelles créations, le nombre global des sociétés recensées au niveau des 48 wilayas a atteint 173.334 au 30 juin 2016 (contre plus d'un

(1) million d'opérateurs économiques inscrits sous le statut de personnes physiques).

Pour ce qui est de leur répartition sur les 48 wilayas, la wilaya d'Alger a cumulé jusqu'au 30 juin 2016 la plus forte concentration des sociétés avec

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58.394 entités, soit près de 34%, suivie d'Oran avec 12.698 sociétés

(7,3% de la totalité), de Sétif avec 8.135 entités (4,7%), de Constantine avec 7.429 entités (4,3%) et de Tizi-Ouzou avec 6.938 entités (4%).

Par contre les wilayas qui comptent le plus faible nombre des sociétés sont

Naama (368 entités), El Bayadh (265), Tindouf (207) et Illizi (194). Par secteur juridique, la majorité des sociétés recensées appartiennent au

secteur privé national avec 168.927 entités, soit 97,45% de la totalité des opérateurs économique-personnes morales.

Quant aux entreprises publiques économiques (EPE), elles étaient au nombre de 766 à la fin du 1er semestre 2016, tandis que les autres

entreprises publiques (Epic, entreprises publiques locales...), elles étaient à 3.018.

Les entreprises privées étrangères ont atteint 523 entités, les sociétés mixtes à 81, et les entreprises du secteur public étranger ont été au

nombre de 19. Par ailleurs, il y a eu 2.165 sociétés qui ont fait l'objet de cessation

d'activité dont 34,7% à Alger. La plupart des sociétés radiées au niveau national avaient le statut de Sociétés à responsabilité limitée (SARL), soit

1.053 Sarl radiées (48% de la totalité des sociétés qui ont cessé leurs

activités). Généralement, les entreprises se créent ou disparaissent à l'occasion de

restructurations, changent de secteur d'activité ou bénéficient d'une croissance externe ou abandonnent une partie de leur production.

Répartition des sociétés économiques par région et secteur juridique

Les opérateurs économiques dotées de la personne morale ou sociétés (non compris les opérateurs inscrits en tant que personnes physiques)

ont atteint, au 30 juin 2016, le nombre de 173.334 entités. Voici leur répartition selon le secteur juridique et la région géographique (Source:

Office national des statistiques). Secteur juridique Centre Est Ouest Sud Total

- Privé national 92.630 42.090 26.557 7.650 168.927

- Privé étranger 344 89 54 36 523

- Sociétés mixtes 44 11 16 10 81

- Public étranger 7 5 7 - 19

- EPE nationales 310 232 197 27 766

- Autres publics 1.189 899 695 235 3.018

- TOTAL 94.524 43.326 27.526 7.958 173.334

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-Pourcentage/région 54,53% 25% 15,88% 4,59% 100%.

Sociétés économiques: répartition par secteur d'activité et région Les opérateurs économiques dotées de la personne morale ou sociétés

(non compris les opérateurs économiques inscrits en tant que personnes physiques) ont atteint, au 30 juin 2016, le nombre de 173.334 entités.

Voici leur répartition selon le secteur d'activité et région. Secteur Centre Est Ouest Sud Total

-Agriculture-pêche 5.543 3.865 2.634 1.185 13.227

-Industries extractives 1.079 927 536 291 2.833

-Industries manufact. 17.886 8.106 5.039 1.247 32.278

-Production-distribution gaz, 130 39 54 18 241

électricité ...

-Production-distribution eau 317 163 122 42 644

assainissement ...

-Construction 14.332 5.525 4.331 1.518 25.706

-Commerce+réparation 34.611 17.101 8.856 1.919 62.487

auto

-Transports-entreposage 5.240 2.959 2.817 569 11.585

-Hébergement-restauration 1.576 747 558 211 3.092

-Information-communic. 2.266 498 340 62 3.166

-Finances-Assurances 141 13 17 4 175

-Activité immobilière 372 181 97 22 672

-Activité spécialisée, 5.479 1.209 840 295 7.823

scientifique ...

-Activités de service 3.349 969 690 429 5.437

administratif

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7

- Administration publique 30 8 11 2 51

-Enseignement 357 108 52 26 543

-Santé humaine-action sociale 632 389 239 36 1.296

-Art-spectacle 365 154 90 19 628

-Autres activités et services 819 365 203 63 1.450

TOTAL 94.524 43.326 27.526 7.958 173.334

Sociétés économiques: Cessation d'activités par wilaya Le nombre des entreprises dotées de la personnalité morale (sociétés) qui

ont cessé leurs activités au 1er semestre 2016 a été de 2.165 entités.

Léger ralentissement de création des sociétés au 1e semestre 2016 (Algérie Eco)

Le rythme de création des entreprises dotées de la personnalité morale

(sociétés) a enregistré un ralentissement durant le premier semestre de 2016 comparativement à la même période de 2015, à l'exception de celles

relevant du secteur du commerce et de l'industrie, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS, derniers chiffres disponibles).

Pour rappel, les opérateurs économiques s'inscrivent soit sous le statut de

personnes morales (sociétés) soit sous celui de personnes physiques. Ainsi, durant le premier semestre de l'année écoulée, 5.546 sociétés ont

été créées au niveau national contre 5.584 durant la même période de 2015, soit 38 sociétés de moins, un recul de l'ordre de 0,7%.

Le plus grand nombre des sociétés qui ont vu le jour a été observé au niveau de quatre (4) secteurs d'activité ayant représenté plus de 77% de

l'ensemble des créations, avec 4.305 entreprises installées dans ces 4 filières.

Il s'agit des secteurs du commerce et de réparation auto (2.065 sociétés créées), de l'industrie manufacturière (1.079), de la construction (853) et

du secteur des activités de services administratifs et de soutien (308). Sur le plan de la répartition régionale des créations, il est constaté une

concentration importante au niveau de la région Centre du pays avec 54,53% de la totalité.

La wilaya d'Alger est venue en premier avec 1.777 sociétés créées (contre

1.874 créations au même semestre de 2015), suivie des wilayas d'Oran (445 nouvelles sociétés), Sétif (312), Tizi-Ouzou (227) et Constantine

(221). *

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Plus de 173.300 sociétés en activité à fin juin 2016, le secteur privé

national en tête Avec ces nouvelles créations, le nombre global des sociétés recensées au

niveau des 48 wilayas a atteint 173.334 au 30 juin 2016 (contre plus d'un

(1) million d'opérateurs économiques inscrits sous le statut de personnes physiques).

Pour ce qui est de leur répartition sur les 48 wilayas, la wilaya d'Alger a cumulé jusqu'au 30 juin 2016 la plus forte concentration des sociétés avec

58.394 entités, soit près de 34%, suivie d'Oran avec 12.698 sociétés (7,3% de la totalité), de Sétif avec 8.135 entités (4,7%), de Constantine

avec 7.429 entités (4,3%) et de Tizi-Ouzou avec 6.938 entités (4%). Par contre les wilayas qui comptent le plus faible nombre des sociétés sont

Naama (368 entités), El Bayadh (265), Tindouf (207) et Illizi (194). Par secteur juridique, la majorité des sociétés recensées appartiennent au

secteur privé national avec 168.927 entités, soit 97,45% de la totalité des opérateurs économique-personnes morales.

Quant aux entreprises publiques économiques (EPE), elles étaient au nombre de 766 à la fin du 1er semestre 2016, tandis que les autres

entreprises publiques (Epic, entreprises publiques locales...), elles étaient

à 3.018. Les entreprises privées étrangères ont atteint 523 entités, les sociétés

mixtes à 81, et les entreprises du secteur public étranger ont été au nombre de 19.

Par ailleurs, il y a eu 2.165 sociétés qui ont fait l'objet de cessation d'activité dont 34,7% à Alger. La plupart des sociétés radiées au niveau

national avaient le statut de Sociétés à responsabilité limitée (SARL), soit 1.053 Sarl radiées (48% de la totalité des sociétés qui ont cessé leurs

activités). Généralement, les entreprises se créent ou disparaissent à l'occasion de

restructurations, changent de secteur d'activité ou bénéficient d'une croissance externe ou abandonnent une partie de leur production.

Secteur industriel : L’activité en hausse, l’effectif en baisse

(Algérie Eco)

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L’activité industrielle a enregistré une augmentation durant le quatrième

trimestre 2016 selon l’opinion des chefs d’entreprises, tous secteurs juridiques confondus. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête

effectuée par l’ONS sur l’activité industrielle au quatrième trimestre 2016

et qui vient d'être rendue public. Cette enquête révèle que la hausse est plus prononcée selon l’avis des concernés du secteur public. Près de 86%

des enquêtés du secteur public et plus de 34% de ceux du privé ont utilisé leurs capacités de production à plus de 75%.

Le niveau d’approvisionnement en matières premières est inférieur à la demande exprimée pour plus de 30% des concernés du secteur public et

pour plus de 10% de ceux du privé, ce qui a engendré des ruptures de stocks à près de 19% des premiers et à plus de 10% des seconds. Ces

ruptures de stocks ont occasionné des arrêts de travail, inférieurs à 10 jours, pour plus de 70% des concernés du secteur public et allant jusqu’à

29 jours pour plus de 83% de ceux du privé. Aussi, il est indiqué que près de 33% des enquêtés du secteur public et

plus de 32% de ceux du privé ont connu des pannes d’électricité, conduisant à des arrêts de travail, allant jusqu’à 12 jours pour la plupart

des concernés. Par ailleurs, l’approvisionnement en eau a été suffisant

selon la majorité des industriels publics et selon prés de 70% de ceux du privé.

Concernant la demande en produits fabriqués, celle-ci a enregistré, selon la même source, une hausse selon l’opinion des enquêtés. Celle-ci est

plus prononcée pour le secteur public. Près de 63% des chefs d’entreprises de ce dernier et plus de 85% de ceux du secteur privé ont

satisfait toutes les commandes reçues et il subsiste des stocks de produits fabriqués pour la plupart des premiers et pour près de 79% des seconds,

situation jugée anormale par près de 70% de ceux du privé. Près de 5 % des concernés des deux secteurs déclarent avoir rencontré des problèmes

de transport durant ce trimestre. Quant à la main d’œuvre et toujours selon l’opinion des chefs

d’entreprises, durant ce quatrième trimestre 2016, les effectifs du secteur public ont subi une baisse, alors que ceux du privé ont connu une

augmentation. Près de 94% des chefs d’entreprises du secteur public et

plus de 77% de ceux du privé jugent le niveau de qualification du personnel suffisant. Prés de 17% des premiers et plus de 55% des

seconds déclarent avoir trouvé des difficultés à en recruter, notamment le personnel d’encadrement et de maitrise.

Par ailleurs, 86% des enquêtés du secteur public et près de 65% de ceux du privé ne pourront pas produire davantage en embauchant du personnel

supplémentaire. Par ailleurs et s’agissant de l’état des équipements, l’enquête révèle que

pour des raisons, essentiellement, de vétusté, plus de 56% des enquêtés du secteur public et près de 39% de ceux du privé ont connu des pannes,

engendrant des arrêts de travail, allant jusqu’à 30 jours pour 28% des premiers et inférieurs à 13 jours pour la majorité des seconds.

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10

Près de 57% des chefs d’entreprises du secteur public et près de 60% de

ceux du privé ont procédé à des remises en marche de leurs équipements dont près de 89% des premiers et près de 54% des seconds ont procédé à

des renouvellements. Près de 85% des enquêtés du secteur public et plus

de 70% de ceux du privé déclarent pouvoir produire davantage en renouvelant leurs équipements et sans embauche supplémentaire du

personnel.

Économie : encore des indicateurs obsolètes et inutiles de l’ONS

(TSA)

L’Office national des statistiques (ONS) a publié, ce dimanche 14 mai, via l’agence officielle APS, une série de documents sur le paysage

entrepreneurial (répartition géographique, secteurs juridiques des

entreprises, etc) en Algérie. Seulement, ces informations concernent le premier semestre de l’année…2016. Il y a donc près d’une année.

« Derniers chiffres disponibles », précise l’APS. Des statistiques inutiles

De l’eau a coulé sous les ponts. Mais l’ONS publie des informations remontant au 1er semestre 2016 sur des indicateurs conjoncturels. En

effet, en un an, l’économie nationale a connu plusieurs phases dans son évolution, notamment au gré des cycles et des cours pétroliers. À titre

d’exemple, pour ne prendre que les 6 premiers mois de 2016, le prix du baril se situait aux alentours des 28 dollars à la fin du mois de janvier. Il

est ensuite remonté vers les 50 dollars à la fin du semestre. Depuis, les cours ont enregistré des variations entre 40 et 56 dollars le baril… Des

fluctuations qui influent directement sur le fonctionnement de l’économie nationale, très fortement dépendante du pétrole.

| LIRE AUSSI : Le pétrole poursuit sa remontée

En effet, les conséquences sur le commerce extérieur sont visibles de tous : effondrement des recettes pétrolières, verrouillage tous azimuts des

importations, pénuries plus ou moins passagères, baisse de la commande publique… Pour un pays dont tout un pan de l’économie est tributaire des

importations, les mouvements des cours du baril sont un indicateur clé de la santé économique.

