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LUMIERES © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques octobre 2011 N° 187 EDITORIAL Photo MEU ALGER RVG « indicateurs économiques 2011 » PIB : 168,8 Mds USD ; croissance économique HH: 3,7% ; croissance économique normale : 5,3% Balance commerciale : 13,5 Mds USD ; réserves de change 171,4 Mds USD Dette publique externe : 3,7 Mds USD; PIB/hab : 4 798 USD Il a été beaucoup question de produits agricoles et de sécurité alimentaire au cours de cet automne. La problématique de la sécurité alimentaire et des prix des produits agricoles a notamment été abordée lors de la journée mondiale de l’alimentation qui s’est déroulée le 16 octobre dernier à Alger. Plusieurs raisons expliquent l’attention portée à ce secteur, aux importations et au taux d’auto-approvisionnement de l’Algérie. Il faut d’abord rappeler que l’agriculture permet de fixer la population rurale, qu’elle emploie plus de 3,5 millions de personnes et que le secteur agroalimentaire contribue pour 10-11% au PIB algérien. L’inquiétude concernant les importations de PAA, tient au fait que les chiffres du mois d’août 2011 font apparaître un quasi doublement en valeur par rapport à août 2010 et que, sur les 8 premiers mois 2011, les importations algériennes de PAA progressent de +50%, en raison principalement du doublement des importations de céréales. Un facteur conjoncturel – le Ramadhan –explique en partie le niveau particulièrement élevé des importations alimentaires en août 2011. Une autre raison, beaucoup plus récurrente, explique la progression des importations de céréales : la sécheresse, qui a fait chuter la production algérienne de céréales à 4 millions de tonnes environ, alors que la production était de plus de 6 millions de tonnes il y a 2 ans. D’une façon générale, l’Algérie est structurellement déficitaire dans de trop nombreux secteurs puisqu’elle dépend totalement de l’étranger pour sa consommation de sucre, d’huile et de café. Elle importe 50-60% de sa consommation en céréales et en lait, 20 à 30% de sa consommation de viandes bovines et plus de 10% de sa consommation de fruits. Grâce à ses ressources en hydrocarbures et aux prix actuellement élevés de l’énergie, l’Algérie est en mesure de payer une facture alimentaire qui dépasse les 5 milliards d’euros par an et qui représente plus de 15% des importations algériennes. Au-delà de l’aspect purement financier, il est potentiellement dangereux pour l’Algérie de dépendre à ce point de l’étranger alors que les changements climatiques affectent les productions, que les marchés sont de plus en plus volatils et perturbés par les spéculateurs. L’adoption d’une véritable politique de sécurité alimentaire devient donc une priorité pour le gouvernement algérien qui souhaite développer la production agricole et qui aura besoin pour cela de semences, d’engrais, de machines, de bétail maigre, d’aliments pour animaux, d’équipements et de savoir-faire aussi bien dans les secteurs de l’irrigation et de la production agricole que de la transformation et de la commercialisation des produits alimentaires. La question de l’alimentation est d’autant plus importante pour l’Algérie que les dépenses alimentaires représentent près de 45% du budget des ménages. La disponibilité en produits alimentaires et les prix des produits de base sont, pour l’Algérie, un problème à la fois économique, politique et social. Jean-Charles HIRONDEL D’ALGERIE

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LUMIERES

© 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

octobre 2011

N° 187 EDITORIAL

Photo MEU ALGER RVG

« indicateurs économiques 2011 » PIB : 168,8 Mds USD ; croissance économique HH: 3,7% ; croissance économique normale : 5,3% Balance commerciale : 13,5 Mds USD ; réserves de change 171,4 Mds USD Dette publique externe : 3,7 Mds USD; PIB/hab : 4 798 USD

