longueau amiens

20
#816 Journal d’Amiens et d’Amiens Métropole | 16 - 22 novembre 2016 Du café made in Amiens Un an de travaux au Cirque Jules-Verne LONGUEAU AMIENS

Upload: truongthien

Post on 05-Jan-2017

282 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: LONGUEAU AMIENS

#816

Journal d’Amiens et d’Amiens Métropole | 16 - 22 novembre 2016

Du café made in Amiens

Un an de travaux au Cirque Jules-Verne

LONGUEAU AMIENS

Page 2: LONGUEAU AMIENS

2 | A R R Ê T S U R I M AG E | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Retour sur...

TOUT UN SYMBOLELes 11 et 12 novembre, la compagnie amiénoise Les Globules a joué Larmes de pierre, une pièce inspirée de récits de la Première Guerre, à la gare Saint-Roch. En 1914, c’est de ce carrefour que partirent en effet les troupes de garnison.

DIRE LA GUERRE, ENCOURAGER LA PAIX À l’approche des commémorations du 11 No-vembre et en cette année du centenaire de la bataille de la Somme, de nombreux rendez-vous culturels donnaient l’occasion de saluer le souvenir des combattants. Au CirqueJules-Verne, le 8 novembre, 65 musiciens du Conservatoire, un chœur de 26 chanteurset des comédiens lisant les lettres des acteurs de la Grande Guerre ont rendu, par leurtalent, le plus vibrant des plaidoyers pour la paix. Vous pouvez vivre ou revivre cette soiréesur somme.fr/spectaclepourlapaix.

Page 3: LONGUEAU AMIENS

AU CŒUR DE LA BATAILLEEn août 1916, La Bataille de la Somme, film britannique tourné sur le front, sortait en salle et passionnait les foules. Cent ans plus tard, ce documentaire pionnier a ému une salle comble au Ciné St-Leu lors d’un ciné-concert exceptionnel le 12 novembre pendant le Festival international du film d’Amiens. La fête du septième art s’achève ce samedi.

GRANDE GUERRE, GRANDES PHOTOS L’exposition à ciel ouvert du conseil départemental de la Somme, signé de l’œil noir et blanc de Jean-Pierre Gilson, est à (re)découvrir à Glisy jusqu’à la fin du mois. De grands formats comme ce bois de Soyécourt, théâtre de l’horreur du front mais décor serein cent ans après.

Photos

: Noémie Laval et Laurent Rousselin

816

PHOTOS COUVERTUREMickael Heinrich, iStock et Laurent Rousselin

Actualité• POLITIQUE DE LA VILLEDes envies qui rassemblent

• DÉCHETSLe plastique à portée de tri

• DÉPLACEMENTSBus + vélo = Ametis Go !

• BOTANIQUEGraine de star sur un plateau

• MON QUARTIERMontières de haut en bas

Économie• SAVOIR-FAIRELa torréfaction en héritage

Amiens Métropole• PLACE DU CONSEILUne Métropole plus vaste ?

Histoire & patrimoine• RESTAURATIONLe Cirque Jules-Verne d’hier à demain

Portrait• FOOTBALLDidier Braun, au nom du père

Sport• NOUVEAUTÉLa zone industrielle à fonte la forme

• BASKET-BALL Derby or not to be

Culture• BANDE DESSINÉEDes bulles résolument amiénoises

• EXPOSITIONDorgelès, la mémoire des soldats

Agenda

Cinéma

04

05

06

07

14

12

09

08

10

13

15

16

17

18

19

BP 2720 - 80027 Amiens Cedex 03 22 97 40 40• Direction de la publication : Jean-Marc Albert et Fabrice Hinschberger • Direction de la rédaction : Flore Jubert• Rédaction en chef : Alexis [email protected]• Secrétariat de rédaction : Coline Bergeon et Laurence Dubarle • Rédaction : Coline [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]

• Maquette : Thibaut Cécile• Photos : Laurent Rousselin • Iconographie : Sébastien Coquille • Ont collaboré à ce numéro : Stéphanie Bescond, Candice Cazé, Kaltoume Dourouri, Noémie Laval (photo) et Léandre Leber (photo)

• Conception graphique : Guillaume Bergeret et Thibaut Cécile

• Impression : Léonce Deprez, Ruitz• Distribution : MEDIAPOST• Le JDA est une publication hebdomadaire de la Ville d’Amiens et de la Communauté d’agglomération Amiens Métropole

• Si vous ne recevez pas le JDA, appelez le 03 22 97 42 98

Page 4: LONGUEAU AMIENS

4 | ACTUALITÉ | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

C’est la longueur totale, en kilomètres, des guirlandes lumineuses suspenduespendant les fêtes de Noël à Amiens. De quoi rallier Montdidier ! Celareprésente plus de 80 000 ampoules (toutes à led), propriétés de la ville et mises en place par quatre sociétés de mi-octobre au 20 novembre. De quoipermettre les tests avant le lancement du marché de Noël le 25 novembre.

Piscine Nautilus03 22 44 44 66Jeudi 17 7h30-8h45

12h-13h30Vendredi 18 7h30-8h45

17h-19h15Samedi 19 10h-12h15

14h30-17h15Dimanche 20 FerméeLundi 21 FerméeMardi 22 7h30-8h45

12h-13h3017h-19h15

Mercredi 23 7h30-8h4514h30-19h15

Piscine Vallerey03 22 22 24 60Jeudi 17 8h-9h15Vendredi 18 FerméeSamedi 19 10h-11h45

14h–17h45Dimanche 20 9h-12h45Lundi 21 10h-11h45

17h-19h45Mardi 22 8h-9h15

17h-19h45Mercredi 23 8h-9h15

11h45-19h45

Patinoires Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 17 20h30-23hVendredi 18 14h-15h45

20h30-23hSamedi 19 14h-17hDimanche 20 10h-12h30

14h-17hLundi 21 14h-15h45Mardi 22 FerméeMercredi 23 14h-17h

Piscine Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 17 8h-20hVendredi 18 8h-21hSamedi 19 8h-18hDimanche 20 10h-13h

14h-17hLundi 21 12h-20hMardi 22 8h-21hMercredi 23 8h-20h

PISCINES &HORAIRES

PATINOIRE

DE LA SEMAINELE CHIFFRE

À ÉTOUVIE, UN SYSTÈME D’ÉCHANGES DE BIENS ET DE SERVICES ENTRE HABITANTS SE METEN PLACE. UNE INITIATIVE DE LA VILLE D’AMIENS, ÉPAULÉE PAR L’ASSOCIATION CAPACITÉS.

Le 9 novembre, un barnumétait dressé place des Pro-vinces-Françaises. Avec ce

message : “Quel système d’échangepour Étouvie ?” Une invitation qui,malgré la pluie et le froid, a vite at-tiré les curieux. Autour de la table,des référents de CapaCités, une équipe pluridisplinaire missionnéepar la Ville d’Amiens pour mettreen place ce système qui permet letroc de services ou de produits.Cette première rencontre avaitpour but de présenter la démarche,d’informer les riverains et de re-cueillir des idées. «Trouver des coursde couture », « avoir un terrain decross », « une piscine pas cher », « unmagasin pour les vêtements que l’onne porte plus », « un centre commu-

nal »… Rapidement, les envies sontinscrites sur un panneau.

« INSUFFLER UNE DYNAMIQUE »« Le but est de recenser ce quimanque, les difficultés et souhaitspour améliorer le quotidien des habi-tants », assure Frédéric Maison-neuve de CapaCités, qui aide àl’éclosion de projets collaboratifs àtravers la France. D’autres avis se-ront collectés par le biais de ques-tionnaires et affiches dans les lieuxpublics avant une restitution danstrois semaines. « Cette belle initia-tive, proche des gens, insuffle une dy-namique », se réjouit Nedjma BenMokhtar, adjointe au maire encharge du secteur Ouest. Inscrite

dans le projet de renouvellementurbain, elle vise en effet à répondreconcrètement et rapidement auxbesoins. « La finalité de cette dé-marche participative est de tisser dulien social avec l’implication des asso-ciations et des acteurs locaux qui se-ront également consultés », affirmeCéline Vézilier chargée de missionà la direction de la politique de laVille. À partir de février, un scénariosera échafaudé pour mettre surpied ce système adapté et innovant.

//Coline Bergeon

Frédéric Maisonneuve : 06 03 67 20 81 ou [email protected]

SAINT-PIERRE : TRAVAUX SUR LE RÉSEAU D’EAU POTABLEAmiens Métropole mène un programme de remplacement des conduites en PVC Bisphénol dans le quartier Saint-Pierre jusqu’au 30 mars. Ce qui implique de reprendre les branchements des riverains de la canalisation située sur le domaine public jusqu’au compteur en limite de propriété. Avant l’intervention, les abonnés sont prévenus (en cas d’absence, un avis de passage est laissé pour prise de rendez-vous). Les rues Drouot, de l’Amiral-Courrejolles, Berryer et Masséna sont les premièresconcernées à partir du 21 novembre. Les travaux imposent, de 8h à 17h, une interdiction de stationner et de circuler jusqu’au 27 janvier, selon l’avancement des travaux, ainsi qu’une mise en impasse des rues du Docteur-Lenoël et de Turenne. L’accès aux riverains restera autorisé.

Politique de la Ville

Des envies qui rassemblent

Laurent Rousselin

40Lors de cette première rencontre, l’équipe parisienne de CapaCités a présenté le projet et recueilli les idées des habitants.

Page 5: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | ACTUALITÉ | 5

Le plastique à portée de triTRIER DEVIENT PLUS SIMPLE. LES AVANCÉES TECHNOLOGIQUES PERMETTENT AUJOURD’HUI DE VALORISER L’ENSEMBLE DES EMBALLAGES EN PLASTIQUE.

«Avec tout ce que je mets dans monsac jaune, je ne sors presque plusma poubelle classique. » Benoît,de Camon, a plutôt la fibre

verte et respecte les nouvelles consignes de tridu plan déchets d’Amiens Métropole. En 2015,l’agglomération a répondu à l’appel à projetd’Éco-Emballages, l’organisme agréé par l’Étatpour superviser le recyclage des emballages ménagers en France, et étendu le tri à tous lesemballages plastique. Le pot de yaourt, la bar-quette de viande, la gourde de compote ou mêmeles sachets finissent dorénavant dans le sac oubac jaune avec les flacons et les bouteilles enplastique, les briques alimentaires et les boîtes

de conserve. La raison de cette nouveauté estdouble. Le centre de tri de Véolia, à l’espace in-dustriel nord, a connu d’importants travaux demodernisation. Dans le même temps, le recy-clage s’est perfectionné. « Les industriels ne savaient pas valoriser toutes les sortes de plastique.Mais grâce aux avancées technologiques, ils peu-vent leur donner une seconde vie aujourd’hui »,explique Emmanuel Degroote des servicesd’Amiens Métropole (voir schéma).

