lettre du coepia no28 - fevrier 2015

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L Alors que le Président de la République vient d’appeler l’administration à « aller pleinement vers la révolution numé- rique », plusieurs études font le point sur l’équipement et le comportement des particuliers et des entreprises en matière de nouvelles technologies.............................................................. p. 6 PREMIER MINISTRE La du COEPIA Secrétariat du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative 26, rue Desaix 75727 Paris cedex 15[email protected] www.gouvernement.fr/coepia N° 28 Février 2015 L’ACTUALITÉ DE L’INFORMATION PUBLIQUE La BnF et le numérique : entretien avec Sylviane Tarsot-Gillery Sylviane Tarsot-Gillery explique l’évolution de la BnF notamment dans le domaine du numé- rique patrimonial et culturel................... p. 2 Les usagers et le numérique : quelles inégalités ?......................... p. 8 Rapport Nadal : propositions pour associer et informer les citoyens..p. 10 Australie : nouveau portail web, une information proactive.........p. 12 Agenda des travaux................ p. 11 Suivi des recommandations p. 11 Initiatives........................................ p. 14 À lire................................................. p. 14 Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative - Secrétariat du COEPIA

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La BNF et le numérique : entretien avec Sylviane Tarsot-Gillery (DG) // "Révolution numérique" de l’administration pour des Français toujours plus connectés // Les usagers et le numérique : quelles inégalités ? // Rapport Nadal : propositions pour associer et informer les citoyens // Australie : nouveau portail web, symbole d’une information proactive

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Page 1: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

L

Alors que le Président de la République vient d’appeler

l’administration à « aller pleinement vers la révolution numé-

rique », plusieurs études font le point sur l’équipement et le

comportement des particuliers et des entreprises en matière

de nouvelles technologies.............................................................. p. 6

P R E M I E R M I N I S T R E

La

du COEPIA

Secrétariat du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative

26, rue Desaix 75727 Paris cedex [email protected] www.gouvernement.fr/coepia

N° 28 Février

2015

L ’ A C T U A L I T É D E L ’ I N F O R M A T I O N P U B L I Q U E

La BnF et le numérique :

entretien avec Sylviane

Tarsot-Gillery

Sylviane Tarsot-Gillery explique l’évolution de

la BnF notamment dans le domaine du numé-

rique patrimonial et culturel................... p. 2

Les usagers et le numérique :

quelles inégalités ?......................... p. 8

Rapport Nadal : propositions pour

associer et informer les citoyens..p. 10

Australie : nouveau portail web,

une information proactive......... p. 12

Agenda des travaux................ p. 11

Suivi des recommandations… p. 11

Initiatives........................................ p. 14

À lire................................................. p. 14

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ENTRETIEN SYLVIANE TARSOT-GILLERY

Chargée de la collecte, de la conservation et de la communication des publications françaises, la

Bibliothèque nationale de France (BnF) se positionne aujourd’hui comme un des principaux acteurs

du numérique patrimonial et culturel. Explications de sa directrice générale Sylviane Tarsot-Gillery.

Quel est le rôle de la BnF,

notamment dans le domaine

numérique ?

S.T.G. : En application du Code du

patrimoine, la Bibliothèque natio-

nale de France (BnF) a en charge le

dépôt légal des publications fran-

çaises (livres papier et numériques,

monnaies et médailles, cartes et

plans, affiches, partitions, phono-

grammes, vidéogrammes, docu-

ments multimédias, sites internet).

Elle doit assurer la conservation de

ses collections pa-

trimoniales et leur

communication au

public dans les con-

ditions prévues par

la législation. La

BnF offre par ail-

leurs à ses publics de

riches collections

documentaires ac-

quises, en particulier

en ce qui concerne

les bases de données et les pério-

diques électroniques.

Lorsqu’elle assure le dépôt légal de

l’internet et celui des livres électro-

niques, comme lorsqu’elle met en

œuvre l’exception handicap au

moyen de la plateforme sécurisée

Platon, la BnF exerce un rôle

d’opérateur de confiance auprès des

industries culturelles.

À travers ses missions régaliennes,

la BnF contribue par ailleurs à

l’innovation française dans le

champ patrimonial, culturel et

scientifique, en s’appuyant pour

cela sur la numérisation et le web

sémantique. Présent dès l’origine

du projet de Très Grande Biblio-

thèque, le numérique fait au-

jourd’hui partie intégrante de notre

stratégie. La BnF entend être, en

effet, l’un des leaders de

l’excellence française dans le do-

maine du numérique patrimonial et

culturel, afin de revivifier le patri-

moine et d’en faire un élément à

part entière d’une innovation ima-

ginée en France.

En matière de numérique, la BnF

joue le rôle d’une tête de réseau et

d’un interlocuteur privilégié, sous

l’égide de sa tutelle, le ministère de

la Culture et de la Communication.

La BnF contribue ainsi à former à

la transition numérique le réseau

professionnel des bibliothèques

françaises et étrangères, tout en

œuvrant au sein de nombreuses

instances nationales et internatio-

nales de normalisation et de coopé-

ration.

La BnF coopère égale-

ment avec les biblio-

thèques relevant du minis-

tère de l’Enseignement

supérieur et de la Re-

cherche (programmes de

numérisation partagés,

transition bibliographique

vers de nouvelles règles et

formats de catalogage,

élaboration d’un outil

national de catalogage en

EAD (Encoded Archival Descrip-

tion) dédié aux archives et aux

manuscrits conservés dans les bi-

bliothèques, etc.).

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La BNF et le numérique patrimonial et culturel

Entretien avec

Sylviane Tarsot-Gillery

Directrice générale

“ L’acculturation professionnelle

à la révolution permanente

du numérique reste un enjeu

important ”

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À travers une offre de « contenus »,

mais aussi d’infrastructures et de

services, la BnF entend enfin con-

tribuer à la francophonie et aux

humanités numériques. Grâce à une

démarche de numérisation partena-

riale qui compte désormais plus de

270 bibliothèques partenaires, la

BnF a fait évoluer sa bibliothèque

numérique, Gallica, vers une bi-

bliothèque collective, tout en pro-

posant un service de bibliothèque

numérique configurable, Gallica

marque blanche, dont la première

bénéficiaire a été la Bibliothèque

nationale et universitaire de Stras-

bourg pour son portail Numistral.

De la même manière, la BnF a

décliné son Système de préserva-

tion et d’archivage (SPAR) en une

offre de tiers archivage qui a reçu

l’agrément du Service interministé-

riel des Archives de France.

Quelles sont les principales

évolutions en cours à la BnF en

matière numérique ?

