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de-la mcla SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR 14-/-mai 2005 SOMMAIRE p. 1 / Faut-il concourir-? p. 2 / Le théâtre populaire d’aujourd’hui p. 3 / Théâtrémolo p. 4 / Le théâtre a-t-il un rôle social-? p. 6 / Les 8 es Rencontres de théâtre amateur en Loire-Atlantique Présentation générale p. 7 / Les 8 es RTA en Loire-Atlantique Le jury et les palmarès p. 8 / Les 8 es RTA en Loire-Atlantique Le programme La lettre de la Maison de la Culture de Loire-Atlantique Faut-il concourir-? Peut-il en être du théâtre comme de la coupe de France de football-? Peut-on faire se confronter des troupes de théâtre amateur lors d’une simili compétition, et, par élimination, n’en garder qu’une, parce qu’elle a produit le spectacle le plus intéressant-? le plus abouti-? le plus beau-? émouvant-? riche-?… Car l’art n’est pas une science, et s’il en était une elle serait bien inexacte. C’est tout son intérêt, mais c’est aussi ce qui fait qu’à l’annonce du palmarès d’une manifestation comme celle qu’organise la Maison de la Culture de Loire-Atlantique à Châteaubriant, nous restons parfois dubitatifs. N’avons-nous jamais souri aux atermoiements des juges des compétitions de patinage artistique, et de leurs journalistes “sportifs”, quand sont délivrées les notations techniques et artistiques, et que l’on oppose les performances à l’élégance, l’athlétisme au charme, le muscle à la poésie-? Le théâtre d’improvisation, et ses matchs, a trouvé un bon moyen terme, qui fait des arbitres d’autres pièces du jeu, et de l’ensemble du public le juge ultime. Si l’on considère une pièce de théâtre à l’intensité des émotions qu’elle éveille en nous, on ne peut que s’incliner devant la diversité des appréciations des spectateurs, parfois si opposées : le sujet abordé, qui passionne l’un et dont l’autre se contrefiche, le texte poignant pour le premier et si racoleur pour le second, la mise en scène et le jeu, si justes ou si faux selon ce que l’on a vu… En faisant de ses rencontres de théâtre amateur le cadre d’une “sélection” pour une manifestation d’envergure nationale, la Maison de la Culture de Loire-Atlantique souhaite donner un supplé- ment de passion à l’événement. Si elle s’en remet à un jury pour valoriser, plus qu’un autre, le travail d’une troupe, elle souhaite avant tout donner à chacune, participante ou spectatrice, l’occasion de se questionner sur la vitalité de son exigence artistique et sur la qualité de son travail. Or cette qualité, s’il en est une seule, se mesure au regard de quatre groupes de juges se réclamant de critères bien différents-: les proches, les autres compagnies amateurs, le jury et le grand public. A bientôt au théâtre. BERTRAND CHAUVEAU

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  • de-la mcla

    SUPPLÉMENT THÉÂTREAMATEUR

    N° 14-/-mai 2005

    S O M M A I R Ep. 1 / Faut-il concourir-?

    p. 2 / Le théâtre populaire d’aujourd’hui

    p. 3 / Théâtrémolo

    p. 4 / Le théâtre a-t-il un rôle social-?

    p. 6 / Les 8es Rencontres de théâtre amateur en Loire-Atlantique Présentation générale

    p. 7 / Les 8es RTA en Loire-Atlantique Le jury et les palmarès

    p. 8 / Les 8es RTA en Loire-Atlantique Le programme

    La lettre de la Maison de la Culture de Loire-Atlantique

    Faut-il concourir-?Peut-il en être du théâtre comme de la coupe de France de football-?

    Peut-on faire se confronter des troupes de théâtre amateur lors d’une simili compétition, et, par élimination, n’en garder qu’une, parce qu’elle a produit le spectacle le plus intéressant-? le plus abouti-? le plus beau-? émouvant-? riche-?…

    Car l’art n’est pas une science, et s’il en était une elle serait bien inexacte. C’est tout son intérêt, mais c’est aussi ce qui fait qu’à l’annonce du palmarès d’une manifestation comme celle qu’organise la Maison de la Culture de Loire-Atlantique à Châteaubriant, nous restons parfois dubitatifs.

    N’avons-nous jamais souri aux atermoiements des juges des compétitions de patinage artistique, et de leurs journalistes “sportifs”, quand sont délivrées les notations techniques et artistiques, et que l’on oppose les performances à l’élégance, l’athlétisme au charme, le muscle à la poésie-?

    Le théâtre d’improvisation, et ses matchs, a trouvé un bon moyen terme, qui fait des arbitres d’autres pièces du jeu, et de l’ensemble du public le juge ultime.

