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22 – 23 – 24 AOUT 1944

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22 – 23 – 24 AOUT 1944

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Avant-propos :

Ce dossier qui est présenté sort tout droit des archives personnelles du lieutenant d'infanterie coloniale Julien CHAVOUTIER, Chevalier de la Légion d'honneur, entrepreneur de travaux publics, qui avait pris la suite du colonel BERRURJER de l'O.R.A, arrêté le 27 mai 1944 à Tarascon par la Gestapo et déporté à Neuengamme où il devait mourir.

Grâce à Julien CHAVOUTIER de nombreuses actions sont entreprises dans la région comme le prouve les comptes-rendus qu'il a rédigé, notamment le sabotage des câbles de soutien du pont de Trinquetaille, sabotage réalisé par l'équipe du sergent KOPKA, comme en témoigne d'ailleurs le rapport du capitaine de gendarmerie de l'époque, capitaine qui commandait la compagnie de gendarmerie d'Arles. Il est vrai que les principaux acteurs de ces faits d'armes ayant maintenant disparu, le champ est désormais libre pour certains qui veulent s'emparer de l'histoire.

Les documents présentés ont donc une valeur certaine et il faut aussi savoir que le lieutenant CHAVOUTIER avait adressé en son temps tout un ensemble de documents au Ministère de la guerre à Paris et notamment à la DGER dont il dépendait.

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LE PAYS D'ARLES

LES CLANDESTINS. Il y eut d’abord les frères POULY, Pierre et Achille- Pierre c était Polydor, puis Robert

dans la résistance : chef d'arrondissement d'Arles et de Salon Nord nommé à la création des MUR, mandaté par la suite par le Comité de Libération Nationale d'Alger comme chef de la résistance- II avait été condamné à mort par contumace et recherche-Il avait d'ailleurs failli se faire prendre avec son frère en 1944 après l’arrestation du colonel BERRURIER alias Richard et n’avaient dû leur salut qu’a la connaissance extraordinaire qu'ils avaient tous deux de la configuration des marais. Ils avaient été récupérés par M. BLANC, futur maire de Mouriès, hébergés chez lui, puis ensuite par M. Casimir Pierre MATHIEU, chef de ville et du canton de Saint Remy de Provence et enfin lors de leur retour en Arles chez M. MAURIC

Achille c'était Polydor II, puis Richard; il était chef d’arrondissement FFI de Martigues et de Salon Sud et était lui aussi condamné à mort. Tous deux avaient depuis 1943 organisé leur arrondissement respectif ayant successivement appartenu aux mouvements Combat et Libération, les MUR, puis le MLN. Ces organismes ne relevant d'aucune idéologie politique, puisqu'ils ne comprenaient que des volontaires pour libérer le pays du joug allemand.

Claudius TOULOUZAN fut constamment aux côtés des frères POULY.

CARTIER Joseph dit national, fut l'organisateur du service clandestin de ravitaillement: mort des suites de son internement.

COULOMB Emilien dit janvier, fut le responsable du mouvement syndical clandestin.

CARTIER Pierre, dit Philip, fut lui l'organisateur et le responsable de la section de transport clandestine.

MORAND Henri, dit André, fut l'organisateur du Front National d’obédience communiste; il fut après la libération le premier Sous-préfet d’Arles.

SERME Fernand, dit Emile, était le responsable du Parti communiste clandestin.

CHAVOUTIER Julien, était le chef militaire de la résistance dans l’arrondissement d'Arles. Né le 21 septembre 1906 à Arles dans une famille d’ouvriers pauvres, effectue ses études primaires à l'école de la Roquette- En 1918 il est à 1 école supérieure d'Art -(Actuellement le collège Frédéric Mistral)-Boursier en 1921 il intègre 1 école supérieure d'Aix en Provence-(Lycée Vauvenargues) Et en 1924 il est admis à l'Ecole des Arts et Métiers où il obtient son diplôme d'ingénieur. En 1928 après avoir préparé les EOR, il sort sous-lieutenant dans l'Infanterie Coloniale. En 1930 il devient entrepreneur de Travaux Publics. 1932, il est nommé lieutenant d'infanterie Coloniale. En 1939 à la déclaration de guerre il est affecté au 485° bataillon colonial de pionniers dans les Ardennes, puis détaché en 1940 au CEZF en Moselle. De 1941 à 1946 il est capitaine bénévole des sapeurs-pompiers d'Arles. En 1942 il entre dans la résistance sous les ordres du lieutenant-colonel BERRURIER, devient agent PI du réseau NANA- II est nommé chef militaire de la résistance de l'arrondissement d'Arles et commandant FFI à compter du 14 août 1944

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II dirige seul les combats pour la libération d'Arles- Il est nommé capitaine honoraire le 21 septembre 1963 et fait chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire en 1975.

