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L’ÉVANGILE ET LA VIE PRODUCTIVE MANUEL DE L’ÉTUDIANT Religion 150

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L’ÉVANGILEET LA

VIE PRODUCTIVEMANUELDE L’ÉTUDIANT

Religion 150

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L’ÉVANGILE ET LA VIE PRODUCTIVEMANUEL DE L’ÉTUDIANT

Religion 150

Rédigé par leDépartement d’Éducation de l’Église

Publié parl’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers JoursSalt Lake City, Utah (États-Unis)

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Veuillez envoyer vos commentaires et corrections, dont celles concernant les coquilles, à :CES Curriculum, 50 E. North Temple Street, Floor 8, Salt Lake City, UT 84150-2722 USA.Courrier électronique : [email protected]

© 2004 Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservésPrinted in Germany

Approbation de l’anglais : 8/03Approbation de la traduction : 8/03Traduction de The Gospel and the Productive Life Student ManualFrench

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction du manuel de l’étudiant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv

Chapitre 1 Le plan du salut pour les enfants de notre Père céleste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Chapitre 2 La direction qu’apporte l’Esprit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Chapitre 3 Fixation de buts et gestion du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Chapitre 4 Bonne gestion des finances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Chapitre 5 La foi en Jésus-Christ nous donne le pouvoir de subvenir à nos besoins et à ceux des autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Chapitre 6 Pourvoir à ses besoins personnels, à ceux de sa famille et des autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Chapitre 7 Reconnaître et développer les talents et les capacités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Chapitre 8 Chacun de nous peut contribuer à l’édification du royaume de Dieu sur la terre . . . . . . . . 52

Chapitre 9 Devenir autonome à la manière du Seigneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Chapitre 10 Chercher la connaissance par l’étude et par la foi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Chapitre 11 Choisir et devenir un conjoint éternel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Chapitre 12 Observer les lois de la santé physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Chapitre 13 « Ces choses te donneront de l’expérience » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

Chapitre 14 Respecter les alliances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

Chapitre 15 Se servir mutuellement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

La famille, Déclaration au monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113

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INTRODUCTION DUMANUEL DE L’ÉTUDIANTPar l’application des principes de l’Évangile dansnotre vie, nous pouvons devenir plus productifspirituellement et matériellement. L’Évangilenous enseigne à faire de notre mieux pour nouspréparer à un avenir de réussite tout en profitantdu présent. Il nous enseigne à demander à notrePère céleste de nous aider à atteindre notrepotentiel afin de pouvoir aider les autres et êtredes exemples de saints des derniers jours fidèles.Cela requiert de nous d’avoir foi en Dieu et defaire des efforts.

Le Sauveur a enseigné qu’il est le Bon Berger etqu’il connaît ses brebis. Il a témoigné : « Je suisvenu afin que les brebis aient la vie, et qu’ellesl’aient en abondance » ( Jean 10:10). La plénituded’une vie « en abondance » est la vie éternelle : lavie en famille qui dure à jamais dans la présencede Dieu (voir D&A 132:19-20, 24, 55). La vieéternelle est rendue possible par le sacrificeexpiatoire.

Le sacrifice expiatoire du Sauveur peut rendreaussi notre vie terrestre plus abondante. Joseph B.Wirthlin, membre du Collège des douze apôtres,a expliqué : « L’expiation de Jésus-Christ a donnéau Sauveur le pouvoir de vous aider à devenir [lapersonne] qu’il sait que vous pouvez être » (LeLiahona, janvier 2000, p. 47-48). Notre croissancespirituelle doit être complétée par notre progres-sion temporelle. Il est important de vous instruireet de vous former afin de mieux pourvoir auxbesoins de votre famille et de mieux servir dansvotre foyer, à l’Église et dans la collectivité.

L’Évangile et la vie productive est destiné à vous aider àcomprendre les liens entre le spirituel et le temporel.

L’Évangile rétabli ne traite pas uniquement de véritésspirituelles. Beaucoup de principes spirituels ont uneapplication temporelle, or notre vie temporelleinflue souvent sur notre capacité de progresserspirituellement. James E. Faust, de la PremièrePrésidence, a enseigné : « Nous devons essayer defaire preuve de prévoyance dans notre façon devivre. Faire preuve de prévoyance signifie vivre bienen deçà de ses moyens, et prévoir les besoins et lesévénements futurs… Nous devons chercher à dirigernos affaires de manière à pouvoir mieux accepter lesappels qui pourraient nous être donnés maintenantet à l’avenir » (L’Étoile, juillet 1997, p. 48-49).

L’objectif de ce manuel est de vous aider à com-prendre et à appliquer les principes enseignésdans le cours L’Évangile et la vie productive. Chaquechapitre commence par une « Introduction »suivie d’une section intitulée « Principes à com-prendre » qui indique les principes enseignésdans le chapitre. Elles sont suivies de « Écritureset citations » pour chaque principe de la leçon.Les citations sont tirées des enseignements desprophètes, des apôtres et d’autres dirigeants del’Église de Jésus-Christ des Saints des DerniersJours. En lisant leurs enseignements inspirés eten méditant sur eux, vous apprendrez commentmieux appliquer les principes de l’Évangile àvotre vie.

La section suivante, intitulée « Application etexemples », présente des situations hypothétiqueset des questions qui s’y rapportent. Une section« Points sur lesquels méditer » comprend d’autresquestions destinées à vous aider à comprendre et àappliquer les principes que vous avez étudiés. Unesection « Notes et impressions » figurant à la fin dechaque chapitre vous donne de la place pour notervos idées et pour répondre aux questions donnéesen classe comme tâches.

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CHAPITRE 1

LE PLAN DU SALUT POURLES ENFANTS DE NOTREPÈRE CÉLESTE

INTRODUCTION

Notre Père céleste a une plénitude de joie. Il aimeses enfants et veut que nous devenions comme lui.Il a préparé le plan du salut, aussi appelé plan dubonheur, pour nous permettre de connaître lamême joie. En comprenant mieux le plan de notrePère céleste et en respectant ses commandements,nous devenons plus semblables à lui.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Notre Père céleste a préparé un plan du salut.Ce plan nous apprend d’où nous venons, pour-quoi nous sommes ici et où nous allons après lacondition mortelle.

• Lorsque nous comprenons notre place dans leplan du salut, cela nous aide à développer notrefoi et à trouver de la joie dans le monde oùl’iniquité abonde.

• Notre connaissance du plan du salut nous aide àfaire face à nos difficultés terrestres.

ÉCRITURES ET CITATIONS

Notre Père céleste a préparé un plan desalut. Ce plan nous apprend d’où nousvenons, pourquoi nous sommes ici et oùnous allons après la condition mortelle.

� « Nous prendrons de ces matériaux, et nous feronsune terre sur laquelle ceux-là pourront habiter ;

« nous les mettrons ainsi à l’épreuve, pour voirs’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leurcommandera ;

« ceux qui gardent leur premier étatrecevront davantage ; ceux qui negardent pas leur premier état n’aurontpas de gloire dans le même royaumeque ceux qui gardent leur premierétat ; et ceux qui gardent leur secondétat recevront plus de gloire sur leurtête pour toujours et à jamais »(Abraham 3:24-26).

� « Dieu conversa avec les hommes et leur fitconnaître le plan de rédemption qui avait étépréparé dès la fondation du monde ; et cela, il leleur fit connaître selon leur foi, et leur repentir, etleurs œuvres saintes » (Alma 12:30).

� « Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliserl’immortalité et la vie éternelle de l’homme »(Moïse 1:39 [Maîtrise des Écritures]).

� Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres :« Bien que nous n’en ayons pas le souvenir, avantde venir ici-bas, nous avons vécu dans la présencede Dieu, le Père éternel, et de son Fils Jésus-Christ.Nous avons poussé des cris de joie quand on nousa accordé le droit de venir sur cette terre pourrecevoir un corps et progresser selon le plan deDieu pour notre bonheur. Nous savions que nousserions mis à l’épreuve ici. Nous étions déterminésà vivre dans l’obéissance pour pouvoir retournerauprès de notre Père céleste à jamais. Une partie decette mise à l’épreuve ici-bas consiste à avoir à fairetant de choses en apparence si intéressantes quenous pouvons oublier l’objet principal de notreprésence ici. Satan fait énormément d’efforts pourempêcher les choses essentielles de se produire »(L’Étoile, juillet 1997, p. 66).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres :« Dans un conseil prémortel auquel nous avonstous assisté, [ Jésus-Christ] a accepté le grand plandu bonheur du Père pour ses enfants et a été choisi

par lui pour donner effet à ce plan. Il aconduit les forces du bien contre cellesde Satan et de ses disciples en combat-tant pour l’âme des hommes dès avantla formation de ce monde. Ce conflitse poursuit actuellement. Nous étionstous alors du côté de Jésus ; noussommes de son côté actuellement »(voir L’Étoile, janvier 1997, p. 81).

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« La conditionmortelle est

très brève maisextrêmementimportante. »

Notre Père céleste explique le plan du salut.

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� La Première Présidence et le Collège des douzeapôtres : « La famille est ordonnée de Dieu. Lemariage entre l’homme et la femme est essentielà son plan éternel » (« La famille Déclaration aumonde », L’Étoile, juin 1996, p. 10).

� Joseph B. Wirthlin :

« Nous savons qu’après la mort nousconnaîtrons une vie d’une duréeinfinie et que nous déterminons legenre de vie que ce sera par nospensées et nos actions dans lacondition mortelle. La conditionmortelle est très brève maisextrêmement importante…

« Nous savons que la mort est unetransition nécessaire. Elle viendra tôtou tard pour chacun de nous. Notrecorps mortel retournera à la terreet notre esprit dans le monde desesprits. Grâce au sacrifice expiatoiredu Sauveur, nous ressusciterons tous. Nous noustiendrons tous devant la barre du grand Jéhovahet serons récompensés selon nos actions dans lacondition mortelle.

« Si nous prenons chaque décision terrestre enayant à l’esprit le jugement, nous aurons utilisénotre mise à l’épreuve mortelle avec sagesse et sesjours nous donneront la paix dans ce monde et lavie éternelle dans le monde à venir » (L’Étoile,juillet 1998, p. 14, 17).

� L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres : « LeSeigneur a pourvu à l’Expiation par l’intermédiairede Jésus-Christ pour surmonter les effets de laChute. L’Expiation est le moyen par lequel l’hommeimparfait se réconcilie avec un Dieu parfait. Ellepermet à toutes les personnes qui ont vécu dans lacondition mortelle de ressusciter et les ramène enla présence de Dieu pour être jugées. De plus, lespersonnes qui acceptent et appliquent les principesde l’Évangile et s’en remettent aux mérites et à lamiséricorde du Christ surmontent en permanencela mort spirituelle et reçoivent l’exaltation dans leroyaume céleste » (« Give Heed unto the Word ofthe Lord », Ensign, juin 2000, p. 25).

� Boyd K. Packer, président suppléant du Collègedes douze apôtres :

« Quand on meurt, on est amené dans le mondedes esprits [voir Enseignements du prophète JosephSmith, 1976, p. 250-251]. C’est le bonheur, un

paradis, pour les justes. C’est le malheur pour lesméchants (voir 2 Néphi 9:10-16 ; Alma 40:7-14).Dans l’un comme dans l’autre état, nous conti-nuons à apprendre et sommes responsables de nosactes (voir D&A 138:10-22).

« Lorsque tout aura été traité équitablement, unjugement sera rendu (voir Mosiah 3:18 ; voir aussi

Enseignements du prophète Joseph Smith,p. 175, 176). Chacun ressusciteraen son rang (voir 1 Corinthiens15:21-23). Toutefois, la gloire reçuedépendra de l’obéissance aux lois etaux ordonnances du plan de notrePère (voir 1 Corinthiens 15:40-42).

« Les personnes qui seront devenuespures en se repentant obtiendront lavie éternelle et retourneront dans laprésence de Dieu. Elles seront exaltéescomme héritières de Dieu et cohéri-tières avec le Christ (voir Romains8:17 ; voir aussi D&A 76:94-95 ;

84:35 ; 132:19-20 ; voir aussi Enseignements duprophète Joseph Smith, p. 303) » (The Play and thePlan [veillée du DEE pour les jeunes adultes, 7 mai1995], p. 3).

Lorsque nous comprenons notre placedans le plan du salut, cela nous aide àdévelopper notre foi et à trouver de la joiedans le monde où l’iniquité abonde.

� « Et Ève, sa femme, entendit tout cela et seréjouit, disant : Sans notre transgression, nousn’aurions jamais eu de postérité et nous n’aurionsjamais connu le bien et le mal, la joie de notrerédemption et la vie éternelle que Dieu donne àtous ceux qui obéissent » (Moïse 5:11).

� « Adam tomba pour que les hommes fussent, etles hommes sont pour avoir la joie » (2 Néphi 2:25[Maîtrise des Écritures]).

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« Le fait decomprendrel’Évangile de

Jésus-Christ et dele suivre commenotre Sauveur et

notre Rédempteurinfluera sur tous

les aspects de notre vie. »

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� M. Russell Ballard, du Collège des douzeapôtres : « Le fait de comprendre l’Évangile deJésus-Christ et de le suivre comme notre Sauveuret notre Rédempteur influera sur tous les aspectsde notre vie, y compris sur tous nos choix per-sonnels. Les gens qui vivent conformément auplan éternel de notre Père céleste ne voudrontpas absorber d’information incorrecte ou indé-sirable et ne détruiront pas leur sensibilitéspirituelle en commettant des actes immorauxou en consommant des produits nocifs. Ils nechercheront pas non plus des points de doctrineambigus pour se justifier de défier les dirigeantsordonnés de l’Église ni de changer les véritéssimples de l’Évangile. Ils ne tenteront pas dejustifier un mode de vie contraire au plan dubonheur. S’ils font l’une de ces choses, ils netrouveront jamais la paix intérieure et la joiequ’apporte le fait de vivre selon l’Évangile.Tous les enfants de notre Père céleste peuvents’efforcer dans la prière de savoir qui ils sont etpeuvent trouver le bonheur s’ils obéissent auxcommandements de Dieu et endurent jusqu’à lafin » (L’Étoile, juillet 1995, p. 27).

� Boyd K. Packer : « Nous pensons souvent quel’expiation du Christ ne s’applique qu’à la fin dela vie dans la condition mortelle pour racheter dela Chute ou mort spirituelle. C’est beaucoup plusque cela. C’est un pouvoir présent à chaqueinstant auquel nous pouvons faire appel dans lavie quotidienne. Lorsque nous sommes torturés,déchirés ou tourmentés par la culpabilité, ouécrasés par le chagrin, le Sauveur peut nous guérir.Bien que nous ne comprenions pas pleinementcomment l’expiation du Christ s’est réalisée, nouspouvons ressentir ‘la paix de Dieu, qui surpassetoute intelligence’ [Philippiens 4:7] » (Le Liahona,juillet 2001, p. 26).

� Richard G. Scott : « Je vous promets qu’en obéis-sant et en persévérant dans la foi au SeigneurJésus-Christ, et par votre compréhension duplan complet du bonheur, même si des parties

importantes de ce plan n’ont pas vu leur accom-plissement dans votre vie actuellement, vous enbénéficierez au temps marqué par le Seigneur.Je vous promets également que vous pouvezprogresser beaucoup et être très heureux dèsmaintenant. En qualité de filles et de fils deDieu, appliquez les parties du plan que vouspouvez, du mieux que vous le pouvez » (L’Étoile,janvier 1997, p. 86).

Notre connaissance du plan du salutnous aide à faire face à nos difficultésterrestres.

� « Je donne aux hommes de la faiblesse afinqu’ils soient humbles ; et ma grâce suffit à tousles hommes qui s’humilient devant moi ; car s’ilss’humilient devant moi, et ont foi en moi, alors jerendrai fortes pour eux les choses qui sont faibles »(Éther 12:27 [Maîtrise des Écritures]).

� « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués etchargés, et je vous donnerai du repos.

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instruc-tions, car je suis doux et humble de cœur ; et voustrouverez du repos pour vos âmes.

« Car mon joug est doux, et mon fardeau léger »(Matthieu 11:28-30).

� Bruce R. McConkie,du Collège des DouzeApôtres, a dit :

« En nous appuyanttoujours sur le Seigneur,nous devons devenirindépendants du monde.Nous devons êtres auto-nomes. En nous servantdu libre arbitre que Dieu nous a donné, nousdevons résoudre nos difficultés économiques ettemporelles.

« Nous sommes ici-bas pour travailler – pourtravailler pendant des heures longues et dures,

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pour travailler jusqu’à ce que notre dos nous fassemal et que nos muscles se nouent, pour travaillertoute notre vie. Durant cette mise à l’épreuvedans la condition mortelle nous devons mangernotre pain à la sueur de notre visage jusqu’à ceque nous retournions à la poussière d’où noussommes venus.

« Le travail est la loi de la vie, c’est le principe direc-teur dans la vie des saints. Nous ne pouvons pasfaire porter aux autres le fardeau de notre subsis-tance, si nous-mêmes nous en sommes capablesphysiquement. Les aumônes sont porteuses de nom-breux maux. Le labeur, l’économie et le respect desoi sont essentiels au salut.

« Nous devons nous maintenir en bonne santé,planter notre propre jardin, mettre en réservenotre propre nourriture, nous instruire et nousformer pour faire face aux affaires journalières dela vie. Personne ne peut gagner notre salut pournous, que ce soit temporellement ou spirituel-lement.

« Nous sommes ici-bas pour nous occuper desbesoins des membres de notre famille. Les épousesont le droit d’être entretenues par leur mari, lesenfants par leurs parents, les parents par leursenfants, les frères entre eux et la parenté par lessiens » (voir L’Étoile, octobre 1979, p. 157, 158).

� Richard G. Scott : « Oh, comme je voudrais vousinciter à graver dans votre âme la connaissanceque votre vie présente ne constitue qu’une partied’un dessein beaucoup plus grand que le Seigneura pour vous. Vous en avez vécu une partie dansla préexistence. Vous y étiez vaillants et vous êtesvenus ici-bas parce que vous vouliez progresseret connaître un bonheur plus grand. Ce que vousdécidez de faire à présent affectera la manière dontvous accomplirez le dessein de Dieu à votre égard »(L’Étoile, janvier 2000, p. 105).

� Richard G. Scott : « Votre Père céleste vous a faitnaître d’un lignage particulier duquel vous avez reçuvotre patrimoine racial, culturel et traditionnel. Celignage peut apporter un riche patrimoine et degrandes raisons de se réjouir. Pourtant vous avez laresponsabilité de déterminer s’il y en a une partiequi doit être abandonnée parce qu’elle est contraireau plan du bonheur du Seigneur » (L’Étoile, juillet1998, p. 98).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église : « De grandes difficultés vous attendent.Vous entrez dans un monde de compétition

féroce. Vous devez acquérir toute l’instructionque vous pouvez. Le Seigneur nous a apprisl’importance de l’instruction. Elle vous ouvrirade grandes possibilités. Elle vous préparera àaccomplir quelque chose de valable dans le vastemonde plein de possibilités qui s’offre à vous. Sivous pouvez aller à l’université et que vous lesouhaitez, alors faites-le. Si vous ne voulez pasaller à l’université, alors faites une école profes-sionnelle ou une école administrative pouraméliorer vos compétences et développer voscapacités » (voir L’Étoile, juillet 1997, p. 57).

APPLICATION ET EXEMPLES

Marion G. Romney, de la Première Présidence, a dit :« Il y a quelques mois, j’étais assis en avion à côtéd’un homme d’Extrême-Orient. Après avoir échangéquelques plaisanteries, il a répondu à ma question enme parlant de ses activités professionnelles. Puis ilm’a interrogé sur les miennes. Cela nous a amenésnaturellement à discuter de l’Évangile. Il n’avaitpas de religion, bien qu’il dise que sa mère étaitchrétienne. Il n’avait aucune notion de Dieu et nesavait absolument pas s’il avait eu une préexistenceou s’il vivrait après la mort. Il n’avait pas de but dansla vie, sauf celui de travailler dur pour atteindre unniveau de vie raisonnable. Quand nous avons eudébattu de quelques vérités fondamentales del’Évangile, il a répondu : ‘Ces concepts donneraientcertainement un objectif à atteindre dans la vie’ »(voir L’Étoile, août 1976, p. 69).

• Comment la connaissance du plan du salut denotre Père céleste peut-elle donner un objectifet du recul face aux épreuves de la conditionmortelle ?

La vie est difficile pour de nombreuses personnesde la ville où habite Carlos. Récemment converti àl’Église, il aime beaucoup la nouvelle religion qu’il atrouvée. Tant de questions de la vie ont maintenanttrouvé une réponse pour lui. Mais une chose letracasse encore. Beaucoup de gens dans le monde

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entier et même dans son pays ont plus de biensmatériels que les gens qu’il connaît. Il se demandepourquoi. Pourquoi Dieu permet-il que tant de per-sonnes de qualité se débattent pour subsister, alorsque nous avons tous choisi son plan avant devenir sur la terre ?

• Comment répondriez-vous à la question deCarlos ?

• Quel conseil donneriez-vous à Carlos ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Quelle différence existe-t-il entre la descriptionde notre nature par le plan du salut et celled’autres religions ou philosophies ?

• De quelles manières la connaissance du plan dusalut peut-elle nous aider à faire face aux épreuveset aux injustices ?

• En quoi le monde changerait-il si chacun com-prenait que nous sommes fils et filles de notrePère céleste ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 2

LA DIRECTIONQU’APPORTE L’ESPRIT

INTRODUCTION

Tout au long de notre vie, nous prenons de nom-breuses décisions importantes. Certaines sont àpropos de sujets quotidiens pour lesquels nousn’avons peut-être pas besoin d’être dirigé par leSeigneur pour chaque détail. Cependant, le Seigneura promis que nous pouvons lui demander de nousaider et de nous guider. Le Saint-Esprit accomplitdans le plan du salut la mission spéciale de béniret d’inspirer les enfants de notre Père céleste. Ilnous a été promis que par le pouvoir du Saint-Esprit,nous pouvons connaître la vérité de toutes choses (voirMoroni 10:5).

Ezra Taft Benson, treizième président de l’Église,a expliqué : « Le Saint-Esprit est… un don de notrePère céleste. Le Saint-Esprit nous aide àchoisir le bien. Le Saint-Esprit vousprotégera du mal. Il vous murmured’une petite voix douce de faire lebien. Quand vous faites le bien, vousvous sentez bien ; c’est le Saint-Espritqui vous parle. Le Saint-Esprit estun compagnon merveilleux. Il esttoujours là pour vous aider » (L’Étoile,juillet 1989, p. 76).

Ce guide spirituel est toujours dispo-nible dans tous les domaines de notrevie, entre autres les études, la vieprofessionnelle et le mariage.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Le Saint-Esprit peut nous apporter le réconfort etla paix et être un guide.

• Tous les membres dignes de l’Église peuvent êtreguidés par le Saint-Esprit.

• La prière est le moyen d’être guidé par l’Esprit.

ÉCRITURES ET CITATIONS

Le Saint-Esprit peut nous apporter leréconfort et la paix et être un guide.

� « Le Consolateur, l’Esprit-Saint… vous enseigneratoutes choses, et vous rappellera tout ce que jevous ai dit » ( Jean 14:26).

� « Tu as été éclairé par l’Esprit de vérité…

« N’ai-je pas apaisé ton esprit à ce sujet ? Queltémoignage plus grand peux-tu avoir que celui deDieu ? » (D&A 6:15, 23).

� « Car voici, je vous le dis encore : si vous voulezentrer par le chemin et recevoir le Saint-Esprit, ilvous montrera tout ce que vous devez faire »(2 Néphi 32:5).

� Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres :« Nous avons besoin de la compagnie constantedu Saint-Esprit pour nous aider à faire de meilleurs

choix pour les décisions que nousdevons prendre chaque jour. Nosjeunes gens et nos jeunes fillessubissent un bombardement dechoses laides du monde. La compa-gnie du Saint-Esprit leur donnera laforce de résister au mal et, quandcela est nécessaire, de se repentiret de revenir sur le chemin étroitet resserré. Nul d’entre nous n’està l’abri des tentations de l’adversaire.Nous avons tous besoin de la protec-tion qu’apporte le Saint-Esprit. Lesmères et les pères doivent prierpour que le Saint-Esprit demeure

dans le foyer qu’ils ont consacré. La présencedu Saint-Esprit aide les membres de la famille àfaire de bons choix, des choix qui les aideront àretourner avec leur famille à leur Père céleste et àson Fils Jésus-Christ pour vivre avec eux éternelle-ment » (Le Liahona, janvier 2001, p. 8).

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« Nous avonsbesoin de lacompagnie

constante duSaint-Esprit pour

nous aider à faire de meilleurs

choix pour lesdécisions que nous

devons prendrechaque jour. »

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� James E. Faust, alors membre du Collège desdouze apôtres : « L’Esprit du Saint-Esprit est lameilleure garantie de paix intérieure dans cemonde instable. Il peut nous développer l’esprit etnous apporter une sensation de bien-être supérieureà celle que fournissent les produits chimiques etautres substances de ce monde. Il nous calmerales nerfs ; il apportera la paix à notre âme. CeConsolateur peut être avec nous si nous cherchonsà nous améliorer. Il peut être une source de révé-lation qui nous avertit des dangers imminents etnous empêche de commettre des erreurs. Il peutaffiner nos sens et nous permettre de voir plusclairement, d’entendre plus distinctement etnous rappeler ce qu’il faut. Il contribue à notrebonheur » (voir L’Étoile, juillet 1989, p. 28).

� James E. Faust, de laPremière Présidence : « S’ilssont dignes, ceux qui pos-sèdent ce don spirituelpeuvent avoir une plusgrande compréhension,être édifiés et guidés danstoutes les activités de la vie,à la fois spirituelles et tem-

porelles. Le Saint-Esprit nous rend témoignage de lavérité et imprègne notre âme de la réalité de Dieu lePère et de son Fils, Jésus-Christ, si sûrement qu’au-cun pouvoir ou autorité terrestres ne peuvent nouspriver de cette connaissance. En fait, ne pas avoir ledon du Saint-Esprit, c’est un peu comme avoir uncorps dénué de système immunitaire » (Le Liahona,juillet 2001, p. 70).

Tous les membres dignes de l’Églisepeuvent être guidés par le Saint-Esprit

� « À celui qui est baptisé en mon nom, le Pèredonnera le Saint-Esprit » (2 Néphi 31:12).

� « Dieu confère [le Saint-Esprit] à ceux quil’aiment et se purifient devant lui » (D&A 76:116).

� Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres :« Pour qu’il soit votre compagnon vous devez êtredigne, purifié par l’expiation de Jésus-Christ. Parconséquent, votre obéissance aux commandements,votre désir de faire sa volonté et vos demandessoutenues par la foi, détermineront la clarté aveclaquelle le Maître pourra vous guider en réponse àvos prières » (Le Liahona, novembre 2002, p. 76).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres :

« Le Saint-Esprit peut vous aider dans toute entre-prise juste à laquelle vous participez, y compris àl’école et parmi vos amis.

« Cependant, lamission principaledu Saint-Esprit est derendre témoignagede notre Père célesteet de son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. Sivous veillez à garderles commandements,le Saint-Esprit vousaidera à mieuxconnaître notre Père céleste et Jésus-Christ. Iléclairera votre esprit quand vous étudierez lesÉcritures et méditerez à leur sujet chaque jour.

« Les inspirations du Saint-Esprit peuvent semanifester à vous par un murmure doux ettranquille. Vous ne pouvez progresser et devenirl’homme que vous devez être si vous ne com-mencez pas par vous élever au-dessus des chosesdu monde qui cherchent à attirer bruyammentvotre attention. Par exemple, certaines musiquesdu monde sont dégradantes, vulgaires et inconve-nantes et noient les murmures du Saint-Esprit.L’ingestion de substances interdites par le Sei-gneur dans la Parole de Sagesse vous empêchede ressentir et de reconnaître les murmures duSaint-Esprit.

« Le fait de ne pas mener une vie pure et chasterend sourd aux murmures de l’Esprit. Élevez vospensées au-dessus de la vulgarité et de l’immoralité.Abstenez-vous des spectacles de télévision et desfilms douteux, des sites Internet mauvais et detoutes formes de divertissement qui représententou encouragent l’immoralité et la violence. Fuyezla pornographie comme une maladie et un péchémortels contagieux. Vous ne pouvez pas vous

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permettre de vous assujettir à elle. Elle chasserait leSaint-Esprit et son influence de votre vie » (L’Étoile,janvier 2000, p. 48).

� Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :« Nous devenons réceptifs à l’inspiration et à larévélation en obéissant aux commandements deDieu, en priant et en étant attentifs aux enseigne-ments des prophètes vivants » (« Scripture Readingand Revelation », Ensign, janvier 1995, p. 7).

La prière est le moyen d’être guidé parl’Esprit.

� « Demandez au Père en mon nom, avec foi,croyant que vous recevrez, et vous aurez le Saint-Esprit, qui manifeste tout ce qui est opportun »(D&A 18:18).

� « Vous recevez l’Esprit par la prière » (D&A 63:64).

� James E. Faust : « Certaines règles et directivessont nécessaires si l’on veut recevoir la révélation etl’inspiration. Il faut, entre autres, (1) essayer hon-nêtement et sincèrement de suivre les comman-dements divins, (2) être spirituellement en état derecevoir un message divin, (3) demander à Dieu enune prière humble et fervente et (4) rechercher desréponses avec une foi inébranlable » (« Communionwith the Holy Spirit », Ensign, mars 2002, p. 5).

� Henry B. Eyring : « J’ai reçu des réponses à desprières. Elles étaient très claires quand mon désird’obtenir ce que je voulais faisait place à un besoinimpérieux de savoir ce que Dieu voulait. C’est alorsque la réponse de notre Père céleste aimant peutêtre donnée à l’esprit par la petite voix douce etpeut être écrite dans le cœur » (Le Liahona, janvier2001, p. 100).

� Dallin H. Oaks :

« Nous ne recevons pas toujoursl’inspiration ou la révélation quandnous la demandons. Parfois nousrecevons la révélation en retard etparfois nous sommes laissés à notrepropre jugement et à notre compré-hension basés sur l’étude et la raison. Nous nepouvons pas forcer les choses spirituelles. Il doiten être ainsi. Le but de notre vie consistant àobtenir de l’expérience et à développer notre foiserait contrarié si notre Père céleste nous éclairaitimmédiatement sur tous les sujets, ou nous diri-geait dans chaque action importante. Nous devonsparvenir à des conclusions et prendre des décisions

et en subir les conséquences afin de développernotre autonomie et notre foi.

« Même dans des décisions que nous jugeonstrès importantes, nous ne recevons parfois pasde réponse à nos prières. Cela ne signifie pasque nos prières n’ont pas été entendues. Celasignifie seulement que nous avons prié à proposd’une décision que nous devons, pour une rai-son ou une autre, prendre sans être guidé par larévélation.

« Il se peut que nous ayons demandé d’être dirigédans notre choix entre deux possibilités qui sonttout aussi acceptables ou tout aussi inacceptablesl’une que l’autre. Il n’y a pas forcément une bonne

et une mauvaise réponse à chaquequestion. De nombreuses questionsn’ont que deux mauvaises ou deuxbonnes réponses…

« Quelqu’un qui cherche à être guidépour choisir entre deux possibilitésqui sont tout aussi acceptables pour

le Seigneur ne recevra vraisemblablement pas deréponse. Ainsi, parfois, nous pouvons servir demanière productive dans deux domaines. Chaqueréponse est vraie. De même, l’Esprit du Seigneur nenous donnera vraisemblablement pas de révélationssur des questions de petite importance… Je croisque le Seigneur attend de nous que nous utilisionsl’intelligence et l’expérience qu’il nous a donnéespour prendre la plupart de nos décisions. Quand

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« Nous ne pouvons pas

forcer les chosesspirituelles. »

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quelqu’un demanda à Joseph Smith, le prophète,des conseils sur un sujet particulier, le prophète luidit : ‘C’est une chose très sérieuse que d’interrogerDieu ou de venir en sa présence, et nous craignonsde l’interroger sur des sujets de peu d’importance’[Enseignement du prophète Joseph Smith, sél. JosephFielding Smith, 1976, p. 15] » (voir L’Étoile, 1983,p. 40, 41).

� Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres :

1. Quand Dieu répondra-t-il à nos prières ?

« .En face de moi était assise une femme qui san-glotait. Les yeux remplis de larmes, elle me dit : ‘Jene sais plus ce que je crois.’ Elle dit qu’elle avaitlutté et prié pendant bien des jours pour savoircomment prendre une décision d’importancecapitale, et ce, sans succès. Elle dit, pleine d’an-goisse : ‘Je ne sais que faire. Si vous me dites ce queje dois faire, je le ferai.’ La main sur les Écritures,elle dit : ‘Dieu nous a dit qu’il nous aiderait. Ilrépond aux prières de tous les autres. Pourquoine répond-il pas aux miennes ?’

« Quand on est pris dans un tourbillon d’émo-tions, il est difficile de s’en sortir seul. Je prie depouvoir aider ceux d’entre vous qui sont danscette situation.

« Lorsque les réponses à des prières urgentes sem-blent ne pas venir, c’est peut-être parce que nousne comprenons pas certaines vérités concernantla prière ou que nous ne reconnaissons pas lesréponses quand elles nous sont données.

« Notre Père céleste ne nous a pasmis sur la terre pour échouer maispour réussir glorieusement. Cela peutparaître paradoxal, mais c’est pourcela qu’il peut parfois être trèsdifficile de reconnaître les réponsesaux prières. Certains affrontent la vieen n’ayant que leur expérience etleurs capacités pour les aider. D’autres cherchentdans la prière l’inspiration divine pour savoir quoifaire. Lorsque c’est requis, ils se qualifient pourrecevoir une force dépassant leurs capacitésnaturelles.

« La communication avec notre Père céleste n’estpas une chose anodine. C’est une bénédictionsacrée. Elle est basée sur des principes immuables.Quand nous recevons l’aide de notre Père céleste,c’est en réponse à notre foi, à notre obéissance età l’utilisation appropriée du libre arbitre.

« C’est une erreur de croire que toutes les prièresque nous faisons doivent être exaucées immédia-tement. Il y a des prières qui demandent beaucoupd’efforts de notre part. Il est vrai aussi qu’il arriveque des impressions nous viennent alors que nousne les recherchons pas particulièrement. Ellesconcernent généralement quelque chose que nousavons besoin de savoir et ne pouvons pas découvrird’une autre façon.

« Nous sommes ici-bas pour acquérir une expérienceque nous ne pouvons obtenir d’aucune autre façon.L’occasion nous est donnée de progresser, de nousdévelopper et d’acquérir de la maturité spirituelle.Pour ce faire, nous devons apprendre à appliquerla vérité. La façon dont nous affrontons les diffi-cultés et résolvons les problèmes difficiles est d’uneimportance cruciale pour notre bonheur. »

2. Comment devons-nous prier ?

« Pour mieux comprendre la prière, j’ai écoutéles avis des autres, médité sur les Écritures etétudié la vie des prophètes et d’autre personnes.Cependant, ce qui me paraît le plus utile, c’estde m’imaginer un enfant qui s’adresse avecconfiance à un Père aimant, bon, sage et com-préhensif, qui veut que nous réussissions.

« Ne vous faites pas de souci si vous exprimez vossentiments avec maladresse. Parlez simplement àvotre Père. Il entend toutes les prières et y répondà sa façon.

« Quand nous expliquons un problème et la solutionproposée, il répond tantôt oui, tantôt non. Souvent

il ne donne pas de réponse, non parmanque de sollicitude, mais parce qu’ilnous aime d’une manière parfaite. Ilveut que nous appliquions les véritésqu’il nous a données. Pour que nouspuissions progresser, nous devons avoirconfiance en notre capacité de prendre

de bonnes décisions. Nous devons faire ce que nousestimons être juste. En temps voulu, il répondra. Il nenous abandonnera pas.

« J’ai décrit nos relations avec notre Père tellesqu’elles sont. Il n’y a rien sur nous qu’il ne sache.Il est conscient de tous nos besoins et pourraitfournir toutes les réponses. Et cependant, parceque son but est d’assurer notre bonheur éternel,il nous encourage à faire les bons choix.

« Parfois, comme des enfants, nous nous conduisonsmal, agissons sans sagesse et avons le sentiment

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« Notre Père céleste ne nous a

pas mis sur la terrepour échouer. »

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que nous ne pouvons exposer un problème à notrePère. Quand la communication est tendue, qu’il estmerveilleux d’avoir un Médiateur qui arrange toutquand nous obéissons à ses conseils et nous repen-tons ! Tel est notre frère aîné, le Sauveur. »

3. Comment reconnaître quand nous avonsune réponse à nos prières ?

« Il se peut que les expériences d’Oliver Cowderyaient été écrites pour que nous comprenions com-ment prier et comment reconnaître la réponse auxprières. Il fut dit à Oliver :

« ‘Aussi sûrement que vit le Seigneur… tu recevrasla connaissance de tout ce que tu demanderas avecfoi, d’un cœur honnête, croyant que tu recevras…

« Je te le dirai dans ton esprit et dans ton cœur parle Saint-Esprit’ (D&A 8:1-2, italiques ajoutés).

« Quand une impression pénètre dans notre cœur,nous pouvons utiliser notre esprit pour le chasserpar des raisonnements ou agir en en tenant compte.Faites attention à la façon dont vous réagissez auximpressions que le Seigneur vous donne. »

4. Quel est le rôle de la foi dans la réceptionde réponses à nos prières ?

« Il fut en outre enseigné à Oliver : ‘Souviens-toique, sans la foi, tu ne peux rien faire. Demandedonc avec foi. Ne traite pas ces choses à la légère, nedemande pas ce que tu ne devrais pas demander…

« ‘Il te sera fait selon ta foi’ (D&A 8:10-11 ; italiquesajoutés).

« ‘Demander avec foi’ signifie demander avecconfiance en notre Père céleste. Comme beaucoupd’entre nous, Oliver ne reconnaissait pas les répon-ses que le Seigneur avait déjà faites à ses prières.Pour lui ouvrir les yeux et les nôtres, la révélationsuivante fut donnée par l’intermédiaire de JosephSmith :

« ‘Tu es béni pour ce que tu as fait, car tu m’ainterrogé, et voici, toutes les fois que tu m’a interrogétu as reçu des instructions de mon Esprit. S’il n’enavait pas été ainsi, tu ne serais pas où tu te trouvesen ce moment.

« ‘Voici, tu sais que tu m’as interrogé et que j’aiéclairé ton esprit ; et maintenant je te dis ces chosespour que tu saches que tu as été éclairé par l’Espritde vérité » (D&A 6:14-15 ; italiques ajoutés).

« Si vous avez le sentiment que Dieu n’a pasexaucé vos prières, méditez sur ces Écritures,

puis recherchez soigneusement dans votre vieles preuves indiquant qu’il vous a déjà répondu. »

5. Comment les réponses parviennent-ellesau cœur et à l’esprit ?

« Pour aider chacun d’entre nous à reconnaîtreles réponses données, le Seigneur a dit :

« ‘Si tu désires un autre témoignage, reporte-toi àla nuit où tu m’as invoqué dans ton cœur, afin deconnaître la vérité de tout ceci.

« ‘N’ai-je pas apaisé ton esprit à ce sujet ?’ (D&A6:22-23 ; italiques ajoutés).

« Le Seigneur poursuit en nous recommandantd’étudier le problème dans notre esprit et ensuitede demander si c’est juste :

« ‘Si c’est juste, je ferai en sorte que ton sein brûleau-dedans de toi ; c’est ainsi que tu sentiras quec’est juste.

« ‘Mais si ce n’est pas juste, tu ne sentiras rien de lasorte, mais tu auras un engourdissement de pensée’(D&A 9:8-9 ; italiques ajoutés). »

6. Et si la réponse que nous recherchonstarde à venir ?

« Il est capital de reconnaître que le Seigneurrépond aussi d’une troisième manière à la prièreen ne nous donnant pas de réponse quand la prièreest faite. Pourquoi fait-il cela ?

