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JEUDI 15 OCTOBRE 2020 - 27 SAFAR 1442 - N° 7878 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 L'ACTUALITÉ AUTREMENT VUE P. 5 à 13 Elites algériennes, dites-vous ? La PCR et le coronavirus (Covid-19) Mohamed-Laid HADDI ohamed-Laid HADDI ohamed-Laid HADDI ohamed-Laid HADDI ohamed-Laid HADDI Pour une collaboration équitable avec les médecins libéraux Bouchikhi Bouchikhi Bouchikhi Bouchikhi Bouchikhi Nourredine Nourredine Nourredine Nourredine Nourredine CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali Pourquoi la Chine a remplacé la défunte Union soviétique face à l'Amérique ? Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed L'assassin de Chaïma mérite la mort Des dattes, du vrac, de la mondialisation et de la politique économique Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Bac : un taux de réussite et des interrogations Le Drian aujourd'hui à Alger Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Lire l'article de Ghania Oukazi page 2 Promotion des exportations hors hydrocarbures : une priorité depuis 2003 Fa Fa Fa Fa Fayçal Megher yçal Megher yçal Megher yçal Megher yçal Megherbi bi bi bi bi Livres : était-il une fois ? Belkacem Ahcene-Djaballah MEKIDECHE Abdelkader MEKIDECHE Abdelkader MEKIDECHE Abdelkader MEKIDECHE Abdelkader MEKIDECHE Abdelkader Lire l'article de Z. Mehdaoui page 3

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JEUDI 15 OCTOBRE 2020 - 27 SAFAR 1442 - N° 7878 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

L'A

CTUALIT

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P. 5 à 13

Elites algériennes,dites-vous ?

La PCR et le coronavirus(Covid-19)MMMMMohamed-Laid HADDIohamed-Laid HADDIohamed-Laid HADDIohamed-Laid HADDIohamed-Laid HADDI

Pour unecollaborationéquitableavec lesmédecinslibérauxBouchikhiBouchikhiBouchikhiBouchikhiBouchikhiNourredineNourredineNourredineNourredineNourredine

CHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF Ali

Pourquoi la Chinea remplacé la défunte Unionsoviétique face à l'Amérique ?Medjdoub HamedMedjdoub HamedMedjdoub HamedMedjdoub HamedMedjdoub Hamed

L'assassin de

Chaïma mérite la mort

Des dattes, du vrac,de la mondialisation etde la politique économiqueAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram Belkaïd

Bac : un taux de réussite et des interrogations

Le Drian aujourd'hui à Alger

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

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Promotion desexportations

hors hydrocarbures :une priorité depuis 2003

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Livres :était-ilune fois ?BelkacemAhcene-Djaballah

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Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020

M. Aziza

Le taux de réussite à l’examen du baccalauréat

(session 2020) a atteint55,30%, contre un taux na-tional de réussite à l’examendu baccalauréat (session2019) de 54,56%. Les résul-tats de l’examen du bacca-lauréat de la session 2019-2020 ont été annoncés hieraprès-midi. Meziane Meria-ne, coordinateur du Syndi-cat national autonome desprofesseurs de l’enseigne-ment secondaire et techni-que (SNAPEST) s’est ditétonné. «Le taux de réussiteest faible, il a légèrementdépassé le taux de l’annéeprécédente, pourtant lescandidats de cette année ontété évalués sur deux trimes-tres seulement, avec six moispour la durée de révision».Et de souligner qu’ «on s’at-tendait à un taux de réussitede 70%, et ce, sans rabais-ser la moyenne d’admissionà 9/20». Pour M. Meriane,«les élèves n’ont pas faitbeaucoup d’efforts et je croisque les parents, en cette pé-riode de crise sanitaire, onttrouvé du mal à soutenirleurs enfants». En ce qui con-cerne les mathématiques quiarrivent en tête avec un tauxde réussite de 80,22% com-parativement à d’autres filiè-res, M. Meriane a préciséque «c’est logique, les élèves

A l ’ o m b r ed’intensestractationsentre les

parties libyennes, mar-quées par de nombreu-ses rencontres, dontles dernières à Montreux (Suisse), du 7au 9 septembre, à Bouznika (Maroc), du6 au 10 septembre, et une troisième ren-contre prévue à Tunis au début du moisde novembre, regroupant les principa-les parties rivales qui se revendiquentle pouvoir en Libye pour aboutir à unesolution politique concertée qui éloi-gnerait les affres de la guerre civile, ladémission du chef du Gouvernementd’union nationale (GNA), Fayez al-Sar-raj, préoccupe au plus haut point et àtous les niveaux. A quelque deux se-maines de la date limite annoncée parle président du Conseil de présidencedu gouvernement d’accordnational, Fayez al-Sarraj, pour dépo-ser sa démission de son poste, la pré-disposition reste très incertaine. D’une part, il est important de souli-gner que la démission du chef du GNA,qui a clairement déclaré son souhaitsincère de «remettre ses fonctions à laprochaine autorité exécutive au plustard fin octobre», sous-entendant la con-dition d’un aboutissement des travauxdu comité de dialogue au choix d’unnouveau Conseil présidentiel et un nou-veau Premier ministre. D’où la questionqui tracasse les esprits des Libyens etdes observateurs internationaux, arri-vera-t-on à travers les négociations encours à cautionner l’installation d’unnouvel exécutif à la fin du mois d’octo-bre ? Ainsi, selon l’avancement des tra-vaux du comité de dialogue inter-libyen,le rendez-vous de Tunis, qui se tiendraau début du mois de novembre, et quiconfirme que les parties libyennes neparviendraient pas à un accord pourformer une nouvelle autorité unifiée àla fin octobre, le départ d’Al-Sarraj de-

vient très incertain. Laquestion demeure doncentièrement posée, Al-Sarraj s’en tiendra-t-ilà sa démission ou va-t-il continuer à occuperson poste jusqu’à ce

que les deux parties s’entendent surun gouvernement d’unité nationaleet un nouveau Conseil présidentiel ? Le départ du chef du GNA dans cesconditions paraît très improbable, encela que le vide qu’il laisserait pourraitajouter à l’incertitude politique à Tri-poli ou même aux luttes intestines en-tre les factions rivales de la coalitionqui domine l’ouest de la Libye. Certainsavis avancent que le concerné savaitpertinemment que l’aboutissement dudialogue inter-libyen à un consensus surla mise en place d’une nouvelle autori-té prendrait du temps, plus que le délaiqu’il s’est fixé pour quitter la scène,s’il ne se termine pas par un échec,selon des avis pessimistes qui ne man-quent pas de rappeler les nombreusestentatives dans ce sens et qui ont finipar renvoyer les parties rivales dos-à-dos, ainsi que la forte influence departies étrangères modulée selon leshumeurs de tout un chacun, chose quiinciterait à croire que le délai de lafin du mois d’octobre n’est avancé quepour mieux rassembler les parties ri-vales et avoir l’appui de la communau-té internationale pour soutenir les ef-forts de la paix. Du moins gagner du temps, faire per-durer le cessez-le-feu qui permet auxLibyens de souffler un peu et les éloi-gner d’un mouvement de contestation,amorcé au mois d’août et qui mena-çait de balayer toutes les parties riva-les dans leur ensemble, y compris lesintérêts des puissances étrangères.Pour autant, cela ne permet pas dedire que cette contestation ne revien-drait pas avec plus de force pour im-poser sa solution à tous.

Abdelkrim Zerzouri

Al-Sarraj :

partira,

partira pas ?

Les syndicats s’attendaientà mieux

brillants et studieux sont af-fectés le plus souvent vers lafilière des mathématiques,bien évidemment selonleurs choix». Le porte-parole de l’UNPEF, Ab-delwahab Lamri Zegar,abonde dans le même sensen affirmant que son syndi-cat s’attendait à un taux deréussite entre 70 à 80%. Etd’affirmer : «On est surpris,on s’attendait à un taux deréussite record, sachant queles candidats ont été évaluéssur deux trimestres étudiésen présence physique, sansparler des six mois de tempspour la révision de leurscours». M. Lamri Zegars ’e s t d i t comprendreaujourd’hui les motifs dela décis ion gouverne-mentale qui portait sur leraba i s sement de lamoyenne d’admission àl’université jusqu’à 9/20.Il a justifié ce faible taux parl’impact de six mois de cou-pure pédagogique en pré-sentiel. Zoubir Rouina, por-te-parole du Syndicat deslycées d’Algérie (Cela), a in-diqué que son syndicat estdans l’incapacité de faireune analyse ou une lectureobjective sur les résultats dubaccalauréat de cette session(2020). Et ce, par le fait, dit-il, que «la décision fixant à9/20 la moyenne d’admissi-on au baccalauréat à titre ex-ceptionnel à cause du coro-

navirus, que nous avonscontestée, va fausser l’éva-luation, sans parler des con-séquences de cette décisionsur le plan pédagogique, surl’enseignement supérieur etsur les décisions à prendrepour l’année prochaine».Pour le CELA, avec toutesles concessions faites, le tauxde réussite de cette année adépassé légèrement celui del’année passée. Pour ce quiest de la filière des mathé-matiques dont le taux à at-teint plus de 80%, M. Roui-na a affirmé que «ce tauxnous réconforte au niveaulocal, mais il faut savoir quenotre pays est classé parmiles derniers aux Olympia-des internationales des ma-thématiques, d’où la néces-sité de revoir quelques pointsd’ordre en méthodologied’enseignement des maths».A noter que les résultats se-lon les filières font ressortirque celle des mathémati-ques arrive en tête avec untaux de réussi te de80,22%, suivie des lan-gues étrangères avec untaux de 67,78%, la filièretechnique mathématiqueavec 58,48%, sciences expé-rimentales avec 56,97%puis la filière littéraire etphilosophie avec un tauxde 52,60 et, enfin, gestionet économie avec 38,09%,selon le ministère de l’Edu-cation nationale.

Ghania Oukazi

En vacances -certes- «forcées» pendant delongs mois à cause de la pandémie du Covid-19, des épreuves d’un bac basées -par

conséquent- sur le peu de cours assurés durant seu-lement les deux premiers trimestres et -cerise sur legâteau- un succès assuré avec la mauvaise note de9/20, le taux de réussite est juste moyen. Il ne diffè-re que d’un peu plus d’un point de celui de l’annéedernière. Des responsables du secteur interrogentd’ailleurs, «quelle mouche a piqué le gouvernementpour qu’il décide de rabaisser la moyenne de réus-site au bac à 9/20 ?!?» Ils déplorent non seulementla baisse de la note de passage du cycle secondaireau cycle universitaire mais aussi et surtout la chutedu niveau d’enseignement, du savoir et de la con-naissance en Algérie. «Fini le haut niveau d’appren-tissage !», s’exclament-ils mécontents. Pis, disent-ils, «déjà avec 10 ou 11 de moyenne au bac, letriplement au niveau des universités est évalué en-tre 65 et 70% d’étudiants qui refont le tronc com-mun, c’est terrible comme situation !» Bien qu’ils ont voulu garder l’anonymat, ce sontdes responsables bien au fait de ce qui se passe auniveau des secteurs de l’éducation nationale et del’enseignement supérieur qui nous expliquent pour-quoi cette inadéquation entre les largesses des dé-cisions politiques et les résultats pédagogiques. «Au-delà du fait que le niveau d’enseignement est la-mentable, dans cette équation, il y avait deux pro-blèmes à prendre en compte, il fallait coûte quecoûte faire passer le bac pour soulager le secteurde l’éducation nationale mais, en parallèle, faireen sorte d’avoir un résultat (taux de réussite) à peuprès adéquat aux capacités d’accueil pédagogiqueset d’hébergement devant être libérées au niveaudes universités et des résidences», soutiennent-ils.Ils rappellent qu’ «il y a dix ans, on a construit desuniversités et des résidences dans chaque wilayapour soulager celles existantes du poids du nombred’étudiants qui n’arrête pas de croître.

DES SOLUTIONS«CONTRAIGNANTES»

Malgré le gros problème d’encadrement auquel ona pallie tant bien que mal, il y a près de 5 ans, onles a toutes ouvertes, ce qui nous a permis de pren-dre tous les étudiants en charge ». Mais, précisentces responsables, «aujourd’hui, les choses ont énor-mément changé, on est obligé de recourir à dessolutions contraignantes pour pouvoir accepter toutle monde». Avec un taux de 55,30% de réussite aubac, ce sont, selon eux, «près de 345.000 élèvesreçus (sur près de 700.000 candidats) qui vont s’ins-crire en principe à l’université, chiffre bien en deçàde la moyenne mais qui bien au-dessus des capa-cités pédagogiques, d’encadrement et d’accueilrecensées par le secteur et ce, malgré les calculs quiont été faits et les précautions prises ». Pour tenteren effet de libérer l’université du poids du nombreet l’ouvrir aux arrivants du secondaire, nos interlo-cuteurs font savoir que «priorité a été donnée auxétudiants en fins de cycle, c’est-à-dire en licence 3(L3) et en Master 2, parce qu’en prévision des ré-sultats du bac, il nous fallait libérer plus de 400.000étudiants en leur donnant leur diplôme et permet-tre à l’université de respirer un peu en poussant lereste vers les paliers supérieurs». Y a-t-il eu des lar-gesses dans l’octroi des notes après correction desexamens ? demandons-nous. «Beaucoup d’ensei-gnants n’ont pas voulu être généreux plus qu’il enfaut dans les notes, d’ailleurs il y a eu des accro-chages entre les professeurs et les recteurs, c’est pourcela que certaines universités n’ont pas encore dé-

Bac

Un taux de réussiteet des interrogations

Le taux de réussitede 55,30% àl’examen du

baccalauréat nereflète pas les

bienfaits deslargesses qui ont été

accordées par lesresponsables

politiques à desélèves qui se sont

reposés pendant plusde six mois.

libéré». L’on persuade néanmoins que «tout devraêtre clôturé d’ici au plus tard le 15 novembre pouraccueillir à partir du 22 du même mois les 345.000nouveaux bacheliers». Ceci étant dit, ils prévien-nent que «comme on a pris l’habitude d’entasserles gens à chaque fois qu’on est dépassé, au lieu de150 étudiants par amphithéâtre, on va se retrouveravec 300, et au lieu de 2 par chambre, on va de-voir les mettre à 3 ou à 4». L’on nous rappelle qu’ «en prévision d’un nouveaudéferlement de la pandémie, le gouvernement a fixé3 dates de reprise des cours, le 21 octobre et 4 no-vembre respectivement pour le cycle primaire et se-condaire et le 22 novembre pour celui universitaireavec décalage de la fin du 2ème semestre au 14 juilletaprès programmation des examens à partir du 14juin, pour clôturer l’année universitaire vers le 15juillet». Nos interlocuteurs pensent d’ores et déjà que«c’est irréalisable, du moins pour l’université, au re-gard des sursauts de la pandémie qui secouent lespays occidentaux notamment avec la panique chezceux de la rive nord de la Méditerranée qui pensentau reconfinement et même au couvre-feu».

«NOUS NOUS DEVONSDE RESTER SUR CETTE

DYNAMIQUE»

Ils prévoient «peut-être qu’il y aura une tentatived’ouverture de 4, 5 ou 6 jours pour tester, si le vi-rus se propage, on va bloquer la rentrée». Seloneux, « si les pays européens ont rouvert l’ensei-gnement présentiel à raison de 2 à 3 fois de courspar semaine, donc par vagues d’étudiants et dimi-nution du régime horaire, chez nous, les structuresd’accueil et d’hébergement universitaires (penserœuvres universitaires globales) posent problème etne suffisent pas à tout le monde si on doit imposertoutes les mesures préventives». Ils soulignentqu’ «au lieu des 32 semaines par an d’enseigne-ment universitaire obligatoires, cette année, on n’apu en assurer que près de la moitié avec en plusd’énormes perturbations qu’on a essayé de résou-dre à travers l’enseignement à distance (EAD), maisavec l’efficacité pédagogique en moins, les étudiantsont été privés de TP (travaux pratiques) justementparce qu’ils n’ont pas pu rejoindre les universitéspour cause de crise sanitaire». Nos interlocuteurs rassurent cependant que «de-puis ses premières expériences, le secteur de l’en-seignement supérieur est en train de mettre en pla-ce tout ce qu’il faut pour continuer de faire passerles examens et d’assurer les cours au moins jusqu’àdécembre, il a adapté et réactivé toutes les plate-formes d’EAD, signé une convention avec Algérietélécoms pour augmenter le débit de connexion,sensibiliser étudiants et enseignants autour del’EAD, mais si les étudiants ne rejoignent pas l’uni-versité d’ici à janvier prochain, ça va être la catas-trophe, l’année universitaire sera complètement re-mise en cause». Les responsables interrogés par nos soins tiennentpourtant à terminer par une note d’optimisme etd’espoir. «Pour être honnêtes, on s’attendait à dessituations pires, mais en gros, ça s’est bien passé».Ils estiment ainsi que «c’est une grande victoire qued’avoir fait passer le bac à près de 700.000 candi-dats et d’avoir fait passer les examens à des vaguesde 20 étudiants au lieu de 40 dans une situation decrise sanitaire éprouvante et tout ce qu’elle imposecomme moyens de prévention». Ils affirment que«nous nous devons rester sur cette dynamique pourassurer les rentrés pédagogiques, les cours et lesexamens en temps requis». Sauf, disent-ils, «remon-tée spectaculaire du Covid-19 ou ce qui est appe-lée 2ème vague, tout devra bien se passer».

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EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020

La Toile s’est carrément enflammée sur le bac « soldé »sous la barre de la moyennearithmétique de 10/20.

C’est que le « scandale » a presque relégué à l’arriè-re-plan le grand rendez-vous du 1er Novembre. Etpuis, pourquoi ont-ils décidé d’annoncer publique-ment que la moyenne d’amission au bachot a étéabaissée à 9/20, alors qu’ils auraient pu le faire «sous le manteau », juste en instruisant les jurys dedélibération ou en réadaptant les coefficients selonles filières et les matières ? On dit que les syndicatsdu secteur ont « rué dans les brancards » pour dé-noncer « une mesure populiste aux conséquencesnéfastes sur le système éducatif ». Mais pourquoisouffre-t-on jusqu’à se mettre la tête sur un billotde la mentalité «RHP» ? Pour quelle(s) raison(s)accepte-t-on, malgré nos nez trop pointus, de se fairearracher la peau des ongles par des crocs érodés desquales élevés en salle de bains ? C’est que de der-rière nos dos trop ronds, en silence et sans froufrouaucun, est née par les pores de nos inepties fermen-tées «la mentalité clando». Le tout sous les yeux éblouis d’un soleil qui a ap-pris à joindre sa cache là où tout le monde a du malà regarder dans les yeux une lanterne crevée. Une«mentalité clando», c’est d’abord ce socialisme dela gamelle, né dans le giron trahi de nos mémèresédentées, qui se transforme, sans crier gare à per-sonne, en un enfant adultérin de nos reniements(in)assumés. Une mentalité «clando», c’est aussi apprendre àvous convaincre à sourire lorsque l’on fourre unemain baladeuse dans vos poches trouées, vous arra-cher le bras de votre honneur quand vous voulezsimplement tendre votre main calleuse, vous fairedébourser six mois de sueur froide avant que vousne touchiez votre premier rond de toute votre vie,vous apprendre à réciter par cœur les sept péchéscapitaux avant de vous autoriser à quitter vos fron-tières indéfinies (avec un passeport pseudo- métri-

Du bachot avec

mention «Corona» !

El-Houari Dilmi

que) pour aller laver vos os de tou-tes les vilénies. Une mentalité«clando», ça fonctionne en clubbunkérisé, ça parle à soi-même par

derrière l’oreille mutilée, avec une langue qui pen-douille jusqu’au nombril, et des yeux «haut placés»comme un lièvre qui a désappris que son «rôle» estd’apprendre à courir plus vite que soi. Une mentalité «clando», c’est aussi une «engean-ce» si puissante que ça peut, avec l’agilité d’un «cro-queur» par vocation, déglutir plus vite que son om-bre; ça peut même acheter cash des objets volants,bien identifiés ceux-là, mais avec du flouze volé dansles poches «dévidées» des loosers, creuser un puitsavec ses mains nues pour revendre son eau fossili-sée en cachette, blotti dans le creux d’une dune scé-lérate. La mentalité «clando», c’est habiter, le visa-ge caché derrière un miroir sans tain, dans une ma-sure érigée avec ses propres os fracassés. Juste pourfaire tromper l’ennemi en lui faisant passer son an-tenne parabolique pour une soucoupe géante oùviennent becqueter la nuit les zombis affamés. Lamentalité «clando» est nichée là où personne ne pen-se la trouver; elle peut surgir de derrière votre dostrop bon, de la poche arrière droite de votre panta-lon, de l’intérieur de vos entrailles retournées. Elle peut même vous être servie comme un platfroid ou comme une cerise sur un plateau en chaircongelée dans un resto où personne n’est jamais allé,sauf ceux qui y viennent juste pour y gaver leur pan-se sans fond avant le dernier voyage vers le cahotabyssal. Une mentalité «clando» est si géniale qu’el-le est la seule à être capable de vendre de la flottedouce à une baleine retrouvée mourante de soif dansles profondeurs océaniques. Ou même vendre desspaghettis «crado» à un Italien amnésique, fourrerun chocolat frelaté à un Suisse étourdi, offrir unesquimau fondu à un Inuit grelottant de froid; ouapprendre carrément à un homme fait comme un pieu(x) à fabriquer les chapelets de mots dans une lan-gue venue de nulle part.

Z. Mehdaoui

Il s’agira de son troisièmedéplacement à Alger depuis l’élection du Prési-

dent Abdelmadjid Tebbou-ne, en décembre 2019. Sesprécédentes visites remon-tent à janvier et mars 2020.Aucune précision sur sonprogramme n’a été commu-niquée. Lors de ses précé-dents déplacements, il avaitrencontré le chef de l’Etat,le Premier ministre Abdela-ziz Djerad et son homologueSabri Boukadoum. La Libye et le Mali de-vraient figurer en bonne pla-ce parmi les sujets de discus-sion, alors qu’Alger entendjouer un rôle actif dans le rè-glement de ces deux crises,ajoute la même source quisouligne que le chef de ladiplomatie française plaidede son côté pour l’organisa-tion d’une réunion des voi-sins de la Libye et doit serendre, prochainement,dans ces différents pays.« Nous avons des canauxde discussion historiques,je pense à la Tunisie, l’Al-gérie, l’Egypte, le Tchad etle Niger, le Soudan un pe-tit peu, pour pouvoir orga-niser une rencontre desvoisins de la Libye qui ac-compagnerait le processusdit processus de Berlin », a-t-il déclaré le 7 octobre auparlement français. La Libye est déchirée en-tre deux autorités rivales : leGouvernement d’Union na-tionale (GNA) dans l’Ouest,basé à Tripoli et reconnu parl’Onu, et un pouvoir incar-né par Khalifa Haftar, hom-me fort de l’Est. Mis à malpar l’offensive militaire dumaréchal Haftar contre Tri-poli, en avril 2019, qui adepuis tourné court, le pro-cessus politique libyen a re-pris, en septembre. De pro-chaines discussions sont pré-vues début novembre à Tu-nis. Les principaux pays im-pliqués dans la crise libyen-ne - dont la Turquie, la Rus-sie, les Emirats arabes uniset l’Egypte - se sont engagés,en janvier à Berlin, à respec-ter un embargo onusien surles armes et à cesser touteingérence, des engagementsrestés, pour l’heure, lettremorte. L’Algérie, qui craintles risques d’instabilité à sesfrontières et s’efforce deréactiver son rôle sur la scè-ne diplomatique régionale, aaussi réitéré sa « disponibi-lité » à œuvrer pour la paixau Mali, où des autorités detransition ont été mises enplace, en septembre, aprèsle coup d’Etat du 18 août. Cette visite du chef de ladiplomatie française inter-vient, faut-il le souligner, un

Nachinache Zoulikha-Chafika, dite

«Mme Maya», jugée par le Tribu-

nal de Chéraga pour des affaires de cor-

ruption, a été condamnée hier à 12 ans

de prison ferme, peine assortie d’une

amende de 6 millions de DA et de la

saisie de ses biens. Ses deux filles, Imè-

ne et Farah, ont été condamnées cha-

cune à 5 ans de prison ferme avec une

amende de 3 millions de DA et la sai-

sie des biens. Impliqués dans cette af-

faire, l’ancien wali de Chlef, Mohamed

Ghazi, a été condamné à 10 ans de

Le moudjahid et ancien diplomate

Abdelkader Hadjar est décédé mar-

di à l’âge de 83 ans, a-t-on appris

auprès de ses proches.

Né en 1937 à Tiaret, le défunt avait

occupé le poste d’ambassadeur d’Al-

gérie dans plusieurs pays notamment

la Libye, la Syrie, l’Iran, l’Egypte et

la Tunisie.

Abdelkader Hadjar a également été

Cent quatre vingt-cinq (185) nou

veaux cas confirmés de Corona-

virus, 111 guérisons et 9 décès ont

été enregistrés, durant les dernières

24 heures en Algérie, a annoncé,

hier à Alger, le porte-parole du Co-

mité scientifique de suivi de l'évolu-

tion de la pandémie du Coronavi-

rus, Dr Djamel Fourar. Le total des

cas confirmés s'élève ainsi à 53 584

dont 185 nouveaux cas, soit 0,4 cas

Mali, Libye

Le Drian aujourd’huià Alger

peu plus d’une semaineaprès la libération de So-phie Pétronin, détenue auNord-Mali depuis 2016 pardes «djihadistes». Selon nossources, Alger voit d’un trèsmauvais œil les informa-tions qui circulent sur lesmédias à propos de cette li-bération. En effet, des mé-dias ont révélé, il y a quel-ques jours que la Frances’est acquittée d’une lour-de rançon mais aussi a faitpression sur le gouverne-ment malien pour libérerdes dizaines de djihadistescondamnés, en contrepar-tie de la libération de So-phie Pétronin. Une telle « transaction » sielle venait à être confirméepermettra, à coup sûr, no-tamment au groupe arméqui écume le Mali, ‘Nosratal-Islam’ qui verra ses rangsgrossir, ses éléments captu-rés libérés, ses caisses ren-flouées, et de nouveau, lamachine pourra être huiléeet se remettra en marche,avec encore de nouveauxrapts et de nouvelles ran-çons, contribuant à la pé-rennité d’une véritable in-dustrie du rapt aux frontiè-res de l’Algérie. La ministre des ArméesFlorence Parly a affirmé quela France n’a pas été impli-quée dans les négociationsmenées par Bamako pourobtenir la libération de qua-tre otages dont la FrançaiseSophie Pétronin et l’hommepolitique malien SoumaïlaCissé, en échange de la li-bération de prisonniers. « Nous avons eu l’occa-sion de remercier les auto-rités maliennes qui sont àl’origine de cette libérationet qui ont planifié et conduitl’opération », a soulignéMme Parly, lors d’une audi-tion devant la commission‘Défense’ du Sénat. « Cette négociation a étéconduite par le Mali et ladécision de libérer des dji-hadistes, en particulier, ap-partient aux seules autoritésmaliennes qui ont jugé quecela était indispensable pourobtenir la libération de Sou-maïla Cissé », a insisté laministre française. Enfin,Paris et Alger ont par ailleursde multiples enjeux bilaté-raux sur la table, du travailde mémoire lié à la coloni-sation aux échanges écono-miques sur lesquels la Fran-ce a cédé du terrain au pro-fit notamment de la Chine. Le Président Tebboune asalué, en septembre la vo-lonté de son homologueEmmanuel Macron de ré-gler « les questions mémo-rielles », qui empoison-nent les relations entre lesdeux pays.