Il a été beaucoup question de produits agricoles et de sécurité alimentaire au cours de cet automne. La problématique de la sécurité alimentaire et des prix des produits agricoles a notamment été abordée lors de la journée mondiale de l’alimentation qui s’est déroulée le 16 octobre dernier à Alger. Plusieurs raisons expliquent l’attention portée à ce secteur, aux importations et au taux d’auto-approvisionnement de l’Algérie. Il faut d’abord rappeler que l’agriculture permet de fixer la population rurale, qu’elle emploie plus de 3,5 millions de personnes et que le secteur agroalimentaire contribue pour 10-11% au PIB algérien. L’inquiétude concernant les importations de PAA, tient au fait que les chiffres du mois d’août 2011 font apparaître un quasi doublement en valeur par rapport à août 2010 et que, sur les 8 premiers mois 2011, les importations algériennes de PAA progressent de +50%, en raison principalement du doublement des importations de céréales. Un facteur conjoncturel – le Ramadhan –explique en partie le niveau particulièrement élevé des importations alimentaires en août 2011. Une autre raison, beaucoup plus récurrente, explique la progression des importations de céréales : la sécheresse, qui a fait chuter la production algérienne de céréales à 4 millions de tonnes environ, alors que la production était de plus de 6 millions de tonnes il y a 2 ans. D’une façon générale, l’Algérie est structurellement déficitaire dans de trop nombreux secteurs puisqu’elle dépend totalement de l’étranger pour sa consommation de sucre, d’huile et de café. Elle importe 50-60% de sa consommation en céréales et en lait, 20 à 30% de sa consommation de viandes bovines et plus de 10% de sa consommation de fruits. Grâce à ses ressources en hydrocarbures et aux prix actuellement élevés de l’énergie, l’Algérie est en mesure de payer une facture alimentaire qui dépasse les 5 milliards d’euros par an et qui représente plus de 15% des importations algériennes. Au-delà de l’aspect purement financier, il est potentiellement dangereux pour l’Algérie de dépendre à ce point de l’étranger alors que les changements climatiques affectent les productions, que les marchés sont de plus en plus volatils et perturbés par les spéculateurs. L’adoption d’une véritable politique de sécurité alimentaire devient donc une priorité pour le gouvernement algérien qui souhaite développer la production agricole et qui aura besoin pour cela de semences, d’engrais, de machines, de bétail maigre, d’aliments pour animaux, d’équipements et de savoir-faire aussi bien dans les secteurs de l’irrigation et de la production agricole que de la transformation et de la commercialisation des produits alimentaires. La question de l’alimentation est d’autant plus importante pour l’Algérie que les dépenses alimentaires représentent près de 45% du budget des ménages. La disponibilité en produits alimentaires et les prix des produits de base sont, pour l’Algérie, un problème à la fois économique, politique et social.

Jean-Charles HIRONDEL

D’ALGERIE

2© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

2 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

ENVIRONNEMENT: Younes BENABDELOUHAED [email protected]

Déchets dangereux : Désamiantage de quatre sites industriels:

Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (MATE) a lancé en octobre un appel d’offres national et international restreint pour l’étude de la décontamination des quatre sites de production d’amiante-ciment de Gué de Constantine (Alger), de Meftah (Blida), de Bordj Bou Arréridj et de Zahana (Mascara) qui ont cessé leurs activités en 2007. L’entreprise retenue aura pour mission l’élaboration :

- du diagnostic et des investigations du site contaminé,

- de l’étude de variantes de choix de solution optimale de

décontamination, de réhabilitation et de gestion de tous les déchets

d’amiante,

- des dossiers techniques pour la réalisation des travaux de

décontamination, de réhabilitation et de gestion de tous les déchets

d’amiante.

Les bureaux d’étude ou les groupements de bureaux d’étude candidats peuvent soumissionner pour un ou plusieurs sites.

Les offres doivent être déposées au plus tard le 11 décembre 2011 à 13h00.

Les entreprises souhaitant retirer le cahier des charges en s’adressant au MATE ou en ayant recours aux services de la Mission Economique en envoyant un email à [email protected]

AUTOMOBILE: Younes BENABDELOUHAED [email protected]

5ème édition du Salon International du Véhicule Industriel et utilitaire

Le Palais des expositions de la Société Algérienne des Foires et Expositions (SAFEX) a abrité du 2 au 8 octobre la 5

ème édition du Salon International du

Véhicule Industriel et utilitaire. Organisé par la SAFEX en collaboration avec l’Association des Concessionnaires Automobiles Algériens (AC2A), ce salon a rassemblé 33 exposants sur une surface de 15 000 m2.

Cette édition a enregistré une baisse du nombre d’exposants par rapport à celle de 2010 qui en comptait 51. Parmi les absences, la plus remarquée était celle de Société Nationale des Véhicules Industriels (SNVI). Le marché algérien est considéré comme très dynamique avec des ventes de véhicules industriels et utilitaires qui se situent entre 45 000 et 50 000 unités/an, dont la majorité est importée.

AUTOMOBILE: Younes BENABDELOUHAED [email protected]

Changement à la tête de Peugeot Algérie

Marc BERGERETTI quitte officiellement la direction de Peugeot Algérie fin octobre, pour prendre les commandes de Peugeot Turquie. Il sera remplacé par Pierre FORET qui dirigeait Peugeot Iran depuis 2008.

L'Algérie et le groupe Renault sont sur le point de conclure un accord

Le Ministre de l'Industrie, de la PME, et de la Promotion de l'Investissement, M. Mohamed BENMERADI, a déclaré sur les ondes de la radio algérienne, à propos des négociations entre l’Algérie et Renault pour la réalisation d'une usine de fabrication de véhicules en Algérie, qu’ : « aujourd’hui, nous sommes pratiquement sur le point d'arriver à un accord ». Ce projet se fera avec une

répartition du capital donnant la majorité pour la partie algérienne

3© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

3 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

conformément aux nouvelles dispositions réglementant les investissements étrangers. Selon le Ministre, la première voiture pourrait être livrée 18 mois après la conclusion de l'accord, qui prévoit la fabrication de 75.000 véhicules dans une première étape, et qui passera à 150.000 véhicules dans une seconde étape. A cet effet, une délégation de Renault devrait se déplacer prochainement en Algérie pour rencontrer une soixantaine de sous-traitants algériens, déjà identifiés, des secteurs public et privé, afin de les intégrer dans ce projet. Le taux d'intégration, toujours selon M. BENMERADI, sera de 20% à 25% dans une première étape pour l’augmenter ensuite à 60% avec l'intégration des pneumatiques et des vitrages.