« C’est un Père parfait. Il nous aime au-delà de ceque nous pouvons comprendre. Il sait ce qui estle mieux pour nous. Il voit la fin dès le commence-ment ! Il veut que nous agissions de manière àacquérir l’expérience qui nous est nécessaire.

« Quand il répond oui, c’est pour nous donner del’assurance.

« Quand il répond non, c’est pour empêcher l’erreur.

« Quand il ne donne pas de réponse, c’est pourque nous progressions par la foi en lui, parl’obéissance à ses commandements et la dispo-sition à agir en fonction de la vérité. Il estattendu de nous que nous assumions nosresponsabilités en agissant en fonction d’unedécision qui est conforme à ses enseignementssans confirmation préalable. Nous ne devons pasattendre passivement ou murmurer parce que leSeigneur n’a pas parlé. Nous devons agir.

« La plupart du temps, ce que nous avons choisi estbon. Il confirme le caractère correct de nos choix à

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sa manière. Cette confirmation se manifeste généra-lement sous la forme de petites aides que nous trou-vons en chemin. Nous les découvrons si nous avonsde la sensibilité spirituelle. Ce sont comme les petitsmots d’un Père aimant montrant son approbation.Si nous commençons avec confiance quelque chosequi n’est pas juste, il nous en informe avant quenous n’allions trop loin. Nous sentons cette aidequand nous éprouvons des sentiments de troubleou de malaise. »

7. Comment pouvons-nous avoir plus desensibilité spirituelle aux murmures del’Esprit ?

« Les efforts de Néphi pour obtenir les plaquesd’airain montrent comment agissent les princi-pes. Quand il fut demandé aux frères aînés departir, ils ‘murmurèrent’ et ne reçurent pas d’aide.Il fut assuré à Néphi : ‘Tu seras favorisé de Dieu,parce que tu n’as pas murmuré’ (1 Néphi 4:6-7 ;italiques ajoutés). Les paroles de Néphi : ‘J’irai etje ferai’, révèlent sa déterminationd’agir et de réussir en utilisant la loispirituelle (1 Néphi 3:7).

« Après deux tentatives infruc-tueuses, Néphi resta confiant. Il seglissa dans la ville en direction de lamaison de Laban sans avoir toutesles réponses. Il nota : ‘J’étais guidépar l’Esprit, ne sachant pas d’avancece que je ferais’, ajoutant, et c’estsignificatif : ‘Cependant, je m’avançai’(1 Néphi 4:6-7 ; italiques ajoutés).

« Néphi était disposé à essayer sansrelâche, faisant tous ses efforts. Il exprima sa foiqu’il serait aidé. Il refusa de se laisser décourager.Mais parce qu’il agissait, avait confiance auSeigneur, était obéissant et utilisait correctementson libre arbitre, il fut guidé. Il fut inspiré pas àpas vers le succès et, pour employer les termes desa mère, reçut ‘le pouvoir [d’]accomplir ce quele Seigneur… [avait] commandé’ (1 Néphi 5:8 ;italiques ajoutés).

« Néphi savait qu’il était tenu de se fier à Dieu, defaire preuve de foi et d’agir de manière à recevoirde l’aide, pas à pas. Il ne murmura pas ni n’exigead’explications complètes. Mais, remarquez-le bien,il n’attendit pas passivement que l’aide vienne. Ilagit ! En suivant la loi spirituelle, il fut inspiré etreçut le pouvoir d’agir. »

8. Comment pouvons-nous empêcher nosdésirs personnels de faire obstacle àl’influence de l’Esprit.

« Parfois, nous ne reconnaissons pas les réponses ànos prières parce que nous cherchons trop à avoirla confirmation de nos désirs. Nous ne voyons pasque le Seigneur voudrait que nous fassions autrechose. Veillez à rechercher sa volonté.

« Je confesse que je ne sais pas comment prendreune décision correcte s’il n’y a pas de justice ni deconfiance en notre Père céleste. Les principes nemarchent tout simplement pas lorsqu’on utiliseintentionnellement son libre arbitre à l’encontrede la volonté de Dieu. Si nous péchons et ne nousen repentons pas, nous sommes abandonnés ànous-mêmes, nous pataugeons et nous débattonstout seuls. Nous pouvons être sauvés grâce à notrerepentir. »

9. De quelle manière les réponses viennent-elles le plus souvent ?

« Quand nous recherchons l’inspi-ration pour nous aider à prendredes décisions, le Seigneur nousdonne de douces incitations. Celanécessite de notre part que nouspensions, fassions preuve de foi,travaillions, luttions parfois et agis-sions. Il est rare que l’on reçoive toutd’un coup toute la réponse à unequestion capitale ou à un problèmecomplexe. La plupart du temps, celavient petit à petit, sans que la fin nesoit en vue. »

10. Quel est le rôle de la gratitude envers leSeigneur dans nos prières ?

« J’ai réservé pour la fin ce qu’il y a de plusimportant dans la prière. C’est la reconnaissance !Nos efforts sincères pour remercier notre Pèrecéleste suscitent de merveilleux sentiments de paix,d’estime de soi et d’amour. Aussi difficile que soitnotre situation, l’appréciation honnête nous faitdéborder de reconnaissance.

« Comment se fait-il que ce soient les plus dému-nis qui sachent le mieux remercier le Seigneur ?Sur les hauts plateaux du Guatemala, les membresne font que subsister. Aller au temple exige degrands sacrifices. Pour s’y rendre, il faut uneannée de préparation. Il faut travailler dur, fairedes sacrifices pour épargner de l’argent et de la

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« Quand nousrecherchons

l’inspiration pournous aider àprendre desdécisions, le

Seigneur nousdonne de douces

incitations. »

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nourriture, filer, teindre, tisser de nouveauxvêtements. Il y a la longue marche pieds nus poursortir des montagnes, la traversée du lac Isabel,les voyages en autocar avec peu de nourriture. Ilsarrivent au temple épuisés. Ils se lavent jusqu’àêtre d’une propreté immaculée, mettent leursnouveaux vêtements et entrent dans la Maisondu Seigneur.

« Après avoir mis des vêtements blancs, ils sontinstruits par l’Esprit, reçoivent des ordonnances etfont des alliances. Une femme des hauts plateauxa été profondément touchée par l’Esprit et la signi-fication de la dotation. En entrant dans la sallecéleste, elle a vu d’autres personnes assises, la têterespectueusement inclinée. Innocemment, elles’est agenouillée à l’entrée de la salle, oubliant lesautres. Elle a incliné la tête, a sangloté et a ouvertpendant vingt minutes son cœur à son Pèrecéleste. Finalement, la robe trempée de larmes,elle a relevé la tête. L’intendante du temple,l’ayant remarquée, lui a alors demandé : ‘Puis-jefaire quelque chose pour vous ?’ Elle a répondu :‘Vous feriez cela ?’ Voici mon problème : ‘J’essaiede dire à mon Père céleste combien je suis recon-naissante de toutes les bénédictions que j’ai, maisje n’ai pas l’impression d’avoir communiqué aveclui. Voulez-vous m’aider à lui dire combien je suisreconnaissante ?’

« La recommandation concernant la prière est vraie.Je l’ai mise à l’épreuve d’une manière approfondie aucours des expériences de ma vie. J’ai découvert quece qui semble parfois être une barrière impénétrableà la communication est un pas de géant à faire dansle domaine de la confiance.

« Si vous recherchez son aide, assurez-vous quevotre vie est pure, que vos mobiles sont dignes etque vous êtes disposé à faire ce qu’il demande, caril répondra à vos prières, c’est certain. Il est votrePère aimant, vous êtes son enfant bien-aimé. Il vousaime d’une manière parfaite et veut vous aider.

« Au nom de Jésus-Christ. Amen » (voir L’Étoile,janvier 1990, p. 28-30).

APPLICATION ET EXEMPLES

Oliver Cowdery était instituteur à Palmyra, dansl’État de New York, à l’époque où Joseph Smith,le prophète, traduisait le Livre de Mormon àHarmony, en Pennsylvanie. Oliver a entenduparler du travail du Prophète et a ressenti qu’ildevait l’aider. Il est allé en Pennsylvanie et a

commencé à servir de secrétaire à Joseph Smith.Plusieurs jours plus tard, Oliver a demandé àJoseph de demander au Seigneur s’il faisait cequ’il fallait. Le Seigneur a répondu : « Tu es bénipour ce que tu as fait, car tu m’a interrogé, etvoici, toutes les fois que tu m’a interrogé tu asreçu des instructions de mon Esprit. S’il n’en avaitpas été ainsi, tu ne serais pas où tu te trouves ence moment » (D&A 6:14). Le Seigneur a félicitéOliver Cowdery de ses prières personnelles et aenseigné qu’il avait déjà reçu des réponses à sesprières par l’Esprit.

• Pourquoi ne reconnaissons-nous parfois pas lesinspirations du Saint-Esprit ?

• D’après D&A 6:15, 23, quels sont les deux moyensdont la révélation peut nous parvenir, que nousrisquons de ne pas reconnaître ?

• Dites comment vous pouvez devenir plus sensibleà l’Esprit quand vous priez à propos de vos étudesou de votre travail.

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Emeka aura fini ses études secondaires dans unmois. Il n’a jamais pensé beaucoup à ce qu’il feraitaprès son diplôme. Il s’est concentré sur ses études,le sport et ses amis. Sa famille a des moyens finan-ciers limités et ne pourra pas payer ses études s’ilva à l’université ou dans une école de commerce.Il pense qu’il est à un tournant de sa vie et que sadécision va avoir une effet radical sur le reste desa vie. Il a toujours cru que, s’il travaillait dur etavait une attitude positive, il réussirait dans toutce qu’il entreprendrait. Plus que jamais auparavantmaintenant, il doit prendre plusieurs décisions quichangeront sa vie.

• À qui Emeka peut-il demander de l’aide ?

• Que peut-il faire spirituellement avant deprendre ces décisions ?

• Dès qu’Emeka aura fait tous les efforts pour fairede son mieux, comment le Saint-Esprit peut-ill’aider ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• De quelles vérités le Saint-Esprit vous a-t-iltémoigné ?

• Comment pouvez-vous savoir quand vous êtessous l’influence du Saint-Esprit ?

• Que pouvez-vous faire chaque jour pourdévelopper l’influence du Saint-Esprit dansvotre vie ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 3

FIXATION DE BUTS ETGESTION DU TEMPS

INTRODUCTION

Les buts peuvent nous aider à bien orienter notrevie et à nous concentrer sur des causes valables afinde ne pas être « emportés à tout vent de doctrine »(Éphésiens 4:14). Marvin J. Ashton, alors membredu Collège des douze apôtres, a dit : « La directiondans laquelle nous allons est plus importante quel’endroit où nous sommes pour le moment. Nousfixer des buts devrait nous amener à allonger lafoulée en chemin » (Conference Report, octobre1983, p. 87 ; ou Ensign ; novembre 1983, p. 61).

Nos objectifs en main, il est important d’utilisernotre temps avec sagesse. Le cantique dit :

Le temps fuit rapidementPour ne plus jamais revenir,D’un pas égal emportantNos projets d’avenir.Par notre inattentionIci, dans ce séjour, Se perd mainte occasion,Songeons : le temps est court.(« Mettons à profit le temps », Cantiques, n° 143).

Si nous organisons notre vie et utilisons notretemps avec sagesse, le Seigneur nous bénira et nousmagnifiera pour que nous le servions mieux dansson royaume.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Nous fixer des buts valables donne une orientationà notre vie.

• Nous devons nous fixer des buts dans un certainnombre de domaines différents.

• La gestion de notre temps nous permet d’avoirla maîtrise de notre vie pour pouvoir servir plusefficacement.

ÉCRITURES ET CITATIONS

Se fixer des buts valables donne uneorientation à notre vie.

� « Tu ne gaspilleras pas ton temps à ne rien faireet tu n’enterreras pas ton talent pour qu’il ne soitpas connu » (D&A 60:13).

� « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, nes’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’ila de quoi la terminer ? » (Luc 14:28).

� John H. Vandenberg, alors Évêque présidentde l’Église : « Je pense que, pour être heureuxdans la vie, il est essentiel de se fixer des buts.

Mais les buts ne sont qu’une partiede la bonne marche à suivre. Nousdevons savoir quel chemin prendrepour atteindre ces buts. Dans denombreux cas, nous nous fixonsdes buts à long terme mais nousnégligeons ceux à court terme. Pour

faire des plans à court terme, nous devons agiravec discipline : étudier quand c’est le moment,dormir quand c’est le moment, lire quand c’estle moment, etc. – ne pas nous permettre dedébordement indésirable, mais tirer notre pleinemesure de récompenses et de bénédictions dutemps que nous investissons dans une activité »(Conference Report, avril 1966, p. 94).

� M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres :

« Premièrement, méditez sur votre vie et établissezdes priorités. Prenez régulièrement le temps devous retirer au calme pour réfléchir profondémentaux objectifs vers lesquels vous vous dirigez, et à ceque vous devez faire pour les atteindre. Souvent,Jésus, notre exemple, ‘se retirait dans les déserts,et priait’ (Luc 5:16). Nous devons faire de mêmede temps en temps pour, comme le Sauveur, nousrégénérer spirituellement. Chaque jour, faites laliste de ce que vous voulez accomplir. En établis-sant votre emploi du temps quotidien, pensezd’abord aux alliances sacrées que vous avez faitesavec le Seigneur.

« Deuxièmement, fixez-vous des buts à court termeque vous pouvez atteindre. Fixez-vous des buts qui

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« Fixez-vous desbuts qui sont bien

équilibrés. »

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sont bien équilibrés : n’en fixez ni trop ni troppeu ; ils ne doivent être ni trop élevés ni trop bas.Écrivez ces buts réalisables et travaillez à leurréalisation selon leur importance. Priez pourobtenir l’aide divine lorsque vous vous fixez desbuts » (voir L’Étoile, juillet 1987, p. 11).

� Ben B. Banks, alors membre de laprésidence des soixante-dix, a parléd’un voyage à bicyclette qu’il a faitavec sa famille : « Le troisième jourde notre voyage, j’ai appris que, mêmesi nous avons des difficultés dans lavie, c’est notre attitude qui déterminenotre manière d’y faire face. Ce jour-là, nous avons franchi par trois fois laligne de partage des eaux, grimpant de 150 mètresà 2500 mètres. Pour passer des cols aussi élevés àbicyclette, il faut avoir l’attitude convenable pouratteindre cette altitude. Il en va de même dans lavie. En vous fixant des objectifs valables et en lesgardant bien en vue, vous apprendrez l’autodisci-pline et accomplirez beaucoup. Oui, il y a eu desmoments où grimper ces routes de montagneexigeait de moi tout ce que j’avais, mais je n’aipas abandonné, parce que j’étais ferme dans madétermination » (Le Liahona, juillet 2002, p. 42).

� Ezra Taft Benson, treizième président de l’Église,a expliqué : « Tout enfant de Dieu responsable doitse fixer des buts, à court terme et à long terme.L’homme qui va de l’avant pour atteindre debons buts ne tarde pas à surmonter l’abattement ;dès qu’il atteint un but, il peut en fixer d’autres.Certains sont des buts permanents. Chaquesemaine, lorsque nous prenons la Sainte-Cène,nous nous engageons à atteindre les buts suivants :prendre sur nous le nom du Christ, nous souvenirtoujours de lui et garder ses commandements. LesÉcritures disent à propos de la préparation de Jésusà sa mission qu’il ‘croissait en sagesse, en stature eten grâce, devant Dieu et devant les hommes’ (Luc2:52). Cela comprend quatre grands domainesd’objectifs : spirituel, mental, physique et social.‘C’est pourquoi, quelle sorte d’hommes devriez-vous être ?’ a demandé le Maître, et il a répondu :‘En vérité, je vous le dis, tels que je suis’ (3 Néphi27:27). Voilà un but pour toute une vie : marchersur ses traces, nous perfectionner dans toutesles vertus comme il l’a fait, chercher sa face ettravailler pour affermir notre vocation et notreélection » (« Ne désespérez pas », L’Étoile, mars1987, p. 6-7).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres :« Les coureurs de marathon se fixent des buts précis.Vous devez prévoir dès maintenant et décider ce quevous voulez faire de votre vie. Gravez clairementdans votre esprit ce que vous voulez être dans un

an, dans cinq ans, dans dix ans et au-delà. Recevez votre bénédiction patri-arcale et efforcez-vous de vivre demanière à être digne de ses promesses.La bénédiction patriarcale est l’un desguides les plus importants pour lesmembres de l’Église. Écrivez vos butset relisez-les régulièrement. Ayez-lesconstamment en vue, notez vosprogrès et révisez vos buts en fonction

des circonstances. Votre but final doit être la vieéternelle, le genre de vie que Dieu mène, le plusgrand de tous les dons de Dieu » (L’Étoile, janvier1990, p. 67).

� Marvin J. Ashton : « Puissions-nous nousmettre immédiatement à nous fixer des butsselon l’Évangile, sachant que si nous utilisonsnos talents, si nous aidons les autres, si nousnous efforçons de faire régner la paix, si nousévitons d’être hypersensibles et hypercritiques,nous recevrons force sur force en plus de noscapacités et nous progresserons immédiatementvers une plus grande croissance, un plus grandbonheur et vers les joies éternelles » (L’Étoile,octobre 1983, p. 60).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église : « Commencez maintenant à vous fixerles buts qui vous apporteront le bonheur : l’ins-truction dans la discipline que vous avez choisie,quelle qu’elle soit ; une mission dans laquelle vousvous remettrez entièrement entre les mains duSeigneur pour accomplir son œuvre ; le mariage,le moment venu, dans la maison du Seigneur avecune merveilleuse et belle jeune fille dont vousserez digne par la manière dont vous aurez vécu »(voir L’Étoile, juillet 1997, p. 57).

Nous devons nous fixer des buts dansbeaucoup de domaines différents.

� « Soyez instruits plus parfaitement… des chosesqui se trouvent dans le ciel, sur la terre et sous laterre ; des choses qui ont été, des choses qui sont,des choses qui doivent arriver sous peu ; des chosesqui se passent au pays, des choses qui se passentà l’étranger ; des guerres et des perplexités desnations, et des jugements qui sont sur le pays ;

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« Vous devezprévoir dès

maintenant etdécider ce que

vous voulez fairede votre vie. »

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et aussi d’une connaissance des pays et desroyaumes » (D&A 88:78-79).

� Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres :« [Atteignez] des buts personnels dans chacunedes catégories suivantes… développementspirituel ; développement physique ; études etdéveloppement personnel et professionnel ;développement civique et social » (Le Liahona,janvier 2002, p. 44).

� G. Homer Durham, des soixante-dix :

« Le 2 janvier 1891, un immigrant norvégien de 19ans s’assit dans sa maison de Logan, comté de Cache(Utah) et écrivit ce qui suit sur du papier réglé.

« ‘Comme j’en suis arrivé à comprendre pleinementque je suis faible comme tous les autres mortels,peut-être plus faible que beaucoup, et comprenantque le bonheur dans la vie ne peut s’obtenir qu’enayant le cœur pur et la conscience claire, en crai-gnant le Seigneur et en gardant ses comman-dements ; comme je comprends également que lebonheur quand on est âgé consiste à repasser enpensée une vie dépourvue de grands péché, en lasatisfaction d’avoir accompli de nobles désirs enhomme, et trouvant que ma vie jusqu’à présent n’apas été comme j’aimerais qu’elle l’ait été, je notepar écrit les règles suivantes selon lesquelles j’es-sayerai de diriger ma vie future ; que le SeigneurTout-Puissant, mon Créateur, m’y aide.’

« Il nota ensuite dix-sept résolutions. Presque huitmois après, le mardi 25 août 1891, il les copia dansun journal à couverture rigide. C’est là qu’il devaitenregistrer ses années difficiles d’étudiant étranger,venu du territoire d’Utah à l’université d’Harvard,à Cambridge (Massachusetts). Il commença parinscrire les dix-sept résolutions qui devaientguider sa vie :

« ‘Résolutions :

« ‘1. La religion, la science des sciences, sera monpremier souci pendant toute ma vie.

« ‘2. Je prierai Dieu chaque jour en secret.

« ‘3. Je méditerai chaque jour sur Dieu et sur sesattributs et j’essayerai de devenir comme lui.

« ‘4. Je recevrai la lumière, la sagesse et la connais-sance où et de quelque manière qu’elles me soientdonnées.

« ‘5. Je n’aurai jamais honte de reconnaître mesprincipes, croyances et religion à partir du momentoù j’aurai reçu la conviction de leur justesse.

« ‘6. Je ne perdrai jamais un moment, mais jel’utiliserai sagement.

« ‘7. Je ferai preuve de la plus stricte tempérancedans la manière de me nourrir et de boire.

« ‘8. Je ne ferai jamais rien que je ne ferais si c’étaitla dernière heure de ma vie.

« ‘9. Je lirai tous les jours la parole de Dieu afin depouvoir apprendre sa volonté et être réconforté,fortifié et encouragé en agissant ainsi.

« ‘10. Dans tout récit, je ne dirai d’autre chose que lavérité pure et simple.

« ‘11. Je ferai toujours ce que je pense être mondevoir et pour le plus grand bien de mes semblables.

« ‘12. Je vivrai ma vie de toutes mes forces afin quece ne soit pas un mort-vivant qui trépasse le jourde ma mort.

« ‘13. Je déclarerai mes opinions et présenterai mesarguments aux autres, sans jamais les leur imposer,que ce soit par des paroles ou par des actes.

« ‘14. Je chercherai à me débarrasser de l’habitudede me mettre en colère, d’élever la voix, d’avoirdes mouvements d’impatience et de faire quoique ce soit qui risque d’offenser et de blesser messemblables.

« ‘15. Je n’oublierai pas un instant mon devoirenvers ma mère, elle qui m’a fait ce que je suis etqui me fera ce que je deviendrai, elle qui a passé leplus clair de son temps à s’occuper de moi et à quije dois tout l’honneur, le respect et l’affection queje peux donner ; je me souviendrai aussi de tousmes devoirs envers mon frère, mes amis et maparenté.

« ‘16 Je finirai chaque tâche que j’ai commen-cée ; j’examinerai aussi attentivement mon

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objectif et ses résultats avant de me chargerd’un devoir.

« ‘17. Je me souviendrai toujours que les hommeset les femmes que je rencontre sont mes frères etsœurs et que je dois regarder la poutre que j’ai dansl’œil avant d’essayer d’ôter la paille qui est danscelui de mon semblable.’

« Il serait bien que chaque jeune homme et chaquejeune femme évalue actuellement de la mêmemanière sa position dans la vie…

« Le jeune homme qui écrivit ces lignes était…John Andreas Widtsoe…

« … En mars 1921, il fut appelé à l’apostolatpar Heber J. Grant et conserva cette positionpendant une longue vie riche en événements »(« Faith, the Greater Knowledge », New Era, août1978, p. 4-6).

La gestion de notre temps nous permetde contrôler notre vie pour pouvoir servirplus efficacement.

� « Veillez à ce que tout cela se fasse avec sagesseet ordre ; car il n’est pas requis que l’hommecoure plus vite qu’il n’a de force. Et en outre, ilest nécessaire qu’il soit diligent, afin qu’il rem-porte ainsi le prix ; c’est pourquoi, tout doit sefaire avec ordre » (Mosiah 4:27).

� « Cessez d’être paresseux ; cessez d’êtreimpurs ; cessez de vous critiquer les uns lesautres ; cessez de dormir plus longtemps qu’ilest nécessaire ; couchez-vous de bonne heure,afin de ne pas être las ; levez-vous tôt, afin quevotre corps et votre esprit soient remplis devigueur » (D&A 88:124 [Maîtrise des Écritures,D&A 88:123-124]).

� Thomas S. Monson, membre de la PremièrePrésidence :

« Notre maison doit être une maison d’ordre…Trouvons du temps pour notre famille, du tempspour le travail, du temps pour l’étude, du tempspour le service, du temps pour les divertissementset du temps pour nous-mêmes, mais avant tout, dutemps pour le Christ.

« Alors notre maison sera une maison d’ordre »(« Édifier votre foyer éternel », L’Étoile, octobre1999, p. 6).

� Gordon B. Hinckley, président de l’Église :

« Chacun de nous a quatre responsabilités. Pre-mièrement, nous avons la responsabilité de notrefamille. Deuxièmement, nous avons une respon-sabilité envers notre employeur. Troisièmement,nous avons une responsabilité dans l’œuvre duSeigneur. Quatrièmement, nous avons une respon-sabilité envers nous-mêmes.

« Premièrement, il est impératif de ne pas négligervotre famille. Vous n’avez rien de plus précieux.Votre femme et vos enfants méritent l’attention deleur mari et de leur père. En fin de compte, c’estcette relation familiale que nous emporterons avecnous dans l’au-delà. Pour paraphraser les parolesdes Écritures : « Que servirait-il à un homme deservir fidèlement l’Église, s’il perdait sa famille ? »(voir Marc 8:36).

« Avec votre femme et vos enfants déterminezcombien de temps vous passerez avec eux etquand. Puis, tenez-vous-y. Essayez de ne rien laissers’interposer. Considérez ce temps comme sacré.Considérez-vous comme engagés. Considérez celacomme un moment de plaisir bien mérité.

« Que le lundi soir soit un moment sacré pour lasoirée familiale. Passez une soirée seul avec votrefemme. Prévoyez un peu de vacances avec toutevotre famille.

« Deuxièmement, envers vos affaires ou votreemployeur. Vous avez une obligation. Soyez hon-nêtes envers votre employeur. Ne faites pas letravail de l’Église pendant le temps que vous luidevez. Soyez loyaux envers lui. Il vous paye et ilen attend des résultats. Vous avez besoin d’unemploi pour subvenir aux besoins de votrefamille. Sans cela vous ne pouvez pas être unouvrier efficace dans l’Église.

« Troisièmement, envers le Seigneur et son œuvre.Organisez votre temps pour vous acquitter devos responsabilités dans l’Église. Rappelez-vousd’abord que tous les dirigeants ont de nombreusespersonnes pour les aider, comme cela nous a étérappelé aujourd’hui. Le président de pieu a deuxconseillers capables. La présidence a un grandconseil d’hommes dévoués et capables. Elle a lesgreffiers dont elle a besoin. Chaque évêque a desconseillers. Ils sont là pour alléger les fardeauxde son office. L’évêque a un conseil de paroisseet d’autres personnes auxquelles il peut et doitdéléguer des responsabilités. Il a les membresde sa paroisse et, plus il pourra leur déléguer de

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tâches, plus son fardeau sera léger et plus leur foigrandira.

« Tous les présidents de collège de la prêtrise ontdes conseillers, ainsi que les membres du collège.Il en est de même pour la Société de Secours. Aucunévêque ne peut s’attendre à prendre la place de laprésidente de la Société de Secours pour s’occuperdes besoins des membres de sa paroisse.

« Quatrièmement, tous les dirigeants de l’Égliseont une obligation envers eux-mêmes. Ils doiventprendre le repos nécessaire et faire de l’exercice. Ilsdoivent se distraire un peu. Ils doivent avoir letemps d’étudier. Tous les officiers de l’Église ontbesoin de lire les Écritures. Ils ont besoin de tempspour méditer et réfléchir seuls. Chaque fois quec’est possible, ils doivent aller avec leur femme autemple » (voir « Se réjouir de l’honneur de servir »,Réunion mondiale de formation des dirigeants, juin2003, p. 22-23).

� Neal A. Maxwell, alors assistant des Douze : « Jeremercie Jésus d’avoir renoncé aux modes et d’avoirsupporté non seulement l’absence d’appréciation,mais également d’avoir déclaré la vérité, sachantd’avance qu’elle serait mal comprise et déformée.Je le remercie de sa gestion admirable du temps,de n’avoir jamais mal employé un instant, notam-ment les occasions de méditer. Il faisait preuve demaîtrise même pour l’utilisation de ses secondes »(Ensign, mai 1976, p. 27).

� John Longden, assistant des Douze : « Ne vaquerqu’à ses ‘affaires’ n’est pas nécessairement signed’une utilisation sage de son temps. Il devrait yavoir du temps pour le développement intellectuelet spirituel ainsi que pour la détente :Du temps pour adorer Dieu et dutemps pour exprimer notre recon-naissance de pouvoir travailler, pourpenser, prier, lire, aider, rêver, rire,prévoir et apprendre » (ConferenceReport, avril 1966, p. 38).

� Spencer W. Kimball, douzièmeprésident de l’Église : « Jésus… nousa aussi enseigné qu’il est importantd’utiliser son temps avec sagesse. Cela ne signifiepas qu’il ne puisse jamais y avoir de loisir, car il fautdu temps pour se livrer à la contemplation et seressourcer, mais il ne faut pas gâcher son temps… Labonne gestion de son temps est, en fait, la bonnegestion de soi » (The Teachings of Spencer W. Kimball,éd. Edward L. Kimball, 1982, p. 482).

APPLICATION ET EXEMPLES

Idées pour planifier sa journée :

1. Réserver chaque matin un moment tranquillepour planifier en s’aidant de la prière.

2. Se concentrer sur ce que l’on doit faireaujourd’hui.

3. Écrire la liste de ce que l’on doit faire.

4. Mettre les points de la liste par ordre de priorité.

5. Utiliser son temps avec sagesse pour accomplirles points les plus importants.

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Quelles sont les dix choses prioritaires dansvotre vie ?

• En quoi les buts valables sont-ils importants pouratteindre la vie éternelle ?

• De quelles manières pouvez-vous mieux gérervotre temps ?

• Indiquez des activités de seconde importance quivous prennent trop de temps ?

• Pourquoi le bon usage de son temps est-il unproblème éternel ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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« Il devrait y avoirdu temps pour ledéveloppementintellectuel et

spirituel ainsi quepour la détente. »

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CHAPITRE 4

BONNE GESTION DESFINANCES

INTRODUCTION

Le Seigneur nous a donné de nombreux moyenset nous bénit si nous en faisons bon usage. Nousdevons faire preuve de bon sens pour gérer etpour renouveler les moyens que le Seigneur nousaccorde (voir D&A 104:13-18). Payer honnêtementla dîme et être honnête dans les transactionsfinancières apportera les bénédictions continuesdu Seigneur.

LES PRINCIPES QU’IL FAUTCOMPRENDRE

• Le paiement de la dîme et des offrandes apportedes bénédictions.

• Éviter les dettes inutiles et faire des économiespour l’avenir nous libère de la servitudefinancière.

• Être honnête dans nos relations financièresmontre notre intégrité personnelle.

• Tenir des conseils de famille nous aide à déciderde la manière d’employer nos ressources.

ÉCRITURES ET CITATIONS

Le paiement de la dîme et des offrandesapporte des bénédictions.

� « Apportez à la maison du trésor toutes lesdîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans mamaison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, ditl’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvrepas pour vous les écluses des cieux, sije ne répands pas sur vous la bénédic-tion en abondance.

« Pour vous je menacerai celui quidévore, et il ne vous détruira pas lesfruits de la terre, et la vigne ne serapas stérile dans vos campagnes, ditl’Éternel des armées.

« Toutes les nations vous diront heureux, Carvous serez un pays de délices, dit l’Éternel desarmées » (Malachie 3:10-12 [Maîtrise desÉcritures, Malachie 3:8-10]).

� « Voici, le temps qui nous sépare de la venuedu Fils de l’Homme s’appelle aujourd’hui, et envérité, c’est un jour de sacrifice, et un jour où monpeuple doit être dîmé, car celui qui est dîmé nesera pas brûlé à sa venue » (D&A 64:23 [Maîtrisedes Écritures]).

Règlement de la dîme

� Gordon B. Hinckley, alors conseiller dans laPremière Présidence, a dit : « C’est un fait que ladîme est la loi financière du Seigneur. Il l’a donnéepar révélation. Cette loi divine comporte de grandeset de belles promesses. Elle est applicable à chaquemembre de l’Église qui touche des revenus. Elles’applique à la veuve dans sa pauvreté comme auriche dans sa richesse » (« The Widow’s Mite »,Brigham Young University, 1985-1986 Devotionaland Fireside Speeches, 1986, p. 9).

� Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres :

« À ceux qui vivent fidèlement et honnêtementla loi de la dîme, le Seigneur promet d’abondan-tes bénédictions. Certaines sont temporelles,comme l’est la dîme. Mais, comme les ordonnan-ces physiques extérieures que sont le baptême etla Sainte-Cène, le commandement de payer ladîme exige un sacrifice matériel, qui produit en

fin de compte de grandes bénédic-tions spirituelles.

« Les bénédictions matérielles etspirituelles sont précisément adaptéesà nos besoins et à ceux de notrefamille, selon la volonté du Seigneur.Mais pour les recevoir, nous devonsobéir à la loi sur laquelle elles

reposent (voir D&A 130:20-21) » (Le Liahona,novembre 2002, p. 27).

� Ronald E. Poelman, des soixante-dix : « Peut-onconsidérer le paiement de la dîme comme un

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« Nous devonsêtre honnêtes

avec le Seigneurquand nous

payons la dîme. »

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sacrifice ? Oui, en particulier si nous comprenonsla signification des deux termes latins dont découlele mot sacrifice. Ces deux mots (sacer et facere)signifient ensemble ‘rendre sacré’. Ce que nousrendons à Dieu comme dîme est en effet sanctifiéet ceux qui obéissent sont édifiés » (L’Étoile, juillet1998, p. 90).

� Gordon B. Hinckley, alors conseiller dans laPremière Présidence, a dit : « Je ne dis pas que lepaiement de la dîme vous permettra d’acquérir lamaison de vos rêves, une Rolls-Royce ou une villaà Hawaï. Le Seigneur nous ouvrira les écluses descieux en fonction de nos besoins, non en fonction denotre cupidité. Si nous payons la dîme pour nousenrichir, nous le faisons pour la mauvaise raison.L’objectif fondamental de la dîme est de donnerà l’Église les moyens de poursuivre l’œuvre duSeigneur. Le donateur reçoit en retour une béné-diction d’appoint, mais cette bénédiction peuttrès bien ne pas être de nature financière oumatérielle » (voir « La loi sacrée de la dîme »,L’Étoile, mai 1991, p. 4).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douzeapôtres : « Nous devons être honnêtes avec leSeigneur quand nous payons la dîme. Les saintsfidèles ont appris qu’il ‘ouvre… les écluses duciel… [et] déverse… la bénédiction, au-delà detoutes mesures’ (Malachie 3:10). Le paiement dela dîme est moins une affaire d’argent qu’uneaffaire de foi. Rendons un dixième de nos revenusau Seigneur (voir D&A 119:4) ne nous rendonsjamais coupables de le voler en ne payant pasnotre dîme. Alors, nous n’oublierons pas non plusceux qui sont dans le besoin, et nous verseronsdes offrandes de jeûne généreuses, pour les aider »(L’Étoile, juillet 1990, p. 29).

� James E. Faust, de la Première Présidence :« La loi de la dîme est simple : nous payons undixième de nos revenus annuels (voir D&A 119:4).La Première Présidence a dit que nos revenusconsistent en tout ce que nous recevons. Ce quereprésentent les dix pour cent de nos revenus estune affaire à régler entre nous et notre Créateur. Iln’y a pas de règles officielles. Un jour, un convertide Corée m’a dit : ‘Pour la dîme, peu importequ’on soit riche ou pauvre. On paie dix pour cent,et l’on n’a pas à avoir honte de gagner peu. Si l’ona beaucoup d’argent, on paie toujours dix pourcent. Si l’on gagne très peu, on paie toujours dixpour cent. Notre Père céleste nous aimera pour

cela. On peut garder la tête haute.’ » (voir L’Étoile,janvier 1999, p. 67).

Éviter les dettes inutiles et faire deséconomies pour l’avenir nous libère dela servitude financière.

� « Paie la dette que tu as contractée avec l’impri-meur. Libère-toi de la servitude » (D&A 19:35).

� « Et de plus, en vérité, je vous le dis, concernantvos dettes : voici ma volonté est que vous payieztoutes vos dettes » (D&A 104:78).

� J. Reuben Clark, de la Première Présidence :« Une fois que vous avez des dettes, les intérêtssont votre compagnon de chaque minute, lanuit comme le jour ; vous ne pouvez les éviterni leur échapper ; vous ne pouvez les chasser ;ils ne cèdent à aucune supplication ni à aucunordre ; et chaque fois que vous vous mettez surleur chemin ou ne répondez pas à leurs exigencesils vous écrasent » (Conference Report, avril1938, p. 103).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église :

« Nous transmettons un message d’autonomie àtravers toute l’Église. Nous ne pouvons parvenirà l’autonomie lorsque de lourdes dettes pèsent surnotre foyer. On ne peut être ni indépendant niaffranchi de l’asservissement quand on a des dettesenvers les autres…

« Frère Faust ne vous raconterait pas cela lui-même. Je peux peut-être le faire et il m’en ferareproche après. Il avait pris un crédit pour samaison dont les intérêts s’élevaient à 4 pourcent. Beaucoup de gens lui auraient dit qu’ilétait fou de rembourser par anticipation cet

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emprunt alors que le taux d’intérêt était si bas.Mais à la première occasion qu’il a eue de trouverles ressources nécessaires, sa femme et lui ontdécidé de rembourser par anticipation ce crédit.Il n’a plus aucune dette depuis ce jour-là. C’estpour cette raison qu’il a le sourire aux lèvres etqu’il siffle en travaillant.

« Je vous exhorte à examiner l’étatde vos finances. Je vous exhorte àmodérer vos dépenses ; faites preuvede maîtrise dans vos achats pouréviter les dettes autant que faire sepeut. Remboursez vos dettes aussi viteque vous le pouvez et libérez-vous del’asservissement.

« Si vous avez réglé vos dettes, si vous avez deséconomies, aussi petites soient-elles, alors, si destempêtes soufflent au-dessus de votre tête, vousaurez un abri pour votre femme et vos enfants, etla paix au cœur. C’est tout ce que j’ai à dire à cesujet, mais je tiens à le dire avec la plus grandeinsistance » (Gordon B. Hinckley, L’Étoile, janvier1999, p. 66).

� James E. Faust, alors membre du Collège desdouze apôtres : « Les achats à tempérament à destaux faciles ont mis de nombreuses personnes bienintentionnées dans des situations qu’elles n’avaientni prévues ni voulues. Cartes de crédit, cartes depaiement et systèmes de crédit à la consommationdoivent être utilisés avec beaucoup de modérationet avec sagesse. Le paiement complet comptantlors de l’achat est encore la règle sage, que lesconditions soient bonnes ou mauvaises, parce quele crédit implique des intérêts élevés » (« Doing theBest Things in the Worst Times », Ensign, août1984, p. 43).

� L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres :« Évitez les dettes excessives. On ne recourra auxdettes nécessaires qu’après mûre réflexion, avoirprié et après avoir obtenu les meilleurs conseilspossibles. Nous devons faire preuve de disciplinepour rester solvables. On nous a conseillé avecsagesse d’éviter les dettes comme la peste.J. Reuben Clarke a conseillé avec courage et cons-tance aux membres de l’Église de prendre lesmesures nécessaires. ‘Vivez suivant vos moyens.Débarrassez-vous des dettes. Restez sans dettes.Faites des économies pour des temps difficilesqui sont toujours venus et qui viendront encore.Entraînez-vous à vivre avec parcimonie, industrie

et frugalité’ [Conference Report, octobre 1937,p. 103] » (Living with Enthusiasm, 1996, p. 24 ; voir« Si vous êtes préparés vous ne craindrez pas »,L’Étoile, p. 40).

