lioration des dispositifs de controle de la sociÉtÉ lmi
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UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIÉTÉ
----------------------------------------------------------------
MENTION GESTION
OPTION : COMPTABILITÉ AUDIT ET CONTROLE
MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE
MASTER
Présenté par :
RASOARIMANITRA Nekeniarivo Misa Arnelle
Sous l’encadrement de:
Année universitaire : 2017/2018
Session Mars 2019
CONTRIBUTION À L’AMÉLIORATION DES DISPOSITIFS DE CONTROLE DE LA
SOCIÉTÉ LMI : CAS DU CYCLE ACHAT
Encadreur pédagogique
Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick
Expert-comptable et enseignant à la Mention Gestion
Encadreur professionnel
Monsieur RAMANAMIZAO Rabenaivo
Expert-comptable et chargé de mission de la société
LMI
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIÉTÉ
----------------------------------------------------------------
MENTION GESTION
OPTION : COMPTABILITÉ AUDIT ET CONTROLE
MÉMOIRE DE FIN D’TUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE
MASTER
Présenté par :
RASOARIMANITRA Nekeniarivo Misa Arnelle
Sous l’encadrement de:
Année universitaire : 2017/2018
Session Mars 2019
Encadreur pédagogique
Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick
Expert-comptable et enseignant à la Mention Gestion
Encadreur professionnel
Monsieur RAMANAMIZAO Rabenaivo
Expert-comptable et chargé de mission de la société
LMI
CONTRIBUTION À L’AMÉLIORATION DES DISPOSITIFS DE CONTROLE DE LA
SOCIÉTÉ LMI : CAS DU CYCLE ACHAT
i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................... iii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. vi
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE .................. 4
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DU DOMAINE DE L’ETUDE ...................... 5
Chapitre II : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE ............................................................ 10
Chapitre III : METHODOLOGIE D’APPROCHE .............................................................. 20
PARTIE II : RESULTATS ET INTERPRETATIONS ...................................................... 25
Chapitre IV : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS RELATIFS A
L’ORGANISATION INTERNE ET COMPTABLE DE L’ENTREPRISE ........................ 26
Chapitre V : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS RELATIFS AU
CYCLE ACHATS/FOURNISSEURS ................................................................................. 29
PARTIE III : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS .................................................. 47
Chapitre VI : RECOMMANDATIONS RELATIVES A L’ORGANISATION INTERNE
ET COMPTABLE ................................................................................................................ 48
Chapitre VII : RECOMMANDATIONS RELATIVES A LA PROCEDURE D’ACHAT . 52
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 56
ii
REMERCIEMENTS
Nous voici à la fin de notre étude universitaire, nous rendons grâce à DIEU, lui qui a permis
que ça soit ainsi par sa miséricorde. C'est qui a facilité la réalisation de ce présent mémoire,
qu'il soit éternellement loué glorifié dans toute notre vie.
Qu’il nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude et reconnaissance envers :
- Monsieur RAMANOELINA Armand René Panja, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo, pour son accueil au sein de l’Université ;
- Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de Conférences, Responsable du
Domaine Sciences des Sociétés, qui n’a pas ménagé ses pensées dans le but de rendre
meilleure notre faculté ;
- Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corine, Maître de Conférences,
Responsable de la Mention Gestion, pour sa confiance et son soutien afin de réaliser
ce présent mémoire ;
- Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick, Expert-Comptable, Enseigant à la
Mention Gestion et mon Encadreur pédagogique pour sa direction, ses conseils et ses
temps précieux dans la réalisation de ce mémoire ;
- Monsieur RAMANAMIZAO Rabenaivo, Expert-comptable, Gérant du Cabinet
d’expertise comptable IMPACT et mon Encadreur professionnel, pour son accord, son
aide et ses temps précieux dans la réalisation de ce mémoire ;
- Toute l’équipe de l’entreprise LMI pour ses soutiens ;
- Tous les Enseignants de la Mention Gestion qui ont assuré notre formation
pédagogique
- Mon Mari et Ma famille qui se sont jour et nuit préoccupé de mes études, pour ses
moyens financiers mis en jeu et ses encouragements.
Que toutes les connaissances dont leurs noms ne sont pas listés ici, trouvent mes sincères
sentiments de considération.
iii
RÉSUMÉ
Ce travail porte sur l’évaluation du système de contrôle interne du cycle achat d’une
entreprise, l’objectif principal est de s’assurer l’efficacité opérationnelle, et de la bonne
séparation des fonctions.
Pour cela, ce travail est construit d’une manière progressive ; En premier lieu, nous allons
essayer de cerner les concepts relatifs au contrôle interne la démarche de mise en œuvre du
système de contrôle interne. Dans un second temps, nous allons présenter et interpréter les
résultats de l’évaluation de contrôle interne afin de soulever les points forts et les points
faibles du système de contrôle interne, de détecter les anomalies. Enfin, nous allons terminer
notre travail par la proposition de certaine solution concernant les dysfonctionnements du
système de contrôle mise en place.
iv
LISTE DES ABRÉVIATIONS
A : Autorisation
BC : Bon de Commande
BL : Bon de Livraison
C : Contrôle
CA : Chef d’Agence
CI : Contrôle Interne
C.Q : Contrôle Qualitatif
D/A : Demande d’achat
E : Enregistrement
EX : Exécution
Fac : Facture
Fourni : Fournisseur
FRAP : Feuilles de Révélation et d’Analyse des Problèmes
GST : Grille de Séparation des Taches
J.A : Journal d’Achat
LMI : Ligne Maritime International
NA : Non Appliqué
QCI : Questionnaire de Contrôle Interne
RAF : Responsable Administratif et Financier
Rappr : Rapprochement
S : Signature
SCI : Système de Contrôle Interne
SDET : Société de Droit Etranger
SMMC : Société de Manutention des Marchandises Conventionnelles
SOX : Sarbanes-Oxley
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°01 : Renseignements généraux sur l’entreprise ........................................................ 5
Tableau n°02 : La forme du questionnaire de contrôle interne ................................................ 21
Tableau n°03 : La forme de la grille de séparation des tâches ................................................. 22
Tableau n°04 : La forme de la feuille de révélation et d’analyse des problèmes ..................... 24
Tableau n°05 : Résultats du questionnaire lié à l’organisation interne .................................... 26
Tableau n°06 : Résultats du questionnaire lié à l’organisation comptable .............................. 27
Tableau n°07 : Test de conformité ........................................................................................... 33
Tableau n°08 : Questionnaire de contrôle interne relatif au circuit achat fournisseurs ........... 34
Tableau n°09: Grille de séparation des taches relative au circuit achats/fournisseurs ............. 37
Tableau n° 10 : Test au niveau de l’expression du besoin ....................................................... 39
Tableau n° 11 : Test au niveau de la réception de la marchandise ........................................... 41
Tableau n° 12 : Test au niveau de l’enregistrement et le paiement de la facture d’achat ........ 42
Tableau n° 13 : FRAP n° 01 circuit achats fournisseurs .......................................................... 43
Tableau n° 14: FRAP n° 02circuit achats fournisseurs ............................................................ 44
Tableau n°15 : FRAP n° 03circuit achats fournisseurs ............................................................ 44
Tableau n° 16 : FRAP n° 04circuit achats fournisseurs ........................................................... 44
Tableau n° 17 : FRAP n° 05circuit achats fournisseurs ........................................................... 45
Tableau n°18 : FRAP n° 06 circuit achats fournisseurs ........................................................... 45
Tableau n° 19 : Faiblesses et recommandations liés à l’organisation ...................................... 48
vi
LISTE DES FIGURES
Figure n°01 : Organigramme de la société LMI ........................................................................ 7
Figure n°02 : Présentation schématique du processus d’évaluation ........................................ 15
Figure n°03 : Diagramme de circulation du circuit achats/fournisseurs .................................. 30
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Depuis peu, l’importance du contrôle interne pour les dirigeants et même pour les actionnaires
s’est davantage encore accrue avec l’adoption d’un certain nombre de lois (Perben,
Sarbannes-Oxley, sécurité financière) et les nombreuses recommandations formulées en
matière de gouvernance d’entreprise.
Le marché de transport maritime en plein essor et qui fait parler de lui-même, au regard de
son intervention remarquable dans le secteur économique de la population devrait, en vue
d'assurer une transparence, mettre beaucoup d'accent sur le contrôle interne, non seulement
parce qu'il enregistre des opérations complexes, mais aussi et surtout des risques éventuels
auxquels il est exposé.
Ainsi, le contrôle interne est devenu un pilier de l'entreprise, il vise à améliorer les
performances de l'entreprise par la mise en place de procédures efficientes et par la
sauvegarde de son patrimoine.
Pour plus d'efficacité, le contrôle interne doit être plus préventif que répressif. Il est composé
d'un ensemble de moyens mis en place dans une entreprise sous forme de mesures, de
procédures intégrées à son organisation.
L'objectif ultime du contrôle interne est bien la maîtrise des risques inhérents à l'activité de
l'entreprise et la conduite de ses opérations de la façon la plus efficiente et sécurisée possible.
Il est par conséquent crucial que chaque entreprise, quels que soient sa taille, son secteur
d'activité ou son mode de financement, soit en mesure d'évaluer la qualité de son dispositif de
contrôle interne, afin de s'assurer qu'il ne recèle aucune faiblesse significative et que
l'exposition aux risques de l'entreprise, en phase avec ses objectifs et sa stratégie, soit
minimisée.
Quand bien même les entreprises ne peuvent pas éliminer tous les risques auxquels elles sont
exposées, avec un processus efficace de gestion des risques, elles peuvent et doivent réduire,
de façon significative, leur vulnérabilité.
Il apparait donc, dès que l’analyse et l’évaluation des conditions selon lesquelles l’ensemble
des informations en circulation sont produisent, c'est-à-dire traitées et contrôlées vont
constituer un élément essentiel pour l’appréciation de la régularité, l’économie, l’efficience du
système de gestion.
2
La Ligne Maritime Internationale (LMI) étant une entreprise en pleine croissance dans son
secteur, devrait évaluer son dispositif de contrôle interne, car il se remarque qu'il est en train
de gagner la confiance de sa clientèle. De ce fait, si le dispositif connait des
dysfonctionnements, l’entreprise peut encourir des dépenses non conformes et des pertes.
Cependant, l’enjeu et de taille et doit être impérativement suivi de près.
C’est dans ce cadre, que s’inscrit le présent mémoire. En effet, l’intérêt de notre thème
d’étude intitulé : « Contribution à l’amélioration des dispositifs de contrôle de la société
LMI : cas du cycle achat » découle de deux considérations principales :
Le cycle achat est très sensible et offre des opportunités de fraudes auprès des
exécutants des dépenses d'achat de l'entreprise d'une part ;
Et d'autre part l'impact financier direct des opérations d'achat sur le résultat de
l'entreprise
Par ailleurs, l’objectif de notre travail est de fournir un aperçu sur la pratique de l’évaluation
du système de contrôle interne d’une entité et de démontrer l’importance de cette évaluation
pour sa pérennité. Pour parvenir à cet objectif, la question centrale ci-après mérite une
attention particulière.
Le choix de l'évaluation des procédures comme thème, a été quant à lui motivé par le fait qu'il
constitue une étape majeure de la mission du commissariat aux comptes et qu'il demeure
nécessaire dans l'accomplissement efficace de ladite mission. Indépendamment de cet aspect,
une opinion concernant les procédures appliquées sera d'un apport non négligeable pour la
société.
Cependant, le cycle achats fournisseurs qui est l'objet de notre étude, regroupe toutes les
activités relatives aux achats, depuis la budgétisation des dépenses jusqu'au règlement des
fournisseurs
Les activités du cycle achats fournisseurs débutent dès lors qu'une demande d'achat est
exprimée par un opérateur pour le besoin de son activité.
Cette demande va faire l'objet d'une vérification au niveau de la budgétisation des achats.
Elles prendront fin lorsque la facture fournisseur qui a livré le matériel demandé par
l'opérateur est réglée et que le dossier est définitivement bouclé.
3
Pour que l'entreprise puisse continuer d'assurer son exploitation au travers de toutes ses
activités, il faut qu'elle mette en place un ensemble de sécurités contribuant à une bonne
maîtrise de celles-ci.