Le ministre français desAffaires étrangères Jean-YvesLe Drian sera, aujourd’hui, enAlgérie pour faire le point surles relations bilatérales et lescrises régionales, notammentla Libye, selon l’Agence France

presse (AFP).

Coronavirus

185 nouveaux cas et 9 décèspour 100.000 habitants lors des der-

nières 24 heures, celui des décès à

1827 cas, alors que le nombre de pa-

tients guéris est passé à 37603, a pré-

cisé Dr Fourar lors du point de presse

quotidien consacré à l'évolution de la

pandémie de Covid-19.

En outre, 21 wilayas ont recensé

durant les dernières 24 heures moins

de 9 cas, 21 autres n'ayant enregis-

tré aucun cas, alors que 6 autres ont

enregistré plus de10 cas. Par ailleurs,

35 pat ients sont actuel lement

en soins intensifs, a-t-il également

fait savoir.

Le même responsable a souligné

que la situation épidémiologique

actuelle exige de tout citoyen vigi-

lance et respect des règles d'hygiè-

ne et de distanciation physique, rap-

pelant l'obligation du respect du con-

finement et du port du masque.

Des peines entre 6 et 12 ans

«Mme Maya», Ghazi, Zaalane et Hamelcondamnés

prison ferme avec une amende d’un

million de DA, et son fils Chafie à 2 ans

de prison ferme et une amende de 500

000 DA. Jugés aussi pour cette affaire,

l’ancien wali d’Oran, Abdelghani Zaa-

lane, et l’ancien directeur général de la

Sûreté nationale, Abdelghani Hamel ont

été condamnés, tous les deux, à 10 ans

de prison ferme avec une amende d’un

million de DA chacun.

Les deux investisseurs et entrepre-

neurs, Belaid Abdelghani et Ben Aicha

Miloud ont été condamnés respective-

ment à 7 et 10 ans de prison ferme avec

une amende d’un million de DA cha-

cun. L’ancien député à la retraite, Omar

Yahiaoui ( en fuite à l’étranger), a été

condamné à 10 ans de prison ferme

avec une amende d’un million de DA

et la saisie des biens et le lancement

d’un mandat d’arrêt international à son

encontre. Mme Maya et ses deux filles

doivent, selon le verdict, verser 600

millions de DA de dédommagement au

Trésor public. La défense a décidé de

faire appel du jugement.

Décès de l’ancien diplomateAbdelkader Hadjar

pendant plusieurs années membre du

Comité central du Front de libération

nationale (FLN). Le Premier ministre,

Abdelaziz Djerad a loué, hier dans un

message de condoléances, le parcours

militant et diplomatique du défunt, sa-

luant le dévouement du défunt au ser-

vice de la patrie. «C’est avec une gran-

de affliction que j’ai appris la nouvelle

du décès du moudjahid et diplomate

Abdelkader Hadjar, paix à son âme, qui

a mené une vie pleine de dynamisme

et riche en militantisme et activités di-

plomatiques, à travers les différents

postes politiques et diplomatiques qu’il

a eu à occuper, faisant montre de dé-

vouement au service de la patrie, le

dernier étant celui d’ambassadeur d’Al-

gérie en Tunisie», lit-on dans le messa-

ge du Premier ministre.

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EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202004

M. M.

Dans un communiqué

adressé à ses adhérents,le Syndicat national des

pharmaciens d’officine (SNAPO)rappelle que les dispositions du dé-cret exécutif 19-379 du 31 décem-bre 2019 fixant les «modalités decontrôle administratif, technique etde sécurité des substances et médi-caments ayant des propriétés psy-chotropes» seront en vigueur le 3novembre 2020, et par conséquent,les pharmaciens ne pourront plus lesdélivrer que «sur présentation d’or-donnances à souches». «Il est portéà la connaissance de l’ensemble despharmaciens, qu’à partir du 3 no-vembre 2020, les dispositions du dé-cret exécutif 19-379 publié au Jour-nal officiel n°1 du 05 janvier 2020seront applicables. Ces dispositionsconcernent les produits officielle-ment classés comme psychotropesselon l’arrêté ministériel du 09 juillet2015 publié au Journal officiel enapplication des articles 02 et 03 dela loi 04-18. Ces médicaments nepourront plus être dispensés aux ci-toyens, par les pharmaciens, que surprésentation d’ordonnances à sou-ches, comme le stipule désormais laréglementation», lit-on dans le com-

Des unités et des détachementsde l’Armée nationale populai-

re (ANP) ont exécuté, du 7 au 13octobre, de multiples opérations auxrésultats de qualité qui reflètent «lehaut professionnalisme, la vigilance»et la «disponibilité permanente» desForces Armées algériennes à traverstout le territoire national, selon unbilan opérationnel de l’ANP diffuséhier. «Dans la dynamique des effortscontinus dans la lutte antiterroristeet contre la criminalité organiséemultiforme, des unités et des déta-chements de l’Armée Nationale Po-pulaire ont exécuté, durant la pério-de du 07 au 13 octobre 2020, demultiples opérations aux résultats dequalité qui reflètent le haut profes-sionnalisme, la vigilance et la dispo-nibilité permanente de nos ForcesArmées à travers tout le territoire na-tional», a précisé la même source.Dans le cadre de la lutte antiterro-riste, des détachements de l’ANP ontarrêté, en coordination avec les ser-

Le procès en appel de l'hommed'affaires Ali Haddad s’est pour-

suivi, mardi après-midi à la Courd’Alger, pour le troisième jour con-sécutif, par l’audition d’anciens res-ponsables et de membres de la fa-mille du principal accusé. Interro-gé par le juge, l’ancien ministre del’Industrie Mahdjoub Bedda a dé-claré que le ministère de l’Industrieavait «octroyé des avantages à cegroupe avant sa nomination à latête du secteur», reconnaissant, tou-tefois, «avoir signé un documenttechnique, en application des déci-sions administratives». Cependant,il a nié avoir octroyé "des indus pri-vilèges" au groupe de Ali Haddadpendant les deux mois de son man-dat ministériel. L’ancien ministre desTransports et des travaux publics,Abdelkader Kadi a nié lui aussi

El-Houari Dilmi

Des quantités considérablesde pomme de terre stockées

sont mises sur le marché poursoutenir les prix de ce produitstratégique, indispensable pour lecommun des consommateurs al-gériens. Mais la qualité de ce tu-bercule, stocké dans de mauvai-ses conditions, est souvent criti-quée par les spécialistes, maisaussi par les consommateurs quitrouvent sa couleur et son goûtrepoussants. Pourtant, des mil-liers d’agriculteurs exigent unemeilleure prise en charge du sur-plus de leur production, récla-mant plus de lieux de stockage,de moyens de transport et demarchés où écouler ce tubercu-le. Et pour lutter contre ce phé-nomène justement que l’Officenational interprofessionnel deslégumes et des viandes (Onilev)a annoncé mardi la création decommissions d’inspection et decontrôle chargées de constaterl’état des chambres froides réser-vées au stockage de la pommede terre destinée à la consom-mation pour l’exercice 2019-2020, avant sa mise sur le mar-ché prochainement. En effet,dans un communiqué publié sursa page officielle Facebook,l’Onilev a indiqué que l’opéra-tion de contrôle concernera 52opérateurs stockeurs activant àtravers plusieurs wilayas du pays. Ces commissions procèderontà la vérification des quantitésstockées, selon les contrats signésentre l’Onilev, les agriculteurs etles opérateurs stockeurs. Cetteopération «qualitative» lancée, demanière effective, la semainedernière, vise à connaître la du-rée de validité de la pomme deterre stockée, avant sa mise surle marché. A cet effet, les contrô-leurs ont constaté que les quan-tités de pomme de terre stockées«sont conformes aux normes sa-nitaires et de sécurité», à quel-ques jours du lancement desopérations de déstockage et demise sur le marché, précise lecommuniqué de l’Onilev.

VENTE DIRECTE

AU CONSOMMATEUR

Les différents marchés à tra-vers les wilayas du pays sont

A partir du 3 novembre

Du nouveau pour la délivrancedes psychotropes

muniqué du SNAPO. A ce titre,ajoute la même source, «nous infor-mons également tous les médecinsdu secteur public et privé ainsi quel’ensemble de nos concitoyens queces produits, soumis à une régle-mentation rigoureuse et spécifique,ne pourront plus être délivrés par lespharmaciens sur présentation desordonnances habituelles, mais uni-quement et exclusivement sur pré-sentation d’ordonnances à souchesde couleurs différentes et portant unnuméro de série». Comme nous lerappelle le Dr Messaoud Belambri,président du SNAPO, le décret 19-379 devait entrer en vigueur en avril2020. «Avec la survenance de lapandémie du Covid-19, l’entrée envigueur a été repoussée de six moisà partir du 3 mai 2020», affirmenotre interlocuteur. Pour M. Belambri, les «pharma-ciens sont prêts» pour cette échéan-ce. La corporation «a préparé lesregistres des entrées/sorties et les or-donnanciers (qui) ont été cotés etparaphés par les DSP (directeurs desanté publique de wilaya, ndlr)»,précise-t-il. Concernant les «regis-tres des entrées pour officines», ledécret fixant les «modalités de con-trôle administratif, technique et desécurité des substances et médica-

ments ayant des propriétés psycho-tropes» exige de mentionner, entreautres, la date, le fournisseur, lenuméro de facture, la désignation,la quantité, le numéro de lot, la datede péremption et le PPA (prix pu-blic algérien). Quant aux élémentsdevant être portés sur l’ordonnan-cier, il s’agit de la date, du nom etadresse du prescripteur, de la na-ture de la prescription (forme, spé-cialité et conditionnement), laquantité délivrée (au malade,ndlr), la date de soin et l’identitéet adresse du malade. A noter que les registres et or-donnanciers doivent être conser-vés et archivés «durant cinq (5)années». Par ailleurs, interrogé surd’éventuelles perturbations à par-tir du 3 novembre, date d’entréeen vigueur de la nouvelle régle-mentation régissant les substancespsychotropes, Messaoud Belam-bri exprime ses craintes que lesmédecins et les secteurs sanitairesne soient pas prêts notamment enmatière de préparation des registreset ordonnanciers. Il rappelle, enfin,que les souches roses, jaunes etblanches de l’ordonnance doiventêtre conservées respectivement parle médecin (prescripteur), le phar-macien et le malade.

En une semaine

Plus de 530 harraga interceptésvices de la Gendarmerie nationale(GN), dix éléments de soutien auxgroupes terroristes à Tlemcen, Oranet Bordj Bou Arreridj, tandis qu’unpistolet mitrailleur de type Kalach-nikov et un chargeur garni de mu-nitions ont été saisis à Bordj BadjiMokhtar et quatre bombes de con-fection artisanale détruites à Skikda,Jijel et Aïn Defla. Dans le cadre dela lutte contre la contrebande et lacriminalité organisée et en continuitédes efforts «intenses» visant à con-trecarrer le phénomène du narco-trafic dans le pays, des détache-ments de l’ANP ont appréhendé, encoordination avec les service de laGN, les garde-frontières et les gar-de-côtes, 18 narcotrafiquants et saisi943,5 kilogrammes de kif traité et28.465 comprimés psychotropeslors d’opérations distinctes menéesà Aïn Defla, Oran, Tlemcen, Mosta-ganem, Nâama, Béchar, Batna, Té-bessa, Oum El Bouaghi et El Oued. Par ailleurs, des détachements de

l’ANP ont intercepté, à Tamanras-set, In-Guezzam, Bordj Badji Mokh-tar, Tindouf et Djanet, 137 indivi-dus et saisi 3 camions, 7 véhiculestout-terrain, 132 groupes électrogè-nes, 118 marteaux piqueurs, 66 sacsde mélange de pierres et d’or brut,17,062 kilogrammes de mercure,des outils de détonation et d’autreséquipements utilisés dans des opé-rations d’orpaillage illicite, ainsi que6,1 tonnes de denrées alimentairesdestinées à la contrebande. Dans un autre contexte, les garde-côtes et les services de la GN ontréussi à mettre en échec des tentati-ves d’émigration clandestine et ontprocédé au sauvetage de 536 per-sonnes à bord d’embarcations pneu-matiques et artisanales à Oran,Tlemcen, Aïn Témouchent Mosta-ganem, Boumerdès, Chlef et El Tarf,alors que 54 immigrants clandestinsde différentes nationalités ont étéarrêtés à Tlemcen, Relizane, Béchar,Illizi et Tébessa

Procès en appel d'Ali Haddad

D'anciens responsables nientavoir accordé des privilèges

avoir accordé «des indus privilè-ges» au groupe en question, sou-lignant qu’il s’en tenait «aux ins-tructions du Premier ministre». Lors de son audition, l’ancienwali d’El Bayadh, Abdallah Ben-mansour a souligné que le grou-pe Haddad a bénéficié d’une ter-re agricole de 50.000 ha «dans lecadre de la loi et du programme dugouvernement visant à développer»la wilaya d’El Bayadh. Il a ajouté que sa responsabilitén’était pas engagée dans ce dossier,d’autant que «l’approbation du pro-jet agricole du groupe» est interve-nue après l’examen de 162 autresdossiers par la commission d’in-vestissement de la wilaya, prési-dée par le secrétaire général dewilaya, laquelle donne son accordpréliminaire avant la soumission

des dossiers à l’Office national desterres agricoles (ONTA). «Ce der-nier peut donner son aval sansrecourir au wali ou à la commis-sion de wilaya», a-t-il ajouté. Pour sa part, l'ex wali de Anna-ba Salamani Mohamed avait af-firmé que le groupe Haddad "aobtenu les décisions d'attributionavant sa nomination à la tête dela wilaya de Annaba", niant ainsi" l 'octroi , au groupe, d ' indusavantages pour l 'exploitationd'un foncier agricole, transféréen foncier industriel au profit dugroupe". De son côté, SofianeHaddad (neveu de Ali Haddad),a affirmé qu'il "ne connait aucundes responsables accusés" danscette affaire, ajoutant qu'il per-cevait un salaire mensuel de200.000 da au sein du groupe.

approvisionnés, depuis marsdernier, en quantités importan-tes de pomme de terre stockée,suffisamment pour subveniraux besoins et à des prix rai-sonnables. Et c’est l’approvi-sionnement de ces marchés enquantités de pomme de terrestockée qui a contribué à unebaisse «sensible» des prix, se-lon M. Mohamed Kherroubi,directeur central de la régula-tion et du développement dela production agricole au mi-nistère de l’Agriculture et duDéveloppement rural, préci-sant que ce stock de pomme deterre a été constitué grâce à larésorption des excédents deproduction, conservés, durantles mois janvier et février der-niers, en chambres froides auniveau de 10 wilayas. Toujoursselon le même responsable,nombre de marchés de gros àl’instar de celui de ChelghoumLaïd (Mila), de Rovigo (Blida)et de Khemis El Khechna (Bou-merdès) ont été approvision-nés en pomme de terre stoc-kée, devant être distribuée auxmarchés de détail des différen-tes wilayas du pays. La vente directe de la pom-me de terre au consommateur,par l’Office national interpro-fessionnel des légumes et desviandes (Onilev), est la nouvel-le politique des autorités publi-ques pour réguler les prix dece produit et le mettre à la por-tée du consommateur. Cetteopération de vente directe acommencé en mars dernier,dans les wilayas d’Alger, AïnDefla, Boumerdès, Bouira,Annaba, El-Tarf, Skikda, Tizi-Ouzou et Blida, avant son ex-tension à d’autres régions dupays. «La pomme de terre nedoit pas dépasser les 60 dinarsle kilogramme, c’est le maxi-mum supportable (par le con-sommateur), avait déclaré leprésident Tebboune lors del’ouverture de la Foire de laproduction nationale, fin dé-cembre dernier. L’Algérie produit annuelle-ment 47 millions de quintaux.L’Algérien consomme 111 kilo-grammes de pomme de terrepar an, l’équivalent de trois foisla moyenne mondiale qui estde 31 kilogrammes.

Commerce

Des interrogations surla pomme de terre stockée

Selon le ministre de la Communication, porte-parole

du Gouvernement, AmmarBelhimer, les mosquées de1.000 places et plus serontrouvertes pour la prière duvendredi à compter du 06 no-vembre. Dans des déclarationsà la télévision nationale, le

La prière du vendredide nouveau autorisée

à partir du 6 novembre

même responsable a indiquéque la décision a été prise parle président Tebboune, tout in-sistant sur le respect des mesu-res préventives. De même les mosquées se-ront ouvertes pour la prièred’El Fadjr avec le changementdes horaires du confinement.

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Elites algériennes, dites-vous ?

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020 05

Par Cherif Ali

Concernant les élites algériennes, elles ne peuventadmettre une autre légitimité que la leur. Ou leur intelligence. Ou leur manière de gérer les affaires du

pays. Des exemples ? On peut en trouverdans ces effacements des exemples. Onpeut en trouver dans ces effacements dedettes au profit de l’Irak, de certains paysafricains, ou plus encore concernant cesprêts, dont un non remboursable, con-sentis à un pays voisin, alors même quele peuple n’a pas été informé de ces déci-sions « prises en son nom ». Les élites, notamment celles au pouvoirconnaissent le pourquoi de leurs décisionset le peuple, lui, n’y connaît rien ! Normal,les élites sortent des grandes écoles, doncelles sont forcément compétentes. Pour les exemples cités, les élites mettenten avant la perversité du « voisinage »avec ces pays, qui leur lie les mains et àlaquelle, elles s’empressent de se soumet-tre et d’y soumettre le peuple. Le peuple,disent-elles, ignore tout des contraintesliées aux traités internationaux ou à la géo-politique ; il persiste à ne penser qu’à sespropres intérêts. Qu’il s’agisse de coopé-ration internationale, de normes commer-ciales ou plus encore, de sécurité, les rè-gles sont implacables et par conséquent,elles s’empressent de les appliquer et dese retourner contre le peuple, pour le con-traindre non pas à comprendre le fonde-ment de leurs décisions, mais à se taire ! xLe peuple, dans l’absolu, n’avait pas àcommenter, par exemple, le prêt accordéau Fonds monétaire international (FMI), àpartir du moment où les élites ont décidéd’en faire bénéficier l’Institution de Bret-ton Woods, celle-là même qui a contribuéau démantèlement des entreprises publi-ques algériennes et à la mise au chômagede milliers de travailleurs. Tout cet argent « généreusement » ac-cordé aurait servi, selon le peuple, à :� construire plus de logements,� construire des usines et créer de l’em-ploi aux jeunes,� moderniser nos villes et nos trans-ports, densifier les réseaux du gaz etde l’électricité,� construire quelques barrages. Il faut dire que les élites algériennes per-sistent à croire que le peuple ignore que lepays ne peut évoluer en vase clos et pointn’est besoin de lui rappeler, une fois enco-re, que le contexte international est crucial! Les élites au pouvoir, ou encore cellesissues des grandes écoles refusent de dé-battre d’économie, de finances publiques,ou plus encore de défense ou de politiqueétrangère sachant que ces derniers voletsrelèvent des domaines réservés. Elles dis-posent pourtant de tous les moyens pu-blics et même privés pour communiqueret expliquer leur politique. Elles pensent qu’elles ont mandat pouragir au nom du peuple et qu’elles ont, dece fait, toute la légitimité pour faire selonce qu’il leur semble bon. Le peuple n’aqu’à se perdre en conjectures et à suppu-ter comme bon lui semble ! Et c’est ainsi que la défiance entre les éli-tes et le peuple s’installe et se creuse, cha-

que jour, un petit peu plus ! Cette défian-ce est d’abord verticale et se nourrit d’unsentiment d’abandon, de plus en plus ré-pandu : les élites, qui nous dirigent, y com-pris celles qui sont élues, cultiveraient se-lon le peuple, « l’entre-soi », sans se pré-occuper, ou si peu des citoyens. Et lemeilleur ou plutôt le pire exemple a étédonné par les députés soucieux beaucoupplus de leur confort matériel et financierque du sort des Algériens qui vont êtresacrément malmenés par la crise sanitaireet économique qui va certainement perdu-rer des années durant ! Il serait toutefois naïf de limiter cette dé-fiance aux seuls gouvernants. Certes, elle frappe la classe politiquedans toute sa composante mais aussi l’ad-ministration publique, les journalistes, breftoute l’élite intellectuelle. Et aussi, les patrons d’entreprises, ceuxdu ex-FCE qui n’ont eu de cesse d’exigerplus de facilités fiscales, du foncier gratuitou à moindre coût, sans apporter la moin-dre preuve, pour beaucoup d’entre eux, deleur utilité pour l’économie nationale. À cette défiance verticale, s’ajoute uneautre défiance de type horizontal ; avecl’inflation, la cherté de la vie, les rapportssociaux s’exacerbent et la méfiance, entrepairs, gagne du terrain et met à mal la co-hésion sociale. Les syndicats, issus pour-tant des classes prolétaires, ou font-ellesalors partie des élites, et à leur tête l’UG-TA, sont désavoués.

Les élites, faut-il le dire, ne communi-quent pas, ou pas assez quand elles

sont au pouvoir, alors qu’elles disposentde l’ensemble des médias, dont la télévi-sion qui reste, pour elles, un espace pu-blic « monopolistique » par excellence. El-les s’emmurent dans le silence quand el-les le quittent, pensant qu’il est bon pourelles de « se mettre en réserve de la répu-blique », sait-on jamais, ou se faire oublier,puisque cela vaut mieux ainsi. Elles devront, dorénavant, regarder enface le peuple, avec lequel la rupture, sielles n’y prennent garde, pourrait, tôt outard, être consommée si elle ne l’est déjà,à voir la courbe vers laquelle s’envolel’abstention, scrutin après scrutin.Affronter le peuple, dialoguer avec lui, leconsulter, c’est accepter l’idée qu’il n’y apas dans le pays :� d’un côté, un peuple paisible, qui vaaux urnes, qui applaudit car content de sonsort, semble-t-il ;� et de l’autre, un peuple frondeur, abs-

tentionniste, qui rejette tout en bloc aumotif qu’il déteste les élites qui ne lui ac-cordent pas toute la considération voulue. En fait, il s’agit de deux segments « in-termittents » d’un même peuple appelésautrefois « forces vives de la nation »,qui en réalité travaillent beaucoup, pourpeu de choses, et souffrent aussi, énormé-ment, du fait d’un quotidien de plus enplus difficile.

On l’aura remarqué aussi, les élitesn’assument pas leurs échecs politi-

ques, si éprouvant pour le peuple, sinonça se saurait depuis ! Ce discrédit vaut,aussi, pour la plupart des élites passées quisont dans l’opposition aujourd’hui, maisqui ont été en situation de gouvernancehier. Elles n’ont pas fait mieux, quand el-les-mêmes, intraitables et sourdes à tou-tes revendications sociales, elles étaientaux affaires ! À croire que leur devise est « ordo abchao» et ce n’est pas un hasard si, de fa-çon systématique, les gouvernements suc-cessifs laissent le pays dans un état pireque celui qu’ils trouvèrent à leur arrivée :la violence et l’incivisme sont partout, l’in-sécurité routière fait des ravages, l’écolen’en a pas fini avec ses soubresauts, le tou-risme et le secteur de la pêche sont au plusmal, le commerce qui n’est pas régulé, lamercuriale qui s’affole et les déficits quiaugmentent dans tous les secteurs ! En définitive, tout est possible pour lesélites qui trouvent toujours à se recyclerqui au Sénat, qui dans une ambassade, etrien ne serait possible pour le peuple, sice n’est qu’on lui demande, sans cesse, defaire des efforts, quand ce n’est pas dessacrifices qu’on exige de sa part ! Le peuple en a marre ! Car il a l’impres-sion qu’il paye pour sa protection, maispersonne ne le protège de ces élites quidisposent de ses richesses et parfois enusent et abusent, tout en lui déclarant, àtout bout de champ, que « l’Etat providen-ce, c’est fini ! ». Dans la situation de crise que nous su-bissions, plus que nous traversons, com-ment mettrons-nous la société en marche,si nos élites sont à court d’idées, persis-tent à rester dans leur monde abstrait etrefusent d’associer le peuple aux décisionsqui engagent son avenir? La crise pétrolière et sanitaire a ceci departiculier, c’est qu’elle a mis à nu la su-perstructure politique de l’Algérie qui est,complètement, gangrenée. Les appareils de l’État, le Parlement, les

assemblées, les partis politiques, tous sontentraînés dans un mouvement de corrup-tion, de soumission et d’opportunisme. Àl’approche des élections, notamment lé-gislatives, c’est le règne de la mangeoi-re : tous s’y précipitent, les partis isla-mistes en tête! rentrer dans cette caste,une seule condition : l’argent!

Force est d’admettre aujourd’hui que no-tre système social est organisé pour at-

tribuer la plus grande part possible du pro-duit de l’activité collective à un petit nom-bre de membres dirigeants de la société. Ilne reste plus, fort heureusement, que lasouveraineté territoriale assumée par laseule ANP, glorieuse héritière de l’ALN,dont les forces surveillent nos immensesfrontières, depuis des années, traquant lesterroristes et les trafiquants de tous poils. La sécurité retrouvée des Algériens estle fruit de cette armée que des forcesliées aux intérêts étrangers cherchent àdéstabiliser ! Aujourd’hui, on ne le répétera jamais as-sez, l’élite algérienne, faute de ne pas avoirtrouvé des solutions au pays, notammentéconomiques, est disqualifiée. Elle s’est mise elle-même hors jeu ! Pourle vérifier, il faut aller voir du côté des ré-seaux sociaux, Facebook, notamment, quiest en passe de devenir le plus grand mé-dia du pays ! Et ceux qui, parmi l’élite, pensent qu’ilspeuvent conserver leur puissance et sur-tout leur avidité insatiable et leur vora-cité destructrice ont, désormais, du soucià se faire ! Pour l’heure, pas de jour, pas de journaltélévisé, pas de « une de journal » sans lerécit du déroulement d’un procès finan-cier ; nous suivons les affres de celuid’Ahmed Ouyahia, nous nous sommesdélectés des épisodes comiques à rebon-dissement de celui d’Abdelmalek Sellal ;nous avons culminé et ce n’est pas finiavec Ali Haddad… Nous commençons lasérie « Khalifa » saison 3 sans parler duprogramme annoncé à venir de Noured-dine Bedoui. Non seulement ces procès à répétitiondonnent une piètre image du pays, maiscela renforce notre détestation de l’argentqui n’est pas le nôtre et qui se transformeen dégoût de l’univers des finances, desaffaires et des prétendus hommes d’affai-res qui se sont largement servis grâce àleurs accointances avec les délinquants encols blancs, ces prétendues élites qui ontgéré le pays ces vingt dernières années !

Tout pays, c’est vrai,a besoin d’élites, mais

la vraie question reposesur la nature de ces élites

et de leur renouvellement,malheureusement,

totalement verrouillédepuis des lustres.

