janvier 2012

Lvolution des commerces Parisinventaire des commerces 2011 et volutions 2007-2011

Directeur de la publication : Francis Rol-TanguyDirectrice de la rdaction : Dominique Alba tude ralise par : Franois Mohrt, Bruno Bouvier et Lucile BiarrotteSous la direction de : Audry Jean-MarieCartographie et traitement statistique : Gustavo Vela et Anne ServaisPhotos et illustrations : Apur sauf mention contraireMaquette : Florent Bruneauwww.apur.org

Introduction

Un recensement des commerces parisiens a t ralis en avril 2011 linitiative de la Ville de Paris, de la Dlgation de Paris de la CCIP et de lAPUR. Il fait suite aux enqutes de 2000, 2003, 2005 et 2007 ralises selon la mme mthodologie.

Sur la totalit des rues de Paris, ont t inventoris tous les locaux en rez-de-chausse ayant une vitrine sur rue. Une quipe de 25 enquteurs a t mobilise pour cette entreprise. Pour chaque local, les informations observables depuis la rue ont fait lobjet dun relev prcis sur notamment la nature du local (commerce, service, bureau, entrept) ; lenseigne, cest--dire le nom affich en devanture ; lactivit exerce, selon une nomenclature en 221 postes ; la tranche de superficie, en distinguant les boutiques dont la surface de vente est infrieure moins de 300 m, entre 300 1 000 m et les plus de 1 000 m.

Sommaire1/ rsultats globaux et donnes de cadrage .......................................1

rsultats globaux .............................................................................................1Les volutions gnrales .............................................................................................................. 1Lvolution commerciale par quartiers ........................................................................................ 2

Donnes de cadrage .........................................................................................4Une offre commerciale exceptionnelle ........................................................................................ 4Les commerces ouverts le dimanche ........................................................................................... 7Comparaison par rapport des centres villes de province ......................................................... 7Comparaison avec Londres .......................................................................................................... 9

2/ Les principales volutions ........................................................... 11

Les hausses les plus importantes ..................................................................... 13La forte croissance du bien-tre .......................................................................................... 13Certains secteurs de la restauration .......................................................................................... 14Les suprettes ............................................................................................................................. 14La vente et la rparation moto ................................................................................................... 15

Les baisses les plus importantes ...................................................................... 15Le commerce de gros .................................................................................................................. 15Lquipement de la maison, les meubles, les travaux ............................................................... 15Librairie, papeterie, presse ......................................................................................................... 17Lalimentaire traditionnel .................................................................................................... 17Les quipements de communication ....................................................................................... 18La Vente et la rparation auto .................................................................................................... 18La photographie ......................................................................................................................... 18Les agences de voyages ............................................................................................................... 19Les agences dintrim ................................................................................................................. 19

Les activits stables ....................................................................................... 20Le prt--porter ......................................................................................................................... 20Les magasins de sport ................................................................................................................ 20Les agences immobilires .......................................................................................................... 20

Cartographie .................................................................................................. 22

3/ Laction publique en faveur du commerce ..................................... 37

La programmation et la cration de surfaces commerciales ............................... 37Les marchs couverts et dcouverts .......................................................................................... 37Les nouvelles zones damnagement ........................................................................................ 38

La protection de la fonction commerciale ......................................................... 39

Les actions en faveur de la diversit commerciale et du commerce de proximit .... 39Le rle de la Semaest .................................................................................................................. 40Laccompagnement des commerants lors des travaux ........................................................... 40Le rle de la Chambre de commerce et dindustrie de Paris (CCIP) ........................................ 41

4/ annexe : Tableau rcapitulatif de la collecte 2011 .......................... 43

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rsultats globaux et donnes de cadrage

rsultats globaux

Les volutions gnralesOn constate, en premier lieu, la forte vitalit des activits en pied dimmeuble et ceci malgr la crise conomique qui a dbut fin 2007 : sur environ 84 000 locaux recenss, plus de 90 % sont occups et 73 % le sont par une activit commerciale (61 250 commerces et services commerciaux), soit la mme proportion quen 2007. La perte de 267 commerces par an (soit 907 sur la priode 2007-2011) doit tre contrebalance par le fait que prs de 500 dentre eux et 260 locaux vacants auparavant ont t annexs par des commerces voisins pour sagrandir, ce qui veut dire quen fait la surface totale de planchers consacre la vente ne diminue pas globalement Paris, mais reste stable. Cette surface totale1 est de lordre de 3 millions de m si lon additionne les 29 300 commerces de dtail aux 13 300 cafs-restaurants ; elle atteint 4,1 millions de m si lon y ajoute les 16 800 services commerciaux et agences.

2011 volutions annuelles

Nombre locaux

2003-2011 2005-2007 2007-2011

Nombre % Nombre % Nombre %

Commerces et services commerciaux, dont : 61232 -151 -0,2 -180 -0,3 -267 -0,4

Commerces alimentaires 7 011 -1 0,0 -45 -0,6 14 0,2

Commerces non alimentaires 22 284 -160 -0,7 -97 -0,4 -233 -1,0

Services 16 772 -59 -0,3 -98 -0,6 -108 -0,6

Restauration 13 300 84 0,7 76 0,6 77 0,6

Htels 1 865 -15 -0,8 -17 -0,9 -17 -0,9

Autreslocauxenrez-de-chausse,dont: 14634 89 0,6 176 1,2 -35 -0,2

Commerces de gros 2 604 -102 -3,0 -91 -2,8 -133 -4,4

Locaux mdicaux en rez de chausse 1 430 31 2,7 35 2,8 23 1,7

Bureaux, ateliers, quipements en boutique 9 869 172 2,0 242 2,7 87 0,9

Autres locaux en rez-de-chausse 731 -12 -1,4 -10 -1,3 -12 -1,6

Totallocauxoccupsenrez-de-chausse 75866 -62 -0,1 -4 0,0 -302 -0,4

Locaux Vacants 8 098 -203 -2,1 -245 -2,8 29 0,4

Totallocauxenrez-de-chausse 83964 -264 -0,3 -249 -0,3 -273 -0,3

Dans lensemble, les tendances constates lors des prcdentes enqutes, et en particulier celle de 2007, se poursuivent et on nassiste pas un bouleversement parmi les diffrentes activits recenses. Le nombre de commerces alimentaires qui baissait lgrement entre 2005 et 2007, augmente trs peu entre 2007 et 2011. Le nombre de commerces non alimentaires et de services commerciaux accuse une baisse un peu plus forte que lors des prcdentes enqutes du fait de fermetures de magasins dans les secteurs lis la culture et aux loisirs et surtout ceux lis lquipement de la maison. Enfin les tablissements de restauration continuent de crotre au mme rythme.

Un certain nombre de commerces exercent en mme temps une activit artisanale2, notamment dans les mtiers de bouche et dans les services commerciaux. Les entreprises artisanales se dfinissent par leur taille (moins de 11 salaris) et leur activit qui doit consister en un travail de fabrication, transformation, rparation et prestation de service. Lartisanat parisien compte 33 335 entreprises

1/

1 Estimation de la superficie commerciale de Paris : la surface des 42 600 commerces de moins de 300 m ntant pas connue, on fait lhypothse que leur taille moyenne est de 50 m. Sur cette base, la surface commerciale de la capitale atteindrait 3 085 000 millions de m.2 Contribution de la Chambre de mtiers et de lartisanat de Paris, Lartisanat parisien en 2011.

2

en janvier 2011. Dans lalimentation, 1 098 boulangers et boulangers-ptissiers, 595 bouchers et bouchers-charcutiers, 67 poissonniers, 531 fleuristes, 449 services de retouches de vtements ou 2 396 coiffeurs sont artisans et dans leur grande majorit aussi commerants. En revanche un certain nombre dentreprises du btiment (12 342) ou de fabrication (7 152) ne sont pas commerants. La Chambre de mtiers et de lartisanat de Paris estime 20 % (soit environ 6 700) le nombre de locaux en rez-de-chausse occups par une activit artisanale.

Le nombre dentreprises artisanales parisiennes sest maintenu entre 2007 et 2011, mais cette stabilit recouvre des volutions trs diffrentes selon les secteurs dactivit, et au sein de ces mmes secteurs : le secteur des services sest globalement maintenu mais transform (moins de cordonniers, de

photographes, de fleuristes, plus dinstituts de beaut ou dentreprises de nettoyage) ; lartisanat alimentaire continue de diminuer, en particulier les mtiers de la boucherie confronts

notamment la concurrence des suprettes qui se multiplient intra-muros ; le nombre dentreprises du secteur de la fabrication a nettement diminu. Outre les problmes

spcifiques aux conditions de march (concurrence des pays faible cot de main-duvre pour le textile par exemple), ces entreprises souffrent particulirement de la raret, linadaptation et la chert des locaux dactivit Paris. Cette problmatique concerne galement certains mtiers du btiment comme les menuisiers ;

le secteur du btiment a t le seul connatre une augmentation rgulire dentreprises. Il a bnfici jusquen 2011 dune conjoncture porteuse et de la TVA 5,5 %.

Cette volution dans la composition de lartisanat parisien a galement pour consquence une diminution de lemprise territoriale de lartisanat (le nombre de locaux occups par des activits artisanales). En effet, les entreprises du btiment, pour une grande partie dentre elles, ne disposent pas de local dactivit au contraire des artisans de lalimentaire (boutiques) ou de la fabrication (ateliers).

Les observations de la BDCom qui ne prend pourtant en compte quune partie des locaux des entreprises artisanales, puisque certaines de ces entreprises ont des ateliers sur cour et/ou en tage confirment ce diagnostic.

Les entreprises artisanales sont source dactivit, demploi, danimation des quartiers et contribuent limage de Paris (mode, mtiers dart et de cration). Entreprises de proximit par excellence, elles concourent au confort et au bien-tre des habitants.

Lvolution commerciale par quartiers

Un exercice a t effectu sur lvolution commerciale de Paris, non pas par activit, mais par zone, ou plutt par IRIS. cette chelle on constate une augmentation du nombre de commerces dans les 2e et 3e arrondissements et une stabilit globale dans tout le centre de la capitale. Quelques augmentations significatives se retrouvent dans certains secteurs oprationnels (Paris-Rive-Gauche). Les diminutions du nombre de commerces se font sentir beaucoup plus dans les quartiers et arrondissements priphriques et notamment dans lest du 12e arrondissement, dans le sud des 15e et 16e arrondissements, louest du quartier des Ternes, au nord du quartier de la Villette et dans le quartier de la Mouzaia (19e arrondissement), dans le quartier de la Runion et Saint-Blaise (20e arrondissement).

