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L’état de l’académie 2017-2018

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L’état de l’académie 2017-2018

Édito

L’académie d’Aix-Marseille scolarise près de 550 000 élèves dans l’ensemble de ses écoles, collèges et lycées. Le dynamisme de son territoire se traduit également dans l’enseignement supé-rieur avec plus de 107 000 étudiants inscrits dans les universités, écoles et cursus post-bac en lycée.

Ce fort engagement des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseigne-ment supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se traduit par la mobilisation quotidienne de plus 56 000 personnels (enseignants, administratifs, inspection et direction, orientation, assistance éducative…).

Tous les niveaux stratégiques doivent opérer en synergie pour tendre vers des objectifs partagés, cohérents et fédé-rateurs afin d’offrir toutes les chances de réussite aux élèves, quels que soient leurs origines sociales et géo-graphiques, leurs potentiels scolaires et, plus généralement, leurs besoins et particularités.

L’action en faveur de la réussite de tous les élèves est au cœur du projet commun des académies d’Aix-Mar-seille et de Nice. Ce projet, qui s’inscrit notamment dans le cadre de la réforme territoriale, traduit la volonté des deux

Bernard BeignierRecteur de la région académique

Provence-Alpes-Côte d’Azur,Recteur de l’académie d’Aix-Marseille,

Chancelier des universités

académies de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur de mettre en cohérence les politiques éducatives régionales, de coordonner leurs actions et de mutualiser leurs ressources.Il structure et explicite la politique édu-cative afin d’offrir, aux différents ac-teurs de l’École, une lecture synthétique des priorités académiques majeures et de trouver une concrétisation au sein même des classes au bénéfice des enseignants et des élèves.

Afin de vous présenter au mieux notre action dans son contexte, L’état de l’académie est structuré en cohérence avec les grands axes du projet des aca-démies. Il présente ainsi les grandes orientations, les données chiffrées et la répartition géogra-phique des struc-tures et dispositifs mis en œuvre.

Je souhaite que cette publication vous permette de mieux connaître et comprendre notre académie. En outre, je formule le sou-hait qu’elle participe à accompagner les professionnels de l’Éducation dans leur engagement au service de la réussite de tous les élèves.

L’action en faveur de la réussite de tous les élèves est au cœur

du projet commun des académies d’Aix-Marseille et de Nice

L’état de l’académie 2017-2018 3

4 L’état de l’académie 2017-2018

08 La région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur10 Les prévisions d’effectifs et les moyens à la rentrée 201712 Présentation du territoire académique14 Les chiffres clés de l’académie18 Le poids respectif du secteur public et du secteur privé19 Le CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille21 L’enseignement supérieur24 La formation tout au long de la vie25 La validation des acquis de l’expérience26 Les résultats aux examens28 Le budget académique et les ressources humaines

30 Agir dès le plus jeune âge31 L’information, l’orientation et l’affectation37 Se préparer à une formation professionnelle38 L’adaptation scolaire (SEGPA et EREA)39 La scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers

et en situation de handicap (ASH)41 L’accueil des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA)42 Promouvoir la persévérance scolaire pour réduire

le décrochage

Présentation de l’académie

Mieux former pour mieux réussir à l’école

L’état de l’académie 2017-2018 5

Sommaire

60 Le lien école-entreprise62 L’éducation artistique et culturelle64 Ouverture à l’international68 La carte des langues69 L’enseignement du provençal70 L’offre de formation en sport dans le second degré

46 Instaurer les conditions d’un climat scolaire positif48 Formation laïcité49 La réserve citoyenne50 Les dispositifs d’accompagnement de vie scolaire51 L’offre d’hébergement : demi-pension et internat52 La politique de l’éducation prioritaire54 Développer la formation initiale et continue

des professionnels de l’éducation et encourager l’innovation pédagogique

56 La stratégie numérique

Mieux accueillir pour assurer l’équité

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

6 L’état de l’académie 2017-2018

Aix-Marseille

Aix-Marseille

Versailles

Créteil

Montpellier Nice

ClermontFerrand

Lyon

Orléans-Tours

ReimsParis

Grenoble

Dijon

Limoges

Bordeaux

Poitiers

Nantes

Rennes

Besançon

Strasbourg

Nancy-Metz

Toulouse

Caen

Rouen

Amiens

Lille

Corse

Recteur de région académique Recteur de région académique

Source : MENESR

Recteurde régionacadémique

Recteurd’académie

Source : MEN

L’état de l’académie 2017-2018 7

Présentation de l’académie

8 L’état de l’académie 2017-2018

La région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur

Présentation de l’académie

Afin de répondre au nouveau cadre ré-gional créé par la loi du 16 janvier 2015, 17 régions académiques sont mises en place depuis le 1er janvier 2016 (décret n° 2015-1616 du 10 décembre 2015 relatif aux régions académiques). Elles regroupent les académies ac-tuelles, maintenues dans leurs limites géographiques.

Dans chacune d’elles, un recteur de région académique est désigné pour garantir l’unité et la cohérence de la parole de l’État dans les champs de compétences intéressant la région : apprentissage, carte des formations, orientation, lutte contre le décrochage scolaire, numérique éducatif, enseigne-ment supérieur et recherche. Le recteur de région académique est l’interlocuteur unique auprès de la pré-fecture de région et du conseil régional.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région académique est composée des académies d’Aix-Marseille et de Nice. Le recteur de l’académie d’Aix-Mar-seille est désigné recteur de région académique.

La gouvernance de la région académique

Un arrêté du recteur de région acadé-mique en date du 19 mars 2016 précise les modalités de gouvernance de la région académique PACA.

Dans le cadre des orientations straté-giques pour la région académique, le Comité régional académique (CoRéA) arrête de manière collégiale la cohé-rence des politiques publiques de l’Édu-cation nationale, de la Recherche et de l’Enseignement supérieur conduites dans la région.

Les services inter-académiques

Deux services inter-académiques ont été créés :• En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Service inter-académique (SIA-SUP) est chargé, pour les établis-sements publics à caractère scienti-fique, culturel et professionnel relevant du ministère en charge de l’enseigne-ment supérieur :- du contrôle budgétaire ;- du contrôle administratif et financier des délibérations des conseils d’admi-

nistration et des décisions des prési-dents et directeurs.

• Le Service pour les affaires régio-nales (SAR) a un rôle de coordination des académies dans les domaines de compétences du CoRéA dont il prépare les dossiers et assure le secrétariat. Ce service fait l’interface avec la région et la préfecture de région.

Les principales actions conduites en 2016-2017

• Les lettres de mission des conseillers techniques des recteurs des acadé-mies d’Aix-Marseille et de Nice ont été actualisées pour l’année 2016-2017. Des orientations stratégiques communes sont définies et des groupes de travail inter-académiques sont mis en place.

• Un séminaire inter-académique des trois corps d’inspection a eu lieu le 16 novembre 2016 à Toulon dans le cadre de la construction d’une identité professionnelle régionale : accompa-gnement des établissements, missions d’évaluation et d’accompagnement des enseignants.

• Une conseillère technique ASH ré-gionale met en œuvre les orientations stratégiques, pour les deux académies, relatives à la personnalisation des par-cours et de la scolarisation des enfants à besoins éducatifs particuliers, et plus particulièrement ceux en situation de handicap.

• Un projet de coopération renforcée sera crée entre les services juridiques et les cellules d’appui et de conseils aux établissements scolaires des aca-démies du sud-est.

• Des comités de pilotage à l’échelle de la région académique sont mis en place dans le domaine de la carte des forma-tions, de la continuité bac-3/bac+3 et de la gouvernance des systèmes d’infor-mation.

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13 83

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Académie d’Aix-Marseille

Académie de Nice

L’état de l’académie 2017-2018 9

Un projet académique commun avec l’académie de Nice

Dans le cadre de la réforme territoriale et des lois de juillet 2013 portant sur la refondation de l’école et sur l’enseigne-ment supérieur et la recherche, les aca-démies d’Aix-Marseille et de Nice ont élaboré un projet académique commun. Il explicite la politique éducative et a pour vocation d’offrir, aux différents ac-teurs de l’École, une lecture synthétique des priorités majeures et de trouver une concrétisation au sein même des classes.Au-delà de la communauté éducative, il doit permettre à l’ensemble des parte-naires de l’École* de mieux appréhender les actions conduites par les deux aca-démies.

Ce projet commun traduit la volonté de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur de mettre en cohérence les politiques éducatives régionales, de coordonner leurs actions et de mutuali-ser leurs ressources.

*Parents, collectivités territoriales, secteur associatif, acteurs du monde économique et social, etc.

Les priorités régionales académiques sont structurées autour de 3 axes :

◗ Axe 1 / Mieux former pour mieux réussir à l’école :• conforter les apprentissages de base et installer le socle commun ;• améliorer la fluidité et la sécurisation des parcours ;• développer la persévérance scolaire ;• conforter le pilotage pédagogique.

◗ Axe 2 / Mieux accueillir pour assurer l’équité :• développer l’offre et l’usage du numé-rique à l’École ;• agir sur le climat scolaire et l’appren-tissage à travailler ensemble ;• lutter contre les inégalités territoriales ;• favoriser un environnement de travail de qualité et une gestion des ressources humaines performante.

◗ Axe 3 / Favoriser une meilleure ouver-ture de l’école :• permettre une meilleure connaissance du monde économique et social ;• développer l’ouverture internationale et les parcours artistiques, culturels et sportifs ;• favoriser tous les partenariats pour préparer à la citoyenneté.

Retrouvez le Projet des académies d’Aix-Marseille et de Nice sur le site :

www.ac-aix-marseille.fr

> Académie > Présentation de l’académie > Le projet des académies d’Aix-Marseille et de Nice

10 L’état de l’académie 2017-2018

Les prévisions d’effectifs et les moyens à la rentrée 2017

Présentation de l’académie

Les prévisions d’effectifsÀ la rentrée 2017, l’académie d’Aix-Marseille accueillera 540 016 élèves dans les premier et second degrés (public et privé).

Premier degré Second degré

Public PublicPrivé1 Privé2

264 846 élèves (+1 881 élèves

par rapport à 2016)

191 750 élèves (+1 757 élèves

par rapport à 2016)

32 229 élèves (+242 élèves

par rapport à 2016)

51 191 élèves (+659 élèves

par rapport à 2016)

(1 : y compris hors contrat - 2 : sous contrat)

*hors post-bac, apprentis, insertion

*hors post-bac, apprentis, insertion

Prévision d’effectifs d’élèves - Public (premier et second degrés)

Rentrée 2016(constat)

Rentrée 2017(prévisions) Évolution

Préélémentaire 99 099 100 189 1 090

Élémentaire 161 940 162 668 728

Spécial 1 926 1 989 63

Total 1er degré 262 965 264 846 1 881

Collège (hors SEGPA) 108 906 109 942 1 036

SEGPA 3 094 3 114 20

EREA 379 379 0

Lycée général et technologique 54 704 55 449 745

Lycée professionnel* 22 910 22 866 -44

Total 2nd degré 189 993 191 750 1 757

Prévision d’effectifs d’élèves - Privé(premier et second degrés)

Rentrée 2016(constat)

Rentrée 2017(prévisions) Évolution

Préélémentaire 10 950 11 096 146

Élémentaire 20 952 21 047 95

Spécial 85 86 1

Total 1er degré 31 987 32 229 242

Collège (hors SEGPA) 27 244 27 752 508

SEGPA 183 202 19

Lycée général et technologique 15 160 15 353 193

Lycée professionnel* 7 945 7 884 -61

Total 2nd degré 50 532 51 191 659

Les moyens supplémentaires à la rentrée 2017

L’académie d’Aix-Marseille bénéficie d’une dotation de 465 Équivalents temps plein (ETP) enseignants supplémen-taires pour la rentrée 2017 :• 265 ETP pour le premier degré dont 255 emplois définitifs et 10 ETP en moyens d’enseignement stagiaire transférés sur des emplois définitifs ;• 200 ETP pour le second degré.

Sur les 200 postes attribués pour le 2nd degré, 40 ont été attribués aux lycées de l’académie qui scolarisent la plus forte proportion d’élèves issus de milieux socialement défavorisés.

À ces moyens d’enseignement, viendra s’ajouter un contingent permettant de renforcer la prise en charge médico-so-ciale et éducative de l’élève : • 3 emplois d’infirmiers scolaires ; • 3 emplois d’assistants sociaux ;

• 6 emplois administratifs dans les EPLE ; • 7 CPE ;• 5 emplois de personnels d’inspection.

Enfin, la dotation académique en em-plois d’Accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) a été abondée de 604 emplois supplémen-taires au 1er septembre 2017. Cela porte à 1 569 le nombre d’emplois d’AESH dans l’académie d’Aix-Marseille.

L’état de l’académie 2017-2018 11

1er degré 2nd degré

Variation des emplois premier degréRentrée scolaire 2017

Variation de la dotation en ETP (équivalent temps plein)

Alpes-de-Haute-Provence +5

Hautes-Alpes +2

Bouches-du-Rhône +200

Vaucluse +38

Missions académiques +10

+ 255

Variation des emplois second degréRentrée scolaire 2017

Variation de la dotation en ETP (équivalent temps plein)

Collèges des Alpes-de-Haute-Provence +2

Collèges des Hautes-Alpes +1

Collèges des Bouches-du-Rhône +81

Collèges du Vaucluse +16

+100

Lycées généraux et technologiques (LEGT) +75

Lycées professionnels (LP) +15

Missions académiques +10

Total académie + 100

◗ Dotation indemnitaireLe décret du 20 août 2014 reconnaît l’ensemble des missions inhérentes au métier enseignant dans le second degré et identifie trois ensembles de missions :• le service d’enseignement (dans le cadre de maxima de service hebdoma-daire) ;• les missions liées directement au ser-vice d’enseignement dont elles sont le

prolongement (accomplies par tous les enseignants en dehors du service d’en-seignement) ;• des missions particulières exercées par certains enseignants au sein de l’EPLE ou au niveau académique (coor-donnateur, référent, tutorat des élèves, ou autres missions d’intérêt pédago-gique ou éducatif) selon deux modes de reconnaissances : l’attribution d’une in-

demnité ou l’attribution d’une décharge de service.

Le budget heures supplémentaires transformé en Indemnités pour mission particulière (IMP) est de 3 689.50 IMP, soit 4 611 875 €.

Nombre de postes pour 100 élèves (P/E) dans le premier degré à la rentrée 2016 - Public

Nombre d’élèves par classe (E/D) dans le second degré à la rentrée 2016 - Public

Total académie :

24,7

Académie :

5,27France métropolitaine :

5,32

12 L’état de l’académie 2017-2018

Présentation du territoire académique

Présentation de l’académie

Les départements de l’académie Chiffres clés

4 départements

21 394 km 2 (3,9 % du territoire métropolitain)

2 886 147 habitants dans l’académie en 2016 (estimation INSEE provisoire - soit 4,5 % de la population de la France métrolitaine)

70,2 % de la population de l’académie vit dans les Bouches-du-Rhône

Évolution de la démographie depuis 1990Recensement Estimation Évolution

de 1990 à 2016*Au 1er janvier 1990 1999 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015* 2016*

Alpes-de-Haute-Pce 130 911 139 515 159 450 160 149 160 959 161 241 161 916 161 588 161 619 161 593 23,4 %

Hautes-Alpes 113 265 121 338 135 836 136 971 138 605 139 554 139 279 139 883 140 225 140 443 24 %

Bouches-du-Rhône 1 758 064 1 833 982 1 967 299 1 972 018 1 975 896 1 984 784 1 993 177 2 006 069 2 016 345 2 025 355 15,5 %

Vaucluse 466 910 499 321 540 065 543 105 546 630 546 314 549 949 554 374 556 932 558 756 19,7 %

Académie 2 469 150 2 594 156 2 802 650 2 812 243 2 822 090 2 831 893 2 844 321 2 861 914 2 875 121 2 886 147 16,9 %

France métropolitaine 56 577 000 58 496 613 62 465 709 62 765 235 63 070 344 63 375 971 63 697 865 64 027 784 64 343 948 64 604 599 14,2 %

Source : INSEE - estimations de population au 1er janvier - * Données provisoires

Les contraintes territoriales et sociales

◗ De fortes disparités démographiques et géographiquesDans les départements alpins la popu-lation est essentiellement rurale, à l’in-verse de celles des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Par ailleurs, dans ces deux derniers départements, le nombre d’enfants de 2 à 16 ans par km2 est très supérieur au niveau national.

Sources : BCP univers démographie, chargement mars 2016. Bilan démographique INSEE et révision de la DEPP

Population des 2 à 16 ans - données définitives 2013Population 2 à 16 ans

Densité des 2 à 16 ans (nombre d’habitants au km²)

Alpes-de-Haute-Provence 27 404 3,96

Hautes-Alpes 24 670 4,45

Bouches-du-Rhône 363 051 71,37

Vaucluse 102 655 28,78

Académie 517 780 24,51

France métropolitaine 11 839 140 21,77

L’état de l’académie 2017-2018 13

Espaces urbains et ruraux

Sources : Insee, Revenus disponibles localisés 2013

Taux de pauvreté dans les départements de l’académie en 2013

Taux de pauvreté

en %

Niveau de vie médian des personnes pauvres

en euros/mois

Alpes-de-Haute-Provence 16,5 794

Hautes-Alpes 14,1 811

Bouches-du-Rhône 18,4 773

Vaucluse 20,2 780

France métropolitaine 14,5 797

Des critères sociaux contrastés

À l’exception des Hautes-Alpes, le taux de pauvreté de tous les départements est supérieur à la moyenne métropolitaine. Le Vaucluse est le plus touché (20,2 %). Dans ce département, certaines com-munes, en particulier Avignon, Carpen-tras et Cavaillon, excèdent largement la moyenne départementale avec un taux de pauvreté supérieur à 28 %.

Selon l’Insee, avec 367 000 personnes concernées, les Bouches-du-Rhône comptent le plus grand nombre de personnes pauvres de la région. La pauvreté y est fréquente (18,4 % de la population) et particulièrement intense, le niveau de vie des plus pauvres étant très inférieur au seuil de pauvreté. La moitié des personnes pauvres y vivent avec moins de 773 euros par mois.

