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Bulletin d’information des Cliniques universitaires Saint-Luc avril 2010 - mai 2010 Trimestriel Belgique - België P.P. - P.B. Bruxelles Brussel BC 10553 13 sommaire Don d'organes et de tissus : signer pour la vie Magazine d’information destiné aux médecins référents Expéditeur  : Cliniques universitaires Saint-Luc, 10 av. Hippocrate à 1200 Bruxelles. Bureau de dépôt  : Bruxelles X - Agréation  : P501195 LUCARNE Echos des services Epreuves d’effort en Cardiologie pédiatrique 3 Création d’un Centre de l’allergie 4 Actualité médicale La recherche s’organise 5 Pathologie cardiovasculaire : une prothèse pour protéger le cerveau 6 Chirurgie plastique et reconstructrice : première greffe de mâchoire 7 Cancer de la prostate : vivre mieux et plus longtemps 8 Cancer tête et cou : le PET scan recommandé 9 Programme Fast-Track : debout dès J+3 10 Elan 2012 11 Valida à plein régime Grand angle 12 Don d’organes et de tissus Et ailleurs 14 Sanatia : à l’écoute de la souffrance psychique Autour du patient Un pour tous, tous pour eux 16 Une maman et son bébé sauvés in extremis 17 Les heures de visites à Saint-Luc 17 Publications Un nouveau manuel à l’usage du praticien 18 A lire 19 Officiel 20 Nominations

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Page 1: LUCARNE · L’allergie lutte sur tous les fronts : Un Centre de l’allergie vient de voir le jour aux Cliniques. Cette nouvelle structure va permettre de mieux prendre en charge

Bulletin d’information des Cliniques universitaires Saint-Luc • avril 2010 - mai 2010 • Trimestriel

Belgique - België P.P. - P.B.Bruxelles Brussel

BC 10553

13

s o m m a i r e

Don d'organes et de tissus : signer pour la vie

Magazine d’information destiné aux médecins référents

Expéditeur  : Cliniques universitaires Saint-Luc, 10 av. Hippocrate à 1200 Bruxelles.Bureau de dépôt  : Bruxelles X - Agréation  : P501195

LUCARNE

Echos des servicesEpreuves d’effort en Cardiologie pédiatrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Création d’un Centre de l’allergie . . 4

Actualité médicaleLa recherche s’organise . . . . . . . . . 5Pathologie cardiovasculaire : une prothèse pour protéger le cerveau . . 6Chirurgie plastique et reconstructrice : première greffe de mâchoire . . . . . . . 7Cancer de la prostate : vivre mieux et plus longtemps . . . . 8Cancer tête et cou : le PET scan recommandé . . . . . . . . 9Programme Fast-Track : debout dès J+3 . . . . . . . . . . . . . . . 10

Elan 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Valida à plein régime

Grand angle . . . . . . . . . . . . . . . 12Don d’organes et de tissus

Et ailleurs . . . . . . . . . . . . . . . . 14Sanatia : à l’écoute de la souffrance psychique

Autour du patientUn pour tous, tous pour eux . . . . . 16Une maman et son bébé sauvés in extremis . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Les heures de visites à Saint-Luc . . 17

PublicationsUn nouveau manuel à l’usage du praticien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18A lire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Officiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Nominations

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Edito

La solidarité. Ce mot a-t-il encore un sens aujourd’hui, dans un monde où règne da-vantage le « chacun pour soi » ? A Saint-Luc, cette notion revêt une signification très concrète, en témoignent les équipes qui se dévouent au don d’organes et les bénévoles qui mettent leur temps au service des pa-tients et de leurs proches, au sein des nom-breuses associations de patients qui gravi-

tent autour de l’hôpital.

Plus diffuse et moins visible, mais bien présente, la solidarité existe également dans les équipes de chercheurs et de cliniciens qui rassemblent leurs savoirs et leurs compétences pour dévelop-per de nombreux projets de recherche au sein de l’Institut de Re-cherche Expérimentale et Clinique (IREC), une nouvelle structure qui chapeaute toutes les activités de recherche des hôpitaux de l’UCL.

Nous vous invitons à découvrir comment la solidarité se décline encore au fil des pages de ce nouveau numéro de La Lucarne.

Bonne lecture !

Pr Jacques MelinCoordonnateur général-Médecin chef

Lucarne : Bulletin d’informations destiné aux médecins référents.

Lucarne est une publication du Service decommunication des Cliniques universtaires Saint-Luc.

Éditeur responsableJacques Melin, Médecin-chef, Coordonnateur général, Avenue Hippocrate, 10 1200 Bruxelles

CoordinationCaroline Bleus([email protected])Tél. 02 764 11 99Fax. 02 764 89 02

Supervision Thomas De Nayer (TDN)

RédactionService de communicationGéraldine Fontaine (GF)Caroline Bleus (CB)Avec la participation de Veerle Legein, Responsable communication de Valida.

SecrétariatVéronique Dansart([email protected])Tél : 02 764 11 58Fax : 02 764 89 02

PhotosCouverture : © Hugues Depasse/CAVIntérieur : © Hugues Depasse/CAV

© DR (Document Reçu)

Mise en page Tilt Factory

Si vous avez des idées d’articles ou des sugges-tions pour améliorer cette publication, n’hésitez pas à contacter la rédaction.Toute reproduction, même partielle, est interdite sauf accord préalable de la rédaction.

Solidarité

Soutenez notre Fondationwww.fondationsaintluc.be

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En septembre dernier, le Service de car-diologie pédiatrique a acquis du matériel encore plus adapté aux épreuves d’efforts pour leurs petits patients. Ce test consiste à mettre l’enfant en situation de manière à reproduire des efforts identiques à ceux effectués dans la vie courante ou durant une activité sportive. “Il s’agit pour l’enfant de fournir un effort maxi-mal qu’il ne reproduira plus par la suite, en le poussant dans ses dernières limites”, explique le Dr Stéphane Moniotte, Chef de Clinique associé au Service de cardiologie pédiatrique. L’épreuve d’effort est réalisée chez les enfants ressentant des douleurs ou malaises à l’effort, souffrant de cardiopathie congénitale ou de trouble du rythme cardiaque. Le test peut égale-ment être utilisé pour évaluer les performances des jeunes sportifs de haut niveau.

Le tapis roulant… ou le véloDeux appareils ont été installés dans un local de cardiologie pédiatrique utilisé jusqu’à présent comme bibliothèque : un cycloergo-mètre (vélo) et un treadmill (tapis roulant). Ce dernier est privilégié car l’enfant, debout et en effort, est obligé de suivre le rythme du tapis ; ses performances sont donc supé-rieures. “Si l’enfant n’est pas capable de courir,

nous avons recours au cycloer-gomètre, un vélo qui s’adapte à toutes les tailles”, précise le Dr Stéphane Moniotte.

Evaluer la performance physiqueUne fois installé sur le tapis, l’enfant est équipé d’un brassard qui mesure régulièrement la ten-sion artérielle et d’une sonde qui détermine la saturation transcu-tanée en oxygène. Dix électrodes sont placées sur son corps et en-registrent l’électrocardiogramme (le tracé électrique du cœur) pen-dant les différentes étapes du test : marche lente, marche soute-nue, course, etc. Enfin, un masque facial spirométrique analyse les

gaz inspirés et expirés par le patient. “Il s’agit donc non seulement d’évaluer la capacité respi-ratoire de l’enfant, mais également de mesurer sa performance physique et de suivre les modifica-tions de l’électrocardiogramme durant l’effort”, résume Stéphane Moniotte. Pendant que le patient marche, la charge de travail est progres-sivement augmentée, obligeant l’enfant à four-nir un effort de plus en plus important. Le test sera poursuivi jusqu’à ce que le patient atteigne la fréquence cardiaque la plus proche de sa fré-quence cardiaque maximale théorique, calculée en fonction de l’âge de l’enfant.

Un suivi en temps réelGrâce à deux moniteurs reliés à l’équipement du patient, le médecin va observer en temps réel le tracé d’une série de paramètres. “L’analyse de tous ces paramètres permet de se faire une bonne idée de ce qui ne va pas et de cibler la pathologie de l’enfant ainsi que la prise en charge adéquate”, conclut le spécialiste. [CB]

Lucarne # 13

Cardiologie pédiatrique

Dr Stéphane Moniotte, tél. 02 764 16 59,[email protected] épreuves d’effort de cardiologie pédiatrique se déroulent au -1B5.

Plus d’informations

Le cœur à l’effort

Le Service de cardiologie

pédiatrique a récemment

acquis du matériel

permettant d’évaluer les

performances cardiaques des patients. Grâce

à un test effectué sur un tapis

roulant ou un vélo, l’épreuve

d’effort permet d’analyser

le comportement du cœur à l’effort,

et de reproduire les symptômes

ressentis par les enfants durant une

activité physique importante.

Le cardiologue observe le tracé d’électrocardiogramme du patient pendant sa marche sur le tapis roulant.

Echos des services

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Le Centre de l’allergie est le fruit d’une réflexion menée par différents spécialistes de Saint-Luc qui prennent en charge le patient allergique. La collaboration entre les Services impliqués est es-sentielle pour mieux orienter le patient dont l’al-lergie peut toucher différents organes et parfois nécessiter un bilan allergique conjoint : clinique et biologique. Au sein de ce Centre, les différents spécialistes travaillent en interaction étroite, pour orienter le patient allergique en fonction du diagnostic ou du suivi de son traitement, en ayant pour but l’excellence de sa prise en charge.

