lettre des élus socialistes n°13

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N°13 Mai 2012 C r é d i t p h o t o : M . L e m a i r e J e a n - L a u r e n t Net et sans appel ! A Saint-Ouen davantage que sur le reste du territoire national, les électeurs ont choisi le changement que leur proposait François Hollande. Avec 72 % pour le candidat socialiste, les audoniens ont exprimé leur rejet du président sortant et de ce qui le caractérisait : un bilan économique catastrophique, la croissance des antagonismes sociaux, la stigmatisation de populations selon leurs origines, leurs croyances, ou leurs adhésions à des valeurs opposées aux siennes. Net et sans appel donc, comme la volonté de Saint-Ouen de vivre mieux et d’envisager l’avenir différemment. La droite est certes battue mais n’est pas à terre. Déjà les anciens barons du sarkozysme appellent à la revanche, à un soi-disant nécessaire équilibre des pouvoirs et pour cela à un vote sanction dès les élections législatives du mois prochain. A l’opposé d’une hyper présidence, François Hollande a clairement évoqué pendant sa campagne sa volonté d’une meilleure considération des députés et du travail de l’Assemblée Nationale. En portant en outre la proposition socialiste de limiter les mandats des parlementaires, le Président de la République veut refaire du parlement une assemblée qui défende l’intérêt national et non une somme d’intérêts locaux. Vivre mieux signifie permettre au Président de la République et au gouvernement de Jean-Marc Ayrault de disposer des moyens de travailler sereinement, dès le mois prochain afin de mettre en musique les conditions du changement tant attendu. Restaurer la République par une alternance aussi à l’Assemblée Nationale passe alors par l’installation d’une nouvelle majorité présidentielle lors des élections des 10 et 17 juin prochain. Le nouveau gouvernement a déjà, par sa composition, envoyé le message du renouvellement et du changement. Sur l’encadrement des loyers, le blocage du prix de l’essence, le recrutement d’enseignants, de policiers, la relance de la croissance pour l’emploi par exemple, comme sur la nécessaire réforme du financement et des compétences des collectivités locales, dans tous ces domaines qui doivent permettre à nos concitoyens de croire au changement, donnons-lui les moyens de travailler pour redresser la France. C’est le sens de l’engagement des élus socialistes pour les élections Législatives. Henri Lelorrain Le Changement, ça commence maintenant !

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Lettre des élus socialistes n°13

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N°13Mai 2012

Crédit photo : M.Lemaire Jean- Laurent

Net et sans appel !

A Saint-Ouen davantage que sur le reste du territoire national, les électeurs ont choisi le changement que leur proposait François Hollande. Avec 72 % pour le candidat socialiste, les audoniens ont exprimé leur rejet du président sortant et de ce qui le caractérisait : un bilan économique catastrophique, la croissance des antagonismes sociaux, la stigmatisation de populations selon leurs origines, leurs croyances, ou leurs adhésions à des valeurs opposées aux siennes. Net et sans appel donc, comme la volonté de Saint-Ouen de vivre mieux et d’envisager l’avenir différemment.

La droite est certes battue mais n’est pas à terre. Déjà les anciens barons du sarkozysme appellent à la revanche, à un soi-disant nécessaire équilibre des pouvoirs et pour cela à un vote sanction dès les élections législatives du mois prochain. A l’opposé d’une hyper présidence, François Hollande a clairement évoqué pendant sa campagne sa volonté d’une meilleure considération des députés et du travail de l’Assemblée Nationale. En portant en outre la proposition socialiste de limiter les mandats des parlementaires, le Président de la République veut refaire du parlement une assemblée qui défende l’intérêt national et non une somme d’intérêts locaux. Vivre mieux signifie permettre au Président de la République et au gouvernement de Jean-Marc Ayrault de disposer des moyens de travailler sereinement, dès le mois prochain afin de mettre en musique les conditions du changement tant attendu.

Restaurer la République par une alternance aussi à l’Assemblée Nationale passe alors par l’installation d’une nouvelle majorité présidentielle lors des élections des 10 et 17 juin prochain. Le nouveau gouvernement a déjà, par sa composition, envoyé le message du renouvellement et du changement.

Sur l’encadrement des loyers, le blocage du prix de l’essence, le recrutement d’enseignants, de policiers, la relance de la croissance pour l’emploi par exemple, comme sur la nécessaire réforme du financement et des compétences des collectivités locales, dans tous ces domaines qui doivent permettre à nos concitoyens de croire au changement, donnons-lui les moyens de travailler pour redresser la France. C’est le sens de l’engagement des élus socialistes pour les élections Législatives.

Henri Lelorrain

Le Changement,ça commence maintenant !

Changer les Puces !

Actualités municipales

Les élus socialistes ont participé :

Journée du 8 mai :

commémoration de la victoire sur la nazisme

Journée du 10 mai :

commémoration de l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage

A venir :

Cérémonie du 69ème anniversaire de la création

du Conseil Nationale de la Résistance "Journée nationale de la

Résistance"

Dimanche 27 mai à 11h

Prochain Conseil Municipal :

Mardi 29 mai à 18h

Le marché aux Puces est le 1er marché au monde de l'antiquité et de la brocante, il draine une centaine de milliers de visiteurs par week-end. Né vers 1890, il doit aujourd’hui accélérer sa mutation et nous devons l'aider à se moderniser.