Mais « En quoi l’amélioration du système de contrôle du cycle achat contribue –t-elle à
la performance de l’entreprise ? »
Suite au problème énoncé, nous arrivons sur l’avancement des hypothèses suivantes :
Le système de contrôle interne mise en place fournit une bonne organisation
interne ;
Le système de contrôle mise en place limite les risques liés à l’achat.
Nous allons nous appuyer sur une étude d’un cas dans lequel nous allonssuivre d’un bout à
l’autre le processus d’évaluation du système de contrôle interne au sein d’une entreprise, cette
évaluation portera sur le circuit achats/fournisseurs qui constituent une opération à risque.
Afin de démontrer cela, dans une première partie, la présentation théorique et méthodologique
de l’étude est abordée pour la compréhension d’un système de contrôle interne, et la structure
organisationnelle de la société se fera
La seconde partie évalue les dispositifs de contrôle en mettant en avant les principaux
instruments susceptibles de mener à bien l’appréciation du système relatif à la section achats
fournisseurs
Enfin, la dernière partie rapportera les solutions et les recommandations assorties aux résultats
de l’étude présentée dans la deuxième partie.
4
PARTIE I : CADRE THÉORIQUE ET APPROCHE
MÉTHODOLOGIQUE
Il est important de déterminer les théories, les notions et les méthodologies en lien
avec le diagnostic des dispositifs de contrôle du cycle achat. Ces informations donnent un
cadre à mes recherches. Le cadre de l’entité amène un centre de recueil des informations. Les
concepts théoriques de contrôle interne et de procédure d’achats sont essentiels pour cette
étude. Les définitions de l’Ordre des Experts Comptables et de la Compagnie Nationale des
Commissaires aux Comptes sont claires et permettront à cadrer les objectifs de la recherche.
Des théories soutirées des ouvrages seront présentés afin d’obtenir une confrontation avec les
réalités sur terrain L’élaboration de cet ouvrage a nécessité diverses techniques pour la
collecte d’information et le traitement des données. Nous allons tout d’abord présenter le
cadre de l’entité, l’organigramme, la structure organisationnelle, les activités et les objectifs,
afin de faciliter le recueil et l’analyse des informations recherchées. Ensuite, nous viendrons à
évoquer les notions du contrôle interne et de la procédure d’achat, pour une confrontation à la
réalité sur terrain. Et enfin nous soumettrons la méthodologie utilisée pour traiter les données
recueillies. Il s’agit d’avancer une technique de recherche afin de résoudre la problématique.
Ainsi, cette première partie présentera successivement trois chapitres : présentation générale
du domaine de l’étude, cadre théorique de l’étude et la méthodologie d’approche.
5
Chapitre I : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DOMAINE DE L’ÉTUDE
Afin de mener cette étude, l’entreprise est un outil primordial pour se procurer les
informations nécessaires à la recherche. L’entreprise concernée ici est l’agence LMI. Nous
allons aborder d’une part sa présentation générale et d’autre part ses activités, ses objectifs et
son environnement.
Section I : GÉNÉRALITÉS SUR L’AGENCE LMI
La nécessité du contrôle s’impose suivant la forme juridique et organisationnelle de l’entité.
1.1.Identification de l’agence LMI
Ligne Maritime Internationale connu sous le sigle LMI est une société siégée en France et
implanté à Madagascar par la création de sa succursale. Elle se développe dans le secteur de
transport maritime. L’agence LMI implanté ne dispose pas d’entité juridique propre, ni de
capital social ou patrimoine. L’ensemble de ces activités sont réalisées au nom et pour le
compte de l’entreprise mère. L’agence LMI est imposable et possède une personnalité fiscale.
Elle est considérée comme une entreprise et soumise à l’impôt sur les sociétés. Sa création en
2011 par son Directeur Générale, ALIBAY BANDJEE Nadir Shah, est accompagnée par
l’ouverture d’un bureau de représentation à Antananarivo.
Tableau n°01 : Renseignements généraux sur l’entreprise
Dénomination sociale LIGNE MARITIME INTERNATIONAL/
Sigle : LMI
Forme juridique Société de Droit Etranger (SDET)
Type de société Succursale ou agence
Numéro d’identité fiscal (NIF) 3000307420
Numéro statistique 52297 11 2011 0 10321
6
Numéro d’immatriculation 2011 B 00311
Capital 50 000 EUR
Début d’activité 01/05/2011
Secteur d’activité Secteur de transport maritime
Adresse du siège social 9/10 Allée Port Breguet 93420 Villepinte
France
Adresse bureau de liaison Cap 3000 Andraharo Antananarivo
Représentant résident ANDRIAMALALA TianaMamisoa
Représentant non résident ALIBAY BANDJEE Nadir Shah
Source : Responsable administratif
1.2.Organigramme et structure organisationnelle
LMI suit une structure -hiérarchique en vue d’accomplir ses objectifs.
L’agence est composée d’un chef, d’un responsable commercial, d’un responsable
administratif et financier, d’un comptable, de deux courtiers et d’une consultante comptable,
dont les tâches à accomplir sont reparties comme suite :
7
Figure n°01 : Organigramme de la société LMI
Source : Responsable administratif
Le chef d’agence assure :
- la prospection et la prise de réservation des clients,
- le suivi du déroulement du transport maritime,
- la définition et la mise en œuvre de la politique commerciale,
- la représentation
- la gestion du personnel
Le responsable administration et financier s’occupe :
- de la réception des pièces, factures, reçus de paiement et reçus des versements
bancaires (espèces, chèques, virement) et les enregistre sur son journal Excel avant de
les classer ;
- de la réception des clients, des courriers, etc.
- de l'envoi par scan des documents et des pièces comptables au service comptable du
siège
- de la transmission des charges mensuelles et prévisionnelles de l’agence,
- du suivi du paiement des clients,
Directeur Général
Service Comptabilité
Agence Madagascar
Chef d'agence
Responsable Administratif et
financier
Comptable
Responsable commercial
02 courtiers
Service Commercial
Directeur Admnistratif et
Financier
8
- une partie des charges de fonctionnement et des besoins de l’agence,
- du règlement des impôts et taxes et des diverses charges sociaux.
Le comptable a pour fonction :
- L’enregistrement sur le logiciel Moovbox des pièces comptables (reçus, chèques,
effet, etc.),
- L’envoi des détails des règlements du client par e-mail au collaborateur,
- La tenue du tableau des encaissements sur Excel,
- Le recouvrement des clients,
- Les rapprochements bancaires avec les autres services.
Le responsable commercial chargé :
- de recruter le fret c'est-à-dire il reçoit les paiements du fret et émet les reçus de
règlement,
- de gérer aussi les dossiers à l’import,
- des rectifications des connaissements,
- de la réception et de l’envoi des documents de dédouanement à Tamatave,
- de fournir les informations relatives à l’embarquement et dédouanement au client.
Les courtiers chargent :
- du règlement des clients en espèce avec le Chef d’agence ou le responsable
commercial et le verse à la banque,
- des diverses courses de l’agence,
- de l’assistance au débarquement à Tamatave avec le SMMC et colle les autocollants
(logo) de la société sur les voitures débarqués.
Section II : PRISE DE CONNAISSANCE DE SES ACTIVITES, DE SES
OBJECTIFS ET DE SON ENVIRONNEMENT
Comme toute entreprise, LMI a définit ses activités qui permet d’atteindre ses objectifs dans
un environnement précis.
2.1. Activités de LMI
De nombreuses activités autour du transport maritime sont exécutés par LMI mais voici en
sont les essentiels :
Fret véhicule : Cette activité consiste au service de transport de véhicule au bord d’un
navire par la société moyennant le paiement d’un fret tarifaire.
9
Envoi conteneur complet : Pour les déménagements, envois de marchandises ou de
matériels spécifiques, le conteneur complet est la solution adéquate.
Dédouanement : L’activité consiste à mener les procédures douanières à
l’acquittement des droits de douane et des taxes.
2.2.Objectifs de LMI
Une des raisons d’être d’une entreprise est d’avoir des objectifs. LMI en a pour sa pérennité :
Objectif à court terme : augmenter son chiffre d’affaire par rapport à l’année dernière
tout en fidélisant sa clientèle
Objectif à moyen terme : défier les concurrents dans une concurrence loyale soit au
niveau national ou international
Objectif à long terme : augmenter les ventes de véhicules d’occasion et de différentes
marchandises importées par l’entreprise
2.3. Environnement de LMI
Il est essentiel pour évaluer les procédures de l’entreprise d’en connaitre ses environnements
externes qui aident à la réalisation de ses objectifs.
Les clients : La clientèle est composée des concessionnaires de véhicules, des
entreprises ou des particuliers.
Les fournisseurs : Le principal fournisseur de navire ou armateur de LMI est la société
HOEGH AUTOLINERS. Mais il y a aussi MAERSK-CMA CGM-MSC qui se charge
de l’approvisionnement de conteneur ; et MADAGASCAR EXPRESS qui se charge
de l’expédition des documents
La concurrence : Le concurrent direct est la société WALEXPORT qui effectue la
même activité que la société. Ainsi des concurrents indirects tels que des
concessionnaires comme MadaInfinity, MADAUTO, SICAM
Les partenaires : Pour mener à bien ses activités, il travaille ainsi avec des partenaires
tels que l’entreprise NANDRIANINA TRANSIT est une société de transit ; la société
AUXIMAD qui se charge des services groupages ; l’entreprise SMMC qui se charge
du débarquement, du magasinage et stockage des véhicules au port ; la société Bolloré
délivre le BAD à la société ; Gasynet pour les procédures dématérialisées avec la
douane et le port de Tamatave.
10
Chapitre II : CADRE THÉORIQUE DE L’ÉTUDE
Le contrôle interne est l’ensemble des moyens mis en place par la direction d’une entreprise
en vue d’atteindre un certain nombre d’objectifs. Lors de la conception d’un processus de
contrôle interne, les concepteurs doivent obligatoirement tenir compte de la notion du
contrôle interne, ainsi que des notions générales sur les opérations des circuits.
Section I : GÉNÉRALITÉS SUR LE CONTROLE INTERNE
La définition du contrôle interne, son objectif et sa mise en œuvre sont modifiées au fur et à
mesure où le temps et l’environnement évolue.
1.1.Définition du contrôle interne
Le contrôle interne est un concept multi-facette. En effet, plusieurs définitions sont présentées
pour contourner ce concept :
1.1.1. Définition de l’ordre des experts comptables « OEC »
français(1977)1
« Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise, il a
pour but d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de
l’autre l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances .il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune
des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle- ci. ».
1.1.2. Définition de la compagnie nationale des commissaires aux
comptes « CNCC »2
Le système de contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures (contrôle interne)
mise en œuvre par la direction d’une entité en vue d’adresser, dans la mesure de possible, la
gestion rigoureuse et efficace de ses activités. ces procédures impliquent le respect des
politiques de gestion , la sauvegarde des actifs , la prévention et la détection des irrégularités
et inexactitudes , l’exactitude et l’exhaustivité des enregistrements comptables et
l’établissement en temps voulu d’informations financières ou comptables fiables . Le système
1GRAND B., VERDALLE B., Audit Comptable et Financier,édition Economica, Paris,2006, p63.
2GRAND B., VERDALLE B., Audit Comptable et Financier,édition Economica, Paris,2006, p63.
11
de contrôle interne s’entend auŔdelà des domaines liés au système comptable. Il comprend :
l’environnement général de contrôle interne qui est l’ensemble des comportements, et actions
de la direction ; et les procédures de contrôle qui désignent les politiques définies par la
direction afin d’atteindre les objectifs spécifiques de l’entité.
1.2.Objectifs et principes du contrôle interne
La direction générale de l’entreprise instaure un système de contrôle interne pour la
réalisation d’un certain nombre d’objectifs. Toutefois la conception du système de contrôle
interne doit être faite dans le respect des principes universels de contrôle interne.
1.2.1. Objectifs du contrôle interne3
Les objectifs principaux de contrôle interne sont énumérés dans ce qui suit :
La sauvegarde des actifs
Les actifs sont des ressources contrôlées par l’entreprise. Les dirigeants supportent la
responsabilité ultime en ce qui concerne la sécurité des biens et des fonds qu’ils gèrent.
