D0CD2 : NORMES ET STANDARDS

LES MÉTADONNÉES PEDAGOGIQUES

MASTER AIGEME2011-2012Etienne Tripier

Willy DeheustBarbara SemelDalila Annab

INTRODUCTION - LES METADONNEES PEDAGOGIQUES..................3AICC..........................................................................................5

Résumé...........................................................................................5Identification...................................................................................5Structure du schéma........................................................................5

SCORM (Sharable Content Object Reference Model).....................7Résumé...........................................................................................7Identification...................................................................................7Structure du schéma........................................................................8Bibliographie/ Sitographie sélective................................................10

LOM (LEARNING OBJECT METADATA).........................................11Résumé.........................................................................................11Identification.................................................................................11Structure du schéma......................................................................11Bibliographie sélective...................................................................13

IMS-LD.....................................................................................14Résumé.........................................................................................14Identification.................................................................................14Structure du schéma......................................................................15Bibliographie sélective...................................................................16

ANNEXES.................................................................................17Dc-Dot : édition du sérious game « Exmachina 2025 », format XML...17Lompad : Edition du cours « Métadonnées : structure et fonctionnement »...........................................................................18Educameta : edition du cours “Informer et s’informer «(consolidation des acquis en arabe littéral ) », www.uoh.fr.....................................19

INTRODUCTION - LES METADONNEES PEDAGOGIQUES

Définition et intérêts

Le terme de “métadonnées” est construit sur la base de “données” auquel on lui préfixe meta”,signifiant en grec “ce qui dépasse, englobe un objet, une science.” (le Petit Robert). Littéralement une métadonnée est donc une donnée à propos d'une autre donnée, ou, pour reprendre la définition qu'en donne Patrick Peccatte, “un ensemble structuré d'informations décrivant une ressource quelconque.”La métadonnée représente de l'information structurée décrivant, expliquant et localisant la ressource et en en facilitant la recherche, l'usage et la gestion. Devant la multiplication de la publication des documents numériques, l'apparition desmétadonnées présente de nombreux intérêts, parmi lesquels: Faciliter la gestion et l'archivage de l'information (informations sur le cycle de vie des documents, gestion des collections de ressources, gestion des archives électroniques). Gestion et protection des droits (les droits de propriété intellectuelle, les droits d'accès à des pages web). Authentification d'un texte encoder une signature électronique pour valider un texte sur Internet). Faciliter 'interopérabilité (partage et échange des informations). Faciliter la recherche d'information (décrire le contenu et les relations entre les fichiers d'un site, classer le contenu suivant un degré de difficulté ou un public cible, mieux référencer un site ou une page web).Plusieurs organismes de standardisation participent au travail sur les métadonnées pédagogiques. Ils ont donc proposé et publié des schémas de métadonnées susceptibles d'être utilisés par le plus grand nombre. Les deux schémas de base les plus utilisés sont DC et LOM. Certaines communautés ont toutefois jugé nécessaire d'implémenter le standard LOM selon leurs exigences spécifiques, les conduisant à créer des profils d'application.

AICCNom du schéma de métadonnées

ICC Acronyme pour “Aviation Industry CBT Committee” – (www.aicc.org)

Résumé

il s'agit d'une organisation internationale regroupant des professionnels de la formation qui développe des normes en ligne d'apprentissage. Né en 1988 du besoin de standardisation informatique des plateformes de téléformation dans l'industrie aéronautique américaine (Computer-Based Training) et pour gérer la formation sur CD-ROM dans les Centres de Resssources.Bien que ciblée sur cette industrie, leur travail est largement applicable dans tous les secteurs.

Identification

AICC «Lignes directrices pour l'interopérabilité du CMI» a été la première spécification largement adopté pour l'interopérabilité entre les contenus e-learning et les LMS (Le document n. CMI001 sur le site AICC) “AICC” se réfère également à la spécification la plus largement adoptée par l'AICC.