Raisons d’être d’un Centre de l’allergiePédiatrie, Dermatologie, ORL, Pneumologie, labo-ratoires (Biologie clinique et Centre de techno-logies moléculaires) sont les Services impliqués dans la prise en charge des allergies. “La prise en charge du patient allergique était souvent trop morcelée, explique le Pr Charles Pilette, pneu-mologue et Président du Centre de l’allergie. Or, d’une part, le bilan doit pouvoir inclure des tests d’allergie appropriés : tests cutanés ou de provoca-tion parfois spécialisés, avec l’aide la pharmacie ; tests biologiques avec allergènes recombinants multiples, etc. D’autre part, une fois le diagnostic établi, le suivi du traitement (régime alimentaire, traitement chronique, NDLR) va nécessiter une

éducation du patient”. Ces différentes approches justifient le recours à des ressources communes, interdisciplinaires. Le Centre de l’allergie s’inscrit dans les trois mis-sions académiques des Cliniques Saint-Luc : soins aux patients, enseignement et recherche. La mis-sion d’enseignement passera notamment par la mise en place de réunions interdisciplinaires d’allergologie et d’un symposium annuel, orga-nisé à l’attention des généralistes et spécialistes. [CB]

Création d’un Centre de l’allergie

L’allergie : lutte sur tous les fronts

Un Centre de l’allergie vient de

voir le jouraux Cliniques.Cette nouvelle

structure va permettre de

mieux prendre en charge

les patients allergiques.

Médecins généralistes

et laboratoires sont également

impliqués dans ce projet.

25% de la population allergique en 2010, le double en 2050 ?

Echos des services

L’avis du généraliste : Dr Vanandruel“En tant que généraliste, nous sommes fréquemment, et de plus en plus souvent, confron-tés aux problèmes d’allergies. Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver entre ce qui semble plutôt des allergènes de contact, ali-mentaires ou respiratoires. Pas facile de choi-sir et diagnostiquer entre tous les allergènes possibles, de savoir s’il vaut mieux référer un dermatologue, un ORL ou un pneumologue. Vaut-il mieux faire une prise de sang (Rast), des tests cutanés ou respiratoires ?Une consultation, demandée par le mé-decin traitant, simultanée entre deux spécialistes et des tests effectués ensuite, nous aiderait dans notre cheminement diagnostique et permettrait de trouver le meilleur traitement pour nos patients.”

Pr Charles Pilette, pneumologue, tél. 02 764 28 66, [email protected]

Dr Françoise Pirson, pneumologue, tél. 02 764 28 01, [email protected]

Pr Philippe Rombaux, ORL, tél. 02 764 19 30,[email protected]

Dr Françoise Smets, pédiatre, tél. 02 764 13 51,[email protected]

Dr Véronique Godding, pédiatre, tél. 02 764 13 85, [email protected]

Pr Dominique Tennstedt, dermatologue,tél. 02 764 32 30, [email protected]

Plus d’informations

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Lucarne # 13

L’IREC, une structure facilitatriceOrganisation de la recherche

Actualité médicale

Depuis quelques mois, l’UCL a revu son fonctionnement : l’enseignement et la recherche sont gérés au sein d’en-tités distinctes. Les Facultés sont dé-diées à l’enseigne-ment tandis que la recherche est confiée à des Instituts de recherche.

Dans le domaine des sciences de la santé, l’ex-Faculté de mé-decine a créé quatre Facultés pour l’ensei-gnement et cinq Ins-

tituts de recherche dont deux sont tout particu-lièrement dédiés aux soins de santé : l’Institut des neurosciences (INES) et l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC). L’IREC permet de mieux faire le lien entre la recherche fonda-mentale en laboratoire et la recherche clinique auprès du patient. Le Président de l’IREC est le Pr Jean-Louis Vanoverschelde, Chef du Service de pathologie cardiovasculaire.

Du laboratoire au lit du patientLa mise sur pied de l’IREC présente un grand intérêt pour les chercheurs des Cliniques univer-sitaires Saint-Luc : le nouvel Institut s’attache à encourager la recherche translationnelle. Ce qui signifie d’une part, traduire les résultats de la recherche fondamentale en recherche clinique au lit du patient. Et, à l’inverse, remonter les questions que pose la recherche clinique vers la recherche fondamentale.Afin d’assurer un transfert efficace des connais-sances entre chercheurs et cliniciens, l’IREC met en place de nouveaux modèles d’organisation des structures de recherche. L’IREC assure également la mise en commun des compétences de chercheurs issus de disciplines traditionnellement déconnectées et de cultures différentes.

Un Institut qui pèse lourdL’IREC compte déjà 700 membres, soit la qua-si-totalité des chercheurs des Cliniques univer-sitaires Saint-Luc, des Cliniques universitaires de Mont-Godinne et des unités facultaires liées aux services cliniques des deux hôpitaux. L’IREC permettra l’émergence de carrières mixtes de cliniciens et de chercheurs, à l’instar du FNRS.

Encourager la communication entre spécialités différentesL’IREC est organisé en dix-neuf pôles regroupant chacun des familles de chercheurs d’une même spécialité (lire encadré). Chaque pôle est cha-peauté par un responsable qui siège au bureau de fonctionnement de l’IREC. Cette organisation garantit la communication entre pôles : chacun sait qui travaille sur quel projet, ce qui, si le cas se présente, peut favoriser la mise en commun des savoirs et des technologies.A l’heure actuelle, l’IREC n’a pas encore d’exis-tence physique, mais dans un futur proche (cinq ans maximum), trois tours (anciennement facul-taires) jouxtant l’hôpital accueilleront l’Institut.

� [GF]

Du laboratoire au nouveau traitement,

le chemin est long. Mais les

différentes étapes qui le

jalonnent sont indispensables.

Pour encadrer les chercheurs

et les aider à mener leurs

recherches dans les meilleures

conditions possibles,

l’Institut de Recherche

Expérimentale et Clinique (IREC) de

l’UCL chapeaute depuis peu toutes

les activités de recherche des

hôpitaux de l’Université.

Pôles de recherche :

- Chirurgie expérimentale- Computer Assisted Robotic Surgery (CARS)- Endocrinologie, diabète et nutrition- Epidémiologie et biostatistique- Essais cliniques- Gynécologie- Hépato-gastro-entérologie- Médecine aiguë- Morphologie- Imagerie médicale- Microbiologie médicale- Néphrologie- Pathologies cardiovasculaires- Pathologies rhumatismales- Pédiatrie- Pharmacologie- Pneumologie, ORL et dermatologie- CTMA (Centre de technologies moléculaires appliquées)- LTAP (Louvain Centre for Toxicology and Applied

Pharmacology)

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Fin novembre, une nouvelle technique a été expérimentée avec succès par une équipe de cardiologues. Une prothèse a été implantée dans l’auricule gauche, de manière à protéger le cerveau contre le risque d’embolie cérébrale.

La fermeture de l’auricule gauche (cavité cardiaque où se forment la plupart des caillots sanguins en cas de fibrillation auriculaire) est une technique de cathétérisme cardiaque qui s’adresse aux patients à haut risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) lié à une fibrillation auriculaire (par embolisation d’un caillot partant du cœur vers le cerveau), et pour lesquels la prise d’anticoagulants est contre-indiquée.Cette procédure percutanée consiste à implanter une prothèse dans l’auricule gauche, de manière à l’exclure du reste de la circulation systémique et à empêcher que les caillots qui s’y formeraient, embolisent vers le cerveau. Une fois l’auricule fermé, les patients peuvent interrompre le traitement anticoagulant tout en étant protégé contre le risque d’accident vasculaire cérébral.La première patiente implantée de cette prothèse se porte bien et a pu rentrer chez elle deux jours après l’intervention. Elle se porte d’autant mieux qu’elle a bénéficié durant la même procédure d’une ablation des veines pulmonaires, une technique de cathété-risme qui permet de ressentir moins souvent les palpitations liées à la fibrillation auriculaire.“Ce nouveau progrès enregistré grâce à l’équipe du Service de pathologie cardiovasculaire illustre la volonté du Départe-ment cardiovasculaire tout entier d’offrir des soins performants, appuyés par une technologie de pointe, tout en restant humain”, souligne le Pr Philippe Noirhomme, Chef du Département cardio-vasculaire des Cliniques universitaires Saint-Luc. [CB,�JK]

Pr Joëlle Kefer, Chef de clinique associé du Service de pathologie cardiovasculaire, tél. 02 764 28 15, [email protected] Sébastien Marchandise, praticien hospitalier du Service de pathologie cardiovasculaire, tél. 02 764 28 12, sé[email protected] Jean-Louis Vanoverschelde, Chef du Service de pathologie cardiovasculaire, tél. 02 764 28 59, [email protected]

Une prothèse implantée dans le cœur pour protéger le cerveau

Pathologie cardiovasculaire

Plus d’informations

L’exemple du Louvain Centre for Toxicology and Applied Pharmacology (LTAP)

Un des dix-neuf pôles de recherche de l’IREC est le Lou-vain Center for Toxicology and Pharmacology (LTAP); qui résulte du regroupement de deux unités facultaires (TOXI + LBCM) avec le Service de biochimie médicale des Cliniques universitaires Saint-Luc. Il réunit une tren-taine de chercheurs - toxicologues, pharmacologues, bioingénieurs, biologistes, pharmaciens, médecins… - qui poursuivent un objectif commun : étudier les inte-ractions entre les substances chimiques et l’homme.