Or la création et la destruction d’entreprise, l’attractivité aux yeux des investisseurs étrangers varie tout aussi brutalement. En conséquence, les

données fournies par l’ONS n’ont, un an après la « bataille », aucune valeur et ne reflètent en rien l’évolution de l’économie du pays. Depuis,

beaucoup d’entreprises activant dans l’importation ont disparu, nombre d’entreprises du BTP ont mis la clé sous la porte en raison du gel des

projets, tandis que des entreprises étrangères ont pu plier bagage entre temps…

Une question subsiste alors : à quoi servent ces statistiques de l’ONS, un

an après ?

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Légère baisse de la création d’entreprises en 2016

Pour la postérité, TSA vous propose tout de même un résumé des principaux enseignements des informations de l’ONS. Durant le premier

semestre de l’année 2016, l’ONS enregistre la création de 5546 sociétés.

C’est 38 entités de moins (-0,7%) par rapport à la même période de 2015, indique la même source.

Une répartition géographique très inégale Par zone, la Wilaya d’Alger représente 32% du total des créations de

sociétés au premier semestre 2016, avec 1.777 entités, détaille l’ONS. Dans l’ensemble, les entreprises du pays sont très inégalement réparties

sur le territoire national. Au 30 juin 2016, l’Algérie comptait un total de 173.334 sociétés et/ou

personnes morales. Plus de la moitié (54,53%) est installée dans la région « Centre » du pays, soit plus de 94.524 entités. L’Est arrive second avec

43.326 entités (25%), devant la région Ouest avec 27.526 (15,88%) sociétés. Le grand Sud fait pâle figure, avec moins de 8000 entités

enregistrées (4,59%), selon l’ONS. Le privé national ultra-majoritaire

Par classification juridique, les statistiques du document révèlent que

l’écrasante majorité des entreprises du pays relève du secteur privé. Sur les 173.334 sociétés et entités dotées de la personnalité morale, l’ONS

indique que 168.927 de ces entreprises sont du privé national. Le privé étranger représente quant à lui 523 entités, auxquelles il faut

ajouter 81 sociétés mixtes. Par ailleurs, l’Office national des statistiques répertorie également 19 entités relevant du secteur public étranger.

Enfin, le secteur public est représenté par 3786 entités. Parmi elles, seules 766 entreprises publiques économiques (EPE), indique l’ONS. Ce faible

chiffre est à mettre en perspective du nombre d’entreprises étrangères (523). Il y a donc un nombre comparable d’entreprises étrangères que

d’entreprises publiques.

Choiseul Africa Summit : L’Algérie en quête de nouveaux

partenaires économiques (Reporters)

Véritable carrefour d’échanges, la 5e édition du Choiseul Africa Summit,

hôte de l’Algérie cette année, a été inaugurée hier en présence du

ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, du ministre ivoirien du Budget, Abdourahmane Cissé, et du ministre malien de

l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Abdramane Sylla. Organisé chaque année par l’institut Choiseul, un think tank dédié à

l’analyse des questions stratégiques internationales et de la gouvernance économique mondiale, l’événement a accueilli plus de 200 jeunes

entrepreneurs algériens et africains, dont ceux qui figurent dans la liste Choiseul 100 Africa, qui recense les leaders économiques africains les plus

performants. Rappelons qu’en 2016, six Algériens ont figuré sur cette

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prestigieuse liste, dont Sahbi Othmani, directeur général de NCA Rouiba,

et Sami Agli, directeur général d’Agli Groupe. Lors de ce forum, les acteurs de la scène économique africaine ont été

conviés à débattre de l’avenir de leurs affaires, mais aussi à créer des

liens pour booster l’économie africaine. « La tenue de cet événement coïncide avec la mise en œuvre du nouveau

modèle économique qui offre de nombreuses opportunités d’investissement et des perspectives de relance de notre économie autour

desquelles vous allez pouvoir échanger et croiser les regards sur vos expériences.

L’Algérie ambitionne de diversifier son économie, résolument tournée vers l’Afrique, d’où l’importance de la tenue de ce forum à Alger. Je vous invite

à engager des actions de collaboration avantageuses pour un développement partagé dans tous les domaines », a déclaré M.

Bouchouareb lors de son discours d’ouverture. Pour sa part, le ministre malien de l’Extérieur et de l’Intégration africaine,

Abdramane Sylla, a salué la tenue de cet événement et appelé les jeunes leaders à s’intéresser davantage au Mali.

« En plus d’une forte demande intérieure, le Mali offre un cadre juridique

très attrayant pour les investisseurs », a indiqué le responsable. Dans ce sillage, il a annoncé la tenue, en décembre 2017, d’un forum international

au Mali qui a aura pour thème « Investir au Mali ». Aussi, et pour la préservation du potentiel humain, le ministre a affirmé

que le Mali a engagé un système de parrainage pour les potentiels candidats à l’émigration afin de les inciter à rester au pays et booster

l’économie locale. Classé à la 6e place dans le Choiseul 100 Africa 2016, Sahbi Othmani,

dirigeant de la société NCA Rouiba, est revenu pour sa part sur sa distinction qui a été « un véritable levier pour la société », a-t-il confié.

S’agissant de l’événement, le jeune dirigeant a indiqué « qu’il s’agit d’un événement très important qui offre d’énormes opportunités de

collaborations entre jeunes leaders africains ». Interrogé sur l’avenir de son entreprise, le responsable est très optimiste. « Nous comptons nous

internationaliser et devenir un véritable leader panafricain. Nos produits

sont présents sur le Maghreb, l’Europe et certains pays africains, mais nous nous sommes fixé l’objectif de produire en dehors de nos frontières

», a annoncé le jeune dirigeant. Etalé sur deux jours, le Choiseul Africa Summit, abrité par le Centre international des conférences, prendra fin

aujourd’hui. Ainsi, conscients de la nécessité de s’affranchir des recettes tirées de la vente des hydrocarbures, les responsables et les patrons

algériens misent désormais sur l’exportation et l’investissement en Afrique. L’enjeu est désormais de permettre à l’économie de diversifier ses

ressources en devises et aux entreprises de disposer de relais de croissance et de gisements de matières premières nécessaires à leur

développement. Un programme ambitieux, pour peu que les institutions de l’Etat s’y mettent en levant toutes les contraintes réglementaires qui

s’érigent sur le chemin de l’export.

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Verbatim (Reporters)

Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines : Un

contrat entre Sonelgaz et son homologue mauritanien bientôt concrétisé

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a fait part d’un contrat dans le domaine de l’énergie, conclu entre Sonelgaz et

son homologue mauritanien, qui sera concrétisé dans les temps à venir. «Nous avons une carte gagnante dans l’énergie en Afrique. On a atteint

un haut niveau en termes de capacité, de production de l’énergie, de conception et de transport, qui nous donne la possibilité de pénétrer le

marché africain et contribuer à l’électrification de ce continent. La croissance démographique va doubler en Afrique de 2,5 et pour le

moment, un Africain sur deux n’est pas relié à l’électricité», indique-t-il. Il a assuré que l’entreprise algérienne avance très bien dans le secteur de

l’énergie, étant présente au Sahel et dans plusieurs pays africains, au Tchad, au Mali et au Niger, entre autres.

Sahbi Othmani, directeur général de NCA Rouiba : «Il ne faut

jamais arrêter d’entreprendre» Le directeur général de NCA Rouiba, Sahbi Othmani, classé parmi les cent

champions panafricains par Choiseul, pour la troisième fois, appelle les jeunes entrepreneurs à ne jamais arrêter d’entreprendre.

«L’Afrique comme l’Algérie sont des marchés vierges et tous les secteurs sont des opportunités. La jeunesse est un capital et a tout pour réussir. Il

ne faut pas s’arrêter aux obstacles. On parle de bureaucratie, et pourtant, on a pu organiser le Choiseul Africa Summit en trois semaines et sans

aucun problème. C’est la preuve que quand on veut vraiment, on peut», conclut-il.

Ismaïl Nzouepom, gérant camerounais de la start-up Estop : «On va bientôt lancer un projet digital en Algérie»

Le gérant camerounais de la start-up Estop, Ismaïl Nzouepom, classé parmi les cent leaders africains par l’institut Choiseul, fait part de son

ambition de s’installer en Algérie. «Notre start-up, basée en France, est

versée dans la technologie digitale et nous avons développé une application qui fournit tous les services d’une secrétaire, prendre rendez-

vous, par exemple. Nous sommes en pourparlers avec les banques, la téléphonie mobile et les entreprises algériennes pour la mise en œuvre de

ce projet», explique-t-il, en appelant les jeunes entrepreneurs africains à se mobiliser pour réussir et ne pas entrer dans la fatalité.

Sami Agli, directeur général du groupe algérien Agli : «Les banques doivent être plus souples si on veut investir en Afrique»

Le Directeur général du groupe algérien, Agli, spécialisé dans l’agroalimentaire, qui figure parmi les cent leaders panafricains classés par

Choiseul, appelle les banques nationales à être moins strictes et plus souples, pour faciliter les investissements en Afrique. «Il y a une volonté

politique pour aller vers l’Afrique mais, la réglementation doit suivre. Notre réglementation parfois n’est pas en adéquation avec la réalité. Mais

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en dépit des obstacles, et il y a des freins partout dans le monde, les

jeunes entrepreneurs doivent faire preuve d’audace. Ils doivent oser. Passer outre les freins, c’est possible. La preuve, on est là et on est

reconnus», relève-t-il.

Think-tank «Choiseul Africa Summit » : S’unir pour être compétitif

à l’international (El Moudjahid)

Sous le haut patronage du Président de la République, Abdelaziz

Bouteflika, l’Algérie abrite depuis hier —et durant deux jours consécutifs— le sommet «Choiseul Africa Summit», un Think-Tank regroupant les

jeunes entrepreneurs africains et européens. La conférence d’ouverture a été rehaussée par la présence du représentant du Premier-ministre et de

ministres algérien, malien et ivoirien. Elle a également été marquée par la présence de pas moins de 200 jeunes leaders africains et européens qui

excellent chacun dans son domaine d’activité. Dans son discours d’ouverture prononcée en cette occasion, le ministre de

l’Industrie et des Mines, Abdesslem Bouchouareb, et après avoir souhaité

la bienvenue aux hôtes de l’Algérie, a souligné que l’avenir de l’Afrique s’annonce radieux. «Quand je vois toute cette jeunesse dynamique,

volontaire, je suis conforté dans mon idée que l’avenir de l’Afrique s’annonce radieux .Vous, leaders de demain, vous avez aujourd’hui cette

responsabilité de porter ce rêve encore plus haut», a-t-il mis en exergue. Le ministre fera remarquer, d’autre part, que notre pays a toujours et

sans relâche plaidé pour «une Afrique unie fraternelle», soulignant dans ce contexte que la conviction se renforce quant à la capacité de notre

continent à relever les enjeux du développement. Mettant l’accent ensuite sur les défis de l’Afrique, M. Bouchouareb notera qu’il s’agira de «placer

notre continent à la position qui est la sienne dans la compétition mondiale, car j’ai l’intime conviction, a-t-il dit, qu’on ne peut pas

davantage écrire la prochaine histoire économique du monde en faisant abstraction de l’Afrique». En somme, l’objectif commun doit être celui de

porter l’idée «d’une Afrique qui réussit avec ses partenaires au titre

desquels, l’Europe en est le premier», a-t-il affirmé. S’exprimant davantage sur l’Afrique, M. Bouchouareb signalera que d’ici la moitié de ce

21e siècle, un quart de la population mondiale sera africain. En effet, «la population africaine, actuellement de 1,2milliard d’habitants, doublera d’ici

le milieu du siècle et atteindra les 4,2 milliards d’habitants, d’ici la fin du siècle». D’ici là, «un terrien sur trois vivra en Afrique. C’est à la fois un

challenge, une formidable opportunité et un défi majeur», soutient le ministre.