    Si l’on considère une pièce de théâtre à l’intensité des émotions qu’elle éveille en nous, on ne peut que s’incliner devant la diversité des appréciations des spectateurs, parfois si opposées : le sujet abordé, qui passionne l’un et dont l’autre se contrefiche, le texte poignant pour le premier et si racoleur pour le second, la mise en scène et le jeu, si justes ou si faux selon ce que l’on a vu…

    En faisant de ses rencontres de théâtre amateur le cadre d’une “sélection” pour une manifestation d’envergure nationale, la Maison de la Culture de Loire-Atlantique souhaite donner un supplé-ment de passion à l’événement. Si elle s’en remet à un jury pour valoriser, plus qu’un autre, le travail d’une troupe, elle souhaite avant tout donner à chacune, participante ou spectatrice, l’occasion de se questionner sur la vitalité de son exigence artistique et sur la qualité de son travail. Or cette qualité, s’il en est une seule, se mesure au regard de quatre groupes de juges se réclamant de critères bien différents-: les proches, les autres compagnies amateurs, le jury et le grand public.

    A bientôt au théâtre.

    BERTRAND CHAUVEAU

  • 2 La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

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    N° 14-/-mai 2005 THÉÂTRE AMATEUR

    Seul l’État a le pouvoir d’élargir le public de théâtre, en multipliant, en augmentant et au besoin en redistribuant ses subventions. Le problème ne peut être posé autrement, il faut en faire une question nationale ou ne pas espérer le résoudre. C’est donc à la nation à faire comprendre ses devoirs à l’État.

    Le théâtre populaired’aujoud’hui

    ® Fiche de lecture

    LA DRAMATURGIEYves LavandierLe clown et l’enfant615 pages - 1994

    Dans tout champ artistique, les règles sont autant faites pour être appliquées que transgressées. L’important est que tout traitement doit être talentueux et avoir un sens.

    La lecture de « dramaturgie » écrit et publié par Yves Lavandier pour une troisième édition ne doit pas nous faire imaginer que l’auteur puisse être un dogmatique comme ont pu penser quelques apprentis scénaristes de certaines écoles de cinéma. Cet ouvrage, en se risquant à critiquer des scénarios, textes de théâtre, considérés comme intouchables puisque écrits par des grands noms, a le mérite de nous ouvrir les yeux et de nous interroger sur ce type d’écriture où le chef d’œuvre devient rare. L’auteur défend une démarche aristotélicienne de la dramaturgie que certains consi-dèrent surannée. Il nous permet également de préciser notre propre subjectivité et nous écarte d’un suivisme contagieux. Néanmoins, les fanatiques d’une écriture absconse ou d’avant-garde seront malheureux.

    Ce livre de référence est à conserver dans un coin de la bibliothèque pour être consulté régulièrement par tous les passionnés de théâtre et de cinéma. ■

    PHILIPPE COUTANT

    I l y a actuellement en France les signes certains et nouveaux d’une montée du théâtre populaire, d’autant plus impressionnante qu’elle est spontanée. Ce qu’il faudrait à tout prix, c’est ne pas décourager cet appel, c’est lui donner les aliments qu’il réclame.Or, pour ce large public de masse, il n’y a à vrai dire aucun problème de répertoire. Ce serait un préjugé bien dangereux et sottement méfiant que d’enfermer le spectacle populaire dans un réper-toire au rabais, fait de pièces à la psychologie simpliste et à la mise en scène tapageuse. Toute noble qu’elle fût, c’était un peu l’erreur de Romain Rolland, et de tous ceux qui ont voulu écrire spécialement «-pour le peuple-». Ce n’est pas, certes, qu’il n’y ait au théâtre un grave problème de répertoire-; mais c’est un problème général : il y a le théâtre impur, le théâtre complaisant, où l’on met en œuvre les thèmes dégradants de l’argent ou du cocuage, dont s’accommode malheu-reusement fort bien un certain néo-spiritualisme, et le théâtre pur, le théâtre fort, où ce qui est en cause est l’homme aux prises avec lui-même, l’homme dans la cité. (…)

    Le théâtre populaire, c’est donc en définitive le théâtre de qualité forte, et, ici encore, le seul moyen pour un créateur de spectacles d’emporter l’adhésion du peuple, c’est de lui faire confiance, de ne lui proposer rien que de pur, voire d’austère, pourvu qu’authentiquement dramatique. (…)

    Au public de masse il faut donc une dramaturgie ouverte, fondée autant que possible sur une com-munication matérielle entre la scène et la salle ; c’est la dramaturgie de toutes les grandes époques dramatiques. (…) C’est grace à cet exemple très précis de la dramaturgie ouverte que l’on peut affirmer sans aucune inflation rhétorique que le théâtre populaire est un théâtre qui fait confiance à l’homme et remet au spectateur le pouvoir de faire lui-même le spectacle ; contrairement à ce que des esprits trop facilement blasés peuvent penser, le théâtre populaire est un théâtre de l’homme adulte, alors que c’est l’autre théâtre, celui où le spectateur est considéré comme un oisif, qui reste un théâtre attardé. ■

    ROLAND BARTHES Écrits sur le théâtre

    Roland Barthes (1915–1980) s’intéressait à tout.

    Professeur de sémiologie littéraire au collège

    de France, il a écrit sur les arts comme sur

    la psychanalyse, sur les idéologies comme sur

    les mythes ou la publicité… Le Seuil a réédité

    en 2002 (collection Points-essais) ses Écrits sur

    le théâtre. Nous en reprenons un court extrait.

