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L’objectif de ce temps de formation :- Faire prendre conscience de l’évolution de l’évaluation à l’école maternelleEn effet, la Loi d’orientation et de programmation du 8 juillet 2013 invite, tantdans son article 34 que dans son annexe à “faire évoluer les modalitésd’évaluation et de notation des élèves” en privilégiant “une évaluation positive,simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives etcompréhensible pour les familles”.

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Tout au long de cette animation, on s’intéressera à l’évaluationpositive. Pour mesurerles changements, on reviendra sur les finalités et les modalités de sa mise en œuvre.Cette animation reprenddans une large mesure les points abordés par Viviane Bouyssedans sa conférence sur l’évaluation du 25 novembre 2015 à Nîmes. Viviane Bouysse entant qu’Inspectrice Générale a participé à l’élaboration des nouveaux programmes et à lavalidation des documents d’accompagnement : il allait de soi qu’elle était la personne laplus à même de nous éclairer sur l’évaluation, notamment l’évaluation positive.Cette formation dans son contenu a été conçue conjointement par les équipes decirconscription du bassin de Montbéliard. Seule la forme diffère.

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Prendre quelques minutes pour faire un point personnel sur ses connaissances sur lesujet pour échanger tout au long de cette présentation.Ces points seront repris tout au long de l’animation.Support papier individuel

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L’évaluation a toujours existé selon des modalités différentes. Ce n’est pasquelque chose de nouveau.Pourquoi évaluer ?Laisser un temps de parole.Viviane Bouysse donne deux raisons majeures à l’évaluation :- Pour rendre compte : à qui ?

- À l’institution : c’est une demande institutionnelle. D’ailleurs, VBprécise bien que si nous arrêtions d’évaluer à l’école maternelle, l’écolematernelle pourrait être confondue avec les structures d’accueil. Enévaluant, l’école montre qu’elle n’organise pas des activités pouroccuper les enfants mais que son objectif est de les faire grandir danstous les domaines. Et grandir, c’est acquérir des attitudes, des savoirs etdes savoir-faire.

- Aux parents : la loi fait obligation de donner des informations aux

parents.

- Aux élèves : jusqu’à présent, les évaluations donnent à voir lesréussites et les erreurs. On est sur un but de performance. Il faut qu’ils

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sachent où ils en sont. Ils ne peuvent pas le deviner.- Pour se rendre compte : 2 niveaux

- Au niveau de l’enseignant : pour ajuster ses pratiques dans la classe,contrôler l’efficacité de son enseignement et mieux comprendre ce qui sepasse. C’est une photographie à un instant T de ce qui a été mis enplace, par rapport à la progressivité retenue. Quand on évalue, c’estpour être plus précis que son impression générale.Évaluer permet également de porter un regard sur l’élève et de le situer

par rapport aux autres.

- Au niveau de l’élève : l’évaluation est un indicateur de réussite. En effet,des études montrent que les évaluations, telles qu’elles sont conduitesactuellement aboutissent à des constats qui n’éclairent quedifficilement les élèves sur leurs progrès et insuffisamment sur lanature de leurs erreurs. Ils déplorent aussi de ne pas permettre àcertains élèves de montrer en évaluation ce qu’ils savent faire, cesderniers étant trop souvent confrontés à des situations qui requièrentdes apprentissages qu’ils n’ont pas encore construits.

Et maintenant, que nous apporte de plus le programme de 2015 ?

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Et maintenant, que nous apporte de plus le programme de 2015 ?La finalité est toujours de rendre compte à l’institution,

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Et maintenant, que nous apporte de plus le programme de 2015 ?La finalité est toujours de rendre compte à l’institution, aux parents

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La finalité est toujours de rendre compte à l’institution, aux parents et aux élèves. Mais il faut voir dans « pour rendre compte » le côté bienveillant à savoirmettre en valeur les progrès et les réussites des élèves et cela aussi bien auprèsdes parents que des élèves.Ce qui est nouveau, ce qui est attendu, c’est que l’évaluation devra permettre àl’élève de percevoir son chemin d’apprentissage : le rôle de l’enseignant estprimordial car il va repérer et noter les progrès effectués mais également projeterl’élève vers un nouvel apprentissage. On est ici dans la maîtrise d’unecompétence.Pour les parents, VB rappelle bien que nous devons rendre compte del’évaluation aux parents. Il s’agit de « les assurer que l’école se soucie d’apporterà leur enfant ce qui lui est dû ; leur donner les informations utiles sur desacquis, des progrès, l’absence de progrès, des difficultés, etc.D’ailleurs, l’école maternelle, on ne parle pas encore de difficultés mais dedécalage par rapport à une échelle de développement.

