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Volume 15 • Numéro 08 • 8 octobre 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 / www.pointsud.ca 1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120 Longueuil (Québec) J4K 1W7 Tél. : 450 651-9365 | Télécopieur : 450 651-5543 bernarddrainville.org PRÉSENT POUR VOUS Cimetière-Jardin Urgel Bourgie / Athos 8145, chemin de Chambly, St-Hubert Complexe funéraire Urgel Bourgie / Athos 1025, boul. Saint-Laurent Ouest, Longueuil Salon funéraire Urgel Bourgie / Athos 1559, rue Montarville, St-Bruno www.urgelbourgie.com 1 866 856-7777 514 735-2025 | 24/7 ENTREPRISE QUÉBÉCOISE 100 % J’ai confié mes finances à mon planificateur financier. J’ai confié mes préarrangements à mon planificateur funéraire. Avec Urgel Bourgie / Athos, j’ai l’esprit tranquille. « » La 18 e édition de la Nuit des sans-abri se tiendra le 16 octobre prochain à lire en page 7 Longueuil fait ses adieux au conseiller municipal Albert Beaudry à lire en page 3

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Page 1: Longueuil fait ses adieux au conseiller municipal Albert ...€¦ · Il a siégé au conseil d'éta-blissement de l'école De Normandie et a été secrétaire de l'Association des

Volume 15 • Numéro 08 • 8 octobre 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 / www.pointsud.ca

1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120Longueuil (Québec) J4K 1W7Tél. : 450 651-9365 | Télécopieur : 450 651-5543 bernarddrainville.org

PRÉSENT POUR VOUS

Cimetière-Jardin Urgel Bourgie / Athos8145, chemin de Chambly, St-Hubert

Complexe funéraire Urgel Bourgie / Athos1025, boul. Saint-Laurent Ouest, Longueuil

Salon funéraire Urgel Bourgie / Athos1559, rue Montarville, St-Bruno

www.urgelbourgie.com

1 866 856-7777514 735-2025 | 24/7

ENTREPRISE

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J’ai confié mes finances à mon planificateur financier. J’ai confié mes préarrangements à mon planificateur funéraire. Avec Urgel Bourgie / Athos, j’ai l’esprit tranquille.

«»

La 18e édition de la Nuit des sans-abri se tiendrale 16 octobre prochain à lire en page 7

Longueuil fait ses adieux au conseillermunicipal Albert Beaudry à lire en page 3

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CultureCulture 2 8 OCTOBRE 2015

Les Journées de la culture ravissent denombreux Longueuillois

Texte et photo : Pierre Turbis Du 25 au 27 septembre, de nom-breux Longueuillois ont profité d’unsoleil radieux pour participer aux dif-férentes activités proposées dans le cadredes Journées de la culture. À cette occa-sion, le chapiteau érigé dans le station-nement de la Maison de la culture a été lethéâtre de plusieurs présentations trèscourues. Depuis la projection du film LeMatou du réalisateur Jean Beaudin, enprésence de l’auteur du roman dont esttiré le film, le Longueullois YvesBeauchemin, jusqu’au concert du clari-nettiste André Moisan, sans oublier laprojection du documentaire Fermières,qui relate les 100 ans du Cercle desFermières du Québec, il y en avait pour

tous les âges et tous les goûts. La journée du 26 septembre a étéparticulièrement riche en présentations.Point Sud était sur place samedi après-midi pour vivre la fête. On aura parti-culièrement apprécié le concert del’Harmonie Les Vents du Sud, un groupeformé de musiciens amateurs mais degrand talent. Plusieurs chansons québé-coises ainsi que des airs mémorables durépertoire populaire américain ont étéofferts à un public enchanté. On a également entendu de trèsbons commentaires de la part de ceux quiont participé à une tournée animée enautobus à la découverte des lieux de tour-nage à Longueuil, que l’on a puapercevoir dans différents longs métrageset séries télévisées.

On aura particulièrement apprécié le concert de l’Harmonie Les Vents du Sud,un groupe formé de musiciens amateurs mais de grand talent.

Les Journées de la culture débutentpar le vernissage d’une exposition descollections de la Ville de Longueuil etde l’Université de Sherbrooke

Texte et photo : Pierre Turbis Le 25 septembre, avait lieu levernissage de l’événement Longueuil etUniversité de Sherbrooke : deux collec-tions, une exposition. On procédait ainsiau coup d’envoi des Journées de la cul-ture 2015. Le vernissage s’est tenu enprésence de la responsable de la cultureet présidente de l’arrondissement duVieux –Longueuil, France Dubé, et duvice recteur au développement durableet aux relations intergouvernementaleset vice-recteur au Campus de Longueuilde l’Université de Sherbrooke, Pr AlainWebster. Tant Mme Dubé que M.Webster ont souligné leur fierté de per-mettre à la population d’apprécier lesœuvres formant ces deux collections quienjolivent habituellement les espaces de

circulation et les bureaux des édificesde la Ville de Longueuil et del’Université de Sherbrooke. Depuis Marcel Barbeau,Norman McLaren, et Marcelle Ferronjusqu’à Jean-Paul Riopelle, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté et plusieursautres artistes, ces œuvres réjouissentl’œil et touchent l’âme, comme l’ex-plique France Dubé. «Il s’agit de pièceschoisies parmi plus de 2000 œuvres enfonction, non seulement de leurs qual-ités esthétiques, mais aussi de la placeque certaines occupent dans l’histoirede l’art.» Longueuil et Université deSherbrooke : deux collections, uneexposition est présentée jusqu’au 20décembre à la Maison de la culture deLongueuil, située sur la rue Saint-Charles.

Tant Mme Dubé que M. Webster ont souligné leur fierté de permettre à la population d’apprécier les œuvres formant les collections de la

Ville de Longueuil et de l’Univcersité de Sherbrooke

Texte et photo : OSDL Le directeur-général del’Orchestre symphonique deLongueuil (OSDL), M. GillesChoquet, a récemment été nommé àla présidence du conseil d’adminis-tration d’Orchestres Canada (OC). C’est au terme de la réuniondu conseil d’administrationd’Orchestres Canada que ses mem-bres ont élu M. Choquet à la prési-dence du conseil. Orchestres Canadaest le porte-parole national desorchestres canadiens, et est égale-ment un centre d’information sur l’in-dustrie et d’action collective. Lavision d’Orchestres Canada est decontribuer à créer les conditionspropices à l’épanouissement desorchestres canadiens. Gilles Choquet est un amateurde musique et un passionné de cul-ture. Il est directeur général àl’Orchestre symphonique deLongueuil depuis 2009. Avant sonentrée en fonction, il a eu une carrièrede haut niveau dans les institutions

financières où il a acquis une solideexpérience en gestion et endéveloppement des affaires. M.Choquet est un homme d’action quidémontre une grande capacitéd’adaptation aux changements. Il saittransformer les grands objectifsstratégiques en actions tactiques puisen résultats. Il détient un baccalauréaten sciences de l’Université deMontréal et un MBA de l’Universitédu Québec. Gilles Choquet s’est dit trèsheureux de s’être vu confier ce défides plus stimulants pour les deuxprochaines années. «Mon mandats’inscrit dans la continuité destravaux déjà amorcés au seind’Orchestre Canada. Nous conti-nuerons à mettre un accent particu-lier dans la mise en place de collabo-rations entre les orchestres membreset une implication marquéed’Orchestres Canada dans lesrecherches pour aider et soutenir sesmembres dans le développement depublic»

Nomination de monsieur Gilles Choquet à la présidence du conseild’administration d’Orchestres Canada

Le directeur-général de l’Orchestre symphoniquede Longueuil (OSDL), M. Gilles Choquet