Voici les recherches menées au sein du LTAP :- Les défaillances d’organes (foie, rein, cerveau…) lors

d’intoxications aiguës par des médicaments ou des substances illicites.

- L’adaptation des posologies des médicaments en fonc-tion de caractéristiques génétiques.

- Le développement d’outils analytiques et de modèles permettant de prédire la dose efficace des médicaments.

- La mesure, dans un but d’évaluation des risques sani-taires, de l’exposition aux substances chimiques via l’ana-lyse du sang, de l’urine, des cheveux, etc. Ce type d’analyse est particulièrement précieux en milieu du travail.

- Une étude sur la surveillance de l’impact des pesti-cides sur la santé et de leurs liens avec le cancer.

- L’étude de la mucoviscidose et la découverte de nou-velles stratégies thérapeutiques. Une approche par-ticulièrement originale a été développée permettant d’intégrer des résultats obtenus tant en laboratoire qu’au chevet du patient.

- Le développement de tests non-invasifs permettant de détecter les effets des polluants de l’environne-ment sur la santé

- Etablissement de modèles expérimentaux pour mieux comprendre les mécanismes de l’inflammation et de la fibrose pulmonaires induits par des substances toxiques; l’objectif étant de développer des tests simples pour apprécier la toxicité de nouvelles subs-tances et d’améliorer la prise en charge du patient.

- Quelle est la toxicité des particules et nano-particules inhalées ? Pourquoi sont-elles dangereuses ?

Pr Dominique Lison, Directeur, tél. 02 764 53 31, [email protected],http://www.toxi.ucl.ac.be/siteweb4/index2.html

Le LTAP est situé sur le site de l’UCL à Bruxelles,Tour Pasteur, avenue E. Mounier 53, 1200 Bruxelles

Plus d’informations

Actualité médicale

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Page 7avril 2010 - mai 2010

Première greffe de mâchoire :un Belge dans l’équipe

Chirurgie plastique et reconstructrice

Le vendredi 27 novembre

dernier, l’équipe chirurgicale

franco-belge qui avait réalisé, en

2005, la première greffe de visage

jamais tentée au monde, a mené à

bien une nouvelle allogreffe de

la face sur un autre patient.

Les chirurgiens ont réparé la

partie inférieure du visage par un greffon de

tissus composites prélevé sur

un donneur compatible en

état de mort cérébrale.

Dixième opération du genre depuis la pre-mière inaugurale réussie chez Isabelle Dinoire, cette nouvelle procédure est originale dans la mesure où elle inclut une partie très impor-tante du squelette mandibulaire. Les tentatives antérieures avaient été menées à l’aide de trans-plants ne contenant que les parties molles du visage (peau, graisse, muscles et muqueuses), avec ou sans quelques fragments du massif osseux maxillaire. Le patient receveur, âgé de 26 ans, avait été sévèrement défiguré en mai 2008 suite à un accident survenu lors d’une manipulation de feux d’artifice. Privé de toute la partie inférieure et centrale du visage depuis la région cervicale jusqu’au nez, il a d’abord bénéficié, en préalable à la greffe de visage proprement dite, de pre-miers temps de reconstruction réalisés à l’aide de techniques de chirurgie réparatrice conven-tionnelle (réfection des planchers orbitaires, reconstruction du palais dur par autotransplan-tation de l’omoplate). Outre le dommage esthé-tique, la perte de substance résiduelle de son visage rendait ce patient totalement incapable de parler et de s’alimenter.

Une intervention minutieuse Afin de restaurer son image et l’ensemble des fonctions perdues, le greffon qui lui a été offert contenait les deux lèvres et tous leurs muscles moteurs, la partie centrale de la mâchoire infé-rieure et le menton, ainsi que le plancher de la bouche et toute la région cervicale antérieure. Comme lors de la première, tous les muscles qui animent les lèvres ont été réparés un à un. La langue a retrouvé une position normale grâce au soutien des muscles du plancher de la bouche. Les nerfs sensitifs courant dans la mandibule et responsables de la sensibilité de la lèvre infé-rieure ont été suturés aux moignons homologues afin de resensibiliser la peau et les muqueuses du transplant. Un greffon cutané sentinelle issu du donneur a simultanément été transplanté dans la région du pli de l’aîne du receveur afin de

pouvoir effectuer au long cours une surveillance immunologique du transplant facial (sans endommager son apparence par des biopsies).

Les premiers résultats L’intervention peut, à ce stade, être considérée comme un succès. Aucune complication immé-diate n’a été rencontrée jusqu’ici et le patient et ses proches sont heureux du résultat immédiat déjà obtenu. De longs mois de rééducation lui seront cependant nécessaires afin de recouvrer la totale intégrité fonctionnelle de l’entité trans-plantée. Pendant ce temps, le traitement immu-nosuppresseur sera ajusté pour prévenir et trai-ter les éventuels épisodes de rejet. L’inclusion de la mandibule dans le transplant qui constitue le véritable fait nouveau de cette intervention - de ce fait techniquement plus compliquée que les précédentes - est toutefois source d’espoir sur le plan biologique.

[Benoît�Lengelé,�GF]

le Pr Lengelé a contribué à la première allogreffe de la face incluant le squelette mandibulaire.

Actualité médicale

Pr Benoît Lengelé,Chef de Clinique au Service de chirurgie plastiquetél. 02 764 52 51, [email protected]

Plus d’informations

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Lucarne # 13

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Page 8 avril 2010 - mai 2010

Cancer de la prostate

Nouveau traitement pour vivre mieux et plus longtemps

Le nouveau médicament proposé aux patients souf-frant d’un cancer de la pros-tate est le résultat d’une étude clinique de phase III - baptisée TROPIC - menée au niveau international et dont les premiers résultats ont été présentés à San Fran-cisco à l’American Society of Clinical Oncology Genitou-rinary Cancer Symposium Meeting.

Cette étude montre que le cabazitaxel, une nouvelle chimiothérapie développée par Sanofi-aventis, pro-longe significativement la survie globale des patients

atteints d’un cancer non curable de la prostate, métastatique, réfractaire à la déprivation an-drogéne et échappant à une chimiothérapie classique par docétaxel.

TROPIC avait pour but d’évaluer les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la déprivation androgène dont la tumeur avait progressé après une chimiothérapie à base de docétaxel. Les résultats obtenus montrent que l’association de cabazitaxel et de prednisone/prednisolone a significativement réduit le risque de décès de 30 % (HR=0,70 [IC à 95 % : 0,59-0,83], p<0,0001), représentant une amélioration signi-ficative de la survie médiane globale de 15,1 mois dans le groupe cabazitaxel-prednisone/predniso-lone, contre 12,7 mois dans le groupe mitoxantrone- prednisone/prednisolone. Chez les patients traités

par l’association à base de cabazitaxel, la survie médiane sans progression a également augmenté de manière significative [2,8 mois, contre 1,4 mois [HR=0,74 (IC à 95% : 0,64 – 0,86; p<0,0001].

Les événements indésirables hématologiques de grade 3-4 les plus fréquents avec cabazitaxel incluaient la neutropénie fébrile (7,5 %) et les infections (10,2 %).

A propos de l’étude clinique TROPICL’étude TROPIC a été menée dans 146 sites cliniques et 26 pays différents, dont la Belgique, et a inclu 755 patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique, réfractaire à la dépri-vation androgène et dont la maladie avait pro-gressé malgré une chimiothérapie antérieure à base de docétaxel.

Le critère de jugement principal était la survie globale. Les patients ont été affectés au traite-ment par cabazitaxel plus prednisone/predni-solone ou au traitement par mitoxantrone plus prednisone/prednisolone de manière aléatoire (respectivement 378 et 377 patients) et devai-ent bénéficier de l’un ou l’autre des traitements pendant un maximum de 10 cycles.

A propos de la participation belge à TROPICLe groupe multidisciplinaire d’oncologie uro-logique du Centre du Cancer a significative-ment contribué à ce progrès. En effet, un grand nombre de patients inclus dans l’étude clinique TROPIC provient des Cliniques universitaires Saint-Luc, sous la responsabilité du Pr Jean-Pascal Machiels, oncologue médical au Centre du Cancer. Ces patients ont reçu le nouveau médicament dans le cadre du protocole de l’étude.

Actualité médicale

La chimiothérapie avec le docétaxel et le cabazitaxel

peut prolonger la survie des patients et limiter les symp-

tômes de la maladie chez les patients atteints d’un cancer

à un stade avancé et métastatique

Un nouveau traitement sera bientôt disponible pour les patients atteints d’un cancer de la prostate à un stade avancé et qui ne répondent plus à l’hormonothérapie et à la chimiothérapie (par docétaxel). Le cabazitaxel représente une nouvelle avancée thérapeutique dans ce domaine et améliore la survie globale de ces malades.

