L’île de Noirmoutier en Vendée (85)

L’île de Noirmoutier est une île française de l'Atlantique située dans le département de la Vendée (85). Elle est reliée au continent grâce à un pont depuis 1971. Elle est constituée de 10 hameaux et de quatre communes. Sa longueur est d'approximativement de 18 km, sa largeur varie de 500 mètres à 12 km et sa superficie est de 49 km².L'île est souvent surnommée "l'île aux mimosas" pour sa douceur climatique permettant aux mimosas de pousser et d'y fleurir en hiver. Ses paysages dominants sont les marais salants, les dunes et les forêts de chênes verts.

Voilà. Wikipédia vous a tout dit. Mais il n’a rien dit de la dou-ceur et de la beauté surprenante de cette île, de l’atmosphère de sérénité qu’on y trouve, de la douceur du ciel et de la caresse du soleil, du goût des embruns sur nos lèvres. Et malheureusement, je ne crois pas que les photos puissent vraiment y faire justice. Mais elles essaient…

L’île se croit parfois au sud de la France, et se donne des airs du Midi…

Il y a des fleurs partout, même si cela ne se voit pas sur les photos. Il fallait bien choisir !

Ah ! Et puis j’ai oublié de parler du vent. Un vent purifiant, tonifiant, qui vous débarrasse le cœur et l’âme de tous leurs miasmes.

Enfin, une mention spéciale pour saluer la gentillesse de tous les iliens, et l’effort colossal fait par toute l’île pour l’accueil des personnes handicapées.

Une île, par définition, c’est une terre entourée d’eau. Mais regar-dez les cartes, l’une ou l’autre… L’île de Noirmoutier, c’est de la mer entourée de terre…

Partout, des marais salants, des pièces d’eau qui doivent avoir un nom particulier, des étiers, des in-filtrations, des terres visibles seu-lement à marée basse… C’est im-pressionnant ! Alors, bien sûr, les oiseaux de mer sont partout chez eux, même si j’ai héroïquement résisté à la tentation de vous mon-trer tous ceux que nous avons photographiés !

Mais, tout de même, un petit aperçu, et regardez la photo de la page de garde ! Il faut dire d’ailleurs que ces dames ont des horaires, et, quand nous sommes arrivées, sur le coup d’un midi torride, nous n‘en avons guère vu… Au point que je m’inquiétais ! Une île sans oiseaux…

Et de l’eau, de l’eau partout… Un étier paresseux… (les étiers sont de petits cours d’eau côtiers se jetant directement dans l’océan, ce que savent tous les cruciverbistes !)

Des bassins imposants…

Des "mares" que le vent fait miroiter sous le soleil de midi…

Des marais salants, et la plus grande partie, la partie "industrielle" est concentrée dans la partie nord de l’île et assez difficile d’ accès.

Chaque exploitation de sel a son propre visage…

À côté de chaque marais salant, des petites cabanes où le producteur met son sel en vente (du sel évidem-ment lavé et purifié !)

Ou cette adorable petite cabane de vente qui ne manquera pas de rappeler aux anciennes de mon âge la petite cabane au fond du jardin qui faisait office de… enfin, qui servait pour… Bon, enfin, vous avez sans doute compris !

Je vais tout de même essayer de commencer par le commencement. En arri-vant, nous avons déjeuné dans cette brasserie, sur cette minuscule terrasse bien typique. Déjeuné de quoi ? D’huîtres et de moules, bien sûr ! C’était déli-cieux, et servi avec une rapidité exemplaire !

Voici l’église de La Guérinière, et son curieux clocher. Le vent qui souffle en permanence sur l’île ne favorise pas les constructions élevées !

Par contre, de très nombreux moulins à vent. Nous avions des photos splendides… qui ont été rendues inutilisables accidentel-lement. Vous vous contenterez donc d’un petit aperçu…

Le Gois : une digue, une route qui traverse la mer, et qui est submergée à chaque marée, et donc praticable à certaines heures…

Parce que, vous vous en doutiez même si je n’en ai pas encore parlé, l’océan est omniprésent ! Ces grandes étendues sableuses à marée basse sont impressionnantes !

Car la richesse de l’île, c’est aussi l’ostréiculture : la culture des moules et des huîtres. Les ostréiculteurs vivent au rythme des marées, attendant que les lieux de culture soient dévoilés par l’océan qui se retire pour aller faire leur travail. La mer à marée basse offre le spectacle d’une intense activité.

Pour nous, terriens ignorants, il est fascinant et presque incroyable de penser que cet espace boueux, que se disputent tracteurs et bateaux échoués, sera bientôt le domaine des vagues dansantes…

C’est un splendide spectacle, mais qui cache un bien rude labeur…

Voyez le plan des zones de parcs à huîtres ou moules, et cela vous permettra d’imaginer l’activité qui en découle !

Sur toute l’île de charmants points de dégustation… et de vente :

Le point de vente le plus charmant, ou en tout cas avec le plus charmant sourire, était cette adorable petite cahute sur le bord de la route, où les produits tout frais, attendaient les clients.

Bien entendu, l’ile comprend d’importants ports où plaisance et pêche se cotoient.

Une dernière photo d’oiseaux avant de quitter l’île (mais très momentanément !) et cet arbre malmené par les vents sur la Pointe de Gois.

À tout de suite pour le diaporama de l’ile N° 2 !

Photos : YvonneTexte : JackyMusique : André Gagnon - Bleu nuit

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/