Les questions au quotidien des acteurs du quartier portent principalement sur les transports, la sécurité, l’accueil, la circulation, le stationnement, la logistique. Mais les vraies clés de la réussite concernent le développement économique, le tourisme et l'urbanisme. Paris, à elle seule, apporte un potentiel de millions de visiteurs, il nous faut donc des conditions d'accueil de qualité : transports, hôtellerie, signalétique etc.., afin de recréer les meilleures conditions pour les visiteurs, les commerçants et les riverains.

Une réflexion est engagée sur le développement économique par l’aide à l’installation d’activités proches comme le design, l’artisanat d’art, des ateliers d’artistes, et accompagnant l’engouement pour le Vintage, dans le secteur de la mode et en attirant des jeunes stylistes et créateurs. Il nous faut y associer la formation, étendre l’ENSBA, créer un lien avec l’école du design qui sera installée dans le quartier des Docks et réfléchir sur le projet d’une école de stylisme pour développer un pôle de la Mode sur le territoire de la Seine St-Denis.

Reconstruire les Puces, tout en respectant son identité et ses spécificités, c’est repenser le quartier : reprendre les lieux ou activités qui n'ont plus de sens dans ce quartier, prendre en compte la population présente et les nuisances qu’un tel marché crée naturellement, en terme de circulation ou de passages. C’est recréer un quartier où culture et marché ne feraient qu’un, rendre un lieu plus agréable aux ballades et assurer la sécurité de tous. C’est enfin permettre de rester un très grand lieu d’échanges culturels avec des rencontres entre artistes et gens de tout horizon et du monde entier.

Pour cela, plusieurs objectifs : placer l’office du tourisme au cœur de ce marché pour informer les visiteurs et jouer pleinement son rôle. L’intercommunalité pourra peut être nous apporter de nouvelles réponses. Réfléchir à une gouvernance des Puces : tout comme l’organisation d’une grande entreprise, les Puces composé de 1800 à 2000 petites entreprises, devra se doter d’une direction qui puisse à la fois les représenter dans toutes leurs diversités, avoir une force de frappe dans la communication, négocier avec les collectivités publiques et être l’interlocuteur avec tous les acteurs institutionnels.

En effet, les Puces ce sont environ 4000 emplois directs et indirects à préserver, une richesse culturelle immense à protéger, un quartier qui pourrait devenir un lieu de vie exceptionnel. Pour cela, nous devons prendre les décisions qui s’imposent.

Paul Macedo

Le 26 mars dernier, la Ville de Saint Ouen a adhéré à Plaine Commune.

Satisfaction pour les élus socialistes qui se sont beaucoup mobilisés aux côtés des Audoniens pour ce projet.

Pour rappel, cela fait dix ans que les socialistes ont fait le choix de soutenir l’entrée dans l’Intercommunalité. En effet, il est indispensable que Saint Ouen puisse peser dans des débats politiques primordiaux qui se font désormais à une échelle plus large que la Ville.

Les socialistes se sont engagés fortement dans cette adhésion car à notre sens il s’agit de faire grandir l’action de la municipalité. En effet, Plaine Commune travaille déjà sur des chantiers qui nous semblent prioritaires pour Saint Ouen : la propreté et le cadre de vie, la lutte contre l’habitat insalubre, l’emploi des jeunes, une politique d’investissement plus ambitieuse.

L’adhésion est désormais lancée et le travail de rapprochement des deux collectivités a commencé. Il ne s’agit pas d’entrer dans l’Intercommunalité au détriment des intérêts des Audoniens, c’est pourquoi actuellement les élus travaillent à une réflexion sur les compétences de chacune des deux collectivités pour que cette adhésion se fasse dans un esprit de coopération et non de subordination de la Ville.

A notre sens, cette nouvelle coopération doit se faire au bénéfice de tous. Pour Saint-Ouen et les Audoniens d’abord, il s’agit de bénéficier d’une expérience à l’échelle intercommunale et renforcer les investissements sur la Ville. Pour Plaine Commune, il s’agit de bénéficier de toute la spécificité de notre Ville.

C’est pourquoi, les élus socialistes tiennent à rappeler leurs exigences. Nous pensons qu’il est primordial de garder la main sur la dynamique urbaine et notamment sur la lutte contre l’habitat insalubre, mais nous souhaitons également conserver une gestion locale du quartier des Puces, quartier emblématique de la Ville, par l’association de tous les acteurs, riverains, associations, commerçants.

Une autre des grandes priorités est de garantir aux habitants la non augmentation de la fiscalité locale pour que Plaine Commune ne soit pas une charge mais bien une chance.

Elise Boscherel

L’Intercommunalité, c’est parti ! Ces cinq dernières années...