L'obligation du dirigeant est de s'assurer que les actifs de l'entreprise sont protégés en
permanence. Cette protection nécessite la mise en place d'un ensemble cohérent des moyens
de contrôle et de surveillance, permettant d’une part de s’assurer que la valeur des actifs
figurant dans les documents comptables se concorde avec la valeur des actifs déterminés après
l’inventaire physique, et d’autre part de garantir que touts les flux monétaires et physiques
sont régulières, autorisés, justifiés et enregistrés.
La garantie de la fiabilité de l’information
La prise d’une décision adéquate est fortement liée à la disponibilité entre les mains du
décideur d’une information sincère et crédible. En effet, l’information doit refléter la réalité
économique de l’entreprise et elle doit être disponible, dans le format voulu et dans délais
appropriés. Une entreprise ne peut pas être gérée, dirigée ou maîtrisée si elle ne possède pas
un système d'information fiable et qui leur garanti la précision et l’exactitude des documents
comptables.
3RENARD.J ,Théorie et pratique de l’audit interne , 5éme édition, édition d’organisation, Paris, 2017 , p138.
12
Le respect de l’application des instructions de la direction
Les instructions de la direction sont communiquées aux membres de l’entreprise sous formes
écrites (lettres administratives, notes de service…) ou verbales d’une façon permanente ou
temporaire. Elles sont filtrées par la voie d’un double contrôle avant de produire leurs effets.
Un contrôle à priori permet de s’assurer que les objectifs des instructions sont précisément
définis et fixés, que les instructions sont claires et compréhensibles et qu’elles sont envoyées
aux personnes concernées. Un deuxième contrôle à posteriori permet de suivre l’application
des directives et des orientations portées dans les instructions.
L’amélioration des performances (efficience et efficacité)
Un bon système de contrôle interne vise la réalisation de la performance financière de
l’entreprise pour garantir sa pérennité. La performance est dépendante de deux facteurs
majeurs à savoir la réalisation des objectifs fixés dans les délais (efficacité) et la maximisation
des ressources et la minimisation des coûts (efficience). Pour atteindre un niveau important de
performance, le contrôle interne doit contenir un bon réseau de communication des
informations et un système de contrôle de gestion bien fondé.
1.2.2. Principes du contrôle interne4
La mise en place d’un système de contrôle interne recours à certains principes que l’on cite
comme suit4
:
1.2.2.1. Une structure administrative adéquate
Une bonne structure administrative repose sur les trois éléments suivants :
La coordination entre les différentes structures de l'entreprise
Du fait que ces structures s'intègrent et se complètent pour réaliser les objectifs généraux de
l'entreprise, on peut constater ici deux types de relations entre les structures d'une entité :
o Des relations verticales pour concrétiser le contrôle.
o Des relations horizontales pour concrétiser la complémentarité et la
résolution des problèmes à un niveau donné.
4XAVIER .D , Comptabilité et audit ; Edition Eyrolles, Paris, 2012, p195.
13
La séparation des responsabilités
Ceci implique une séparation des rôles motivée par l’objectif de limitation de champ
d’intervention ou d’accès pour des raisons de sécurité et responsabilisation des personnes vis
à vis à un objectif donné. La séparation doit être imposée par un texte légal ou administratif.
La séparation des responsabilités doit être effectuée de façon que les travaux réalisés par une
personne doivent contrôler et compléter les travaux de la personne qui la précède.
La séparation des fonctions incompatibles
La règle de séparation des fonctions a pour finalité d’éviter qu’une même personne cumule
deux fonctions ou plus quel que soit son statut et son niveau hiérarchique dans l’entreprise.
1.2.2.2.Un système de documentations et d’informations
La documentation que l’on doit retrouver dans l’entité comporte essentiellement la
description de système d’information (exemple un système comptable adéquat), l’ensemble
des manuels de procédures et les documents spécifiques à la description des taches.
Un système de documentation approprié suppose l’existence de procédures écrites, des
supports formalisés de l’information et des rapports financiers et de gestion.
1.2.2.3.Un système d’autorisation et de supervision
Un système d’autorisation suppose la définition au préalable, des pouvoirs et des taches de
chaque personne. Les pouvoirs attachés à une fonction doivent être précisément définis. En
effet, aucune personne n’est autorisée à donner des ordres sans être habilité à le faire.
La réalisation d’une action doit être effectivement subordonnée à l’accord de la personne
habilitée à l’entreprendre. La supervision des travaux peut intervenir de deux façons
différentes. Dans un premier lieu, la supervision peut avoir un rôle préventif, c’est le cas
d’une supervision à priori qui permet de vérifier le plein respect des conditions nécessaires à
la réalisation d’une opération. Exemple, un subordonné traite un dossier d’un client de
l’entreprise le responsable le supervise et le signe avant de l’envoyer au client.
Dans un deuxième lieu, la supervision peut arriver dans une phase ultérieure à la réalisation
des opérations. C’est le cas d’une supervision à posteriori qui doit être effectuée d’une
manière régulière pour donner des résultats efficaces. Exemple, un responsable doit s’assurer
que les personnes qui sont sous sa surveillance accomplissent leur travail conformément aux
14
normes et règles prévues. Il est tenu donc de suivre et superviser le travail de ses subordonnés
d’une manière régulière et permanente.
1.2.2.4.Un personnel qualifié
La présence d’un personnel compétent et intègre était l’une des conditions de base du contrôle
interne. En effet, un personnel qualifié diminue le risque d’erreur et contribue à l’efficience et
l’efficacité des opérations. Pour garantir la qualification de personnel, il est obligatoire de :
Suivre des procédures de recrutement garantissant la sélection des personnes ayants le
profil correspondant aux postes exigés ;
Garantir au personnel une politique de formation efficace ;
Suivre une stratégie de motivation contribuant à l’épanouissement du personnel ;
Mettre en place une politique de rémunération adéquate et satisfaisante.
1.2.2.5.Un système comptable approprié
Un système comptable est un ensemble cohérent des principes, méthodes et procédures
comptables autorisés par la loi et utilisés par l’entité économique, afin de produire des états
financiers répondant au besoin d’utilisateurs internes et externes en matière d’information.
L’entreprise doit avoir un système comptable qui garantit le traitement adéquat des
opérations, ainsi que la bonne qualité de l’information communiquée. L’utilisation d’un
système comptable adéquat, des documents prénumérotés, la mise en place d’un système
budgétaire, l’utilisation de l’outil informatique et des logiciels comptables performants sont
des facteurs qui renforcent la crédibilité de l’information et réduisent le taux d’erreur lors de
traitement des opérations.
1.2.2.6.Une protection adéquate des biens
Les patrimoines de l’entreprise doivent être convenablement sécurisés contre d’éventuels
risques de perte. Les pertes des biens peuvent être causées par les erreurs, les vols, les
détournements et l’absence ou la défaillance de la politique de sauvegarde et de protection des
actifs. La protection des biens de l’entreprise peut être assurée grâce aux moyens suivants :
Souscription des contrats d’assurances ;
15
Evaluation du contrôle interne
Utilisation de diagrammes
de circulation, de mémorandums et
d’un manuel de procédures
Restreindre l’accès aux biens ;
Etablir l’inventaire physique des biens périodiquement
Suivre une politique d’entretien et réparation des biens ;
Responsabiliser les employés des biens qui leurs sont confiés.
1.3. Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle interne
L’examen et l’évaluation des procédures suivent une démarche bien structurée, dont les étapes
sont présentées par le schéma suivant
Figure n°02 : Présentation schématique du processus d’évaluation5
1. Saisie des procédures
2. Tests de conformité
3. Evaluation préliminaire
du contrôle interne
4. Tests de permanence
5. Evaluation définitive
du système
Source:MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ; 2éme
édition, édition Dunod, 2009,p53
5MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ; 2éme édition, édition Dunod,
2007,p53
Suivi de quelques transactions
pour s’assurer de la compréhension
et de la réalité du système
Faiblesse du
système
Points forts
du système
Tests pour
s’assurer que les
points forts sont
appliques
Faiblesses de
conception
Points forts du
système
16
o Saisie de la procédure
L'auditeur prend connaissance du contrôle interne de l'entreprise en s'efforçant de saisir
l'ensemble des méthodes et des procédures qui ont trait à son organisation comptable. Il utilise
à cette fin, un mémorandum descriptif ou des diagrammes de circulation.
o Test de conformité
L'auditeur s'assure qu'il a bien compris le système en vérifiant la description qu'il en a reçu : il
met en œuvre à cette fin des tests de conformité (ou tests de compréhension).
o Evaluation préliminaire
L'auditeur procède à une première évaluation du contrôle interne ; il le fait normalement sur la
base du questionnaire et de la grille d'analyse. Il détermine à ce stade :
- Les points forts théoriques du contrôle interne,
- Les points faibles du contrôle interne.
Les phases suivantes intéressent les points forts. En effet, l'auditeur abandonne
momentanément les points faibles ; ces derniers seront examinés ultérieurement lors de
l'examen des comptes.
o Tests de permanence
L'auditeur cherche à s'assurer que les points forts sont appliqués de manière permanente. Il
met en œuvre à cette fin, des tests de permanence.
o Evaluation définitive du contrôle interne
A ce stade, l'auditeur est à même de faire la distinction, les points forts et les faiblesses ;
l'ensemble de ces éléments lui fournit les bases de son évaluation définitive du contrôle
interne qu'il porte dans un document de synthèse (ou le tableau d'évaluation du système).
o Rapport d'évaluation du contrôle interne
Pour conclure sur l'évaluation du contrôle interne, l'auditeur rédigera un rapport d'évaluation
qui mettra en exergue :
- Les constats effectués
- Les forces et les faiblesses
- Les risques
- Les incidents sur les états financiers.
17
Ce rapport lui servira de base pour établir son programme de contrôle des comptes.
Section II : NOTION GENERALE SUR LA PROCEDURE D’ACHATS
Ce circuit recouvre l’organisation de l’entreprise dans ses relations avec les fournisseurs de
biens et services, de la demande d’achat jusqu’au règlement.
2.1. Services intervenants dans la fonction achat
En ce qui concerne le cycle achats/fournisseurs, on rencontre dans le cadre d’un bon contrôle
interne différent services qui interviennent.
Services initiateurs de la commande : Ils émettent des « demandes d’achats » dans des
limites strictement définies, mais ils ne peuvent les envoyer directement aux
fournisseurs.
Service Achats : il établit les bons de commande sur la base soit des demandes
d’achat, soit de besoins spécifiques. Il négocie les prix, choisit les fournisseurs et
surveille les délais de livraison.
Service Réception : il s’assure de la conformité de la livraison avec la commande.
Service Stocks : il reçoit la marchandise du service « Réception » et fait les
enregistrements correspondants.
Service Comptable : il enregistre les factures lorsque celles-ci ont été approuvées.
Service Trésorerie : il met la facture en paiement en s’assurant de son approbation par
les personnes compétentes.
Alors on remarque qu’il y a plusieurs services qui peuvent intervenir dans le cycle
achats/fournisseurs, mais l'énumération de ces services reste en fonction de l'organisation et
de la structure de la société. L'objectif de déterminer les services intervenants est de pouvoir
vérifier la séparation des fonctions l'un des principes du contrôle interne.
2.2. Séparation des taches incompatibles
Les fonctions suivantes doivent être séparées et confiées à des personnes différentes :
L’expression du besoin doit être réalisée par le magasinier ou autre service
demandeur ;
L’approbation du besoin : le contrôle de l’opportunité du besoin relève de la
responsabilité du chef hiérarchique du magasinier ou de la direction générale ;
18
La consultation des fournisseurs doit être effectuée par le service achat ;
Sélection du fournisseur se fait généralement par une commission sur la base d’un
tableau récapitulatif des offres et la direction générale confirme le choix définitif ;
Contrôle de la réception : le service technique pour le contrôle qualitatif et le
magasinier pour le contrôle quantitatif ;
2.3. Phase du cycle achats/fournisseurs6
La procédure achats/fournisseurs recouvre généralement les fonctionnalités suivantes :
Expression des besoins : le contrôle interne doit garantir que les besoins sont
correctement déterminés, que l’entreprise ne réalise pas d’achats inutiles et que les
commandes nécessaires sont correctement lancées
Déclenchement de la commande : le contrôle interne doit garantir que les achats sont
réalisés dans les conditions optimums de qualité, de prix et de délai
Réception des biens ou services : le contrôle interne doit garantir que
- les biens sont réceptionnées ne peuvent être acceptés s’ils n’ont pas été
effectivement commandés,
- les biens réceptionnés correspondent aux quantités et spécificités mentionnées sur
la commande,
- les biens réceptionnés ne sont pas endommagés,
- les livraisons sont réalisées dans les délais prévus par la commande, -
- les réceptions sont enregistrées dès que leur acceptation et les biens
correspondants protégés.