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Page 9avril 2010 - mai 2010

Cancer tête et cou : Le PET Scan recommandé

Lucarne # 13

Plus d’informations

Etude multicentrique internationale

Pr Marc Hamoir, Président du Centre du Cancer,tél. 02 764 19 74 - [email protected]

Plus d’informations

A propos du cabazitaxelLe cabazitaxel est un nouveau taxane qui agit contre les lignées cellulaires résistantes aux taxanes classiques. Le cabazitaxel inhibe la division cellulaire et la proli-fération des cellules tumorales en se fixant à la tubu-line et en la stabilisant. La tubuline est une protéine présente dans les microtubules des cellules qui sert en quelque sorte de squelette intracellulaire et contribue au maintien de l’architecture des cellules.

Le cabazitaxel a récemment bénéficié d’une revue accé-lérée (“fast track”) de la Food and Drug Administration (FDA), un processus permettant d’accélérer l’évaluation des médicaments destinés au traitement de maladies graves et de nature à répondre à un besoin médical en-core non pourvu. La procédure, qui consiste à déposer les sections du dossier de soumission au fur et à mesure qu’elles sont complétées, a déjà débuté.

A propos du cancer de la prostateLe cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Heureusement, lorsqu’il est diagnosti-qué à un stade précoce (confiné à la prostate), il peut être fréquemment guéri. Une minorité de patients dé-velopperont cependant des métastases. Le pronostic est alors plus réservé. Le cancer de la prostate métastatique est un cancer qui s’est propagé (ou qui a métastasé) dans les ganglions lym-phatiques ou d’autres organes, essentiellement dans les os. Le cancer de la prostate réfractaire à la déprivation androgène est un cancer qui continue à progresser mal-gré la suppression des hormones masculines (castration) qui alimentent la croissance des cellules cancéreuses. Les possibilités thérapeutiques sont alors limitées. La chimio-thérapie avec le docétaxel et le cabazitaxel peut être utilisée dans cette situation pour prolonger la survie des patients et limiter les symptômes de la maladie, princi-palement les douleurs liées aux métastases osseuses.� [GF]

Inclure un examen par PET Scan dans le bilan des cancers des voies aéro-digestives supérieures permet d’améliorer la prise en charge du patient.

Une étude prospective multicentrique internationale - la plus importante à ce jour - menée par des médecins du Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc (UCL) vient d’être publiée dans la revue américaine “Journal of Clinical Oncology”. 233 patients ont été inclus dans cette étude, dont 148 patients de Saint-Luc.

Les chercheurs de Saint-Luc ont démontré qu’inclure un exa-men par PET Scan lors du bilan d’un cancer de la tête et du cou améliore de manière très significative la précision du diagnos-tic et a un impact sur le traitement. Selon cette étude, l’examen par PET Scan permet d’améliorer la stadification du cancer - et donc de poser un diagnostic plus précis - dans 20% des cas; ce qui permet, dans 14% des cas, de modifier ou d’adapter la prise en charge du patient pour un traitement plus adéquat.

“Si nous connaissons plus précisément le stade du cancer, nous pouvons opter pour un traitement plus précis et plus approprié, explique le Pr Marc Hamoir, chirurgien de la tête et du cou au Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc et l’un des investigateurs principaux de l’étude. Cette étude démontre de manière définitive l’intérêt du PET Scan dans le bilan des cancers de la tête et du cou.” [GF]

Actualité médicale

Pr Jean-Pascal Machiels, oncologue médical au Centre du Cancer, tél. 02 764 54 57, [email protected], www.centreducancer.be

Le PET Scan recom-mandé pour une meilleure prise en charge des cancers de la tête et du cou.

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Pr Alex Kartheuser, Responsable de l'Unité de Chirurgie colorectale,tél. 02 764 54 06,[email protected]

Plus d’informations

Actualité médicale

Retour à l’autonomie dès J + 3Programme Fast-Track

Il y a trois ans, un groupe

pluridisciplinaire de Saint-Luc impliquant

deux médecins généralistes

mettait sur pied un projet de

réhabilitation rapide après

chirurgie colorectale :

le “Fast-Track” (lire Lucarne 6).

La Lucarne fait le point.

“La philosophie du Fast-Track est de réduire au maximum l’impact physiologique de l’interven-tion chirurgicale pour le patient, explique le Pr Alex Kartheuser, Responsable de l’Unité de Chirurgie colorectale et du groupe Fast-Track. Grâce à cette diminution de l’impact du choc opé-ratoire, les patients retrouvent une autonomie trois jours seulement après l’intervention”.Processus de récupération accélérée, le Fast-Track peut être réalisé grâce à l’élaboration de proto-coles de soins et d’un itinéraire clinique précis et rigoureux. Sans oublier l’organisation, l’im-plication et le dynamisme de toute une équipe multidisciplinaire autour du patient opéré pour lui permettre une réhabilitation rapide.

Un bilan très positifAprès trois ans d’activité, le groupe a décidé de présenter un premier bilan lors d’une soirée scientifique en mars dernier. Celui-ci se révèle positif et très encourageant. “La clé de réussite du Fast-Track réside véritablement dans la partici-pation du patient lui-même, ainsi que de tous les métiers impliqués avant, pendant, et après l’opé-ration”, souligne le Pr Kartheuser. L’implémentation de la méthode Fast-Track a pourtant nécessité un changement de philo-sophie et d’organisation pour les équipes mé-dicales et soignantes. Il a fallu en effet mettre en place un ensemble de mesures pré-, per- et postopératoires visant à réduire au maximum

l’impact physiologique de l’intervention chirur-gicale. “Rien n’a été laissé au hasard, commente le Dr Fernande Lois, Anesthésiste. Information et enseignement préopératoire donnés au patient, notamment par une consultation infirmière pré-interventionnelle, diminution du stress lié à l’intervention, atténuation de la douleur, mobili-sation du patient et retour rapide à une alimen-tation dès le lendemain de l’intervention. Tous ces éléments contribuent à la réhabilitation plus rapide du patient, et en conséquence à un retour plus rapide à son domicile”.Le médecin traitant occupe également une place essentielle dans ce projet, tant dans le choix des patients qui peuvent bénéficier de la mé-thode Fast-Track que dans le suivi rapproché des patients à leur sortie de l’hôpital. Il représente un véritable trait d’union entre le patient et l’hôpital.

Evaluation et réajustementUn questionnaire de satisfaction a été remis à l’ensemble des patients ayant bénéficié du pro-gramme Fast-Track. Le taux de satisfaction glo-bale montre un indice de 9,8 sur 10. “Nous nous en réjouissons !”, sourit le Pr Alex Kartheuser. “Il est vrai que les résultats peuvent sembler dérou-tants : tous les patients ont jusqu’à présent été capables de remarcher un jour seulement après l’opération, et d’une manière générale, ils ont retrouvé une autonomie complète à J + 2”. Reste à maintenir la motivation de l’ensemble de l’équipe, et à intégrer le nouveau personnel dans cette méthode tout en poursuivant l’analyse et l’amélioration du processus patient. [CB]

DUn patient témoigne

“Le Fast-Track est un réseau remarquable-ment organisé. Une équipe compétente et enthousiaste, pleine d’intérêt pour le patient. Deux heures après mon retour en chambre après la chirurgie, j’ai pu me lever et aller manger à table. De jour en jour j’ai retrouvé ma mobilité. Le soir de ma sortie de l’hôpital, j’assistais au Banquet de la Sainte Apolline, la patronne des dentistes !”

Le Fast-Track peut être réalisé grâce à l’élaboration de protocoles de soins et d’un itinéraire clinique précis et rigoureux.

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Lucarne # 13

Valida a vu le jour grâce à la motivation de son personnel et au soutien de ses partenaires : les Cliniques universitaires Saint-Luc, la Clinique Saint-Jean, l’UZ Brussel ainsi que la Commune et le C.P.A.S. de Berchem-Sainte-Agathe. Depuis plus d’un an, Valida offre des soins de qualité et de-vient une référence dans le paysage médico-so-cial berchemois et bruxellois. Cette institution à la fois francophone et néerlandophone, publique et privée, laïque et confessionnelle, est à l’image de sa Région : multiple et accueillante.

La nouvelle polycliniqueLa polyclinique offre un éventail de consultations dans différentes spécialisations. Un plus indis-pensable pour les patients des communes avoisi-nantes, privés de centre de soins depuis la dispa-rition de l’Hôpital français. Un Service d’imagerie médicale et un laboratoire de prélèvement san-guin sont également accessibles pour les patients.

Les membres du personnelParallèlement aux consultations et au démarrage des activités, l’effec-tif du personnel s’est élargi, passant de 200 à 270 per-sonnes, dont une partie est constituée d’an-ciens travailleurs de l’Hôpital français. A ce chiffre doivent être ajoutés les 70 collaborateurs indépendants, liés à la polyclinique et aux services hospitaliers. Les membres du per-sonnel reflètent la diver-sité et la multiculturalité de Bruxelles : le projet Valida tire tout profit des différences culturelles, philosophiques et linguistiques. Dans le cadre du plan de mobilité de Bruxelles, l’institution tente, dans la mesure du possible, d’employer des personnes habitant à proximité et d’encourager le personnel à utiliser les trans-ports en commun.

Une nouvelle politique financièreValida est financièrement en bonne santé et a clôturé l’année 2008 en boni. Grâce à cela, l’insti-tution prévoit pour 2010 et les années suivantes des investissements importants pour améliorer les conditions de travail de son personnel et l’ac-cueil des ses patients.