UN MESSAGE SIMPLIFIÉ«Cette extension des consignes du tri à l’ensemble

des emballages plastique simplifie le message pourles habitants », met en avant Patrick Desseaux,

le vice-président d’Amiens Métropole au déve-loppement durable. Pendant longtemps, l’inter-diction de trier le pot de yaourt a pu perturber lesâmes trieuses. « Aujourd’hui, le mot d’ordre est :“Chez vous, tous les emballages ménagers se trient”,résume Laure Servant des Messagers du tri. Avecdes familles clairement identifiables : le papier et le carton dans la borne à papier, le verre dans laborne à verre et les emballages plastique dans le bacjaune. »D’ici 2022, ce tri étendu à l’ensemble desemballages plastique concernera tous les Fran-çais. Amiens Métropole a donc un peu d’avance.

//Antoine Caux

Déchets

QUE DEVIENNENT VOS EMBALLAGES PLASTIQUE ?

ÉTAT CIVILNAISSANCESAmiensAignerel Owen • Akinyode Olivia • Beades Cali • Benghanam Ayah • Bonnefond Lilâ • Bordas Lefevre Thyméo • Boujatioua Amira • Bouziani Romane • Cazier Marius • Choquet Roussel Ambroise • ConseilHorn Anthony • Debeugny Loriot Sacha • Decobecq Zoey • El Guilli Adam • Fildard Naël • Follet Aniella • Froissart Célestine • Grondin Philippine • Hadid Aksil • Hadid Mayas • Hussein Ward • Munteanu Lyana • Nossair Sofia •Nouali Ali • Patte Leo • Qazimi Noah • Roubehie Baraa • Roucoux Léo • Sainte-Beuve Rose • Seillier Layla • Sueur Faustine • Tuveri Devos Edouard • Watel Vaillant Gaston BovellesDietz Queffélec Augustin CamonBrumachonNathan Longueau Souare Maryam • Rzewuski Barcelo Ludmila Pont-de-MetzAfardou Maha Rumigny François Corentin Salouël Carpentier Trouillet Maxence Vers-sur-SelleMaillart Calioda • Montillot Quentin DÉCÈSAmiensAfchain Pierre, 60 ans • Balitout Monique, 69 ans • Battrel André, 76 ans • Bouacherine Laoubi, 63 ans • Boucleinville Gisèle, veuve De Winter, 93 ans • Boullenger Bernard, 86 ans • Bouquillon Denis, 45 ans • BriotJacqui, 77 ans • Camara Fatima, épouse Ngaye, 52 ans • Champion Paulette, épouse Vicente, 77 ans • Courcelle Serge, 90 ans • Crespel Francine, veuve Verdure, 84 ans • Da Veiga Domingas, 79 ans • Dalgallo Gérolàmo, 82 ans •Damay Alix, veuve Langevin, 90 ans • Déhays Auguste, 92 ans • Delépine Jeannine, veuve Soirant, 95 ans • Demanesse Martine, veuve Barbier, 60 ans • Desfosses Philippe, 65 ans • Desmarest Marie-Claire, 67 ans • Devismes Ernest, 99 ans • Douchin Mathilde, épouse Messelier, 80 ans • Dubois Janine, veuve Trabouillet, 82 ans • Duflos Geneviève, 73 ans • Dumange Serge, 84 ans • Gaudefroy Laure, veuve Veys, 94 ans • Guérin Evelyne, veuve Nemmiche, 81 ans• Henon Sonia, 60 ans • Herbecq Pierre, 96 ans • Izard Yves, 68 ans • Joly Michel, 67 ans • Kacimi Madjid, 46 ans • Larguet Ghenoudja, épouse Medjekal, 65 ans • Le Bourgeois Isabelle, 91 ans • Leban Josiane, veuve Crepin, 82 ans• Leclerc Michel, 77 ans • Legrand Jean-Pierre, 72 ans • Lelievre Huguette, veuve Podence, 88 ans • Lemoine Daniel, 77 ans • Leroy Berthe, veuve Basset, 90 ans • Maille Jean, 79 ans • Merlin Arlette, veuve Hard, 68 ans • MonjoChafia, veuve Abuzour, 64 ans • Pelletier Eric, 51 ans • Pocholle Robert, 88 ans • Poret Colette, veuve Coulon, 89 ans • Pruvost Marie-Hélène, 32 ans • Ringot Pierrette, 79 ans • Rodrigues Gilbert, 89 ans • Romero Gilberte, veuveStoppa, 93 ans • Théophile Marc, 80 ans • Thibaut Jacques, 88 ans • Trogneux Francis, 86 ans • Vasseur Geneviève, 85 ans • Vidal Paul, 85 ans CamonDupuis Marc, 65 ans Revelles Lefèvre Louis, 82 ans Saint-SauflieuQuéquet Pierre, 91 ans SalouëlRadondy François, 77 ans Vers-sur-SelleEvrard Christian, 65 ans

Ces sachets qui contiennent un film d’aluminium pourfaire barrage à la lumière sont valorisés en produisant de l’énergie (électricité, chaleur...). Des travaux sont menés pour améliorer encore leur recyclabilité.

Sans oublier

Page 6: LONGUEAU AMIENS

6 | ACTUALITÉ | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

EMPLOI : 24 HEURES POUR 500 OFFRESAvis aux demandeurs d’emploi, étudiants, jeunes diplômés ou salariés… Le salon 24h pour l’emploi et la formation installe sa 7e édition au Gaumontle 22 novembre. Que l’on soit à la recherche d’un stage, d’une formation,d’un premier poste ou sur la voie d’une reconversion professionnelle, la manifestation s’avère the place to be. Parce qu’il rassemble des centres de formation et une trentaine d’entreprises locales en quête de personnel, ce rendez-vous est une vraie opportunité. Et pour êtreinformé des 500 offres proposées et retenir l’attention des recruteurs, on visite le site 24h-emploi-formation.com. //I. L.

> 24h pour l’emploi et la formation, le 22 novembre, de 9h30 à 17h, au cinéma Gaumont – 24h-emploi-formation.com

Laur

ent R

ouss

elin

• Le plan viabilité hivernale activéAmiens Métropole a activé sonplan de viabilité hivernale, qui permet d’anticiper leschutes de neige ou de verglassur les 514 km du réseau del’agglomération. 24h/24 et 7j/7,80 personnes sont mobiliséespour traiter la chaussée.Amiens Métropole disposed’un stock de 1 000 tonnes desel, qui peut être réalimenté encours de saison. Les prévisionsmétéo et la situation de lacirculation sont mises à jour au quotidien (vers 16h30) sur amiens.fr/dovh.

•Nouveaux tarifs au Musée de PicardiePendant l’ouverture partielle du Musée ( jusqu’à sa fermeturele 2 juillet), l’entrée passe à 2 ¤seulement, l’entrée + la visiteguidée à 4 ¤. Et l’abonnement à 7 ¤ (au lieu de 35).

• Le zoo hiberneC’est la pause hivernale pour le parc zoologique depuis le 15 novembre. Réouverture le 1er février. amiens.fr/zoo

•Quel nom pour le chemin de banlieue ? Récemment sécurisé (JDA 812),le chemin de banlieue se chercheun nom. Une réunion publiqueest prévue le 21 novembre, à 18h30,au comité de quartier Sud-Est(36, rue Jean-Marc-Laurent)pour que chacun donne son avis.

• Consommez équitableArtisans du monde organise sa traditionnelle expo-vente deproduits équitables les 25 (14h-19h),26 et 27 novembre (11h-19h) à l’Auberge de jeunesse (squareFriant-Les Quatre-Chênes). Cette édition marque les 20 ansde l’association à Amiens dont la boutique est située au 20, rue Sire-Firmin-Leroux.Ce sera la première sansMauricette Questroy, figure de la structure depuis ses débuts, disparue l’an passé.

En brefBus + vélo = Ametis Go !LES ABONNEMENTS AMETIS ET VÉLAM SUR UNE CARTE UNIQUE ? C’EST MAINTENANT POSSIBLE AVEC LA CARTE AMETIS GO !

Pour Amiens et Amiens Mé-tropole, il s’agit de faciliterles trajets quotidiens et de

prôner l’intermodalité. La carteAmetis Go ! suffit désormais auxusagers du bus qui utilisent leVélam comme moyen de déplace-ment complémentaire. Souscriteauprès d’Ametis pour effectuer sesparcours en bus, elle offre la possi-bilité « d’y associer son compteVélam », signale Philippe Monta-

gna, responsable régional d’exploi-tation chez JC Decaux. Pour ceprestataire du Vélam, système delocation de vélos en libre-service à Amiens depuis 2008, « nos 965abonnés peuvent potentiellementfaire de cette carte leur supportd’abonnement ». Ce dispositif, déjàcouplé à Cergy-Pontoise et àRouen, a fait ses preuves. «À l’heureoù l’on s’implique dans une approchede mobilité globale, nous simplifionsles usages en permettant d’avoir ses

deux abonnements sur une seulecarte », confirme Émilie Jeannin-gros, directrice commerciale etmarketing d’Ametis. Elle permet decirculer en bus dans Amiens Mé-tropole et de profiter des 313 vélosaccessibles depuis les 26 stationsVélam du centre-ville. Pour couplerles deux abonnements, il suffit dese connecter sur le site velam.amiens.fr, de souscrire à un abon-nement annuel et de sélectionnerla carte Ametis Go ! Après confir-

mation du paiement, un numérod’abonné et un code à 12 chiffressont envoyés par mail. Lors de lapremière utilisation de la carte, ilfaudra entrer son numéro d’abonnéainsi que son code.

//Ingrid Lemaire

velam.amiens.fr – ametis.fr

Déplacements

Ce dispositif permetde circuler en bus

et d’emprunter un Vélam

Laur

ent R

ouss

elin

Page 7: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | ACTUALITÉ | 7

Graine de star sur un plateauDEPUIS LA RENTRÉE, OLIVIER CARDON EST LE “MONSIEUR BOTANIQUE” DE PICARDIE MATIN,SUR FRANCE 3. SA PASSION, CET AGENT D’AMIENS MÉTROPOLE LA TRANSMET LE SOURIRE AUX LÈVRES.

Botanique

Le 24 novembre, Olivier Cardon foulerale plateau de Picardie Matin pour lasixième fois. Arrivé au Jardin desplantes d’Amiens Métropole cette

année, ce « jeune botaniste de 50 ans », comme ildit en riant (et il rit beaucoup), a intégré cettematinale à la rentrée. Il y va avec son « anti-sèche », des documents à retrouver sur le site del’émission. Car en six minutes, l’homme débitedes informations. Olivier Cardon est un habitué :botaniste pendant vingt ans à Samara, il en a vudéfiler des journalistes. « Mais j’ai toujours lestress. Les caméras du direct, cela ne s’oublie pas. »Le public a rendez-vous avec lui toutes les deuxsemaines. Et il a de quoi dire : « Une plante, celapeut être un médicament, un aliment, un instru-ment, un colorant, un désherbant, une matière tex-tile ». Il pourrait y passer des heures.