Principales Fonctions :

Standardiser la communication entre le contenu et le LMS Gérer le chargement d'un contenu dans un LMS Adapter la pédagogique du contenu en fonction de l'apprenant

Spécificité:

format INI Windows et CSV

Structure du schéma

L'AICC définit deux modes de communication entre le LMS et le contenu :

API pour Application Programming Interface HACP pour HTTP AICC Communication Protocol

Catégories de données (7 fichiers)

4 fichiers obligatoires 3 fichiers optionnels  (en fonction du niveau pédagogique)

CRS (Course)DES (Descriptor)AU (Assignable Unit)CST (Course Structure Table)

PRE (Prerequis)CMP (Completion Requirements)ORT (Objectives Relationships)

Dans AICC, la granularité n’est pas définie : le contenu est considéré comme monobloc. Les liens entre les éléments ne sont pas décrits.« Le modèle pédagogique est basé sur l’apprentissage procédural, consistant à présenter le cours, les QCM avec validation, selon une approche behaviouriste et linéaire » selon une source du web.

La norme AICC est sommaire et imprécise, et elle a été souvent réduite par les éditeurs d’outils-auteur ou de LMS à un simple protocole d’importation de grains pédagogiques. AICC n’impose donc aucune régle de format ou de structuration de la ressource pédagogique, elle ne propose qu’un système rudimentaire d’évaluation des apprenants, aucune métadonnée ni objectif pédagogique.

AICC a évolué à compter de 1999 vers le modèle SCORM 1.2 puis SCORM 2004 qui est aujourd’hui le standard des éditeurs de de contenus pédagogiques.

SCORM (Sharable Content Object Reference Model)

http://www.scorm.fr/

Résumé

Issu d’une démarche de standardisation entre acteurs américains gouvernementaux, universitaires et industriels. En 1997, Le projet ADL (Advanced Distributed Learning) du Département de la Défense américaine regroupe une fédération d’acteurs hétérogènes comprenant Ariadne, AICC, IEEE et IMS . Il tente de synthétiser ces différents systèmes dans un but simple : en faire un standard « rentable », c’est à dire facilement utilisable et permettant la réutilisation des ressources.

Identification

Cette combinaison peut rendre les objets d’apprentissage: accessible : repérer des composants d’enseignements sur des sites, y accéder et des

redistribuer. Il faut pouvoir repérer des contenus grâce à des mots clés, inscrits dans les métadonnées

adaptable: personnaliser la formation en fonction des besoins des apprenants durable : indépendant de la technologie et héritable interopérable : les contenus d’apprentissage peuvent être utilisés par n’importe quelle

plate-forme ou outils FOAD réutilisable : une pièce du contenu d’apprentissage peut être utilisée dans plusieurs

applications et contextes

Le modèle SCORM propose 3 choses :

1. Découper le « cours » en grains. Le contenu n’est pas vu comme monobloc mais comme un ensemble de plusieurs Unités d’Apprentissage.

2. Décrire chaque cours, mais aussi chaque grain, par un ensemble de données clairement identifiées. Ainsi, c’est plus facile de les retrouver, de les classer et/ou de les réutiliser.

Les principales informations demandées par SCORM sont :

Des informations générales de la ressource (titre, langue, description, mot clé, structure,..)

Pérennité (version …) Des données « macro », comme l’identification du contributeur Des données techniques (format, taille de fichier …) Des données pédagogiques (type de ressources, d’interactivité, difficulté, …) Des données relatives à la protection des droits Les relations entre cette ressource et d’autres Des informations sur l’existence d’annotations portées sur chaque ressources Des informations d’indexation complémentaires

3. Faire communiquer le contenu produit avec une plate-forme e-learning SCORM explique comment les grains s’agencent entre eux, et quelles ressources (média ou liens) ils utilisent.