S.T.G. : La BnF conduit une ré-

flexion continue sur le numérique,

l’intégrant à une démarche prospec-

tive. De manière générale, la BnF

privilégie les projets susceptibles

d’être partagés, afin que

l’investissement public ait l’effet de

levier le plus large possible. Elle

développe également les outils et

les processus qui favorisent un gain

de productivité mutuel avec nos

partenaires, comme c’est le cas

avec l’extranet du dépôt légal, qui

permet aux éditeurs de dématériali-

ser leurs déclarations, ou avec la

plateforme de l’Espace coopéra-

tion, grâce auquel les partenaires de

Gallica peuvent administrer leurs

versements de documents numé-

riques.

S’agissant des collections et de leur

signalement, le déploiement de

l’accès à distance du dépôt légal de

l’internet dans les bibliothèques de

dépôt légal imprimeur est un chan-

tier important pour l’avenir, auquel

il faut ajouter la mise en place du

dépôt légal du livre numérique, qui

commence cette année avec une

expérimentation pilote inscrite à

notre contrat de performance. La

numérisation des ouvrages indispo-

nibles, rendue possible dans le

cadre de la loi du 1er

mars 2012

relative à l’exploitation numérique

des livres indisponibles (dispositif

ReLIRE), a débuté fin 2014 et

s’intensifie en 2015. La BnF sera

ainsi en mesure de proposer à ses

lecteurs sur place, dans les salles de

lecture, une offre numérique diver-

sifiée accessible dans Gallica Intra

Muros. Un service innovant, le

dispositif AVEC (Apportez votre

équipement personnel de commu-

nication), permet aux chercheurs de

consulter ces documents ainsi que

les archives de l’Internet sur leur

propre ordinateur portable. On peut

citer également l’achèvement du

projet data.bnf.fr, la refonte de

notre catalogue général,

l’intégration des images animées de

nos collections audiovisuelles dans

Gallica... S’agissant, enfin, de la

préservation des collections, le

volet numérique du plan d'urgence

doit être renforcé.

Comment analysez-vous les

enjeux du numérique pour la

BnF, notamment pour la mise à

disposition de ses collections ?

S.T.G. : Qu’elles soient documen-

taires ou patrimoniales, nous de-

vons rendre nos collections acces-

sibles, visibles, exploitables et

compréhensibles par le plus grand

nombre, alors même que notre

offre est extrêmement variée et

Sylviane Tarsot-Gillery

Diplômée en droit public et diplô-

mée de l’Institut d’études politiques

de Paris, ancienne élève de l’ENA

(1986), Sylviane Tarsot-Gillery a

commencé sa carrière comme

conseillère de chambre régionale

des comptes (1986-1991) avant

d’occuper plusieurs postes au minis-

tère de la Culture et de la Commu-

nication, où elle fut notamment :

directrice régionale adjointe des

affaires culturelles d’Ile-de-France

(1993-1996), déléguée adjointe aux

arts plastiques (1996-1999) et direc-

trice adjointe de l’administration

générale (2002-2005) après un poste

de directrice régionale des affaires

culturelles de Haute-Normandie

(1999-2002).

Déléguée générale de la Cité inter-

nationale universitaire de Paris de

2005 à 2010, Sylviane Tarsot-Gillery a

rejoint Culturesfrance en 2010 avant

de devenir directrice générale dé-

léguée de l’Institut Français (2011-

2014). Elle assure la présidence du

Centre national du théâtre depuis

2006.

Sylviane Tarsot-Gillery est directrice

générale de la Bibliothèque natio-

nale de France depuis le 10 mars

2014.

que nos publics, leurs pratiques et

leurs attentes se diversifient de plus

en plus. Nous devons également

veiller à assurer la continuité do-

cumentaire de nos collections phy-

siques et numériques tout en garan-

tissant la pérennité de leur conser-

vation et de leur consultation.

Les identifiants uniques et les réfé-

rentiels étant le socle de

l’information en ligne et, plus lar-

gement, de la Toile, le premier

enjeu, pour la BnF et, au-delà, les

institutions patrimoniales, consiste

à établir des référentiels communs

ou interopérables, et à attribuer aux

ressources en ligne des identifiants

uniques, pérennes et standardisés.

Avec d’autres institutions, la BnF

contribue donc à la mise en place

d’un réseau national dédié à

l’évolution de la norme ISNI (In-

ternational Standard Name Identi-

fier) et à l’interopérabilité des iden-

tifiants de référence.

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L’une des salles de lecture de

la BnF (site de Tolbiac).

© Emmanuel Nguyen Ngoc/BnF.

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En ce qui concerne la production de

documents numériques et de méta-

données, nous devons continuer à

adapter nos procédures et notre

mode de gouvernance à la com-

plexité croissante des opérations de

manière à aboutir à une qualité

identifiée, mesurable et traçable –

en un mot maîtrisée. Nous devons

enfin élaborer une stratégie de

conservation différenciée, en don-

nant notamment la priorité aux

documents conservés sur une base

légale.

L’acculturation professionnelle à la

révolution permanente du numé-

rique reste un enjeu important,

qu’elle passe par l’offre de forma-

tion interne ou en ligne, ou par la

mise en place de nouvelles mé-

thodes de travail. Pour collecter des

documents physiques ou numé-

riques, les cataloguer, les conserver,

les communiquer, les numériser ou

les émuler, bibliothécaires et in-

formaticiens doivent échanger

régulièrement. L’introduction, en

2010, de la méthode agile scrum,

puis son extension à plusieurs pro-

jets, dont Gallica et SPAR, facilite

le dialogue entre les deux cultures

métier, favorise aussi une plus

grande anticipation et une meilleure

planification.

Quelle est l’action de la BnF

en ce qui concerne les publica-

tions administratives sur tous

supports ?

S.T.G. : Au titre du Dépôt légal, la

BnF a pour mission de collecter,

cataloguer et conserver à des fins

patrimoniales les publications

administratives, quel que soit leur

mode de diffusion. En application

de la législation en vigueur, les

publications papier sont toutes

conservées en magasin. Les publi-

cations électroniques en ligne,

moissonnées dans le cadre du dé-

pôt légal de l’internet, ont vocation

à être conservées dans SPAR.