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causer des maladies virales. Si le conceptde virus est déjà présent dans le langagefamilier à travers l’administration de cer-tains vaccins pour la grippe, la rougeole,les oreillons ou la rage, le concept de PCRl’est beaucoup moins et ne s’acquiert quedurant la formation universitaire. Les virus ont une structure moléculaireabiotique (sans vie) complexe. Ils ne pren-nent vie que lorsqu’ils infectent des cellu-les vivantes. Ce sont des structures molé-culaires sans capacité de se reproduire demanière autonome, car manquant de tousles organites qui permettent la vie cellu-laire (mitochondries, cytoplasme, noyau,appareil de Golgi, etc.). Les virus dépen-dent des cellules qu’ils parasitent. Leurstailles infimes ont longtemps retardé leurdécouverte (19e siècle) par rapport auxbactéries et aux levures (17e siècle). Pourtout bagage, le virus possède un acide nu-cléique (ADN ou ARN) enveloppé dansune membrane protéique qui le protège dela dégradation mais qui lui permet ausside se fixer sur les cellules cibles pour yentrer. Ceci en plus de quelques enzymesde réserve. En dehors de la cellule le virusest inactif si les conditions environnantesle permettent et c’est dans ce sens que lesgestes barrières prennent leur sens. Seulel’infection d’une cellule (dans laquelle iltrouve les organites et les processus biolo-giques qui lui manquent) peut permettreau virus de se reproduire et causer desdégâts pour la cellule et l’organisme. Se-lon le groupe auquel il appartient, le virusse multiplie soit dans le cytoplasme de lacellule infectée, soit dans le noyau cellu-laire même. L’ADN ou l’ARN du viruscontiennent peu de gènes (par rapport àune cellule animale, végétale ou bactérien-ne) suffisants pour assurer sa reproductionet à l’accomplissement du cycle viral. Lesgènes sont des parties de l’ADN ou del’ARN qui correspondent à des fonctionsassurées à travers des protéines ou autresmolécules. Les gènes des virus ont moinsde contraintes pour devenir actifs, con-trairement à ceux des cellules animales,végétales ou bactériennes qui sont sujetsà régulation. Les virus diffèrent parl’acide nucléique qui porte leurs gènes,par les cellules cibles qu’ils sont capablesd’infecter, par la vitesse avec laquelle ilsaccomplissent leurs cycles et beaucoupd’autres propriétés. Il est naturel que l’on cherche à recon-naître et à identifier le virus responsablede la maladie qui nous touche pour élabo-rer la conduite à tenir.

Le corps humain évolue dès la naissance dans un environnement où existent

plusieurs types de virus. Il réagit dans leslimites de ses capacités à l’intrusion de touttype de corps étranger et tente de le dé-grader ou de le neutraliser. Seuls quelquesvirus sont en mesure d’infecter nos cellu-les. Un grand nombre de virus se trouventdans la nature et chaque type de virus n’in-fecte que ses cellules cibles. Ainsi, il y ades virus qui infectent les cellules végéta-les appelés aussi phytovirus (virus Y de lapomme de terre, virus de la maladie bron-zée de la tomate, etc.), d’autres infectentles cellules humaines (comme l’herpès duvisage dû au virus Herpes simplex, la rou-geole due au paramyxovirus, la rubéoledue au Togavirus ) et d’autres les cellulesbactériennes (bactériophage Lambada ouT4 spécifique de la bactérie du côlon Es-cherichia coli, et d’autres virus spécifiquesde bactéries responsables d’infections no-socomiales). Pour cette dernière catégoriede virus, des vertus thérapeutiques ont été

porcine mexicaine, transmise par le porc.Deux années plus tard, en 2012, plus d’unevingtaine de pays sont touchés par uneépidémie due au coronavirus MERS (Mid-dle East Respiratory Syndrome) et trans-mise par la chauve-souris et le dromadai-re. L’année 2013 vit l’apparition d’une épi-démie localisée dans 10 pays de l’Afriquede l’Ouest causée par le virus Ebola. Justeavant l’actuelle pandémie, le virus Zikatransmis par des moustiques causa d’im-portants dommages aux pays touchés (76au total). Enfin l’actuelle pandémie est dueau coronavirus SARS Covid-19 et n’a épar-gné aucun pays au monde. Chaque épidé-mie ou pandémie a eu son lot de victimeshumaines et ses dommages économiquesqui se chiffrent par milliards de dollarsselon les cas.

Aussi il nous a semblé opportun de met-tre entre les mains des lecteurs les

moins familiers avec le domaine de la bio-logie moléculaire quelques aspects de labiologie des virus dans le but de les rap-procher le plus possible de ces conceptsmartelés à longueur de journée depuisl’apparition de la pandémie due au coro-navirus. C’est également pour se familia-riser avec le monde des virus qui fait par-tie de notre univers quotidien et mettre unpeu de lumière (car il en faudrait beau-coup plus) sur la nature des virus et leursrapports parfois agressifs avec notre san-té. Heureusement que seul un nombre ré-duit de virus parmi ceux qui existent (et ily en a par dizaines) est un agent pouvant

Cette épidémie est uneépreuve commune, vécuepar toute la collectivité etdemande la solidarité et lepartage sous tous leurs aspects y compris le parta-

ge des connaissances sur les agents patho-gènes qui la causent et sur les moyens etmodalités pour les combattre et limiterleurs dégâts. Durant les deux siècles pas-sés, l’humanité a connu plus d’une dizai-ne d’épidémies causées par des virus ets’en est sortie. La grippe A, ou grippe es-pagnole, due au virus H1N1, transmise pardes oiseaux sauvages est apparue à la finde la Première Guerre mondiale, dans lesannées 1918-1919, a occasionnée un grandnombre de victimes. Elle fut suivie qua-rante ans plus tard par une autre grippeA, causée par le virus H2N2, transmis parle canard, avec moins de dommages. Dixannées plus tard, une troisième pandémiefut causée par un virus du type grippe AH3N2, transmis par le porc et le poulet.La pandémie due au virus du sida, le vi-rus HIV-1, apparaît au début des années1980 et continue de sévir jusqu’à nos jours. Le début des années 2000 vit l’apparitionde la pandémie appelée SRAS ou syndro-me respiratoire aigu sévère causée par lecoronavirus SARS (en anglais) dont lesvecteurs étaient la chauve-souris et la ci-vette. Le virus H1N1, causant la grippe A,revient en 2009-2010, causant la grippe

La PCR et le coronavirus (Covid-19)

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202006

trouvées aux bactériophages dans la pha-gothérapie (guérir des maladies causéespar des bactéries en les tuant par des vi-rus qui leur sont spécifiques). La principale différence entre un virus etun autre est sans doute le type d’acidenucléique qui porte ses gènes (ADN ouARN). Car en fonction de cet acide nucléi-que, le cycle viral accompli est particulier.L’acide nucléique viral est associé à desprotéines de protection à l’intérieur d’unemembrane protéique et glycoprotéique quiconstitue aussi l’interface avec les cellulescibles : elle contient les protéines capablesde réagir avec des récepteurs (eux aussides protéines) de la surface externe de lacellule cible. Cette réaction permet la fixa-tion de la particule virale à la surface de lacellule cible et ouvre la voie au démarra-ge de l’infection virale.

Tous les constituants d’un virus, y com-pris son acide nucléique, proviennent

de la cellule qu’il a infectée et détruite. Ilsynthétise les différents constituants de laparticule virale au sein de la cellule, les as-semble et ensuite détruit la membrane dela cellule infectée et libère par dizaines lesparticules virales (virions) nouvellementproduits. Schématiquement, on peut com-parer un virus à un robot programmé quientrerait dans une usine (la cellule) danslaquelle il y aurait des chaînes de monta-ge qu’il détournerait pour fabriquer à par-tir de ce qui existe dans l’usine tous leséléments qui finiront par former des dizai-nes de robots qui lui sont semblables (vi-rions) et qui finiront endommager l’usineet sortir pour chercher d’autres usines. C’est le schéma général d’un cycle viral,mais il n’en est pas de même pour tous lestypes de virus qui peuvent nous affecter.Comme les différents virus n’ont pas lemême patrimoine génétique, le cycle viralvarie d’un groupe de virus à l’autre. Les virus sont actuellement répartis ensept groupes différents selon la classifica-tion de Baltimore établie essentiellementsur la base de la nature de leurs acidesnucléiques. Dans les deux catégories trèsgénérales citées plus haut se distinguentdifférents groupes de virus. Parmi les virus dont le patrimoine gé-nétique est porté par l’ADN, il y a un grou-pe avec l’ADN double brin normal (grou-pe I, comme les virus de l’herpès des lè-vres, le virus de la varicelle et du zona etles virus des verrues), un groupe avecl’ADN simple brin (groupe II, comme levirus de l’anémie du poulet ) et un autregroupe avec un ADN double brin (groupeVII, comme le virus de l’hépatite B) maisqui demande à être converti en ARN etenfin en ADN double brin compatible avec lesprocessus moléculaires de la cellule cible. Parmiles virus dont le patrimoine génétique est portépar l’ARN, il y a un groupe avec l’ARN doublebrin (groupe III, virus de la gastroentérite chezl’enfant) et trois groupes avec un ARN simplebrin dont : un groupe avec l’ARN simplebrin positif (ARN+, groupe IV, tous les co-ronavirus, le virus de l’hépatite C), direc-tement utilisable par les ribosomes de lacellule, un groupe avec l’ARN simple brinnégatif (ARN -, groupe V, comme les vi-rus de la grippe, de la rougeole, le virusde la rage, le virus Ebola), et enfin un der-nier groupe avec un ARN (groupe VI,ARN-RT, comme le virus de l’immunodé-ficience acquise HIV ou Sida et le virus dela leucémie bovine) qui demande à êtreconverti en ADN double brin normal pourpouvoir se multiplier.

Suite en page 7*Professeur en microbiologie, Laboratoire de mycologie,

biotechnologie et activités des microorganismes,Département de Microbiologie, FSNV/UFMC

Constantine.

Par Mohamed-Laid Haddi*

Le coronavirus et la PCR se sont bien invités à table chez toutes les famillesà cause des peurs que suscite la pandémie dont on ne voit pas encore la fin.

Ils sont l’objet des discussions à cause des craintes et des espoirs qu’ils causentdans la mémoire individuelle, familiale et collective. Jamais aucune épidémie

n’aura été vécue avec tant angoisse.

LES VIRUS ET NOUS

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la cellule et l’organisme (cas des organis-mes pluricellulaires, pour la thermorégu-lation, comme les cellules humaines p.ex.),in vitro, l’expérimentateur doit disposer detoute l’instrumentation ainsi que de tousles réactifs qui rendent réalisable la mêmeréaction qui va se passer en dehors de lacellule vivante.

C’est ainsi que l’on doit s’assurer l’apport de tous les ingrédients qui parti-

cipent à la réaction de polymérisation enchaîne et de la régulation des conditionsthermiques qui rendent les différentes éta-pes de la PCR réalisables. La PCR est-elle la technique absoluedans la détection du matériel génétiquedes virus ? En science l’absolu n’existepas ! La PCR est une méthode qui se ca-ractérise par une grande fiabilité, une sen-sibilité élevée (elle révèle la présence dumatériel génétique du virus même à fai-ble concentration dans le prélèvement) etspécifique (des virus très proches nesont pas confondus durant l’analyse,grâce à la spécificité des amorces et dessondes). La PCR peut donc révéler laprésence du virus au début, au milieuet à la fin de l’infection virale. Toutefois, le respect des conditions phy-sico-chimiques, des procédures d’extrac-tion du matériel génétique viral constitueun critère de réussite de cette technique dediagnostic moléculaire. Les faux positifs(dus à la contamination d’un prélèvementsain par un autre prélèvement contenantle virus) et les faux négatifs (dus au bloca-ge de la réaction d’amplification pour di-verses raisons) existent dans la mise enœuvre de la PCR. Les méthodes physiques (scanner), im-munochimiques (recherche d’anticorpsdans le sang du patient) et sérologiques(recherche d’antigènes dans le sang dupatient, dans cette technique, les protéinesvirales sont spécifiquement détectées),dans les limites de leur application, sontégalement des techniques indirectes vala-bles pour le suivi de l’infection virale. Lesdifférentes méthodes peuvent être combi-nées pour un meilleur suivi des infections. D’autre part, il existe d’autres techni-ques moléculaires, apparentées à la PCR,

courts segments d’ADN spécifiques duvirus étudié et qui se placent d’un côté etde l’autre du fragment d’ADN visé parl’amplification. Ces courts segments, ap-pelés amorces, guident l’enzyme chargéede faire des copies du matériel génétiquepartiel du virus. Pour quelle raison le ma-tériel génétique du virus est amplifié (co-pié en de milliers de copies identiques) ?Les quantités de matériel génétique pré-sentes dans les prélèvements sont en gé-néral faibles et demandent à être augmen-tées pour être révélées. L’amplification estrapide et suit une allure exponentielle :d’un ADN on en fait deux, de deux on enfait quatre, etc. Si la quantité initiale estde mille copies du matériel génétique,après une amplification, qui dure une mi-nute environ, on en obtient deux mille,ensuite 4 mille, 8 mille, 16 mille, etc. Maisamplifier un ADN ne permet de le détec-ter, aussi, un autre court segment d’ADNspécifique du virus et appelé « sonde », aété mis au point et marqué de manière àêtre détecté par un procédé physique(spectrophotométrie) ou chimique. La son-de réagira avec l’ADN amplifié et émettraun signal, si et seulement si l’ADN est ce-lui du virus, sinon la réponse est négative.

Dans la PCR actuelle, on utilise des sondes fluorescentes qui émettent un si-

gnal quand il y a amplification. Le signalest capté par un fluoromètre, traité élec-troniquement, élaboré et affiché à l’écrande l’appareil. La version RT qPCR permeten outre d’évaluer le nombre de copiesen ADN (ou en ARN) existantes dans leprélèvement. La PCR suppose que lematériel génétique du virus soit connud’avance pour que amorces et sondessoient mises au point. Le séquençage dumatériel génétique du virus (effectué enquelques jours seulement) permet d’enconnaître l’intégralité de sa constitutionnucléotidique et sert pour la préparationdes sondes et des amorces spécifiquespour chaque virus. Si dans la cellule vivante les conditionsphysico-chimiques de la duplication del’ADN sont assurées naturellement par lacellule elle-même (cas des organismes mo-nocellulaires comme les bactéries) ou par

Que l’acide nucléique viralsoit de l ’ADN ou del’ARN, une fois dans lacellule infectée, il doit êtreconverti (grâce à des enzymes soit cellulaires, soitvirales) en ARNm tradui-

sible en protéines qui servent aux différen-tes fonctions virales, parmi lesquelles lasynthèse de l’acide nucléique des nouvel-les particules virales et autres constituantsessentiels à la reconstitution des nouvel-les particules virales. Les virus à ARN ontdes génomes de taille modeste (quelquesdizaines de gènes) alors que ceux à ADNpeuvent avoir des génomes de taille com-parable à celle des bactéries (quelques cen-taines de gènes). Le développement duvirus dans la cellule cible interfère grave-ment avec les fonctions de cette cellule. Lecycle viral, qui peut durer de quelquesheures à plusieurs jours, est le trajet faitde plusieurs étapes, qu’accomplit la parti-cule virale depuis sa fixation sur la cellulecible jusqu’à la libération d’une nouvellegénération de particules virales hors de lacellule infectée. Les différentes étapes ducycle viral sont l’objet d’intérêt de la re-cherche scientifique, de par le monde, vi-sant à trouver des substances naturelles oude synthèse en mesure de «briser» le cycleviral et d’arrêter la progression de l’infec-tion virale. Le nombre d’étapes, leurs du-rées, leur succession et les gènes qui lescontrôlent sont spécifiques du type de vi-rus infectant la cellule et de l’environne-ment dans lequel elle évolue. Le coronavirus Covid-19 est un genre devirus de la famille des coronaviridae, dontle matériel génétique se présente sous for-me d’ARN positif associé à des protéinespour former la nucléocapside (N), entou-rée d’une enveloppe phospholipidique (E)d’où émergent des protéines et des glyco-protéines à la surface externe de la parti-cule virale sous forme de spicules (protéi-nes S). Les coronavirus ont un génomed’environ 30 kilobases, l’équivalent de 30gènes environ, donc de 30 fonctions diffé-rentes. Le cycle viral se déroule dans lecytoplasme, contrairement à d’autres vi-rus pour lesquels le cycle viral passe parle noyau de la cellule infectée.

La PCR permet d’aller directement versl’identification du virus en révélant la

présence/absence de son ADN ou de sonARN. D’autres méthodes existent et cher-chent à détecter la présence du virus soiten recherchant dans le sang du patient unconstituant du virus lui-même (méthodessérologiques), soit en recherchant les anti-corps (des immunoglobulines) produitspar l’organisme suite à l’infection par levirus (méthodes immunologiques). Les virus peuvent aussi être observés aumicroscope électronique et leurs effets misen évidence par des méthodes de l’image-rie médicale. A part la PCR, les autres méthodes dedétection du virus sont des méthodes in-directes. En quoi consiste cette techniquemoléculaire ? Elle consiste à révéler, demanière spécifique, la présence ou l’absen-ce du matériel génétique du virus recher-ché dans les prélèvements provenant dupatient. Comment est-elle mise en œuvre? Dans le prélèvement effectué sur le pa-tient et après un traitement chimique adé-quat, une région du matériel génétique duvirus (une partie de l’ARN du coronavi-rus, qui peut correspondre aux gènes quicodent pour les protéines N, M, E ou pourcertaines protéines du complexe de répli-cation du virus, RTC) est répliquée (pro-duite en plusieurs milliers de copies)grâce à une enzyme dans un milieu réac-tionnel précis et dans des conditions phy-sico-chimiques précises. Si le virus a com-me matériel génétique de l’ARN, il seraconverti en ADN pour que la PCR soitmise en œuvre. La partie du génome viséepar l’amplification est définie grâce à de

La PCR et le coronavirus (Covid-19)

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qui permettent d’identifier les virus et lesmicroorganismes par leur matériel géné-tique et qui utilisent des enzymes d’am-plification et des conditions physico-chi-miques différentes de celles de la PCR.Parmi lesquelles on peut citer la ligasechain reaction (LCR), la LAMP (loop me-diated isothermal amplification) et la SDA(strand displacement amplification). Nousgagnerons à les maîtriser. Notre paysn’est pas sans ressources dans sa lutte con-tre les infections virales. Chaque matin des milliers de médecins,d’infirmiers, de techniciens et d’autres per-sonnels appartenant à différentes structu-res se dirigent vers leurs postes de travailpour apporter leur soutien et aider les pa-tients à surmonter leurs difficultés de san-té. De par le mode, les jeunes biologistessont le fer de lance de la recherche scienti-fique en biologie moléculaire. Plusieursdizaines de masters en biologie moléculai-re des microorganismes sont formés cha-que année au Département de Microbio-logie dans la maîtrise tant théorique quepratique des concepts, des méthodes et destechniques d’étude et d’analyse dans cedomaine pour traquer les virus et autresagents pathogènes ou non, ceci à l’issue decinq années d’études universitaires. Lanécessité de généraliser l’usage des tech-niques moléculaires de diagnostic etd’identification des microorganismes de-vraient leur ouvrir les portes de l’emploi.Il faut croire en ces ressources humaines,il y va de notre santé, de notre sécurité, denotre survie. Ce texte est un bref survol du monde desvirus auquel appartiennent les coronavi-rus responsables d’infections respiratoireset des techniques de dépistage parmi les-quelles la PCR qui permet d’identifier lesorganismes par leur matériel génétique(ARN ou ADN). L’objectif est d’apporterdes éléments de discussion et de réflexion,du moment que les virus sont devenusl’objet de nos discussions quotidiennes. Ilexiste sur le Web et dans plusieurs ouvra-ges des informations détaillées sur les vi-rus et la PCR qui évoluent rapidement euégard à l’intérêt que cela représente pourla santé humaine.

Mohamed-Laid Haddi

Suite de la page 6

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202008

Paris : Akram Belkaïd

Des dattes, du vrac,de la mondialisationet de la politiqueéconomique

Ce qui est bon pour laGeneral Motors est bonpour l’Amérique ».Cette phrase fut prononcée en 1953 parCharles Wilson lors de

son audition par des élus américains quidevaient valider sa nomination au pos-te de secrétaire à la défense des Etats-Unis. Le problème, c’est que le candi-dat était aussi un actionnaire importantdu fabricant automobile General Motors(GM), ce qui faisait craindre des conflitsd’intérêt. La réponse de Wilson est en-trée dans l’histoire car elle entérinaitl’idée que les stratégies d’une multina-tionale comme GM ne pouvait que ser-vir l’Amérique. Depuis, les choses ontbeaucoup évolué et i l est établiaujourd’hui que les entreprises transna-tionales et les pays où se trouvent leurberceau peuvent avoir des intérêts tota-lement divergents.

En clair, et sans entrer dans une longue démonstration, la mondialisa-

tion et l’évolution du commerce inter-national ont créé une situation où lesÉtats sont le plus souvent sur la défen-sive et où la notion de « patriotisme éco-nomique » est très souvent incompati-ble avec le libre-échange, l’ouverturedes frontières, la libre circulation descapitaux, les opérations boursières(comme les offres publiques d’achat –OPA- hostiles ou amicales) et, bien en-tendu, les délocalisations. Certes, il ar-rive parfois que les gouvernementss’emparent d’un dossier brûlant, com-me par exemple le rachat d’une entre-prise par un concurrent étranger –comme c’est le cas aux Etats-Unis avecles sociétés chinoises qui y font leurmarché – mais, de façon générale,l’idée qu’il pourrait exister en perma-nence un nationalisme économique n’estguère pertinente.

Dans cet ordre d’idée, l’Algérie semble constituer un cas à part. Il y a

quelques jours, Kamel Rezig, ministredu commerce, s’en est pris aux exporta-teurs algériens de dattes en vrac. Au-delà de l’aspect comique de sa déclara-tion – emploi du terme « frac » au lieude celui de vrac et référence au jeu dedominos pour insister sur la fermeté desa stratégie (on appréciera ce genre depropos à sa juste mesure) – cette sortieen dit long sur les impasses du pays enmatière de politique économique. Demémoire, je ne crois pas encore avoirentendu un dirigeant s’adresser aux Al-gériens pour leur expliquer quelle étaitclairement l’orientation de l’Algérie enla matière. Avons-nous entendu unephrase du type « le socialisme, c’estfini ? », je ne le crois pas. Avons-nousentendu une phrase du type « notrechoix, c’est l’économie sociale de mar-ché et voilà ce que ça veut dire », je nele crois pas non plus.

Nos dirigeants, y compris ce gouvernement béni qui promet une « Al-

gérie nouvelle » n’ont de cesse de direque le pays est apte à entrer dans lamondialisation, à y jouer un rôle majeur,etc. En réalité, la navigation se fait à vuedepuis la mise en parenthèse des réfor-mes lancées à la fin des années 1990. Unjour, c’est vive la mondialisation, on si-gne avec une légèreté coupable un ac-

cord de libre-échange avec l’Unioneuropéenne (UE, 2005), on annonce urbiet orbi que l’on est candidat à l’admis-sion à l’Organisation mondial du com-merce (OMC), qu’on veut être un« hub » financier et qu’on veut être une« start-up nation ». Un autre, c’est lecoup de volant dans l’autre sens. Onvote des lois pour limiter à 49% la partdes compagnies étrangères dans le ca-pital des entreprises algériennes, onlaisse la Bourse d’Alger s’étioler au fildes ans, on ne fait rien pour réformerl’administration tout en continuant à re-vendiquer une place – toujours pas ac-cordée – au sein du G20. Nous sommesen 2020, l’Algérie ne fait pas partie nonplus des BRICS (Brésil, Russie, Inde,Chine, Afrique du Sud) ou d’autresclubs de pays émergents mais, trou-vaille du présent chroniqueur, elle estmembre à part entière des VILAIN (Ve-nezuela, Irak, Libye, Algérie, Indonésie,Nigeria), autrement dit ces pays quipeinent à diversifier leurs économies età sortir du tout pétrole.

Ce qui est intéressant avec la sortiede Kamel Rezig, c’est qu’il s’en

prend aux exportateurs de vrac sansmême comprendre que s’ils optent pourcette option, c’est uniquement parcequ’ils y trouvent leur compte. La ques-tion qui importe, c’est bien de savoirpourquoi une exportation après condi-tionnement, c’est-à-dire avec une plusforte valeur ajoutée, leur semble impos-sible alors qu’ils auraient plus à y ga-gner, du moins en théorie. Et là, on enrevient à la politique économique et auxréformes. Le constat est évident : pourl’heure, l’environnement légal, fiscal etdouanier fait obstacle à des exportationsà valeur ajoutée.

Les producteurs algériens de dattestrouvent tout simplement leur

compte en exportant du frac, pardon, duvrac. Peu leur importe que ce vrac soitconditionné ailleurs, notamment en Tu-nisie, pour être réexpédié sous label tu-nisien. Ce type de circuit existe dans lemonde entier. Du miel est produit enBulgarie, mis en pot en Slovénie et ven-du sous label européen. Les autoritésbulgares ne sonnent pas le tocsin parceque l’honneur de leur pays est bafoué.La réexportation fait, par exemple, lafortune de ports comme celui de Dubaï.En somme, c’est la règle du jeu impo-sée par la mondialisation. Les agentséconomiques sont rarement chauvinsdans la conduite de leur activité, ce quiprime pour eux, c’est le compte de ré-sultat. Point de wanetoutrisme en ma-tière de commerce.

Le cours du baril ne repartira pas desitôt à la hausse. Cela signifie que

la diversification de l’économie est uneurgence. L’Algérie n’est pas obligée dese plier totalement aux règles de l’ul-tralibéralisme. Elle peut, et doit, résis-ter aux sirènes du libre-échange.Maiselle a surtout besoin d’une doctrineéconomique claire et d’un vrai débatsur les options stratégiques qui s’of-frent à elles. La facilitation des expor-tations hors-hydrocarbures en fait par-tie et, si on y est favorable, il n’y a paslieu de saupoudrer cela de considéra-tions nationalistes qui ne font que com-pliquer la donne.

Par Mekideche Abdelkader*

L’assassin

de Chaïma

mérite la mort

Le moratoire sur l’exécution dela peine de mort, dans notrepays, devient une aberration etune injustice immense vis-à-visdes victimes, de leurs parentset de la société. Une recrudes-

cence des viols suivis d’assassinats, dontsont victimes des jeunes filles et des jeunesgarçons et dont les auteurs sont des barba-res, des déchets humains, empêche de tropphilosopher. Des violeurs-assassins essai-ment toutes les régions du pays. L’Etat, lajustice et l’arsenal juridique s’avèrent in-capables d’endiguer cette hécatombe.

Un mimétisme absurde pousse la majo-rité des pays du monde à abolir la peine demort, pour certains, et, pour d’autres, àsurseoir à son exécution. L’Algérie n’a exé-cuté aucune peine de mort depuis l’année1993, elle s’en vantait et s’en vante encore.Elle ne l’a pas abolie pour autant. Ce quilaisse dire aujourd’hui à M. Lazhari Bouzi-di, président du Conseil national des droitsde l’homme, que rien n’empêche chez nousl’exécution d’un condamné à mort. Évide-ment qu’il s’agit de la part de ce responsa-ble politique d’une réaction à chaud face àun événement dramatique pour plaire, sa-tisfaire, leurrer et calmer une opinion pu-blique prête à s’enflammer. Mais vitel’homme politique rangé refroidira, il ver-ra que l’Etat n’exécutera pas ses grands cri-minels, ni aujourd’hui ni demain, et queceux-ci bénéficieront, comme à l’accoutu-mée, de prisons confortables et de réduc-tion des condamnations à perpétuité.

Chaque Etat a sa réalité sociale, ses réfé-rences culturelles et cultuelles, ses impéra-tifs propres. Vouloir appliquer le modèlenorvégien ou suédois à la société françai-se, américaine et, à plus forte raison à lasociété algérienne, est une absurdité tota-le. Ni les performances éducatives, ni laprospérité sociale, ni les performances éco-nomiques, ni le bonheur national ne sontles mêmes dans ces différents pays. Parconséquent, une norme qui est bonne pourune société peut s’avérer dangereuse pourune autre. Il en est ainsi de celles relativesau traitement des fléaux sociaux et des cri-mes. La France, qui se targue d’être la sour-ce de tous les humanismes, vient de se ré-veiller sur une réalité autre que celle qui

habite l’imaginaire collectif français depuissi longtemps. Le peuple français, choquépar les viols et les assassinats en série, ré-clame, en majorité, le rétablissement de lapeine de mort ! Qui l’eut cru dans le paysde Voltaire, de Mitterrand et de Badinter ?