� Marvin J. Ashton, du Collège des douze apôtres :

« Un calendrier d’échelonnementdes remboursements peut vous aiderà réduire ou éliminer les dettesinutiles. Faites plusieurs colonnessur une feuille de papier. Dans lacolonne de gauche, écrivez les mois,en commençant par le mois pro-chain. En haut de la colonne sui-

vante, mettez le nom du créancier que vousdésirez rembourser en premier. Ce peut être lecrédit qui a le taux d’intérêt le plus élevé oul’échéance la plus rapprochée. Écrivez les men-sualités de ce créancier jusqu’à ce que le créditsoit remboursé comme le montre l’illustrationde droite… En haut de la colonne suivante,inscrivez le nom du deuxième créancier quevous voulez rembourser, et notez les paiementsdus chaque mois. Quand vous avez rembourséle premier créancier, ajoutez le montant de ceversement mensuel à votre remboursement dudeuxième créancier. Continuez à faire de mêmejusqu’à ce que tout soit remboursé » (« Guidedes finances familiales », Le Liahona, avril2000, p. 45).

CALENDRIER D’ÉCHELONNEMENT DEREMBOURSEMENT DES DETTES

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

Février

Mars

Avril

1redette

2edette

3edette

4edette

Total des paiements

10

10

10

10

20

20

20

20

30

30

30

30

30

30

30

30

30

30

60

60

60

40

40

40

40

40

40

40

40

40

40

100

100

100

100

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100

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« Nous devonsfaire preuve

de discipline pourrester solvables. »

Page 31: L'Évangile et la vie productive, manuel de l'étudiant (Religion 150)

Notre honnêteté dans nos relationsfinancières montre notre intégritépersonnelle.

� « Ne rendez à personne le mal pour le mal.Recherchez ce qui est bien devant tous leshommes » (Romains 12:17).

� « Et ils se distinguaient aussi par leur zèle enversDieu, et aussi envers les hommes ; car ils étaientparfaitement honnêtes et droits en tout ; et ilsfurent fermes dans la foi du Christ jusqu’à la fin »(Alma 27:27).

� Thomas S. Monson, alors membre du Collègedes douze apôtres : « Dans un numéro deNation’s Business figurait un rapport completintitulé ‘Conditions pour réussir’. Ce rapportavait été réalisé par les rédacteurs de ce magazineaprès des enquêtes approfondies destinées àtrouver les caractéristiques qui, acquises et appli-quées, garantiront la réussite d’un dirigeant. Desdirigeants du monde des affaires, des enseignantset des consultants ont évalué les qualités qu’undirigeant doit avoir en priorité et ont conclu quel’intégrité, avec ses variantes, l’honnêteté ou lamoralité, arrivaient au premier rang pour presquetous les participants à cette enquête. Le dirigeantintègre qui dirige par l’exemple ne subira jamaisle mépris de jeunes déçus qui disent : ‘Les gensnous disent toujours ce qu’il faut faire mais nele font pas eux-mêmes’ » (Be Your Best Self,1979, p. 116).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres :

« Mon père était… d’une honnêteté sans faille. Ilmontrait un bel exemple à toute la famille.

« Un jour que j’avais environ sept ans, mon pèrem’a dit d’aller faire des courses dans une quin-caillerie. Il m’a donné cinq dollars, ce qui, à l’é-poque permettait d’acheter beaucoup de choses.Quand je suis arrivé chez moi et que j’ai dit ceque j’avais acheté, il a compté la monnaie et s’estaperçu que le vendeur s’était trompé et m’avaitdonné un dollar de trop. Le magasin était à unkilomètre et demi de la maison mais il a insistépour que je refasse tout le chemin pour retournerrendre l’argent.

« Cela a été une bonne leçon pour moi… C’est legenre de leçon d’honnêteté qu’il nous a enseignéesà nous, les enfants, pendant toute notre enfanceet notre adolescence » (Finding Peace in Our Lives,1995, p. 141-142).

Tenir des conseils de famille nous aide àdécider comment employer nos ressources.

� « En vérité, je vous dis que tout homme qui estobligé de pourvoir aux besoins de sa famille, qu’ille fasse, et il ne perdra en aucune façon sa cou-ronne » (D&A 75:28).

� James E. Faust : « Le faitde tenir le budget ensem-ble créera une unitéspéciale tout comme latenue de conseils defamille. Nous devonstravailler ensemble à faireune année de réserves denourriture, de vêtementset d’autres articles depremière nécessité. Auxmoments de tensions, il

faut faire particulièrement des gestes supplémen-taires de gentillesse qui sont très appréciés. Quandil y a peu d’argent, il est plus facile d’apprendreaux enfants à en faire bon usage, entre autre lanécessité de faire des économies pour l’avenir.On peut rappeler à la famille de conserver uneperspective éternelle au lieu de se concentrer surles biens et les richesses du monde. Les organisa-tions familiales sont utiles pour apporter à l’in-dividu l’aide nécessaire. Il est également importantd’apprendre à accepter avec grâce l’aide de lafamille » (voir L’Étoile, avril, 1983, p. 181).

� Gene R. Cook, des soixante-dix, a expliqué :« Dans les conseils de famille, nous analysionsrégulièrement des parties du budget familial surlesquelles les enfants avaient un certain contrôle :les charges, la nourriture, les leçons de musique, lesétudes, etc. Cela les a aidés à comprendre qu’ils nepouvaient pas avoir tout ce qu’ils voulaient dans lavie mais de s’en tenir à un budget. En voyant leurfamille le faire chaque mois, ils ont naturellementvoulu faire de même. Ils ont alors trouvé plus facilede le faire tout seuls quand ils ont été mariés »(Raising Up a Family to the Lord, 1993, p. 252).

� Spencer W. Kimball, douzième président del’Église : « Afin que deux personnes puissent réussirleur vie conjugale, il faut que le mari et la femmeétablissent minutieusement ensemble un budgetpuis s’y conforment ensuite avec soin. De nombreuxmariages échouent au marché, à l’occasion d’achatsnon prévus. Rappelez-vous que le mariage est unpartenariat, et qu’il ne peut réussir qu’en tant que

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tel. Une planification commune et une disciplinecommune des enfants sont indispensables » (voirL’Étoile, avril 1976, p. 4).

� Spencer W. Kimball : « Chaque famille devraitavoir un budget. Bien sûr, nous n’imaginerions pasde passer une seule journée sans budget dans l’Égliseou dans nos affaires. Nous devons savoir approxima-tivement ce que nous pouvons recevoir et nousdevons certainement savoir ce que nous allonsdépenser. Et l’une des réussites de l’Église a été queles Frères suivent ces choses très attentivement etque nous ne dépensons pas ce que nous n’avonspas » (Conference Report, avril 1975, p. 167).

� L. Tom Perry : « Aussi régulièrement que vouspayez votre dîme, mettez de côté l’argent nécessairepour les besoins familiaux à venir » (voir L’Étoile,janvier 1996, p. 40).

� Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres :

« L’investissement nécessaire pour acheter unemaison, par rapport à un salaire moyen, augmenteet les emplois sont plus difficiles à garder. Mais lejeune homme et la jeune fille pourraient penser…à se préparer d’autres façons àpourvoir aux besoins de leur futurefamille. Les revenus n’en sont qu’unaspect. Avez-vous déjà remarqué queles maris et les femmes qui se sententserrés financièrement optent pour dessolutions permettant aux revenus de leur familled’augmenter, mais ne tardent pas à s’apercevoirqu’ils sont toujours serrés, quels que soient lesrevenus ? Il y a une vieille formule que vousconnaissez, qui dit en substance : Revenus cinqdollars, dépenses six dollars : misère. Revenusquatre dollars, dépenses trois dollars : bonheur.

« Le fait que le jeune homme peut subvenir auxbesoins de sa famille et, après le travail, rentrerauprès d’elle à une heure raisonnable et que lajeune femme peut être là pour élever les enfantspeut dépendre autant de la façon dont ils appren-nent à dépenser que de la façon dont ils appren-nent à gagner…

« Réfléchissez bien à vos besoins réels en matièrede voitures, de vêtements, de divertissements, demaisons, de vacances et à tout le reste que vousessayerez un jour de fournir à vos enfants… Ladifférence de coût entre ce que le monde estimenécessaire et ce dont vos enfants ont réellementbesoin pourrait constituer la marge de temps dontun père et une mère pourraient avoir besoin pour

être avec leurs enfants afin de les ramener auprèsde leur Père céleste.

« Même les habitudes les plus frugales en matièrede dépenses et la planification la plus attentivedans le domaine de l’emploi peuvent ne pas suffireà assurer le succès, mais cela pourrait être suffisantpour vous apporter la paix que procure le fait desavoir que vous avez fait de votre mieux pourpourvoir aux besoins de vos enfants et pour leséduquer » (voir La famille, veillée du DEE pour lesjeunes adultes qui font des études supérieures,5 novembre 1995, p. 4-5).

� Marvin J. Ashton :

« Chaque famille devrait avoir une notion biennette de la quantité d’argent qui sera disponiblechaque mois et de la quantité qu’il faudra dépenserdans chaque poste du budget familial. Les carnetsde chèques facilitent le suivi des dépenses et latenue des comptes. Notez soigneusement chaquechèque qui a été émis et comparez soigneusementles talons de votre carnet de chèques avec le relevémensuel de compte bancaire.

« À l’exception de l’achat d’unemaison, d’un emprunt pour lesétudes, ou d’un autre investissementà caractère vital, abstenez-vous desdettes et des charges financièresqui en découlent. Payez les biens

d’équipement et les vacances au comptant. Évitezles crédits ; de même utilisez les cartes de créditavec prudence. Leur but est principalement defaciliter la vie et de permettre de s’identifier ;elles ne doivent pas être utilisées à la légère.L’utilisation de nombreuses cartes de créditaugmente énormément les risques de dettes.Achetez des articles d’occasion jusqu’à ce quevous ayez économisé assez pour acheter desarticles neufs de qualité. Les articles de mauvaisequalité reviennent presque toujours très cher.

« Épargnez… une partie précise de vos revenus »(One for the Money: Guide to Family Finance,brochure, 1992, p. 6).

APPLICATION ET EXEMPLES

Marvin J. Ashton a dit :

« Récemment j’ai eu l’occasion de parler avecune jeune fille et un jeune homme remarquables.Ils devaient se marier dans la semaine. Leursyeux brillaient dans l’attente de cet événement

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« Chaque familledevrait avoir un

budget. »

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important et bien sûr de la continuation de leuramour. Tous deux avaient l’avantage d’avoir faitde bonnes études, de venir d’un bon foyer etd’être cultivés. C’était une joie de découvrir leurpersonnalité, leurs projets et leur potentiel. Ilsemblait que leur relation était bien partie pourdurer éternellement.

« Au cours de notre entretien, seule une réponse àune question m’a causé du souci. J’espère que mescraintes et mes suggestions leur ont permis d’en-visager différemment leur mariage.

« À la question : ‘Qui va s’occuper des financesdans votre couple ?’ Elle a répondu : ‘C’est lui, jesuppose.’ Il a dit : ‘Nous n’avons pas encore abordéce sujet.’ Ces commentaires m’ont surpris et alarmé.

Quelle est l’importance des finances et de la ges-tion de l’argent au sein du mariage et des affairesfamiliales ? Je répondrai : ‘Énorme.’ » (One for theMoney, p. 1 ; ou Ensign, juillet 1975, p. 72).

• À votre avis, pourquoi frère Ashton était-ilalarmé que ce couple n’ait pas discuté de lagestion des finances ?

• Au début de ce chapitre, le président Kimball aexpliqué que l’Église ne passe pas un seul joursans budget. En quoi la gestion des financespersonnelles et familiales est-elle tout aussiimportante que la gestion des finances del’Église ?

• Pourquoi la gestion financière est-elle importantepour le mariage et les affaires familiales ?

Joe J. Christensen, alors membre de la présidencedes soixante-dix, a dit :

« Pendant de nombreuses années, mon père a eul’habitude de changer de voiture tous les ans. Puis,peu après la Deuxième Guerre mondiale, quand leprix des céréales a augmenté, nous avons eu la sur-prise de voir un jour mon père rentrer à la maisondans une voiture plus coûteuse.

« Un matin, ma mère lui a demandé : ‘De combienla nouvelle voiture est-elle plus chère que l’autre ?’

« Quand mon père le lui a dit, ma mère a déclaré :‘L’autre voiture a toujours pu m’amener là où jedevais aller. Je pense que nous devrions donnerla différence à quelqu’un qui en a plus besoinque nous.’

« Et c’est ce que nous avons fait. L’année suivante,mon père a repris une voiture moins coûteuse et ilsont continué à se montrer généreux.

« Si nous n’y veillons pas, nos désirs peuventfacilement devenir des besoins » (L’Étoile, juillet1999, p. 10).

• Quelles leçons en matière de finances frèreChristensen a-t-il apprises de ses parents grâceà cette expérience ?

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• Quelle est la différence entre les désirs et lesbesoins ?

• Qu’est-ce qui peut nous aider à apprendre ladifférence ?

Serge et Nadine ont attendu longtemps avant dese marier. Ils ont fini leurs études et ils ont eutous les deux des professions de niveau moyen.Ils avaient l’habitude de vivre avec un budgetserré. Maintenant qu’ils ont plus d’argent, cha-cun commence par acheter les articles qu’il jugenécessaires et qu’il veut depuis toujours. Ilsremarquent que leurs achats sont souvent pluscoûteux qu’ils le pensaient. Souvent quand l’unachète quelque chose, l’autre se sent obligé defaire de même. Ils commencent à accumuler lesdettes. La semaine dernière, Nadine a apprisqu’elle attendait un bébé. Elle avait toujoursprévu d’être mère au foyer.

• Quel conseil donneriez-vous à ce couple ?

• Que doit-il faire pour affronter les difficultés quil’attendent ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• De quelle manière le fait de payer la dîme nousbénit-il spirituellement ? Temporellement ?

• Comment le fait d’éviter les dettes inutilesapporte-t-il la paix de l’esprit ?

• Pourquoi est-il important d’être honnête dansvos affaires ?

• Comment la gestion en famille de vos financesrenforce-t-elle votre unité ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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Le budget vous aide à prévoir et évaluer vos dépenses.

Établissez un budget pour des périodes déterminées (hebdomadaire, bihebdomadaire, mensuel, etc.) selonla fréquence de votre paye.

Équilibrez les dépenses et les recettes et dépensez moins que vous ne gagnez.

BUDGET POUR 20

RECETTES

Salaires(impôts déduits)

Autres recettes

Total des recettes

DÉPENSES

Dons à l’Église

Épargne

Nourriture

Crédit maison ou loyer

Charges

Transports

Dettes

Assurances

Santé

Vêtements

Autre

Total des dépenses

Dépenses déduites des recettes

Prévues Réelles

Prévues Réelles

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CHAPITRE 5

LA FOI EN JÉSUS-CHRISTNOUS DONNE LE POUVOIRDE SUBVENIR À NOSBESOINS ET À CEUX DESAUTRES

INTRODUCTION

La foi au Seigneur Jésus-Christ est le premierprincipe de l’Évangile (voir4e article de foi). Si nousnous en remettons auSeigneur et recherchonsson aide dans les affairesspirituelles et matérielles,il nous assistera et nousbénira.

Non seulement nousdevons avoir foi en Jésus-

Christ mais nous devons aussi fairetout notre possible pour réaliser nosjustes aspirations. Cela nous demandeparfois de vivre longtemps avec foiet en faisant de gros efforts. Moronia enseigné que nous ne recevonsde témoignage qu’après la mise àl’épreuve de notre foi (voir Éther12:6). Si nous travaillons, prions etendurons avec foi en Jésus-Christ pour améliorernotre situation, le Seigneur nous aidera.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• La foi au Seigneur Jésus-Christ donne le pouvoirde progresser spirituellement et de traiter lesaffaires matérielles.

• Le Seigneur promet qu’il nous aidera à subvenirà nos besoins.

• Le Seigneur ne nous commandera pas en touteschoses. Nous devons être engagés avec zèle àfaire beaucoup de bien.

• Quand nous nous tournons fidèlement vers leSeigneur, il nous aide à comprendre commentaméliorer nos conditions de vie et commentaider les autres.

ÉCRITURES ET CITATIONS

La foi au Seigneur Jésus-Christ donne lepouvoir de progresser spirituellement etde traiter les affaires matérielles.

� « À cause de votre diligence, et de votre foi, et devotre patience à l’égard de la parole pour la nourrir…vous cueillerez bientôt le fruit, qui est extrêmementprécieux » (Alma 32:42).

� « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et net’appuie pas sur ta sagesse ;

« Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanirates sentiers » (Proverbes 3:5-6).

� Henry D. Taylor, assistant des Douze : « Mes frèreset sœurs bien-aimés, le Seigneur tient ses promesses.Il ouvre vraiment les écluses des cieux et déversevraiment ses bénédictions sur ceux qui sont fidèles etqui obéissent à ses commandements mais cela se feraà sa manière. Ces bénédictions peuvent être finan-cières ou matérielles ou elles peuvent se manifesterpar un déversement spirituel qui apporte force, paixet réconfort. Elles peuvent venir sous des formesinhabituelles et inattendues de sorte qu’alors nous

pouvons même ne pas reconnaîtreque ce sont des bénédictions, maisle Seigneur tiendra ses promesses »(Conference Report, avril 1974, p. 158 ;ou Ensign, mais 1974, p. 108).

� Robert D. Hales, du Collège desdouze apôtres : « Cela demandebeaucoup de foi et de courage deprier notre Père céleste en disant :

‘Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.’ Lafoi au Seigneur et la persévérance donnent unegrande force. Certains disent que, si nous avonssuffisamment de foi, nous pouvons parfois chan-ger les circonstances qui causent nos épreuves etnos tribulations. Devons-nous utiliser notre foipour changer les circonstances ou pour les sup-porter ? Des prières ferventes peuvent être faitespour changer ou modérer des événements arri-vant dans notre vie, mais nous devons tou-joursnous souvenir, lorsque nous terminons chaqueprière, qu’il faut bien comprendre l’expression :‘Que ta volonté soit faite’ (Matthieu 26:42). La foiau Seigneur inclut la confiance en lui. La foi pourbien persévérer est la foi fondée sur l’acceptationde la volonté du Seigneur et des leçons apprisesau cours des événements survenus dans notre

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« La foi auSeigneur et lapersévérancedonnent une

grande force. »

Page 38: L'Évangile et la vie productive, manuel de l'étudiant (Religion 150)

vie » (Conference Report, avril 1998, p. 101 ; ouEnsign, mai 1998, p. 77).

� Thomas S. Monson, membre de la Première Pré-sidence : « Si quelqu’un se croit trop faible pourchanger le cours tumultueux de sa vie ou s’il est desgens qui ne se décident pas à faire mieux à cause dela plus grande des craintes, celle d’échouer, il n’y apas d’assurance plus réconfortante que les parolesdu Seigneur : ‘Ma grâce suffit à tous les hommesqui s’humilient devant moi ; car s’il s’humilientdevant moi, et ont foi en moi, alors je rendrai fortespour eux les choses qui sont faibles’ [Éther 12:27] »(Le Liahona, juillet 2000, p. 58-59).

� Spencer W. Kimball, alors président du Collègedes Douze, a dit : « Il faut de la foi, une foi invisible,pour que les jeunes assument immédiatement leursresponsabilités familiales malgré les incertitudesfinancières. Il faut de la foi pour qu’une jeunefemme ait des enfants au lieu d’accepter un emploi,surtout lorsque son mari n’a pas encore fini sesétudes. Il faut de la foi pour respecter le sabbatquand on peut gagner une fois et demi plus entravaillant, quand on peut en tirer du profit et quandon peut vendre des marchandises. Il faut une grandefoi pour payer la dîme quand il y a peu d’argent etque l’on a tant à payer. Il faut de la foi pour jeûner,faire les prières en famille et respecter la Parole deSagesse. Il faut de la foi pour faire l’enseignement aufoyer, l’œuvre missionnaire de pieu et rendre d’autresservices quand cela implique des sacrifices. Il faut dela foi pour faire une mission à plein temps. Maissachez-le : tout cela, ce sont les semailles, et la mois-son, c’est une famille fidèle, pleine de dévotion, lasécurité financière, la paix et la vie éternelle » (FaithPrecedes the Miracle, 1972, p. 11 ; voir ConferenceReport, octobre 1952, p. 50-51).

� Quand il était membre du Collège des douzeapôtres, Howard W. Hunter a dit : « Nous avons

besoin d’étudier les bases simples des vérités qui ontété enseignées par le Maître et éliminer ce qui porteà controverse. Notre foi en Dieu doit être réelle etnon reposer sur des spéculations. L’Évangile rétablide Jésus-Christ peut être une influence dynamiquequi nous fait bouger… un des grands points forts dela religion mormone est la traduction des croyancesen pensées et en actions quotidiennes » (ConferenceReport, octobre 1970, p. 131-132).

Le Seigneur promet qu’il nous aidera àsubvenir à nos besoins.� « Moi, le Seigneur, j’ai décrété pour pourvoir auxbesoins de mes saints…

« Car la terre est pleine, et il y a assez, et même enréserve » (D&A 104:16-17).

� « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez,et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira »(Matthieu 7:7).

� Brigham Young, deuxième président de l’Église :« Ma foi ne m’amène pas à penser que le Seigneurnous fournira du porc rôti, du pain déjà beurré,etc. ; il nous donnera la capacité de produire legrain, d’obtenir les fruits de la terre, de faire deshabitations, de nous procurer quelques planchespour faire une boîte ; et lorsque viendra la mois-son, nous donnant le grain, ce sera à nous de leconserver – de garder le blé jusqu’à ce que nousayons sous la main des provisions pour un, deux,cinq ou sept ans, jusqu’à ce que le peuple ait misde côté suffisamment de denrées de premièrenécessité pour se nourrir, lui et ceux qui viendrontchercher la sécurité ici » (Discourses of BrighamYoung, p. 291-292).

� Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres :« Je témoigne que, dans votre domaine personneld’activité et dans le cadre de vos responsabilités, leSeigneur apportera lamême aide. Quandvous en avez besoin etque vous la méritez,vous pouvez recevoirl’inspiration divinepour savoir quoi faireet, si nécessaire, lepouvoir ou la capacitéde le faire. Joseph Smith a appris à développer safaculté de suivre la direction du Seigneur en exer-çant une discipline personnelle. Pendant qu’ilprogressait et apprenait du Seigneur commentaccomplir les tâches qui lui étaient confiées, il

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LA FOI EN JÉSUS-CHRIST NOUS DONNE LE POUVOIR DE SUBVENIR À NOS BESOINS ET À CEUX DES AUTRES 33

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ne permettait pas à ses désirs et au souci de saconvenance personnelle, ni aux persuasions deshommes, de l’empêcher de le faire. Suivons sonexemple » (voir Le Liahona, janvier 2000, p. 107).

Le Seigneur ne nous commandera pas entoutes choses. Nous devons être engagésavec zèle à faire beaucoup de bien.� « Car voici, il n’est pas convenable que je com-mande en tout, car celui qu’il faut contraindreen tout est un serviteur paresseux et sans sagesse ;c’est pourquoi il ne reçoit pas de récompense.

« En vérité, je le dis, les hommes doivent œuvreravec zèle à une bonne cause, faire beaucoup dechoses de leur plein gré et produire beaucoup dejustice.

« Car ils ont en eux le pouvoir d’agir par eux-mê-mes. Et si les hommes font le bien, ils ne perdronten aucune façon leur récompense » (D&A 58:26-28[Maîtrise des Écritures, D&A 58:26-27]).

� Bruce R. McConkie, du Collège des douzeapôtres, a dit :

« Nous avons deux conditions. L’uneest que nous devons être guidés parl’esprit d’inspiration, l’esprit derévélation. L’autre, c’est que noussommes ici [sur la terre] avec, pour instruction, defaire usage de notre libre arbitre, pour définir ce quenous devrions faire par nous mêmes et nous devonstrouver le juste équilibre entre elles deux...

« Pour demander avec foi, il est implicite que nousfassions tout ce qui est en notre pouvoir pour

atteindre le but que nous poursuivons. Nous exer-çons le libre arbitre dont nous avons été dotés.Nous utilisons tous les dons, facultés et capacitésque nous possédons pour amener la possibilité quipeut se présenter…

« Nous sommes censés faire tout notre possiblepuis chercher une réponse du Seigneur, qui scelleet confirme que nous avons atteint la bonneconclusion » (« Agency or Inspiration–Which? »Speeches of the Year: BYU Devotional Addresses,1972-1973, 1973, p. 109-110, 113).

� Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres :« Chaque président de l’Église, armé du Saint-Espritcomme compagnon constant, hérite d’une énormecharge de travail à un âge où la plupart des hommessont à la retraite. Le président Hinckley s’imposeun rythme sans précédent… Son calendrierextrêmement chargé est imposé par sa volonté de‘travailler avec zèle’ à l’édification du royaume deDieu. Je l’ai souvent entendu dire : ‘Je ne sais pascomment je peux réaliser quelque chose autrementqu’en me mettant à genoux et en suppliant pouravoir de l’aide et ensuite en me relevant pour memettre au travail.’ Une foi inébranlable, un travailacharné et un optimisme contagieux, voilà ce quicaractérise notre prophète » (voir L’Étoile, janvier1998, p. 18).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres :« Nous ne pouvons pas être irrésolus dans nosrelations avec notre mari, notre femme, nos parentsou nos enfants. Allons-nous apprécier nos enfantsseulement quand ils seront plus âgés et que nousserons moins occupés ? Et que dire de ces amitiés devaleur qui s’évanouissent à cause des longues lettrespleines d’attentions que nous projetons d’écriremais que nous ne finissons jamais et n’envoyonsjamais ? Sommes-nous fidèles à aller régulièrementdans nos temples ? Réfléchissez aux livres que nousallons lire, aux velléités de faire le bien auxquellesnous allons donner suite et aux bonnes causes que

nous allons embrasser. Est-ce que nousmettons toujours dans nos bagages cequi compte le plus pour nous dansla vie, mais sans jamais partir envoyage ? Demain n’arrive-t-il jamais ?

Prenons la résolution de vivre aujourd’hui – pasdemain, mais aujourd’hui – tout de suite, pendantqu’il est encore temps » (L’Étoile, juillet 1998, p. 17).

� James E. Faust, de la Première Présidence : « Croireexige l’action. Si vous vous préparez pour affronterla vie, vous pouvez être récompensés audelà de

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LA FOI EN JÉSUS-CHRIST NOUS DONNE LE POUVOIR DE SUBVENIR À NOS BESOINS ET À CEUX DES AUTRES34

« Croire exigel’action. »

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toutes vos espérances. Mais pour y parvenir, vousdevez faire beaucoup d’efforts, être économes, sageset sur vos gardes. Vous devez apprendre à vous refu-ser les plaisirs du monde. Vous devez payer fidèle-ment la dîme ; vous devez respecter la Parole deSagesse ; vous devez vous garder de toute substanceentraînant la dépendance. Vous devez êtres chasteset moralement purs à tous égards. Vous devezaccepter tous les appels que vous recevrez etêtre diligents. Vous accomplirez davantage parla persévérance et vos efforts que par le brio »(L’Étoile, janvier 1998, p. 50).

Quand nous nous tournons fidèlementvers le Seigneur, il nous aide à comprendrecomment améliorer nos conditions de vieet comment aider les autres.

� « Et si les hommes viennent à moi, je leurdémontrerai leur faiblesse afin qu’ils soienthumbles... car s’ils s’humilient devant moi, etont foi en moi, alors je rendrai fortes pour euxles choses qui sont faibles » (Éther 12:27 [Maî-trise d’Écritures]).

� « Sois donc fidèle… va au secours des faibles,fortifie les mains languissantes et affermis lesgenoux qui chancellent » (D&A 81:5).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église :

« Grâce à leurs bonnes qualifications professionnelles,[les] jeunes gens et jeunes filles pourront sortir del’état de pauvreté qu’eux-mêmes et des générationsavant eux ont connu. Ils subviendront mieux auxbesoins de leur famille. Ils serviront dans l’Église,auront davantage de responsabilités… En membresfidèles de l’Église, ils paieront leur dîme et les offran-des, et l’Église sera beaucoup plus forte dans cesrégions grâce à eux…

« Il y aura plus de chance qu’ilsdemeurent fidèles et pratiquants pourle reste de leur vie » (Le Liahona, juillet2001, p. 62).

Marvin J. Ashton, du Collège desdouze apôtres : « Nous avons besoinde savoir comment, quoi, où etpourquoi changer. L’Évangile deJésus-Christ peut nous aider àfixer des buts à court terme, inter-médiaires et à long terme en nous enseignantqui nous sommes, d’où nous venons et où nousallons. Avec cette connaissance, une personne

aura plus de force pour s’améliorer » (L’Étoile, mai1980, p. 100).

� Gordon B. Hinckley, président de l’Église :

« Nous avons, mes frères, l’obligation solennelle, laresponsabilité certaine d’aller au secours des faibles,de fortifier les mains languissantes et d’affermir lesgenoux qui chancellent (voir D&A 81:5). Nousdevons les aider à devenir autonomes et à réussir.

« Je crois que leSeigneur ne veutpas voir son peuplecondamné à vivre dansla pauvreté. Je croisqu’il veut que lesfidèles profitent desbonnes choses de laterre. Il veut que nousagissions ainsi pourles y aider. Et il nous

bénira si nous le faisons. Je prie humblement pourle succès de cette entreprise, en vous demandantd’y consacrer votre intérêt, votre foi, vos prières etvotre souci » (voir Le Liahona, juillet 2001, p. 67).

� Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres :« C’est l’amour qui doit motiver les bergers d’Israël.Cela peut sembler difficile au début car peut-être neconnaissons-nous même pas bien le Seigneur. Mais,si nous pouvons commencer avec une petite grainede foi en lui, notre service pour les brebis accroîtranotre amour pour lui et pour elles. Cela vient pardes choses simples que chaque berger doit faire.Nous devons prier pour les brebis, toutes celles dontnous sommes responsables. Lorsque nous deman-derons, ‘S’il te plaît, qui a besoin de mon aide’, lesréponses viendront. Un visage, un nom, vousviendront à l’esprit. Ou bien nous rencontreronsquelqu’un par un hasard qui ne nous semblera pas

en être un. Dans ces moments-là, nousressentirons l’amour du Sauveur poureux et pour nous. En veillant sur sesbrebis, votre amour pour lui grandira,votre confiance et votre courageaugmenteront » (voir Le Liahona,juillet 2001, p. 47).

� Harold B Lee, onzième président del’Église : « Il est impossible d’édifierune autre âme tant qu’on n’occupe

pas une position plus élevée qu’elle. Si vous voulezsauver l’homme, vous devez vous assurer que vousmontrez l’exemple de ce que vous voudriez qu’il

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« Vous ne pouvez allumer

de feu dansune autre

âme s’il ne brûlepas dans la

vôtre. »

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soit. Vous ne pouvez allumer de feu dans une autreâme s’il ne brûle pas dans la vôtre… Qui d’entrenous, quelle qu’ait été sa position, n’a pas eu besoind’être renforcé ? » (Conference Report, avril 1973,p. 178-179).

APPLICATION ET EXEMPLES

La famille de Fernando habite dans la même villedepuis de nombreuses années. La vie n’a pas beau-coup changé depuis beaucoup de générations.Quand Fernando avait dix-sept ans, sa famille areçu l’Évangile et elle est entrée dans l’Église.Fernando veut savoir ce qu’il peut faire pourmieux se préparer pour l’avenir.

• Quels conseils donneriez-vous à Fernando ?

• Quel rôle peut avoir la foi dans nos préparatifspour l’avenir ?

• Comment l’étude quotidienne des Écritures,la mission et les études peuvent-elles aiderFernando à progresser spirituellement etmatériellement ?

Marie a toujours été pratiquante dans l’Église ? Ellea un fort témoignage de l’Évangile et a senti denombreuses fois que ses prières étaient exaucées.Elle a beaucoup de confiance et de foi dans leSeigneur. Depuis deux ans, elle prie pour savoirquelle profession elle doit rechercher. Elle continueà s’endetter en attendant d’avoir des réponses.

• Comment Marie peut-elle être bénie en appli-quant les conseils du Seigneur qui a dit : « Il n’estpas convenable que je commande en tout » (D&A58:26) et que « les hommes doivent œuvrer aveczèle » (verset 27) ?

• Quel conseil donneriez-vous à Marie ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• En quoi le fait de savoir que le Christ rendservice aux autres vous aide-t-il à avoir foi qu’ilvous aidera aussi ?

• Pour quels besoins précis devez-vous rechercherde l’aide dans vos prières ?

• Comment pouvez-vous savoir quand le Seigneurvous murmure d’aider les autres ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 6

POURVOIR À SES BESOINSPERSONNELS, À CEUXDE SA FAMILLE ET DESAUTRES

INTRODUCTION

Pourvoir à nos besoins personnels, à ceux de notrefamille et des autres est important pour notre pro-gression et notre bonheur dans l’Évangile. Unepartie importante de notre mission consiste àaller au Christ et à amener les autres à lui (voir1 Timothée 5:8 ; D&A 75:28).

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Les domaines matériel et spirituel sont liés.

• Nos priorités doivent être le reflet des principesde l’Évangile.

• Le père a la responsabilité de pourvoir aux besoinsvitaux ainsi qu’à la protection de sa famille. Lamère a pour première responsabilité d’élever sesenfants.

ÉCRITURES ET CITATIONS

Les domaines matériel et spirituel sont liés.

� « Car c’est par la puissance de mon Esprit que jeles ai crées, oui, toutes choses, tant spirituelles quetemporelles,

« premièrement spirituelles, deuxièmement tempo-relles , ce qui est le commencement de mon œuvre ;et en outre, premièrement temporelles et deuxième-ment spirituelles, ce qui est la fin de mon œuvre…

« C’est pourquoi, envérité, je vous dis quepour moi toutes leschoses sont spirituelles,et je ne vous ai jamaisdonné, en aucun temps,de loi qui fût tem-porelle, ni à aucunhomme, ni aux enfantsdes hommes, ni à Adam, votre père, que j’ai créé »(D&A 29:31-32, 34).

� « Et voici, toutes choses ont leur image et touteschoses sont créées et faites pour rendre témoignagede moi, les choses temporelles comme les chosesspirituelles, les choses dans les cieux en haut et leschoses qui sont sur la terre, les choses qui sontdans la terre et les choses qui sont sous la terre,tant au-dessus qu’en dessous : tout rend témoignagede moi » (Moïse 6:63).

� Quand il était membre du Collège des douzeapôtres, Howard W. Hunter a dit :

« L’homme fait la distinction entre le temporelet le spirituel, sans doute parce qu’étant dans lacondition mortelle entre la préexistence spirituelleet la vie spirituelle dans l’au-delà, il ne voit pas lapleine signification de ses activités pendant lesannées qu’il passe sur la terre. Pour le Seigneur,tout est à la fois spirituel et temporel et les loisqu’il donne sont par conséquent spirituelles, parcequ’elles concernent des êtres spirituels.

« Chaque phase de notre vie intéresse donc l’Église.Le grand programme d’entraide de l’Église démontrece principe. L’Église s’intéresse à nos besoins sociaux,récréatifs et éducatifs, à notre vie familiale, à nosaffaires professionnelles et à tout ce que nous faisons.

« Il est impossible de séparer les activités du cultedu jour du sabbat des nombreuses autres activitésde la semaine en disantque les unes sont reli-gieuses et les autresprofanes. Toutes deuxsont spirituelles. Dieules a ordonnées ainsi carelles comprennent nospensées et nos actionspendant que nousavançons dans cettepartie de l’éternité. Nostransactions d’affaires,nos travaux quotidiens,

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notre profession ou quoi que nous fassions faitpartie de notre vie de l’Évangile » (ConferenceReport, octobre 1961, p. 109).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douzeapôtres : « Le temporel et le spirituel sontinséparablement liés. Lorsque nous donnons denotre temps, de nos talents et de nos moyenspour répondre aux besoins des malades, pouroffrir de la nourriture à ceux qui ont faim et pourenseigner aux dépendants à se prendre en charge,nous nous enrichissons spirituellement plus quenous pouvons le comprendre » (L’Étoile, juillet1999, p. 90).

� Spencer W. Kimball,douzième président del’Église : « Nous traitonsde beaucoup de chosesque l’on considèrecomme n’étant passpirituelles ; mais tout estspirituel pour le Seigneur,et il attend de nous quenous écoutions, quenous obéissions et

que nous suivions les commandements » (L’Étoile,octobre 1977, p. 4).

� Joe J. Christensen, qui est devenu plus tardmembre des soixante-dix : « Les cours de physiquem’inspiraient beaucoup et j’ai conçu un surcroîtde respect pour la Création dans un cours degéologie. Je n’oublierai jamais ce que je considèrecomme une expérience pédagogique religieuse quej’ai faite en étudiant la grammaire, la rédaction etla littérature espagnoles avec l’un des professeursles plus efficaces et les plus exigeants que j’aiejamais connus à l’université Brigham Young. J’aidécouvert que, loin d’être nuisible à ma foi, mapratique de la psychologie et de la philosophiel’a renforcée. Et j’avoue sans me sentir gêné que,parfois, les larmes me sont montées aux yeuxà l’occasion de ce que je décrirais comme uneexpérience spirituelle grâce à la beauté de certainsdes morceaux choisis de poésie, de littérature et demusique produits par les maîtres en la matière »(« True Education–True Religion », Ensign, janvier1980, p. 74).

Nos priorités doivent être le reflet desprincipes de l’Évangile.

� « Ne cherche pas la richesse mais la sagesse, etvoici, les mystères de Dieu te seront dévoilés, alors

tu deviendras riche. Celui qui a la vie éternelle estriche » (D&A 11:7).

� « Et l’un d’eux… lui fit cette question… :

« Maître, quel est le plus grand commandementde la loi ?

« Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, tonDieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et detoute ta pensée.

« C’est le premier et le plus grand commandement.

« Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeraston prochain comme toi-même » (Matthieu 22:35-39).

� Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :

« Jésus a parlé des priorités quand il a dit : ‘Necherchez donc pas les choses de ce monde maischerchez premièrement à édifier le royaume de Dieuet à faire régner la justice, et toutes ces choses vousseront données par-dessus’ (TJS Matthieu 6:33).

« ‘Chercher… premièrement à édifier le royaume deDieu’ signifie donner la priorité absolue à Dieu et àson œuvre. L’œuvre de Dieu consiste à réaliser lavie éternelle de ses enfants (voir Moïse 1:39) et toutce que cela implique dans la naissance, l’éducation,la formation et le scellement des enfants de notrePère céleste. Tout le reste vient en second lieu…Comme quelqu’un l’a dit, si nous ne choisissonspas d’abord le royaume de Dieu, ce que nousaurons choisi au lieu de cela n’aura pas grandeimportance à long terme.

« C’est dans notre manière d’utiliser notre temps quese manifestent le mieux nos priorités. Quelqu’un adit : ‘Il y a trois choses qui ne reviennent jamais :la flèche qui a été tirée, la parole qui a été dite etl’occasion qui a été perdue.’ Nous ne pouvons pasrecycler ni mettre de côté le temps qui nous estimparti chaque jour. Avec le temps, nous n’avonsqu’une seule occasion de choisir et ensuite elle estpassée à tout jamais…

« Pour ce qui est des priorités pour chaque grandedécision (comme les études, le métier, le domicile,le mariage ou la maternité), nous devons nousdemander ce que sera l’impact éternel de cettedécision. Certaines décisions, qui semblent dési-rables pour cette vie, comportent des risques inac-ceptables pour l’éternité. Dans tous les choix de cegenre, nous devons avoir des priorités inspirées etles appliquer d’une manière qui nous apportera desbénédictions éternelles, à nous et aux membres denotre famille » (Le Liahona, juillet 2001, p. 101-102).

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� Richard G. Scott, duCollège des douzeapôtres : « Trouvez desmoments pour réfléchirtranquillement à ce quenotre Père céleste et sonFils bien-aimé ontdonné comme prioritésdans la vie. Passez votrevie en revue pour vousassurer qu’elle estparfaitement enharmonie avec cespriorités… En par-courant mon pays et d’autres parties du monde,je vois les merveilleux bienfaits qui découlent dela diversité des cultures. Pourtant ces bienfaits sontparfois assombris par les influences négatives destraditions qui sont contraires aux enseignementsdu Maître » (L’Étoile, juillet 1998, p. 100).

� Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres :« Quand les priorités sont correctes, le pouvoird’endurer est accru. Et si elles sont bien intégrées,ces priorités vous empêcheront de ‘passer par-dessus bord’. Elles vous protégeront contre latricherie dans le mariage, dans l’Église et dans lavie » (L’Étoile, juillet 1997, p. 82).

Le père a la responsabilité de pourvoiraux besoins vitaux ainsi qu’à la protectionde sa famille. La mère a pour premièreresponsabilité d’élever ses enfants.

� « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principa-lement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et ilest pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8).

� « En vérité, je vous dis que tout homme qui estobligé de pourvoir aux besoins de sa famille, qu’il lefasse, et il ne perdra en aucune façon sa couronne ;et qu’il travaille dans l’Église » (D&A 75:28).

� Gordon B. Hinckley, alors conseiller dans laPremière Présidence, a dit :

« Il y a de nombreuses années, Stephen L. Richards,alors conseiller dans la Première Présidence, parlantà cette chaire, lança un appel éloquent pour ‘redon-ner au père sa place de chef de famille’ (voirConference Report, avril 1958, p. 94). Je relance cetappel à tous les pères. « Vous avez la responsabilitéfondamentale et inévitable d’être le chef de famille.Cela n’implique aucune dictature ou dominationinjuste. Cela implique la mission confiée aux

pères de pourvoir aux besoins de leur famille.Ces besoins sont plus que le vêtement, le gîte etle couvert. Ils comprennent de justes conseils etl’enseignement, par le précepte et par l’exemple,de principes élémentaires d’honnêteté, d’intégrité,de service, de respect des droits d’autrui, et lacompréhension du fait que nous sommes respon-sables de ce que nous faisons dans la vie, nonseulement les uns vis-à-vis des autres, mais éga-lement vis-à-vis du Dieu des cieux, qui est notrePère éternel.

« Que toute mère se rende compte qu’elle n’a pasde plus grande bénédiction que les enfants quilui ont été donnés par le Tout-Puissant ; qu’ellen’a pas de plus grande mission que de les éleverdans la lumière, la vérité, la compréhensionet l’amour ; qu’elle n’aura pas de plus grandbonheur que de les voir devenir des jeunes genset des jeunes filles qui respectent les principes dela vertu, qui se gardent de l’immoralité et de lahonte de la délinquance » (voir L’Étoile, janvier1994, p. 67-68).

� La Première Présidence et le Collège des douzeapôtres : « Par décret divin, le père doit présidersa famille dans l’amour et la droiture, et a laresponsabilité de pourvoir aux besoins vitauxet à la protection de sa famille. La mère a pourpremière responsabilité d’élever ses enfants.Dans ces responsabilités sacrées, le père et lamère ont l’obligation de s’aider en qualité departenaires égaux. Un handicap, la mort oud’autres circonstances peuvent nécessiter uneadaptation particulière. La famille élargie doitapporter son soutien quand cela est nécessaire »(« La famille, Déclaration au monde », L’Étoile,juin 1996, p. 10-11).

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� Spencer W. Kimball : « Notre Père céleste adonné aux parents la responsabilité de veiller à ceque leurs enfants soient bien nourris, bien vêtuset soignés, bien formés et reçoivent une bonneinstruction. La plupart des parents offrent unabri à leurs enfants : ils prennent soin d’eux etsoignent leurs maladies, leur fournissent desvêtements pour leur sécurité et leur confort etleur donnent à manger pour leur santé et leurcroissance physique. Mais que font-ils pour leurâme ? » (The Teachings of Spencer W. Kimball,édités par Edward L. Kimball, 1982,p. 332 ; voir aussi « Train Up aChild », Ensign, avril 1978, p. 2).

� Bruce R. McConkie, du Collège desdouze apôtres :

« Le travail est la loi de la vie, c’est le principedirecteur dans la vie des saints. Nous ne pouvonspas faire porter aux autres le fardeau de notrepropre entretien, si nous en sommes nous-mêmesphysiquement capables. Les aides publiques regor-gent de maux. Le labeur, l’économie et le respectde soi sont essentiels au salut.

« Nous devons conserver notre santé, cultivernotre propre jardin, mettre en réserve notre proprenourriture, nous instruire et nous former pourfaire face aux affaires journalières de la vie. Per-sonne ne peut mériter notre salut temporel ouspirituel pour nous.

« Nous sommes ici-bas pour nous occuper desbesoins des membres de notre famille. Les épousesont le droit d’être entretenues par leur mari, lesenfants par leurs parents, les parents par leursenfants, les frères par leurs frères et la parenté parles siens.

« C’est le but de l’Église d’aider les saints à sub-venir à leurs besoins et, quand c’est nécessaire,de leur fournir nourriture, vêtements et autresarticles, de peur qu’ils ne se tournent vers les aidespubliques et les maux de Babylone » (voir L’Étoile,octobre 1979, p. 158).

APPLICATION ET EXEMPLES

Quand il était en mission, Hans s’est senti plusproche de l’Esprit que jamais auparavant dans savie. Il a travaillé dur et a accompli des choses qu’iln’aurait jamais crues possibles avant sa mission.Maintenant qu’il est rentré de mission, il ne se fixeplus de buts et ne sait pas quoi faire plus tard.

• Quel conseil donneriez-vous à Hans ?

Des voisins commencent à critiquerl’Église parce qu’ils la trouvent troprestrictive et qu’elle attend trop de sesmembres. Ils trouvent que la religiondevrait être une activité du dimancheet qu’elle n’a pas d’importance dans la

semaine. Après tout, les gens doivent vivre dansle monde pendant la semaine et ne devraient pasavoir à se soucier de choses spirituelles.

• Que diriez-vous à vos voisins sur la relationentre les choses « profanes » et les choses« spirituelles » ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Quelles sont vos cinq premières priorités dansla vie ?

• Lesquelles semblent temporelles ? De quellesmanières peut-on les voir comme étant spiri-tuelles ?

• Comment le fait de les considérer commespirituelles vous aide-t-il à vous en acquitter ?

• Pourquoi est-il important pour Dieu que noussubvenions à nos besoins matériels, à ceux denotre famille et à ceux des autres ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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« Le travail es la loide la vie. »

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CHAPITRE 7

RECONNAÎTRE ETDÉVELOPPER LESTALENTS ET LESCAPACITÉS

INTRODUCTION

Le Seigneur nous recom-mande de développernos talents et nos capaci-tés. Cela exige souventde la patience, de lamaîtrise de soi etdes efforts diligents.En progressant, nousnous rendons mieuxcompte de notre

potentiel et devenons plus aptes à aider autrui.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• En raison de notre développement dans la vie pré-mortelle, chacun de nous arrive ici-bas avec unecombinaison unique de talents et de capacités.

• Quand nous nous en remettons à l’Esprit, leSeigneur nous aide à reconnaître et à développernos talents et nos capacités.

• Le Seigneur nous aide à surmonter nos doutes etnos craintes si nous demandons son aide pourdévelopper nos talents et nos capacités.

• Pour développer nos talents et nos capacités, ilfaut faire des efforts personnels.

ÉCRITURES ET CITATIONS

En raison de notre développementdans la vie prémortelle, chacunde nous arrive ici-bas avec unecombinaison unique de talentset de capacités.

� « Et voici de quelle manière ilsétaient ordonnés : Ils étaient appeléset préparés dès la fondation dumonde, selon la prescience de Dieu,à cause de leur foi extrême et de leursbonnes œuvres ; ils étaient laisséslibres, dès le départ, de choisir le bien

ou le mal ; et ayant alors choisi le bien et exerçantune foi extrêmement grande, ils sont appelés d’unsaint appel, oui, de ce saint appel qui fut préparéavec, et selon, une rédemption préparatoire pourde telles personnes » (Alma 13:3).

� « Je vis qu’ils étaient aussi parmi les nobles et lesgrands qui avaient été choisis au commencementpour être des dirigeants dans l’Église de Dieu.

« Avant même de naître, ils avaient reçu, avecbien d’autres, leurs premières leçons dans lemonde des esprits et avaient été préparés pourparaître au temps fixé du Seigneur pour travaillerdans sa vigne au salut de l’âme des hommes »(D&A 138:55).

� Bruce R. McConkie, du Collège des douze apôtres :

« Tous les esprits des hommes, encore dans laprésence de Dieu, ont développé des aptitudes,des talents, des capacités de toute sorte, de touteespèce et à tout degré. Au cours de leur long séjourd’alors ont pris jour une variété infinie de talentset de capacités. Au fil du temps, il n’est pas restédeux esprits semblables. Mozart est devenu musi-cien, Einstein a concentré son intérêt sur lesmathématiques, Michel-Ange s’est intéressé à la

peinture… Abraham et Moïse et tousles prophètes ont recherché et obtenule talent de la spiritualité…

« … Quand nous passons de la pré-existence à la condition mortelle, nousapportons avec nous les traits et lestalents que nous avons acquis là-bas. Ilest vrai que nous avons oublié ce quis’est passé auparavant parce que noussommes ici pour être mis à l’épreuve,mais les capacités que nous avionsalors sont encore en nous. Mozart estencore musicien, Einstein a gardé ses

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« … Quand nouspassons de la

préexistence à lacondition mortelle,

nous apportonsavec nous les

traits et les talentsque nous avonsacquis là-bas. »

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capacités en mathématiques, Michel-Ange sestalents artistiques, Abraham, Moïse et les prophètesleurs talents et capacités spirituels… et tous leshommes, avec leurs talents et leurs personnalitésinfiniment variés, ont repris le cours de leur progres-sion là où ils l’avaient interrompu quand ils ontquitté les sphères célestes » (The Mortal Messiah,4 volumes, 1979-1981, 1:23, 25).

� Bruce R. McConkie, alors membre des soixante-dix : « Dans cette vie antérieure, cette existenceprémortelle, cette préexistence, nous avons acquisdiverses talents et capacités. Certains les ont déve-loppés dans un domaine, d’autres dans un autre.Le domaine le plus important de tous était celui dela spiritualité : la capacité, le talent de reconnaîtrela vérité » (Making Our Calling and Election Sure,Brigham Young University Speeches of the Year,25 mars 1969, p. 5-6).

� Joseph Fielding Smith, alors membre du Collègedes douze apôtres : « Pendant notre long étatprémortel, nous avons non seulement développénos diverses caractéristiques et montré de quoinous étions dignes et capables ou pas, mais nousétions aussi là où cette progression pouvait êtreconstatée… Dans ces conditions notrePère a naturellement vu et choisi ceuxqui étaient le plus dignes et a évaluéles talents de chacun » (The Way toPerfection, 1970, p. 50-51).

� L. Tom Perry, du Collège des douzeapôtres : « Dans le monde prémortel,nous avons appris le plan de la rédemp-tion de notre Père et nous jouissions du libre arbitremoral. En utilisant cette liberté, les hommes et lesfemmes ont acquis, avec le temps, divers appétits,talents et habiletés et aucun esprit n’est resté lemême » (Give Heed unto the Word of the Lord [Veilléedu DEE pour les jeunes adultes, 2 mai 1999], p. 2).

Si nous nous en remettons à l’Esprit, leSeigneur nous aidera à reconnaître et àdévelopper nos talents et nos capacités.

� « Car tous ne reçoivent pas tous les dons ; car ily a de nombreux dons, et chacun reçoit un donpar l’Esprit de Dieu.

« Les uns en reçoivent un et les autres en reçoivent unautre, afin que tous en profitent » (D&A 46:11-12).

� « Je vous exhorte, mes frères, à ne pas nier les donsde Dieu, car ils sont nombreux ; et ils viennent dumême Dieu. Et ces dons sont conférés de différentes

façons ; mais c’est le même Dieu qui opère tout entous ; et ils sont donnés par les manifestations del’Esprit de Dieu aux hommes, pour leur profit »(Moroni 10:8).

� Marvin J. Ashton,du Collège des douzeapôtres :

« À mon avis, l’une desgrandes tragédies de lavie, c’est que des genspensent qu’ils n’ont nitalents ni dons. Lorsquepar dégoût ou décou-ragement, nous laissons

notre opinion négative de nous-mêmes nous entraî-ner dans les profondeurs de la dépression et dudésespoir, c’est triste pour nous et triste pour Dieu.Conclure que nous sommes dépourvus de dons, enbasant notre jugement sur la taille, l’intelligence, lesrésultats scolaires, la richesse, le pouvoir, la situationsociale ou sur d’autres traits extérieurs, est, nonseulement injuste, mais également déraisonnable…

« Dieu a donné à chacun d’entre nous un ou plu-sieurs talents particuliers… Il appartient à chacun

de nous de rechercher et de dévelop-per les dons que Dieu lui a accordés.Nous devons nous rappeler quechacun de nous est fait à l’imagede Dieu et qu’il n’y a pas de gensinsignifiants. Chacun est importantpour ses semblables et pour Dieu.

« Je citerai au hasard quelques dons qui ne sont pastoujours évidents ou dignes d’être signalés, mais quisont très importants…

« Le don de demander, le don d’écouter, le dond’entendre le murmure doux et léger et de lesuivre, le don de pouvoir pleurer, le don d’éviterles querelles, le dond’être aimable, le dond’éviter les vainesrépétitions, le don dechercher ce qui est juste,le don de ne pas juger,le don de se tournervers Dieu pour êtreguidé, le don d’être undisciple, le don de sesoucier des autres, ledon de pouvoir méditer,le don de faire des

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« Dieu a donné àchacun d’entre nous

un ou plusieurstalents particuliers. »

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prières, le don de rendre un témoignage puissant ;et le don de recevoir le Saint-Esprit.

« Nous devons nous rappeler qu’à chaque hommeest accordé un don par l’Esprit de Dieu. Nous avonsle droit et la responsabilité d’accepter nos dons end’en faire profiter les autres » (voir L’Étoile, janvier1988, p. 17).

� James E. Faust, de la Première Présidence : « Nousdevons bien admettre que nos dons et nos capacitésnaturels sont limités, mais lorsque notre potentiel estrenforcé par l’inspiration et les directives du Saint-Esprit, il s’accroît énormément. Vous avez besoind’une puissance dépassant la vôtre pour fairequelque chose d’extraordinairement utile. [Vous, lesjeunes], pouvez avoir des possibilités et recevoir desbénédictions dépassant vos attentes et vos rêves lesplus fous. Ce n’est peut-être ni la gloire ni la fortuneque votre avenir vous réserve, mais quelque chosede beaucoup plus durable et de plus épanouissant.Souvenez-vous que ce que nous faisonsdans la vie a des répercutions dansl’éternité » (voir Le Liahona, juillet2002, p. 53).

� Richard G. Scott, du Collège desdouze apôtres :

« Donnez au Sauveur, à ses enseignements et à sonÉglise la première place dans votre vie. Veillez à ce quetoutes vos décisions soient conformes à cette norme.

« Ce principes vous permettra de triompher despériodes de mise à l’épreuve et de progression. Laprogression spirituelle se fait par cycles qui s’ap-puient sur le précédent et qui produisent des capa-cités et une compréhension sans cesse croissantesCes périodes sont souvent difficiles, mais elles sonttoujours bénéfiques. En vivant selon la justice, vouscroîtrez en force, en compréhension et en estime devous-mêmes. Vous vous découvrirez des talents etdes facultés cachés. Tout le cours de votre vie pourraen être changé pour votre bonheur et les desseins duSeigneur » (voir L’Étoile, juillet 1991, p. 34).

Le Seigneur nous aide à surmonter nosdoutes et nos craintes si nous demandonsson aide pour développer nos talents et noscapacités.

� « Ne crains rien, carje suis avec toi ; nepromène pas des regardsinquiets, car je suis tonDieu ; je te fortifie, jeviens à ton secours, je tesoutiens de ma droitetriomphante » (Ésaïe41:10).

� On lit dans les Écritures : « Confie-toi en l’Éter-nel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur tasagesse (Proverbes 3:5 [Maîtrise des Écritures,Proverbes 3:5-6]).

� Richard G. Scott :

« De bien des points de vue, le mondeest une jungle, avec ses dangers. Votrecorps peut être blessé ou mutilé, votreesprit peut être asservi ou détruit, votremoralité peut être sapée. Il était prévuque la vie comporte des difficultés,non pas pour que vous échouiez, mais

pour que vous réussissiez en les surmontant. Vousdevez prendre à chaque instant des décisionsdifficiles mais d’une importance capitale. Il y atoutes sortes de tentations, d’influences destruc-trices et de dangers cachés, tels qu’aucune autregénération n’en a connus. Je suis persuadé que nulaujourd’hui, quels que soient ses dons, sa force ouson intelligence, n’échappera à des graves pro-blèmes s’il ne demande pas l’aide du Seigneur.

« Je le répète : ‘N’affrontez pas le monde tout seul.Faites confiance au Seigneur’ » (voir L’Étoile, juillet1989, p. 31).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église :

« Il y a longtemps, bien longtemps j’ai eu votre âge…Je me faisais du souci pour mes études et ce qu’ellesm’apporteraient. C’étaitau moment de la terribledépression économique.Je me demandaiscomment je pourraisgagner ma vie…

« Aujourd’hui, vous êtesau seuil de la vie adulte.

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« Ce que nousfaisons dans la viea des répercutionsdans l’éternité. »

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Vous vous faites aussi du souci à propos de vos étu-des. Vous vous faites du souci à propos du mariage.Vous vous faites du souci à propos de nombreuseschoses. Je vous fais la promesse que Dieu ne vousabandonnera pas si vous marchez dans ses voies envous laissant guider par ses commandements.

« Nous sommes à une époque de gran-des possibilités. Vous avez beaucoupde chance de la vivre. Jamais dansl’histoire de l’humanité, la vie n’aoffert tant de possibilités et de dif-ficultés » (voir « Conseils et prièred’un prophète pour la jeunesse », LeLiahona, avril 2001, p. 30-32).

� M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres :« Demandez à votre Père céleste de vous accorderla foi et le courage et il vous aidera à supporter lesépreuves que vous pourrez rencontrer Il vous aideraà surmonter la solitude, le désespoir, les revers per-sonnels, émotionnels, financiers et même spirituelsou bien il vous renforcera quand vous vous sentirezsimplement dépassés par tout ce qui requiert votretemps et votre attention. Il vous donnera lacapacité de servir fidèlement dans tous les appelsque vous recevrez de vos dirigeants locaux. Votrefoi et votre connaissance du rétablissement del’Évangile vous donneront la force d’être fidèle auxalliances que vous avez contractées avec le Seigneuret de donner avec joie de votre force et de vostalents pour édifier le royaume de Dieu ici bas !Frères et sœurs, votre témoignage de Jésus-Christ estl’ancre la plus importante que vous ayez pour voustenir, ferme et immuable, aux principes de droiture,quelles que soient les épreuves et les tentationsqui peuvent survenir plus tard » (Anchor to theSoul, Veillée du DEE pour les jeunes adultes,6 septembre 1992, p. 4 ; voir « Une ancre pourl’âme », L’Étoile, septembre 2004, p. 40-43).

Pour développer nos talents et nos capacités, ilfaut faire des efforts personnels.

• « En vérité, je le dis, leshommes doivent œuvreravec zèle à une bonnecause, faire beaucoup dechoses de leur plein gréet produire beaucoup dejustice.

« Car ils ont en eux lepouvoir d’agir par eux-mêmes. Et si les hommes

font le bien, ils ne perdront en aucune façon leurrécompense » (D&A 58:27-28 [Maîtrise desÉcritures, D&A 58:26-27]).

� Joseph Smith, le prophète : « Quand le Maître,dans la parabole des talents racontée par le Sau-

veur, fit comparaître ses serviteurs, illeur donna plusieurs talents à fairefructifier pendant le temps qu’ilserait à l’étranger, et, lorsqu’il revint,il demanda des comptes. Il en vade même maintenant. Notre Maîtren’est absent que pendant un peu detemps et, à la fin de ce temps, il

appellera chacun d’entre nous à rendre descomptes ; et là où cinq talents auront été con-férés, il en exigera dix ; et celui qui ne les aurapas fait fructifier sera chassé comme un serviteurinutile, tandis que les fidèles jouiront d’honneurséternels » (voir Enseignements du prophèteJoseph Smith, p. 51).

� James E. Faust : « Certains d’entre vous pensentpeut-être qu’il découvriront leurs points forts etleurs capacités en vivant dangereusement. Vouspensez peut-être aussi que c’est un moyen detrouver votre identité ou votre virilité. Cependant,vous ne pouvez pas trouver votre identité enrecherchant les sensations fortes, ni en mettantintentionnellement et inutilement votre vie ouvotre âme en danger, physiquement ou morale-ment. Il se présentera toujours naturellement assezde risques dans la vie sans que vous ayez besoin deles rechercher. Votre force et votre identité vien-dront de ce que vous honorez votre prêtrise endéveloppant vos talents et en servant le Seigneur.Chacun d’entre vous devra faire beaucoup d’effortspour se qualifier pour atteindre son potentiel éter-nel. Ce ne sera pas facile. La recherche de votrevéritable identité exigera bien plus de vos capacités

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« N’affrontez pasle monde tout seul.

Faites confiance au Seigneur. »

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que le simple fait d’escalader une falaise dangereuseou de faire de la vitesse en voiture ou à moto. Celaexigera toute votre force, votre énergie, votre intel-ligence et votre courage » (voir L’Étoile, janvier1996, p. 51).

APPLICATION ET EXEMPLES

Lisez la parabole des talents qui se trouve dansMatthieu 25:14-30. Expliquez ce qui est arrivé auxdifférents serviteurs et pourquoi.

• Que peut-il arriver à nos talents si nous ne lesdéveloppons pas continuellement et si nous neles mettons pas à contribution ?

La semaine a été difficile pour Yia. L’école ne marchepas bien. Sa famille n’est pas contente qu’il soitdevenu membre de l’Église il y a plusieurs mois. Autravail, ses amis l’évitent depuis qu’il s’est joint àl’Église parce qu’il a arrêté de faire avec eux des cho-ses qui sont contraires à ses principes. Il envisage dechanger de travail mais trouve qu’il n’a pas suffisam-ment de qualifications. Il craint pour l’avenir.

• Comment pourriez-vous l’aider et l’encourager àprendre conscience de son potentiel ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Comment le fait de développer vos talents et voscapacités vous aide-t-il à avoir confiance ?

• Comment pouvez-vous utiliser vos talents dansvotre profession ?

• Quel talent ou quelle capacité que vous n’avezpas actuellement aimeriez-vous acquérir ?

• Comment votre bénédiction patriarcale vousaide-t-elle à découvrir vos talents ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 8

CHACUN DE NOUSPEUT CONTRIBUERÀ L’ÉDIFICATION DUROYAUME DE DIEUSUR LA TERRE

INTRODUCTION

L’édification du royaume de Dieu sur la terre aété l’objectif de chaque dispensation de l’Évangile.Le royaume de Dieu sur terre est l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Le royaumeest partout où se trouvent des membres de l’Église.Nous participons à l’édification du royaume lorsquenous cherchons à avoir le cœur pur (voir D&A97:21), à obéir aux commandements de Dieu et àservir avec dévouement. Le Seigneur a fait cetterecommandation : « Ne cherchez donc pas les cho-ses de ce monde, mais cherchez premièrement àédifier le royaume de Dieu et à faire régner lajustice » (TJS, Matthieu 6:38).

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Nous participons à l’édification du royaume deDieu en menant une vie juste.

• Les membres et leur famille sont fortifiés lors-qu’ils sont pratiquants dans l’Église.

• Nous devrions servir de bon cœuroù que nous soyons.

• Lorsque nous servons dans leroyaume de Dieu, nous recevonsdes bénédictions.

ÉCRITURES ET CITATIONS

Nous participons à l’édification du royaumede Dieu en menant une vie juste.

� « Cherchez premièrement le royaume et la jus-tice de Dieu ; et toutes ces choses vous serontdonnées par-dessus » (Matthieu 6:33).

� « Garde mes commandements et cherche à pro-mouvoir et à établir la cause de Sion.

« Voici, je te parle, à toi, et aussi à tous ceux qui ontle désir de promouvoir et d’établir cette œuvre »(D&A 12:6-7).

� Ezra Taft Benson, alors membre du Collège desdouze apôtres : « Mes frères, en tant qu’anciensen Israël, puissions-nous aider à repousser lesfrontières de Sion et à la fortifier, à agrandir sespieux et à établir le royaume. Dieu désire que nousnous levions et que nous brillions, carnous sommes le sel de la terre, la lumière dumonde et, selon moi, l’espoir du monde, car noussommes les intendants de la vérité révélée deDieu » (Conference Report, avril 1955, p. 49).

� Bruce D. Porter, des soixante-dix : « La prièrepersonnelle, l’étude et la méditation sont essen-tielles pour édifier le royaume en nous-mêmes.

C’est dans les instants de paisiblecontemplation et de communionavec le Tout-Puissant que nousparvenons à le connaître et à l’aimercomme notre Père » (Le Liahona,juillet 2001, p 32).

� Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres :« Lorsque nous aurons compris l’alliance de notrebaptême et le don du Saint-Esprit, cela changeranotre vie et motivera notre allégeance totale auroyaume de Dieu. Lorsque les tentations se pré-senteront, si nous écoutons, le Saint-Esprit nousrappellera que nous avons promis de nous souvenirde notre Sauveur et d’obéir aux commandementsde Dieu » (Le Liahona, janvier 2001, p. 7).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église : « Le témoignage personnel c’est ce qui faitchanger la vie des gens lorsqu’ils entrent dans cetteÉglise. C’est l’élément qui motive les membres àtout abandonner pour le service du Seigneur. C’est

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« Dieu désire quenous nous levions etque nous brillions »

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la petite voix tranquille qui soutient incessammentceux qui œuvrent avec foi jusqu’aux derniersinstants de leur vie » (L’Étoile, juillet 1998, p 79).

Les membres et leur famille sont fortifiéslorsqu’ils sont pratiquants dans l’Église.

� « Et les membres de l’Église se réunissaient sou-vent pour jeûner et pour prier, et pour se parlerl’un à l’autre du bien-être de leur âme.

« Et ils se réunissaient souvent pour prendre le painet le vin en souvenir du Seigneur Jésus.

« Et ils étaient stricts à veiller à ce qu’il n’y eût pasd’iniquité parmi eux » (Moroni 6: 5-7).

� Dallin H. Oaks, du Collège desDouze apôtres : « Au cours desannées, ma participation active àl’Église m’a donné accès aux conseilset à l’inspiration des dirigeants del’Église concernant ce que je devaisfaire comme mari, comme père etcomme chef de ma famille. À denombreuses reprises, lors de confé-rences générales et de pieu, dans lescollèges de la prêtrise et les classes de l’École duDimanche, j’ai été instruit et inspiré par des pères,des mères et des grands-parents merveilleux etexpérimentés.

« Je me suis efforcé de suivre ces enseignementspour améliorer ma participation dans les relationsqui dureront pour l’éternité » (Le Liahona, juillet2002, p. 38).

� Thomas S. Monson, de la Première Présidence :« Il y a bien longtemps, Joseph Lyon, de Salt LakeCity m’avait fait part d’un discours donné par unministre d’une autre religion… [Il a raconté] ce quej’ai appelé l’histoire des ‘braises’. Il a décrit le foyerd’une cheminée où les bûches avaient flambé avecéclat et où les braises brillaient encore en dégageantde la chaleur. Puis il a fait observer qu’en utilisantdes pincettes, il pourrait enlever l’une des braisesbrûlantes. Cette braise pâlirait lentement et devien-drait noire. Elle ne brillerait plus. Elle ne dégageraitplus de chaleur. Il a fait alors remarquer qu’enmettant la braise noire et froide dans le foyer debraises brûlantes, elle se remettrait à briller et àchauffer. Il a conclu en disant : ‘les gens sont unpeu comme les braises d’un feu. S’ils se retirent dela chaleur et de l’esprit des membres pratiquantsde l’Église, ils ne contribuent pas à l’ensemble, etleur isolement les fait changer. Comme les braises

retirées de la chaleur du feu, en s’éloignant del’intensité de l’esprit engendré par les membrespratiquants de l’Église, ils perdent cette chaleur etcet esprit’ » (L’Étoile, janvier 1998, p. 56).

� Robert L. Backman, des soixante-dix, a suggéréque nous nous fixions le but de toujours resterpratiquant dans l’Église :

« [La pratique dans l’Église] sera pour vous un appuicomme il n’en existe pas d’autre sur la terre, carcela vous donnera la possibilité de découvrir vous-mêmes le sens véritable du bonheur. Je vous assureque, où que vous alliez, vous n’êtes pas seuls : carvous avez des frères et des sœurs qui vous aiment etqui vous soutiennent. Vous connaîtrez la fraternité

de l’Évangile de Jésus-Christ, voussaurez qu’il est votre Sauveur et vousgarderez un témoignage qui brûlerad’une flamme vive.

« Pensez à l’effet que ce genre de butaura sur vous. Quand surviendrontles tentations, et elles surviendrontcertainement, vous serez préparés.Vous aurez choisi d’avance : … Je

serai toujours pratiquant dans l’Église de Dieu ! …Lorsque vous aurez pris ces décisions de base àl’avance, pensez aux décisions qui sont déjà prises :vivre la Parole de Sagesse, rester moralement pur,assister à vos réunions, payer la dîme, étudierl’Évangile et ainsi de suite. Vous ne transigerez suraucun principe important. Vous serez maîtres devotre vie et vous connaîtrez la paix et la sérénitéqui accompagnent le respect des commandementsde Dieu » (L’Étoile, avril 1982, p. 89).

� Ezra Taft Benson, trei-zième président de l’Église :« Soyez d’une assiduitéexemplaire : respectez lejour du sabbat, assistez àvos réunions, observez laParole de Sagesse, payezvotre dîme et vos offran-

des, soutenez vos dirigeants, et gardez aussi lesautres commandements. Servez avec enthousiasmeet reconnaissance dans tous les appels que vousrecevrez. Soyez dignes de détenir une recomman-dation à l’usage du temple et bénéficiez de l’espritagréable et sacré qui vient de l’assiduité au temple »(L’Étoile, juillet 1988, p. 47).

� David O McKay, neuvième président de l’Église :« Dans l’Église, prendre une part plus active montre

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« Servez avecenthousiasme etreconnaissancedans tous les

appels que vousrecevrez. »

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le désir que nous avons d’avoir part à la spiritualité,l’acquisition la plus noble pour l’âme, et les jeunessouhaitent l’obtenir » (Conference Report, avril1961, p. 7).

Nous devrions servir de bon cœur où quenous soyons.

� « Et voici, je vous dis ces choses afin que vousappreniez la sagesse; afin que vous appreniez quelorsque vous êtes au service de vos semblables,vous êtes simplement au service de votre Dieu »(Mosiah 2:17 [Maîtrise des Écritures]).

� Russell M. Nelson, duCollège des douze apôtres :« J’applaudis les efforts dessaints des derniers jours dumonde entier qui serventavec ardeur pour édifierle royaume de Dieu. Demême, je respecte ceux quiaccomplissent sans bruitleur devoir alors que de

profondes épreuves traversent leur chemin »(L’Étoile, juillet 1988, p. 30).

� Marvin J. Ashton, du Collège des Douze apôtres :« Certains appels et certaines tâches de l’Églisepeuvent paraître de peu d’importance sur lemoment mais, si chacun accomplit sa tâche debon cœur, l’amour du Seigneur grandira. Nousapprenons à aimer Dieu en le servant et en leconnaissant » (voir L’Étoile, octobre 1981, p. 42).

� Boyd K. Packer, président suppléant du Collègedes douze apôtres : « Pour moi, il y a deux genresde service : D’une part le service que nous rendonsquand nous recevons un appel dans l’Église ;d’autre part, le service que nous rendons volontiersaux gens qui nous entourent parce qu’il nous estenseigné d’aimer » (L’Étoile, janvier 1998, p. 6).

� M Russel Ballard, du Collège des douze apôtres :« Tout membre peut donner généreusement de sontemps et de ses talents pour l’édification du royau-me de Dieu sur la terre. Aucun membre de l’Églisene doit manquer l’occasion d’exercer sa foi et defaire sentir l’esprit qui découle de l’humble sacrifice.Le fait de voir tout le bien que font les saints d’Amé-rique du Sud avec leurs maigres moyens, m’aide àme rendre compte combien plus beaucoup d’entrenous, dans d’autres parties du monde, pourraientfaire. Nous ne devrions jamais oublier l’enseigne-ment du Sauveur : ‘On demandera beaucoup à qui

l’on a beaucoup donné’ [Luc 12:48]. Il nous a abon-damment bénis » (L’Étoile janvier 1988, p. 75).

Lorsque nous servons dans le royaume deDieu, nous recevons des bénédictions.

� « C’est pourquoi, si vous éprouvez le désir deservir Dieu, vous êtes appelés à l’œuvre.

« Car voici, le champ blanchit déjà pour la moisson,et voici, celui qui lance sa faucille de toutes ses for-ces amasse des provisions afin de ne pas périr, maisapporte le salut à son âme » (D&A 4:3-4).

� « Car, ainsi dit le Seigneur : Moi, le Seigneur, jesuis miséricordieux et bienveillant envers ceux quime craignent et me réjouis d’honorer ceux qui meservent en justice et en vérité jusqu’à la fin.

« Grande sera leur récompense et éternelle leurgloire » (D&A 76:5-6).

� Dale E. Miller, des soixante-dix : « Quand nousinvestissons notre temps, nos talents et nos res-sources pour édifier Sion, notre cœur se purifie,notre sagesse augmente; nous prenons des habi-tudes célestes et le Saint-Esprit nous prépareà vivre en présence du Père et du Fils. En nousservant de notre faucille, nous récolterons unedouble portion, une pour nous et une pour leroyaume » (L’Étoile, juillet 1998, p. 32).

� Marion G. Romney, de la Première Présidence :« Je me rappelle qu’il y a bien longtemps, plus desoixante ans en fait, lorsqu’il m’imposa les mainspour me mettre à part pour une mission, Melvin J.Ballard me dit dans sa bénédiction que l’on nepouvait donner une croûte de pain au Seigneur sansrecevoir un pain en retour. C’est ce que j’ai apprispar expérience » (L’Étoile, décembre 1982, p. 3).

� Derek A. Cuthbert, des soixante-dix :

« Le service change les gens. Il raffine, purifie,sanctifie, donne une meilleure compréhension

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et révèle ce qu'il y a de meilleur en chacun denous. Il nous fait nous intéresser aux autres. Ilnous fait penser aux besoins d’autrui avant depenser aux nôtres. Le service, bienrendu, est l’expression de la véritablecharité, comme le Sauveur lui-mêmel’a montré…

« … Le service nous aide à choisir lesvraies valeurs et les bonnes priorités,en distinguant les choses matérielles,des choses qui passent, des choses quiont une valeur durable, éternelle…

« … Le service nous aide à établir une traditionde bien…

« … Le service nous aide à vaincre l’égoïsme etle péché…

« … Le service nous permet d’aimer et d’apprécierles gens. Nous apprenons à connaître les gens, leursituation, leurs difficultés, leurs espoirs et leursaspirations en les servant…« … Le service est laprincipale façon d’exprimer sa gratitude auSeigneur…

« … Le service canalise nos désirs et nos énergiesvers une activité juste…

« … Le service nous aide à nous purifier et à noussanctifier…

« … Le service bien rendu nous rapproche duChrist, accroît notre spiritualité et apporte lesmêmes bénédictions aux autres. Ce service contri-bue à préparer un peuple qui sera digne de racheterSion, au moment choisi par le Seigneur » (voirL’Étoile, juillet 1990, p. 10-11).

� Dale E. Miller :

« Mes frères et sœurs, notre priorité devrait être denous servir de notre faucille pour aider à édifier leroyaume du Seigneur. Il n’est pas exagéré de direque nous étions tous d’accord avec cela dans la viepré-mortelle. Les décisions importantes de notrevie, au sujet de nos études, de notre vie profession-nelle, de notre mariage et même de notre façonde gérer notre temps, nos talents et notre argentdevraient être prises en fonction de ce qui nousaiderait à mieux servir notre Maître, à édifier sonroyaume et à être rendus parfaits en lui.

« Nous pouvons édifier Sion de plusieurs maniè-res. Dans un sens, Sion est un lieu géographique,qui possède un centre et qui s’agrandit pour ensuiteremplir toute la terre. Nous repoussons les frontièresde Sion lorsque nous enseignons l’Évangile auxautres. Cela fait partie de notre travail ici-bas.

« Dans un autre sens, Sion est une organisation,dans laquelle nous œuvrons par nos appels pourrenforcer ses pieux. Puis à son tour chacun des

pieux s’enfonce dans la terre del’Évangile, offrant une protectionet un refuge pour que les disciplesdu Christ puissent affronter avecconfiance les pièges de l’adversaire.Les pieux forment le cadre de basequi permet au peuple de Dieu de seperfectionner ici-bas » (L’Étoile, juillet1998, p. 32).

APPLICATION ET EXEMPLES

Frank a travaillé dur pendant sa mission. Il a eul’impression d’être un bon représentant du Seigneurgrâce à son service et son engagement à garder lescommandements. Mais depuis qu’il est rentré demission, il n’est pas aussi motivé pour respecter lescommandements et n’a pas ressenti l’Esprit du Sei-gneur depuis quelque temps. Il se demande pour-quoi l’influence du Seigneur lui paraissait siévidente pendant sa mission et pourquoi elle luiparaît si lointaine maintenant. Après tout, il avaitaidé à édifier le royaume du Seigneur avec tout cequ’il avait fait au cours de sa mission. Il croit que,maintenant, c’est au tour de quelqu’un d’autre deprendre la relève. Lui, il doit penser à se marier età avancer dans la vie.

• Quels sont les problèmes que Frank s’expose àrencontrer avec une telle attitude ?

• Quelles seraient vos recommandations pour qu’ilretrouve l’influence de l’Esprit dans sa vie ?

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« Le service…révèle ce

qu’il y a demeilleur en chacun

de nous. »

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Un dimanche, Cindy est assise dans l’assemblée etregarde son évêque sur l’estrade. Voilà plusieursannées qu’il sert avec diligence. Elle se demandepourquoi il a si volontiers donné tant de sa viepour servir dans cet appel.

• Pourquoi, selon vous, l’évêque de Cindy fait-il cequ’il fait ?

• Qu’indique aux autres sur notre foi, notre dispo-sition à servir ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Selon vous, quel est votre rôle le plus importantdans l’édification du royaume de Dieu ?

• Comment mettez-vous vos talents à ladisposition du Seigneur pour édifier sonroyaume ?

• Quelles bénédictions avez-vous reçues en étantpratiquant dans l’Église ?

• Comment pouvez-vous acquérir et conserverl’amour du service dans le royaume ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 9

DEVENIR AUTONOME À LAMANIÈRE DU SEIGNEUR

INTRODUCTION

« En tant que disciples du Christ, nous devonsdonner de nous-mêmes, de notre temps, de nostalents et de nos ressources pour nous occuper deceux qui sont dans le besoin. Nous sommes plusen mesure de nous acquitter de cette responsabilitési nous nous efforçons de devenir autonomes, carnous ne pouvons pas donner ce que nous n’avonspas. Lorsque nous utilisons avec sagesse ce que leSeigneur nous donne, nous sommes plus à mêmede contribuer à l’œuvre du Seigneur et de pourvoiraux besoins des autres » (Pourvoir aux besoins à lafaçon du Seigneur, Guide d’entraide à l’usage desdirigeants, p. 3).

Avec l’aide de notre Père céleste, nous pouvonsfaire face aux difficultés de cette vie terrestreavec confiance et la paix de l’esprit, et devenirautonomes à la façon du Seigneur. Cela impliquede reconnaître que nous avons besoin de l’aide duSeigneur en toutes choses.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• L’autonomie juste implique d’avoir foi au Sauveuret de lui faire confiance.