Cette observation de lvolution commerciale permet de constater que ce sont les IRIS les plus denses en commerces lhectare qui subissent en gnral le moins de diminution de commerces entre 2007 et 2011. Autrement dit, un quartier commercialement dense aura tendance se renforcer encore, alors que les quartiers o le commerce est dj pars auront tendance se dpeupler encore plus.

3

volution commerciale2007-2011 lIRIS (en %)

Densit commerciale

4

Ternes

FaubourgSaint-Antoine

Saint-Michel

Les Halles

Haussmann

IvryGrand Ciel

Montparnasse

Bercy

Rivoli

Nation

Bel Est

Montmartre

Passy

Boulogne

Puces deClignancourt

Puces deMontreuil

Puces deVanves

Clichy

LevalloisPerret

Neuillysur-Seine

Saint-Denis

Saint-Ouen

Aubervilliers

Pantin

PrSaint

Gervais LesLilas

Bagnolet

SaintMand

Charenton

Ivrysur-Seine

KremlinBictre

GentillyMalakoff

Montrouge

VanvesIssy-les

Moulineaux

BoulogneBillancourt

Boisde Boulogne

Boisde Vincennes

Vincennes

Montreuil

ChampsElyses

Saint-Germain

Sentier

entre gares

ChteauRouge

SedainePopincourt

Viaducdes Arts Montgallet

Trianglede Choisy

Les Quatre Temps

Printemps GaleriesLafayette

Forumdes Halles

BHV

Le BonMarch

Italie

GrandePorte

Croix deChavaux

Bercy

Le Millnaire

la VacheNoire

Okab

L'offre commerciale Paris

Source : Apur 2011

ple d'attraction mtropolitainple d'attraction parisienple spcialiscommerce de gros

rue march (PLU)

autre voie commerante

march dcouvert

march dcouvert

march couvert

commerce alimentaire

Surface de vente

Surfaces de vente

voie trs attractive

commerce non alimentaire

de 1 000 5 000 mde 5 000 10 000 mde 10 000 15 000 mplus de 15 000 m

de 10 000 25 000p mde 25 000 50 000 mde 50 000 100 000 mplus de 100 000 m

commerce mixte (Monoprix)

Concentrations commerciales

Voies commerantes

Marchs

Marchs aux puces

Commerces de plus de 1 000 m

centres commerciaux rgionauxet grands magasins parisiens

quipements commerciaux

avec hypermarchspcialiss

Autres centres commerciaux

Donnes de cadrage

Une offre commerciale exceptionnelleCette carte prsente les grandes caractristiques du commerce parisien et son organisation gographique.

Le centre de Paris (en aplat jaune sur la carte) constitue un ple dattraction commercial de niveau mondial, car il attire les consommateurs lchelle de toute lagglomration parisienne, de la France entire et de ltranger pour certains types de commerces. Il stend sur les quatre premiers arrondissements, le nord des 5e et 6e arrondissements, avec des extensions vers les Champs-lyses, Montmartre et Montparnasse. De cration rcente, la Cour Saint-milion, dans le quartier de Bercy, prsente aussi une attraction forte sur lEst et le Sud-est de lagglomration, mais son influence nest que rgionale. Cest dans ces quartiers centraux que lintensit commerciale est la plus importante, avec de grandes artres commerantes, les quatre grands magasins historiques (les Galeries Lafayette et le Printemps sur le boulevard Haussmann, plus de 120 000 m de surfaces de vente, le BHV, rue de Rivoli, et le Bon March, rive gauche), le Forum des Halles, premier centre commercial de Paris et premier lieu dchange de lagglomration (800 000 personnes y passent chaque jour). Cest aussi dans ce ple dattraction majeur que lon trouve les magasins de luxe : bijoutiers de la place Vendme, haute couture le long de lavenue Montaigne ou du Faubourg Saint-Honor, antiquaires et marchands dart au Carr Saint-Germain ou dans le Louvre des Antiquaires Dans ce ple la plupart des achats sont exceptionnels (mobilier, lectromnager, bagagerie, acquisition automobile, voyages, vacances). Ils gnrent des dplacements peu frquents mais longs et parfois renouvels pour pouvoir comparer et sinformer.

Au-del de cette zone centrale, une quinzaine de ples dattraction de niveau parisien (indiqus par un aplat vert sur la carte) structure la ville. Ils se situent souvent autour des interfaces entre deux quartiers (place de la Bastille et faubourg Saint-Antoine, place de la Nation, place dItalie) ou de faon linaire et continue en sappuyant sur des itinraires commerciaux issus des anciennes grandes voies daccs Paris (avenue du Gnral Leclerc, avenue des Ternes), figurs en voies trs attractives sur la carte (trait orange fonc). Les achats y sont occasionnels (habillement, bricolage, puriculture, jeux et jouets, loisir cratif, fleurs et plantes, dcoration, petit ameublement) et entranent des dplacements compris entre 15 et 20 minutes. Le consommateur recherche la diversit et la varit de loffre mais aussi souvent la proximit.

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Les ruesmarch sont au nombre dune soixantaine (trait rouge fonc) et reprsentent souvent les vritables centres de quartiers. De dimension plus ou moins importante, ces rues et leurs alentours offrent les services les plus quotidiens aux habitants. Les achats sont frquents (une grande partie de lalimentaire, produits dentretien et dhygine courante, pharmacie, optique, tabac, presse, pressing). Il sagit de petits achats de tous les jours ou de courses de la semaine. Les dplacements engendrs ne sont pas longs (ils excdent rarement 10 15 minutes) mais ils sont nombreux et frquents.

Les autresvoiescommerantes (trait orange clair) sont des axes ou des portions daxes o la densit linaire de commerces est le triple (soit environ 12 magasins pour 100 mtres de voie) de celle de la moyenne parisienne (4,2 magasins pour 100 mtres de voie).

Les70marchsdcouvertset les12marchscouvertsparisiens compltent loffre de proximit apporte par les rues march , souvent dans les quartiers qui en sont dpourvus. Ils apparaissent sur la carte selon le linaire quils occupent sur lespace public pour les marchs dcouverts (trait rose ou sous la forme dun carr rose pour les marchs couverts). Le march aux fleurs et aux oiseaux de lle de la Cit et les marchs aux fleurs de la place de la Madeleine et des Ternes, sont reprsents de manire identique. La trentaine de marchs couverts ou dcouverts des communes limitrophes est aussi rpertorie sur la carte.

LemarchauxpucesdeSaint-Ouen/PortedeClignancourt est la plus importante concentration dantiquaires et de brocanteurs au monde (prs de 3 500 commerants). Il se tient les samedi, dimanche et lundi. Plus modestes, ceux de la Porte de Montreuil, spcialis dans les vtements et de la Porte de Vanves (meubles et objets de brocante) rassemblent chacun 200 400 places. Ces trois marchs aux puces sont signals sur la carte par un trait ou un aplat violet en fonction de lespace au sol occup.

Les quelque 300commercesparisiensdeplusde1000m de surface de vente ainsi que ceux des communes limitrophes rpondant au mme critre sont signals par un rond proportionnel la surface, de couleur rouge pour les magasins alimentaires (une cinquantaine de supermarchs et 4 hypermarchs dans Paris), vert pour les magasins non alimentaires, et jaune pour les magasins vendant la fois des produits alimentaires et non alimentaires (environ 50 Monoprix). La faible prsence des hypermarchs dans Paris intra-muros sexplique par un refus fort de la Ville de leur implantation partir des annes 1970.

Il faut aussi signaler lesplesspcialiss les plus notables, indiqus par un aplat bleu. Trois dentre eux sont constitus par une concentration de commerces ethniques, la Goutte dOr, dans le haut de la rue du Faubourg Saint-Denis et dans le Triangle de Choisy . Deux autres se distinguent par la concentration de commerces offrant les mmes produits : le matriel informatique Daumesnil-Montgallet et lartisanat dart le long de lavenue Daumesnil, sous le Viaduc des Arts. Ces ples spcialiss drainent une population venant de toute lagglomration. On peut y ajouter le march Saint-Pierre spcialis dans le tissu, qui exerce une forte attractivit mtropolitaine.

Enfin, les quartiers o se situe lecommercedegros sont signals par un aplat gris. Situs dans les 2e et 3e arrondissements, le quartier du Sentier demeure le principal lieu dimplantation des commerces de gros de lhabillement et du textile Paris, mais son importance tend dcliner depuis plusieurs annes. Second ple du fait de son importance, le quartier Sedaine-Popincourt dans le 11e arrondissement compte plus de 500 de ces commerces. Ce ple qui tendait se renforcer depuis le dbut des annes 1990 marque le pas depuis la fin des annes 2000. Un dernier ple relativement stable, spcialis dans la maroquinerie, les accessoires de mode et la bijouterie se situe au nord du Marais, dans le quartier Beaubourg-Temple. Hors de Paris, un centre de commerce de gros sest constitu dans la partie sud dAubervilliers.

Lalignement traditionnel des magasins le long des rues est devenu aujourdhui une spcificit parisienne et seulement un peu plus de 10 % des surfaces commerciales (environ 360 000 m) sont situes, Paris dans des galeries ou des centres commerciaux, ce qui nest pas le cas du reste de lagglomration o les commerces sont regroups pour une majorit dentre eux dans des centres commerciaux.