Les Bouches-du-Rhône présentent également, avec les départements fran-ciliens, les plus fortes inégalités de re-venus, et ce malgré une part importante de prestations sociales. Ces inégalités se traduisent par un taux de pauvreté très variable selon les communes du département. Très peu fréquente dans certaines communes situées au sud d’Aix-en-Provence, la pauvreté peut toucher jusqu’à 30 % de la population de certaines villes du département. Au sein même de la ville de Marseille, les dispa-rités sont importantes : un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté en moyenne. Cependant, le sud-ouest de Marseille est faiblement concerné (1 personne sur 10) tandis que le seuil de pauvreté peut représenter 50 % de la population sur certains quartiers proches du centre-ville.

Espace urbain et espace rural

• L’espace à dominante rurale, ou espace rural, regroupe l’ensemble des petites unités urbaines et com-munes rurales n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine (pôle urbain, communes mono ou multipolarisées).• Une commune multipolarisée est une commune ou unité urbaine dont 40 % ou plus des actifs rési-dents travaillent dans plusieurs aires urbaines sans atteindre ce seuil avec l’une d’entre elles.• Une commune monopolarisée est une commune ou une unité urbaine dont 40 % ou plus des ac-tifs résidents travaillent dans l’aire urbaine hors de la commune ou de l’unité urbaine de résidence.• Le pôle urbain est une agglomé-ration offrant au moins 5 000 em-plois et qui n’est pas située dans la couronne périurbaine d’un autre pôle urbain.

14 L’état de l’académie 2017-2018

Les chiffres clés de l’académieAix-Marseille est la 9e académie en nombre d’élèves des premier et second degrés.

Le premier degré

En 2016-2017, les effectifs ont poursuivi leur croissance amorcée en 2011.

Présentation de l’académie

Répartition des effectifs du premier et du second degrés en 2016-2017 par département et type d’établissement(hors insertion, apprentis, post-bac [CPGE, STS...])

Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-

du-Rhône Vaucluse Total

Préélémentaire 5 330 4 458 78 776 21 485 110 049

Élémentaire 9 189 7 808 128 505 36 390 181 892

Spécial 114 61 1 398 438 2 011

Total 1er degré public et privé sous et hors contrat 14 633 12 327 208 679 58 313 293 952

Collège 7 333 6 399 94 801 27 617 136 150

SEGPA 158 172 2 211 736 3 277

EREA 74 0 178 127 379

Lycée d’enseignement général et technologique* 3 881 3 057 48 359 14 567 69 864

Lycée professionnel** 1 605 1 399 21 645 6 206 30 855

CFA (apprentis de niveau IV et V) du MEN 622 402 6 225 2 621 9 870

Total 2nd degré (hors post-bac) (public et privé sous contrat) 13 673 11 429 173 419 51 874 250 395

Total académie 28 306 23 756 382 098 110 187 544 347

* Y compris les sections d’enseignement général et technologique (SGT) en lycée professionnel. ** Y compris les sections d’enseignement professionnel (SEP) en lycée d’enseignement général et technologique), les « prépa pro » et les formations complémentaires - non compris l’insertion, les apprentis et le post-bacSources : 1er degré : constat et prévision DEPP, 2nd degré : BEA (au constat de rentrée)

Évolution des effectifs d’élèves dans l’enseignement du premier degré (public et privé sous et hors contrat)

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Préélémentaire 108 490 106 252 105 225 103 985 104 637 105 956 106 946 107 565 109 159 109 696 109 779 110 049 111 285 111 093

Élémentaire 174 547 175 033 174 750 174 235 173 643 174 279 173 292 174 273 175 608 177 792 180 193 182 892 183 715 185 039

Spécial 2 369 2 181 2 355 2 527 1 878 1 854 1 807 1 843 1 890 1 968 1 951 2 011 2 075 2 100

Total 285 406 283 466 282 330 280 747 280 158 282 089 282 045 283 681 286 657 289 456 291 923 294 952 297 075 298 232

Prévisions

Source : constat et prévisions des DASEN retenus DEPP

95,0

96,2

97,4

98,6

99,8

101,0

102,2

103,4

104,6

105,8

107,0

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Prév. 2017

Prév. 2018

Préélémentaire

Élémentaire

Total (y compris spécial

Effectifs

L’état de l’académie 2017-2018 15

Nombre d’écoles du premier degré en 2016-2017 (public et privé sous et hors contrat)

Alpes-de-Haute-

ProvenceHautes-

AlpesBouches- du-Rhône Vaucluse Académie

Maternelles 31 19 547 129 726

Élémentaires 126 122 595 232 1 075

Spéciales* 1 1

Total 157 141 1143 361 1 802

Maternelles 0 0 2 0 2

Élémentaires 4 6 113 37 160

Spéciales* 1 1

Total 4 6 116 37 163

Maternelles 31 19 549 129 728

Élémentaires 130 128 708 269 1 235

Spéciales* 0 0 2 0 2

Total 161 147 1 259 398 1 965

ACADEMIE DE NICE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ACADEMIE DEGRENOBLE

ITALIE

VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

BOUCHES-DU-RHONE

HAUTES-ALPES

Cavaillon

Avignon

Sisteron

Salon-de-Pce

Aix-en-Pce

Arles

Istres

Marseille

Manosque

Briançon

Digne-les-BainsOrange

Barcelonnette

Gap

Apt

Carpentras

Pertuis

Densité par commune de scolarisationNombre d'élèves au km²

50 et plus10 à 491 à 9

Moins de 1

Département

Source : DASEN, rentrée 2016, hors enseignement spécial.Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES - Pôle d'aide au pilotage

ACADEMIE DE NICE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ACADEMIE DEGRENOBLE

ITALIE

HAUTES-ALPES

ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

VAUCLUSE

BOUCHES-DU-RHONE

Aix-en-Pce

Sisteron

Barcelonnette

Digne-les-

Bains

Manosque

Gap

Avignon

Cavaillon

Salon-de-PceArles

Istres

Briançon

Marseille

HAUTES-ALPES

ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

VAUCLUSE

BOUCHES-DU-RHONE

Aix-en-Pce

Sisteron

Barcelonnette

Digne-les-

Bains

Manosque

Gap

Avignon

Cavaillon

Salon-de-PceArles

Istres

Briançon

Marseille

Orange

Apt

Carpentras

Pertuis

Commune sans école (175)

Département

Source : DASEN rentrée 2017Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES - Pôle d'aide au pilotage

RPI dispersé composé de 2 communes(34 RPI pour 78 communes).

RPI concentré composé de 3 communes.Le point de départ de la flèche est lacommune de l'école de regroupement(7 RPI pour 19 communes).

Les effectifs d’élèves du premier degré public (non compris l’enseignement spécial)

Les écoles publiques : les Regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) concentrés et dispersés

et les communes sans école

* Les écoles dites « spéciales » regroupent des classes telles que les classes d’initiation (CLIN), les classes d’adaptation (ADAPT) et les classes d’intégration scolaire (CLIS).Source : Base rectorale des établissements.

Publ

icPr

ivé

Publ

ic+P

rivé

Le réseau d’écoles

Dans les zones rurales, une offre adap-tée aux faibles effectifs d’élèves

Dans les zones rurales de l’académie, les communes comptant peu d’élèves se réunissent en Regroupements péda-gogiques intercommunaux (RPI).

Le RPI est une structure pédagogique d’enseignement reposant sur un accord contractuel entre communes, fixant notamment les conditions de répartition des charges des écoles regroupées.

Les élèves sont regroupés :• soit en RPI dispersé, c’est-à-dire par niveau scolaire sur plusieurs sites. Cette solution permet d’utiliser tous les locaux scolaires de chaque commune concernée,• soit en RPI concentré, autrement dit tous les niveaux sont sur un même site.

Les RPI permettent aux communes as-sociées d’accueillir les élèves dans de meilleures conditions. La mise en com-mun des moyens et des équipements offre aux enfants des zones rurales des prestations de qualité équivalentes à celles des enfants des zones urbaines.

16 L’état de l’académie 2017-2018

Le second degré

Les prévisions d’effectifs de l’académie pour la rentrée scolaire 2017 font apparaître une légère hausse (+ 2 416 élèves).

Évolution des effectifs d’élèves du second degré public et privé sous contrat - par département (hors insertion, apprentis et post-bac - y compris ULIS, DP6 et prépa pro)

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Alpes-de-Haute- Provence 12 290 12 194 12 201 12 063 11 914 12 043 12 398 12 335 12 567 12 400 12 343 12 203 12 164

Hautes-Alpes 10 856 10 815 10 736 10 655 10 552 10 566 10 499 10 233 10 255 10 192 10 128 10 024 9 956

Bouches-du-Rhône 133 217 131 017 129 419 128 615 127 848 127 232 127 022 125 862 126 578 127 076 127 469 128 226 129 807

Vaucluse 41 013 40 680 40 017 39 479 39 117 38 907 38 951 38 532 38 331 38 445 38 908 39 161 39 444

Total 197 376 194 706 192 373 190 812 189 431 188 748 188 870 186 962 187 731 188 113 188 848 189 614 191 371

EREA 390 396 412 410 427 424 408 422 370 349 381 379 379

Total 2nd degré académie 197 766 195 102 192 785 191 222 189 858 189 172 189 278 187 384 188 101 188 462 189 229 189 993 191 750

Alpes-de-Haute- Provence 700 708 692 694 659 708 709 621 623 699 727 774 776

Hautes-Alpes 851 792 797 768 732 798 858 865 889 911 979 1 003 1 029

Bouches-du-Rhône 37 089 37 480 37 759 37 825 37 658 37 734 37 975 37 908 38 184 38257 38 450 38 790 39 376

Vaucluse 9 377 9 287 9 378 9 462 9 317 9 407 9 737 9 673 9 816 9898 9 957 9 965 10 010

Total 48 017 48 267 48 626 48 749 48 366 48 647 49 279 49 067 49 512 49 765 50 113 50 532 51 191

EREA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Total 2nd degré académie 48 017 48 267 48 626 48 749 48 366 48 647 49 279 49 067 49 512 49 765 50 113 50 532 51 191

Alpes-de-Haute- Provence 12 990 12 902 12 893 12 757 12 573 12 751 13 107 12 956 13 190 13 099 13 070 12 977 12 940

Hautes-Alpes 11 707 11 607 11 533 11 423 11 284 11 364 11 357 11 098 11 144 11 103 11 107 11 027 10 985

Bouches-du-Rhône 170 306 168 497 167 178 166 440 165 506 164 966 164 997 163 770 164 762 165 333 165 919 167 016 169 183

Vaucluse 50 390 49 967 49 395 48 941 48 434 48 314 48 688 48 205 48 147 48 343 48 865 49 126 49 454

Total 245 393 242 973 240 999 239 561 237 797 237 395 238 149 236 029 237 243 237 878 238 961 240 146 242 562

EREA 390 396 412 410 427 424 408 422 370 349 381 379 379

Total 2nd degré académie 245 783 243 369 241 411 239 971 238 224 237 819 238 557 236 451 237 613 238 227 239 342 240 525 242 941

Prévisions

Source : constat et prévisions des DASEN retenus DEPP

Publ

icPr

ivé

sous

con

trat

Publ

ic+P

rivé

SC

92

93

94

95

96

97

98

99

100

101

102

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*

*Prévisions

Alpes-de-Haute-Provence

Hautes-Alpes

Bouches-du-Rhône

Vaucluse

Effectifs

Évolution des effectifs d’élèves du second degré public et privé sous contrat - par département - base 100 en 2005

L’état de l’académie 2017-2018 17

Le post-bac

ACADEMIE DE NICE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ACADEMIE DEGRENOBLE

ITALIE

Cavaillon

Avignon

Sisteron

Salon-de-Pce

Aix-en-Pce

Arles

Istres

Marseille

Cavaillon

Avignon

Sisteron

Salon-de-Pce

Aix-en-Pce

Arles

Istres

Marseille

Manosque

Briançon

Digne-les-BainsOrange

Barcelonnette

Gap

Apt

Carpentras

Pertuis

Densité par commune de scolarisationNombre d'élèves au km²

100 et plus25 à 995 à 24

Moins de 5

Bassin de formation

Source : Base Elève Académique, rentrée 2016, hors post-bac et insertion, y compris EREA.Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES - Pôle d'aide au pilotage

Les effectifs d’élèves du 2nd degré public (non compris l’enseignement spécial)

Effectifs d’élèves du second degré public - par type d’établissement (hors insertion, apprentis

et post-bac - y compris ULIS et prépa pro)

2016 Prévision 2017

Collège (y compris SEGPA) 112 000 113 056

Lycée GT, SGT 54 704 55 449

LP, SEP 22 910 22 866

Total 2nd degré public 189 614 191 371

EREA 379 379

Total 2nd degré académie 189 993 191 750

Évolution des effectifs académiques post-bac de 2005 à 2015 (public et privé - hors CFA)

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Total Universités (1) 72 177 70 118 67 844 69 696 70 839 70 306 69 541 67 440 65 682 69 639 72 517

dont préparation DUT 3 958 4 036 4 186 4 273 4 256 4 276 4 321 4 260 4 141 4 266 4 247

STS et assimilés (2) 9 613 9 815 10 336 10 493 10 704 11 027 11 062 11 428 11 473 11 388 11 403

CPGE 3 079 3 054 3 219 3 307 3 225 3 201 3 252 3 407 3 377 3 391 3 388

Formations d'ingénieurs (3) 1 364 1 403 1 697 1 830 1 823 1 859 1 806 2 277 2 430 2 440 2 551

Écoles de commerce, gestion et vente (4)

3 905 4 905 4 548 4 487 5 104 5 302 5 783 6 166 6 147 5 901 5 800

Autres écoles et formations (5) 12 975 12 022 13 375 10 722 10 942 11 402 11 512 11 529 13 119 11 921 11 875

Total enseignement sup 103 113 101 317 101 019 100 535 102 637 103 097 102 956 102 247 102 228 104 680 107 534

Évolution (%) -1,7 % -0,3 % -0,5 % 2,1 % 0,4 % -0,7 % -0,1 % 0,0 % 2,4 % 2,7 %

(1) Y compris IEP (2) STS/DMA/Classe de mise à niveau/DCESF(3) Ensemble des écoles et formations d’ingénieurs hors universitaires - données provisoires(4). Hors BTS - données provisoires (5) Dont écoles paramédicales et sociales - données provisoires

Sources : Atlas régional des effectifs d’étudiants et RERS 2016 : MESRI-DGESIP-DGRI-SIES / Système d’information SISE, enquêtes menées par le SIES sur les écoles d’ingénieurs, les établissements d’enseignement supérieur non rattachés aux universités, données sur les STS et CPGE collectées par le MEN-MESRI-DEPP, enquêtes spécifiques.

18 L’état de l’académie 2017-2018

Le poids respectif du secteur public et du secteur privé

Présentation de l’académie

Dans le premier degré

Sur 294 952 élèves du premier degré, près de 9 élèves sur 10 sont scolarisés dans l’enseignement public. L’enseignement privé est plus présent dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse (11 % en moyenne).La répartition public/privé est stable depuis 2011.

Dans le second degré

Sur 240 146 élèves du second degré, près de 8 élèves sur 10 sont dans l’en-seignement public. L’enseignement privé est plus présent dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse.La répartition public/privé est stable depuis 2011.

Répartition des effectifs du premier degré en 2016-2017 (public et privé sous et hors contrat)

Privé Public Total

Effectifs % Effectifs % Effectifs

Alpes-de-Haute-Provence 787 5,4 13 846 94,6 14 633

Hautes-Alpes 1 041 8,4 11 286 91,6 12 327

Bouches-du-Rhône 23 661 11,3 186 018 88,7 209 679

Vaucluse 6 498 11,1 51 815 88,9 58 313

Académie 31 987 10,8 262 965 89,2 294 952

Répartition des effectifs du second degré en 2016-2017 (public et privé sous et hors contrat y compris EREA, hors post-bac)

Privé Public Total

Effectifs % Effectifs % Effectifs

Alpes-de-Haute-Provence 861 6,6 12 203 93,4 13 064

Hautes-Alpes 1 003 9,1 10 024 90,9 11 027

Bouches-du-Rhône 40 299 23,9 128 226 76,1 168 525

Vaucluse 10 369 20,9 39 161 79,1 49 530

Académie 52 532 21,7 189 614 78,3 242 146

Évolution de la part public-privé des effectifs du premier degréEffectifs 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Part Public 254 032 252 551 251 002 250 434 252 203 251 528 252 885 255 750 258 419 260 525 262 965 264 846 265 865

Part Privé 29 434 29 779 29 745 29 724 29 886 30 517 30 796 30 907 31 037 31 398 31 987 32 229 32 367

Total 1er degré 283 466 282 330 280 747 280 158 282 089 282 045 283 681 286 657 289 456 291 923 294 952 297 075 298 232

Part en %

Effectifs 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Part Public 89,6 89,5 89,4 89,4 89,4 89,2 89,1 89,2 89,3 89,2 89,2 89,2 89,1

Part Privé 10,4 10,5 10,6 10,6 10,6 10,8 10,9 10,8 10,7 10,8 10,8 10,8 10,9

Évolution de la part public-privé des effectifs du second degré (y compris EREA, hors post-bac)Effectifs 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Part Public 195 102 192 785 191 222 189 858 189 186 189 278 187 384 188 101 188 462 189 229 189 614 191 371

Part Privé 50 614 51 032 51 069 50 806 51 255 51 963 51 553 51 932 52 051 52 310 52 532 53 191

Total 2nd degré 245 716 243 817 242 291 240 664 240 441 241 241 238 937 240 033 240 513 241 539 242 146 244 562

Part en %

Effectifs 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Part Public 79,4 79,1 78,9 78,9 78,7 78,5 78,4 78,4 78,4 78,3 78,3 78,3

Part Privé 20,6 20,9 21,1 21,1 21,3 21,5 21,6 21,6 21,6 21,7 21,7 21,7

Source : Constats et prévisions DEPP - 1er degré privé = y compris hors contrat et enseignement spécial

Source : BEA Constats et prévisions DEPP - 2nd degré privé = y compris hors contrat et enseignement spécial

Prévisions

Prévisions

Prévisions

Prévisions

L’état de l’académie 2017-2018 19

Le CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille

Présentation de l’académie

L’apprentissage dans la Région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur

Dans le cadre du Contrat de plan régio-nal de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRD-FOP) adopté par les élus du conseil ré-gional le 17 mars 2017, l’État, la Région et les autorités académiques s’engagent conjointement à développer l’appren-tissage dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’objectif est de promouvoir l’excellence dans tous les CFA et les entreprises qui partagent la responsa-bilité du parcours de l’apprenti, afin de favoriser l’atteinte de l’objectif de 50 000 apprentis d’ici 2021. Le contexte académique

Depuis le 1er janvier 2017, l’académie d’Aix-Marseille dispose d’un CFA aca-

démique composé de 18 Unités de formation par apprentissage (UFA), qui a pour objectif le développement de l’apprentissage au sein du réseau des Établissements publics locaux d’ensei-gnement (EPLE). Il s’agit de fédérer, rationaliser et professionnaliser les différents acteurs et faciliter la mise en place de formations mixtes de façon à sécuriser les parcours des jeunes. L’organisme gestionnaire du CFA est le GIP-FCIP (Groupement d’intérêt public pour la formation continue et l’insertion professionnelle) de l’académie.