BTP: Renée VERRIER GALBY [email protected]

ENERGIE : Réda ZEGHMATI [email protected]

5ème édition du salon international Alger Industries

La 5ème

édition du salon international « Alger industries » s’est tenue à Alger du 3 au 6 octobre dernier dans le parc des expositions de la SAFEX aux Pins Maritimes. Organisé par Batimatec expo, en partenariat avec la CACI (chambre de commerce et d’industrie algérienne) le salon a accueilli une centaine d’exposants, dont plus de la moitié venant de pays étrangers, notamment de France, d’Autriche, de Turquie et de Pologne. Les 45 exposants français étaient regroupés sur un pavillon labellisé par Ubifrance et organisé par la CCIMP (chambre de commerce et industrie de Marseille Provence). Ce salon enregistre une progression du nombre de visiteurs. Les exposants français se sont déclarés globalement satisfaits. Selon la CCIMP, 65% des entreprises françaises sont prêtes à revenir en 2012.

Le Salon des Energies Renouvelables à Oran : une deuxième édition couronnée de succès

Organisée sous le haut patronage du président de la république algérienne Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, la deuxième édition du salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2011), qui s’est tenu au Palais des e d’Oran du 19 au 21 octobre 2011, a été couronnée de succès.

ERA 2011 a enregistré la participation de 69 exposants dont 20 provenant de 9 pays étrangers tels que les Pays-Bas (7), l’Allemagne et l’Italie (3 chacune), l’Espagne, l’Autriche, la Pologne et la France (1 chacune). Selon les organisateurs, le salon a reçu la visite d’une moyenne de 1 000 personnes par jour, avec un pic de 1 500 le jeudi 20 octobre. La présence des institutions (Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement, Ministère de l’énergie et des mines) et des entreprises publiques algériennes et de leurs dirigeants (New Energy Algeria : NEAL, Sonelgaz, l’Office national de l’assainissement : ONA, Sonatrach, l’Algérienne des eaux …) démontre que le développement des énergies renouvelables est une des priorités de l’Etat algérien.

En marge du Salon, une vingtaine de conférences-débats se sont déroulées, portant sur des thèmes très variés tels que : l’énergie solaire, "les énergies géothermiques, opportunités pour l’Algérie" ; "l’importance de l’eau dans l’efficacité énergétique" et "la protection de l’environnement et le développement durable à Sonatrach".

4© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

4 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

TRANSPORT : Sofiane BENSIMESSAOUD [email protected]

TRANSPORT : Kamel SILHADI [email protected]

Tassili Airlines va ouvrir des lignes intérieures pour le grand public

Créée en 1998, en joint-venture entre Sonatrach et Air Algérie, Tassili Airlines (TAL) devenue filiale à 100% de Sonatrach en avril 2005, ouvre désormais ses services au grand public.

Le ministère des Transports a donné le 28 septembre dernier son accord de principe pour le transport régulier du grand public en complément de la prise en charge des pétroliers et parapétroliers. Le Ministre de l’Energie et des Mines a annoncé que le réseau commercial de la compagnie s’étoffera prochainement avec l’ouverture d’agences à Annaba, Oran, Tamanrasset et Hassi Messaoud.

Fayçal Khelil, PDG de TAL, prévoit un objectif de 680.000 passagers d’ici la fin de l’année, contre 500.000 voyageurs transportés en 2010. TAL dispose actuellement d'une flotte de 31 appareils, dont quatre Boeing 737-800, acquis en 2011. Ces derniers constituent la première acquisition par la compagnie d'aéronefs de plus de 100 places. La nouvelle stratégie de déploiement de TAL vise, au-delà du transport des employés des sociétés du groupe Sonatrach dans le sud du pays, à développer de lignes régulières de transport domestique pour le grand public. La compagnie compte travailler en synergie avec Air Algérie pour satisfaire la demande du marché

EGIS RAIL remporte le marché des études de l’extension de la première ligne de tramway d’Alger

L’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) a publié le 22 octobre un avis d’attribution à EGIS RAIL du marché des études et de la supervision des travaux de l’extension de la première ligne de tramway d’Alger. Le montant du contrat s’élève 5,6 MEUR TTC. EGIS RAIL devra réaliser les études d’Avant-Projet Détaillé (APD) en 10 mois. Sa mission de contrôle et suivi de la réalisation est prévue pour durer 22 mois. Conformément au code algérien des marchés publics, les concurrents ont un délai de 10 jours pour contester le choix effectué par l’EMA en formulant un recours auprès de la Commission Nationale des Marchés.