«Une carte à jouer dans le cadre du projet d’électrification des pays africains »

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En fait, nombreux sont les défis auxquels fait face aujourd’hui notre

continent. Le ministre citera, notamment celui de l’énergie électrique. Un Africain sur deux n’est pas raccordé en électricité, signale M. Bouchouareb

qui ajoute que «nous avons notre carte à jouer dans le cadre du projet

d’électrification des pays africains», d’autant que notre pays a atteint, en termes de capacités en matière d’énergie, ce qui nous donne la possibilité

de pénétrer le marché de l’électrification. L’on saura à la faveur de cette rencontre qu’outre les projets déjà en place, d’autres devraient voir le jour

dans un proche avenir. En effet, M. Bouchouareb a annoncé un contrat d’électrification qui est en cours de préparation entre l’entreprise Ilayka El

Djazair, et une autre entreprise mauritanienne. Ce projet est le fruit de discussions ayant eu lieu lors d’un salon qui s’est déroulé récemment en

Mauritanie. L’électrification n’est pas le seul défi à relever. Figurent également parmi les grands défis de l’Afrique celui de l’urbanisation,

notamment en termes d’aménagement du territoire et de développement des différentes infrastructures.

«L’Europe et l’Afrique ont tout pour réussir ensemble» Revenant sur la coopération afro-européenne, le ministre signale que

«l’Europe et l’Afrique ont tout pour réussir ensemble. Nous avons tous les

atouts en notre possession pour transformer l’Afrique en une véritable puissance économique en moins d’une décennie et le monde de

l’entreprise sera le moteur de ces transformations. Ce que nous voulons engager, c’est une nouvelle Afrique basée sur

l’échange, l’intégration, la complémentarité et le partenariat». L’autre conviction mise en avant est que «l’Afrique est le continent de la

croissance pour le XXIe siècle. L’Afrique est une terre d’opportunités», souligne le ministre.

Il faut dire, d’autre part, que cet événement regroupant des invités de marque coïncide, en fait, avec la mise en œuvre d’un nouveau modèle

économique sous la conduite du Président de la République. Un modèle qui offre beaucoup d’opportunités d’investissements et des perspectives

de relance de notre économie. L’Algérie ambitionne de diversifier son économie, résolument tournée vers l’Afrique, d’où toute l’importance à ce

que cet événement regroupant environs 200 jeunes entrepreneurs

d’Afrique et d’Europe, soit organisé pour la première fois en Algérie. Ce carrefour d’échanges est à même de permettre d’évaluer en commun les

difficultés rencontrées, de tracer les voies prometteuses d’un co-développement lucide qui doit accorder une place beaucoup plus

importante à la formation des jeunes managers porteurs d’espérance à l’acquisition de la connaissance technique et technologique, à la réalisation

en commun de bases productives créatrices de richesses. L’Europe et l’Afrique sont deux continents qui s’engagent résolument avec confiance

pour cimenter durablement leurs relations. Pendant ces deux journées, les participants ont à aborder des thématiques

d’actualité sur l’émergence des champions africains. Ils s’exprimeront notamment sur la problématique de la ville du XXIe siècle et échangeront

leurs points de vue autour de thématiques aussi importantes que «le financement de grands projets», «l’énergie et les énergies renouvelables»,

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«la digitalisation et l’innovation» mais aussi «l’agro-business et la

distribution». Les recommandations attendues et par la qualité des intervenants et la performance des propositions des experts, constitueront

la plateforme d’Alger qui guidera la réflexion de chaque jeune manager

présent à la rencontre, souligne le ministre de l’Industrie et des Mines. Conviés à prendre la parole, les ministres Ivoirien et Malien, MM.

Abdourahmane Cissé, Abderrahmane Sylla, respectivement ministre du budget de Côte d’Ivoire et ministre des Maliens de l’Extérieur et de

l’Intégration africaine, ont tous deux mis en avant les potentialités économiques et les opportunités d’investissements dans leurs pays de

même qu’ils se sont exprimés sur les défis majeurs auxquels fait face le continent africain. Le ministre malien annoncera en cette occasion la

tenue prochaine vers la fin de l’année en cours d’un grand forum d’investissement au Mali. Pour sa part, le ministre ivoirien a évoqué

l’amélioration du climat d’affaires dans son pays et a insisté sur toute l’importance de la coopération sud-sud. Mme Carole Kaiuki, PDG d’une

entreprise privée au Kenya, s’est pour sa part longuement exprimée, elle aussi, sur les défis majeurs du continent.

Pour rappel, le Choiseul Africa Summit constitue l’occasion d’échanges

entre les leaders africains et les hauts dirigeants économiques et politiques algériens puisque plus d’une centaine de dirigeants africains

parmi les plus emblématiques de leur génération et des invités venus de pas moins de trente pays sont présents à cette manifestation de haut

niveau. Cinq Algériens, dans la liste des Choiseul 100 Africa

Il faut savoir que ces rencontres Choiseul Africa Summit sont organisées sur une base régulière, et se tiennent en Europe ou en Afrique. Elles

constituent des moments privilégiés, pour l’Europe comme pour l’Afrique, de créer des liens d’un genre nouveau, dans un esprit constructif et non-

partisan, au bénéfice d’une croissance partagée, rappelle l’Institut Choiseul. Les rencontres Choiseul Africa Summit ont été inaugurées à

Paris en 2015. La première édition intervenait une année après le lancement de la première édition du Choiseul 100 Africa qui recense les

leaders économiques africains de 40 ans et moins. «Depuis, et chaque

année, ce classement unique s’attache à sélectionner les 200 dirigeants économiques africains les plus performants de leur génération et qui

œuvrent à l’ouverture et à l’essor économique d’un continent en pleine mutation», soulignent les organisateurs de ce Think tank. Pas moins de

cinq Algériens —représentant notamment les marques de Rouïba Algérie et Agli Group— figurent dans la liste des Choiseul 100 Africa ; un

classement unique qui recense et classe les jeunes dirigeants économiques africains qui jouent ou qui sont amenés à jouer un rôle

déterminant dans le continent.

Ouverture de la 18ème édition du FPI : Vers la création d’une Agence africaine du médicament (Algérie Eco)

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«Notre objectif est de lancer une Agence africaine du Médicament, qui

sera issue des recommandations devant être émises lors des six séances plénières, sept tables-rondes et 16 workshop prévus lors de cet

événement ». c’est ce qu’a declaré Lotfi Benbahmed, président du Conseil

national de l’Ordre des Pharmaciens (Cnop), lors de l’ouverture professionnelle, le 14 mai, de la 18ème édition du Forum pharmaceutique

international (FPI). Les travaux de ce forum se poursuivront jusqu'à 16 mai, au Centre international des Conférences (Cic) Abdelatif-Rahal, avec

la participation de 3000 professionnels venus de 32 pays, dont 1500 venus d’Afrique.

Lotfi Benbahmed, a pricisé qu’ « Une décision précise et une approche chiffrée sur le taux de la consommation africain permettront notamment

d’évoluer vers une prise en charge des besoins de l’industrie pharmaceutique, et, partant, mettre en place cette Agence, développeuse

du secteur pharmaceutique continental et intégratrice de nos politiques de santé».

Cependant, Christophe Ampoam, Secrétaire permanent du Forum pharmaceutique international (Fpi), a plaidé pour « une évaluation de

toute action liée au développement du secteur pharmaceutique, avant de

se congratuler de tout satisfecit en la matière », en faisant également savoir que « depuis le lancement de cette manifestation, y ont participé,

en moyenne, 580 pharmaciens et 12 000 professionnels représentant 34 pays représentant l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, et le Maghreb ».

Enfin, Ampoam a exhorté « à plus de collaboration multilatérale entre le monde de la recherche scientifique et le tissu industriel ».

Pour sa part, la présidente Intersyndicale des pharmaciens africains (Ispharma), Dr Kadi Cissé, a exigé « une nouvelle approche de prise en

charge des pathologies, et d’impliquer le pharmacien aux préalables du lancement de toute politique, nationale, régionale ou continentale, visant

les aspects réglementaires mais aussi industriels et d’innovation », en ajoutant que « le défi aussi est de créer des zones de libres échanges,

économique et collaboratives, facilitant la circulation des produits ». Le président de l’Association africaine des Centrales d’achat de

médicaments essentiels (Acame), Moussa Konate a rappelé que « crée en

1996, l’Acame compte actuellement 22 membres, d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale, du Maghreb et de l’océan Indien ».

Enfin, le président Inter Ordre des pharmaciens d’Afrique (Iopa), le Dr Koundé Kpeto, a déclaré « que nos préoccupations majeures devaient se

focaliser davantage sur la lutte contre la contrefaçon médicale, le rôle de la pharmacie hospitalière, la mise en pratique des théories discursives, le

réseau criminel gangrénant le secteur, et, surtout, la prise en compte des besoins des populations rurales en médicaments, qualitativement et

quantitativement ». A titre d’information, la 18ème FPI a vu la participation de 3000

professionnels venus de 31 pays, dont 1500 d’Afrique. On y compte aussi les USA, les Comores, la Belgique, et la France.

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Aït-Laoussine appelle à une gouvernance moderne (Algérie

patriotique)

L’ancien ministre de l’Energie dans le gouvernement de Sid-Ahmed

Ghozali II (1991-1992) et expert international Nordine Aït-Laoussine a indiqué, hier, que la diversification de l’économie ne se décrète pas.

«Mon point de vue est que la diversification économique ne peut être déclenchée simplement par une décision de nationalisation ou de

privatisation.» L’expert, qui avait donné une communication lors d’un colloque organisé par le Club de l’énergie à l’Ecole de commerce de Koléa,

sous le thème «Enjeux et défis des mutations énergétiques mondiales et leur impact sur notre pays», considère qu’«une diversification réussie

nécessite, en outre, la présence concomitante d’un gouvernement stable,

d’efforts sans relâche, d’une gouvernance moderne, d’un management éclairé et l’adhésion des peuples à travers des réformes démocratiques».

Le conférencier a, par ailleurs, passé en revue la situation énergétique mondiale marquée par la persistance de la baisse des prix du baril de

pétrole qui arrange parfaitement les multinationales qui ont su s’adapter et se diversifier sous un prix de baril à 50 dollars, contrairement aux pays

exportateurs de pétrole réunis au sein de l’Opep qui vivent la pire crise de leur histoire.

Selon Aït-Laoussine, les pays membres de l’Opep ont été évidemment les plus touchés. Leurs revenus d’exportation ont baissé de 45% en 2015,

avec une nouvelle baisse de 15% en 2016. «Selon le secrétariat de l’Opep, la perte cumulée depuis 2014 s’élève à 1 000 milliards de dollars,

environ, soit une moyenne de plus de 1 milliard de dollars par jour, chiffre que j’avais évoqué lors de notre réunion de février 2015», explique-t-il

encore.

«L’Opep va-t-elle enfin retenir la leçon de ce nouvel échec ?» s’interroge-t-il. «Il faut l’espérer. Mais je crains que ce ne soit le cas de l’Arabie

Saoudite», avoue-t-il. Par son attitude, «l’Arabie Saoudite a contribué à rendre le pétrole de schiste américain plus compétitif», a-t-il asséné.

En novembre 2015, Nordine Aït-Laoussine avait appelé l’Algérie à suspendre sa participation à l’Opep. Dans une interview parue dans en

novembre 2015 dans Le Soir d’Algérie, Aït-Laoussine s’interrogeait : «Si le prix du pétrole continue à être quasi exclusivement déterminé, non pas

par l’Opep mais par les soi-disant forces libres du marché, c’est-à-dire essentiellement par des acteurs financiers et le bon vouloir des

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spéculateurs (...), alors pourquoi rester dans une organisation qui ne

servirait plus à rien ?» Une année et demie plus tard, les forces libres du marché auxquelles faisait référence l’expert et sur lesquelles s’adossent

l’Arabie Saoudite font craindre la non-reconduction, le 25 mai prochain, à

Vienne par l’Opep de l’accord d’Alger qui consiste en une réduction de la production de 1,2 million de barils/jour afin d’éponger à terme les

surstocks mondiaux estimés à 360 millions par le conférencier. Exaspéré, le secrétariat de l’Opep avait publié, il y a deux jours, la liste

des pays indisciplinés dans la mise en œuvre de la politique des quotas de réduction de la production et où l’Arabie Saoudite figure en bonne place.

Portes ouvertes sur l'administration fiscale en mai (APS)

Des journées portes ouvertes sur l’administration fiscale seront organisées du 21 au 25 mai en cours, apprend-on dimanche auprès de la Direction

générale des Impôts (DGI). L'organisation de ces journées intervient dans le cadre des orientations

des pouvoirs publics relatives à la mise en œuvre du nouveau modèle de croissance économique, et qui s’inscrivent en droite ligne avec les

objectifs du programme de modernisation du ministère des Finances,

explique la même source. Visant à rapprocher davantage l’administration fiscale des citoyens, ces

journées seront focalisées sur deux thématiques principales, à savoir les mesures de simplification et d’allègement de l’impôt forfaitaire unique

(IFU) et le dispositif de rééchelonnement des dettes fiscales des entreprises en difficultés financières.