Lesquatregrandsmagasinshistoriques ainsi que les deuxcentrescommerciauxrgionaux, les Halles Chtelet et les Quatre Temps la Dfense, apparaissent sous la forme dun gros carr violet. Les autres centres commerciaux de plus de 10 000 m sont galement reprsents sous la

6

0 1 2 Kilomtres

er

e

e

ee

e

e

e

e

e

e

e

e

e

e

e

e

e

e

e Bel Air

Bercy

IvryGrand Ciel

Bercy Village

Italie

BonMarch

MaineMontparnasse

GaitMontparnasse

BHV

Forumdes Halles

GaleriesLafayette

PrintempsHaussmann

Forum

Massna

Okab

Le Millnaire

EntreptMac

Donald

GrandePorte

Quatre Temps

Beau-grenelle

GustaveEiffel

Surface actuelle = mExtension = m

Surface en projet = m

Surface actuelle = mExtension = m

Surface actuelle = mExtension = m

Surface actuelle = mExtension = m

Surface actuelle = mExtension = m

Surface actuelle = mExtension = m

CNIT

Les Passages

AusterlitzSurface en projet = m

Trois Moulins

Nord

Verpantin

Passagedu Havre

TroisQuartiers

Carrouseldu LouvreSammaritaine

Surface en projet = m

Saint-LazareSurface actuelle = m

Extension = m

Palais des Congrs

Charras

Est

PrintempsNation

SuperMonoprix

KremlinBictre

Arceuil

Ivry-sur-Seine

Bagneux

MontrougeMalakoff

Clamart

VanvesIssy-

les-Moulineaux

Boulogne-Billancourt

Puteaux

Courbevoie

Asnires

Clichy

Saint-Ouen Saint-DenisAubervilliers

Pantin

Le Pr-Saint-Gervais

Les Lilas

Bagnolet

Montreuil

Saint-Mand

Levallois-Perret

Neuilly-sur-Seine

Meudon

Chtillon

Charenton

Alfortville

Gentilly

Les centres commerciauxet les grands magasins

centre commercialgrand magasingare

projet

de de

m

m

m

m

tat et futur

Surface commerciale

Nombre demplois lis au commerce par carr de hectares

plus de

de de moins de

mtro, tramwayrseau ferr (SNCF, RER)

Sources : Apur , CLAP (INSEE)

forme de carrs proportionnels leur surface de vente, rouges lorsquils abritent un hypermarch, verts lorsquils sont spcialiss. Outre les nombreuses galeries couvertes autour des Grands Boulevards et sur lavenue des Champs-lyses, Paris ne possde quune demi-douzaine de grands centres commerciaux. Il nen va pas de mme dans les communes de proche banlieue ou de nombreux centres commerciaux ont ouvert aux limites mmes de Paris. Souvent pourvus de trs grandes surfaces alimentaires, ces centres commerciaux exercent une concurrence perceptible sur leur environnement, les clients parisiens reprsentant parfois jusqu 40 % de leur clientle totale dans certains arrondissements priphriques.

Une autre spcificit parisienne est la place occupe, linstar des autres villes mondiales, de trs grands grands magasins qui ont la taille et parfois les attributs de vritables centres commerciaux puisquune grande partie de ceux-ci sont occups par des corners de grandes marques. Ces grands magasins, au nombre de 7 en 2011, reprsentent une surface de vente cumule denviron 200 000 m. Il faut distinguer les 4 magasins historiques, crs la fin du xixe sicle et qui ont une trs forte notorit et 4 autres grands magasins, beaucoup plus petits en taille, crs durant les annes 1960 et 70, dans des centres commerciaux (Printemps Italie 2 et Galeries Lafayette Maine Montparnasse) ou sur des axes trs passants (Printemps Nation, BHV Flandre).

Les grands centres commerciaux parisiens datent, quant eux, des annes 1970. part le Forum des Halles qui bnficie dune implantation exceptionnelle, au croisement des principaux rseaux de transport de lagglomration, les centres commerciaux parisiens nont pas toujours une attractivit qui correspond leur localisation. Quelques ouvertures, plus modestes, ont eu lieu, au cours des annes 1990 et ont rencontr un succs plus net : Le Carrousel du Louvre et Passy-Plaza en 1993, le ramnagement du passage du Havre en 1997 et Bercy-Village en 1998. Avec larrive du TGV, deux grandes gares, Nord en 2002 et Est en 2007, ont transform une partie de leurs espaces en galerie commerciale. Mais cest surtout aux portes de Paris, durant cette priode les annes 1980 et 90 que ce sont implants de grands centres commerciaux tous dots dun hypermarch. Les Quatre-Temps la Dfense (1981), Grande-Porte Montreuil (1991), Bel-Est Bagnolet (1992), Bercy 2 Charenton (1990) ou Grand-Ciel Ivry (1982), enfin le Millnaire Aubervilliers (2010). Louverture de ces centres commerciaux de trs proche banlieue a eu un impact certain sur le dclin des petits commerces, situs dans les rues peu frquentes des arrondissements priphriques et des communes limitrophes.

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Les commerces ouverts le dimancheLe lgislateur a prvu que certains types de magasins pourraient ouvrir le dimanche par le biais de drogations au principe gnral du Code du travail qui interdit le travail salari le dimanche.

Ces drogations concernent tout dabord les boutiques qui nemploient pas de salaris et qui sont tenues par leur propritaire.

Certains tablissements dont louverture est rendue ncessaire par les contraintes de lactivit et/ou les besoins du public. Il sagit des htels, restaurants et bars, des pharmacies, des stations service, des magasins de meubles, des fleuristes et jardineries, des tabacs, des poissonneries et des locations de DVD et cassettes vido.

Sept zones touristiques Paris, cres au fur mesure entre 1994 et 2005. Tous les magasins inclus dans ces zones touristiques peuvent ouvrir le dimanche en employant des salaris. Ce sont, une partie de la rue de Rivoli, la place des Vosges et la rue des Francs-Bourgeois, la rue dArcole (prs de la cathdrale Notre-Dame), les Champs-lyses, lavenue Daumesnil, la Butte Montmartre et un petit tronon du boulevard Saint-Germain.

Enfin, les magasins alimentaires peuvent employer des salaris le dimanche matin jusqu treize heures. Il faut noter, aussi que 25 marchs dcouverts et 9 marchs couverts se tiennent le dimanche, entre 7 heures du matin et 14 heures 30 ou 15 heures.

Au total, on peut donc estimer que 12 000 15 000 commerces, services, cafs et restaurants sont ouverts, un moment ou un autre le dimanche Paris, ce qui reprsente environ 20 % du nombre de commerces ouverts habituellement la semaine. Il apparat ainsi que le niveau de service et de proximit auquel les parisiens sont en droit dattendre le dimanche pour salimenter, se divertir et se cultiver apparat adapt pour lensemble de Paris. Ce niveau de service correspond dailleurs ce qui est observ dans les autres grandes capitales europennes3.

Comparaison par rapport des centres villes de province

Des exercices ont t raliss pour donner la mesure de la densit du tissu commercial Paris et son volution globale. Des comparaisons par rapport aux communes centre de 7 grandes villes de province et une grande mtropole europenne, Londres, ont t effectues.

La comparaison des densits commerciales entre Paris et les grandes villes de province est difficile raliser compte tenu de labsence dun inventaire commercial de type BDcom en dehors de Paris.

Il existe cependant une source exploitable pour ce type de comparaison : la Base permanente des quipements de lInsee, rcemment mise jour (2010). Cette base constitue avant tout un rpertoire des quipements publics et privs identifis par des sources administratives diverses. Mais elle intgre une partie des commerces, ceux-ci tant identifis partir du rpertoire des entreprises Sirene. Seule une vingtaine dactivits commerciales y est prise en compte parmi lesquelles ne figurent pas, par exemple, les services commerciaux, les cafs et les restaurants. Au total pour Paris cette base rpertorie 22 244 commerces soit un peu plus dun tiers de leffectif BDCom (61 232). Il en dcoule un taux dquipement commercial pour 10 000 habitants fortement sous-estim, qui ressort 102 commerces pour 10 000 habitants au lieu de 277 selon la BDCom.

Malgr son caractre trs incomplet, cette base prsente lintrt dtre homogne dans sa constitution lchelle du territoire franais. Toutes les communes mtropolitaines y sont rpertories, ce qui autorise les comparaisons. Un exercice a donc t ralis qui vise comparer Paris des centres trs urbaniss ayant comme la capitale une densit de population suprieure 4 000 habitants par km. Il sagit de Lyon, Marseille, Nancy, Lille, Nice, Bordeaux et Nantes. Dans le cas de Marseille, seuls les 11 arrondissements les plus densment peupls ont t pris en compte. Pour les huit villes, un nombre de commerces pour 10 000 habitants a t calcul pour chacune des activits commerciales disponibles.

Il ressort de cette comparaison partielle dans son champ mais homogne dune ville lautre que Paris bnficie dun parc de commerces plus dense que les autres grandes villes, sans doute li aux masses demplois et de visiteurs accueillis.

3 Le travail dominical dans les commerces parisiens, note de 4 pages n 32, Apur, fvrier 2010.

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Cest surtout pour les commerces ddis aux achats dits exceptionnels librairies papeteries et journaux, magasins de vtements, parfumeries, bijouteries que Paris se distingue des centres villes de province par une proportion de magasins beaucoup plus forte par rapport la population rsidente.

En ce qui concerne le commerce alimentaire, les densits mesures Paris sont parmi les plus leves aux cts de deux autres villes : Nice et Marseille-centre. Cest cependant sans compter le grand nombre de marchs dcouverts alimentaires prsents plusieurs fois par semaine dans de nombreux quartiers de la capitale.

Donnesdecadrage

Paris Lyon Marseille4 Nancy Lille Nice Bordeaux Nantes

Population en 2008 2 211 297 474 946 549 779 106 361 225 784 344 875 235 891 283 288