Dans les deux ans à venir, l’activité des deux derniers CFA en établissement public sera regroupée au sein du CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille. Les établissements, lieux de formations par la voie de l’apprentissage de ces CFA, deviendront de ce fait des Unités de formation par apprentissage (UFA)

du CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille :

• au 1er janvier 2018 : transfert des acti-vités du CFA régional du lycée hôtelier de Marseille,• au 1er janvier 2019 : transfert des activi-tés du CFA régional Éducation nationale en Vaucluse.

À terme, il s’agit pour le CFA acadé-mique de coordonner toutes les forma-tions en apprentissage au sein d’un ré-seau de 26 UFA proposant 65 diplômes du CAP au BTS.

À ce jour, le CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille forme 800 apprentis à 47 diplômes différents. Le CFA régional du lycée hôtelier de Marseille accueille 395 apprentis et le CFA régional Éduca-tion nationale du Vaucluse environ 500.

La carte académique de l’apprentissage

BriançonHautes-Alpes

Alpes-de-Haute-Provence

Bouches-du-Rhône

Vaucluse

Gap

Sisteron

Digne-les-Bains

ManosqueAvignon

Valréas

Pertuis

Aix-en-Provence

Marseille

0484

13

05

■ Établissements rattachés au CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille au 1er janvier 2017

■ Établissements non rattachés au CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille au 1er janvier 2017

CFA Régional Éducation nationale en Vaucluse

UFA Schuman - Victor Hugo - Vedène Antenne Alexandre Dumas -

Antenne Aubanel

Arles 2 UFACharles Privat - Pasquet

Étang de Berre 3 UFARol Tanguy - Latécoère -

Jean Lurçat

Marseille 8 UFALeau - Poinso Chapuis - Vinci - Colbert -

Marie Curie - Victor Hugo - La Floride - Diderot CFA Régional du lycée hôtelier CFA du lycée hôtelier - UFA Manosque - UFA Valréas

Aix-en-Provence / Gardanne 5 UFADuby - Vauvenargues - Gambetta -

Zola - Fourcade

20 L’état de l’académie 2017-2018

Répartition des effectifs du CFA académique au 31 décembre 2016 par niveau de diplôme préparé

Les effectifs du CFA académique

Évolution des effectifs de 2014 à 2016

2014 2015 2016

UFA issues de l’ancien CFA interprofessionnel 146 207 251

UFA issues de l’ancien CFA Vauvenargues 101 109 98

UFA issues de l’ancien CFA des lycées du pays d’Arles 160 164 170

UFA issues de l’ancien CFA Henri Rol-Tanguy 195 190 198

UFA issue de l’ancien CFA du lycée Latécoère 45 46 49

Effectif total apprentis 647 716 766

Niveau I

Niveau IV

Niveau III

Niveau V

3 %

31 %

33 %

33 %

L’offre de formation de l’ensemble des Unités de formation par apprentissage constitutives du CFA académique est consultable sur le site www.cfa.ac-aix.marseille.fr

Les ressources humaines du CFA académique

La direction du CFA est assurée par une directrice nommée par arrêté rec-toral. La coordination administrative et pédagogique des Unités de formation par apprentissage est assurée par cinq personnels. Les formations sont encadrées par les directeurs d’UFA, assurées par 277 for-mateurs, et la gestion de chaque UFA est confiée à des personnels adminis-tratifs et techniques.

Le financement du CFA académique

Le financement du CFA académique provient pour l’essentiel de la taxe d’apprentissage et de la dotation de fonctionnement de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les modalités de l’apprentissage

• L’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre une formation en lycée public (unité de formation par apprentissage) et une formation en entreprise.

• L’apprenti signe un contrat d’appren-tissage qui est un contrat de travail avec un employeur.

• Éligibilité au contrat d’apprentissage :- les jeunes âgés d’au moins 15 ans au 31 décembre justifiant avoir effectué la scolarité du premier cycle de l’ensei-gnement secondaire (fin de troisième) ; - les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus ; - au-delà de 25 ans, les apprentis pré-parant un diplôme ou un titre supérieur à celui déjà obtenu, les personnes reconnues travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création d’entreprise nécessitant le diplôme visé, et les sportifs de haut niveau.

• Durée du contrat d’apprentissage généralement limitée à la formation pré-parée.

• Le temps de travail de l’apprenti est identique à celui des autres salariés.

• L’apprenti bénéficie d’une rémunéra-tion variant en fonction de son âge et de l’année d’exécution du contrat qui correspond à un pourcentage du SMIC (de 25 à 78 %).

Coordonnées du CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille

860 rue René Descartes Les Pléiades 1 - bât C 13857 Aix-en-Provence Cedex 3

04 42 90 41 15

[email protected]

www.cfa.ac-aix-marseille.fr

✆@

Niveau I : diplôme de niveau égal et supérieur à bac+4 ou 5 : master, doctorat, diplôme de grande école…Niveau III : diplôme de niveau bac+2 : DUT, BTS, écoles des formations sanitaires ou sociales…Niveau IV : bac général, technologique ou professionnel, BP, BT ou équivalent.Niveau V : CAP ou BEP, sortie de 2nd cycle général et technologique avant l’année terminale.

L’état de l’académie 2017-2018 21

L’enseignement supérieurPrésentation de l’académie

Une offre de formation riche et diversifiée dans l’enseignement supérieur

L’académie d’Aix-Marseille comprenait, en 2015-2016, 107 735 étudiants, princi-palement regroupés à Aix-en-Provence, Marseille et Avignon.

Les deux tiers (65,5 %) des étudiants ont effectué leur cursus en université, dont 16 % en Droit, 29 % en Lettres et Sciences humaines, 21 % en Sciences et STAPS, 6 % en Institut universitaire de technologie (IUT).

Les étudiants des Sections de techni-cien supérieur (STS) ou en Classes pré-paratoires aux grandes écoles (CPGE) et post-bac représentent 14 % de l’en-semble des effectifs étudiants.

Universités 66 %

47 % Filière LMD

10,5 % Filière Santé

1 % Filière Ingénieur 4,5 %

Filière DUT

11 % STS

3 % CPGE

2,5 % Autres

2 % Ingénieurs

7 % Paramédical et social

3 % Arts et culture

5,5 % Commerce, gestion, compta

3 % ESPE

Post-bac lycée 14 %

Écoles 20 %

Répartition globale des effectifs étudiants par types de formation en 2015-2016 (public et privé)

Répartition des étudiants en 2015-2016 (public et privé)Effectifs

Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines 17 297

Effectifs étudiants dans les universités publiques

Droit 11 278

Économie, Gestion 6 988

Sciences, STAPS 16 400

Santé 11 110

IUT 4 570

ESPE 3 240

Sous total universités publiques(Y compris ESPE) 70 883 Source : SISE université 2015

Post-Bac (STS, CPGE, divers Post-Bac) 15 105 Public et privé sous contrat du MESRI

Formations d'ingénieurs (hors universitaires)(1) 2 551

École commerce, gestion, vente et comptabilité (hors STS) 5 800

Autres écoles et formations(2) 13 196

Académie 107 535 En violet : résultats provisoires

(1) Ensemble des écoles et formations d’ingénieurs (hors université), y compris les formations d’ingénieurs en partenariat.(2) Établissements privés, écoles juridiques et administratives, écoles supérieures artistiques et culturelles, écoles paramédicales et sociales, préparations intégrées, autres écoles. Pour les formations paramédicales et sociales, les données sont celles de l’année 2014-2015.

Sources : MESRI-DGESIP-DGRI-SIES / Système d’information SISE, enquêtes menées par le SIES sur les écoles d’ingénieurs, les établissements d’enseignement supérieur non rattachés aux universités, données sur les STS et CPGE collectées par le MEN-MESRI-DEPP, enquêtes spécifiques aux ministères en charge de l’agriculture, de la santé, des affaires sociales et de la culture.

22 L’état de l’académie 2017-2018

Les Sections de technicien supérieur (STS) et les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)

Les filières post-bac en lycée sont des formations de premier cycle de l’ensei-gnement supérieur. Sélectives, elles recrutent les élèves sur dossiers sco-laires. Elles scolarisent plus de 14 % des étudiants. Se déroulant sur 2 ans, elles sont composées principalement

Département Ville Établissement Classe préparatoireHautes-Alpes Gap Dominique Villars CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ÉconomiqueBouche-du-Rhône Aix-en-Provence Nativité (La) CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : Économique

Paul Cezanne CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ScientifiqueCPGE_1 LettresCPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 Lettres Ens Fontenay-St CloudCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PC* Physique & ChimieCPGE_2 PSI Physique & Sci. Ingenieur

Lycée Militaire CPGE Classe Prépa. Études SupérieuresCPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ÉconomiqueCPGE_1 Lettres Sup Saint CyrCPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 1ere Sup Saint CyrCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PSI Physique & Sci.de L'ingénieur

Saint Eloi CPGE ATS Ingénierie IndustrielleVauvenargues CPGE_1 PTSI Physique Techno Sci. Ingénieur

CPGE_2 PT Physique & TechnologieCPGE_2 PT* Physique & Technologie

Marseille Antonin Artaud CPGE Classe Prépa. Études SupérieuresCPGE_1 TSI Techno & Sci. IndustriellesCPGE_2 TSI Techno & Sci. Industrielles

Jean Perrin CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : TechnoCPGE_1 et 2 Ens Cachan_D1 2 Ans Éco DroitCPGE_1 et 2 Ens Cachan_D2 2 Ans Eco MéthodesCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_1 PTSI Physique Techno Sci. IngenieurCPGE_2 Ens Cachan_D1 1 an Éco DroitCPGE_2 PSI* Physique & Sci. IngénieurCPGE_2 PT Physique & TechnologieCPGE_2 PT* Physique & Technologie

Jeanne Perrimond CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : TechnoLa Cadenelle CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ÉconomiqueMarie Curie CPGE_1 et 2 Tb Technologie & BiologieNotre Dame de Sion CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : Scientifique

CPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_2 MP Mathématiques & Physique

Rempart (Rue du) CPGE ATS Ingénierie IndustrielleSaint Charles CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ÉconomiqueSaint Exupery CPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ScientifiqueThiers CPGE Classe Prépa. Études Supérieures

CPGE_1 et 2 BCPST Bio Chimie Physique Sci. TerreCPGE_1 et 2 Éco & Commerciale : ScientifiqueCPGE_1 LettresCPGE_1 Lettres Sup Grp Scienc. Social B/LCPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 1ere Sup Grp Sciences Sociales B/LCPGE_2 Lettres EnsCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 MP* Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PC* Physique & ChimieCPGE_2 PSI* Physique & Sci.de L'ingénieur

Salon de Provence Emperi (L') CPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 PC Physique & Chimie

Vaucluse Avignon Frederic Mistral CPGE_1 LettresCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 Lettres Ens Fontenay-St CloudCPGE_2 PSI Physique & Sci. Ingénieur

Philippe de Girard CPGE ATS Ingénierie IndustrielleSaint Joseph CPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. Ingénieur

CPGE_2 PC Physique & Chimie

de deux types de cursus aux profils très différents : les STS et les CPGE (d’autres formations existent : CPES, ATS, DSAA, DMA, MANAA...). ◗ Les STSLes Sections de techniciens supérieurs sont des classes qui préparent, après le baccalauréat, au Brevet de technicien supérieur (BTS). L’académie propose près de 90 spécialités (dont les 2/3 dans le secteur tertiaire) localisées pour

moitié à Marseille, le reste réparti sur l’ensemble de son territoire.

◗ Les CPGELes Classes préparatoires aux grandes écoles constituent des formations de premier cycle, préparant aux concours des grandes écoles. 37 CPGE (dans 20 établissements) sont présentes dans l’académie et implantées à Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, Salon et Gap.

L’état de l’académie 2017-2018 23

La formation universitaire publique

L’académie compte deux universités : Aix-Marseille Université (AMU) et l’Uni-versité d’Avignon et des Pays de Vau-cluse (UAPV).Elles proposent un grand nombre de filières :• Les enseignements de licence, master et doctorat (LMD) :- en filières disciplinaires : arts, lettres, langues, sciences humaines, écono-mie, gestion, droit, sciences politiques, sciences, technologie, sport...- ou en instituts/écoles : l’École supé-rieure du professorat et de l’éducation (ESPE), l’Institut d’Administration des entreprises (IAE), l’Institut de Manage-ment Public et de la Gouvernance Terri-toriale (IMPGT), l’École de Journalisme et de Communication (EJCAM).• Les formations de Santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique).• Les cursus en Instituts universitaires de technologie (IUT).• L’École d’ingénieurs Polytech Marseille.

Les écoles

L’académie accueille de nombreuses grandes écoles : écoles d’ingénieurs (École Centrale de Marseille, Arts et Métiers Paris Tech dépendant du minis-tère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ou École des Mines de Saint-Etienne, site de Gardanne, École de l’Air, École Natio-nale Supérieure Maritime, sous tutelle d’autres ministères), Institut d’Études Politiques, École nationale supérieure d’architecture de Marseille, École na-tionale de la photographie d’Arles, ou encore Kedge Business School. Sont également proposées des formations sanitaires et sociales, des écoles d’art...

Contribuer à l’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’académie

◗ L’investissement pour l’enseignement supérieurDans le cadre de la politique de site, les 2 universités de l’académie se sont associées à celle de Toulon, ainsi qu’à l’École Centrale de Marseille et l’IEP d’Aix-en-Provence. Cette restructura-tion du paysage de l’Enseignement su-périeur et de la Recherche est soutenue par des investissements d’envergure.En avril 2016, l’université d’Aix-Mar-seille, avec ses partenaires (CNRS, IN-SERM, CEA, IEP et Centrale Marseille), est ainsi devenue l’une des 3 universités françaises à obtenir définitivement une dotation au titre de l’Initiative d’excel-

lence (IDEX) du programme investis-sement d’avenir. Elle bénéficiera donc de façon pérenne du capital de 750 M€ dégageant près de 25,6 M€ de crédits annuels afin de contribuer à l’objectif de « constituer une université de re-cherche de rayonnement mondial dis-posant d’une puissance et d’un impact scientifique de tout premier plan ».

Le soutien à l’investissement porte aussi sur l’immobilier universitaire. Aix-Marseille Université bénéficie ainsi des crédits de l’opération Campus. En 2016-2017, le volet aixois de l’opération Cam-pus Aix-Marseille s’est poursuivi avec la livraison d’un nouveau restaurant à la faculté de droit et la deuxième phase de travaux de la faculté de lettres. Ces travaux prévus sur 3 ans dans le cadre d’un partenariat public/privé vont consi-dérablement modifier l’image du quar-tier des facultés.Sur le volet marseillais de l’opération Campus, à Luminy, un nouveau contrat de partenariat a été signé en avril 2016. Il permettra de lancer en 2017 les tra-vaux de réhabilitation lourde des bâti-ments TPR1 et TPR2 et de l’Hexagone, futur cœur de campus.

Au-delà de cette opération d’impor-tance, et pour tous les établissements, les dernières opérations issues de financements croisés de l’État et des collectivités dans le cadre du Contrat de Projets État-Région (CPER) 2007-2013

se sont poursuivies en 2016-2017 et les premières opérations du nouveau CPER 2015-2020 ont été initiées : ◗ Au titre de la vie étudiante :• construction et réhabilitation de loge-ments CROUS à Aix-en-Provence (livrai-son de la résidence étudiante Averroès au Jas de Bouffan et de la première résidence à énergie positive à l’Arc de Meyran), Marseille (lancement des tra-vaux de la résidence Cornil) et Avignon (lancement de l’opération de logements Alauzen sur le nouveau CPER) ;• livraison et mise en service du restau-rant universitaire des Fenouillères à Aix-en-Provence ;• livraison de la bibliothèque des Fe-nouillères à Aix-en-Provence.

◗ Au titre des pôles de compétences : • Marseille Centre : livraison du bâti-ment de recherche en économie ges-tion et de la bibliothèque associée sur l’ilot Dubois ;• Marseille Étoile : démarrage des travaux de construction d’un nouvel amphithéâtre à l’École Centrale de Mar-seille ;• Aix-en-Provence : démarrage des tra-vaux de la Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme ; lancement des travaux de la maison de la recherche en économie-gestion sur le site Pauliane ;• Avignon : démarrage de l’opération de relocalisation du laboratoire de mathé-matiques (nouveau CPER).

24 L’état de l’académie 2017-2018

La formation tout au long de la vieL’Éducation nationale propose une offre de formation tout au long de la vie. Les établissements publics de l’académie sont regroupés en GRETA (Groupement d’établissements) permettant d’offrir une réponse de proximité aux besoins de formation tout au long de la vie.Ils mettent en place des actions à la demande des partenaires (entreprises, branches professionnelles, collectivités territoriales...) pour différents publics : jeunes engagés dans des parcours indi-vidualisés conduisant à la qualification, adultes demandeurs d’emploi, salariés...