• L’Évangile nous enseigne de devenir autonomestemporellement et de progresser spirituellementafin d’aider les autres à faire de même.

• Nous avons la responsabilité de nous améliorer.

• L’autonomie implique l’acquisition d’aptitudes etde capacités dans des domaines divers.

ÉCRITURES ET CITATIONSÀ L’APPUI

L’autonomie juste implique d’avoir foi auSauveur et de lui faire confiance.

� « Ô Seigneur, j’ai mis en toi ma confiance, et c’esten toi que je mettrai toujours ma confiance…

« Oui, je sais que Dieu donne libéralement à celuiqui demande » (2 Néphi 4:34-35)

� « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et net’appuie pas sur ta sagesse.

« Reconnais-le dans toutes tes voies, et il apla-nira tes sentier » (Proverbes 3:5-6 [Maîtrise desÉcritures]).

� Bruce R. McConkie, alors membre des soixante-dix :

« Lorsqu’elle est comprise et appliquée correcte-ment, l’autonomie est une vertu sainte et désirable;mais lorsqu’elle ignore le Seigneur, elle devient unvice qui mène l’homme hors des sentiers de lajustice. Par exemple, les saints devraient avoirconfiance en leurs propres capacités, dans leursefforts et leurs jugements pour subvenir à leursbesoins, pour augmenter leur foi et leurs capacitésdivines, pour travailler à leur salut, pour passer avecsuccès toutes les épreuves de cette vie terrestre. Ilsdevraient savoir que le Seigneur ne met pas sesenfants dans des situations qui sont au-delà deleurs capacités et que les épreuves et les difficultésnormales de la vie font partie du système éternel.D’ordinaire, les membres de l’Église devraientprendre eux-mêmes les décisions à l’aide du librearbitre que le Tout-Puissant leur a donné, sanscourir vers leur évêque ou d’autres afin d’obtenirdes conseils.

« Mais l’homme en lui-même n’est pas totalementautonome. Il ne peut faire uniquement confianceni à sa propre force ni au bras de la chair. C’est leSeigneur qui le conseille et le délivre, le Seigneursur qui il doit s’appuyer pour être guidé, recevoirconseils et inspiration. Si le Grand Créateur n’é-tait pas intervenu pour racheter les êtres qu’il acréés, tout le plan de salut serait nul et les plusparfaites manifestations d’autonomie n’auraientaucune valeur » (Mormon Doctrine, 2e édition,1966, p. 701-702).

� M. Russel Ballard, du Collège des douze apôtres :« Demandez à votre Père céleste de vous accorder lafoi et le courage et il vous aidera à endurer toutes les

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difficultés qui se présenteront à vous. Il vous aidera àsurmonter la solitude, les sentiments de désespoir etd’impuissance, les revers personnels, émotionnels,financiers et même spirituels. Et il vous fortifieraquand vous vous sentirez dépassés par tout ce quiréclame votre temps et votre attention. Il vousdonnera la capacité de servir fidèlement dans tous lesappels que vous recevrez de vos dirigeants locaux del’Église. Votre foi et votre connaissance du rétablis-sement de l’Évangile vous donneront la force d’êtrefidèles et loyaux aux alliances que vous avez contrac-tées avec le Seigneur et de mettre avec joie vos forceset vos talents à disposition pour l’édification duroyaume de Dieu sur la terre ! Frères et sœurs, votretémoignage de Jésus-Christ est l’ancre la plus surequi puisse vous aider à rester fermes et immuables,attachés aux principes de droiture, quels que soientles défis et les tentations que vous aurez à l’avenir »(Une ancre pour la foi, veillée du DEE pour les jeunesadultes, 6 septembre 1992, p. 4).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des Douzeapôtres : « Employez votre ingéniosité et votreforce à résoudre vos difficultés. Faitestout votre possible et laissez le resteau Seigneur. Howard W. Hunter a dit :‘Si votre vie et votre foi sont centréessur Jésus-Christ et sur son Évangilerétabli, rien ne peut aller mal demanière permanente. D’un autre côté,si notre vie n’est pas centrée sur le Sauveur et sesenseignements, nulle autre réussite ne pourrajamais être permanente’ [The Teachings of HowardW. Hunter, ed. Clyde J. Williams, 1997, p. 40] »(Le Liahona, juillet 2000, p. 73).

� L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres :« L’indépendance et l’autonomie sont essentielles ànotre progression spirituelle et temporelle. Chaquefois que nous nous mettrons dans des situationsqui compromettent notre autonomie, nousconstaterons que notre liberté est menacée elleaussi. Si nous devenons plus dépendants dequelque chose ou de quelqu’und’autre que le Seigneur, nous seronsaussitôt moins libres d’agir. Commel’a déclaré Heber J. Grant : ‘Rien nedétruit plus sûrement l’individua-lité d’un homme, d’une femme oud’un enfant que le manque d’au-tonomie’ [Relief Society Magazine,octobre 1937, p 627] » (L’Étoile,janvier 1992, p. 71).

L’Évangile nous enseigne de devenirautonomes temporellement et de progresserspirituellement afin d’aider les autres àfaire de même.

� « Je consacrerai aux pauvres de mon peuple, lequelest une partie de la maison d’Israël, une partie desrichesses de ceux des gentils qui embrassent monÉvangile » (D&A 42:39).

� Spencer W. Kimball, douzièmeprésident de l’Église : « Le travailapporte le bonheur, l’estime de soiet la prospérité. C’est le moyen deréaliser n’importe quoi ; c’est l’opposéde l’oisiveté. Il nous est commandé detravailler (voir Genèse 3:19). Les ten-

tatives pour parvenir à notre bien-être temporel,social, émotionnel ou spirituel grâce aux subsidespubliques enfreignent le commandement divinqui veut que nous travaillions pour ce que nousrecevons. Le travail doit être le principe directeurdans la vie des membres de l’Église (voir D&A42:42 ; 75:29 ; 68:30-32 ; 56:87) » (voir L’Étoile,décembre 1984, p. 6).

� Spencer W. Kimball :

« Le bien-être social, émotionnel, spirituel, phy-sique ou économique est d’abord la responsabilitéde chacun, puis de la famille et enfin troisième-

ment, de l’Église s’il s’agit d’unmembre fidèle.

« Aucun saint des derniers jours dignede ce nom, qui en est capable physi-quement et émotionnellement nevoudrait faire porter à quelqu’und’autre le fardeau de son bien-êtrepersonnel ou de celui de sa famille.Aussi longtemps qu’il le pourra, et

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« L’indépendanceet l’autonomie sont

essentielles à notre progression

spirituelle ettemporelle. »

« Faites tout votre possible etlaissez le reste au Seigneur. »

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sous l’inspiration du Seigneur, et par son travail, ilsubviendra à ses besoins spirituels et temporelsessentiels et à ceux de sa famille (voir 1 Timothée5:8) » (Conférence Report, octobre 1977, p. 124 ;ou Ensign, novembre 1977, p. 77-78).

� Harold B. Lee, alors membre du Collège des Douzeapôtres :

« Si vous voulez une bénédiction, il ne suffit pasde vous agenouiller et de prier pour la recevoir.Préparez-vous de toutes les façons possibles afin devous rendre dignes de recevoir la bénédiction quevous recherchez.

« Brigham Young a illustré cela en disant : ‘Vousvous rendez chez des personnes et leur demandezce qu’elles ont. Elles vous répondent : « Nous nesavons pas, mais nous avons terriblement mal àl’estomac et dans le dos. Nous ne nous sentons pasbien et nous aimerions que vous posiez vos mainssur notre tête. » Il a répondu à ces personnes :‘Avez-vous pris quelque remède ?’ entendant parcela des herbes ou ce dont les pionniers dispo-saient. ‘Non, ont-ils dit. Nous souhaitons que lesanciens posent les mains sur notre tête car nousavons la foi pour être guéris.’ Le président Young adit : ‘Cela est tout à fait incohérent selon ma foi. Sinous sommes malades et que nous demandons auSeigneur de nous guérir et de faire tout ce qui estnécessaire, selon ma compréhension de l’Évangiledu salut, je pourrais tout aussi bien demander auSeigneur de faire pousser mon blé et mon maïssans que j’aie labouré la terre et ensemencé. Ilme paraît sensé d’utiliser tous les remèdes dont jepeux avoir connaissance, puis ensuite de demanderà mon Père céleste au nom de Jésus-Christ desanctifier cette application pour la guérison demon corps.’

« Il a continué : ‘Mais supposons que nous soyonsen train de voyager dans les montagnes et quenous n’ayons trouvé comme nourriture qu’un peude gibier et qu’une ou deux personnes tombentmalades sans aucun remède à portée de la main,que devrions-nous faire ? Selon ma foi, demanderau Seigneur tout-puissant de nous envoyer un angepour guérir les malades. C’est notre droit sacré.’

« Lorsque nous sommes dans ce genre de situationoù nous ne pouvons rien faire pour nous venir enaide, alors nous pouvons faire appel au Seigneur età ses serviteurs qui peuvent tout faire. Mais il estde notre devoir de faire tout ce que nous pouvonsdans les imites de notre pouvoir » (« Comment

recevoir une bénédiction de Dieu », ImprovementEra, octobre 1966, p. 896).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église : « Nous transmettons un message d’auto-nomie à travers toute l’Église. Nous ne pouvonsparvenir à l’autonomie lorsque de lourdes dettespèsent sur notre foyer. On ne peut être ni indépen-dant ni affranchi de l’asservissement quand on ades dettes » (L’Étoile, janvier 1999, p. 66).

� Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres :

« Il semble que nous soyons en train de contracterune ‘conseillite aiguë’ qui enlève beaucoup de forcespirituelle à l’Église tout comme le bon vieux rhumeenlève plus de force à l’humanité entière que touteautre maladie.

« Certains pensent peut-être que ce n’est pas grave.Mais c’est très grave !

« D’un côté, nous conseillons aux évêques de nepas faire mauvais usage de l’entraide. D’un autrecôté, certains évêques donnent conseils et avis sansprendre en considération que le membre devraitrésoudre le problème lui-même.

« Il existe de nombreuxcas chroniques, despersonnes qui deman-dent sans cesse desconseils mais ne lessuivent pas.

« Dans certains cas, j’aiinclus cette questiondans une entrevue :

« ‘Vous êtes venume voir pour que jevous conseille. Aprèsque nous auronssoigneusement étudiévotre cas, avez-vous l’intention de suivre le conseilque je vous donnerai ?’

« Cela leur cause une surprise considérable. Ilsn’avaient jamais pensé à cela. En général, ilss’engagent à suivre le conseil…

« Nous sommes devenus très inquiets de la quan-tité de conseils dont il semble que nous ayonsbesoin dans l’Église. Nos membres deviennentdépendants.

« Nous ne devons pas mettre en place un réseau deconseils sans souligner en même temps le principede l’autonomie émotionnelle et de l’indépendance

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individuelle » (Conference Report, avril 1978,p. 137 ; ou Ensign, mai 1978, p. 91-92).

Nous avons la responsabilité de nousaméliorer.

� « En vérité, je le dis, les hommesdoivent œuvrer avec zèle à une bonnecause, faire beaucoup de choses deleur plein gré et produire beaucoupde justice.

« Car ils ont en eux le pouvoir d’agirpar eux-mêmes. Et si les hommes fontle bien, ils ne perdront en aucune façon leurrécompense » (D&A 58:27-28 [Maîtrise desÉcritures D&A 58:26-27]).

� Joseph Smith, le prophète : « Nous considéronsque Dieu a créé l’homme en le dotant d’un espritcapable d’être instruit et de facultés qui peuventêtre augmentées en fonction de l’attention et de ladiligence accordées à la lumière que le ciel com-munique à l’intelligence ; et que plus un hommeapproche de la perfection, plus ses idées sont claireset plus sa jouissance est grande, jusqu’à ce qu’il aitsurmonté les maux de sa vie et perdu tout désir depécher et, comme les anciens, arrive à ce point dela foi où il est enveloppé du pouvoir et de la gloirede son Créateur et enlevé pour demeurer avec lui.Mais nous considérons que c’est un état auquelpersonne n’est jamais arrivé du jour au lendemain »(Enseignements du prophète Joseph Smith, p. 38).

� Robert D. Hales, alors évêque président de l’Église :« On nous demande aujourd’hui d’enseigner et demettre en pratique la doctrine du travail, de l’auto-nomie, de la prévoyance, du don et du soin despauvres ; d’augmenter nos offrandes de jeûne pouraider les gens qui en ont besoin afin d’améliorernotre service compatissant, en impliquant lesmembres de notre famille dans des actes charitablesde service les uns envers les autres et envers notreprochain » (voir L’Étoile, n° 6, 1986, p. 28).

� Russell M. Nelson, duCollège des douze apôtres :« Faisons de notre mieuxpour nous améliorerchaque jour. Quand nosimperfections apparaissent,nous pouvons continuerd’essayer de les corriger.Nous pouvons faire preuve

de plus d’esprit de pardon pour nos défauts et ceux

de nos êtres chers. Nous pouvons trouver du récon-fort et être patients. Le Seigneur a enseigné : ‘Vousn’êtes pas capables de supporter actuellement laprésence de Dieu… C’est pourquoi, persévérezavec patience, jusqu’à ce que vous soyez parfaits’

[D&A 67:13] » (L’Étoile, janvier1996, p. 101).

� Joseph B. Wirthlin : « Quand vouspriez, faites de temps en temps votreexamen de conscience pour savoirdans quelle mesure vous êtes justes,vous obéissez aux principes de

l’Évangile de Jésus-Christ. Nous pouvons toussavoir nous-mêmes, comme le Seigneur, en quoinous devons nous améliorer. Nous devonsrespecter fidèlement les principes. Si nous avonsprogressé dans les choses matérielles, et externes,où en sommes-nous intérieurement ? Notre vie est-elle acceptable aux yeux du Seigneur ? Sommes-nous disposés à reconnaître nos péchés, puis à fairel’effort de les abandonner, de nous repentir et denous corriger afin de retourner dans le chemindroit et resserré ? » (L’Étoile, janvier 1991, p. 62-63).

L’autonomie implique l’acquisitiond’aptitudes et de capacités dans desdomaines divers.

� « Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et engrâce devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52).

Les études

� « Lorsque nous avons la connaissance et lasagesse, nous sommes en mesure de discernerla vérité de l’erreur et faire de meilleurs choix.Nous sommes plus capables de comprendre Dieuet nos semblables et nous éprouvons un amourplus profond pour eux. Le Seigneur nous acommandé d’acquérir de la connaissance (voir

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« Faisons de notremieux pour

nous améliorerchaque jour. »

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D&A 88:77-80 ; 93:53 ; 130:18-19 ; 131:6). Pourdevenir autonomes, nous devons :

• Nous améliorer dans la lecture, l’écriture et lecalcul.

• Étudier les Écritures et d’autres bons livres.

• Apprendre à communiquer efficacement avecles autres.

• Profiter des occasions de nous instruire »

(Subvenir aux besoins à la façon du Seigneur, Guided’entraide à l’usage des dirigeants, p. 6).

La Santé

� « L’une des raisons pour lesquelles nous sommesvenus sur terre était d’obtenir un corps, étapenécessaire pour devenir semblables à notre Pèrecéleste. Le Seigneur nous a commandé de gardernotre corps et notre esprit en bonne santé (voir1 Corinthiens 3:16-17 ; D&A 88:124 ; 89). Quandnous faisons cela, nous sommes plus capables defaire face à nos besoins et servir les autres. Pourdevenir autonomes, nous devons :

• Obéir à la Parole de Sagesse.

• Faire régulièrement de l’exercice.

• Veiller à recevoir des soins médicaux et dentai-res convenables, et, lorsque c’est possible,contracter les assurances appropriées.

• Veiller à ce que notre maison et ses abordssoient propres et salubres.

• Nous abstenir de substances ou de pratiquesnocives pour le corps ou l’esprit »

(Subvenir aux besoins à la façon du Seigneur, p. 6).

L’emploi

� « Quand nous exerçons un emploi honorable,nous sommes à même de pourvoir à nos besoins,à ceux de notre famille et à ceux d’autres person-nes, en travaillant comme le Seigneur l’a com-mandé. Un emploi convenable nous donne aussil’occasion d’améliorer nos talents et de développerles attributs divins que nous avons en nous. Noussommes plus heureux si notre emploi correspondà nos intérêts et à nos capacités, et répond à nosbesoins. Le Seigneur nous a commandé de tra-vailler et de pourvoir à nos besoins et à ceux denotre famille (voir Genèse 3:17-19 ; 1 Timothée5:8 ; D&A 42:42 ; 56:17). Pour devenir autonomes,nous devons :

• Nous préparer et choisir avec soin un métierconvenable.

• Acquérir de la compétence dans notre travailpar la formation et l’expérience.

• Être diligents, travailler dur et être dignes deconfiance.

• Fournir un travail honnête pour la rémuné-ration et les avantages que nous recevons »

(Subvenir aux besoins à la façon du Seigneur, p. 6-7).

� Gordon B. Hinckley : « Nous enseignons quela personne doit faire tout son possible pourelle-même. Quand elle a épuisé ses ressources,elle doit demander à sa famille de l’aider.Quand la famille ne peut pas le faire, l’Égliseprend le relais. Et quand l’Église prend le relais,notre grand désir est d’abord de subvenir auxbesoins immédiats de la personne, puis nousl’aidons tant qu’elle a besoin d’aide, mais cefaisant, nous l’aidons à se former, à trouverun emploi, à trouver le moyen de reprendrepied. C’est là tout l’objectif de ce remarquableprogramme d’entraide » (voir L’Étoile, janvier1997, p. 62).

Gestion des ressources

� « Nous devons être des intendants sages et fairepreuve de jugement dans la gestion et l’alimen-tation des ressources que le Seigneur nous aaccordées (voir Matthieu 25:14-30 ; 2 Néphi9:51 ; D&A 59:16-21 ; 104:11-18, 78-79 ; 119).Pour devenir autonomes, nous devons :

• Payer la dîme et les offrandes.

• Ne pas faire de dettes inutiles et épargner pourl’avenir.

• Nous acquitter de toutes les obligations que nousavons contractées.

• Utiliser nos ressources avec frugalité et éviter deles gaspiller.

• Utiliser notre tempsavec sagesse.

• Être disposés à servirceux qui sont dans lebesoin en les faisantprofiter de notretemps, de nos talentset de nos ressourcesavec eux »

(Subvenir aux besoins à la façon du Seigneur, p. 7).

� Joseph B. Wirthlin : « Sommes-nous de sagesintendants de notre argent ? Dépensons-nous

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moins que nous gagnons ? Évitons-nous les det-tes superflues ? Suivons-nous le conseil desFrères de ‘faire des réserves suffisantes de nour-riture, de vêtements et, lorsque c’est possible,de combustible pour au moins un an’ [Lettrede la Première Présidence du 24 juin 1988] ?Enseignons-nous à nos enfants à apprécier et àne pas gâcher ce qu’ils ont ? Leur enseignons-nous à travailler ? Comprennent-ils l’importancede la loi sacrée de la dîme ? Avons-nous unniveau suffisant d’études et un emploi adéquat ?Nous maintenonsnous en bonne santé en vivantla Parole de Sagesse ? Sommes-nous à l’abri deseffets de substances nocives ? » (voir L’Étoile,Juillet 1999, p. 91).

La force sociale, émotionnelle et spirituelle

� « Nous devons nous efforcer de vivre de manièrejuste, d’établir de bonnes relations avec lesmembres de la famille et les autres et de nousestimer (voir Matthieu 7:1-2, 12 ; Luc 10:27 ; D&A64:9-10). Pour devenir autonomes, nous devons :

• Étudier les Écritures et les enseignements desprophètes vivants.

• Obéir aux commandements de Dieu et suivreles recommandations des dirigeants de l’Église.

• Faire preuve de foi au Christ et cultiverl’humilité.

• Prier fréquemment et avec ferveur.

• Fortifier nos relations avec les membres denotre famille, nos voisins et nos amis.

• Nous abstenir de ce qui est moralement etspirituellement dégradant.

• Nous fixer des buts de valeur.

• Faire de notre mieux pour nous adapter auxchangements et surmonter les revers »

(Subvenir aux besoins à la façon du Seigneur, p. 7).

APPLICATION ET EXEMPLES

Joseph vient de rentrer après une mission hono-rable. Il est découragé parce qu’il n’a pas de travailet doit terminer ses études.

• Quel conseil donneriez-vous à Joseph ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Dans quels domaines de votre vie devez-vousdevenir plus autonome ? Que devez-vous fairepour devenir plus autonome dans ces domaines ?

• Se trouve-t-il quelqu’un que vous puissiez aider àdevenir plus autonome ? Comment ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 10

CHERCHER LACONNAISSANCE PARL’ÉTUDE ET PAR LA FOI

INTRODUCTION

Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres aparlé de la conversion : « Le changement quisurvient c’est le désir d’être quelqu’un d’encoremieux, d’atteindre plus de lumière et de rendre deplus grands services aux autres. Ces désirs mènenttoujours à avoir soif de connaissance, à apprendrece qui est vrai, ce qui est utile et ce qui est beau »(Études pour la vraie vie [Veillée du DEE pour lesjeunes adultes, 6 mai 2001], p. 1).

Nous devrions chercher la connaissance et lasagesse tout au long de notre vie, à la fois en classeet en dehors. Les études enrichissent notre vie etnous aident à mieux servir Dieu et les autres.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Nous devrions rechercher la connaissance et lasagesse.

• La connaissance spirituelle est plus importanteque la connaissance temporelle.

• L’instruction est la clé qui donne des possibilités.

• Le Seigneur nous aidera à choisir les domainesd’étude qui nous aideront à mieux servir les autres.

• On doit apprendre toute la vie.

ÉCRITURES ET CITATIONS À L’APPUI

Nous devrions rechercher la connaissance etla sagesse.

� « Cherchez des paroles de sagesse dans lesmeilleurs livres ; cherchez la connaissance parl’étude et aussi par la foi » (D&A 88:118).

� « Enseignez diligemment et magrâce vous accompagnera, afin quevous soyez instruits plus parfaitementde la théorie, des principes, de ladoctrine, de la loi de l’Évangile, detout ce qui a trait au royaume deDieu, qu’il est opportun que vouscompreniez ;

« des choses qui se trouvent dans le ciel, sur la terreet sous la terre ; des choses qui ont été, des chosesqui sont, des choses qui doivent arriver sous peu ;des choses qui se passent à l’étranger ; des guerreset des perplexités des nations, et des jugements quisont sur le pays ; et aussi d’une connaissance despays et des royaumes,

« afin que vous soyez préparés en tout, lorsque jevous enverrai de nouveau magnifier l’appel auquelje vous ai appelés et la mission dont je vous aichargés » (D&A 88:78-80).

� Henry B. Eyring :

« Le Seigneur et son Église ont toujours encouragél’étude afin d’accroître notre capacité de le servir etde servir les enfants de notre Père céleste. Quelsque soient nos talents, il a toujours pour nous desservices à rendre. Et pour le faire bien, il fauttoujours apprendre, non pas une seule fois oupendant un temps limité, mais continuellement…

« Une partie de la tragédie que vous devez éviter,c’est de découvrir trop tard que vous avez raté uneoccasion de vous préparer pour un avenir que seulDieu pouvait voir pour vous. L’occasion d’apprendreune autre langue est un exemple pénible pour moi.Mon père est né au Mexique. Dans son enfance et sajeunesse, il avait l’espagnol comme première langue.J’ai habité chez lui pendant plus de vingt ans. Mal-heureusement, je ne lui ai jamais demandé de

m’enseigner un seul mot d’espagnol.Aujourd’hui, je suis le premier contactdu Collège des douze apôtres pourl’Église au Mexique, l’AmériqueCentrale, la Colombie, le Venezuelaet l’Équateur. Ce n’est pas par hasardque je suis né dans un foyer où le pèreparlait espagnol.

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« Nous considéronsl’acquisition de

l’instruction commeune responsabilité

religieuse. »

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« Mais une autre occasion s’est présentée. Mon pèreétait un excellent professeur. Il était chimiste. Il avaitmême installé un tableau pour ses enfants dans lesous-sol. Il désirait beaucoup m’enseigner les mathé-matiques. Il a passé des heures à m’aider à résoudremes problèmes de physique. Il m’a supplié deréfléchir plus souvent à ces choses qui, à l’époque,me paraissaient si inintéressantes et si peu impor-tantes. Des années plus tard, j’ai été appelé par leSeigneur à servir dans l’Épiscopat président et j’aireçu la responsabilité des systèmes informatiques etde communication. Quelle bénédiction j’aurais puavoir si j’avais suivi les conseils que je vous donne ence moment » (Education for Real Life, p. 2-3).

� Gordon B. Hinckley,quinzième président del’Église : « De grosses diffi-cultés vous attendent. Vousentrez dans un monde decompétition féroce. Vousdevez acquérir toute l’ins-truction que vous pouvez.Le Seigneur nous a apprisl’importance de l’instruc-

tion. Elle vous ouvrira de grandes possibilités. Ellevous préparera à accomplir quelque chose de valabledans le vaste monde plein de possibilités qui s’of-frent à vous. Si vous pouvez aller à l’université etque vous le souhaitez, alors faites-le. Si vous nevoulez pas aller à l’université, alors faites une écoleprofessionnelle ou une école de commerce pouraméliorer vos compétences et développer voscapacités » (voir L’Étoile, juillet 1997, p. 57).

� Henry B. Eyring : « Il n’est nul besoin de hautetechnologie ou d’argent pour saisir l’occasion d’ap-prendre dans les moments que nous gaspillons. Ilsuffit que vous ayez un livre, une feuille de papieret un crayon sur vous. Cela suffira. Mais il faut de ladétermination pour saisir chaque moment de loisirque l’on gaspille » (Education for Real Life, p. 4).

� Russel M. Nelson, du Collège des douze apôtres :« Étant donné notre respect sacrépour toute intelligence humaine,nous considérons l’acquisitionde l’instruction comme uneresponsabilité religieuse. Mais lespossibilités et les capacités varient.Je crois qu’en matière d’instruction,le désir est plus déterminant quel’établissement, la foi plus puissanteque les facultés » (voir L’Étoile, janvier1993, p. 5).

� Russell M. Nelson : « Il faut toujours de l’éner-gie pour élever quelque chose au-dessus de forcesopposées. Ces mêmes lois s’appliquent à notre viepersonnelle. Chaque fois que l’on entreprendquelque chose, il est essentiel d’avoir l’énergie etla volonté d’aller jusqu’au bout. On annonce legagnant d’une course de cinq kilomètres au bout decinq kilomètres, non après un ou deux kilomètres.Si l’on monte dans un autocar pour Boston, on nedescend pas à Burlington. Si l’on veut faire desétudes, on n’abandonne pas en cours de route,pas plus que l’on ne paie pas pour dîner dans unrestaurant élégant pour s’en aller après avoir goûtél’entrée » (voir L’Étoile, juillet 1997, p. 80).

La connaissance spirituelle est plusimportante que la connaissance temporelle.

� « Mais être instruit est une bonne chose si onécoute les recommandations de Dieu » (2 Néphi9:29 [Maîtrise des Écritures 2 Néphi 9:28-29]).

� James E. Faust, de la Première Présidence : « Sou-venez-vous que les merveilles de la science et de latechnologie modernes ne nous apporteront pasl’exaltation. En réalité,la grande difficulté quenous rencontrons ennous préparant àl’avenir est de parvenir àune plus grande lumièrespirituelle. Il faudrabeaucoup d’effortset d’études pour restermaîtres de toutes cesnouvelles connaissancessans cesse grandissantes. Mais les connaissancestechniques ne sont pleinement utiles que si ellesont un objectif et une signification spirituels.Je suis certain que le Seigneur désire que nous lesappliquions à l’accomplissement de ses desseinsdivins et au bien-être de l’humanité, Mais nousdevons adopter ces idéaux célestes omme buts

et désirs personnels avant de pouvoirutiliser la technologie à ces fins » (voirL’Étoile, juillet 1999, p. 21-22).

� Henry B. Eyring :

« Il est clair que le fait de mettre lapriorité sur l’instruction spirituellene nous dispense pas d’apprendre leschoses profanes. Au contraire, celadonne à notre instruction temporelleun but et nous motive pour y travailler

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« Le fait de mettrela priorité surl’instruction

spirituelle ne nousdispense pas

d’apprendre leschoses profanes. »

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plus dur. Si nous gardons l’instruction religieuse à sajuste place, nous aurons des choix difficiles à fairequant à l’utilisation de notre temps. En général, noussavons quand nous devons rendre un devoir, quandnous avons un examen à passer, quand les projetsdoivent être terminés. Et nous savons aussi quandarrive le jour du sabbat. Nous savons quand a lieu lecours de l’institut. Nous savons quand nous devonsfaire notre prière pour commencer la journée et pourla terminer. Nous connaissons le tempsqu’il faut pour lire les Écritures avantde commencer à ressentir le Saint-Esprit. Nous savons combien d’heuresnous devons passer pour nous prépareret servir dans l’Église.

« Lorsque nous prenons conscience de ce qu’estvéritablement la vie, nous prévoyons un temps etune place pour toutes ces choses. Il se produira desmoments de crise qui donneront l’impression quenous n’avons pas assez de temps. Souvent, nousaurons trop de choses à faire. Mais il ne faut jamaissciemment choisir de laisser les choses spirituellespasser au second plan dans notre vie. Jamais. Celaentraînera des tragédies ; Cette tragédie peut nepas être évidente au départ, il se peut même quecela ne le devienne jamais au cours de cette vieterrestre. Mais, souvenez-vous : c’est pour la vieéternelle, non pour la vie ici-bas que vous vousintéressez à l’instruction. Lorsque vous voyezclairement cette réalité avec vos yeux spirituels,alors vous accordez la priorité à l’instruction spi-rituelle mais sans pour autant délaisser l’instruc-tion profane. En fait vous allez travailler encoreplus dur à votre instruction profane que vousne l’auriez fait sans cette vision spirituelle »(Education for Real Life, p. 3).

� L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres :« Si nous donnons un fondement spirituel à

notre instruction profane, non seulement nouscomprendrons mieux les lois de la nature, maisnous pourrons acquérir une profondeur de com-préhension que nous n’aurions jamais crue pos-sible dans les arts, les langues, la technologie,la médecine, le droit et le comportementhumain » (Le Liahona, mai 2002, p. 14).

L’instruction est la clé qui donne despossibilités.

� « La gloire de Dieu c’est l’intelligence ou, en d’au-tres termes, la lumière et la vérité » (D&A 93:36).

� « Si vous êtes préparés, vous ne craindrez pas »(D&A 38:30).

� Gordon B. Hinckley : « Je dis aux jeunes : Faites leplus d’études possible. Cultivez vos capacités intel-lectuelles et manuelles. L’instruction est la clé despossibilités. Le Seigneur vous a donné, à vous,membres de l’Église, l’obligation d’étudier et d’ap-prendre les choses spirituelles, bien sûr, mais leschoses profanes aussi. Faites le plus d’études possiblemême si cela implique un grand sacrifice pendant

que vous êtes jeunes. Ce sera unebénédiction pour vos enfants. Ce seraune bénédiction pour l’Église parceque vous ferez honneur à cetteœuvre » (Teachings of Gordon B.Hinckley, 1997, p. 172).

� Gordon B. Hinckley :

« Vous entrez dans l’époque la plus compétitive quele monde ait connue. L’esprit de compétition règnepartout autour de vous. Vous avez besoin de toutel’instruction que vous pouvez recevoir. Passez-vousde voiture et de tout ce que vous devrez sacrifierpour vous qualifier pour travailler dans le monde.Dans une grande mesure, le monde vous paiera encontrepartie de ce qu’il estime que vous valez, etvotre valeur croîtra si vous acquérez de l’instructionet des compétences dans le domaine que vouschoisissez.

« Vous êtes membresd’une Église qui ensei-gne l’importance del’instruction. Le Seigneurvous a donné la missiond’é-duquer votre intel-ligence, votre cœur etvos mains. Le Seigneur adit : ‘Enseignez diligem-ment… les choses qui se

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« L’instruction estla clé des

possibilités. »

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trouvent dans le ciel, sur la terre et sous la terre ; leschoses qui ont été, les choses qui sont, les choses quidoivent arriver sous peu ; les choses qui se passent àl’étranger ; les guerres et les perplexités des nations,et les jugements qui sont sur le pays ; et aussi laconnaissance des pays et des royaumes.’

« Remarquez que ce n’est pas moi qui le dis, mais leSeigneur, qui vous aime. Il veut que vous entraîniezvotre esprit et vos mains afin d’exercer une influencebénéfique pendant le reste de votre vie. Et si vous lefaites et si vous accomplissez des choses honorableset excellentes, vous honorerez l’Église car vous serezconsidéré comme un homme ou une femmes intègreet capable de travailler consciencieusement…

« Soyez intelligents. Le Seigneur veut que vouséduquiez votre intelligence et vos mains, quel quesoit le domaine que vous avez choisi, que ce soit laréparation des réfrigérateurs ou lachirurgie, vous devez acquérir uneformation. Recherchez la meilleurepossible. Devenez un travailleurintègre dans le monde qui s’offre àvous. Je le répète, vous ferez honneur àl’Église et vous recevrez d’abondantesbénédictions du fait de cette formation.

« Il ne fait aucun doute, absolument aucun, que lesétudes paient. Ne compromettez pas vos chances.Si vous le faites, vous le paierez pendant long-temps » (voir Le Liahona, avril 2001, p. 34-36).

Le Seigneur nous aidera à choisir lesdomaines d’étude qui nous aideront àmieux servir les autres.

� « Le Saint-Esprit… vous montrera tout ce quevous devez faire » (2 Néphi 32:5).

� Howard W. Hunter, quatorzième président de l’É-glise : « J’aimerais dire quelque chose que je consi-dère comme très important. Tout au long de votrevie, vous allez devoir faire de nombreux choix. Lesuccès de votre vie et votre bonheur seront lesconséquences de vos choix. Certaines décisions quevous allez prendre seront essentielles et pourrontaffecter tout le cours de votre vie. S’il vous plaît,comparez ces options aux enseignements de Jésus-Christ. Pour pouvoir faire cela, vous devez connaîtreet comprendre ses enseignements. Si vous exercezvotre foi et que vous êtes dignes de recevoir l’inspi-ration, vous serez guidés dans les choix importantsque vous aurez à faire » (Prepare Yourself, brochure,1996, p. 1-2).

� Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres :« Je suis profondément reconnaissant que notrePère céleste et son Fils bien-aimé acceptent, soientdésireux même que nous apprenions auprès d’eux…

L’acquisition de la connaissancespirituelle n’est pas un processusmécanique. C’est un droit sacré quirepose sur une loi spirituelle. Je voustémoigne que vous pouvez recevoirde l’aide sous forme d’inspiration.Demandez-la humblement à votre Pèreéternel. Recherchez la lumière divine.

Exercez votre foi au Sauveur. Efforcez-vous d’écouterson conseil et d’obéir à ses commandements. Il vousbénira et vous guidera dans ce monde parfois pleinde pièges » (L’Étoile, janvier 1994, p. 102).

On doit apprendre toute la vie

� « Quel que soit le degré d’intelligence que nousatteignions dans cette vie, il se lèvera avec nousdans la résurrection.

« Et si, par sa diligence et son obéissance, une per-sonne acquiert dans cette vie plus de connaissanceet d’intelligence qu’une autre, elle en sera d’autantavantagée dans le mondeà venir » (D&A 130:18-19[Maîtrise des Écritures]).

� Henry B. Eyring :

« Les gens qui cessentd’apprendre ne peuventrendre aucun serviceimportant au cours deleur vie. Un grand ensei-gnant est toujours entrain d’étudier. Une infirmière ne cesse d’êtreconfrontée au défi de la nouveauté, que ce soiten matière d’équipement ou de procédure. Dans

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« Le Seigneur veutque vous éduquiezvotre intelligence et

vos mains. »

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chaque industrie, tout change si rapidement autravail que ce que nous connaissons aujourd’huine suffira pas demain.

« Nous ne devons jamais arrêter de nous instruire.Si nous arrêtons dès que nous avons reçu notrediplôme, nous allons échouer. Et du fait que ceque nous aurons besoin de savoir est difficile àdiscerner, nous avons besoin de l’aide des cieuxqui nous dira, dans la myriade de choses quenous pourrions étudier, quelles seront celles qu’ilsera le plus judicieux d’apprendre. Cela signifieégalement que nous ne pouvons pas gaspillernotre temps en amusements quand nous avonsune occasion de lire ou d’écouter quelque chosequi nous aidera à apprendre ce qui est vrai et utile.Ce qui nous caractérisera sera notre curiosité insa-tiable » (Education for Real Life, p. 4).

� L. Tom Perry :

« Le monde évolue rapidement et tout est vitedépassé ; cela nous oblige à nous préparer conti-nuellement pour l’avenir. Nous pouvons êtredépassés professionnellement si nous ne restonspas à jour. Combien de patients consulteraientun dentiste s’il continuait à utiliserdes instruments et des techniquesqui datent d’une dizaine d’années.Imaginez un homme d’affaires quiessayerait de refuser d’employer desordinateurs ? Ou un constructeur quine se tiendrait pas au courant des nouveauxmatériaux et des nouvelles méthodesdisponibles ? L’instruction est devenue, par laforce des choses, l’affaire de toute une vie. Dansnotre emploi du temps, nous devons prévoirsuffisamment de temps pour nous former pourmaintenant et pour l’avenir » (L’Étoile, janvier1996, p. 40).

� Gordon B. Hinckley :

« Il y a en chacun de nous un grand potentiel decontinuer à apprendre. Quel que soit notre âge,sauf en cas de grave maladie, nous pouvons lire,étudier, nous abreuver des écrits d’hommes et defemmes exceptionnels…

« Nous, membres de cette Église, avons reçu unepromesse merveilleuse de la part du Seigneur. Il adit : ‘Ce qui est de Dieu est lumière ; et celui quireçoit la lumière et persévère en Dieu en reçoitd’avantage et cette lumière brille de plus en plus,jusqu’à atteindre le jour parfait’ (D&A 50:24).

« Quelle déclarationremarquable ! C’est l’unde mes versets d’Écriturespréférés. Il parle de crois-sance, de développement,de l’effort qui conduit à ladivinité. Il va de paire avecces grandes déclarations :

‘La gloire de Dieu c’est l’intelligence ou en d’autrestermes, la lumière et la vérité’ (D&A 93:36). ‘Si,par sa diligence et son obéissance, une personneacquiert dans cette vie plus de connaissance etd’intelligence qu’une autre, elle en sera d’autantavantagée dans le monde à venir’ (D&A 130:19).‘Quel que soit le degré d’intelligence que nousatteignions dans cette vie, il se lèvera avec nousdans la résurrection’ (D&A 130:18).

« Quel défi immense dans ces déclarations admi-rables ! Nous devons continuer à progresser. Nousdevons apprendre sans relâche. Dieu nous com-mande d’ajouter sans cesse à nos connaissances »(L’Étoile, Novembre 1997, p. 22).

� Gordon B. Hinckley :

« Le processus d’apprentissage estinfini. Nous devons lire, observer,assimiler et réfléchir à ce à quoi nousexposons notre intelligence. Je croisen l’évolution de l’intelligence, ducœur et de l’âme de l’humanité. Je

crois en l’amélioration. Je crois en la croissance.Rien n’est plus stimulant que de pouvoir analyserun problème difficile et de le résoudre, de s’atta-quer à quelque chose qui paraît insoluble et detrouver une solution.

« Pour ces raisons et parce que le rythme et lacomplexité de la vie nous l’imposent, nous nepouvons nous permettre de nous arrêter d’ap-prendre, de croître et de progresser. Nous nepouvons nous reposer dans notre développementpersonnel, qu’il soit émotionnel, spirituel oumental. Il y a encore beaucoup à apprendre etnous avons si peu de temps pour le faire »(Standing for Something, p. 62).