Ce projet d’extension vise à relier le terminus « les fusillés » situé dans le quartier du Ruisseau à Bir Mourad Raïs sur les hauteurs de la capitale où sera implantée une gare multimodale (tramway, autobus et autocars). La ligne de tramway d’Alger a été mise en exploitation commerciale le 8 mai dernier sur un premier tronçon de 7 km entre « les bananiers » et Bordj El Kiffan en attendant qu’elle soit totalement livrée d’ici 2012 par le consortium de réalisation formé par Alstom et l’algérienne ETRHB. Cette mise en service partielle connait un réel succès auprès des usagers puisque les prévisions de trafic de 15 000 voyageurs/jour ont été dépassées de 33% pour atteindre 20 000 voyageurs/jour.

5© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

5 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

BTP : Kamel SILHADI [email protected]

China State Construction Engineering Corporation construira la Grande Mosquée d’Alger

L’Agence Nationale de Réalisation et de Gestion de la Mosquée d’Alger (ANARGEMA) a annoncé le 19 octobre que le marché de la construction a été attribué à China State Construction Engineering Corporation (CSCEC). Le montant du contrat est d’environ 1 Md EUR TTC pour une durée des travaux de 48 mois.

CSCEC était en compétition avec deux autres concurrents :

- le groupement constitué par les algériens Cosider et ETRHB avec

l’espagnol FCC Construction dont le prix était de 1,3 Md EUR ;

- le consortium formé par Astaldi (Italie) et ACC (Liban) dont le

montant de l’offre était de 2,2 Mds EUR.

CSCEC compte de nombreux projets prestigieux à son palmarès en Algérie tels que l’aéroport d’Alger livré en 2006, le Ministère des Affaires Etrangères achevé en 2011, l’hôtel Sheraton d’Alger construit en un délai record de 18 mois entre 1997 et 1999, l’hôtel Sheraton d’Oran, ou encore l’hôtel de l’armée à Beni Messous près d’Alger.

AGROALIMENTAIRE : Jean-Charles HIRONDEL [email protected]

Croissance de 10% de la production agricole

La production agricole de l’Algérie a enregistré un taux de croissance de 10,3% durant la saison 2010-2011, contre 8,5% lors de la saison précédente, selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. La valeur de la production agricole devrait atteindre les 1.600 milliards de dinars (plus de 21 milliards de dollars) en 2011, soit 23% de plus que l'année dernière. Toutes les filières ont enregistré des résultats "positifs" (même si la marge du progrès reste "importante") à l’exception des céréales dont la production a reculé de 7% par rapport à la saison précédente. La production céréalière a atteint 4,2 millions de tonnes contre 4,5 millions de tonnes en 2010. La baisse de la production céréalière s’explique notamment, selon le ministre de l’Agriculture, par la sécheresse qui a frappé l’ouest du pays.

Quant à la filière lait, la production a atteint plus de 2,92 milliards de litres en 2010-2011 alors que le secteur tablait sur un objectif de 2,73 milliards de litres. La collecte du lait a également augmenté de près de 50% passant de 390 millions de litres en 2010 à 578 cette année. La filière viandes rouges aurait enregistré une production de 420.000 tonnes pour un objectif de 365.000 tonnes permettant une baisse des importations de viandes congelées. La production des viandes blanches aurait atteint pour sa part 336.000 tonnes pour un objectif de 289.000 tonnes.

La production de pommes de terre a atteint 3,85 millions de tonnes cette année contre 3,2 millions de tonnes la saison dernière, alors que les prévisions à l’horizon 2014 visent les 4 millions de tonnes. La production d’agrumes a atteint 1,1 millions de tonnes contre un objectif de 0,9 millions de tonnes.

6© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

6 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

AGROALIMENTAIRE : Jean-Charles HIRONDEL [email protected] Sabrina BENBOUALI [email protected] Importations algériennes de PAA en valeur - Janvier à Juillet

2009 2010 2011

TOTAL 3 106 2 906 4 458

France 875 729 1322

Argentine 341 507 723

Brésil 257 278 658

N.Zélande 124 92 152

États-Unis 72 84 130

Pays-Bas 75 57 116

Source : GTA Exportations algériennes de PAA en valeur - Janvier à Juillet

2009 2010 2011

TOTAL 62 123 146

Tunisie 3 10 23

Bulgarie 0 0 18

Italie 3 1 16

Syrie 3 5 13

France 7 11 11

Pays-Bas 1 2 8

Source : GTA

AGROALIMENTAIRE : Jean-Charles HIRONDEL [email protected]

L’Algérie, 8ème client agroalimentaire de la France.

La France exporte de plus en plus de céréales et de bovins vivants vers l’Algérie.