"En vue de garantir la réussite de cet important événement, la DGI ne ménagera aucun effort pour mobiliser tous les moyens aussi bien humains

que matériels afin de faire connaître au mieux ces nouvelles facilitations et répondre aux préoccupations fiscales exprimées tant par les citoyens que

par les opérateurs économiques", avance la DGI. Pour permettre une large accessibilité à l’information, ces journées se

dérouleront au niveau de la Direction des Grandes Entreprises (DGE), des Directions des Impôts de Wilaya (DIW), des Centres des Impôts, des

Centres de Proximité des Impôts, des Inspections et des Recettes des

Impôts où diverses activités seront organisées.

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Une campagne médiatique sur ces journées portes ouvertes sera en outre

couverte par le site web de la DGI (www.mfdgi.gov.dz) et ses pages sur les réseaux sociaux (Facebook, Google+ et twitter).

A cette occasion, l'administration fiscale invite les citoyens, les opérateurs

économiques et autres porteurs de projets à se rapprocher de ses services lors des portes ouvertes pour s’enquérir au mieux de ces allègements

fiscaux et de trouver toutes les réponses à leurs questionnements, la DGI. Pour rappel, les entreprises qui éprouvent des difficultés à faire face à

leurs échéances financières, notamment, celles qui n’arrivent pas à payer l’intégralité des impositions mises à leur charge, peuvent bénéficier du

dispositif de rééchelonnement des dettes fiscales, et ce, en application de l’article 90 de la loi de finances de 2017, permettant aux entreprises

concernées le rééchelonnement de leurs dettes fiscales sur une période n’excédant pas trente-six (36) mois (trois années).

Cette mesure de facilitation est systématiquement assortie de l’effacement total des pénalités d’assiette et du recouvrement.

Mais sont exclues du bénéfice de ce dispositif les dettes fiscales afférentes à des impositions qui font l'objet d'un recours contentieux au titre de la

phase de recours préalable ou au titre des autres phases (commissions de

recours, contentieux juridictionnel), les dettes fiscales afférentes à des impositions ayant donné lieu à des pénalités pour manœuvres

frauduleuses, et les dettes fiscales concernant les entreprises jouissant d'une bonne santé financière.

Concernant l’impôt forfaitaire unique (IFU), la Loi de finances 2017 permet aux contribuables concernés d’opter pour l’imposition selon le régime du

réel et les autorise aussi de recourir au paiement fractionné de cet impôt.

Fermes-pilotes : Le cahier de charges seule référence (El

Moudjahid)

Suite a la dernière à la réunion du Conseil des participations de l’Etat (CPE) qui a examiné la consolidation du partenariat dans le secteur

agricole, et qui a décidé, aussi, de la résiliation de cinq contrats avec des

partenaires privés qui détenaient des fermes pilotes d’une surface s’étalant sur 3.000 hectares, le ministre de l’Agriculture a tenu a donné

des précisions concernant ces décisions. Au siège de son département, M. Abdesslam Chelghoum, affirme d’entrée

que la première opération de partenariat de fermes pilotes, lancée en 2013, concernait 17 entités économiques. Selon lui, 4 fermes ont réussi à

100%, huit sont en cours de développement, alors que 5 ont échoué. Concernant ces dernières, « c’est un partenariat qui a échoué parce que le

partenaire n’a pas tenu les engagements contenus dans le cahier des charges », a-t-il ajouté.

Le ministre a expliqué que cette réunion et la dernière étape de l’opération après 7 mois de longues procédures.

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« Il y a un travail qui a été réalisé au niveau des investissements, un

travail d’organisation et d’assainissement qui a été fait. Ils se sont engagés à investir, et pourtant ils n’ont pas investi un centime. Mieux ni

les terres n’ont été exploitées, ni les travailleurs n’ont été payés. Face à

une telle situation abracadabrante, la décision de résiliation de contrat s’est imposée de façon irrévocable. » Il ajoute : « Durant ces 4 dernières

années, plusieurs mises en demeure ont été adressées aux

investisseurs... sans aucune réponse », a-t-il dit. Tout de même, le ministre a tenu à souligner que : « Les 4 autres fermes sont devenues un

véritable modèle... Les techniques modernes utilisées ont permis d’accroître son rendement agricole et de créer des emplois », a indiqué le

ministre. Concernant les fermes destinées à la privatisation ces fermes n’ont pas la

capacité de développer leur investissement. « Ce sont des surfaces importantes, fertiles qui peuvent rendre beaucoup

de service à l’agriculture, mais elles ne peuvent rien faire parce qu’il y a un manque d’argent, ils ont des dettes, les travailleurs ne sont pas

payés... » Selon le ministre, l’Etat apporte différentes formes de soutien aux investisseurs afin de leur permettre de concrétiser leurs projets et de

contribuer au développement de l’agriculture en Algérie « outre la production des hydrocarbures, on tend vers la diversification économique

à laquelle aspire le pays, à travers des projets développés par de jeunes

agriculteurs qui mettent en valeur des milliers d’hectares ». Evoquant la 2e opération dans le cadre de ce partenariat public/privé, il

explique que 25 autres fermes ont été lancées aux investisseurs nationaux et internationaux et 3 autres ont été lancées dans le cadre du partenariat

public/privé ces dernières sont destinées à l’élevage, au forage et aux céréales.

L’objectif étant de stimuler la production nationale et réduire la facture à l’importation. «42 milliards de dinars ont été injectés dans

l’investissement grâce a ce partenariat », a-t-il précisé. M. Abdesslam Chelghoum, qui a évoqué également l’opération de développement des

fermes pilotes, a précisé que ces fermes, dont le nombre est de 168 à travers le pays, sont pour la plupart à l’arrêt. Elles ont été restructurées

par la création de 4 groupements économiques. Ces fermes ont été

réparties sur ces groupements selon les spécialités et les régions, affirmant que ces fermes seront ouvertes à l’investissement et au

partenariat dans le cadre de la loi en vigueur. Le département de Chelghoum entend élargir le modèle d’investissements

dans le secteur de l’agriculture initié via le partenariat entre l’entreprise privée algérienne « d’autres fermes seront privatisées progressivement

dans les mois avenir ». "L'objectif est de mettre en place des co-entreprises pour gérer et

exploiter des fermes, mais la terre restera propriété de l'Etat". Les soumissionnaires sélectionnés détiendront une participation

minoritaire dans ces fermes, conformément à la loi algérienne qui limite à

49% la participation étrangère dans tout projet d'investissement. Et de

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préciser que les fermes pilotes proposées sont situées dans les régions de

l'Est, de l'Ouest, du Centre et du Sud.

Bureaucratie, corruption et passe droit, ces monstres qui rongent

l’économie nationale (Algérie Eco)

Le bal des salons, des foires, des forums, et les symposiums, autour du

développement de l’économie nationale, de la relance de l’appareil industriel et de production, et autour de la réussite de la transition

économique et énergétique, n’a pas cessé depuis la chute des prix du pétrole.

Depuis trois années, ces manifestations et événements, rassemblant à chaque fois des centaines d’operateurs et d’acteurs économiques,

comportaient tous des solutions et des mesures réfléchies pour d’une part, atténuer le choc externe, et d’autre part, revoir la gouvernance

économique, et mettre sur rails, le nouveau modèle, basé essentiellement sur la sortie de la dépendance des revenus hydrocarbures, et sur la

stratégie de rationalisation des dépenses.

A entendre les déclarations officielles et les chiffres annoncés, il ne subsiste l’ombre d’un doute que nous détenons les solutions pour tous les

problèmes qui rongent sournoisement l’économie et la société algérienne, et que ce n’est qu’une affaire de temps et d’application pour qu’enfin nous

en ressentions les bienfaits. Ces derniers, étaient censés se traduire par la concrétisation de centaines

de partenariats annoncés, dans les secteurs les plus stratégiques, donnant vie un tissu de plus de 2 millions de PME, par l’amélioration du climat des

affaires, par l’émergence d’une jeunesse porteuse de millier de projets, par l’optimisation de la compétitivité et e la qualité de nos produits, et par

l’ouverture efficiente sur les marchés internationaux. Bien entendu, les grandes lignes de cette stratégie sont fixées et

entamées, elles se matérialisent à travers de grands chantiers, de grands projets, à grandes répercussions économiques, tel que le projet du grand

port du centre, des grands pôles industriels, l’industrie mécanique,

l’agroalimentaire, le tourisme, et récemment annoncé par le premier ministre, le projet de réalisation d’une zone de libre échange avec les

pays africains, à partir de Tamanrasset. Tout cela indexé à de grandes échéances, fixées pour les urgences à l’horizon 2019, et pour les

accomplissements à l’horizon 2035. Or, sur le terrain, la réalité est dure, et incompréhensible. Les entreprises

souffrent affreusement d’un manque cruel de suivi et d’accompagnement, à même de mettre leurs projets en péril dés leurs naissance. Les lenteurs

administratives, la bureaucratie et les passe droits, constituent dans l’impunité totale, le lit douillet de la corruption, faisant rempart à toutes

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améliorations du système, comme une volonté de maintenir l’anarchie et

le chaos. A cela s’ajoute, les autres fléaux découlant de cette situation. L’avidité du

gain facile, la sacralisation de l’argent ont abouti à la spéculation, à

l’escroquerie de grande échelle, aux pratiques véreuses, et à l’inconscience dangereuse.

Il est plus qu’aisé de se rendre compte, de l’existence du fossé qui sépare, le monde des déclarations, des mesures prises, des articles de lois, des

promesses de développement et d’émergence économique, de celui de la pratique quotidienne.

L’alchimie qui devait s’opérer pour transformer des idées en solutions, et des propositions en programmes, en réalité n’a pas eu lieu. Le

phénomène de la «chippa», de la «chkara» et du «benaamisme», continuent sans vergogne, de grossir les listes des clients de la bourse du

square, et éclater les taux de chômage et de l’improductivité. Tant et si bien que tous les secteurs en sont touchés, notamment les plus

névralgiques, tel que la santé et l’éducation. C’est ainsi qu’on retrouve des comportements et de situations inextricables. dont la seule victime est

sans conteste le citoyen algérien.

Pour les observateurs, il est impensable d’espérer des résultats, tant que les grandes reformes ne sont pas effectuées. Ils estiment que sans la

refonte du système bancaire, fiscal, douanier, et administratif, les leviers économiques lancés par les pouvoirs publics, n’arriveront pas à terme. Par

ailleurs, l’émergence d’une économie numérique, accoudée à une révolution des mentalités, sont à leurs yeux, l’issue qui pourrait rétablir un

ordre et un équilibre apte à générer une gouvernance saine.

Economie numérique :"Il est possible de faire du retard de

l’Algérie une opportunité" (Maghreb Emergent)

«Il est possible d’avoir une place dans l’économie numérique, il est

possible également de faire de notre retard une opportunité que les autres n’ont pas », affirme Mohsen Toumi, expert en transformation digitale.

Le retard accusé par l’Algérie en matière d’adaptation aux mutations numériques qui bouleversent le monde d’aujourd’hui peut devenir un

atout pour faire un démarrage sur de bases solides. C’est la thèse

développée par l’expert en économique digitale M. Mohsen Toumi lors de la matinale du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise

(CARE), organisée ce dimanche à l’hôtel Sofitel à Alger. Développant sa vision, l’expert rejette les discours pessimistes qui

consistent à dire qu’il est « impossible de rattraper le retard ou d’avoir une place dans l’économie de demain dominé par le numérique. « Il est

possible d’avoir une place dans l’économie numérique, il est possible également de faire de notre retard une opportunité que les autres n’ont

pas », a-t-il dit. Il explique : « Dans les pays développés et émergents on

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a beaucoup investi dans les logiciels et les équipements qui vont avec.

Penser à changer tout suppose de nouveaux investissements lourds. Parfois, il est plus facile de commencer de zéro que d’adapter un système

ou un modèle déjà en place, estime-t-il. Autrement dit, la durée

d’adaptation sera plus courte chez les économies en retard que chez les économies déjà engagées dans le processus digital. Pour étayer ses

propos, il cite le cas du Kenya. « Le Kenya est devenu un model intéressant en matière de paiement mobile. Son expérience intéresse

même les pays européens », a-t-il indiqué. De plus, le retard accusé par l’Algérie lui permet d’apprendre des erreurs

et des parcours des autres. « Les erreurs faites par les autres nous serviront dans notre transformation digitale », a-t-il souligné. Une

transformation que nous ne pouvons pas éviter, pense-t-il. « L’intégration du monde numérique n’est pas un choix, mais une nécessité. Nous ne

pouvons pas rester en marge de l’évolution que connait le monde », a-t-il ajouté.