Superficie (en km) 105,40 47,87 82,87 15,01 34,83 71,92 49,36 65,19

Densit de population 20 980 9 922 6 634 7 086 6 482 4 795 4 779 4 346

Nombredecommercespour10000habitantsen2010

Commerces alimentaires, dont : 25,3 19,8 24,6 19,8 17,7 26,4 20,8 16,6

Hypermarch 0,0 0,0 0,1 0,2 0,2 0,1 0,3 0,2

Supermarchs et suprettes 3,0 2,4 2,3 2,3 2,3 2,6 2,4 2,0

Epicerie 9,0 5,6 7,7 4,1 5,8 8,1 6,3 2,7

Boulangerie 7,9 7,5 8,9 9,1 6,2 8,8 7,1 7,3

Boucherie charcuterie 4,2 3,7 4,6 3,8 2,8 5,2 4,0 3,4

Produits surgels 0,5 0,3 0,3 0,3 0,1 0,6 0,1 0,2

Poissonnerie 0,6 0,2 0,8 0,1 0,3 1,1 0,6 0,8

Commerces non alimentaires, dont : 76,5 50,7 48,3 50,2 46,4 55,0 59,0 40,6

Librairie papeterie journaux 10,4 5,7 5,1 4,0 3,1 5,2 6,3 4,9

Magasin de vtements 32,6 20,3 20,3 23,5 20,7 19,0 24,4 16,3

Magasin dquipements du foyer 4,9 4,0 2,0 3,0 3,7 3,6 4,7 2,8

Magasin de chaussures 5,2 3,7 3,1 4,3 4,1 3,9 4,4 3,4

Magasin dlectromnager et audio-vido 3,2 2,1 2,3 1,7 1,7 2,7 2,3 1,6

Magasin de meubles 3,6 3,1 2,2 2,4 2,7 3,3 3,7 1,9

Grande surface de bricolage 0,3 0,5 0,5 0,5 0,3 0,8 0,2 0,4

Magasin darticles de sports et de loisirs 1,6 2,0 2,9 1,6 1,7 2,7 2,5 1,7

Magasin de revtements murs et sols 0,8 0,3 0,3 0,1 0,3 0,3 0,2 0,5

Droguerie quincaillerie bricolage 1,6 1,3 1,9 0,8 1,0 2,5 1,8 1,0

Parfumerie 4,2 2,7 2,5 2,2 2,4 2,8 3,1 1,8

Horlogerie Bijouterie 4,3 2,1 2,3 3,2 2,2 3,6 2,0 1,6

Fleuriste 3,9 3,0 2,9 2,9 2,5 4,5 3,3 2,7

Totaldecesactivits 101,8 70,5 73,0 70,0 64,1 81,4 79,8 57,2

4 Seuls les 11 arrondissements les plus densment peupls de Marseille ont t pris en compte.

9

Comparaison avec LondresPour effectuer prsent une comparaison entre loffre commerciale de Paris et de Londres, il faut prciser les chelles et les niveaux dorganisation les plus quivalents dans ces deux mtropoles tout en gardant les dcoupages administratifs dj existants. Les territoires pris en compte sont donc ceux dont les ordres de grandeur sont semblables. Pour la ville-centre (de lordre de la centaine de km), il a t choisi de considrer Paris intra muros (105 km) pour Paris et un territoire administratif infrieur celui de lInner London, habituellement retenu pour Londres, et compos des 7 boroughs centraux (City of London, Westminster, Camden, Islinton, Hackney, Tower Hamlets, Kensington et Chelsea) qui reprsentent eux seuls 112 km. Si lon sintresse une chelle plus petite, de lordre du millier de km, celle de lagglomration centrale, on peut retenir Paris accompagn de sa petite couronne (762 km) et la Greater London Authority (1 578 km), qui pour sa part se rapproche davantage de lagglomration morphologique. Lchelle mtropolitaine (de lordre de la dizaine de milliers de km) na pas t retenue.

Le champ des activits retenues est un peu plus large que lors de la comparaison avec les villes de province puisque ici lensemble des commerces alimentaires, non alimentaires et des cafs-restaurants a t retenu (42 588 tablissements), ce qui indique un ratio de 193 commerces pour 10 000 habitants Paris.

En ce qui concerne lquipement commercial, il apparat que la densit de magasins est bien moindre Londres qu Paris, quelle que soit lchelle prise en compte. Alors que dans la ville de Paris on dnombre en moyenne plus de 400 commerces par km, on en compte seulement 180 par km dans les 7 boroughs centraux de Londres et mme 94 dans lInner London dans sa totalit. Dans la petite couronne parisienne on recense environ 40 commerces par km, et deux fois moins (une vingtaine environ) dans lOuter London. lchelle de lagglomration telle que nous lavons dfinie, Paris compte en moyenne presque 90 commerces par km contre seulement 35 pour Londres.

Si lon sintresse au nombre de commerces pour 10 000 habitants, les carts se tassent mais Paris reste mieux pourvu : la ville de Paris abrite alors 193 commerces pour 10 000 habitants, tandis que lInner London nen a quune petite centaine (156 pour les 7 boroughs centraux). Ainsi, mme si lcart est beaucoup moins important entre la petite couronne parisienne (61 commerces pour 10 000 habitants) et lOuter London (55 commerces pour 10 000 habitants), lagglomration parisienne dans son ensemble garde une avance avec 104 commerces pour 10 000 habitants contre seulement 73 pour lagglomration londonienne.

Cependant, si le nombre absolu de commerces est bien suprieur en rgion parisienne (68 500 contre 55 000), la surface totale est plus grande Londres, avec plus dun million de m en plus (7 470 000 m contre 6 425 000 m). Si lon compare la taille moyenne des commerces, on saperoit quils sont, toutes activits confondues, plus grands en Grande-Bretagne. Paris, la moyenne est de 72 m par commerce contre 127 m dans lInner London. En petite couronne ils ont une taille moyenne de 123 m, pour 147 m dans lOuter London. Aussi dans lagglomration parisienne la taille moyenne des magasins est de 94 m contre 136 m pour lagglomration londonienne.La part des bars restaurants est strictement la mme pour les deux agglomrations, soit environ 17 % de la surface totale commerciale. En revanche, on constate que les surfaces des commerces alimentaires sont proportionnellement plus importantes Paris (29 %) qu Londres (18 %), et qua contrario, les surfaces commerciales de magasins non alimentaires sont plus importantes Londres (environ 65 % des surfaces totales contre 54 % Paris).

En rsum, le Grand Londres possde moins dunits commerciales, mais ceux-ci occupent des surfaces plus importantes, davantage consacres au non alimentaire qu Paris. La capitale franaise est plus dense en termes de population, demplois et de commerces.

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Les principales volutions

Une stabilit globale caractrise les volutions du nombre de commerces Paris entre 2007 et 2011 et plus de 80 % des commerces prsents en 2011 ltaient en 2007. La perte apparente de 907 magasins depuis 2007 est compense par lannexion de 897 locaux par des commerces qui sagrandissent. Ces locaux annexs sont principalement danciens commerces (481), des locaux vacants (262) et des bureaux en boutique (80). Ces annexions concernent tous les quartiers.

Par ailleurs 312 locaux se sont transforms en logements depuis 2007. 138 locaux taient vacants en 2007, 80 taient des commerces et 69 taient des bureaux en boutique. Ces transformations de commerces ou danciens commerces en logements sont assez localises. Elles se situent surtout dans les arrondissements priphriques, la frontire des 11e et 12e arrondissements, autour du Faubourg Saint-Antoine et vers la porte de Reuilly ; de faon plus diffuse dans les 14e, 15e, 18e, 19e et 20e arrondissements ; dans le quartier des pinettes. Enfin 280 locaux ont t dmolis depuis 2007, le plus souvent la suite doprations de rnovation dun quartier, comme dans la ZAC Paris Nord-Est.

Ces dernires annes, la vacance des locaux a trs lgrement augment en proportion (9,6 % du total des locaux en 2011 contre 9,4 % en 2007), alors quelle tait en baisse sur les priodes prcdentes (de 2003 2007). Il faut distinguer la vacance de renouvellement o les locaux sont remis sur le march la suite dun changement de propritaire, des travaux de remise en tat ou suite un changement dactivit, et la vacance de longue dure o les locaux ferms le restent pendant de longues annes, parfois avec peu despoir de nouvelle commercialisation. Globalement, les plus fortes proportions de locaux vacants se situent dans un grand quart nord-est de Paris, du quartier des pinettes, dans le 17e arrondissement ceux de La Runion et de Saint-Blaise dans le 20e arrondissement, avec aussi des concentrations dans le sud du 13e arrondissement et le long des voies ferres de la gare Montparnasse, dans le 15e arrondissement. Les 10e et 11e sont aussi concerns du fait de la diminution assez rapide des commerces de gros. Ces commerces de gros

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13

devenus vacants se re-commercialisent assez rapidement comme lindique les donnes recueillies sur la longue vacance. Il sagit de locaux indiqus comme vacants depuis trs longtemps. La proportion de ces locaux (vacants sans discontinuer depuis 2003) est de 2,7 Paris et reprsente un peu plus dun quart de lensemble des locaux vacants. Dans quelques zones, comme Belleville ou dans le quartier de la Runion, ces locaux peuvent reprsenter plus de 15 % du total des locaux. Il ny a pas ncessairement ce rapport entre une forte proportion de locaux vacants sur un territoire et une vacance de longue dure de ces locaux.

Les hausses les plus importantes

La forte croissance du bien-tre Lvolution des commerces entre 2007 et 2011 fait ressortir une tendance dj prsente depuis 2003 mais qui saccentue actuellement et saffirme de faon transversale dans plusieurs secteurs. En effet, elle touche la fois les soins la personne (soins de beaut, autres soins corporels, coiffure), la sant et la beaut (opticien, parfumerie) et lalimentaire (chocolaterie-confiserie, cavistes, magasins bio et nature), et peut tre qualifie sous le terme gnraliste de bien-tre .

Il faut en premier lieu souligner la forte progression de la catgorie autres soins corporels , qui passe dun effectif de 354 commerces en 2007 607 en 2011, soit 21 % de croissance annuelle avec une moyenne de 74 crations par an. Ce dynamisme accentue la tendance dj perceptible depuis 2003, la priode 2003-2011 ayant vu la cration de 50 commerces par an dans ce domaine. Regroupant des instituts de bronzage ou de massage, des spas, des ongleries, ce secteur est en pleine expansion dans la capitale et traduit une recherche gnrale dune meilleure qualit de vie individuelle. Dans une moindre mesure, cela se remarque dans laugmentation des soins de beaut (+4,4 % par an sur la priode 2007-2011, et mme +6,5 % par an depuis 2003, pour un total de 1 210 commerces en 2011), mais aussi dans la constante augmentation du nombre dopticiens (+4,6 % annuels entre 2003 et 2011, avec plus de 25 nouveaux commerces ouverts chaque anne). La coiffure, secteur dj trs important quantitativement (2 546 salons en 2011) reste stable, et la parfumerie connat une hausse depuis 2005 aprs une lgre baisse entre 2003 et 2005.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Soins de beaut 1 210 145 158 14,3 %

Autres soins corporels 606 105 252 32,0 %

Coiffure 2 545 -51 3 6,4 %

Opticien 777 88 91 8,7 %

Parfumerie 455 34 22 11,8 %

Chocolaterie-confiserie 286 14 36 14,3 %

Torrfacteur Commerce dtail th et caf 97 7 2 15,4 %

Commerce dtail de boissons 473 4 64 11,0 %

Produits alimentaires bio et nature 167 8 42 20,1 %

Cependant, la recherche de bien-tre ne se limite pas uniquement aux secteurs de la sant et de la beaut, comme le succs de certains crneaux trs cibls dans le domaine alimentaire permet de le penser. Ainsi depuis 2007 les commerces de produits bio et nature ont fait un bond de presque 10 % par an, avec 42 crations sur lensemble de la priode, ce qui monte le total 167 magasins en 2011. Ce succs sexplique aisment par lcho favorable rencontr par les valeurs du dveloppement durable, et par la recherche dune meilleure qualit des produits de consommation quotidienne au profit de la sant et des agriculteurs locaux. Deux autres crneaux rencontrent un succs important avec plus de 4 % daugmentation annuelle (tandis que lensemble du secteur alimentaire reste stable avec +0,2 % par an) : il sagit de la chocolaterie-confiserie (285 locaux en 2011 avec 35 crations depuis 2007) et du commerce de dtail de boissons (473 commerces, dont 64 crations depuis

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2007). Comment expliquer le succs de ces niches trs particulires pendant une priode de crise conomique, alors que ceux-ci proposent des produits relativement chers ? Daprs lObservatoire de la petite entreprise5, le chiffre daffaires des cavistes a augment de 9 % entre 2009 et 2010 en France, ce qui sexplique de la faon suivante : si les ventes de vin diminuent en grandes surfaces et au restaurant, la consommation domestique a quant elle tendance augmenter en qualit. On peut supposer le mme genre de tendance pour le chocolat.