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Texte et photo : Pierre Turbis C’est avec tristesse et reconnais-sance qu’ont été célébrées les funéraillesde M. Albert Beaudry, le 3 octobredernier, à la Cocathédrale Saint-Antoinede Padoue à Longueuil. Membre ducomité exécutif et conseiller municipaldu district Saint-Charles, de l'arrondisse-ment du Vieux-Longueuil, mais surtout,

père, mari et ami de tous, à l’image del’homme qu’il était, la cérémonie futempreinte de simplicité et de paix. À constater la tristesse profondeet les yeux humides dans l’assistance, onne pouvait que saisir à quel point M.Beaudry était aimé et à quel point sonabsence se fait déjà ressentir dans la com-munauté. La mairesse St-Hilaire a rendu

un vibrant hommage à son ami Albert,comme elle l’a ainsi nommé. «Tu étais, tues un être bon. Tu as toujours eu à cœurde rendre heureux les gens autour de toi.Nous voulons aujourd’hui te rendre leshonneurs qui te sont dus. Merci Albert»,a–t-elle lancé la voix brisée par l’émo-tion. Élu à titre de conseiller munici-pal en 2009, sous la bannière d'ActionLongueuil/Équipe Caroline St-Hilaire,homme d'affaires chevronné à Longueuilet dans la région, Albert Beaudry s'estimpliqué comme bénévole au sein de lacommunauté pendant plus de 20 ans. Il acontribué activement à la mise sur piedde la Fondation de l'Arcane (aujourd'huiconnu sous le nom de la Fondation de l'é-cole Jacques-Ouellette pour enfantsaveugles). Il a siégé au conseil d'éta-blissement de l'école De Normandie et aété secrétaire de l'Association des gensd'affaires de Longueuil. De plus, il a jouédifférents rôles au sein de nombreuxorganismes du milieu, entre autres, celuide président du conseil d'administrationdes Mutins de Longueuil. Les trois filles de M. Beaudryont également fait un vibrant témoignagede l’amour qu’elles lui portent et ontsalué son exceptionnelle humanité. Le célébrant a pour sa partsouligné l’ampleur de l’œuvre de M.Beaudry. «Par notre foi, nous savonsqu’il n’est pas possible que tout s’arrête.Albert Beaudry incarnait l’exemple

même de la recherche du bien commun. Ilincarnait la plus haute forme de charitéqu’est la politique. Tous les choix qu’il afaits, tous les gestes qu’il a posés, c’étaitpar amour envers les siens.» Au terme de la cérémonie, unejeune artiste longueuilloise a chanté lamagnifique chanson de Linda Lemay Leplus fort c’est mon père… Alors que les dernières notess’envolaient, à la sortie de laCocathédrale, chacun a reçu un cadeaud’adieu en souvenir de M. Beaudry, desbiscuits Oréo, ses préférés. Un geste peubanal à l’image d’un homme peu banal…

ActualitéActualité 3 8 OCTOBRE 2015

Les trois filles de M. Beaudry ont fait un vibrant témoignage de l’amourqu’elles lui portent et ont salué son exceptionnelle humanité

Adieu M. Beaudry!

À constater la tristesse profonde et les yeux humides dans l’assistance, on ne pouvait que saisir à quel pointM. Beaudry était aimé et à quel point son absence se fait déjà ressentir dans la communauté

À la sortie de la Cocathédrale, chacuna reçu un cadeau d’adieu en souvenirde M. Beaudry, des biscuits Oréo, sespréférés. Un geste peu banal à l’image

d’un homme peu banal…

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ÉducationÉducation 4 8 OCTOBRE 2015

Texte : CSMV (P.T.)Photos : CSMV Le 18 septembre dernier, les neufécoles secondaires de la Commissionscolaire Marie-Victorin ont accueilli lesélèves de sixième année de leur secteur àl’occasion de la première édition de lajournée «Élève d’un jour au secondaire».Grâce à cette journée dont le thème étaitle passage du primaire au secondaire, laCSMV souhaitait permettre aux élèvesd’apprivoiser cette transition afin de la

vivre de façon plus harmonieuse. En effet, de plus en plus d’étudesdémontrent que le passage au secondaireest une étape déterminante dans la réus-site scolaire des jeunes. Les neuf écolessecondaires de la CSMV ont ainsi voulumettre en place, pour tous les élèves desixième année, une journée préparatoireau secondaire. Au cours de cette journée, lesélèves ont participé à diverses activitéspédagogiques, artistiques ou sportives

qu’on retrouve de façon générale au se-condaire. Ils ont aussi expérimenté lesparticularités liées à la vie au secondaireparmi lesquelles les différents cours àl’horaire, les déplacements entre leslocaux, le repas à la cafétéria, etc. Parmiles activités proposées, on retrouvait desmini-cours de sciences, de mathématiqueet d’autres matières, un rallye dans l’é-cole, des ateliers d’arts plastiques, etc. Dans la majorité des écoles, desélèves du secondaire étaient jumelés aux

groupes du primaire. Le grand succès decette journée repose sur la participationdes équipes-écoles qui étaient en placepour accueillir les jeunes élèves et s’as-surer que cette journée soit instructive,enrichissante et amusante. Par ailleurs,l’événement a donné lieu à une rencontreagréable entre le personnel des écolessecondaires et celui des écoles primairesqui accompagnait les élèves de sixièmeannée tout au long de la journée.

Une première à la Commission scolaire Marie-Victorin : Une journée «Élève d’unjour au secondaire» pour tous les jeunes de 6e année

Texte et photo : Pierre Turbis Le 23 septembre, les présidentes,présidents et commissaires membres duRegroupement des commissions sco-laires de la Montérégie (RCSM) accom-pagnés de leurs vis-à-vis des commis-sions scolaires anglophones de la régionont livré un vibrant plaidoyer en faveurde la démocratie scolaire. La présidente du RCSM et prési-dente de la Commission scolaire desHautes-Rivières, Andrée Bouchard, atenu à mettre en garde la population con-tre les effets d’une abolition des électionsscolaires, comme envisagé par le gou-vernement québécois. «Depuis 170 ans,la population choisit celles et ceux quiont pour mandat de gérer le système sco-laire. Aujourd’hui, Québec souhaite rem-placer les élus par des personnes nom-mées. Le RCSM se demande comment cesdernières pourraient représenter lesintérêts de la population sans avoir étéchoisies par la population. Pire encore,cette approche a les allures d’une cer-taine privatisation du réseau public.» Pour les commissions scolaires,l’enjeu est tellement fondamental que leprésident de l’Association des commis-sions scolaires anglophones du Québec etprésident de la Commission scolaire NewFrontiers, David C. D’Aoust s’est joint auRCSM à l’occasion du point de presse.«L’attitude du gouvernement est unemenace autant envers les Anglophonesque les Francophones. C’est étrange àquel point le ministre de l’Éducation neparle à peu près jamais de la démocratiescolaire, et encore moins des bons coups

réalisés par les commissions scolaires. Iln’y a aucune raison rationnelle d’abolirla démocratie scolaire, a-t-il soutenu.Notre système d’éducation est l’un desmeilleurs au monde. Pourquoi alors cetentêtement à le démanteler ainsi?» Mme Bouchard ajoute que lescoupures successives au sein des com-missions scolaires constituent une desprincipales raisons des problèmes vécusactuellement par le réseau scolaire.«Nous invitons le ministre Blais à venirnous rencontrer. Nous pourrons lui pro-poser des pistes de solutions plus effi-caces que l’abolition de la démocratiescolaire, à commencer par un réin-vestissement dans le réseau public. Maisj’avoue qu’il est parfois un peu difficilede croire que l’éducation est vraimentune priorité pour ce gouvernement.»Texte et photo : Pierre Turbis

C’est en présence de la présidentede la Commission scolaire Marie-Victorin(CSMV), Carole Lavallée, du maire deBrossard, Paul Leduc, et du ministre de laSanté et des Services sociaux et député deLa Pinière, Gaétan Barrette, qu’on aprocédé le 18 septembre, au coup d’envoides travaux d’une nouvelle école primaireà Brossard, qui sera construite sur le site del’ancien terrain de golf. «La réalisation de ce projet cons-titue un signe éloquent de la vitalité deBrossard, une ville en pleine croissance.L’ouverture de la nouvelle école estprévue pour l’automne 2016.L’investissement de 12,8 M$ consacré à ceprojet est un exemple des sommes investiespar notre gouvernement au bénéfice de lapopulation», a déclaré M. Barrette.

De son côté, Carole Lavallée s’estdite très heureuse de pouvoir ainsi mieuxdesservir ce secteur de Brossard, dont lacroissance démographique est telle quel’on a dénombré 992 élèves de plus entre2012-2013 et 2016-2017. Il était doncurgent d’offrir une nouvelle école à proxi-mité du domicile de ces enfants. Il s’agitd’ailleurs de la deuxième école construiteà Brossard depuis deux ans. La capacité d’accueil de la nou-velle école, dont on n’a pas encore choisile nom, sera de 600 élèves. Elle compren-dra quatre locaux de classe du préscolaireet vingt-quatre locaux de classe du niveauprimaire, en plus de nombreux locaux deservices pour les jeunes. En terminant, Mme Lavallée aajouté que d’autres annonces de nouvellesécoles devraient venir sous peu.