Sur les 8 mois 2011, les exportations agroalimentaires françaises de PAA ont doublé, ce qui positionne l’Algérie en 8

ème position parmi nos principaux

marchés extérieurs, juste derrière les USA. Ceci est dû à la progression, en volume et en prix, des céréales qui représentent à elles seules 1,034 milliards d’euros sur un total de 1,359 milliards d’euros de PAA exportés vers l’Algérie. Les importations françaises de PAA en provenance d’Algérie n’étant que de 15 millions d’euros, notre solde agroalimentaire avec l’Algérie est excédentaire de 1,344 millions d’euros ce qui situe l’Algérie en 3

ème position de nos

excédents commerciaux derrière le Royaume-Uni et l’Italie et devant l’Allemagne. La place prise par les agroalimentaires dans les exportations françaises vers l’Algérie est considérable, puisque les PAA ont représenté 1359 millions d’euros sur un total exporté de 3147 millions d’euros, soit 43% des exportations françaises vers l’Algérie sur les 8 mois 2011.

Compte tenu de l’importance de l’Algérie pour les céréaliers français, France Export Céréales a organisé, le 11 octobre à Alger une conférence-rencontre pour présenter les caractéristiques de la récolte française 2011, parler des perspectives pour la prochaine campagne et dialoguer avec les clients et partenaires algériens. Rappelons à ce sujet que les céréales totalisent, sur les 7 mois 2011, 38% des importations agroalimentaires de l’Algérie.

Dans le domaine bovin, les importations d’animaux laitiers et de jeunes bovins ont également fortement progressé pour atteindre près de 50 millions d’euros sur les 8 mois 2011. Cet intérêt pour les races et pour les animaux français explique que plusieurs dizaines d’opérateurs algériens aient visité le Sommet de l’élevage à Clermont Ferrand début octobre.

Plusieurs salons permettront en 2012 aux exportateurs français de développer leurs exportations vers l’Algérie : le SIPSA dans les filières animales, Agroexpo dans les filières végétales et Djazagro dans le secteur des équipements agricoles et alimentaires et des produits. Contacter la MEUbifrance à Alger [email protected] ou [email protected]

Le soutien des produits alimentaires coûte cher

Le soutien des prix des produits alimentaires de première nécessité a coûté à l’État 200 milliards de dinars en 2011 (2,5 milliards de dollars), selon le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaissa.

Le soutien des prix concerne essentiellement le lait et la farine. Cependant, après les émeutes de janvier dernier, le gouvernement a décidé d’étendre sa politique de soutien à d’autres produits, comme le sucre blanc et l’huile de table, dont les prix ont flambé sur les marchés. Ces deux produits (importés en quasi-totalité, ont été exemptés de droits de douane et de TVA et les producteurs et transformateurs locaux ont été dispensés de l’impôt sur les bénéfices. Grâce à ces mesures, les prix à la consommation de ces produits ont baissé de près de 40 %.

Parallèlement, le soutien direct à l'agriculture a atteint en 2011 plus de 240 milliards de dinars dont 37,65% pour l'irrigation, 21% aux céréales et 12% à la filière lait.

7© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

7 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

AGROALIMENTAIRE : Sabrina BENBOUALI [email protected]

Interview réalisée par Sabrina Benbouali,

Chargée de Développement, AGROTECH

A noter : 21-24 novembre 2011, Salon International de l’Agriculture AGROEXPO à Alger Contact : Sabrina BENBOUALI [email protected]

Entretien avec le PDG du Groupe ISO-9, Monsieur Arezki Issiakhem

Monsieur Issiakhem, vous êtes leader dans la production de génoises et de biscuits secs en Algérie. Le groupe ISO-9 a parcouru un chemin appréciable depuis la création de l’entreprise familiale en 2003. Quelle est la clé de votre réussite ?

Nous cherchons, chez ISO-9, à développer constamment notre activité pour rester compétitifs. Si nous sommes leader sur le marché algérien ce n’est certainement pas le fruit du hasard. Nous avons opté pour une stratégie d’investissement. Nous augmentons en permanence nos capacités de production par l’acquisition d’une nouvelle chaîne de production tous les trois ans, la prochaine est prévue en 2012. Notre chiffre d’affaire augmente annuellement de 10 à 15 %. Il se situe actuellement à 3 millions d’Euros.

Pourquoi dit-on d’ISO-9 que ses usines ne s’arrêtent jamais ?

C’est pratiquement cela, en effet. Le choix a été fait de maintenir une production quasi permanente pour répondre au mieux à la demande. Nos produits étant appréciés et très demandés, nos deux chaînes de production tournent sans interruption. Nous employons deux équipes qui se relayent sur des machines programmées pour produire 400 kg/heure chacune. Nous employons à « ISO-9 » 240 personnes tous métiers confondus ce qui représente une masse salariale (charges sociales comprises) non négligeable mais la réponse du marché est là pour nous conforter dans nos choix.

Comment se fait la distribution ?