Enregistrement des achats et des dettes fournisseurs : le contrôle interne doit garantir
un enregistrement correct des dettes et des achats dès la réception des biens et services
Paiement des factures : le contrôle interne doit garantir que
- Seules sont payées les factures concernant l’entreprise, qui sont conformes à la
commande et qui correspondent à une livraison effective satisfaisante
- Le paiement avec retard de factures validées, pouvant générer des litiges avec les
fournisseurs (intérêts de retard, pénalités, arrêts de livraison…)
6 COMBES.J-E et LABROUSSE.M-C ,Audit financier et contrôle de gestion , édition Union ,
2000,p13.
19
2.4.Objectifs de l’évaluation du circuit achats / fournisseurs7
Les objectifs de l’auditeur concernant le circuit achats /fournisseurs sont les suivants :
• S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes ;
• Que tous les achats sont autorisés ;
• Que les marchandises et les services reçus sont conformes aux commandes quant
à la qualité et à la quantité ;
• Que les factures d’achat sont enregistrées sans retard ;
• Que les marchandises retournées ainsi que les réclamations concernant les
quantités, qualité ou délais de livraison sont suivies correctement ;
• S’assurer que les factures et les avoirs sont contrôlés avec les bons de réception ou
de retour pour les quantités et la qualité, et avec les bons de commandes pour
les prix et conditions de paiement, et que ces factures et avoirs sont approuvés
avant d’être enregistrés dans les comptes fournisseurs et les comptes charges ;
• En fin, s’assurer que toutes les dettes ou créances concernant les marchandises et
services reçus ou retournés sont enregistrés dans les livres, même si les factures
ou avoirs correspondants ne sont pas encore reçus ou approuvés.
7HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des
commissaires aux comptes et des comptables agrées,2010,p20.
20
Chapitre III : MÉTHODOLOGIE D’APPROCHE
Il faut prévoir l’évaluation elle-même par des méthodes et l’appliquer pour collecter des
données. Ces données seront traitées aussi par des méthodes pour aboutir aux résultats
attendus. De ce fait, nous ne développons que les méthodes effectivement appliquées pour
l’étude.
Section I : MÉTHODE DE COLLECTE DES DONNÉES
L’information doit être fiable. Son mode de collecte passe par l’entretien, l’observation et
l’enquête.
1.1.Recherche documentaire
La recherche documentaire a été faite essentiellement par Internet et sur la base d'une
documentation de la société.
Tout d’abord la recherche nous a permis de mieux cerner les notions de contrôle interne et de
risque d'une part et d'autres parts de comprendre le fonctionnement de LMI. Elle a permis de
trouver des informations concernant l'introduction, les objectifs de recherche ainsi que les
actions correctives. Enfin sur les données relatives aux pièces et factures, et autres documents.
1.2.Entretien et observation
L’observation de quelques processus d’opérations pour s’assurer de l’existence de la
compréhension du système et rectifier les erreurs de compréhension des procédures.
On organise des entretiens avec le personnel de l’entreprise et demande la description des
procédures. On se contente d’écouter et de noter le récit de son interlocuteur. Cet entretien
permettra d’archiver des informations pour une utilisation ultérieure.
1.3.Enquête par administration du questionnaire
L’enquête auprès de l’interviewé se fera par administration du questionnaire ce contrôle
interne et de la grille de séparation des taches.
1.3.1. Questionnaire de contrôle interne
Le QCI comporte les questions visant à analyser les opérations « à risques » et à vérifier
l’existence et l’efficacité des contrôles définis dans le référentiel de contrôle interne.
21
Le QCI ne comporte pas des questions que l’auditeur pose mais les questions qu’il va se poser
; lors de son travail.
Le document QCI prend la forme suivante :
Tableau n°02 : La forme du questionnaire de contrôle interne
QUESTIONS Réponses OBSERVATIONS
CIRCUIT : ……………………………………..
………………………………………………… ?
……………………………………….………… ?
………………………………………………… ?
Source : HOUARI. A, commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts
comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agrées,2010,p14.
1.3.2. La grille de séparation des taches (GST)
La grille de séparation des tâches est un outil permettant à l’auditeur de déceler sans erreur
possible les manquements à la séparation des tâches.
Elle est la photographie de la répartition du travail, elle permet également de faire le premier
pas dans l’analyse des charges de travail de chacun.
Dans une grille, on aura autant de lignes que de tâches, en deuxième colonne nous identifions
la nature de la tâche et pour les colonnes suivantes nous allons designer les personnes
concernées.
22
Tableau n°03 : La forme de la grille de séparation des tâches
TACHES PERSONNEL
CONCERNE
CIRCUIT
………………………………………………………………..……
……………………………………………………………………….
Source : HOUARI. A, commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts
comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés, 2010, p16.
Section II : MÉTHODES DE TRAITEMENT DES DONNÉES
Nous allons traiter les données récoltées selon des méthodes de la description des procédures,
de l’analyse du questionnaire et de la technique d’échantillonnage.
2.1.Description des procédures
Les procédures internes se décrivent par la technique de narration et par le diagramme de
circulation.
2.1.1. Technique de narration
C’est une description narrative du système de contrôle interne. Elle permet à l’auditeur
d’archiver des informations pour utilisation ultérieure. Si le manuel des procédures n’existe
pas l’auditeur organise des entretiens et des rencontres avec le personnel de l’entreprise et
demande la description des procédures. L’auditeur se contente d’écouter et de noter le récit de
son interlocuteur. C’est le cas de la narration par l’audité.
Par contre, la narration peut être effectuée par l’auditeur. En effet, ce dernier peut faire la
synthèse écrite des entretiens réalisés avec le personnel, des documents qu’il a réunis et des
conclusions des tests qu’il a effectués pour arriver à décrire la procédure.
23
2.1.2. Description par diagramme de circulation
C’est une représentation d’une suite d’opérations dont lesquels les différents documents,
postes de travail, responsabilités et opérations sont représentés par des symboles. C’est encore
une description graphique d’une suite d’opérations. Le diagramme de circulation permet de
représenter la circulation des documents entre les différents fonctions et centres de
responsabilités. Il permet de donner une idée sur le cheminement des informations et leurs
supports.
L’établissement d’un diagramme de circulation suppose l’utilisation des symboles bien
définis. Le tableau8 se trouvant en annexe donne une idée sur des symboles utilisés par les
auditeurs dans les missions d’audit.
2.2.Analyse du questionnaire de contrôle interne et de la grille de séparation
des taches
Le questionnaire est constitué de plusieurs questions dont chacune porte sur l’existence d’une
procédure du contrôle, la réponse « oui » confirme l’existence de la procédure, il s’agit d’un
point fort pour l’entreprise. La réponse « non » signifie l’inexistence de la procédure du
contrôle, il s’agit d’une faiblesse pour l’entreprise. Ce questionnaire fait ressortir les points
forts et les points faibles.
La grille porte une liste des tâches ou fonctions incompatibles du circuit achats/fournisseurs,
et les personnes concernées par ces tâches. L’exercice de deux tâches ou plus par la même
personne signifie l’existence d’un cumul des tâches incompatibles, qui est la cause fréquente
du détournement au sein des entreprises. L’analyse de la grille de séparation des taches fait
apparaitre le cumul des tâches.
2.3.Elaboration des feuilles de révélation et d’analyse des problèmes
La FRAP est un document d’analyse simple, clair et normalisé qui guide le raisonnement de
l’auditeur, sa finalité est d’aider ce dernier à formuler des recommandations à la fin de sa
mission. L’auditeur rempli une FRAP à chaque fois qu’il rencontre un dysfonctionnement,
une erreur ou une insuffisance. En fait, l’auditeur se sert de la FRAP pour mener à bien son
raisonnement.
La FRAP prend alors la forme suivante :
8 MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ;2éme édition, édition Dunod,
2009,p537.
24
Tableau n°04 : La forme de la feuille de révélation et d’analyse des problèmes
FRAP n° …../circuit …… Entreprise : ………..
Problème : ……………………………………………………………………….
Constat : …………………………………………………………………………
Cause : ………………………………………………………………………….
Conséquence : …………………………………………………………………..
Source : HOUARI. A, commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts
comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agrée, 2010, p17
2.4.Echantillon pour le test de conformité
Lors d'une mission d'évaluation du système de contrôle interne, l'auditeur utilise techniques et
des outils qui va lui permettre d'apprécier le SCI afin de pouvoir détecter les anomalies et de
proposer des recommandations.
Ces outils et techniques sont relatifs à la description et à l'évaluation des procédures de
contrôle interne. Ainsi, la technique d'échantillonnage fait partie des outils d'évaluations des
procédures de CI.
Cependant, notre échantillon en annexe a porté sur un total de 10 factures choisies au hasard
sur un lot d'à peu près de 100.
25
PARTIE II : RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS
Après avoir terminé les analyses, cette partie présentera les principaux aboutissements
de mes recherches afin de répondre à la problématique posée : En quoi l’amélioration du
système de contrôle du cycle achat contribue Ŕt-elle à la performance de l’entreprise ? Les
informations et méthodologie recueillies dans la partie précédente permettent d’aboutie aux
résultats suivantes L’objet de ce mémoire est l’évaluation des dispositifs mises en place pour
le contrôle des achats dans l’entreprise LMI. Mais les points forts et les points faibles de
contrôle de l’organisation interne de l’entreprise seront aussi présenter. Les faiblesses feront
l’objet d’un dysfonctionnement du système mis en place. Ainsi, il s’agit des résultats d’une
approche méthodologique afin d’apprécier le système de contrôle des achats. Entre autres la
prise de connaissance de la procédure d’achat, la vérification de l’existence du système,
l’évaluation préliminaire, le test de permanence et l’évaluation définitive. Cette méthodologie
sort les risques à remédier dans la partie suivante. Pour se faire, d’une part, les résultats se
centrent sur l’organisation interne et sur l’organisation comptable. Et d’autre part, ils se
rapportent sur le cycle achats-fournisseurs.
26
Chapitre IV : PRÉSENTATION ET ANALYSE DES RÉSULTATS RELATIFS
À L’ORGANISATION INTERNE ET COMPTABLE DE L’ENTREPRISE
LMI est une entreprise ayant un système d’organisation interne et un système d’organisation
comptable. Ainsi nous allons développer dans les deux sections ci-dessous.
Section I : ORGANISATION INTERNE DE L’ENTREPRISE
Le questionnaire d’appréciation de l’organisation de l’entreprise et la documentation nous a
permis relever les points forts et les points faibles suivants :
Tableau n°05 : Résultats du questionnaire lié à l’organisation interne
Organisation générale de
l’entreprise
Points forts Points faibles
Organigramme Existe N’est pas appliqué
Fonctions Bonne répartition des taches Cumul des fonctions
Manuel des procédures
internes
N’existe pas
Délégations de pouvoir Accordé et clairement définit
et diffusé
Moyens en personnel et en
matériel
Adapté aux besoins
Contrôle de la direction Effectué
Fonds personnels et de
l’entreprise
Ne sont pas distincts
Source : investigation personnelle
Le tableau ci-dessous a permis de relever les dysfonctionnements suivants :
o Négligence de l’application de l’organigramme diffusé ;
o Absence du manuel des procédures internes ;
o Confusion des fonds personnels et des fonds de l’entreprise.