En l’absence d’institut de sondage, nul nepeut dire quel est le pourcentage des Algé-riens qui sont contre la peine de mort. Maisil est facile de parier sans risque qu’ils sonttrès minoritaires et que l’extrême majoritéd’entre nous est pour cette sanction extrêmequand il s’agit de crimes extrêmes. Et donc,si vraiment dans ce pays, le peuple est LESOUVERAIN, ceux qu’il a élus à sa tête sontdans l’obligation de chercher à savoir qu’el-le est sa volonté et de la consacrer.

Il est difficile, en ces moments de peinenationale causée par l’horrible viol suivi dumeurtre dans des conditions des plus hor-ribles de Chaïma et de tant d’autres victi-mes, de ne pas assimiler toute idée aboli-tionniste à de l’incitation aux crimes. Êtrecontre l’exécution de la peine de mort, c’esttout simplement être du côté des assassins.Le violeur-assassin de la pauvre Chaïma nemérite pas que l’on trouve des explicationset des justifications à son forfait. Il ne mé-rite pas moins que ce qu’il lui a fait subir :c’est-à-dire la mort dans une très grandesouffrance.

Socrate justifiait «l’injustesse» de la mortdonnée comme peine par le fait que «nuln’est méchant volontairement», insinuantpar là que tout criminel est forcément leproduit d’une société qui fonctionne mal.Peut-être. Mais qu’importe. Faute de maî-triser la cause, il faut agir sur le résultat. Etce résultat pourri, il faut s’en débarrassercomme on se débarrasse d’un doigt ou d’unpied gangrené : le couper.

Trop tard, l’assassin de Chaïma ne méri-te plus de vivre. Peut-être que son exécu-tion ne dissuadera pas d’autres criminelsde sa nature, mais elle aura au moins pouravantage de compenser l’immense souf-france que la pauvre a subie et l’incommen-surable douleur qu’endurent et endurerontà jamais son père, sa mère, ses frères et sessœurs. Peut-être que la peine de mort estune peine barbare et sauvage, comme leprétendent les progressistes, oui, mais il estcertain que cette barbarie est le seul langa-ge, la seule peine que conçoivent les bar-bares et les sauvages eux-mêmes.

*Universitaire et avocat

«

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020 09

C’est un montant figé délibérément depuis des décennies afin de bénéficier desservices des médecins installés dans le privé sans devoir en débourser le sou ;

il s’agit ni plus ni moins que d’une pra-tique « esclavagiste » qui constitue à re-courir aux praticiens libéraux contreleur gré afin de réaliser des actes le plussouvent chirurgicaux à titre gracieuxpuisque l’indemnité en question fixéeest définie non pas à l’acte mais à l’heu-re et s‘élève à la modique somme de 120DA et ce n’est pas une erreur de trans-cription mais il s’agit bien de cent vingtdinars ! (Même pas un euro) que la majo-rité des médecins trouvent dégradantpour accepter de les encaisser ! Certains gestionnaires conscients de cet-te aberration tentent de rétablir tant quesoit peu ces malheureux médecins dansleur droit légitime. En les rémunérant surla base d’une garde médicale qui ne dé-passe guère les cinq mille dinars ! Sachantqu’au cours d’une garde le médecin peuteffectuer plusieurs interventions notam-ment les obstétriciens .Alors qu’une sim-ple appendicectomie ou une césarienne estrémunérée en moyenne vingt mille dinarsdans les cliniques .Cette disparité fait quela plupart des médecins privés n’inter-viennent que sur réquisition puisqu’ilsrefusent de consentir à accepter cesconditions humiliantes.

Ce décalage flagrant entre les honoraires si on peut les qualifier ainsi n’en-

courage guère les médecins à combler lesdéficits chroniques des services hospita-liers notamment dans les villes de l’inté-rieur et il constitue de surcroit une sourcede conflits perpétuels entre les médecinset les responsables des secteurs hospita-liers qui finissent souvent devant la justi-ce elle-même prise au piège pour se re-trouver dans une position inconfortable àdevoir trancher entre le médecin abusive-ment réquisitionné et exploité et une ad-ministration qui se réfugie derrière uneopinion publique en quête d’une prise encharge légitime notamment dans l’urgen-ce et qui ignore tout de ces circonstanceset qui est méthodiquement chauffée sou-vent à blanc contre le médecin accusé à tortde non-assistance à personne en danger !Le flou réglementaire régissant la réquisi-tion n’aide pas aussi à prendre une déci-sion juste et équitable qui dans la plupartdes cas fait que le médecin libéral en payeseul les frais.

En effet la réquisition est définie par« une injonction faite à une personne, parune autorité judiciaire (procureur ou sessubstituts, juge d’instruction, l’officier depolice judiciaire) ou administrative (leWali, le chef de Daïra ou le Président del’assemblée populaire communale) d’avoirà exécuter telle ou telle mission ». *

« Dans le cas d’un médecin, il s’agit d’unacte médical urgent visant à procéder ra-pidement à certaines constatations cons-tituantes des preuves indicielles et mena-cées de disparition ou à porter

secours aux victimes en cas d’accidents,de catastrophes naturelles ou de calami-tés de toute nature ». *

En résumé il s’agit d’une obligation ju-ridique pour répondre à une missionURGENTE La réquisition est impérativeet nominative.

Ce qui n’est pas le cas dans la pratiquequotidienne où la réquisition est devenueun mode de gestion des responsables in-capables d’assumer leurs devoirs .Ils s’at-taquent au maillon le plus faible en l’oc-currence le médecin libéral qui se trouveacculé et harcelé dans le mépris total de la

Pour une collaboration équitableavec les médecins libéraux

Il en est certaines aberrations et injustices qui laissent perplexes et ce malgrél’évidence et le bon sens ; un déni de droit avec toutes les conséquences négatives quecela engendre. Je pointe par la l’indemnité misérable octroyée aux médecins libérauxen contrepartie de prestations au niveau des structures hospitalières publiques .

Par Bouchikhi Nourredine*

législation en vigueur et en absence d’uneprotection juridique et syndicale.

Il s’agit le plus souvent d’un simple directeur d’hôpital qui rédige et signe il-

légalement la réquisition ou d’un directeurde la santé de la wilaya .Certaines réqui-sitions sont même signées à blanc et àl’avance ! Une réquisition préméditée enquelque sorte! Piétinant ainsi la législa-tion. La réquisition réglementaire qui estponctuelle pour un cas précis est devenueune exception ; ce sont par contre des lis-tes de garde qui sont établies à l’avance etdésignant les noms des médecins libérauxsans tenir même pas compte de leurs obli-gations envers leur patientée .Ce sont leschirurgiens qui sont visés et surtout lesgynécologues, la pratique a tendanced’ailleurs à devenir monnaie courantedans plusieurs villes en absence d’inter-vention des autorités censées protéger lesmédecins en tant que citoyens.D’autres responsables de la santé ont en-core poussé le bouchon plus loin en exi-geant des médecins en quête d’installationde signer un accord notarié pour être auto-risé à exercer en libéral ! Une condition il-légale et un chantage en bonne et due for-me alors que la réglementation en vigueurne fait pas mention de cette conditiond’autant plus que ces médecins avaientpour la plupart effectué leur service civildans ces mêmes villes où ils sollicitents’installer ! ils ont donc bien rempli leurcontrat et attendent que l’administrationen fasse de même ! il s’agit donc de la cré-dibilité des lois de la république qui est làen jeu ,piétinée par des responsables enmal d’imagination et refusant de prendrele taureau par les cornes.

Le médecin libéral s’il consent à répondre exceptionnellement à un cas ur-

gent précis et limité dans le temps il nepeut en aucun cas être le bouc émissaired’un système défaillant qui veut réduireles personnes à des esclaves corvéables àmerci sous prétexte d’agir par humanis-me. Tout travail mérite salaire et si ces ges-tionnaires ne trouvent aucun obstacle (fi-nancier ou réglementaire) à rémunérer unplombier , un chauffagiste ,un mécanicienou un entrepreneur au juste prix ; tel qu’ilest porté sur la facture et aussi exorbitantque soit le montant; ils ne se gênent nulle-

ment par contre à vouloir obtenir desprestations gratuites en usant et abusantde subterfuges bureaucratiques quand ils’agit du médecin privé qui apparemmentest coupable de détenir une dette insolva-ble envers l’administration qu’il devraalors rembourser éternellement !

Ces mêmes gestionnaires prennentcomme prétexte ces situations de pé-

nuries de médecins spécialistes pour jus-tifier leurs demandes insistantes pour fai-re venir des missions étrangères qu’ilsn’hésitent pas à leur étaler le tapis rou-ge en les rémunérant en devises fortes,en mettant à leur disposition des appar-tements meublés leur assurant ainsi legite et le couvert et par-dessus tout enleur conférant une immunité judiciaireexigée lors de la rédaction des contratspour être à l’abri d’éventuelles poursui-tes alors que le médecin algérien n’amême pas le droit à des honoraires équi-tables ! Et même en cas d’ennui médi-colégal dans l’accomplissement de saréquisition il ne bénéfice d’aucune pro-tection faute de cadre juridique adapté.Certes certains médecins qui pour laplupart sont âgés et malades ne peuventrépondre à des réquisitions; une éven-tualité qui est normalement prévue parla loi mais nullement respectée ce quidonne au médecin le sentiment d’êtrevictime d’une conspiration qui dépasseses capacités de résistance et le poussesouvent à changer de ville pour s’instal-ler dans les wilayates déjà bien lotis enstructures hospitalo-universitaires et encabinets pour se mettre à l’abri de cettesituation en aggravant ainsi encore da-vantage l’état de pénurie des villes del’Algérie profonde.

A moins d’une volonté des plus hautesautorités du pays pour parer défini-

tivement à ce problème récurrent ce seraen fin de compte le simple citoyen qui enpayera chèrement le prix.Et ce ne sont pas les propositions qui man-quent.Pour ce qui est des spécialités chirurgica-les et obstétricales l’apport des résidentsde spécialité avancée pourrait être salva-teur et rendre leur stage pratique bénéfi-que au lieu de s’amasser dans des servi-ces pléthoriques leur offrant peu de pos-

sibilités d’aiguiser leur pratique. Nous nenous répétons jamais assez que seules desmesures incitatives financières, adminis-tratives, sociales pourraient avoir un im-pact sur la destination et le choix des nou-veaux diplômés.

La révision urgente de l’indemnité accordée aux médecins privés en fonc-

tion des actes ou sous forme d’une alloca-tion forfaitaire conséquente qui même sielle ne tentera pas tous les médecins libé-raux elle aura au moins le mérite de rétri-buer justement ceux qui seront intéressésparticulièrement les jeunes installés enquête d’un nom et d’expérience et quel quesoit le montant qui leur sera accordé il seracertainement bien en deçà de ce que pour-ra coûter un coopérant étranger !

Définir les termes d’un nouveau cadred’une convention qui prend en compte lesintérêts légitimes des deux parties pour nepas dire dans l’état actuel des choses desmédecins libéraux afin de mettre fin à cet-te situation d’injustice qui cible exclusive-ment des citoyens par le simple fait qu’ilssoient médecins pratiquant dans le privé.

Enfin veiller au respect rigoureux de laréglementation et des conditions dans les-quelles sont délivrées les réquisitions quidont tous les cas sont une exception et nonune pratique courante

Et même si je ne suis pas le porte-parolele syndicat des médecins libéraux souventsollicité pour intervenir s’est toujoursmontré disponible pour trouver une solu-tion avec les autorités compétentes à cetépineux problème qui semble perdurerindéfiniment.

*(Dr)Notes :

UNIVERSITE D’0RAN -FACULTE DEMEDECINE DEPARTEMENT DEMEDECINEDr. F. YANALLAH – Maitre Assis-tante en Médecine Légale Droitmédical et Ethique à l’E.H.U.O

1. Ordonnance n° 66-156 portant CodePénal modifiée et complétée.

2. Ordonnance n° 66-155 portant Codede Procédure Pénale modifiée etcomplétée.

3. Loi n° 18-11 du 02 JUILLET 2018relative à la santé.

4. M. M. Hannouz, A. R. Hakem. Précisde Droit Médical. OPU, Alger. 1992.

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la surveillance, le contrôle facial et comportemen-tal, n’est pas négative en soi du moins pour le peu-ple chinois dans la mesure où le pouvoir politiqueapporte la prospérité à la population. Et c’est cequi s’opère, une forte croissance économique quiprofite au peuple chinois et légitime tout contrôlemême s’il choque les autres peuples du monde.D’autre part, comme on l’a énoncé plus haut, cetteprospérité lui a été apportée par l’étranger, par lespuissances adverses. Là encore, la Chine n’y est pour rien dans l’im-pulsion de l’histoire qui allait la propulser en gran-de puissance susceptible aujourd’hui de boulever-ser les rapports de force dans le monde. Et cettesituation pour la Chine n’est pas nouvelle. Prenons le Japon, comme le miracle des années1960 et 1970, après son ascension fulgurante sur leplan économique. En trois décennies, après la finde la Deuxième Guerre mondiale, il s’est hissé aurang de 2e puissance économique du monde. Et, leparadoxe est que son ascension économique ful-gurante, le Japon la doit d’abord à la Chine, ensui-te aux États-Unis. Comment ? En 1945, le Japon,après la nucléarisation d’Hiroshima et Nagasaki,a été occupé par les États-Unis. Il a perdu sa sou-veraineté. En 1949, avec la proclamation de la Ré-publique populaire de Chine (RPC), la situationgéopolitique change totalement en Asie. L’avène-ment de la Chine communiste pousse les États-Unisà ne plus considérer le Japon comme une nationennemie mais une nation amie. Et c’est ainsi que,reconstruit avec l’aide américaine, le Japon est in-tégré dans la politique d’endiguement du commu-nisme chinois et soviétique. Et cette situation de guerre froide entre le blocEst et le bloc Ouest jusqu’au dégel de la guerre froi-de, au début des années 1970, avec le voyage pourla première fois d’un président américain, RichardNixon, en Chine et URSS. La reconnaissance de laRépublique populaire de Chine à l’ONU par l’Oc-cident, qui a pris la place de Taïwan, a changé lecours de l’histoire. C’était la première pierre del’édifice qui a commencé à se construire dans lamutation du monde, et aujourd’hui, le processusde construction de cet édifice n’est pas terminé, ce-pendant, il est déjà avancé. Aussi constate-t-on que ce qui a prévalu pour leJapon au début des années 1950 va se prévaloiraussi pour la Chine, au début des années 1970, et ilfaut le dire, avec l’essoufflement de la politiqued’endiguement du communisme en Asie. Le dé-sastre dans la guerre au Vietnam en a été l’amorced’une nouvelle ère de paix et de rapprochemententre les grandes puissances. Comme si l’histoirede l’humanité évolue en cercles concentriques deplus en plus larges. D’abord, le miracle économique du Japon grâceà la volte-face de la stratégie des États-Unis en Asie.Ensuite, la conversion de la Chine au socialismede marché qui va ouvrir une nouvelle dynamiqueéconomique dans le monde. Un point cependant,il est capital, le communisme chinois a fait sa mue.Ce n’est plus la conception marxiste d’une sociétésans classe qui a cours en Chine, mais une sociétéde classes dont la plus grande est l’émergence dela classe moyenne. De plus, aujourd’hui, selon leclassement de Forbes, le nombre de milliardaireschinois en milliards de dollars dépasse le nombrede milliardaires américains. Ce qu’il y a aussi de saisissant dans l’ascensionfulgurante de la Chine qui est d’une certaine ma-nière la reproduction du même processus qui apermis l’ascension du Japon, c’est que cette simila-rité joue aussi dans le déclin. En effet, le miraclejaponais était en passe dans les années 1980 de sup-planter sur le plan économique les États-Unis.Aussi, le protectionnisme occidental à son encon-tre et la réévaluation du taux de change du yenjaponais en 1985 – les accords de Plaza, à New York,qui l’ont forcé à réévaluer sa monnaie – ont suffi àretourner l’économie japonaise à tel point que lacrise boursière et immobilière de 1990 a mis fin àl’ambition du Japon de ravir la place des États-Unisde 1ère puissance économique mondiale. Bien plus, le Japon s’est trouvé à opérer avec laChine comme les États-Unis l’ont fait avec lui dansles années 1950. En effet, devant le protectionnisme occidental,et sans alternative, la seule issue pour son écono-mie très dépendante du commerce extérieur a étéd’externaliser les entreprises à forte demande demain-d’œuvre dans les pays voisins. Précisé-ment, la Chine et son marché le plus granddu monde a été le premier destinataire desdélocalisations d’entreprises japonaises. Il estsuivi par les autres pays industrialisés d’Asie(Taïwan, Corée du Sud, Singapour…), lespays d’Europe, les États-Unis. La compétitivitéchinoise par la discipline, le savoir-faire vite inté-

pouvoir communiste chinois à convertir son systè-me de gestion économique socialiste en systèmesocialiste de marché. En quelque sorte, ce sont cesévénements qui ont tracé la voie à suivre à la Chi-ne. S’il n’y avait pas eu des crises monétaires etpétrolières dans les années 1970 et le relèvementdrastique du taux d’intérêt de la Banque centraleaméricaine (FED), et l’endettement mondial qui asuivi, la Chine serait restée ce qu’elle a été un payspauvre. Même si elle a accédé à la l’arme atomi-que. Donc, le processus qui a engendré la muta-tion de la Chine relève de forces anhistoriques.Dans le sens que non pas la Chine a fait son histoi-re, mais que son histoire a été faite pour elle. Elle asubi les forces historiques qui l’ont amenée à cestade historique dont elle n’a jamais rêvé. La Chi-ne est donc un produit de l’histoire. Et cela est va-lable pour toutes les nations. Mais, au-delà de lamarche de l’histoire, les forces anhistoriques relè-vent du sens de la Création. Et par Création, onentend les desseins de Dieu. Par exemple, au dé-but des années 1900, la Chine, qui était un empireimpérial, rien ne la prédestinait à devenir un Étatcommuniste en 1949. C’est valable aussi pourl’Union soviétique. De même, rien ne prédestinaitla Chine à devenir la deuxième puissance écono-mique du monde en 2010. Et elle l’est devenue. Pourquoi l’Inde, à peu prèsde même taille démographique que la Chine, nes’est pas hissée comme la Chine, certes, elle estparmi les dix premières puissances du monde. Laréponse se trouve dans l’histoire et la configura-tion de puissance par le passé. La Chine était unbloc uni excepté une courte partie de son histoire,alors que l’Inde était une nation dispersée et de sur-croît longtemps colonisée. De plus, juste à l’indé-pendance, il y a une scission avec le Pakistan. On comprend pourquoi la Chine est un systè-me politique à part. Et cette configuration le doit àdes forces anhistoriques dans le sens que ce n’estpas la marche de l’histoire qui a opéré cette archi-tecture mais l’architecture telle qu’elle devait êtreconstruite. On peut extrapoler, dire pour ce qui con-cerne qu’ « en Chine, tout est sous contrôle » ! quece n’est pas le Parti communiste chinois qui en aété l’initiateur de ce système de contrôle social. Enfait, c’est le progrès cybernétique qui a ouvert laporte en appuyant le régime totalitaire. En clair, leprogrès est arrivé à point pour décupler la puis-sance de la Chine. Et là encore, le progrès est an-historique pour le pouvoir chinois. Sans le progrès, sans les ordinateurs, les camé-ras, les logiciels de contrôle, ce contrôle dense de1,4 milliard de Chinois ne se serait pas opéré. Maisla Chine communiste serait restée néanmoins com-muniste. Donc, il existe une synergie de causes quifont que des processus émergent et n’émergent paspartout. Ils émergent pour une catégorie de popu-lation, dont le peuple chinois, mais pas pourd’autres. Mais s’il a été imposé, force de dire qu’ila été surtout consenti par les forces anhistoriques.Le progrès n’est pas historique, il émerge de l’es-prit de l’homme, de sa pensée, comme le mouve-ment marxiste qui a donné les régimes communis-tes et a fait émerger des esprits éclairés. Ces espritsont vu dans le communisme une force de libéra-tion contre les forces capitalistes exploitantes. Ilsont visé l’instauration d’une société sans classes so-ciales, et une socialisation économique et démo-cratique des moyens de production. Donc, l’his-toire de l’humanité avance par l’esprit de l’hommeet de la pensée globale sur son devenir.

L

e contrôle par caméras-ordinateurs de la po-pulation chinoise n’est en fait qu’une ini-

tiative nouvelle, une intention du pouvoir pour ren-forcer la cohésion du peuple chinois autour de luiet, se faisant, assure la protection du système degouvernance chinois. Le PCC est conscient que sonsystème communiste est un régime à part, qui évo-lue pratiquement seul dans le monde. La Corée duNord et deux ou trois nations qui ont ce systèmedictatorial les plus fermés du monde. Avec la mon-dialisation, le pouvoir chinois a peur des démo-craties libérales occidentales qui trouvent échoauprès des peuples du reste du monde parce qu’el-les reposent sur la volonté du peuple souverain. Ce qui n’est pas le cas pour les régimes socialis-tes autoritaires qui ont partout éclaté et faitfaillite. La crainte de cette faillite hante cer-tainement les pouvoirs politiques en Chine,qui s’efforcent de trouver la parade. Cependant, dans un sens, cette innovation par

La république universelle pourra-t-elle être un point de fusiondes oppositions politiques,comme une unique manièrepour faire émerger un mondeunipolaire. » Cela peut-il être

pensé un jour ? Et mettre fin aux antagonismes po-litiques dans le monde tant au sein des nationsqu’entre les nations. On ne peut pas juger, tout peutarriver. Cependant, il y aura un problème de sensde l’existence. Sans antagonismes, le monde hu-main serait-il viable ? « Si l’humanité parvient à un monde unipolai-re. A notre sens, c’en est fait de l’humanité. Uneexistence où il n’y aura que l’ennui, la béatitudeuniverselle du moins pour ceux qui gouvernerontle monde ». Dieu veut-il à l’être humain l’ennui, labéatitude ? Bien sûr que non. Le sens de l’existen-ce ne serait pas. Que serons-nous alors dans notrebéatitude unipolaire ? On ne pourrait penser notreexistence, et l’existence ne voudrait rien dire puis-que nous existerions sans vraiment exister. Et lesautres du monde unipolaire, que seraient-ils dansla béatitude de la souffrance ? Existeraient-ils » ? Savons-nous, nous humains, que l’existence hu-maine est un combat humain perpétuel ? On peutle penser, et tout le monde n’aurait pas la mêmeopinion. Certains acquiesceraient, d’autres non,d’autres préfèreraient ne pas répondre.

Prenons un exemple concret, la Chine, par exemple, et son système de notation du gouverne-

ment envers ses citoyens à travers le « crédit so-cial ». Les internautes qui ont suivi des émissions,des reportages sur cette pratique officielle en Chi-ne, conduite par les autorités chinoises, peuventêtre sidérés, prendre même peur et on voit leur stu-péfaction, dans les réactions sur les réseaux sociaux. Mais où est le problème puisque cela existe, etpeuvent prendre peur ceux qui ne sont pas habi-tués ou ne connaissent pas ce système. Et c’est lapremière fois qu’ils l’entendent. Oui, on peut êtrechoqué. Le peuple chinois pourtant s’en habituede ces pratiques, bien au contraire, il ne pose pasde problèmes. Mais pour comprendre sa réactiontout compte fait naturelle, peut-être que le peuplechinois s’y plaît même. Il ne se révolte pas, il trou-ve sa sécurité, son compte, puisqu’en interrogeantles ordinateurs accessibles dans les mairies etailleurs, il peut savoir sa notation par le nombrede points qu’il a à son crédit, et savoir s’il est unbon citoyen ou non. Et, par la notation, considéréecomme un mauvais citoyen, le Chinois qui est danscette situation se corrige et peut regagner despoints. En revanche, nous qui ne vivons pas enChine, avons d’autres mœurs, ces pratiques noussemblent invraisemblables, particulièrement terri-fiantes à la seule pensée que l’on est surveillé ma-tin et soir, 24 heures sur 24 heures. Mais si le peu-ple chinois est heureux dans cette situation, celasignifie seulement que le Parti communiste chinoisa réussi à fidéliser le plus d’un milliard de Chinoisdans sa politique. Et c’est cela qui compte pour lePCC puisqu’il a réussi à inscrire dans la prospéritéune grande partie du peuple chinois. Maintenant, dire que le système de surveillancesociale est exportable, ce n’est pas gagné. Les peu-ples des pays du reste du monde qui ne sont pasembrigadés dans des idéologies totalitaires se ca-breraient à la seule idée que cela pourrait être pos-sible. S’il était bien vu par les peuples, ce systèmeaurait certainement été copié, et les gouvernementsauraient gagné en affaire, i.e. en stabilité politique,par exemple. Sauf que ce système de contrôle« communiste » inspire la peur, les autres peuplesétant plus libres ne peuvent s’imaginer qu’un telsystème puisse exister dans le monde et concernerune grande nation, des plus peuplées du monde.Soit 18% de la population mondiale, près de 1,4milliard d’êtres humains. Mais, si on regarde l’histoire, et comment la Chi-ne est arrivée à ce système, on constaterait qu’il y aun processus logique de causes à effets qui a faitque la Chine est arrivée à ce stade historiqued’aujourd’hui. Rappelons que ce sont les crises mo-nétaires dans les années 1970, la crise d’endette-ment mondial des années 1980 et la dérégulationfinancière qui a suivi en Occident qui ont amené le

Pourquoi la Chine a remplacé la défunteUnion soviétique face à l’Amérique ?

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202010

gré et le faible coût de la main-d’œuvre chinoisene laissent aucune alternative aux pays industria-lisés. Fermer leurs entreprises non compétitives oules délocaliser en joint-ventures vers la Chine. Etmoins en Inde et les autres pays d’Asie à faible coûtde main-d’œuvre. Que peut-on dire de cette similarité économi-que entre le Japon et la Chine à trente ans d’inter-valle ? Le processus appartient aux forces anhisto-riques. En clair, ce sont les conjonctures et les tour-nants de l’histoire précisément qui ont fait décol-ler le miracle japonais. De même pour le décollageéconomique de la Chine. Par conséquent, la mon-tée en puissance de ces deux pays ne s’est pas faitepar les seules forces internes et du hasard, mais enpremier par les forces externes qui sont anhistori-ques, relevant d’un processus économique mon-dial. Et ce sont elles qui ont provoqué en Chinecomme au Japon un changement économique etsocial brusque et spectaculaire, et qui a entraînéune modification profonde de leurs structures in-dustrielles et manufacturières. L’histoire de l’humanité n’est pas chaotique, touts’agence dans l’ordre des événements logiquespour faire avancer l’humanité. Si la Chine aspire àdevenir la première puissance mondiale du mon-de dans les décennies à venir, c’est dans l’ordre deschoses. Mais pour réussir son ascension, il faut quel’anhistoricité soit de son côté. Autrement dit, au-delà de la volonté de puissance, l’anhistoricité doitlui être tributaire, c’est-à-dire l’inscrit dans la mar-che favorable de son histoire.