Les bâtimentsLe site Goffin est appelé à devenir le site unique de Valida. Or, le bâtiment de l’avenue Josse Gof-fin a besoin d’une sérieuse rénovation. Un plan de travaux est dès lors au programme des pro-chains mois. Tout le bâtiment sera rénové afin de pouvoir traiter les patients dans un environ-nement à la pointe du progrès en matière de réa-daptation et de fournir les meilleurs services aux patients de la polyclinique. Actuellement, un deuxième bâtiment situé Avenue de Selliers de Moranville, l’ancien Centre Albert Laurent, accueille également les patients de Valida.

Valida se définit comme la référence en matière de réadaptation ; c’est pour-

quoi les aménagements appor-tés aux espaces de kinési-

thérapie et d’ergothérapie seront particulièrement

soignés. Les appareils les plus récents y se-ront installés et la pis-cine de revalidation sera remise en service. Un jardin d’hiver, une

terrasse d’été et une nouvelle cafétéria, ainsi

qu’un parcours de kinési-thérapie seront également

installés. Les activités sur le site Moranville

diminueront progressivement pour, à terme, être déménagées complètement sur le site Goffin.

[Veerle�Legein,�GF,�CB]

Valida a vu le jour en

septembre 2008. Avec ses 175 lits

et ses 350 collaborateurs

répartis sur deux sites, Valida est le plus grand centre

de réadaptation gériatrique et

neuro-locomotrice de Bruxelles.

Voici le premier bilan de ce projet

ambitieux.

Centre hospitalier et polyclinique à plein régime

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Valida se définit comme la référence en matière de

réadaptation.

Elan 2012

Plus d’informations

Frédéric Deveen,Administrateur déléguéCentre hospitalier VALIDAAvenue Josse Goffin, 180 1082 Bruxelles Tél. 02 482 40 [email protected]

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Page 12 avril 2010 - mai 2010

Quelques chiffres pour la Belgique

- 276 donneurs effectifs ont été prélevés en 2009

- Environ 1200 patients attendent un organe dans notre pays

- En 2008, 88 belges figurant sur les listes d’attente sont décédés faute d’avoir reçu un organe dans les délais.

Signer pour la vieDon d’organes et de tissus

Grand angle€

Dominique Van Deynse, Coordinateur principal du Centre de transplantation, tél. 02 764 14 53,[email protected]

Dr Denis Dufrane,Responsable de la Banque de tissus, tél. 02 764 67 84,[email protected]

Plus d’informations

Depuis plusieurs années, le don

d’organes n’a cessé de faire

parler de lui. La transplantation d’un cœur, d’un

foie, d’un rein ou encore d’un

pancréas redonne une vie normale

aux patients menacés par un

organe défaillant. La greffe de

tissus, moins connue, n’en est

pas moins utile à l’amélioration de la qualité de vie.

Des milliers de personnes voient leur vie menacée par la défaillance d’un organe. Dans ce cas, la transplantation est le traitement de choix pour un grand nombre de ces patients.

Quand la pénurie se fait ressentirMalgré les multiples progrès réalisés dans le domaine, les hôpitaux restent confrontés à une réelle pénurie d’organes et à une attente croissante pour les receveurs à travers le monde. “Il y a trois raisons principales à cette pénurie, explique Dominique Van Deynse, Coordinateur principal du Centre de trans-plantation. Tout d’abord, les personnes en état de mort cérébrale (le cœur bat toujours mais le cerveau est irrémédiablement détruit, ndlr) constituent la majorité des donneurs et sont de moins en moins nombreuses : les progrès de la médecine sauvent de plus en plus de vies. Ensuite, nous constatons une diminution des accidents de la circulation entraînant un trau-matisme crânien sévère qui conduit à la mort cérébrale. Cette réduction met en évidence l’impact positif de la prévention routière, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Enfin, il existe une certaine réticence des familles de donneurs qui restent mal informées.” Un refus familial est en effet souvent motivé par la crainte de mutilation du corps du donneur, em-pêchant ainsi la pratique des rites funéraires. “Cette peur n’a pas lieu d’être, précise Dominique Van Deynse. Le prélèvement d’organes constitue une intervention chirurgicale à part entière et le corps est restitué sans aucune mutilation, si ce n’est une cicatrice comme dans toute opération.”

Une législation très préciseLa loi sur le prélèvement et la transplantation d’organes et de tissus est basée sur le principe du “qui ne dit mot consent” : chacun accepte impli-citement de donner ses organes et tissus après sa mort, à moins bien sûr de manifester son op-position de son vivant à l’administration com-munale de son lieu de résidence ou oralement à ses proches. “Le législateur a également prévu pour tout un chacun d’exprimer sa volonté ex-plicite en faveur du don d’organes auprès de son administration communale, et nul ne peut aller à

l’encontre de la volonté enregistrée”, précise en-core le spécialiste. Ainsi, lorsqu’un donneur potentiel est référé à l’hôpital, le coordinateur consulte le registre national afin de savoir si la personne a, ou non, manifesté sa volonté en fa-veur du don d’organes et de tissus. Un principe de confidentialité est également d’application : les proches du donneur ne peuvent en aucun cas connaître l’identité des receveurs. “Ils peuvent cependant, s’ils le souhaitent, connaître la suite donnée à la transplantation concernée”, pour-suit Dominique Van Deynse. Dans le cas où la personne décédée n’a pas explicitement déclaré sa volonté ou son opposition à un prélèvement d’organes post mortem, le médecin référent tentera de connaître la volonté première de l’intéressé.

De larges domaines d’applicationBien que l’appellation “don d’organes” soit devenue très courante, la greffe de tissus l’est

La transplantation est le traitement de choix pour un grand nombre de patients menacés par un organe

défaillant.

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Lucarne # 13

Evolution de l’activité de transplantation en Belgique(principaux organes)

Photographie au 31/12 de chaque année

Lucarne # 13

Trois types de donneurs

Le prélèvement d’organes et de tissus peut s’effec-tuer à partir de trois types de donneurs : le don-neur décédé dont le cerveau est irrémédiablement détruit, le donneur décédé dont le cœur s’est ar-rêté, et les personnes vivantes auxquelles on pré-lèvera des tissus qui se régénèrent, tels que le sang ou la moelle osseuse, ou encore certains organes ou parties d’organes comme le rein, le foie, etc.

25 ans !

Le programme de transplantation hépatique de Saint-Luc a fêté ses 25 ans en 2009. La première greffe du foie a été réalisée le 5 février 1984. Depuis cette date, 1700 patients (adultes et enfants) ont été transplantés du foie par les équipes de Saint-Luc.Notons également que Saint-Luc a réalisé sa 3700ème greffe de rein en décembre 2009.

Comment signifier sa volonté ?

Si vous désirez manifester par écrit votre volonté concernant le prélèvement et la transplantation d’organes et de tissus après décès, il vous suffit de remplir un formulaire disponible sur le site www.beldonor.be ou dans toutes les adminis-trations communales, et de le remettre à l’admi-nistration de votre commune.Vous pouvez ainsi vous déclarer expressément donneur, vous opposer à tout prélèvement d’organes et de tissus, ou lever une déclaration antérieure. Récemment, le registre national du don d’organes a passé le cap des 100.000 consentements, contre 33.000 en 2005. Le nombre de personnes inscrites en opposition a lui légèrement diminué : il est passé de 193.000 en 2005 à 188.000 aujourd’hui.

nettement moins. “Peu de personnes savent qu’un prélèvement de tissus permet des améliorations importantes : reconstruction d’un défect osseux (exérèse de tumeurs), une reconstruction ligamentaire du genou, une plastie de dure-mère ou encore une reconstruction de la paroi abdominale”, explique le Dr Denis Dufrane, Responsable opérationnel et médical de la Banque uni-versitaire de tissus de l’appareil locomoteur. Chirurgie cardiaque et orthopé-dique, neurochirurgie, ORL, greffe cellulaire : nombreuses sont les disciplines qui permettent des applications importantes grâce au don de tissus. “La greffe de tissus concerne non seulement la peau et les os, mais également la cornée, les tendons, les ligaments ou encore les valves cardiaques”. Le tissu osseux, par exemple, est la composante la plus importante du corps humain et peut être dédié à de nombreuses indications : greffe suite à une tumeur osseuse, allogreffe massive pour un patient devant être amputé, etc. Une Banque un peu spéciale…Créée dans les années 80 par le Pr Christian Delloye, Directeur médical de la Banque de tissus de l’appareil locomoteur, cette Banque assure le prélèvement, le contrôle et la délivrance d’allogreffes (greffes pour lesquelles le donneur et le receveur sont deux personnes différentes) aux chirurgiens. Cette activité n’a

cessé de se développer avec l’extension des nécessités et des possibilités de reconstruction dans de nombreuses disciplines. L’équipe de la Banque de tissus assure toutes les étapes du pro-cessus, depuis le prélèvement du tissu chez le donneur jusqu’à la préparation du greffon pour le receveur.

Un donneur pour une multitude de receveurs“Certes, le don d’organes impressionne plus, car il permet de sauver des vies. Le prélèvement de tissus permet néan-moins à des patients de conserver une autonomie et une qualité de vie qui ne pourraient pas être obtenues sans lui. De plus, grâce aux tissus prélevés sur un seul donneur, ce sont une multitude de receveurs qui pourront en bénéfi-cier. Il est donc primordial d’y penser”, ponctue le Dr Denis Dufrane.