Nous distribuons nous-mêmes nos produits à travers notre réseau qui couvre une grande partie de notre vaste territoire. Nous disposons pour cela d’une soixantaine de camions qui sillonnent l’Algérie en permanence. Notre flotte est gérée de façon moderne grâce à un système de géo localisation dont sont dotés les véhicules. Nous pouvons ainsi agir au plus près et de façon instantanée sur la livraison pour répondre présent là où il faut et quand il le faut. Il reste que les problèmes liés à la commercialisation sont complexes et nous sommes confrontés à une fiscalité qui n’est pas conforme aux standards internationaux. Ceci nous a incités à mettre en place une nouvelle société de distribution, qui appartiendra à notre Groupement d’Entreprises, lui-même en plein création.

Après un tel succès en Algérie avez-vous songé à l’exportation ?

Bien sûr ! Nous avons exporté dans certains pays arabes et vers l’Europe. Nous marquons actuellement une pause temporaire à l’export en raison du système algérien qui nous pénalise. Mais, fort heureusement, nous sommes satisfaits de nos ventes en Algérie. Disons que nous reculons pour mieux sauter.

Etes-vous prêts à vous lancer dans un éventuel partenariat ?

Oui, tout à fait. ISO-9 est ouvert à toute éventuelle proposition de partenariat pour peu qu’il soit de type « gagnant-gagnant ». Nous portons toujours notre regard vers l’avenir et comptons bien développer plus encore notre activité.

8© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

8 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

Quels sont vos besoins immédiats ?

Nous projetons par exemple d’enrichir notre gamme de produits en lançant sur le marché nos madeleines. Pour cela nous devons faire l’acquisition dans un proche avenir d’une ligne de production spécifique. Actuellement nous cherchons aussi à nous approvisionner en graisse végétale hydrogénée et raffinée : palme, coprah… Nous sommes demandeurs de poudre de lait à 0%. Nous en consommons 1000 tonnes/an dans la production de crème glacée (un autre segment de notre activité).

AGROALIMENTAIRE : Jean-Charles HIRONDEL [email protected]

Des protestations contre les vendeurs de boissons alcoolisées ont été observées aux portes d’Alger (notamment à la Madrague), et sont à l’origine de décisions de fermeture de commerces d’alcool et du gel dans la délivrance des agréments pour l’ouverture de nouveaux bars et points de vente.

L’Algérie, qui produisait plus de 15 millions d’hectolitres de vin au lendemain de l’indépendance, a vu sa production chuter à 600 000 hectolitres en raison de l’arrachage massif du vignoble dans les années 1970.

La prohibition de la vente d’alcool profiterait à l’informel et aux barons de la drogue.

Fermeture des bars et commerces d’alcool

La multiplication des fermetures de bars et de points de vente de boissons alcoolisées ces derniers mois à travers le pays inquiète les producteurs de boissons alcoolisées. Le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), M. Ali Hamani, pense qu’il faut laisser cette activité se poursuivre dans la légalité sinon elle sera récupérée par l’informel.

Les producteurs de bière et de vins s’inquiètent des conséquences de la campagne de fermeture des bars et des commerces d’alcool mais ils se disent favorables à un assainissement du secteur et à la lutte contre la clandestinité. Ils mettent en garde contre les risques de fermeture de commerces légaux qui favoriseraient le marché noir. La vente clandestine d’alcool représentant un danger, ils sont favorables à un encadrement et à un contrôle de l’activité.

La multiplication des fermetures des bars et commerces d’alcool a provoqué un léger recul de la production de boissons alcoolisées. En plus des décisions de fermeture, les autorités ont gelé les autorisations d’ouverture de nouveaux bars et points de vente de boissons alcoolisées. Le secteur de l’alcool risque de souffrir et le Trésor public se verrait alors privé de la manne financière provenant des taxes sur l’alcool. Le secteur emploie, par ailleurs, des milliers de personnes dans la production et la distribution. Les taxes représentent plus de 30 % du prix de la bière et encore un peu plus pour le vin (3 610 DA de taxes par hectolitre de bière et 8 000 dinars pour le vin). L’Algérie produit 600 000 hectolitres de vin et plus d’un million d’hectolitres de bière, correspondant à 4 milliards de dinars de taxes pour les vins et 8 milliards DA pour la bière. Le président de l’APAB s’interroge sur l’avenir du projet de réimplantation des vignobles lancé par l’État il y a quelques années.

SANTE : Katia ARABI [email protected]

Le pôle biotechnologique sera implanté dans la ville nouvelle de Sidi Abdellah.

Aux termes de l’accord Algéro-Américain signé à Alger les 8 et 9 Juin dernier, les groupes pharmaceutiques américains se sont engagés auprès des autorités algériennes à créer un « pôle international de biotechnologie et de production de médicaments » en Algérie. Les groupes pharmaceutiques présents lors de la signature étaient les laboratoires Pfizer et Merck, Johnson & Johnson, Bayer, Roche, Abbot, Amgen, BMS, Novartis, Eli Lilly, MSD et GE… Ils souhaitent maintenant entrer rapidement dans la phase active de mise en oeuvre du projet.

9© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

9 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

L’étude technique est en cours et doit être finalisée dans un délai de trois mois par le cabinet de conseil international Delloitte, engagé par les laboratoires américains.

Ce pôle sera créé sur un terrain de 112 hectares, à proximité d’un complexe abritant des pôles de recherche et technologie, des campus universitaires et un hôpital. Les travaux débuteront en novembre prochain.

La pénurie du médicaments a atteint son paroxysme au cours des deux dernières années. Grace à ce gigantesque partenariat dans le secteur de la santé, l’Algérie va pouvoir changer son statut d’importateur-consommateur et être, dans un premier temps, en mesure de couvrir ses besoins en produits pharmaceutiques et peut être, dans un deuxième temps, devenir exportateur. Les experts estiment qu’en 2015, l’Algérie pourrait produire 70% des médicaments consommés en Algérie. Le Ministre de la Santé, M. Djamel Ouled Abbes, estime que l’Algérie bénéficie d’une avantage stratégique car elle est à la fois proche de l’Europe et de l’Afrique du nord.

TELECOMMUNICATIONS: Louisa AINOUZ [email protected]

TELECOMMUNICATIONS : Louisa AINOUZ [email protected]

Rencontre avec les opérateurs algériens de téléphonie mobile

La Mission Economique Ubifrance d’Alger a organisé, les 24 et 25 octobre derniers, une mission collective réunissant 8 entreprises françaises avec les 3 opérateurs algériens de la téléphonie mobile : Mobilis (groupe Algérie Télécom), Wataniya Télécoms (groupe Qtel) et Djezzy (groupe Vimpelcom). Cette rencontre a permis à chaque entreprise de présenter son savoir-faire aux équipes techniques de chaque opérateur et de bénéficier de rendez-vous individuels avec les responsables de différentes structures au sein des opérateurs dont IT, DSI, Technique, Marketing et Réseaux.

Interview de Guillaume Touchard, Consultant et expert auprès de Sofrecom, spécialiste des marchés télécoms africains au quotidien EL WATAN

Propos recueillis à Tunis par Melissa Roumadi

- Croyez-vous que le marché algérien est aujourd’hui prêt pour la 3 G ?

L’arrivée de la 3G doit permettre le développement de nouveaux services et par- là même une croissance du secteur via l’émergence de nouveaux usages. Aujourd’hui, les télécoms génèrent environ 3% du PIB algérien contre environ 10% en France. Bien que la part des énergies fossiles dans le PIB algérien soit importante, la part des télécoms dans le PIB devrait encore augmenter dans les prochaines années. L’objectif de 5% du PIB semble réalisable. Cela passera par le développement de la 3G mais aussi par une redynamisation du secteur via plus de concurrence et d’investissements privés. Il faudra, cependant, être patient. En effet, nous avons constaté que

10© 2010 - UBIFRANCE et les Missions économiques

10 © 2011 - UBIFRANCE et les Missions économiques

le taux d’utilisateurs Internet freine ou accélère le taux d’adoption des nouveaux services haut débit mobile. Au Royaume-Uni où le taux d’utilisateurs Internet fixe représentait plus de 70% de la population lors de l’introduction de la 3G, l’adoption du service fut rapide. Le même phénomène fut constaté en France. Par contre au Maroc et en Egypte où l’utilisation d’Internet n’était pas aussi répandue, l’adoption de la 3G fut beaucoup plus lente. Le succès de la 3G dépendra donc aussi des consommateurs.

- A quel niveau pouvez-vous situer le prix de la licence algérienne de 3G ?

Les prix de vente des licences varient fortement d’un pays à l’autre pour des raisons liées au potentiel du marché, au taux de couverture, au cahier des charges définis par les gouvernements, etc. Dans le cas de l’Egypte et de la Tunisie, les licences 3G se sont vendues à 7,9 dollars par habitant. Le Maroc a fait le choix d’un prix cassé pour favoriser l’arrivée d’un nouvel entrant et de plus de compétition sur son marché avec un prix de vente à 1,3 dollars par habitant. En l’absence de connaissance de l’ensemble des variables, il m’est difficile de donner un prix à la licence 3G algérienne. Une chose est sûre. Le prix des licences 3G ne doit pas être un inhibiteur à l’investissement dans les nouveaux réseaux et au développement du haut débit mobile en Algérie.

