Liste de projets2015

www.sdw-stm.ch

16 projets en Afrique

7 projets en Asie

15 projets en Amérique latine

38 projets sur trois continents

Avant de soutenir un projet, nous devons être convaincus de sa durabilité et de l'engagement des bénéficiaires. Beaucoupde nos projets sont intégrés dans des programmes nationaux. Dans d’autres cas, nous soutenons des projets pilotes quiappuient des initiatives locales faisant preuve de créativité avec des moyens financiers modestes.

Solidarité Tiers-Monde soutient exclusivement des projets accessibles à toute personne, indépendamment deses croyances ou de son appartenance religieuse.

Nos domaines d'engagement prioritaire dans la coopération au développement sontles suivants:

Formation Santé Agriculture Artisanat Domaine social

Page de couverture:

E 174 Coopération au développement intégral, Bolivie.Les agriculteurs bénéficient d'un appui pour étendre leurs champs de pomme de terre.Photo: FUNDAPIM

Solidarité Tiers-Monde soutient:

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Projets en Afrique 3 - 9

Afrique du Sud 3Cameroun 3Éthiopie 4Kenya 4Madagascar 4 - 5Mali 5République Démocratique du Congo 5République du Congo 5 - 6Rwanda 6 - 7Soudan 7 - 8Tanzanie 8Togo 8Zambie 9Zimbabwe 9

Projets en Amérique latine 10 - 15

Bolivie 10Brésil 11 - 12Colombie 12El Salvador 13Haïti 13Pérou 14 - 15

Projets en Asie 15 - 17

Inde 15Indonésie 16Israël 16Laos 16Pakistan 17Philippines 17

Adresse de contact et impressum 18

Table des matières Page

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Afrique

Afrique du Sud

E 177 Care Groups: Santé communautaire en zone ruraleElim Hospital, Province du Limpopo, Afrique du SudCHF 20'000DM-échange et mission, Lausanne, (évang.) soutenu par STM depuis 2012

Au Limpopo, la province d'Afrique du Sud la plus touchée par la précarité, les Care Groups sont des groupes préoccupéspar la santé de leur unité de vie. Ils réalisent des campagnes de prévention, assurent le suivi à domicile des personnessouffrantes et mettent en œuvre des actions dont l'objectif est l'amélioration des conditions sanitaires de leur commu-nauté. Pour cela, les 130 Care Groups (environ 2000 personnes) sont appuyés par l'ONG locale ECGP (Elim Care GroupProject) qui leur fournit un suivi quotidien en termes de formation et de conseil. Ce suivi permet également de fournir lalogistique nécessaire à l'accomplissement des campagnes de prévention autour de thèmes sanitaires cruciaux: malnu-trition, hygiène, tuberculose. Travaillant dans une province largement touchée par la pandémie du VIH/SIDA, les CareGroups en ont fait leur thème central depuis plusieurs années. Par la formation et l'éducation de leurs communautés, lesCare Groups contribuent à ralentir la propagation de ce fléau.

Cameroun

E 171 Artisanat d’art – Source de revenus pour les petits producteursProvince N.W., Bamenda, CamerounCHF 13'000Mission 21, Bâle, (évang.) soutenu par STM depuis 2010

Les activités des centres de formation et de production sont basées sur l’artisanat très riche des hauts plateaux du Cameroun.À Bafut, Bali-Nyonga et Bamessing, trois ateliers se consacrent à la poterie et l'artisanat du bois. Deux d'entre eux formentdes apprentis. La formation en artisanat d’art permet de préserver les valeurs culturelles et les techniques traditionnelles,menacées par l’importation en masse de produits industriels étrangers. L’introduction de nouvelles techniques et de nouveauxdesigns permet d'élargir l’assortiment de produits, ce qui ouvre des portes à l'exportation en plus des ventes locales. Grâce àla coopération avec des partenaires du commerce équitable, les producteurs bénéficient d’une source de revenu fiable.Pour de nombreuses familles des régions rurales du nord-ouest du Cameroun confrontées à un taux de chômage officiel de30%, cette création d'emplois-formation et de sources de revenus pour les producteurs revêt une importance primordiale.

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E 171, Cameroun: Dans l'atelier de Babungo, on utilise la technique de forge traditionnelle.

E 171, Cameroun: Anna Tangoli crée des

«sets de table» à l'atelier de Bafut.

Éthiopie

E 156 Programme de développement rural «Nono» Région de Nono, ÉthiopieCHF 18'000Mission au Nil, Knonau, (évang.) soutenu par STM depuis 2006

Dans la région très retirée de Nono (sud-ouest de l’Ethiopie) vivent environ 100'000 personnes. Durant la saison des pluies,cette région est isolée du monde extérieur pendant plusieurs mois et les infrastructures telles que l’approvisionnementen eau potable, les services de santé, les écoles et les postes de police sont réduites à un minimum. L’agriculture vivrièreest très sujette aux fluctuations de rendement. De plus, la recrudescence de défrichements illégaux par le feu démontreune progression des besoins en terre arable. Si le secteur agricole, qui concerne quasiment toute la popula tion, ne sedéveloppe pas, au vu de la tendance démographique actuelle, beaucoup de jeunes gens n'auront d'autre choix que l’exoderural (géographique et national). On observe par ailleurs des développements qui occasionnent de graves dégradationsécologiques. La Mission au Nil soutient la création d’une exploitation agricole dotée d'un objectif économique à fort poten-tiel d’emploi, de formation et de recherche (agriculture, élevage, culture maraîchère et fruitière, apiculture, transformationdes produits). Dans des villages avoisinants, on s'occupe de l’approvisionnement en eau potable. Dans les villagesavoisinants, on organise l’approvisionnement en eau potable. Une petite policlinique offre ses services au siège du projet.Depuis des années, on investit dans l’amélioration d’une route utilisable par tous les temps.