Les recommandations pour passer à une Algérie numérique Pour réussir son intégration dans l’économie numérique, l’expert a émis

certaines recommandations à suivre. Il s’agit d’abord d’adapter l’école et

le système de formation en général avec les besoins de nouveau monde. « Je ne vais pas exiger à mes enfants de devenir médecins ou ingénieur. Ma

mission est de leur donner une bonne formation pour qu’ils puissent demain faire de bons choix », a-t-il expliqué. En outre, il appelle à la

libération des initiatives notamment chez les jeunes. « J’ai vu des jeunes algériens ambitieux qui portent des projets intéressants. C’est une

génération porteuse d’espoir », a-t-il dit. Par ailleurs, il se dit bouleversé par l’état dans lequel se trouvent les grandes entreprises algériennes.

Enfin, il appelle à l’affichage d’une volonté de faire ce saut dans tous les secteurs d’activité et surtout à la mise en place d’un cadre réglementaire

adapté à la mutation numérique. Instaurer la souveraineté numérique

Pour l’expert, il est vraiment urgent de penser à la souveraineté numérique. « La data que nous générons est stockée aux USA et ailleurs.

Une situation qui ne profite pas à l’Algérie d’autant plus que le président

américain veut le libre accès de son Etat aux archives numériques stockées dans son pays », a-t-il mis en garde. « Lorsqu’on livre toutes

données à des serveurs basés à l’étranger, on affaibli notre pays », poursuit-il. En d’autres termes, il appelle à l’instauration d’une

indépendance en matière de gestion et de stockage des données numériques. Interrogé sur les retombées de l’avancée exponentielle des

GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) et leurs équivalant chinois sur des pays comme le nôtre, le conférencier a refusé de parler de grand

danger. « Certes, ces marques ont du pouvoir, mais elles sont également fragile devant les réactions des internautes », a-t-il répondu.

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L’entretien : Ali Kahlane, expert en technologie de l’information :

«Une cyberattaque contre les grands groupes algériens pourrait coûter plus d’un milliard de dinars» (Reporters)

Reporters : Une cyberattaque massive et mondiale au « ransomware » a ébranlé quelque cent pays, y compris l’Algérie, même si dans une très

moindre mesure… Ali Kahlane : Cela donne une idée du niveau du risque extrêmement élevé

que nous vivons tous. Le but de ce ransomware n’était pas d’attaquer un pays en particulier mais tout simplement faire de l’argent en prenant en

otage certains ordinateurs en cryptant leurs données ! Il se trouve que des hackers ont senti le filon et l’utilisent actuellement pour rançonner

leur monde et ce n’est pas fini. Ce qui rend cette attaque redoutable, c’est qu’elle n’a pas besoin d’une action externe pour fonctionner, elle se

multiplie par elle-même, en sautant d’un PC à un PC, presque à l’infini

tant qu’il y a des ordinateurs à infecter. Quelles sont les conséquences sur les pays touchés, leurs administrations,

leurs banques et leurs entreprises ? Les pertes financières peuvent être énormes aussi bien pour les petites

entreprises que pour les grandes. Je ne parle pas ici de la rançon de 300 ou 600 dollars, qui est demandée pour débloquer l’ordinateur et décrypter

ses fichiers, mais surtout de la non-disponibilité des ordinateurs et serveurs pendant ce temps-là. Une indisponibilité qui peut coûter des

centaines de millions si ce n’est des milliards à l’économie ainsi que des pertes humaines lorsque ces attaques touchent, par exemple, directement

les hôpitaux comme cela a été le cas au Royaume-Uni, ou lorsqu’elle touche les télécommunications comme en France et en Allemagne.

Imaginons si, par malheur, le système commercial et de réservation d’Air Algérie se trouve bloqué, cela peut coûter à la compagnie quelque 200

millions de dinars par jour ! Élargissons cela à d’autres entreprises de

même acabit, telles que Sonatrach, Sonelgaz ou Cevital, pour ne citer que les plus grosses de nos entreprises, nous dépasserons allègrement le

milliard de dinars. Cependant, d’après les informations que nous avons, ce virus ne semble pas avoir touché l’Algérie, du moins pas autant et de très

loin de ce qu’il est en train de faire actuellement dans d’autres pays comme la Russie et la Chine, ainsi que dans d’autres pays d’Europe, à leur

tête le Royaume-Uni -son système de santé-, et l’Espagne, la compagnie de télécoms Telefonica.

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A-t-on les moyens de contrecarrer ces attaques ?

Il n’existe qu’une seule méthode pour contrecarrer ces attaques. La prévention et l’hygiène d’utilisation d’un ordinateur ou d’un système

d’information. La prévention consiste en une batterie de procédures, d’une

part, et l’utilisation de logiciels ou systèmes de protection, d’autre part. Des antivirus ou plus généralement les anti-malwares devront être mis en

place en faisant attention à leur mise à jour régulière en ligne, sur tous les ordinateurs et serveurs susceptibles d’être affectés. Les procédures

consistent en particulier à avoir une veille de sécurité pour suivre aussi bien les failles que l’on découvre régulièrement, notamment dans les

systèmes d’exploitation que les réparations ou les « patchs » que les éditeurs de ces systèmes publient régulièrement pour les prendre en

charge. C’est ainsi que, pour ce virus en particulier, Microsoft a publié un patch le 14 avril dernier. Il suffit de l’installer sur sa machine pour en être

protégé. Le Windows patch, identifié par le nom MS17-010, puisque c’est de lui qu’il s’agit, désactive les vulnérabilités du serveur SMB utilisé par

cette attaque de ransomware. On remarquera que les sites touchés sont ceux dont les ordinateurs

comportent un vieux système Windows que les utilisateurs n’ont pas pu

ou pas su mettre à jour ou tout simplement que les mises à jour n’ont pas été effectuées.

L’hébergement des sites à l’étranger peut-il les rendre vulnérables sachant que récemment le site de l’APS a été piraté ?

Le cas de l’attaque du site de l’APS est pratiquement un cas d’école. Beaucoup ont expliqué que la vulnérabilité du site venait du fait qu’il était

hébergé à l’étranger. La preuve en était que les sites régionaux de l’APS, en l’occurrence, Oran,

Constantine et Ouargla, n’avaient pas été inquiétés parce qu’ils étaient bel et bien hébergés en Algérie. En fait, le site de l’APS aurait pu être attaqué

exactement de la même manière avec les mêmes résultats même s’il avait été hébergé en Algérie.

Cela pour au moins deux raisons. La première, c’est que c’est une faille dans le système d’exploitation Linux qui avait permis au hacker de

pénétrer le système Linux, notamment à travers la page de la WebTV. La

deuxième raison est que le hacker voulait manifestement attaquer le site principal car tout le trafic y transite, ce qui lui était normal, et ce qui est

beaucoup plus intéressant pour assurer une bien meilleure couverture médiatique. Maintenant, nous sommes en droit de nous demander

pourquoi cette faille de sécurité du Kernel – cœur - de Linux, qui était connue depuis octobre 2016, n’a pas été corrigée. La raison est que le

serveur qui avait été utilisé pour l’hébergement était dédié, donc géré directement et à distance par l’APS. C’est à l’APS seule qu’incombait les

mises à jour système et la réparation des failles détectées et documentées. L’hébergeur n’ayant pas accès au serveur, car dédié, n’a

aucune vue ni responsabilité de ce qui pourrait lui arriver. Où se situe l’Algérie dans la lutte contre la cybercriminalité ?

La montée en puissance des Smartphones, et surtout l’avènement de la 3G et la 4G en l’espace de trois ans, ont rendu l’Algérie beaucoup plus

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vulnérable à tous points de vue. Aux attaques, d’une part, et à une

utilisation inappropriée de l’Internet, d’autre part. Ceci notamment au moyen des réseaux sociaux qui sont capables du meilleur et, bien sûr, du

pire, tout comme un simple couteau de cuisine ; mais nous avons besoin

des deux. Nous nous réveillons à la cybersécurité et aux statistiques qu’engendre le

cybercrime comme n’importe quel autre pays du monde. Avec une pénétration à Internet de 44% avec plus de 13 millions de connectés par

jour, nous sommes définitivement dans le concert des nations en matière d’utilisation de l’Internet. D’après tous les chiffres qui remontent et qui

sont publiés, aussi bien par la presse que ceux communiqués dans les différentes conférences ou rencontres professionnelles, une lutte de tous

les jours est menée par les services de sécurité et les résultats semblent aller dans le bon sens et devront très certainement concourir à plus de

sécurité sur le Net, si la prévention est bien comprise, les règles bien apprises et convenablement appliquées à tous les niveaux.

Des véhicules «Made in Algeria» exportés vers l’Afrique (TSA)

L’entreprise algérienne Global Motors Indsutries (GMI), fabricant et

représentant de Hyundai Truck & Bus (véhicules lourds) a finalisé sa première opération d’exportation de véhicules vers la Mauritanie, indique

un communiqué de l’entreprise, publié ce dimanche 14 mai. « Plusieurs véhicules ont été vendus, dont certains déjà livrés à leur client

final », indique GMI, précisant que « des dizaines de clients mauritaniens (…) ont reçu des offres commerciales pour différents types et

configurations de véhicules ». Cette annonce intervient au lendemain de la participation, du 30 avril au 7 mai derniers, à une exposition-vente des

produits algériens en Mauritanie, rappelle le communiqué. En termes d’objectifs, GMI vise l’exportation de 500 véhicules vers des

pays africains en 2017, pour ce qui serait une première phase d’expansion à l’international. À l’horizon 2020, ces ventes devraient atteindre 10.000

unités tous produits confondus, assure l’entreprise.

Programme PAJE: lancement prochain d'une plateforme

d'orientation et d'accompagnement des jeunes (APS)

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Une plateforme "Cap jeunesse-emploi", dédiée à l’orientation et l’accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi, sera prochainement

lancée à Oran dans le cadre du Programme d’appui jeunesse-emploi (PAJE), a-t-on appris des responsables de l'agence locale de l'emploi

(ANEM). Cette plateforme, qui sera opérationnelle au niveau des locaux de l’ANEM

d’Oran, a indiqué à l'APS le directeur local de l’emploi, Abdelhakim Kessel, se chargera de l’accueil des jeunes, âgés entre 16 et 35 ans, à la

recherche d’une formation ou d’un emploi, et de ceux qui veulent se lancer dans le monde de l’entreprenariat.

Animé par des conseillers détachés de plusieurs ministères (travail,

formation professionnelle notamment), et des différents dispositifs d’aide à la création d’emploi (Anem, Ansej, Angem, Cnac), le PAJE permettra

l'orientation des jeunes vers des formations qui conviennent à leurs capacités et penchants, ou leur accompagnement pour monter des projets

dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, pour ceux qui veulent créer leurs propres entreprises.

Mis en place, en vertu d’une convention signée en 2012 entre le ministère du Travail et l’Union européenne pour une période de mise en £uvre de

72 mois, le PAJE est un programme qui vise à soutenir les actions gouvernementales en faveur de la jeunesse et pour l'employabilité et

l'insertion des jeunes, ainsi que les efforts de la société civile pour une meilleure prise en charge des jeunes dans la société.

La nouvelle plateforme, prête sur le plan logistique, ne sera toutefois opérationnelle qu’à partir de septembre prochain, a affirmé M. Kessel,

ajoutant que la réflexion sur la pérennité de cette structure après la fin

du PAJE en 2018, est déjà lancée. Pour attirer les jeunes qui peuvent bénéficier des services de cette plateforme, plusieurs actions sont

programmées, dont des conférences de visibilité et des émissions radiophoniques, a noté le même responsable.

"Si les jeunes ne viennent pas, nous irons les chercher", a-t-il dit, ajoutant que parmi les objectifs de la plateforme c’est de toucher les

communes éloignées telles que Boufatis et Ain El Kerma, où les jeunes méconnaissent les dispositifs d’aide à la création d’emploi et les

avantages qu’ils offrent. "Beaucoup de jeunes refusent les prêts ANSEJ, ANGEM et CNAC, pour des considérations religieuses, pensant que le taux

d'intérêt de 1% est toujours de vigueur alors qu'il a été supprimé depuis quelques mois", a expliqué le même responsable.

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Du 18 au 21 mai à Alger : Salon national des produits de la

recherche scientifique (El Moudjahid)

Le Salon national des produits de la recherche scientifique, organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, se

tiendra du 18 au 21 mai au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, indique le ministère dans un communiqué. Plus de 400 participants

du monde de la recherche prendront part à ce Salon dont la cérémonie d'ouverture sera présidée par le ministre de l'Enseignement supérieur et

de la Recherche scientifique par intérim, Mohamed Mebarki. Cette manifestation scientifique, qui coïncide avec la journée nationale de

l'Etudiant (19 mai 1956), mettra en avant les derniers produits et créations de chercheurs algériens développés au niveau des plateformes

technologiques tels que les puces électroniques, les satellites de télécommunications et les avions sans pilotes (drones).