ÉLOGE DES VIEUX LÉGUMESJeudi dernier, il évoquait les plantes de la

Grande Guerre. Outre les bleuets et coquelicots,« symboles des sacrifiés », il a parlé fourrage : larenouée du Japon des Anglais, la bermudiennedes montagnes des Américains. Ou encore desorties, « cultivées par les Allemands pour le textile,confortable comme le lin et couleur camouflage »,

et de la laîche fausse-brize, qui servait aux pail-lasses. Le 24, ce sera au tour des légumes d’au-tomne. Rutabaga, chou-rave, coloquinte… Des« vieux légumes que l’on redécouvre ». Parmi eux :les crosnes, « comme les topinambours mais quel’on n’épluche pas », la chayote ou l’oca du Pérou,dont feuilles et tubercules sont comestibles. Sonmeilleur souvenir télé ? L’émission spéciale “poi-

sons” où il est venu « avec de quoi tuer tout le pla-teau ! ». Heureusement, si Olivier Cardon est un amoureux des plantes de la plus belle espèce,il n’a rien d’un misanthrope.

//Jean-Christophe Fouquet

Olivier Cardon et sesvieux légumesau Jardin desplantes : «On s’y sentbien. Noussommes en centre-ville, mais il y a un calmeolympien ».

Laurent R

ousselin

T h é r è s eS a i n t eE g l i s e

M o s q u é e

M o s q u é e

RueLouis

duRue

Perdu

Chris

Dr

Ribot

Alexandre

RueLecomte

AlbertCh.

Rue

Douay

RolandDesrouss

eaux

Rue Laloard

Edou

Rue

Lecointe

Lucie

nBourg

etPaulPlace

tian

René

Coty

é

brielGa

Faur

Maurice GaretPierre

deRue

Du mont

l'Abbé

CordoDenis

Im

RueStendhal

Bruyère

CarrefourJacquesDuclos

deue

Rue

Camus

de

Doullens

Rue

ère

Winston

Rue

ueR D

lade

naelRue

DelalandeRue

Lulli

ueR

Rue

du

Rue

Albert

et

Rue

Balza

c

Cité

Lacheretz

Rue

Chu u

RuLagrangeRue

duRueDr Schweitzer La

Mail

Léo

Colvert

Rue Imp.

SaintPierr

Rue du

Marqu

enterre

Ruffel

RueBraille

Louis

RueValentin Ru

e

Milton

Cour

Lefèbvre

Rue

Bart

8ème

B.C.P

RueLéon

Beau

vil lé

Dupontr

eué

R

Boulevard de Roubaix

Avenu

RueLéon

Dupontr

eué

Boulevardde

Roubaix

Lefèbvre

Rue

Douay

Roland

n

Ribot

Alexandre

R eLecomte

AlbertCh.

RueChris

Dr

Rue C

Paul

tian

Perdddu

RuAle

Bruyèreue

LaRibo

uueSStendhal

Rue

Lecointe

Lucie

n

Doullens

René

Coty

RRue

Dr Schweitzer

RRue

RRue Laloard

Edou

Desrouss

eauxseasrou

ux

en

Du montt

l'A' bbé

RueLouis

Ruffel

25 nov.

24 nov.

Ramassage des encombrants

Chaque jour sur la zone définie

avant 7h.

Nouveau

jeudi 24 novembre | 8h-12hvendredi 25 novembre | 8h-12hPoint information propretéRetrouvez tous les renseignements sur la propreté, la distribution des sacs jaunes, le guide propreté, le tri sélectif...

0 805 804 368

Allô propreté

[email protected]

Opération propretéQuartier Saint-Pierre

Page 8: LONGUEAU AMIENS

8 | ACTUALITÉ | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Vide grenier caritatif les 18 et 19novembre, 9h30-12h, 14h-18h, avec LesPetites Sœurs des pauvres à Ma maison(15, rue Just-Haüy). 03 22 91 47 94

Bourse aux jouets à Pont-de-Metz,le 20 novembre, 8h-13h, salle des fêtes.03 22 45 10 74 ou 03 22 95 46 17

Bourse aux jouets à Estrées-sur-Noye le 20 novembre, 9h-17h, avec lecomité des fêtes de Sains-en-Amiénois.03 22 09 54 72 ou 06 89 87 40 95

Randonnée le 20 novembre avec lecomité de quartier Saint-Pierre. Rendez-vous place Bélidor, 9h. 03 22 44 69 95

Atelier fabrication d’un baume le 20 novembre, 14h-16h, au 419, rue de Verdun, avec l’asso Mes Créationscosmétiques naturelles. 06 77 08 13 08

Ludo patrimoine à Camonle 23 novembre, 14h, salle Louis-Aragon,avec un guide d’Amiens, Métropoled’art et d’histoire. 03 22 71 60 50

Goûter dansant à Camonle 24 novembre, 14h, organisé par l’UNRPA. 03 22 46 01 79

Secours populaire : vente devêtements neufs les 24 et 25 novembre,14h-16h30, place Vogel. 03 22 92 53 03

Spectacle à Longueau, le 25 novembre,20h30, salle Daniel-Fery. Madeleine et Maurice dans l’amour vache. Auprofit de l’Adapt. 03 22 80 14 55

Lectures à Saint-Sauflieu,le 25 novembre, 20h, bibliothèque de l’Arbre à paroles, autour des écrivains sud-américains.

Concert à Poulainville le 25novembre, 20h30, salle des fêtes, avecles professeurs de l’école Cantabile.

Banque alimentaire : collecte les 25 et 26 novembre dans 150 magasinsdu département. 03 22 91 55 85

Bourse aux jouets à Longueaule 26 novembre, 13h30-18h, avec le Secours populaire, salle Daniel-Fery.

Soirées théâtre à Salouëlle 26 novembre, 20h30, et le 27, 14h30.Quelle famille par La Troupe Amalgame.Dons reversés à des associations.

PRÈS DE CHEZ VOUS

Primaire de droite et du centre : mode d’emploi• Deux dates : premier tour le 20 novembre et secondtour le 27 novembre, de 8h à 19h.

• Il est demandé : 2€ de participation par tour et paraphersur l’honneur la phrase “Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pourl’alternance afin de réussir le redressement de la France”.

• Où ? Dans l’un des seize bureaux à AmiensMétropole. Pour connaître le sien en fonction de son adresse :primaire2016.org ou au 0821 20 2016 (0,12€/min).

La liste des bureaux : Amiens salle Daniel-Leroy (rue Simone-Signoret), Maison pourTous (rue Michel-Ange), salles des Alpilles, Bizet, Valentin-Hauÿ et Vascosan (rues éponymes), salle Gabet (rue du Faubourg-de-Hem), salle Lucie-Aubrac (espace Dewailly). Cagny, Dury, Pont-de-Metz,Sains-en-Amiénois, Salouëlet Saveuse dans les mairies. Boves salle polyvalente. Rivery rue Laënnec.

• Pour voter : il faut être inscrit sur les listesélectorales au 31 décembre 2015 et se munir d’une pièce d’identité.

Montières de haut en basLE 24 NOVEMBRE, À MONTIÈRES, UNE VISITE DE PROXIMITÉ PERMET DE JUGER SUR PIÈCES DES RÉALISATIONS, EN ÉCLAIRAGE PUBLIC OU EN VOIRIE.

Les visites de proximité, unmoment de questionne-ments, de débats. Mais

aussi une opportunité pour jugersur pièces des choses déjà faites.En ce sens, le 24 novembre à Mon-tières, il y aura de quoi voir. « L’éclai-rage public passe aux leds rued’Abbeville entre le rond-point del’avenue de La-Commune-de-Paris etle croisement avec la rue de Sully,apprécie Joël Chevalier, présidentdu comité de quartier. C’est plus efficace et économique. » Ces travaux d’environ 450 000 €, démarrés en juillet, s’achèvent actuellement. Ils impliquent le rem-placement de 71 mâts.

RUE DE DREUIL SÉCURISÉEPlus au sud, on parle sécurité,

toujours pour « répondre aux de-mandes de la population », comme ledit Nedjma Ben Mokhtar, adjointeau maire chargée du secteur Ouest.Il y a un an, la rue de Dreuil a ainsiété refaite. Trottoirs mis à plat etcaniveaux en pavés y incitent à laprudence à l’approche du carrefouravec la rue de Saveuse. Une maison

a été abattue pour la visibilité. Exitla « voirie dégradée et dangereusesans continuité pour les piétons,comme se souvient Joël Chevalier.Cela donne entière satisfaction ». Sui-vra, en début d’année prochaine, lacréation d’une chicane rue de Sa-veuse, au panneau d’entrée de ville.

//Jean-Christophe Fouquet

MONTIÈRESLe 24 novembre,17h-19h. Rendez-vousau 305, rue d’Abbeville.Passage par la rue de Saveuse, le chemin de Dreuil et la rue de Grâce. Prochaine visitele 1er décembre en centre-ville.

Laurent R

ousselin

Au croisement des rues de Saveuse et de Dreuil, une meilleure visibilité pour plus de sécurité.

Mon quartier

Page 9: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | É CO N OM I E | 9

Le FactoryMode homme et femme24, rue des VergeauxOuvert depuis le 5 septembre

Pronto PranzoÉpicerie fine et traiteur italien16, rue au LinOuvert depuis le 10 septembre

Bio C’ BonAlimentation bio38, rue de BeauvaisOuvert depuis le 8 octobre

Del ArteRestaurant2, bd de BelfortOuvert depuis le 15 octobre

L’HexagoneBar à vin et champagne14, rue des SergentsOuvert depuis le 25 octobre

La Bonne BaguetteBoulangerie-pâtisserie10, rue Jean-CatelasOuvert depuis le 26 octobre

Pour annoncer à votre tour la récente ouverture de votre commerce sur AmiensMétropole, adressez un mail à[email protected] précisant le nom du commerce,son adresse, sa date d’ouverture et son activité.

INVESTISSEMENTS, NOUVEAUX PRODUITS, RECRUTEMENT, LA BRÛLERIE DASI FRÈRES PREND SON ENVOL RUE DE BEAUVAIS.

Dans l’atelier de torré-faction Dasi Frères àBoves, les inscriptionssur les sacs en toile de

jute font voyager. Tanzani, Pérou,Inde, Guatemala, Éthiopie… Malgréses 500 m2, cet atelier tapissé debois est à l’image du salon de thé LaBrûlerie : un endroit chaleureux quifleure bon le café. C’est le terrain dejeux des frères Da Silva, Christopheet Frédéric, qui ont repris l’affairefamiliale depuis 2014. Il leur fallaitun lieu à la taille de leur ambition :passer de 10 à 25 tonnes de cafépar an. Depuis le mois d’août, lesartisans ont apprivoisé leur tout

premier torréfacteur. «Nous choisis-sons nos cafés avec une grande atten-tion et sélectionnons des origines degrande qualité pour ensuite effectuerune torréfaction dite “robe de moine”,c’est-à-dire une torréfaction légère »,détaille Christophe Da Silva.