Kenya

K 244 Formation d‘étudiants/formation continue d’enseignants de l’école polytechnique de St.JosephIsiolo, Kenya du nordCHF 15’000Mission Bethlehem Immensee, Lucerne, (cath.) soutenu par STM depuis 2013

126 adolescents suivent actuellement à l’école polytechnique d’Isiolo/ Kenya une formation artisanale ou administrative(mécaniciens auto, ébénistes, informaticiens, employés de bureau, couturières ou stylistes de mode). Le stage de formationprofessionnelle des étudiants, tout comme le cours de formation continue des enseignants, doivent être assurés de manièrecontinue et structurée et être améliorés en permanence. Christian Buchli, professeur d'atelier et constructeur métalliquesuisse, exerce une fonction de conseiller. Son but est de permettre aux apprentis d’acquérir une formation qualifiée etd'aider les étudiants originaires de différents groupes ethniques et religieux à vivre l’interculturalité dans la paix. Il détermineen outre sur les marchés locaux les produits de l’école polytechnique susceptibles d’être commercialisés de façon rentable.

Madagascar

E 178 Formation continue des enseignants des écoles primaires MadagascarCHF 25'000DM-échange et mission, Lausanne, (évang.) soutenu par STM depuis 2012

Madagascar semble enfin sortir d'une longue crise politique et sociale. Le taux de scolarisation a chuté de 15% et 2/3des enseignants sont payés par les associations de parents d'élèves, en fonction de leurs moyens. L'Etat ne forme plusd'instituteurs. L’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM) poursuit ses efforts pour offrir un enseignement de qualitéaux 150'000 élèves qui fréquentent ses 500 écoles. Des enseignants volontaires sont formés pour devenir à leur tourformateurs pédagogiques et conseiller leurs collègues. Durant 2 ans, ils consacrent une partie de leurs vacances à uneformation en 10 sessions d’une semaine chacune, afin d'acquérir les outils et le savoir-faire d’une pédagogie créative etparticipative. Entre ces sessions, ils partagent les acquis avec leurs collègues, avec lesquels ils constituent un groupe de

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pratique. Ils font ensemble un travail d'élaboration et d'expérimentation et utilisent dans leurs classes des supports didacti-ques et des modèles pédagogiques. Ils organisent leurs cours de manière à améliorer la transmission des connaissances,la capacité d’analyse critique, la participation des élèves et leurs résultats scolaires. Des volontaires suisses participentà ce projet. Ce programme est très apprécié par les enseignants qui peuvent évoluer vers des méthodes de travail quisollicitent de diverses manières l’attention et l’engagement des élèves. Les premiers résultats sont très encourageants.

Mali

K 199 Station médicale, orphelinat et promotion de la femme à KarangassoMaliCHF 10'000Sœurs Franciscaines, Oberriet, (cath.) soutenu par STM depuis 2006

En 1995, les sœurs franciscaines ont répondu à une requête leur demandant d'apporter leur aide à la station médicalede Karangasso. L'implication initiale de 2 sœurs a donné naissance à une oeuvre magnifique, dirigée par des soeurs deplus en plus nombreuses. Un petit orphelinat, acueillant avec beaucoup d'affection plus de 20 enfants, a été construit.De plus en plus de femmes profitent des cours de couture, de crochet et de tricot. Cela leur a même permis de vendreleurs ouvrages dans une modeste petite boutique. Elles apprécient également les cours d'alphabétisation, qui ont parfoislieu bien loin de chez elles. Elles d’hésitent pas à se lever à 3h00 du matin pour accomplir leur tâches ménagères avantde suivre de façon très motivée les cours de 9h00 à 14h00.

République Démocratique du Congo

E 182 Agriculture, alimentation et environnementRépublique Démocratique du CongoCHF 20'000Mission21, Bâle, (évang.) soutenu par STM depuis 2013

D’après l’indice de la faim dans le monde (IFM), la République démocratique du Congo (RDC) est l’un des pays les plusaffectés par la faim. Plus de la moitié de la population est sous-alimentée. Ce projet soutient le développement global etdurable de l’agriculture dans la région du Kwango, dans le sud-ouest de la RDC, et vise à créer les conditions d'une ali-mentation suffisante et équilibrée. Par des cours pratiques portant sur l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, lesagriculteurs et agricultrices apprennent à diversifier leur production agricole (oignons, maïs, haricots verts, pommes deterres, soja, etc.) et à perfectionner leurs techniques de culture. Même s'il reste encore beaucoup à accomplir, le projetpermet déjà la vente des excédents agricoles sur les marchés régionaux, ce qui entraine une augmentation du revenu et dupouvoir d’achat des familles.

République du Congo

E 159 Réhabilitation de malvoyantsBrazzaville, République du CongoCHF 16'000Mission Evangélique Braille, Vevey, (évang.) soutenu par STM depuis 2006

Après dix années de coopération et grâce au partenaire ONG «Viens et vois», le sort des aveugles au Congo-Brazzavillecommence à s'améliorer. Mais la tâche est loin d’être terminée, car la pauvreté et l’exclusion touchent toujours ces person -nes, notamment en milieu rural. La Mission Evangélique Braille (MEB) soutient les programmes de formation et d'intégra-tion du partenaire ONG «Viens et vois» qui, avec 160 membres actifs non-voyants et en collaboration avec les instances offi-

cielles locales, propose aux personnes handicapées de la vue des activités de formation et d'entraînement à l'écriturebraille. C'est grâce au soutien de STM, que cette ONG dispose aujourd’hui des compétences nécessaires pour créer, dansla ville provinciale de Nkayi, un troisième centre régional pour personnes aveugles et malvoyantes. Le projet entre dansune nouvelle phase qui consiste en l’achat d’une parcelle dans le but de construire un centre où se tiendront des sessionsd’alphabétisation et de formation décentralisées. Les enseignants formés profiteront d'un équipement adéquat.

Rwanda

E 186 Programme d’éducation de l’Eglise presbytérienne au Rwanda (EPR)Rwanda, dans tout le paysCHF 20'000DM-échange et mission, Lausanne, (évang.) soutenu par STM depuis 2014

Le Rwanda est un pays enclavé et très peuplé. Son développement dépend essentiellement des compétences et de lacréativité de sa population. Cela rend les domaines de la culture et de la formation très complexes. Si le système éduca-tif a connu des avancées incontestables notamment depuis la gratuité de l’école (le taux d’alphabétisation s’est élevé à98%), il apparaît toutefois qu’un grand nombre de jeunes se trouve en situation d'échec scolaire et échoue au momentde leur insertion socio-professionnelle. Dans un pays où la compétence et la performance sont les facteurs déterminantsde la réussite, de plus en plus de jeunes se trouvent sans perspective d’avenir, exposés à des comportements à risque.Face à cette réalité, l’EPR a décidé d'axer ses activités éducatives surtout sur les jeunes les plus défavorisés au cours

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E 182, DR Kongo: Des conseillers agricoles apportent leur aide aux

coopératives quant au choix des variétés de légumes appropriés.