Certains secteurs de la restauration

La restauration rapide, prsente depuis longtemps Paris et qui connat une forte croissance depuis 2003 (+ 690 tablissements et 403 nouveaux restaurants depuis 2007 avec 27 % daugmentation) sinscrit dans une tendance gnrale de dveloppement de toutes les formes de restauration. Depuis 20 ans, le comportement alimentaire des Franais a beaucoup volu. Les repas pris en dehors de la maison sont de plus en plus nombreux et les temps pris pour le djeuner raccourcissent avec la gnralisation de la journe continue dans les bureaux. Dailleurs, un repas pris dans un tablissement de restauration rapide dure en moyenne une demi-heure soit moiti moins de temps quun repas pris dans un restaurant traditionnel grce une organisation rationnelle de la vente. Souvent ouverts 7 jours sur 7, avec un service continu et de larges plages horaires, les tablissements de restauration rapide assise se dveloppent donc particulirement dans les quartiers de forte activit, dans le centre ouest de Paris et sur les grands axes. Par ailleurs, la restauration rapide assise propose des prix relativement bas des clients salaris qui ne bnficient pas de restaurant dentreprise, le prix moyen dun repas complet se situant autour de 3,44 TTC au niveau national6.

On dnombre plus de 1 500 restaurants asiatiques Paris. Traditionnellement il sagissait surtout de restaurants vietnamiens que lon retrouve toujours en nombre le long de lavenue de Choisy dans le 13e arrondissement ou dans le quartier de Belleville. La croissance des restaurants asiatiques que lon connat depuis une dizaine dannes Paris et surtout depuis 2007 (+17 %, +217 restaurants) est due essentiellement lapparition dtablissements proposant des plats japonais. Au dbut, ceux-ci, peu nombreux, taient surtout concentrs dans le quartier de lOpra et restaient assez chers. Preuve du passage une nouvelle tape de leur dveloppement, des chanes de restaurants se sont cres (Sushi West, Planet Sushi, Sushi B, Yapani Sushi) en franchise principalement. On comptabilise par ailleurs 15 Sushi Shop qui se sont spcialiss dans la livraison domicile et la vente emporter depuis 1998.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Restaurant asiatique 1 519 63 217 6,4 %

Restauration rapide assise 1 878 173 403 15,8 %

Livraison domicilede plats alimentaires 127 8 9 9,7 %

Les suprettes

On constate la poursuite de laugmentation des suprettes qui offrent de plus en plus un service de proximit et rpondent un besoin de modernisation (libre-service, diversit des marques, larges plages horaires douverture). Le nombre de suprettes est en forte augmentation depuis 2000, mais a ralenti un peu depuis 2007 (+16 %, +56 magasins). On dnombre aujourdhui 409 suprettes Paris qui appartiennent pour plus de 90 % (en nombre de magasins) 3 principaux groupes de distribution : le groupe Casino avec 226 commerces (dont une trentaine de Monop et Daily Monop en proprit avec Les Galeries Lafayette ), le groupe Carrefour (une centaine de commerces) et le groupe Cora (47 suprettes). Du point de vue de limplantation dans Paris des principales enseignes, on nobserve gure de spcialisation territoriale, chaque groupe rpartissant ses magasins dans les diffrents arrondissements. Le nombre de cellules commerciales apparat plus lev lest qu louest et dans les arrondissements priphriques que dans le centre, refltant la rpartition de la population dans la ville. Cette situation semble voluer quelque peu puisquon observe la cration, ces quatre dernires annes, dun certain nombre de magasins dans le centre, surtout dans les 3e, 9e et 10e arrondissements7.

5 KAHN, A., Le commerant de quartier retrouve les faveurs du public , in Le Monde (27/04/2011).6 Big Mac index, juillet 2011.7 Voir La Grande distribution alimentaire Paris . tat des lieux, volutions et stratgies de dveloppe-ment, Apur, janvier 2011.

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Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Suprette classique 318 49 56 8,5 %

Suprette discount 91 7 -4 4,9 %

La vente et la rparation moto

Du fait du dveloppement marqu des deux-roues motoriss Paris depuis une dizaine dannes8 (30 300 immatriculations en 2009 Paris contre 23 700 en 2000, 78 574 deux-roues motoriss possds par les mnages parisiens en 2009 contre 62 000 en 2001) et de la baisse corrlative de dplacements en voiture et du nombre de celles-ci, on assiste une hausse des concessionnaires de motos et scooters et des garages spcialiss dans la rparation de motos (+14 %, +30 tablissements). Les nouvelles implantations de concessionnaires et de garages apparaissent surtout dans les quartiers denses en population rsidente (11e, 14e, 17e et 20e arrondissements).

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Concessionnaire motos 127 23 17 13,0 %

Concession + Rparation de motos 70 9 5 9,5 %

Rparation de motos 42 9 8 17,2 %

Les baisses les plus importantes

Le commerce de grosLe commerce de gros subit une plus forte diminution entre 2007 et 2011 que durant la priode prcdente, avec 450 commerces en moins (soit -17 % environ). Alors quauparavant le nombre dtablissements ne baissait que dans le quartier du Sentier et augmentait encore Sedaine-Popincourt, on assiste prsent une diminution gnrale sur Paris. Sedaine-Popincourt une vingtaine de commerces de gros disparaissent, une quinzaine est toujours vacants et une demi-douzaine sest dj transforme en commerces de dtail.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel

2007-2011

Commerce de gros fabrication textile 238 -57

-50 11,2 %

Commerce de gros fabrication habillement 1 551 -93 -262 6,5 %

Commerce de gros maroquinerie et chaussures 214 -23 -22 4,6 %

Commerce de gros bijouterie 196 7 -26 5,0 %

Autre commerce de gros 365 -63 -97 8,6 %

Lquipement de la maison, les meubles, les travaux

Les commerces lis lquipement de la maison, aux meubles et aux travaux sont en baisse sur Paris, tout comme les commerces dquipement du foyer (baisse denviron 600 tablissements entre 2007 et 2011). Cela sexplique notamment par la chert des loyers et par le manque de grandes surfaces disponibles intra-muros.

8 Bilan des dplacements Paris en 2009, paris. fr.

16

La diminution du nombre de professionnels lis aux travaux dans la maison entre 2007 et 2011 (travaux dlectricit : -16,7 %, 39 commerces en moins ; tapissiers-dcorateurs : -13,2 %, 48 en moins ; plomberie : -6 %, -35 commerces ; menuiserie : -21,7 %, -18 commerces ; carreleur-peintre-moquettiste : -14,4 %, -15 commerces ; vente et travaux de peinture : -12,7 %, -8 commerces ; location dquipements pour la maison et de bricolage : -15,6 %, -5 commerces) peut trouver une explication dans la mode du bricolage qui pousse les Franais faire eux-mmes les travaux de rhabilitation et de dcoration ; mais la crise conomique est aussi un facteur important dans la baisse dactivit des artisans du btiment. Daprs la Fdration des Centres de Gestion Agrs9 (FCGA), la diminution du chiffre daffaires des petits commerces de bricolage indpendants (-9,6 % en 2009 et -6,6 % en 2010) sur lensemble du territoire national sexplique par la concurrence des grandes chanes (Bricorama, Bricomarch, Weldom, Leroy Merlin), qui restent pourtant assez peu reprsentes Paris intra-muros.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Vente de meubles et multispcialistes 313 -32 -46 10,0 %

Vente de meubles de cuisines et salle de bain 189 6 -2 8,9 %

Vente de meubles salon et chambre 193 50 -9 15,1 %

Equipement du foyer spcialis 660 15 -40 16,6 %

Equipement du foyer gnraliste 324 18 -102 14,2 %

Electromnager 85 -17 -20 11,7 %

Multispcialiste 29 1 -1 12,7 %

Antiquits 692 -132 -142 10,4 %

Brocante 119 -32 -15 15,1 %

Dpt-vente conditionnel 47 7 -17 20,6 %

EncadrementVente de tableaux Posters 198 -2 -7 9,9 %

TapissierDcorateur 316 -29 -48 13,8 %

EbnisterieRestauration de meubles 141 -5 -13 10,8 %

Travaux dlectricit 194 -56 -39 14,4 %

Travaux disolation 37 0 1 8,1 %

Travaux de plomberieChauffage 550 -48 -35 12,8 %

Autres travaux dinstallation 222 46 0 22,0 %

Menuiserie 65 -21 -18 12,7 %

Serrurerie 330 2 1 13,3 %

CarreleurPeintreMoquettiste 89 -3 -15 13,8 %

VitrerieMiroiterie 79 -7 0 10,7 %

Vente de peinture et travaux de peinture 55 -4 -8 13,5 %

Rparation radio, TV, Hi-Fi 39 -23 -32 17,3 %

Rparation articles lectriquesdomestiques 29 -10

-7 20,3 %

Location quipement maison Bricolage 27 -3 -5 8,2 %

Quincaillerie et droguerie 170 -22 -20 7,4 %

Bricolage 57 2 0 8,2 %

Revtements sols et murs 150 -28 -12 13,4 %

Fleuriste 568 -39 -17 10,7 %

Jardinerie 22 0 -5 14,1 %9 KAHN, A., Le commerant de quartier retrouve les faveurs du public , in Le Monde (27/04/2011).

