lironie d’un saut - la cie sid · 2017. 6. 26. · des plus grands guitaristes de jazz manouche...

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“Se protéger d’une réalité douloureuse est source de créativité.” Résilience, connaissance de base (Boris Cyrulnik) d’un saut compagnie SID L , ironie

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  • “Se protéger d’une réalité douloureuse est source de créativité.” Résilience, connaissance de base (Boris Cyrulnik)

    d’un sautcompagnie SID

    L,ironie

  • compagnie SID L’ Ironie d’un saut | 2

    SOMMAIRE

    Note d’intention 3Dispositif de création 4-5- dispositif scénographique- dispositif de recherche physique

    Dramaturgie 6Ateliers 8Cie Sid 9Etapes de création 11Fiche technique, remerciements et contacts 12

    L,Ironie d’un saut

  • L,Ironie

    compagnie SID L’ Ironie d’un saut | 3

    NOTE D’INTENTION La résilience, où comment par un événement fortuit et potentiellement dangereux, l’humain découvre, s’adapte et crée des choses inespérées. Jusqu’à quel point sommes-nous capables d’encaisser, puis de rebondir, envers et contre tout ? En tant que duo de cadre aérien, si tout s’écroulait sous nos pieds alors que les projecteurs sont braqués sur nous, comment réagirions-nous ? Et quelles découvertes inouïes ferions-nous alors ?

    Notre projet s’intitule L’Ironie d’un saut. Il s’agit d’une recherche sur la notion de résilience, partant de nos expériences personnelles pour poser la réflexion suivante : Comment l’humain peut-il se relever d’un traumatisme et en faire une force ? Il y a un peu plus d’un an, nous avons eu la volonté de créer un spectacle. En regardant derrière nous, notre thème de travail s’est naturellement imposé. En effet, durant notre formation, nous avons eu de nombreux déboires avec notre discipline, le cadre aérien1. Une sérieuse blessure d’Antoine Deheppe et des contraintes spatiales nous ont forcés à nous adapter en envisageant notre pratique sous un angle différent, à inventer de nouvelles formes d’expression. C’est ce qui nous a conduits, entre autre, à développer notre pratique du petit cadre (adaptation à 3m, sans tapis). L’adaptation est devenue notre première piste de recherche.

    Au fur et à mesure, nous nous sommes documentés sur les grandes figures qui représentent le concept d’adaptation, comme Buster Keaton, qui l’exploite dans absolument tous ses films, tant au niveau de la cascade que du scénario. Mais aussi, Django Reinhardt, l’un des plus grands guitaristes de jazz manouche qui ne possédait que trois doigts à sa main gauche. Ou encore, Antoine Rigot, fil de fériste et cofondateur des Colporteurs, victime d’un accident qui l’empêchera de remonter sur un fil. En 2009 il crée ”Sur la route...” duo pour une funambule et un homme blessé. Ils ont tous réussi à transformer l’accident en un avantage. Charles Darwin nous dit d’ailleurs : “Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements”. Nous avons également récolté des témoignages de personnes ayant eu des accidents à la naissance ou dans leur parcours professionnel, un autre dont la relation amoureuse a débutée par accident.

    Ces rencontres et témoignages nous ont amené à lire “Résilience, connaissance de base” de Boris Cyrulnic, qui nous a ouvert de nouvelles portes. La résilience est un processus biologique, psychoaffectif, social et culturel qui permet un nouveau développement après un traumatisme psychique (parfois engendré par un traumatisme physique). Pour être résilient l’individu a besoin d’exprimer son traumatisme par écrit. Mais, l’art dans sa globalité, peut y contribuer puisqu’il permet d’exprimer le traumatisme de la manière qui nous convient le mieux. Ainsi, il permet à une blessure intime une mise en forme socialement partageable. L’auteur nous dit : “Se protéger d’une réalité douloureuse est source de créativité”.

    Alors comment l’humain en recherche de résilience s’adapte t-il, physiquement, logistiquement, émotionnellement, artistiquement... ? C’est sur ce thème que nous avons entamé nos recherches dramaturgiques, scénographiques, physiques...