Les coopératives aménagent des étangs piscicoles, afin d’enrichir

l’alimentation par du poisson riche en protéines.

leur scolarité. Ainsi, l'amélioration de la qualité de l’enseignement au sein des établissements de «9 years basic educa-tion» et la promotion des centres professionnels de VTC (vocational training centre) doivent permettre aux jeunes endifficulté une meilleure intégration sociale et professionnelle. DM-échange et mission, ainsi que l’EPR, soutiennent ceprogramme ambitieux, qui concerne environ 30'000 élèves.

K 207 Orphelinat KinaziRwandaCHF 10'000 Sœurs Ursulines, Brigue, (cath.) soutenu par STM depuis 2007

La congrégation locale des Sœurs Abizeramariya dirige à Kinazi un orphelinat auquel est rattachée une maison de retraite.De nombreux enfants sont orphelins de guerre ou ont perdu leurs parents à la suite du sida ou d’une autre maladie grave.Les sœurs s’efforcent d’aider ces enfants à surmonter leur lourd passé et à les soutenir physiquement et mentalement.Une éducation et un enseignement scolaire appropriés les préparent à leur vie future. Dans l’exploitation agricole ratta-chée à l’orphelinat, les enfants se trouvent en contact direct avec la nature et, selon leur âge, participent au travail du solet au soin des animaux domestiques et contribuent ainsi aux frais.

Soudan

E 157 Policlinique «Abu Rof»Environs de Khartoum, SoudanCHF 18'000Mission au Nil, Knonau, (évang.) soutenu par STM depuis 2006

Le Soudan fait partie des pays les plus pauvres d’Afrique. La protection sociale et les soins médicaux sont peu développés.Depuis l’indépendance du Soudan du sud en juillet 2011, plusieurs centaines de milliers de soudanais du sud sont retour-nés dans leur pays d’origine. Le nombre de personnes déplacées internes au Soudan du Nord s'élève à env. 3,4 millionde personnes. Le Soudan du nord reste donc le pays qui compte le plus de déplacés internes au monde.Chaque année,

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18'000 personnes, dont 80% de déplacés internes, bénéficient d’une assistance médicale à un prix abordable. Une atten-tion toute particulière est apportée aux enfants en bas âge en état de malnutrition. Abu Rof est un centre de formation oùhommes et femmes profitent d’un enseignement axé sur les soins de santé de base, la diététique, l'hygiène, le sida, leplanning familial, etc.

Tanzanie

E 176 Centre d’éducation en milieu rural Kigoma-BuregaKigoma-Burega, TanzanieCHF 17'000Mission au Nil, Knonau, (évang.) soutenu par STM depuis 2012

La Mission au Nil soutient un centre de formation situé à Kigoma, dans une région où affluent les réfugiés. Ici, des jeunesissus de milieux défavorisés reprennent pied grâce à une formation en agriculture biologique et apprennent à gagner leurvie. Le savoir-faire artisanal fait également partie de la formation. En travaillant et en vivant ensemble sur le site, les jeu-nes apprennent à cohabiter dans le respect et l’entraide. Ils seront, à la suite de leur formation, intégrés dans des com-munes locales où ils auront le rôle de multiplicateur.

K 264 Protection perfectionnée des groupes de population particulièrement défavorisésLake Zone, Tanzanie du nordCHF 20'000Interteam, Lucerne, (cath.) soutenu par STM depuis 2015

Suivant le principe «partager son savoir – atténuer la pauvreté», INTERTEAM favorise la protection de groupes de popu-lation particulièrement défavorisés dans la zone de Lake, au nord de la Tanzanie.L’aide se focalise sur les enfants, les jeunes, les jeunes adolescentes et les mères souffrant d'un handicap physique oumental ou touchés par le sida. Des professionnels suisses, experts dans les domaines de la pédagogie spécialisée, del'aide sociale ou de la gestion de projets, soutiennent des projets locaux et des organisations partenaires. Ils contribuentà la mise en place et à l’élaboration de programmes physio-thérapeutiques et d’assistance psychosociale. Ils transmet-tent leurs connaissances pratiques et leur expérience professionnelle aux collaborateurs locaux qu'ils accompagnent afinde renforcer l'autonomie des groupes cibles.

Togo

K 261 Projet Agou: La viande de poulet, une amélioration de la nutritionAvetonou, TogoCHF 20'000Le Pont, Fribourg, (cath.) soutenu par STM depuis 2015

En raison de leur faible pouvoir d’achat, la majorité des Togolaises achètent des aliments bon marché et rassasiants, mais defaible qualité nutritive. Cette malnutrition a des effets directs sur la santé. Le projet soutient la chaîne de valeur «viande depoulet», un aliment riche en protéines. La méthode d’élevage des poulets respecte les besoins des animaux et tient comptedes acquis locaux. Comme elles ont appris à adapter l'offre à la demande, des dizaines de familles ont déjà multiplié leurcheptel et augmenté leurs revenus. Les acteurs de la chaîne de valeur «Poulet» définissent ensemble le revenu des famil-les et assurent une alimentation convenable. Le projet va être étendu aux producteurs/trices de soja. La proximité de lacapitale est un fort atout.