  • 3La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

    N° 14-/-mai 2005

    Théâtrémolode Saint-Philbert de-Grand-Lieu

    C’est une troupe issue d’un atelier,qui épluche le répertoire et se donne les moyens de travailler…Nous rencontrons aujourd’hui-:

    ® Comment votre troupe a-t-elle vu le jour ?

    Denis Angibaud-: L’association a été crée en 1995 par quelques amis amateurs de théâtre. Il s’agissait dans un premier temps de proposer un atelier hebdomadaire pour les enfants et les adolescents de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et des communes avoisinantes. Avec une quarantaine d’inscrits dès la première année, notre proposition a répondu à un réel besoin et à une envie sur le plan local. L’animation de ces ateliers est assurée par un professionnel, et bientôt des adultes s’y sont inscrits, pour participer, selon les années, soit à l’atelier hebdomadaire soit à des stages.Une première ébauche de troupe s’est alors dessinée, composée de membres de l’association ayant déjà une expérience théâtrale et de participants aux ateliers ou stages. C’est ainsi qu’en 1998 une courte pièce de Guy Foissy a été présentée au festival «Actes en Scène» de Machecoul-: Il faut viser la pierre.

    ® Quelles sont les pièces à votre répertoire ?

    Après Il faut viser la pierre, la troupe récidive l’année suivante avec L’Archipel sans nom de Jean Tardieu. Il ne reste plus qu’à franchir le pas et à monter une pièce plus longue.Sans se fixer d’échéance précise, nous nous lançons alors dans l’aventure des Palmes de M. Schutz de Jean-Noël Fenwick. Nous voulons nous accorder tout le temps nécessaire pour ce travail plus ambitieux, et la première a lieu en mars 2002, dix-huit mois (tout de même) après le début des répétitions.La seconde pièce, Arlequin, pieds dans l’eau de Guy Vassal, choisie en juin 2003, a été présentée en mars 2004.Nous avons beaucoup apprécié de passer d’une comédie à base historique à une pièce nous demandant de nous initier à l’art de la Commedia dell’arte.

    Nous n’en sommes donc, pour l’instant, qu’à notre deuxième spectacle long, et nous ne nous sommes pas fixés de rythme particulier pour monter nos pièces.

    Le choix de celles-ci est dicté par les coups de cœur (rares) ou les envies communes. Ainsi, mis à part le théâtre de boulevard que nous estimons suffisamment représenté dans notre secteur, nous n’excluons aucun genre.

    ® Comment travaillez-vous-?

    Une fois la pièce choisie, ce qui n’est pas le plus facile, nous nous retrouvons chaque semaine. Puis, selon les besoins, nous passons à deux répétitions hebdomadaires et travaillons, également, sur des temps plus longs, le week-end, par exemple.

    Pour Arlequin, pieds dans l’eau, nous nous sommes “offerts” un stage d’initiation à la Commedia dell’arte avec Chantal David de la compagnie Bell Viaggio.

    Nous nous sommes également retrouvés lors d’un long week-end de quatre jours dans un gîte pour travailler la décoration des masques, créés par Philippe Loquet, et pour des répétitions quasi non-stop. Cette expérience a renforcé l’équipe et fait sérieusement avancer notre travail. Un moment inoubliable.

    Rien n’est donc vraiment établi dans notre façon de travailler. Elle s’accorde au type de la pièce choisie et aux besoins matériels et techniques.

    ® Où et quand jouez-vous généralement-?

    Les représentations se déroulent au Cinéma-Théâtre de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, au mois de mars. Mais nous avons joué partout où nous avons été invités-: Donges, Saint-Michel-Chef-Chef, Arthon-en-Retz, Sainte-Pazanne… et nous sommes bien sûr prêts à nous déplacer chaque fois que l’occasion se présentera.

    ® Quelle est l’actualité de la troupe-?

    Les lectures pour trouver le sujet de notre pro-chain spectacle ont commencé il y a déjà quelque temps. Pour l’ins-tant notre choix n’est pas encore arrêté mais nous comptons toujours monter une pièce pour mars 2006.

    ® Quelles sont vos principales réussites et difficultés-?

    L’une des difficultés reste le choix de la pièce, mais nous sommes également confrontés au problème de l’occupation de la salle de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Les créneaux qui nous sont attribués pour l’instant sont assez réduits (nous ne pouvons répéter sur scène que durant le mois de septembre et à partir de la mi-février… pour jouer en mars).Nous souhaiterions donc donner des représentations plus régulièrement dans d’autres salles, d’autres communes et participer à des festivals, mais il est souvent difficile de se faire connaître.Si notre répertoire n’est riche, pour l’instant, que de quatre pièces (deux “courtes” et deux “longues”) nous sommes satisfaits du parcours réalisé et des découvertes effectuées (notamment dans le domaine de la commedia dell’arte). Nous espérons continuer ainsi à proposer au public des spectacles abordant des registres ou des répertoires variés pour satisfaire tout à la fois leur envie de théâtre et la nôtre.-■

    ThéâtrémoloLa Petite Guittière

    44310 Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

    Contact-: Denis Angibaud

    Tél. 02 40 78 88 89

  • Le théâtrea-t-il un rôle social-?

    nent par excellence, sont mis à profit pour résoudre ce que certains politiques appellent “fracture sociale” ou exclusion. Il est vrai que notre société a une fâcheuse tendance à mettre en place un système à deux vitesses-: d’une part une population qui s’intègre, de l’autre une population marginalisée qui ne parvient pas à entrer dans le moule.