TRIO GAGNANTCes passionnés offrent plus d’une

vingtaine de variétés et ont créé descapsules compatibles Nespresso etprochainement Senseo. Des pro-duits qui viennent ensuite garnir lesrayons du salon de thé de la rue deBeauvais géré par la pétillante Jus-tine Da Silva, épouse de Frédéric.

Un trio soudé, aux projets plein latête comme le lancement de leurgamme de matcha (thé vert) biopour la fin de l’année. En à peinedeux ans, la fine équipe, avec le re-crutement le mois dernier d’unechef patissière, s’élève désormais àdix salariés. «Nous allons embaucherun serveur en décembre et réfléchis-sons même à l’ouverture d’une bou-tique dans le sud de la France »,annonce Justine Da Silva. De quoiagrandir encore la famille.

//Stéphanie Bescond

Imprimerie Pixels Avenue, pépinière Jules-Verne, à Boves. Les dirigeants, Nathalie Belval et Vincent François, ont ouvert leurs portes à Huivaldo Vaz, 35 ans : « Son idée nous a séduits et notre matériel correspond parfaitement à ses besoins ». L’idée d’Huivaldo Vaz, déjà dirigeant d’une société de troissalariés, Neocopie, est la suivante : « Une plate-forme Web pour déposer des fichiers au format pdf et commander leur impression en choisissant le façonnage », résume-t-il. Et voilà Autocopie. Cette fameuse idée lui est venue« autour d’une bière, comme beaucoup de bonnes idées », sourit-il. Une bièrepartagée avec un étudiant. « J’ai eu confirmation de la demande, raconte-t-il. Peu de plates-formes de ce type existent. Mais les étudiants en ont besoin. » Ses arguments : faire vite et à moindre coût. « Si la commande est passée avantmidi, un Amiénois la recevra chez lui le jour même entre 17h et 20h grâce à un partenariat avec La Poste », explique l’entrepreneur. Il lui reste à affiner son site, créer une appli et démarcher les étudiants avec l’aide de Quentin Leclet, en alternance à l’IUT Tech de Co. En plein dans le cœur de cible. //J.-C. F.

Laurent Rousselin

Copier, c’est pas tricher

La torréfaction en héritage Savoir-faire

Laurent Rousselin

Page 10: LONGUEAU AMIENS

10 | AMIENS MÉTROPOLE | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Note de la rédaction : cet espace est réservé à l’expression des groupes politiques duconseil d’Amiens Métropole. Le contenu des tribunes dans ce cadre n’engage que leurs auteurs. Les textes ne font l’objet d’aucune correction de la part de la rédaction du JDA.Tribunes libres

GROUPE COMMUNAUTAIRE DE GAUCHEPour Amiens, emballé, c’est pesé !

Depuis quelques temps, le Président Alain Gest semble avoiradopté le slogan de ses nouveaux amis d'Amazon. Commeeux, il apprécie que le travail soit vite expédié, sans discussion.Il en est ainsi pour le rapport annuel du Développement Du-rable (DD) : quand on demande des précisions sur les critèresqui mesurent les progrès, on nous rétorque par une colère

froide qu’on ferait mieux d’applaudir des deux mains au lieu de poser des questions.De même, pour 2017, les 8 dimanches travaillés dans les commerces. On apprendégalement que la création d’emplois dans la logistique contribue au développementdurable. On pourrait aussi parler du projet de « Bus à Haut Niveau de Service » dontla concertation connaît plutôt un niveau de service minimum avec seulement 20%de sites propres supplémentaires, un réseau de bus dit « secondaire » au rabais etune priorité toujours au « tout Auto ».A l’heure de la COP22 qui consacre l’importance des collectivités locales dans lalutte contre le dérèglement climatique, le président d’Amiens Métropole n’appliquepas la même diligence pour régler ces questions d’avenir et créatrices d'emplois,préférant courir derrière l’ancien système plutôt qu’expérimenter des solutions al-ternatives. Il n’est jamais fait état des questionnements qui traversent notre époque.Peut-être un vent nouveau venu d’outre-Atlantique ? Il est vrai que le « climat » n’ajamais été aussi incertain…Nous faisons ce que nous pouvons pour les sensibiliser mais pour eux, le DD n'estqu'un slogan qui sonne creux, un faire-valoir d'élus sans vision d'avenir, à part laleur. Mais, en guise de débat, nous écoutons les plaintes multiples et mesurons lafaiblesse des inspirations de cette équipe pour demain qui se résument ainsi : pesé,vite expédié !Postscriptum : grâce à notre vœu, Amiens a obtenu le Label Apicité® pour sa « dé-marche remarquable » en faveur des abeilles.

MARION LEPRESLE ET THOMAS HUTIN ecolosamiens.wordpress.com – [email protected]

PASCALINE ANNOOT ET JACQUES LESSARD

GROUPE LES ÉCOLOS D’AMIENS MÉTROPOLE

L’Amazonie, c’est le Pérou ? Nous avions réagi, le 5 octobre 2016, à l’annonce de l’implan-tation d’une plateforme logistique de vente en ligne surAmiens Métropole. Nous avions salué, dans une période éco-nomique difficile, l’arrivée de nouveaux emplois sur notre ter-ritoire. L’heure n’était pas à la réserve après des annéesdifficiles et notamment la fermeture de l’usine Goodyear

d’Amiens Nord. Nous ne pouvons cependant pas faire l’impasse sur les questionsque soulève ce modèle économique. Du travail, oui, mais à quel prix ? Symbole des contestations nombreuses contre les conditions de travail dans cetteentreprise, le livre enquête « En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes »d’un journaliste français décrit une entreprise centrée sur la recherche exacerbéede productivité. Il évoque le contrôle permanent des « leads » et une entreprise quireprésente « le pire du meilleur des mondes, celui qui réinvente le stakhanovismeet la délation sympathiques ». Tandis que le taux de chômage monte, les conditions de travail se dégradent. Contrai-rement à ce que martèle la droite à longueur de temps, faut-il tout accepter ? Les em-plois précaires se multiplient, les cadences augmentent pour des salaires quistagnent, voire baissent. L’explosion des burnouts ou des suicides au travail sont dessignes alarmants de la dérive qui se cache derrière une conception ultra productivistedu travail. Ne serait-il pas l’heure de remettre en question les logiques économiquesqui nous gouvernent depuis plus de 30 ans ? La soumission aux diktats des grandesentreprises entraîne la casse du code du travail et une cure d’austérité dont le CICEest, en France, l’exemple clef, avec des centaines de milliards de déduction fiscalepour les grandes entreprises. Les élus communistes seront donc attentifs à la paroledes travailleurs ainsi qu’au respect de leurs droits au sein de l’entreprise.

GROUPE COMMUNISTE

[email protected] 22 97 42 69 - du mardi au vendredi 14h-18h

D. R.

Amiens Roissy, plus de temps à perdre ! Le barreau ferroviaire Creil Roissy, comme l’électrification dela ligne Amiens Boulogne, constitue un enjeu majeur pour ledéveloppement d’Amiens et de sa métropole.En les reliant au pôle d’activités et d’échanges intermodal deRoissy par TER, comme au réseau des TGV, le barreau con-stitue un puissant levier pour l’économie, l’emploi et l’attrac-

tivité du territoire. C’est la condition d’un aménagement ambitieux du quartier garela vallée. L’électrification complète de l’axe Amiens Abbeville. Boulogne, de son côtérenforce le lien historique entre Amiens et la Picardie maritime et assure un meilleurplan de service en amenant de nouveaux usagers à destination de Roissy.La réalisation de ces deux projets est inscrite dans le Contrat de Plan Etat Région. Un courrier du secrétaire d’Etat Alain VIDALIES en réponse au Sénateur ChristianManable confirme l’engagement du gouvernement sur les deux opérations. Il reste à en préciser le calendrier. La date butoir de 2030 pour l’engagement destravaux du barreau, commune aux projets retenus par la commission " mobilité 21"ne saurait nous satisfaire.La liaison Creil -Roissy devait initialement être mise en service en 2018, puis 2020... L’enquête publique devait être menée en 2016…Cet horizon trop lointain est pénalisant pour la dynamique territoriale dont a besoinAmiens pour s’affirmer dans le nouveau paysage territorial. En tout état de cause, la référence doit demeurer celle de l’horizon du contrat deplan, c’est à dire 2020/2022 pour la mise en service de la liaison et non pour ledébut des travaux. Nous demandons en conséquence à l’Etat et à la Région de semobiliser pour que le groupe SNCF s’engage sans délai sur un calendrier de réali-sation conforme aux engagements initiaux.Vœu présenté par le groupe communautaire de gauche et adopté à l’unanimitémoins une voix.

D. R.

BHNS oui mais n’oublions pas les quartiersLe BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) est programmépour notre ville. Le groupe Amiens Bleu Marine y est favor-able. Le BHNS est moins cher qu’un tramway et plusétendu. Il reste que nous serons attentifs à sa mise en place.Pour qu’il soit efficace, il faut 3 conditions :Que les lignes en site propre (en dehors de la circulation

avec les voitures) représentent au moins 80 % du BHNS.Que des parkings-relais soient installés à chaque départ de ligne et que la ca-dence des bus soit intense aux heures de pointe.Que le reste du réseau ne soit pas le parent pauvre et que les dessertes desquartiers par les bus habituels irriguent bien tout le territoire d’Amiens-Métro-pole. Il reste encore trop de quartiers dont la desserte est faible et mal organiséeau regard des horaires des travailleurs et des élèves : imaginez la galère d’unhabitant du Petit St Jean qui prend le bus pour aller travailler tôt en zone indus-trielle nord !Il reste encore du temps pour cela se fasse correctement. Mais les usagers et lescomités de quartier doivent être vigilants et ne pas hésiter à faire remonter leursinfos, leurs problèmes et leurs souhaits. Ils doivent être écoutés. Ce BHNS estl’affaire de tous et pas seulement une vitrine pour quelques-uns. Amiens BleuMarine défendra l’intérêt de tous, y compris dans les quartiers.

GROUPE AMIENS BLEU MARINE

MARIE-CLAIRE BOUVET, KARIM SÉRY, YVES [email protected], FN80, BP50416, 80004 Amiens cedex 1

Page 11: LONGUEAU AMIENS

Vaux-en-Amiénois

Rainneville

CardonnetteFréchencourt

Querrieu

SeuxFerrières

Saint-Vaast-en-Chaussée

Bovelles

Dury

Pissy

Revelles

Clairy-Saulchoix

Guignemicourt

CreuseVers-sur-Selle

SaleuxSalouël

Pont-de-Metz

Saveuse Amiens

Dreuil-lès-Amiens

Rivery

Allonville

Poulainville

Bertangles

Camon

Longueau Glisy Blangy-Tronville

BovesCagny

Saint-Fuscien

Sains-en-AmiènoisRumigny

Grattepanche Estrées-sur-Noye

Rémiencourt

Thézy-Glimont

Hébécourt

Saint-Sauflieu

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | AMIENS MÉTROPOLE | 11

Aussi à l’ordre du jour

Place du conseil

Une Métropole plus vaste ?LE 10 NOVEMBRE, LES DEMANDES D’ADHÉSION DE HUIT COMMUNES AU SEIN D’AMIENS MÉTROPOLE ONT ÉTÉ ACCEPTÉES MAIS EN SUSCITANT LE DÉBAT AUTOUR DE LA MÉTHODE IMPOSÉE PAR LA LOI. AU PRÉFET DE STATUER.