27
Section II : ORGANISATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE
Le questionnaire d’appréciation de l’organisation de l’entreprise et la documentation nous a
permis relever les points forts et les points faibles suivants :
Tableau n°06 : Résultats du questionnaire lié à l’organisation comptable
Organisation comptable Points forts Points faibles
Chef comptable Existe en France et travail
avec une consultante à
Madagascar
Rémunération comptable Equitable
Qualification et moralité Référence professionnelles
vérifiés
Casier judiciaire non
vérifiés
Formation Aucun
Horaire de travail Travail hors d’heures de
bureau
Organisation des taches en
cas d’absence ou congé
Attribution des taches par
d’autres employés
Congé Renonce aux vacances
annuelles par certains
employés
Litiges Chef et Comptables
informés
Liste comptes généraux Existe
Ouverture et clôture des
comptes
Approuvée par le chef
comptable
Manuel des procédures
comptables
Aucun
Plan comptable utilisé Conforme plan comptable
professionnel
28
Organisation comptable Points forts Points faibles
Division des taches et
contrôle réciproque
Imprévu
Ordonnancement des
recettes et des dépenses et
fonctions de trésorerie
Cumul des fonctions
Conservation livres
comptables
Non protégés contre tous
risques d’incendie et de
destruction
Accès et archives des livres
comptables
Accès libre et non
règlementé au personnel
Informatique du système
comptable
Système sécurisée par un
mot de passe et une
sauvegarde
non contrôle de son
installation, ni de son
organisation, ni de sa
conception
Comptabilité analytique Existe et intégrée à la
comptabilité générale
Non rapprochée
Utilité comptabilité
analytique et générale du
logiciel
Dépôt états financiers à
l’Etat et auprès du siège
Négligé pour effectuer
Source : investigation personnelle
Ce questionnaire fait ressortir les dysfonctionnements suivants :
o Négligence du casier judiciaire
o Manque de formation comptable
o Renonce aux vacances annuelles par certains employés
o Absence du manuel des procédures comptables
o Cumul des fonctions
o Risque de protection des documents comptables
o Accès libre et dérégler des documents au personnel
o Non contrôle du système informatique comptable
o Peu d’usage des données comptables
29
Chapitre V : PRÉSENTATION ET ANALYSE DES RÉSULTATS RELATIFS
AU CYCLE ACHATS/FOURNISSEURS
L’évaluation du circuit achats/fournisseurs porte essentiellement sur le rapprochement entre
les objectifs du contrôle interne en matière d’achat, et les moyens et les procédures mises en
place par l’entreprise en vue d’atteindre ces objectifs. A partir de cette évaluation, les
faiblesses et les risques spécifiques sont détectés.
Section I : PRISE DE CONNAISSANCE DE LA PROCÉDURE
La saisie de la procédure se fera en utilisant les deux techniques : la technique de
mémorandum et la technique du diagramme de circulation
1.1.Présentation narrative du circuit achats/fournisseurs par la technique de
mémorandum
La narration du circuit achats/fournisseurs se présente comme ci-après :
L'expression des besoins est faite par le chef d’agence et / ou le responsable administratif et
financier. Les besoins sont définis par les besoins internes de LMI. Les demandes sont
exprimées verbalement. Comme l’entreprise ne stocke pas, une demande jugée valide par le
chef d’agence entraine nécessairement une commande par appel téléphonique ou par e-mail
p(achat direct lorsque le montant est jugé très faible. Cette procédure n’entre pas dans le cadre
de ce circuit).
Dès que la demande est acceptée verbalement par le chef d’agence, le responsable
administratif s’enquiert si utile des prix auprès de quelques-uns des fournisseurs de la société
jugé pertinents en termes de prix et de qualité. Après l’obtention de la fourchette de prix
voulue, le service administratif choisit le fournisseur. Ensuite, la commande est envoyée au
fournisseur et au chef d’agence par e-mail ou par appel téléphonique.
La réception des marchandises et matières est du ressort de tout le personnel. L’employé-
réceptionniste et vérifient sa correspondance à la marchandise livrée. Le CA signe le
deuxième exemplaire du bon de livraison et/ou de la facture destinée à être retourné au
fournisseur. En cas de problème, le responsable administratif renvoie la marchandise au
fournisseur.
30
La facture ou Bon de livraison (BL) peut être arrivée soit avec la livraison soit avant la
livraison soit après la livraison. Mais en tout cas, le premier exemplaire est envoyé au service
administratif, qui effectue un certain nombre de vérifications (montant, quantité…) puis elle
l’envoie au comptable, pour imputation. La comptable classe la facture parmi les factures
payées ou non payées. Lorsque l’échéance arrive ou lors de la livraison, elle en avise le
directeur, qui fait établir un chèque et le signe. Le service administratif envoie le chèque au
fournisseur et sa photocopie à la comptabilité qui impute.
1.2.Présentation descriptive du circuit achats/fournisseurs (diagramme de
circulation)
Les différentes taches constituant ce circuit peuvent être schématisées comme suite :
Figure n°03 : Diagramme de circulation du circuit achats/fournisseurs
Opération Responsable
administratif
et financier
Chef d’agence Comptable Fournisseurs
1-le responsable
administratif ou
exprime
verbalement les
besoins d’achat
au chef
d’agence ;
2-le RAF ou le
Chef d’agence
fait si nécessaire
une demande de
prix auprès de
quelques
fournisseurs et
fait un choix
Oui Non
Besoins
A
Besoins
Demand
e prix
Appel ou
31
Opération
3-la commande
est envoyée par
e-mail ou un
courtier se rend
directement
chez le
fournisseur faire
la commande
5-lorsque le
matériel ou la
marchandise est
livrée, le
personnel
présent le reçoit
et le CA signe
le bon de
livraison ou
facture qui
revient au
fournisseur et le
RAF garde le
double
6-La facture est
envoyé au
responsable
administratif qui
la remet ensuite
au comptable.
A
C.Q
Fac1 Fac2
Chèque
signé
B
Comm
ande
BL1 BL2
S
Non
Oui
Appel ou
RAF CA COMPTABLE FOURNISSE
URUR
32
Source : investigation personnelle
C.Q : contrôle qualitatif ; Fac : facture ; BL : bon de livraison ; J.A : journal d’achat
Opération
7-le chef
d’agence remet
le chèque signé
au fournisseur
et donne la
photocopie du
chèque au
responsable
administratif
8- le RAF
transmet la
photocopie du
chèque et la
facture et/ou le
BL au
comptable qui
le comptabilise
B
Chèque
signé
Photocopie
chèque
Fac1
Photo
copie
Photocopie
chèque
photocopi Fac 1
Imputation
dans un
fichier E
J.A
BL1 BL 1
RAF CA COMPTABLE FOURNISSE
UR
33
Après avoir saisi la procédure et s’assurer de la compréhension et de l’existence du système,
nous allons procéder à une évaluation effective du circuit achats / fournisseurs en utilisant des
outils appropriés à savoir le questionnaire de contrôle interne et la grille de séparation des
taches.
Section II : VÉRIFICATION DE L’EXISTENCE DU SYSTEME
Après avoir décrit les procédures d'achat, nous allons essayer d'effectuer un test pour vérifier
l'existence effective du système.
Pour cela, nous avons choisi au hasard trois factures d'achat que nous avons suivi à partir de
l'émission des DA jusqu'au règlement de celles-ci
Tableau n°07 : Test de conformité
Transac
tion
Bon de livraison Fourni Rappr Facture
N° N° Signé
fourni
Signé
« LMI »
Agrée Fac/B
L
N° Signé
CA
1 03/30/25 X O X O LMI19004 O
2 NL1901047 X O X O F1900711 O
3 BL19T0401 X O X O F19T0401 O
Source : investigation personnelle
X : signifie que la mention recherchée a été retrouvée
O : signifie que l’élément recherché n’a pas été retrouvée
Fourni : fournisseur ; Rappr : rapprochement ; CA : Chef d’Agence
Commentons point par point le tableau suivant :
34
- Pour l’opération n°1, l’exemplaire de bon de livraison classée n’est pas signé par le
réceptionniste de l’achat ;
- Pour l’opération n°2, le rapprochement facture/BL n’est pas matérialisé ;
- Pour l’opération n°3, l’exemplaire de facture classée n’est pas signé par le chef
d’agence.
Ainsi, les éléments retrouvés en plus grand nombre confirment la description de la procédure.
Pour conclure, on peut dire que malgré les faiblesses constatées, les procédures écrites sont
celles qui sont appliqués
Section III : ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE DE LA PROCÉDURE D’ACHATS
C’est la phase capitale de l’analyse des procédures, celle-ci dégage les points forts
conceptuels et décèle les faiblesses conceptuelles.
3.1.La présentation et l’analyse du questionnaire
Ce questionnaire permet d’apporter un jugement de qualité sur l’ensemble de mesures de sécurité
mises en œuvre, pour maitriser le fonctionnement de ce circuit.
Tableau n°08 : Questionnaire de contrôle interne relatif au circuit achat fournisseurs
Questions Réponses Observations
Existe-t-il un système de déclenchement des
besoins ?
NON Il n’y a pas de stock dans
l’entreprise
L’opération d’achat correspond-elle à un
besoin de l’entreprise et est-elle validée par
une personne autorisée ?
OUI Validé par le CA
Les commandes des biens ou des services ne
sont-elles passées que sur la base de demandes
d’achats ?
NON La demande est faite
verbalement
Des bons de commande sont-ils établis
systématiquement ?
NON Les bons de commandes
sont envoyés par e-mail ou
on fait une commande par
téléphone ou directement
chez le fournisseur
35
Questions Réponses Observations
Existe-il une communication entre celui qui
ordonne et celui qui commande et réceptionne
?
OUI
Une communication verbale
Tous les employés concernés par la procédure
d’achat sont-ils en connaissance de la
commande (par e-mail ou verbalement) ?
NON Seulement au fournisseur et
au CA
La réception est-elle effectuée par un seul
employé ?
NON Le personnel présent peut
recevoir la marchandise
Des bons de réception sont-ils établis
systématiquement ?
NON
Des bons de livraison sont-ils livrés avec la
marchandise trouvant les caractéristiques ?
OUI
Si oui, ces bons mentionnent-ils
- des numéros?
- les signatures du fournisseur ?
- les désignations de la marchandise
- les quantités?
- les prix ?
OUI
OUI
OUI
OUI
Les anomalies en matière de quantité et
qualité constatées font-elles l’objet d’un bon
de retour
NON
Avec quelle pièce effectue Ŕt-on la
vérification de la facture ?
La commande envoyée par
e-mail ou le tableau des
charges prévisionnelles
mensuelles
La facture est-elle en bonne et due forme avec
les mentions fiscales ?
OUI
-Le mode de règlement des fournisseurs est-il
fait par :
• Chèque ?
• Espèces ?
• Virement ? - est-il fait par une personne
habilitée ?
OUI
OUI
Par chèque
Le CA
36
3.1.1. Synthèse des faiblesses conceptuelles du contrôle interne
Les faiblesses se présentent au niveau des objectifs de contrôle ci-dessous.