En appui aux GRETA, les actions de for-mation des formateurs et tuteurs, l’aide au montage de projets (notamment internationaux) et l’animation des pra-tiques relatives aux ressources péda-gogiques sont gérés par le Groupement d’intérêt public Formation continue et insertion professionnelle (GIP-FCIP) académique.

0

500

1000

1500

2000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Niveau III Niveau IV

Niveau V Autres

Heures

0

20

40

60

80

100

120

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Développement des capacités, orientationDivers

Tertiaire, venteHôtellerie tourisme restauration, sanitaire et social

Industriel, bâtiment, transportFormations générales, langues

13,85,6 2,5 2,3 2,1 4,2

7,6 6,43,7 4

13,610,2 13,3 16,1

17,516,6 19 17,4 19,3 17

26,9 25,1 28 36,1 26,4 22 23,5

23 15,8 16

26,1 29,2 28,1 21,1 24,3 22,3 23,3 23,319,9 17

8,712,4 12,3

4,6 6,89,3 9,6 11,1 12,8 16

11 17,5 15,7 19,8 26,3 21,2 18,5 18,2 28,5 30

%

Évolution du nombre d’heures stagiaires (par niveau de formation)

Évolution du nombre d’heures stagiaires (par filières)

ITALIE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ACADEMIE DE NICE

ACADEMIE DE GRENOBLE

GRETA Alpes Provence

GRETA Provence ArboisGRETA Ouest 13

GRETA Vaucluse

GRETA MarseilleMéditerranée

LYC DOMINIQUE VILLARS (Gap)

LYC VAUVENARGUES (Aix en Pce)

LYC PHILIPPE DE GIRARD (Avignon)

LP PIERRE LATECOERE (Istres)

LYC JEAN PERRIN (Marseille)

GRETA Alpes Provence

GRETA Provence ArboisGRETA Ouest 13

GRETA Vaucluse

GRETA MarseilleMéditerranée

LYC DOMINIQUE VILLARS (Gap)

LYC VAUVENARGUES (Aix en Pce)

LYC PHILIPPE DE GIRARD (Avignon)

LP PIERRE LATECOERE (Istres)

LYC JEAN PERRIN (Marseille)

Etablissement support du GRETA

Source : Cabinet du recteur, mai 2016Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES

Les aires géographiques des 5 GRETA sontreprésentées en couleur

L’offre de formation tout au long de la vie : les groupements d’établissements (GRETA)

Présentation de l’académie

L’état de l’académie 2017-2018 25

La validation des acquis de l’expérience

Présentation de l’académie

En 2016, 1 250 personnes ont assisté à une information collective dans les 5 es-paces Validation des acquis de l’expé-rience (VAE) répartis dans l’académie.L’information collective a pour objectifs de :• renseigner les personnes sur les prin-cipes et concepts de la VAE, les étapes de la démarche, le fonctionnement des jurys, l’accompagnement auprès des GRETA, la prise en charge par les finan-ceurs du coût de la prestation ;• établir une étude personnalisée du projet : les personnes sont conseillées sur la faisabilité de leur projet VAE pour optimiser les chances de réussite ;• aider les personnes reçues à construire leur livret 1 en les position-nant sur des ateliers spécifiques.

En 2016, sur 1 509 demandes examinées, 1 475 ont été recevables.

Au jury

810 candidats se sont présentés devant le jury : 496 ont obtenu la totalité du

diplôme, 104 ont obtenu une validation partielle, 210 n’ont rien validé.En comparaison avec l’année 2015, le taux de validations totales progresse de 1,15 %. Les validations partielles dimi-nuent tandis que le taux de personnes n’ayant aucune validation reste stable.

En passant par l’accompagnement

Dès l’obtention de la recevabilité, la personne peut bénéficier d’un accom-pagnement. Il n’est pas obligatoire mais il est fortement conseillé pour satisfaire les objectifs du livret 2 et le référentiel du diplôme visé.En 2016, 392 candidats ont contrac-tualisé un accompagnement avec les espaces VAE situés dans les GRETA.L’offre de service académique prévoit 18 heures d’accompagnement en pré-sentiel et 4 heures de suivi à distance (courriels, rencontres, écritures inter-médiaires, conseils, etc.).Deux étapes de la prestation d’accom-pagnement sur huit sont réalisées par des « accompagnateurs métier » qui

aident les candidats à approfondir, d’un point de vue « technique », la mise en mots des activités dites « significatives » du métier.Une nouvelle prestation d’accompa-gnement a été mise en place, il s’agit de l’accompagnement à distance. L’outil développé sur la plateforme e-GRETA offre une grande souplesse dans sa mise en œuvre : les accompagne-ments peuvent être réalisés en totalité à distance ou en alternance distanciel/présentiel. Cette souplesse permet aux candidats de suivre un accompagne-ment sans avoir à se déplacer, ou de remplacer un atelier qu’ils n’auraient pas pu suivre.En 2016, les financements ont sensible-ment augmenté, la VAE reste un dispo-sitif prioritaire de la loi du 8 août 2016 (n°2016-1088).

Les contacts et lieux d’accompagnement VAE : 5 espaces

Bouches-du-Rhône

• MarseilleEspace VAE MarseilleCollège Germaine Tillon26 avenue des Caillols13012 [email protected]

• Aix-en-Provence / VitrollesEspace VAE Provence ArboisLycée Vauvenargues60 boulevard Carnot13100 [email protected]

• IstresEspace VAE Ouest 13Lycée LatécoèrePlateau des Bolles13800 [email protected]

Vaucluse

• AvignonEspace VAE Vaucluse168 avenue Pierre Sémard 84000 [email protected]

Alpes-de-Haute-Provence / Hautes-Alpes

• Digne / Manosque / Sisteron / GapEspace VAE AlpesLycée Pierre-Gilles de GennesEspace Saint Christophe04000 [email protected]

Voir le site internet www.ac-aix-marseille.fr> Orientation, formations > Forma-tion des adultes

26 L’état de l’académie 2017-2018

Présentation de l’académie

Les résultats aux examens

20072006 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Académie France métropolitaine

%

60

80

70

100

90

79

72,5

79,2 80,1 81,2 81,5 82,4 82,680,5

83,7 84,986,2

81,9 82,5 83 83,8 83,7 85 85 85,7 86,6 87,5

Évolution du taux de réussite au diplôme national du brevet (toutes séries confondues)

Le Diplôme national du brevet (DNB)

Les baccalauréats

Source : MEN -DEPP (OCEAN)

Évolution du taux de réussite aux baccalauréats entre la session de 2015 et la session de 2016

BaccalauréatsSession 2015 Session 2016 Évolution

du taux de réussiteprésents admis % présents admis %

Littéraire Bac L 2 434 2 171 89,2 2 519 2 284 90,7 1,5

Économique et social Bac ES 4 706 4 132 87,8 5 019 4 515 90 2,2

Scientifique Bac S 8 043 7 225 89,8 8 415 7 603 90,4 0,5

Total baccalauréats d’enseignement général 15 183 13 528 89,1 15 953 14 402 90,3 1,2

Techniques de la musique et de la danse Bac F11 - TMD 4 4 100 11 11 100 0

Hôtellerie Bac HOT 93 86 92,5 91 87 95,6 3,1

Sciences et technologies de la santé et du social Bac ST2S 1 028 892 86,8 1 028 916 89,1 2,3

Sciences et technologies du management et de la gestion Bac STMG 2 992 2 645 88,4 3 008 2 697 89,7 1,3

Sciences et technologies du design et des arts appliqués Bac STD2A 150 144 96 156 151 96,8 0,8

Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable Bac STI2D 1 393 1 282 92 1 418 1 294 91,3 -0,8

Sciences et technologies de laboratoire Bac STL 477 432 90,6 450 416 92,4 1,9

Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant Bac STAV 233 187 80,3 222 186 83,8 3,5

Total baccalauréats technologiques 6 370 5 672 89 6 384 5 758 90,2 1,2

Professionnel production Bac pro PROD 3 939 3 050 77,4 3 973 3 129 78,8 1,3

Professionnel services Bac pro SERV 5 547 4 376 78,9 5 585 4 519 80,9 2

Total baccalauréats professionnels 9 486 7 426 78,3 9 558 7 648 80 1,7

Total baccalauréats toutes séries 31 039 26 626 85,8 31 895 27 808 87,2 1,4

Source : OCEAN (BCP)

L’état de l’académie 2017-2018 27

Le CAP

Le BEP

Les résultats au CAP - session 2016 (taux de réussite - en pourcentage)*

Production Services Total

garçons filles total garçons filles total garçons filles total

Alpes-de-Haute-Provence 80,1 % 89,4 % 81,3 % 64,4 % 85,3 % 80,7 % 77,7 % 86 % 81,1 %

Hautes-Alpes 85 % 94,1 % 86,1 % 88,6 % 88,5 % 88,6 % 85,9 % 89,5 % 87,2 %

Bouches-du-Rhône 77,4 % 86,2 % 78,9 % 77 % 83,6 % 81,9 % 77,3 % 84,2 % 80,2 %

Vaucluse 83,2 % 91,2 % 84,6 % 78,8 % 86,2 % 84,2 % 82,2 % 87,2 % 84,4 %

Académie 79,3 % 87,9 % 80,7 % 77,6 % 84,6 % 82,7 % 78,9 % 85,3 % 81,6 %

Les résultats au BEP - session 2016 (taux de réussite - en pourcentage)*

Production Services Total

garçons filles total garçons filles total garçons filles total

Alpes-de-Haute-Provence 89,4 % 100 % 90 % 73,5 % 89,7 % 85,2 % 82,7 % 90,1 % 86,6 %

Hautes-Alpes 91,4 % 92,9 % 91,5 % 83,8 % 84,3 % 84,2 % 89,9 % 85,6 % 88,5 %

Bouches-du-Rhône 76,3 % 79,9 % 76,7 % 75,4 % 79,1 % 78 % 76 % 79,2 % 77,5 %

Vaucluse 84,3 % 88,1 % 84,7 % 68,3 % 76,8 % 73,8 % 78,5 % 78 % 78,3 %

Académie 79,9 % 83,3 % 80,2 % 74 % 79,5 % 77,8 % 77,7 % 79,8% 78,7 %

* Admis sur présents - Source : OCEAN (diplôme de l’Éducation nationale, hors diplôme CAPA et BEPA de l’Agriculture)

* Admis sur présents - Source : OCEAN (diplôme de l’Éducation nationale, hors diplôme CAPA et BEPA de l’Agriculture)

Lauréats au DELF session 2016 (par niveau du cadre européen commun des langues et par département)Alpes-de-Hautes-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Total académie

Présents Admis Présents Admis Présents Admis Présents Admis Présents Admis

A1 19 16 15 9 353 309 82 70 459 388

A2 32 27 15 13 355 332 137 124 539 506

B1 26 15 8 6 181 142 68 54 273 217

Total 73 62 40 26 900 804 292 219 1 243 1 111

Source : IA-IPR responsable de la carte des langues

Le diplôme d’études en langue française (DELF - scolaire 2016)

Le DELF (Diplôme d’études en langue française) et le DALF (Diplôme appro-fondi en langue française) sont les di-plômes officiels délivrés par le ministère français de l’Éducation nationale pour certifier les compétences en français des candidats étrangers et des Français non francophones et non titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire ou supérieur français. Ces diplômes sont adossés au Cadre européen com-

mun de référence pour les langues vivantes (CECRL).

En 2016, l’organisation académique du DELF a changé. Elle est désormais assurée par la Direction des services départementaux de l’Éducation natio-nale (DSDEN) des Bouches-du-Rhône pour l’ensemble des candidats de l’aca-démie.

Pour sa 12e session, l’académie compre-nait 17 centres d’examen : 10 pour les Bouches-du-Rhône, 1 pour les Alpes-

de-Haute-Provence, 1 pour les Hautes-Alpes et 5 pour le Vaucluse.

116 établissements scolaires ont parti-cipé à la session 2016 : 73 dans le dépar-tement des Bouches-du-Rhône, 27 dans le Vaucluse, 6 dans les Hautes-Alpes, 10 dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Les candidats étaient issus de 72 natio-nalités. Depuis 2011, on constate une aug-mentation significative et régulière du nombre de candidats.

28 L’état de l’académie 2017-2018

Présentation de l’académie

Le budget académique et les ressources humainesUn budget de plus de 2,8 milliards par an

Un budget de plus de 2,8 milliards d’eu-ros par an, au titre des dépenses de l’État – non compris les dépenses des collectivités locales et Établissements publics à caractère scientifique, cultu-rel et professionnel (EPSCP).Le budget de l’académie (premier et se-cond degrés, enseignement supérieur) a représenté en 2016, 2 871 millions €, soit un montant en hausse de 61 M€ par rapport à celui de 2015 (2 810 millions €). Il est essentiellement constitué de dé-penses de rémunération, à hauteur de 84,02 %.Le poste enseignement privé regroupe les dépenses de rémunération, de fonc-tionnement et de transfert de ce sec-teur. Les dépenses de transfert (bourses et aides) constituent le 3e poste de dé-penses budgétaires.

Les ressources humaines

En 2016-2017, 77,8 % des personnels de l’Éducation nationale de l’académie étaient enseignants et assimilés (per-sonnels d’éducation, d’orientation, de surveillance et d’assistance éducative), les 22,2 % restants étant constitués des personnels d’encadrement, de direc-tion, d’inspection, administratifs, tech-niques, sociaux et de santé.Au total, en 2016-2017, 48 763 personnes ont travaillé pour l’Éducation nationale (public et privé sous contrat - hors en-seignement supérieur) dans l’académie, dont 87,8 % dans le secteur public.

84,02 % Rémunération de personnel 2 412 357 142 € 0,53 % Investissement*

15 304 942 €

0,43 % Fonctionnement12 329 952 €

9,97 % Enseignement Privé286 379 741 €

4,51 % Bourses et aides129 397 534 €

0,38 % Pédagogie et examens10 882 794 €

0,15 % Formation et action sociale4 402 081 €

Le budget de l’académie en 2016 : dépenses d’éducation

Source : DBA* Hors subventions directes aux opérateurs qui ont reçu la maîtrise d’œuvre

Personnels du 1er et 2nd degrés de l’académie en 2016-2017Alpes-de-

Haute- Provence

Hautes- Alpes

Bouches- du-Rhône Vaucluse Académie

Enseignants 1er degré Public 882 777 10 208 2 890 14 757

Enseignants 2nd degré Public 1 126 916 11 688 3 476 17 206

Non enseignants Public 727 655 7 300 2 157 10 839

Total académie Public 2 735 2 348 29 196 8 523 42 802

Enseignants 1er degré Privé sous contrat 44 59 1 111 298 1 512

Enseignants 2nd degré Privé sous contrat 68 82 3 533 766 4 449

Total académie Privé SC 112 141 4 644 1 064 5 961

Source : BSA

Personnels de l’enseignement supérieur de l’académie en 2015Enseignants chercheurs 4 388

Enseignants 461

Personnel non enseignants 4 074

Total enseignement supérieur 8 923

Source : bilans sociaux 2015

L’état de l’académie 2017-2018 29

Mieux former pour mieux réussir à l’école

La réussite de tous les élèves : devant un public scolaire en constante évolution, il est nécessaire d’adapter nos pratiques pédagogiques, de montrer clairement le sens des apprentissages et d’associer davantage l’élève dans la construction de son parcours. La formation initiale et continue a pour vocation d’ac-compagner au plus près les personnels dans ces changements de pratiques.

30 L’état de l’académie 2017-2018

Agir dès le plus jeune âgeMieux former pour mieux réussir à l’école

La loi de refondation de l’École confère une grande importance au premier degré afin de faire réussir mieux et plus d’élèves en tenant compte des déter-minismes économiques et sociaux. La priorité au premier degré revêt une forme pédagogique et didactique avec de nouveaux programmes à l’école maternelle et à l’école élémentaire, ac-compagnés par des ressources mises à disposition des enseignants.

Des nouveaux programmes pour des nouveaux cycles

Les nouveaux programmes d’ensei-gnement sont entrés en vigueur dans tous les niveaux de l’école obligatoire à la rentrée 2016. Ils sont conçus en cohérence avec le socle commun de connaissances, de compétences et de culture sur de nouveaux cycles : • cycle 1 : encadrant l’accueil et la sco-larisation des plus jeunes (maternelle) ;• cycle 2 : du CP au CE2 qui donne la durée et la cohérence nécessaires afin de proposer des apprentissages pro-gressifs et exigeants aux élèves tout en prenant en compte leurs besoins édu-catifs particuliers ;

• cycle 3 : ce cycle d’enseignement com-mun à l’école et au collège (CM1, CM2 et 6e) constitue, au sein de la nouvelle organisation de la scolarité obligatoire, un levier déterminant pour renforcer la cohérence éducative entre l’école et le collège et favoriser la continuité des apprentissages. Le programme curricu-laire de ce nouveau cycle permettra aux élèves de découvrir puis de réinvestir chaque notion. Il leur permet également de construire à leur rythme les appren-tissages et les compétences visées dans un parcours cohérent d’appro-priation du socle commun de connais-sances, de compétences et de culture. Une coopération plus large et plus approfondie entre les enseignants des premier et second degrés permettra de procéder à une expertise pédagogique et didactique partagée au service de la réussite des élèves. Le conseil de cycle de l’école élémentaire et le conseil pé-dagogique du collège accueilleront des enseignants des deux niveaux d’ensei-gnement sur un secteur de recrutement. Ils pourront ainsi anticiper et prévenir les difficultés que peuvent rencontrer les élèves dans leurs apprentissages. • cycle 4 : centré sur la stabilisation des

acquisitions précédentes, il déploie les enseignements pratiques interdiscipli-naires (EPI) tout en proposant l’accom-pagnement personnalisé des parcours.

Observer pour évaluer et faire réussir

Un cadre de vie apaisé met en confiance les élèves et leurs enseignants, l’éva-luation positive en fait partie. En école maternelle, le carnet de suivi des apprentissages des élèves place les processus d’évaluation positive au cœur des pratiques enseignantes. Des critères d’évaluation et des observables visant à objectiver les progrès réali-sés par chaque enfant, permettent aux enseignants de montrer à chaque élève qu’il est capable d’apprendre, de pro-gresser et de réussir.En école élémentaire, un livret scolaire unique numérique sera à renseigner par les professeurs des écoles pour per-mettre à chaque élève d’identifier ses acquis et ses difficultés afin de pouvoir progresser. L’évaluation positive réunit ainsi les élèves et les équipes autour d’une culture de coopération et de dé-veloppement.