Il faut rappeler que l’Union soviétique a joué unrôle de contrepoids dans l’ascension et la domi-

nation des États-Unis sur le reste du monde. LaChine était certes crainte, mais n’avait pas l’enver-gure de l’Union soviétique dans la guerre froide –le monde était réellement bipolarisé entre l’Est etl’Ouest. Et ce sont les deux supergrands qui diri-geaient pour ainsi dire le monde. Même la Chine aprofité du parapluie nucléaire soviétique. Cepen-dant, l’URSS disparu de l’histoire, le monde estdevenu unipolaire, donc « orphelin » d’une super-puissance qui seule pouvait contenir et calmer lesardeurs de domination de la première puissancedu monde. Or, la Chine, aidée dans son ascension par tou-tes les grandes puissances économiques, non pargénérosité mais par soucis mercantilistes, faisaitd’elle le seul marché mondial sûr et qui pouvaitpermettre aux autres puissances industrielles dumonde de maintenir leurs productions. Des délo-calisations d’entreprises économiques en Chine quis’inscrivaient en donnes anhistoriques. Et c’est cequi fait l’histoire a fait son choix, la Chine était entrain de remplacer progressivement la défunteUnion soviétique pour contrer l’hégémonie de lapuissance américaine. Et la Chine a pleinement réussi son rôle de con-trepoids stratégique dans le monde. On comprendpourquoi, le progrès aidant, le PCC verrouille l’ac-tualité politique intérieure. Pourquoi cette préci-pitation surtout dans les années 2010-2020 ? Sa-chant que son ascension est une vérité confirmée,ses performances économiques mondiales sont uneréalité. La Chine est pratiquement dans tous lescontinents, son expansion fait d’elle l’« atelier dumonde ». L’économie mondiale passe par la santééconomique de la Chine, si la Chine s’enrhume, lemonde prend la grippe. Aussi, les mesures intérieures prises comme lareconnaissance faciale, le suivi de bons et mauvaiscitoyens chinois par la notation à l’échelle de 1,4milliard de Chinois qui choquent certes le reste dumonde, mais la mesure est presque normale pourle peuple chinois. Et cela est dû à l’embrigadementcommuniste de la Chine qui exige discipline et fi-délité au parti communiste. Et 70 ans de ce régime politique totalitaire pur etdur, non seulement ont suffi au formatage des cons-ciences, mais surtout ont permis la montée enpuissance de la Chine, la montée du nationa-lisme aussi, qui font de plus en plus apparaî-tre la Chine comme la 1ère puissance écono-mique du monde. Et cela lui donne aujourd’hui laforce pour peser dans l’échiquier mondial et inspi-rer la crainte à l’Occident.

Suite en page 11*Auteur et chercheur spécialisé en Économie

mondiale, Relations internationales et Prospective

Par Medjdoub Hamed

«

LE CRÉDIT SOCIAL,LE SYSTÈME MODERNE

DE NOTATION DES CITOYENSEN CHINE ET LES FORCES

ANHISTORIQUES

LA SIMILARITÉ ÉCONOMIQUEHISTORIQUE ENTRE LE JAPON

ET LA CHINE À TRENTE ANSD’INTERVALLE

LA CHINE N’UTILISE PAS LA FORCEMILITAIRE COMME

LES ÉTATS-UNIS,MAIS UNIQUEMENT LA STRATÉGIE

PACIFIQUE WIN-WIN(GAGNANT-GAGNANT)

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Même processus, la Chine devait donc sauver sonéconomie à l’instar de ce qui s’est passé aux États-Unis dans les années 1940. Le seul inconvénientest que la mise en œuvre de la « route de la soie »,la Chine ne doit pas lésiner et rester « mercanti-liste » avec les pays partenaires. Sinon, son pro-jet de construction d’infrastructures publiques(ports, aéroports, autoroutes, voies ferrées, habi-tats, etc.) dans la route de la soie risque d’être endessous des attentes. Et c’est la Chine qui sera enpremier affectée sur le plan économique, et doncen termes de fermeture d’entreprises producti-ves et de destructions d’emplois.Aussi, on peut penser que les conséquences dela pandémie et le chômage de masse va pousserles États-Unis, la Chine et l’Europe à un « mo-dus vivendi », c’est-à-dire atténuer les tensions,les rivalités dans le commerce mondial, mettreen place des mesures protectionnistes si néces-saire mais laisser la porte ouverte aux échanges,aux négociations pour relancer l’économie mon-diale qui, à bien des égards, reste urgente et pro-fitable pour toutes les parties. En clair, des plansde relance économique de part et d’autre.Rien n’exclut, après une reprise générale de l’éco-nomie mondiale, de relancer les mesures néces-saires pour les États-Unis comme pour l’Europeet le Japon de sécuriser leurs économies contrel’expansionnisme économique chinois. La Chi-ne ne va pas forcer les barrages économiques del’Occident, mais il est de son droit de poursuivresa présence économique dans tous les continents.Ce qui, tout compte fait, par sa puissance écono-mique, est profitable à tous les pays du monde,qu’ils soient africains, sud-américains, asiatiques,européens, nord-américains. L’Occident y trou-vera aussi son compte. Puisque les pays en voiede développement, s’ils deviendront solvables etse constitueront des réserves de change suffisan-tes, ils pourront constituer un moteur supplémen-taire tant pour la Chine que pour l’Occident etles autres pays industrialisés entre les deux pô-les que sont la Corée du Sud, le Mexique, l’Indo-nésie, le Brésil…

Enfin, un dernier point qu’il faut expliciter, etil est impératif sinon on ne pourrait compren-

dre la dynamique qu’a permis l’anhistoricité dans

fera de même pour affermir ses propres zonesd’intérêt pour son économie. Ce qui ne fera qu’ac-croître les conflits d’ordre économiqueCependant, une guerre économique qui risquede durer et qui se complique par les conséquen-ces de la pandémie sera hautement préjudicia-ble pour les deux parties. Ni la Chine, ni les Etats-Unis, ni l’Europe, ni le reste du monde ne gagne-ront dans le protectionnisme, la création de zo-nes économiques rivales, et donc la neutralisa-tion réciproque. Un bras de fer qui sera difficilemais non moins nécessaire vu la situation de ri-valité. Certes, chaque partie cherchera à exploi-ter ses avantages sur l’autre. Mais dire que laChine va creuser son avance sur ses concurrentsn’est pas juste. Pourquoi ? Puisque, malgré toute sa puissance économi-que, la Chine ne cesse d’être confrontée à la dé-célération économique mondiale depuis la crisede 2008, et surtout depuis que la Réserve fédéra-le (Fed), c’est-à-dire la Banque centrale américai-ne, a mis fin au troisième programme de quanti-tative easing (QE3) en 2014. A partir de cette date, le prix du baril de pétro-le a chuté et est resté bas pratiquement depuis.Et cela fait sept ans. Aujourd’hui, il fluctue autourde 40 dollars, bien loin de plus de 100 dollars lebaril, antérieurs à 2014. Pour cause, la décélération économique n’a-t-elle pas poussé la Chine à opter pour un projetappelé la « ceinture », ou les « nouvelles routesde la soie », et déjà mis en œuvre. Un projet quel’on peut appeler aussi un « Plan Marshall bis ».Il faut rappeler que dans les années qui ont suivila fin de la 2ème Guerre mondiale, les États-Unisont souffert économiquement. Le formidable ré-servoir de forces productives qui a suppléé à l’in-dustrie européenne durant la guerre 1939-1945aux États-Unis s’est trouvé brusquement bloquéen bonne partie à la fin du conflit. À l’époque,les États-Unis ont voulu aidé les pays européensà se reconstruire. Mais, les pays européens, en-dettés, étaient insolvables. Par conséquent, il fal-lait mettre sur pied aux États-Unis un plan quiservirait à aider les pays alliés à se reconstruiremais aussi à sauver l’industrie américaine de ladébâcle et de la destruction en masse d’emplois.Un plan qui aurait permis d’éviter la dépressionéconomique des années 1930 avec un taux de chô-mage de plus de 40% à l’époque. La plus gravedépression économique dans l’histoire américai-ne. Et ce plan s’appelait le plan Marshall du nomdu secrétaire d’Etat américain aux affaires étran-gères, George Marshall.

Dès lors, peut-on dire, cette crain-te sur la puissance chinoise estréelle et partagée tant pourl’Occident et pour le reste dumonde. Voir la Chine prendrele leadership mondial revient

pour l’Occident comme pour les pays du restedu monde à se voir imposer inévitablement unsystème de gouvernance dicté par la Chine. Biensûr, ce processus se fera à la carte, selon les spé-cificités en puissance, en importance stratégiqueet intérêt propres à chaque région. Et toujoursdans le cadre pacifique win-win (gagnant-ga-gnant) alors qu’en réalité, la stratégie de la Chi-ne est de renforcer son leadership mondial sansheurt. Si une nation se trouve endettée vis-à-visde la Chine et ne pourra rembourser sa dette, cesera à elle d’assumer son endettement et de setrouver à octroyer des territoires (ports, terresagricoles, etc.) à son prêteur pour une durée de99 ans comme cela s’est déjà opéré dans plusieurspays du monde. Un processus qui doit amenerle pays d’accueil à prendre conscience des redou-tables répercussions s’il baisse la garde dans lesnégociations et surtout son comportement (cor-ruption, népotisme, détournements) avec le paysqui lui apporte ce dont il a besoin. La Chine n’utilise pas la force militaire com-me les États-Unis, mais uniquement sa puissan-ce économique pour aligner en sa faveur les paysdu reste du monde. Et elle réussit pleinement. Siun pays ne profite pas de ce cadre pacifique win-win avec la Chine, c’est que son système de gou-vernance est en défaut. Et on comprend le soucide la Chine de traiter d’une manière constructi-ve avec tous les États du monde. Elle sait queseule la puissance économique lui permet de pe-ser sur l’échiquier de puissance mondiale. D’autant plus que son système de gouvernan-ce hybride en socialisme de marché et régimecommuniste l’isole sur le plan mondial. Aussi,les mesures pour souder le peuple chinois par ladiscipline et l’unité et peu importe les moyensde contrôle et de surveillance utilisés sont desoptions stratégiques et vitales pour le PCC. La récente loi de la sécurité à Hong Kong en-tre dans la stratégie d’unification et de fidélisa-tion des peuples dans la mère patrie. La Chine sedevait de mettre fin aux revendications démo-cratiques et séparatistes de la population hon-gkongaise. La population de Hong Kong espé-rait que le régime communiste de la RPC dispa-raîtrait avant la date du retour de son territoireprévu en 2047. Mais les forces anhistoriques ontdécidé autrement pour Hong Kong. Il demeurepour Taïwan, le même processus. Considéréedepuis toujours une partie intégrante de la Chi-ne, ce n’est qu’une affaire de temps, Taïwan re-viendra à la nation mère. Aujourd’hui, le monde est en pleine pandé-mie, qu’en est-il des rapports entre les grandespuissances, en particulier avec la Chine ? L’or-dre du monde a mis en place, après 1945, lesÉtats-Unis et l’Union soviétique. Cette dernièreeffacée, la Chine a pris la place de la défunteUnion soviétique. La Russie lui est solidaire.Avant même la pandémie, la guerre commercia-le a été lancée contre la Chine par l’administra-tion Trump. Mais la Chine a tiré parti de cet or-dre, et à mesure qu’augmente son poids straté-gique, et il augmente, elle va chercher de plus enplus à en définir les règles et les normes. Ce quiest naturel dans le rapport des forces dans lemonde, comme d’ailleurs l’ont fait et le font en-core les États-Unis. La puissance américaine con-tinue de s’imposer au monde

Le Covid-19 a compliqué l’état du monde. Lechômage de masse, la paupérisation montan-

te et les bouleversements créés dans la vie despopulations par les changements économiquesliés à la pandémie créent les conditions propicesà des approches protectionnistes. Les droits dedouane et les quotas d’importation vont se dur-cir. L’Occident va chercher à affermir les zonesd’intérêt régionales pour contrer la Chine, qui

Pourquoi la Chine a remplacé la défunteUnion soviétique face à l’Amérique ?

Le Quotidien d'Oran

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le développement et la marche du monde. Peut-on penser réellement que la montée en puis-sance de la Chine le doit seulement aux dé-localisations d’entreprises occidentales etasiatiques, et donc à l’ouverture du marchéchinois, au faible coût de la main-d’œuvrechinoise, à la discipline et à la rapidité d’as-similation des procédés technologiques decette main-d’œuvre qui a fait la puissanceéconomique aujourd’hui de la Chine ? Non,dans l’absolu, ce n’est pas la Chine et l’Oc-cident qui ont fait la Chine d’aujourd’hui. Celadevait être ainsi. Pourquoi ? Tout simplement, si la puissance chinoise n’apas pris le relais de la défunte Union soviéti-que, et le monde serait resté unipolaire, lemonde aurait vécu un cauchemar. On auraiteu des dizaines, voire des centaines de pri-son Guantanamo, des chaînes d’êtres hu-mains irakiens, afghans, iraniens et autresenchaînés et montrés à la télévision, despendaisons collectives. Des prisons du type Abou Ghraïb, en Irakoù des actes de torture, d’humiliation et de mau-vais traitements seraient perpétrés, devenantmonnaie courante. L’Iran serait tout simplementnucléarisé. Des villes iraniennes seraient effacéesde la carte. Et des millions de morts. Pourquoi ? Pour que vive la domination ab-solue d’un monde unipolaire. Comme on l’adit tout au début, la vie humaine serait unebéatitude universelle pour les uns, ceux quigouverneront le monde. Une béatitude deplaisir et d’ennui, donc, pour les nantis del’ordre unipolaire. Et pour les autres, lesnon nantis, donc, les esclaves, une « béati-tude de souffrance ». L’existence humaine aurait-elle alors un sens ?Non ! Et c’est la raison pour laquelle existe Dieu,le Créateur du monde, le « Sauveur » du mon-de. C’est lui qui a fait la Chine, et devait ser-vir à remplacer la défunte Union soviétiqueet à neutraliser la volonté de puissance dela démocratique Amérique. Et la démocratique à neutraliser aussi lavolonté de puissance de la Chine. Et oncomprend que la marche de l’humanité n’estpas chaotique, elle est précise comme une équa-tion mathématique, et Dieu en donne toujours lasolution. Et la solution réside en une phrase : « leshumains sont protégés mais leur existence est uncombat perpétuel, et c’est ce combat qui donnesens à la vie ».

Medjdoub Hamed

LA « CEINTURE », LES « NOUVELLES

ROUTES DE LA SOIE », UN « PLAN

MARSHALL BIS » POUR LA CHINE.

VERS UN MODUS VIVENDI

MONDIAL ?

CE N’EST PAS LA CHINE ET

L’OCCIDENT QUI ONT FAIT

LA CHINE D’AUJOURD’HUI, MAIS

DIEU, LE « SAUVEUR » DU MONDE

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duire la facture des importations, à court terme elleva amplifier la rupture déjà présente de médica-ments nécessaires à la survie de certains individus.Concernant la rupture des médicaments, il s’agit no-tamment de certains médicaments anti-cancer quimanquaient à la Pharmacie Centrale des Hôpitaux.Selon le Professeur Kamel Bouzid, chef de serviced’oncologie au centre Pierre et Marie Curie d’Alger,nombreux sont les médicaments qui ont péri doncla péremption de ces médicaments vient s’ajouter àla rupture, causant un manque d’autant plus impor-tant de certains médicaments. De plus, en 2018, Sanofi a ouvert le plus grandcomplexe pharmaceutique d’Afrique, ayant pourambition d’accélérer ses exportations de médica-ments aux pays d’Afrique depuis l’Algérie. Celadevrait, à terme, bénéficier grandement à l’Algérieen terme économique mais également en terme detransfert de connaissance, et ainsi améliorer sa ba-lance commerciale. De plus, l’article 206 de la loi n°18-11 du 18 Chaoual 1439 correspondant au 2 juillet2018 relative à la santé dispose que « L’Etat soutient,à travers des mesures incitatives, la production na-tionale et encourage la recherche et le développe-ment pharmaceutiques, notamment par la promo-tion de l’investissement dans ce domaine ». De fait,la volonté de l’État était déjà motivée par un inves-tissement massif dans la recherche de cette indus-trie, indispensable à la production des médicamentssur le territoire algérien. Suivant la même logique de réduction des impor-tations, du Conseil des ministres est issu le projet deréalisation des abattoirs sur les frontières sud (Tin-zaouten et Bordj Badji Mokhtar), notamment avecle Mali et le Niger afin d’approvisionner le marchénational en viandes au lieu de les importer. Lors duconseil des ministres, Tebboune a également annon-cé son ambition de réorganiser Air Algérie « maniè-re à la rendre compétitive à l’international, tout enveillant à réduire le nombre de ses agences commer-ciales à l’étranger ». Pratiquant le modèle point àpoint, Air Algérie ne maximise pas son potentiel entermes de propositions de destinations et ne touchepas le maximum d’algériens. Au contraire de certai-nes compagnies étrangères, qui elles pratiquent lemodèle hub and spoke, multipliant les routes et con-nexions. Il a ainsi ordonné la création d’une plate-forme à Tamanrasset, localisation stratégique pourdesservir l’Afrique et le continent américain. De ce fait, le ministre des transports, M. LazharHani, a annoncé à Alger le lundi 5 octobre la créa-tion d’une compagnie publique devant prendre encharge le transport aérien afin d’appuyer « Air Al-gérie ». Cette compagnie se concentrera sur les volsaériens domestiques. Tebboune a également annoncé la diminution desagences d’Air Algérie à l’étranger afin de réduireles coûts et économiser ses réserves de devises. Teb-boune a également invité les industries maritimes às’orienter sérieusement vers la construction navaleen partenariat avec les étrangers parmi ceux qui ontexprimé leur entière disponibilité en la matière, no-tamment les pays de la Méditerranée. Par ailleurs, la construction du port du centre àCherchell, dont le coût de réalisation devrait êtrecompris entre 5 et 6 milliards de dollars, démon-tre l’ambition d’accélération du commerce in-ternational de l’Algérie et son ouverture à laconcurrence et aux investissements étrangers.Cela amène par ailleurs à s’interroger surl’avenir des sociétés nationales.

le prix a été remporté par l’entreprise Condor Elec-tronics spécialisée dans l’électronique, l’électromé-nager et le multimédia. De fait, selon l’Agence Na-tionale de Promotion du Commerce extérieur, entre2016 et 2017, les importations des machines à laverà été divisé par deux, si elles représentaient 1,1% desbiens d’équipements industriels importés en 2016,elles ne représentaient que 0,5% des biens d’équi-pements industriels importés en 2017 (d’après Al-gex). Ainsi, cela représente une modification relati-vement importante de la configuration des produitsimportés. Les machines à laver représentent égale-ment près de 41% des exportations des biens d’équi-pement industriels. Le conseil des ministres a par ailleurs ordonné auministre de l’industrie de séparer les appareils élec-troménagers et les appareils électroniques, dans lescahiers des charges, afin d’atteindre de manière pro-gressive un taux d’intégration nationale de 70%.Djilali Mouazer, PDG de l’Eniem de Tizi Ouzou (in-dustrie d’électroménager) a déclaré ses ambitionsd’exportation notamment vers les pays Niger, Mali,Mauritanie, Tunisie, Libye et d’autres pays de laCEDEAO. « Il s’agit de créer des partenariats com-merciaux dans ces pays et de trouver des distribu-teurs pour nos produits, dont les réfrigérateurs etles cuisinières » (El Watan, 8 octobre 2020). De plus,ces entreprises pourront pleinement bénéficier duprojet de Zone de libre-échange continentale afri-caine (ZLECAF). En effet, cette plus grande zone delibre-échange du monde, regroupant 54 pays(l’Érythrée étant le seul pays non signataire du pro-jet) permet la libéralisation des tarifs douaniers, laréduction des barrières non tarifaires et facilite lecommerce, donnant ainsi lieu à la baisse des coûtsde transaction. Si sa mise en place était prévue pourle 1er juillet 2020, elle a été repoussée à la suite de lapandémie de la COVID 19. Selon Jeff Gable, cheféconomiste du groupe ABSA, l’Afrique devrait êtreapplaudie pour cette collaboration inédite dans leclimat isolationniste actuel. La composition des produits d’exportation algé-riens illustre la présence industrielle en Algérie, maiségalement le manque de savoir-faire en termes d’éla-boration des produits. En effet, en 2019, les produits semi-finis représentaient 75,39% des produits exportés. Les produits importés coûtent le plus cher à l’Al-gérie en 2017 sont les suivants :- voitures de tourisme;- médicaments- appareils électriques pour la téléphonie ou la télé-graphie par fils.Ainsi, il est primordial d’engager des réformes in-dustrielles sur ces trois secteurs. Nous avons déjànoté l’ambition de l’État d’améliorer le secteur de latéléphonie au travers des start-up. Lors de la présentation du projet de loi portantapprobation de l’ordonnance nº02-20, modifiant etcomplétant la loi relative à la santé, Lotfi Benbah-med, le ministre délégué à l’Industrie pharmaceuti-que, a déclaré l’objectif de « réduire la facture d’im-portation des produits pharmaceutiques » dans lebut d’en exporter. Il promet une prise en charge de la régulation del’activité d’importation et l’orientation vers l’expor-tation. Effective à partir du 4 octobre 2020, cettemesure de régulation oblige les organismes de san-té à acquérir une attestation délivrée par le ministè-re lors d’importation. Ainsi, le ministère obtient lesuivi total des importations des médicaments. Si cet-te mesure permettra à terme d’identifier et de ré-

L’avant-projet de loi de finance 2021 aété étudié le 4 octobre 2020. Présidé parle président de la République, Abdelmajid Tebboune, plusieurs mesures ont été annoncées. En 2019, les hydrocar bures et dérivés ont représenté 92,72%

du total des exportations à l’étranger d’après la Di-rection Générale des Douanes.

Lors du conseil des ministres, le Président de laRépublique Abdelmajid Tebboune a recomman-

dé, à travers diverses mesures, d’ « encourager lespetits investisseurs et porteurs de projets dans le ca-dre les start-up ». Selon lui, les start-up sont vectri-ces d’autosuffisance et de créations d’emplois. Tout d’abord, ont été proposées des exonérationsfiscales importantes pour les start-up, pouvant du-rer jusqu’à 5 ans. Tel que l’article 69 de la loi de Fi-nances 2020 disposait « les start-up sont exonéréesde la taxe sur l’activité professionnelle et de l’impôtsur le revenu global ou de l’impôt sur les bénéficesdes sociétés, pour une durée de trois années à comp-ter de la date de début d’exercice. Sont exonérées dela TVA, les équipements acquis par les start-up, autitre de la réalisation de leur projet d’investisse-ment ». Ainsi, si dès 2019 des avantages fiscauxétaient déjà aux profits des start-up, en 2019, de nou-velles exonérations ont été implémentées. L’État poursuit donc sa volonté de faciliter le dé-veloppement des start-ups. En effet, la ConférenceNationale des start-up a eu lieu le 3 octobre 2020 àAlger et plusieurs nouvelles mesures en faveur dela construction d’une « Start up Nation » ont été an-noncées. Parmi elles, la création d’un mécanisme definancement « Algerian start-up fund », plus « flexi-ble » et tolérant du risque. Il avance aussi une nou-veauté dans le financement participatif. De plus, le décret exécutif 20-254 du 15 septembre2020 porte création du comité national de labellisa-tion des « Start-up », « Projets innovants » et des « In-cubateurs » et recense toutes les conditions pour sefaire attribuer l’un des ces labels, nécessaires à l’ob-tention des nombreux avantages fiscaux. Ces nou-veautés soulignent la volonté de l’État de recons-truire un « modèle [économique] basé sur la connais-sance et où les start-up seront érigées en locomoti-ve », a annoncé A. Tebboune lors la Conférence na-tionale des start-up. De même, le Président incite la communauté algé-rienne à l’étranger à investir en Algérie, notammentdans le domaine des start-up. Enfin, une baisse des transferts de fonds a été en-registrée en 2019, tombant à 1,8 milliards de dollars.Si l’Algérie fait face à l’effondrement de ses réser-ves de change, elle pourrait bénéficier de ses trans-ferts de fonds. Ces derniers ne sont pas toujours tra-çables, ainsi le crowdfunding répond à un doubleobjectif : l’incitation et la traçabilité. « Cette innova-tion [le crowdfunding] financière rend accessible auxinvestisseurs diasporiques des investissements aux-quels ils n’avaient pas précédemment accès ».Crowdfunding et diasporas: le financement partici-patif vient-il remettre en cause les acteurs du finan-cement diasporique? (2017), Cécile Fonrouge.

D’après la Direction Générale des Douanes, lesbiens d’équipements industriels représentaient

seulement 3,35% des exportations hors hydrocarbu-res en 2019, alors qu’ils représentaient 31,91% desproduits importés en 2019. Lors du Conseil des Ministres, le Président annon-ce encourager les start-up à entreprendre les parte-nariats avec les sociétés technologiques à travers lasous-traitance notamment dans le domaine de la fa-brication de téléphones portables, en vue de hisserles taux d’intégration nationale dans la production.En effet, en 2012, les produits de hautes technolo-gies représentaient 0,1 % des exportations algérien-nes, contre 6,4 % au Maroc et 5,6 % en Tunisie (Al-gérie, 2017, Massensen Cherbi). Depuis 2003 existe une volonté de privilégier lesexportations hors hydrocarbures, notamment à tra-vers la création du prix annuel « Export Trophy »initié par le World Trades Center Algiers. En 2018,

Promotion des exportations

hors hydrocarbures : une priorité depuis 2003

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202012

Le développement agricole ou la lutte contre la dé-pendance aux importations Selon la Direction Générale des Douanes, les pro-duits alimentaires représentent 19,07% des produitsimportés par l’Algérie en 2019. Les biens alimen-taires représentent 16,1% des exportations hors hy-drocarbures, cela témoigne du potentiel de l’Algé-rie dans le secteur agricole. Les principaux défis actuels du secteur agricole al-gérien sont la régulation et la gestion des stocks. Eneffet, en ce moment, le marché agricole fait face àune hausse considérable du prix de certaines den-rées, tels que les fruits et légumes. Selon LachemiSiagh, docteur en management stratégique, « ce sec-teur doit maintenir son niveau actuel de croissanceet préserver les surplus exportables, tout en déve-loppant les activités de stockage, de froid, de trans-formation et d’exportation » (El Watan). Ainsi, le stockage permet de lisser l’offre de fruitset légumes dans le temps. Cependant, il est primor-dial de prendre en compte que certaines denrées sontdifficiles à stocker, voire impossible, et dans uneoptique de conservation de la qualité de ces produitsle stockage n’est parfois pas la meilleure option. Ce-pendant, selon la FAO, les pertes et les gaspillagesalimentaires représentent 10% de la valeur en kilo-calories de la ration alimentaire au cours des années2009-2013. Cela soulève un problème de stockagequi pourrait être résolu puisqu’il s’agit de denréesqui se conservent. D’autant plus que les principauxproduits importés sont les céréales (blé et maïs), lelait et le sucre : d’où la nécessité de stocker l’excé-dant et d’importer si la production n’est pas suffi-sante. Par conséquent, il est nécessaire de s’appuyersur l’industrie agro-alimentaire. Par ailleurs, telqu’en témoigne le plan quinquennal de 2015 - 2019,l’Algérie a pour ambition de développer une pro-duction locale afin de tendre vers l’autosuffisance.Selon la Banque mondiale, en 2017, l’Algérie avaitune balance commerciale agroalimentaire de -9 063millions de dollars quand le Maroc avait une balan-ce commerciale agroalimentaire de 242 millions dedollars. Le Conseil des ministres prône un meilleur« contrôle du soutien destiné au secteur agricole, no-tamment lors des grandes opérations de mise en va-leur, appliqué depuis des années mais sans évalua-tion de bilan ni données appropriées dans ce do-maine, et une enquête sur les dossiers de soutiendestinés aux différentes filières agricoles ». Autre-ment dit, il s’agit d’élaborer un suivi et une étudedes résultats des différentes politiques de mise envaleur. Cependant, tel que démontré dans le Rap-port de synthèse sur l’agriculture en Algérie, (2019)d’Omar Bessaoud, économiste agricole, toutes cespolitiques ont grandement bénéficié au secteur agri-cole ces dernières années et il est important que ledéveloppement du droit foncier et des subventionscontinue. Il est également important, selon lui, depoursuivre les recherches sur les polycultures dansl’écosystème oasien. Enfin, le conseil des ministres propose d’éviterd’instaurer ou d’augmenter les impôts sur les pro-fessionnels de la pêche : en effet cela souligne unbut d’augmentation de l’offre des produits halieuti-ques. En conclusion , l’Algérie est pleine de ressour-ces, et la clé est d’allouer de manière productive sonbudget, et sur ce point le Conseil de Ministre s’ac-corde d’« exploiter de la meilleure manière les fondsspéciaux et de se passer les fonds qui ne sont pasnécessaires » .