Structure du schéma

SCORM est composé de trois sous-spécifications

Le Content Packaging ou le Modèle d'Agrégation de Contenu (MAC) spécifie comment le contenu doit être emballé et décrit. Il consiste en la rédaction d’un fichier XML appelé imsmanifest.xml. Ce fichier décrit pour un cours :- Ses ressources : quels fichiers sont utilisés, où sont-ils stockés et où sont-ils utilisés - Sa navigation, sa structure et comment passer d’une ressource à l’autre - Sa description : ses métadonnées

Le Run-Time ou l'environnement d’exécution spécifie comment le contenu doit être lancé et comment il communique avec le LMS. Il est basé principalement sur ECMAScript (JavaScript). C' est un ensemble de Scripts (javascript) à ajouter aux ressources pour leur permettre de communiquer des données (métadonnées) au LMS. 49 données peuvent potentiellement être communiquées au LMS via 8 commandes. Sur ces 49 données, 12 sont obligatoires et 37 optionnelles. Il peut s’agir du nom de l’étudiant, de sa position dans le cours, de ses préférences (langues, volume…), de ses résultats aux exercices, de l’état d’une unité de sens (lu/non lu), etc…

Le Run-Time ou le modèle de séquencement et de navigation » il permet une présentation dynamique du contenu. Il décrit comment le système interprète les règles de séquencement exprimées par un développeur de contenu, ainsi que les événements de navigation lancés par l'apprenant ou par le système. Il est définie par un ensemble de règles et d'attributs en XMle

Il existe deux types de métadonnées en SCORM :

Les métadonnées du cours, décrites dans le Manifest IMS (cf. ContentPackaging) Les métadonnées d’environnements échangées avec le cours via le Runtime qui

concernent la progression d’un apprenant, ses résultats… (cf. les 49 données traitées par le Runtime)

Les différentes versions de SCORM

SCORM 1.0 Version originale qui définie la notion d'objet de contenu partageables (SCO) et l'API.

SCORM 1.1Première version de production. Introduction d'un format pour définir la structure d'un cours (imsmanifest.xml). Rapidement abandonné pour la version 1.2.

SCORM 1.2La version référence de SCORM. Utilise la spécification IMS Content Packaging pour le contenu et toujours l'imsmanifest.xml pour décrire le parcours. Permet également l'utilisation des metadonnées (LOM par exemple) pour décrire le contenu. N'est plus maintenue ou soutenue par ADL. Première version avec une suite de test pour vérifier la conformité.

SCORM 2004C'est la dernière version (4ème Édition) et surtout la plus complète. Elle intègre toujours l'utilisation de l'API, les spécifications IMS Content Packaging, l'Environnement d'Exécution. En plus de résoudre certaines ambiguïtés de la version précédente, cette version apporte les deux nouveaux concepts de navigation et de séquencement, elle dispose aussi d’une suite de test plus robuste permettant de vérifier la conformité et d'assurer une bonne interopérabilité.

Core SCORMC'est la prochaine version de SCORM résultat de la normalisation ISO. Cette version sera basée sur SCORM 2004 sans le Simple Sequencing.

En conclusion, SCORM est un système modulaire qui permet de créer des formations en identifiant précisément les ressources et leur objectif, selon des champs d’information définis et communs. Cela facilite la ré-utilisation des ressources et leur administration.Il permet de gagner du temps en visibilité de la base de ressources disponible et en temps de conception. Le modèle SCORM est aujourd’hui adopté par la plupart des éditeurs de contenus et des éditeurs de logiciels

Si on compare AICC/ SCORM, les données remontées par SCORM sont plus riches et donc plus intéressantes pour l'apprenant comme pour les tuteurs et gestionnaires (possibilité de remonter plusieurs résultats sur un quizz d'entraînement, possibilité de remonter plusieurs résultats pour un même module,etc.

Historiquement AICC est adapté aux contenus CD ROM, développés sous Director ou Toolbook. Ancienne, AICC est largement suivi par les plate-formes « première génération ».A contrario, SCORM utilise les standards les plus récents (XML , méta-données) et a été conçu pour une utilisation plus fine, plus pédagogique du suivi. Elle implique également plus de travail de la part du concepteur puisqu’il faut saisir les méta-données. Le modèle SCORM augmente les contraintes (saisie des méta données ), mais ce travail est nécessaire dans une optique de ré utilisation et/ou d’individualisation /capitalisation des ressources produites.

La norme AICC est suffisante dès lors que l’organisation de la formation ou les paramètres sociaux rendent un suivi fin inutile ou inenvisageable, ou si le contenu n’a pas vocation à être réutilisé dans une autre version ou un autre cours. La vraie question est donc de se demander de quelles informations vous aurez besoin et quelle est vote logique de production à moyen et long terme.