Des commerces ouverts huit dimanchesAu-delà des cinq dérogations annuelles et afinde permettre aux commerces qui souhaitent élar-gir leurs jours d’ouverture exceptionnelle, l’assem-blée a voté une dérogation au repos dominicals’élevant à huit jours pour 2017. « Après un retourd’expérience, il fallait s’adapter,a rappelé Alain Gest.C’est une possibilité sans aucune obligation. Deuxgrandes surfaces, par exemple, n’ouvriront que deuxdimanches. » « Les commerçants ont été consultés etla Fédération du centre-ville souhaite ouvrir le pluspossible, a souligné Renaud Deschamps, adjoint

au maire d’Amiens chargé du commerce. C’est unebonne nouvelle pour eux. » Seront concernés lespremiers dimanches des soldes d’hiver (15 jan-vier) et d’été (2 juillet) ainsi que les six dimanchesavant les fêtes de fin d’année.

Projets ferroviaires : les élus veulent un calendrierLe vœu présenté par René Anger, nouveau pré-sident du groupe socialiste, a rallié l’ensemble del’assemblée. Il demande que « l’État et la Région semobilisent pour que la SNCF s’engage sur un calen-

drier afin de réaliser l’électrification complète de l’axeAmiens-Boulogne. Mais aussi la réalisation du bar-reau ferroviaire Creil-Roissy, comme enjeux majeursdu développement d’Amiens Métropole ». Il s’agit derevendiquer une mise en service autour de 2020.En accord, Alain Gest a déclaré qu’il « ne signeraitpas l’avenant qui porte sur de nouvelles études com-plémentaires tant que nous ne serons pas assurés del’engagement sur le barreau. Je n’admets pas que leschoses traînent ainsi sans aucune instruction. » Leprésident d’Amiens Métropole saisira toutes lesoccasions pour que les promesses soient tenues.

Au 1er janvier 2017, les intercommu-nalités devront regrouper au moins15 000 habitants contre 5 000 au-jourd’hui. Pour répondre à la nou-

velle organisation territoriale de la République (loi NOTRe), le schéma arrêté le 30mars 2016 arespecté une logique de fusion de bloc à bloc dedifférentes communautés de communes, sanstenir compte des demandes particulières. À l’oc-casion de la révision du Schéma départementalde coopération intercommunale, huit communesont demandé leur adhésion à Amiens Métropole.Il s’agit de Ferrières, Seux, Querrieu, Vaux-en-Amiénois, Saint-Vaast-en-Chaussée, Fré-chencourt, Cardonnette et Rainneville. « Soit3 700 habitants de plus pour un total de 180 000, asouligné Alain Gest, président d’Amiens Métro-pole. Ces demandes sont motivées par le refus de sevoir imposer une autre communauté de communes.Ces adhésions auraient peu d’impact sur la gestionde la collectivité mais entraîneraient une modifica-tion de notre assemblée. » En effet, le nombred’élus métropolitains passerait de 91 à 100.Amiens compterait cinq sièges de plus tandisque Longueau, Rivery, Camon et Pont-de-Metzen perdraient un. « Les élus d’Amiens ont suggéréde ne pas prendre ces cinq sièges, mais la loi nousl’interdit », a ajouté Alain Gest.

UNE LOI IMPOSÉESans s’opposer à l’intégration de ces communes,de nombreux élus ont cependant manifesté leurcolère face à « une loi imposée par un calendrierdans un contexte de maltraitance institutionnelle »,s’est indigné Jean-Claude Renaux, maire deCamon et vice-président chargé des voiries et in-frastructures. «On demande de supprimer des élusdésignés lors d’un suffrage universel, a souligné

Colette Finet, maire de Longueau et vice-prési-dente chargée de l’eau et de l’assainissement. Madécision de voter contre ce point n’est pas contre l’ou-verture mais contre la méthode. » Alain Gest s’estdit « choqué que le Conseil constitutionnel n’ait pasannulé cette disposition. Mais la collectivité doit ap-pliquer une loi en dépit des incohérences. Nous de-vons néanmoins avoir le souci de l’ouverture car la

collectivité s’est construite en plusieurs fois. » Il re-vient maintenant au préfet de statuer sur l’adhé-sion des huit communes à Amiens Métropole.

//Ingrid Lemaire

En violet, les huit communes qui pourraient intégrer Amiens Métropole.

À NOTERProchain conseil d’Amiens Métropolele 15 décembre, à 18h, salle desassemblées de l’hôtel de ville. Ouvertau public et en direct sur amiens.fr.

Page 12: LONGUEAU AMIENS

12 | HISTOIRE & PATRIMOINE | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Devred prépare son album de familleCent quatorze ans de costumes à prix abordables. C’est en 1902 qu’Henri Devredlance rue des Trois-Cailloux son enseigne spécialisée dans le prêt-à-porter masculin.Une adresse bien connue des Amiénois qui désormais s’appelle Devred 1902 en référence à cette année symbolique. Même si elle n’appartient plus aujourd’hui aux fondateurs, la marque ne souhaite pas pour autant perdre la mémoire. Bien aucontraire, elle est à la recherche des témoignages de collaborateurs et de clientspassés par cette grande maison. « Toute contribution est la bienvenue. Photo,coupure de presse, vieille pub, anecdote… tout est intéressant, surtout ce qui dated’avant les années 1960, précise Élisabeth Cabrera, la directrice marketing et de lacommunication de la marque. L’objectif est de réaliser un ouvrage d’abord à usageinterne puis de le faire connaître au grand public. » Alors, à vos archives. // S. B.

> Devred 1902 : 03 59 56 71 03 ou [email protected]

Le Cirque Jules-Verned’hier à demainPLUS D’UN AN DE TRAVAUX POUR PANSER SES PLAIES. LE PLUS GRAND CIRQUE EN DUR DE FRANCE ENTAME SA RÉNOVATION.

Encore peu visibles, lestravaux ont pourtant débuté au Cirque Jules-Verne. Notamment sur

les ferronneries d’art avec « la re-constitution à l’identique de l’une desdeux marquises en fer forgé fixée au-dessus du guichet mais détruitependant la Première Guerre mon-diale », indique Nathalie Devèze,vice-présidente d’Amiens Métro-pole chargée de la culture. Jusqu’àl’automne 2017, c’est une rénova-tion de fond qui s’annonce pour redonner éclat et confort au plusvaste des sept derniers cirques endur de France. « Les Amiénois sonttrès attachés à ce lieu patrimonial,ajoute l’élue. Le Cirque a une âme. »

FIDÈLE AU PROJET INITIALPolygone à seize pans construit en

1889 par l’architecte Émile Ricquier,ancien élève de Gustave Eiffel, lebâtiment est inscrit aux monu-ments historiques depuis 1975. Etmalgré sa restauration intérieure en2003, parachevée par une compo-sition picturale de l’Autrichien ErnstCaramelle, le froid et les ruisselle-

ments y ont élu domicile. « Nous allons résoudre ces infiltrations au ni-veau de la coupole et des parois inté-rieures, revoir l’étanchéité de la toitureen ardoises, changer les menuiseries,rénover la façade et répondre auxnormes d’accessibilité, énumère JeanChèdru du service patrimoine im-mobilier d’Amiens Métropole qui a

mené le projet et permis une dépense maîtrisée de 1,6M€. Nou-veauté : la mise en lumière exté-rieure « qui fera sortir le Cirque del’ombre » (photo). Mais rénover si-gnifie aussi rester fidèle au projetinitial. «Des expertises tentent de dé-finir la couleur originelle des huisse-ries »,dévoile Jean Chèdru. À terme,

le parvis de la place Longueville seraaussi réaménagé.

//Ingrid Lemaire

Restauration

En chiffres1 650 places assises autour de la piste de 13 mètres de diamètre.

Collection Devred

D. R. A

miens M

étropo

le

Page 13: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | SPORT | 13

Didier Braun, au nom du pèreCET ANCIEN JOURNALISTE À L’ÉQUIPE TIENT UN PASSIONNANT BLOG CONSACRÉ AU FOOT AMIÉNOIS DES ANNÉES 20 À 1960, CELLES DE SONGRAND-PÈRE PUIS DE SON PÈRE, JACK BRAUN, DÉCÉDÉ LE MOIS DERNIER.

La minute de silence a fait couler leslarmes de ses yeux bleu polaire. DidierBraun n’aurait pas raté l’hommagerendu par les 9 050 spectateurs de La

Licorne le 24 octobre (Amiens / Red Star, 0-0)à son père, Jack, parti six jours plus tôt, à 88 ans.Ce soir-là, au revers de sa veste, cet ancien deL’Équipe, fine moustache et cheveux blancs, por-tait discrètement une épinglette aux couleursamiénoises originelles : azur et noir. Un clind’œil ému à un papa qui aura été joueur profes-sionnel dès 17 ans à l’Amiens Athlétic Club (quine s’appelait pas encore l’ASC), puis l’un des cadres de la direction technique nationale, saluéà sa mort par un ancien élève : un certain Ray-mond Domenech.

« JAMAIS ÉTÉ SUPPORTER »Remonter l’histoire des Braun, c’est raconter

celle du foot à Amiens. Celle d’un grand-père,Marcel, joueur après la Grande Guerre, débarquéde Paris à une époque où l’argent de Devred (lirep. 12) et Matifas attire des internationauxcomme Paul Nicolas en 1928. Parce que legrand-père parlait peu et « qu’il y a tellement d’erreurs sur le Net », Didier Braun prolonge sesrecherches généalogiques en s’attardant sur leparcours footballistique de ses aïeux. Et devientun habitué des archives amiénoises, « petite ré-création » tandis qu’il accompagne la fin de viedu paternel. Retraité le soir du sacre allemand àla Coupe du monde 2014, ce Parisien livre alorsses trouvailles sur un blog savoureux : Le foot àAmiens au temps des Braun. Sans chauvinisme

– « je n’ai jamais été supporter » –, ni nostalgie.« C’est le début d’un professionnalisme qui ne ditpas son nom, dans un contexte amateur. Y comprispour la presse. »

PÂTÉS DE SABLE À MOULONGUETDidier Braun, père de trois fils (ni footballeurs ni

journalistes), a couvert les Coupes du monde 82et 86. Mais retient plus de sa carrière cet entre-tien, par un matin brumeux, avec Jean-ClaudeSuaudeau ou sa dernière interview de RolandCourbis, « un vieux copain. Roland, c’est Raimu ».Son enfance, c’était l’école Delpech, dirigée par legrand-père maternel, et les pâtés de sable dans lafosse du saut en longueur à Moulonguet avecPierre Mankowski, entraîneur de l’équipe deFrance des espoirs sur le départ et fils d’un autrefootballeur amiénois, Jean. « Nos pères ne ga-gnaient pas d’argent et nous décourageaient de faire

comme eux. Entre des capacités au foot et des capa-cités à l’école, il n’y avait pas match. » Ses idoles sontjournalistes. Pas les plumes mais les voix de laradio qui rappellent les vacances à Berck. Notam-ment Luc Varenne à qui il dédie un jour un papieren souvenir d’un match de Reims collé au posteen 1959. Didier Braun quittera Amiens quatre ansplus tard, à 12 ans. Jack Braun, reconverti moniteurde sport à la ville d’Amiens et maître nageur dubassin à ciel ouvert près du pont Beauvillé, deviententraîneur à Paris et grimpe les marches de la Fé-dération. Il reviendra définitivement dans sa villeen 1996. Didier, lui, seulement pour rendre visiteaux parents. À sa maman, désormais. Et continuerde fouiller le passé familial.