Pour le papier ou le multisupport

(papier et cédérom ou papier et

disque optique numérique), le suivi

de la collecte est facilité par

l’attribution d’un n°ISSN. Les

publications électroniques, en re-

vanche, n’ont pas toutes la même

visibilité : parfois dépourvues

d’ISSN, enfouies dans les profon-

deurs d’un site ou disponibles

uniquement sur un intranet, elles

font l’objet d’une collecte ciblée

annuelle dans le cadre du dépôt

légal de l’internet, la collecte « Pu-

blications officielles », qui mois-

sonne 1 092 sites. Cette collecte a

vocation à être la plus exhaustive

possible pour les sites de l’État ou

les sites des administrations décon-

centrées. Pour les collectivités

territoriales, en revanche, la col-

lecte suit une approche sélective

qui assure une bonne représentati-

vité des publications.

Quelle est la politique de

publication de la BnF ?

S.T.G. : En tant qu’opérateur de

l’État et éditeur public institution-

nel, la BnF applique les principes

posés par la circulaire du 20 mars

1998 relative à l’activité éditoriale

des administrations et des établis-

sements publics de l’État, et par la

circulaire du 29 mars 2012 relative

à l’efficience des activités de publi-

cation de l’État.

La stratégie éditoriale de la BnF

consiste notamment à segmenter les

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Les magasins du Système de préservation et d'archivage réparti (SPAR).

© Patrick Bramoullé/BnF.

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canaux de publication en fonction des publics visés. La publication sur papier, réservée aux beaux livres et aux catalogues des exposi-tions destinées à un large public, est financée par mécénat, ou sur fonds propres ou conjoints, en cas de coédition. Une politique d’édition électro-nique vient d’être mise en place sur le portail OpenEdition Books. La collection des Éditions de la Biblio-thèque nationale de France est dédiée à la diffusion de publica-tions scientifiques (catalogues des collections spécialisées, Confé-rences et études). La Revue de la Bibliothèque natio-nale de France et la Revue des livres pour enfants sont accessibles sur le portail Cairn.info, avec une barrière mobile, tandis que Les Actualités de la conservation sont diffusées directement en ligne. Des publications paraissent également sous forme de base de données en ligne (http://reliures.bnf.fr/).

Enfin, le service des éditions mul-

timédias de la BnF alimente régu-

lièrement cinq galeries

d’expositions virtuelles (90 à ce

jour).

Plus précisément, quelle est

la politique de la BnF en matière

de mise à disposition de ses

données ?

S.T.G. : La BnF est aux avant-

postes de l’ouverture des données

publiques culturelles : après avoir

été, en 2011, la première institution

culturelle à déposer sur data.gouv.fr

les données présentes sur data.bnf.fr,

la BnF vient de placer ses méta-

données descriptives (données

bibliographiques et d’autorité) sous

la licence ouverte de l’État (2014).

La BnF ambitionne de participer à

un service public des métadonnées

culturelles qui fédère un écosys-

tème de producteurs et réutilisa-

teurs de données culturelles,

scientifiques ou éducatives. Sa

politique consiste à produire et à

mettre à la disposition de tous, dans

un format ouvert et réutilisable

gratuitement quels que soient les

usages, des métadonnées documen-

tées, fiables et structurées. Les

documents numérisés eux-mêmes

font l’objet d’une licence très ou-

verte en matière d’usage non com-

mercial. La BnF promeut ainsi

l’usage de données de référence et

de qualité à des fins de mutualisa-

tion, de coopération et

d’interopérabilité juridique et tech-

nique. Au-delà, la BnF contribue à

la visibilité, sur la Toile, de l’offre

culturelle et éducative des biblio-

thèques françaises, sert la société

civile et les industries culturelles, et

favorise l’émergence de nouveaux

services. L’encyclopédie Wikipédia

a ainsi tiré immédiatement parti de

nos métadonnées pour enrichir ses

notices et sa base Wikidata.

Chiffres clés 2014 de la BnF

Les collections patrimoniales et leur préservation numérique

Entrées du dépôt légal en 2014 :

80 255 livres, 278 240 fascicules de

périodiques, soit 39 355 titres de

périodiques, 84 682 créations de

notices bibliographiques.

Capacité théorique des librairies

bandes de SPAR (deux sites) : 34 Po.

Volume total des archives de l'inter-

net : 567 To, soit 23,6 milliards de fichiers.

Volume total de Gallica et

Gallica intra muros : 1 519 To.

Les catalogues et data.bnf.fr

CCFr (Catalogue collectif de France) :

signalement de 30 millions de documents

conservés dans plus de 3 500 bibliothèques.

Catalogue général et BAM (Biblio-

thèque Archives et Manuscrits) : plus de

13 millions de notices bibliographiques et

2,5 millions de notices d'autorité diffusées.

60 % des catalogues sont couverts

par data.bnf.fr, réservoir de données

ouvertes de la BnF, qui compte 630 000

pages auteurs (personnes et organisa-

tions), plus de 7 millions de documents liés.

La numérisation

270 partenaires de numérisation.

10,85 millions de vues sur les marchés de numé-risation et les ate-liers internes (2014).

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La bibliothèque numérique

3 496 020 documents

accessibles dans Gallica et

Gallica intra muros (22/01/15).

15,3 millions de

visiteurs uniques de Gallica

correspondant à 274 millions

de pages vues en 2014.

Les ressources électro-niques accessibles par abonnement

60 000 périodiques élec-

troniques, 232 bases de

données et 113 239 livres

électroniques (hors DL Web)

accessibles à la BnF

(certains à distance)

Les salles de lecture

Près de 900 000

entrées

et 942 664 com-

munications.

Sauf mention contraire, les valeurs

indiquées sont cumulées au 31/12/2014.

Source : BnF.

Page 6: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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DOSSIER LES TIC DANS LA SOCIÉTÉ

Des Français toujours plus connectés :

le contexte de l’information publique

Plusieurs enquêtes récentes sur l’équipement et l’usage des technologies de l’information et de

la communication (TIC) par les Français apportent un éclairage de contexte précieux pour

l’information publique : accès internet, mobilité, pratiques, préoccupations, inégalités sociales...

Taux d’équipement en téléphonie, ordinateur, tablette et internet à domicile

Source : CREDOC, enquête « Conditions de vie et aspirations », La diffusion des TIC dans la société française (2014).

e Centre de recherche pour

l’étude et l’observation des

conditions de vie (CREDOC)

a publié à la fin 2014 les résultats

de son enquête annuelle sur La

diffusion des technologies de

l’information et de la communica-

tion (TIC) dans la société fran-

çaise. Y sont analysés les équipe-

ments et les différents modes et

lieux de connexion, le profil des

utilisateurs, les pratiques quoti-

diennes de l’ordinateur, de

l’internet, de la téléphonie, de la

télévision, les points de vue relatifs

aux précautions par rapport à la

santé et à la protection des données

personnelles.