APPLICATION ET EXEMPLES

Russell M. Nelson a enseigné :

« Ceux qui décrochent sur un coup de tête etarrêtent leurs études… empêchent leur potentielde se réaliser.

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« Nous ne devonsjamais arrêter denous instruire. »

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« Je me souviens de la résolution que j’ai prise, ily a bien des années ; je n’étais qu’un adolescent ;je n’avais aucune formation et j’avais trouvé unemploi temporaire à l’époque de Noël. Le travailétait monotone. Les heures et les journées pas-saient lentement. J’ai pris séance tenante la réso-lution de faire des études qui me prépareraientmieux à la vie. J’ai décidé de poursuivre mes étudeset de travailler pour me les payer comme si c’étaitune question de vie ou de mort.

« Plus tard, lorsque j’ai été président de pieu, denombreux jeunes gens m’ont interrogé concernantleurs études. Certains me demandaient combiende temps il fallait pour devenir médecin. Je répon-dais : ‘La durée normale est de quatre années àl’université, suivies de quatre années de faculté demédecine, et si vous décidez de faire une spéciali-sation, cela peut prendre encore cinq ans ou plusselon votre motivation.’

« De temps en temps, cela provoquait une réac-tion. ‘Cela fait treize ans en tout, et peut-être plus !C’est trop long pour moi !’

« Je répondais alors : ‘Cela dépend. La préparationpour votre carrière n’est pas trop longue si voussavez ce que vous voulez faire dans la vie. Quelâge aurez-vous dans treize ans si vous ne faites pasd’études ? Le même, que vous ayez réalisé ou nonce que vous vouliez devenir.’

« Je recommande donc, aujourd’hui comme hier, decontinuer vos études où que vous soyez, quels quesoient vos centres d’intérêt et les possibilités quis’offrent à vous et quelle que soit la manière dontvous estimez pouvoir servir le mieux votre familleet la société » (voir L’Étoile, janvier 1993, p. 5).

• Que signifie pour vous la déclaration de frèreNelson : « La préparation pour votre carrièren’est pas trop longue si vous savez ce que vousvoulez faire dans la vie. » ?

• Quels bénéfices tirerez-vous d’une meilleurepréparation à votre métier ?

Temzie vient de rentrer de mission. Il utilise pourson nouveau travail de nombreuses compétencesqu’il a acquises au cours de sa mission. Il gagnesuffisamment pour subvenir à ses besoins, maisson emploi actuel ne suffira pas pour nourrirune famille une fois qu’il sera marié. Maiscomme il n’a pas de mariage en vue, il a décidéde ne pas poursuivre ses études pour le moment.Puisqu’il n’a pas à étudier, il a plus de tempspour ses loisirs.

• Quel conseil donneriez-vous à Temzie ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Quel rapport y a-t-il entre l’instruction et lebonheur ?

• Qu’est-ce que cela signifie lorsque nous disonsque nous ne pouvons pas nous permettre d’arrê-ter d’apprendre ?

• En quoi le fait de savoir que la connaissanceque nous acquérons dans cette vie se lèvera avecnous dans la vie après (voir D&A 130:18) affecte-t-il notre motivation d’apprendre ?

• Quels sont les domaines de votre vie qui vonts’améliorer si vous vous instruisez davantage ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 11

CHOISIR ET DEVENIR UNCONJOINT ÉTERNEL

INTRODUCTION

Lorsque nous nous marions au temple et que nousvivons dignement, notre union est scellée pourl’éternité. Donc, choisir un conjoint c’est choisirquelqu’un non pas seulement pour être en sacompagnie dans cette vie, mais pour l’éternité.Notre relation avec notre conjoint nous affecte etaffecte notre postérité tout au long de cette vie etelle a des implications éternelles.

Spencer W. Kimball, douzième président de l’Église,a enseigné : « Il ne fait aucun doute que, lorsquel’on choisit un conjoint pour la vie et pour l’éter-nité, il faut se préparer, réfléchir, prier et jeûneravec le plus grand soin, car s’il y a une décisionqui ne doit pas être mauvaise, c’estbien celle-là. Dans un vrai mariage, ildoit y avoir une union des espritsaussi bien que des cœurs. Les émo-tions ne doivent pas entièrementdéterminer les décisions, mais l’espritet le cœur, fortifiés par le jeûne, laprière et de mûres réflexions donnentun maximum de chances de bonheurconjugal » (Le Liahona, octobre2002, p. 36).

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Le mariage se porte mieux si le mari et la femmeont des valeurs et des intérêts communs.

• Nous devrions nous préparer à être le meilleurconjoint possible.

• Nous devrions chercher la confirmation duSeigneur lorsque nous choisissons notre conjoint.

• La famille, déclaration au monde, est un guide quinous permet d’évaluer nos attitudes et celles denotre futur conjoint.

• Le mari et la femme ont la responsabilité solen-nelle de s’aimer et d’aimer leurs enfants et deprendre soin d’eux.

ÉCRITURES ET CITATIONS À L’APPUI

Le mariage se porte mieux si le mari etla femme ont des valeurs et des intérêtscommuns.

� « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous unjoug étranger » (2 Corinthiens 6:14).

� Spencer W. Kimball :

« J’ai mis les jeunes en garde contre les nombreuxdangers des mariages interconfessionnels, et, detoutes mes forces, je vous avertis, jeunes gens d’é-viter les chagrins et les désillusions qui viennent demariages en dehors de l’Église et des situationsmalheureuses qui résultent invariablement quandun croyant épouse un non-croyant. J’ai souligné : ceque l’Église requiert de temps, d’énergie et de fondsde la part de ses membres ; la profondeur des liensspirituels qui fortifient le mariage et la famille qui seforme; les antagonismes qui suivent naturellementde telles mésalliances ; le fait que ces raisons etbeaucoup d’autres sont des arguments éloquentsen faveur du mariage dans l’Église où l’homme et la

femme ont une culture commune, desidéaux et des principes communs, descroyances, des attentes et des objectifscommuns et, par-dessus tout, lorsquele mariage est scellé pour l’éternitélorsque les conjoints vont dignementau temple…

« … Nous recommandons que l’onse marie avec quelqu’un qui a sen-siblement le même milieu écono-

mique, social et scolaire (certaines de ces choses nesont pas forcément nécessaires mais préférables) etpar-dessus tout, la même culture religieuse, sansaucun doute » (« Marriage and Divorce », 1976Devotional Speeches of the Year, 1977, p. 142-144).

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« Dans un vraimariage, il doit

y avoir une union des esprits

aussi bien que des cœurs. »

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� N. Eldon Tanner, de la Première Présidence :

« Quand de jeunes couples viennent me trouverpour demander conseil sur les fiançailles et lemariage, je leur suggère généralement de se poserles questions suivantes :

« Quel genre de mère ou de père veux-je pourmes enfants ?

« Quel genre de père ou de mère suis-je prêt(e) à être ?

« Est-ce que je veux m’unir à quelqu’un unique-ment en raison de sa popularité ou est-ce que jeregarde plus en profondeur pour trouver lesqualités spirituelles et morales ?

« Est-ce que j’analyse nos points communs et nosdifférences de milieu, de culture et d’intelligence ?

« Suis-je prêt(e) à m’adapter à ces différences ?

« Est-ce que je comprends que ces adaptationsdoivent être faites avant le mariage ?

« Ces considérations aideront certainement à fairele bon choix du conjoint avec lequel on est prêt àpasser l’éternité. Alors, après le mariage, il y a denombreuses responsabilités qui ne peuvent pas êtreprises à la légère ; mais si chaque partie contrac-tante assume sa part de responsabilité complè-tement, rien dans cette vie n’apportera de plusgrande satisfaction et de plus grand bonheur »(voir L’Étoile, octobre 1980, p. 26).

� Richard G. Scott, du Collège desdouze apôtres :

« Le mariage éternel ne doit pas repo-ser uniquement sur un joli visage ouune silhouette attirante. Il ne faut paspenser uniquement à la popularitéet au charisme. Cherchez pourconjoint éternel quelqu’un qui cultiveles qualités essentielles qui apportent

le bonheur : Un amour profond du Seigneur et deses commandements, une détermination de lesvivre, la gentillesse, la compréhension, le pardon,le désir de donner de soi-même, le désir d’avoir unefamille avec pour couronnement des enfants, etl’engagement de leur enseigner les principes devérité au foyer.

« La priorité essentielle d’une future épouse doit êtred’être une épouse et une mère. Elle doit être occupéeà cultiver les qualités sacrées que Dieu a données àses filles pour exceller dans les rôles de femme etde mère : La patience, la gentillesse, l’amour desenfants et le désir de s’occuper d’eux plutôt qued’atteindre des objectifs professionnels. Elle doit êtreen train de faire de bonnes études pour se prépareraux exigences de la maternité.

« Un futur mari doit aussi honorer sa prêtrise etl’utiliser au service des autres. Cherchez un hommequi accepte son rôle qui consiste à pourvoir auxbesoins de sa famille, qui a les capacités de le faireet qui s’efforce réellement de se préparer à remplirces responsabilités.

« Je vous suggère de ne pas ignorer toutes lespersonnes possibles qui sont en train de cultiverces qualités, et de rechercher celle qui a atteint laperfection. Vous ne trouverez probablement pasde personne parfaite… C’est ensemble en tantque mari et femme, que l’on affirme au mieuxces qualités » (voir L’Étoile, juillet 1999, p. 29).

Nous devrions nous préparer à être lemeilleur conjoint possible.

� « Le mariage est institué par Dieu pour l’homme »(D&A 49:15).

� Richard G. Scott : « Une personnalité digne estforgée par une vie faite de choix corrects cons-tamment centrés sur les enseignements du Maître.Je vais maintenant m’adresser à ceux qui se pré-parent à cet agréable moment que l’on appellela cour et qui mène au mariage éternel. Celapeut être une période magnifique de progression

et de partage. Une période où vousdevez centrer vos pensées, vos actionset vos projets sur deux personnages :les parents de vos futurs enfants.Préparez-vous à réussir en tant queparents en étant totalement fidèlesen pensée et en action durant cettepériode de cour » (L’Étoile, juillet1999, p. 29).

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« Les bonnesdécisions que vousprenez maintenantvous prépareront

à être scellésdans le temple. »

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� Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres :« Il y a des choses que nous pouvons commencer àfaire dès maintenant. Elles sont en rapport avec lefait de pourvoir aux besoins spirituels et physiquesde la famille. Il y a des choses que l’on peut fairedès maintenant, bien longtemps à l’avance afind’être tranquille lorsque le besoin se présentesachant que nous avons fait tout notre possible »(La famille, veillée du DEE pour les jeunes adultes,5 novembre 1995, p. 4).

� Richard G. Scott :« En faisant des choix enharmonie avec la véritééternelle, vous acquerrezune personnalité droiteet une force accrue pourrésister à la tentation. Vous

êtes assurés d’avoir l’aide de Dieu pour appliquerles décisions dignes que vous prenez. Vous vousqualifiez pour être guidés par l’Esprit pour choisirle chemin correct. L’Esprit vous avertira quandc’est nécessaire des tentations que vous ne seriezpas en mesure de reconnaître autrement. Lesbonnes décisions que vous prenez maintenantvous prépareront à être scellés dans le temple à unconjoint digne, à fonder votre famille éternelle età éduquer vos enfants. Tous ceux qui se qualifientpour ces bénédictions les auront ici-bas ou dansl’au-delà, au moment voulu par le Seigneur »(L’Étoile, janvier 1999, p. 80-81).

Nous devrions chercher la confirmationdu Seigneur lorsque nous choisissonsnotre conjoint.

� « Mais voici, je dis que tu dois l’étudier danston esprit ; alors tu dois me demander si c’estjuste, et si c’est juste, je ferai en sorte que tonsein brûle au-dedans de toi ; c’est ainsi que tusentiras que c’est juste.

Mais si ce n’est pas juste, tu ne sentiras rien de lasorte, mais tu auras un engourdissement de penséequi te fera oublier ce qui est faux » (D&A 9:8-9).

� Les dirigeants de la prêtrise conseillent auxmissionnaires de retour d’être pratiquants, decontinuer leurs études ou leur emploi, de payer ladîme et les offrandes, d’être inscrits à l’institut etde se préparer pour le mariage au temple. Ils neprécisent pas de laps de temps particulier pour semarier. Le mariage est une chose si importanteque la décision ne doit être prise qu’après avoirréfléchi et prié soigneusement.

� Richard G. Scott : « Si vous êtes célibataires etn’avez trouvé personne avec qui vous puissiez vousmarier, vivez de manière à ce que cela se réalise.Priez pour cela. Cela se produira au temps déterminépar le Seigneur. Ne transigez pas sur vos principes aurisque de perdre cette bénédiction de ce côté-ci duvoile ou de l’autre. Le Seigneur connaît les inten-tions de votre cœur. Ses prophètes ont déclaré quevous obtiendrez cette bénédiction si vous vivez dansce but et vous vous qualifiez. Nous ne savons pas sicela se fera de ce côté-ci ou de l’autre côté du voile,mais vivez de manière à ce que cela se réalise. Priezpour cela » (L’Étoile, juillet 1999, p. 30).

� Gerald N. Lund, des soixante-dix : « Quand j’avaisseize ans, et que je n’étais pas assez intelligent pourconnaître beaucoup de choses, l’Esprit m’a touché etje me suis rendu compte combien la femme que l’onépouse a d’importance. A partir de ce moment-là,j’ai commencé à prier le Seigneur de me trouver lafemme qui serait ma compagne pour l’éternité. Cesprières ont été exaucées, et c’est en grande partie àma femme que nous devons tout le bonheur quenous avons dans notre famille, avec nos enfants etnos petits-enfants » (Le Liahona, juillet 2002, p. 96).

La famille, déclaration au monde, estun guide qui nous permet d’évaluer nosattitudes et celles de notre futur conjoint.

� « Ce que moi, le Seigneur, ai dit, je l’ai dit. Quece soit par ma voix ou par la voix de mes serviteurs,c’est la même chose » (D&A 1:38 [Maîtrise desÉcritures D&A 1:37-38]).

� « Car le Seigneur, l’Éternel ne fait rien sans avoirrévélé son secret à ses serviteurs les prophètes »(Amos 3:7 [Maîtrise des Écritures]).

� Henry B. Eyring:

« Parce qu’il aime ses enfants, notre Père céleste nenous laisse pas le soin de deviner ce qui a le plusd’importance dans cette vie, les domaines où notre

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attention peut apporter le bonheur ou notre indif-férence la tristesse. Il le dit parfois directement àquelqu’un par l’inspiration. Mais en outre, il nousparle de ces questions importantes par l’intermé-diaire de ses serviteurs… Il le fait pour que mêmeceux qui ne peuvent pas ressentir l’inspirationpuissent savoir, pourvu qu’ils écoutent, qu’on leurdit la vérité et qu’ils ont été avertis.

« Le titre de la proclamation est libellé comme suit :‘La famille : Déclaration au monde – La PremièrePrésidence et le Conseil des douze apôtres de l’Églisede Jésus-Christ de Saints des Derniers Jours’ » (voirL’Étoile, juin 1996, p. 10).

« Il y a dans le titre,trois choses qui méri-tent notre attentionla plus grande. Toutd’abord, le sujet : Lafamille. Ensuite, ledestinataire, à savoirle monde entier. Troi-sièmement, ceux quiproclament sont ceuxque nous soutenonscomme prophètes,voyants et révélateurs.Tout cela veut dire que

la famille doit être plus importance que tout pournous, que tout ce que la déclaration dit peut aidern’importe qui en ce monde et qu’elle correspond à lapromesse dans laquelle le Seigneur a dit : ‘Que ce soitpar ma propre voix ou par la voix de mes serviteurs,c’est la même chose’ [D&A 1:38] » (L’Étoile, octobre1998, p. 12).

� Robert D. Hales, du Collège desdouze apôtres : « Pour connaître etobserver les commandements, nousdevons connaître et suivre le Sauveuret les prophètes de Dieu. Nous avonstous eu récemment la bénédiction derecevoir un message important deprophètes actuels intitulé : ‘La famille : Déclarationau monde’ [voir L’Étoile, juin 1996, p 10]. Cettedéclaration rappelle ce qui arrivera si nous nefortifions pas la cellule familiale dans notre foyer,notre collectivité et notre pays. Chaque détenteur dela prêtrise et citoyen doit étudier cette proclamationattentivement » (L’Étoile, juillet 1996, p. 40).

� L. Aldin Porter, de la présidence des soixante-dix :« Je suggère en toute solennité et avec beaucoup desérieux d’étudier avec soin cette déclaration. Elle

vous sera d’une aide précieuse si vous envisagez defonder un foyer et une famille. C’est aussi une voixd’avertissement. Si votre futur conjoint n’est pasd’accord avec la doctrine qui est enseignée dans cedocument, sachez qu’il y a danger à vous engageravec lui pour la vie » (Veillée du DEE pour lesjeunes adultes, 4 février 2001, p. 1).

Le mari et la femme ont la responsabilitésolennelle de s’aimer et d’aimer leursenfants et de prendre soin d’eux.

� « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit,Et que la femme agisse de même envers son mari »(1 Corinthiens 7:3).

� « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’estpoint sans l’homme, ni l’homme sans la femme »(1 Corinthiens 11:11)

� Gordon B. Hinckley, alors premier conseillerdans la Première Présidence :

« Quelle belle chose que le mariage d’un jeunehomme et d’une jeune fille qui commencent leurvie commune en s’agenouillant à l’autel dans lamaison du Seigneur, en se faisant la promesse des’aimer et d’être loyaux l’un à l’autre pour le tempset toute l’éternité. Quand des enfants naissent dansce foyer, ils sont élevés et aimés et ont la bénédic-tion de savoir que leur père aime leur mère. Dansce cadre, ils trouvent paix, force et sécurité. Enobservant leur père, ils apprennent à respecter lesfemmes. Ils apprennent la maîtrise de soi, qui leurdonnera la force d’éviter des tragédies.

« Les années passent. Un jour, les enfants quittentle foyer, un par un. Le père et la mère se retrouvent

seuls. Ils sont encore ensemble pourparler, prendre soin l’un de l’autre,s’encourager et se bénir. Puis vientl’automne de la vie, où ils pensent aupassé avec satisfaction et joie. Toutesces années ont été des années deloyauté mutuelle, de respect et decourtoisie. À présent, il y a une

certaine maturité, un attendrissement qui sontl’apanage d’une relation sanctifiée. Ils se rendentcompte que la mort peut survenir à tout moment,généralement pour l’un d’abord, avec une sépa-ration plus ou moins longue. Mais ils savent aussique, parce que leur union a été scellée par l’auto-rité de la prêtrise éternelle et qu’ils sont restésdignes des bénédictions, il y aura une réuniondouce et certaine » (L’Étoile, janvier 1992, p. 59).

Cette déclaration a été lue par Gordon B. Hinckley, président de l’Eglise, au cours de son discours prononcé lors de la réuniongénérale de la Société de Secours qui s’est déroulée le 23 septembre 1995 à Salt Lake City.

parents ont le devoir sacré d’élever leurs enfants dansl’amour et la droiture, de subvenir à leurs besoins physiqueset spirituels, de leur apprendre à s’aimer et à se servir les unsles autres, à observer les commandements de Dieu et à êtredes citoyens respectueux des lois, où qu’ils vivent. Les mariset les femmes (les mères et les pères) seront responsablesdevant Dieu de la manière dont ils se seront acquittés deces obligations.

LA FAMILLE est ordonnée de Dieu. Le mariage entrel’homme et la femme est essentiel à son plan éternel. Lesenfants ont le droit de naître dans les liens du mariageet d’être élevés par un père et une mère qui honorent leursvoeux de mariage dans la fidélité totale. On a le plus dechances d’atteindre le bonheur en famille lorsque celle-ci estfondée sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ.La réussite conjugale et familiale repose, dès le départ etconstamment, sur la foi, la prière, le repentir, le pardon, lerespect, l’amour, la compassion, le travail et les divertisse-ments sains. Par décret divin, le père doit présider sa familledans l’amour et la droiture, et a la responsabilité de pourvoiraux besoins vitaux et à la protection de sa famille. La mèrea pour première responsabilité d’élever ses enfants. Dansces responsabilités sacrées, le père et la mère ont l’obligationde s’aider en qualité de partenaires égaux. Un handicap,la mort ou d’autres circonstances peuvent nécessiter uneadaptation particulière. La famille élargie doit apporter sonsoutien quand cela est nécessaire.

NOUS LANÇONS une mise en garde: les personnes quienfreignent les alliances de la chasteté, qui font subir dessévices à leur conjoint ou à leurs enfants, ou qui ne s’acquit-tent pas de leurs responsabilités familiales devront un jouren répondre devant Dieu. Nous faisons également cette miseen garde: la désagrégation de la famille attirera sur les gens,les collectivités et les nations les calamités prédites par lesprophètes d’autrefois et d’aujourd’hui.

NOUS APPELONS les citoyens responsables et les diri-geants des gouvernements de partout à promouvoir des mesuresdestinées à sauvegarder et à fortifier la famille dans son rôlede cellule de base de la société.

NOUS, PREMIÈRE PRÉSIDENCE et Conseil des douzeapôtres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des DerniersJours, déclarons solennellement que le mariage de l’hommeet de la femme est ordonné de Dieu et que la famille estessentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle deses enfants.

TOUS LES ÊTRES HUMAINS, hommes et femmes, sontcréés à l’image de Dieu. Chacun est un fils ou une filled’esprit aimé de parents célestes, et, à ce titre, chacun a unenature et une destinée divines. Le genre masculin ou fémininest une caractéristique essentielle de l’identité et de la raisond’être individuelle prémortelle, mortelle et éternelle.

DANS LA CONDITION PRÉMORTELLE, les fils et lesfilles d’esprit connaissaient et adoraient Dieu, leur Père éternel.Ils acceptèrent son plan selon lequel ses enfants pourraientobtenir un corps physique et acquérir de l’expérience sur laterre de manière à progresser vers la perfection, et réaliser enfin de compte leur destinée divine en héritant la vie éternelle.Le plan divin du bonheur permet aux relations familiales deperdurer au-delà de la mort. Les ordonnances et les alliancessacrées que l’on peut accomplir dans les saints templespermettent aux personnes de retourner dans la présence deDieu, et aux familles d’être unies éternellement.

LE PREMIER COMMANDEMENT que Dieu a donnéà Adam et Eve concernait leur potentiel de parents, en tantque mari et femme. Nous déclarons que le commandementque Dieu a donné à ses enfants de multiplier et de remplirla terre reste en vigueur. Nous déclarons également queDieu a ordonné que les pouvoirs sacrés de procréation ne doivent être employés qu’entre l’homme et la femme,légitimement mariés.

NOUS DÉCLARONS que la manière dont la vie dans lacondition mortelle est créée a été ordonnée par Dieu. Nousaffirmons le caractère sacré de la vie et son importance dansle plan éternel de Dieu.

LE MARI ET LA FEMME ont la responsabilité solennellede s’aimer et de se chérir et d’aimer et de chérir leurs enfants.«Les enfants sont un héritage de l’Eternel» (Psaumes 127:3,traduction littérale de la King James Version, N.d.T.). Les

LA FAMILLEDÉCLARAT ION AU MONDE

LA PREMIÈRE PRÉSIDENCE ET LE CONSEIL DES DOUZE APÔTRES

DE L’EGLISE DE JÉSUS-CHRIST DES SAINTS DES DERNIERS JOURS

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(The Family: A Proclamation to the World [Letter-Size] French) 10/95 (10/95) Printed in Germany 35602140

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« La familledoit être plus

importante quetout pour nous. »

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� Neal A. Maxwell, du Collège des douze apôtres :« Il est évident que les valeurs familiales sont lereflet de nos priorités personnelles. Étant donné lagravité de la situation actuelle, les parents seraient-ils prêts à renoncer à une chose extérieure au foyer,et à consacrer ce temps et ce talent à leur famille?Parents et grands-parents, je vous demande d’étu-dier votre emploi du temps et vos priorités afin devous assurer que les relations les plus importantesbénéficient de plus de temps. Brigham Young quiétait pourtant dévoué à sa famille s’entendit direpar le Seigneur qu’il devait prendre un soin spécialde sa famille (voir D&A 126:3). Ce sont parfois lesgens les plus consciencieux qui ont le plus besoinde ce message ! » (L’Étoile, juillet 1994, p. 97).

� M. Russel Ballard, alors soixante-dix : « Je suisrempli de crainte quand je vois la grande confianceque notre Père céleste a mise en vous et en moiquand il nous confère l’honneur d’être les pèreset les mères mortels d’enfants d’esprit. Nous nedevons jamais oublier qu’il a un intérêt personnelimportant placé sur chacun d’entre nous, et nousdevons comprendre l’importance de toute âmehumaine dans le plan éternel de Dieu. Quand nouscomprenons l’importance de chaque âme, nouspouvons nous adresser à lui avec confiance enprière pour qu’il nous guide dans notre rôle deparents. Il a dit : ‘Car voici mon œuvre et magloire, réaliser l’immortalité et la vie éternelle del’homme’ (Moïse 1:39). Cela semble pour moi êtrela meilleure façon de résumer le rôle important queles parents mortels ont dans le grand plan éternelde la vie pour chaque membre de la famille »(L’Étoile, avril 1979, p. 127).

� Gordon B. Hinckley, quinzième Président del’Église : « Je crois que tous les enfants devraient

avoir la bénédiction de naître dans un foyer oùils sont désirés, protégés, aimés et bénis, avec desparents, un père et une mère, qui sont loyauxl’un à l’autre et à leurs enfants… Restez fortescontre les tromperies du monde. Les créateursde nos spectacles, les pourvoyeurs d’une grandepartie de notre littérature voudraient vous fairecroire le contraire. La sagesse séculaire affirmeavec clarté et certitude que le plus grand bonheur,la plus grande sécurité, la plus grande paix del’esprit, l’amour le plus profond ne peuvent êtreconnus que par ceux qui vivent conformémentaux principes éprouvés de vertu avant le mariageet de fidélité totale au sein du mariage » (L’Étoile,janvier 1996, p. 114).

APPLICATION ET EXEMPLES

Sylvie était folle de joie que Marc ait demandé àvenir lui rendre visite. Il ressemblait tant au pèrede la jeune fille : beau, sportif et très aimé. Bienqu’il ne soit pas membre de l’Église, Sylvie étaitsûre que sa mère serait impressionnée. C’était ungarçon poli, et elle le trouvait de loin bien plusintéressant que tous les membres de l’Églisequ’elle connaissait. La mère de Sylvie se souvintavoir eu des sentiments semblables pour sonmari quand ils s’étaient rencontrés. Elle aregardé sa fille dans les yeux et lui a dit : « Jeveux que tu saches que l’engagement de tonpère à vivre l’Évangile était bien plus importantà mes yeux que sa beauté ou tout autre aspect. »Sylvie a répondu : « Je sais que les sentiments deMarc pour moi vont le mener à l’Évangile etqu’il se joindra à l’Église. »

• Quel conseil donneriez-vous à Sylvie concernantsa relation avec Marc ?

Bill et Elisabeth sortent ensemble sérieusementdepuis près d’un an. Ils approchent tous deuxde la trentaine. Ils sont anciens missionnaires etparfaitement pratiquants dans l’Église. Ils apprécientd’être ensemble et parlent souvent de l’éventualité

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de se marier. Mais ni l’un ni l’autre ne ressententque l’Esprit leur a confirmé qu’ils devaient se marier.Ils se demandent tous les deux : « Pourquoi est-ceque le Seigneur ne me dit pas avec qui je dois memarier ? Je ne veux pas faire d’erreur dans unedécision aussi importante. »

• Est-il possible d’être guidé par l’esprit et de ne pasen être conscient ? Comment s’en rendre compte ?

• Quel conseil donneriez-vous à Bill et Elisabeth ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Quelles sont les priorités les plus importantesque vous devriez vous fixer pour vous préparerau mariage ?

• Quels traits de caractère importants souhaiteriez-vous que votre futur conjoint possède ?

• Quel rôle la foi joue-t-elle pour vous aider à devenirun meilleur conjoint et un meilleur parent ?

NOTES ET IMPRESSIONS:

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CHAPITRE 12

OBSERVER LES LOIS DELA SANTÉ PHYSIQUE

INTRODUCTION

Chacun d’entre nous est un fils ou une fille d’espritde Dieu et entre dans la condition mortelle pourobtenir un corps physique. Ce corps est un don deDieu qui deviendra un jour un corps ressuscité.

L’apôtre Paul décrit ce corps comme étant le tem-ple de Dieu (voir 1 Corinthiens 3:16-17 ; 6:19-20 ;voir aussi D&A 93:33-35). Nous devrions tousessayer de le conserver en bonne santé en s’ali-mentant correctement, en faisant de l’exercicerégulièrement, en ayant un bon suivi médical et enobservant la Parole de Sagesse. Cela nous sera utiledans notre travail, dans notre foyer et dans nosappels dans l’Église.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• De bonnes habitudes de santé sont importantespour vivre l’Évangile.

• La Parole de Sagesse constitue une partieimportante de la loi de santé du Seigneur.

• Une bonne alimentation, le repos et l’exercicesont salutaires.

• Nous devons éviter les substances et les pratiquesnocives pour notre corps et notre esprit.

ÉCRITURES ET CITATIONS ÀL’APPUI

De bonnes habitudes de santé sontimportantes pour vivre l’Évangile.

� « L’homme est le tabernacle deDieu, un temple ; et si un temple estsouillé, Dieu détruira ce temple. »(D&A 93:35).

� Thomas S. Monson, de la PremièrePrésidence : « Paul a dit : ‘Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, etque l’Esprit de Dieu habite en vous ? … Car letemple de Dieu est saint et c’est ce que vous êtes’[1 Corinthiens 3:16-17]. Des repas nourrissants, del’exercice régulier et un sommeil suffisant sontnécessaires pour avoir un corps résistant, de même

que l’étude suivie des Écritures et la prièreaffermissent l’intelligence et l’esprit » (L’Étoile,janvier 1991, p. 44).

� David O. McKay, neuvième président de l’Église :

« L’homme en bonnesanté, qui prend soinde son corps physique,possède de la forceet de la vitalité. Sontemple est un lieuadéquat pour que sonesprit y réside…

« … Les maladies phy-siques nous priventdu plein exercice denos facultés, de nosprivilèges, parfoisde la vie elle-même.Il est donc nécessaire

de prendre soin de son corps physique et d’obser-ver les lois de santé physique et du bonheur »(« The ‘Whole’ Man », Improvement Era, avril1952, p. 221).

� Gordon B. Hinckley, quinzième président del’Église : « Le corps est le temple de l’esprit. Le corpsest sacré. Il a été créé à l’image de Dieu. Il faut enprendre soin et l’utiliser à bon escient. Il faut veillersur lui, et ce que nous appelons la Parole de Sagesse,qui est un code de santé, est très utile pour cela »,(L’Étoile, janvier 1997, p. 60).

� Patricia T. Holland, ancienne conseillère dans laprésidence générale des Jeunes filles :

« Les journaux ou les magazines rappellent cons-tamment à quiconque les lit qu’une bonne alimen-tation, de l’exercice approprié et beaucoup de reposaugmentent nos capacités de chaque jour ainsi que

la durée de notre vie. Mais bien tropd’entre nous délaissent même cespetits efforts croyant que notrefamille, nos voisins et nos autresnombreuses responsabilités passent enpremier. Pourtant, en procédant de lasorte, nous mettons en danger ce dont

ces gens ont le plus besoin de notre part : la partiela plus saine, la plus heureuse, la plus généreuse denous-mêmes…

« Alors, il nous incombe d’accepter que nous valonsle temps et les efforts nécessaires pour remplir lamesure de notre création, et de croire que ce n’est

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« Le corps estle temple de

l’esprit. »

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ni égoïste ni erroné ni mal. En fait c’est essentiel ànotre développement spirituel.

« Mon fils aîné a essayé de m’enseigner ce principeil y a des années. Je ne me sentais pas bien le jouroù j’avais promis d’emmener mon fils de trois ansau zoo. Mes douleurs augmentaient. À bout deforce, j’ai fini par dire : ‘Matthew, je ne sais pas sinous devrions aller au zoo et nous occuper de toiou rester à la maison et nous occuper de maman.’Il m’a observée de ses grands yeux marrons pen-dant un instant puis a déclaré avec sérieux :‘Maman, je crois que tu devrais prendre soin detoi pour pouvoir prendre soin de moi.’ À cet âgeil était déjà suffisamment sage pour voir où setrouvait son intérêt final. Si nous ne prenonspas soin de nous-mêmes, nous ne pourrons parprendre correctement soin des autres » ( Jeffrey R.Holland et Patricia T. Holland, On Earth As It Is inHeaven, 1989, p. 66-67).

La Parole de sagesse constitue une partieimportante de la loi de santé du Seigneur.

� « Parole de Sagesse au profit des saints…

« … montrant l’ordre et la volonté de Dieu dansle salut temporel de tous les saints dans les der-niers jours ;

« Donné comme principe accompagné d’unepromesse » (D&A 89:1-3).

� « Et tous les saints qui se souvien-nent de garder et de pratiquer cesparoles, marchant dans l’obéissanceaux commandements, recevront lasanté en leur nombril et de la moellepour leurs os.

« Et ils trouveront de la sagesse et degrands trésors de connaissance, oui,des trésors cachés ;

« et ils courront et ne se fatigueront pas, et ilsmarcheront et ne faibliront pas.

« Et moi, le Seigneur, je leur fais la promesse quel’ange destructeur passera à côté d’eux, commepour les enfants d’Israël, et ne les frappera pas »(D&A 89:18-21 [Maîtrise des Écritures]).

� Gordon B. Hinckley : « Ne considérez pas la Parolede Sagesse comme quelque chose de banal. Je laconsidère comme le document le plus remarquableque je connaisse. Joseph Smith, le prophète, l’areçue en 1833, alors que l’on connaissait relati-

vement peu de choses sur la diététique. Maintenant,plus la recherche scientifique avance, plus les prin-cipes de la Parole de Sagesse sont prouvés » (L’Étoile,juillet 1998, p. 56).

� Boyd K. Packer, président suppléant du Collègedes douze apôtres :

« La Parole de sagesse impose des restrictions auxmembres de l’Église. Jusqu’à aujourd’hui, ces règless’appliquent à chaque membre et à quiconqueveut se joindre à l’Église. Elles sont si catégoriquesque personne ne doit se faire baptiser pour entrerdans l’Église sans avoir au préalable accepté de s’yconformer. Nul ne sera appelé à enseigner ou àdiriger s’il ne les accepte pas. Quand vous voudrezaller au temple, on vous demandera si vous ob-

servez la Parole de Sagesse. Si vous nele faites pas, vous ne pourrez pas allerà la maison du Seigneur avant d’êtreentièrement digne.

« Nous savons que généralement lesjeunes n’aiment pas les restrictions.Croyez-le ou non, nous avons étéjeunes, et nous nous en souvenons.

« La résistance à tout ce qui limite la conduite del’individu s’est emparée presque complètementde la société. Tout notre ordre social risque des’autodétruire à cause de l’obsession de la libertédétachée de la responsabilité, où l’on imagine quele choix n’entraîne pas de conséquences…

« La Parole de Sagesse a été donnée comme prin-cipe accompagné d’une promesse (D&A 89:3). Lemot principe, dans la révélation est très important.Un principe est une vérité durable, une loi, unerègle que l’on peut adapter comme guide pourprendre des décisions. Généralement, les principesne sont pas énoncés en détail. Cela laisse la liberté

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« Un objectiffondamental de

la Parole deSagesse est lié

à la révélation. »

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de trouver son chemin en ayant pour guide unevérité durable, un principe » (L’Étoile, juillet 1996,p 18-19).

� Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres :

« Je sais aussi maintenant... qu’un objectif fon-damental de la Parole de Sagesse est lié à larévélation.

« Dès votre prime enfance, nous vous apprenons àéviter le thé, le café, l’alcool, le tabac, la drogue ettout ce qui porte atteinte à votre santé.

« Et vous savez que nous nousinquiétons beaucoup quand nousvoyons que l’un d’entre vous transigeavec ces choses.

« Si quelqu’un sous l’influence de ladrogue ou de l’alcool peut difficile-ment écouter celui qui parle, commentpeut-il répondre aux murmures de l’Esprit qui tou-chent ses sentiments les plus délicats ?

« Aussi précieuse que puisse être la Parole de Sagessecomme loi de santé, elle sera plus précieuse encoresur le plan spirituel que sur le plan physique » (voirL’Étoile, mai 1980, p. 34).

� Gordon B. Hinckley, alors premier conseillerdans la Première Présidence :

« L’observance de la Parole de sagesse est-elle néces-saire ? Les Frères sont, depuis longtemps, de l’avisqu’elle doit certainement l’être. L’observance de laParole de Sagesse est liée au respect du corps, quele Seigneur a assuré être un temple, un tabernaclede l’esprit. Il a dit : ‘L’homme est le tabernacle deDieu, un temple ; et si un temple est souillé, Dieudétruira ce temple’ (D&A 93:35).

« Un jour, un évêque m’a parlé d’une femme quiétait venue lui demander une recommandation.Quand il lui a demandé si elle observait la Parole deSagesse, elle a dit qu’il lui arrivait de temps en tempsde boire une tasse de café. Elle a ajouté : ‘Frère, vousn’allez pas laisser une tasse de café m’empêcherd’aller au temple ?’ À quoi il a répondu : ‘Sœur, vousn’allez sûrement pas laisser une tasse de café vousempêcher d’aller à la Maison du Seigneur’ » (L’Étoile,juillet 1990, p. 45).

Une bonne alimentation, le repos etl’exercice sont salutaires.

� « Cessez d’être paresseux, d’être impurs ; cessez devous critiquer les uns les autres ; cessez de dormir

plus longtemps qu’il est nécessaire ; couchez-vousde bonne heure, afin de ne pas être las ; levez-voustôt, afin que votre corps et votre esprit soientremplis de vigueur » (D&A 88:124 [Maîtrise desÉcritures]).

� Les fruits, les légumes, les céréales et les herbessalutaires sont bons pour nous. Nous devrionsmanger de la viande avec modération (voir D&A89:10-17).

� Russel M. Nelson, du Collège des douze apôtres :

« L’exercice régulier aide à se mainteniren bonne condition physique, mais ildoit être adapté aux capacités et auxpréférences de chacun…

« Comme beaucoup d’autres bonneschoses, l’exercice n’est bénéfique ques’il est fait avec sagesse et modération.

Je dois mettre en garde contre les excès. C’est dela folie de croire que si un petit peu de tout estbien, alors beaucoup est mieux » (Twenty Questions,discours adressé aux éducateurs de religion,13 septembre 1985, p. 4).

� Joe J. Christensen, de la présidence dessoixante-dix :

« Choisissez un sportou un autre exercicephysique qui convien-ne à votre situationet votre conditionphysique et pratiquez-le régulièrement. Faitescirculer votre sang etfaites travailler vosmuscles. Un temps

approprié d’exercice vous aidera à être plus efficacedans tous les autres domaines de votre vie.

« Je ne sais pas ce que sera votre choix. En ce quime concerne, je préfère le squash ou la marche aujogging… Bien sûr, vous devez choisir par vous-mêmes, mais prenez la résolution de faire un effortphysique régulier…

« Certains d’entre vous n’ont pas le repos dontils ont besoin. Certains ont l’habitude de se couchertard et de dormir bien plus que leur corps n’en aréellement besoin et passent ainsi à côté d’inspira-tions personnelles qu’ils pourraient recevoir.