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Pour nous aider, l’institution nous rappelle quelques points de vigilanceconcernant le développement langagier de l’enfant, le développement moteur etl’apprentissage du nombre et des quantités. Vous retrouverez ces points devigilance sur le site eduscol.

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Les finalités de l’évaluation restent les mêmes au niveau de l’enseignant.L’évaluation a donc deux visées : rendre compte et se rendre compte. L’évolutionporte essentiellement sur le « pour rendre compte ». Il s’agit bien de rendre descomptes mais aussi mettre en valeur. Ainsi, on évalue de manière positive.Cette évolution a pour volonté de sortir des dérives constatées depuis les années1980 : on n’exigera plus une norme à atteindre à chaque niveau d’âge. L’idée estde respecter le développement de l’enfant. Cela suppose qu’il faut être persuadéque chaque enfant est capable de progresser et de réussir.Intro Vidéo Bouysse : diapo 12Comment définiriez-vousl’évaluation positive ?Ecrire des mots clés au tableau.Ecoutons ce qu’en dit VB.

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VB explique que l’évaluation positive doit être conduite dans une posture positive avecune intention positive.Que cela suppose-t-il pour l’enseignant?Du côté de la bienveillance, cela suppose- être à l’écoute de l’enfant- porter un regard attentif sur ce qu’il fait et ce qu’il dit- extraire la valeur de ce qui est donné à voir- Rendre lisible et visible ces progrès : par exemple lorsqu’on demande de compter

jusqu’à 30, il ne s’agit pas d’énoncer un verdict NON ACQUIS mais de dire qu’il saitdéjà compter jusqu’à 22.

Dans quels buts ?Pour l’enseignant, créer une dynamique d’apprentissage signifie qu’il doit connaître ceque l’élève sait pour aménager son parcours et le placer en situation de réussir. Ainsi, ildonnera à l’élève l’envie d’apprendre, développera sa confiance en lui. Il lui donnera lapossibilité d’essayer et de prendre des risques.Donner à voir aux parents, ce n’est pas montrer la perfection ni la conformité parrapport à une norme. C’est montrer ce qu’il sait faire en fonction de son niveau dedéveloppement. La référence ici, c’est l’enfant.La bienveillance ne veut pas dire un manque d’exigence. Il ne faut pas penser qu’il suffit

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d’observer pour que l’enfant atteigne les attendus. Donc :- les écarts sont repérés, analysés et signalés de manière bienveillante à la famille et àl’enfant.- l’enseignant doit avoir élaboré une progressivité pour atteindre les attendus des fins decycle. En fonction de ce qu’il observe, il va se fixer des objectifs d’étapes qui sont propresà chaque élève. Le maître doit avoir conscience de certains repères.Dans quels buts ?L’enseignant va pointer les progrès mais aussi les écarts pour apporter les aidesnécessaires à l’enfant.Cela va permettre à l’enfant d’apprendre à être élève. Ainsi, il apprendra qu’à l‘école,c’est normal de ne pas savoir. Il est là pour apprendre et c’est une posture d’élève àintégrer. L’enfant pourra ainsi se projeter en lui indiquant l’étape suivante.La communication avec les parents se fait de manière constructive pour montrer lesaides mises en place. Des perspectives sont données pour les rassurer et/ ou peut-êtresolliciter leur aide : il ne s’agit pas de transformer les parents en enseignants, mais il s’agitde leur dire : « Vous pouvez nous aider à les aider. »

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Jusqu’à présent, l’enseignant n’avait accès qu’au résultat de l’action c’est-à-dire à laperformance. Il avait peu de visibilité sur la procédure utilisée par l’élève.Depuis 2015, l’évaluation est le support d’échange avec l’élève pour rechercher et pourcomprendre ce qui pose encore des difficultés.Intro diapo suivante :Se pose maintenant la question des modalités de l’évaluation c’est-à-dire commentévaluer les élèves?