Les élus scolaires de la Montérégieplaident en faveur du maintien dela démocratie scolaire

Début des travaux de constructiond’une nouvelle école à Brossard

Andrée Bouchard doute que l’éduca-tion soit une véritable priorité pour le

gouvernement québécois

Carole Lavallée, présidente de la CSMV, Gaétan Barrette, ministre de la santéet des Services sociaux, et Paul Leduc, maire de Brossard ont procédé à la

première pelletée de terre de la nouvelle école primaire de Brossard

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ÉducationÉducation 5 8 OCTOBRE 2015

Plus de 1 500 élèves, membresdu personnel de la Commissionscolaire Marie-Victorin (CSMV) etcommissaires, dont la présidente, ontparticipé le vendredi 2 octobre à laMarche contre l’intimidation àtravers les rues de la Ville deLongueuil pour clore la semainecontre l’intimidation et la violencequi se déroulait du 28 septembre au2 octobre 2015. Une marche est une activitéimportante pour rappeler à tous quel’intimidation et la violence sont inacceptables dans nos écoles et noscentres. Elle nous donne l’occasion deréfléchir aux meilleurs comporte-ments. Mais c’est tous les jours quechacun de nous devrait mettre cesbonnes intentions en pratique. C’est avec respect qu’il fautéchanger avec les autres, quels quesoient leur apparence physique, leurorientation sexuelle ou encore, leurreligion. Le respect, c’est la principalefaçon de prévenir l’intimidation et laviolence verbale ou physique. Il peut être facile d’êtrerespectueux lorsque nous sommesd’accord avec les autres. C’est lorsque

nous avons une opinion tranchée,complètement opposée, qu’il fauts’exercer davantage à rester courtois. Je vous invite à faire l’exercicesuivant dans les prochains jours.Écoutons quelqu’un qui dit blanc, alorsque nous pensons noir. Et finissons pardire gentiment : « Je suis d’accordpour dire qu’on a un désaccord » ou « je respecte ton idée, mais je ne lapartage pas ». Et acceptons qu’onnous parle ainsi. Et si jamais vous étiez victimed’intimidation, ne taisez pas votreinconfort, confiez-vous à un adulte. La Marche contre l’intimida-tion s’inscrit en continuité avec les nom-breux projets, activités et programmesmis en place durant l’année scolairedans nos établissements scolaires pourprévenir et combattre les actes deviolence et d’intimidation.

La présidenteCarole Lavallée

Plus de 1 500 élèves de la CSMVont marché dans les rues deLongueuil pour dénoncer laviolence et l’intimidation

Publi-texte

Carole Lavallée

Une autre manifestation sousle thème «Je protège mon écolepublique»

Texte et photo : Pierre Turbis Faisant suite à la manifestationdu début de septembre, le 1er octobredernier, plusieurs écoles de la région ontparticipé à une autre grande chaînehumaine placée sous le thème Je pro-tège mon école publique. Cette mobili-sation citoyenne a pris son envol auprintemps dernier afin de dénoncer lesous-financement des établissementsscolaires et les coupes budgétaires dansl’éducation. Point Sud était présent à l’écolel’Agora de Greenfield Park où parents,élèves et personnel de l’école sontvenus dénoncer les restrictions subiespar l’école, mais peut-être plus encore,crier haut et fort leur attachementenvers l’école publique. Présente pour l’occasion, laprésidente de la Commission scolaireMarie-Victorin, Carole Lavallée, estvenue rappeler que l’éducation est uninvestissement et non une dépense.«J’espère que notre cri du cœur seraentendu», a-t-elle mentionné. Elle a également confié à PointSud, que le mouvement pour la protec-

tion de l’école publique ne doit pas êtreinterprété comme une ingérence enfaveur des enseignants dans le bras defer qui les oppose à Québec dans lesnégociations pour le renouvellement deleurs conditions de travail. Organisée par des parents, lacampagne Je protège mon écolepublique a notamment pour objectif dedémontrer au gouvernement que malgréla faible participation aux élections sco-laires, l’avenir de l’école publique et dela démocratie scolaire en préoccupeplusieurs. «Nous sommes convaincus quela population est derrière nous danscette démarche, nous a confié uneenseignante. Même si moins de genssont présents aujourd’hui par rapport àla manifestation du 1er septembre, lesgens sont mobilisés et motivés. Noustenons à notre école publique et nousavons bien l’intention de le laissersavoir.» Au total, plus de 370 écolesréparties dans 16 régions du Québec etplus de 35 000 participants ont pris partà l’événement.

Texte et photo : Pierre Turbis Paul-Gérin-Lajoie, le père duministère de l’Éducation et personnagemarquant de l’histoire du Québec, a jetéune douche d’eau froide sur le parquetdu Forum des idées du Parti libéral, quiavait lieu le 26 septembre à Saint-Lambert. Prenant la parole à la fin del’événement, M. Gérin-Lajoie a mani-festé son opposition au projet du gou-vernement Couillard visant à abolir lesélections scolaires. Il a dénoncé ceuxqui prétendent que le faible taux de par-ticipation aux élections scolairesindique une indifférence de la popula-tion. «S’il y a un grand absentéisme auxélections, c’est que dans bien des cas, lepublic ne se sentait pas le besoin d’ex-primer son vote parce qu’il est satis-fait», a-t-il lancé sous des applaudisse-ments nourris et une impressionnanteovation. Il a ensuite évoqué l’hypothèsede jumeler élections scolaires et muni-cipales. «Om me répond que les muni-cipalités sont contre. Et puis?» Sans surprise, ces propos dupremier titulaire du ministère de

l’Éducation ont grandementplu à la présidente de laCommission scolaire Marie-Victorin, Carole Lavallée.«Nous avons ici la preuveque le dossier n’est pas régléet qu’il n’y a pas d’unani-mité au sein même du Partilibéral. Avant de procéderavec un projet de loi, il nousapparaît plus que jamaisimportant qu’un débat surl’avenir de l’éducationpublique se tienne auQuébec», a-t-elle déclaré àPoint Sud.

Selon MmeLavallée, avant d’abolir ladémocratie scolaire, il fautprendre le temps de réfléchirencore un peu. «Il ne sert àrien de précipiter les choses.Depuis longtemps, nousréclamons une consultationpopulaire. J’espère de toutcœur que nous serons enten-dus.»

Le père du ministère de l’Éducation, Paul Gérin-Lajoie, dénoncela volonté de Québec d’abolir les élections scolaires

Point Sud est à la recherche de bénévoles pour les tâches suivantes: révision de textes,

distribution des journaux , secrétariat et réception.Contactez-nous au : [email protected]

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SocialSocial 6 8 OCTOBRE 2015

Nouvelle exposition à la bibliothèquede Saint-Lambert : Gérard Gallianonous présente sa Provence natale

Texte : Ville de Saint-LambertPhoto : Ville de Saint-Lambert Du 30 septembre au 11 novem-bre, la bibliothèque accueille l’expositionProvence et autres lieux de l’artisteGérard Galliano. Inspiré par sa Provence natale,l’artiste nous présente des peintures car-actéristiques des plus beaux paysages deson pays. Mas, fleurs, lavandes, coqueli-cots, vieux villages pittoresques auxruelles étroites sont illustrés par GérardGalliano à l’aide de l’aquarelle. «Je trou-ve ce médium difficile, et à la fois pas-sionnant. Je le privilégie toujours dansmes œuvres», mentionne l’artiste. Gérard Galliano a toujours étéattiré par les arts visuels, mais ce n’estqu’une fois ses activités professionnellesterminées qu’il a pu véritablement seconsacrer à sa passion. Un cours d’initia-

tion à l’aquarelle avec Louise Cousineauà la Maison des arts Rive-Sud l’amène àdécouvrir ce médium. Artiste autodidacte, il développeensuite sa technique à l’aide de livres, dematériel éducatif et de vidéos. Mais c’estsa rencontre avec Roland Palmaerts,aquarelliste belge de renommée interna-tionale, qui l’amène a adopté la techniquequ’il utilise aujourd’hui : «J’essaie main-tenant de peindre le plus souvent sansdessin préalable, de façon plus intuitiveet impulsive», mentionne GérardGalliano. Ses œuvres reflètent ainsi toutel’inspiration du moment. L’exposition à la bibliothèque estgratuite et accessible à tous pendant lesheures d’ouverture, soit lundi, mardi,jeudi et vendredi de 12 h à 21 h, mercredide 10 h à 18 h, ainsi que le samedi et ledimanche de 10 h à 16 h.