    Les pouvoirs publics ont ainsi favorisé de nombreuses actions qui englobaient une dimension culturelle-: mise à disposition de locaux pour pratiquer la musique, «Un été au ciné », projections de films en plein air dans les quartiers, ateliers de pratiques diverses autour de la musique, la danse, etc. Malheureusement, le théâtre fait trop souvent figure d’art élitiste. Pourtant il a totalement sa place dans une société citoyenne. Il a mauvaise réputation. Sans doute est-il victime de la tentative d’appropriation par les intellectuels, alors que le théâtre doit, bien entendu, garder une dimension ludique. L’exigence de Vilar du théâtre comme “service public” confirme totalement sa dimension sociale.

    Une fois franchie l’étape de l’intimidation, le théâtre peut en effet toucher tout le monde sans nécessité de formation professionnelle particulière-: être spectateur de théâtre n’impose pas d’avoir un statut d’intellectuel. Comme les autres arts, le théâtre fait d’abord appel à la sensibilité, à l’émotion et au bon sens. Cependant,

    Dans une première étape, on valorise volontiers les talents d’expressions spontanées comme les graffitis, le rap, le hip-hop et maintenant le slam, afin de canaliser, par exemple, ce qu’on appelle d’une manière un peu désinvolte “l’été chaud”.

    Plus proche des jeunes, le cinéma, la danse et la musique, arts ressentis d’accès plus facile et qui donc les concer-

    la fréquentation semble souvent plus accessible que la pratique. Alors que ces deux aspects du théâtre ont l’un comme l’autre un caractère social.

    Le théâtre est par essence un reflet de notre société par ce qu’il raconte. C’est aussi un art de l’altérité par sa pratique collective, c’est le contraire d’un art solitaire. La relation avec le théâtre se fait par deux chemine-ments complémentaires-: la fréquentation lorsqu’on est spectateur et la pratique lorsqu’on est artiste. Il a donc sa place comme lien social par sa forme et son contenu.

    ® Sa formeC’est la dimension spectaculaire du théâtre qui lui confère cette capacité à réunir. Le théâtre se pratique ensemble, artistes, techniciens, public.

    « Je ne fais pas du théâtre pour moi seul puisque, après tout, je puis toujours faire le singe devant ma glace. Je ne fais pas du théâtre, je n’apprends pas ce métier, cet art, pour ma satisfaction et jouissance onanistes-; l’évi-dence même c’est que j’ai besoin d’autres artistes pour jouer-; d’autres “individus”-: de régisseurs, d’ouvriers, de machinistes, d’électriciens, d’ouvreuses, de contrôleurs, de journalistes, d’instituts théâtraux. J’ai besoin de la société pour satisfaire cette passion industrieuse du bel

    4 La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR 5La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

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    N° 14-/-mai 2005 THÉÂTRE AMATEUR N° 14-/-mai 2005

    Chaque été, la presse fait part de problèmes dans les banlieues. Il s’agit d’une agitation protestataire des jeunes, désœuvrés, solidaire dans leur l’esprit de bande, sans moyens financiers, et abandonnés par des familles économiquement fragile. Ressentant un sentiment d’abandon, ils se défoulent sur les autres, sur le mobilier urbain et les patrouilles de flics et l’ordre établi. Le recours politique s’oriente alors vers la culture. On imagine une démarche socioculturelle qui occuperait ces jeunes à des disciplines valorisantes, participant à leur épanouissement individuel et qui orienteraient leurs énergies vers des activités à la fois ludiques et enrichissantes.

    Plusieurs éléments légitiment la présence des artistes en temps qu’intermédiaires entre une société étatisée qui légifère à tour de bras et qui semble renier les personnalités, et des groupes incapables de s’intégrer car complètement imperméables aux diktats de la société qui ne raisonne qu’en termes de bien-être matériel, auquel, souvent, ils n’ont pas accès. Lucides, ils aspirent à autre chose qu’à une trajectoire de vie engluée dans la morosité.

    Les ministres alors n’hésitent pas à mettre les artistes à contribution, comme si ces derniers n’y avaient jamais pensé.

  • 4 La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR 5La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

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    N° 14-/-mai 2005 THÉÂTRE AMATEUR N° 14-/-mai 2005

    canto ou de la tragédie, du drame ou de la comédie qui est mienne. Moi, tragédienne ou comédien-; moi, soprano ou ténor, j’ai besoin, pour humaniser, pour rendre plus humaines mes techniques, mon jeu – en un mot-: pour séduire – j’ai besoin nécessairement de connaître, de mieux connaître, de me plonger au sein de ce public, de cette société dont je vis, de ce groupe-ment d’êtres qui sont mes chers contemporains et qui partagent avec moi les angoisses collectives, les folies meurtrières, certains vices, quelques vertus ».