Bibliographie/ Sitographie sélective

AICC

http://www.aicc.org/joomla/dev/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aviation_Industry_CBT_Committee

SCORM

http://scorm.com/fr/SCORM-expliqu%C3%A9/techniques-SCORM/

http://www.formastore.net/data/ela/doc/ela_a_propos_scorm.pdf

http://www.scorm.fr/?p=11

http://cap.utc.fr/intranet/iso_album/les-differentes-normes.pdf

LOM (LEARNING OBJECT METADATA)

Nom du schéma de métadonnées Learning Object Metadata

RésuméLe LOM est un standard international proposant un modèle de description des métadonnées associées à des objets pédagogiques quels qu'ils soient, numériques ou non. Il est utilisé pour l'indexation des ressources pédagogiques, il permet de décrire la nature, la syntaxe et la sémantique d'un objet pédagogique.

Identification Il a été adopté par IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) en 2002. Techniquement, son nom est IEEE 1484.12.1-2002 (LOM). C’est un des standards de fait les plus reconnus et utilisés. Le LOM a été, dès ses débuts, proposé pour suivre un processus de normalisation au niveau ISO. Le projet de normalisation s'est en définitive développé en optant pour des choix de modélisation et des options techniques différentes de ceux proposés par le LOM. Ce processus a abouti en 2011 à la publication de la norme ISO/IEC 19788 - Metadata for Learning Resources] et conduit certains pays à établir des correspondances entre le LOM et cette nouvelle norme.

Structure du schémaLes LOM sont le schéma de métadonnées le plus détaillé qui existe. Elles comprennent plus de 80 éléments hiérarchisés, regroupés en neuf catégories. LOM intègre les 15 champs du Dublin Core qui est un modèle de métadonnées générique défini pour être appliqué à tout type de document numérique. Les neuf catégories des LOM se divisent en 80 sous catégories :

1. GénéralCette catégorie regroupe les caractéristiques générales indépendantes du contexte qui décrivent la ressource dans son ensemble : identifiant de l’objet, son titre, sa description, la liste des langues utilisées, une liste de mots clés, l’étendue de la ressources (géographie, culture), le type de structure (collection, linéaire, hiérarchique, etc.), son niveau de granularité (de 1 à 4, 1 désignant un cours entier).

2. Cycle De VieCaractéristiques relatives au cycle de vie : historique de la ressource (version), état de la ressource (du point de vue de son achèvement ou de sa disponibilité) et d’autre part les personnes qui ont affecté cette ressource durant son évolution (instance unique).

3. MétaMétaDonnéesCaractéristiques de la description elle-même (spécifiques à l’enregistrement des métadonnées) : la date de contribution, les différents contributeurs à l’établissement des métadonnées, etc.

4. TechniqueCette catégorie définit les exigences techniques en terme de navigateur, de système d’exploitation, ou des caractéristiques comme le type des données, le format, la taille de l’objet pédagogique (en octets), sa localisation physique (URL Uniform Ressource Locator ou URI Uniform Ressource Identifier), sa durée, etc.

5. PédagogieCette catégorie se décline en treize sous-catégories pédagogiques. C’est souvent par ces sous-catégories que l’on améliore l’exploitation du contenu pédagogique. Il est par contre fondamental de bien comprendre que les deux items densité sémantique et description ne sont pas destinés à décrire la ressource pour la retrouver ultérieurement ou la classer. Type d’interactivité, Types de ressources pédagogiques, Niveaux d’interactivité, Densité sémantique, Rôle présumé de l’utilisateur final, Niveau, Proposition d'utilisation, Tranche d’âge, Difficulté,Durée d’apprentissage moyen, Description, Language. 

6. DroitsCaractéristiques exprimant les conditions d’utilisation : les droits (copyright) liés à la ressource, les conditions légales d'utilisation, éventuellement son coût.

7. RelationCaractéristiques exprimant les liens avec d’autres ressources pédagogiques en précisant la nature de la relation (« …est requis par… », « …est une partie de… »).