Texte : Laurence Couture-Thériault,étudiante en droit Lorsque les conjoints se sépa-rent, il peut arriver que la relation soittellement tendue que la cohabitationdevienne très difficile. Qu’arrive-t-il si unseul des conjoints est locataire ou pro-priétaire de la résidence alors que l’autren’est qu’un occupant? L’occupant peut-ilêtre expulsé de la résidence ou a-t-il desdroits particuliers? La loi énonce clairement unesérie de dispositifs de protection de larésidence familiale qui s’appliquentuniquement aux couples mariés ayantpréalablement fait une déclaration derésidence familiale. Cette protectioninterdit à l’époux signataire du bail de larésidence familiale de la sous-louer, decéder ou de résilier le bail sans l’accordde l’autre conjoint. Elle interdit au pro-priétaire de la résidence familiale de lavendre, de la donner, de la louer ou del’hypothéquer sans le consentement del’autre conjoint. Cette protection n’est toutefoispas à toute épreuve. Elle ne donne aucundroit d’usage à l’époux qui n’est pas si-gnataire du bail ou qui n’est pas proprié-taire de la résidence. Celui-ci n’a pas dedroit au maintien dans les lieux. Pas plusque le conjoint de fait. Il existe tout de même un recourspour les époux ainsi que les conjoints defait. Le conjoint qui n’est pas signatairedu bail ou qui n’est pas propriétaire peutfaire une demande auprès de la Coursupérieure du Québec pour obtenirl’usage temporaire de la résidence fami-liale à l’exclusion du conjoint locataireou propriétaire. Pour que ce droit lui soitconféré, il faut que le juge considère quela situation le justifie. Cette mesure serten général à ce que le parent qui obtientla garde des enfants puisse rester aveceux dans la résidence familiale pour uncertain temps. Les conjoints mariés pour-

ront habituellement obtenir un délai pluslong que les conjoints de fait. Le droitd’usage de la résidence familiale peut ounon être accompagné d’obligations pécu-niaires comme le paiement du loyer ou duprêt hypothécaire. Si l’époux ou le conjoint de faitoccupe la maison sans entreprendre deprocédures pour obtenir le droit d’usagede la résidence familiale et sans avoirl’intention de partir, il est possible pour lepropriétaire ou le locataire d’exiger qu’ilquitte la résidence familiale. Il faut toutefois préciser que,quel que soit le type de relation qui existeentre la personne qui occupe simplementla résidence et la personne qui en estlocataire ou propriétaire, il n’est pas légal(même si c’est ce que les gens font) dechanger le verrou pour mettre fin à unecohabitation. Il n’est pas non plus possi-ble de faire appel à la Police pourexpulser de force une personne qui estinstallée sans droit dans une résidence,sauf, évidemment, pour des raisons desécurité. Pour expulser une personne dansles règles, il faut lui envoyer une mise endemeure pour lui prévenir qu’elle doitquitter la résidence dans un certain délai(qui doit être raisonnable) faute de quoides mesures judiciaires seront prises pourl’en expulser. Les locataires font, saufdans certains cas, une demande à la Régiedu logement, et les propriétaires font unedemande à la Cour du Québec. L’information contenue dans leprésent article est d’ordre général. Elle neprétend pas répondre à tous les cas de fi-gure. Pour plus de renseignements con-cernant le droit familial, téléphonez à laligne d’information juridiqued’Inform’elle au 450 443-8221 ou sansfrais en Montérégie 1 877 443-8221, ouconsultez une personne exerçant la pro-fession d’avocat ou de notaire.

La résidence familiale à laséparation

Le Théâtre de la Ville en nomination à l’ADISQ Texte : TDLV (P.T.)Photo : TDLV Bonne nouvelle pour le Théâtrede la Ville de Longueuil (TDLV), qui areçu avec beaucoup de fierté l’annoncede sa mise en nomination dans la caté-gorie Diffuseur de spectacles de l’annéeau prochain Gala de l’ADISQ.

Cette catégorie souligne l’évolu-tion du diffuseur, la diversité et la qualitéde la programmation, le rayonnementdans son milieu, l’éthique profession-nelle, la présence de la relève et la pro-motion et les communications. À la suite de la 25e saison duThéâtre de la Ville, qui a proposé uneprogrammation exceptionnelle pour lepublic de Longueuil et de la Rive-Sud,cette première mise en nomination del’ADISQ a de quoi ravir toute l’équipe. Le lauréat sera dévoilé le mardi27 octobre lors du Gala de l’Industrieanimé par Claudine Prévost, où de nom-breux artisans, producteurs et profession-nels qui donnent vie à la chanson, à lamusique et à l’humour d’ici seront ho-norés. «C’est pour nous un grand pri-vilège d’être ainsi reconnu par nos pairs.Gagner serait extraordinaire mais être ennomination est déjà une reconnaissanceexceptionnelle pour nous», a confié àPoint Sud la directrice des communica-tions du TDLV, Marie-Pier Turgeon.

La directrice générale du Théâtre dela Ville, Danielle Bilodeau, et lesmembres de son équipe sont fiersd’être en nomination au prochain

Gala de l’ADISQ

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SocialSocial 7 8 OCTOBRE 2015

Le Fablier à la recherche deprospecteurs…

Le 1er octobre dernier, l’orga-nisme d’alphabétisation Le Fablier, unehistoire de famille, lançait un avis derecherche visant à recruter deschercheurs d’or dont la mission sera detrouver des donateurs dans le cadre desa campagne annuelle de financement. Dans une mise en scène desplus originales, la directrice générale del’organisme, Sonia Desbiens, accompa-gnée de ses acolytes, a revêtu des habitsde cowboy et dévoilé l’avis derecherche. «Le Fablier fait appel à tousafin de recruter quatre personnes d’ex-ception qui accepteront de participer àune importante ruée vers l’or et ainsiaccéder au titre prestigieux deprospecteur», a-t-elle expliqué. La première année de cettecampagne de financement a permis d’a-masser 40 000 $, soit 80% de l’objectifvisé. «Pour la deuxième année, nousavons maintenu l’objectif à 50 000 $ etnous sommes confiants de parvenir àtrouver la somme entière», a ajoutéMme Desbiens. Roxanne Gratton, membre duCA de l’organisme, était fièred’énumérer certaines activités renduespossibles par l’argent recueilli au coursde la dernière année. «À titre d’exemple,grâce à la générosité de nos donateurs,

une quinzaine des parents d’enfants de5 ans et moins ont pu participer à desateliers sur l’entrée en classe. Ils y ontéchangé sur leurs appréhension face àcette grande étape pour eux et leursenfants.» D’autre part, plus d’une dizained’enfants de 5 ans et moins ont pudécouvrir l’univers des livres au seind’un groupe d’éveil à l’écrit pour lespetits. Pendant que les enfants apprivoi-saient le plaisir des mots, leurs parentsparticipaient eux-aussi à des ateliers delecture et d’écriture. Enfin, la mini-bibliothèque duFablier a réalisé plus de 350 prêts delivres à une quarantaine de familles,sans restriction de temps ni de pénalitémonétaires. C’est donc un appel à se joindreà l’équipe de bénévoles qui sillonnera larégion pour sensibiliser la population etrecueillir des dons tout au cours de l’an-née. «Faites-nous signe d’ici le 1ernovembre et vous vous joindrez à uneéquipe dynamique et motivée au servicedes familles», a conclu MadameDesbiens. Roxanne Gratton et KathyPoulin, membres du CA, ainsi queSonia Desbiens, directrice-générale duFablier, recherchent des complicesprospecteurs.