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Zambie

K 247 Réhabilitation d’enfants avec handicapNdola, ZambieCHF 25'000Mission Bethlehem Immensee, Lucerne, (cath.) soutenu par STM depuis 2014

En Zambie, les personnes présentant des déficiences physiques sont fortement discriminées. Des maladies comme l’in-firmité motrice cérébrale ou l’attaque cérébrale sont fortement stigmatisées. Ellard van der Molen enseigne à Ndola enZambie de nouvelles méthodes de traitement physiothérapeutiques pour les enfants affectés de déficiences physiques.Les activités comprennent des soins journaliers, de la physiothérapie, un programme pour le traitement de l'épilepsie,une formation artisanale, de l'ergothérapie et une aide pour l'entraînement à domicile. Les enfants victimes de maltrai-tance sont conseillés, accompagnés et encadrés. Grâce à l'appui d'un réseau de 40 assistantes en réadaptation, Ellardvan der Molen réussit à aider plus de 2’000 enfants. Son approche thérapeutique contribue à un encadrement physio-thérapeutique durable et dehaute qualité des enfants et àune formation appropriée desassistantes en réhabilitation.Les parents et le personnel soi-gnant apprennent dans des ate-liers à mieux gérer le handicapdes enfants. Le ré seau nationalet inter national de coopé ration,d’échange d’ex périences et delobbying est ainsi renforcé. Ate-liers et séminaires sont or ganiséspour sen sibiliser la po pu la tion etagir contre cette forte stigmatisa-tion.

Zimbabwe

K 235 Soutien de 100 orphelins et semi-orphelins de l’école primaire et secondaire MukaroMukaro, ZimbabweCHF 15'000Sœurs de Menzingen, Menzingen, (cath.) soutenu par STM depuis 2012

Les sœurs de Menzingen soutiennent 100 orphelins du sida de l’école missionnaire Mukaro, Gutu. Mukaro se situe loinde tout moyen de transport dans une région du Zimbabwe pauvre en eau et peu fertile. L’accès à la station missionnaireest difficile, car il n'existe qu'une route en mauvais état, qui devient impraticable en cas de pluie. Les habitants de Gutusouffrent d'une extrême pauvreté.Suite à la pandémie du sida, la génération qui correspond à la population active a pratiquement disparu. Leurs enfantset adolescents vivent chez des proches ou dans des foyers gérés par des enfants. Beaucoup sont maltraités et abusésde maintes façons. Ils ont souvent accompagné leurs propres parents vers la mort et s'en trouvent traumatisés. Les sœursde Mukaro mettent tous les moyens en œuvre pour apporter de l'aide aux jeunes les plus défavorisés. Elles prennent encharge les frais de scolarité, les uniformes et les fournitures scolaires. Elles offrent parfois des couvertures de laine auxenfants et aux adolescents, ainsi que des rations alimentaires nécessaires à leur survie.

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K 247, Zambie:

Ellard van der Molen enseigne aux

parents des bases de physiothérapie.

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Amérique latine

Bolivie

E 174 Coopération au développement intégralDépartement La Paz, région de Mocomoco, BolivieCHF 17'500Mission21, Bâle, (évang.) soutenu par STM depuis 2011

La Bolivie est placée au deuxième rang des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud. FUNDAPIM, l'organisation localepartenaire de Mission 21, apporte son appui, dans une approche globale, à la population indigène d’une des régions lesplus pauvres du pays pour valoriser ses ressources culturelles et sociales. Elle conseille les communautés dans les domai-nes de l’agriculture biologique, de la production fruitière et maraîchère, de l’élevage de bétail et de petits animaux, ainsique pour les questions de gestion et commercialisation.Jusqu’en 2013, FUNDAPIM était aussi active dans la couverture sanitaire. Comme les pouvoirs publics accentuent leurengagement dans la santé, Fundapim se concentre désormais sur l'agriculture et la génération de revenus. Le travail deFUNDAPIM a contribué à améliorer la qualité de vie des populations indigènes de cette région et à leur rendre leur digni-té. Il manque néanmoins les moyens financiers nécessaires pour apporter un soutien durable à ces peuples et à l'éten-dre à d'autres districts.

E 185 Développement intégré sur le plateau de l‘AltiplanoAltiplano, BolivieCHF 20'000Connexio, Zurich, (évang.) soutenu par STM depuis 2014

Suite à l’exode rural sur l'Altiplano, les méthodes de culture traditionnelles, vieilles de plusieurs centaines d’années, furentabandonnées, ce qui eut pour conséquence une recrudescence des maladies et des parasites. Or, dans un écosystèmeaussi fragile, l’utilisation effrénée de produits chimiques a un effet dévastateur. C'est pour cette raison que l’église métho-diste bolivienne dirige, avec l'aide de la population rurale, divers petits projets agricoles intégrés. Outre les projets de cul-ture de la pomme de terre, de légumes, de quinoa ou d’élevage de lamas et d’alpacas, on a mis l’accent sur l'aptitudedes populations villageoises à planifier leur propres projets, à les mettre en œuvre avec l’aide de la commune politiqueet à se mettre en relation avec les diverses institutions et projets d’entraide nationaux et internationaux. Le but du projetest d’augmenter le revenu de la population, qui vit avec ou même moins que le minimum vital d’existence et améliorerainsi sa qualité de vie.

K 254 Amélioration des ressources alimentaires de base des familles de petits paysansBolivieCHF 15'000Interteam, Lucerne, (cath.) soutenu par STM depuis 2014

D’après le principe «partager son savoir – atténuer la pauvreté», INTERTEAM favorise l’amélioration des ressources ali-mentaires de base des familles de petits paysans pauvres en Bolivie. C'est dans ce but qu'elle initie et renforce l’espritd’entreprise de la population appauvrie. Comme toutes les initiatives promues sont basées sur des critères à la fois éco-nomiques et écologiques et sont effectuées en coopération avec les instances locales, l'amélioration est durable. Desprofessionnels suisses issus du domaine de l’agro-foresterie ou du marketing soutiennent des projets agricoles et fores-tiers, enseignent et transmettent leur expérience professionnelle. Il s'agit ici d'une transmission de savoir et de compé-tences dans le secteur de l’écologie, du marketing et de la gestion de projets. On encourage et on développe la créationde réseaux locaux.

Brésil

E 184 KIDS Support GroupsSanta Catarina, Paranà et Rio Grande do Sul, BrésilCHF 15'000La Croix Bleue internationale, Berne (évang.) soutenu par STM depuis 2014

Les enfants issus de familles confrontées à desproblèmes de drogue et/ou d’alcool ont besoin d'unencadrement spécial, car ils sont souvent exclus,maltraités et délaissés, ce qui peut engendrer desproblèmes scolaires ou des difficultés de comporte-ment. Il est de plus prouvé que les enfants quigrandissent dans un environnement dominé parl’alcool et la drogue révèlent un risque plus impor-tant de développer eux-mêmes une dépendance àl’âge adulte. La Croix Bleue du Brésil prévoit donc,d'ici fin 2015, de mettre sur pied 22 «Kids Sup-port Groups» dans 3 états du Brésil du sud. Dansces «Kids Support Groups», les enfants provenantde familles qui présentent des problèmes de dé -pendance peuvent donc profiter d'une prise encharge et d'un soutien. Lors de rencontres heb -doma dai res, les enfants bénéficient de chaleurhumaine et d’attention. Ils sont soutenus etaccompagnés, afin qu'ils surmontent ce qu’ilsont vécu. La sensibilisation des enfants commemesure de prévention.