//Antoine Caux

amiensfootbraun.wordpress.com

« Nos pères nous décourageaient. Entre des capacités au foot

et des capacités à l’école, il n’y avait pas match »

Léandre Leber

Football

Page 14: LONGUEAU AMIENS

14 | SPORT | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Les salles de remise en formefleurissent. La mode est aulow-cost mais Olympia

Forme, l’une des dernières, a choisiun autre créneau : s’implanter aumilieu de l’espace industriel nord,en face de Dunlop. L’endroit n’a riend’une usine. On pensait y trouverdes forçats de la fonte. Nous yavons croisé Sylvie et Estelle, laquarantaine pimpante, qui retour-naient travailler à La Poste à Amiensnord. « Pour nous, c’est parfait, expli-quent celles qui terminent leur première semaine d’abonnées. C’est juste à côté du travail. » « Nousavons davantage de femmes qued’hommes », semble encore surprisAlexandre Prunier, cogérant del’établissement qui a ouvert en juil-

let. Son associé s’appelle DavidSoustrat, président du Rugby ClubAmiénois et chef d’entreprise.« L’idée remonte à il y a un an et demi,explique-t-il. Cela fait vingt ans que

je suis actif dans la zone industrielle. Il y a 11 000 salariés et il n’y avaitjusque-là aucune activité proposée. »Nicolas, dont l’abonnement a étéoffert par sa femme, peut donc en-chaîner avec sa fin de service à

13h30 chez Auchan Logistique,basé non loin, juste avant d’aller ré-cupérer sa petite à l’école du côtéde Saint-Ouen. « Entre les personnesen deux-huit, en trois-huit, en quatre-huit, il y a toujours du monde maissans coup de rush », vante AlexandrePrunier, pas peu fier de « contribuerà la nouvelle image de l’espace indus-triel ».Un espace industriel nord ré-solument sportif. Un peu plus loin,chez Procter & Gamble, les salariésdu géant américain de la lessiveprofitent de dix-sept heures d’inter-vention par semaine d’un coach del’Ufolep dans une salle de 300 m2

rénovée et équipée à cet effet.

//Antoine Caux

LES SALLES DE MUSCULATION SONT EN PLEIN BOOM. PARTICULARITÉ D’OLYMPIA FORME :S’ÊTRE INSTALLÉE AU CŒUR DES 11 000 SALARIÉS DE L’ESPACE INDUSTRIEL NORD.

Nouveauté

Laur

ent R

ouss

elin

« Nouvelle image de l’espace industriel »

SOS, Amiens ne répond but450 minutes. C’est le temps de jeu qui s’est écoulé à La Licorne sans qu’Amiens ne trouve le chemin desfilets (Kamara contre Tours, le 9 septembre), alors que Brest y posera bientôt ses crampons de leader. Ce total englobe la défaite en Coupe de France face à Chambly (0-2) que l’on aurait tort de mettre sur unmême plan. Certes l’ASC a été sorti pour son entrée en lice mais il n’est pas le seul : Sochaux ou Tours,autres équipes de Ligue 2, en ont fait autant, et face à des clubs bien plus bas dans la hiérarchie. La venuede Chambly (4e de National) sentait le piège dans lequel est tombée une équipe un peu dans le doutemais surtout remaniée à 80%. Reste toutefois ce manque de but. Le der des ders date du 14 octobre(Tinhan à Bourg). Depuis, Amiens n’a pourtant pas pris l’eau (deux nuls, une défaite, un but encaissé),n’entachant pas son entame de saison ni sa volonté de jeu pétillant. Qu’il faille un attaquant capable de fixer les défenses dans la hotte du père Noël est évident. Mais si le pain noir se résume à cet automne maussade qui le maintient à cinq points de Brest, l’ASC (5e) peut encore regarder en haut. //A. C.

> Amiens / Brest – Le 26 novembre, à 15h, à La Licorne – 15e journée de Ligue 2

La zone industrielle à fonte la forme

• Un vestiaire en lettonMaris Jass, 31 ans, vient renforcerla défense des Gothiques. Cet international letton retrouveà Amiens son compatrioteArmands Berzins, avec qui il a participé à plusieurschampionnats du monde.

• Les nageurs à AngersLa délégation de l’AmiensMétropole Natation seracomposée de 19 nageurs à Angersqui accueille les championnatsde France en petit bassin du 17 au20 novembre. Parmi eux, Jérémy Stravius, qui s’aligneranotamment sur le dos et tentera de décrocher son billet pour les championnats du monde auCanada du 7 au 11 décembre.

• Les judokas à ParisEnzo, Anthony, Hector, Mattéo,Luka et Daniel ont entre 15 et 17 anset sont devenus vice-championsdes Hauts-de-France. Une placequi envoie ces judokas de l’ASCaux championnats de France à Paris le 26 novembre.

• Foot : Longueau au 8e tourLongueau est le dernierreprésentant de l’agglomérationen Coupe de France. La victoireen prolongations (3-2) à Claye-Souilly permet au club dePromotion d’Honneur d’accéderau 8e tour pour la première fois.Reportage dans le prochain JDA.

En bref

Laur

ent R

ouss

elin

Jonathan Tinhan, sept buts cette saison.

Page 15: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | SPORT | 15

Corps à corps L’ÉCOLE INTERNATIONALE DES ARTS MARTIAUX PROPOSE DES COURS DE KRAV-MAGA, MAIS AUSSI DE KARATÉ.

Dès 6 ans, on peut pra-tiquer le karaté audojo Budosport.

L’École internationale des artsmartiaux vient de s’y installer,créée par Boureima Traoré,ceinture noire 2e dan. Parmi lesdisciplines maîtrisées par cetinstructeur diplômé par la Fé-dération figure le krav-maga,combat rapproché en hébreu.Mélange de boxe, de lutte et dejujitsu, cette méthode reposesur les réflexes et la rapidité desmouvements. « J’ai été formépar la World Security and Self De-

fence Academy Israël. Cet artmartial est à la base une disciplinede combat pratiquée par les forcesarmées, notamment les unitésd’élites comme le GIGN, expliqueBoureima Traoré. Peu à peu, elle s’est convertie en techniqued’autodéfense simple et efficace,en corps à corps contre des at-taques d’un ou plusieurs assail-lants. » Cet art est aussi, selonlui « l’occasion de doter les jeunesde moyens pour analyser leur en-vironnement, canaliser leur éner-gie et gérer leur stress. Mais on necommence pas avant 14 ans car

lors de certains entraînementsnous utilisons des armes commecouteaux, battes ou matraquespour apprendre à faire face àtoutes les situations », préciseBoureima Traoré. Face à lui,chaque semaine, depuis sep-tembre, une dizaine de kra-veurs, hommes et femmes.

//Kaltoume Dourouri

École internationale des arts martiaux, dojo Budosport 80 (2, rue des Archers)07 82 91 69 36

Derby or not to beLA RIVALITÉ ENTRE AMIENS ET LONGUEAU, QUI S’AFFRONTENT LE 26 NOVEMBRE, COMPORTE TOUS LES INGRÉDIENTS DU VRAI DERBY, ATTEIGNANT UN DEGRÉ UNIQUE DANS LA MÉTROPOLE.

C’est bizarre, quand le président del’Amiens SCBB, Olivier Morel, nousdit « ne pas penser plus que ça » à cederby contre Longueau, on a du mal

à le croire. Entre les salles des deux clubs, moinsde sept kilomètres mais tellement de vieilleshistoires, d’équipe empêchant l’autre de monterà tour de rôle, d’un coach d’Amiens (FredDomon, alors joueur) parti fâché après seule-ment une saison chez l’adversaire (2000) et degars passant d’un camp à un autre. Dernier endate : Cédric David, arrivé chez le promu amié-nois en provenance de Longueau en début desaison. Guillaume Jourdain, lui, a commencé lebasket à Boves (qui allait devenir Amiens-Bovespuis l’Amiens SCBB) et a fait le voyage en sensinverse en 2015.

UN MATCH À PARTCe derby du 26 novembre sera son premier

sous la tunique verte. Il se sait attendu. « Cesont toujours des matchs particuliers dans unesalle électrique », décrit l’ailier de 29 ans qui re-vient après des douleurs au genou. Son équipe,montée l’an passée en Nationale 3, surfe sur ledébut de saison (7 matchs, 7 victoires). « Elleest athlétique, se connaît bien et a envie de toutgagner », expose le coach Franck Haleine. Avecun Cédrick Gouala à 25 points de moyenne, leleader de la poule part donc logiquement favorichez des Amiénois (8es) au jeu très collectifmais où la moitié de l’effectif, originaire ducoin, est très jeune. Et pourtant : « Le derby, je

n’en parle même pas. C’est un match à part oùtout peut se passer », anticipe Franck Haleine.« Les joueurs ne jouent plus de la même manière.C’est le genre de match que je n’aime pas. Ça peutêtre brutal, déplore Olivier Morel, frustré maispas inquiet du début de saison de ses protégés(2 victoires, 5 défaites). Longueau joue la mon-tée. Nous, le maintien. Si je perds deux matchs

contre Longueau mais que l’on se sauve en fin desaison, je signe tout de suite. »

//Antoine Caux

Amiens / Longueau Le 26 novembre, à 20h, au gymnase de La Hotoie8e journée de Nationale 3

Basket-ball

Arts martiaux

Laurent R

ousselin

Guillaume Jourdain (Longueau). Cédric David (Amiens).

D. R.

Mickael Heinrich

Page 16: LONGUEAU AMIENS

16 | CULTURE | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Des bulles résolument amiénoisesL’ILLUSTRATEUR NICOLAS HITORI DE ET L’AUTEURE VANYDA PUBLIENT MIA & CO. ET C’EST À AMIENS QUE CES COLLÉGIENS VIVENT LEURS AVENTURES.