Henri MAURIC, dit Ramon, était chef de district du ravitaillement général et à ce titre ravitaillait les clandestins en vivres, cartes de rationnements, fausses cartes, puis au moment des combats d'Arles a été chargé de l'approvisionnement des combattants. Rentré d'Allemagne en février 1942, il prit contact grâce à Paul AUGIER, avec le colonel BERRURIER, puis par la suite avec le sous-lieutenant d'active Marcel AUDEMA et l'ingénieur des papeteries CUZIN. Tous sont incorporés ainsi que Pierre EUZEBY qui devait trouver la mort lors des combats du mois d'août, dans le réseau NANA. Henri MAURIC a également hébergé l'agent « H » Olive chargé de mission par Alger, et également les frères POULY après leur retour de Saint Rémy de Provence au mas de Reure près du pont Réginel, et ce jusqu'au début de l'insurrection. C'est également lui qui conduisit Pierre POULY à Port Saint Louis du Rhône pour chercher des renforts en hommes et en armes le 23 août 1944.

Armel FERRAND, alias Serrurier, était professeur adjoint au collège Frédéric Mistral d'Arles et dès septembre 1940 il appartient temporairement à l'organisation du général COCHET et à ce titre était chargé de mission de renseignements, et par la suite rejoint le MLN et Combat - Pendant un moment il a des contacts avec le réseau Carte -(Radio-Patrie)- Au sein de Combat il est spécialement chargé d'organiser l'AS. En 1943 il est aux MUR. Commissaire local des Eclaireurs de France il a mis sur pied à partir du mouvement Scout, les groupes de jeunes qui pendant toute la bataille vont ravitailler les combattants en munitions. C'est lui qui en mai 1944, réceptionne Ernest AGOSTINI, alias Masson, lorsque ce dernier arrive à Arles après avoir failli être arrêté à Marseille, et lui fit prendre contact avec Pierre POULY et Julien CHAVOUTIER. - Chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire.

Marcel AUDEMA, alias Arnaud dans la résistance. Lors de la dissolution de l'Armée d'Armistice en novembre 1942 à Aix en Provence, il est affecté comme sous-lieutenant aux chantiers de jeunesse dans le Lubéron; après quelques mois il reçoit, très certainement du capitaine LECUYER de l’ORA, un message lui prescrivant de se rendre dans la région d'Arles et d'y rechercher « une couverture civile ». Il entre dans une entreprise de travaux publics cette dernière travaillant pour les allemands dans la région de Fos sur mer et Saint Martin de Crau et aux Chanoines. Après avoir rencontré nombre de ses anciens camarades officiers au mess de garnison à Marseille chez Pascal, place Thiars,-Mess qui fonctionne toujours malgré la présence des occupants !-il est contacté par le commandant BERRURIER qui lui fait connaître Julien CHAVOUTIER. Le poste qu'il occupe lui permet très rapidement d'effectuer des missions de renseignements sur les implantations allemandes en Crau et sur la côte. Au moment des combats d'Arles il participe à la tête d'une section à un coup de main qui permet de récupérer des prisonniers et des armes. Après la libération il rejoint l'armée active où il fait carrière tant en Indochine qu'en Afrique du Nord et termine comme général de brigade.

Georges FARGEIX alias Charpentier, professeur au collège Frédéric Mistral, entre dans la résistance en septembre 1940 et constitue un embryon

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d'organisation, puis rejoint semble-t-il Carte, à la disparition de ce mouvement, Combat. Il sert comme agent de renseignement sous les ordres du capitaine VIDAL; principalement chargé ensuite d'organiser la résistance en gare d'Arles et aux ateliers de la SNCF- Membre des MUR, il travaille aussi en liaison étroite avec le réseau Kléber.

Eugène CORNILLE dit Jean- Employé dans l'entreprise CHAVOUTIER comme contremaître, né en Arles le 24 juin 1916 est aujourd'hui complètement oublié, et pourtant peu de gens, à part ceux qui l'ont côtoyé pendant la résistance, savent quel a été son rôle et quel magnifique chef de sizaine il a été lors des combats de la libération. Entré dans la résistance en même temps que le lieutenant CHAVOUTIER, il était principalement chargé du transport des armes et des munitions et explosifs. C'est lui qui a «nettoyé» la caserne Calvin des derniers soldats allemands qui se repliaient, ainsi que la Kommandantur et divers autres lieux en ville - Décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de guerre 39/45 avec deux citations.