    Jean Vilar Le Théâtre service public

    Gallimard 1975

    Pour ceux qui le pratiquent, l’art dramatique participe à l’épanouissement de la personnalité et apporte-: confiance en soi, connaissance de son corps, connaissance de la gestuelle, exercice de la voix, apprentissage du langage, capacité de déclamation, etc. Parallèlement, on a toujours besoin des autres que ce soit des partenaires de jeu, des techniciens et des collaborateurs artistiques (metteur en scène, décorateur, éclairagiste). Il s’agit véritablement d’un travail d’équipe.

    Quant aux spectateurs, leur statut n’est pas mineur dans la représentation théâtrale. Le plus souvent, c’est le public qui porte les acteurs vers le meilleur d’eux-mêmes. Il a en quelque sorte son rôle à jouer. Un acteur n’imagine pas jouer devant une salle vide. Le théâtre n’a de sens et n’acquiert sa plénitude qu’avec des acteurs devant un public. Depuis les Grecs, le théâtre a toujours été

    un acte fédérateur, un moment qui réunit. Il y a une dimension religieuse (dans le sens qui réunit justement) dans la représentation théâtrale.

    La difficulté est de démocratiser sa fréquentation face à des concurrents déloyaux comme la télévision. Le théâtre ne parvient pas toujours à mélanger les diffé-rentes strates sociales et les générations, les obstacles souvent évoqués, étant le prix de la place et la difficulté de s’y rendre.

    ® Son contenuA la différence de la musique ou de la danse, le théâtre s’exprime clairement sur notre société. Il aborde très librement des thèmes qui traitent des rapports entre les hommes. Il dénonce les dérives sociétales souvent et il propose un monde plus solidaire, et par conséquent fait prendre conscience de nos devoirs de citoyen.

    L’amour, la mort, la liberté, le pouvoir, les devoirs, les rapports hommes-femmes sont récurrents sur la scène. Mais il y a aussi les relations maîtres et valets qu’on trouve dans le théâtre du XVIIIe ( Marivaux, Diderot, Goldoni) ou encore chez Brecht (Maître Puntila et son valet Matti).

    La comédie elle-même aborde ces différents thèmes en utilisant le burlesque pour glisser subrepticement la critique de notre société derrière le rire.

    Plus récemment on trouve dans les textes de Bernard-Marie Koltès l’écho d’un certain mal être dans une société qui a trop tendance à oublier les individus et par conséquent à les marginaliser. Chez Jean-Luc Lagarce, le thème de la lutte face à la maladie est à prendre comme le symptôme d’une société malade qui court à sa disparition.

    Le théâtre est donc une émanation de la société. La quête de l’autre est l’essence même de notre condition humaine. Ceux qui choisissent l’isolement et la soli-tude sont, soit dans une détresse totale, soit dans une recherche d’eux-mêmes par la souffrance.

    Le théâtre, comme tout phénomène culturel, se partage, que ce soit par la pratique ou la fréquentation. Aller au théâtre, c’est partager et c’est s’engager.

    Malheureusement, le théâtre, la culture en général, ne résolvent pas tout. Les problèmes des populations margi-nalisées sont souvent autres. Pourtant, inconsciemment, le théâtre peut apaiser la révolte de certains en leur rendant leur part de dignité.

    René-Guy Cadou disait de son travail-: « La poésie est peut-être inutile, du moins permet-elle l’amitié et rap-proche-t-elle les hommes ». Il en est de même pour le théâtre.

    PHILIPPE COUTANT

  • 7La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

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    N° 14-/-mai 2005 THÉÂTRE AMATEUR N° 14-/-mai 2005

    6 La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

    8esrencontres deune rencontre nationale de théâtre amateur.

    Elle a mis en place pour cela un certain nombre de sélections préalables, dans les régions où avaient pu être trouvés des “relais” locaux.

    Pour les Pays de la Loire, les premières rencontres ont eu lieu salle Paul-Fort à Nantes. Puis c’est le Théâtre de l’Hôtel de Ville de Saint-Barthélémy-d’Anjou qui a pris en charge l’organisation régionale, à partir de 1991.

    Après dix ans de ses « Coups de théâtre », le THV s’est tourné vers la Maison de la Culture de Loire-Atlantique, qui souhaitait elle-même étoffer ses rencontres biennales. Ainsi, les deux structures se sont-elles entendues pour organiser alternativement la rencontre régionale, qui a lieu au THV de Saint-Barthélémy-d’Anjou les années paires et dans un théâtre de Loire-Atlantique les années impaires (Ancenis en 2003, Châteaubriant en 2005).