[Denis�Dufrane,��Dominique�Van�Deynse�et�CB]

La Banque de tissus assure le prélèvement, le contrôle et la délivrance de greffons aux chirurgiens.

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2006 2007 2008 2009Rein Transplantations effectuées 410 419 412 409

Nombre de personnes en liste d’attente 879 796 776 806

Foie Transplantations effectuées 194 216 186 203Nombre de personnes en liste d’attente 177 166 179 166

Cœur Transplantations effectuées 66 66 71 65Nombre de personnes en liste d’attente 28 28 39 50Nombre total de donneurs 273 291 265 276

Eurotransplant

La Belgique fait partie du réseau Euro-transplant. Cette organisation à but non lucratif coordonne l’échange internatio-nal en matière de dons d’organes et gère les données relatives aux donneurs et aux receveurs, afin d’attribuer les organes aux receveurs les plus compatibles. L’attribu-tion de l’organe se fait en fonction de la compatibilité et du degré d’urgence dans lequel se trouve le receveur potentiel.

Sept pays font partie du groupe Eurotrans-plant : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Croatie, le Luxem-bourg, les Pays-Bas et la Slovénie.

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Page 14 avril 2010 - mai 2010

Situé en plein cœur d’Ixelles, à deux pas de la Place Fernand Cocq, le Canevas est un centre psychothé-rapeutique de jour qui se présente sous la forme d’une mai-son unifamiliale. Cette institution ac-cueille, cinq jours par semaine de 9h à 17h, une trentaine d’adultes en diffi-culté psychosociale. "Le Centre a pour ob-jectif de représenter un lieu structurant et stimulant, dans un cadre de vie à ca-ractère communau-taire, intégré dans le réseau social", nous explique Evelyne

Chambeau, Directeur administratif et thé-rapeutique du Canevas. "Notre équipe s’ap-puie sur un projet institutionnel. Chaque séjour se base sur des objectifs thérapeu-tiques établis et discutés avec le patient, son référent et l’équipe pluridisciplinaire". Le Canevas s’adresse à toute personne présen-tant des difficultés psychologiques, sociales ou affectives. Une population présentant des pathologies très variées, que ce soit pour re-prendre une activité après une période d’hos-pitalisation psychiatrique, ou pour être entouré durant une période difficile à traverser.

Des activités pour se réinsérerDès 8h30, les premiers patients arrivent et se retrouvent autour d’un café. A 9 heures, l’équipe présente les activités de la journée. L’occasion pour l’ensemble des participants de s’inscrire à des ateliers créatifs (artisanat, pho-

tographie, aquarelle,…), d’expression (groupe de paroles, théâtre, écriture…), des activités cor-porelles (relaxation, piscine, sport, marche…), ou encore axées sur le social (atelier vestimen-taire, jardinage, découverte de Bruxelles…). "Il s’agit d’aider ces adultes à retrouver peu à peu une place qui leur convienne dans la société, de recréer un lien social avec le monde qui les entoure", poursuit Evelyne Chambeau.

Lieu d’hébergement, lieu de vieDans la même rue, quelques numéros plus loin, on retrouve une autre entité de Sanatia : la Mai-son de soins psychiatriques, également appe-lée MSP. Un lieu d’hébergement et de vie pour des personnes adultes présentant un problème psychique chronique stabilisé ne requérant pas de traitement hospitalier mais nécessitant un accompagnement résidentiel continu. La Maison peut accueillir jusqu’à 68 résidents, en chambre simple ou double. Une équipe plu-ridisciplinaire encadre le projet : psychologues, ergothérapeutes, kiné, infirmière psychiatrique, éducateurs, assistant social et équipe de soins, entourés d’un psychiatre. "Nos résidents sont en général des personnes qui ont un long parcours en psychiatrie. La Maison de soins psychiatriques a été créée comme lieu de transition pour les

Et ailleurs ?

A l’écoute de la souffrance psychique

Sanatia

Depuis peu partenaire

de Saint-Luc, Sanatia est

une institution psychiatrique

qui développe ses activités de court,

moyen et long séjour sur trois sites localisés à

Saint-Josse et Ixelles.

La Lucarne vous ouvre la porte du

Canevas, de la Maison de soins psychiatriques,

et de la Clinique Sanatia.

Le Canevas : une porte ouverte dans un cadre de vie communautaire.

La Maison de soins psychiatriques peut accueillir jusqu’à 68 résidents.

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patients stabilisés dans leur maladie mais qui ne peuvent vivre seuls, explique le coordinateur de la Maison, Pedro Ortiz. L’établissement peut aussi bien être une demeure définitive qu’un tremplin vers une vie plus autonome". Ici aussi, des acti-vités pédagogiques et thérapeutiques sont pro-posées aux résidents durant la journée : ateliers artistiques, groupes de discussion et d’écriture, hippothérapie, cuisine… ainsi que deux fois par an, un voyage hors des murs de la MSP.

La vie à l’hôpitalLe troisième site de l’institution est la Clinique Sanatia, rue du Moulin à Saint Josse.La Clinique accueille des patients adultes pré-sentant des pathologies psychiatriques ai-gües nécessitant une hospitalisation : schi-zophrénie, psychose, maniaco-dépression, etc. "Nous sommes en quelque sorte la zone de crise de l’institution", sourit une infirmière. Sa-natia propose des soins personnalisés et un suivi par une équipe pluri-disciplinaire. L’institution dispose de 70 lits, répartis sur trois unités de soins.L’équipe oriente son tra-vail sur les plans soma-tiques, psychiques et so-ciaux. Les journées sont ainsi rythmées entre soins, entretiens, activités in-dividuelles et de groupe. Les patients mangent en communauté. Une fois

qu’ils sont prêts et habillés, les activités com-mencent. Et celles-ci sont nombreuses : ate-lier cuisine, écologie, hygiène, musique, soins du corps, énergie, etc. Récemment, une nou-velle dynamique a été apportée, afin de sor-tir des horaires "typiques" et s’adapter aux besoins des patients, d’où la réalisation d’activi-tés du vendredi soir au lundi matin. "Les ateliers ne sont pas obligatoires, il est donc parfois difficile de convaincre les patients de se joindre à nous, confie une ergothérapeute de la Clinique. Mais lorsque nous y parvenons, on partage beaucoup de choses ensemble, c’est très enrichissant." A court terme, la reprise de locaux actuellement inoccupés est prévue afin de permettre aux équipes de disposer de locaux supplémentaires.

[CB]

Lucarne # 13

Les moments consacrés au jeu avec les membres de l’équipe font également partie du quotidien des résidents.

Le CanevasRue du Collège, 55 - 1050 BruxellesTél. 02 645 00 70 - Fax : 02 645 00 80e-mail : [email protected]

La Maison de soins psychiatriques - SanatiaRue du Collège, 45 - 1050 BruxellesTél. 02 645 00 50 - Fax : 02 645 00 78e-mail : [email protected]

Clinique Sanatia "Service A"Rue du Moulin, 27-29 - 1210 BruxellesTél. 02 211 00 40 - Fax : 02 211 00 64E-mail : [email protected]

Site Web : www.sanatia.be

Plus d’informations

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Temesta,la mascotte du CanevasUn beau jour, un chat s’aventura dans le jardin du Canevas. L’accueil fut tel-lement chaleureux qu’il décida de ne plus quitter son nouveau foyer. Au point que les résidents du Canevas décidèrent de s’en occuper, de se coti-ser pour lui offrir à manger ou encore l’amener chez le vétérinaire en cas de problème. Ils décidèrent de le baptiser Temesta ! Depuis, la mascotte veille sur la maison, et n’est certainement pas prête de quitter le Canevas…

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Plus d’informations

Yvette Vermeersch, responsable de la promotion pour la santé, tél. 02 764 13 65, [email protected]

Autour du patient

€Nombreuses sont les associations de patients qui gravitent autour de Saint-Luc. Au programme : groupes de discussions, partages d’expériences, soutien moral… pour se rappeler que malgré la maladie, la solidarité est bien présente.Le but de cet article n’est pas d’en établir une liste exhaustive, mais de faire passer l’information et présenter quelques initiatives connues.

[AF�et�CB]

Un pour tous, tous pour eux

Le Carrefour hépatite aide contact (CHAC)

L’asbl CHAC interpelle les pouvoirs poli-

tiques face à la réalité de la maladie et de

ses retombées. Ses objectifs : sensibiliser

rassembler, accompagner et associer le

monde médical à son combat.Plus d’infos : tél/fax : 061 26 68 90

www.chacasbl.be

Vivre

comme avant

Les volontaires de “Vivre comme

avant” sont des femmes à l’écoute de

patientes opérées du cancer du sein, qui

partagent avec elles leur expérience.

Plus d’infos : Avenue Louise 223, bte 29 - 1050 Bruxelles

tél/fax : 02 649 41 68 - [email protected]

www.vivrecommeavant.be

Ligue Belge Francophone des Patients Fibromyalgiques (LBFPF)La Ligue Belge Francophone des Patients Fi-bromyalgiques est née de l’envie exprimée par plusieurs personnes souffrant de fibromyalgie de se rencontrer afin d’échanger leur expérience. La Ligue apporte un soutien moral et une information

aux malades et aux familles. Plus d’infos : Jacqueline Tirtiat - tél. 02 764 20 86 ou 060 37 88 58Permanence les 2e et 4e jeudis du mois de 14h à 16h www.lbfpf-fibromyalgie.be

Ligue en faveur des Insuffisants Rénaux (L.I.R)La L.I.R. a pour objet d’entreprendre, promouvoir, développer, encourager, toute action scientifique, médicale, sociale et péda-gogique pour combattre l’insuffisance rénale et ses conséquences.