Roxanne Gratton et Kathy Poulin, membres du CA, ainsi que Sonia Desbiens,directrice-générale du Fablier, recherchent des complices prospecteurs

Ma première chronique J’ai l’immense privilège decommencer une chronique au sein de cejournal communautaire qu’est PointSud. Avant d’entrer dans le vif du sujetde ce qui me passionne, je trouve qu’ilest de bon goût de procéder à quelquesprésentations d’usage, à vous décrire unpeu ce dont il sera question dans lestextes que je publierai toutes les troissemaines. Comme directeur d’unregroupement local (nous parlons icid’une localité plutôt étendue et diversi-fiée, soit l’agglomération de Longueuil)d’organismes communautaires pro-venant de tous les secteurs, je suis untémoin privilégié des défis et des enjeuxque ces organismes rencontrent, maissurtout des miracles qu’ils parviennentà réaliser au quotidien. En toute circonstance, nous pou-vons voir la coupe comme étant à moitiévide. J’ai plutôt fait le choix de la voir àmoitié pleine. Certes, je ne jouerai pas àl’autruche et je ne peux que constater lesgrandes difficultés que rencontrent lesorganismes communautaires. Lesmesures d’un parti qui devrait porter lenom de néolibéral s’attaquent à l’ensem-ble du filet social et viennent appauvrirceux qui déjà, ont besoin de tout. Quandvotre organisme est menacé d’être coupé,quand vous n’avez aucune certitudequant à l’avenir de votre emploi, je vouslaisse imaginer le climat d’incertitudeque l’on retrouve.

Malgré ce contexte politiquedifficile, j’ai le plaisir d’assisterrégulièrement à des organismes qui seserrent les coudes et qui se solidarisentautour d’enjeux communs, qui fontpasser les intérêts de la collectivitéavant leurs intérêts organisationnels. Jeconstate aussi que plusieurs groupes,voyant croître les besoins de la popula-tion, font preuve de créativité pouroffrir une alternative à cette visionaustère de la société. Ce sont ces initiatives inspi-rantes que je veux vous partager. Jemettrai en lumière ce qui éclaire majournée, ce qui me motive à m’investirdans un milieu qui me fait grandir. Jeserai absolument subjectif, et j’invite ence sens mes collègues et amis à m’inter-peller et à me partager leurs coups decœur, ce sont ces conversations qui menourrissent et qui m’imprègnent detoute la richesse du milieu communau-taire de Longueuil. J’espère que ces témoignagessauront trouver un écho en vous et quevous deviendrez à votre tour artisan dudéveloppement de votre communauté.Nous avons tous le potentiel d’amélior-er les conditions de vie de notre milieu;il appartient à chacun d’entre nous denous investir dans notre collectivité.

Martin BoireDirecteur de la Corporation de

développement communautaire deLongueuil

La 18e édition de la Nuit des sans-abrise tiendra le 16 octobre prochain

Encore cette année, près de 500personnes sont attendues au Parc St-Mark’s (situé dans le Vieux-Longueuil) à l’occasion de la Nuit dessans abri. Ce rendez-vous annuel vise àsensibiliser la population à la vie desitinérants. Par une marche communautaireet des témoignages, chacun sera appeléà saisir à quel point il est essentiel deprendre soin les uns des autres, commele clame le thème de l’activitéL’itinérance en Montérégie, une respon-sabilité à partager… C’est un rendez-vous au ParcSt-Mark’s le 16 octobre dès 18h30 pour

participer à cet événement festif de sen-sibilisation et de solidarité sur la pau-vreté et l’itinérance.

Journée internationale du refusde la misère Dans le même esprit, la popula-tion est également invitée à une demi-journée de réflexion qui se tiendra le 14octobre de 9h à 12h45 au Pavillon duParc de la Cité (Saint-Hubert) dans lecadre de la Journée internationale durefus de la misère. Marche et animationsont au programme, en solidarité avecles plus démunis. Une autre rencontre àinscrire à votre agenda

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SantéSanté 8 8 OCTOBRE 2015

Un passage à l’hôpital pour traiterun cancer est une épreuve extrêmement dif-ficile. Certains patients qui reçoivent untraitement de chimiothérapie sont contraintsde rester à la clinique d’oncologie pendantprès de 8 heures consécutives. Depuis main-tenant plus de dix ans, ces patients peuventcompter sur un service de massothérapiepour se détendre avant, pendant ou aprèsleur traitement à l’Hôpital Pierre-Boucher.

Au département d’oncologie,Mmes Michelle Parent et Lyse Veilleux,toutes deux massothérapeutes, sontprésentes à proximité de la salle d’attentepour offrir aux patients des massages du dos

et de la réflexologie plantaire. Les bienfaits de ces massages sontnotables à plusieurs niveaux et pour certains patients, ils sont indis-pensables. Les traitements de chimiothérapie ne peuvent s’administrerque si la tension artérielle du patient est sous un certain seuil. Bienque plusieurs raisons puissent justifier une haute tension, le stress estun de ces facteurs. Les massages permettent aux patients de sedétendre, de réduire leur stress, les rendant ainsi un peu plus paisi-bles et disposés à recevoir leur traitement. De plus, les accompagnateurs ont aussi l’opportunité d’ac-céder à un moment de détente et d’évasion. «J’ai reçu un massagefait dans le respect et avec beaucoup d’écoute. Ce moment a été unepériode où le lâchez-prise a pu s’installer pour un moment, ce qui afait le plus grand bien. En tant qu’accompagnatrice auprès de mamère, d’avoir quelqu’un qui nous dorlote et nous écoute est trèsréconfortant… plus d’énergie pour continuer!» a témoigné uneaccompagnatrice. C’est notamment grâce au don de M. Fernand Lacombe,qui a récemment offert 25 000 $ à la Fondation pour maintenir ceservice ainsi qu’au don des Pharmaprix de Boucherville (boul. Fort-Saint-Louis et Montarville) et aux dons de toute la communauté queles patients traités en oncologie à l’Hôpital Pierre-Boucher peuventaujourd’hui continuer à bénéficier d’un service humain, un brinréconfortant dans un contexte qui n’est pas toujours très apaisant.

Offrir un moment d’évasion auxpatients traités en oncologiegrâce à la Fondation HôpitalPierre-Boucher

Fondation Hôpital Pierre-Boucher :Un bénéfice de 59 192 $ amassé grâce autournoi de Soc-cœur

Texte : Fondation Hôpital Pierre-Boucher (P.T.)Photo : Fondation Hôpital Pierre Boucher Le soleil était au rendez-vous et l’am-biance était à la fois festive et fébrile dimanchele 20 septembre dernier lors de la 3e édition duTournoi de Soc-cœur de la Fondation HôpitalPierre-Boucher au parc Laurier de Longueuil,une présentation d’Automobiles Niquet. Plus de 300 joueurs se sont livrés unelutte amicale dans le cadre de cet évènement trèspopulaire dont le but est d’amasser des fondsafin d’assurer la pérennité de l’équipement d’hé-modynamie présent à l’Hôpital Pierre-Boucher. Essentiel, cet équipement permet desauver un temps précieux en cas d’urgence enpermettant de dispenser des soins ultraspécia-lisés aux personnes atteintes de problèmes car-diaques. En plus des différents matchs, lesjoueurs ont eu la chance de démontrer leurshabiletés en tentant de battre les prouesses duDre Maillette pour les femmes et Dr FrançoisLeduc chez les hommes dans un parcoursd’agilité, dans le cadre de la Zone d’habiletés.

Cinq équipes se sont partagé les hon-neurs de la victoire, repartant avec des ballonsde soccer en guise de cadeau plutôt qu’unemédaille, mais surtout partant avec le sentimentd’avoir contribué à une noble cause. Le tournoi de Soc-cœur de la FondationHôpital Pierre-Boucher est une occasion derecueillir des fonds tout en faisant la promotionde l’exercice physique. D’ailleurs le Courrier dusud, partenaire de la Fondation, a permis à celle-ci de rayonner au cours des semaines précédantl’évènement en publiant des capsules santérédigées par Dre Sylvie Maillette, chef dudépartement de cardiologie et instigatrice duTournoi. Ainsi, pour une troisième année consé-cutive, le Tournoi de Soc-cœur fut une belleréussite et, grâce à la participation de nombreuxjoueurs et partenaires financiers, il a permis d’amasser un bénéfice net de 59 192 $. LaFondation tient également à remercier ses pré-cieux bénévoles.