Des conseils école-collège

Les conseils école-collège ont pour objectif de renforcer la continuité péda-gogique entre les premier et second degrés par un rapprochement des pratiques professionnelles des ensei-gnants, un diagnostic partagé sur les besoins pédagogiques et éducatifs des élèves et une mise en œuvre d’actions de continuité.

Une gouvernance académique au service de la pédagogie

Un comité académique pédagogique réunit les inspecteurs des premier et second degrés autour du recteur. Cette instance leur permet de faire des pro-positions pour mettre en lumière des pratiques pédagogiques et arrêter des stratégies de formation inter degrés pour que chaque élève ait accès à la ri-chesse de ce que l’Ecole transmet dans le cadre du socle commun de connais-sances, de compétences et de culture.

L’état de l’académie 2017-2018 31

L’information, l’orientation et l’affectation

La politique académique, déclinée dans les projets d’établissement, vise à placer la démarche d’orientation de chaque jeune au cœur des pratiques pédagogiques afin de donner du sens à la scolarité, de promouvoir la persévé-rance scolaire, d’améliorer la fluidité et la sécurisation des parcours.

Dans cette perspective, une nouvelle ap-proche de l’orientation est développée. Elle permet l’acquisition progressive de compétences à s’orienter mais aussi des connaissances associées pour accéder à la qualification la plus élevée possible et à une insertion sociale et profession-nelle de qualité. Cette démarche éduca-tive et pédagogique en orientation est continue et progressive. Mise en œuvre de l’entrée au collège jusqu’en termi-nale, elle cherche à améliorer la transi-tion vers l’enseignement supérieur dans une perspective de continuum. C’est le sens du déploiement du parcours avenir, qui vise à ouvrir à la culture du monde économique et professionnel, valoriser l’engagement et l’initiative, encourager toutes les formes de mixité et à favori-ser l’égalité (en particulier entre les filles et les garçons). Inscrit dans une pro-

Mieux former pour mieux réussir à l’école

gression interdisciplinaire, le parcours avenir participe à l’objectif d’ouverture de l’école en fédérant les initiatives ter-ritoriales et les projets partagés avec des partenaires extérieurs. Il demande également de renouveler le travail col-laboratif avec les familles en veillant à renforcer la confiance et une approche positive du choix de l’orientation.

Ainsi, la politique volontariste d’orien-tation déclinée au sein des établisse-ments et au bénéfice des élèves doit contribuer à répondre aux objectifs académiques en :• visant l’ambition et la réussite pour chacun de nos élèves ;• renforçant à l’issue du collège la valo-risation de la voie professionnelle tout en confortant l’orientation vers les voies générales et technologiques ;• diversifiant l’orientation à l’issue de la 2nde générale et technologique en parti-culier, au regard des indicateurs acadé-miques vers la série littéraire et la série technologique industrielle ;• proposant les mesures d’accompa-gnement adaptées pour soutenir l’ambi-tion et favoriser la réussite (stage de remise à niveau) ;• améliorant les continuités de parcours des lycéens dans l’enseignement supé-rieur selon le type de baccalauréat pré-paré.

Toutes les démarches qui visent à amé-liorer l’accompagnement à l’orientation des élèves sont à valoriser, notamment celles qui concourent à assurer la réussite des collégiens au lycée. Il est essentiel de développer les relations pédagogiques entre équipes :• de première et terminale générales avec celles de Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et des universités ; • de séries technologiques avec celles d’Instituts universitaires de technologie (IUT) ;• de séries professionnelles avec celles de Sections de technicien supérieur (STS).

Les procédures d’orientation ont été profondément modifiées :• en inscrivant davantage le dialogue au cœur des relations avec les familles dans l’élaboration des décisions ; • en rendant exceptionnel le recours au redoublement ; • en instaurant des droits nouveaux pour les élèves ayant échoué à un exa-men terminal (réinscription, conserva-tion des notes).

Parmi les grandes réformes entrées en vigueur à la rentrée scolaire 2016, le nouveau système d’évaluation des acquis des élèves impacte directement l’orientation et l’affectation à l’issue du collège. Il contribuera à aider chaque élève à construire son projet de forma-tion et garantira la lisibilité des critères retenus pour les décisions d’orientation et d’affectation. Les bilans figurant dans le nouveau livret scolaire numérique serviront de support au dialogue sur l’orientation entre les équipes éduca-tives et les familles et seront exploités dans le cadre des activités intégrées au parcours avenir.

Quelques chiffres sur l’orientation pré-bac

◗ Évolution des décisions d’orientation en fin de 3e

L’orientation vers la 2nde générale et technologique (GT) continue sa pro-gression. Le taux de décision d’orien-tation vers le CAP de l’académie reste supérieur au taux national. On constate un effet positif de la mise en œuvre du décret n°2014-1377 relatif au suivi et à l’accompagnement pédago-gique des élèves sur le redoublement-maintien en fin de 3e.Enfin, la participation des établisse-ments privés à la procédure AFFELNET augmente et influe sur la hausse des admissions en 2nde GT.

32 L’état de l’académie 2017-2018

5

10

15

20

25

30

2012 2013 2014 2015 2016

1CAP2 académie 1CAP2 France

29,1

13,5

7 6,7

8,8 8,6 9,3

12,614,3

24,5 24,4

13,4 13,6

25,5

26,927,9

26,226,4

25,9

%

2nde professionnelle académie 2nde professionnelle France

24,9

Décisions d’orientation vers la 1ère année de CAP et la 2nd professionnelle

Toutes 3e confondues (données partielles*)

50

55

60

65

70

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Académie France

59,53

55,3356,28

57,31

59,2358,24

59,71 60,04

60,7361,66

63,5262,48

63,564,2

%

Décisions d’orientation vers la 2nde GTToutes 3e confondues (données partielles*)

*Résultats de l’expérimentation du « Dernier choix laissé aux familles » non compris

Taux de décisions d’orientation académique en incluant l’expérimentation du « Dernier choix laissé aux familles »

61,6 % > vers la 2nde GT

24,1 % > vers la 2nde pro

12,9 % > vers la 1ère année de CAP

1,4 % > vers le redoublement / maintien

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100%

2013 2014 2015 20162013 2014 2015 2016

NationalAcadémie

25,6

Total 1ère générale Total 1ère technologique

24,8 23,7 26,8 25,2 24,9 25 28,7

59,5 61,4 64,2 63,5 62 63,1 64 64,9

Décisions d’orientation vers les voies générales et technologiques depuis 2013

0,0

0,5

1,0

1,5

-0,5

L

-0,6 -0,3

0,4 1,2 0 0,5 0,21

-0,1

0

Voie générale Voie technologique

ES S STI2D STLSTD2A ST2S STMG STAV Spécifiqueyc/BT

Évolution des décisions d’orientation vers les 1ères entre 2015 et 2016 par série

◗ Évolution des décisions d’orientation en fin de 2nde GT vers les voies générale et technologique

On constate une baisse de l’orientation vers la voie générale sauf en 1ère S et parallèlement une progression vers les

bacs technologiques, essentiellement vers STI2D et STMG.

L’état de l’académie 2017-2018 33

L'orientation post-bac

◗ Conforter le continuum Bac-3 / Bac+3 pour améliorer la réussite dans l’ensei-gnement supérieurAu lycée, l’orientation active vise à pro-poser aux élèves une démarche plus progressive, ouverte et juste. Elle est mise en œuvre en particulier dans le cadre du dispositif de l’accompagne-ment personnalisé depuis la réforme du lycée, et du conseil d’orientation anticipé, généralisé à tous les élèves de première. Être bien informés sur les contenus des formations, les taux de réussite aux examens, l’existence de passerelles et les débouchés, per-met aux futurs étudiants de formaliser un choix réfléchi. Il s’agit de conforter l’élève dans son choix initial ou de re-cevoir un conseil en faveur de filières mieux adaptées à sa réussite.

En application de la loi sur l’Enseigne-ment supérieur et la Recherche du 22 juillet 2013, et dans l’objectif fixé par la Stratégie nationale de l’Enseigne-ment supérieur (StraNES), de diplômer 60 % d’une classe d’âge dans l’ensei-gnement supérieur, l’académie renforce le continuum Bac-3/Bac+3 en favorisant la poursuite d’études des bacheliers professionnels en Section de techni-cien supérieur (STS) et des bacheliers technologiques vers les Instituts uni-versitaires de technologie (IUT) et en les accompagnant vers la réussite et l’insertion professionnelle.Cette démarche s’appuie sur une orga-nisation des établissements en réseau permettant de créer des dispositifs d’accompagnement, de produire des outils pédagogiques, d’organiser des séminaires ou des formations et de per-mettre des immersions d’élèves dans le supérieur. L’ensemble de ces actions organise une véritable dynamique au service de la réussite des élèves.Des seuils minimum d’accès pour les bacheliers professionnels en Section de techniciens supérieurs (STS) et pour les bacheliers technologiques en Ins-titut universitaire de technologie (IUT) ont été instaurés dès la rentrée 2015. Ces seuils sont revus à la hausse pour la rentrée 2017 en tenant compte : • du nombre de bacheliers profession-nels constaté en STS et de bacheliers technologiques en IUT en 2016-2017 ;• de la cohérence des parcours ;• des capacités d’accueil. À la rentrée 2016, près de 24 % des nou-veaux étudiants de STS étaient titulaires d’un bac professionnel et près de 30 % des étudiants d’IUT étaient titulaires d’un bac technologique.

◗ L’ouverture sociale des formations supérieuresDans un souci d’ouverture sociale et de diversité, de nombreuses initiatives sont menées par les établissements d’enseignement supérieur de l’acadé-mie d’Aix-Marseille. Des partenariats existent entre plusieurs établissements du secondaire et du supérieur, avec pour objectif général de lutter contre des contextes socio scolaires défavo-rables à la réussite des élèves tout en essayant de susciter l’ambition et l’inté-rêt pour les études supérieures ou les parcours sélectifs.La Plateforme académique d’égalité des chances pour l’accès à l’enseigne-ment supérieur coordonne ces actions d’ouverture sociale à l’enseignement supérieur. Elle est chargée de recenser et de mettre en cohérence les disposi-tifs identifiés sur le territoire, et d’amé-liorer leur lisibilité académique.Les Cordées de la réussite, au nombre de 21 dans l’académie, cherchent à aider les élèves issus de familles modestes à lever les obstacles maté-riels, scolaires et culturels qui les font souvent renoncer à se diriger vers des études post-bac alors qu’ils en ont les capacités. Elles consistent à organiser un partenariat entre les établissements d’enseignement supérieur et les établis-sements secondaires.Quatre profils de cordées sont repé-rables et développent des actions plus marquées concernant : • l’aide à la réussite post-bac ; • le tutorat étudiant ; • l’accompagnement pour l’accès aux filières sélectives ; • le soutien à l’orientation.Les Parcours d’Excellence présentés au niveau national en 2016, visent à amplifier la démarche volontariste déjà conduite dans le cadre des Cordées de la Réussite. Ils se caractérisent par la mise en place d’un accompa-gnement renforcé de la classe de 3e jusqu’au baccalauréat, quels que soient les choix d’orientation des élèves au cours de cette période. Dans le cadre d’une première vague de déploiement, l’académie a choisi d’expérimenter les Parcours sur trois grands lycées-cibles marseillais (Victor Hugo, Diderot, St-Exupéry) et les collèges REP+ qui les alimentent.

Portail d’admission post-bac

Les élèves de Terminale ou tout candidat intéressé par une première année en enseignement supérieur (licence, DUT, BTS, CPGE, école post-bac) sont invités à formuler des vœux d’orientation via le portail national Admission post-bac (APB) qui regroupe les formations propo-sées dans les 30 académies.La procédure suit un calendrier pré-cis : recensement des formations, constitution d’un dossier unique, saisie des vœux et éventuelles modifications de l’ordre de préfé-rence, traitement des candidatures, phase d’admission avec proposition des établissements et réponse des élèves, procédure complémentaire sur places vacantes. Le Service académique d’informa-tion et d’orientation (SAIO) suit la procédure à chaque étape et ap-porte son aide.Il est possible de demander des in-formations sur la procédure APB par courriel, via la rubrique « contact » sur :

www.admission-postbac.fr

D’autre part, les jeunes et leurs familles qui ont des questions sur la procédure APB peuvent téléphoner au numéro vert mis en place par le ministère de l’Enseignement supé-rieur, de la Recherche et de l’Inno-vation :

0 800 400 070

Ce numéro est accessible gratuite-ment chaque après-midi, du lundi au vendredi de 14 h 30 à 17 h. Des conseillers du SAIO répondent aux questions posées par les élèves, les étudiants et leurs parents.

34 L’état de l’académie 2017-2018

◗ Repères concernant l’orientation post-bacLe taux d’accès à l’enseignement supé-rieur est en constante hausse, quelle que soit l’origine du bac. La participa-tion à la procédure Admission post-bac (APB) est en progression pour les bacheliers technologiques et généraux entre 2015 et 2016.

Dans le cadre du continuum bac-3 /bac+3, on observe, malgré une baisse constatée de la participation des bacs

professionnels (-4 points) à la procé-dure APB :• une augmentation constante des demandes et des admissions des bacs professionnels vers les BTS ;• une baisse des demandes des bacs technologiques vers les DUT contraire-ment à la hausse constatée entre 2014 et 2015 ;• une baisse des admissions des bacs professionnels vers l’université au profit d’admissions plus importantes en BTS.

Taux de participation à la procédure normale de Admission post-bac (APB) en 2016 (Source : APB 08/06/16) - Com-paratif 2015-2016 et national :• Baccalauréat général : 97 % contre 95 % en 2015 (96 % au niveau national) ;• Baccalauréat technologique : 85 % contre 83 % en 2015 (89 % au niveau national) ;• Baccalauréat professionnel : 44 % contre 48 % en 2015 (48 % au niveau national).

0

10

20

30

40

50

60

70

80

51%60% 61%

53%

15%

2015 2016 2015 2016

14%8%

15% 14%8%

15% 11%7%

15% 11%7%

Voeu 1 Admission

%

L1-CUPGE-DEUST-DU CPGE-CPES DUT BTS-BTSA-DTS-DMA

Évolution des vœux 1 et des admissions définitives des élèves de terminales générales par grands groupes de formation

BTS : Brevet de Technicien Supérieur - BTSA : Brevet de Technicien Supérieur Agricole - CPES : Classes Préparatoires aux Études Supérieures - CPGE : Classes Préparatoires aux Grandes Écoles - CUPGE : Cycles Universitaires Préparatoires aux Grandes Écoles - DCG : Diplôme de Comptabilité et de Gestion - DEUST : Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques - DMA : Diplôme des Métiers d’Arts - DTS : Diplôme de Technicien Supérieur - DU : Diplôme Universitaire - DUT : Diplômes Universitaires de Technologie - L1 : Licence 1ère année - MAN : Mise à niveau.

// Sigles

0

10

20

30

40

50

60

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80

47% 46%49%

22%

2015 2016 2015 2016

20% 22% 19%

30%

17%

47%

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Voeu 1 Admission

%

L1-CUPGE-DEUST-DU DUTBTS-BTSA-DTS-DMA

Évolution des vœux 1 et des admissions définitives des élèves de terminales technologiques par grands groupes de formation

L’état de l’académie 2017-2018 35

0

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80 73%

63%73%

2015 2016 2015 2016

19% 18%

32%

65%

30%

Voeu 1 Admission

%

L1-CUPGE-DEUST-DUBTS-BTSA-DTS-DMA

Évolution des vœux 1 et des admissions définitives des élèves de terminales professionnelles par grands groupes de formation

◗ Répartition des admissions entre les filles et les garçons dans les différentes filières en 2016 dans les formations ré-pertoriées sur le portail APB Entre 2015 et 2016, il y a une stabilité dans la répartition entre filles et gar-çons pour la majorité des filières. 60,9 % des étudiants admis en L1-CUPGE-DEUST-DU sont des filles tandis que les garçons sont majoritaires dans les filières sélectives, à l’exception de l’accès aux écoles d’architecture et autres formations (Mise à niveau Arts Appliqués, diplôme de comptabilité et de gestion...).

0 20 40 60 80 100

L1 - CUPGE - DEUST - DU

Formations d’ingénieurs

Écoles de commerce

Écoles d’architecture

DUT

CPGE - CPES

BTS - BTSA - DTS - DMA

Autres (MAN, DCG...)

% Filles % Garçons

60,9% (61%)

26,2% (27,2%)

34,7% (44,7%)

64,5% (49%)

39,8% (38,1%)

43,3% (44,3%)

47,7% (46%)

67,9% (64,9%) 32,1% (35,1%)

52,3% (54%)

56,7% (55,7%)

60,2% (61,9%)

35,5% (51%)

65,3% (55,3%)

73,8% (72,8%)

39,1% (39%)

%

Note : les chiffres entre parenthèses représentent l’année 2015 - Source : APB.

36 L’état de l’académie 2017-2018

Renforcer l’accès à la qualification

Afin de préparer au mieux l’insertion sociale et professionnelle de chaque élève, l’académie affiche comme prio-rités :• l’accès à une première qualification reconnue par tous ;• l’accès du plus grand nombre au bac-calauréat ;• l’augmentation du taux de poursuite d’études vers l’enseignement supé-rieur ;• la fluidité et la personnalisation des parcours ;• la création de campus des métiers et des qualifications afin de promouvoir les formations et renforcer l’insertion ;• la promotion des filières scientifiques et technologiques ;• le développement de la formation par la voie de l’apprentissage ;• la volonté de développer la mixité des parcours et des publics.

La fluidité et l’individualisation des par-cours sont recherchées par la sollici-tation de nombreux dispositifs (accom-pagnement personnalisé, orientation active, dispositifs passerelles) afin de

répondre au mieux à l’hétérogénéité des publics. Il s’agit d’offrir aux jeunes une sécurisation de leurs parcours de formation par une mixité entre formation initiale scolaire et formation initiale par apprentissage.