K 220 Formation scolaire d’enfants et adolescents dans l’établissement social Santa Rita de Cássia dans la favela JacarezinhoRio de Janeiro, BrésilCHF 25'000Salésiens Don Bosco, Beromünster, (cath.) soutenu par STM depuis 2009

C'est dans la favela Jacarezinho (Rio de Janeiro), où vivent plus de 100'000 personnes non recensées dans un espacetrès restreint (1 km2) que les Salésiens Don Bosco dirigent le centre social Santa Rita de Cássia avec la seule école dela favela. 450 enfants et adolescents fréquentent la crèche et l’école. Ici, ils voient s’ouvrir à eux de nouvelles perspec-tives de vie, qui leurs donnent espoir et confiance, en dépit d’une situation apparemment sans issue. Outre l’enseigne-ment scolaire, ils peuvent participer à divers programmes récréatifs. Les Salésiens Don Bosco veulent non seulementtransmettre la lecture et l'écriture, mais ils veulent également préparer les jeunes gens à leur vie future, afin de briser lecercle infernal de la pauvreté, de la drogue, de la violence et de la criminalité, comme cela est malheureusement fréquentdans les bas-fonds de Rio de Janeiro. Les Salésiens appliquent leur programme de prévention précisément dans les fave-las, car c’est de là que proviennent les enfants des rues. Le frère Salésien Raimundo Mesquita dit: «Je ne veux pas sortirdéfinitivement les enfants de leur milieu, mais changer ce milieu avec eux».

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E 184, Brésil: La figure «Azulinho» joue un rôle important

dans les pièces de théâtre ou autres activités de

prévention organisées par la Croix Bleue du Brésil.

K 239 Thalita Kumi – Centre communautaire pour écoliers, adolescents et jeunes adultes issus d’un milieux très pauvresSimões Filho, Salvador BA, BrésilCHF 20'000Institut Ingenbohl, Brunnen, (cath.) soutenu par STM depuis 2013

Thalita Kumi (lève-toi et marche!) est un centre communautaire pour écoliers, adolescents et jeunes adultes issus desmilieux les plus défavorisés d'une favela à Simões Filho, Salvador au Brésil. Au Thalita, les jeunes peuvent se metttre àl'abri de la prostitution et de la criminalité dues à la drogue. Les premiers espaces ont pu être ouverts au printemps 2011:une bibliothèque, une salle d’informatique, une salle de musique, une salle de jeu, ainsi qu'un gymnase où il y a unentraînement de judo et un petit terrain de sport. On a prévu la construction de salles supplémentaires, afin de préparerles enfants plus âgés et les adolescents à leur insertion professionnelle (Effatha). Les Missionàrias da Fraternidade Cristã,le groupe de laïques local, a réussi avec beaucoup d’engagement à impliquer dans ce projet non seulement les mères,mais aussi les pères des enfants. Pour un bon encadrement des enfants et des adolescents, il est nécessaire d'obtenirdes instructeurs-trices motivés et qui sont prêts à s’investir pour une période donnée.

K 241 Formation en graphisme et imprimeriePorto Alegre, BrésilCHF 20'000Salésiens Don Bosco, Beromünster, (cath.) soutenu par STM depuis 2013

Depuis 1996, la «Casa do Pequeno Operário» à Porto Alegre dirige un centre de formation professionnelle en vue d’offrirà 80 jeunes issus de milieux défavorisés la possibilité de suivre gratuitement une formation en imprimerie. Plus de 1’400adolescents ont déjà été formés. Ils viennent de la métropole Porto Alegre, qui compte 31 communes et 4'000'000 d’habi-tants. La formation, réévaluée en 2010, s'étend à présent sur un an et demi et conduit à un diplôme national. Les jeunesapprentis ont ainsi plus de chances de trouver un travail qualifié dans les entreprises d’imprimerie et de graphisme de laville. Pour que cette formation réponde aux nouvelles exigences de qualité, les enseignants doivent se perfectionner ouêtre remplacés. Ceci a engendré pour «Case do Pequeno Operário» une augmentation des frais de salaires qu'elle n'étaitplus en état d'assumer elle-même. Au cours de ces quatre dernières années, l’organisme «Jugendhilfe Weltweit» a doncapporté une contribution aux salaires de enseignants d'un montant de CHF 220'000. «Jugendhilfe Weltweit» recherchedonc des donateurs, afin que cette formation professionnelle puisse être poursuivie sans interruption.

Colombie

E 183 Promotion et éducation adolescents défavorisés, YMCA ColombieBogotá, Cali, Armero-Guayabal, Medellín, Pereira und BucaramangaCHF 20'000HorYzon, Olten, (évang.) soutenu par STM depuis 2013

Le conflit en Colombie se poursuit. Depuis des dizaines d’années, le pays est déchiré par un conflit armé opposant desguérillas, des groupes paramilitaires, l’armée, les narcotrafiquants et des bandes criminelles. La population civile souffrefortement de cette violence quotidienne. Plus de 15 millions de personnes souffrent toujours de la pauvreté. 4 millionsde personnes ont dû fuir par suite du conflit et tout abandonner. Ces personnes déplacées à l'intérieur de leur pays serassemblent dans des quartiers pauvres. Dans ces bidonvilles, souvent sans électricité et sans approvisionnement en eau,se reforment des groupes illégaux, qui se financent par le vol, le chantage, le trafic d’armes et de drogue ou la prostitution.Pour les jeunes surtout, qui n'ont aucune chance de trouver une formation ou un travail, ces groupes paraissent souventêtre la seule issue. C’est ici qu’intervient le programme de HorYzon et YMCA Colombie. Ce programme permet à des jeunesgens de devenir économiquement indépendants et de devenir des adultes sains, sans participer aux conflits ou à la vio-lence. Au YMCA, ils apprennent à cohabiter pacifiquement, à défendre leurs droits, à subvenir légalement à leurs besoinsou à compléter leurs études. 6'000 enfants et adolescents profitent chaque année de ce programme. YMCA Colombieforme aussi des moniteurs/trices qui partagent leur savoir et ont un rôle de multiplicateur.