Elle apporte une aide morale aux insuffisants rénaux et tente de les aider à trouver une réadaptation.Plus d’infos : Maria Panagiotakopoulos, tél. 02 764 20 70 (le matin),

www.lir-lni.be

GIPSO combattre le psoriasisL’asbl GIPSO essaye d’aider les patients psoriasiques afin qu’ils appren-

nent à mieux maîtriser les facteurs déclen-chant ou aggravant la maladie. Les anima-

teurs tentent d’apporter dans un langage clair et compréhensible les explications souhaitées concernant la maladie ou les traitements.Plus d’infos : tél. 02 372 37 [email protected] www.gipso.info

Un Espace pour les associationsL’Espace Roseau accueille dans ses locaux une série d’as-sociations de patients. Il se situe à côté du Roseau, la maison d’hébergement et d’accueil des familles de patients hospitalisés à Saint-Luc.

Association des

greffés cardiaques

Espoir apporte un soutien moral aux

transplantés cardiaques, aux candidats à

une transplantation et à leurs proches. L’asso-

ciation offre aussi une aide matérielle (achat de

matériel médical, aide financière occasionnelle,

etc.). En plus de défendre les intérêts des trans-

plantés, Espoir promeut le don d’organes et sen-

sibilise le public à cet acte de générosité et de

solidarité.

Plus d’infos : Nadine Orbie

tél. 02 764 20 78

Page 17: LUCARNE · L’allergie lutte sur tous les fronts : Un Centre de l’allergie vient de voir le jour aux Cliniques. Cette nouvelle structure va permettre de mieux prendre en charge

Page 17avril 2010 - mai 2010

Un pour tous, tous pour eux

Les Cliniques universitaires Saint-Luc ac-cueillent bien volontiers proches et visiteurs des patients hospitalisés en chambre à plusieurs lits tous les jours de 13h à 15h et de 19h30 à 21h

Des horaires et conditions spécifiques sont d'ap-plication aux Soins Intensifs, en Pédiatrie et en Néonatologie. Retrouvez-les sur www.saint-luc.be > Informations pratiques > horaires des visites

Nous demandons aux personnes porteuses d'une maladie potentiellement contagieuse de s'abstenir de rendre visite à des proches afin de les protéger.

Pour garantir des soins de qualité, nous deman-dons également aux visiteurs- de quitter la chambre du patient lors des soins

ou lors de visites de professionnels de la santé- d'éviter les visites trop longues- de limiter le nombre de visiteurs à deux, voire

trois personnes maximum par patient afin de ne pas troubler le repos des autres patients

- de respecter l'horaire en vigueur

Après une longue convalescence, mère et fils,

entourés ici du papa, se portent très bien et envisagent l’avenir

avec sérénité.

www.saintluc.be > Informations pratiques > horaire des visites

Plus d’informations

Une maman et son bébé sauvés in extremis

Les heures de visites à Saint-Luc

Cas d’urgence

En décembre dernier, une patiente enceinte de 32 semaines a été trans-férée à Saint-Luc dans un état extrêmement grave.

"Elle souffrait d’une dissec-tion aortique qui menaçait sa vie et celle de son bébé à naître", se souvient le Pr Gébrine El Khoury, Chef du Service de chirurgie car-diovasculaire et thoracique.

La seule solution pour ten-ter de les sauver tous les deux consistait à pratiquer une césarienne en urgence avant d’opérer le cœur de la maman. "Nous savions que cette intervention était très

risquée et que les chances de survie de la maman n’étaient pas élevées. Nous avons réuni

une cellule de crise pour déterminer les priorités". Une équipe de choc s’est rapidement mobilisée. "Ensemble, nous avons décidé de sauver d’abord le bébé car il n’aurait pas supporté les conditions

de l’opération mises en place pour la maman, no-tamment la diminution de la température corpo-relle", raconte le chirurgien. Un travail dans l'urgenceL’intervention a débuté par la césarienne. "Nous avons pratiqué une césarienne avec ligature des artères utérines afin de prévenir une hémorragie utérine lors de la chirurgie cardiaque, précise le Pr Debiève, Chef de clinique adjoint en Obsté-trique. Pendant ce temps, nous étions tous ha-billés, prêts à intervenir, indique le chirurgien cardiovasculaire. Dès que le Pr Debiève a extrait le bébé, nous sommes entrés en action pour opé-rer la dissection aortique".

Le résultat de cette double intervention est véri-table un miracle : la maman et le bébé ont survécu et sont aujourd’hui en pleine forme. "De tels happy end sont rares, car sur les quelques cas de ce type recensés dans le monde, très peu de patientes ont survécu", se réjouit le Pr El Khoury.� [GF]

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Lucarne # 13

Page 18: LUCARNE · L’allergie lutte sur tous les fronts : Un Centre de l’allergie vient de voir le jour aux Cliniques. Cette nouvelle structure va permettre de mieux prendre en charge

Page 18 avril 2010 - mai 2010

Publications

Un nouveau manuel à l’usage du praticien

Les marqueurs de risque cardiovasculaire en pratique

Le GRAPA (Groupe de

Réflexion consacré A la

Prévention de l’Athérothrombose)

vient d’éditer un nouveau

manuel à l’usage du praticien,

Les marqueurs de risque

cardiovasculaire en pratique.

Celui-ci propose une discussion

synthétique de l’apport des

principaux marqueurs

biologiques du risque

cardiovasculaire en pratique

clinique.

Pour chaque marqueur biologique du risque cardiovasculaire, les auteurs du nouveau ma-nuel passent successivement en revue les bases théoriques, la technique de dosage, les valeurs normales, les conditions de prélève-ment, l’accessibilité en Belgique, les indica-tions actuelles et les développements futurs, sans oublier le coût. Au fil des différents cha-pitres, le lecteur pourra également trouver une méthode pour passer au crible d’une réflexion critique nouveaux et anciens marqueurs du risque cardiovasculaire.

La liste des marqueurs choisis ne vise pas à l’exhaustivité. Les auteurs ont recherché un compromis équitable entre une discussion suffisamment détaillée des marqueurs clas-siques et une information pointue sur des marqueurs plus récents, pourvu que ceux-ci soient accessibles au praticien. Les aspects de coût – efficacité sont également intégré tout au long du manuel.

Ce manuel ne se veut pas une somme figée de connaissances, mais avant tout un outil de travail, à adapter, à perfectionner et à mettre à jour. [Alexandre�Persu]

Le GRAPA

Le GRAPA (Groupe de Réflexion consacré A la Prévention de l’Athérothrombose), créé en juin 2007 aux Cliniques universitaires Saint-Luc, réunit des spécialistes de l’UCL intéressés par le risque cardiovasculaire.

Les objectifs prioritaires du GRAPA sont les suivants :- diffusion de recommandations de bonne

pratique concernant la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particu-lier dans ses aspects multidisciplinaires

- organisation de réunions destinées aux médecins généralistes et spécia-listes concernant des aspects “brûlants” ou complexes de la gestion du risque cardiovasculaire.

Le GRAPA (de gauche à droite et de haut en bas) : Jean-Paul Thissen, Véronique Godding, Alexandre Persu (coordinateur), André Peeters, Yves Kremer, Christian Brohet, Michel Hermans, Olivier Descamps, Jean Renkin, Cedric Hermans.

Pour obtenir des exemplaires de ce manuel (réalisé avec le soutien de Boehringer Ingelheim, Pfizer et Novartis) : secrétariat de Pathologie cardiovasculaire des Cliniques Universitaires Saint-Luc, tél. 02 764 28 88, [email protected]

Plus d’informations

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Lucarne # 13Publications

S’informer

Saint-Luc dans votre boîte mail

Et si vous vous abonniez à la lettre d’information électronique de Saint-Luc ? Envoyée chaque mois aux internautes, elle permet d’aborder une question médicale avec un spécialiste de l’hôpital. Exemple : la newsletter du mois de mars portait sur le syndrome du canal carpien. Autres sujets évo-qués précédemment : la phobie de l’avion, la dépression, l’embolie

pulmonaire, la mémoire, la prise en charge d’un cancer du sein… Une mine d’informations disponible gratuitement.

Psychiatrique phénoménologique

Ce livre, composé de deux tomes, s’inspire essentielle-ment des recherches effec-tuées par le Dr. Paul Jonc-kheere au Service de psy-chopathologie des Cliniques universitaires Saint-Luc ainsi qu’au Centre Chapelle-

aux-Champs de l’UCL. Le tome 1 est consacré aux fondements théoriques et méthodologiques, tandis que le tome 2 étudie les applications cliniques et, notamment, les psychoses, l’hystérie, l’anorexie mentale, ainsi que plusieurs maladies considérées souvent comme “psychoso-matiques” telles que la maladie de Crohn, l’hyper-tension artérielle, le laryngospasme, la tétanie, le psoriasis. Comment comprendre que le corps participe inten-sément à la vie psychique du sujet ? Comment dé-samorcer le processus et créer une nouvelle alliance avec le corps ?