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Le regard de l’enseignant était essentiellement porté sur les résultats, le produit fini. Lerésultat obtenu était validé par rapport à la norme. L’enseignant évaluait rarementl’élève en train de faire. Cf. principe alphabétique : on peut donner un stade sansconnaître les procédures de l’élève.Or, la meilleure façon d’évaluer, c’est de regarder les élèves en train de faire. C’est ce quel’on pouvait déjà rencontrer dans certaines pratiques. Observer, ce n’est pas seulementporter un regard mais comme le précise VB , observer c’est aussi être attentif.Présentation diapo suivante :L’observation a toujours une intention.La référence, c’est l’enfant : l’enseignant va être un guetteur des progrès de l’élève.

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L’observation a toujours une intentionOn observe pour situer l’élève dans son :- Cheminement vers la posture d’élève :

Attitude générale dans la classe et le groupe (attention, coopération, respect desconsignes et des règles…)

Attitude face à l’activité (engagement dans l’activité, tenue ou abandon del’activité, degré d’autonomie, soin...)Pour connaître :- les procédures et stratégies utilisées :Pour résoudre une tâche, pour résoudre un problème (langage, organisation spatiale,référence à des outils…)- Le langage de l’enfant à l’oral et son cheminement vers l’écrit, dans des situationslibres et dirigées :

Oral : prises de parole, interaction avec l’adulte et les pairs,compréhension, syntaxe et vocabulaire…

Ecrit : compréhension de texte lu, écriture de son prénom, dictée àl’adulte, essai d’encodage au coin écriture...)

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- Les habiletés motrices :

les déplacements (marche, sauts, courses)La préhension : habileté manuelle et précision du geste dans le

maniement des outils usuelsIntro diapo 17 :L’observation se déroule selon deux modalités différentes :

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L’observation se déroule selon deux modalités différentes : soit l’observation est ditespontanée, soit elle est préparée.QUI OBSERVE –T- ON ?Ces 2 types d’observations s’adressent soit à toute la classe, soit uniquement à certainsélèves. Il ne faut pas craindre de ne se focaliser que sur certains élèves qui nousquestionnent.QUAND ?L’observation spontanée a lieu au cours des activités de la scolaire. Elle peut se faire :- sur des temps informels,- sur des temps d’apprentissage,- sur des temps d’entrainement- mais aussi sur des temps de jeux.Elle peut donc se réaliser à tout moment nous paraissant pertinent pour prendre del’information.Quant à l’observation préparée, elle ne se déroule que lors de situations crééesspécialement.QU’OBSERVE-T-ON ?Si l’observation spontanée peut porter sur des compétences c’est -à- dire desconnaissances, des attitudes et des savoir-faire, l’observation préparée ne se concentreque sur un seul objectif.

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Cela suppose donc …concernant l’observation spontanée, d’avoir en tête un certain nombre d’observablespossibles et de référence. Il est illusoire de penser que nous disposons spontanément deces grilles de lecture. Pour prendre des informations, il faudra se construire des listes derepères sur le développement de l’enfant et sur les apprentissages attendus. Il faut donclors de sa préparation rechercher ou lister des observables que l’on peut potentiellementretrouver dans les situations proposées au cours de la journée, ce qui implique de prévoirdes temps pour observer. Il est possible de se reporter à des grilles papier.Quant à l’observation préparée, l’objectif est ciblé et correspond à un observableconsidéré comme incontournable dans la construction des apprentissages. Cette prised’informations permettra de mettre en œuvre des aides, une différenciation.Se pose le problème de savoir ce qu’il faut observer. Lors d’une activité, il y a unemultitude d’attitudes, de savoirs et de capacités à observer. La difficulté est de savoir trierdans ce qui est donné à voir c’est-à-dire cibler sur ce qui vaut le coup d’être observé. D’oùla question : quels sont les observables à privilégier ?Intro diapo 18Pour nous aider, le ministère nous fournit des indicateurs de progrès dans les 5

domaines. Ces documents sont consultables sur eduscolhttp://eduscol.education.fr/cid97131/suivi-et-evaluation-a-l-ecole-maternelle.html