17

En ce qui concerne les antiquaires et brocantes, on voit ces deux activits baisser (-17 % et -11,2 %, avec 142 et 15 commerces en moins), principalement cause dune restructuration importante du Louvre des Antiquaires (40 fermetures de magasins dantiquits entre 2007 et 2011).

Les boutiques de rparation des radios, tlvisions, matriel hi-fi, et darticles lectriques domestiques sont aussi en diminution constante (respectivement -45,1 % et -18,9 %, soit la disparition de 32 et 7 commerces), ces rparations cotant souvent plus cher que lachat dun matriel neuf.

Librairie, papeterie, presse

Les secteurs de la librairie (-7,7 %, 70 boutiques en moins), de la papeterie et fourniture de bureau (-18,9 %, 46 magasins en moins), et de la vente de journaux (-24,6 %, avec la disparition de 95 points de vente) sont affects depuis longtemps par une diminution des locaux. Les baisses peuvent sexpliquer par la multiplication des journaux quotidiens et hebdomadaires gratuits, du dsintrt du lectorat pour la presse traditionnelle payante face linstantanit et la gratuit dInternet, ce qui est aussi valable pour laccs certains livres. Limprimerie aussi est en perte de vitesse dans la capitale (-15,6 %, 39 commerces en moins), les loyers levs poussant la dlocalisation en banlieue.Les produits culturels (livre, musique, vido, logiciels de loisirs) taient, en 2008, le secteur avec le plus fort taux de pntration des sites de vente en ligne, soit 55 %10. Daprs GfK, dans un march du livre pesant 4,2 milliards deuros en 2009 en France, Internet et les librairies en ligne reprsentaient 7 % de la valeur totale des transactions, soit 24 % de plus quen 2008.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel

2007-2011

Librairie 843 -54 -69 10,5 %

Papeterie Fournitures de bureau 196 -26 -47 9,0 %

Vente de journaux 291 -63 -95 9,6 %

Imprimerie 211 -32 -39 12,5 %

Lalimentaire traditionnel

Mme si le commerce alimentaire traditionnel est globalement lquilibre ou en lgre hausse (+51 boutiques entre 2007 et 2011), on constate cependant une diminution persistante du nombre de boucheries (-9,5 %, soit 62 magasins en moins) et dans une moindre mesure du nombre de boulangeries (-2,9 %, 36 boutiques en moins), de crmeries (-8,6 % et -11 magasins) ou de poissonneries (-3,7 %, avec 4 boutiques en moins), et au contraire le succs des traiteurs et piceries fines (+7,7 %, ouverture de 32 magasins) et des produits alimentaires spcialiss (+5,9 %, 25 magasins en plus). Les suprettes classiques continuent, comme nous lavons voqu prcdemment, leur spectaculaire progression (+30,7 %, 81 magasins en plus), offrant un service de proximit qui prend progressivement la place de certains de ces commerces traditionnels, et rpond un besoin de modernisation (libre-service, diversit des marques, larges plages horaires douverture).

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

BoulangerieBoulangerie-Ptisserie 1 209 -30 -36 3,6 %

Vente de fruits et lgumes 329 -3 -8 8,9 %

BoucherieBoucherie-Charcuterie 591 -81 -62 6,0 %

Poissonnerie 105 -5 -4 7,5 %

CrmerieFromagerie 117 -7 -11 6,6 %

10 http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr. shtml.11 Idem.12 Bilan des dplacements Paris en 2009, paris. fr.13 Idem, 1 km daxe sur un rseau instrument de 196 km des principaux axes parisiens.14 92 % de franais possdent un quipement de prise de vue num-rique en 2010. Seuls 8 % dentre eux dclarent ne pas tre propritaires de lappareil numrique quils utilisent. Source baromtre API/Ipsos 2010.15 Syndicat des entreprises de lImage, de la Photo Et de la Commu-nication (SIPEC) : Les chiffres 2010 du march de la photo et de limage en France et en Europe.16 Journal du net, 12/07/2010.17 Crocis, enjeux le-de-France, Les agences dintrim franciliennes lheure de la crise. Octobre 2009.

18

Les quipements de communication Il sagit ici des tlphonies, vente de matriel informatique et vente de radio-TV-HIFI : On constate la perte de 151 commerces (-14 %). Ce secteur ptit du fait que les mnages sont prsent bien quips en nouvelles technologies.

Il faut noter que ces activits font partie de celles o le taux de pntration du commerce lectronique est lun des plus importants lchelle nationale : daprs DirectPanel11, en 2008, les sites de vente en ligne avaient une pntration de 45,5 % dans le domaine du high-tech. Daprs GfK, fin 2008 Internet reprsentait 10 % de part du march dans la vente de dtail de biens techniques (lectromnager, lectronique, photo, informatique).

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Vente de matriel informatique 291 -11 -52 14,8 %

Tlphonie 519 14 -56 15,0 %

Vente radioTVHi-Fi 130 -28 -43 11,3 %

La Vente et la rparation auto

Paris a perdu 99 concessionnaires et garages depuis 2007, soit -14 % de baisse. Cela tient dune part une diminution du nombre de voitures et de la circulation dans Paris. Le nombre dimmatriculations de vhicules est pass de 787 000 en 2000 628 400 en 200912 et la circulation sur 1 km daxe de Paris est passe de 2 143 vhicules par heure en 2000 1 628 vhicules par heure en 200913. Dautre part le prix du foncier, en augmentation rapide depuis plusieurs annes et plus lev dans Paris intra-muros pousse la fermeture des tablissements car les concessionnaires et les garages ont souvent besoin de surfaces importantes dexposition et de rparation. Depuis 2007, 44 concessionnaires ont disparu. La moiti des locaux (22) sont encore vacants et en attente dune commercialisation, dautres se sont dj transforms en grande surface alimentaire (6).

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Concessionnaire automobiles 149 -31 -13 10,3 %

Concessionnaire Auto + Essence 4 4 -5 16,3 %

Concessionnaire Auto + Garage 79 -4 -14 6,9 %

Garage 180 -18 -32 7,2 %

Garage + Vente essence 25 -6 -9 7,7 %

Vente quipements automobiles 62 -4 -5 13,5 %

La photographie

Les magasins lis la photographie (dveloppement et vente de pellicules photo, vente dappareils photos ainsi que studios de reportages photos) enregistrent une baisse de 81 magasins (-24 %) entre 2007 et 2011. Larrive des appareils numriques sur le march de la photographie, au dbut des annes 2000, a compltement transform ce secteur commercial. Bien que cette nouvelle technologie offre un potentiel de nouveaux services et de produits, ce march semble tre arriv maturit partir de 2010. En effet, la plupart des mnages disposent prsent dau moins un appareil numrique14 et on note un flchissement des ventes de 5 %, en France, au premier semestre 2011. Par ailleurs les magasins de dveloppement et de vente de pellicules subissent la concurrence dInternet qui permet de dvelopper les photos en ligne. Lvolution du march des tirages numriques accuse une baisse continue depuis plusieurs annes : -8 % en 2009, -8,2 % en 201015.

11 http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr. shtml.12 Bilan des dplacements Paris en 2009, paris. fr.13 Idem, 1 km daxe sur un rseau instrument de 196 km des principaux axes parisiens.14 92 % de franais possdent un quipement de prise de vue num-rique en 2010. Seuls 8 % dentre eux dclarent ne pas tre propritaires de lappareil numrique quils utilisent. Source baromtre API/Ipsos 2010.15 Syndicat des entreprises de lImage, de la Photo Et de la Commu-nication (SIPEC) : Les chiffres 2010 du march de la photo et de limage en France et en Europe.16 Journal du net, 12/07/2010.17 Crocis, enjeux le-de-France, Les agences dintrim franciliennes lheure de la crise. Octobre 2009.

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Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Vente dappareils photos 50 -25 -4 8,7 %

Dveloppement et ventepellicules photo 123 -139

-59 14,3 %

Studio de reportagesphotographiques 80 -21

-18 13,1 %

Les agences de voyages

Les agences de voyage, en lgre baisse, rsistaient assez bien jusqualors la concurrence dinternet et la possibilit dacheter ou de rserver des billets de train, davion ou des nuites dhtels en ligne (1.034 agences en 2000 et 936 agences en 2007). Depuis 2007, on constate une plus forte baisse du nombre dagences (-149 et -15,9%). Selon le Journal du net16, 35% des franais partis en vacances en 2009 ont prpar et rserv leur voyage sur internet. Sur lanne 2009, la croissance des ventes de voyages en ligne a t de 7%.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Agence voyage-tourisme 787 -57 -149 12,0 %

Les agences dintrim

Les agences dintrim, dont le nombre, depuis 2000, tait en lgre augmentation (393 en 2000, 401 en 2005, 410 en 2007), chutent brutalement depuis le dernier recensement de 2007. Lies troitement aux variations de lactivit conomique, les agences dintrim ont t touches directement par le ralentissement de celle-ci partir de 2008. Les entreprises ont moins fait appel lintrim : en 2008, les effectifs franciliens en intrim ont baiss de 8,3 % et au 1er semestre 2009 de 35,5 %17. Par ailleurs, le mcanisme de dfiscalisation des heures supplmentaires, partir de 2007, a permis aux entreprises de les utiliser au profit de leurs salaris et donc de moins faire appel lintrim.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Agence dintrim 339 9 -71 15,3 %

16 Journal du net, 12/07/2010.17 Crocis, enjeux le-de-France, Les agences dintrim franciliennes lheure de la crise. Octobre 2009.

20

Les activits stables

Le prt--porter

Le nombre de magasins dhabillement est globalement stable (+28 boutiques, 0,5 %, sur prs de 5 800 commerces). Cette apparente stabilit masque une forte rotation annuelle des tablissements qui est de 12,7 % (9,9 % Paris).