KOPKA, sergent, c'est lui qui à la tête d'un petit groupe détruisit contrairement à ce que certains affirment maintenant, les câbles de soutènement du pont de Trinquetaille dans la nuit du 8 juillet 1944. Manquant d'explosifs brisants le sabotage ne réussit qu'à moitié.

Ernest AGOSTINÏ alias Masson- Né le 20 septembre 1910 à Salon de Provence décédé en 1992-Fils d'artésiens, effectue ses études à l'école supérieure d'Arles-(Maintenant le collège Frédéric Mistral)- Ecole normale d'Aix en Provence en compagnie du futur colonel TRINQUIER - Sort instituteur. En 1939 il est mobilisé au 203°RIA et se bat sur la frontière Italienne - Démobilisé rejoint son poste d'enseignant dans les quartiers Nord de Marseille. Muté en centre ville, il est contacté en février 1941 par le lieutenant CHEVANCE lors d'une réunion chez les Eclaireurs de France; membre du MLN, puis de Combat, il met à profit sa couverture de commissaire aux Eclaireurs de France et de formateur au centre de formation professionnelle VELTIN dans la rue Bernard du Bois pour éloigner nombre déjeunes de Marseille dès 1942, puis de ravitailler à partir de 1943 les maquis du Vercors grâce au centre qu'il a créé avec l'accord des pouvoirs publics au château de La Cluse-Paquier entre Vif et Monétier de Clermont en Isère. Membre de l’AS, ayant failli être arrêté à Marseille en mai 1944, il se réfugie en Arles où il prend contact avec Armel FERRAND qui le confie à Pierre POULY et Julien CHAVOUTIER. En août 1944 il participe au sein des CFL aux combats de la libération, faisant dès le premier jour 40 prisonniers- Par la suite permet lors de l'épuration, par son action énergique le rétablissement d'une certaine autorité et le respect des lois de la République. Ayant réussi son intégration dans l'armée active après un stage à l’Ecole d’ Aix en Provence, est envoyé sur le front de l'Atlantique - Royan et La Rochelle, puis fait carrière dans l'Infanterie Coloniale; après de nombreux séjours outre-mer et en Extrême-Orient, et en Algérie termine sa vie militaire comme capitaine - Chevalier de la Légion d'Honneur - Officier de l'ordre National du Mérite - Médaille de la Résistance - Croix de guerre avec trois citations et Croix du combattant volontaire de la Résistance.

Paul AUGIER, dit Poirier- Sergent-chef au 27° bataillon de tirailleurs algériens à Arles, il rejoint dès septembre 1942 le réseau NANA et passe sous les ordres du colonel BERRURIER; il participe par la suite activement aux combats d'Arles - Reste dans l'armée active - Chevalier de la Légion d'Honneur.

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Jean PHALIPPON- Entre dans la résistance en 1943 à l'AS et rejoint le lieutenant CHAVOUTIER où il est chargé de mission de renseignement et participe comme chef de groupe à l'insurrection arlésienne - Président du comité d'épuration a tenté par tous les moyens de faire respecter la légalité républicaine et la justice - Déco ré de la croix de guerre 39/45.

Pierre VAYSSERE alias Pierre - membre des CFL de janvier à août 44 s'est particulièrement distingué lors des combats et du nettoyage des ateliers de la SNCF.

Pierre BOSC- A réussi à franchir le Rhône le 23 août 1944 à Trinquetaille sous le feu des mitrailleuses allemandes tirant à partir de l'usine des eaux, en compagnie d'un groupe déjeunes et de son ami André BENOIT. En arrivant, se mettent à la disposition du commandant des FFI et vont se battre sur l'avenue Montmajour-(Aujourd'hui Stalingrad)- Blessé au cours d'un accrochage avec une patrouille allemande ainsi qu'André BENOIT, il réussit à traîner son ami à l'abri au chemin de la Fortune où ils sont évacués ; malheureusement André BENOIT devait décéder des suites de ses blessures le 15 septembre suivant.

Francis BRUN -Ce fut l'homme de confiance de Julien CHAVOUTIER dont il était le comptable dans son entreprise, il a participé non seulement aux combats d'Arles comme chef de groupe, mais encore à toutes les actions clandestines menées par son patron.

MACCAREGNO - Ancien des brigades internationales durant la guerre d'Espagne, garde du corps de Pierre POULY et de la famille MAURIC.

Vicente ANTONIO - A constitué à partir d'éléments espagnols ayant combattu pendant la guerre civile en Espagne, un groupement de choc qui a participé aux combats de la libération d'Arles- Ce groupement avait reçu comme mission au cas où les allemands rentreraient dans Arles le 23 août après leur contre-attaque, d'intervenir au corps à corps et à la grenade. Ce qui aurait été pratiquement une mission suicide.