Au niveau de l’expression du besoin :
Absence de la demande d’achat entre le CA et le RAF
- Risque d’un mauvais achat
- Faiblesse du contrôle administratif
Au niveau de la commande
Dématérialisation de la commande entre la société et le fournisseur
- Faiblesse du système d’information
- Insuffisance du contrôle administratif
Commande et livraison ignoré par certain agent concerné par la procédure
- Possibilité d’erreur de livraison
Au niveau de la réception de la commande
Absence d’un contrôle qualitatif
- Réception d’un article non conforme
Absence des pièces de contrôle de la facture d’achat et ou du bon de livraison
- Risque de détournement
Réception des marchandises peut être effectuée par tout le personnel
- Réception d’un article non conforme
Absence de bon de réception
- Risque de fausse facturation du fournisseur
Absence de bon de retour
- Anomalies quantitatif ou qualitatif de la marchandise inconsidérée
Au niveau de l’enregistrement et paiement de la facture d’achat
Absence des pièces du contrôle de la facture d’achat (bon de commande, bon de
réception) pour vérifier la facture
- Risques d’erreurs de saisie et de détournement
37
3.1.2. Synthèse des faiblesses conceptuelles du contrôle interne
Au niveau de l’expression du besoin :
La conformité de l’achat aux besoins de l’entreprise
Au niveau de la réception
L’existence d’un bon de livraison avec la signature du fournisseur et des mentions
légales
La communication de la livraison au CA par celui qui réceptionne la commande
Au niveau de l’enregistrement et le paiement de la facture d’achat
La facture est en bonne et due forme (mentions fiscales, désignation, quantité, etc)
Le paiement est effectué par chèque et par le CA
3.2.Présentation et analyse de lagrille de séparation des taches
Après le questionnaire de contrôle interne, nous allons aussi procéder à l’élaboration de la grille
de séparation des taches et à son analyse, comme suit :
Tableau n°09: Grille de séparation des taches relative au circuit achats/fournisseurs
Personnel
concerné N
ON
AP
PL
IQU
E
TACHES
NA
TU
RE
RA
F
CA
CO
MP
TA
BL
E
1. Emission des demandes d'achats EX X
2. Approbation des achats A X
3. Etablissement des commandes EX X
4. Autorisation des commandes A X
5. Réception des marchandises EX X
6. Comparaison commande-facture C NA
38
Personnel
concerné
NO
N A
PP
LIQ
UE
TACHES
NA
TU
RE
RA
F
CA
CO
MP
TA
BL
E
7. Bon à payer A NA
8. Comparaison bon de livraison-facture C
9. Imputation comptable EX X
10. Vérification comptable EX X
11. Enregistrement au journal des achats EN X
12. Rapprochement de la balance fournisseurs
avec le compta collectif
C NA
13. Centralisation des achats EN X
14. Préparation des chèques A X
15. Signature des chèques EX X
16. Envoi des chèques EX X
17. Acceptation des traites A X
18. Enregistrement des décaissements EN X X
19. Accès à la comptabilité générale EN X
20. Suivi des avoirs C NA
Source : investigation personnelle
EX : exécution ; A : autorisation ; EN : enregistrement ; C : contrôle ; NA : non appliqué
L’analyse de la grille de séparation des taches fait apparaitre les faiblesse suivantes :
La fonction contrôle n’est pas appliqué dans la procédure d’achat
- Risque d’erreurs et de détournement
- Insuffisance de contrôle administratif
NA
39
Cumul des fonctions d’autorisation et d’exécution par le CA
- Risque de fraude par confusion de patrimoine
- Risque de détournement
Malgré le dysfonctionnement du système, les taches sont bien reparties et ne sont pas trop
cumulé par une seule personne.
Section IV : TEST DE PERMANENCE
Ce test consiste à vérifier en pratique l’application en permanence et sans défaillance des
points forts théoriques cités dans l’évaluation préliminaire.
4.1.Test au niveau de l’expression du besoin
Nous devrons nous assurer la conformité de l’achat aux besoins de l’entreprise sur la base des
échantillons des 10 factures.
Tableau n° 10 : Test au niveau de l’expression du besoin
Date de
factures
N° de factures Nature des besoins Conformité aux
besoins de
l’entreprise
01/06/2017 FACT N° CR5P005 Matériels
informatiques : achat
ordinateur de bureau
X
31/01/2019 FACT N° FT9T0401 Réception d’année :
achat Vin
X
21/02/2019 FACT N° FA-1902-1054 Donation à l’hôpital
des enfants : achat
médicaments
X
40
Source : investigation personnelle
X : signifie que la mention recherchée a été retrouvée
O : signifie que l’élément recherché n’a pas été retrouvée
Conclusion :
Les résultats de ce test relèvent un point fort car les 10 factures correspondent aux besoins de
l’entreprise. Donc on peut confirmer que les points forts décelés lors de l’évaluation
préliminaire qui concerne le test ci-dessus se confirment tous.
4.2.Test au niveau de la réception de la marchandise
L’évaluation des procédures de réception de la marchandise doit donner l’assurance de
l’existence et de la conformité du Bon de livraison ou BL.
Date de
factures
N° de factures Nature des besoins Conformité aux
besoins de
l’entreprise
15/01/2018 FACT N° 326 Matériels
informatiques : achat
ordinateur de bureau
X
15/01/2018 FACT N° GH11118 Cadeaux clients :
achat pare soleil
X
12/09/2017 FACT N° CY6440 Matériels
informatiques : achat
écran
X
28/03/2018 FACT N° GH2010318 Cadeaux clients :
achat porte clé
X
41
Tableau n° 11 : Test au niveau de la réception de la marchandise
Source : investigation personnelle
X : signifie que la mention recherchée a été retrouvée
O : signifie que l’élément recherché n’a pas été retrouvée
Conclusion :
Les résultats de ce test ont permis de déceler un point faible et ont confirmé les autres points
forts :
Inexistence de BL pour deux transactions
Date de
factures
N° de factures Existence BL Conformité du BL
01/06/2017 FACT N° CR5P005 X X
31/01/2019 FACT N° FT9T0401 X X
21/02/2019 FACT N° FA-1902-1054 O O
22/02/2019 FACT N° 1900711 X X
15/01/2018 FACT N° 326 O O
15/01/2018 FACT N° GH11118 X X
01/06/2018 FACT N°
522/FA/VT/0710018
X X
21/12/2018 FACT N° GH2070119 X X
12/09/2017 FACT N° CY6440 X X
28/03/2018 FACT N° GH2010318 X X
42
4.3.Test au niveau de l’enregistrement et le paiement de la facture d’achat
Ce test permettra de vérifier que la facture évite tout risque d’erreur de saisie et que le
paiement est effectué par chèque.
Tableau n° 12 : Test au niveau de l’enregistrement et le paiement de la facture d’achat
Source : investigation personnelle
X : signifie que la mention recherchée a été retrouvée
O : signifie que l’élément recherché n’a pas été retrouvée
Date de
factures
N° de factures Conformité de la
facture
Moyen de
paiement par
chèque
01/06/2017 FACT N° CR5P005 X X
31/01/2019 FACT N° F1 9T0401 X X
21/02/2019 FACT N° FA-1902-1054 O X
22/02/2019 FACT N° 1900711 X X
15/01/2018 FACT N° 326 X X
15/01/2018 FACT N° GH11118 X X
01/06/2018 FACT N°
522/FA/VT/0710018
X X
12/09/2017 FACT N° CY6440 X X
28/03/2018 FACT N° GH2010318 X X
21/12/2018 FACT N° GH2070119 X X
43
Conclusion : Les résultats de ce test ont permis de déceler qu’une seule facture n’est
conforme par manque du statut juridique. Cela veut dire que ces points forts théoriques se
vérifient dans la pratique.
Section V : ÉVALUATION DÉFINITIVE DU CIRCUIT ACHAT
Après contrôle de la conformité des procédures saisie, l’exploitation du questionnaire de
contrôle interne et de la grille de séparation des taches et le test de permanence, nous allons
procéder à la description définitive des faiblesses de conception et des points forts appliqués
du système.
5.1.Les faiblesses de conception
Les tableaux ci-dessous présentent les feuilles de révélation et d’analyse des problèmes
(FRAP) du circuit achats/fournisseurs en matière des faiblesses de conception du contrôle mis
en place :
Tableau n° 13 : FRAP n° 01 circuit achats fournisseurs
FRAP n° 01 circuit achats fournisseurs LMI
Problème : manque de contrôle
Constat : Absence de la demande d’achat entre le CA et le RAF
Cause : petite entreprise
Conséquence : Risque d’un mauvais achat
Source : investigation personnelle
44
Tableau n° 14: FRAP n° 02circuit achats fournisseurs
FRAP n° 02 circuit achats fournisseurs LMI
Problème : non-respect du principe de rapprochement
Constat : Dématérialisation de la commande entre la société et le fournisseur
Cause : Insuffisance du contrôle administratif
Conséquence : possibilité de réception d’une marchandise non conforme à la demande
Source : investigation personnelle
Tableau n°15 : FRAP n° 03circuit achats fournisseurs
FRAP n° 03 circuit achats fournisseurs LMI
Problème : négligence du système d’information
Constat : Commande et livraison ignoré par certain agent concerné par la procédure
Cause : absence de partage d’information
Conséquence : Possibilité d’erreur de livraison
Source : investigation personnelle
Tableau n° 16 : FRAP n° 04circuit achats fournisseurs
FRAP n° 04 circuit achats fournisseurs LMI
Problème : manque de contrôle
Constat : le réceptionniste n’effectue pas un contrôle qualitatif de la marchandise
45
Cause : manque de qualification
Conséquence : Réception d’une marchandise non conforme
Source : investigation personnelle
Tableau n° 17 : FRAP n° 05circuit achats fournisseurs
FRAP n° 05 circuit achats fournisseurs LMI
Problème : cumul des fonctions
Constat : Réception des marchandises peut être effectuée par tout le personnel
Cause : mauvaise répartition des taches
Conséquence : Réception d’une marchandise non conforme
Source : investigation personnelle
Tableau n°18 : FRAP n° 06 circuit achats fournisseurs
FRAP n° 06 circuit achats fournisseurs LMI
Problème : cumul des fonctions
Constat : le CA prépare le chèque, le signe et l’envoie au fournisseur
Cause : manque d’effectif
Conséquence : confusion du patrimoine ou détournement
Source : investigation personnelle
Ainsi le manque de contrôle, le cumul des fonctions et le non-respect de certain principe sont
les faiblesses du système mise en place.
46
5.2.Points forts du système
Le test de permanence révélera que tous les points forts sont appliqués dans la procédure :
La conformité de l’achat aux besoins de l’entreprise
L’existence d’un bon de livraison avec la signature du fournisseur et des mentions
légales
La communication de la livraison au CA par celui qui réceptionne la commande
La facture est en bonne et due forme (mentions fiscales, désignation, quantité, etc)
Le paiement est effectué par chèque et par le CA
Nous avons remarqué d'après les tests et la synthèse faits ci-dessus, que les faiblesses sont
dues essentiellement à la conception et à l'application des procédures
47
PARTIE III : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
A partir des résultats de recherche, on peut conclure que le système mis en place
est défaillant. Les deux premières parties de cette étude ont permis de connaitra l’existant
au sein de la société surtout au niveau du sujet d’étude qui consiste à l’amélioration du
système de contrôle d’achat. Les catalogues des solutions seront les prochains sujets de
cette nouvelle partie. Ils sont en rapport aux faiblesses de conception et d’application du
contrôle des achats présentés dans la deuxième partie. Ainsi, il s’agit d’une proposition
d’un catalogue de solution pour chaque faiblesse lié à l’organisation interne et la
procédure achat. Les causes réelles des problèmes spécifiques connues, des approches de
solutions seront indiquées, en vue de résoudre le problème de l'existence des opérations
contestées. Comme tout remède, l'efficacité d'une solution réside dans l'application de
certaines conditions. Pour cela, nous envisagerons ensuite la limite et l’impact de mise en
œuvre des solutions. Cette dernière partie comprendra deux chapitres : les
recommandations sur l’organisation interne et sur l’organisation comptable et les
recommandations relatives au cycle achats-fournisseurs.
48
Chapitre VI : RECOMMANDATIONS RELATIVES À L’ORGANISATION
INTERNE ET COMPTABLE
Des recommandations doivent être apportées aux faiblesses de l’organisation interne et
comptable révélés dans la deuxième partie du mémoire. Pour cela, nous allons énoncer des
solutions, son plan de mis en œuvre, ses impacts sur l’organisation et les limites des
propositions.
Section I : ÉNONCE DES SOLUTIONS
D’après le constat des faiblesses pendant l’analyse du questionnaire, voici des solutions s’y
afférant :
Tableau n° 19 : Faiblesses et recommandations liés à l’organisation
Faiblesse constatée Recommandations
o Négligence de l’application de
l’organigramme diffusé ;
Mis à jour de l’organigramme hiérarchique
o Absence du manuel des procédures
internes ;
Mise en place d’un manuel de procédure
o Négligence du casier judiciaire Mise en place de procédure d’embauche,
création d’un fichier de personnel
o Manque de formation comptable Mis à jour des connaissances du personnel
par le recyclage
o Renonce aux vacances annuelles par
certains employés
Obligation de prendre une date de congé et
de le respecter
49
Faiblesse constatée Recommandations
o Cumul des fonctions Définition d’une bonne séparation des
fonctions d’enregistrement, de détention,
d’autorisation et de contrôle
o Risque de protection des documents
comptable
Enregistrement sur un disque externe des
fichiers comptables et fermeture à clé des
armoires de classement en donnant la clé à
des personnes responsables
o Peu d’usage des données comptables Usage efficient des données comptables
Source : investigation personnelle
Selon les solutions proposées, nos recommandations s’articulerons autour de :
La définition claire des pouvoirs et responsabilité des employés
La mise en place de procédures
La mise en place d’une politique de Gestion de Ressources Humaines efficiente
Section II : PLAN DE MISE EN OEUVRE DES RECOMMANDATIONS ET
IMPACTS DE L’ORGANISATION INTERNE ET COMPTABLE
Les recommandations seront mises en œuvre selon des plans adapter à la situation de LMI.