Mia & Co, c’est l’histoired’une bande de co-pains, Mia, Gauthier,

Louka et Zouzou, qui partagent leurtemps entre le collège, les jeuxvidéo et la mu-sique. « L’auteureVanyda s’est inspi-rée de mes souve-nirs d’ado passés àSagebien », explique l’illustrateuramiénois Nicolas Hitori De. Quandles éditions Dargaud le contactent

pour réaliser cette BD, il découvreavec enthousiasme que son auteureest une amie lilloise de longue date.Tous deux imaginent cette série

avec Amiens pourdécor : « Je voulaisque les lecteurs recon-naissent les rues et lesbâtiments. Que lesendroits leur soient familiers afin de s’ap-

proprier davantage les personnages »,poursuit l’illustrateur. Formé auxateliers des beaux-arts de Paris ainsi

qu’aux studios d’animations Disneyà Milan, le trentenaire travaille régu-lièrement avec «un éditeur américainde Portland dans l’Oregon. J’ai égale-ment un agent à Londres », détailleNicolas Hitori De. Alors que le pre-mier tome des aventures de Miavient de paraître, il travaille déjà surle deuxième album. «Cette fois, l’hé-roïne se retrouvera dans mon ancienlycée : La Providence. » Une fille à sui-vre de près !

//Stéphanie Bescond

Nicolas Hitori / Vanyda

UN RABEATS EN SOLO

Fan absolu des Beatles, François Longest membre des Rabeats depuisdix-huit ans. C’est également un foude David Bowie. « Sur mon nouvelalbum, Light Years from Home, j’aiglissé deux morceaux en hommage à Bowie mais aussi à mes parents,disparus également en peu de tempsd’intervalle », confie l’Amiénois,aujourd’hui heureux de voir que sondeuxième opus, disponible depuismi-octobre à la Malle à disques et surles plateformes de téléchargement,séduit déjà les oreilles. L’auteur-compositeur-interprète continueégalement de se produire seul sur des scènes locales pour se familiariseravec ses sept titres conçus avecFlamm (des Rabeats), Simon Postel,Elise Marianne, Maxence Collart etBéranger Nail. Seul mais bien entouré !

//K. D.

Leçon d’altéritéPIE TSHIBANDA JOUE DEPUIS DIX-SEPT ANS LE RÉCIT DE SON EXIL FORCÉ EN BELGIQUE. UN CONTE ÉDIFIANT SUR NOS PEURS DES « GENS QUI VIENNENT D’AILLEURS ».

Plus de 1 500 représenta-tions. Des critiques una-nimes. Une revanche ? En

1995, Pie Tshibanda, menacé demort parce qu’il dénonçait l’épura-tion ethnique au Congo-Zaïre, estcontraint à l’exil. C’est en Belgiquequ’il pose ses valises. Lui, le psy-chologue et écrivain reconnu dansson pays, devient alors un « étran-ger » en territoire inconnu. Un chocqui lui inspire Un fou noir aux paysdes Blancs, récit qu’il interprète àtravers le monde depuis 1999. Seul,avec un humour et un optimismesalvateurs, Pie Tshibanda raconte.Son arrivée à Zaventem par -6 °C –« la première fois que j’ai découvertque j’étais noir » – l’absurdité desformalités, le regroupement fami-

lial, son intégration. Le conteurdresse un tableau aussi drôle quetouchant, jamais moralisateur, don-nant « la voix aux sans voix », à ceuxqui redoutent le recommandé quileur ordonnera de quitter le terri-toire. Cette formidable leçon de vieréveille la fraternité endormie denos sociétés. La réflexion se pour-suivra avec l’antenne locale de laCimade qui animera un débat àl’occasion du festival Migrant’Scène. Une invitation annuelle àdépasser nos préjugés, encore.

//Coline Bergeon

Un fou noir au pays des Blancs,le 24 novembre, à 19h30, au Safran03 22 69 66 00

Migrant’Scène à Amiens• Projection de Nos mères, nos daronnes et débat avec la réalisatrice Bouchera Azzouz et l’Universitépopulaire d’Amiens. Le 21 novembre, à 18h30, à l’espace Dewailly.

• Soirée Le Vivre ensemble à Amiens, le 22 novembre, dès 18h30, au Centre culturelJacques-Tati. Cocktail, expo, créations d’artistes de différentes nationalités.

> migrantscene.org

Témoignage

Svend Andersen

Bande dessinée

Déjà un deuxièmealbum en

préparation

Lwood

Page 17: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | CULTURE | 17

« Se remettre en jeu au quotidien »DU CID, JEAN-CLAUDE DROUOT, 77 ANS, CONNAISSAIT DÉJÀ LES VERS DE RODRIGUE. POUR YVES BEAUNESNE, IL JOUE LE PÈRE, DON DIEGUE, DE QUI LE JEUNE AMOUREUX DOIT LAVER L’HONNEUR.

JDA : Quel écho l’histoire deChimène et Rodrigue peut-elletrouver chez les jeunes ?Jean-Claude Drouot : PourDon Diegue, l’amour n’estqu’un plaisir, l’honneur un de-voir. Lui qui n’a plus la force dese battre, charge Rodrigue de le venger. Or, je crois que la no-tion de respect est importantepour les jeunes générations.L’exemplarité et la réalisationde soi, aussi. C’est ce que ra-conte Le Cid : se dépasser, trou-ver le courage pour vaincre surle terrain de la guerre commede l’amour.

Révélé dans Thierry La Fronde,vous avez dirigé des théâtres,

été pensionnaire de la Comédie-Française, montévotre compagnie… Quel rôle vous sied le mieux ?La télé et le cinéma m’offrentencore de belles surprises, maisje suis un homme de théâtre.Servir les œuvres du répertoireest passionnant. L’époqued’après-guerre a été marquéepar le Théâtre national popu-laire de Jean Vilar. J’ai choisi dem’y consacrer. Être interprèteme réjouit. C’est se remettre enjeu au quotidien.

Le Cid est votre troisième collaboration avec Yves Beaunesne. Vous y retournezdonc par plaisir.

Il a su constituer une équipeartistique qui partage lesmêmes objectifs, le même étatd’esprit. Celui d’une troupe uniepar une vraie camaraderie, sanshiérarchie. Alors, j’essaie de nepas radoter comme un vieil imbécile lorsque je transmetsun peu de mon savoir-faire auxplus jeunes.

//Propos recueillis par Candice Cazé

Le Cid, les 22 (rencontre avec le public) et 24 novembre, à 19h30, le 23, à 20h30, à la Maison de la culture03 22 97 79 77

Théâtre

Dorgelès, la mémoire des soldatsÀ L’OCCASION DU CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE, DÉCOUVREZ LA VIE ET L’ŒUVRE DE ROLAND DORGELÈS, ILLUSTRE ÉCRIVAIN NÉ À AMIENS, ACTEUR ET TÉMOIN DES DEUX CONFLITS MONDIAUX.

Jusqu’au 15 février, la bibliothèqueLouis-Aragon rend hommage à un écri-vain majeur, Roland Dorgelès, né àAmiens en 1886. « Il s’agit de la première

exposition aussi complète qui lui soit consacrée, af-firme Alfonso Bandera-Guzman, responsable duservice éducatif des bibliothèques. Nous avonstravaillé avec l’université de Picardie Jules-Verne etl’Historial de Péronne mais aussi des spécialistes del’auteur. » De sa vie de bohème dans le Mont-martre artistique en 1903 à sa mort en 1973 entant que président de l’académie Goncourt, unesérie de panneaux revient sur le destin et l’œu-vre de ce témoin des grandes aventures et bles-sures du XXe siècle. À commencer par celle quile marqua à vie : la Première Guerre.

« CETTE JEUNESSE SACRIFIÉE »Engagé volontaire en 1914, Dorgelès publie dès1919 Les Croix de bois. Ce roman considéré commeson chef-d’œuvre lui vaut le prix Femina etmanque de peu le Goncourt attribué à MarcelProust. Témoignage fidèle du quotidien des poi-lus, ce livre, comme d’autres par la suite, rendhommage aux « copains » morts au combat, à« cette jeunesse sacrifiée ». L’exposition s’arrêteaussi sur le Dorgelès correspondant pour Grin-goire en 39-45 et qui popularisera l’expression

“drôle de guerre”, « dans le sens de bizarre, de sur-prenant, surtout aux yeux de ceux qui avaient fait laprécédente»,précisera-t-il. Photos, extraits du filmLes Croix de bois,manuscrits, coupures de presseet objets ayant appartenu à des soldats donnentcorps à cet hommage sobre mais nécessaire.

//Coline Bergeon

Roland Dorgelès, « Au nom de tous mes camarades », jusqu’au 15 février à la bibliothèque Louis-AragonVernissage le 23 novembre, à 18h03 22 97 10 10 – bibliotheques.amiens.fr

ExpositionGuy Delahaye

D. R.

Page 18: LONGUEAU AMIENS

18 | AGENDA | 16 - 22 novembre 2016 | jda #816

Danse26 NOVEMBRE | 20H30MAISON DE LA CULTUREGiselle – Ballet du Capitole

Musique26 & 27 NOVEMBRE CONSERVATOIRE15e concours Clarinettes en Picardie.> clarenpic.blogever4.com

Expositions22 NOVEMBRE | 18HLIBRAIRIE DU LABYRINTHEVernissage et lecture d’Ibticem Mostfa

JUSQU’AU 27 NOVEMBRECITÉ DES MÉTIERS, BOVES12e Salon d’automnePlus de 400 œuvres. Entrée libre (12h-18h en semaine, 14h-18h le week-end).> lesamisdesarts-delasomme.fr

SortirDocumentaire22 NOVEMBRE | 12H30BIBLIOTHÈQUE LOUIS-ARAGONUne jolie valléeFilm de Gaël Lepingle (2015) sur une troupe de chanteurs amateurs.

Humour23 & 24 NOVEMBRE | 20HZÉNITHLes Bodin’s

Théâtre22 NOVEMBRE | 14H3023 NOVEMBRE | 19H30MAISON DU THÉÂTRELa Merveilleuse Invention – Cie Les Enfants perdusPièce de Laurent Cottel, Prix ado du théâtre contemporain 2014. Stageparents/enfants avec l’auteur le 19, 14h-18h.> 03 22 71 62 90

23 NOVEMBRE | 19H3024 & 25 NOVEMBRE | 20H30COMÉDIE DE PICARDIEDéshabillez mots 2Léonore Chaix et Flor Lurienne mettent les mots à nu.

24 NOVEMBRE | 20HCENTRE CULTUREL LÉO-LAGRANGEVolatiles Esquisses - Cie Issue de Secours> 03 22 92 39 11

24 & 25 NOVEMBRE | 19H30CENTRE CULTUREL JACQUES-TATIUn mardi en novembre Avec France Alzheimer, JALMALV et Vivre son deuil. Gratuit, sur réservation.> [email protected]

SPORTÉquitation20 NOVEMBRE | 9H-17HPONEY CLUB (RUE CAMUS, SALOUËL)Concours de saut d’obstacles> 03 22 89 60 97

Hockey sur glace25 NOVEMBRE | 20HCOLISEUMAmiens / Angers

Forum21 NOVEMBRE | 14H-19HESPACE DEWAILLYHarcèlement au travail, violences conjugales…Avec Femmes solidaires. Entrée libre.