Hausse continue de l’usage des smartphones et tablettes

L’étude révèle d’abord que les

équipements classiques marquent le

pas tandis que les nouveaux termi-

naux mobiles se diffusent rapide-

ment (voir encadré infra). Ainsi, en

2014, la progression est nette con-

cernant les tablettes tactiles (29%

des individus équipés, +12 points

en 2014) et les smartphones (46%

des Français équipés, +7 points).

Les taux d’équipement en micro-

ordinateur (au moins un ordinateur

82%), connexion à internet (82%),

téléphone fixe (90%) ou téléphone

mobile (89%) se sont stabilisés,

73% des Français cumulant les

trois équipements (ligne de télé-

phone fixe, téléphone mobile, in-

ternet à domicile). À noter que la

France se classe désormais au 5e

rang européen s’agissant de

l’équipement des ménages en inter-

net à domicile (78%). La France

gagne ainsi une place, rattrapant la

Finlande et dépassant le Luxem-

bourg.

Mobilité croissante

L’usage d’internet sur mobile pro-

gresse fortement : 43% des Fran-

çais se connectent désormais à

internet sur un téléphone mobile

(+6 points) et 44% sur un ordina-

teur portable ou une tablette en

dehors de chez eux.

Ces usages sont en particulier fami-

liers des plus jeunes : les con-

nexions sur téléphone mobile con-

cernent 82% des 18-24 ans et les

connexions sur ordinateur portable

ou tablette tactile 74% d’entre eux.

C’est aussi le cas des plus diplômés

et des plus urbains.

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Tablette

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e Téléphone fixe

Au moins un ordinateur

Téléphone mobile

Internet

En % sur la période 2004-2014. Champ : population de 12 ans et plus.

Plusieurs ordinateurs

Ordinateur portable

Smartphone

Enquête de juin 2014, auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 12 ans et plus, sélec-tionné selon la méthode des quotas. 2 220 personnes ont

été interrogées en face à face.

Page 7: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

7

Nouveaux usages sur mobile

Les SMS restent très utilisés : près

des 3/4 des Français en envoient

(74%, +4 points). Mais le nombre

moyen de messages échangés se

tasse (de 124 à 101 messages par

semaine en moyenne entre 2013 et

2014). Le succès d’applications

permettant l’envoi de textes, telles

que Hangouts ou Viber, pourrait

expliquer cette baisse.

Fait marquant, les usages d’internet

sur mobile progressent fortement

(voir encadré infra) : navigation sur

internet (43%, +6 points), consulta-

tion des courriels (36%, +6 points),

téléchargement d’applications

(36%, +7 points). En outre, plus

d’un Français sur 4 (28%) utilise la

géolocalisation sur son mobile pour

trouver un restaurant, un musée ou

un magasin…

13h par semaine sur internet

L’étude confirme la place prise par

le numérique dans la société fran-

çaise : une large majorité des Fran-

çais est internaute (83%, +1 point)

et se connecte tous les jours à in-

ternet, notamment à partir de son

mobile. En moyenne, les Français

passent 13 heures par semaine sur

internet selon l’étude ; une per-

sonne sur trois y passant plus de 2

heures par jour, tous lieux et motifs

confondus.

Parmi les pratiques les plus répan-

dues de l’ordinateur et d’internet,

on signalera que 47% des Français

(soit 56% des internautes) écoutent

ou téléchargent de la musique, 54%

font des achats sur internet, 51%

des personnes interrogées (61% des

internautes) accomplissent des dé-

marches administratives ou fiscales.

De façon moins répandue, on note-

ra aussi que près d’1/3 des Français

– notamment les plus jeunes –

téléphonent par internet à partir

d’un ordinateur, en utilisant des

logiciels tels que Skype ou MSN ou

Hangouts par exemple, 24% re-

cherchent des offres d’emploi, 22%

visionnent la télévision.

Près d’un Français sur deux sur les réseaux sociaux

Autre enseignement : les réseaux sociaux (Facebook, Linked In, etc.) connaissent une progression conti-nue. Près d’une personne sur deux fait partie d’un réseau social en 2014 (48%, +3 points en un an, +6 points en deux ans). L’enquête souligne que l’âge apparaît comme le premier facteur explicatif. Néanmoins, l’Eurobaromètre de la Commission européenne, consacré aux TIC en novembre 2013, in-dique que la France ne fait pas partie des pays où les réseaux so-ciaux sont les plus développés (la proportion des Français connectés sur les réseaux sociaux reste infé-rieure de 5 points à la moyenne européenne). L’étude du CREDOC signale aussi que les Français apparaissent rela-tivement peu actifs sur les réseaux sociaux comme sur les forums ou les blogs : 22% seulement apportent

une contribution sur internet, beau-coup se contentant de lire.

51% des Français font des dé-marches administratives en ligne

Sans augmentation depuis l’année précédente, 51% des Français, soit 61% des internautes, effectuent des démarches administratives ou fis-cales sur internet. Les 25-39 ans représentent la tranche d’âge la plus concernée avec 79%. Les 18-24 ans sont tout de même 56% et les 40-59 ans 59% à recourir à l’administration numérique. À noter également que les 60-69 ans sont encore 49% à le faire. Le niveau de diplôme et le niveau de vie apparaissent comme des facteurs encourageant le recours à internet pour accomplir les dé-marches administratives : 78% des diplômés du supérieur pour 20% des non-diplômés et 68% des hauts revenus pour 44% des bas revenus.

Inquiétudes

Le CREDOC souligne par ailleurs que « la confidentialité et la protec-tion des données sur internet sont identifiées comme des enjeux ma-jeurs ». Ainsi, le manque de protec-tion des données personnelles cons-titue un frein au développement d’internet pour un Français sur trois (33%). En outre, la méfiance vis-à-vis de la transmission des données personnelles à partir des mobiles croît fortement. Le rapport signale aussi la gêne grandissante éprouvée par les Français face à la présence de certains éléments de leur vie privée sur internet.

Les usages sur téléphone mobile

Source : CREDOC, enquête « Conditions de vie et aspirations », La diffusion des TIC dans la société française (2014).

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En % sur la période 2004-2014. Champ : population de 12 ans et plus.

Naviguer sur internet

Consulter ses courriels

Télécharger des

applications

Chercher un restaurant, un bar, etc. avec la géolocalisation

Échanger des messages textes (Hangouts, etc.)

Téléphoner via Hangouts,

etc.

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Page 8: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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DOSSIERLES TIC DANS LA SOCIÉTÉ

Les usagers et le numérique : quelles inégalités ?