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Cette carte mentale permet d’accéder à des fiches d’observables, d’indicateurs deprogrès par objectifs visés.Ainsi, dans le domaine « mobiliser le langage dans toutes ses dimensions », nousretrouvons les 2 composantes du langage : le langage oral et le langage écrit.Pour le langage écrit, les objectifs visés sont déclinés :- Écouter de l’écrit et comprendre- Découvrir la fonction de l’écrit- Commencer à produire des écrire et en découvrir le fonctionnement- Découvrir le principe alphabétique- Commencer à écrire tout seulEn cliquant sur chaque objectif, on accède aux indicateurs de progrès.Il est possible de télécharger l’ensemble des observables dans un seul et mêmedocument.Intro diapo 19 :Prenons un exemple :

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La première cartouche rappelle l’objectif visé et les attendus de fin de cycle qui lui sontassociés.Quant au tableau, nous trouvons :- dans la première colonne une liste d’observables non hiérarchisés dans le temps et

dans la difficulté. Ce ne sont pas des étapes d’apprentissage par lesquelles tous lesélèves doivent passer mais des balises qui jalonnent le parcours scolaire des enfantsafin de rendre leur progression visible.

- Dans la deuxième colonne, une liste non exhaustive d’activités sont proposées.- La troisième colonne rappelle l’objectif poursuivi.A l’aide de ces indicateurs de progrès, vous pourrez élaborer vos propres grillesd’observables dans le domaine observé.

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On a vu que pour évaluer, il fallait observer l’élève mais il faut également être à l’écoute.Etre à l’écoute suppose de mettre en place des situations et avoir des gestesprofessionnels permettant à chaque élève de s’exprimer, de dire :- ce qu’il fait et comment il le fait,- ce qu’il connaît déjà- de dire ce qu’il a appris.Associer l’élève : l’élève est impliqué dans son évaluation donc dans son apprentissage.En l’associant, on va permettre à l’enfant de prendre conscience qu’il est en traind’apprendre. VB dit qu’il faut faire en sorte que les « élèves se perçoivent en traind’apprendre à apprendre. Cela va les aider à comprendre l’école et à se comprendrecomme des individus qui apprennent. Ils apprennent ainsi à devenir élève. » Celaconfère du sens aux apprentissages proposés, cela les motive.Associer les élèves à leur évaluation n’est pas quelque chose de nouveau : on retrouvecette recommandation dans les préconisations en faveur de l’évaluation de 1977.Observer, écouter, associer et analyser sont les composantes de l’évaluation. Ellesapparaissent dans les différents temps de la journée : on n’a pas uniquement des tempsspécifiques d’évaluation : ex, le retour sur une activité, mise en commun…

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Jusqu’à présent, nous utilisions un seul outil pour rendre compte des résultats desélèves, le livret scolaire. L’institution demande maintenant de remplir une fiche desynthèse des acquis des élèves et de construire avec l’élève un carnet de suivi desapprentissages.FONCTION ?Ces outils permettent le suivi des apprentissages et la communication autour desprogrès de l’élève alors que jusqu’à présent le livret scolaire certifiait des acquisitions.FORME ?S’il n’y avait pas de forme prescrite auparavant, seule la fiche de synthèse est undocument national dans une volonté d’harmoniser la communication.Le carnet de suivi des apprentissages relate la progression de l’élève dans les différentsdomaines d’apprentissage, témoigne de son propre développement. De ce fait, aucuncarnet de suivi ne sera identique.POUR QUI ?Ces outils s’adressent comme auparavant aux parents et aux enseignants. La nouveautéc’est que le carnet de suivi s’adresse également à l’élève.COMMUNIQUÉ ?Le carnet de suivi est un outil de l’élève qui vit au quotidien dans la classe. L’élève peut yrevenir seul ou avec l’enseignant- Pour se rassurer et voir ce qu’il sait déjà

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- Pour se projeter- Pour y inscrire des faits notables (sous forme de photos, de dessins, d’écrits…)l’élève est impliqué, associé à la construction de cet outil.