2.1.La définition claire des pouvoirs et responsabilité des employés
L’entreprise est un ensemble de structures et de personnes investies de pouvoirs et de
responsabilités. C’est le lieu d’exercice de nombreuses influences. Sa stabilité, sa
performance et sa pérennité résident dans un subtil et intelligent agencement de tous ces
paramètres. Aussi, s’impose à elle la mise en place d’une bonne organisation capable de lui
permettre de réaliser ses objectifs. De ce fait, il appartient aux dirigeants de LMI de définir de
façon claire et précise les pouvoirs et responsabilités de l’ensemble des acteurs à travers un
organigramme hiérarchique et fonctionnel mis à jour pour prendre en compte les
50
modifications qui interviennent. Il s’agit de faire en sorte que chaque acteur dans l’entreprise
sache exactement le champ d’action dans lequel s’inscrit l’exécution de ses activités et celui
des autres personnes qui l’environne. De même chacun des acteurs de l’entreprise doit
connaître l’étendue de ses pouvoirs et celui de ceux qui sont autour de lui. A la LMI, il
importe au management de clarifier les attributions entre les structures, notamment celles en
charge du contrôle des activités et celles assurant la fonction informatique. Par ailleurs, pour
les structures auxquelles il pourrait être indispensable de confier une même mission ou un
aspect d’une mission, il importe que la Direction Générale définisse un cadre formel de travail
placée sous la responsabilité d’un acteur clairement identifié.
En tout état de cause, il appartient à la Direction Générale de s’assurer que l’organigramme
fonctionne de façon optimum de sorte à détecter arbitrer les éventuels conflits.
2.2.La mise en place de procédures
Le fonctionnement de l’entreprise repose sur des processus, c'est-à-dire un enchaînement
d’activités organisées dans le temps et orientées vers un objectif commun. Dès lors que les
activités doivent être enchainées, il se pose la question de l’ordre d’enchainement des
activités, la détermination des acteurs et des délais, la définition des responsabilités etc. Il
importe donc de réglementer cet enchainement par la mise en place de procédures ou de
modes opératoires précisant de façon claire la « manière dont devrait s’exécuter une action ou
processus (objectifs à atteindre à un horizon donné, définitions de fonctions et de lignes
hiérarchiques/fonctionnelles, lignes de conduite, outils d'aide à la décision et d'évaluation,
fréquence de contrôle, personne responsable du contrôle, …), quels qu'en soient la forme et le
support. LMI doit donc procéder à l’élaboration exhaustive des procédures indispensables au
bon fonctionnement des processus au sein de l’entreprise, notamment en ce qui concerne le
domaine de la comptabilité, des activités métiers et de l’informatique. Par ailleurs, LMI devra
poursuivre son action en vue de la détermination des indicateurs de performance et la mise en
place de tableaux de bord uniformisés pour l’ensemble des structures déconcentrées.
2.3.La mise en place d’une politique de Gestion de Ressources Humaines
efficiente
Au nombre des acteurs du dispositif de Contrôle Interne se trouve le personnel. Dès lors, la
Gestion des Ressources Humaines se positionne comme un enjeu majeur pour la maîtrise de
l’Organisation dans son fonctionnement et ses activités. Il appartient donc à LMI d’élaborer et
51
de mettre en œuvre une politique de Gestion des Ressources Humaines prenant en compte le
fait que le personnel est au cœur du dispositif de Contrôle Interne.
Elle devra procéder au recrutement de personnes compétentes, agissant à la place qu’il faut et
déroulant leur carrière selon des règles objectives préalablement établies.
Elle devra établir des fiches de postes claires et complètes pour chaque Agent ; elle devra
également centraliser les contrats d’objectifs dont elle analysera le contenu, pour s’assurer de
la conformité des objectifs avec la fiche de poste et de la pertinence des indicateurs de
performances individuels. Les contrats d’objectifs devront être mis à jour pour tenir compte
des modifications de carrière intervenant au cours de l’année (mutations, promotions
nouveaux objectifs etc.).
Section III : LIMITES DES PROPOSITIONS
L’application de ses recommandations doit être adaptée aux caractéristiques et à
l’environnement de l’entreprise ; elle dépend :
- Des risques qu’on tend à éviter
- Du cout de la procédure de traitement ou de vérification par rapport au cout entrainé
par la survenance du risque
- De l’effectif du personnel
52
Chapitre VII : RECOMMANDATIONS RELATIVES À LA
PROCÉDURE D’ACHAT
L’analyse des informations recueillis nous a permis de faire sortir les forces et faiblesses.
Nous allons proposer des solutions et donner des recommandations sur la procédure achat.
Ainsi sont énoncés dans les sections les recommandations proposées.
Section I : ÉNONCE DES SOLUTIONS
D’après le constat des faiblesses pendant l’analyse du questionnaire, voici des solutions s’y
afférant :
La signature de toutes les pièces comptables par le CA ;
Le contrôle des achats par le rapprochement des pièces : BC, BR, BL, facture ;
La matérialisation et la formalisation de la demande d’achat et du BC ;
La réception et suivi des commandes par un seul employé avec contrôle quantitatif et
qualitatif de la marchandise ;
Le contrôle arithmétique de la facture, BC, BR par le comptable ;
Le contrôle effectué par un autre employé que celui qui effectue la fonction
d’autorisation et d’exécution de l’achat
L’attribution de la fonction de contrôle à un employé
Section II : PLAN DE MISE EN ŒUVRE
Le cycle achat sera mise en œuvre en six grands points : les commandes, la réception des
commandes, la réception des factures, la comptabilisation, le règlement et le traitement des
retours de marchandises.
2.1.Les commandes
Toute commande doit être autorisée par le dirigeant et fait l'objet d'un bon de commande
valorisé et établi en quatre exemplaires à partir d'un carnet à souche. Chaque bon de
commande est vérifié par le responsable administratif à l’égard des tarifs et conditions de
règlement particulières. Le bon de commande est ensuite signé par le dirigeant qui appose son
53
paraphe sur l'un des exemplaires. Chaque commande est suivie quant aux délais d'exécution
par le responsable administratif qui relance systématiquement les fournisseurs lorsque la date
de livraison est dépassée.
2.2.La réception des commandes
Les achats réceptionnés sont contrôlés avec le bon de commande et le bon de livraison du
fournisseur par le courtier qui contrôle les caractéristiques principales des articles
réceptionnés et émet un bon de réception pré numéroté en trois exemplaires.
Le bon de réception reprend les caractéristiques du produit livré :
- quantité reçue ;
- nombre ;
- référence ;
- date de réception ;
- visa.
2.3.La réception des factures
A la réception de la facture, un numéro d'ordre sont portés sur le premier exemplaire par le
responsable des achats. Un numéro identique est attribué à chaque exemplaire reçu (cette
référence interne établi un lien précis entre les pièces et l'enregistrement comptable). Les
doubles sont transmis le jour même au comptable.
Les factures sont classées par mode de paiement comme le classement antérieur.
2.4.La comptabilisation
Les factures doivent être comptabilisées dès leurs réceptions par le service comptable après
vérification des conditions de prix et de règlement.
Après comptabilisation, l'original de la facture reçoit la mention « comptabilisé » ou un visa
d'enregistrement.
54
Le service comptable tient un journal d'achats qui permet d'enregistrer dans l'ordre
chronologique les factures classées par numéro. Chaque écriture doit indiquer :
- la date de la facture ;
- le numéro de la pièce justificative ;
- le numéro du compte fournisseur mouvementé ;
- l'identification du fournisseur ;
2.5.Le règlement
Après vérification de l'original de la facture avec le bon de réception (quantités reçues) et le
bon de commande (vérification des prix unitaires, des conditions de règlement, des remises
accordées), le comptable appose la mention « bon à payer ».
Après délivrance du « bon à payer », les prévisions de règlement sont enregistrées sur un
échéancier avec l'indication de la date d'échéance, des références de la facture, du mode de
règlement. Cet original est immédiatement classé par ordre numérique.
2.6.Le traitement des retours de marchandises
Un bon de retour pré numéroté est établi par le magasinier en trois exemplaires. Un
exemplaire est classé dans un dossier « attente d’avoir » annoté des références de la facture ;
un autre reste à la souche. Les avoirs reçus sont rapprochés des « attente d’avoir » : le
comptable veille à ce que la note de crédit correspondant au retour soit bien établie par le
fournisseur. Le bon de retour anciennement classé dans le dossier « attente d'avoir » est
ensuite joint à l'avoir correspondant. A l'aide de son exemplaire, le responsable administratif
enregistre la sortie sur ses fiches d'inventaire.
En cas de retour de marchandises, le responsable administratif établit un bon de retour et
actualise son fichier.
Section III : LIMITE DES PROPOSITIONS
L’entreprise ne dispose que peu de moyen humain. Donc, le risque opérationnel existe sur ce
cycle. De plus, l’organe de contrôle n’est plus indépendant de la fonction d’autorisation. Des
risques sont encourus par le système même si la mise en place d’un manuel de procédure est
nécessaire
55
Section IV : IMPACT SUR LE CYCLE ACHAT
Au niveau de chaque processus du cycle, des impacts sont visibles sur l’organisation interne
de l’entreprise.
Au niveau des commandes :
- Les commandes seront formalisées et autorisées
- Les commandes seront rigoureusement suivies
Au niveau de la réception :
- Les réceptions sont correctement enregistrées et suivies
- Les biens réceptionnés sont saisis et traités dans les dettes fournisseurs, sur la période
appropriée
Au niveau de la comptabilisation :
- La rapidité, et l’exhaustivité, et l’exactitude de l’enregistrement comptable des
factures
- Les montants enregistrés en dettes fournisseurs sont correctement calculés et
conformes aux biens et services reçus
Au niveau du règlement :
- La régularité du paiement
- Les décaissements ne peuvent être effectués que pour des biens et services reçus
- Les paiements effectués concernent uniquement les fournisseurs autorisés
- Tous les décaissements sont enregistrés sur la période où ils sont réalisés.
56
CONCLUSION GÉNÉRALE
La performance est l’ensemble de l’efficacité et l’efficience. L’efficacité est le fait d’atteindre
un but. Un contrôle interne qui empêchera toute fraude ou toute erreur est efficace.
L’étude de cas nous a permis de réaliser une mission d’évaluation du système de contrôle
interne liée au cycle achat. La démarche adoptée pour la réalisation de ce genre de mission
conforme à une démarche d’évaluation du contrôle interne.
Cette mission est portée sur l’évaluation des circuits d’activité achats/fournisseurs d’une
entreprise cas Ligne Maritime International. Apres évaluation, il a été constaté l’existence des
points forts de contrôle interne à savoir, l’exécution de contrôle quantitatif par responsable
administratif, le contrôle de la facture des marchandises avant toute opération de paiement
fournisseurs.
Néanmoins, le système de contrôle interne reste le champ de plusieurs faiblesses. Parmi ces
défaillances nous citerons : qualitatif de la marchandise lors de sa réception et le manque des
pièces de contrôle.
D’autres part, le principe du système de documentation et d’information n’est pas été
respecté, le fait que, le comptable ne dispose des pièces justificatives (bon de commande,
facture, bon de réception). Donc ne peut effectuer un contrôle arithmétique. A cela s’ajoute, le
cumul des fonctions qui découle d’une mauvaise répartition des tâches et des responsabilités,
bien que, le responsable comptable exprime le besoin, exécute le contrôle.
Pour répondre à notre hypothèse, le système mise en place ne permet pas assez de contrôle sur
la procédure achat et ne limite pas les risques pouvant survenir.
Toutes ces défaillances et faiblesses découlent de non-respect des principes de contrôle
interne et de l’absence de la fonction de contrôle.