*Avocat au Barreau de Paris

Par Fayçal Megherbi*

LES START-UP OU LA « LOCOMOTIVEDU NOUVEAU MODÈLE

ÉCONOMIQUE »

LE DÉVELOPPEMENTINDUSTRIEL : CANAL

PRINCIPAL VERSL’AUTOSUFFISANCE

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202013

Par BelkacemAhcene-Djaballah

Livres

LES CONTES DE YEMMA. Recueil de Djamila

Lounis Belhadj, Casbah Editions,Alger 2019, 156 pages, 600 dinars

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LES BELLES HISTOIRES DE BAHIA. Recueil de Bahia Rachedi et Othmane Aoudjit,

Casbah Editions, Alger 2019, 102 pages, 500 dinars

Trente contes. Des longs, des courts,des moyens, des très intéressants, des

intéressants, des pas intéressants, de la symbolique, du fantastique, de l’êtreshumain (avec ses qualités et ses défauts),des animaux, de la nature, des bons, desmalicieux, des traîtres, des lâches, des mé-chants, des très méchants, des mensonges,des louis d’or qui pleuvent… et même dela graine de violence. Ça tourne aussiautour d’histoires d’ogres qui mangentles petits enfants, d’animaux qui s’entre-bouffent, de coups tordus, d’espritsmalins, de tours de sorcellerie… On y ren-contre, bien sûr, l’inévitable «juif» (four-be, bien sûr !?). Un tout qui peut ne pasmanquer de traumatiser. Les contes d’an-tan, ceux de notre si lointaine enfance,n’étaient donc pas «soft». D’où, peut-être, nos multiples «pertur-bations» psychologiques. Il est vrai quec’était là une autre époque. Assez vite dé-passée et oubliée, il est vrai, de nos jours,par les séries télévisées fantastiques, de

science-fiction et les mangas… et dont lesconséquences psychologiques encore plusgraves sur l’enfance et la jeunesse restentencore à découvrir. Heureusement, il y a quelques belles his-toires dont on peut tirer une morale ac-ceptable… comme celle du «lion et del’aigle». La pratique dictatoriale du pou-voir qui rend arrogant… et qui se payecher. Morale : «Il ne faut jamais mépriserun plus petit que soi».

L’Auteure : Professeure d’enseignementmoyen aujourd’hui retraitée, auteure decontes pour enfants et d’ouvrages parasco-laires. Elle a traduit en français des fablesde «Kalila oua Dimna». Auteure, aussi,d’un recueil de nouvelles, «Femmes enclair-obscur» (Casbah Editions)Sommaire : 30 contes

Extraits : «Jadis, les contes se narraienten hiver, les nuits étant longues. On lesracontait après le dîner, assis autour du

Des histoires, pour la plupart très courtes et écrites tout simplement… et

assez originales en ce sens qu’elles lais-sent au lecteur le soin de tirer la morale. Des histoires qui racontent une histoiredestinée d’abord et avant tout aux en-fants ; une histoire à leur portée et liée àla réalité : le travail, l’effort, l’honnêteté,l’amour des parents, l’amour filial, le res-pect de la nature et des bêtes, du rêve…Pas de violence, pas d’ogres, pas de sor-cières, pas de meurtres… Si, une seule foisavec une tentative d’empoisonnementcommise (qui a heureusement échoué)par une marâtre jalouse de sa petite bel-le-fille (p 73)… Des histoires ultra-soft. Ah ! tout de même une belle histoire, cel-le de «L’école de Malak» (p 53). Emou-vante ! L’histoire d’une fillette et, brillanteélève, qui, par amour et admirationpour sa maman (une maman courageuseet sur tous les fronts, en l’absence fré-quente du papa, pris par son travail),réussit à se faire photographier (lors dela séance annuelle de photographie detoute la classe) avec un grand portrait

ETAIT-IL UNE FOIS ?

de… sa maman. Son rêve venait de se réa-liser : sa maman posait avec elle sur laphoto… Tout un message d’amour filial…et par la suite, les élèves et les professeursdécidèrent de baptiser cette école « L’éco-le des Anges». Pas beau, tout ça ?

Les Auteurs : Bahia Rachedi, née dansla Mitidja, brillante carrière de comé-dienne (cinéma, théâtre, télévision, ani-mation…). Une grande moisson d’hom-mages et de récompenses Othmane Aou-d j i t , autod idacte… passage par l e sBeaux-arts d’Alger… artisteSommaire : 28 histoires

Des histoires ultra-soft. A lire et…surtout, à faire lire… aux petits.

Notes négatives : le livre comporte descoquilles» (beaucoup !) avec des mots quisont collés les uns aux autres, coquillesqui peuvent induire en erreur les nouveauxapprenants… Par ailleurs, on retrouveune histoire répétée sous deux titres dif-férents (p 35 et p 39).Toujours le pro-blème de «contrôle de qualité» !

brasero. C’était avant l’ère de la télévi-sion» (p13, préface), «Laisse-moi t’expli-quer mes calculs. Tous les hommes queleurs épouses gouvernent, je les ai con-sidérées comme étant des femmes, c’estainsi que j’ai trouvé plus de femmes qued’hommes»(p 97).

Une plongée dans l’enfance etdans le passé très lointain. «Le

parfum des histoires transmises debouche à oreille depuis la nuit destemps», …mais attention, car il y aquand même une certaine «violence»qui pourrait ne pas être comprise parles petits ou mal interprétée par deplus âgés… Des contes où le bonn’est pas toujours récompensé.

Citations : «On ne connaît jamais assezles gens, même ceux qui nous sont les plusproches» (p 52), «Un bienfait reçu nes’oublie jamais, à défaut de le rendre, ons’en rappelle toujours» (p 77)

Avis

Avis

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202014 ORAN

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h47

Dohr12h49

Assar16h00

Maghreb18h30

Icha19h47

27 safar 1442

ILS NOUS ONT QUITTES... HIER

Termatita Kheïra, 74 ans, Dar El Beïda

Belmalek Zeneddine, 54 ans, Dar El Beïda

Belaaribi Abderrahmane, 89 ans, Maraval

Belloul Fayçal, 45 ans, Aïn El Beïda

J. Boukraâ

La commune de Bir El Djir abénéficié de plusieurs opérations dans le but d’améliorer

le cadre de vie des habitants deszones d’ombre. Au total 10 projetsont été inscrits pour la localité deSidi El Bachir, a indiqué le secré-taire générale de cette collectivitélocale, sur les ondes de la Radiolocale. Ces opérations d’aména-gement urbain, voirie, réhabilita-tion du réseau d’assainissement,entre autres… ont pour but derépondre aux préoccupations desriverains. Dans les détails, lemême responsable a précisé qu’ils’agit de 3 opérations d’aména-gement de la voirie, de 2 stadesd’un montant de 12 millions de DA,la réhabilitation de la placette dela mosquée ‘Zaid Ibn Tabet’, le re-vêtement en gazon esthétique du

K. Assia

Deux bandes rivales impliquéesdans des rixes à l’arme blan-

che, port d’armes prohibées pouragression, trouble l’ordre public,violation et dégradation de biensd’autrui ont été démantelées par lesservices de la Sûreté de la wilayad’Oran. a indiqué, hier, l’officier ZairChawki, de la BRI2, lors d’une con-férence de presse animée au siègede la Sûreté d’Oran. Seize indivi-dus, âgés entre 19 et 43 ans, dontdeux font l’objet d’un mandat d’ar-rêt, s’adonnaient à des guerres dequartiers et semaient la terreur à Haï

S. M.

Des coupures répétitives etprolongées du courant électri-

que et de l’approvisionnement eneau potable, signalées durant plu-sieurs mois, dans deux immeublesde la cité 1.063 logements AADL,exaspèrent les habitants. Ces per-turbations devenues fréquentes, cesdernières semaines, ont lourdementpénalisées les habitants qui outre lescoupures prolongées regrettent l’en-dommagement de leurs appareilsélectroménagers (téléviseurs LED,réfrigérateurs, climatiseurs, lave-lin-ges…). Cet état de fait a finalementexacerbé les habitants des 2 blocs24 et 25 qui viennent de lancer unepétition pour exiger l’interventiondes services concernés (AADL, So-nelgaz et Seor) pour trouver une so-lution définitive à cette situation quin’a que trop duré. « Nous souffronsde coupures du courant électriquequi se répètent depuis plus de 5mois causant de graves désagré-ments aux colocataires. Cette dé-faillance est causée par une fuited’eau près des câbles électriquessouterrains qui approvisionnent lesdeux tours. Nous avons subi d’im-portants dégâts matériels (télévi-sions, climatiseurs, réfrigéra-teurs…). Nous exigeons l’interven-tion des services concernés pourtransférer les 2 réseaux et prévenirtout sinistre », lit-t-on dans une let-tre accompagnée d’une pétition deshabitants concernés. Les câbles électriques enterrés,qui alimentent les deux blocs, lon-gent en fait une canalisation d’eauendommagée ce qui provoque ré-gulièrement des courts-circuits élec-triques. L’infiltration de l’eau dansdes câbles électriques provoque uncontact direct entre la phase et leneutre et par conséquent endom-mage les appareils électriques et lespostes transformateurs. « Les services techniques de la So-

Le cancer du sein reste toujoursen tête des cancers diagnosti-

qués dans la wilaya d’Oran, a in-diqué le chargé de communicationde la direction locale de la Santé etde la Population (DSP), YoucefBoukhari, estimant que le bilan2019 fait état d’un taux de 8% denouveaux cas atteints de ce typede tumeur. Sur les 5.333 nouveauxcas de cancer enregistrés en 2019,à Oran, 439 sont des cancers dusein, soit un taux de 8%, a indiqué

Une fuite d’eau provoque de graves

dommages dans deux tours

Des coupures répétitivesd’électricité et d’eaudans une cité AADL

nelgaz sont intervenus au moins 8fois pour le rétablissement du cou-rant électrique. La réparation decette fuite qui perdure depuis plu-sieurs mois est nécessaire pour met-tre un terme, d’une manière défini-tive, à cette situation », se plaignentles habitants. Il faut préciser que leshabitants des cités AADL 1.063 lo-gements location-vente et 260 LSP/AADL ne cessent de dénoncer de-puis 2012 la défectuosité des cana-lisations d’eau en PVC installéesdans la précipitation en 2005, sansrespect des normes requises ce quiest à l’origine de coupures intem-pestives et prolongées de l’appro-visionnement en eau potable. Cescanalisations en PVC ne résistentplus à la pression ce qui a eu pourconséquence des éclatements pério-diques. Le réseau AEP des 2 citéss’est transformé, ces dernières an-nées, en une vraie passoire. Desfuites et des affaissements de ter-rains sont signalées un peu partoutdans cette zone. Dans certains en-droits, l’eau coule à flots, à telle en-seigne que des étangs se sont for-més et où on peut trouver toutessortes d’insectes et même des gre-nouilles. Ces marais, qui sont à l’ori-gine de la prolifération des mousti-ques et des odeurs nauséabondes,se sont transformés en un terrain dejeux pour les bambins des citésavoisinantes qui viennent pataugerdans l’eau et la boue. Après plu-sieurs années de laisser-aller, lesfuites d’eau ont finalement fragiliséle sol, provoquant des affaissementsde la chaussée. Les riverains, quiconstatent, jour après jour, l’aggra-vation de ce phénomène, interpel-lent les services concernés pour leremplacement du réseau d’appro-visionnement en eau potable. Ce-pendant, l’Agence de l’améliorationet du développement du logement(AADL) et la Société de l’eau et del’assainissement d’Oran (SEOR)continuent de se rejeter la balle.

K. Assia

L’Université des Sciences et de laTechnologie ‘Mohamed Boudiaf’

(USTO-MB) lance deux nouveauxmasters à cursus intégré de licence autitre de l’année universitaire 2020 -2021 a-t-on appris, hier, auprès deM. Boudia Maâmar responsable dela cellule d’information, de commu-nication et porte-parole de l’Univer-sité (USTO-MB). Cette nouvelle of-fre est ouverte à tous les bacheliersau niveau national et concerne l’aé-ronautique et la mécanique de l’avia-tion légère et les énergies renouvela-bles en électrotechnique. Avec 32 filières enseignées dont 6spécialités nationales, l’Universitévient de diversifier ses offres en op-tant pour l’Aéronautique et les Ener-gies renouvelables, ce qui permet derépondre aux exigences de l’heureexplique-t-on. L’Université offre, selonle responsable : 3050 places pédago-giques pour les nouveaux bacheliers2020 dans les 6 domaines de forma-tion (sciences et technologies, mathé-matiques et informatique, sciences denature de la vie…) couvrant 32 filiè-res dont 6 à recrutement national.

Deux nouveaux masters

à recrutement national

L’Université «MohamedBoudiaf» USTO offre 3.050

places pédagogiquesPar ailleurs, le calendrier des préins-criptions et des inscriptions définitivespour la prochaine année universitai-re a été également fixé et des ‘portesouvertes’ sont prévues en ligne du 15au 25 octobre prochain, sur les éta-blissements d’Enseignement supé-rieur. Dans ce registre, notre interlo-cuteur précise que la clôture officielledes inscriptions pour les nouveaux ba-cheliers est arrêtée au 18 novembreprochain. Le planning élaboré prévoitdonc 5 étapes dont la 1re période s’éta-le du 24 au 5 novembre prochain.Celle-ci englobe les préinscriptions enligne qui auront lieu du 24 au 26 oc-tobre, la confirmation de ces préins-criptions du 27 au 28 octobre, letraitement des vœux du 29 au 5 oc-tobre et enfin la proclamation des ré-sultats qui se déroulera le 5 novem-bre au soir. La 2ème étape se déroule-ra du 6 au 13 novembre 2020 et con-cerne les entretiens pour les candidatsaffectés aux ENS, les inscriptionsdéfinitives en ligne du 8 au 18 novem-bre, le traitement des cas particuliersdu 19 au 25 novembre et enfinl’ouverture du portail relatif auxŒuvres universitaires du 25 au 30novembre prochain, apprend-on.

Bir El Djir

62 millions de DA pour des projets

dans les zones d’ombrestade de Hai Bendaoud , avec unmontant de 30 millions de DA, destravaux de réhabilitation de 4 éco-les primaires et la réalisation d’unréseau d’assainissement à Haï Ben-Daoud pour un montant de 20millions de DA.

La commune a aussi prévu destravaux d’aménagement d’un an-cien siège administratif, au profit dela Société de l’eau et de l’assainis-sement d’Oran (SEOR). Les autreslocalités de cette commune vontbénéficier d’autres opérationsd’amélioration urbaine. L’assai-nissement, la voirie l’éclairage,l’alimentation en gaz de ville,l’AEP constituent les préoccupa-tions majeures des citoyens, dansces régions. Les habitants de cet-te commune avaient, à maintesreprises, lancé un appel auAutorités locales pour une amélio-ration du cadre de vie.

Pour rappel, la wilaya d’Orancompte 133 zones d’ombre, où desopérations de développement sonten cours pour améliorer le cadrede vie des citoyens avec une auto-risation de programme de 4,25milliards de DA, qui s’inscriventdans le cadre des divers program-mes sectoriels et centraux, planscommunaux et budget de wilaya.En application des instructions duprésident de la République plu-sieurs localités déshéritées vont bé-néficier d’opérations de développe-ment et d’amélioration de leur ca-dre de vie. Plusieurs zones d’om-bre, dans les régions enclavées àtravers le territoire de la wilaya, ontété identifiées à l’effet de cernerréellement les besoins de dévelop-pement. Le nombre d’opérationsenregistrées dans le cadre de la pri-se en charge des zones d’ombre,dans la wilaya est estimé à 502.

Seize individus arrêtés et un arsenal d’armes blanches saisi

Deux bandes de quartiers démanteléesà Haï En Nour

En Nour. Cette opération a été me-née par les éléments de la Brigadede recherches et d’investigations,relevant de la police judiciaire, lasection d’intervention rapide de lavoie publique et les éléments de la24ème Sûreté urbaine L’enquête a étéouverte à la suite d’informationsfaisant état d’une rixe à l’arme blan-che entre bandes rivales. Sur ce, lesunités opérationnelles de la policese sont déplacées sur les lieux et ontréussi à séparer les auteurs à l’ori-gine de cette altercation. Toutefois,l’exploitation du renseignement apermis aux enquêteurs de pousserleurs investigations et identifier les

mis en cause avant d’entamer unevaste opération d’intervention. Cet-te descente a permis de les arrêter,les uns après les autres, et de saisirun arsenal d’armes blanches dontdes épées, des fusils harpon, desproduits pyrotechniques, des cou-teaux, une dizaine de têtes de pa-raboles servant de boucliers et deuxchiens féroces des Rottweilers dres-sés pour terroriser leurs victimes, anoté notre interlocuteur. Les mis encause seront présentés au tribunalà l’issue de l‘enquête. Notonsqu’une loi pour lutter contre les ban-des de quartiers et les gangs de ci-tés est entrée en vigueur.

Direction de la Santé

Le cancer du sein représente8% des nouveaux cas

à l’APS le chargé de communica-tion de la DSP, à l’occasion de lamanifestation ‘Octobre rose.’ Cetaux reste important, notammentpar le fait que le cancer du sein esttoujours en tête de liste des can-cers qui touchent la femme, a sou-ligné Youcef Boukhari, rappelantque la sensibilisation des femmesdans les établissements de santédemeure une priorité. A l’occasionde la manifestation ‘Octobre rose’,durant laquelle des activités de sen-

sibilisation sont animées, des cam-pagnes sont menées dans les diffé-rents établissements de santé et uneambulance sillonnera les régionsdites « d’ombre » pour dépister lesfemmes et leur enseigner les ges-tes d’autopalpation. Le Pr. AhmedFouatif, chef de service d’épidé-miologie et de médecine préventi-ve au CHU d’Oran, également res-ponsable du registre du cancer dela région-ouest, a affirmé que lecancer du sein est en « progressioncontinue. » « L’autopalpation nepeut pas diminuer le cancer, elle nefait qu’aider à le découvrir à temps», a-t-il expliqué.Le cancer, d’une manière généra-le, demeure une maladie qui n’apas encore livré tous ses secrets etla prévention dépend de plusieursparamètres, comme l’alimentation,l’hygiène de vie et l’activité physi-que, ont indiqué les spécialistes.

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ORANIELe Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020 15

Khaled Boumediene

La Caisse nationale de sécu

rité sociale des non-salariés(Casnos) de Tlemcen est

débordée par les demandes d’at-testations de mise à jour de l’an-née 2020, exigées pour l’octroi dela prime de la Covid-19 aux arti-sans, transporteurs (bus et taxi),cafetiers, restaurateurs et autrescommerces de coiffure, parfume-rie et mercerie, électroménager,pâtisserie, bijouterie et lavage devoitures, qui ont été rudementtouchés par la crise sanitaire del’épidémie de coronavirus. Cer-née par d’interminables files d’at-tente, la Casnos de Tlemcen a dûchambouler son organisation,mobilisant tous ses personnels desservices de recouvrement, conten-tieux, gros risque, comptabilité etde la sécurité, pour permettre àdes dizaines d’affiliés de réglerleurs cotisations et commander ceprécieux document à leurs direc-t ions respectives (transpor ts,chambre d’artisanat et directionde commerce et de la population)permettant d’encaisser dans lesmeilleures conditions possiblesleur prime de Covid-19 d’un mon-tant de 90.000 dinars équivalen-te aux trois mois de cessation deleur activité. Selon le directeur de la Casnosde Tlemcen, Benzemra Sid-Ah-med, le prélèvement de l’attesta-tion ou du reçu de versement des

Hadj Mostefaoui

Dans le cadre de la vaste opération d’aide et de soutien

aux familles affectées par la ré-cente explosion de gaz au chef-lieu de la wilaya, Mme KawtarKrikou, ministre de la Solidariténationale, de la Famille et de laCondition de la femme, accom-pagnée de M. Hamza Al Sid-Cheikh, ministre délégué de l’En-vironnement saharien, des auto-rités locales, de médecins et depsychologues, a donné le coupd’envoi d’une imposante carava-ne de solidarité et d’aide à desti-nation du quartier où s’est pro-

Belkecir Mohamed

Les citoyens des douars MokhefiTayeb et Sidi Slimane estimés

à près d’un millier d’habitants, si-tués à l’Est de la commune de OuedEl Abtal près de la frontière de lawilaya de Tiaret viennent d’être rac-cordés au gaz de ville. Ce qui leur permettra d’en finiravec la corvée de la bonbonne degaz. La mise en service de cetteénergie a été présidée par le chef

Le ministre de l’Agriculture etdu développement rural, Ab-

delhamid Hamdani a annoncémardi à Tissemssilt la créationd’un organe de valorisation desproduits issus de l’agriculture bio-logique à travers le pays. Inspec-tant une exploitation de tomateindustrielle et d’oignons à la lo-calité de Ouled Youcef dans lecadre de sa visite à cette wilaya,le ministre a révélé que son dé-partement a crée un organe devalorisation des produits issus del’agriculture biologique (sans en-grais ni pesticides), ajoutantqu’une loi sur les produits agri-coles biologiques sera promul-guée prochainement. Cet organepermettra de maitriser les pro-duits issus de l’agriculture biolo-gique et d’éviter tous problème yafférent. Par ailleurs, il a annon-cé la réception, la fin de l’annéeen cours, de 13 chambres froidespour les produits agricoles tandisque d’autres chambres sont pro-grammées pour livraison l’annéeprochaine, faisant état de la réa-

El-Houari Dilmi

La ministre de la Formation etl’Enseignement profession-

nels, Mme Hoyam Benfriha, a ef-fectué mardi une visite de travaildans la wilaya de Tiaret où elle ainspecté plusieurs projets et éta-blissements relevant de son sec-teur. En effet, le membre du gou-vernement s’est d’abord rendudans la commune de Rahouiaoù elle a assisté à un exposé surla situation de son secteur, avantd’inspecter les travaux de réha-bilitation du centre de formationprofessionnelle et la réalisationen cours d’autres attenancescomme le réfectoire et le systè-me de prévention contre les in-cendies. A Tiaret, la ministre de

Les services de police de Nâama ont saisi des météorites

pierreux et autres de minéraux dedifférentes tailles et couleurs et ar-rêté un individu pour contreban-de, a-t-on appris auprès de la sû-reté de wilaya. L’opération de sai-sie a été effectuée courant de cet-te semaine par la Brigade de re-cherche et d’intervention de laPolice judiciaire suite à des infor-

Onze (11) communes de lapartie-est de la wilaya de Re-

lizane ont enregistré mardi une per-turbation de l’alimentation en eaupotable à cause de travaux demaintenance, a-t-on appris de l’uni-té de l’Algérienne des eaux (ADE)de Relizane. Cette perturbation estcausée par une panne qui a affectéla conduite principale à partir dubarrage de Gargar alimentant lapartie du sud-est de la wilaya, a-t-on indiqué. Cette perturbation tou-che les communes de Oued Rhiou,Ouled Yaiche, El Hassi, Zemmou-ra, Beni Derguen, Mendès, Oued

TLEMCEN

Prime Covid: la Casnos

prise d’assautcotisations se fait à la chaîne, enmoins de 15 minutes par cesclients exerçant des activités libé-rales. « Si l’assuré est en règle, ilne verse que les cotisations decette année 2020. Cette opérationest habituellement effectuée lemois de juin de chaque année.Pour ceux qui ont des arriérés decotisations des années précéden-tes, soit ils s’acquittent de toutesles dettes antécédentes ou bien onleur établit un échéancier de paie-ment pour leur permettre de ré-gulariser leurs situations le plusrapidement possible. Depuis di-manche dernier, on a dénombréau moins 10.000 documents d’at-testations de mise à jour ou dereçus de paiement. Les clients serelaient tous les jours depuis08h00, et ce n’est pas encore fini», a expliqué hier M. Benzemra,lors d’une brève entrevue. Par ailleurs, aux portes de lachambre d’artisanat, la directiondes transports et la direction decommerce, c’est le ballet desvoitures qui emmènent ces do-cuments. Ces directions se char-geront ensuite de transmettreleurs dossiers de demande deprime Covid-19 au secrétariatgénéral de la wilaya de Tlem-cen. Une commission sera à ceteffet présidée par le secrétairegénéral pour dresser la liste dé-finitive des postulants et procé-der au versement de cette pri-me exceptionnelle Covid.

EL-BAYADHDeux ministres au chevet des blessés

de l’explosion de gaz

MASCARALe gaz pour deux localités

de l’exécutif et du P/APW. Les ha-bitants en question qui occupaientauparavant des maisons éparsesdans des collines et les ravins ontbénéficié d’un programme de dé-veloppement et d’aides à l’habi-tat rural. Ce qui a permis une concentra-tion de populations en groupe-ments de logements individuelsqui facilitera par la suite la réali-sation d’équipements publics pourl’ensemble des habitations.

TIARET Le Bac professionnel toujours d’actualité

la Formation et l’Enseignementprofessionnels a visité le nou-veau centre de formation pro-fessionnelle en cours de réalisa-tion à Karman, dans la prochebanlieue de Tiaret, un établis-sement doté de 250 places et 60lits. A l’institut national de for-mation spécialisé «Kadda Belk-acem», Hoyam Benfriha a inau-guré un nouveau stade dotéd’une pelouse artificielle, avantd’assister à la signature de troisconventions liant le secteur de laformation professionnelle et dessociétés publiques et privées. Par ailleurs, la ministre a dé-claré, selon l’APS, que le projetdu baccalauréat professionnelest toujours d’actualité, expli-quant que son retard est dû à la

situation sanitaire et qu’il estquestion de réunir toutes lesconditions pour garantir la réus-site de ce projet. «La rentréeprofessionnelle aura lieu à la mi-novembre prochain», a rappeléla ministre. Et d’insister sur lerespect du protocole sanitaire deprévention contre le coronavi-rus et qui sera mis en applica-tion dès la semaine prochaine.«La nouveauté de formationcette année sera le lancement àpartir de la première semained’actions d’encadrement et deformation d’équipes sportives etartistiques du secteur, à l’instardes secteurs de l’éducation et del’enseignement supérieur pourdétecter de jeunes talents», a dé-claré la ministre.

duit le drame qui a coûté la vie à6 personnes et fait plusieurs bles-sés. Les familles et proches desvictimes de ce drame ont reçuchacune un lot de couvertures, deliterie et de denrées alimentairesde première nécessité. Les deux ministres se sont ren-dus au chevet des cinq person-nes blessées admises à l’hôpital‘Mohamed Boudiaf‘ d’El-Bayadhpour s’enquérir sur leur état desanté ainsi que des conditions deleur prise en charge médicaleavec un suivi psychologique. «Les services du secteur poursui-vront l’accompagnement des vic-times de l’accident à travers

d’autres initiatives», a déclaréMme Krikou, soulignant que sondépartement ministériel œuvre àassurer un suivi permanent de lasituation des citoyens se trouvantdans des situations nécessitantle renforcement des actions desolidarité et ce, en coordinationavec tous les secteurs concer-nés, à l’instar du ministère de laSanté, de la Population et de laRéforme hospitalière et du mi-nistère de l’Intérieur, des Collec-tivités locales et de l’Aménage-ment du territoire, chacun selonson domaine de compétence,dans le cadre de la solidarité gou-vernementale.