Abdelhak Kachouri

La lutte contre l’insécurité a été ces cinq dernières années un échec pour le gouvernement sortant. Son bilan est aussi catastrophique qu'inquiétant tant la culture du chiffre a fortement nuit à l'efficacité du service public de la sécurité. Baisse des effectifs de police, arsenal répressif et politique spectacle sont venus combler les carences répétées de la droite en matière de réponses éducatives et/ou pénales aux phénomènes de délinquance.

Ces cinq dernières années ont été difficiles pour les populations notamment celles issues des quartiers populaires où la stigmatisation orchestrée au plus haut niveau de l'Etat fut une vision désastreuse pour des millions de citoyens et de citoyennes. Ces cinq dernières années ont vu une augmentation des trafics de drogues, une augmentation des attaques aux personnes et l’incivilité n’a pas reculé tant au plan national qu'à l'échelle d'un quartier.

A Saint-Ouen, j'ai fait voter un Contrat Local de Sécurité en 2009 ambitieux et pragmatique, reconnu par les spécialistes de la sécurité comme étant l'un des meilleurs document de travail en Seine Saint Denis et qui permet la mise en œuvre de politiques publiques fortes dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la prévention, de la médiation, de la parentalité et de la vie associative. J'ai fait le choix également de renforcer nos partenariats avec les acteurs institutionnels (justice, police, éducation nationale) pour que nos exigences soient prises en compte au quotidien et traitées avec la plus grande attention.

Les résultats positifs commencent à prendre forme malgré la dureté de la réalité. Vous le savez, les socialistes ont des objectifs clairs et connus : apporter des réponses concrètes pour lutter contre l'insécurité, développer la prévention et porter le lien social au cœur de nos préoccupations politiques pour notre Ville.

Le Président de la République, François Hollande a fait de la sécurité une priorité nationale tout comme il a rappelé la nécessite de remettre au cœur de l'action de l'état, la réussite de la jeunesse. Nous saurons, nous, socialistes audoniens, déterminés à exiger davantage de moyens, pour l'accompagnement de nos jeunes, pour nos écoles, pour nos quartiers, pour les familles les plus fragilisées.

" La République grandit dans ses valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité que lorsque elle ne laisse personne sur le bord du chemin aussi sinueux soit- il "

La lettre des élus du groupe Socialiste et Citoyen de la Mairie de Saint-Ouen

6, place de la République93400 SAINT-OUEN

Henri LELORRAIN - Directeur de la Publication

Vous pouvez retrouver toute l’actualité des élus socialistes de Saint-Ouen sur notre blog:

saint-ouen-socialiste.fr

Et sur facebook :

Elus socialistes Saint Ouen

Voyage d’étude en Palestine : Chercher la paix !

Dominique Garcia - Durocher

La Ville de Saint Ouen a décidé de sa participation à la 7ème Conférence Internationale pour la Résistance Non Violente, organisée à Bil'In en Cisjordanie, par le biais d’une délégation d’élus de la Ville. La conférence annuelle pour la Résistance Non-violente a eu lieu sur une colline de Bil’in près de Ramallah, symbole d’un village qui résiste de façon non violente au Mur. Une partie de la conférence s’est également déroulée à Hébron et Jérusalem, ce qui a permis un déplacement sur les territoires et de fait d’appréhender le fonctionnement des zones imposées par Israël sur un plan administratif et sécuritaire (70% des territoires palestiniens sont sous contrôle israélien).

La résistance non violente n’est pas nouvelle en Palestine mais Bil’in a su, grâce au soutien des activistes israéliens et internationaux, médiatiser l’injustice de l’occupation à travers ses actions originales (manifestation hebdomadaire et conférence internationale annuelle).

Durant la Conférence se sont succédés des témoignages et des films traitant de la résistance non violente menée par des comités populaires et soutenus par des acteurs de la vie politique et associative locale et internationale. Cette conférence a rassemblé chaque jour entre 200 et 500 participants palestiniens, israéliens et de nombreux pays dont les plus représentés : la France et l’Italie.

Des débats sont ressortis plusieurs exigences et notamment celle pour les palestiniens de faire défendre leur terre et leurs droits, en faisant pression sur la communauté internationale

• Obliger notre opinion publique à prendre conscience de ce qui se passe en Palestine, en appelant toutes les organisations internationales, syndicats, militants de la paix et institutions de la société civile présents à témoigner

• Dénoncer le manque de clarté et de positionnement de la politique européenne au Moyen-Orient notamment quant à l’expansion de la colonisation israélienne et à l’arrestation des enfants palestiniens (environ un millier chaque année).

• Encourager les bailleurs internationaux à bâtir et fournir des énergies sur les territoires palestiniens.

• Boycotter les produits israéliens

Nous, socialistes nous pensons que l'Europe doit jouer un rôle pour imposer la paix. Seul le chemin de la paix est possible avec deux états et une reconnaissance mutuelle de la Palestine et Israël. La première condition est l'arrêt de la colonisation israélienne de la Palestine et le retour aux frontières de 1967, car, si l'Etat d'Israël a doit à la sécurité et à son existence, les Palestiniens doivent disposer d'un état viable et de garanties.

L'Europe doit soutenir les forces de paix aussi bien israélienne que palestinienne. Elle doit donc prendre des initiatives pour construire des projets économiques et de développement pour garantir la paix.