Pour répondre à notre problématique, nous avons présenté à la direction générale de
l’entreprise plusieurs recommandations, nous citerons :
La signature de toutes les pièces comptables par le CA ;
Le contrôle des achats par le rapprochement des pièces : BC, BR, BL, facture ;
La matérialisation et la formalisation de la demande d’achat et du BC ;
57
La réception et suivi des commandes par un seul employé avec contrôle quantitatif et
qualitatif de la marchandise ;
Le contrôle arithmétique de la facture, BC, BR par le comptable ;
Le contrôle effectué par un autre employé que celui qui effectue la fonction
d’autorisation et d’exécution de l’achat
L’attribution de la fonction de contrôle à un employé
La définition claire des pouvoirs et responsabilité des employés
La mise en place de procédures
La mise en place d’une politique de Gestion de Ressources Humaines efficiente
Ces recommandations sont d’une importance majeure dans la mesure où les défaillances
constatées est souvent les causes fréquentes des détournements, des fraudes et de la
détérioration du niveau de la performance et par conséquence la faillite d’une entreprise.
En fait, la garantie de la pérennité de l’entreprise, reste conditionnée par la mise en place d’un
système de contrôle interne efficace et par l’évaluation permanente de ce système. Mais en
quoi cette évaluation permanente contribue-t-elle au management des opérations à risque
vii
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES :
- COMBES.J-E et LABROUSSE.M-C, Audit financier et contrôle de gestion, édition
Union, 2000, 273pages
- GRAND B., VERDALLE B., Audit Comptable et Financier, édition Economica,
Paris, 2006, 112pages
- HOUARI. A, commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts
comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés, 2010.
- MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit :Manuel d’applications, édition
Dunod, 2007, 640pages
- PIGE B., Audit et contrôle interne, édition EMS, 2017, 216pages
- RENARD.J, Théorie et pratique de l’audit interne, édition d’Organisation, Paris,
2017, 474pages
- RENARD J., NUSSBAUMER S., ORIOT F., Audit interne et contrôle de gestion,
édition Eyrolles, Paris, 2018, 240 pages
- XAVIERD., Comptabilité et audit ; Edition Eyrolles, Paris, 2012, 338pages
WEBOGRAPHIE
https://www.doc-etudiant.fr/ consulté le 12 novembre 2019
https://www.etudier.comconsulté le 23 novembre 2019
www.lmi-line.org, consulté le 15 décembre 2018
https://audit-controle-interne.com consulté le 10 janvier 2019
viii
LISTES DES ANNEXES
ANNEXE I : Symboles utilisés dans le diagramme de circulation
ANNEXE II : Caractéristiques de l'échantillon des 10 factures fournisseurs
ix
ANNEXE I : Symboles utilisés dans le diagramme de circulation
Opération administrative effectuée ;
description brève
Les symboles Les significations
Document : facture, carte de pointage,
bulletin de paie, pièce de caisse
Document récapitulatif : état, tableau, feuille
journalière de caisse. Ne confondre avec le
symbole général traitement.
Etablissement d’une liasse
Lettre dans le triangle :
Classement définitif : définit le mode de
classement.
Classement provisoire : A alphabétique, N
numérique, C chronologique.
Circulation physique d’un document. En cas
d’ambigüité le numéro de l’exemplaire de la
liasse est indiqué.
Circulation d’information par opposition à
une circulation physique d’un document
Renvoie à une autre page à un symbole
identique portant la même lettre.
Point de départ d’un circuit placé au-dessus
d’un document initial.
A
x
Les symboles Les significations
Circulation d’information par opposition à
une circulation physique d’un document
Joindre, attache, collé, agrafer.
Ce symbole ne doit pas être utilisé si les
documents ne sont pas physiquement joints,
utiliser dans ce cas circulation d’information.
Livre, grand livre, tarif, livre d’inventaire,
tout livre relié ou à feuille mobile
Alternative ou décision ou embranchement
Traitement sur procédé comptable autre
qu’ordinateur ou carte perforée tel que
décalque main, machine comptable.
Renvoi en bas de page. La lettre A indique
que la description de l’opération est trop
longue pour figurer dans le cercle et est
renvoyée en bas de page sous référence A.
Indiquer : Pré-numéroté, Numéroté quand
émis, Non numéroté.
j
1
xi
ANNEXE II : Caractéristiques de l'échantillon des 10 factures fournisseurs
Date de
factures
N° de factures Montant de la
facture en Ariary
MGA
Echéance et mode de
paiement
01/06/2017 FACT N° CR5P005 1 298 500 Règlement à 100% par
chèque bancaire à échéance
le 23/02/18
31/01/2019 FACT N° FT9T0401 1 209 600 Règlement à 100% par
chèque bancaire le 31/01/19
21/02/2019 FACT N° FA-1902-1054 477 000 Règlement à 100% par
chèque bancaire le 21/02/19
22/02/2019 FACT N° 1900711 384 960 Règlement à 100% par
chèque bancaire du 25/02/19
15/01/2018 FACT N° 326 1 740 000 Règlement à 100% par
chèque bancaire échéance
01/02/18
15/01/2018 FACT N° GH11118 9 800 000 Règlement par chèque
bancaire à échéance 50% le
26/12/17, 50% le 12/01/18
01/06/2018 FACT N °
522/FA/VT/0710018
1 828 737,60 Règlement à 100% par
chèque bancaire
21/12/2018 FACT N° GH2070119 29 500 000 Acompte par chèque
bancaire à échéance 50% le
21/12/18 et 20% le …, le
solde le 12/02/19
12/09/2017 FACT N° CY6440 400 000 Règlement à 100% par
chèque bancaire à échéance
le 23/02/18
28/03/2018 FACT N° GH2010318 7 000 000 Règlement par chèque
bancaire à échéance 50% le
30/03/18, 50% le 02/05/18
xii
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE ............................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................... iii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. vi
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE .................. 4
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DU DOMAINE DE L’ETUDE ...................... 5
Section I : GENERALITES SUR L’AGENCE LMI .......................................................... 5
1.1. Identification de l’agence LMI ............................................................................. 5
1.2. Organigramme et structure organisationnelle ...................................................... 6
Section II : PRISE DE CONNAISSANCE DE SES ACTIVITES, DE SES OBJECTIFS
ET DE SON ENVIRONNEMENT ..................................................................................... 8
2.1. Activités de LMI ...................................................................................................... 8
2.2. Objectifs de LMI .................................................................................................. 9
2.3. Environnement de LMI ............................................................................................ 9
Chapitre II : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE ............................................................ 10
Section I : GENERALITES SUR LE CONTROLE INTERNE ....................................... 10
1.1. Définition du contrôle interne ............................................................................ 10
1.1.1. Définition de l’ordre des experts comptables « OEC » français(1977) ...... 10
1.1.2. Définition de la compagnie nationale des commissaires aux comptes «
CNCC » 10
1.2. Objectifs et principes du contrôle interne .......................................................... 11
1.2.1. Objectifs du contrôle interne ....................................................................... 11
1.2.2. Principes du contrôle interne ...................................................................... 12
1.2.2.1. Une structure administrative adéquate .................................................... 12
1.2.2.2. Un système de documentations et d’informations .................................. 13
1.2.2.3. Un système d’autorisation et de supervision ........................................... 13
1.2.2.4. Un personnel qualifié .............................................................................. 14
1.2.2.5. Un système comptable approprié ............................................................ 14
1.2.2.6. Une protection adéquate des biens .......................................................... 14
xiii
1.3. Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle interne ............................................ 15
Section II : NOTION GENERALE SUR LA PROCEDURE D’ACHATS ..................... 17
2.1. Services intervenants dans la fonction achat .......................................................... 17
2.2. Séparation des taches incompatibles ...................................................................... 17
2.3. Phase du cycle achats/fournisseurs ........................................................................ 18
2.4. Objectifs de l’évaluation du circuit achats / fournisseurs .................................. 19
Chapitre III : METHODOLOGIE D’APPROCHE .............................................................. 20
Section I : METHODE DE COLLECTE DES DONNEES .............................................. 20
1.1. Recherche documentaire .................................................................................... 20
1.2. Entretien et observation ...................................................................................... 20
1.3. Enquête par administration du questionnaire ..................................................... 20
1.3.1. Questionnaire de contrôle interne ............................................................... 20
1.3.2. La grille de séparation des taches (GST) .................................................... 21
Section II : METHODES DE TRAITEMENT DES DONNEES ..................................... 22
2.1. Description des procédures ................................................................................ 22
2.1.1. Technique de narration ............................................................................... 22
2.1.2. Description par diagramme de circulation .................................................. 23
2.2. Analyse du questionnaire de contrôle interne et de la grille de séparation des
taches 23
2.3. Elaboration des feuilles de révélation et d’analyse des problèmes .................... 23
2.4. Echantillon pour le test de conformité ............................................................... 24
PARTIE II : RESULTATS ET INTERPRETATIONS ...................................................... 25
Chapitre IV : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS RELATIFS A
L’ORGANISATION INTERNE ET COMPTABLE DE L’ENTREPRISE ........................ 26
Section I : ORGANISATION INTERNE DE L’ENTREPRISE ...................................... 26
Section II : ORGANISATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE ............................. 27
Chapitre V : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS RELATIFS AU
CYCLE ACHATS/FOURNISSEURS ................................................................................. 29
Section I : PRISE DE CONNAISSANCE DE LA PROCEDURE ................................... 29
1.1. Présentation narrative du circuit achats/fournisseurs par la technique de
mémorandum ................................................................................................................. 29
1.2. Présentation descriptive du circuit achats/fournisseurs (diagramme de
circulation) .................................................................................................................... 30
Section II : VERIFICATION DE L’EXISTENCE DU SYSTEME ................................. 33
Section III : EVALUATION PRELIMINAIRE DE LA PROCEDURE D’ACHATS ..... 34
xiv
3.1. La présentation et l’analyse du questionnaire .................................................... 34
3.1.1. Synthèse des faiblesses conceptuelles du contrôle interne ......................... 36
3.1.2. Synthèse des faiblesses conceptuelles du contrôle interne ......................... 37
3.2. Présentation et analyse de la grille de séparation des taches .............................. 37
Section IV : TEST DE PERMANENCE .......................................................................... 39
4.1. Test au niveau de l’expression du besoin ........................................................... 39
4.2. Test au niveau de la réception de la marchandise .............................................. 40
4.3. Test au niveau de l’enregistrement et le paiement de la facture d’achat ............ 42
Section V : EVALUATION DEFINITIVE DU CIRCUIT ACHAT ................................ 43
5.1. Les faiblesses de conception .............................................................................. 43
5.2. Points forts du système ....................................................................................... 46
PARTIE III : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS .................................................. 47
Chapitre VI : RECOMMANDATIONS RELATIVES A L’ORGANISATION INTERNE
ET COMPTABLE ................................................................................................................ 48
Section I : ENONCE DES SOLUTIONS ......................................................................... 48
Section II : PLAN DE MISE EN OEUVRE DES RECOMMANDATIONS ET
IMPACTS DE L’ORGANISATION INTERNE ET COMPTABLE ............................... 49
2.1. La définition claire des pouvoirs et responsabilité des employés ...................... 49
2.2. La mise en place de procédures .......................................................................... 50
2.3. La mise en place d’une politique de Gestion de Ressources Humaines efficiente
50
Section III : LIMITES DES PROPOSITIONS ................................................................. 51
Chapitre VII : RECOMMANDATIONS RELATIVES A LA PROCEDURE D’ACHAT . 52
Section I : ENONCE DES SOLUTIONS ......................................................................... 52
Section II : PLAN DE MISE EN ŒUVRE ....................................................................... 52
2.1. Les commandes .................................................................................................. 52
2.2. La réception des commandes ............................................................................. 53
2.3. La réception des factures .................................................................................... 53
2.4. La comptabilisation ............................................................................................ 53
2.5. Le règlement ....................................................................................................... 54
2.6. Le traitement des retours de marchandises ........................................................ 54
Section III : LIMITE DES PROPOSITIONS ................................................................... 54
Section IV : IMPACT SUR LE CYCLE ACHAT ............................................................ 55
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 56
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... vii
xv
WEBOGRAPHIE ..................................................................................................................... vii
LISTES DES ANNEXES........................................................................................................ viii
ANNEXE I : Symboles utilisés dans le diagramme de circulation ........................................... ix
ANNEXE II : Caractéristiques de l'échantillon des 10 factures fournisseurs ........................... xi
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... xii