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K 246 Un avenir meilleur pour les orphelinsPasto Nariño, ColombieCHF 10'000Sœurs Franciscaines, Oberriet, (cath.) soutenu par STM depuis 2015

Le centre Hogar de Maria est une institution sociale à but non lucratif qui offre un lieu de vie à des enfants abandonnésou orphelins du sud de la Colombie. L’orphelinat est géré par des sœurs franciscaines et recueille des enfants qui n’ontpersonne pour s’occuper d’eux, des enfants provenant de familles très pauvres ou encore des enfants abusés sexuelle-ment dans leur propre famille et où le service social doit intervenir. Ces enfants se sentent certes à l'aise dans ce foyer,mais un bon avenir ne peut toutefois être assuré que si, outre l’éducation scolaire, on leur permet le plus rapidement pos-sible de suivre une formation de base ou une formation continue. Jusqu’à présent, des bénévoles ont certes donné descours, mais le tout est resté très irrégulier et peu professionnel. Une formation professionnelle nécessite des connais-sances plus approfondies, ce qui implique l'emploi de formateurs/trices professionnels et engendre des frais. Les sœurssoulignent l’importance d'une bonne formation pour leurs protégés et se montrent très reconnaissantes pour tout sou-tien financier.

El Salvador

K 200 Crèche et centre d’éducation à journée continue «Niña Carolina»Ciudad Delgado, San Salvador, El SalvadorCHF 10'000Sœurs Franciscaines, Oberriet, (cath.) soutenu par STM depuis 2006

La garderie accueille au cours de la journée des enfants dont les mères sont démunies et élèvent le plus souvent leursenfants seules. Celles-ci sont contraintes de travailler pour gagner leur vie et reçoivent un maigre salaire, qui ne leur per-met pas de financer une place dans une garderie. Ces enfants-là, précisément, vivent dans des zones favorables à la crim-inalité, souffrent de malnutrition et ne bénéficient d’aucune aide en matière d’éducation, de soins médicaux ou d’hygiène.Ils sont seuls à la maison et vivent dans des petites huttes où ils sont exposés à la promiscuité et aux agressions sexuelles.La garderie s’efforce de combler les lacunes de leur éducation et de leur montrer comment devenir des personnes à la foissaines et aptes à affronter l’existence. Cet encadrement facilite d'autre part le contact avec les mères et les parents, cequi permet, lors de rencontres mensuelles, de les aider à poser des jalons pour une meilleure éducation. C'est dans cetteperspective et parce qu'une prise en charge globale des enfants s'impose, qu'on a prévu d’engager un plus grand nom-bre d'éducatrices au cours des prochaines années. Les sœurs franciscaines expriment leur gratitude pour le soutien queSTM leur apporte pour faire face aux lourdes dépenses.

Haïti

K 265 Minibus pour une école pratique d’agricultureHinche, Departement du Centre, HaïtiCHF 20'000Miva Suisse, Wil, (cath.) soutenu par STM depuis 2015

A Haïti, les adolescents issus de familles de paysans pauvres n’ont aucun d’avenir. Sans formation professionnelle, ils n’ontaucune chance sur le marché du travail. L’école d’agriculture ETASP propose à ces jeunes une formation pratique et adap-tée aux conditions de travail réelles. L’école se trouve au centre des terres agricoles, à 8 km de la ville. Comme l’école ne peut héberger les étudiants, ceux-cidoivent journellement effectuer à pied le trajet aller-retour de la ville à l’école. Cette fatigue supplémentaire se répercutesur les résultats scolaires et il est bien souvent difficile d'assurer des cours ponctuels et efficaces. L’école d’agriculture abesoin d’un moyen de locomotion adéquat pour assurer le transport rapide et ponctuel des étudiants vers leurs lieux d’ap-prentissage.

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Pérou

E 168 Programme d’alphabétisation à Lima et PunoCarabayllo, Lima, PérouCHF 18'000Mission21, Bâle, (évang.) soutenu par STM depuis 2009

Au Pérou, environ 80% des personnes extrêmement pauvres vivent dans deszones rurales, comme la région du sud des Andes et la région de Puno, où sedéroule le projet. Particulièrement dans les régions rurales et indigènes desAndes, beaucoup de femmes ne savent ni lire ni écrire. Le programme «PAMET»du service de développement évangélique «Alfalit en el Perú», fondé en 1998, apour but de favoriser l’indépendance économique des femmes en leur donnantdes cours d’alphabétisation: les femmes apprennent à lire, à écrire et à compteret sont formées à la fabrication et la commercialisation de produits. Pendant lescours, les enfants des femmes du centre d’alphabétisation «La Cumbre» sontencadrés de manière à les faire progresser. Le service Alfalit dirige depuis 2010,en collaboration avec ISAIAS, une autre organisation partenaire de Mission 21,un projet analogue. Il s'agit là d'un projet d’alphabétisation bilingue (espagnolet quechua) dans le département de Puno (districts Arapa et Chupa).

K 214 Santé globale et préventionCarabayllo, Lima, PérouCHF 10'000Sœurs Franciscaines, Auw, (cath.) soutenu par STM depuis 2008

Situé dans le quartier «El Retablo» dans la périphérie de Lima au Pérou, le centre de santé paroissial «Nuestra Sra De LaLuz» encadre le secteur santé d'une zone très étendue et doit faire face à de grosses difficultés. La pauvreté augmenteau fur et à mesure que l'on s'éloigne de la ville. Les services publics les plus primordiaux font défaut, tels que l'eau pota-ble, les égouts, la lumière, etc. Avec l'appui de divers spécialistes, les sœurs franciscaines vont voir et soignent maladesalités, handicapés et personnes âgées. Elles effectuent des tests pour détecter le diabète, la sous-alimentation, les para-sites, etc. Des tests précis servant au dépistage du cancer sont proposés au centre médico-social. On y présente aussides séances d’information sur l’hygiène, l’alimentation et la prévention de maladies infectieuses et sexuellement trans-missibles. Les sœurs franciscaines apportent toujours leur aide, là où celle-ci est nécessaire. Elles accordent une atten-tion toute particulière aux femmes enceintes, aux adolescents, aux enfants et aux personnes âgées.