Les participants exposeront aussi leurs innovations dans les domaines de l'électronique et les systèmes embarqués, l'énergie et l'efficacité

énergétique, le déploiement des technologies de l'information et de la

communication et la cybersécurité. Le Salon permettra aux chercheurs de faire des démonstrations de leurs créations basées sur l'exploitation des

nouveaux créneaux offerts par les biotechnologies et les nanotechnologies, l'adaptation aux changements climatiques (avancée du

désert, ensablement et stress hydrique) ainsi que les sciences sociales et humaines et leur impact sur l'économie et la société. Le programme de

ces journées comprend également de nombreuses activités intellectuelles et culturelles destinées aux étudiants et aux élèves scolarisés ainsi qu'au

grand public.

Djezzy : le nouveau positionnement face à la réalité du marché algérien (TSA)

Veon (ex-Vimpelcom), la maison mère de Djezzy, a choisi l’Algérie pour

organiser sa réunion semestrielle avec ses 120 meilleurs managers de ses filiales. Jean-Yves Charlier, PDG du groupe a rencontré, ce dimanche 14

mai, des médias algériens dont TSA pour faire le point sur la stratégie et les ambitions du groupe.

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Djezzy souhaite opérer un repositionnement important. Tout en visant de

retrouver son leadership dans la téléphonie mobile, l’opérateur indique vouloir aller au-delà en se tournant vers les nouveaux services

numériques.

Parmi ces services, une plateforme est attendue pour la fin d’année, a révélé le PDG de Veon. Celle-ci « permettra la gestion de compte sur la

plateforme et un service de messagerie » qui devrait venir concurrencer « les applications de type Whatsapp ». Ce service permettra surtout un

accès à du contenu dont une partie sera produite en Algérie. « La plateforme réunira le meilleur des deux mondes, à la fois des

contenus internationaux qui intéressent bon nombre d’Algérien et en même temps des contenus algériens », confirme Jean-Yves Charlier.

« Nous ne souhaitons pas, pour chacune des catégories, développer ces services nous-même mais plutôt le faire au travers des partenariats»,

précise aussi le PDG de Veon. Plusieurs entreprises ont déjà répondu positivement à l’image de « Vivendi

pour les courts métrages TV, Deezer pour la musique et Mastercard pour le paiement ». Au-delà des groupes internationaux, Veon annoncera

aussi des partenariats en Algérie avec des entreprises nationales au

moment du lancement de la plateforme. L’entreprise misera également sur la distribution de service et contenus

via les smartphones. « C’est pour cela que nous formons des partenariats avec des entreprises qui ne développent des contenus que pour les

smartphones. C’est le cas de Deezer et de Vivendi qui fait des épisodes de 8 à 10 minutes pour un format smartphones à regarder dans le bus par

exemple », précise Jean-Yves Charlier. À travers sa plateforme, le groupe Veon, veut relancer la croissance de

ses filiales et notamment Djezzy en Algérie. « Nous voulons que le plus grand nombre possible d’utilisateurs se connectent à la plateforme. Sur le

long terme, c’est une stratégie de monétisation avec la recherche de nouveaux vecteurs de croissance pour le groupe », détaille M. Charlier.

Mais cette stratégie devra se confronter à la réalité du marché algérien. « La monétisation ne s’inscrit que sur le moyen et le long terme. Bien sûr,

il y a des enjeux réglementaires, y compris autour des paiements en ligne

puisque la réglementation en Algérie ne permet aujourd’hui des paiements en ligne que si l’utilisateur dispose d’un compte en banque », souligne le

PDG de Veon. Ce dernier estime que « la réglementation doit se moderniser et changer avec ces nouvelles technologie et les besoins des

nouveaux utilisateurs ». Création de 350 nouveaux magasins

Pour relancer Djezzy, le groupe Veon mise aussi sur la distribution directe et annonce la création de 350 nouveaux magasins et la rénovation de cent

autres. Après plusieurs plans de départ en 2016, l’entreprise promet la création de centaines d’emplois à travers le pays.

Elle affirme recruter à nouveaux, notamment dans les métiers du commerce et du numérique, avec la création de postes dans le

développement de logiciel. « Nous avons choisi de développer la plateforme Veon en interne au niveau mondial mais la personnalisation de

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la plateforme pour le marché algérien sera faite par une équipe numérique

de développeur de logiciel ici en Algérie », détaille Jean-Yves Charlier. Leader dans la 4G ?

L’opérateur Djezzy affirme avoir repris sa position de leader sur le marché

de la 4G et « desservir plus de 20% de la population ». La maison mère Veon a d’ailleurs annoncé un plan d’investissement d’un milliard de dollars

sur les cinq prochaines années. Il permettra la modernisation du réseau « afin d’offrir un meilleur service ».

Le patron de Veon ne s’étale pas sur les difficultés opérationnelles de sa filiale algérienne. Interrogé sur la situation de la filiale Djezzy après une

baisse de 18,3% du chiffre d’affaires entre 2015 et 2016, Jean-Yves Charlier estime qu’il est nécessaire de « moderniser les initiatives et

l’entreprise ».

Qui est Amor Benamor, fondateur du groupe éponyme ? (TSA)

On connait bien Mohamed Laïd Benamor, mais on ne connaît pas assez son père Amor Benamor, fondateur du groupe éponyme. Dans la série de

livres sur Les grands bâtisseurs algériens, Omar Hemissi et Taïeb Hafsi, viennent de publier un livre sur « Amor Benamor, une réussite

algérienne ».

Éditée chez Casbah Éditions, la biographie a été présentée ce dimanche 14 mai au public dans un grand hôtel sur la côte ouest d’Alger. Le

document de 268 pages, fruit de cinq années de travail, permet de mieux connaître le groupe Amor Benamor et le parcours de cette famille,

originaire de Oued Souf, dans l’entrepreneuriat. « Ce livre se veut un regard sur l’Algérie à travers ses entrepreneurs dynamiques et

exemplaires. Il est destiné à donner confiance à nos jeunes compatriotes. Ces jeunes qui sont l’avenir peuvent puiser dans l’âme de ces pionniers

l’inspiration pour la suite », résume Omar Hemissi, enseignant-chercheur à l’ESC Alger et enseignant associé à l’ENA.

Très ému, Laid Benamor, qui dirige aujourd’hui le groupe fondé par son père, a salué cette initiative : « Notre défunt père nous a transmis

beaucoup de valeurs. Il ne se lassait jamais de nous rappeler que le secret de la réussite c’est le travail ». Le livre raconte l’histoire de la famille

Benamor, mais aussi celle de l’Algérie depuis l’indépendance.

Qui est Amor Benamor ? Né en 1935, Amor Benamor est décédé en 2003, quelques mois après

avoir inauguré, en présence du président Bouteflika, les Moulins qui

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portent son nom, où sont produites les pâtes alimentaires et la semoule

de la marque. Il a entamé sa carrière dans le BTP en 1964, sous Ben Bella, avant de changer de métier et de devenir commerçant sous

Boumediène. À l’époque, l’Algérie n’offrait pas beaucoup d’opportunités à

l’entreprise privée. Mais l’arrivée de Chadli au pouvoir a été accompagnée d’une ouverture

économique. L’opportunité a été saisie par Amor Benamor qui s’est lancé alors dans la conserverie de tomate à Bouati, dans la wilaya de Guelma.

Père de cinq garçons et deux filles, il décide de construire « une maison dans l’enceinte même de la parcelle de terrain abritant l’entreprise ». Le

message était clair : « Il ne s’agissait pas seulement d’une usine qui s’est implantée, voire greffée dans la région, mais d’une famille qui avait choisi

d’y vivre et de développer ses activités », expliquent les deux auteurs de la biographie. « Il était têtu (…..) C’était un homme très franc (….) avec

lui on savait où on allait ! Il était d’une grande honnêteté et surtout d’une grande générosité », disait Hassen Zaouche, l’un de ses amis, cité dans le

livre.

Amor Benamor: Une saga algérienne (Le Quotidien d’Oran)

Le patron du groupe Benamor, Mohamed Laid Benamor, a présenté hier à l'hôtel Sheraton d'Alger son livre consacré à la « success Story » de la

famille et qui retrace, à travers près de 300 pages, le parcours de l'une des entreprises les plus florissantes d'Algérie.

Le livre, signé par deux co-auteurs, Omar Hemissi (Enseignant-chercheur à l'école supérieure de commerce d'Alger) et Taib Hafsi (chercheur et

ancien professeur à la faculté de management à l'ESSEC Paris), raconte le chemin parcouru d'une famille hors du commun qui a commencé à zéro

pour atteindre aujourd'hui, à travers son groupe industriel, une renommée internationale.

Mais le groupe industriel n'aurait jamais vu le jour sans le père, un

patriarche visionnaire, qui a, selon son fils, Mohamed Laid Benamor, utilisé des économies destinées à l'achat d'une maison pour lancer sa

première entreprise à Guelma, la conserverie Alimentaire Benamor (CAB). Cette dernière, en dépit des tracasseries administratives habituelles, a

commencé à voir le jour durant l'année 1984, grâce aux économies de la famille et quelques prêts contractés auprès de proches amis.

Selon les différents témoignages de personnes qui sont intervenues hier et qui ont connu le père fondateur, la réalisation du premier projet de la

famille n'a pas été de tout repos. Des « concurrents influents » ont essayé de saborder la réalisation de la CAB mais l'abnégation du patriarche, selon

des témoignages recueillis dans le livre, a fait que la conserverie soit réalisée même dans la douleur.

C'est peut-être pour cela que le fils, Mohamed Laid Benamour, en évoquant son père, a les larmes aux yeux. En effet, l'émotion était à son

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comble hier lorsque Mohamed Laid Benamor relatait l'histoire de la famille

et en particulier le combat d'un père qui n'a pas baissé les bras devant les difficultés ni les obstacles.

L'ouvrage intitulé : « Amor Benamor, une réussite algérienne », édité aux

Editions Casbah, est en fait un livre qui relate une expérience réussie, jonchée certes d'épreuves difficiles mais qui donne un aperçu sur la

volonté de certains Algériens à travailler coûte que coûte pour l'émancipation de leurs familles et par ricochet le développement d'une

région et de tout le pays. En effet, grâce au groupe Benamor, des milliers d'emplois sont créés. Mais

le plus important est peut-être le fait que notre pays dispose désormais d'une véritable industrie agroalimentaire dont les produits sont exportés

partout dans le monde, grâce à ce groupe, dans un contexte économico-administratif particulier. «L'ouvrage est destiné à la fois aux universitaires

mais aussi aux entrepreneurs et au grand public», dira Mohamed Laid Benamor, qui reste, en dépit de sa stature dans la sphère économique, un

homme simple, humble et très accessible.

Y compris en Algérie: Le Français ENGIE va céder 70% de sa

participation dans la société EPI (Le Quotidien d’Oran)

Le groupe français ENGIE s'apprête à céder 70% de sa participation dans

Exploration & Production International (EPI) à la société britannique Neptune Energy. Dans un communiqué publié le 11 mai 2017 sur son site

web, ENGIE annonce avoir « reçu une offre ferme et irrévocable de Neptune Energy pour la vente de sa participation de 70 % dans l'entité

Exploration & Production International (« EPI ») à Neptune Energy ». « La transaction envisagée représenterait une valeur totale de 4,7 milliards

d'euros (à 100 %, incluant 1,1 milliard d'euros de provisions de démantèlement déconsolidées du bilan d'ENGIE).

Selon la même source, « la valeur totale de 4,7 milliards d'euros inclut des

provisions de démantèlement d'un montant de 1,1 milliard d'euros déconsolidées du bilan d'ENGIE, ainsi que la prise en compte d'un

paiement différé d'un montant d'environ 90 millions d'euros correspondant à un ajustement de prix conditionné à la réalisation de jalons

opérationnels ». «Ce projet de transaction s'inscrit dans la stratégie d'ENGIE qui vise à

devenir leader de la transition énergétique dans le monde, notamment en se recentrant sur la production d'électricité bas carbone et en réduisant

son exposition aux prix des commodités », explique encore la communiqué, ajoutant que ENGIE « conserverait une participation de 30

% dans le projet gaz de Touat en Algérie, actuellement en phase de développement ». « ENGIE reste un acteur majeur du gaz en Algérie via

ses activités de GNL, et son expérience dans le pays est considérée comme clé pour aboutir au premier gaz du projet Touat. Dans le cadre du

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projet de transaction, ENGIE sera également fournisseur de prêts aux

acheteurs ». La transaction « devrait être finalisée au premier trimestre 2018 ».