Chronique

Lyne Rowley, directrice générale de la Fondation; Louise Potvin, présidente-directrice généraledu CISSS Montérégie Est; Dre Sylvie Maillette, chef du service de cardiologie de l’HôpitalPierre-Boucher et présidente du comité organisateur; Silvy Niquet, Automobiles Niquet, prési-dente d’honneur du Tournoi; Marc Thibault, Bell Canada, co-président du comité organisateur.

Laurence RavaryFondation HopitalPierre-Boucher

Un outil unique de prévention afin de lutter contrela violence amoureuseLe projet de prévention intitulé LesCouloirs de la violence amoureuse seraoffert aux jeunes de dix municipalitésde la Rive-Sud du 8 octobre au 12novembre 2015. Présenté sous formed’un labyrinthe où les adolescents sontplongés dans un univers multimédia,Les Couloirs de la violence amoureuseest un outil de sensibilisation unique auQuébec. En parcourant le labyrinthe, lesjeunes seront témoins de l’évolution dela vie amoureuse d’un couple et décou-vriront les signes précurseurs de la vio-lence amoureuse, son cycle, son évolu-tion, ses conséquences possibles et lesfaçons de s’en sortir. Afin d’offrir cetoutil au plus grand nombre de person-nes possible, trois journées portesouvertes seront également offertes augrand public. Créé à l’origine par la Table deconcertation en matière de violencefamiliale et d’agressions à caractèresexuel du Lac-Saint-Jean-Est, LesCouloirs de la violence amoureuse faitl’objet, depuis 2011, d’une tournée sil-lonnant une vingtaine de villes duQuébec. Sur la Rive–Sud, la mobilisa-tion autour du projet est sans précédent,plus d’une centaine d’intervenants et

une vingtaine de policiers s’impliquentafin de sensibiliser les jeunes du terri-toire. Selon madame Marie-ChristinePlante, adjointe à la direction auCarrefour pour Elle, Maison d'aide etd'hébergement pour femmes victimesde violence conjugale et leurs enfants,«Plus les jeunes seront sensibilisés auxdifférentes formes de violence, plus ilsseront conscients des conséquencesdans leur vie, alors plus ils seront outil-lés pour s’en sortir et tendre vers desrelations amoureuses saines et égali-taires. Voilà pourquoi nous avons misautant d’énergie à organiser ce projetsur notre territoire.»

Ce projet de prévention perme-ttra de rejoindre un grand nombred’adolescents afin de les conscientiser àune problématique sociale omni-présente. «Le soutien des victimes,hommes et femmes, en matière de vio-lence conjugale est une priorité pour leService de police de l’agglomération deLongueuil» a souligné monsieur MarioPlante, directeur-adjoint à la directiondes enquêtes criminelles et dudéveloppement stratégique du Servicede police de l’agglomération deLongueuil.Le grand public est invité à visiter LesCouloirs de la violence amoureuse lorsdes journées portes ouvertes qui aurontlieu le jeudi 22 octobre de 17h à 21h, lejeudi 5 novembre de 17h à 21h et lejeudi 12 novembre de 9h à 16h30 auCentre communautaire scout de Saint-Hubert, située au 3780, boul. Grande-Allée, à St-Hubert. Le projet Les Couloirs de laviolence amoureuse est une initiatived’un comité mis en place par la Tablede concertation en matière de violenceconjugale et d’agression sexuelle desterritoires Pierre-Boucher et Champlain– Charles-Le Moyne qui rassemble

notamment des représentants desCentres intégrés de santé et de servicessociaux (CISSS) de la Montérégie-Estet de la Montérégie-Centre, du Centred’aide aux victimes d’actes criminels(CAVAC) de la Montérégie, du Servicede police de l’agglomération deLongueuil, du Carrefour pour Elle et duPavillon Marguerite de Champlain. Soulignons que ce projet estrendu possible grâce au soutien finan-cier du CISSS de la MontérégieCentre,du CISSS de la Montérégie-Est, duCentre d’aide aux victimes d’actescriminels (CAVAC) de la Montérégie,de la Conférence régionale des élus(CRÉ) de l'Agglomération deLongueuil et du Secrétariat à la condi-tion féminine.

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Campagne électoraleCampagne électorale 9 8 OCTOBRE 2015

Les organismes communautairesrencontrent les candidats aux élections fédérales

Texte et photo : Pierre Turbis Le 29 septembre, laCorporation de développement commu-nautaire de Longueuil (CDC) avait con-vié les organismes de Longueuil à unerencontre avec les candidats des dif-férents partis afin de discuter avec euxdes enjeux communautaires. Il est à noter que tous les partisse sont prêtés à l’exercice à l’exceptiondes Conservateurs. «C’est un peu déce-vant qu’ils aient fait ce choix. Cefaisant, ils se coupent des préoccupa-tions du milieu communautaire. Pourmoi, il s’agit d’un déni de démocratie»,a commenté le directeur général de laCDC, Martin Boire. Plusieurs candidats ont men-tionné avoir fait une tournée des orga-nismes. «J’ai fait plusieurs rencontresde ce genre depuis un an et le défi prin-cipal m’apparaît de leur fournir unfinancement stable et récurrent. Cesgens-là font un travail exceptionnel etils doivent obtenir une véritable recon-naissance», a soutenu la jeune candi-date bloquiste Catherine Fournier.

Du côté des Libéraux, la candi-date Sherry Romanado a elle aussi vi-sité plusieurs organismes. «Nous avonspromis d’investir 20 G$ d’ici dix ansdans l’infrastructure sociale.» «Nousdevons donner davantage aux nécessi-teux, quitte à en donner moins à ceuxqui sont plus fortunés», a ajouté soncollègue, le candidat libéral MichaelO’Grady. Pour les Néo-démocrates, il esturgent de ramener l’âge de la retraite à65 ans et de porter le salaire minimum à15$/heure. «Personne n’est contre lavertu, mais il faut ajouter le geste à laparole. Nous devons combattre la pau-vreté et les organismes sont des parte-naires importants pour nous», a déclaréla députée sortante Sadia Groghué. Enfin, le candidat du Parti VertMario Leclerc a souligné que les préoc-cupations de sa formation politique nese limitent pas aux questions environ-nementales. «Nous militons pour laqualité de vie et cela inclut une aug-mentation importante du nombre delogements sociaux.»

Les candidats ont eu l'occasion de discuter de leurs engagementspar rapport aux enjeux sociaux

Les Petits Chanteurs de Boucherville sous la direction d'Amélie Duhaimeaccompagné de Denis Alain Dion titulaire des Grandes-Orgues de l'égliseSainte-Famille chanteront une messe brève en latin dimanche 25 octobre à la messede 11 h 15 en l'église Sainte-Famille de Boucherville. Cette messe composée par leFrère Barnabé de la communauté des Frères du Sacré-Coeur de l'Arthabaska, estspécialement écrite pour choeur d'enfants et hommes. Pour cette occasion,quelques choristes du choeur Ad Hoc, un choeur semi-professionnel dirigé parDenis Alain Dion, se joindront aux Petits Chanteurs de Boucherville, une choraleregroupant des choristes de 5 à 17 ans pour nous faire redécouvrir cette musique.

Suzanne Lachance déplore le peu deplace accordée à la culture dans lacampagne électorale

Texte : Pierre TurbisPhoto : Bloc Québécois À quelques semaines du scrutinfédéral, la candidate bloquiste dansBrossard-Saint Lambert, SuzanneLachance déplore que la culture soit siabsente de la campagne électorale «La préservation et ledéveloppement de la culture sont à labase même de la fondation du BlocQuébécois. Le déséquilibre existantentre les deux nations formant leCanada prend d’abord sa source dansla présence de cultures distinctes maistraitées de façon inégale par Ottawa.Nous souhaitons rapatrier l’ensembledes leviers politiques afin de nous gou-verner conformément à nos valeurs etnotre culture», explique-t-elle.

«Quand on se limite à penser lavie en termes économiques, on en vientà oublier l’importance de la culturecomme lien unissant la population. Nosartistes révèlent ce que nous sommes etil est essentiel de les appuyer.J’ajouterais que malgré ce que pensenttrop de gens, la culture est une industrierentable et contribue à la richesse col-lective.» Selon Mme Lachance, plus lacampagne électorale avance, plus lapopulation réalise à quel point lesvaleurs défendues par les partis fédéra-listes ne sont pas celles du Québec.«Mon engagement envers l’indépen-dance du Québec en est également unenvers la promotion de notre culture.»