Par ailleurs, la politique de valorisation des filières technologiques, appuyée par la mobilisation de tous les acteurs, fait apparaître ses premiers résultats positifs (augmentation du nombre de filles dans ces filières, consolidation des effectifs de la filière technologique, notamment dans la série STI2D…).

Concernant les lycées professionnels de l’académie, ils sont tous engagés dans la démarche d’auto-évaluation QualEduc qui s’articule pleinement avec la labellisation « lycée des métiers ». L’Éducation nationale entend s’ins-crire dans un processus d’amélioration constante de la qualité des formations qu’elle dispense.

Le réseau des cinq GRETA, en charge de la formation tout au long de la vie, complète l’offre de formation profes-sionnelle.

La dynamique en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle conduite en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a permis l’émergence de quatre campus des métiers et des qualifications :• campus Henri-Fabre des métiers et des qualifications de l’industrie du Futur ;• campus des métiers et des qualifica-tions des agro-sciences, de l’agroali-mentaire et de l’alimentation ;• campus des métiers et des qualifica-tions de la relation client ;• campus des métiers et des qualifica-tions du développement culturel.Ces campus sont constitués d’un ré-seau d’établissements du second degré et de l’enseignement supérieur œuvrant en étroite collaboration avec les entre-prises, les branches professionnelles et les pôles de compétitivité.

Par ailleurs, l’académie, conformément à la volonté nationale, a donné une nou-velle impulsion à l’apprentissage par la création du CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille et l’accueil de 766 ap-prentis à la rentrée 2016 (cf. chapitre concacré à ce CFA : « Le CFA régional de l’académie d’Aix-Marseille »).

L’état de l’académie 2017-2018 37

Mieux former pour mieux réussir à l’école

Se préparer à une formation professionnelle

Effectifs en préparation aux formations professionnelles (prépa pro) en collège et en lycée professionnel (et SEP) public et privé, rentrée scolaire 2016

Collège LP (et SEP)

Public Privé SC Total collège Public Privé SC Total LP (et SEP) Total

Alpes-de-Haute-Provence 22 22 94 26 120 142

Hautes-Alpes 23 23 48 43 91 114

Bouches- du-Rhône 259 259 494 427 921 1 180

Vaucluse 42 21 63 338 114 452 515

Total général 346 21 367 974 610 1 584 1 951

Source : BEA (BCP)

La classe de 3e préparatoire aux for-mations professionnelles (« 3e prépa pro ») est proposée aux élèves de 3e volontaires, mal à l’aise face à des apprentissages plus classiques mais prêts à se mobiliser autour d’un projet de poursuite de formation à l’issue de cette classe.

L’objectif de cette classe, progressive-ment mise en place dans l’académie depuis la rentrée 2012 (en remplace-ment de modules DP6), est de créer une dynamique nouvelle. Elle vise à per-mettre aux élèves concernés de mieux réussir leur dernière année de premier cycle en s’appuyant sur des méthodes pédagogiques différentes et la person-

nalisation de leur parcours scolaire, tout en mûrissant un projet de formation par la découverte de métiers relevant de différents champs professionnels.Les élèves peuvent apprendre une deuxième langue vivante (comme dans toutes les classes de 3e), afin de per-mettre l’élargissement de leurs vœux d’orientation.

38 L’état de l’académie 2017-2018

L’adaptation scolaire (SEGPA et EREA)

Mieux former pour mieux réussir à l’école

L’adaptation scolaire concerne des enfants présentant des difficultés d’ap-prentissage importantes et durables, scolarisés en Section d’enseignement général et professionnel adapté (SE-GPA) – équivalant au premier cycle du second degré – et en Établissement ré-gional d’enseignement adapté – Lycée d’enseignement adapté (EREA - LEA).

Effectifs d’élèves en structures spécialisées du second degré par département à la rentrée 2016 (publiques et privées sous contrat)

EREA SEGPA (de collège) Total

Alpes-de-Haute-Provence 74 158 232

Hautes-Alpes 0 172 172

Bouches-du-Rhône 178 2 211 2 389

Vaucluse 127 736 863

Total 379 3 277 3 656

Évolution des effectifs en structures spécialisées du second degré (publiques et privées sous contrat)

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

EREA 396 412 410 427 424 408 422 370 349 381 379

SEGPA (de collège) 3 699 3 642 3 675 3 575 3 425 3 421 3 431 3 355 3 328 3 305 3 277

Total 4 095 4 054 4 085 4 002 3 849 3 829 3 853 3 725 3 677 3 686 3 656

Source : BEA

Source : BEA

Source : BEA - * Attention, la source SIFA (CFA) n’a pas été retenue dans ce calcul.

35,6 % Sortis de l’apprentissage

2,7 % 2nd pro en 3 ans

1,1 % Autres(redoublants, ULIS...)

60,6 % 1ère année de CAPen 2 ans

Poursuite d’études à la rentrée 2016 des élèves originaires de 3e SEGPA public et privé sous contrat (hors EREA)

L’académie s’est fixé pour objectif de voir 100 % d’élèves de 3e SEGPA accé-der à une formation qualifiante et 80 % de ces derniers obtenir la certification.

Les élèves issus de SEGPA poursuivent essentiellement leurs études en CAP en deux ans.

L’état de l’académie 2017-2018 39

Mieux former pour mieux réussir à l’école

La scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers et en situation de handicap (ASH)Promouvoir l’école inclusive pour les élèves à besoins éducatifs particuliers et en situation de handicap de la maternelle à l’université

La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 modifiée pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyen-neté des personnes handicapées, a réaffirmé et précisé les conditions de la continuité du parcours scolaire de tous les élèves handicapés au sein du service public d’éducation. Il s’agit non seulement de poursuivre l’ouverture de l’École aux élèves en situation de han-dicap et de permettre un accès optimal aux savoirs mais surtout de leur garantir un parcours d’insertion sociale et pro-fessionnelle.La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 modi-fiée d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République a introduit la notion d’École inclusive dans le code de l’éducation et engage tous les acteurs dans une nou-velle conception de la scolarisation des élèves en situation de handicap.

Inscrite dans la priorité académique d’œuvrer collectivement en faveur de tous les élèves du territoire, la mission de région académique pour la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particu-liers contribue à ces enjeux majeurs en structurant ses actions autour de 4 axes :

◗ Développer un réseau Adaptation sco-laire et scolarisation des élèves handi-capés (ASH) de région académique• Conseil de région académique pour l’École inclusive (instance d’information des partenaires institutionnels).• Pôle régional d’Inspecteurs de l’Éducation nationale ASH (IEN-ASH) (mutualisation des travaux et enrichis-sement des pratiques, groupes théma-tiques partenariaux).

◗ Garantir la continuité des parcours et favoriser la formation et l’insertion pro-fessionnelle des jeunes en situation de handicap • Construire des réponses adaptées aux besoins éducatifs particuliers (Plan d’accompagnement personnalisé [PAP], guide d’évaluation scolaire [GEVA-Sco]).• Assurer le développement des Unités localisées pour l’inclusion scolaire en école, collège ou lycée (ULIS).• Améliorer les conditions d’orientation des élèves en situation de handicap et l’accès à l’enseignement supérieur (Projet personnalisé d’orientation [PPO]).• Rendre accessible les certifications (attestations de compétences profes-sionnelles).• Favoriser l’insertion professionnelle des élèves en situation de handicap (Passerelle handicap école entreprise [PH2E]).• Accompagner les lycéens en situa-tion de handicap dans leur démarche d’insertion professionnelle en milieu ordinaire de travail, vers l’emploi direct ou vers l’apprentissage (Plateforme d’accompagnement à la formation et à l’insertion professionnelle [PAFIP]).

◗ Renforcer la coopération entre les dif-férents acteurs institutionnels • Partenariat avec l’Agence régionale de santé (ARS) : ouverture de cinq unités d’enseignement « Autisme » en maternelle, développement des unités d’enseignement au sein des établisse-ments scolaires.• Promotion de la voie de l’apprentis-sage avec la Région, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion profes-sionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) et le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).• Partenariat avec le monde associatif et les parents d’élèves.

◗ Développer la formation initiale et continue des personnels de l’Éducation nationale en coopération avec l’École supérieure du professorat et de l’édu-cation (ESPE) (actions pluri-catégo-rielles et interinstitutionnelles du plan académique de formation et réponses aux besoins des bassins de formation)• Renforcement du Groupe d’appui aca-démique pour les élèves à besoins édu-catifs particuliers (GAEBEP).• Création d’un Réseau académique de professeurs-ressources (RAPR) : mis-sion d’accompagnement, d’aide métho-dologique et pédagogique. • Mise en œuvre de la nouvelle forma-tion au Certificat d’aptitude profession-nelle aux pratiques pour l’éducation inclusive (CAPPEI) pour les professeurs des 1er et 2nd degrés en coopération avec l’ESPE.• Mobilisation du numérique.

Le réseau académique des professeurs-ressources

◗ Quelles missions ?• Contribuer à la mise en œuvre de communauté d’apprentissage au sein des établissements.• Développer la mutualisation des pratiques.• Accompagner les équipes péda-gogiques, les enseignants, sous forme de conseils, d’aide métho-dologique et pédagogique dans la mise en œuvre des Projets person-nalisés de scolarisation (PPS), des Plans d’accompagnement person-nalisés (PAP) : adaptations et amé-nagements pédagogiques.

Zoom sur...

40 L’état de l’académie 2017-2018

Zoom sur...Alpes-de-Haute-Provence (public)

ULIS TFC

École 11

Collège 5

LP 2

Total TFC 18

ULIS TSLA

École 0

Collège 3

Total TSLA 3

Total 1er degré 11

Total collège 8

Total LP 2

Total 2nd degré 10

Total général 21

Hautes-Alpes (public)

ULIS TFC

École 7

Collège 5

LP 1

Total TFC 13

Total 1er degré 7

Total collège 5

Total LP 1

Total 2nd degré 6

Total général 13

Vaucluse (public)

ULIS TFC

École 36

Collège 23

Lycée EGT 1

LP 3

Total TFC 63

ULIS TSLA

École 1

LP 0

Total TSLA 1

ULIS TFA / TSLA

Collège 1

Total TFA/TSLA 1

ULIS TFALP 0

Total TFA 0

ULIS TFM

École 1

Collège 1

Total TFM 2

ULIS TFV

École 1

Collège 0

LP 0

Total TFV 1

Total 1er degré 38

Total collège 25

Total LEGT 1

Total LP 3

Total 2nd degré 29

Total général 68

Bouches-du-Rhône (public)

ULIS TFC

École 116

Collège 42

Lycée EGT 0

LP 8

Total TFC 166

ULIS TSLA

École 9

Collège 6

Lycée EGT 2

LP 0

Total TSLA 17

ULIS TED

École 13

Collège 3

Total TED 16

ULIS TFA / TSLA

Collège 1

Total TFA/TSLA 1

ULIS TFA

École 3

Collège 0

LP 0

Total TFA 3

ULIS TFV

École 0

Collège 1

Total TFV 1

ULIS TFM

École 1

Collège 2

Lycée EGT 1

Total TFM 4

Total 1er degré 139

Total collège 55

Total LEGT 3

Total LP 8

Total 2nd degré 66

Total général 208

Intitulés des dispositifs :TFC : Troubles des fonctions cognitives ou mentalesTSA : Troubles spécifiques des apprentissages, du langage et de la parole TSLA : Troubles sévères du langage et des apprentissagesTED : Troubles envahissants du développement, dont l’autismeTFA : Troubles de la fonction auditiveTFV : Troubles de la fonction visuelleTFM : Troubles des fonctions motricesTMA : Troubles multiples associés : pluri-handicap ou maladie invalidante

Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) 2017-2018

Les ULIS permettent la scolarisation dans les 1er et 2nd degrés d’un petit groupe d’élèves présentant des troubles compatibles.À la rentrée 2017, l’académie d‘Aix-Marseille propose 310 ULIS publiques (195 dans le 1er degré et 111 dans le 2nd degré), réparties comme suit dans les 4 départements.

Le dispositif d’accompagnement pour l’accès au premier emploi

◗ Quel public ?• Être lycéen en dernière année de formation professionnelle.• Bénéficier en priorité de l’appui d’un dispositif Ulis d’un réseau d’établissement.• Être majeur ou proche de la majo-rité.• Être en situation de handicap, bénéficiant d’une Reconnais-sance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou en cours de demande.• Être en recherche d’emploi ou en contrat d’apprentissage.

◗ Quels objectifs ?Accompagner les lycéens en si-tuation de handicap dans leur dé-marche d’insertion professionelle, en milieu ordinaire de travail :• emploi direct ;• formation par apprentissage.

L’état de l’académie 2017-2018 41

Mieux former pour mieux réussir à l’école

L’accueil des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA)Pour garantir une bonne scolarisation des Élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) n’ayant pas une maîtrise suffisante de la langue française ou des apprentissages, deux principes doivent guider l’action éducatrice :• faciliter l’adaptation à notre système scolaire en développant des aides ap-propriées dès leur arrivée ;• permettre une intégration la plus ra-pide possible dans le cursus ordinaire.

Le Centre académique pour la scolari-sation des élèves allophones nouvel-lement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes ou de voyageurs (CASNAV) est une structure d’exper-tise auprès du recteur et des directeurs académiques.Par des conseils et un accompagne-ment pédagogique auprès des équipes enseignantes dans les écoles et les établissements, par des actions de for-mation initiale et continue, par la diffu-sion de documents pédagogiques ou d’autres ressources, le CASNAV faci-lite l’accueil et la prise en charge des élèves dont la maîtrise du français et

les connaissances antérieures peuvent être variées.Son cadre de travail est la maîtrise de la langue française et des apprentissages scolaires pour favoriser l’accès de tous au socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

L’action du CASNAV s’appuie sur la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la répu-blique du 8 juillet 2013. Elle prône une école plus juste, exi-geante et inclusive.

Les élèves allophones nouvellement arrivés et les enfants issus des familles itinérantes et de voyageurs dans nos écoles, collèges, lycées constituent un levier d’ouverture pour l’École vers d’autres cultures mais aussi un défi puisqu’elle doit assurer, dans les meil-leures conditions, leur accueil et leur scolarisation tout en participant à leur insertion sociale, culturelle, citoyenne et professionnelle.La scolarisation de ces élèves à besoins éducatifs particuliers relève du droit commun et de l’obligation scolaire.

Nombre d’Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) - Année scolaire 2016-2017Alpes-de-

Haute- Provence

Hautes-Alpes Bouches- du-Rhône Vaucluse Académie

1er degré 2 2 60 20 84

2nd degré 2 1 49 15 67

Évolution académique du nombre d’élèves allophones nouvellement arrivés2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 Mars 2017

Élémentaire 858 811 762 819 902 954 1 137 1 475 921

Second degré 746 715 939 974 1 104 990 1 039 1 086 848

Total 1 604 1 526 1 801 1 793 2 006 1 944 2 176 2 561 1 869

Évolution du nombre d’Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) dans le premier et le second degré

2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17Dispositifs du premier degré(ex CLIN1)

67 61 61 62 62 64 62 74 76 84

Dispositifs du second degré (ex DAI2)

38 38 38 38 38 41 46 53 60 67

Modules d’accueil temporaire (MODAC3) - MLDS4

2 2 2 3 3 5 8 5 5 5

1 CLIN : Classe d’initiation - 2 DAI : Dispositif d’accueil et d’intégration - 3 MODAC : Module d’accueil et d’accompagnement - 4 MLDS : Mission de lutte contre le décrochage scolaire

42 L’état de l’académie 2017-2018

Promouvoir la persévérance scolaire pour réduire le décrochage

Mieux former pour mieux réussir à l’école

La lutte contre le décrochage scolaire constitue une priorité forte du ministère de l’Éducation nationale qui s’est fixé deux objectifs clairs : prévenir plus effi-cacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système éduca-tif et faciliter le retour vers l’École des jeunes ayant déjà décroché.

Dans ce contexte, le projet académique porte l’objectif ambitieux de développer la persévérance scolaire au bénéfice de chaque jeune considéré comme premier acteur de sa réussite. Pour ce faire, l’académie poursuit en 2017-2018 son engagement par une politique édu-cative sociale et de santé volontariste et de qualité. L’attention est en particulier portée sur l’acquisition d’un « savoir vivre ensemble » au travers de l’appren-tissage de la responsabilité et de la vie collective. De nombreuses actions sont mises en place ou confortées à la ren-trée 2017 pour servir ces objectifs.

Le recteur d’académie a confié le pilo-tage de cet axe majeur au chef du ser-vice de l’information et de l’orientation pour garantir avec l’équipe des Inspec-teurs de l’Éducation nationale de l’infor-mation et de l’orientation (IEN-IO) et celle de la mission de lutte contre le dé-crochage scolaire (MLDS) la cohérence de sa mise en œuvre sur l’ensemble de l’académie. Les notions d’appétence et de persévérance scolaires sont mises en avant autour des trois axes que sont la prévention, l’intervention et la remé-diation.

Au sein de l’institution scolaire, l’aca-démie s’appuie sur les démarches dé-veloppées par les équipes éducatives en établissement scolaire et sur les réseaux Foquale (Formation, Qualifica-tion, Emploi). Coordonnés dans chaque territoire par un personnel d’encadre-ment, ces réseaux visent la mise en synergie des acteurs éducatifs et péda-gogiques dans une approche territoriale

contextualisée. Une meilleure prise en charge de la difficulté d’apprentissage au sein de la classe, la généralisation des Groupes de prévention du décro-chage scolaire (GPDS), la mutualisation des pratiques pédagogiques et des dé-marches innovantes dans le cadre des réseaux Foquale ont conduit à réduire significativement le nombre de décro-cheurs depuis cinq ans.