TISSEMSSILTUne baisse de production

de céréales «inacceptable»lisation actuellement dans chaquewilaya du pays d’une chambrefroide en vue de régulariser etbooster la production agricole auniveau national». Le ministre aappelé les agriculteurs à la néces-sité de s’organiser collectivementpour mieux exploiter les barragesdestinés à l’irrigation, relevant àce propos l’existence de plusieursbarrages non exploités en raisonde problèmes de gestion et la nonorganisation des agriculteurs col-lectivement». Par ailleurs, le mi-nistre a déclaré lors d’un point depresse en marge de sa visite queson département avait instruit ré-cemment les walis à l’effet d’allé-ger les documents exigés et de ré-duire la durée d’examen des dos-siers d’obtention du crédit Rfigdestiné aux producteurs de céréa-les en vue d’assurer le succès dela campagne labours-semailles decette saison. M. Dahmani a mis en avant l’im-portance de déployer davantaged’efforts à Tissemsilt dans le butd’augmenter la production des

céréales, ajoutant que la «quan-tité des céréales produite a enre-gistré une baisse de 20% danscette wilaya durant les cinq der-nières années, ce qui est «inac-ceptable» pour son département.La visite du ministre a concernéégalement l’environnement agri-cole au lieu dit «Si Larbi» dans lacommune de Bordj El Amir Ab-delkader destiné à l’investisse-ment agricole au profit des jeu-nes. Il s’est également enquis desprestations assurées par la coo-pérative (de wilaya) de céréaleset de légumes secs (CCLS) enmatière de semences et d’engraischimiques en faveur des produc-teurs de céréales lors de la cam-pagnes de labour et de semailles.Après avoir visité les différentesexpositions de produits agricoleslocaux ainsi que des produits defemmes artisanes demeurant dansdes régions rurales, le ministre asupervisé une rencontre à huis closavec nombre de paysans de la ré-gions, d’associations profession-nelles et des cadres du secteur.

mations faisant état de la posses-sion par un individu des frag-ments de météorites, a-t-on indi-qué de même source, ajoutantqu’un plan a été immédiatementmis en place pour l’arrêter. L’opération a abouti à l’arresta-tion du mis en cause dans la villede Mécheria qui avait en sa pos-session 3,468 kg de météoritespierreux et autres de minéraux de

différentes tailles et couleurs, enplus de la saisie d’une petite lou-pe, a-t-on fait savoir. Une procé-dure judiciaire a été engagée con-tre le mis en cause qui a été pré-senté devant le parquet du tribu-nal de Mecheria pour «contreban-de et détention de pierres et mé-taux précieux sans autorisationdes autorités légalement habili-tées», a-t-on ajouté

NÂAMAUn contrebandier de météorites arrêté

Slam, Dar Benabdellah, Lahlaf,Sidi Lazreg et Oued Djemaa, selonla même source qui a fait savoirqu’une entreprise spécialisée secharge des travaux de réparationdes fuites et de soudure en vued’accélérer le rétablissement del’alimentation en eau potable. La population de ces régions estapprovisionnée, durant cette pério-de de travaux de maintenance dontle délai n’a pas été fixé, par des ci-ternes. L’unité de l’ADE de Reliza-ne a souligné que l’alimentation eneau potable reprendra une fois lestravaux achevés.

RELIZANEL’alimentation

en eau perturbée

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202016

ANEP N° 2031006794 Le Quotidien d’Oran 15/10/2020

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CENTRE & EST 17Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020

Un repris de justice, objet de plusieurs mandats d’amener pour

son implication dans des affaires dedrogue et de psychotropes mais sur-tout le cambriolage de six apparte-ments dans différents quartiersd’Echatt, a été arrêté par la police

L’incubateur technologique del’université d’Ouargla, l’une des

sept installations du genre projetéesà travers le pays, entrera en service àla mi-novembre prochain, a révélémercredi la directrice de l’Agence na-tionale de valorisation des résultatsde la recherche et du développementtechnologique (ANVREDET). Cetimportant projet de valorisation dela recherche scientifique et desoeuvres innovantes devra permettred’assurer un accompagnement auxporteurs de projets innovants pour lacréation de startups et de petites etmoyennes entreprises, génératricesde richesses, a précisé à l’APS MmeDemouche Mounsi Nadjoua. Unefois opérationnel, l’incubateur offri-ra des prestations de consultationtechnique et scientifique pour les pro-jets de recherche scientifique et pourles startups, a-t-elle ajouté, signalantque l’ANVREDET encadrera cet in-

Le ministre de la Pêche et desProduits halieutiques, M. Sid

Ahmed Ferroukhi, a annoncé,mardi depuis Tipasa, la publica-tion d’une circulaire interministé-rielle avec le ministère du Travail,de l’Emploi et de la Sécurité so-ciale, prévoyant davantage de fa-cilités au profit des gens de meren matière de couverture socia-le, notamment une carte Chifavalable toute l’année et les allo-cations familiales. En visite à Ti-pasa pour expliquer la teneur dela circulaire interministérielle, M.Ferroukhi a précisé que cette der-nière intervenait à l’issue d’unesérie de rencontres entre les res-ponsables des secteurs de la Pê-che et du Travail dans le but demettre en place de nouveauxmécanismes pour la prise encharge des gens de mer engagésà bord de navires et de bateauxde pêche commerciale et dontl’engagement à la semaine com-plique leur déclaration auprès dela Caisse nationale des assuran-ces sociales des travailleurs sala-riés (CNAS). Le ministre a rap-pelé s’être engagé, dès sa prisede fonctions à la tête du ministè-re, à oeuvrer à l’amélioration desconditions de travail des gens demer, une catégorie spécifique tra-vaillant dans des conditions par-ticulière qui en appellent, a-t-il dit,à des lois et des mécanismes par-ticuliers. Il a, à cet égard, fait sa-voir que le président de la Répu-blique a donné de fermes instruc-tions pour la prise en charge desgens de mer auxquels il accordun grand intérêt. En vertu de lacirculaire interministérielle, les ar-mateurs peuvent déclarer à l’an-née les gens de mer engagés àbord de leurs navires, ce qui leurpermet de bénéficier d’une carteChifa valable toute l’année. Deplus, les armateurs peuvent dé-clarer les marins engagés à bordde leurs navires au niveau de tou-tes les agences CNAS à travers leterritoire national, alors qu’ilsdevaient auparavant le faire parintermittence au niveau du siègede l’agence CNAS où le navire aété enregistré. Selon le ministre,cette circulaire interministérielleest la «première étape» pourl’adaptation du système de sécu-rité sociale aux spécificités desprofessionnels de la pêche, no-tamment par la déclaration dessalaires et des personnels enga-gés par les armateurs, le paie-ment de leurs cotisations à titreannuel, l’activation et l’utilisationde la carte à l’échelle nationale.

FACILITATIONDES PROCÉDURES DELA SÉCURITÉ SOCIALE

La circulaire prévoit égalementla facilitation des procédures per-mettant aux gens de mer de bé-néficier des prestations en natu-re et en espèces de la sécuritésociale et des allocations familia-les. La circulaire a mis fin, ajouteM. Ferroukhi, à la problématiquede la déclaration des gens de merpour les navires activant hors dela wilaya d’affiliation et ce, en sedirigeant vers le centre de paie-

A. Z.

Les travailleurs sous contrat préemploi et filet social en activité au

niveau de la délégation communale‘Ali Mendjeli 2’ ont observé, hier, unsit-in de protestation contre le « mau-vais traitement » réservé par le P/APCde la commune d’El Khroub aux re-présentantes des employés en ques-tion lorsqu’ils ont tenté de soumettre

TIPASA

Protection sociale des gensde mer : des facilités

et une carte Chifa annoncéesment le plus proche ou les gui-chets mobiles de la sécurité so-ciale au niveau de la wilaya oùils exercent pour une annotationsur la demande d’inscription àprésenter, par la suite, à l’agenced’affiliation. Concernant les ar-mateurs, les ministères de la Pê-che et du Travail ont convenu,dans le cadre de la même circu-laire interministérielle, de rééche-lonner leurs dettes relatives aupaiement des cotisations à la sé-curité sociale, en fonction de leursmoyens financiers.

COMMISSIONNATIONALE

POUR LA POURSUITED’UNE MEILLEURE PRISEEN CHARGE DES GENS

DE MER

Le ministre de la Pêche a rele-vé, dans ce sens, l’installationprochaine d’une commission na-tionale et de sous-commissionsconjointes dans le cadre d’uneconvention de coopération con-clue récemment avec le ministè-re du Travail, de l’Emploi et dela Sécurité sociale pour la pour-suite du renforcement des mé-canismes d’amélioration de laprotection sociale des profession-nels de la pêche et de l’aquacul-ture, ainsi que la prise en chargede leurs préoccupations dans cedomaine, outre l’organisation dejournées d’orientation et de sen-sibilisation conjointes entre lessecteurs à leur profit. Les sous-commissions locales,installées à Tipasa et incluant lesdirections de la Pêche et du Tra-vail, l’Inspection du travail, laChambre algérienne de la pêcheet de l’aquaculture (CAPA), laCaisse nationale des assuran-ces sociales des travailleurs sa-lariés (CNAS) et la Caisse na-tionale de sécurité sociale destravailleurs non-salariés (CAS-NOS), oeuvrent à «l’élargisse-ment de la couverture sociale etson adaptation aux spécificitésdu reste des catégories profes-sionnelles, a fait savoir M. Fer-roukhi, insistant sur l’impératifd’engager une réflexion pour in-troduire un guichet spécifique aucorrespondant social en vue deprendre en charge toutes les pré-occupations des gens de mer etd’être un trait d’union entre cesderniers et la CNAS. Lors d’unevisite de travail à la wilaya, leministre a eu un échange avecles professionnels du secteurpour écouter leurs préoccupa-tions et prendre connaissance dutravail des agences «CNAS» et«CASNOS», soulignant l’impéra-tive adaptation à la nouvelle cir-culaire ministérielle et la facilita-tion des procédures au profit desmarins. Inspectant un projet d’in-vestissement relatif à l’aquacul-ture de moules et d’huîtres, M.Ferroukhi a affirmé que ce typede projets constituait le premiermaillon afin de soutenir l’expor-tation des produits marins, sou-lignant la grande importance ac-cordée par la stratégie du secteur2020 - 2024 à ce domaine vitalet prometteur.

EL TARF

Un mort dans une collision A. Ouélaa

Un énième accident de la route mortel dont le théâtre dramatique est encore la RN 16,

véritable point noir des axes routiers

de la wilaya de Tébessa. Effective-ment, en fin d’après-midi de mardidernier, un jeune de 18 ans a étémortellement heurté par une voitu-re, alors qu’il roulait sur son vélo,près de la station-essence sise à la

Rocade. La victime a succombé surplace, suite à la violente collision.Le corps inerte a été transféré à lamorgue de l’hôpital Ali Salah duchef- l ieu, a-t-on appris de laProtection civile.

Cambriolage de logements et traficde drogue, l’auteur arrêté

extra muros de cette ville côtière rele-vant de la daïra de Ben M’hidi, wi-laya d’El Tarf. Ce jeune, âgé de trente ans, ori-ginaire de cette même ville, faisaitl’objet de plusieurs plaintes. Son ar-restation, qui n’a pas été de tout

repos, a permis par la suite de leconfondre et de passer aux aveux.Présenté en fin d’après-midi de lun-di dernier, le mis en cause a été pla-cé sous mandat de dépôt, en atten-dant son procès.

A. Ouélaa

OUARGLA

Université : entrée en service de l’incubateurà la mi-novembre prochain

cubateur, en coordination avec lesenseignants et chercheurs universitai-res, avec un appui financier et tech-nique des projets innovants qui se-ront sélectionnés. L’agence assureraégalement, forte de son expérience,l’accompagnement de projets inno-vants et de startups en vue d’aiderl’université Kasdi Merbah d’Ouarglaà sélectionner, appuyer et accompa-gner les projets dans les domaines decompétence de l’Université, a-t-elleajouté. A ce titre, Mme Demouche aannoncé la signature prochaine d’uneconvention de partenariat entre l’AN-VREDET et l’université d’Ouarglapour mettre une partie des structuresde l’université à la disposition del’agence pour valoriser les résultats derecherche scientifique des étudiantsporteurs de projets innovants, avec unaccompagnement pour la création deleurs startups technologiques. L’AN-VREDET avait signé en juillet dernier

une convention de partenariat avecle groupe SONATRACH pour unecontribution au financement de l’in-cubateur, et ce en tant que partenairesocioéconomique, a rappelé de soncôté le directeur Recherche et Déve-loppement de SONATRACH, M.Mustapha Benamara. L’objectif decette convention est de rapprocherl’université du secteur économique etde concrétiser sur le terrain les travauxde la recherche scientifique au servi-ce du développement socioéconomi-que en plus de l’accompagnement dela formation des étudiants qualifiés etdes doctorants, a-t-il expliqué. Un fi-nancement de 95,9 millions de dinarsa été mobilisé sur le fonds nationalde la recherche scientifique et du dé-veloppement technologique, pour laréalisation de l’incubateur, sur unesuperficie de 1.000 m2 au niveau dupôle universitaire 3 de l’universitéKasdi Merbah d’Ouargla.

CONSTANTINE

Protesta de travailleurs du pré-emploileurs préoccupations au chef de daï-ra qui passait par les lieux, avant-hier.Les protestataires ont dans ce con-texte adressé une lettre au wali, por-tant 23 signatures, dont copie ennotre possession, pour dénoncer lecomportement du P/APC, à l’égardde leurs représentantes, deux fem-mes, qui souhaitaient uniquementsoumettre au chef de daïra leurs pré-occupations au sujet de leur intégra-

tion dans le monde du travail, à l’ins-tar de la régularisation qui a touchéd’autres cas semblables à travers lacommune, alors qu’ils sont oubliés,eux, qui ont été pourtant recrutésparmi la première vague des contratsen question. Les travailleurs s’en re-mettent au wali pour conforter leurintégrité morale, et exigent des excu-ses franches de la part du P/APC, cla-ment les concernés.

Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a rassuré mardi les habi-

tants du village d’Aït Ergane dans la wi-laya de Tizi-Ouzou quant à la prise encharge, en collaboration avec les auto-rités locales de la wilaya, du problèmelié au retard enregistré pour le raccor-dement en gaz, indique un communi-qué du ministère. «Suite au retard en-registré pour le raccordement en gazd’une soixantaine de foyers du villaged’Aït Ergane, commune d’Agouni Gue-ghran dans la wilaya de Tizi-Ouzou, une

A. Boudrouma

Il a fallu deux jours consécutifs pourachever l'opération de renouvelle-

ment du conseil syndical de la raffine-rie de Skikda. En effet, c’est à partir demardi dernier, à partir de 9 heures queles élections ont débuté, pilotées parl'union locale UGTA de Skikda qui adépêché sur place, son secrétaire gé-néral, M. Fares Meksen et le chargé de

SKIKDA

Les travailleurs de la raffinerie élisentleur conseil syndical

l’organique M. Bendakir Noureddine.Au total 1004 travailleurs, sur un col-lectif de 1240 ont exprimé leur voix,pour élire leur conseil parmi une listede 65 candidats. Aucun débordementn’a été relevé durant ces deux journéesmarathoniennes à l’issue desquels, lenouveau conseil syndical, composé de19 membres, a été désigné avec en têteM. Abada Abderrezak qui a recueilli unmaximum de 458 voix.

L'union locale UGTA, qui était pré-sente en permanence, dans la cantinedu complexe où se déroulait le vote, avalidé cette important rendez vous, con-sidéré comme une première dans lesannales de la raffinerie de Skikda, enraison du nombre record de partici-pants. Le vote a été clôturé hier, vers lami-journée. Le bureau exécutif et le Pré-sident devront être désignés ultérieure-ment, dans une autre opération de vote.

TIZI-OUZOU

Retard dans le raccordement en gazdans un village : les promesses du ministre

délégation représentant le comité devillage a été reçue, successivement, parle médiateur de la République, KarimYounès, et le ministre de l’Energie, Adel-madjid Attar», précise le communiqué. En dépit de la mise en service de laDP gaz de la localité en 2019, ce retardétait dû à l’épuisement de l’enveloppeconsacrée à cette opération, selon lamême source. Les représentants ont faitpart du souhait de la population du vil-lage de bénéficier de cette énergie du-rant la saison hivernale caractérisée par

des conditions climatiques très dures.Le ministre a, à cette occasion, rassuréles représentants du comité, et à traverseux la population, de «la prise en char-ge de ce problème en collaborationavec les autorités locales de la wilaya,d’autant plus que le réseau de transportexiste». M. Attar «n’a pas manqué aus-si, de rappeler que le gouvernementaccorde une importance particulière, auraccordement en électricité et en gaz deszones d’ombre à travers tout le territoi-re national», selon le communiqué.

El Fedjr05h30

Dohr12h34

Assar15h44

Maghreb18h14

Icha19h32

27 safar 1442

Horaires des prières pour Alger et ses environs

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202018

ANEP N° 2031006788 Le Quotidien d’Oran 15/10/2020 ANEP N° 2031006787 Le Quotidien d’Oran 15/10/2020

ANEP N° 2031006777 Le Quotidien d’Oran 15/10/2020 ANEP N° 2031006780 Le Quotidien d’Oran 15/10/2020

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202019

ANEP GRATUIT Le Quotidien d’Oran 15/10/2020

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 202020 S PORTS

Adjal Lahouari

Et la série des bons ré sultats se poursuit à la satisfaction générale.

On ira même jusqu’à direque sans le carton rouge in-fligé à Guedioura (56ème

min.), l’équipe algériennepouvait remporter cette ren-contre contre un redoutableadversaire, beaucoup plusfort que le Nigéria certaine-ment. Car, même à 10, lesVerts ont réussi à inscrire unsecond but par leur capitai-ne Mahrez. Menés au scoreet en supériorité numérique,les Mexicains étaient toutheureux d’arracher le nuldans les dernières minutes.D’aucuns estiment que lesdeux réalisations des coéqui-piers de Santos sont dus, enpremier à une chute malen-contreuse de Mandi, puis àune sortie inopportune dugardien M’bolhi. On imagi-nait qu’après l’expulsion deGuedioura, Belmadi allaitlancer un autre «taulier» com-me Belkebla, excellent faceau Nigéria. Ce changementaura obéi à une certaine lo-gique selon les observateurs.Mais un entraîneur dans lefeu de l’action pense autre-

L’entraîneur de la sélection algérienne de football,

Djamel Belmadi, s’est dit «sa-tisfait» du nul arraché mardisoir en infériorité numériquedevant le Mexique en amicalà La Haye (2-2), estimant queson équipe commençait à at-teindre un «niveau supérieur».Belmadi a saisi l’occasion dela traditionnelle conférencede presse d’après-match pourfaire l’éloge de ses protégéset de l’équipe en général : «Jepense qu’on commence à at-teindre un niveau supérieur,on fait partie des grandeséquipes et jouer face à l’Al-gérie ne sera plus facile». «Jesuis très satisfait du résultatqu’on a fait, on a eu quelquesdifficultés à cause de l’expul-sion (de Guedioura) et le faitd’avoir été réduits à dix pourplus de 40 minutes mais mal-gré cela, on a mené jusqu’auxdernières minutes, on a joué

Le défenseur internatio nal algérien de l’OGC

Nice (Ligue 1/France),Youcef Atal, blessé à lacuisse fin septembre, a faitson retour aux entraîne-ments individuels, a an-noncé le club azuréen.L’ancien joueur du Para-dou «s’est entraîné ensolo en attendant sonretour avec le groupedans les prochains jours

Le Slovaque Peter Sa- gan a remporté à Tor-

toreto la 10e étape du Tourd’Italie, une course aban-donnée par deux équipes,Mitchelton et Jumbo, àcause de cas positifs deCovid-19 dans leur effec-tif. Sagan (Bora), qui s’estimposé en solitaire, a misfin à une période de 461jours sans victoire de-puis son succès dans leTour de France 2019, àColmar. Le Portugais JoaoAlmeida (Deceuninck) agardé le maillot rose deleader dans l’épreuve qui

Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, se

veut optimiste et imagineque l’Euro-2020, reporté à2021, se jouera devant desspectateurs et dans toutel’Europe comme prévu,dans une interview mise enligne mardi. «Pour le mo-ment, nous planif ionsl’Euro exactement com-me nous le souhaitons»,di t - i l au s i te a l lemandSportschau.de, de la té-lévision publique ARD,en réponse à une questionsur l’accès des supportersaux enceintes sportives des

Le premier «clasico» de la saison entre le FC

Barcelone et le Real Ma-drid sera joué le samedi 24octobre à 14h00 GMT(15h00 algériennes), a in-diqué LaLiga, organisatri-ce du Championnat d’Es-pagne. La rencontre,comptant pour la 7e jour-née, sera disputée à huis

Djamel Belmadi

«Jouer face à l’Algériene sera plus facile»

face à une équipe de niveaumondial, qui a de très bon-nes individualités. Je suis cer-tain que si on n’avait pas ter-miné le match à dix, on auraitpu voir un autre résultat», a-t-il déclaré. «On savait quele match aura beaucoupd’intensité, c’est une bon-ne équipe qui fait un bonpressing haut sur le porteurdu ballon et qui a beaucoupd’automatismes, une équipequi va vers l’avant. On a eu l’adversaire qu’onvoulait», a ajouté l’ancienjoueur de Marseille. Evo-quant toujours le «Tri», le dri-ver des «Verts» l’a qualifiéd’»adversaire très différent duNigeria, c’est une équipe ath-létique qui a de bonnes indi-vidualités». «Ils sont à un ni-veau au-dessus et c’est uneéquipe qui va nous permet-tre de nous améliorer encoreplus». Et d’enchaîner : «Le

Mexique a modifié son sché-ma tactique, ce qui nous aposé un peu de problème, ilsont réussi à marquer dans lesdernières minutes. J’aimebien cette idée de s’adapteret j’ai aimé qu’on ait rec-tifié quelques erreurs, c’estun bon ré su l ta t pournous». Enfin, Djamel Bel-madi a parlé du stage de sonéquipe qui s’est déroulé enAutriche et aux Pays-Bas, sefélicitant qu’il se soit «bienpassé». «J’aurais aimé ga-gner contre le Mexique. C’est une belle performan-ce, d’ensemble. Je suis satis-fait du stage, les joueursétaient à l’écoute des chosesqu’on a proposées, ils ontenvie d’aller jouer la Coupedu monde et de faire un beauparcours, c’est notre but.Maintenant on va travaillerencore plus pour atteindrenos objectifs».

Equipe nationale

Une belle prestation

et des regrets

ment. Et puis, s’il avait lancéune « sentinelle » il auraitété contraint de sortir unjoueur offensif. Or, tous lesVerts et comme d’habitudeont fait preuve d’une solida-rité exemplaire, malgré leskilomètres parcourus pourcompenser un tant soit l’in-fériorité numérique. Le rictuscapté par les caméras de té-lévision sur le visage de Ma-hrez traduit l’énorme débau-che d’énergie consentie faceà des adversaires de haut ni-veau et exaspérés moins bienclassés au ranking FIFA. Cette équipe algérienneest à l’image de son entraî-neur. Elle a un sacré caractè-re, des potentialités très inté-ressantes et a horreur de ladéfaite. De ce fait, elle necraint plus personne. C’est leprincipal enseignement quel’on tirera de ces deux mat-ches face à des rivaux auxstyles différents. Avant lecoup d’envoi le coach argen-tin Gerardo Martino, en tech-nicien expérimenté avaitdit : « Nous nous attendonsà un match extrêmement dif-ficile. J’ose dire que l’Algérieva être un adversaire pluscompliqué que les Pays-Bas ». L’ancien entraîneur du

Barça ne s’est pas trompé ets’estimait heureux d’avoirarraché le nul, qui permet àson équipe de poursuivre sonexcellente série. Du côté algérien, il y a cer-tainement des regrets d’avoirencaissé ce second but, quiles a privés d’une victoiretout à fait méritée comptetenu du fait d’avoir joué à 10pendant plus de 40 minutes.Cependant, cette prestationet ce résultat conforte lesVerts dans leurs convictionsqu’ils ont la possibilité deprogresser encore plus. Ducoup, on imagine, qu’avecles deux titulaires indiscuta-bles, en l’occurrence Belaïliet Benlamri, l’EN peut enco-re monter en puissance. Laprésence du premier par satechnique et sa complicitéavec Bounedjah enrichira lapalette des solutions en atta-que. Quant au second, il seraun atout majeur en défense. Ceci dit en reconnaissantque les Tahrat, Benrahma,Boulaya, Belkebla, Spanoet Delort sont en mesurede répondre aux attentesde Belmadi et des fans del’EN de plus en plus raviset qui se mettent à rêver àd’autres exploits.

OGC Nice

Atal reprend l’entraînementindividuel

avant d’espérer reprendrela compétition», précise leclub français. Sur leursite, les «Aiglons» ontpublié une photo d’Atalen train de «retoucher leba l lon, aux côtés deChristopher Juras (pré-parateur physique)». Lelatéral droit des «Verts»,t i tularisé par l ’entraî-neur Patrick Vieira lorsde la défaite face au Paris

SG (3-0), avait dû quitterle terrain en seconde pé-r iode (65e) , lu i qu is’était absenté 279 joursen raison d’une blessu-re au genou, contractéele 7 décembre 2019. Ledéfenseur algérien de24 ans revenait d’une autreblessure aux ischios-jam-biers, contractée fin août,qui l’a éloigné des terrainsprès d’un mois.

Cyclisme - Tour d’Italie

Peter Sagan en solitaireà la 10e étape

doit se conclure le 25 oc-tobre à Milan. Au classement général,le Danois Jakob Fuglsang(Astana) est le perdant dujour après avoir été victi-me d’une crevaison à 10kilomètres de l’arrivée. Il aperdu plus d’une minutesur ses rivaux directs.Sagan, l ’un des cou-reurs les plus titrés dupe lo ton avec notam-ment trois sacres mon-diaux, a enlevé son pre-mier succès dans le Giroqu’il découvre à l’âge de30 ans. Il compte désor-

mais des victoires d’étapedans les trois grands tours(France, Italie, Espagne). Un peloton de 145 cou-reurs, sur les 176 au dé-part de Monreale (Sicile) le3 octobre, a pris part à cet-te étape de 177 kilomètres,marquée par le retrait desformations Mitchelton etJumbo, à cause de caspositifs de Covid-19 dansleur effectif. Hier, la 11eétape s’est adressée auxsprinteurs sur un parcoursde 182 kilomètres entrePorto Sant’Elpidio et Rimi-ni (Est).

UEFA

L’Euro-2020 en présence du public12 pays retenus pour lacompétition du 11 juin au11 juillet. «Si vous m’aviezdemandé en février si j’étaisprêt à affronter une pandé-mie qui met le monde àl’arrêt, je vous aurais prispour un fou», dit-il.»Maismaintenant, nous som-mes bien préparés, noussommes plus malins etplus forts que l’an dernier,parce que nous savons quetout peut arriver». L’idée decet Euro international, ima-giné par Michel Platini, neréjouit cependant pas lepatron actuel de l’UEFA :

«Symboliquement, c’est trèsjoli, mais pour nous ce n’estpas simple, indépendam-ment de la pandémie. Nousn’en sommes pas très heu-reux (...) c’est un grand défi,mais je suis certain quel’Euro aura lieu l’an pro-chain». Sur le plan sanitai-re, le dirigeant slovène sefélicite en revanche des pro-tocoles mis en place parl’UEFA: «Depuis août, nousavons organisé plus de 420matches internationaux, jene parle que des matchesUEFA, sans un seul incidentnotable».