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RENSEIGNÉ PAR ?RENSEIGNÉ QUAND ?CONTENU ?- Fiche de synthèse :Il s’agit d’un tableau qui englobe les cinq domaines d’apprentissage avec desapproches assez globales. Les 58 ou 63 attendus de fin de cycle ne sont pas reprisen totalité, ce qui serait cauchemardesque.

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Pour chaque domaine d’apprentissage, on trouve une entrée un peu globale quirenvoie aux parties des différents domaines d’apprentissage. Il s’agira alors depositionner l’enfant (réussit régulièrement, souvent ou pas encore). Cela peut sefaire à partir du suivi des apprentissages : il n’est pas nécessaire d’évaluer pointpar point les attendus de fin de cycle.La quatrième colonne sert à noter les points forts particuliers des enfants ouleurs besoins dont l’enseignant de CP devra se soucier sans attendre (cf. suivis)dès la rentrée.

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Au-delà de ces cinq domaines, une dernière partie renvoie à des éléments sur levivre ensemble, apprendre ensemble (connaissance des règles, prised’initiatives…). Il n’y aura pas d’évaluation à proprement parler maisd’éventuelles observations sur ces points.

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- Le carnet de suiviIl peut prendre diverses formes : un cahier, un classeur, un porte-documents…L’enseignant ne notera pas tous les progrès mais uniquement les faits notablesqui surviennent pour chaque élève afin de ne pas alourdir considérablement lecahier de suivi. Ce sont des faits qui sont des marqueurs d’une évolutionsignificative.Le carnet de suivi doit donc être concis et lisible par l’élève et les familles.Les autres traces seront conservées dans des outils déjà existant au sein de laclasse ( cahier d’activités …).Il se différencie du carnet de progrès dans le sens où le parcours de l’enfantn’est pas formaté à l’avance. VB dit qu’il faut se méfier quand trop de choses sontannoncées à l’avance car cela fonctionne pour les parents comme quelque chosede normatif. Ces derniers ne regardent que ce que leur enfant n’a pas encoreréussi.Pour l’enseignant, cela suppose d’avoir un outil plus professionnel qui luipermettra de conserver des traces sur les parcours des élèves qui ne figurerontpas dans le carnet de suivi. Cet outil parfois appelé carnet de bord est composéde différents observables et repères liés au développement et à la progressivité.RENSEIGNÉ COMMENT ?

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Lire ce qui est relatif au livret d’évaluation.Chaque école voire chaque classe avait sa propre notation qui n‘était pas toujoursexpliquée et explicite pour les parents. Un EVA ou un point orange sanctionnait lerésultat et pouvait avoir plusieurs significations : cela ne renseignait pas demanière précise sur là où en était l’enfant dans ses acquisitions.Ex : connaissance des lettresOn était là sur du certificatif.Il faut également se demander quel sens a cette notation pour les élèves.

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Il faut se demander quel sens a cette intervention de l’enseignant pour les élèves.Ce regard sur le travail de l’enfant peut installer une confusion entre la réussite objectived’une tâche scolaire et l’indice de satisfaction du maître.Si c’est un « sourire défait » ou un feu rouge, les élèves peuvent associer l’erreur aumécontentement ou à la déception de la maîtresse à leur encontre. Ainsi les petitsbonhommes souriants ou pas peuvent donner à l’enfant une vision très « affective » del’appréciation de son travail et remettre en cause sa confiance en lui-même,l’estime qu’il a de lui sans donner pour autant des pistes pour la réussite.L’enfant qui régulièrement se voit attribuer « un feu rouge ou un bonhomme pas content» va mettre en doute ses propres compétences et peut être débordé par un sentimentd’insuffisance qui l’enferme dans la dépendance à l’enseignant ou bien le refus de touteaide. Le problème des variantes affectives de l’apprentissage se pose ici, en effet ledésir d’apprendre est en étroite corrélation avec l’estime de soi.Le regard que porte l’enfant sur ses propres productions va dépendre de l’appréciationque leur porte l’enseignant. Cette atteinte à l’estime de soi peut être impliquée dansl’origine même du trouble d’apprentissage.Et si on observe des décalages qui ont soupçonné une vraie difficulté, un trouble ?On en parle en conseil de cycle, on se réfère au repères de développement, on en parleà la psychologue scolaire.Si nécessaire, on alertera alors les parents, le médecin scolaire, pour envisager des soins.