«Neptune Energy est une entreprise basée au Royaume-Uni, soutenue par

des fonds conseillés par The Carlyle Group et CVC Capital Partners, et par un fonds souverain, dont l'activité consiste à investir dans des activités

amont de pétrole et gaz », affirme-t-on. Pour rappel, le projet gazier de Touat en Algérie a été lancé en association

entre Sonatrach et ENGIE. Le projet est d'une capacité de production supposée de plus de 4 milliards m3 de gaz par an et 600.000 barils/jour

de condensat. La relation entre Sonatrach et ENGIE a été marquée en janvier dernier par

un incident provoqué par une demande de gaz supplémentaire émanant de l'entreprise française suite à la vague de froid qui sévissait en France et

en Europe. Une demande à laquelle Sonatrach n'a pas pu accéder en raison d'un engagement d'approvisionnement auprès d'autres clients.

Banque/bourse/Assurance

Production de lait cru : Signature d’un accord Giplait-CNMA (El

Moudjahid)

Encore un de plus. Pas le dernier. Le directeur de la Caisse nationale de mutualité agricole, Cherif Benahbilès, annonce la signature, d’ici la

première semaine de juin tout au plus, d’un accord avec Giplait. En effet, le groupe industriel place de gros investissements dans la récolte et la

transformation du lait. Le partenariat qui intervient à point nommé, s’inscrit en droite ligne avec la démarche gouvernementale visant à

mettre fin au problème de la pénurie du lait. Dans ce contexte, Giplait, précise M. Benahbilès, «financera des éleveurs

pour l’achat des vaches laitières et aller vers le lait cru». Pour son plan de

développement, le Groupe va investir dans l’amont de la filière lait avec la création durant l’année en cours d’une filiale spécialisée dans l’élevage de

bovins laitiers et la production de lait de vache. Sa restructuration relevant du secteur de l’agriculture, du développement rural et de la

pêche, a induit une fusion de ses 15 filiales pour en constituer cinq entités actuellement dont deux à l’Est, une au Centre et deux à l’Ouest du pays.

L’Agro élevage sera donc la sixième filiale du groupe dont la principale mission est de transformer les 19 fermes pilotes en fermes modernes de

production de lait de qualité. Pour développer ces fermes, Giplait compte associer les instituts et les centres techniques spécialisés tel que le Centre

national d’insémination artificielle et de l’amélioration génétique (Cniaag) notamment pour le développement des pépinières de génisses. L’objectif

étant de permettre aux éleveurs d’acheter des génisses à haut potentiel

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au niveau local au lieu de les importer. En parallèle à cette nouvelle

mission, Giplait continuera de produire du lait pasteurisé conditionné en sachet. Par ailleurs, Lait et Giplait compte lancer cette année de nouveaux

produits dont le lait pasteurisé conditionné en carton fait à base de lait de

vache et qui sera vendu à prix libre entre 55 et 60 DA/litre. «C’est un produit de bonne qualité puisqu’il va garder toutes ses qualités

organoleptiques. Cela va nous permettre de changer le modèle de consommation des Algériens habitués à prendre du lait fabriqué à base de

la poudre importée. D’autre part, répondant à nos questions, M. Benahbilès, précise que la Cnma, présente sur plusieurs fronts se

positionne dans le secteur agro-industriel comme un outil de sécurisation de l’investissement et d’accompagnement. Et se démarque de par sa

stratégie et la mise en place de nouveaux produits d’assurances, appuyé par un travail de proximité ininterrompu. Outre Giplait, la Cnma a déjà

conclu avec la Laiterie des Frères Benaoula à Mazouna (wilaya de Relizane), une convention de partenariat d’assurance basée sur la prise en

charge des risques liés à l’élevage du cheptel bovin, qui aura un impact positif sur la gestion des activités des éleveurs adhérents et ce, par une

meilleure sensibilisation aux risques de production et le suivi et le respect

des normes d’élevage qui permettra d’améliorer les rendements et d’atteindre les objectifs visés. Avec le Groupe Lacheb, la Cnma travaille

sur la prise en charge des risques liés à la gestion des activités des agriculteurs, la mise en place conjointe d’actions de sensibilisations

consacrées aux risques de production, le suivi et le respect des normes d’élevage.

M. Benahbilès avait souligné que l’assurance agricole s’est bien développée notamment pendant les trois dernières années. Les

agriculteurs y adhèrent massivement. Des agences s’ouvrent à travers le territoire dans le cadre de travail de proximité. En termes de chiffres, «la

Cnma est à hauteur de 20% de pénétration, une statistique qui ne dépassait pas les 7% en 2014».

Coopération

Algérie - Belgique : Premier forum d’affaires (El Moudjahid)

Le premier Forum d’affaires algéro-belge se tiendra jeudi à Bruxelles avec

la participation d’une trentaine d’entreprises activant dans divers secteurs pour encourager le renforcement des liens existants entre opérateurs

économiques algériens et belges, a-t-on appris auprès des organisateurs. L’événement organisé par le club des entrepreneurs belges et algériens

Aïn El Kheïr, intervient dans le cadre de la mission du club d’information à ses membres et aux entreprises belges sur les opportunités de

partenariats avec les acteurs économiques algériens. «Dans la tendance

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actuelle d’ouverture à l’internationale de divers secteurs algériens,

beaucoup de sociétés belges souhaitent travailler, échanger et établir des partenariats avec ce marché porteur», a affirmé le président du club,

Hamid Aït Abderrahim.

Par cette initiative, a-t-il poursuivi, le club Aïn El Kheir veut «encourager le renforcement des liens existants et permettre aux nouveaux acteurs de

profiter de l’expérience des partenaires établis de longue date en Algérie». La première édition du forum d’affaires algéro-belge vise également à

consolider les relations existantes et développer de nouveaux courants d’affaires, à créer des contacts directs entre les acteurs économiques des

deux pays et enfin à offrir un espace de rencontres et d’échanges entre les entrepreneurs privés et publics algériens et belges à Bruxelles, selon

les organisateurs. Deuxième partenaire économique africain de la Belgique, l’Algérie est un marché avec d’innombrables possibilités, ont-ils

souligné, faisant remarquer, d’autre part, que la Belgique, de part sa situation géographique au cœur de l’Europe, est un partenaire

incontournable pour qui souhaite pénétrer le marché européen. Des ateliers autour des thèmes «le secteur bancaire et les investissements

en Algérie», «comment réussir un partenariat gagnant-gagnant en

Algérie», «soutien et accompagnement aux PME et aux jeunes entrepreneurs pour leur implémentation et développement en Algérie»,

ainsi que «la diversification du secteur économique algérien et l’apport du secteur privé» seront organisés à l’occasion de ce forum. Lancé fin mai

2015, le club Aïn El Kheir a pour objectif d’aider et d’accompagner les entreprises algériennes hors hydrocarbures et les opérateurs publics et

privés à mieux pénétrer les marchés belge et européen. Cette association, qui ambitionne la promotion de toutes les actions susceptibles de

contribuer au développement des relations d’affaires et d’investissements entre les deux pays, se donne également pour tâche de favoriser la

promotion des intérêts généraux de ses membres dans les domaines économique, social, artistique, technique, scientifique, fiscal et juridique.

Algérie-Belgique: Pour un partenariat exemplaire (Le Quotidien

d’Oran)

Bruxelles accueille pour la 2ème fois un «Bisness Forum» belgo-algérien

qui se veut de haute facture économique autant qu'un exemple de coopération et d'amitié.

L'association «Ain El-Kheir» organise jeudi à Bruxelles une nouvelle rencontre (la deuxième) des entrepreneurs belges et algériens aux fins de

soutenir et d'encourager un partenariat économique de qualité entre les deux pays. Lancé au printemps 2015, ce «Club des entrepreneurs» se

distingue par la qualité de ses membres et la pertinence du choix des secteurs d'investissements tels ceux des énergies renouvelables, la

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mobilité et les transports ou le domaine bancaire. Autant dire des secteurs

porteurs desquels dépendent beaucoup d'autres domaines de production et de structuration de l'économie et de l'emploi. La présence à ce forum

des pouvoirs publics en la personne de Mme Cécile Jodogne, secrétaire

d'Etat Bruxelloise au commerce extérieur et de Amar Belani, ambassadeur d'Algérie en Belgique et auprès de l'Union européenne ainsi que de Laid

Benamor, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie et Mehdi Bendimered, président de la Commission des relations

internationales du forum des chefs d'entreprises algériennes marque tout l'intérêt et la volonté belge et algérienne à donner toutes les chances à

une coopération de qualité. On notera la participation du directeur général de la banque franco-belge «BNP-Paribas», filiale Algérie, et d'autres

participants et intervenants de divers secteurs financiers et économiques. L'initiative des organisateurs de ce forum qui se veut biannuel (une fois à

Alger et une fois à Bruxelles) ambitionne d'élever le partenariat entre l'Algérie et la Belgique à un niveau supérieur et exemplaire. En effet,

l'Algérie est le 2ème client de la Belgique en Afrique. En termes financiers l'Algérie importe pour un peu plus de 2,6 milliards d'euros / an et exporte

pour près de 1, 6 milliards d'euros. Le programme indicatif de coopération

(PIC) pour 2014-2017 qui cadre la coopération entre les deux pays cible principalement les secteurs de l'énergie, de la santé, des transports et des

ressources en eau. Enfin, l'organisme assureur des exportateurs belges (CREDENDO) gratifie l'Algérie d'un bon indice de confiance stable depuis

plusieurs années. C'est donc de ces indicateurs techniques et ce capital confiance que l'Algérie et la Belgique souhaitent bâtir une coopération

d'exception et de qualité. Le Club des entrepreneurs belgo-algérien se saisit de ces mêmes éléments pour impulser les échanges entre les deux

pays. Cependant, la réussite d'un tel niveau de partenariat demeure, comme toujours, tributaire de l'assistance technique et administrative des

pouvoirs publics. « Nous n'oublions pas le côté administratif qui demande plus d'ouverture, de simplification des procédures et de qualité d'accueil à

Alger», m'explique M. Hamid Aït Abderrahim, président du Club «Aïn El-Kheir» et responsable par ailleurs de la sécurité des centrales nucléaires

belges. L'idée du guichet unique à Alger est excellente, mais la procédure

demeure encore lente et fastidieuse, autant dire décourageante pour les moins téméraires des investisseurs étrangers de manière générale. Du

coup, le forum de ce jeudi a prévu un nombre d'ateliers, dont celui consacré à la réglementation algérienne en matière d'investissement

étrangers (fiscalité notamment). Idem du côté belge appelé à clarifier les méandres de la réglementation belge où se côtoient les particularismes

des réglementations des régions et celles du gouvernement fédéral. Dans tous les cas, les deux partenaires sont décidés à dépasser les clichés et les

défaitismes pour aider les acteurs économiques des deux pays à relever le défi pour une coopération mutuellement avantageuse et exemplaire.

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Algérie - Royaume-Uni : Perspectives économiques après le Brexit

(El Moudjahid)

L’intérêt des autorités britanniques pour l’élargissement de la coopération, économique notamment, avec l’Algérie, s’est manifesté après la sortie du

Royaume-Uni de l’Union Européenne (BREXIT). Une décision prise à la faveur d’un référendum organisé le 23 juin 2016 en entérinée avec

l’activation, le 30 mars 2017, de l’article 50 du traité de Lisbonne. Aussi, cette volonté de renforcer et de diversifier les domaines de la coopération

a été exprimée, par les deux pays, à l’issue de visites officielles, effectuées dans notre pays, par des personnalités britanniques.

Dans ce contexte, l’agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX), en partenariat avec le Conseil d’affaires algéro-

britannique (UKABC) et avec la participation de l’ambassade de la Grande-Bretagne à Alger, organise une journée d’information sur «le marché du

Royaume-Uni : perspectives après le BREXIT et opportunités d’exportations», le 17 mai courant. Un événement qui a pour objectif de

«faciliter et maximiser les flux commerciaux et à créer une dynamique

pour de nouvelles opportunités d’investissement entre l’Algérie et le Royaume-Uni, notamment après sa sortie de l’Union européenne »,

expliquent les organisateurs de cette journée. Les dirigeants de PME et d’entreprises algériennes intéressés par le marché britannique auront

l’opportunité de s’enquérir des possibilités et moyens d’exporter leurs produits vers le Royaume-Uni mais aussi de nouer des partenariats dans

le secteur industriel. Le 2e forum d’affaires algéro-britannique qui a regroupé, le 22 Mai 2016,

à Alger, quelques 500 opérateurs économiques des deux pays aura, dans ce sens, ouvert de nouvelles perspectives d’investissement en dehors du

secteur de l’énergie qui demeure prédominant. En effet, le Royaume-Uni qui demeure un partenaire potentiel de notre

pays dans l’industrie pétrolière a affiché sa disponibilité à diversifier ses échanges économiques avec l’Algérie, à l’occasion de ce forum.

Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, avait déclaré, à ce propos que, le partenariat avec les Britanniques devrait

s’inscrire «en droite ligne» avec la stratégie du gouvernement en matière

de diversification de l’économie nationale appelant les entreprises britanniques à saisir les opportunités d’investissements dans les industries

électriques et électroniques, la mécanique et les systèmes de transport, les industries du numérique, la valorisation des ressources naturelles et

les industries manufacturières. Essentiellement confinée dans le secteur des hydrocarbures, la coopération entre les deux pays devrait ainsi

s’orienter vers d’autres secteurs, en particulier, l’agriculture, l’industrie, et les énergies renouvelables.

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Energie

Boutarfa à Madrid pour discuter des perspectives de coopération

énergétique algéro-espagnole (APS)

Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, effectuera les 15 et 16 mai une visite de travail à Madrid (Espagne) au cours de laquelle il

rencontrera de hauts responsables espagnols pour discuter de la coopération énergétique entre les deux pays, apprend-on dimanche

auprès de ce ministère. Lors de cette visite, M. Boutarfa rencontrera le ministre espagnol des

Affaires étrangères et de la coopération, Alfonso Dastis, et celui de l’Energie, du Tourisme et du Programme numérique, Alvaro Nadal M.

Boutarfa aura également des entretiens avec les premiers dirigeants des principales compagnies énergétiques espagnoles, selon la même source.

Durant toutes ces entrevues, il sera abordé les relations bilatérales entre les deux pays, l’état d’avancement des projets de partenariat en cours

ainsi que les perspectives de coopération et d’investissement dans le domaine énergétique, en particulier dans l’exploration, la production,

la transformation des hydrocarbures et les énergies renouvelables.

Transition énergétique : Penser à l’après-2030 (El Moudjahid)

Des participants au 4e colloque du Club Energy, consacré à la transition

énergétique, ont souligné l’impératif d’un nouveau modèle économique privilégiant des énergies alternatives aux énergies conventionnelles.

Une majorité des intervenants à ce colloque se sont basés sur l’impact de la chute des cours des hydrocarbures sur l’économie mondiale en général,

et algérienne de façon particulière, sachant qu'un taux important de son

PIB (produit intérieur brut) provient des hydrocarbures. Ils ont plaidé pour une transition énergétique qui la replacera sur

l’échiquier mondial, tout en l’aidant à faire face à la récession économique actuelle. M. Toufik Hasni, président de l’Association des ingénieurs

diplômés de l’Institut algérien du pétrole (AIED-IAP), organisatrice de la manifestation, a appelé à la mise au point d’une plate forme nationale

susceptible d’accompagner la transition énergétique, en cours à l’échelle mondiale, citant en exemple les efforts de l’occident, dont les pays

européens, en vue de mettre un terme à leur dépendance énergétique, vis-à-vis de la Russie, entre autres.

Le conseiller du ministre de l’Energie, Ali Hached, a plaidé pour

l’exploitation des nouvelles technologies dans le développement du secteur énergétique en Algérie, avant de souligner la subsistance, à ce

jour, du charbon, en dépit de la découverte du pétrole, pour soutenir la

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thèse selon laquelle il n’est pas nécessaire, d’après lui, d’adopter des

stratégies au diapason des mutations mondiales en cours. Ce responsable a, en effet, plaidé pour une transition énergétique progressive, loin des

influences mondiales et adaptée au contexte algérien.

Pour sa part, l’ex-directeur général de Sonatrach, Bachir Attar, prévoit une consommation binaire (gaz et énergies renouvelables) sur le marché

mondial, dans les 20 prochaines années, à venir, face à un recul du pétrole, qu’il estime en voie de disparition, a-t-il ajouté. Il a d’ailleurs

assuré que le continent africain ne compte que 7% des réserves mondiales de pétrole, et que la moitié des découvertes de pétrole en

Algérie ont été consommées, en dépit de leur poursuite, car elles sont limitées et faibles (découvertes) a-t-il fait savoir.

Il a, néanmoins, indiqué que les produits pétroliers liquides peuvent garantir la couverture des besoins en énergie, de l'Algérie, jusqu’à

l’horizon 2030, a-t-il estimé. D’ou l’importance, pour lui, de l’exploitation, dés à présent, des énergies renouvelables, citant à titre indicatif le

programme national des énergies renouvelables, prévoyant la production, à l’horizon 2030, de 22.000 mgts d’électricité, soit seulement 27% des

besoins en Algérie, avant d’appeler à l’exploitation, également, du gaz de

schiste. Lui emboîtant le pas, le président de l’Association des ingénieurs diplômés

de l’Institut algérien du pétrole a souligné l’impératif, pour l’Algérie, d’une période transitoire bien étudiée, afin de pouvoir opter pour la transition

énergétique la mieux adaptée pour elle.

Conjoncture : Regards braqués sur Vienne (El Moudjahid)

Après une période de chute des cours de l’or noir, précisément depuis le 11 avril, tout en sachant qu’il s'agit du plus faible recul mensuel depuis

décembre 2016, le marché pétrolier a enfin renoué avec l’accalmie, un revirement soutenu par les déclarations des producteurs membres et non

membres de l’Opep sur l’éventualité de proroger l’accord de réduction de la production, mais aussi, par le recul imprévu des stocks commerciaux

américains. L'Opep qui a notablement réduit sa production depuis le début

de l'année, dans le cadre du processus de rééquilibrage du marché aura ainsi contribué à réduire l’écart entre l’offre et la demande. En effet,

depuis la mise en œuvre de l’accord, en janvier 2017, l'organisation des pays producteurs de pétrole et les acteurs non-Opep se sont conformés

aux engagements tenus. Un consensus que le Cartel envisage de maintenir au-delà de l’échéance initiale, soit le premier semestre de

l’année en cours. Une décision qui devra être tranchée à l’occasion du prochain sommet, prévu le 25 Mai à Vienne. Le cartel pétrolier et les onze

pays qui se sont joints à la démarche portant sur la réduction de leur offre de 1,8 million barils/jour ont laissé entrevoir des signes d’assurance à ce

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propos. En fait, l'Opep n'a pas d'autre alternative que de prolonger

l’accord pour une meilleure réaction du marché, estiment les experts. Néanmoins, il est prématuré d’anticiper sur l’évolution de la position du

cartel sur la question du maintien ou de l’augmentation des quotas actuels

concernés par la réduction. Selon des experts, une optimisation du niveau de réduction de la production serait tout indiquée pour une reprise rapide

des prix, d’autant plus que l'objectif final du cartel consiste à faire reculer les réserves pétrolières mondiales à leur moyenne des cinq dernières

années. En attendant les conclusions du sommet de Vienne, les échos préliminaires convergent vers l’éventualité de l’extension de l’accord pour

au moins, six mois supplémentaires, et même au-delà de cette échéance, selon les propos du ministre russe de l'Energie, M. Alexander Novak. La

Russie qui a adhéré à cette démarche s’est engagée à réduire sa production de pétrole de 300.000 barils par jour. L’Arabie saoudite, par la

voie de son ministre de l’énergie a également fait part récemment, d’un consensus en cours de maturation, entre les membres Opep et non-Opep,

sur la nécessité de prolonger au-delà de juin, l'accord relatif à la réduction de la production de pétrole pour alléger le volume de l’offre sur le marché

mondial.

Le pétrole en forte hausse après un accord entre Moscou et Riyad

(TSA)

Le pétrole démarre la semaine en forte hausse. Vers 8h30, le Brent

(référence pour le pétrole algérien) progressait de 2,40% à 52,05 dollars. Il s’agit de sa quatrième séance consécutive de hausse.

Ce lundi, les cours sont soutenus par une annonce importante. L’Arabie saoudite et la Russie ont annoncé un accord pour prolonger la réduction

de leur production de pétrole brut jusqu’en mars 2018. But : réduire le surplus de production et rééquilibrer le marché afin de mettre fin à la

baisse des prix.

Moscou et Ryad fixent le cap: la réduction de la production

prolongée jusqu'en mars 2018 (Maghreb Emergent)

L'Arabie saoudite et la Russie prolongeront de neuf mois jusqu'en mars 2018 leur accord de réduction de la production pétrolière en vigueur

depuis le début de l'année en vue de faire remonter de façon régulière les cours d'un marché qui est pour l'heure très engorgé.

L'annonce, qui intervient un peu avant la prochaine réunion officielle de

l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) le 25 mai, et le

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choix des mots ont étonné le marché et les cours tant du WTI texan que

du Brent de Mer du Nord gagnent autour de 1,5%. Le ministre saoudien de l'Energie Khalid al-Falih et son homologue russe

Alexandre Novak se sont engagés à "faire tout ce qu'il faut" pour réduire

les stocks mondiaux et les ramener à leur moyenne de cinq ans. Ils ont dit avoir bon espoir de rallier à leur cause des pays producteurs

autres que ceux qui sont déjà partie à l'accord de réduction en cours. "Il y a eu une nette réduction des stocks mais nous n'en sommes pas

encore là où nous voulons être, à leur moyenne de cins ans", a dit Falih, lors d'un point de presse à Pékin. "Nous en sommes arrivés à la conclusion

qu'il fallait prolonger l'accord". L'Opep, la Russie et d'autres pays producteurs se sont entendus en

novembre pour réduire leur production de brut de près de 1,8 million de barils par jour (bpj) sur une période couvrant le premier semestre 2017.

L'Arabie saoudite, chef de file de fait de l'Opep, et la Russie, le premier producteur mondial, représentent 20% environ de l'offre pétrolière

mondiale. "Je pense que l'Opep et la Russie admettent que pour rallier le marché à

leur cause, il leur faudra employer les grands moyens, allant bien au-delà

d'une simple prolongation de l'accord", observe Virendra Chauhan, analyste d'Energy Aspects.

"Le marché attendra aussi une réduction des exportations et pas seulement de la production; c'est ce qu'il faut pour rééquilibrer le

marché". Les pays producteurs se sont trouvés obligés d'envisager l'éventualité de

prolonger leur accord face à un baril qui se languit autour des 50 dollars dans un marché qui reste saturé.

Selon une source de l'Opep, les stocks pétroliers en mer ont toutefois diminué d'un tiers depuis le début de l'année.

Les producteurs de pétrole face à la question de la quantité à

réduire à partir de juin (Maghreb Emergent)

Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al-Falih se dit certain que l’accord sur la réduction de la production pétrolière sera prolongé au-delà

du mois de juin prochain. Dans moins de deux semaines, les membres de l’Organisation des pays

exportateurs de pétrole (Opep), et avec eux leurs onze partenaires, feront part de leur décision de reconduire ou pas leur accord de baisse de

production en vigueur depuis janvier dernier et qui devrait expirer en juin prochain.

Dans les faits la décision semble déjà prise et les échos parvenant de l’Opep font état d’une ferme volonté de reconduire l’accord pour maintenir

les prix à un niveau acceptable.

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La vraie question qui se pose actuellement tourne autour de la quantité de

pétrole à réduire. Durant les six derniers mois, l’Opep et ses partenaires avaient réduit leur production de 1,8 millions de barils par jour. L’effet de

cette baisse a été palpable sur le terrain, puisque le baril est remonté au-

dessus des 50 dollars après avoir chuté à moins de 30 dollars, mais les pays concernés, mais aussi les spécialistes du marché pétrolier, se

demandent déjà s’il ne faut pas réduire davantage la production. La certitude de l’Arabie Saoudite

L’Arabie saoudite qui milite désormais franchement pour reconduire l’accord de janvier a, semble-t-il, réussi à convaincre la Russie, géant

pétrolier non membre de l’Opep, à reconduire l’accord. Quelques jours après s’être entretenu avec son homologue russe, le ministre saoudien de

l’Energie, Khalid Al-Falih s’est dit certain que l’accord sur la réduction de la production pétrolière sera prolongé au-delà du mois de juin prochain. Une

déclaration sans ambiguïté qui, venant du chef de file de l’Opep, ne signifie rien d’autres que la reconduction de l’accord.

Sur la base de l’expérience de l’accord de janvier, les pays membres de l’Opep et leurs partenaires ont désormais la possibilité de corriger le tir

pour avoir de meilleurs résultats. L’exercice n’est pas aussi facile qu’il le

paraît puisque les pays producteurs ne peuvent se permettre une trop forte réduction qui pourrait, certes, faire augmenter les prix mais

également rendre l’extraction du pétrole de schiste américain plus rentable. Le marché serait, ainsi, inondé et les prix chuteraient à

nouveau.