Pour Suzanne Lachance, la culture est beaucoup trop absente de lacampagne électorale

Payé et autorisé par l’agent of�ciel du candidat. sepb:225-md

SadiaGroguhe.npd.ca

19 octobre, votez !Prendre le pouvoir pour une société :

Plus juste

Plus verte

Plus prospère

Longueuil—Charles-LeMoyne

SadiaGr

oguhe.npd.caaGrroguhe.npd.ca

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SocialSocial 10 8 OCTOBRE 2015

Aux urnes, les jeunes !Dans bien des

pays, les populationsdonneraient cher pouravoir le droit de voter àune élection libre. Unexemple? En septembre,la population du BurkinaFaso, pays d’Afrique del’Ouest, a failli perdreson droit à une élection

libre. Trois semaines avant l’électiondémocratique attendue depuis 30 ans, desmilitaires ont fait un coup d’État, attaquantles dirigeants de transition en place, faisantdes morts. Tristesse, colère, révolte! Lapopulation est descendue dans les rues et arevendiqué avec courage et force son droità cette élection. Même l’armée s’estrangée à ses côté. Et les putschistes ont étérenversés! Cette victoire découle du faitque de plus en plus de citoyens sont ins-truits et s’intéressent à la politique, notam-ment les jeunes.

Les jeunes votent moinsAu Canada, le taux de

participation aux élections fédérales etprovinciales n’a cessé de baisser depuis lesannées ’80. Au fédéral, il tourne main-tenant autour de 61%. La baisse est princi-palement due au fait que les électeurs desnouvelles générations votent moins queleurs prédécesseurs. Ainsi, les jeunes de 20ans nés dans les années 1980 votent moinsque les baby-boomers lorsqu'ils avaient 20ans. Au fur et à mesure que ces nouveauxélecteurs remplacent les plus vieux, le tauxde participation de la population diminue.

C’est le monde à l’en-vers! Normalement, les jeunes renouvel-lent les idées, poussent pour le change-ment dans une société. Alors, s’ils ne vontmême pas voter ?

Pourtant, leur propreavenir collectif est de plus en plus menacépar les graves problèmes environnemen-taux reliés aux activités humaines : dérè-glements climatiques, pollution, perte debiodiversité (6e extinction massive d’es-pèces vivantes), acidification des océans(fin de la pêche commerciale en 2050?),etc.De mauvaises raisons pour gaspiller undroit important

Selon moi, trois raisonsexpliquent cette désaffection chez lesjeunes : ignorance-manque d’intérêt,cynisme et fausse conception du militan-tisme.

L’étroitesse d’esprit denombreux jeunes enfermés dans leur petitmonde individuel et le manque d’outilsintellectuels peut expliquer en partie l’i-gnorance de la chose politique et lemanque d’intérêt.

Le cynisme est ce désen-chantement vis-à-vis des élus, perçuscomme corrompus ou menteurs et la per-ception que le vote aux quatre ans est un

simulacre de démocratie. Si cela peut secomprendre, la décision de ne pas voterdénote une mauvaise analyse de la chosepublique. Car malgré leurs imperfections,les élections sont l’un des piliers de ladémocratie, avec la diversité des sourcesd’information, la liberté de presse, l’édu-cation, etc. D’ailleurs, le cynisme est sou-vent davantage une excuse à la paresse. Selamenter (« tous des pourris ») est telle-ment plus facile que de se renseigner surles candidats-es et les partis politiques et,pourquoi pas, de s’impliquer.

Pourtant, lorsque l’ons’y met, cela est de plus en intéressant. Onréalise à quel point « non, les politiciens-nes ne sont pas tous pareils », ni les partis.On peut s’impliquer dans un parti et faireévoluer le programme, élire la personnequi deviendra candidate dans le comté. Onapprend que lorsqu’on prend son pouvoircitoyen collectivement, de façon orga-nisée, il est réel ce pouvoir et ça marche.Pour éviter le découragement, une bonneapproche consiste à faire comme en agri-culture : semer des graines sans savoirlesquelles pousseront. Avec patience, con-fiance et persévérance. Plus exigeant quele cynisme…

Le 3e argument, chez desjeunes soi-disant politisés, est que l’abs-tention est une excellente façon d’ex-primer sa contestation. Un jeune « communiste » québécois m’expliquaitqu’il incitait d’autres universitairescomme lui à ne pas voter sur la base qu’unrévolutionnaire ne vote pas ! Aucun argu-ment ne réussissait à le faire changerd’idée. Comme le fait que ceux qui s’abs-tiennent n’ont aucun poids, qu’ilsfavorisent l’élection de candidats-es dedroite et même, à la limite, la corruption.

L’abstention est tout lecontraire d’une contestation : c’est unedémission, la banalisation d’une respon-sabilité citoyenne importante, ungaspillage d’un droit gagné de chaude luttepar nos ancêtres. (En tant que femme, cedroit nous a longtemps été refusé.)

Influencer l’avenirLa Conférence interna-

tionale sur le climat réunissant les chefsd’États de près de 200 pays se tiendradébut décembre à Paris. Elle sera crucialepour l’avenir de la lutte aux dérèglementsclimatiques. Sensibilisons nos jeunes àl’importance d’élire un premier ministre etun parti qui ne nous fera plus honte dans cedossier, ni dans d’autres dossiers environ-nementaux. Aux urnes, les jeunes, votreavenir est en jeu !

MoniqueHains

Directeur de l’information Pierre Turbis Directeur publicitaire Gaëtan FontaineConseiller publicitaire Yvan ParentInfographie Dominic PaulImpression Payette & SimmsDistribution Comité des bénévolesConseil d’administration

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Point Sud est distribué enprésentoirs dans l’aggloméra-tion de Longueuil et de porte-à-porte dans certains quartiers del’agglomération.

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Point Sud est membre du Réseauplacement média communautaire

Chronique 1re édition de la Journée internationale des aînés àBoucherville :Un succès!

C’est le 2 octobre dernier que laVille de Boucherville, en collaborationavec la commission des aînés, a orga-nisé la 1re édition de la Journée interna-tionale des aînés. Les représentants deplus de 20 organismes reconnus deBoucherville se sont réunis pouréchanger entre eux, et ce, à travers dif-férentes activités tenues en matinée.Ces mêmes organismes ont ensuiteaccueilli près de 350 citoyens à leurskiosques promotionnels respectifs afinde présenter la multitude d’activités etde services offerts aux Bouchervillois. La Ville de Boucherville a pro-fité de cet événement pour souligner toutle travail accompli par les membres de lacommission des aînés, et ce, pendant prèsde 2 ans, afin de mettre sur pied un pland’action MADA à l’image desBouchervillois. Ainsi, un certificat dereconnaissance Municipalité amie desaînés leur a été remis afin de soulignerces 24 mois d’efforts continus. Pour terminer cette journée, desreprésentants d’organismes et descitoyens ont assisté avec beaucoup d’in-térêt à la conférence présentée par M.

Marcel Sabourin «Il était une foisMarcel Sabourin», où il a partagé savision de la vie. C’est avec beaucoup degénérosité que le comédien a par lasuite participé à une période de ques-tions. La Ville de Boucherville tient àremercier les membres bénévoles de lacommission des aînés, les organismesaînés reconnus de Boucherville ainsique le Réseau de transport de Longueuilet le Service de protection des incendiesde l’agglomération de Longueuild’avoir contribué au succès de cetévénement.

MADA Rappelons que cette journée apermis de réaliser deux des axes d’inter-vention du plan d’action, soit «La viesociale, récréative et communautaire etles Relations avec le citoyen aîné». Lesobjectifs de ces interventions étaient desouligner la Journée internationale desaînés et d’organiser une rencontre deréflexion et d’information auprès desorganismes et de tous les citoyens aînésde Boucherville.