    La rencontre nationale se déroule lors des vacances scolaires de la Toussaint, sur huit jours, dans l’agglo-mération tourangelle. Une vingtaine de spectacles y est présentée, dont 15 participant à la sélection, au titre de 15 régions ou regroupements de région.-■

    Ces rencontres réunissent dix compagnies, sélection-nées pendant la saison en cours. Elles présentent dix spectacles sur trois jours, répondant ainsi à plusieurs objectifs-:

    ® valoriser le travail de troupes amateurs

    ® permettre à des troupes de confronter leur travail

    ® donner l’occasion à des troupes de se produire dans de bonnes conditions techniques

    ® proposer aux troupes de recevoir une critique de leur travail, argumentée et constructive

    ® tisser des liens entre amateurs et professionnels

    ® susciter de nouveaux publics pour le théâtre amateur et le théâtre en général

    ® valoriser une salle implantée en milieu rural

    ® créer un événement festif autour du théâtre amateur.

    Depuis 2003, elles sont également le cadre de la sélection régionale Festhéa des Pays de la Loire, et invitent, à ce titre, des troupes implantées dans les départements limitrophes.

    « Festhéa » est une association tourangelle d’amateurs de théâtre, qui a souhaité, au milieu des années 80, organiser

    ® Le Théâtre de Verre et le théâtre amateur dans le pays de Châteaubriant

    Le Théâtre de Verre à Châteaubriant, est un des plus beaux équipements culturels du département. Bâti en 1995, il offre une salle de 500 places et un plateau spacieux, susceptible d’accueillir tous les arts de la scène-: théâtre, danse et musique.

    Chaque saison est proposée aux mille abonnés une programmation pluridisciplinaire où résidences d’artistes et découvertes tiennent une place de choix.

    Le théâtre amateur s’y produit parfois, il est vrai que le pays est riche de nombreuses troupes-: le Fâlli-Gueurzillon de Louisfert, Zig-Zag de Rougé, Le Théâtre 116 de Fercé, Les Loisirs Moisdonnais et Macac de Moisdon-la-Rivière, les Tréteaux Vouvantais de Saint-Julien-de-Vouvantes, les Baladins de Soudan ou La Mansarde de Châteaubriant.

    Depuis plus de vingt ans, la Maison de la Culture de Loire-Atlantique accompagne, interroge, soutient et développe les pratiques théâtrales amateur. Cette démarche, menée auprès des 220 troupes et 60 ateliers de formation répertoriés sur le département, a pour finalité de faire découvrir les plaisirs du théâtre au plus grand nombre, de faire partager les richesses du répertoire et de la création, et de porter plus haut l’exigence artistique de troupes qui perpétuent avec enthousiasme une longue tradition théâtrale. Elle se traduit par de nombreuses propositions (stages, conférences, rencontres d’artistes, publications…) dont un festival biennal-: Les Rencontres de théâtre amateur en Loire-Atlantique.

    Théâtre de Verre – Châteaubriant 3, 4 et 5 juin 2005

  • 7La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

    lalettre

    N° 14-/-mai 2005 THÉÂTRE AMATEUR N° 14-/-mai 2005

    6 La lettre DE LA MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-ATLANTIQUE • SUPPLÉMENT THÉÂTRE AMATEUR

    théâtre amateur…>Théâtre de Verre – Châteaubriant 3, 4 et 5 juin 2005

    PA L M A R È S F E S T H É A PAY S D E L A L O I R E

    1991 Prix du jury ATTENTION À LA MARCHE Avis de coup de vent Suppléants THÉÂTR’AMM La Part du rêve 1992

    Prix du jury LES ENFANTS TERRIBLES Dieu aboie-t-il ? François Boyer 2nd prix du jury TH. MARCEL LABOUILLER Saint-Nazaire Honorée par un petit monument Denise Bonal Prix du public LES ENFANTS TERRIBLES Dieu aboie-t-il ? François Boyer

    1993 Prix du jury TH MARCEL LABOUILLER Saint-Nazaire La Crique Guy Foissy

    2nd prix du jury TH DES DEUX RIVES Château-Gontier Noces de sang Federico García-Lorca Prix du public TH. MARCEL LABOUILLER Saint-Nazaire La Crique Guy Foissy

    1994

    Prix du jury TH DE LA COURTINE Angers Batailles rangées J.-Michel Ribes 2nd prix du jury TRÉTEAUX DE L’UNIVERSITÉ Angers Chambres Philippe Minyana Prix du public TH DE LA COURTINE Angers Batailles rangées J.-Michel Ribes Prix des régisseurs CIE NEW RANCARD Teillé Tant va l’urne à l’eau Création

    1995

    Prix du jury LA BOÎTE À SARDINES Saint-Nazaire L’Infini en haut des marches Philippe Madral 2nd prix du jury TH ARTISANAL DE TRIGNAC Trignac Après l’amour Daniel Soulier Prix du Public TH ARTISANAL DE TRIGNAC Trignac Après l’amour Daniel Soulier Prix des régisseurs TH ARTISANAL DE TRIGNAC Trignac Après l’amour Daniel Soulier

    1996

    Prix du jury LES BALADINS Ancenis Conversation après un enterrement Yasmina Reza 2nd prix du jury CIE NEW RANCARD Teillé Ascenseur ouest - étage 96 Création Prix du public Cie New Rancard Teillé Ascenseur ouest - étage 96 Création Prix des régisseurs TH DU RIMEL Nantes Gauvin et les chevaliers Percés