Si 51% des particuliers et 96% des entreprises de plus de 10 salariés utilisent aujourd’hui internet

dans leurs relations avec l’administration, les inégalités face au numérique restent fortes entre

les usagers, qu’ils soient particuliers ou professionnels.

es inégalités en termes

d’équipements comme

d’usages sont importantes à

comprendre pour appréhender le

contexte numérique dans lequel se

développe l’information publique

destinée aux particuliers et aux

professionnels.

Des inégalités d’équipement en régression

Depuis une quinzaine d’années, le

CREDOC a mis en place un indica-

teur des inégalités d’accès aux TIC.

Il ressort de son évolution que les

inégalités d’équipement en ordina-

teur, en connexion à internet, en

téléphone mobile et smartphone ont

toutes atteint en 2014 leurs niveaux

les plus bas depuis 1995.

Ainsi, le niveau des inégalités a été

divisé par 2 en 10 ans pour le télé-

phone mobile, par 2,4 pour

l’ordinateur et par 3 pour l’accès à

internet à domicile. Si le téléphone

mobile représente aujourd’hui

l’indice d’inégalité le plus faible

(5%), c’est au niveau de

l’équipement en smartphones que

les inégalités sont les plus fortes

(20% en moyenne). Celles-ci sont

plus importantes en fonction de

l’âge (29%), des professions et

catégories socioprofessionnelles

(27%) et des diplômes (21%).

La réduction partielle de ces inéga-

lités est liée à la part de plus en

plus importante consacrée par les

ménages aux produits de

l’économie de l’information dans

leurs dépenses. Cette tendance est

confirmée par une étude de

l’INSEE sur « la dépense des mé-

nages en produits de l’économie de

l’information depuis 50 ans »

(INSEE Première n°1479, dé-

cembre 2013). Ainsi, les ménages

consacrent aujourd’hui 6% de leur

budget aux produits de l’économie

de l’information, contre seulement

3,8% en 1960. En 2012, les mé-

nages ont dépensé 67 milliards

d’euros en produits de

l’information, soit en moyenne

2 370 euros par ménage.

Qui sont les non-internautes ?

Si 83% des Français sont désormais

internautes selon l’enquête 2014 du

CREDOC, qui sont les 17% restant

parmi les 12 ans et plus ? Trois

catégories de personnes ressortent :

les seniors avec 19% des 60-69 ans

et 56% des 70 ans et plus, les per-

sonnes seules avec 49% de non-

internautes, ainsi que les personnes

disposant de bas revenus à 31%.

Étudiant les caractéristiques de ces

adultes non-internautes, l’enquête

du CREDOC brosse leur portrait à

grands traits : personnes isolées,

sans enfant, peu attirées par les TIC

et les produits innovants, 42%

d’entre eux ne disposant pas non

plus de téléphone mobile, peu ou-

verts sur le monde qui les entoure.

« Mal-connectés », nouveaux exclus

Une étude que vient de mener

Emmaüs Connect (2014) permet

d’aller plus loin : elle dresse en

effet un panorama de l’exclusion

numérique en France, à partir d’un

examen à la fois qualitatif et quan-

titatif d’une partie des 10 000 béné-

ficiaires accueillis depuis trois ans

dans son programme « Connexions

solidaires ». L’association, qui veut

« faire du numérique un levier

d’insertion », apporte avec cette

enquête une meilleure connaissance

des « 14 millions de déconnectés ».

Son constat confirme les observa-

tions du CREDOC : 37% des béné-

ficiaires interrogés déclarent en

effet ne jamais utiliser internet, par

manque d’équipement et de con-

nexion, par manque de maîtrise de

la lecture et de l’écriture, ou par

crainte ou ignorance. 78% affir-

ment en outre ne pas disposer d’un

accès privé et personnel à internet.

Ceux qui se connectent déclarent

ainsi utiliser l’accès d’un proche

(32%) ou un service payant comme

les cybercafés (9%).

Le téléphone, coûteuse nécessité

L’enquête met surtout en lumière le

rôle essentiel de la téléphonie pour

les populations défavorisées et leur

situation singulière par rapport à la

population globale. Faute de

compte en banque ou de justificatif

de domicile, 21% à peine des per-

sonnes interrogées parmi les béné-

ficiaires de « Connexions soli-

daires » déclarent avoir un abon-

nement mobile, 85% recourant aux

mobiles prépayés, plus coûteux.

Cela se traduit logiquement par un

budget consacré aux télécommuni-

cations plus important que la

moyenne. Mais la téléphonie et

l’accès à internet apparaissent sur-

tout comme un levier majeur

d’inclusion et de préservation des

liens sociaux et familiaux.

Des usages spécifiques

L’étude signale ainsi un fort usage

des outils de communication (chats,

Skype, etc.) et des réseaux sociaux

par les personnes déclarant utiliser

internet.

Parmi celles-ci, 33% font des re-

cherches d’emploi sur internet.

L’enquête indique également que

48% d’entre eux déclarent recourir

à internet pour leurs démarches

administratives, ce qui apparaît à la

fois peu au regard de l’offre et en

même temps proche de l’ensemble

de la population (51% selon l’étude

du CREDOC).

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Page 9: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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« Une phase permanente d’apprentissage collectif et de remise en cause personnelle »

« Nous sommes entrés dans une

phase permanente

d’apprentissage collectif et de

remise en cause personnelle »,

explique Valérie Peugeot, Vice-

présidente du Conseil national

du numérique (CNNum), en

charge du groupe de travail sur

l’inclusion, pour dépasser le

concept de « fracture numé-

rique ». Le CCNum a en effet

avancé plusieurs propositions en

faveur de l’inclusion numérique,

dans son rapport Citoyens d’une

société numérique – Accès,

littératie, médiations, pouvoir

d’agir : pour une nouvelle poli-

tique d’inclusion (2013), autour

de 4 leviers : l’accès, la « littéra-

tie », les médiations, le pouvoir

d’agir. Ils sont complétés par des

recommandations concernant

l’emploi, la formation des déci-

deurs, et les indicateurs sur

l’inclusion numérique.

Entreprises : un recours inégal au web

L’INSEE a publié une enquête

sur « L’usage d’internet par les

sociétés en 2013 » (INSEE Pre-

mière N°1495, avril 2014). Ses

résultats permettent de tirer

plusieurs constations sur l’usage

professionnel de l’internet, qui

témoignent globalement d’un

moindre recours au web que

pour les particuliers.