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    compagnie SID L’ Ironie d’un saut | 4

    DISPOSITIF DE CRÉATION

    L’Ironie d’un saut est une sorte de constat. En effet, nous sommes tous confrontés à des choses que nous ne maîtrisons pas. Tout, absolument tout, peut foutre le camp en un instant. L’accident est autant présent qu’inattendu, tout le monde y est confronté, même à des niveaux différents, de l’incident risible à l’accident grave... Alors, comment l’humain peut-il se relever après un traumatisme et en faire une force ? Ce spectacle présente notre réflexion sur la notion de résilience. Mais comment en parler au cadre aérien ? Un dispositif scénographiqueDès l’ouverture du spectacle, quand les spectateurs découvrent l’espace, nous voulons qu’ils se sentent en terrain connu, que le lieu leur soit lisible, ‘’évident’’, un lieu rassurant où rien ne dérange. La lumière viendra confirmer cette idée de douceur et de tranquillité. Ils abordent la représentation dans un confort rassurant, de sorte que les ‘’accidents’’ sont perçus comme un choc, une rupture dans ce confort initial, qui n’était malheureusement que provisoire.

    Cadre auto portant écroulable – SUD SIDE

    Un cadre auto-portant a été conçu pour les besoins de cette pièce. Afin d’être le plus indé-pendant possible et porteur chorégraphiquement, nous voulions une structure autonome. Qui puisse être simplement posée au sol. Construite par les ateliers SUD SIDE à Marseille.

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    Un dispositif de recherche physiqueCette structure permet de suspendre le cadre à n’importe quelle hauteur, comme celle du “petit cadre”. Adaptation originale du cadre à 3 mètres, sans tapis. Nous avons adapté le vocabulaire classique à cette variation et développé un vocabulaire qui lui est propre. Il permet de rester près du sol et ainsi du public, additionné aux mouvement et à l’acrobatie, il en devient une discipline hybride entre sol et aérien.

    La structure est munie de systèmes de largage, qui provoquent des chutes et des cas-cades. Apprentissage que nous avons pu entamer à L’Académie Fratellini, par des stages avec des cascadeurs professionnels. Ceux-ci, à l’occasion d’un spectacle mis en scène par Pierre Meunier sur Buster Keaton “Attention, Chaussée déformée”. Dès 2016, nous poursuivrons cet apprentissage, lors du spectacle de sortie de 3ème année, mis en scène par Philippe Fenwick.

    Entre grand et petit cadre, cascade, mouvement, acrobatie et jeu d’acteur, nous créons un vocabulaire adapté à ce spectacle, à l’aide de différents canevas d’improvisation :

    • Comment voltiger si le porteur ne regarde pas la voltigeuse et inversement ?

    • Comment persévérer si son ou sa partenaire reste inerte ou au contraire hyperactif(ve) ?

    • Et si l’on se piège ? (le porteur lâche sa partenaire... )

    • Comment voltiger en parlant continuellement ?

    • Et si l’environnement sonore change ?

    • Comment continuer si l’un de nos membres cesse de fonctionner ?

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    LA DRAMATURGIE

    Ces recherches interdisciplinaires entraînent des ruptures de rythme. Ainsi, le spectacle se construit de manière saccadée. Une lenteur poétique brisée par une réalité brutale. Un rythme presque musical, où l’explosion tient sa force du silence qui la précède. Les acteurs du spectacle évoluent à des rythmes qui leurs sont propres. L’indifférence du régisseur son est un contre-point rythmique et visuel, face aux risques et à la panique des artistes. Il est une pièce majeure du spectacle, car il permet un aller-retour entre la réalité et la scène. Cette oscillation donne à la violence la possibilité d’être risible. Néanmoins, le rythme du duo est lui aussi décalé, puisque nous ne sommes pas tous égaux face à l’accident. Certains se relèvent rapidement pendant que d’autres attendent d’être relevés. A leur tour, certains font face, d’autres s’effacent. Le spectacle se divise en quatre actes. Le premier pose la situation initiale. Le second provoque la rupture qui mènera à la résilience. Dans le troisième ils subiront le contre-coup, qui les mènera au quatrième, le résilient. Ils reprendront la situation en main, par l’expression de leur art.

    Situation initiale :

    Cette première partie est une base, une routine, dépourvue de qua-trième mur. Cette pseudo-stabilité intensifiera les accidents. Ac-tuellement, nous questionnons encore cette partie. Dans chacune des propositions, l’ingénieur son est placé à jardin en fond de scène. Voici les différentes propositions :

    Il est là, suspendu à 5 mètres du sol, un visage de marbre. Elle, au sol essaie de l’attirer à elle, tout entier, rien n’y fait. Elle se rapproche. Grimpe. Dans ses mains, elle fait tout pour qu’il la regarde, qu’il l’écoute. Mais lui reste impassible. Elle tombe. Il rit.