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Prt--porter Femme 2 791 42 37 12,4 %

Prt--porter Homme 844 11 39 10,3 %

Prt--porter Enfant 403 20 -10 13,5 %

Prt--porter Mixte 1 020 96 97 14,9 %

Prt--porter Lingerie 232 -14 -36 11,6 %

Les magasins de sport

Le nombre de magasins de sport a augment entre 2000 et 2005 et connat depuis une quasi-stabilit. noter le fort taux de rotation des magasins vendant uniquement des chaussures et des vtements de sport proche des taux observs pour les magasins de prt--porter.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Gnraliste Sport 38 -9 -5 4,8 %

SportHabillement et chaussures 132 1 4 16,5 %

Spcialiste dun sport 193 10 -4 14,6 %

Les agences immobilires

Le nombre dagences immobilires, soutenu par la hausse des prix de la pierre et par de gros volumes de vente, avait beaucoup augment depuis 2000. On note une lgre baisse depuis 2007 due la crise financire intervenue en 2008-2009. Depuis 2010 les prix immobiliers parisiens ont repris un cycle haussier. Cependant, il nest pas sur que cette hausse des prix se poursuive en 2012. La lgre baisse du nombre dagences immobilires pourrait alors saccentuer.

Nombre en2011

volution 2005-2007

volution 2007-2011

Taux de rotation annuel 2007-2011

Agence immobilire 1 815 112 -63 11,1 %

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2005 - 2007

volution du commerce parisien

Vente et rparation motos

Soins de beaut, soins corporels

Superettes

Opticiens

Magasins bioAgences immobiliresChocolateriesRestaurants asiatiques

BanquesGaleries d'artMarchands de meublesHabillementBoulangeriesCoiffuresCavistes

+9,4%

+8,3%

+7,1%

+5,7%

+2,6%+2,4%+2,3%+2,0%

+1,3%+1,2%+1,2%+1,1%+0,9%+0,8%+0,4%

PharmaciesBars, cafsAgences d'interim

Agences de voyageLibrairiesAlimentations gnralesGaragesCommerces de grosTraiteurs asiatiquesSex-shop

Quincaillerie-drogueriesBoucheries

lectromnager-radio-TV

Marchands de journeauxAntiquits-brocantesHorlogerie-bijouteries

-0,6%-0,7%-0,9%

-2,2%-2,2%-2,6%-2,8%-2,8%-3,0%-3,0%

-4,0%-4,2%

-4,8%

-5,4%-5,6%-5,7%

2007 - 2011

Magasins bio

Soins de beaut, soins corporels

Restaurants asiatiquesCavistesSuperettesChocolateriesVente et rparation motosOpticiens

Galeries d'art

Habillement

Coiffures

+9,9%

+8,6%

+4,9%+4,6%+4,3%+4,2%+4,2%+3,9%

+3,0%

+0,5%

+0,0%

Banques

BoulangerieAgences immobiliresPharmacies

Alimentations gnralesLibrairiesBars, cafsTraiteurs asiatiques

BoucheriesHorlogeries-bijouteriesMarchands de meublesQuincailleries-drogueries

GaragesSex-shop

Commerces de grosAntiquits-brocantesAgences de voyageAgences d'interim

lectromnager-radio-TV

Marchands de journaux

-0,5%

-0,9%-1,0%-1,1%

-2,0%-2,2%-2,2%-2,4%

-2,8%-3,0%-3,1%-3,1%

-3,9%-3,9%

-4,4%-4,6%-4,7%-5,1%

-6,1%

-7,2%

22

Cartographie

Comme lors des enqutes prcdentes, une srie de cartes par activit ou par groupe dactivits proches ont t ralises. Ces cartes indiquent tout dabord la localisation des magasins sur le territoire parisien et permet de dterminer si les commerces dune mme activit se regroupent sur des ples ou sur certaines rues, ou si la recherche dun maillage rgulier a t entreprise. Lvolution de ltat des tablissements entre 2007 et 2011 est indique par un code couleur qui permet de savoir si un magasin a t ferm (rond bleu), a t cr (rond rouge) ou sil sest maintenu avec la mme activit.

1Suprettes(classiquesetdiscount)

2Magasinsdalimentationgnrale(moinsde120m)

3Boucheriesetboucheries-charcuteries

4Poissonneries

5Boulangeriesetboulangeries-ptisseries

6Barsetcafs

7Restaurationrapideassise

8Restaurantsasiatiques

9Prt--porter

10Commercesdegrosdetextileetdhabillement

11Librairies

12Ventedejournauxetkiosques

13Soinsducorps

14Bijouteriesfantaisie

15Articlesdesport

16lectromnager,radio,tv

17Bricolage

18Quincailleriesetdrogueries

19Cordonneries

20Blanchisseriesetpressings

21Agencesdevoyageetcompagniesariennes

22colesdeconduite

23Callbox

24Cybercafs

25Agencedintrim

26Agencesimmobilires

27Agencesbancaires

23

24

25

26

27

28

29

30

31

32

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37

Laction publique en faveur du commerce

Une palette dactions publiques est mise en uvre Paris en faveur du commerce. Il sagit dactions localises qui favorisent la cration de commerces, le soutien aux commerces existants et la protection des commerces fragiles ou exposs.

La programmation et la cration de surfaces commerciales

Les marchs couverts et dcouverts

Vritables lieux de convivialit dans les arrondissements o ils sont implants, les marchs couverts et dcouverts parisiens sont un complment aux commerces sdentaires et parfois la seule possibilit de sapprovisionner en denres alimentaires fraches dans certains quartiers peu pourvus en commerces de ce type. Dans les quartiers plus denses en commerces alimentaires, Ils viennent complter loffre propose par les petites et moyennes surfaces alimentaires de plus en plus prsentes au cur de la capitale et ont un effet attractif qui profite aux autres commerces.Cest pourquoi la Ville de Paris sest engage dans la cration de 8 nouveaux marchs dcouverts depuis 2001 : Saint-Honor dans le 1er, Bourse et Saint-Eustache dans le 2e, Baudoyer dans le 4e, Anvers dans le 9e, Bercy dans le 12e, Paris-Rive-Gauche dans le 13e et Georges Brassens dans le 15e. Par ailleurs, la Ville de Paris poursuit son effort depuis plusieurs annes pour que ces marchs bnficient dquipements les plus fonctionnels afin de prsenter leurs clients les produits dans les meilleures conditions possibles.

Les marchs alimentaires dcouverts sont au nombre de 70 en 2011 ; parmi eux, 3 sont des marchs de produits biologiques (Raspail, Brancusi et Batignolles). Ils participent de la dmarche des consommateurs, de plus en plus importante, de se nourrir avec des produits frais dont la production est locale ou tout au moins la plus proche du lieu de vie. On comptabilise plus de 2 500 commerants18 dont 1 116 primeurs et marachers, 302 bouchers, charcutiers et rtisseurs, 242 poissonniers, 158 crmiers, 85 boulangers et ptissiers et 423 traiteurs ou commerants vendant des produits alimentaires rgionaux ou trangers. On constate une nette augmentation des traiteurs et produits rgionaux et trangers sur les tals des marchs parisiens poursuivant la dynamique observe depuis 2006, une lgre augmentation du nombre des marchands de fruits et lgumes et de poissonniers dont le nombre est deux fois plus important sur les marchs que dans les boutiques en pied dimmeuble. On peut ajouter ces commerants, 120 fleuristes qui contribuent animer ces marchs dcouverts.

Limportante offre alimentaire propose sur les marchs dcouverts est complte par celle fournie sur les 12 marchs couverts parisiens. Le nombre demplacements au sein de ces marchs se situe autour de 200 dont plus des 3/4 concernent des produits alimentaires (163 units dont 31 primeurs, 19 bouchers, charcutiers ou marchands de volaille, 17 poissonniers, 16 crmiers et surtout 64 traiteurs ou commerces proposant des produits rgionaux). On dnombre aussi 11 fleuristes et 10 services commerciaux la personne (6 cordonniers, 4 retouches de vtements et 2 pressings)19.

3/

18 Source : Direction du Dveloppe-ment conomique, de lEmploi et de lEnseignement Suprieur, bureau des marchs de quartiers.19 idem.

38

Les nouvelles zones damnagement

Prs de 200 000 m de surfaces commerciales sont en cours de ralisation ou prvues dans 32 oprations publiques dici quelques annes. Le tableau suivant les recense :

Arr. Nomdelopration SHONCommerces Dpos Dlivr Chantier Livr

7 Lannec 4 534 2005 2006 2011 2013

8 Beaujon 148 2011 2012 2013 2014

11 Breguet 1 987 2011 2011 2011 2013

12 Charolais 589 2010 3011 2012 2014

13 Joseph Bdier 600 2012 2013 2013 2015

13 Olympiades 3 899 2006 2007 2008 2011

13 Paris-Rive-Gauche 17 386 2010-2015

13 Paul Bourget 4 000

15 Beaugrenelle 54 861 2005 2007 2011 2013

15 Lourmel 471 2011 2011 2012 2014

15 Triangle 1 500

17 Cardinet Chalabre 840 2009 2010 2011 2013

17 Clichy-Batignolles 24 601 2013 2014 2015 2017

17 Saussure 1 370 2011 2011 2012 2013

17 Porte Pouchet 4 100 2012 2013 2013 2015

18 110 Poissonniers 2 673 2010 2011 2011 2013

18 Chteau Rouge 1 704

18 Ilot Cailli 831 2006 2007 2010 2012

18 Impasse Dupuy 775 2011 2011 2012 2013

18 Pajol 39 2009 2010 2010 2011

18 Porte de la Chapelle 4 500

18 Gare des Mines 10 500

19 Ourq-Jaurs 2 593 2011 2011 2012 2014

19 Halle aux Cuirs 1 094 2016

19 Porte de la Villette 12 789 2007 2008 2011 2013

19 Claude Bernard 1 858 2008 2008 2011 2012

19 Mac Donald - Eole Evangile 31 636 2010 2011 2012 2014

20 Paul Meurice 3 000 2013 2016

20 Frequel-Fontarabie 327 2008 2009 2011 2012

20 Python-Duvernois 800 2013 2013 2014 2016

20 Davout-Lagny 317 2011 2011 2012 2013

20 Lagny-Pyrnes 322 2007 2008 2011 2014Source : direction de lUrbanisme, dcembre 2011

39

rueDejean

rue desGardes

Viaduc des Arts

ClaudeBernard

Portedes Lilas

Porte deMontreuil

ParisRive Gauche

Les Halles

BeaugrenelleLannec

ClichyBatignolles

PortePouchet

PorteMontmartre

Entre 2 gares

pinettes

DaumesnilMontgallet

SedainePopincourt

BellevilleFontaine

au Roi

LancrySentier

BeaubourgTemple

Quartier Latin VillageSaint-Paul

GareAv. Saint-Ouen

HalleSecrtan

MarchBourse

MarchSaint-Eustache

MarchBaudoyer

MarchGeorges Brassens

StadeJean Bouin

Porte deVincennes

MarchAnvers

Saint-Denis

Paris Nord-EstEntrepts

MacDonald

Michelet

Saint-Blaise

Cour del'Industrie

MarchRiquet

Sainte-Marthe

Marchde Bercy

MarchSt-Honor

MarchChapelle

Clichy

LevalloisPerret

Neuillysur-Seine

Saint-DenisSaint-Ouen Aubervilliers

Pantin

PrSaint

Gervais LesLilas

Bagnolet

SaintMand

Charenton

Ivrysur-Seine

KremlinBictre

Gentilly

MalakoffMontrouge

VanvesIssy-lesMoulineaux

BoulogneBillancourt

Boisde Boulogne

Boisde Vincennes

Vincennes

Montreuil

Zones d'amnagement et secteurs d'tudes intgrant une programmation commercialeet artisanale