Deux sociétés sur trois d’au

moins dix personnes ont un site

ou une page web, principale-

ment les grandes entreprises :

94% des sociétés d’au moins

250 personnes possèdent un site

web contre 58% des sociétés de

10 à 19 personnes. Mais la

France apparaît globalement en

retard par rapport à l’Union

européenne où la moyenne des

entreprises ayant un site web est

de 73%.

Le recours au web est d’ailleurs

principalement destiné à la

communication, les fonctions

liées à la vente étant moins pré-

sentes sur l’internet, puisque

moins d’une société sur deux

disposent d’un site internet et

mettent en ligne des catalogues

ou des prix de biens et de ser-

vices. Et les fonctions de com-

mande, paiement en ligne, suivi

de commandes sont peu nom-

breuses : seulement 14% à 22%

des entreprises développent des

relations commerciales via un

site web ou une procédure de

type EDI (échange de données

informatisé).

En 2013, parmi les sociétés

implantées en France d’au moins

10 personnes, deux sur dix dis-

posent d’un compte ou d’un

profil sur un média social, le

plus souvent un réseau social,

contre trois sur dix au niveau

européen. Il s’agit pour ces so-

ciétés d’être plus visibles sur

internet et de promouvoir

l’image ou les produits de la

société. L’interaction avec les

clients ou les partenaires est

aussi souvent évoquée.

Entreprises-administrations : très large dématérialisation

L’utilisation d’internet par les

entreprises dans leurs activités

commerciales apparaît fort diffé-

rente suivant leur taille, les

grandes entreprises ayant investi

le web et les réseaux sociaux

tandis que les petites entreprises

sont beaucoup moins présentes.

Si cette hétérogénéité doit être

pris en compte par les adminis-

trations, les relations entreprises-

administrations sont pourtant

très fortement dématérialisées en

France : la dernière enquête

d’Eurostat (16/01/2015) montre

en effet que 96% des entreprises

en France (de 10 salariés ou

plus, sauf secteur financier)

utilisent internet dans leurs rela-

tions avec l’administration pu-

blique. Une proportion bien supé-

rieure à la moyenne des 28 États

membres de l’Union (88%).

L’usage des TIC par les entreprises, les ménages et l’administration

Source : Eurostat, enquêtes sur les TIC et le commerce électronique 2013.

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Page 10: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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DOSSIERTIC ET MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION

2015 : « aller pleinement vers la révolution

numérique »

Lors de ses vœux aux Corps constitués et aux bureaux des Assemblées, le Président de la Répu-

blique a affirmé que l’administration doit « aller plus loin » sur le chemin du numérique.

edonner confiance

dans l’avenir, c’est

aussi, pour

l’administration, aller pleine-

ment vers la révolution numé-

rique », a déclaré le Président de

la République à l’occasion des

vœux aux Corps constitués et

aux bureaux des Assemblées, le

20 janvier dernier.

100% des démarches en ligne

Deux chantiers majeurs ont

notamment été annoncés :

« D’abord, 100% des démarches

qui ne nécessitent pas la présence

obligatoire à un guichet pourront

être élaborées en ligne. Ensuite, il

y aura un identifiant unique qui

permettra à chaque citoyen de

n’avoir plus à le donner qu’une

seule fois, à une seule administra-

tion ».

François Hollande a également

indiqué vouloir mobiliser le ré-

seau de La Poste pour « installer

du numérique dans beaucoup de

domaines qui simplifieront la vie

quotidienne des Français », en

particulier la Justice, l’Éducation

et l’accès aux droits sociaux.

Améliorer la qualité du débat public

« Le numérique peut aussi être

un moyen d’améliorer la qualité

du débat public, de revivifier la

démocratie », a déclaré le chef

de l’État, « et notamment en

ouvrant largement les données

publiques ». Les qualifiant de

« nouveau bien public », il a

affirmé que « ce capital servira

donc à inventer de nouveaux

services et à mieux répondre aux

besoins sociaux ».

Le Président a aussi souhaité un

renforcement de la participation

des citoyens au débat public, par

la consultation directe ou en

recourant davantage à de « nou-

veaux outils de démocratie par-

ticipative ».

TRANSPARENCE

Rapport Nadal : propositions pour « associer et

informer les citoyens »

Plusieurs propositions ont été formulées par Jean-Louis Nadal, président de la Haute Autorité

pour la transparence de la vie publique, afin de mieux associer et informer les citoyens.

e 7 janvier 2015, Jean-

Louis Nadal, ancien procu-

reur général près la Cour de

cassation et président de la Haute

Autorité pour la transparence de la

vie publique (HATVP), a remis au

Président de la République un

rapport sur l’exemplarité des res-

ponsables publics intitulé Renouer

la confiance publique. Il s’agissait

de réaliser une première évalua-

tion des réformes engagées par les

lois du 11 octobre 2013 sur la

transparence de la vie publique et

émettre des recommandations

concernant les règles et les

moyens mis en œuvre.

Le rapport formule ainsi une série

de 20 recommandations, notam-

ment, en ce qui concerne

l’information publique, pour mieux

« associer et informer les citoyens ».

« Publier en open data les don-nées essentielles au contrôle de la probité des responsables publics »

Le rapport préconise en effet de

« publier en open data les données

essentielles au contrôle de la probi-

té des responsables publics », en

particulier celles relatives à la pas-

sation des marchés publics y com-

pris locaux. L’objectif est double et

consiste d’une part à « poursuivre

la politique de transparence des

marchés publics engagée depuis le

milieu des années 90 et de prévenir

le risque d’atteinte à la probité de

la commande publique ». Le rap-

port propose d’étendre cette trans-

parence à l’ensemble de la com-

mande publique et aux délégations

de service public, mais également

aux budgets des collectivités locales.

« Faire apparaître l’empreinte nor-mative de la loi et du règlement »

Une autre proposition vise à mettre

en place un dispositif

d’« empreinte normative » au ni-

veau législatif et réglementaire afin

d’« améliorer la traçabilité de la

norme et l’information du citoyen

en rendant plus transparente »

chacune des étapes de son élabora-

tion. Concrètement, il s’agirait de

« joindre à un texte normatif la liste

des personnes entendues par les

responsables publics dans le cadre

de son élaboration », et ce, « de la

rédaction du projet à son entrée en

vigueur ».

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Page 11: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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Agenda des travaux du Conseil

Suivi des dernières recommandations

En savoir plus : www.gouvernement.fr/coepia

Information administrative en mobilité

7 recommandations recommandations pour améliorer l’information des usagers en mobilité

Les suites à donner à ces recommandations concernent en particulier le SGMAP et les ministères. Ces éléments sont mis à disposition des ministères par le SGMAP pour contribuer à la construction du plan d’actions de développement de l’usage des services numériques par les usagers pour accomplir les démarches les plus courantes, en application de la décision n°23 du CIMAP du 18/12/2013.