    Silence, Inès entre. Monte au cadre tranquillement, se place sur la plate-forme. Un temps - un temps infini où elle se tient au bord du vide. Elle saute. Tombe. Se relève dignement. Remonte. Un temps. Saute. Tombe. Et recommence... Antoine entre décontracté. Avec assurance il grimpe sur la structure. Se place sur la chaise et attrape Inès au vol. Musique. S’ensuit alors une séquence aérienne. Il la lâche puis la rattrape, elle, toujours attirée par le vide s’épanouit dans les air.

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    Rupture : Ils semblent contrôler la situation, pensent qu’ils la maîtrisent. Mais petit à petit, sur leur parcours de tous les jours, des épines. Ils font mine d’ignorer le danger qui les guette. Une chute de plate-forme par-ci, une chute de boulon par-là... Force est de garder la face. Jusqu’à ce qu’une corde se détache de la structure, toutes les cordes... Le cadre, un corps, tombent et se mélangent – silence.

    Contre-coups : Comment s’en sont-ils sortis ? Comment vont-ils après ce choc ? L’angoisse et la peur les dominent. Mais la perte de confiance et de sécurité, ça c’est pour lui. Elle, plus volontaire, se réfugie dans l’hypervigilance, l’agitation et le besoin de contrôle. Avec leurs fragilités respectives, ils essayent ensemble de reconstruire la structure. Chacun à leur tour ils tentent d’occuper le public. Antoine termine de monter le cadre, tant bien que mal. A première vu, plus mal que bien puisque ce n’est qu’à 3m du sol, sans tapis, qu’ils vont devoir poursuivre leur spectacle. Inès accuse le coup. Ils remontent, se préparent - double take - vers l’ingénieur du son... absent. Tant pis, ils commencent. Frayeur pour elle et détermination pour lui. Il porte, elle combat. Elle craque, arrête et part. Il la retient. L’ingénieur revient. Inès à bout, rancunière au souvenir de son manque d’empathie et de professionnalisme, saute sur la table du son et le frappe sans s’arrêter. Ils disparaissent. Antoine choqué la regarde. Presque pétrifié, il se tourne vers le public. Un temps. Il tombe. Se relève. Retombe. Évolue au sol - improvisation acrobatique. Inès stoppée par les bruits de chute, se redresse, tenant son adversaire par le col. Le lâche. Se calme. Elle regarde son partenaire...

    Résilience : Regard. Retour au cadre, mais cette fois les deux sont déterminés. Double take vers l’ingénieur. Musique. Elle continue de frôler le danger, mais s’accroche, lui solide, lui donne sa force. Oubliant le public, ils ne cherchent plus à montrer, mais se laissent voir. Ce défi c’est pour eux qu’ils le relèvent.

    Nous souhaitons que le spectateur retrouve à l’intérieur de chaque acte le principe d’adaptation à différentes échelles. Car, nous sommes convaincus que le principe d’adaptation est perpétuel. En réalité, ce spectacle ne devrait jamais prendre fin.

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    ATELIERS

    Pour ce projet, nous développons une partie laboratoire et une partie transmission. En laboratoire nous proposons 3 modules de jeux, afin d’expérimenter les différentes ma-nières que le corps, l’esprit ont de s’adapter. Chaque fois, nous allons essayer d’en retirer une matière de travail. Ces ateliers nous permettront d’observer les différentes réactions et degrés d’adaptation pour nourrir « L’Ironie d’un saut ». En transmission, nous voulons partager du vocabulaire acrobatique, des bases de cascade et faire découvrir le cadre aérien.

    3 modules de jeux :10 personnes maximum, 12 ans minimum, durée 3h

    Module 1 : Le groupe apprend une chorégraphie. Puis, chaque membre reçoit costume ou accessoire (ex. : chaussures qui collent, costumes en mousse, bandeaux pour les yeux, etc.) qui parasiteront leurs mouvements. Ils seront alors obligés de s’adapter pour pouvoir reproduire la “chorégraphie” malgré leur handicap. Dans un deuxième temps, ils devront essayer de retrouver la même qualité de mouvement et le même état mais sans les accessoires.