8. AnnotationAnnotations ou commentaires sur l’utilisation pédagogique de la ressource.

9. ClassificationCaractéristiques de la ressource décrite par des entrées dans des systèmes de classification.

Les profils d’applicationIl existe un certain nombre de profils d’application basés sur le LOM et répondant à certains besoins particuliers. En fait le LOM est toujours utilisé dans le cadre d’un profil d’application, c’est-à-dire un choix parmi les éléments du LOM. L’objectif d’un profil est de pouvoir retrouver une ressource – par exemple un exercice de mathématiques de niveau licence – à l’intérieur d’entrepôts de données différents, basés sur des profils d’applications différents. Un profil d’application permet aussi d’affiner, de spécialiser des définitions (mais il n’est pas possible de généraliser). Il peut aussi contenir des éléments qui ne sont pas dans le LOM, intégrer des éléments de métadonnées qui viennent d'ailleurs. Des valeurs peuvent être spécifiées pour certains éléments. Les éléments facultatifs peuvent être rendus obligatoires. En fait l'objectif d'un profil d'application est de préserver l'interopérabilité du schéma de base.

Le LOMFR est le profil français d'application du LOM.

Dans un souci d'interopérabilité, le  LOMFR s'appuie sur les éléments et le vocabulaire du Dublin Core. Le LOMFR comporte des ajouts par rapport au Dublin Core, ils concernent les champs décrivant les spécificités pédagogiques (classe d'âge, niveau, difficulté...).Il a recours à des  vocabulaires contrôlés (listes d'autorités, classifications, thesaurus, ontologies...) déjà utilisés par des communautés de pratique (documentation, enseignement, recherche).La structure du LOM FR permet de décrire des objets pédagogiques de manière très fine si on le souhaite.

Le LOM Supfr est destiné au référencement des ressources pédagogiques spécifiques à l'enseignement supérieur.

Normetic : Le profil d’application Normetic utilise la définition de REA, (ressource d’enseignement et d’apprentissage) définie comme « toute entité, numérique ou non numérique, conçue ou pouvant être utilisée pour des fins d’apprentissage, d’éducation ou de formation ». Une fiche descriptive de REA compatible avec Normetic contient donc obligatoirement des renseignements de nature pédagogique. Le profil d’application Normetic consiste principalement en un traitement particulier des descripteurs du LOM. Normetic donne un statut particulier à chaque descripteur qu’il tire du LOM, en le désignant comme « Requis », « Requis conditionnel », « Recommandé » ou « Facultatif ». 19 descripteurs sont requis.

Bibliographie sélective

Caractéristiques du LOM : wiki.univ-paris5.fr/index.php?title=Special:PdfPrint&page=LOM

Carte heuristique sur LOM Sup fr : http://www.lom-fr.fr/cartes/LOMFR_vocabulaires_12062009.pdf

Site LOM fr : http://www.lom-fr.fr/ Normetic :

http://www.normetic.org/IMG/pdf_Profil_Normetic_1.2_officiel.pdf

IMS-LD

Nom du schéma de métadonnées

IMS Learning design

Résuméà quoi il sert, spécificité, domaine d’application etc.

Il s’agit d’une spécification propre à l’ingénierie pédagogique et dédiée à la modélisation d’unités d’apprentissage. On peut donc parler d’un « langage de modélisation pédagogique » (Pernin, 2004). Cette spécification se caractérise par sa flexibilité favorisée par la prise en compte d’une grande variété de modèles pédagogiques.

Cette spécification est intéressante parce qu’elle reflète certains enjeux des évolutions du métier d’enseignant. Ce dernier est à la fois créateur, producteur et prescripteur de contenus. Mais au-delà, il est aussi amené à manipuler ces contenus pour créer des parcours d’apprentissage différents en fonction des contextes. Il est donc fondamental de pouvoir manier aisément des objets d’apprentissage pour formaliser des parcours pédagogiques.

L’objectif de la spécification IMS LD est ainsi de faciliter et d’harmoniser la modélisation d’un objet d’apprentissage pour permettre la conservation de cette modélisation dans le temps. En proposant cette approche de conception des contenus d’apprentissage, cette spécification suggère que ce sont les activités pédagogiques associées aux contenus et non les contenus en eux-mêmes qui priment dans le processus d’apprentissage. De plus, en adoptant cette approche, les enseignants concepteurs de contenus construisent un schéma de métadonnées qui peut être conservé même en cas de changement de support de diffusion, par exemple de plateforme.