Stratégies de publication 2014 des départements ministériels

10 propositions d’actions et 3 orientations pour les stratégies 2015

Plusieurs propositions sont présentées afin d’engager une nouvelle étape de rationalisation des sites internet de l’État, mieux accompagner l’essor de la publication numérique et développer la mutualisation et les coopérations. La préparation de l’exercice 2015 des stratégies ministérielles de publication sera lancée à l’automne par le COEPIA avec les secrétariats généraux des ministères.

Mémento sur la protection des informations à caractère personnel dans le cadre de l'ouverture et du partage des données publiques

6 fiches pratiques pour rappeler, à droit constant, les règles essentielles à respecter et donner aux administrations et aux réutilisateurs potentiels des éléments de réponse précis

Le « Vade-mecum sur l’ouverture et la partage des données publiques » diffusé par Etalab en appui de la circulaire du Premier ministre du 17/09/2013, renvoie explicitement au Mémento du COEPIA. Il est disponible sur la page COEPIA de gouvernement.fr.

16/01/2015

Politiques de l’édition

publique

Table-ronde sur les

stratégies de publica-

tion des opérateurs de

l’État, avec la participa-

tion du Centre des mo-

numents nationaux (Jo-

celyn BOURALY, direc-

teur des éditions), du

Musée du Louvre (Lau-

rence CASTANY, sous-

directrice de la produc-

tion et de l’édition), du

Musée de l’Armée (Da-

vid GUILLET, directeur

adjoint), et de l’Institut

national des hautes

études de la sécurité et

de la justice (Gérard

PARDINI, directeur ad-

joint).

06/03/2015

Politiques de l’édition

publique

10/03/2015

Qualité de l’information

administrative des usagers

Travaux sur la qualité

des écrits d’information

administrative sur tous

supports : mise en

œuvre des recomman-

dations concernant la

qualité des écrits

d’information adminis-

trative sur tous supports

et organisation du prix.

27/03/2015

Politiques de l’édition

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Juin

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Page 12: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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INTERNATIONAL PUBLICATION ADMINISTRATIVE

Australie : nouveau portail web,

symbole d’une information proactive

L’Australie a engagé une politique proactive d’information publique, basée sur la publication la

plus large des informations dont disposent les administrations. C’est dans cet esprit qu’est au-

jourd’hui menée la refonte « évolutive » du portail gouvernemental, testé en version « bêta ».

’action de l’administration

australienne pour informer

et servir ses 23 millions de

concitoyens répartis sur quelque

7,7 millions de km² a été saluée par

l’ONU : le UN E-Governement

Survey 2014 a en effet classé

l’Australie au 2e rang mondial pour

l’administration numérique (voir

La Lettre du COEPIA N°23, sep-

tembre 2014). Le portail web du

gouvernement fédéral

australia.gov.au, géré par le minis-

tère des Finances, est représentatif

de l’action conduite pour améliorer

l’accès à ses informations pour les

Australiens.

Une politique proactive

d’information des citoyens

La première pierre de la politique

australienne d’accès à l’information

publique a été posée dans les an-

nées 1980 : le Freedom of Informa

tion Act (dit « FOI Act ») de 1982 a

encadré le droit d’accès public aux

documents officiels du gouverne-

ment fédéral et de ses agences,

conféré aux citoyens un droit

d’accès général à l’exception de

certains types de documents (dé-

fense, sécurité nationale, relations

internationales, etc.). Cette législa-

tion n’impliquait pas d’obligation

de publication pour le gouverne-

ment mais juste celle de répondre

aux demandes du public.

En 2010, des amendements majeurs

ont été apportés à cette loi, mettant

en place une démarche proactive de

publication des informations. Cette

réforme a en effet instauré une

présomption d’ouverture (« pre-

sumption of openness ») et encou

ragé une diffusion maximale de

l’information. Les agences et autres

services du gouvernement ont dé-

sormais l’obligation de publier

plusieurs catégories d’informations

et la loi leur permet en outre de

diffuser de façon proactive d’autres

informations.

Un nouveau plan de publication de

l’information (Information Publica-

tion Scheme) a ainsi été adossé à la

loi, élargissant considérablement

l’éventail d’informations devant

être nécessairement publiées.

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Page 13: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

13

Créer un site plus simple

et intuitif

C’est dans ce contexte visant à

établir un « gouvernement ouvert »

que s’est développé le projet de

refonte du portail australia.gov.au.

Pour John Sheridan, Chief Techno-

logy Officer du gouvernement aus-

tralien, il s’agit de créer les condi-

tions qui permettent aux ministères

de travailler ensemble et

d’améliorer l’expérience des utili-

sateurs afin que chacun puisse

trouver plus facilement et effica-

cement ce qu’il recherche.

L’objectif est donc de bâtir un

fonctionnement aussi simple et

intuitif que possible, qui privilégie

la capacité des utilisateurs à trouver

rapidement l’information.

Méthode agile

Dans cette perspective, l’équipe

chargée du projet a travaillé en

s’appuyant sur la collecte et

l’analyse d’une masse protéiforme

de données. Il s’agit d’abord des

données collectées directement

auprès des usagers en vue de con-

naître précisément leurs attentes.

Pour ce faire, une « version bêta »

du futur site a été construite début

2013. Conçue sur la base d’un

design itératif et évolutif – une

méthode dite « agile » –, cette pré-

version permet à ses concepteurs

d’améliorer en continu et de façon

progressive les fonctionnalités du

futur site à partir des commentaires

des usagers. Les internautes sont

ainsi sollicités sur trois aspects :

facilité d’accès et d’utilisation du

site quel que soit le terminal utilisé,

qualité de l’ordonnancement du

contenu et de la navigation, qualité

de la contextualisation et de la

présentation de l’information.

L’analyse des modes de recherche

des utilisateurs vient compléter ce

travail d’amélioration continue.

Par ailleurs, l’équipe chargée du

projet s’est très largement appuyée

sur des pratiques de développement

web mises en œuvre à l’étranger,

notamment par la Nouvelle-

Zélande voisine (la même approche

bêta a été retenue pour la concep-

tion du nouveau site gouvernemen-

tal govt.nz), et le Royaume-Uni. Le

guide développé par le Government

Digital Service (GDS) britannique,

intitulé Government Service Design

Manual, a ainsi beaucoup aidé les

concepteurs de beta.australia.gov.au.

Les évolutions apportées pour

l’instant au site bêta ont essentiel-

lement concerné la page d’accueil.