    1997

    Prix du jury STUDIO 10 Cholet Rapt Ahmed Madani 2nd prix du jury CIE NEW RANCARD Teillé Changement d’aire Création Prix du public TH ALLEGRO Angers Une Cigale dans le bocal Création Prix des régisseurs TH DU BARATIN Angers Un Riche, trois pauvres Louis Calaferte

    1998

    Prix du jury TH DES DEUX RIVES Château-Gontier Requiem pour une fin de millénaire Roger Lombardot 2nd prix du jury TH DE L’ENFUMERAIE Le Mans Le Lavoir D. Durvin & M. Prévost Prix du public TH DES DEUX RIVES Château-Gontier Requiem pour une fin de millénaire Roger Lombardot Prix des régisseurs L’ÉCARQUILLE THÉÂTRE La Roche-sur-Yon

    1999

    Prix du jury CIE NEW RANCARD Teillé Du Rififi dans l’tube Création 2nd prix du jury TH DU RIMEL Nantes Êtes-vous venu spontanément-? Création Prix du public CIE NEW RANCARD Teillé Du Rififi dans l’tube Création Prix des régisseurs CIE MARCEL LABOUILLER Saint-Nazaire Le Concile d’amour Oskar Panizza

    2000 Prix du jury TH DU JEUDI Sainte-Gemmes-sur-Loire La Baie de Naples Joël Dragutin

    2nd prix du jury CIE DES DEUX RIVES Château-Gontier L’Escargot Guy Foissy Prix du public CIE DES DEUX RIVES Château-Gontier L’Escargot Guy Foissy

    2001

    Prix du jury TH DU CONCILIABULE Saint-Nazaire Home David Malcolm Storey 2nd prix du jury CIE NEW RANCARD Teillé J’aime pas les dimanches soirs Création Prix du public CIE NEW RANCARD Teillé J’aime pas les dimanches soirs Création Prix des régisseurs TRÉTEAUX YONNAIS La Roche-sur-Yon Le Renard du Nord Noëlle Renaude

    2002 Prix du jury CIE DU NOYAU Fontenay-le-Comte La Mastication des morts Patrick Kermann

    2nd prix du jury MOUSTIC’THÉÂTRE Angers Pop corn Ben Elton Prix du public CIE DE LA CROISIÈRE Teillé Les Sept Jours de Simon Labrosse Carole Fréchette

    2003

    Prix du jury TH DU CONCILIABULE Saint-Nazaire La Mastication des morts Patrick Kermann 2nd prix du jury STUDIO 10 Cholet Les Exclusés Montage Prix du public TH DU CONCILIABULE Saint-Nazaire La Mastication des morts Patrick Kermann Prix des régisseurs LA PLANCHE À VOIX Beaucouzé Après la Pluie Sergi Belbel Prix des lycéens CIE DE LA CROISIÈRE Teillé Potins d’enfer Jean-Noël Fenwick

    2004

    Prix du jury AKABI COMPAGNIE Angers Le Premier Israël Horowitz 2nd prix du jury COMEDIA DELL QUARTIER Couffé Tchekhov comme Tchekhov Anton Tchekhov 3e prix du jury TH DE LA BALIVERNE Saint-Georges-sur-Loire Aux Armes citoyens Louis Calaferte Prix du public CIE DES DEUX RIVES Château-Gontier Veillée funèbre Guy Foissy 2nd prix public CIE NEW RANCARD Teillé Filons vers les îles Marquises Eugène Durif Prix des régisseurs TH DU STRAPONTIN Les Herbiers Le Théâtre ambulant Chopalovitch Lioubomir Smilovitch Prix de la ville TH DU STRAPONTIN Les Herbiers Le Théâtre ambulant Chopalovitch Lioubomir Smilovitch

    L E S M E M B R E S D U J U R YEmmanuel Dupont • Angers - responsable de compagnie amateur • représentant de la troupe Akabi Compagnie, lauréate à Saint-Barthélémy-d’Anjou l’an passé, avec Le Premier d’Israël Horowitz.

    Didier Hude •-Nantes - formateur • conseiller technique et pédagogique en art dramatique à la Direction régionale de la Jeunesse et des sports des Pays de la Loire. Formateur et metteur en scène de compagnies amateurs et professionnelles.

    Gérard Potier • La Roche-sur-Yon - comédien, auteur, conteur, directeur de compagnie • fondateur du Bazar mythique, il a sillonné le département pour la MCLA avec ses créations Quand je serai petit, Premières moissons, et plus récemment avec Ce père que j’aimais malgré tout.

    Thierry Pillon • Nantes - comédien, metteur en scène • formé au Conservatoire de Paris, il a joué sous la direction de D. Mesguish, G. Desarthe, B. Sobel, C. Stratz. Dans les Pays de la Loire depuis 1998 il a travaillé notamment avec C. Rouxel et a mis en scène Iphigénie et Le Songe d’une nuit d’été au Théâtre universitaire de Nantes.