Son domaine d’application est la e-formation, qu’il s’agisse de formation à distance, hybride ou même d’activités pédagogiques en ligne proposées en accompagnement/complément d’un cursus en présentiel.

Identificationauteur, date de son apparition, version courante etc.

Le consortium américain IMS a débuté en 1997. Avant IMS LD, ce consortium a développé d’autres spécifications liées aux contenus pédagogiques comme IMS Simple Sequencing en 2000 pour le séquencement simple et IMS Content Packaging en 2001 pour la gestion des contenus. En 2002, le langage de modélisation pédagogique (EML) proposé par IMS a été évalué par le Comité Européen de Normalisation (CEN). C’est un an plus tard, en 2003 que la

spécification IMS LD a été publiée en 2003 par IMS GLC (Consortium pour l'apprentissage global avec les systèmes de gestion de formations.).

Un des premiers exemples d’EML a été développé par Koper, de l’université ouverte de Hollande. C’est de ces travaux qu’est issue la spécification IMS LD. Au niveau des acteurs, on peut d’ailleurs noter que l’’université ouverte de Hollande s’est donné pour mission de fournir, pour la spécification IMS LD :

- Des moteurs de recherche liés à cette spécification- Des outils d’édition - Une documentation de cette spécification.

D’autre part, des projets de recherche, mentionnés par Burgos et al. (2005), comme celui de G. Casteignau de l’université de Limoges, contribuent à faire avancer la réflexion sur IMS LD et sa diffusion.

Structure du schémaLa spécification IMS LD propose un modèle qui décrit, dans une perspective pédagogique, les contenus et les processus à l’œuvre dans une unité d’apprentissage. L’objectif de cette modélisation est la réutilisabilité et l’interopérabilité des objets décrits.

IMS LD s’appuie sur différentes spécifications (Schneider et al.) :- un langage de métadonnées (IMS/LOM) pour décrire le contenu, - un outil permettant de définir la séquence de présentation des ressources (IMS Simple

Sequencing) - un outil de modélisation de l'évaluation (Question and Test Interoperability)

Pour ce qui est de la description de la modélisation pédagogique proprement dite, elle est divisée en trois grands ensembles, à partir du vocabulaire du théâtre :

1. pièce - il s’agit d’un ensemble d’actes. C’est cet ensemble que l’on désigne habituel-lement sous le terme de « scénario pédagogique ».

2. actes - ensemble de partitions : chaque partition associe une activité à un rôle3. rôles - par exemple enseignant, apprenant, tuteur, équipe. Au sein d’une même activi-

té, plusieurs rôles pourront être définis.

Les champs principaux sont les suivants :

- Vue d’ensemble o Titreo Objectifso Pré-requis

- Propriétés (facultatif) : permettra de définir comment les activités peuvent être reliées les unes aux autres, si elles se terminent ou si elles peuvent être rejouées, complétées, etc.

- Activités o Activités d’apprentissageo Activités de supports

o Structures d’activités- Environnements

IMS-LD propose des choix de modélisation par niveau permettant de définir : - des scénarios prescriptifs (niveau A), - des scénarios de personnalisation de l'apprentissage (niveau B)- des scénarios dynamiques (niveau C)

Bibliographie sélective- http://www.imsglobal.org/learningdesign/index.html : le site, en anglais, de réfé-

rence qui contient notamment la description de la spécification.- Daniel Burgos, Michel Arnaud, Patrick Neuhauser et Rob Koper, IMS Learning Desi-

gn : la flexibilité pédagogique au service des besoins de l'e-formation http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a0512c.htm (2005)

- Pernin Jean-Philippe, LOM, SCORM et IMS-Learning Design : ressources, activités et scénarios, Enssib, 2004 http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/

- Schneider, Cours « Des normes pour modéliser les scénarios d’apprentissage » http://ute3.umh.ac.be/uticef/master/mXXX/partie_4.htm