Pour réduire encore le flux de décro-cheurs, la nouvelle priorité nationale de réinscription suite à échec à l’examen, en particulier au baccalauréat, conduit l’académie à mettre en œuvre une dé-marche d’accompagnement en direc-tion des Établissements publics locaux d’enseignement (EPLE). La constitution d’un groupe de travail académique dé-dié doit favoriser la mobilisation de tous pour anticiper les situations en tenant compte des contextes, recenser les réponses organisationnelles et pédago-giques possibles. Engagée en 2016-2017 avec l’appui d’une équipe ressource formée à l’École supérieure de l’édu-cation nationale (ESEN), la formation du référent décrochage scolaire de chaque EPLE sera développée pour ac-compagner ces acteurs dans l’exercice de leurs missions auprès des équipes et en direction des élèves. Ces actions bé-néficieront des apports de la recherche universitaire, l’académie ayant validé différentes expérimentations menées en EPLE qui valorisent la persévérance et les alliances éducatives. Ce nécessaire travail pour les élèves scolarisés, qu’il faut encore renforcer, s’accompagne d’une attention particu-lière portée à celles et ceux qui ont quit-té sans qualification la formation suivie antérieurement. Pilotées par la collec-tivité régionale, les quinze Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) prennent en charge les jeunes décrocheurs du territoire pour propo-ser à chacun une solution personnali-sée dans l’école ou au sein du réseau partenarial de proximité dans l’objectif

L’état de l’académie 2017-2018 43

d’un retour en formation qualifiante et d’un accès à l’emploi. Les PSAD sont coordonnées conjointement par un(e) directeur(ice) de mission locale et par un(e) directeur(ice) de CIO pour l’Édu-cation nationale. Les acteurs des PSAD assurent également l’exercice du droit à la durée complémentaire de formation, inscrit dans la loi de programmation pour la refondation de l’École.La coordination régionale collectivité-missions locales-académies, la mutua-lisation des pratiques entre PSAD, la formalisation du réseau partenarial ter-ritorial contribueront à améliorer l’effi-cience de ces dispositifs.

La Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS)

Un référent décrochage scolaire a été nommé dans chaque établissement. Le travail mené par le Groupe de préven-tion du décrochage scolaire (GPDS) permet d’intervenir rapidement dans chaque établissement auprès des élèves montrant des signes d’un pos-sible décrochage.

La Mission de lutte contre le décro-chage scolaire (MLDS) propose aux jeunes en risque ou en situation de rup-ture scolaire des « entretiens de situa-tion » pour trouver une réponse adaptée à leurs besoins. Plusieurs solutions sont offertes en fonction des compétences et des appétences des jeunes reçus : actions conjoncturelles et structurelles, dispositifs relais, retour en formation...

En collaboration étroite avec les Centres d’information et d’orientation (CIO), la MLDS accompagne les établis-sements, au cœur de la mise en œuvre des réseaux FoQualE (Formation, Qua-lification, Emploi). Chaque bassin est représenté par un responsable FoQualE nommé par le recteur d’académie. Ils œuvrent à mettre en synergie tous les acteurs et toutes les ressources de l’Éducation nationale pour favoriser le retour en formation initiale des jeunes décrocheurs et la construction active d’un projet d’orientation. La MLDS et les CIO interviennent éga-lement dans les Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD).

En fonction des besoins identifiés, la MLDS met en œuvre des actions modu-laires comme les Dispositifs d’accom-pagnement vers la qualification (DAQ) qui proposent des réponses adaptées.

◗ Les actions de la MLDSLa MLDS propose, tout au long de l’an-née, sur l’ensemble de l’académie, des actions conjoncturelles. Elles s’organisent autour de deux axes : • L’intervention : pour l’accompagne-ment des élèves en cours de décro-chage et nécessitant une prise en charge individuelle. Ces parcours personnalisés en lycée professionnel, général et technologique permettent aux jeunes de rester scolarisés dans leur classe tout en travaillant leur projet professionnel. Les jeunes allophones de plus de seize ans qui nécessitent une prise en charge spécifique avant de prétendre à une scolarité traditionnelle sont accueillis au sein des Modules d’accueil et d’accompagnement (MO-DAC).• La remédiation : pour l’accompagne-ment des jeunes de plus de seize ans sortis du système sans qualification et non-inscrits dans un parcours de formation. Les formateurs MLDS défi-nissent avec eux un itinéraire évolutif adapté à leurs besoins. L’objectif pour-suivi étant de les accompagner vers une solution positive : un retour en formation initiale, un apprentissage, un stage du Programme territorial de formation et de qualification (PTFQ), un emploi, etc. Les jeunes ayant échoué à leur examen deux fois et ne pouvant bénéficier d’un triplement en établissement sont égale-ment accueillis dans ces actions pour préparer à nouveau leur examen.

En 2016-2017, la MLDS a reçu 940 jeunes en actions (1 995 jeunes reçus en entre-tiens). 523 ont été accueillis dans des DAQ et 115 jeunes allophones ont suivi des modules d’accueil et d’accompa-gnement (MODAC). 90 jeunes ont été accompagnés dans la repréparation de leur examen. 212 jeunes ont pu bénéfi-cier d’un parcours personnalisé pour mettre en œuvre leur projet, tout en res-tant élève de leur classe. Par ailleurs, 241 mineurs incarcérés bénéficient ou ont bénéficié d’un accompagnement spécifique pour anticiper et réussir leur sortie (chiffres arrêtés au 30 mai 2017).

Les dispositifs relaisCes dispositifs permettent un ac-cueil temporaire adapté des collé-giens en décrochage scolaire et ont pour objectif de favoriser leur res-colarisation et leur resocialisation. Les dispositifs relais (classes et ate-liers) accueillent des élèves de col-lège entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire pouvant se traduire par des manquements graves et répétés au règlement inté-rieur, un absentéisme chronique non justifié, une démotivation profonde dans les apprentissages, voire une déscolarisation. Tout élève fréquen-tant un dispositif relais a bénéficié, au préalable, de toutes les mesures d’aide et de soutien prévues au col-lège et reste sous statut scolaire. À l’issue du dispositif relais, le retour de l’élève dans son collège d’origine est prévu.

Le micro-lycéeUne structure de retour à l’école (SRE) a ouvert ses portes dans l’en-ceinte du lycée Diderot à Marseille en novembre 2015. Ce micro-lycée a pour objectif d’accueillir 30 jeunes âgés de 16 à 25 ans déscolarisés de-puis plus d’un an pour les accompa-gner dans la reprise d’une scolarité afin de préparer ou repréparer un diplôme de type CAP ou Bac tech-nologique. Les enseignements sont adaptés aux besoins des jeunes et à leurs contraintes. Chaque jeune a un tuteur parmi l’équipe ensei-gnante.En 2016-2017, le micro-lycée a ac-cueilli 26 jeunes.

Le micro-collègeLe GPDS départemental du Vau-cluse institué depuis l’année sco-laire 2015-2016 étudie des cas d’élèves qui n’ont pas pu être pris en charge par les dispositifs habituels. Les objectifs visés par le micro-collège, situé sur le site du Lavarin depuis la rentrée 2016, sont de pé-renniser la scolarité d’une dizaine d’élèves repérés dans le GPDS départemental et de les conduire vers une orientation positive et ambitieuse. Les élèves bénéficient d’un parcours adapté avec un pro-gramme pédagogique personnalisé utilisant des pratiques innovantes et d’un tutorat. Sur l’année 2016-2017 le micro-col-lège a reçu 8 élèves.

44 L’état de l’académie 2017-2018

L’état de l’académie 2017-2018 45

Mieux accueillir pour assurer l’équité

Assurer l’équité du système éducatif constitue un défi majeur pour l’École de la République. La mobilisation de tous est un puissant levier qui contribuera à réduire les inégalités sociales et culturelles afin que tous les élèves aient les mêmes chances de réussite.

46 L’état de l’académie 2017-2018

Instaurer les conditions d’un climat scolaire positif

Mieux accueillir pour assurer l’équité

Le climat scolaire est approché dans l’académie de manière collaborative. Ainsi, chaque établissement est invité à mettre en œuvre une politique éducative ambitieuse impliquant tous les acteurs (personnels, parents d’élèves, élèves, partenaires) en faveur d’un climat sco-laire offrant la sérénité indispensable à la réussite de chaque élève.

La prise en compte de la parole de l’élève dans les décisions des établisse-ments a fait l’objet d’actions concrètes. Il s’agit de permettre aux élèves de développer leurs compétences par une participation active à la « démocratie scolaire ».

Susciter l’engagement citoyen dès le collège

Depuis 2016, chaque collège dispose d’un conseil de vie collégienne construit en concertation et dans lequel siègent les représentants de l’ensemble de la communauté éducative. La généralisa-tion de ce conseil conforte une expé-rimentation conduite depuis 2013 en faveur des instances de dialogue et de débat.

Conforter l’implication des lycéens

Le soutien à la responsabilisation et à l’engagement citoyen des élèves se poursuit au lycée où la participation des élus au Conseil de vie lycéenne (CVL) se concrétise par la présence de 4 repré-sentants au Conseil d’administration. L’engagement des élèves s’inscrit aussi dans une dimension solidaire. Dès la rentrée 2016, les premières assises académiques de la Maison des lycéens (MDL) ont permis de rassembler et de former 150 lycéens engagés et 80 réfé-rents vie lycéenne impliqués dans le soutien à ces démarches. Écouter et former afin de favoriser les bonnes pra-tiques, de fluidifier les relations avec les MDL, entre MDL et CVL constituaient les principaux objectifs de cette première expérience.

Accompagner et développer l’expression des élèves

Apprendre à rechercher des sources fiables, à aiguiser son esprit critique et à se forger une opinion constituent des compétences essentielles pour exercer une citoyenneté éclairée et respon-sable. Le vendredi 10 mars 2017, un sé-minaire, animé par la coordonnatrice du Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI) et l’association Jets d’encre, a permis à 70 lycéens et collégiens (accompagnés de 25 ensei-gnants, CPE, AED, Service civique) de se former pour créer un média (journaux papiers, numériques, web tv, web radio). Un diplôme attestant des compétences acquises leur a été remis par le recteur à l’occasion du Premier forum acadé-mique des médias. Cette rencontre qui avait pour thématique : « un média par établissement : pourquoi, comment ? » a permis à tous les acteurs potentiels d’un média scolaire d’échanger afin de co-construire des projets.

Le Conseil académique de la vie ly-céenne, instance dynamique réunie régulièrement par le recteur, met en cohérence cette stratégie académique d’implication des élèves afin de déve-lopper leurs compétences sociales.

Développer la responsabilisation

La notion de « normes partagées » influence également la qualité des relations entre les membres de la com-munauté scolaire que sont les élèves, les parents et les personnels. Le senti-ment de sécurité, partie intégrante du climat scolaire, implique d’installer une justice scolaire «restauratrice» et répa-ratrice. Ainsi, le rôle d’une discipline démocratique avec des règles claires, transparentes et compréhensibles est essentiel. Dans le cadre des procédures disci-plinaires scolaires, les établissements sont incités à construire une réponse éducative individualisée aux manque-

ments des élèves. La « mesure de res-ponsabilisation » s’inscrit dans cette recherche de solutions alternatives aux sanctions d’exclusion. Elle vise à permettre à l’élève de prendre conscience de ses actes et du tort qu’il peut causer aux autres, mais également de lui offrir la possibilité d’en réparer les conséquences et de construire une image positive de soi grâce à la réalisation d’une activité demandant un certain effort. Les élèves réalisent ainsi des stages chez des partenaires (SDIS, associations d’aide aux victimes...).L’accompagnement académique vise à former les équipes et à les outiller no-tamment dans le cadre de conventions tripartites signées entre l’élève et ses parents, l’établissement et le partenaire.La « mesure de responsabilisation » porte ainsi en elle l’objectif de permettre à tous les élèves d’entrer dans une dé-marche de projet empreinte de persévé-rance jusqu’à l’obtention d’un diplôme.Cette alternative aux exclusions s’ins-crit dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire et la sortie du sys-tème sans diplôme.

Un changement est notable dans l’ap-préhension de la réponse aux manque-ments des élèves :• Depuis l’année scolaire 2015-2016, on observe un fléchissement du nombre de conseils de discipline dans l’acadé-mie. Le recours à cette instance reste substantiel car il s’inscrit dans une stratégie éducative collaborative qui vise à garantir les droits de la défense et le respect des principes généraux du droit, notamment le principe du contra-dictoire. La stabilisation du nombre de recours en appel des décisions de conseils de discipline entre 3 et 4 % confirme cette tendance.• Le nombre de mesures de responsabi-lisation prononcées continue à augmen-ter (+ 3 %) ; elles contribuent à la diminu-tion du nombre de conseils de discipline. On observe également une diminution des cas de récidive des élèves sanction-nés par cette alternative.

L’état de l’académie 2017-2018 47

élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne (CAVL). Ceux-ci ont co-ani-mé des formations ambassadeurs, ou-vertes aussi aux collégiens volontaires, avec des référents harcèlement. Tous ces élèves formés deviennent à leur tour ambassadeurs et peuvent intervenir (en étant accompagnés d’adultes référents) auprès d’autres classes de leur lycée et de collèges et écoles environnants pour les sensibiliser à la lutte contre le harcèlement. Cette action démultiplie le travail mené par les adultes et renforce la mobilisation de tous à lutter contre ce phénomène.

◗ Prendre en chargeDeux numéros verts sont mis à la dispo-sition de tous :• « Non au harcèlement » numéro vert national 3020. Ce numéro sert à conseil-ler les appelants, à leur offrir une écoute bienveillante et surtout à agir.• « Net écoute » 0800 200 000 pour les cyberviolences et le cyber harcèlement.

À partir de l’activité d’écoute et d’exper-tise des plateformes d’appels dédiées aux familles, la référente académique et les neuf référents départementaux s’emploient à veiller à l’application des protocoles de traitement et accom-pagnent les établissements dans la résolution des situations. Des conseils pratiques et interventions d’associations agréées par notre aca-démie peuvent être apportés pour ren-forcer le travail des équipes et modifier les représentations de chacun sur le harcèlement. Les personnels peuvent également renforcer leurs connaissances sur le harcèlement grâce aux deux parcours M@gistère premier et second degrés. Les partenariats internes (Équipe mobile académique de sécurité, cel-lule de veille numérique, etc.) et ex-ternes (réseaux de soins, associations agréées…) sont développés.

1 www.nonauharcelement.education.gouv.fr2 www.facebook.com/nonauharcelementalecole3 www.ac-aix-marseille.fr/cid117190/prix-2017-non-au-harcelement-selection-du-jury-academique.html

• Le nombre d’exclusions définitives continue à diminuer (60 % à l’issue des conseils de discipline en 2016-2017 contre 62 % en 2015-2016 et 66 % en 2014-2015) au profit des sanctions avec sursis représentant désormais 26 % des décisions (23 % en 2015-2016 et 22 % en 2014-2015).

Poursuivre la dynamique partenariale

L’académie d’Aix-Marseille poursuit sa collaboration stratégique d’éducation concertée avec ses partenaires. Ainsi, en lien avec les collectivités territo-riales, il a été convenu de faire évoluer les modalités des interventions éduca-tives en direction des établissements afin de :• soutenir la réussite éducative et l’ex-cellence ;• développer l’esprit d’entreprise ;• promouvoir les valeurs de la République. Cela s’inscrit dans le cadre des actions engagées afin de faciliter l’accès à la culture pour le plus grand nombre :• une subvention globale pour l’en-semble du programme d’actions de l’Établissement public local d’enseigne-ment (EPLE) grâce au dispositif « INitia-tives Éducatives Scolaires » (INES) ;• mise en service d’un support numé-rique multiservices innovant à destina-tion des jeunes : « la carte culture » ;• création d’une Assemblée des jeunes de Provence-Alpes-Côte d’Azur ;• accompagnement de l’animation des Maisons des lycéens.

Lutter contre le harcèlement en impliquant les élèves

La politique nationale trouve sa déclinai-son dans l’académie autour de 4 axes :

◗ SensibiliserLe site « Non au harcèlement »1 et la page Facebook2 permettent à chacun d’être tenu informé des nombreux pro-jets réalisés sur l’ensemble du terri-toire. Des fiches destinées aux parents proposent des conseils pour accom-pagner leurs enfants qu’ils soient vic-times, auteurs ou témoins. Des experts expliquent également la complexité du processus de harcèlement.Afin de faire prendre conscience à l’en-semble de la société de l’importance de repérer et résoudre les situations de harcèlement, une journée nationale pour dire « Non au harcèlement » a été créée depuis 2 ans. Elle a lieu le 1er jeudi après les vacances de la Toussaint. Cette journée donne lieu à une grande mobilisation au sein de l’académie d’Aix-Marseille.

◗ Prévenir• Le harcèlement est l’un des thèmes pouvant être abordés dans le cadre de l’enseignement moral et civique en cycles 2 et 3.• Dans le cadre de la loi de refondation, chaque école, collège et lycée doit mettre en place un plan de prévention. Adapté à la réalité de chaque établisse-ment, il vise à faire diminuer le harcèle-ment et améliorer le climat scolaire.• Le prix « Non au harcèlement », recon-duit en 20173 pour la 4e année consécu-tive, est ouvert aux élèves du cycle 3 jusqu’au lycée, ainsi qu’aux structures péri et extrascolaires. Il a pour objectifs de :• sensibiliser enfants et adultes au har-cèlement à l’école ;• donner la parole aux enfants et aux jeunes en les rendant acteurs de la pré-vention ;• inciter à la mise en place de projets pé-rennes dans les écoles, établissements et structures concernées.Ce prix récompense les projets collec-tifs dénonçant ce phénomène ou pro-posant des solutions pour lutter contre le harcèlement entre pairs. Les élèves doivent ainsi réaliser un support de communication (affiche ou vidéo) qui accompagne le projet de lutte contre le harcèlement qu’ils souhaitent mener dans leur établissement. Pour l’édition 2017, le jury académique a reçu 38 pro-ductions dans la catégorie affiche et 48 dans la catégorie vidéo.

Les critères de sélection ont pleinement intégré la qualité des projets liés au cli-mat scolaire. Par ailleurs, une catégorie spécifique liée au harcèlement sexuel et sexiste, instaurée dans l’édition 2016, a été reconduite en 2017. Les travaux des élèves et des équipes ont été d’une très grande qualité et sont dès à présent valorisés dans le cadre des formations et des supports de communication.