    Un élu • un élu municipal ou communautaire, membre de la commission culturelle.

    Karin Serres • Paris - scénographe, auteur • Après un bac Arts plastiques à Nantes, elle entre à l’ENSATT à Paris (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), section scénographie, décors, costumes. Elle écrit depuis toujours. Sa première pièce Katak a été montée par le théâtre Athénor de Saint-Nazaire.

    Michel Auger • Saint-Barthélémy-d’Anjou - directeur de théâtre • directeur du Théâtre de l’Hôtel de Ville, à Saint-Barthélémy-d’Anjou, il y organise la manifestation depuis 1991, en alter-nance avec la MCLA depuis 2003. Fondateur du Théâtre des Deux Rives, compagnie amateur de Château-Gontier, il en a assuré les mises en scène jusqu’en 1999.

    Pierre Stéphanow • Tours - administrateur Festhéa • il fait partie des responsables de Festhéa qui sillonnent la France pour voir tout ce que le théâtre amateur fait de mieux…

  • Pour tout renseignement

    MCLA, SERVICE ANIMATION BP 30111 – 44001 Nantes cedex 1 Tél. 02 28 24 28 06 – Fax 02 28 24 28 38Courriel-: [email protected] internet-: www.mcla.asso.fr

    La Maison de la Culture de Loire-Atlantique, scène conventionnée théâtre, est subventionnée par le Conseil Général de Loire-Atlantique, avec le concours du Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire et la participation de la Ville de Nantes e t d u C o n s e i l R é g i o n a l d e s Pa y s d e l a L o i r e .

    P R O G R A M M E

    La lettre du Théâtre amateur est

    un supplément de La Lettre de la MCLA

    Directeur de publication-: Philippe Coutant

    Rédacteur en chef-: Bertrand Chauveau

    Conception-réalisation-: Le Kwalé - Nantes

    Fabrication-: Coiffard Éditions

    Crédits photographiques-: Théâtrémolo de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

    ISSN-: N°1243-9487

    de-la-mcla

    lalettre

    N° 14-/-mai 2005 THÉÂTRE AMATEUR

    …en Loire-AtlantiqueThéâtre de Verre à Châteaubriant

    3, 4 et 5 juin 2005VENDREDI 3 18h30 Ouverture de la manifestation 18h45 Mot d’accueil

    19h Obaldia à loisir de René de Obaldia par Loisirs et Culture de Derval

    20h40 Football de Christian Rullier par Studio-10 de Cholet

    22h05 Le Testament comique de Guy Vassal par L’Arlequin Concorde Théâtre de Couëron

    SAMEDI 4 10h30 Accueil (café) 10h45 Conférence, salle de répétition

    Les Amateurs par Yannic Mancel, puis débat

    12h15 Inauguration de la manifestation Apéritif et buffet-concert

    avec des élèves de l’école de musique

    14h Hôtel des 2 mondes d’Éric-Emmanuel Schmitt par Les Petites Coupures de Saint-Herblain

    16h Y’avait rien, c’est l’essentiel montage de textes par Les Fagotins de Cholet

    17h20 Nocives de Valérie Deronzier par Tête à clap de Nantes

    18h50 Buffet-concert avec Jocelyn Riobé Trio

    20h Les Couleurs de la vie d’Andrew Bovell par Les Tréteaux Yonnais de La Roche-sur-Yon

    22h Le Malade imaginaire de Molière par Théâtre et Compagnie de Torfou

    23h15 Cabaret jazz avec Jocelyn Riobé Trio

    DIMANCHE 5 10h Petit déjeuner des troupes 11h Table ronde, sur le parvis-:

    «Le statut des amateurs » débat avec les membres du jury

    12h30 Apéritif et buffet-concert avec des élèves de l’école de musique

    14h Viennoiseries sur canapé, montage de textes par Les Gens d’ici de Couëron

    15h50 Chonchon chéri de Pierre Mousseau par La Boîte à sel de St-Lambert-du-Lattay

    17h30 (hors concours) Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière par Le Balagan

    18h30 Cérémonie de clôture et présentation du palmarès

    Pot de clôture, en musique

    >>

    En permanenceForum critique • Pendant les repas, au studio de répétition-: échanges avec les troupes

    sur les spectacles présentés la veille (ou durant la période précédente).

    Animations • Pendant chaque entracte, par les lycéens “option théâtre” et l’école de théâtre.

    • Une librairie, 150 ouvrages pour découvrir, jouer et comprendre le théâtre (samedi de 12h à 20h et dimanche de 12h à 18h).

    Exposition • Sélection d’affiches de spectacles amateurs.

    • Deux bornes informatiques (sites divers et mascarille) et une vidéo.

    Un stand de la maison • La programmation 2005-2006, les activités du service animation…

    Tarifs Un spectacle Pass tous les spectacles (non nominatif)Plein 6ロ 24ロ

    Réduit (abonnés théâtres, familles, RMI…) 4ロ 16ロ

    Moins de 15 ans 2ロ

    Organisation-: MCLA Service Animation-: 02 28 24 28 06Réservation-: Théâtre de Verre-: 02 40 81 19 99