-

ANNEXES

Editions de métadonnées pédagogiques

Dc-Dot : édition du sérious game « Exmachina 2025 », format XML

<?xml version="1.0"?>

<metadata xmlns="http://www.ukoln.ac.uk/metadata/dcdot/" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xsi:schemaLocation="http://www.ukoln.ac.uk/metadata/dcdot/ http://www.ukoln.ac.uk/metadata/dcdot/dcdot.xsd" xmlns:dc="http://purl.org/dc/elements/1.1/"> <dc:title xml:lang="french" > Accueil | www.2025exmachina.net </dc:title> <dc:creator> Sophie de Quatrebarbes, Pascale Garreau, Deborah Elalouf,Nicolas CLAUSS,Jean-Jacques BIRGE,Anne SCHILLER </dc:creator> <dc:subject xml:lang="french" > serious game; 2025; internet; adolescent; usage; éducation; média; harcèlement; réseaux sociaux; mobile; jeu vidéo; jeu; critique; internet sans crainte; risque </dc:subject> <dc:description xml:lang="french" > Serious Game d’éducation critique à Internet pour les ados (12-16 ans). 2025 : tu es Net Détective. Des traces du passé resurgissent. Aide-les Internautes ! </dc:description> <dc:publisher> # </dc:publisher> <dc:date> 2012-06-09 </dc:date> <dc:type> InteractiveResource </dc:type> <dc:format> text/html; charset=utf-8 </dc:format> <dc:format> 9831 bytes </dc:format> <dc:identifier> http://www.2025exmachina.net/ </dc:identifier> <dc:language>

french </dc:language> <dc:rights> Tous les droits des auteurs des œuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site, sont réservés. </dc:rights></metadata>

Lompad : édition du cours « Métadonnées : structure et fonctionnement »

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" ?> - <lom xmlns="http://ltsc.ieee.org/xsd/LOM" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xsi:schemaLocation="http://ltsc.ieee.org/xsd/LOM http://ltsc.ieee.org/xsd/lomv1.0/lom.xsd">- <general>- <identifier> <entry>http://icampus.univ-paris3.fr/course/view.php?id=3591</entry> </identifier>- <title> <string>Métadonnées : structure et fonctionnement</string> </title> <language>fr</language> - <description> <string language="fr">Ce document présente les différents aspects des métadonnées : les objectifs, les auteurs, les finalités, la structure et le fonctionnement. A partir de ce document, on peut distinguer les différents modèles de schémas de métadonnées standardisés, comprendre l'articulation entre les métadonnées et les ressources qu'elles décrivent.</string> </description>- <keyword> <string language="fr">métadonnées-standards-elearning-ressource pédagogique</string> </keyword> </general>- <lifeCycle>- <contribute>- <entity>- <![CDATA[ BEGIN:VCARDVERSION:3.0N:Ben Henda;MokhtarFN:Mokhtar Ben Henda END:VCARD ]]> </entity>- <date> <dateTime>2007-05-01</dateTime> </date> </contribute>

</lifeCycle>- <metaMetadata> <metadataSchema>LOM</metadataSchema> <language>fr</language> </metaMetadata>- <technical> <format>txt/ppt</format> </technical>- <educational> <language>fr</language> </educational>- <rights>- <description> <string>Licence de Documentation Libre (GNU Free Documentation License)</string> </description> </rights></lom>

Educameta : édition du cours “Informer et s’informer «(consolidation des acquis en arabe littéral ) », www.uoh.fr

Educameta permettant la génération de plusieurs schémas de métadonnées, cette même ressource a été éditée en LOMfr et en Dublin Core Xml

LOMfr

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?><lom xmlns="http://ltsc.ieee.org/xsd/LOM" xmlns:lomfr="http://www.lom-fr.fr/xsd/LOMFR"><general><identifier><catalog>Université ouverte des humanités</catalog><entry>Langues, littératures, civilisations étrangères</entry></identifier><title><string language="fre">Informer et s'informer (Consolidation des acquis en arabe littéral)</string></title><language>fre</language><description><string language="fre">Le travail effectué sur la première unité, accompagné d'une pratique régulière de conjugaison et de révision lexicale, permet de se concentrer désormais sur la syntaxe en diversifiant les thèmes abordés.