K 229 Orphelinat Hogar Santa Rosa de PiuraPiura, PérouCHF 10'500Sœurs Franciscaines, Oberriet, (cath.) soutenu par STM depuis 2011

Dirigé par des sœurs franciscaines, le Hogar Santa Rosa de Piura est un centre social à but non lucratif qui accueilleenfants abandonnés et orphelins. Grâce à l'appui d'aides bénévoles, les sœurs proposent aux enfants un foyer chaleu-reux et les préparent à leur vie future en les formant le mieux possible. L’Hogar est composé d’un pâté de maisons deforme quadrangulaire assez décrépit, abritant de petits appartements. Dans chacun d'entre-eux vit une famille consti-tuée de 10-12 enfants encadrés par une sœur ou une éducatrice. Cet orphelinat comprend également une cour, une éco-le primaire, une salle de réunion et une petite chapelle, de même qu’une boulangerie et un atelier de couture, ce qui pro-cure aux jeunes filles un aperçu de leur futur métier. Les enfants sont incités à prendre part au travail quotidien, mais onleur propose également des activités théâtrales, de la musique ou de la danse. Ce foyer est financé en grande partie parla Procure Missionnaire en Suisse. Malgré de gros efforts, la contribution propre du groupe reste faible.

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E 168, Pérou: Une femme présente ce qu'elle a appris.

K 263 Sécurité alimentaire pour les paysans de montagne défavorisésHuancayo, PérouCHF 20'000COMUNDO (Mission Bethlehem Immensee), Lucerne, (cath.) soutenu par STM depuis 2015

Alors que la pauvreté recule dans les villes du Pérou, elle reste toujours très élevée dans les zones rurales isolées. Onobserve dans la partie inférieure de la vallée du Cunas dans la région de Huancayo un taux d’analphabétisme importantet une malnutrition quasi-générale, puisque quasiment un enfant sur deux en subit les sequelles. Comme il y a manquede vitamines et de protéines, une alimentation équilibrée reste pour beaucoup irréalisable. Ulrika Frank et Wuéster Mer-cado Aguilar, spécialistes de la Mission Bethlehem Immensee, s’engagent, en collaboration avec l’organisation CEDEPAS,à améliorer la base existentielle et optimiser la sécurité alimentaire des familles paysannes dans les collectivités locales.Ils apportent leur appui et conseillent les familles établies dans la région en ce qui concerne la culture de produits biolo-giques, afin d'améliorer leur sécurité alimentaire. Une gestion environnementale efficace et la culture de produits biolo-giques permet de mettre l'accent sur la conservation de la biodiversité et les cultures naturelles locales.

Asie

Inde

K 250 Internat PremanjaliMaan, Maharashtra, IndeCHF 12'000Sœurs Ursulines, Brigue, (cath.) soutenu par STM depuis 2014

Les sœurs de la province indienne de St. Ursula travaillent dans les bidonvilles à Andheri, Mumbai. Elles s’engagent tout par-ticulièrement dans le domaine de l’émancipation des femmes et de la réhabilitation des enfants de la rue (filles). Elles ontdans ce but construit le Premanjali (la maison de l’amour), un internat pour 60 enfants de la rue, à 115 km de Mumbai City,dans le village Maan. La maison a été solennellement inaugurée le 13 juillet 2014. Une partie de la maison est habitée par30 filles de 4 -15 ans, l’autre partie se trouve encore en construction. Les filles sont intégrées dans les écoles des villagesavoisinants. Le but de la communauté des sœurs est de créer un lieu dans lequel ces filles puissent connaître l’amour, laquiétude, la bienveillance, l’attention, la confiance en soi, la courtoisie et les valeurs essentielles de la vie, afin qu'elles puis-sent assumer leur lourd passé et développer, avec joie et confiance, tous leurs talents et toutes leurs compétences. Ceci estun travail très difficile pour ces enfants de la rue, amoureux de liberté, et requiert de la part des sœurs une sensibilité et unecompréhension toutes particulières.

K 253 Ecoliers/ières démunisDistrict Kollegal Taluk JAKKALLI, IndeCHF 10'000Sœurs de Menzingen, Menzingen, (cath.) soutenu par STM depuis 2014

Jakkalli se trouve dans l’arrière-pays de Kollegal Talluk. C’est un petit village d’environ 1'100 habitants, composé de 230familles Dalit ou indigènes. Jakkalli se situe dans une zone forestière et couvre une superficie d’env. 700 ha. Les adultesgagnent leur vie comme travailleurs journaliers dans l’industrie de la soie. Les enfants doivent garder les chèvres et parfoisparticiper au travail dans les élevages de vers à soie. Les parents montrent peu d'intérêt à envoyer leurs enfants à l’école.Les sœurs de Menzingen ont longtemps dirigé une clinique à Jakkalli, qu’elles ont réaménagé en internat. Elles démontrentaux parents comme aux enfants l'importance de l'éducation scolaire. L'internat est quasiment gratuit pour les enfants quiont une longue marche pour rejoindre l'école. Les écoliers/ères vont à l’école paroissiale. À l’internat, les élèves apprennentà se comporter de manière responsable envers eux-mêmes et envers les autres. Les enfants reçoivent une éducation holis-tique qui les prépare à leur vie future.

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Indonésie

K 248 Amélioration de la production agricole et promotion du revenu et de la santéFlores, Est de l’Indonésie CHF 15'000Missionnaires Steyle, Steinhausen (cath.) soutenu par STM depuis 2014

L’île de Flores, dans l’est de l’Indonésie, est une région extrêmement sous-développée. Nombreuses sont les personnesqui souffrent de malnutrition et les conditions de vie insalubres contribuent à un taux de mortalité infantile et maternelélevé. La pauvreté, le faible niveau d’éducation et les problèmes de santé s'aggravent mutuellement. Depuis 15 ans, L’ONGlocale «Ayo Indonesia» aide à améliorer les conditions de vie des familles paysannes pauvres. Le projet augmente la pro-ductivité agricole, améliore la nutrition et la santé et génère de nouvelles sources de revenu pour plus de 1‘000 personnes.Les actions de formation et d’information touchent plus de 3‘000 personnes. La population cible et diverses organisa-tions locales apportent leur contribution au projet, environ un quart du financement externe provient de cofinancements.