Il n’est pas possible de citer tous ceux qui ont participé à cette résistance dans le pays d'Arles, une liste a bien été établie, certains ayant pu être connus d'autres hélas oubliés :

Rousson Daniel Marconnet André Péjouan Claudius Taquet Jean Mestre Vidal Fossard Fernand Marceron Jean Etienne Augustin Blanc Henri Aupy Eugène Garcin Paul Siegler Jacques Thioissey François Fougeray Albert Aillet Marcel Rinaldi Alexandre Parent Roger Capitaine Larche Pierre

Mdl Joffre Marius Mdl-Chef Seguin,

gendarmerie d'Arles Peytavi Alphonse Plantevin Jean Peret Louis Boyer Fernand Chincholle Fernand Schull Jean Rozier Paul Mazade Gabriel Mazade Antoine Pancioni Jules Bertaudon Casimir ArguerolIes Louis Mastrantuono François Lopez Enrique Gautier Pierre

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Bagnaninchi Jacob Thérras Gustave Therras Gaston Clathieu Gaston Loup Elysée Boisbelaud Henri Fabre Ferdinand Mathieu Jean Seguin René Cartier Joseph

Gondran Fernand Barrère Emile Trouche Maurice Grignard Edouard Rassis Louis Bataller Raymond Crouanson René Rousseau Julien Salor Henri Brois Justin.

Il y a ceux qui ont été tués au combat à Arles ou ailleurs : Elie Giraud Fleury Prudon Gustave Eyglument Pierre Euzéby Luigi Natali Emile Barrère Francis Benson Paul Lacroix

Vasco Corsi Charles Marchant Charles Baumelle Jean Eyrhal Maurice Bonnafoux Henri Mourgues Joseph Sauveton Dominique Maisto…

Ceux qui ont été déportés et ne sont pas revenus :

Volfin, grand père de Jean Pierre Volfin l'avocat arlésien, arrêté en avril 1943 mort en déportation

Jean-paul Méjean, arrêté en 1944 à Lyon, déporté à Mauthausen

Etienne Gauthier, arrêté le 26 juin 1943, déporté à Buchenwald

Joseph Imbert, Ancien maire d'Arles, arrêté le 2 mars 1943, déporté à Buchenwald et Nordhausen

Pierre Berrurier, arrêté en avril 1944, déporté à Neuengamme

Adrien Calais, arrêté le 26 juin 1943, déporté à Buchenwald

André Arnoux, déporté à Mauthausen

Bonnaventure Luca, déporté à Mauthausen

Offenbach Lily, disparue en Allemagne......

D'autres ont été déportés et sont rentrés en 1945:

Robert Morel, arrêté le 26 août 1944, libéré le 30 avril 44 à Allach

Barontini Cafféo, arrêté le 13 avril 1941, libéré le 28 avril 45 a Allach

Méjean Micheline, arrêtée le 13 avril 1943, libérée le 5 mai 45 à Ravensbrück

Piechegut Simone, arrêtée le 4 mars 1944, libérée le 9 mai 1945-Ravensbruck.

Tous ont été profondément marqués dans leur chair et leur âme…

pour que vive la France.

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DETACHEMENT SPECIAL DES COMMANDOS DE FRANCE SFU4

RECONNAISSANCE DES PONTS SUR LE RHÔNE ENTRE ARLES ET TARASCON LE 23 AOUT 1944.

Le lundi 21 août 1944 le détachement des Commandos de France reçoit l’ordre du général de LATTRE de TASSIGNY d'effectuer des reconnaissances en vue d’être renseigné sur les possibilités de franchissement entre Arles et Tarascon.

Ainsi Arles est atteint par le groupe EL BAZ et FALCO le 23 août dans l’après midi et prend contact avec le commandant CHAVOUTIER chef des FFI, qui demande au chef du détachement l'envoi de renforts alliés, ce qui sera fait, mais les premiers éléments qui arriveront en Arles n'y seront que dans la nuit du 24 au 25 août, les éléments blindés du 2ème RSAR (Régiment de Spahis Algériens de Reconnaissance) ayant été bloqué par manque de carburant à Maussane les Alpilles.

Un deuxième détachement des Commandos de France, sous les ordres du lieutenant ALCAN, opère lui dans le secteur de Tarascon et fait acheminer des renforts à la fois sur Tarascon atteint dans la soirée du 24 et le lendemain à Saint Rémy de Provence.

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Par Francis AGOSTINI Président départemental de l'Union Fédérale des Bouches-du-Rhône Président du Comité de Coordination des associations d'Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Marseille et des Bouches-du-Rhône.