    Module 2 : Même processus mais à deux, ils devront s’adapter à leur costume, ou à leur accessoire handicapant, en plus de celui de leur partenaire. Puis, ils devront retrouver les mêmes qualités de corps et état sans les accessoires.

    Module 3 : Improvisation avec la matière trouvée dans les deux premiers modules, voire les ateliers techniques, selon les groupes (solo ou duo, selon les groupes).

    3 ateliers techniques :15 personnes maximum, 8 ans minimum, durée 1h30

    Atelier 1 : Atelier de cascade. Nous pouvons leur apprendre à chuter dans les tapis et au sol, ainsi qu’à écrire une chorégraphie de coups et de chutes.

    Atelier 2 : Approche du cadre aérien. Cet atelier est destiné à des groupes confirmés dans les arts du cirque.

    Atelier 3 : Approche de l’acrobatie.

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    LA COMPAGNIE SID

    Inès MaccarioInès grandit à Marseille jusqu’à l’âge de 11 ans. Ensuite, elle vit à Bruxelles, jusqu’à ce qu’elle obtienne son bac et intègre les écoles de cirque professionnelles. Après 6 ans de formation dans les arts du cirque, dont 5 passées avec Antoine Deheppe, Inès a acquis, en plus de la voltige aérienne, de solides bases en acrobaties et équilibre. A cela elle a dispose de connaissances en danse, jeu d’acteur et écriture. Elle participe à de nombreuses créations avec son partenaire, dans le cadre de ses formations. Actuellement elle prépare son diplôme et participe à l’écriture et l’interprétation de L’Ironie d’un saut.

    Antoine DeheppeA l’âge de cinq ans, Antoine découvre le cirque au “centre social et culturel du Parmelan” qu’il ne quitte plus jusqu’à l’obtention de son baccalauréat. Il pratique tous les sports que la montagne peut offrir. Il passe deux années au “Centre des Arts du Cirque Balthazar”. Il y rencontre Inès. Avec elle, il passe le concours d’entrée à “l’Académie Fratellini” où il participe à plusieurs mises en scène, en tant que porteur cadre aérien et acrobate, malgré une blessure qui l’handicape toute une année. Il obtiendra son diplôme en juin 2016. En attendant, il participe à l’élaboration de L’Ironie d’un saut.

    Charles DuboisIl a collaboré avec les studios de TCV, les Studios Gühmes, le collectif art de la scène et numérique Iduun où il crée une performance audio vidéo, Exil. En 2010, le collectif crée le spectacle Kadâmbini (finaliste du prix Jeune Talent en 2011) qui mélange nouvelles technologies, trucs et astuces du théâtre et du cinéma. Le spectacle tourne en France et à l’étranger (Mapping Festival de Genève, Gaîté lyrique à Paris). En parallèle, Charles intègre le collectif Aux Temps d’Alex qui propose un live interactif mêlant vidéo, musique et bruitages en direct, associé à une déambulation. Il travaille avec S.Loghman pour Puzzle, diffusé à la Géode. En 2015, Charles rejoint l’Académie Fratellini comme régisseur son auprès des compagnies Eponyme, Un loup pour l’homme, J.Thomas… En 2016, il rejoint l’équipe de la compagnie SID et devient régisseur et créateur son de L’Ironie d’un saut.

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    Tout d’abord, nous souhaitons que la technique ne soit pas collée à un propos mais que le propos traverse la technique. Ainsi, nos capacités physiques sont mises au service de ce que nous voulons transmettre au public : un regard contemporain sur le monde dans lequel nous vivons. Nous recherchons l’émotion du geste face au corps académique. En utilisant des matériaux issus de la danse, ou encore des canevas d’improvisation issus du théâtre, nous nous créons un répertoire de mouvements. Nous cherchons d’autres qualités de corps au cadre, comme par exemple : faire un salto tout en étant relâché, ou au contraire hyperactif, ou comment adapter le vocabulaire classique en changeant des prises habituelles (aisselles, genoux, ventre, fesses...). Malgré notre pratique aérienne, nous cherchons également à conserver un rapport au sol très fort, qui nous permet de rester proche du public.