Israël

E 188 Sidreh, alphabétisation et éducation de femmes bédouines et adolescentsNeguev, IsraëlCHF 15’000cfd l’ONG féministe pour la paix, Berne, (évang.) soutenu par STM depuis 2014

Sidreh est la première organisation féminine au Neguev qui, avec l'aide des femmes bédouines elles-mêmes, s’investitpour une amélioration de leur condition de vie. Au tout début, c'était l'art traditionnel du tissage qui représentait la prin-cipale activité du projet. Le revenu que les femmes réalisent grâce à ce projet de tissage leur permet d'aider et de nour-rir leur famille. Le projet s'est développé autour de l’alphabétisation et de la scolarisation des femmes adultes et des ado-lescentes. Il existe depuis 2014 un projet pilote pour l'aménagement de jardins potagers et d'étangs piscicoles. Sidrehest aujourd’hui devenue une organisation clé au Neguev qui s’engage publiquement pour les droits des bédouines et, surle plan politique, une identité incontournable de la lutte pour les droits de l’homme et de la femme. Activités: Projet detis sage procurant un revenu régulier, cours d’alphabétisation pour les bédouines, Jardins potagers/pisciculture, relationspubliques, publication d’un journal (trimestriel) et plaidoyer contre l’expulsion des populations bédouines du Neguev.

Laos

E 190 Amélioration dans le secteur de la santé Province de Sékong – RDP LaosCHF 20’000Service de Missions et d'Entraide, St-Prex (évang.) soutenu par STM depuis 2015

Les expériences passées, basées sur la formation du personnel médical au village comme à l’hôpital, ont fourni une bonneconnaissance à la fois du terrain et des faiblesses du système de santé public. Le SFE (Service fraternel d’entraide) pro-jette de renforcer le système de santé, afin de répondre aux besoins observés. Le projet vise à améliorer le système desanté de la province de Sékong de façon durable et équitable. Les objectifs spécifiques pour la période 2014-2017:1. Améliorer les compétences et connaissances du personnel médical. 2. Equiper les unités de soins des hôpitaux dumatériel nécessaire à une amélioration des soins et former le personnel à une utilisation et une maintenance correctesdes équipements. 3. Renforcer l'équipe de management et la direction des unités de soins. 4. Améliorer les infrastruc-tures médicales des 4 centres de santé.

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Pakistan

E 189 Centres de réhabilitation pour handicapés physiquesPunjab, Lahore & Pakistan, Sindh, Karachi, Pakistan CHF 20'000Armée de Salut, Berne, (évang.) soutenu par STM depuis 2015

Au Pakistan, l’Armée du Salut (TSAP) dirige deux centres de réhabilitation pour personnes physiquement handicapées:Manzil-e-Umeed à Karachi et Manzil-e-Shifa à Lahore. Ces centres offrent aux personnes handicapées des prestationstelles que la physiothérapie, les traitements contre la polio, les paralysies ou les douleurs dorsales. De plus, on y fabriquedes souliers orthopédiques sur mesure, ainsi que des attelles. Journellement, 40-45 patients viennent à Manzil-e-Shifaet 70 à Manzil-e-Umeed. En tant qu’organisation chrétienne, l’Armée du Salut a momentanément beaucoup de mal àobtenir les fonds publics ou provenant de fondations nécessaires à son travail au Pakistan. En coopération avec la CBM,la mission chrétienne pour les aveugles, l’Armée du Salut locale a élaboré un plan pour établir un financement à longterme. Le but fixé est l'autonomie financière des Manzils (centres de réhabilitation) avant 2019.

Philippines

CK 221 Jardins d’enfants Île Bohol, PhilippinesCHF 15'000Etre partenaire, Kappel, (cath. chrétien) soutenu par STM depuis 2009

Le projet se situe aux Philippines, sur l'île Bohol et a pour objectif la prise en charge des salaires du personnel et des fraisde fonctionnement des écoles maternelles de Matinao, Union, Catagdaan et Candijaj. Avant d'entrer à l’école primaire,les enfants doivent aller dans une école maternelle, où ils apprennent à lire et à écrire. La population étant très défa-vorisée et vivant des revenus de l’exploitation de rizières, elle n’est pas en mesure d’assumer les frais de salaire desenseignants, les locaux et les frais d’exploitation. Les bâtiments scolaires sont construits grâce aux dons privés des églisescatholiques-chrétiennes et des paroisses.

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Nous vous fournirons volontiers des informationscomplémentaires détaillées sur chaque projet.

Fondation Solidarité Tiers-MondeDirectrice:Sophia Maria WürmliObere Weidstrasse 168820 WädenswilTél.: 044 680 15 58Fax: 044 680 15 59e-mail: geschaeftsstelle@sdw-stm.chCCP pour les dons: 30-671-7IBAN CH31 0900 0000 3000 0671 7

www.sdw-stm.ch

Vous trouverez sur notre site Internet des informations et les liens vers nos partenaires, les œuvres d’entraide et les sociétés missionnaires.Vous pourrez également y télécharger les listes de projets des années précédentes, nos rapports annuels et nos autres publications.

Impressum

Rédaction: Sophia Maria WürmliTraduction: Lisa von GuntenCorrection et Révision: Jean-Daniel PeterschmittPhoto page de couverture: FUNDAPIM, BolivieLayout: Grafikerei Heidi Meier, GrossdietwilImpression: KünzlerBachmann, St. GallenTirage: 400 exemplaires en allemande, 50 exemplaires en françaisImprimé sur du papier 100% recyclé

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Fondation Solidarité Tiers-Monde

Directrice:Sophia Maria WürmliObere Weidstrasse 168820 WädenswilTél.: 044 680 15 58Fax: 044 680 15 59e-mail: geschaeftsstelle@sdw-stm.chCCP pour les dons: 30-671-7IBAN CH31 0900 0000 3000 0671 7

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