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Ce soir-là, le hasard m’apporteun lot d’émotions par l’entremise du filmLe Liseur relatant la vie de HannaSchmitz et de son jeune amant MichaelBerg. Je suis totalement bouleversé. Seuldans ma chambre, le sommeil tarde àvenir. Tout à coup, je suis submergépar des images de ma vie d’homme mariéet une grande peine m’envahit ne me lais-sant aucun répit. Ma respiration devientpénible et laisse place aux sanglots. Jeréalise que pendant trop longtemps je neme suis pas préoccupé de ma vie de cou-ple en m’investissant ailleurs. Les problèmes de santé de monépouse avec son opération me rappellent àl’ordre et me ramènent présentement àl’essentiel de la vie. Une union danslaquelle j’ai tout investi pendant lamajorité de mes années d’époux et quej’ai relayée au second rang depuis troplongtemps. Le film de ma vie que je voisse dérouler me rappelle deux momentssignificatifs. J’ai atteint la trentaine voilà quelquesannées. La jalousie s’empare régulière-ment de ma vie et me procure desmoments de haute tension. Je vis sur lacorde raide, mais j’apprécie cette vie.Chaque jour, je noircis plusieurs pagesdans la rédaction de mon journal person-nel. J’écris beaucoup sur ma relation avecl’élue de mon cœur, ma raison de vivre. Jelui en fais part régulièrement. Un soir assis dans la véranda,mon épouse me demande de cesserd’écrire sur notre relation de couple, carelle se sent prisonnière et peut difficile-ment respirer. C’est à ce moment que mavie prend une autre tournure. Monengagement dans le couple diminue, carje n’y retrouve plus le stimulant desannées passées, même si je comprends lademande de ma conjointe. À l’été, je pars seul à Paris.Pendant trois semaines, je marche Parisdans toutes les directions et je tombe enamour avec cette ville. J’y découvre lesrues mentionnées dans les différentsromans d’auteurs français et celles citéespar d’autres écrivains venus habiter lagrande ville française. Je vais au Dôme siapprécié dans le temps par le magnifiqueécrivain Henry Miller. J’ai recherché lebar la Goutte-d’Or disparu depuis que legrand Émile Zola nous fait découvrir dansson roman L’Assommoir. Je me rendsparfois au café Le Flore et m’assois à l’en-droit adopté par Jean-Paul Sartre l’auteurde la Nausée et sa compagne Simone de

Beauvoir; mais je ne suis pas allé visiter latour Eiffel. Je me suis contenté de laregarder de loin, car il y avait mieux àfaire. Plusieurs années plus tard, nosrapports dans notre couple se modifient,et cela radicalement. La nature faisant sonœuvre, nous n’avons pas le choix d’ac-cepter les conséquences. Ce qui étaitfortement désiré hier devient impossible.La fusion de nos corps ne sera plus possi-ble et les rapprochements éloignés. Lesmises au point nécessaires pour enlacernos corps deviennent périmées et nousdevons de part et d’autre nous occupernous-mêmes de nos besoins. C’est uneétape difficile à franchir et qui nouséloigne malgré nous. Tout devient plusintéressant que la vie de couple qui nousenlise dans le train-train journalier sansles précieux élans du passé. Il ne nousreste que le partage et les lamentationsentre couples sur ce qui est disparu et nereviendra pas. C’est une grande déceptiondans cette vie jusque-là remplie à rasbord. Aujourd’hui, je suis obligé dedire que la précarité de notre santé s’ac-centue de jour en jour, mais les opérationsnous aident à prolonger cette vie que nousapprécions toujours. C’est une existencedifférente des jours d’autrefois, mais mal-gré les privations et les souffrances ellenous apporte quand même ses joies.Depuis plusieurs jours, je me dois dem’impliquer chez moi, d’assister monépouse dans sa récupération comme je nel’ai jamais fait par le passé. Ce qui s’avère un malheurdevient un élément important pourressouder des liens graduellement dis-parus et aller à l’essentiel pour continuer àvivre dans un climat amélioré. Au début,il me faut un effort pour oublier le passé etde devenir présent à ce qui se passe danscette maison centenaire entourée degrands espaces fleuris entretenus par lamain féminine pour le plaisir de chacun. Il me faut sortir de cette nostalgied’un passé récent et me forger une nou-velle vie avec mon épouse qui m’a tantdonné durant toutes ses années. Passantdes déceptions aux joies retrouvées, nousnous sommes, jour après jour, façonnéune autre vie en nous rappelant de tempsen temps nos souvenirs impérissables Une vie de couple, c’est le con-traire de vivre une vie facile, c’est trèsdemandant pour ceux qui veulent s’yaventurer vraiment. Le piège de vivre tout

ChroniqueChronique 11 8 OCTOBRE 2015

LES REGRETS DEMGR YVAN

Le coin à Mgr**nom de plume

Yvan Parent

ce qui se présente dans notre vie enoubliant de s’investir quotidiennementdans cette relation privilégiée nous con-duira au bord d’un abîme qui nous laisseraennui, déception et même douleurs. C’est ce qui m’est arrivé. Aprèsm’être investi quotidiennement à dénouerles nombreuses situations embrouilléespour retrouver le plaisir de partager unevie intéressante, j’ai voulu prendre unrepos. Quelle mauvaise décision! Je suisvite tombé dans une léthargie où tout està recommencer. On ne continue pas où onétait rendu; on refait la démarche en par-tant du début. Il n’y a pas de raccourcipour bien vivre une relation, il faut savoir

y consacrer tout le temps nécessaire dedire à l’autre notre insatisfaction, de per-mettre à l’autre de livrer aussi son mécon-tentement. Il faut y mettre le temps. Il faut être aux aguets de tous lesdétours que l’on prend pour éviter devivre un état de guerre qui de toute façonnous y amènera que l’on veuille ou non.Plus l’on tarde à clarifier le malaise quel’on vit, plus la situation sera difficile àdénouer et nous éloignera de notre état debien-être. Il faut oublier de penser que letemps arrangera les choses. Le temps estbon pour laisser tomber l’amour propre,mais il ne fera rien pour nous aider à semettre à la table et révéler à l’autre notremécontentement. Lorsque que je suisdans une mauvaise passe avec ma con-jointe, je dis seulement que je ne suis pasbien avec elle présentement; ce qui veutdire qu’il nous faut clarifier notre situationqui nous empêche d’être bien ensemble. Il ne faut pas accuser; il faut dire.Prendre le temps de dénouer nos situa-

tions ambigües, c’est contribuer àaméliorer l’atmosphère souvent invivablequi affecte nos vies. Une relation a besoinqu’on l’y consacre du temps pour s’é-panouir. Penser que tout va revenir à lanormal après quelques jours, c’est sementir. Quand on a une crotte sur le cœurenvers l’autre, il n’y a qu’une solution. Onarrête tout et on dit son mécontentement. Construire une vie, c’est la con-tinuer jusqu’à la dernière minute sansoublier les engagements pris au jour lejour. Qu’il est donc difficile d’accepter ceschangements qui s’imposent malgré noustout en continuant à nous investir danscette précieuse vie.

Je dois vivre en pensant que jesuis éternel, mais en sachant que l’éterniténe fait pas partie de mon code génétique.Cette façon de voir la vie, me permet decontinuer à faire des projets, à marcher maville, à profiter des parfums qui se répan-dent sur mon chemin, à découvrir lescouleurs dans les jardins fleuris, àapprécier les potagers bien entretenus, àsaluer ceux et celles que je rencontre, àconsoler celui qui vit une mauvaise péri-ode et enfin je m’incline devant cette viesi riche et qui nous fournit tant de beauté. L’épreuve me sert à redécouvrirl’essentiel dans cette vie et à éviter de medisperser dans des chemins tortueux, atti-rants, mais qui pourraient me conduiredans des lieux que je regretterais et quiseraient irréversibles, définitifs.

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Le 25 octobre, nous serons très heureux de vous accueillir pour unévénement sons et brioches des plus festifs.

À cette occasion, notre directeur de l’information, Pierre Turbis, etses musiciens vous présenteront un passionant voyage musical comprenant les plus beaux airs de vos chanson-niers préférés, incluant Gilles Vigneault, Sylvain Lelièvre et Michel Rivard.

Intitulé Turbitudes et autres chants aimés, ce spectacle-bénéfice se tiendra à l’heure du brunch, de 11h à 13h, auFoyer Saint-Antoine, 150 rue Grant, à Longueuil. Achetez votre billet au coût de 35$ et vous nous permettrezde poursuivre notre mission sociale. Vous pouvez envoyer votre paiement par chèque à l’adresse suivante: 150,rue Grant - bureau 110, Longueuil J4H 4H6. Des billets seront également en vente à l’entrée. Nous vous prionsde confirmer votre présence par courriel ([email protected])

Café et brioches vous seront servis…

Venez célébrer avec nous les 15 ans de votre journal Point Sud