Café citoyen25 NOVEMBRE | 18H-20HLE POLYGLOTTE L’économie collaborative> maam.fr

Santé26 NOVEMBRE | 10H30-16HMATERNITÉ VICTOR-PAUCHETPortes ouvertesPour découvrir la maternité à l’occasionde l’inauguration de sa salle bien-être.

Animation27 NOVEMBRE | 14H30ESPACE RÉCEPTIONS (76, RUE MABERLY)Élection de Super Mamie Picardie

RENDEZ-VOUSConférences19 NOVEMBRE | 15HSOCIÉTÉ D'HORTICULTURE DE PICARDIE La grande famille des hydrangeaEntrée libre.

23 NOVEMBRE | 20H45 CENTRE ANDRÉ-LOUIS-CARUEL Jacques BorieAuteur du Psychotique et le Psychanalyste.

DU 23 AU 30 NOVEMBRE | AMIENS, CAMON, RIVERY & LONGUEAU

Huit jours au pays des motsÉveiller aux richesses de l’oralité et de l’écrit à travers le monde. Le 23e Festivaldu conte et de la calligraphie porté par l’Association culture insertion pré-vention se décline dans les bibliothèques et les salles de spectacle de la Métropole. Ouverture le 23, à 20h, au Centre culturel Jacques-Tati avec LaVoix des arbres par Françoise Diep et les calligraphies sur grand écran deMariko Assaï. Clôture le 30, à 20h, au Centre culturel Léo-Lagrange avec Rugir

ou rougir par le duoZharpa. Entre deux,une vingtaine de ren-dez-vous, dont LeCarrefour des écri-tures le 26 à la biblio-thèque Louis-Aragon.> Tout le programmesur acip-picardie.fr03 22 46 36 35

26 NOVEMBRE | 20H30 | ZÉNITH

Un tube à chaque refrainAprès un premier retour en 2007 devant plus de deux millions de spectateurs,Michel Polnareff a depuis le printemps repris la route pour une nouvelle tournée.L’occasion de retrouver les succès intemporels de l’artiste pop. Sur scène, chaquechanson évoque un sentiment, un instant de vie. De Love me, Please Love meà Goodbye Marylou en passant par On ira tous au paradis, L’Amour avec toi, Touttout pour ma chérie… sans oublier Lettre à France. Des mélodies sans nostalgie.> zenith-amiens.fr

CULTURELecture22 NOVEMBRE | 18H30BIBLIOTHÈQUE PIERRE-GARNIER, CAMONColette par la Cie P14Des articles de Colette. Dès 15 ans, sur réservation.> 03 22 97 10 17

Dédicaces26 NOVEMBRE | 15HLIBRAIRIE MARTELLEMarie Senécat : Secrets de soupes (15h)Alain Lebrun : Fils de la rivière des pluies (16h)

26 NOVEMBRE | 14H30LIBRAIRIE BULLE EN STOCKFrédéric Tissot : L’Homme debout> 03 22 91 50 10

ConcertsDU 24 AU 26 NOVEMBRE TAVERNE ELEKTRIK15e édition du festival Bar-BarsAvec Crescendo, DSC, Badwater, Tommy Foster et Bon Temps Records.> festival.bar-bars.com

25 NOVEMBRE | 20H30LUNE DES PIRATESNaïve New Beaters et Verlatour

Concert

Cyr

il M

orea

u /

Best

imag

e

Jeune public iSto

ck

Page 19: LONGUEAU AMIENS

jda #816 | 16 - 22 novembre 2016 | CINÉMA | 19

LA FEMME DU DIMANCHE1975 | VO | 1H45De Luigi Comenciniavec Marcello Mastroianni, Jacqueline BissetÀ Turin, un commissaire enquête sur le meurtre d’un architecte. Et seplonge dans la grande bourgeoisie.di 20h / lu 18h30 / ma 20h30HHHH

ET TOUJOURS…

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST1968 | VO | 2H45di 15hHHHH

LA MORT DE LOUIS XIV2016 | 1H55di 18h / lu 20h30 / ma 18h30HHHH

LE CLIENT2016 | VO | 2H03D’Asghar Farhadiavec Shahab Hosseini, Taraneh AlidoostiUn couple quitte son appartement pour un autre, anciennement occupé par une fille de joie.je 15h30 / ve 19h / sa 14h – 20h30 / di 14h30 – 19h / lu 16h –20h30 / ma 14h15 – 16h30 – 19h HHHH

HHHH

ET TOUJOURS…

MOI, DANIEL BLAKE2016 | VO | 1H40ve 21h30 / di 17h / lu 14h – 18h30 / ma 12h15 – 21h15HHHH

Ciné GaumontLES ANIMAUX FANTASTIQUES2016 | VF 3D ET 2D, VO 3D | 2H13De David Yatesavec Eddie Redmayne, Katherine Waterston1926. Norbert Dragonneau ramène de son périple un bestiaire de créatures fantastiques.VF 3D : 11h / 14h / 15h30 / 17h / 20h / 21h30 (sauf je)VF 2D : 10h15 (sa et di) / 12h30 (lu et ma) / 18h30VO 3D : 21h30 (je)HHHH

IRIS2016 | 1H39De et avec Jalil Lespertavec Romain Duris, Charlotte Le BonLa femme d’un banquier disparaît. Un mécanicien endetté pourrait être lié à son enlèvement.11h15 / 13h30 / 15h45 / 20h / 22h15HHHH

LE PETIT LOCATAIRE2016 | 1H39De Nadège Loiseauavec Karin Viard, Philippe RebbotLe test est positif ! Nicole, 49 ans, est enceinte. Catastrophe ou bonne nouvelle ?10h45 / 13h (sauf sa) / 15h15 / 17h30 / 19h45 (sauf je)

13h (sa) / 19h45 (je)HHHH

PLANÉTARIUM2016 | 1H48De Rebecca Zlotowskiavec Natalie Portman, Lily-Rose DeppFrance, fin des années 30. Deux médiums américaines sont courtisées par le cinéma.11h30 / 13h45 / 16h / 21hHHHH

LES TÊTES DE L’EMPLOI2016 | 1H27D’Alexandre Charlot et Franck Magnieravec Franck Dubosc, Elsa ZylbersteinLeur boulot est de trouver du travailaux gens. Ils le font tellement bien qu’ils en perdent leur emploi.11h45 / 13h45 / 15h45 / 20h15 / 22h15HHHH

AVANT-PREMIÈRES

ALLIÉS2016 | VO | 2H04De Robert Zemeckisavec Brad Pitt, Marion CotillardCasablanca 1942. L’agent de contre-espionnage allié Max Vatan rencontre la résistante Marianne Beauséjour.ma 19h30HHHH

PAPA OU MAMAN 22016 | 1H23De Martin Bourboulonavec Laurent Lafitte, Marina FoïsLes Leroy semblent réussir leur divorce. Deux nouveaux amoureux mettent le feu aux poudres.di 18hHHHH

SULLY2016 | VO | 1H35De Clint Eastwoodavec Tom Hanks, Aaron EckhartL’histoire du pilote d’US Airways qui sauva ses passagers en amerrissant sur l’Hudson en 2009.lu 21hHHHH

ET TOUJOURS…

BRICE 32016 | 1H3410h15 (lu et ma) / 15h30 (sa, di, lu et ma) / 16h30 (je et ve)HHHH

CIGOGNES ET COMPAGNIE2016 | VF 2D | 1H2710h30 (sa et di) / 11h15 (me) / 13h15 (me, sa et di)HHHH

DOCTOR STRANGE2016 | VF 3D ET 2D, VO 3D | 1H55VF 3D : 18h30 et 21h45 (lu) / 19h30 (sauf je et lu) / 22h (sauf lu)VF 2D : 10h30 et 13h15 (lu) / 11h30(sa, di et ma) / 11h45 (me, je et ve) /14h15 (sauf lu)VO 3D : 19h30 (je)HHHH

LA FOLLE HISTOIRE DE MAX ET LÉON2016 | 1H3810h30 (lu et ma) / 10h45 et 13h (je etve) / 12h45, 15h et 17h15 (sa, lu et ma) /13h30, 15h45, 20h et 22h15 (di) / 15h15, 17h30 et 19h45 (me, je et ve) / 19h15 (ma) / 19h30 (sa et lu) / 21h45 (sa) / 22h (me, je, ve et ma)■

L’HISTOIRE DE L’AMOUR2016 | VF | 2H1418h15HHHH

INFERNO2016 | VF ET VO | 2H02VF : 10h30 (je) / 10h45 (sauf je) /13h30 (sauf lu) / 16h15 /19h (sauf je) / 21h45VO : 19h (je) / 13h30 (lu)HHHHH

MA FAMILLE T’ADORE DÉJÀ2016 | 1H2411h, 13h, 15h et 19h45 (me, je et ve) / 11h15, 13h15, 15h15, 17h15 et 19h15 (sa, di lu et ma)HHHH

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS2016 | VF 2D | 2H0715h15 (lu) / 16h30 (ma) / 18h45 (sauf lu et ma)HHHH

MR WOLFF2016 | VF ET VO | 2H08VF : 13h45 (ma) / 20h30 (ve) /20h45 (sa, di, lu et ma)VO : 11h (ma) / 12h30 (lu)HHHH

OUIJA : LES ORIGINES2016 | VF | 1H4022hHHHH

RADIN !2016 | 1H2918hHHH

SNOWDEN2016 | VF ET VO | 2H15VF : 15h45 (lu) / 16h45 (sa, di et ma) / 17h (me et ve) / 21h15 (sa, di lu et ma) / 21h45 (me, je et ve)VO : 17h (je)HHHHHH

TAMARA2016 | 1H4017h45HHHH

LES TROLLS2016 | VF 2D | 1H3211h45, 14h15 et 16h30 (me, sa et di)HHHH

TU NE TUERAS POINT2016 | VF ET VO | 2H11VF : 13h30 (ve) / 13h45 (je) / 16h45(me, je et ve) / 17h45 (sa, di, lu et ma) / 21h30VO : 10h30 (je et ve) / 12h30 (lu et ma) / 12h45 (sa et di)HHHH

Les films de la semaine

5, boulevard de Belfort 08 92 69 66 96 # 181 (0,34€/min) | cinemasgaumont.com

Jean-Pierre Bergeon aime : un peu H | beaucoup HHpassionnément HHH à la folie HHHH | pas du tout ■ version sous-titrée pour les personnes sourdes ou malentendantes

Du 16 au 22 novembre

N.B : Chaque horaire vaut pour tous les jours de la semaine, sauf mention contraire entre parenthèses.ex : « 14h30, 19h et 21h30 (sauf me) » = passe chaque jour à ces heures sauf le mercredi.

Ciné Orson-WellesCiné St-Leu 33, rue Vanmarcke 03 22 91 61 23 | cine-st-leu.fr

Maison de la culture 03 22 97 79 77

FESTIVAL DU FILMD’AMIENS DANS LESTROIS CINÉMASJUSQU’AU 19 NOVEMBRE

Hild

egar

d V

on V

on

La Femme du dimanche

D. R

.

Planétarium

D. R

.

Page 20: LONGUEAU AMIENS