    Nous nous sommes naturellement créé un monde illusoire. Où le quotidien presque chronométré est ponctué de retours à la réalité brutaux, de menaces imminentes et d’angoisses permanentes. Nous nous complaisons dans un univers où la routine est un leurre.

    C’est en 2011 au Centre des arts du cirque Balthazar que nous nous rencontrons et que nous commençons à travailler ensemble – mais chacun dans sa discipline : Inès en trapèze fixe, Antoine en corde/acrobatie. Nous nous mettons à pratiquer le cadre aérien en deuxième année. En 2013, nous intégrons l’Académie Fratellini. Antoine subit alors une blessure qui l’empêchera de porter pendant neuf mois. Pendant sa convalescence, Inès continue de se perfectionner dans les équilibres et l’acrobatie au sol. En deuxième année, nous nous sommes formés auprès de Peter Lamb, Stéphane Douard et Sasha Doubrovski. Nous avons participé à deux spectacles : l’un mis en scène par Patrick de Valette, l’autre créé en collaboration avec Pierre Meunier.

    A présent, nous sommes en troisième année. De novembre à décembre 2015, nous avons été interprètes dans le spectacle de Mourad Merzouki, Wasteland. En mars 2016, nous travaillons avec Stuart Seide, en mai avec Olivier Dubois sur la création Human at work. De mai à juin, nous serons accompagnés par Phillippe Fenwick pour notre spectacle de fin de cursus, avant d’achever notre formation en août 2016.

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    ETAPES DE CRÉATION

    Lauréats du dispositif d’accompagnement Créart’UP (Mairie de Paris 2016) La coopérative De Rue De Cirque assure la production déléguée du projet L’Ironie d’un saut.2r2c soutient depuis plusieurs années les compagnies dans leurs projets de création. Avec la Cie Sid, une nouvelle dimension s’ouvre : en effet, dans le cadre d’un partenariat avec l’Académie Fratellini, 2r2c s’engage à soutenir chaque année une jeune équipe artistique pour la réalisation de son premier projet. En les mettant en relation avec des artistes et techniciens confirmés, en fournissant un accompagnement technique, administratif et financier 2r2c aide de façon globale à l’entrée des jeunes artistes dans la vie professionnelle.

    Calendrier : Résidence à l’Académie Fratellini – juillet 2016 Résidence aux Noctambules – août 2016 Résidence à La Central Del Circ à Barcelone – du 14 au 23 septembre 2016 Présentation d’une étape de travail au festival “La Merce” à Barcelone – 24 et 25 septembre 2016

    Présentation d’une étape de travail au festival “Village de cirque” à Paris – entre le 7 et le 16 octobre 2016

    Résidence à la Cascade, pôle national des arts du cirque à Bourg saint Andéol – 28 mars au 3 avril 2017

    La première est prévue pour l’automne 2017. Notre objectif est de trouver de nouveaux partenaires et lieux de résidence. Ainsi, nous pourrons renforcer notre équipe (pour les créations sons et lumières, faire venir les différents intervenants sur le projet,...) et présenter une première forme publique.

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    FICHE TECHNIQUE PROVISOIRE Durée : 50 minCréation pour la salle et le chapiteau, en frontal ou semi frontal. Selon l’évolution du projet et les résidences de création, une version pour l’extérieur est en cours de réflexion.

    Équipe en tournée : 3 personnes (2 circassiens + 1 technicien) Espace scénique :

    scène : 10 m de profondeur pour 10m de long / 7m de haut cadre : 1 cadre autonome surface au sol 5,75m x 5,75m / 6,50m de haut tapis : 5 tapis de 2m x 1m50 + une piste 10m x 2m

    Espace public : Le public peut être installé en frontal à 180°, à 1m de la scène.

    Temps de montage et démontage : Montage est estimé à 3h. Démontage est estimé à 2h. Éclairage / Son : A définir suite aux temps de recherche

    REMERCIEMENTS Nemanja Jovanovic - vidéoMaiwenn Cozic - croquisJulie Gaudin, Ida Quilvin - dessinAudrey Louwet - coaching, regard extérieur... Françoise Lepoix - aide à l’écriture et Gilles Davanture pour tout

    CONTACTS :Cie Sid :06 50 05 95 08 - [email protected]

    Coopérative De Rue et De Cirque :Alexandra Nafarrate. [email protected] - 01 46 22 10 43 - 06 83 06 22 90 www.2r2c.coop