Laction publiqueet consulaire en faveurdu commerce

primtre

promotion de la diversit,lutte contre la mono-activitsoutien au commerce culturel

101 000 m2

10 000 m21 000 m2

40 000 m2

Paris 2011

Programmation commerciale

Interventions en faveurdu commerce

Propositions PLU

Marchs

revitalisation,lutte contre la vacance

dcouverts, rnovs depuis 2001dcouverts, crs depuis 2001

bouquinistesprojet en coursprojet l'tude

axe commercial protection renforce

axe commercial protection gnrale

Sources : Ville de Paris, 2011

La protection de la fonction commerciale

La Ville de Paris tente de matriser les volutions, la fois sur les axes trs commerciaux, mais aussi sur leur environnement, en escomptant par effet induit que la vitalit des axes protgs permette dinnerver les voies adjacentes. cet gard, le PLU adopt en septembre 2006 et dont les dispositions ont t confirmes par le Conseil de Paris en octobre 2008, distingue plusieurs catgories de linaires o les commerces doivent tre protgs : 260 km daxes vocation commerciale le long desquels le changement de destination des locaux commerciaux ou artisanaux, situs en rez-de-chausse et en bordure de voie, devient interdit l o ils existent. Ces linaires sont figurs par un trait orange. lintrieur de ces 260 km le PLU distingue en outre deux sous catgories complmentaires : Environ 20 km daxes commerciaux de proximit vocation principalement alimentaire, objets

dune rgle de protection spcifiant que la transformation des surfaces en rez-de-chausse sur rue occupes par lartisanat dont relvent de nombreux commerces alimentaires est interdite. Ces 20 km concernent les rues marchs structurantes qui maillent tout le territoire parisien et qui accueillent une bonne partie du commerce alimentaire de proximit. Ces axes sont figurs par un trait rouge.

Quelque 20 km daxes commerciaux majeurs le long desquels le dispositif de protection est renforc. La rgle impose pour ces axes le maintien des locaux commerciaux et dartisanat existants et y ajoute lobligation de crer des rez-de-chausse commerciaux en bordure de rue dans tout programme de construction ou de rnovation. Ces voies ne figurent pas spcifiquement sur la carte.

Les actions en faveur de la diversit commerciale et du commerce de proximit

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Le rle de la SemaestLa Ville de Paris, avec le concours actif de la Chambre de Commerce et de la Chambre de Mtiers, a mis en place partir de 2004 une opration en faveur du maintien et du dveloppement des commerces de proximit dans certains quartiers dont le tissu commercial stait dgrad et ne rpondait plus aux besoins des habitants. Onze quartiers ont t dlimits, situs dans le centre, lest et le nord de Paris. Les uns souffrent dune disparition progressive des activits commerciales, les autres dun dveloppement de la mono-activit au dtriment du commerce de proximit. Une convention publique confie une socit dconomie mixte, la Semaest, la mission de redynamiser le commerce dans ces onze secteurs. Le dveloppement de la mono activit, cest--dire la prsence dun nombre important de commerces de mme nature dans un espace rduit, concerne les secteurs suivants : Saint-Denis (1er et 2e), Beaubourg-Temple (3e), Sedaine-Popincourt (11e), Daumesnil-Montgallet (12e), Lancry et Entre 2 gares (10e). Leur primtre est figur en vert pastel. La dvitalisation commerciale, cest--dire la disparition progressive des commerces de proximit et laugmentation du nombre de locaux vacants concerne les secteurs suivants : Fontaine au Roi (11e), pinettes (17e) et Belleville (20e). Dans un dernier grand secteur, qui correspond, sur les 5e et 6e arrondissements au primtre historique du Quartier Latin, la SEMAEST sest vue confier la mission dinstaller de nouveaux commerces culturels, notamment des librairies et de petites et jeunes maisons ddition (primtre bleu). Cette action complte celle porte par les services de la Ville pour dynamiser les quais de la Seine o sont installs, ciel ouvert, 230 bouquinistes, dont 55 nouveaux depuis 2010, qui contribuent, en vendant de vieux livres, vielles gravures et papiers, lanimation de ce site class au patrimoine mondial de lUnesco.Au 30 septembre 2011, la Semaest a acquis un patrimoine de 116 locaux dans le cadre de lopration Vitalquartier 1 (depuis 2004), dont 27 sont occups par des commerces alimentaires, et 58 par des commerces de services la personne. Elle a galement acquis 42 locaux dans le cadre de lopration Vitalquartier 2 (depuis 2008), dont 9 sont occups par des commerces alimentaires, 10 par des commerces de services la personne, et 12 commerces par des librairies ou des maisons ddition.

Deux secteurs sont particulirement emblmatiques de ces actions : Saint-Denis et Sedaine-Popincourt. Sur le secteur Saint-Denis, 24 sex-shops ont t recenss en 2010 alors quils taient 43 en 2000. Ces sex-shop nont cess de rgresser depuis 10 ans (-44.2 %), soit 19 commerces de ce type en moins. Cette baisse est principalement due la possibilit de disposer des articles proposs en sex-shop via internet. En remplacement de certains de ces sex-shops ferms, on aurait pu craindre laccroissement des friperies, dj nombreuses le long de la rue Saint-Denis et aux abords. Or, la Semaest a russi mener bien plusieurs installations dactivits de proximit comme un commerce alimentaire spcialis en produits bio, un traiteur, un caviste, des restaurants, une cordonnerie et une maroquinerie.

Les grossistes en prt--porter situs en nombre sur le secteur Sedaine-Popincourt (443 en 2000, soit 9 % du tissu commercial) nont cess daugmenter entre 2000 et 2007 (+42.4 %). On en comptait ainsi 631 fin 2007, soit 13.3 % du tissu pour une moyenne parisienne de 2,5 %. Mais depuis 3 ans, cette progression sest arrte, ils sont dsormais en lgre rgression. En effet, lenqute 2010 ralise par la Semaest a montr une lgre baisse de leurs effectifs : 621 grossistes recenss en 2010, soit -1.6 % de baisse constate entre 2007 et 2010.

Cette inversion de tendance est lie en grande partie laction de la Semaest dbute depuis 2004, qui a pu rimplanter au fil des annes de nombreuses activits de proximit sur ce secteur : boulangerie, picerie, traiteur, restaurant, caviste, librairie, pressing, coiffeur, lunetier etc.

Afin de prenniser ces rsultats positifs, qui pourraient tre remis en question, au moment de la fin de lopration VitalQuartier 1, par la pression que continuent exercer des mono-activits encore dynamiques, la Ville de Paris, la Semaest et la Caisse des dpts et consignations (CDC) ont dcid de crer une socit foncire, pouvant intervenir sur le march de limmobilier commercial Paris. Cre sous forme de SAS, cette socit rachtera la Semaest une soixantaine de locaux issus de cette opration, slectionns en fonction de leur caractre stratgique ou emblmatique au regard de lobjectif de renforcement de la diversit commerciale. La Semaest et la CDC seront les principaux actionnaires de la socit, hauteur de 37,5 % chacun. Le solde a vocation tre dtenu par des partenaires privs. La Banque populaire et le Crdit mutuel ont confirm leur intrt pour le projet, hauteur de 5 %. Les deux actionnaires fondateurs pourront assurer un portage temporaire du complment des fonds propres.

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Laccompagnement des commerants lors des travauxLa Ville de Paris, en accord avec la RATP et certains concessionnaires de travaux et avec le soutien de la CCIP75 a mis en place une Commission de rglement amiable qui permet aux commerants lss par les travaux dtre indemniss bien plus facilement et rapidement quen recourant la procdure judiciaire classique. Sur la partie sud du tramway T3 dj en exploitation (du pont du Garigliano la porte dIvry) pour laquelle on dispose dun certain recul, plus dun tiers de commerants riverains du trajet (141) ont ainsi formul une demande dindemnisation et 53 dentre eux ont pu finalement tre indemniss pour un montant global de 432 500 euros. Une telle commission fonctionne actuellement pour aider les commerants riverains du trac de lextension du tramway T3 ou du chantier des Halles.

Le rle de la Chambre de commerce et dindustrie de Paris (CCIP)

Outre sa mission de reprsentation des intrts du commerce dans le cadre des grandes rglementations (par exemple rglementation de la publicit et des enseignes, des terrasses, des livraisons) ou des projets damnagement (Voies sur berges, Les Batignolles, Les Halles, Beaugrenelle), la CCIP, travers sa dlgation de Paris (CCIP75) conduit de nombreuses actions au quotidien en faveur des commerants de la capitale. Ces actions, souvent menes en partenariat avec la Ville de Paris et dautres acteurs locaux, peuvent tre schmatiquement regroupes en deux grandes catgories.

Le soutien aux associations de commerantsLes associations de commerants jouent un rle essentiel dans lanimation des quartiers et le dynamisme commercial local. Cest pourquoi la CCIP 75 favorise leur cration et soutient leur dveloppement et leurs actions. Elle contribue ainsi des vnements forte visibilit concernant lensemble du territoire parisien (illuminations de fin danne subventionns par la Ville hauteur de 30 %, pour un montant de plus de 1 million deuros ; shopping by Paris) ou une partie seulement (les 150 ans du 20e). Elle soutient des initiatives innovantes comme la mise en place dun nouveau service de portage domicile ( La Tourne ). Elle a rcemment mis en place un port