Il est toujours inutile d'avoir recours à un dictionnaire, mais si le besoin s'en fait sentir l'utilisation d'une grammaire pourrait être envisagée. Il faudrait cependant distinguer grammaire "classique", normative, et grammaire d'usage.

Les "règles" écrites à partir d'un corpus de textes littéraires et classiques ne sont pas toujours respectées dans les documents, authentiques, que contient cette unité, ainsi que les suivantes d'ailleurs. Il faut donc être attentif à l'écoute, observer la vocalisation de fin de mot (désinences casuelles), souvent élidée.</string></description><lomfr:documentType><lomfr:source>LOMFRv1.0</lomfr:source><lomfr:value>ressource interactive</lomfr:value></lomfr:documentType></general><metaMetadata><contribute><entity><![CDATA[BEGIN:vCARD VERSION:3.0 N:FN: EMAIL;TYPE=INTERNET:ORG:Paris 1 Panthéon-SorbonneEND:vCARD]]></entity><date><dateTime>2010-01-01</dateTime><description><string language="fre"></string></description></date></contribute></metaMetadata><technical><format>text/html</format><requirement><orComposite><type><source>LOMv1.0</source><value>browser</value></type></orComposite></requirement></technical><educational><learningResourceType><source>LOMv1.0</source><value>lecture</value></learningResourceType><intendedEndUserRole><source>LOMv1.0</source><value>learner</value></intendedEndUserRole><context><source>LOMFRv1.0</source><value>licence</value></context><typicalLearningTime><duration>PT14H</duration><description><string language="fre"></string></description></typicalLearningTime><description><string language="fre">en autonomie, en cours</string></description><language>fre</language><lomfr:activity><lomfr:source>LOMFRv1.0</lomfr:source><lomfr:value>s'informer</lomfr:value></lomfr:activity></educational><rights>

<cost><source>LOMv1.0</source><value>no</value></cost><copyrightAndOtherRestrictions><source>LOMv1.0</source><value>yes</value></copyrightAndOtherRestrictions><description><string language="fre">Creative Commons</string></description></rights><relation><kind><source>LOMFRv1.0</source><value>a pour prérequis</value></kind></relation><classification><purpose><source>LOMv1.0</source><value>educational objective</value></purpose></classification></lom>

Dublin Core XML

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?><metadata xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xsi:schemaLocation="http://purl.org/dc/elements/1.1/ http://www.dublincore.org/schemas/xmls/qdc/2003/04/02/dc.xsd" xmlns:dc="http://purl.org/dc/elements/1.1/" xmlns:dcterms="xmlns:dcterms=http://purl.org/dc/terms/"><dc:language xsi:type="dcterms:ISO639-2">fre</dc:language><dc:description xml:lang="fr">Le travail effectué sur la première unité, accompagné d'une pratique régulière de conjugaison et de révision lexicale, permet de se concentrer désormais sur la syntaxe en diversifiant les thèmes abordés.

Il est toujours inutile d'avoir recours à un dictionnaire, mais si le besoin s'en fait sentir l'utilisation d'une grammaire pourrait être envisagée. Il faudrait cependant distinguer grammaire "classique", normative, et grammaire d'usage.

Les "règles" écrites à partir d'un corpus de textes littéraires et classiques ne sont pas toujours respectées dans les documents, authentiques, que contient cette unité, ainsi que les suivantes d'ailleurs. Il faut donc être attentif à l'écoute, observer la vocalisation de fin de mot (désinences casuelles), souvent élidée.</dc:description><dc:type>interactive resource</dc:type><dc:publisher>UOH</dc:publisher><dc:creator>Paris 1</dc:creator><dc:contributor>Ghalib Al-Hakkak</dc:contributor><dc:date xsi:type="dcterms:W3CDTF">2010-01-01</dc:date><dc:format xsi:type="dcterms:IMT">text/html</dc:format><dc:rights xml:lang="fr">Licence Creative commons</dc:rights><dcterms:isPartOf>http://www.uoh.fr/front/notice?id=2d736415-1f5b-4671-a1d2-80b7ceb727fc</dcterms:isPartOf></metadata>