« Si vous êtes bien reposé, vous pouvez gagnerbeaucoup en étant matinaux. Voici bien desannées, on nous avait demandé, à Barbara et

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« L’exercice régulieraide à se mainteniren bonne condition

physique. »

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à moi, de reconduire frère et sœur Romney deProvo jusque chez eux, à Salt Lake City. Pendantle trajet, le président Romney a relaté quelques-unes de ses expériences personnelles vécuesquand il a été appelé comme Autorité généraleen 1941. Il était président de pieu à cette époqueet était allé à la conférence générale où il avaitreçu cet appel sans en avoir été préalablementinformé. Il était stupéfait et particulièrementnerveux. Il a ressenti qu’il avait besoin d’unconseil, et il s’est rendu auprès de Harold B. Lee,qui venait d’être appelé comme membre duCollège des Douze, et qui avait été aussi présidentde pieu. Il lui a demandé comment faire pourréussir dans cet appel d’Autorité générale.

« Frère Lee a dit :

« ‘Si vous voulez réussir comme Autorité générale,je vous donnerai un seul conseil : Couchez-voustôt, levez-vous tôt. Si vous le faites, votre corps etvotre esprit seront reposés et alors, dans le calmedes heures matinales, vous recevrez plus d’inspira-tions et de compréhension qu’à tout autre momentde la journée.

Le président Romney a ajouté :

« ‘À partir de ce jour-là, j’ai mis en pratique ceconseil et je sais que ça marche. Chaque fois quej’ai un problème grave, une tâche qui demande dela créativité pour laquelle j’espère recevoir l’influencede l’Esprit, je reçois plus d’aide dans les heures mati-nales qu’à n’importe quelle heure de la journée. Ceconseil m’a beaucoup aidé tout au long des années’[Voir Joe J. Christensen, To Grow in Spirit, DeseretBook Co., 1983, p. 27-28].

« Vous pouvez vivre quelque chose de semblabledans votre vie. Vous pouvez changer, même sivous pensez ‘être du soir’. Prenez cette habitude en21 jours. Dans le fond, c’est une question de fermerésolution : l’esprit doit l’emporter sur le matelas »(Resolutions [Veillée du DEE pour les jeunes adultesd’âge universitaire, 9 janvier 1994], p. 5).

Nous devons éviter les substances et lespratiques nocives pour notre corps etnotre esprit.� « Voici, en vérité, ainsi vous dit le Seigneur :En conséquence des mauvaises intentions et desdesseins qui existent et qui existeront dans lesderniers jours dans le cœur des conspirateurs, jevous ai avertis et je vous préviens en vous donnantpar révélation cette parole de sagesse » (D&A 89:4).

� Gordon B. Hinckley :

« Certains utilisent même le prétexte que la droguen’est pas mentionnée dans la Parole de Sagesse.Quelle piètre excuse ! Ne sont pas mentionnés nonplus les risques que l’on court quand on plongedans une piscine vide ou quand on saute d’un pontsur l’autoroute. Mais qui doute des conséquencesmortelles de pareilles initiatives ? Le bon sensinterdit un tel comportement.

« Indépendamment de la Parole de Sagesse, il y aune raison, que Dieu a donnée, de s’abstenir de cessubstances illicites.

« Je suis convaincu que leur utilisation est unaffront à Dieu. Il est notre Créateur. Nous sommesfaits à son image. Ces corps remarquables et mer-veilleux sont son œuvre. Qui peut croire qu’il peutdélibérément nuire à son corps et le handicaper sansinsulter son Créateur ? On ne cesse de nous répéterque le corps est le tabernacle de l’esprit. On nous ditque c’est un temple saint pour le Seigneur. On nousdit qu’à une époque de conflits terribles entre lesNéphites et les Lamanites, les Néphites, qui avaientété forts, devinrent ‘faibles, comme leurs frères, lesLamanites, et que l’Esprit du Seigneur ne les préser-vait plus ; oui, il s’était retiré d’eux parce que l’Espritdu Seigneur ne demeure pas dans des temples quine sont pas saints’ [Hélaman 4:24].

« Alma enseigna au peuple de Zarahemla : leSeigneur ‘ne demeure pas dans des temples qui nesont pas saints ; et ce qui est souillé, ou tout ce quiest impur ne peut pas non plus être reçu dans leroyaume de Dieu’ (Alma 7:21). Qui peut douterque la consommation de ces drogues qui détruisentl’esprit et le corps est un acte d’impiété ? Quelqu’unpense-t-il que l’Esprit de Dieu peut demeurer dansle temple qu’est le corps quand ce corps est souillépar ces éléments destructeurs ? S’il y a quelquepart… un jeune homme qui touche à la drogue,qu’il prenne immédiatement la résolution, avec lavolonté la plus ferme dont il est capable, de neplus y toucher » (L’Étoile, janvier 1990, p. 46).

� Boyd K. Packer:

« L’accoutumance à la drogue sert les desseins duprince des ténèbres car elle coupe le canal quimène au Saint-Esprit de vérité. L’adversaire a alorsun avantage injuste. L’accoutumance a la capacitéde briser la volonté et d’annihiler le libre arbitremoral des gens. Elle peut priver la personne de lafaculté de décider. Le libre arbitre est trop fonda-mental pour être ainsi mis en danger…

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« J’ai la conviction, et je prie constamment pourcela, que, par la recherche, par l’inspiration querecevront les scientifiques si besoin est, on réus-sira à vaincre la dépendance à la drogue.

« L’enjeu n’est pas seulement des souffranceshumaines, ni même la vie humaine ; ce sonttoutes les libertés individuelles, sociales, poli-tiques et spirituelles pour lesquellesl’humanité lutte depuis des millé-naires. L’enjeu, c’est tout ce qui a étépayé par le sang des martyrs. Le librearbitre lui-même est en danger ! Sinous prions tous avec ferveur, leSeigneur nous aidera sûrement. Enplus de ces prières, enseignez à vosenfants à obéir à la Parole de Sagesse. C’est leurarmure ; elle les protégera d’habitudes qui peu-vent obstruer les canaux de la révélation »(L’Étoile, janvier 1990, p. 13).

� Russell M. Nelson :

« Une première expérience, considérée commeanodine, peut engendrer un cycle infernal. Del’essai découle une habitude. De l’habitude naît unedépendance. De la dépendance vient la toxicoma-nie. Son emprise vient graduellement. Les fers deshabitudes qui asservissent sont trop faibles pourqu’on les sente jusqu’à ce qu’ils soient trop fortspour être brisés. En fait, la drogue est le ‘plat delentilles’ moderne contre lequel les âmes s’échan-gent. Aucune famille n’est à l’abri de ce danger…

« Nous sommes libres de prendre de la drogue ounon. Mais dès que nous choisissons de consommerune drogue qui entraîne l’accoutumance, noussommes liés aux conséquences de ce choix…

« ‘L’esprit et le corps sont l’âme de l’homme’(D&A 88:15). L’esprit et le corps ont tous deux desappétits. L’une des grandes difficultés consiste àdévelopper la domination des appétits spirituelssur les appétits physiques. Votre volonté est plusforte lorsqu’elle est associée à celle du Seigneur.

« La dépendance rend esclave non seulement le corpsphysique mais aussi l’esprit » (Conference Report,oct. 1988, p. 5, 7 ; ou Ensign, nov. 1988, p. 6-8).

� Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :

« Il y a quelque années, un de nos fils m’a demandépourquoi ce n’était pas une bonne idée d’essayerl’alcool et le tabac pour voir ce que ça fait. Ilconnaissait la Parole de Sagesse et les effets deces substances sur la santé ; mais il se demandait

pourquoi il ne pourrait pas essayer pour s’en faireune idée personnelle. Je lui ai répondu que, s’ildésirait essayer quelque chose, il pouvait allerdans une cour de ferme manger un peu de fumier.Horrifié, il s’est s’exclamé : ‘Oh ! C’est dégoûtant !’

« ‘Je suis heureux que tu le penses, lui ai-je répondu.Pourquoi n’essaies-tu pas, comme cela tu le sauras

par toi-même. Puisque tu proposesd’essayer quelque chose que tu saisêtre nocif pour toi, pourquoi n’ap-pliques-tu pas ce principe à d’autreschoses ?’ Cette illustration de la sottise‘d’essayer pour savoir soi-même’ s’estavérée être persuasive pour un garçonde seize ans » (Sins, Crimes, and

Atonement [discours adressé aux enseignants dereligion le 7 février 1992], p. 7).

APPLICATION ET EXEMPLES

Perry a été invité à une fête après la remise desdiplômes de l’école secondaire. Cela promet d’êtreamusant mais il ne sait pas s’il y aura des boissonsalcoolisées. Il voudrait vraiment passer la soiréeavec ses amis.

• Que devrait faire Perry ?

Sa petite sœur demande à Ngozi : « Pourquoi est-ceque je ne pourrais pas essayer l’alcool et le tabac aumoins une fois, juste pour savoir ce que c’est ? Jene le ferai plus après. Quel mal cela me fera-t-il sije n’essaye qu’une fois ? »

• Qu’est-ce que vous suggèreriez à Ngozi de répondreà sa petite sœur ?

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« Votre volontéest plus fortelorsqu’elle est

associée à celle duSeigneur. »

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La famille de José n’est pas membre de l’Église. Ellen’a pas tout à fait approuvé qu’il se joigne à l’Égliseet elle a maintenant l’impression qu’il la prend dehaut. Elle essaye souvent de le faire boire ou fumer. Ilest mal à l’aise mais reste déterminé à vivre selon sesprincipes. Il ne veut pas condamner ses parents maisil aimerait qu’ils prennent mieux soin d’eux-mêmes.

• Quel conseil donneriez-vous à José ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Qu’allez-vous faire pour rester en bonne santé ?Devez-vous améliorer certaines habitudes desanté ? Si c’est le cas, que devez-vous faire pourréussir à faire ces changements ?

• Comment votre santé physique influe-t-elle survotre santé spirituelle ?

• Comment allez-vous déterminer la quantité desommeil dont vous avez besoin ?

• De quelle manière votre corps est-il le temple deDieu (voir 1 Corinthiens 3:16) ? Que pouvez-vous faire pour le respecter et en prendre soin ?

NOTES ET IMPRESSIONS:

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CHAPITRE 13

« CES CHOSES TEDONNERONT DEL’EXPÉRIENCE »

INTRODUCTION

Il est prévu dans le plan du Seigneur pour sesenfants qu’ils soient dans un environnementmortel dans lequel ils trouveront de l’oppositionen toutes choses (voir 2 Néphi 2:11). Sachant quel’opposition et l’adversité font partie de la vie,nous pouvons surmonter ces difficultés en restantfidèles au Seigneur et en sachant qu’il nous aidera.Lorsque nous surmontons l’adversité, nos faiblessesdeviennent des forces (voir Éther 12:27 [Maîtrisedes Écritures]).

PRINCIPES À COMPRENDRE

• L’adversité fait partie de notre expérience dans lacondition mortelle.

• Les difficultés de la condition mortelle peuventnous aider à progresser.

• La foi ferme en Jésus-Christ nous aide à résoudrenos problèmes et à surmonter l’adversité.

• Nous devons endurer jusqu’à la fin.

ÉCRITURES ET CITATIONS À L’APPUI

L’adversité fait partie de notre expériencedans la condition mortelle.

� « Car il doit nécessairement y avoir une opposi-tion en toutes choses. S’il n’en était pas ainsi, monpremier-né dans le désert, la justice ne pourrait pass’accomplir, ni la méchanceté, ni la sainteté, ni lamisère, ni le bien ni le mal » (2 Néphi 2:11).

� « Mon peuple doit être mis à l’épreuve en tout,pour qu’il soit préparé à recevoir la gloire que j’aipour lui » (D&A 136:31).

� Richard C. Edgley, de l’Épiscopat président : « Jecrois qu’à ce moment-là, nous avons tous comprisqu’en venant sur terre nous serions confrontés àtoutes les expériences de la vie terrestre, y com-pris aux épreuves peu agréables du chagrin, de lasouffrance, du désespoir, du péché et de la mort.Il y aurait de l’opposition et de l’adversité » (LeLiahona, juillet 2002, p. 72).

• Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres :« Sachant que nous sommes dans la conditionmortelle pour apprendre et faire grandir notre foi,nous devons comprendre qu’il doit y avoir de l’op-position en tout. Durant un conseil de famille dansmon foyer, ma femme a dit : ‘S’il vous arrive depenser que quelqu’un a une famille parfaite, c’estque vous ne les connaissez pas assez’ » (L’Étoile,juillet 1999, p. 40).

� Neal A. Maxwell, duCollège des douze apô-tres : « La conditionmortelle nous donnede nombreuses possibi-lités de devenir plussemblables au Christ,d’abord en réussissant àfaire face aux difficultésde la vie qui sont le lotdu genre humain (voir1 Corinthiens 10:13).

De plus, nous avons aussi des épreuves sur mesure,par exemple la maladie, la solitude, la persécution,la trahison, l’ironie, la pauvreté, les faux témoi-gnages, l’amour non partagé, etc. » (L’Étoile, janvier1998, p. 25-26).

� Russel M. Ballard, du Collège des douze apôtres :« Une grande part de l’adversité est provoquée parl’homme. Le cœur des hommes se refroidit, etl’esprit de Satan contrôle leurs actions. Prévoyantla souffrance de notre époque, le Sauveur a dit :‘L’amour des hommes se refroidira et l’iniquitéabondera’ (D&A 45:27). La violence, l’immoralitéet d’autres maux sont répandus sur la terre. Unegrande partie de l’adversité découle du principedu libre arbitre » (L’Étoile, juillet 1995, p. 26).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apô-tres : « Le Seigneur connaît bien notre état demortels. Il connaît nos faiblesses. Il comprendles difficultés que nous éprouvons chaque jour.Il comprend bien les tentations personnelles desappétits et passions de cette terre. Paul a écrit dansson épître aux Hébreux que le Sauveur est capablede ‘compatir à nos faiblesses’ parce qu’il ‘a ététenté comme nous en toutes choses’ [Hébreux4:15-16] » (voir L’Étoile, juillet 1996, p. 36).

Les difficultés de la condition mortellepeuvent nous aider à progresser.

� « [Il] a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance parles choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

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� John B. Dickson, des soixante-dix : « Nos épreuvespeuvent être physiques, spirituelles, économiquesou émotionnelles, mais si nous les traitons commedes atouts et des tremplins dans notre progression,plutôt que comme des barrières et des pierres d’a-choppement, nous aurons une vie et une progres-sion merveilleuses. J’ai appris qu’entre les épreuves,cela fait du bien de se reposer, mais, tous les progrèsréels que j’ai pu faire ont été assortisd’une épreuve » (voir L’Étoile, janvier1993, p. 54).

� Richard G. Scott, du Collège desdouze apôtres : « Souvent, alors quetout semble bien aller, des difficultésse présentent, administrées à dosesmultiples et simultanément. Quandces épreuves ne sont pas la consé-quence de votre désobéissance, elles sont la preuveque le Seigneur estime que vous êtes prêts à pro-gresser davantage (voir Proverbes 3:11-12). Il vousdonne donc des expériences qui stimulent la pro-gression, la compréhension et la compassion, quivous raffinent pour votre profit éternel. Pour vousamener au niveau où il veut que vous soyez, il fautbeaucoup d’efforts et cela implique souvent del’inconfort et de la souffrance » (voir L’Étoile, janvier1996, p. 18).

� Neal A. Maxwell, alors membre de la présidencedes soixante-dix : « Les afflictions peuvent nousadoucir et être une influence qui nous discipline(voir Alma 62:41). Nous envisageons souvent ladiscipline comme une punition qui est infligéepar un précepteur en colère et maussade enversnous. Toutefois, le châtiment divin est une formed’apprentissage imposée par un Père aimant (voirHélaman 12:3) » (All These Things Shall Give TheeExperience, p. 39 »).

� James E. Faust, alors membre du Collège desdouze apôtres :

« Dans la douleur, les grandes épreuves et dans lestentatives héroïques de la vie, nous passons par lefeu du fondeur et ce qui n’a pas d’importance dansnotre vie peut fondre comme des déchets et rendrenotre foi vive, intacte et forte…

« Ce changement survient par un processus d’affi-nage qui semble souvent cruel et dur. C’est de cettemanière que l’âme peut devenir comme de la glaisedouce entre les mains du Maître pour édifier unevie de foi, d’utilité, de beauté et de force » (voirL’Étoile, octobre 1979, p. 91).

� Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :

« Notre indispensable conversion se produit sou-vent plus vite dans la souffrance et dans l’adversitéque dans le confort et la tranquillité [voir 2 Néphi2:2 ; D&A 121:7-8].

« La plupart d’entre nous font l’expérience, dansune certaine mesure, de ce que les Écritures appel-

lent ‘la fournaise de l’adversité’ (Ésaïe48:10 ; 1 Néphi 20:10). Certainspassent tout leur temps à s’occuperd’un membre de leur famille dépen-dant. D’autres souffrent du décèsd’un être cher, de ne pouvoir attein-dre ou de devoir attendre un objectifjuste comme le mariage ou la mater-nité. D’autres encore sont aux prises

avec des handicaps personnels ou des sentimentsd’isolement, d’incapacité ou de dépression. Grâceà la justice et à la miséricorde de notre Père célesteaimant, la progression et la sanctification possiblespar de telles expériences peuvent nous aider àdevenir tels que Dieu le désire » (Le Liahona,janvier 2001, p. 42).

� Mary Ellen W. Smoot, alors présidente généralede la Société de Secours : « Il n’est pas nécessaired’avoir vécu longtemps pour s’apercevoir que la viene se déroule presque jamais comme nous l’avionsprévu. Tout le monde rencontre des difficultés etdes afflictions. Connaissez-vous quelqu’un quin’aimerait pas changer quoi que ce soit à sapersonne ou à sa vie ? Et pourtant, je suis sûreque vous connaissez beaucoup de gens qui vontde l’avant avec foi. Nous sommes attirés par cesgens, ils nous inspirent et leur exemple nousfortifie même » (Le Liahona, juillet 2002, p. 13).

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« C E S C H O S E S T E D O N N E R O N T D E L’ E X P É R I E N C E » 91

« Tous les progrèsréels que j’ai pu

faire ont étéassortis d'une

épreuve. »

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� Joseph B. Wirthlin :

« Je témoigne que l’homme qui a souffert pour legenre humain, qui a consacré sa vie à guérir lesmalades et à réconforter les inconsolables, est attentifà vos souffrances, à vos doutes et à vos chagrins.

« Alors, demandera-t-on, pourquoi dort-il lorsque latempête fait rage tout autour de moi ? Pourquoi necalme-t-il pas la tempête ? Pourquoi me laisse-t-ilsouffrir ?

« Peut-être la réponse vous viendra-t-elle del’observation d’un papillon. Serrée, enveloppéedans son cocon, la chrysalide en développementdoit user de toute sa force pour briser sa prison. Lepapillon pourrait se demander : ‘Pourquoi dois-jetant souffrir ? Pourquoi ne puis-je tout simplement,en un clin d’œil, devenir papillon ?’

« Cela serait contraire au dessein duCréateur. L’effort requis pour sortirdu cocon donne au papillon la forcenécessaire pour voler. Sans cetteadversité, le papillon n’aurait jamaisla force d’accomplir son destin. Iln’acquerrait jamais la force de devenirquelque chose d’extraordinaire » (LeLiahona, juillet 2000, p. 72).

� Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres :« Une vie sans difficulté ni limitation, sans ‘oppo-sition en toutes choses’ [2 Néphi 2:11] comme l’adit Léhi, serait paradoxalement, mais véritablementmoins satisfaisante et ennoblissante qu’une viemarquée, même fréquemment, par les difficultés, ladéception et le chagrin. Notre mère, Ève, a dit que,sans les difficultés d’un monde déchu, ni elle niAdam, ni aucun de nous, n’aurions jamais connu‘la joie de notre rédemption et la vie éternelle queDieu donne à tous ceux qui obéissent’ [Moïse5:11] » (voir L’Étoile, janvier 1997, p. 96).

La foi ferme en Jésus-Christ nous aide àrésoudre nos problèmes et à surmonterl’adversité.

� « Et maintenant, mes fils, souvenez-vous quec’est sur le roc de notre Rédempteur, qui est leChrist, le Fils de Dieu, que vous devez bâtir votrefondation ; afin que lorsque le diable enverra sesvents puissants, oui, ses traits dans le tourbillon,oui, lorsque toute sa grêle et sa puissante tempêtes’abattront sur vous, cela n’ait aucun pouvoir survous, pour vous entraîner en bas jusqu’au gouffrede misère et de malheur sans fin, à cause du roc

sur lequel vous êtes bâtis, qui est une fondationsûre, une fondation telle que si les hommes cons-truisent sur elle, ils ne peuvent tomber » (Hélaman5:12 [Maîtrise des Écritures]).

� « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renou-vellent leur force. Ils prennent leur vol commeles aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ilsmarchent, et ne se fatiguent point » (Ésaïe 40:31).

� Joseph B. Wirthlin : « Même lorsque nous devonsaffronter l’adversité, notre foi nous garde ancrés ànotre espérance. Le Seigneur a promis : ‘Je ne vouslaisserai point orphelins’ [ Jean, 14:18]. Il consacrera[nos] afflictions à [notre] avantage [2 Néphi 2:2].Même lorsque nos épreuves semblent écrasantes,nous pouvons puiser de la force et de l’espérancedans la promesse formelle du Seigneur : ‘Ne craignez

point et ne vous effrayez point… carce ne sera pas vous qui combattrez,ce sera Dieu’ [2 Chroniques 20:15] »(L’Étoile, janvier 1999, p. 30).

� M. Russell Ballard : « En voyageantdans toute l’Église, je vois des mem-bres qui sont mis à l’épreuve dansle creuset de l’affliction. Je vois des

membres souffrir de maladies qui les affaiblissent.Je vois des maris, des femmes et des parents quivivent dans des situations éprouvantes qu’ils nepeuvent pas changer concernant leur conjointou leurs enfants. Nous sommes tous confrontésà des situations désagréables, à l’adversité et àl’affliction que nous ne pouvons pas changer. Laseule réponse à certaines situations est le temps,les larmes, la prière et la foi. Pour nous, commepour Hyrum, la paix ne peut venir que quandnous pouvons en arriver à dire : ‘Mais que puis-jefaire ? … Que ta volonté sois faite, Ô Seigneur’ »(L’Étoile, janvier 1996, p. 9).

� Robert D. Hales : « Je comprends maintenant àquel point il est inutile de s’attarder à s’interrogersur les causes et de s’appesantir sur les regrets pourlesquels aucune réponse ne sera donnée dans cettevie. Pour recevoir le réconfort du Seigneur, nousdevons faire preuve de foi. Les questions : ‘Pour-quoi moi ? Pourquoi notre famille ? Pourquoimaintenant ?’ ne peuvent habituellement pasrecevoir de réponse. Elles gênent notre spiritualitéet peuvent détruire notre foi. Nous devons consacrernotre temps et notre énergie à fortifier notre foi ennous tournant vers le Seigneur et en lui demandantla force de surmonter les souffrances et les épreuvesde ce monde et de persévérer jusqu’à la fin pour

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« C E S C H O S E S T E D O N N E R O N T D E L’ E X P É R I E N C E »92

« Pour recevoir leréconfort du

Seigneur, nousdevons faire preuve

de foi. »

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avoir une compréhension plus grande » (L’Étoile,janvier 1999, p. 16).

� Richard G. Scott : « Face à l’adversité, vous pouvezêtre amené à poser beaucoup de questions. Certainessont utiles, d’autres non. Demander pourquoi celavous arrive à vous, pourquoi il faut que vous subis-siez cela maintenant, et ce que vous avez fait pourprovoquer cela, vous conduira dans une impasse.Cela ne produit rien de bon de poser des questionsqui traduisent de l’opposition à la volonté de Dieu.Demandez plutôt : ‘Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ?Quelles leçons dois-je tirer de cette expérience ? Quefaut-il que je change ? Qui dois-je aider ? Commentpuis-je me souvenir de mes nombreuses bénédictionsdans les moments d’épreuve ? Il est très difficile desacrifier de bon gré des aspirations personnelles pro-fondes au profit de la volonté de Dieu. Cependant,lorsque vous faites avec une conviction réelle laprière suivante : ‘Sil te plaît, fais-moi connaître tavolonté’ et ‘Que ta volonté soit faite’, vous êtes dansune position de force pour recevoir le maximumd’aide de la part de notre Père céleste qui nousaime » (L’Étoile, janvier 1996, p. 18).

� Jeffrey R. Holland : « Les blessures de ses mains,de ses pieds et de son côté montrent qu’il arrive desévénements douloureux dans la vie même de celuiqui est pur et parfait et non que Dieu ne nous aimepas. C’est une chose importante et pleine d’espoirque ce soit le Christ blessé qui vient à notresecours. Lui, qui porte les cicatrices du sacrifice, leslésions de l’amour, les marques de l’humilité et dupardon, se trouve être le Maître de notre âme. Cettepreuve des souffrances de la vie mortelle a, sansaucun doute, pour but de redonner courage à ceuxqui sont blessés et meurtris par la vie, même peut-être dans la maison de leurs amis » (Christ and theNew Covenant: The Messianic Message of the Book ofMormon, 1997, p. 259).

� Spencer W. Kimball, douzième président del’Église : « Je voudrais rappeler à tous que, si nousvivons l’Évangile et que nous suivons les conseilsdes dirigeants de l’Église, nous aurons la bénédictiond’éviter de nombreux problèmes qui frappent lemonde. Le Seigneur sait bien quelles difficultés nousrencontrons. Si nous gardons ses commandements,nous aurons droit à la sagesse et aux bénédiction duciel pour les résoudre » (Conference Report, avril1980, p. 128 ; ou Ensign, mai 1980, p. 92).

� Howard W. Hunter, alors président du Collègedes douze apôtres : « Pourquoi affronter seul les

fardeaux de la vie, demande le Christ, ou pourquoiles affronter avec des moyens matériels qui netiendront pas longtemps ? À celui qui est lourde-ment chargé, c’est le joug du Christ, la force et lapaix qui découlent du fait d’être aux côtés de Dieuqui apporteront soutien, équilibre et force pouraffronter les difficultés et supporter les tâches icidans la période difficile de la mortalité » (L’Étoile,janvier 1991, p. 16).

Nous devons endurer jusqu’à la fin� « Ton adversité et tes afflictions ne seront quepour un peu de temps ;

« et alors, si tu les supportes bien, Dieu t’exalteraen haut ; tu triompheras de tous tes ennemis »(D&A 121:7-8).

� « Sois patient dans tes afflictions, car tu en aurasbeaucoup, et endure-les, car voici, je suis avec toijusqu’à la fin de tes jours » (D&A 24:8).

� Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres :

« Quand une tragédienous frappera ou nousmenacera, nos enfantsauront l’occasion de voirsi nous sommes sûrs de cedont nous avons témoi-gné être vrai. Nos enfantsnous observeront, senti-ront l’Esprit confirmerque nous avons vécuconformément à ceque nous avons prêché,se souviendront de cette confirmation puis trans-mettront l’histoire aux générations futures.

« J’ai une histoire de ce genre dans mon patri-moine. Ma grand-mère Eyring avait appris par unmédecin dans son cabinet, qu’elle allait mourird’un cancer de l’estomac. Mon père, son fils aîné,l’y avait conduite et l’attendait. Il m’a raconté que,sur le chemin du retour, elle lui avait dit : ‘Bon,Henry, un peu de gaîté. Chantons des cantiques.’Ils avaient chanté ‘O mon Père’ (Cantiques, n° 185)et ‘Venez, venez, sans craindre le devoir’, dont ledernière strophe commence par : ‘Et si la mortvous arrête en chemin’ (Cantiques, n° 18).

« Je n’étais pas présent, mais j’imagine qu’ilsont chanté fort – ils n’avaient pas une voix trèsmélodieuse – avec foi, sans pleurer. Elle a passé lesderniers mois de sa vie chez son aînée, sa fille. Matante Camilla m’a raconté que ma grand-mère ne

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s’était plainte qu’une fois, ce n’était d’ailleurs pasune plainte. Elle avait seulement dit qu’elle avaitmal » (L’Étoile, juillet 1996, p.69).

� Joseph B. Wirthlin : « Les membres fidèles del’Église doivent être comme des chênes et enfoncerleurs racines loin dans la terre fertile des principesfondamentaux de l’Évangile. Nous devons compren-dre les vérités simples et fondamentales, les appli-quer et ne pas les compliquer. Nos fondationsdoivent être solides et profondément enracinéespour nous permettre de résister aux vents des tenta-tions, de la fausse doctrine, de l’adversité sans enêtre ébranlés ni déracinés. Les membres dont lesracines ne vont pas plus loin que la surface del’Évangile ont besoin de les enfoncer plus profondé-ment dans le socle solide sous la terre meuble desurface » (L’Étoile, janvier 1995, p. 89).

� Robert D. Hales : « Les conditions debase requises pour persévérer jusqu’à lafin incluent la connaissance de quinous sommes : des enfants de Dieuayant le désir de retourner vivre en saprésence après la condition mortelle ;la compréhension du but de la vie ;persévérer jusqu’à la fin et obtenir lavie éternelle ; et l’obéissance et ladétermination de supporter tout : avoir une per-spective éternelle. La perspective éternelle nouspermet de surmonter l’opposition dans notre étattemporel et, finalement, de recevoir les récompenseset les bénédictions de la vie éternelle qui nous ontété promises » (L’Étoile, juillet 1998, p. 87).

� Joseph B. Wirthlin : « Tandis que vous édifierezvotre vie dans l’obéissance à l’Évangile et vousefforcerez d’atteindre vos buts, ne vous laissezpas décourager par les revers et les déceptionstemporaires. Rappelez-vous qu’il faut qu’il y ait‘une opposition en toutes choses’ [2 Néphi 2:11].Vous progresserez et apprendrez en surmontant lesobstacles. Le Seigneur nous a exhortés à garder tousses commandements et à persévérer jusqu’à la fin[D&A 14:7] » (L’Étoile, juillet 1994, p. 42).

� Neal A. Maxwell : « Supporter bien c’est aussi êtresuffisamment humble dans nos souffrances pourapprendre de nos expériences pertinentes. Plutôt quede passer à travers ces choses, il vaut mieux que cesoit elles qui passent à travers nous, de manières quisanctifieront toutes ces expériences pour notre bien.De même, notre empathie s’enrichit éternellementlorsque nous réconfortons et aidons ceux qui sontdans ‘toutes ces choses’ qui peuvent nous donner de

l’expérience pour notre bien [D&A 122:7] » (The NealA Maxwell Quote Book, 1997, p. 101).

APPLICATIONS ET EXEMPLES

James E. Talmage, du Collège des douze apôtres,a rapporté l’expérience qu’il a vécue dans unepièce retirée où il allait souvent écrire.

« Un jour, une abeille sauvage venue des collinesvoisines est entrée dans la pièce. Pendant une heureou plus j’ai entendu, par intervalles son agréablebourdonnement. La petite créature s’est renducompte qu’elle était prisonnière mais tous ses effortspour trouver l’issue par la fenêtre entroverte se sontsoldés par un échec. Lorsque je me suis apprêté àfermer la pièce et à partir, j’ai ouvert grand la fenêtreet j’ai essayé de guider l’abeille pour qu’elle sorte,puis de la forcer à retrouver sa liberté et sa sécurité,

sachant que, si elle restait dans lapièce, elle mourrait comme d’autresinsectes prisonniers avaient péri danscet endroit sec et fermé. Plus j’essayaisde la faire sortir, plus elle s’opposaità mes efforts. Son bourdonnementd’abord paisible est devenu bruyant etagressif et son vol s’est accéléré et estdevenu hostile et menaçant.

« Puis elle m’a pris par surprise et m’a piqué lamain, cette main qui voulait l’aider à retrouverla liberté. Finalement elle s’est posée sur unedécoration du plafond, assez loin pour que je nepuisse ni l’aider ni lui faire du mal. La vive douleurde sa méchante piqûre m’a inspiré de la pitié plutôtque de la colère. Je connaissais la punition quirésulterait inévitablement de cette opposition et decette rébellion injustifiées, et j’ai dû laisser l’insecte àson sort. Trois jours plus tard, je suis retourné dansla pièce et j’ai trouvé le corps sans vie et desséché del’abeille sur le bureau. Son entêtement lui avaitcoûté la vie » (Le Liahona, février 2003, p. 36).• De quelle manière la résistance de l’abeille

à l’aide qui lui était proposée peut-elle êtrecomparée à la réaction que nous avons parfoisface à l’adversité ?

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« La perspectiveéternelle nous

permet desurmonter

l’opposition. »

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• Citez des bénédictions qui peuvent découlerd’épreuves comme la perte de biens matériels,la maladie, la solitude et le rejet.

Il y a six mois que Jean travaille dans une usine.Un jour, son contremaître lui annonce qu’à causede difficultés financières, l’usine va devoir licencierla moitié de son personnel. Il informe Jean qu’ilfera partie de ceux qui seront licenciés.

• À quelles difficultés Jean va-t-il devoir faire face ?

• Que devrait-il faire ?

• À qui peut-il demander de l’aide ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Pourquoi l’adversité constitue-t-elle une partieessentielle de notre mise à l’épreuve ?

• En quoi les difficultés de la vie sont elles desoccasions de progression personnelle ?

• Que signifie se tourner vers le seigneur dans lesmoments d’adversité ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 14

RESPECTER LESALLIANCES

INTRODUCTION

Recevoir des ordonnances et respecter les alliancesest essentiel au plan de notre Père céleste. LesÉcritures appellent souvent son peuple « peuple del’alliance ». Les bénédictions du Seigneur dépassentnos espérances terrestres. Pour vivre en présence denotre Père céleste, nous devons recevoir toutes lesordonnances nécessaires et respecter toutes lesalliances requises.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Une alliance est une promesse sacrée entre Dieuet ses enfants.

• En honorant nos alliances, nous pouvonsatteindre notre potentiel divin.

• L’autorité de la prêtrise est nécessaire pourrecevoir les alliances et les ordonnances du salut.

• Le fait de respecter nos alliances nous prépare àrecevoir la vie éternelle.

ÉCRITURES ET CITATIONSÀ L’APPUI

Une alliance est une promesse sacrée entre Dieu etses enfants

� « Toute personne qui appartient à cette Église duChrist s’appliquera à garder tous les commandementset alliances de l’Église » (D&A 42:78).

� « Et nous sommes disposés à con-clure avec notre Dieu l’alliance defaire sa volonté et d’être obéissantsà ses commandements dans tout cequ’il nous commandera, tout le restede nos jours » (Mosiah 5:5).

� « [Une alliance] est un accord entre Dieu etl’homme, mais pas sur un pied d’égalité. Dieuimpose les conditions de l’alliance, les hommesacceptent de faire ce qu’il leur demande. Dieu leurpromet alors certaines bénédictions en échange deleur obéissance.

« On reçoit les principes et les ordonnancespar alliance. Les membres de l’Église qui font de

telles alliances promettent de les honorer. Parexemple, lors du baptême, les membres font desalliances avec le Seigneur et renouvellent cesalliances en prenant la Sainte-Cène. Ils fontencore d’autres alliances au temple. Le peupledu Seigneur est un peuple d’alliance, et il estconsidérablement béni quand il garde les alliancesqu’il a faites avec le Seigneur » (Guide des Écritures,« alliance », p. 5).

� Jack H. Goaslind fils, alors membre des soixante-dix : « Une alliance est un contrat ou un accordpassé entre deux ou plusieurs parties dans lequelchacune s’engage à suivre un ou plusieurs principes.Dans l’Église, nous considérons une alliance commeun accord que nous, membres de l’Église, passons encontre partie de bénédictions que notre Père célestea promises à tous ceux qui de bon cœur choisissentde vivre selon ses commandements. Nous parlonssouvent d’alliances en rapport avec le temple, maischaque membre de l’Église contracte aussi une

alliance par le baptême, que nousrenouvelons chaque semaine lorsquenous prenons dignement la Sainte-Cène » (Church News du 13 février1993, p. 8).

� Henry B. Eyring, du Collège desdouze apôtres : « Les saints des der-niers jours sont un peuple d’alliance.

Depuis le jour de notre baptême et tout au long desévénements spirituels de notre vie, nous faisonsdes promesses à Dieu et il nous fait des promesses.Il tient toujours ses promesses offertes par l’inter-médiaire de ses serviteurs qui en ont l’autorité,mais l’épreuve cruciale de notre vie est de voir sinous ferons des alliances avec lui et si nous lesrespecterons » (voir L’Étoile, janvier 1997, p. 34).

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« Les saints desderniers jours sont

un peupled’alliance. »

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� L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres :« Notre Père céleste comprenait que ses enfantsauraient besoin qu’on leur rappelle les promessesqu’il nous a faites si nous obéissons à ses lois. Enfaisant ces alliances, le Seigneur a offert des béné-dictions en échange de l’obéissance à des comman-dements précis. Depuis le commencement a étéconçu un plan que nous devions suivre. Le person-nage principal de son plan du salut est notreSeigneur et Sauveur Jésus-Christ » (voir L’Étoile,juillet 1996, p. 62).

� M. Russell Ballard, du Collègedes douze apôtres : « En examinantrégulièrement les alliances que nousavons contractées avec le Seigneur,nous serons davantage en mesure depréserver nos priorités et l’équilibre denotre vie. Un tel examen nous aideraà déterminer en quoi nous devonsnous repentir et changer notre vie pour être dignedes promesses attachées aux alliances et auxordonnances sacrées. Pour obtenir notre salut, ilnous faut bien planifier, réfléchir et travailler avecardeur » (voir L’Étoile, juillet 1987, p. 11).

En honorant nos alliances, nous pouvonsatteindre notre potentiel divin

� « [Sa gloire et sa vertu] nous assurent de sa part[ Jésus-Christ] les plus grandes et les plus précieusespromesses, afin que par elles, vous deveniez par-ticipants de la nature divine » (2 Pierre 1:4).

� « Tu es béni parce que tu as reçu mon allianceéternelle, la plénitude de mon Évangile envoyéeaux enfants des hommes, afin qu’ils aient la vie etsoient rendus participants aux gloires qui vont êtrerévélées dans les derniers jours, comme l’ont écritles prophètes et les apôtres dans les temps anciens »(D&A 66:2).

� Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres :« Chaque ordonnance s’accompagne… d’une pro-messe. Une alliance contractée avec Dieu n’est pasune restriction, c’est une protection. Ce n’est pas làune idée nouvelle. Par exemple, si notre provisiond’eau n’est pas pure, nous la filtrons pour en ôterles éléments nocifs. Les alliances divines nousaident à filtrer notre esprit afin d’en ôter les impu-retés qui pourraient nous faire du mal. Quand nouschoisissons de nous refuser toute impiété [voirMoroni 10:32], nous ne perdons rien qui soit devaleur, et nous gagnons la gloire de la vie éternelle.

Les alliances ne nous oppriment pas, elles nousélèvent au-delà des limites de notre pouvoir et denotre perspective personnels » (Le Liahona, juillet2001, p. 38-39).

� Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apô-tres : « Dieu est véritablement notre Père, le Pèredes esprits de tout le genre humain. Nous sommessa postérité littérale et nous sommes à son image.Nous avons hérité de ses caractéristiques divines.Le fait de connaître le lien qui nous unit à notre

Père céleste nous aide à comprendrela nature divine qui est en nous etnotre potentiel. La doctrine de notrefiliation divine est la base ferme durespect de soi. Le cantique intitulé‘Je suis enfant de Dieu’ (Cantiques,n° 193) énonce cette doctrine entermes simples. Une personne quicomprend sa filiation divine peut-

elle ne pas s’estimer ? J’ai rencontré des gens quiont une assurance profonde et durable de cettevérité et d’autres qui ne la comprennent quesuperficiellement et intellectuellement. Lecontraste dans leur attitude et dans l’effet pra-tique de ces attitudes est frappant » (voir L’Étoile,janvier 1992, p. 16).

� Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apô-tres : « Les amis de l’Église n’entendent pas seule-ment notre témoignage du Christ, mais aussi leséchos d’autres, des témoignages plus anciens, dontleur témoignage le concernant, car ils étaient ducôté des fidèles qui ont gardé leur premier état etont mérité le privilège d’accéder au second état.Nous devons toujours nous souvenir que ces amisde l’Église, chaque homme, femme et enfant,étaient parmi les vaillants qui ont vaincu Satanpar le pouvoir de leur témoignage du Christ !Alors quand ils entendent d’autres rendre leurtémoignage de la mission salvatrice du Christ,ils éprouvent une sensation familière qui leurrappelle une vérité qu’ils connaissent déjà »(Missionary Work and the Atonement, Ensign,mars 2001, p. 11-12).

� Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres :« Les innombrables mortels qui sont venus surcette terre ont choisi le plan du Père et ont com-battu pour lui. Beaucoup parmi nous ont fait desalliances avec le Père concernant ce qu’ils feraientdans la condition mortelle » (voir L’Étoile, janvier1994, p. 82).

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« Une alliancecontractée avec

Dieu n’est pas unerestriction, c’estune protection. »

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� Joseph Smith,le prophète : « Qui-conque a été appelé àexercer un ministèreauprès des habitants dumonde a été ordonné àce but même dans legrand conseil des cieuxavant que le monde fût.Je suppose que c’est dansce Grand Conseil que j’ai

été ordonné à cet office même » (Enseignements duProphète Joseph Smith, Joseph Fielding Smith,1976, p. 296).

� Robert D. Hales, du Collège des Douze apôtres :« Il ne se produit pas de lien éternel du simplefait des alliances de scellement quenous accomplissons au temple. Lamanière dont nous nous comportonsici-bas déterminera ce que nousserons pendant toutes les éternités àvenir. Pour recevoir la bénédictiondu scellement que notre Père célestenous a donnée, nous devons respecter lescommandements et nous conduire de manière àce que notre famille veuille vivre avec nous dansles éternités » (voir L’Étoile, janvier 1997, p. 74).

� James E. Faust, de la Première Présidence :

« Pour atteindre votre potentiel, vous devezhonorer quatre principes sacrés dans votre vie :

« 1. Le respect de la Divinité.

« 2. Le respect des relations familiales.

« 3. Le respect et l’obéissance vis-à-vis des ordon-nances et des alliances de la sainte prêtrise.

« 4. Le respect de vous-mêmes comme fils deDieu » (Le Liahona, juillet 2001, p. 53).

L’autorité de la prêtrise est nécessairepour recevoir les alliances et lesordonnances du salut.

� « Je te donnerai les clés du royaume des cieux :Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux,et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans lescieux » (Matthieu 16:19 [Maîtrise des Écritures,Matthieu 16:15-19]).

� « Et cette plus grande prêtrise administre l’Évan-gile et détient les clés des mystères du royaume,oui, la clé de la connaissance de Dieu.

« C’est pourquoi, le pouvoir de la divinité se mani-feste dans ses ordonnances.

« Et sans ces ordonnances et l’autorité de la prê-trise, le pouvoir de la divinité ne se manifeste pasaux hommes dans la chair » (D&A 84:19-21).

� Robert D. Hales : « Réfléchissez à cela, mes frèreset sœurs, la prêtrise a été rétablie. Elle est sur laterre aujourd’hui… La Première Présidence et leCollège des Douze sont des apôtres modernes duSeigneur Jésus-Christ. Sous la direction de cesprophètes, voyants et révélateurs, qui détiennentles clés en cette dispensation, les détenteurs dela prêtrise de l’Église d’aujourd’hui ont le droitlégitime d’agir au nom de Dieu. Ils sont ses agentsautorisés et, à ce titre, ont la mission de bénirautrui par le pouvoir et l’autorité de la prêtrise, en

accomplissant toutes les alliances, lesordonnances et les bénédictions dela prêtrise disponibles aujourd’hui »(L’Étoile, janvier 1996, p. 36).

� James E. Faust : « La prêtrise est leplus grand pouvoir ici-bas. Des mondes

ont été créés par cette prêtrise. Pour sauvegarder cepouvoir sacré, tous les détenteurs de la prêtriseagissent sous la direction de ceux qui détiennent lesclés de la prêtrise. Ces clés instaurent l’ordre dansnotre vie et dans l’organisation de l’Église. Pour nous,le pouvoir de la prêtrise est l’autorité déléguée parDieu afin que nous agissions en son nom pour lesalut de ses enfants. L’essence même des responsa-bilités de la prêtrise est de veiller sur autrui. C’est lepouvoir de bénir et de guérir les gens, et d’adminis-trer les ordonnances salvatrices de l’Évangile. Il estindispensable d’exercer l’autorité de la prêtrise endroiture dans notre foyer. Elle doit être exercée avecun grand amour. Cela est vrai pour tous les déten-teurs de la prêtrise : diacres, instructeurs, prêtres,anciens, grands prêtres, patriarches, soixante-dix etapôtres » (voir L’Étoile, juillet 1997, p. 46).

� David B. Haight, duCollège des douzeapôtres :

« Le 3 avril 1836, dans letemple de Kirtland, lesmêmes êtres célestes quiapparurent au Sauveur età ses trois apôtres sur lamontagne apparurent et

conférèrent davantage d’autorité et de clés de laprêtrise à Joseph Smith, le prophète, et à Oliver

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R E S P E C T E R L E S A L L I A N C E S100

« La prêtrise estle plus grand

pouvoir ici-bas. »

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Cowdery pour l’édification de l’Église en vue de lavenue du Christ pour gouverner et régner à jamaissur la terre. Moïse apparut et conféra les clés durassemblement d’Israël. Élias rétablit les allianceset l’autorité données à Abraham. Élie rétablit lesclés et le pouvoir de tourner le cœur des pères versles enfants et celui des enfants vers les pères (voirD&A 110:11-16).

« Ces mêmes clés du royaume que détiennentPierre, Jacques et Jean, qui étaient membres de laPremière Présidence dans la dispensation du midides temps, [ont été] conférées à Joseph Smith età tous les présidents successifs de l’Église » (voirL’Étoile, avril 1981, p. 147).

Honorer nos alliances nous prépare àrecevoir la vie éternelle.

� « Soyez fidèles, gardez mes commandements etvous hériterez le royaume des cieux » (D&A 6:37).

� « Tu es mon serviteur ; et je fais alliance avec toique tu auras la vie éternelle » (Mosiah 26:20).

� « Prête attention à ces choses et sois diligent àgarder mes commandements et tu seras béni aupoint d’avoir la vie éternelle » (D&A 30:8).

� Russell M. Nelson : « Les ordonnances, les allian-ces, les dotations et les scellements permettent auxpersonnes d’être réconciliées avec le Seigneur et auxfamilles d’être scellées au-delà du voile de la mort.Le respect des alliances du temple nous qualifiepour la vie éternelle, le plus grand don de Dieuà l’homme [voir D&A 14:7]. La vie éternelle est plusque l’immortalité. C’est l’exaltation dans le ciel leplus élevé, c’est la vie que connaît Dieu » (LeLiahona, juillet 2001, p. 37-38).

� Joseph B. Wirthlin : « C’est sansdoute dans les saints temples quel’idéal représenté par la foi, l’espéranceet la charité est le plus manifeste. C’estlà que nous apprenons le but de la vie,que nous fortifions notre engagementde disciples du Christ en contractantdes alliances sacrées avec lui et quenous scellons notre famille pourl’éternité à travers les générations. Le fait derecevoir notre dotation dans le temple et d’yretourner souvent pour accomplir des ordonnancessacrées pour notre parenté décédée augmente notrefoi, fortifie notre espérance et approfondit notrecharité. Nous recevons notre dotation personnelleavec la foi et l’espérance que nous comprendrons le

plan élaboré par le Seigneur pour ses enfants, quenous reconnaîtrons le potentiel divin qui se trouveen chacun de nous, enfants de notre Père céleste,et le fait que nous respecterons fidèlement lesalliances que nous contractons » (voir L’Étoile,janvier 1999, p. 31).

� Henry B. Eyring : « Je sais que les clés de laPrêtrise de Melchisédek ont été rétablies par ceuxqui les avaient reçues du Sauveur… Je rendssolennellement témoignage que c’est la véritableÉglise de Jésus-Christ, dans laquelle les ordon-nances et les alliances sont offertes, lesquelles, sielles sont acceptées ethonorées, produisent lapaix dans cette vie etnous assurent de la vieéternelle dans le mondeà venir » (L’Étoile,novembre 1996, p. 33).

� Russell M. Nelson : « Ledon de l’immortalité faitpar le Sauveur est accordéà tous ceux qui ontjamais vécu. Mais sondon de la vie éternelle exige le repentir et l’obéis-sance à des ordonnances et des alliances précises.Les ordonnances essentielles de l’Évangile symbo-lisent l’expiation. Le baptême par immersionsymbolise la mort, la sépulture et la résurrectiondu Rédempteur. La participation à la Sainte-Cènerenouvelle les alliances du baptême ainsi que notresouvenir de la chair brisée du Sauveur et du sangqu’il a versé pour nous. Les ordonnances du templesymbolisent notre réconciliation avec le Seigneur

et scelle les membres de la familleensemble à jamais. L’obéissance auxalliances sacrées contractées dans lestemples nous qualifie pour la vieéternelle, le plus grand don de Dieuà l’homme [voir D&A 14:7] » (voirL’Étoile, janvier 1997, p. 40).

� Bonie D. Parkin, présidentegénérale de la Société de Secours :

« Les alliances, ou promesses entre nous et notrePère céleste, sont essentielles à notre progressionéternelle. Pas à pas, il nous apprend à devenircomme lui en nous enrôlant dans son œuvre…Réfléchissez-vous souvent au fait que vos alliancesvont bien au-delà de la vie sur terre et vousmettent en relation avec la Divinité ? Contracterdes alliances est l’expression d’un cœur bien

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« L’obéissance auxalliances sacréescontractées dansles temples nous

qualifie pour la vieéternelle. »

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disposé ; respecter les alliances est l’expressiond’un cœur fidèle…

« … C’est dans l’action que nous prouvons réel-lement qui nous sommes. Ainsi, chaque fois quenous exprimons de l’amour, de la patience, de lagentillesse, de la générosité, nous honorons nosalliances en disant : ‘Me voici, envoie-moi.’…

« L’intégrité spirituelle de respecter nos alliances estapportée par la constance dans l’étude des Écritures,la prière, le service et le sacrifice. Ces actes simplesnourrissent notre âme et nous pouvons alors dire :‘Envoie-moi aider cette sœur et son nouveau-né ;envoie-moi apporter un soutien scolaire à cet élèveen difficulté ; envoie-moi apporter de l’amour àun étranger. Envoie-moi là où tu as besoin de moi,quand tu as besoin de moi » (Ensign, novembre2002, p. 103, 105).

APPLICATIONS ET EXEMPLES

Edson vient d’être baptisé dans l’Église. Il apprécieénormément la camaraderie qu’il a trouvée dansl’Église et attend avec impatience les réunionsdominicales. Il essaie de son mieux de respecter lesalliances qu’il a faites le jour de son baptême. Ilfait encore des efforts pour se débarrasser de petiteshabitudes mauvaises prises dans les années qui ontprécédé sa rencontre avec l’Évangile. À cause de cesimperfections, Edson se sent souvent indigne deprendre la Sainte-Cène.

• Quelle partie des prières de Sainte-Cène pour-riez-vous aborder avec lui pour l’aider à mieuxcomprendre cette ordonnance sacrée ? (voirD&A 20:77, 79).

• Que pourriez-vous lui apprendre pour l’aider àrespecter ses alliances sans se décourager ?

• Quelle différence nos désirs font-ils au yeuxdu Seigneur alors que nous nous efforçons derespecter ses commandements ? (voir Mosiah4:27 ; D&A 137:9).

Moua vient d’aller au temple pour y recevoir sadotation. Elle était très enthousiaste et reconnais-sante d’une telle bénédiction. Elle a été dépasséepar cette expérience et on lui a dit qu’elle ne devaitpas s’attendre à tout comprendre la première fois.Un sentiment profond lui a témoigné que lesalliances qu’elle a contractées ce jour-là sont justes.Maintenant elle se demande ce qu’elle pourraitfaire pour mieux comprendre ce qu’elle a vécu eten apprendre davantage.

• Quel conseil donneriez-vous à Moua ?

Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres, adit : « La Première Présidence rapporte souvent auCollège des Douze que lorsqu’elle a une entrevueavec un homme et son épouse pour voir s’ilsaccepteront un appel en mission, la réponseimmédiate est : ‘Nous sommes allés au temple !’Ce qui signifie : Nous avons fait alliance. Ce motalliance est un mot puissant et très motivant »(voir Le Temple Sacré, p. 166).

• Pourquoi, selon vous, le mot alliance est-il simotivant pour les saints des derniers jours ?

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• De quelle manière les alliances que vous avezcontractées ont-elles influencé votre vie ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• Quelles ordonnances avez-vous reçues ? Quellesalliances particulières avez-vous contractées avecchaque ordonnance ?

• Pourquoi est-il si important de contracter etde respecter les alliances pour parvenir àl’exaltation ?

• Quelles différences existe-t-il entre les alliancesavec le Seigneur et les contrats entre lespersonnes ?

• Comment le respect des alliances peut-il jouer unrôle plus important dans votre vie ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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CHAPITRE 15

SE SERVIRMUTUELLEMENT

INTRODUCTION

Les disciples de Jésus-Christ remarquent les besoinsdes autres et cherchent à les servir. Il existe toutautour de nous des personnes pour qui nouspouvons être une bénédiction. Nouspouvons enrichir leur vie en lesfaisant profiter de nos talents.Nous pouvons les réconforter etles encourager quand ils ont du cha-grin. Le simple fait de rendre notretémoignage ou de faire part de notrevision de l’Évangile peut aider quel-qu’un à résoudre un problème ouà supporter une situation difficile.Le Seigneur bénit ses enfants grâceà nos efforts.

PRINCIPES À COMPRENDRE

• Les serviteurs du Seigneur et les Écritures nousenseignent à nous servir mutuellement.

• Nous avons tous besoin d’aide à un moment ouà un autre.

• Nous pouvons nous servir mutuellement dedifférentes manières.

• Servir les autres devrait être un objectif qui duretoute la vie.

ÉCRITURES ET CITATIONS ÀL’APPUI

Les serviteurs du Seigneur et lesÉcritures nous enseignent à nous servirmutuellement.

� « Vous… enseignerez [à vos enfants] à s’aimerles uns les autres et à se servir les uns les autres »(Mosiah 4:15).

� « Sois donc fidèle, remplis l’office que je t’ai dési-gné, va au secours des faibles, fortifie les mains lan-guissantes et affermis les genoux qui chancèlent »(D&A 81:5).

� Marion G. Romney, de la Première Présidence :

« Le Seigneur a dit :

‘Celui qui conservera sa vie, la perdra, et celuiqui perdra sa vie à cause de moi la trouvera’(Matthieu 10:39).

« Nous perdons notre vie quand nous servons lesautres et que nous les édifions. En faisant cela, nousdécouvrons ce qu’est la seule joie vraie et durable.Servir n’est pas quelque chose que nous devons sup-porter sur cette terre pour gagner le droit de vivredans le royaume céleste. C’est la fibre elle-même dece qui fait la vie exaltée dans le royaume céleste.

« Sachant que le service est ce quidonne son accomplissement à notrePère céleste et sachant que nousvoulons être là où il se trouve, etdevenir comme il est, pourquoi est-ilnécessaire qu’on nous commande denous servir mutuellement? Qu’il seraglorieux le jour où toutes ces chosesse feront naturellement grâce à lapureté de notre cœur ! En ce jour,nul besoin de commander car nous

aurons fait l’expérience personnelle et nous sau-rons que nous ne sommes véritablement heureuxque lorsque nous sommes engagés dans le servicealtruiste. Servons-nous de cette liberté qui vientde l’autonomie pour donner et servir.

« Mais ne voyons-nous pas combien cette auto-nomie devient essentielle si on la considère commecondition nécessaire pour servir, et lorsque noussavons aussi que le service fait partie intégrante dela divinité ? Sans l’autonomie, on ne peut satisfaireces aspirations naturelles à servir. Comment peut-on donner quand on n’a rien ? La nourriturepour les affamés ne tombe pas d’étagères vides.L’argent pour aider les nécessiteux ne vient pasd’un porte-monnaie vide. Le soutien et la compré-hension ne peuvent venir de personnes en mald’affection. L’enseignement ne peut être donnépar les ignorants. Et, ce qui est le plus important,l’aide spirituelle ne peut venir de ceux qui sont spi-rituellement faibles.

« Il y a une interdépendance entre ceux qui ontet ceux qui n’ont pas… Lorsqu’une personne a étéguérie ou est devenue autonome, elle va à son touraider les autres et le cycle se répète.

« Nous sommes autonomes dans certains domaineset dépendants dans d’autres. De ce fait, chacun denous devrait faire les efforts nécessaires pour aiderles autres dans les domaines où il est fort. En mêmetemps, l’orgueil ne devrait pas nous empêcher

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« Le service faitpartie de

l’obligation liéeà l’alliance quecontractent tous

les membresde l’Église. »

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d’accepter l’aide gracieusement offerte par des mainsserviables quand nous sommes vraiment dans lebesoin. Si cela arrivait, cela priverait une autre per-sonne de l’occasion de participer à une expériencesanctificatrice » (Conference Report, octobre 1982,p. 135-136 ; ou Ensign, novembre 1982, p. 93).

� Gordon B. Hinckley,alors premier conseillerdans la PremièrePrésidence : « C’est uneresponsabilité divinequi incombe à chacunde nous de porter lesfardeaux des autres, denous fortifier, de nousencourager, de nous

édifier mutuellement, de rechercher le bien chezles autres et de le mettre en valeur » (Let FaithReplace Our Fears, discours donné lors de la veilléepour les jeunes adultes du 6 mars 1994, p. 7).

� Dallin H. Oaks, du Collège desdouze apôtres : « Dans la révélationmoderne, le Seigneur a commandé :‘va au secours des faibles, fortifieles mains languissantes et affermis lesgenoux qui chancèlent’ (D&A 81:5).Dans une autre section des Doctrineet Alliances, il demande aux hommes‘d’œuvrer avec zèle pour une bonne cause, [de] fairebeaucoup de bonnes choses de leur plein gré et [de]produire beaucoup de justice’ (D&A 58:27). En fait,le service fait partie de l’obligation liée à l’allianceque contractent tous les membres de l’Église deJésus-Christ » (Conference Report, octobre 1984,p. 13 ; ou Ensign, novembre 1984, p. 12).

� Henry B. Eyring, du Collège des douze apôtres :« [L’]obéissance comprend toujours le serviced’autrui. Notre service dans l’œuvre de Dieu nouspermet de nous sentir intégrés à ce qu’il ressent etde le connaître » (Le Liahona, janvier 2002, p. 18).

� M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres :« Le choix délibéré de Juifs et de Samaritains pourla parabole de Jésus enseigne clairement que noussommes tous le prochain les uns des autres et quenous devons nous aimer, estimer, respecter et servirles uns les autres malgré nos profondes différences,notamment les différences religieuses, politiques etculturelles » (Le Liahona, janvier 2002, p. 40).

� Henry B. Eyring : « [Le Sauveur] nous appelle àservir nos semblables de manière à fortifier notre foi

ainsi que la leur. Il sait qu’à force de le servir, nousle connaîtrons » (Le Liahona, juillet 2000, p. 79).

� Carl B. Pratt, des soixante-dix : « Nous sommesassez efficaces dans nos appels, nous allons à nosréunions, nous payons notre dîme, mais avons-nous vraiment appris à vivre le deuxième grandcommandement : ‘Tu aimeras ton prochain commetoi-même’ (Matthieu 22:39) ? Ce n’est pas une tâchequi peut être donnée aux collèges ou aux instruc-trices visiteuses ; cela doit jaillir du cœur de chaquevrai disciple du Christ, une personne qui rechercheraautomatiquement les occasions de servir, d’élever etde fortifier son prochain sans attendre qu’on le luidemande » (L’Étoile, janvier 1998, p. 13).

Nous avons tous besoin d’aide à unmoment ou à un autre.

� La Première Présidence et le Collège des douzeapôtres : « Le mari et la femme ont la responsabilitésolennelle de s’aimer et d’aimer leurs enfants et de

prendre soin d’eux… Les parents ontle devoir sacré d’élever leurs enfantsdans l’amour et la droiture, de sub-venir à leurs besoins physiques etspirituels, de leur apprendre à s’aimerles uns les autres » (La Famille,Déclaration au monde (L’Étoile,janvier 1996, p. 116).

� Harold B. Lee, onzième Président de l’Église : « Quid’entre nous, quelle que soit notre situation, n’a paseu besoin d’être fortifié ? » (Conference Report, avril1973, p. 179 ; ou Ensign, juillet 1973, p. 123).

� Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres :« Aujourd’hui, la vie est parfois si compliquée etles difficulté si écrasantes qu’elles dépassent noscapacités. Nous avons tous besoin de l’aide duSeigneur » (L’Étoile, janvier 1992, p. 93).

� Russell M. Nelson,du Collège des douzeapôtres, a dit à propos del’expérience du présidentHinckley lorsqu’il étaitjeune missionnaire :« Peu après le début desa mission en Angleterre,frère Hinckley, découragé,a écrit à son père. Aprèsavoir lu la lettre, celui-cia répondu avec sagesse en

terminant par ces paroles : ‘Oublie-toi et mets-toi au

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« Il y a des gensqui ont besoin

d'aide dans toutesles tranches d'âge. »

Page 112: L'Évangile et la vie productive, manuel de l'étudiant (Religion 150)

travail’ [Sheri L. Dew, Go Forward with Faith: TheBiography of Gordon B. Hinckley, 1996, p. 64]. Grâce àses nobles parents et à la décision cruciale de rester,frère Hinckley a terminé sa mission honorablement.Maintenant, il dit souvent que les bonnes chosesqui lui sont arrivées depuis découlent toutes de cettedécision qu’il a prise de rester. Pendant sa mission,il a pris de bonnes habitudes d’étude, de travail,de communication, de tenue de budget, de gestionde temps et d’autres encore. C’est là qu’il a apprisque rien n’est impossible au Seigneur [voir Jérémie32:17 ; Luc 1:37] » (L’Étoile, janvier 1998, p. 17).

� Marvin J. Ashton, du Collège des douze apôtres :« Il y a des gens qui ont besoin d’aide dans toutes lestranches d’âge. Certains de ses agneaux sont jeunes,seuls et perdus. Certains sont fatigués, affligés etusés par l’âge. Il y en a dans notre famille, dansnotre quartier ou dans un coin éloigné du mondeoù nos offrandes de jeûne pourront aider. Certainsmeurent de faim. D’autres se languissent d’affectionet de soin » (Conference Report, octobre 1981,p. 129 ; ou Ensign, novembre 1981, p. 129).

� Dallin H. Oaks : « Lorsque les saints se sontinstallés dans les vallées, ils ont rapidement établi unFonds d’émigration perpétuelle pour aider les pau-vres à venir de Winter Quarters et plus tard des paysd’Europe. Au moins la moitié de ceux qui sont venusse joindre aux saints n’auraient pas pu le faire sansl’aide des dirigeants et des membres de l’Église déter-minés à inclure tous ceux qui désiraient se rassem-bler en Sion » (voir L’Étoile, janvier 1998, p. 87).

Nous pouvons nous servir mutuellementde différentes manières.

� « La religion pure et sans tache, devant Dieunotre Père, consiste à visiter les orphelins et lesveuves dans leurs afflictions » ( Jacques 1:27).

� « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à man-ger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;J’étais étranger, et vous m’avez recueilli ;

« J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; J’étais malade,et vous m’avez visité ; J’étais en prison, et vousêtes venus vers moi…

« Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité,toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’unde ces plus petits de mes frères, c’est à moi quevous les avez faites » (Matthieu 25:35-40 [Maîtrisedes Écritures, Matthieu 25:40]).

� James E. Faust, de la Première Présidence :

« Comme l’a dit le Sauveur lui-même, ‘Il n’y a pasde plus grand amour que de donner sa vie pour sesamis’ [ Jean 15:13].

« La plupart d’entre nous ne montrent pas leurdésintéressement d’une manière aussi spectacu-laire, mais pour chacun d’entre nous, être désin-téressé peut signifier être la bonne personne aubon moment et au bon endroit pour rendreservice. Presque tous les jours, nous avons desoccasions d’accomplir des gestes désintéresséspour les autres. Il n’y a pas de limite à ces acteset ils peuvent être aussi simples qu’un mot gentil,une main secourable ou un beau sourire…

« Je voudrais témoigner que le service le plus grandet le plus épanouissant que nous puissions rendreest au service du Maître. Des différentes activitésde ma vie, aucune n’a été aussi enrichissante niprofitable que de répondre aux appels au servicedans l’Église. Chacun a été différent. Chacun aapporté une bénédiction qui lui est propre » (LeLiahona, novembre 2002, p. 21-22).

� Dallin H. Oaks :

« Des millions… de personnes œuvrent chez elles endonnant gracieusement de leur temps à l’Église. Il enva de même des [nombreux milliers] d’épiscopats etprésidences de branche et des présidences fidèles descollèges, de la Société de Secours, de la Primaire etdes Jeunes Filles, qui œuvrent avec eux et sous leurdirection. Il en va demême des millionsd’autres, instructeursfidèles dans les paroisses,les branches, les pieuxet les districts. Et pensezaux centaines de milliersd’instructeurs au foyer etd’instructrices visiteuses

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qui s’acquittent du commandement de Dieu de‘toujours veiller sur les membres de l’Église, d’êtreavec eux et de les fortifier’ (D&A 20:53)…

« Nous avons une grande tradition de service désin-téressé dans l’Église de Jésus-Christ de Saints desDerniers Jours. En effet, l’une des carac-téristiques distinctives de l’Église est lefait que nous n’avons pas de clergépayé professionnel dans nos milliersd’assemblées locales ni dans les pieux,districts et missions qui les supervisentdans les régions. C’est un élémentessentiel du plan de Dieu pour sesenfants grâce auquel la direction etl’œuvre de son Église sont assurées parses enfants, qui donnent généreuse-ment de leur temps au service de Dieu et de leurssemblables » (Le Liahona, novembre 2002, p. 68-69).

� James M. Paramore, de la présidence des soixante-dix : « L’Église nous aide à vaincre l’égoïsme etl’incertitude en servant les autres de toutes sortesde manières pendant toute la vie. Parmi nos plusbeaux souvenirs, il y a ces personnes que nousavons connues en travaillant de concert avec elles »(L’Étoile, juillet 1988, p. 9).

� Betty Jo N. Jepsen, de la présidence générale de laPrimaire : « Servir les autres de quelque façon quece soit est une indication de notre désir de répondreà l’invitation du Sauveur de venir à lui. Et si nousvérifiions notre service aux autres ? Demandons-nous : Est-ce que je vais faire ma visite à mon amiequi ne peut pas quitter sa maison ? Est-ce que jevais ouvrir la bouche pour défendre la vérité et entémoigner ? Est-ce que je vais donner de mes biensterrestres ? Est-ce que je partage avec mes enfantsun peu de ce temps que je viens de libérer et quej’emploie de manière productive ? Est-ce que je sersavec joie dans mon appel dans l’Église ? » (voirL’Étoile, janvier 1993, p. 98).

� Thomas S. Monson,de la PremièrePrésidence : « Leservice… peut redonnercourage aux gens, vêtirdes corps qui ont froid,nourrir des affamés,réconforter des cœursdouloureux et élever

à de nouveaux sommets des âmes précieuses »(Conference Report, avril 1990, p. 62 ; ou Ensign,mai 1990, p. 47).

Servir les autres devrait être un objectifqui dure toute la vie.

� « Parce que je vous ai dit que j’avais passé ma vieà votre service, je ne désire pas me vanter, carj’étais simplement au service de Dieu.

« Et voici, je vous dis ces choses afinque vous appreniez la sagesse ; afinque vous appreniez que lorsque vousêtes au service de vos semblables,vous êtes simplement au service deDieu » (Mosiah 2:16-17 [Maîtrise desÉcritures Mosiah 2:17]).

� « C’est pourquoi, Ô vous qui vousembarquez dans le service de Dieu,veillez à le servir de tout votre cœur,

de tout votre pouvoir, de tout votre esprit et detoutes vos forces afin d’être trouvés innocentsdevant Dieu au dernier jour » (D&A 4:2).

� Russell C Taylor, des soixante-dix :

« Menez une vie de service…

« … Le service vous ouvredes fenêtres, là où il n’yaurait que des miroirs quivous renvoient toujoursvotre image » (L’Étoile,juillet 1989, p. 37).

� Robert L. Backman,des soixante-dix :« Puissiez-vous vousrendre compte que ceciest votre monde à vous,un monde admirable quivous offre des possibilités illimitées de progresser,d’apprendre et de servir. Puissiez-vous en faire unmonde meilleur grâce aux préparatifs que vousfaites maintenant et aux nobles services quevous rendez pendant toute votre vie en signe del’amour que vous avez pour votre Père céleste etson Fils » (L’Étoile, avril 1981, p. 89).

� M. Russell Ballard : « Depuis notre ordination àun office quelconque de la prêtrise, nous devrionsêtre engagés à servir toute notre vie dans le royaumede Dieu. Des pères, des évêques et des consultantsaimants et sensibles devraient enseigner aux jeunesgens que la prêtrise c’est le service » (Ensign,septembre 1992, p. 72).

Richard G. Scott, alors membre de la présidence dessoixante-dix : « Je sais que [Dieu] vit. Je l’aime detoutes les fibres de mon être. En votre compagnie,

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« Nous avons unegrande tradition deservice désintéressé

dans l’Église deJésus-Christ des

Saints desDerniers Jours. »

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je voudrais passer ma vie à son service et à édifierles enfants de mon Père » (« Four Fundamentals forThose Who Teach and Inspire Youth », tiré de OldTestament Symposium Speeches, 1988, p. 6).

APPLICATIONS ET EXEMPLES

Manuel, Marta et leur famille ont vécu hors de leurpays d’origine pendant trois ans tandis que Manuelétait président de mission. Pendant cette périodeils ont rendu beaucoup de services. Du fait qu’ilsavaient vendu leur maison pour partir en mission,ils ont pris des dispositions pour en louer unepetite à leur retour.

Lorsqu’ils sont entrés dans leur nouvelle demeure,ils ont été stupéfaits de trouver des meubles enplace, les lits faits, de la vaisselle dans les placards etde la nourriture sur les étagères. Manuel et Marta sesont assis dans le salon, entourés de leur êtres chers,et ils ont pleuré. Ils avaient servi les gens pendant silongtemps, et maintenant des gens les servaient. Ilsse sont agenouillés en famille et ont fait une prièrede remerciements.

• Quels sont les indices qui peuvent nous montrerque nos voisins ont besoin de nos services ?

Vaughn J. Featherstone, alors membre de l’Épiscopatprésident, a rapporté cette histoire de frère Les Goa-tes. « Le père de frère Goates, George, cultivait labetterave sucrière à l’ouest de Léhi, en Utah. En1918, lorsqu’ont eu lieu les événements qu’il décrit,dans le monde, plus de 20 millions de personnesétaient décédées d’une épidémie de grippe espagnole.

« ‘L’hiver était arrivé tôt cette année-là et unegrande partie de la récolte de betteraves avait gelédans le sol’, écrit frère Goates. ‘Mon père et Francisessayaient désespérément de dégager du sol gelé unchargement de betteraves chaque jour.’ Un jour ilsont reçu un appel téléphonique qui leur apprenaitque Kenneth, petit-fils de George, âgé de neuf ans,avait été frappé par la terrible grippe et aprèsseulement quelque heures de forte fièvre, étaitdécédé. On a demandé à George d’aller à Ogden

chercher l’enfant pour l’emmener à Léhi où auraitlieu le service funèbre.

« Quand George est arrivé à la maison, il a apprisque son fils, Charles, était également malade.Charles lui a demandé de s’occuper de l’enfant etde revenir prendre soin de lui le lendemain. ‘Monpère a ramené l’enfant à la maison, lui a fait uncercueil dans son atelier de menuiserie et… aidéde mon frère Franz et de deux autres voisinsserviables, a [creusé] la tombe…

« ‘Les gens étaient à peine rentrés du cimetièreque le téléphone a sonné à nouveau.’ Ils ontappris que Charles était décédé et que quatre deses jeunes enfants étaient malades également. Lecorps de Charles a été envoyé à Léhi par le train,mais le lendemain, George a dû retourner à Ogdenchercher Vesta, sa petite fille de sept ans, quivenait de mourir. Avant que George retourne àLéhi avec Vesta, un nouveau coup de téléphonelui a annoncé que sa petite sœur de cinq ans,Elaine, venait aussi de mourir. George a donc dûfaire un ‘autre voyage, le cœur brisé, pour ramenerchez lui et enterrer un quatrième membre de safamille, en l’espace d’une semaine’.

« Le lendemain, George a dit à son fils, Francis :‘eh bien, maintenant, mon fils, il faut retournerdans le champ pour voir si nous pouvons tirer dusol un autre chargement de betteraves avant que cene soit un peu plus gelé.’…

« Tandis qu’ils descendaient la rue Saratoga, ilsont croisé une file de charrettes conduites par lesfermiers voisins portant chacune un chargementde betteraves qu’elles emmenaient à l’usine…

« Sur la dernière charrette, se tenait… Jasper Rolfe.Il a salué d’un grand signe de la main et s’estexclamé : ‘On les a toutes, oncle George.’

« Mon père s’est tourné vers Francis et lui a dit :‘Si seulement c’était les nôtres !’

« Quand ils sont arrivés au portail de la ferme…il n’y avait plus une seule betterave dans le champ.Alors il a compris ce que Jasper Rolfe avait vouludire, quand il s’était exclamé : ‘On les a toutes,oncle George !’…

« ‘Alors mon père s’est assis sur un tas de feuillesde betteraves, cet homme qui avait mis quatre deses êtres chers en terre en l’espace de seulementsix jours, qui avait fabriqué les cercueils, creusé lestombes et même participé à habiller les défunts…s’est mis à sangloter comme un petit enfant.

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Page 115: L'Évangile et la vie productive, manuel de l'étudiant (Religion 150)

« Puis il s’est levé, s’est essuyé les yeux avec son grandmouchoir rouge, a regardé le ciel et a murmuré :‘Merci, Père pour les anciens de notre paroisse’ »(dans le compte-rendu de la conférence d’avril 1973,p. 46-48 ; ou Ensign, juillet 1973, p. 36-37).

• À votre avis, pour quelle raison frère Goates a-t-ilété si touché par le service qui lui a été rendu ?

• Que pouvez-vous apprendre du fait que lesanciens n’ont pas attendu que la famille Goatesleur demande de l’aide pour les betteraves ?

POINTS SUR LESQUELS MÉDITER

• En quoi l’empathie et la compréhension sont-elles une forme de service ?

• Quelles occasions de servir ont les membres del’Église ?

• Quels services pouvez-vous rendre en dehors del’organisation de l’Église ?

• Comment pouvez-vous déterminer qui vousdevez aider ?

NOTES ET IMPRESSIONS :

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Page 117: L'Évangile et la vie productive, manuel de l'étudiant (Religion 150)

Cette déclaration a été lue par Gordon B. Hinckley, président de l’Eglise, au cours de son discours prononcé lors de la réuniongénérale de la Société de Secours qui s’est déroulée le 23 septembre 1995 à Salt Lake City.

parents ont le devoir sacré d’élever leurs enfants dansl’amour et la droiture, de subvenir à leurs besoins physiqueset spirituels, de leur apprendre à s’aimer et à se servir les unsles autres, à observer les commandements de Dieu et à êtredes citoyens respectueux des lois, où qu’ils vivent. Les mariset les femmes (les mères et les pères) seront responsablesdevant Dieu de la manière dont ils se seront acquittés deces obligations.

LA FAMILLE est ordonnée de Dieu. Le mariage entrel’homme et la femme est essentiel à son plan éternel. Lesenfants ont le droit de naître dans les liens du mariageet d’être élevés par un père et une mère qui honorent leursvoeux de mariage dans la fidélité totale. On a le plus dechances d’atteindre le bonheur en famille lorsque celle-ci estfondée sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ.La réussite conjugale et familiale repose, dès le départ etconstamment, sur la foi, la prière, le repentir, le pardon, lerespect, l’amour, la compassion, le travail et les divertisse-ments sains. Par décret divin, le père doit présider sa familledans l’amour et la droiture, et a la responsabilité de pourvoiraux besoins vitaux et à la protection de sa famille. La mèrea pour première responsabilité d’élever ses enfants. Dansces responsabilités sacrées, le père et la mère ont l’obligationde s’aider en qualité de partenaires égaux. Un handicap,la mort ou d’autres circonstances peuvent nécessiter uneadaptation particulière. La famille élargie doit apporter sonsoutien quand cela est nécessaire.

NOUS LANÇONS une mise en garde: les personnes quienfreignent les alliances de la chasteté, qui font subir dessévices à leur conjoint ou à leurs enfants, ou qui ne s’acquit-tent pas de leurs responsabilités familiales devront un jouren répondre devant Dieu. Nous faisons également cette miseen garde: la désagrégation de la famille attirera sur les gens,les collectivités et les nations les calamités prédites par lesprophètes d’autrefois et d’aujourd’hui.

NOUS APPELONS les citoyens responsables et les diri-geants des gouvernements de partout à promouvoir des mesuresdestinées à sauvegarder et à fortifier la famille dans son rôlede cellule de base de la société.

NOUS, PREMIÈRE PRÉSIDENCE et Conseil des douzeapôtres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des DerniersJours, déclarons solennellement que le mariage de l’hommeet de la femme est ordonné de Dieu et que la famille estessentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle deses enfants.

TOUS LES ÊTRES HUMAINS, hommes et femmes, sontcréés à l’image de Dieu. Chacun est un fils ou une filled’esprit aimé de parents célestes, et, à ce titre, chacun a unenature et une destinée divines. Le genre masculin ou fémininest une caractéristique essentielle de l’identité et de la raisond’être individuelle prémortelle, mortelle et éternelle.

DANS LA CONDITION PRÉMORTELLE, les fils et lesfilles d’esprit connaissaient et adoraient Dieu, leur Père éternel.Ils acceptèrent son plan selon lequel ses enfants pourraientobtenir un corps physique et acquérir de l’expérience sur laterre de manière à progresser vers la perfection, et réaliser enfin de compte leur destinée divine en héritant la vie éternelle.Le plan divin du bonheur permet aux relations familiales deperdurer au-delà de la mort. Les ordonnances et les alliancessacrées que l’on peut accomplir dans les saints templespermettent aux personnes de retourner dans la présence deDieu, et aux familles d’être unies éternellement.

LE PREMIER COMMANDEMENT que Dieu a donnéà Adam et Eve concernait leur potentiel de parents, en tantque mari et femme. Nous déclarons que le commandementque Dieu a donné à ses enfants de multiplier et de remplirla terre reste en vigueur. Nous déclarons également queDieu a ordonné que les pouvoirs sacrés de procréation ne doivent être employés qu’entre l’homme et la femme,légitimement mariés.

NOUS DÉCLARONS que la manière dont la vie dans lacondition mortelle est créée a été ordonnée par Dieu. Nousaffirmons le caractère sacré de la vie et son importance dansle plan éternel de Dieu.

LE MARI ET LA FEMME ont la responsabilité solennellede s’aimer et de se chérir et d’aimer et de chérir leurs enfants.«Les enfants sont un héritage de l’Eternel» (Psaumes 127:3,traduction littérale de la King James Version, N.d.T.). Les

LA FAMILLEDÉCLARAT ION AU MONDE

LA PREMIÈRE PRÉSIDENCE ET LE CONSEIL DES DOUZE APÔTRES

DE L’EGLISE DE JÉSUS-CHRIST DES SAINTS DES DERNIERS JOURS

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Page 118: L'Évangile et la vie productive, manuel de l'étudiant (Religion 150)

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