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.RENSEIGNÉ COMMENT ?Lire ce qui est relatif à la fiche de synthèse.Dans le carnet de suivi, les faits notables sont conservés au fur et à mesure qu’onavance dans l’année sous forme de photographies prises au cours de l’activité, dedessins, d’écrits… l’élève peut dicter à l’adulte sa procédure. Il se trouve doncentièrement impliqué dans son évaluation donc dans son évaluation.

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Sur eduscol, nous trouvons divers modèles de carnet de suivi : la première de couvertureindique généralement l’école d’origine de l’enfant et les classes qu’il a fréquentées.La démarche est expliquée dans les premières pages du carnet :- Un sommaire- Les principes de fonctionnement- La relation aux parents

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En tête de chaque partie, les attendus des programmes pour le domaineconcerné (page de gauche : l’oral et l’écrit)

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On y trouve par exemple :- Des productions: le premier bonhomme têtard, prénom écrit pour la première fois encursive, essai d’encodage…- Des photographies des productions: mosaïque, construction, modelage…- Des photographies de l’enfant en activité: photo d’un enfant en mouvement, photod’un enfant attentif (posture d’élève...)- Des écrits de l’enseignant: pour illustrer des progrès en langage

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Sur un carnet de suivi de l’académie de Bordeaux, l’enseignante a choisi de faireapparaître l’observable en haut de page, ce qui n’est pas indispensable :l’observable est d’abord et surtout un outil pour l’enseignant.

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Maîtriser un apprentissage n’est pas réussir une seule fois : il faut être capablede réussir plusieurs fois.

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Ici, l’enseignant date et remplit le carnet de suivi préformaté au fur et à mesuredes progrès de l’élève.

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Un bilan écrit est prévu et servira de support au dialogue entre parent etenseignant.

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Tous ces outils servent à la communication.Lecture livret d’évaluation et fiche de synthèseLe carnet de suivi : comme vu précédemment, l’élève est associé à l’évaluation pourprendre conscience qu’il est en train d’apprendre à apprendre. Il perçoit son chemin desapprentissages. Le carnet de suivi illustre le temps de l’apprentissage. Il l’aidera à sereprésenter les étapes franchies.Il appartient aux enseignants d’expliciter la lecture du carnet de suivi aux parentsd’élèves. Il est important que les parents soient associés aux progrès de toute nature (que fait l’enfant qu’il ne faisait pas avant, que fait-il mieux, absolument sans aide, sanscrainte…). Cela suppose un partage de repères.Pour rendre compte du suivi, il est préférable de rencontrer les parentsindividuellement, de feuilleter ensemble le carnet de suivi. Cette communication se faitde manière constructive : les traces sont explicitées, les progrès valorisés, desperspectives sont données quand il y a des écarts et des inquiétudes.Regardons un exemple d’échange entre un parent et un enseignant lors de la remise ducarnet de suivi.

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Que pensez-vous des choix de l’enseignante- Valorisation- évolution- Difficultés et conseils : partenariat pour aider l’enfant

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2 outils officiels et un outil propre à chaque enseignant : lecture

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Plus de smileysExpliquer l’évolutions de modalités de l’évaluationcar les parents sont sur une visioncertificative de l’évaluation.Changer sa posture professionnelle : aller vers l’explicitation - vers une communicationexplicite pour faire évoluer les acquis culturels…

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