Pour accéder à l’intégralité de l’interview : http://www.elwatan.com/economie/la-part-des-telecoms-dans-le-pib-algerien-devrait-augmenter-27-10-2011-145081_111.php

PUBLICATIONS ET RENDEZ VOUS Renee Verrier Galby [email protected]

Dernières publications :

Le marché des télécommunications en Algérie Dans le cadre de son programme « e-Algérie 2013 », l'État algérien a mobilisé des crédits importants (environ 4,5Mds EUR) pour réduire la facture numérique. L'opérateur historique Algérie Telecom a fait récemment l'objet d'un plan quinquennal d'un montant d'1,1 Md USD afin de moderniser et de développer ses infrastructures notamment la fibre optique. De plus, un appel à manifestation a été lancé, le 15 septembre dernier, par l'ARPT (Autorité de Régulation de la poste et des Télécommunications) aux trois opérateurs de téléphonie mobile pour l'octroi de licences 3G. L'attribution provisoire est prévue pour le 23 octobre 2011. Dans ce cadre, plusieurs opportunités s'offrent aux entreprises françaises. Le conseil et tous les services associés à valeur ajoutée représentent un marché important et des opportunités de développement pour les entreprises françaises du secteur des télécommunications. Le développement des applications logicielles constitue aussi une priorité. L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications a, en outre, identifié plusieurs axes de développement : roaming national, portabilité, triple play, wifi et wimax.

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Pour comprendre les spécificités commerciales et réglementaires du pays et vous aider à faire les bons choix Prix : 50 EUR HT www.ubifrance.fr/conseil/001B1101697A

AGROEXPO FILAHA Rencontres acheteurs sur Salon Alger -21 - 24 novembre 2011 Contact :Jean-charles HIRONDEL

Un programme de 5 rendez-vous B to B organisés en amont par la Mission Economique en fonction de vos attentes et qui seront complétés par des contacts sur le salon. 4 Forums : PHYTOFERTI (santé etnutrition végétale), OLEOMED (oléiculture), AGRIACQUA (eau en agriculture), FIMAG (machinisme et équipements agricoles

Le guide des affaires Algérie : L’Algérie est un pays jeune, qui connaît un développement économique soutenu depuis 2000, grâce à la manne des hydrocarbures. Construire voire reconstruire les infrastructures, généralement vieillissantes, est l’objectif visé par les autorités algériennes sur la base d’un programme quinquennal estimé à 285 Mds de USD. Ce budget d’investissements publics offre de nombreuses opportunités d’affaires aux entreprises françaises, plus particulièrement dans les infrastructures de base, l’agroalimentaire, la santé, les TIC, la formation et l’environnement.

PROCHAINS RENDEZ VOUS :

Rencontres professionnelles à l'occasion du salon AGROEXPO 2011

L’Algérie est aujourd'hui très dépendante de l'extérieur pour ses approvisionnements en sucre, huile, légumes secs, céréales et lait. En quête de sécurité alimentaire, le pays investit sur ses agriculteurs (effacement des dettes, prêt à 0%, subventions sur les machines, équipements, semences, engrais,…) afin de fournir la demande locale et l’industrie.

L’Algérie est en pleine mutation. Le ministère de l’Agriculture s’efforce d’accroître la production, de créer un environnement incitatif et de favoriser l’investissement privé. La privatisation d’une partie des terres agricoles du domaine privé de l’état, par le biais de concessions de 40 ans, assortie de programmes d’intensification sur le lait, la viande, la céréaliculture,… et d’aides à l’investissement donnent un nouvel élan à l’agriculture.

L’Algérie a besoin d’investisseurs et de savoir-faire étranger. Les opportunités pour les entreprises étrangères concernent l’amont de l'industrie agroalimentaire : machines, équipements, bâtiments d’élevage, aliments, agrofournitures, plants, semences, fruits et légumes, stockage, froid, séchage, première transformation, conditionnement, transport...

La France est un fournisseur privilégié. Les importations algériennes progressent en raison de l’augmentation de la consommation et des contraintes de la production locale. En 2010, la France a exporté vers l’Algérie 66.000 tonnes (60% des importations algériennes) et 4 millions de tonnes de blé tendre (96% des importations algériennes).

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FORUM REGIONAL MED-ALLIA Istanbul, Turquie 17 et 18 Novembre 2011

Il réunira pendant 2 jours dans un lieu unique plus de 300 entreprises participantes françaises, turques mais aussi algériennes, égyptiennes, jordaniennes, libanaises, libyennes, marocaines, syriennes et tunisiennes. http://www.ubifrance.fr/turquie/001PRG-15375+forum-regional-med-allia-2011-.htm

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Pour tout savoir sur nos évènements : http://www.ubifrance.fr/algerie/nos-evenements.html

Pour consulter toutes les publications de la Mission Economique Ubifrance d’Alger : http://www.ubifrance.fr/algerie/librairie-

specialisee.html

IMPORTANT POUR L’ORGANISATION DE VOS VOYAGES EN ALGERIE LE DELAI D’OBTENTION DES VISAS POUR LES RESSORTISSANTS

FRANÇAIS EST DESORMAIS DE l’ORDRE DE 14 JOURS.

http://www.algerie-consulat-general-75.org/visas.ht

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Éditeur : Mission économique Adresse : : 25, chemin Abdelkader Gadouche Hydra 16035 - Alger Directeur de la publication : [email protected] Revue par : [email protected] Date de parution : novembre 2011 ISSN : En cours d’inscription Tarif annuel (11 numéros) : 77 € H.T. Abonnement en ligne :

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