Paul Jonckheere, né à Anvers et résidant à Bruxelles, est un médecin neuropsychiatre. Fondateur de la Phénoménologie clinique, il fut l’un des promoteurs, en Belgique romane, de la médecine psychosoma-tique, de la psychothérapie institutionnelle et de la psychopathologie phénoménologique. Il fut Chef de clinique-adjoint au Service de psychopathologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et maître de conférences à l’Université catholique de Louvain.

“Psychiatrie phénoménologique”,tome 1 : Concepts fondamentaux, tome 2 : Confrontations cliniquesPaul Jonckheere, Coll. Phéno,Ed. Le Cercle Herméneutique, 194 pp,ISBN 978-2-917957-06-6

L’Enigme Schubert

Jean-Louis Michaux, médecin et écrivain, est professeur émérite de médecine in-terne à l’Université catholique de Lou-vain. Ses travaux sur la leucémie lui va-lent une reconnaissance internationale car ils apportent l’espoir aux plus affligés. Cet humaniste nous dit que les dons in-nombrables des hommes défient la ma-ladie et la mort. Après Le cas Beethoven,

Solitude Bartok et L’Autopsie de Mozart, Jean-Louis Michaux nous présente ici un roman sur la vie de Franz Schubert.

“L’Enigme Schubert : le mal qui ne voulait pas dire son nom”Jean-Louis Michaux, Ed. L'Age d'Homme, 246 pp,ISBN 978-2-8251-4010-9

« Mes créations existent par la connaissance de la mu

sique et par 

celle de ma douleur. »

Cette courte phrase identifie la raison d’être de Schub

ert et nous 

introduit dans son intimité. Dominé par la personnalité

 de Beethoven, 

il composa près de mille œuvres durant cette courte v

ie tourmentée 

par la souffrance et en contact avec la mort. Le musi

cien puisa son 

inspiration dans la richesse de sa sensibilité. Ce génie

 de la mélodie 

a traduit dans sa créativité les épreuves de son existen

ce, confia à sa 

musique l’incantation de sa douleur et ses méditations s

ur la mort. Son 

jeune âge a été marqué par l’isolement de l’internat –

 sa prison – et 

la perte d’une mère séduisante. Cet être sans domicile

 fixe a cherché 

dans l’amitié un port d’attache à sa solitude existentielle

. Il vécut aussi 

des années de misère.

La majorité  de  ses œuvres  restèrent  ignorées  et  seul

s  ses  lieder 

furent écoutés de son vivant ; ce fut bien après son dép

art que furent 

admirées l’originalité de ses compositions orchestrale

s et l’élégance 

de  sa musique  de  chambre.  L’humiliation  d’une ma

ladie  honteuse 

et la meurtrissure d’un traitement éprouvant ont heurt

é sa sensibilité 

qui, dans sa révolte, s’est extériorisée par une inventiv

ité aux accords 

recherchés, aux consonances harmonieuses, aux mélo

dies  raffinées. 

En peu d’années, son génie atteignit la maîtrise du rom

antisme musi-

cal. Le  sort  hostile  qui  escorta  son parcours  le  harce

la  jusqu’à  son 

terme ;  il  subit  les dommages d’une  thérapeutique  ra

vageuse qui  le 

conduisit à la mort.

Jean-Louis Michaux, médecin et écrivain, est professeur émérite

de médecine interne à l’Université catholique de Louvain. Ses travaux

sur la leucémie lui valent une reconnaisance internationale car ils

apportent l’espoir aux plus affligés. Cet humaniste nous dit que les

dons innombrables des hommes défient la maladie et la mort. Après Le 

cas Beethoven, Solitude Bartók, et L’Autopsie de Mozart, Jean-Louis

Michaux nous présente ici un roman sur la vie de Franz Schubert.

ISBN 978-2-8251-4010-9

-:HSMIMF=VYUVU^:Illustration de la couverture:

Gustav Klimt, Schubert am Klavier (1899)

Prix : 25 €www.lagedhomme.com

L’AGE D’HOMME                              L’éNIGME SCHuBErt                           jEAN-LOuIS MICHAux

L’Age d’Homme

L’éNIGME 

SCHuBErt

jean-Louis Michaux  

LE MAL quI NE vOuLAIt PAS

DIrE SON NOM

A lire

Inscriptions via la rubrique « actualités » sur la page d’accueil de www.saintluc.be.

Plus d’informations

Page 20: LUCARNE · L’allergie lutte sur tous les fronts : Un Centre de l’allergie vient de voir le jour aux Cliniques. Cette nouvelle structure va permettre de mieux prendre en charge

Page 20 avril 2010 - mai 2010

Nominations

Officiel

Chef de service adjointPr Philippe CLAPUYT, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009Pr Emmanuel COCHE, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009Pr Etienne DANSE, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009Pr Frédéric LECOUVET, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009Pr Eric VAN DEN NESTE, Chef de Service Adjoint, Service d’Hématologie, depuis le 01/03/2010Pr Naïma DEGGOUJ, Chef de Service adjoint, Service d’Oto-Rhino-Laryngologie, depuis le 01/10/2009

Chef de clinique adjointDr Marc VAN DEN EYNDE, Chef de Clinique Adjoint, Unité d’Oncologie Médicale et Service de Gastro-entérologie, depuis le 01/03/2010

Chef de clinique associéDr Jean Cyr YOMBI, Chef de Clinique associé, Service de Médecine Interne Générale, depuis le 01/10/2009Dr Charles PILETTE, Chef de Clinique associé, Service de Pneumologie, depuis le 01/10/2009Dr Isabelle LECONTE, Chef de Clinique associé, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Dr Renaud MENTEN, Chef de Clinique associé, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009Dr Christophe SCAVEE, Chef de Clinique associé, Service de Pathologie Cardiovasculaire, depuis le 01/10/2009Dr Emmanuel THIENPONT, Chef de Clinique associé, Service d’Orthopédie et de Traumatologie de l’Appareil Locomoteur, depuis le 01/10/2009Dr Maryline MOUSNY, Chef de Clinique associé, Service d’Orthopédie et de

Traumatologie de l’Appareil Locomoteur, depuis le 01/10/2009 Dr Peter STARKEL, Chef de Clinique associé, Service de Gastro-entérologie, depuis le 01/10/2009Dr Alain PONCELET, Chef de Clinique associé, Service de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique, depuis le 01/10/2009Dr Olivier VAN CAENEGEM, Chef de Clinique associé, Service de Pathologies Cardiovasculaires Intensives, depuis le 01/10/2009Dr Parla ASTARCI, Chef de Clinique associé, Service de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique, depuis le 01/10/2009Dr Yves SZNAJER, Chef de Clinique Associé, Centre de Génétique Humaine, à partir d’une date encore à déterminer

Chef de laboratoireDr Hector RODRIGUEZ-VILLALOBOS, Chef de Laboratoire adjoint, Service de Microbiologie, depuis le 01/01/2010Dr Vincent HAUFROID, Chef de Laboratoire associé, Service de Biochimie Médicale, depuis le 01/10/2009

Praticien HospitalierDr Pascale LAURENT, Praticien Hospitalier, Service de Gynécologie et d’Andrologie, depuis le 01/10/2009 Dr Sophie DUPONT, Praticien Hospitalier, Service d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique, depuis le 16/11/2009Dr Noella BETHUYNE, Médecin Praticien Hospitalier, Service de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique, depuis le 01/12/2009Dr Kassem AZZOUZI, Praticien hospitalier, Service de Gastro-entérologie, depuis le 30/06/2010

Le Fonds Charcot stimulela rechercheDes chercheurs de l’UCL ont été récompensés par le Fonds Charcot pour

leurs études liées au traitement de la sclérose en plaques. Les lauréats ont reçu 58 000 € pour poursuivre leurs travaux. Chaque année, la Fondation Charcot octroie un subside global de 125 000 € à des chercheurs belges pour des études fondamentales visant à lutter contre la sclérose en plaques. Cette année, parmi les lauréats, deux équipes de l’UCL ont été mises à l’honneur.Le Dr Vincent van Pesch, le Dr Karima Jnaoui et le Pr Christian Sindic du Service de neurologie des Cliniques universitaires Saint-Luc ont été primés pour leur projet intitulé “Les biomarqueurs immunologiques de l’inflammation aiguë dans la sclérose en plaques”. Ces biomarqueurs permettent de mieux comprendre les phases de poussée et de rémission caractéristiques de cette maladie.Le Pr Thomas Michiels de l’Unité de pathogénie microbienne et le Pr Jean-Paul Coutelier de l’Unité de médecine expérimentale ont quant à eux travaillé sur des modèles expérimentaux animaliers visant à reproduire la maladie humaine. Ils ont étudié en particulier l’effet d’une infection par des virus neurotropes couplée à l’immunisation par des peptides de la myéline. L’objectif est de déterminer si cette méthode constitue un modèle plus fidèle de la maladie afin de pouvoir améliorer les traitements. www.fondation-charcot.org

Le Prix 2009 de la Fondation AstraZeneca a été attribué au Pr Charles Pilette, Chef de Clinique associé au Service de pneumologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et Clinicien-chercheur spécialiste du FNRS, pour son travail intitulé “L’épithélium bronchique de patients BPCO a une capacité réduite à transporter l’IgA et à neutraliser l’élastase neutrophile”.