Espagne

Le clasico Barça-Real,le 24 octobre à 15h00

clos au Camp Nou. Les deux mastodontesdu championnat espagnoldébuteron t que lquesjours auparavant leurcampagne 2020/2021de L igue des cham-pions, le Barça recevantle 20 octobre les Hon-grois de Ferencvaros, tan-dis que le Real Madrid ac-

cueillera le lendemain lesUkrainiens du ShakhtarDonetsk. Après cinq jour-nées en Espagne, le RealMadrid est leader de laLiga avec dix points (pourquatre matchs joués). LesCatalans pointent eux aucinquième rang (septpoints), mais n’ont dispu-té que trois rencontres.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020 21

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PENSEEA la mémoire de mon père

MOSTEFAI LAHOUARITrès cher père, ton absence est si pesante que mon cœur ne peut à peine

la supporter. Tu es parti si subitement que je n’ai pas pu te dire au revoir oumême te serrer une dernière fois contre moi. Ton sourire, ta douceur, ta

tendresse et ta bonne humeur à toute épreuve me manquent terriblement.Tu as su tout au long de notre vie ensemble me transmettre tes valeurs lesplus importantes et j’espère sincèrement de faire de même avec mes deux

anges LAHOUARI & HASNI.ALLAH Yarhmak Ya Laaziz.

Ton fils ABDERRAHMANE

PENSEEA la mémoire de

Mr BEKKARA Mohameddécédé le 15-10-2019

Un an est passé - La douleur ne disparaît pas.Mohamed, sache que nos prières et nos

pensées t’accompagneront là où tu te reposes.Que Dieu Le Tout-Puissant puisse t’accueillir

dans Son Vaste Paradis.Ton épouse, tes enfantsPENSÉE

A la mémoire denotre cher père

GHEMRIDjamel-Eddine

Notre douleur esttoujours vive, uneannée déjà depuiston départ le 15-10-2019 en laissant un immense chagrin,malgré ton visage, ta voix et ton souriresont gravés à jamais dans nos cœurs.Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu, côtoyé, aimé et apprécié sonhonnêteté, sa gentillesse, d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire et de lire laFATIHA pour le repos éternel de son âme.

Ton épouse, tes fils, tes filles et tespetits-enfants qui ne t’oublieront jamais.

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Placé sous le haut patronage du président de la RépubliqueFrançaise, Emmanuel Macron, et soutenu par le Ministère de

l’Economie et des Finances et le Ministère de l’Europe et desAffaires Etrangères,« AMBITION AFRICA » est devenu le rendez-vous annuel in-contournable des relations économiques et commerciales fran-co-africaines, en présence de ministres, d’ambassadeurs, d’inter-venants de haut niveau et d’entreprises du continent africain !L’édition 2019, organisée à Paris en présentiel, a connu un vraisuccès avec plus 1.250 participants de 40 pays et plus de 2.000rendez-vous B2B organisés.En 2020, afin de s’adapter aux contraintes de la crise tout enmaintenant le partage des expertises via les tables rondes ainsique la qualité des rendez-vous B2B, « AMBITION AFRICA »se déroulera sur 4 jours en format hybride, avec :- 17 - 18 novembre : un cycle d’interventions de haut niveau &des tables rondes d’experts retransmises en live digital pour tousles participants ;- 19 - 20 novembre : les rendez-vous B2B digitalisés entre en-trepreneurs d’Afrique et Français, grâce à une nouvelle platefor-me mise en œuvre par Business France.L’Ambassade de France en Algérie invite chaleureusement les entre-prises algériennes à se préinscrire dès maintenant afin de suivre lesconférences en ligne et préparer leurs rendez-vous d’affaires. Les inscriptions sont totalement gratuites et se font directementen ligne à l’adresse suivante :http://ambition africa.talkb2b.net/members/register Plus d’informations sur le site dédié :https://events-export.businessfrance.fr/ambition-africa

Contacts

Presse Ambassade : [email protected] BusinessFrance : [email protected]

COMMUNIQUÉ DE PRESSEAlger, le 08/10/2000

LES ENTREPRISES ALGERIENNES INVITÉESÀ PARTICIPER À LA 3EME EDITION DU

FORUM DIGITAL «AMBITION AFRICA 2020»- DU 17 AU 20 NOVEMBRE 2020

ANNONCES CLASSÉES

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TÉLÉVISIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020

JEUDI

VENDREDI

20.06 Two Weeks to Live

Série dramatique -

Grande-Bretagne - 2019

Saison 1 - Episode 1/6Avec Maisie Williams, Sian Clifford,Mawaan Rizwan, Taheen ModakElevée en marge de la société par unemère très autoritaire, Kim Noakes décidede quitter le cocon familial pour tenter deretrouver l'homme responsable de la mortde son père. Au cours de son périple, ellefait la connaissance de Nicky et de sonfrère Jay, qui lui annoncent que la findu monde est imminente.

20.05 9-1-1

Série dramatique - Etats-Unis - 2020Saison 3 - Episode 15/18

- EddieAvec Angela Bassett, Peter Krause,Jennifer Love Hewitt, Oliver StarkEddie porte secours à un garçon tombé dansun puits, mais il se retrouve à son tour coincé àl'intérieur. Une équipe se rend sur les lieux.L'intervention est délicate et le temps estcompté. Une tempête est annoncée et il fautévacuer l'enfant et le pompier au plus vite.

20.05 Bull

Série dramatique - Etats-Unis - 2020

Saison 4 - Episode 17/20- L'ennemi invisibleAvec Michael Weatherly, Jaime Lee,Freddy Rodriguez, Geneva CarrLa TAC prend la défense du docteur Na-talie Reznick, soupçonnée d'être à l'origi-ne de multiples courriers piégés à l'an-thrax, qui ont coûté la vie à deux person-nes. Les subventions fédérales pour lesrecherches du docteur Reznick sur la subs-tance ayant été supprimées peu de tempsavant les faits, tout semble l'accuser.

22

20.05300 choeurs chantent

Le chanteur est mort à Papeete le 20 août1980, il y a tout juste 40 ans. A l'occasionde cet anniversaire, de nombreux artistes,accompagnés des plus beaux choeurs fran-çais, reprennent ses titres les plus connus.Ce sont les artistes eux-mêmes qui présen-tent cet hommage, aux côtés des fils de JoeDassin, Jonathan et Julien.

20.05 Un monde parfait

Film policier - Etats-Unis - 1993Avec Kevin Costner, Laura Dern,Clint Eastwood, TJ LowtherEn 1963, au Texas, Butch Haynes et TerryPugh réussissent à s'échapper de leur péni-tencier. Dans leur fuite, ils prennent enotage Phillip, un jeune garçon dont lamère appartient aux témoins de Jého-vah. Alors que Butch s'est débarrassé deTerry, il se rapproche de Philip.

20.05 Les petits meurtresd'Agatha Christie

Série policière - France - 2019

Saison 2 - Episode 27/27- Un cadavre au petit-déjeunerAvec Samuel Labarthe, Marie Berto,Blandine Bellavoir, Elodie FrenckAprès une soirée, Alice Avril découvreun jeune homme poignardé dans sonlit. Qui essaie de la piéger ? La journa-liste de «La Voix du Nord» va devoirsolliciter l'aide du commissaire SwanLaurence et de sa secrétaire Marlènepour résoudre cette énigme.

20.05 Vous avezla parole

Présenté par Léa Salamé,Thomas SottoLe rendez-vous politique de France 2 à uneheure de grande écoute donne la paroleaux citoyens. Seul objectif : favoriser ledébat. Autour de Léa Salamé et ThomasSotto, une quinzaine de personnalités dé-cryptent ensemble l'actualité française et in-ternationale en compagnie d'un invité quiest le grand témoin de l'émission.

19.50 Starsky et Hutch

Comédie policière - Etats-Unis - 2004Avec Ben Stiller, Owen Wilson,Vince Vaughn, Juliette LewisEn 1975, David Starsky et Ken Hutchin-son, surnommé Hutch, sont détectives àBay City en Californie. Si Starsky appli-que la loi à la lettre, Hutch la contournesouvent pour arriver à ses fins. Le capitai-ne Dobey, leur chef, décide pourtant deles faire travailler ensemble. Un jour, ilsdécouvrent un cadavre sur la côte.

19.50 Divergente

Film de science-fiction

- Etats-Unis - 2014Avec Shailene Woodley, MilesTeller, Theo James, Kate WinsletDans un Chicago post-apocalyptique,les habitants sont divisés en cinq grou-pes pour préserver la paix : les Erudits,les Sincères, les Fraternels, les Auda-cieux et les Altruistes. Beatrice, a vécutoute son enfance dans cette catégorie,dont son père, Marcus, est le chef.

20.04 La famille Addams

Film d'animation - Etats-Unis - 2019Alors qu'ils sont sur le point de se marier,Morticia et Gomez Adams sont poursuivispar des villageois armés de torches. Accom-pagnés par la chose, une main dépourvuede corps, et par l'oncle Fester, ils parvien-nent à échapper à la foule en furie et déci-dent de s'installer dans un environnementplus accueillant, l'Etat du New Jersey.

19.40 Johnny English

Comédie - Grande-Bretagne

- France - 2003Avec Rowan Atkinson, Ben Miller,Natalie Imbruglia, John MalkovichLe meilleur agent secret des renseigne-ments britanniques vient de trouver la mort.Au cours de ses funérailles, tous ses collè-gues sont tués lors d'une explosion. Il nereste au pays qu'un seul espion : JohnnyEnglish, le plus maladroit d'entre tous.

20.05 Infidèle

Série dramatique - France - 2019

Saison 2 - Episode 5/6Avec Claire Keim, Jonathan Zaccaï,Chloé Jouannet, Tom LeebGabriel se retrouve dos au mur : Emmaparvient à lui tendre un piège pour leconfronter à son activité d’escort. Peuaprès, elle propose à Mattéo de l’héber-ger avec Juliette suite au départ de Can-dice. Cette dernière ne sait plus com-ment assumer son rôle de mère tout envivant pleinement sa jeunesse.

20.05 Koh-Lanta

Présenté par Denis BrogniartUne étape cruciale et incontournable del’aventure est arrivée : la réunification. LesRouges et les Jaunes vont disparaître, per-mettant à tous les candidats de se retrou-ver sur un même camp. Un événement quipourrait bien rebattre les cartes et boule-verser les alliances : les aventuriers vont-ilsà nouveau se rassembler par région - com-me à l’origine - ou selon les affinités tisséesau sein des deux tribus ces derniers jours ?

19.51 Star WarsEpisode IX : l'ascension

de Skywalker

Film de science-fiction

- Etats-Unis - 2019Avec Daisy Ridley, John Boyega,Adam Driver, Kelly Marie TranUne rumeur de plus en plus persistante in-dique que l'empereur Palpatine, alias DarkSidious, serait toujours vivant et plus puis-sant que jamais. Leia envoie des agentssur ses traces tandis que Kylo Ren, pourd'autres raisons, est également à la recher-che du terrible seigneur Sith.

19.50 ParanormalActivity : The Marked

Ones

Film d'horreur - Etats-Unis - 2014Avec Molly Ephraim, Andrew Jacobs,Richard Cabral, Jorge DiazJesse achète une caméra, avec laquelle ilse filme en permanence. Un soir, avec sonami Hector, il entre dans l'appartement oùson étrange voisine vient d'être retrouvéemorte. Ils trouvent un cahier de magie noi-re et s'amusent à réaliser un sortilège. Dèslors, d'étranges phénomènes se produisent.

19.50 Karaté Kid III

Film d'action - Etats-Unis - 1989Avec Pat Morita, Ralph Macchio,Martin Kove, Sean KananDaniel LaRusso, alias Karaté Kid, est de re-tour aux Etats-Unis après un long séjourau Japon auprès de son vieux maître Miya-gi. Celui-ci, qui a perdu son emploi de gar-dien, est également du voyage. Ensemble,ils doivent faire face à la rancune de Kree-se, le propriétaire du dojo Cobra Kai, hu-milié par les derniers exploits de Daniel.

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

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DÉTENTE 23Le Quotidien d'Oran

Jeudi 15 octobre 2020

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1. Idée creuse parceque mon creusée.2. Brillant au début, matà la fin. Un blanc quimange les hommes !3. Pénétrée, cela va de soi.Vieille vache !4. Lui revenant telle.5. Prend la défensedes ouvrières. A l’endroit.6. Mauvaise compagnie.Peu expansive.7. Alors elles étaient toutestracées. Un djinn lui va bien !8. Une fleur du royaume. Note.9. Conjonction. Croisée.10. Mauvais traitements.Bon pour la ligne.

A. Menues branches.B. Soi dit en montant.Force.C. Elargies.D. Fait part égale.E. Pages de lecture.Cassant.F. Dans le vent. Originale.G. Sauterelle, si elle estfausse. Train de bois.H. Font du surblaze !I. Liée et déliée.Points opposés.Langue de bois.J. On peut dire qu’elle ena pris de la graine !

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ANGE- AUSSITOT - BLAME - BOIS -BOULEVARD - CHAMELLE - CIDRE - COCO -DEMAIN - DESSERT - ECLATER - ECROU-ENGRENAGE - EXTRAVAGANCE - FAUCON -GARE - GENEROSITE - GODET - HAIE - HELICE- KIOSQUE - LESION - MAGIE - OUISTITI -OUTRAGE - PARITE - PIROGUE -RAPATRIEMENT - REDACTION - REGLEMENT -REVEIL - RUMINER - SCIENCE - SEMER - SEPT- STAGE - TRAINEAU - TRESSE - VENERATION.

Les 6 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er, ce sont à vous. - Mon 2e, est un article.Mon tout, c’est chiper, carotter, piquer.

HOROSCOPE

Poissons 19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne 22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

Le travail devient votresouci majeur depuis quel-

que temps, si bien que votre san-té s'en ressent grandement. Et sivous preniez un peu de repos ?

Cette nouvelle Lunedans votre cinquième

maison solaire vous confère unecréativité peu commune, ce quivous donne des ailes, même dansle domaine sentimental !

Cette lunaison dans vo-tre quatrième maison so-

laire est l'occasion d'accorder unpeu plus de temps à votre foyerou à des travaux de bricolage. Sivous fêtiez cela en famille ?

Cette lunaison dans votretroisième maison solaire

est l'occasion d'excellents échan-ges, surtout si vous êtes dans lecommerce ou dans la communi-cation. Résultats à la Pleine Lune.

Vos pensées sont essen-tiellement orientées vers

les acquisitions et les gains per-sonnels. Votre bonne humeurvous permet toutes les audacesdans le domaine financier... si laconjoncture le permet !

Grâce à votre bonne vo-lonté et à votre vitalité,

vous ne ratez pas une occasionde vous mettre en valeur. Maisvous n'êtes pas de bonne humeuraujourd'hui, ce qui pourrait heur-ter la sensibilité de vos proches.

Cette lunaison dans votreonzième maison solaire est

l'occasion de planter des grainespour des projets en communs. Flo-raison possible à la Pleine Lune !

Cette lunaison dans vo-tre dixième maison so-

laire est l'occasion de gravir dessommets sur le plan social ouprofessionnel. Profitez-en jus-qu'à la Pleine Lune !

Cette lunaison dans vo-tre neuvième maison

solaire est l'occasion d'entre-prendre tous azimuts ! Un voya-ge est même possible aux en-virons de la Pleine Lune.

Vous vivez une crise sa-lutaire qui vous permet

de prendre conscience desvéritables enjeux de la vie. At-tention à votre argent et nepensez pas qu' à vos amours.

Cette lunaison dans vo-tre septième maison so-

laire est l'occasion d'accorder unpeu plus de temps à votre parte-naire ou à vos collaborateurs. Etcela jusqu'à la Pleine Lune !

Cette lunaison dans votredouzième maison solaire

est l'occasion de vous recentrer etde méditer sur l'avenir. Mais nevous angoissez pas sur le futur !

FLECHES N°7877

SUDOKU N°877

CROISÉS N°7877

LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 7877

VILLAGE (Vil - Age)

CODÉS N° 78771 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12

13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24

D U L A S E

I R N T C G

P M O H

L O C U T E U R V

O R A L E V I C E

Q S T O P V E R

U A I C E B E R G

E D O M P A R E E

T O T A L E S M R

E P A T E S N O E

U T U T E I N T

S E R M E N T I T

E S T R O S S E E

3 9 7 1 5 4 8 6 2

6 4 5 2 8 3 7 9 1

1 8 2 6 7 9 5 3 4

9 2 4 5 1 6 3 7 8

8 7 1 9 3 2 6 4 5

5 6 3 8 4 7 1 2 9

7 1 9 3 2 5 4 8 6

4 5 6 7 9 8 2 1 3

2 3 8 4 6 1 9 5 7

C O R B E A U B

O C O M M E R E

M S U I I R

P I L L E E S G

E L E S O I E

T O N D U L R

E E O S I S

N R G R A T I S

T E T U E A G

P I E D I N E

B A R G O R E T

U S L A E R E

N S E T N E M E I R T A P A R

T O T I S S U A R E N I M U R

V T I A G E G A N E R G N E E

E N S S G A R E U O T E D D M

L E O E E E M Q G E C A R E E

O M R G R L S U D N C A L D S

R E E N D O E O A T V L E C S

B L N A I E G G I E E S E I E

L G E K C N A O L M S C T H R

A E G I O V N U A E N I A R T

M R L C A I O H R E T I R A P

E E U R A B C T I S E C R O U

H A T M O O P C I R E V E I L

F X E I C E S U E G A R T U O

E D S O S N O I T A R E N E V

01 21 7 71 21 41 6 31 5 1

21 01 31 21 21 4 6 7 31

7 5 6 21 7 8 61 21

4 2 21 8 3 8 9 8

21 81 2 4 8 31 1 5

41 2 7 01 9 21 31 1

2 7 1 21 5 31 4 51

6 21 21 01 7 21 6 8 31

21 3 9 5 31 1 6 1

2 4 8 4 6 31 21

21 31 5 6 8 3 5 4

4 21 1 4 8 6 31 5 1

7 61 6 21 11 5

01 7 21 41 8 2 6 31 5 1

7 8 4 5 31 7 7 2 6

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Page 24: Lire l'article de Ghania Oukazi Le Drian aujourd'hui à Alger Le Quotidien · 2020. 10. 18. · Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE

Jeudi 15 octobre 2020 - 27 safar 1442 - N°7878

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

LE NID DES

EXCROISSANCES

EDITORIAL

Pour se défendre face à la justice,

l’ancien ministre des Transports

Amar Ghoul n’en démord pas et

reste figé dans une logique dont

malheureusement il n’a pas le monopole.

Droit dans ses bottes, il soutient qu’il se

devait de suivre les instructions verbales

de l’ex-président de la République. Il con-

firme sans se rendre compte de l’énormité

d’un axe immuable d’une gouvernance ren-

dant le verbe présidentiel un axiome rigide

au-dessus de n’importe laquelle des consi-

dérations légales. Il ne pouvait mieux dé-

montrer comment était compris le sens

d’une charge ministérielle et ce pourquoi

un ministre était désigné.

C’est lui qui a ordonné le maquillage

d’un tronçon d’autoroute non encore to-

talement réalisé, parce qu’il redoutait

Par Abdou BENABBOU

qu’il ne soit pas à l’heure de l’inaugura-

tion présidentielle pour laquelle il s’était

engagé. On sait que la formule avait des

petits et peinturlurer les façades des im-

meubles en ruine avant le passage des li-

mousines était un sport incontournable

pour ceux qui ménageaient leurs carriè-

res. Tout était su mais on laissait faire,

l’essentiel était que les égos soient saufs.

Tous les hauts responsables aujourd’hui

jugés ne sont pas en reste et tous ont pour

se défiler étalé ce moyen de défense pour

tenter de faire comprendre aux juges que

l’institution judiciaire subitement en effer-

vescence se trompait de pays et que les lois

algériennes avaient été promulguées pour

servir d’ornement factice et valoir bonnemine face à tout le monde.

Cette gouvernance informelle et permis-sive appliquée au grand jour a fait le nid

de multiples excroissances qui en s’ampli-fiant se sont transformées en immense gan-

grène qui a déboussolé l’ensemble du pays. Philosophie d’une gestion, le passe-droit

devenait droit et sacerdoce auxquels leshauts commis se prêtaient avec allégresse

sans lesquels une grande responsabilitén’avait aucun sens. Pourquoi dès lors s’en

priver lorsqu’un président de la Républi-que lui-même, pour le peu qu’on sache, s’ar-

roge l’infantile privilège d’intervenir au bé-néfice d’une connaissance pour l’octroi

d’un terrain ou d’un appartement et va jus-qu’à distribuer des billets d’avion.

a Banque mondiale a an-

noncé mardi l’approbation

d’un plan d’aide de 12 milliards

de dollars pour garantir aux pays

en développement l’accès rapi-

de aux vaccins quand ils seront

disponibles. Cette enveloppe

servira à «financer l’achat et la

distribution de vaccins, de tests

et de traitements Covid-19 pour

leurs citoyens», a précisé l’insti-

tution de Washington dans un

communiqué. Selon elle, cela

pourrait permettre de vacciner

«jusqu’à un milliard de person-

nes». Cette annonce, faite en

marge des réunions d’automne

es manifestations de colè-

re ont éclaté mardi à Sbeit-

la, dans le centre-ouest de la Tu-

nisie, où un homme est mort

après que les autorités ont dé-

truit le kiosque à journaux dans

lequel il dormait, poussant les

forces de sécurité à déployer

des renforts.

Après quelques heurts à

l’aube, de nouvelles protesta-

tions ont éclaté lors de l’enter-

rement de ce quinquagénaire

dans l’après-midi, selon des vi-

déos circulant sur les réseaux

sociaux. Mardi vers 03H00 du

e Liban et Israël, deux voisins

officiellement toujours en guer-

re, ont entamé mercredi des négo-

ciations inédites sous l’égide de

Washington et de l’ONU pour déli-

miter leur frontière maritime, dans

l’optique de lever les obstacles à la

prospection d’hydrocarbures. Après

des années de diplomatie américai-

ne, le Liban et Israël ont annoncé

début octobre ces pourparlers qui se

déroulent au sein de locaux de

l’ONU à Naqoura, localité frontaliè-

re dans le Sud-Liban, une initiative

«historique» selon Washington.

Quelques semaines seulement

après des accords de normalisation

avec Israël signés par les Emirats ara-

bes unis et Bahreïn à la Maison blan-

che, mais aussi à l’approche de

l’élection présidentielle américaine,

des observateurs s’interrogent sur la

symbolique de ces développements

pour le président Donald Trump.

Selon une source onusienne, les

négociations à Naqoura ont débuté

aux alentours de 10h30 sur une base

frontalière de la Finul, force de

l’ONU déployée pour surveiller la

zone tampon entre les deux pays.

L’agence nationale d’information li-

banaise ANI a confirmé le lancement

du «premier round» des pourparlers,

précisant que la délégation libanai-

se était arrivée de Beyrouth à bord

de trois hélicoptères.

ouze civils, dont deux femmes

et un enfant, et 11 militaires ma-

liens ont été tués dans une série d’at-

taques mardi dans le centre du Mali,

soit le plus lourd bilan dans le pays

depuis le putsch du 18 août.

Ces attaques interviennent quel-

ques jours après la libération de qua-

tre otages —un dirigeant de l’oppo-

sition, Soumaïla Cissé, la Française

Sophie Pétronin et deux Italiens—

contre quelque 200 détenus récla-

més par les groupes jihadistes, un

échange qui n’a donc visiblement

pas suscité d’accalmie sur le terrain.

Près de la frontière burkinabé, une

position militaire à Sokoura, dans le

cercle de Bankass, «a été attaqué par

des individus armés non identifiés»

vers 01H00 du matin, a indiqué dans

la soirée le ministère de la Défense,

en faisant état d’un bilan provisoire

de neuf morts dans les rangs de l’ar-

mée. Un renfort dépêché sur les lieux

«est à son tour tombé dans une em-

buscade au niveau du pont de la lo-

calité de Paroukou», selon le minis-

tère de la Défense.

Il précise que deux soldats ont été

tués, alors qu’un bilan publié plus

tôt par l’armée malienne avait fait

état de trois militaires tués. «Côté

ennemi, 13 terroristes (ont été)

abattus et deux véhicules détruits

par l’aviation militaire», selon le

ministère de la Défense.

acteur Mahmoud Yassine, un

des derniers monstres sacrés de

l’âge d’or du cinéma égyptien, est

mort à 79 ans, a annoncé mercredi

son fils sur Facebook. «Mon père,

l’artiste Mahmoud Yassine, est décé-

dé», a écrit l’artiste et auteur Amr Ma-

hmoud Yassine sur sa page.

Né en 1942 dans le gouvernorat cô-

tier de Port-Saïd, dans le nord de

l’Egypte, Mahmoud Yassine était di-

plômé en droit. Il a commencé sa

carrière artistique à la fin des années

1960 par le théâtre, avant de parti-

ciper à plus de 150 films.

Il a aussi joué dans une soixantai-

ne de séries télévisées et une ving-

taine de pièces de théâtre. Mah-

moud Yassine était une célébrité

dans le monde arabe, où la culture

cinématographique égyptienne a

longtemps été dominante. Père de

deux enfants, il était marié à l’ac-

trice Shahira depuis 1970.

Mort de l’acteurégyptienMahmoudYassine

L

Négociationsinédites

entre Le Libanet Israël sur

leur frontièremaritime

Douze milliards de dollars dégagéspour des vaccins aux pays pauvres

L’

Plus de20 personnes,dont 12 civils,tuées au Mali

D

Tunisie : colère après la mortd’un homme dans un kiosque

détruit par les autorités

matin, les autorités locales ont

appliqué une décision de des-

truction d’un point de vente de

journaux et de tabac illégal,

dans un quartier de Sbeitla

dans la région marginalisée de

Kasserine, ont indiqué des sour-

ces sécuritaires à l’AFP. Abder-

razek Khachnaoui, le père du

propriétaire de ce petit commer-

ce, dormait dans la construction

de fortune.

Il est décédé lors de l’opération,

ont confirmé des sources sécu-

ritaires et le fils de la victime,

Oussama. «Les agents de la

municipalité ont procédé à la

destruction sans vérifier s’il y

avait quelqu’un à l’intérieur», a-

t-il déploré à l’AFP. «Mon père

(...) est mort sur le coup.

Des agents de sécurité ont tiré

du gaz lacrymogène sur ma fa-

mille qui avait tenté de s’appro-

cher» du kiosque, a ajouté M.

Khachnaoui. Ce décès a provo-

qué la colère de dizaines d’ha-

bitants, qui ont fermé des rou-

tes de la ville et incendié une

voiture de la municipalité tôt

mardi, ont indiqué des témoins

à un correspondant de l’AFP.

D

de la Banque mondiale et du

Fonds monétaire international,

intervient alors que deux essais

cliniques ont été suspendus en

24 heures. Les laboratoires

pharmaceutiques américains

Johnson & Johnson et Eli Lilly

ont suspendu lundi et mardi des

essais cliniques, pour le premier

d’un vaccin et pour le second

d’un traitement expérimental

contre le Covid-19, le temps

d’évaluer d’éventuels effets se-

condaires chez des participants,

un nouveau contretemps dans

la lutte contre la pandémie qui

sévit dans le monde.

L