Celle-ci offre désormais un plus

large éventail de sujets sans pour

autant multiplier les liens comme

c’est le cas pour le site actuel, le

risque étant de finir par égarer

l’internaute. L’utilisation de mots

clefs a par ailleurs été privilégiée

pour chacune des rubriques consti-

tutives de la page d’accueil, afin de

faciliter l’orientation des usagers.

Enfin, un effort tout particulier a

été réalisé pour la rédaction du

contenu en privilégiant un langage

compréhensible par tous pour que

chaque citoyen puisse comprendre

le fonctionnement du gouverne-

ment et suivre plus efficacement

l’actualité des politiques publiques.

Digital Transformation

Dernière initiative australienne

dans le domaine de l’information

publique et de la modernisation

numérique, le gouvernement a

annoncé le 23 janvier la création

d’un Digital Transformation Office

(DTO) au sein du ministère des

Communications. L’objectif est que

les « services des administrations

puissent être fournis numérique-

ment de bout en bout et servent

mieux les besoins des citoyens et

des entreprises ».

Ce « bureau de la transformation

numérique » comprendra une petite

équipe de développeurs, concep-

teurs, chercheurs et spécialistes des

contenus pour développer et coor-

donner la prestation de services

numériques. « Le DTO fonctionne-

ra plus comme une start-up qu’une

agence gouvernementale tradition-

nelle, en se concentrant sur les

besoins de l’utilisateur final dans le

développement de services numé-

riques », explique le gouvernement.

Une de ses premières tâches sera

d’établir une « identité numérique »

permettant aux citoyens de se con-

necter aux différents services ad-

ministratifs. « En concevant des

services numériques qui sont com-

patibles et simples à utiliser, moins

de personnes auront besoin de venir

à un guichet ou passer un appel

téléphonique », poursuit le com-

muniqué du gouvernement austra-

lien.

On peut d’ailleurs observer que la

mise en place de cette équipe nu-

mérique s’inspire de la création en

2011 du Government Digital Ser-

vice (GDS) au Royaume-Uni et en

2014 de l’unité « 18F » au sein de

la General Services Administration

aux États-Unis.

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Sydney, ville la plus peuplée d’Australie, avec 4,7 millions d’habitants.

Page 14: Lettre du COEPIA No28 - fevrier 2015

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Directeur de la publication : Bernard PÊCHEUR

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ACTUALITÉ

À lire…

Chloé Woitier

« Presse : le numérique compense la baisse des ventes en kiosque »

Le Figaro 09/02/2015 Publications Article sur l’évolution des ventes et abonnements de la presse.

Sabine Blanc

« L’État plate-forme, vraie source de services publics innovants ou cache-misère ? »

Gazette des communes

06/02/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

Analyse de la stratégie d’ « État-plateforme » poursuivie pour la moderni-sation de l’action publique.

Hervé Hugueny

« Le marché du livre numérique progresse de 45%, mais reste marginal »

Livres Hebdo 05/02/2015 Publications Article sur l’évolution du marché du livre numérique.

Claude Vincent

« Henri Verdier : "Données pu-bliques : la France doit construire son propre récit" »

Les Échos 05/02/2015 Données pub. Interview d’Henri Verdier, directeur de la Mission Etalab et administrateur général des données.

S. Belouezzane, D. Leloup

« Une loi pour créer une "répu-blique numérique" »

Le Monde 05/02/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

Article consacré à la préparation du projet de loi sur le numérique.

Fabrice Piault

« Le marché en 2014 : le retour des libraires »

Livres Hebdo 30/01/2015 Publications Analyse du marché du livre en 2014.

Véronique Heurtematte

« Sylviane Tarsot-Gillery/BNF : "Le public est demandeur d’expériences et d’émotion" »

Livres Hebdo 30/01/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

Interview de la directrice générale de la Bibliothèque nationale de France (BNF).

Elsa Conesa « Déclarer ses impôts en ligne pourrait devenir obligatoire »

Les Échos 28/01/2015 Info. adm. / Publications

Article évoquant l’hypothèse d’une extension aux ménages de l’obligation de télédéclaration.

C. Boulate, F. Dèbes

« Comment la data investit les lignes hiérarchiques »

Les Échos 26/01/2015 Données pub. Analyse du potentiel que représentent données pour les différents niveaux de la hiérarchie dans l’entreprise.

V. Heurtematte « Le dépôt légal se réforme » Livres Hebdo 16/01/2015 Publications Article sur la réforme du dépôt légal.

Brigitte Menguy

« Un rapport veut "renouer la con-fiance publique" »

Gazette des communes

07/01/2015 Données pub./ Publications

Article sur les propositions du rapport Nadal.

N° 7 Janvier

2013

N° 28 Février

2015

ACTUALITÉ

Initiatives

Conseil d’État Colloque « La France dans la transformation numérique : quelle protection des droits fondamentaux ? »

06/02/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

Premier ministre Décret n°2015-113 du 03/02/2015 portant création d’un service à compétence nationale dénommé « Agence du numérique »

04/02/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

États-Unis (Chief Technology Officer,

General Services Administration) U.S. Public Participation Playbook 03/02/2015

Données pub./ Info. adm. / Publications

Défenseur des droits Rapport annuel d’activité 2014 03/02/2015 Info. adm.

Conseil des ministres Simplification des relations entre l’administration et les ci-toyens (projet de loi ratifiant trois ordonnances)

28/01/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

Ministre des Affaires étran-

gères

Arrêté du 15/01/2015 relatif au Bulletin officiel du ministère des affaires étrangères

27/01/2015 Publications

Conseil d’État Ouverture de ConsiliaWeb (base de données des avis consulta-tifs du Conseil d’État)

25/01/2015 Publications

Ministère de l’Éducation

nationale

Lancement de la concertation nationale sur le numérique pour l'éducation

20/01/2015 Données pub./ Info. adm. / Publications

Premier ministre Réponse du gouvernement à la question écrite du député Guillaume Larrivé n° 55003 sur le nombre de pages du Jour-nal officiel publiées de 1974 à aujourd’hui

13/01/2015 Publications

Ministères économiques et

financiers

Arrêté du 18/12/2014 relatif aux modalités de publication et de consultation du Bulletin officiel de l’administration centrale des ministères économiques et financiers

30/12/2014 Publications

État ; Caisse des dépôts et

consignations

Convention du 12/12/2014 relative au programme d’investissement d’avenir (action «Transition numérique de l’État et modernisation de l’action publique»)

14/12/2014 Données pub./ Info. adm. / Publications

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