◗ FormerDepuis 4 ans, des formations nationales régulières sont organisées pour les référents académiques et départemen-taux « harcèlement ». Ils sont chargés de déployer des actions de sensibilisa-tion auprès de l’ensemble des person-nels des écoles et des établissements du second degré.Les formations « ambassadeurs lycéens et collégiens » visent à rendre les élèves acteurs de prévention en participant à la sensibilisation de leurs pairs avec des référents adultes. Depuis 2 ans, l’acadé-mie d’Aix-Marseille s’est engagée dans ces formations avec la Déléguée aca-démique à la vie lycéenne (DAVL) et les

48 L’état de l’académie 2017-2018

Formation laïcitéMieux accueillir pour assurer l’équité

La transmission des valeurs de la Ré-publique est au cœur des missions de l’École. De nombreuses actions autour de ces valeurs ont été menées durant les années scolaires 2014-2015 et 2015-2016. Suite aux attentats de janvier puis de novembre 2015, les équipes pédago-giques se sont fortement mobilisées. Au-delà des actions immédiates et de la forte implication de l’ensemble de la communauté éducative et universitaire, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont sou-haité amplifier et inscrire cette mobili-sation dans la durée. Ainsi, les multiples actions entreprises avant les attentats ont été poursuivies et étendues. Des ressources, formations et dispositifs ont accompagné cette mobilisation des personnels auprès des élèves.

Dans l’académie d’Aix-Marseille, la laï-cité constitue un axe de travail impor-tant. La coordination de ces travaux est assurée par un groupe académique ani-mant la politique autour du référent laï-cité (chercheurs, universitaires, cadres académiques) et par les directions dé-partementales pour les actions relevant des valeurs de la République.

Quelques actions conduites durant l’année scolaire 2016-2017

• 8 séminaires sur les valeurs de la République à destination des person-nels sur les réponses pédagogiques à apporter dans les classes quant aux interrogations sur les principes et valeurs de la République.• Un temps fort dans les écoles et les EPLE autour de la journée du 9 décembre.• Un temps fort autour de la semaine de la Laïcité (du 5 au 9 décembre 2016) : Séminaire « la Marseillaise et les rituels républicains » organisé par le rectorat et Canopé en partenariat avec la Préfecture des Bouches-du-Rhône, l’ESPE, le Musée d’Histoire de Marseille, le Mémorial La Marseil-laise, le Mucem et la compagnie Ma-nifeste Rien (avec le soutien d’ACT : Approches Cultures et territoires).• Un temps fort autour de la semaine de lutte contre le racisme et l’antisé-mitisme (18 au 26 mars 2017) avec une table ronde organisée avec l’ESPE.• Mise en place d’un collectif de tra-vail autour de l’esprit critique afin de faire de la région académique PACA une région pilote sur ce sujet. Sept thématiques ont été définies avec comme but de produire des formations et des ressources péda-gogiques.

Rappel sur les actions conduites durant les précédentes années scolaires

◗ 2014-2015• Séminaire de cadres, rassemblant 200 inspecteurs et personnels de direction (19 novembre 2014).• Formation des étudiants de l’ESPE (mars-avril 2015).• Deux séminaires de bassin sur le thème de la laïcité à destination des enseignants (janvier et mai 2015).• Recrutement et formation de 30 for-mateurs « laïcité ».

• Manifestations sur les valeurs de la République, 4 journées départemen-tales et une centaine de manifesta-tion locales (avril 2015).

◗ 2015-2016 • Séminaire de cadres sur les valeurs de la République et le parcours ci-toyen dans les Bouches-du-Rhône préparant des formations dans les réseaux écoles-collège (22 sep-tembre 2015).• 12 séminaires de bassin sur la laïci-té à destination des cadres et des en-seignants (octobre-novembre 2015). • Un parcours de formation en ligne (plateforme magistère et forum) a bénéficié à plus de 4 500 personnels. Ouvert en octobre 2015 et accessible à l’ensemble des personnels inté-ressés (enseignants, personnels de direction...), il a été accompagné par un forum permettant de répondre aux questions des personnels recevant cette formation à distance.• Un temps fort dans les écoles et les EPLE autour de la journée du 9 dé-cembre.• Un temps fort dans les écoles et les EPLE autour de la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (21 au 25 mars 2016).• Une journée interuniversitaire, en lien avec le rectorat, sur le thème de « penser une école non raciste, enjeux sociétaux et pédagogiques » (23 mars 2016).

L’état de l’académie 2017-2018 49

La réserve citoyenneMieux accueillir pour assurer l’équité

La réserve citoyenne de l’Éducation nationale s’inscrit au cœur de la Grande mobilisation de l’École et de ses parte-naires pour les valeurs de la République. Elle permet à l’École de trouver, parmi les forces vives de la société civile, des personnes prêtes à s’engager aux côtés des équipes éducatives pour la trans-mission des valeurs de la République.Complémentaire des actions conduites par les associations partenaires de l’école, la réserve citoyenne de l’Édu-cation nationale constitue un engage-ment individuel bénévole : elle répond aux nombreuses demandes de citoyens désireux d’apporter leur concours à la construction de la cohésion sociale qui passe notamment par le partage de valeurs communes.

Les réservistes sollicités par les ensei-gnants et les équipes éducatives sont principalement chargés d’illustrer, par des témoignages tirés de leur expé-rience professionnelle ou personnelle, les enseignements et activités éduca-tives en matière :• d’éducation à la citoyenneté et à la laïcité ;• d’éducation à l’égalité entre filles et garçons ;• de lutte contre toutes les formes de discrimination ;• de lutte contre le racisme et l’antisé-mitisme ;• de rapprochement de l’École et du monde professionnel ;• d’éducation aux médias et à l’informa-tion.

Ils peuvent également participer à des actions destinées à développer la vie démocratique au collège et au lycée et à développer les initiatives des jeunes dans l’École ou en dehors de l’École.Les réservistes interviennent pendant le temps scolaire, sous l’entière responsa-bilité pédagogique de l’enseignant et en sa présence. S’ils le souhaitent, les réservistes peuvent également intervenir dans le champ périscolaire. Ils interviennent alors sous la responsabilité des collec-tivités territoriales concernées. Plus de 80 % des candidats retenus dans l’aca-démie d’Aix-Marseille sont volontaires pour intervenir lors des activités péris-colaires.

278 candidatures ont été retenues dans l’académie réparties dans les quatre départements (21 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 195 dans les Bouches-du-Rhône, 18 dans les Hautes-Alpes et 80 dans le Vaucluse). Les profils des ré-servistes sont très variés et très riches, ils comprennent des retraités (32 %), des cadres supérieurs (11 %) ou encore des cadres de la fonction publique (17 %). Les champs d’intervention concernent principalement la transmission des valeurs de la République, l’Histoire et la mémoire et les relations avec le monde professionnel.

Les ambassadeurs de la réserve

Pour diffuser le plus largement possible la démarche d’engagement aux côtés de l’École, le ministère de l’Éducation nationale s’associe à des personnes physiques ou morales désireuses de faire connaître auprès des citoyens en général, et en particulier auprès de leurs usagers et des membres de leurs réseaux, la possibilité de participer à la Réserve citoyenne et de promouvoir cet engagement pour les valeurs de la République.

La Réserve citoyenne est soutenue par plus de trente ambassadeurs pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’École. Leur engage-ment se traduit par une promotion de la Réserve dans leur domaine et, notam-ment, une possibilité de participer à des interventions en classe.

50 L’état de l’académie 2017-2018

Les dispositifs d’accompagnement de vie scolaire

Mieux accueillir pour assurer l’équité

L’Équipe mobile académique de sécurité (EMAS)

Créée en 2009-2010, l’Équipe mobile académique de sécurité (EMAS) a réa-lisé plus de 2 200 interventions dans les établissements des premier et second degrés de l’académie en 2015-2016.

L’Équipe mobile académique de sécurité (EMAS) renforce son accompagnement des établissements et des équipes :• dans les situations de crise ;• par des actions de sensibilisation et de formation qui s’articulent autour de trois axes principaux : l’accompagnement, la sécurisation et la prévention auxquels s’ajoutent le travail en partenariat intra et interinstitutionnel.

Répartition des interventions et public rencontré par l’EMAS en 2015-2016Intitulé Interventions Public

Accompagnement

Conseils aux établissements 801

52 % 4 862 23 %Assistance/Écoute et soutien 310

Entretien éducatif/ Médiation 33

Autres 42

Sécurisation Sécurisation (abords...) 161 7 % -

Prévention

Diagnostics de sécurité 212

31 %

-

77 %Formation / information des adultes 87

16 058Atelier élève 411

Information groupe, autres 8

Partenariat / représentation 221 10 % -

Total 2 286 20 920

◗ Actions de sensibilisation et de formation

Formations proposées aux personnels en établissement en 2015-2016Type de formation Intitulé Heures Personnels

Plan académique de formation (PAF)

Laïcité et citoyenneté - Prendre en charge les élèves en dispositif relais... 37 312

Hors plan académique de formation (PAF)

Problématiques adolescentes, quelles postures - Professionnalisation Vie Scolaire - Formation théorique aux ateliers « philoso-phiques » - Climat scolaire et harcèlement, gestion de conflits...

213,5 1 584

Total 250,5 1 896

Ateliers de prévention / sensibilisation proposés aux élèves en 2015-2016

Intitulé Nombre Élèves

Relations fille-garçon - Harcèlement - Dangers d’Internet...

411 13 881

Total 411 13 881

◗ Gestion de crise en 2015-2016

En gestion de crise, les activités de l’EMAS en 2015-2016 se répartissent de la façon suivante :• 1 335 personnes ont bénéficié d’infor-mation de la part de l’EMAS, d’un sou-tien et/ou d’une cellule d’écoute, • 19 établissements ont été accompagnés.

Le dispositif École ouverte

École ouverte est l’un des dispositifs d’accompagnement au sein des établis-sements scolaires parmi de nombreux autres : • Contrat local d’accompagnement sco-laire (CLAS) ;• dispositifs relais ;

• Programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) ; • accompagnement éducatif, accompa-gnement personnalisé, Aide au travail personnel (ATP) en 6e ; • stages d’anglais en lycée ; • Observatoire de prévention des rup-tures scolaires (OPRS) ;

• cordées de la réussite.Basé sur le volontariat, le dispositif École ouverte offre aux élèves des activités pédagogiques, sportives, culturelles et de loisirs pendant les vacances scolaires. Tous ces dispositifs s’adressent prioritairement aux élèves des réseaux d’éducation prioritaire.

Répartition des interventions

7 %

Sécurisation

31 %

PréventionInformation groupe

10 %

Partenariat / représentation

52 %

Accompagnement

L’état de l’académie 2017-2018 51

L’offre d’hébergement : demi-pension et internat

Mieux accueillir pour assurer l’équité

◗ Une répartition de l’hébergement (demi-pension, internat) en relation avec l’offre de formation

L’implantation géographique équilibrée des collèges sur le territoire acadé-mique se traduit par une très faible pro-portion d’élèves internes (0,3 %).Le service de demi-pension est en re-

vanche beaucoup plus sollicité (67,9 %).Les lycées et lycées professionnels sont également caractérisés par une faible proportion d’élèves internes (res-pectivement 5,1 % et 8,3 %). Le régime externe prédomine dans ces établisse-ments. L’internat constitue un aspect important et singulier du fonctionnement du sec-

teur éducatif des EREA (Établissement régional d’enseignement adapté). Ainsi, près d’un élève sur 3 scolarisé dans les EREA de l’académie est interne.Tous les internats, dans leur diver-sité, doivent proposer l’excellence aux élèves accueillis pour contribuer à l’égalité des chances et à la réussite de tous.

* y compris SEGPA (3094 en CLG)Lycées : y compris sections d’enseignement professionnel -SEP- et Post-bacLP : y compris sections générales et technologiques (SGT) et Post-bac.

Effectif d’élèves (sous statut scolaire) du second degré public à la rentrée 2016, répartis par mode d’hébergementDemi-pensionnaire Externe Interne Total

effectifs % effectifs % effectifs % effectifs

Collège* 76 025 67,9 35 694 31,9 281 0,3 112 000

EREA 234 61,7 29 7,7 116 30,6 379

LP 8 366 41,9 9 970 49,9 1 651 8,3 19 987

Lycée 33 571 49,9 30 244 45,0 3 405 5,1 67 220

Total 118 196 59,2 75 937 38,1 5 453 2,7 199 586

52 L’état de l’académie 2017-2018

La politique de l’éducation prioritaire

Mieux accueillir pour assurer l’équité

La refondation pédagogique de l’édu-cation prioritaire se donne un double objectif :• améliorer les résultats scolaires des élèves en mettant en œuvre plus large-ment les pratiques professionnelles les plus adaptées aux besoins des élèves concernés ;• garantir un traitement équitable des besoins pédagogiques en appliquant les mesures relevant de l’éducation prioritaire dans les territoires les plus fragilisés et dans une perspective de réseau, afin d’assurer la continuité des apprentissages et des procédures de la maternelle à la fin de 3e.

La répartition des réseaux par académie a été arrêtée au niveau national. Le 23 septembre 2014, le ministère de l’Éduca-tion nationale, de l’Enseignement supé-rieur et de la Recherche avait annoncé la répartition académique des 350 Ré-seaux d’éducation prioritaire renforcés (Rep+) et des 732 Réseaux d’éducation prioritaire (Rep) pour la rentrée 2015 : l’académie d’Aix-Marseille compte 33 Rep+ et 29 Rep. Le travail qui avait été initialement développé en 2014-2015 dans les 10 Rep+ préfigurateurs a alors été complètement déployé dans l’aca-démie depuis la rentrée 2015.

Les 33 réseaux Rep+ et les 29 Rep de l’académie regroupent 396 écoles et 62 collèges. La majeure partie des éta-blissements et écoles concernés sont situés dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. La refondation met l’accent sur le travail collectif, la formation des personnels et la capacité collective des équipes de terrain à innover et à inventer les conditions de la réussite de leurs élèves. Les réseaux sont compo-sés d’écoles primaires dont les équipes travaillent ensemble et en étroite col-laboration avec leur collège « tête de réseau ».

En 2016-2017 dans l’académie d’Aix-Marseille, 21,8 % des écoliers, 21,4 % des collégiens, soit 94 185 élèves, étaient scolarisés en éducation priori-taire.

Des moyens supplémentaires ont ainsi été déployés pour mettre en œuvre la réforme de l’éducation prioritaire. Ils permettent de faciliter la scolarisation des élèves de moins de 3 ans, de déga-ger du temps de concertation et de for-mation pour les équipes enseignantes, de renforcer l’axe de la formation par le déploiement de formateurs éducation prioritaire déchargés, de majorer les

indemnités des personnels, d’attribuer de nouveaux postes d’infirmières et d’assistantes sociales dans les réseaux de l’éducation prioritaire. Le dispositif « plus de maîtres que de classes » a été renforcé et les internats de proxi-mité développés. Le pilotage renforcé autour d’une équipe académique et des comités de pilotage de réseaux facilite la mise en œuvre de cette refondation.

Six priorités ont été définies, en lien direct avec le Référentiel de l’éducation prioritaire :1 - Garantir l’acquisition du « lire, écrire, parler » et enseigner plus expli-citement les compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun.2 - Conforter une école bienveillante et exigeante.3 - Mettre en place une école qui coo-père utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire.4 - Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative.5 - Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels.6 - Renforcer le pilotage et l’animation des réseaux.

Effectifs d’élèves dans l’éducation prioritaire du MEN en 2016-2017Premier degré public

(y compris enseignement spécial) Collèges publics Total 1er degré et 2nd degré

REP+ REP Total 1er degré REP+ REP Total 2nd degré

Alpes-de-Haute-Provence 900 900 560 560 1 460

Hautes-Alpes 434 434 312 312 746

Bouches-du-Rhône 33 485 19 348 52 833 12 443 10 212 22 655 75 488

Vaucluse 5 844 4 355 10 199 2 534 3 758 6 292 16 491

Total général 39 329 25 037 64 366 14 977 14 842 29 819 94 185

Sources effectifs d’élèves : pour le 1er degré, DASEN ; pour le 2nd degré, BEA

L’état de l’académie 2017-2018 53

Effectifs d’élèves dans l’éducation accompagnée publique et privée du MEN en 2016-2017Premier degré public et privé

sous contrat (y compris enseignement spécial)

Collège public et privé sous contratTotal 1er degré

et 2nd degréÉducation accompagnéeTotal 1er degré

Éducation accompagnéeTotal 2nd degré

Public Privé Public Privé

Alpes-de-Haute-Provence 1 329 1 329 646 646 1 975

Hautes-Alpes 1 243 1 243 721 721 1 964

Bouches-du-Rhône 3 257 418 3 675 526 720 1 246 4 921

Vaucluse 665 665 1 232 1 232 1 897

Total général 6 494 418 6 912 3 125 720 3 845 10 757

Sources effectifs d’élèves : pour le 1er degré, DASEN ; pour le 2nd degré, BEA

Effectifs d’élèves des lycées publics bénéficiant de la clause de sauvegarde du MEN en 2016-2017

Département LP LEGT Total 2nd degré public

Bouches-du-Rhône 5 330 4 285 9 615

Vaucluse 1 854 1 854

Total général 7 184 4 285 11 469

Sources effectifs d’élèves : BEA - Clause de sauvegarde : liste d’établissements fournie par le corps d’inspection

Répartition des élèves dans l’éducation prioritaire en 2016-2017

1er degré public et privé

Collèges publics et privés sous contrat

NON éducation prioritaire

NON éducation prioritaireREP+ REP+REP REP

78,2 % 78,6 %8,5 % 10,65 %13,3 % 10,75 %

En 2016-2017, l’académie comprenait 20 lycées préalablement classés en éducation prioritaire et qui bénéficient

désormais d’une clause de sauvegarde, garantissant notamment un accompa-gnement particulier. Ils scolarisaient

11 469 lycéens. À la rentrée 2017, 3 autres lycées s’ajoutent à la liste de ces lycées.

Le label académique « éducation accompagnée » bénéficie aux écoles et collèges qui ne sont pas labellisés éducation prioritaire depuis la rentrée 2015 mais dont les indicateurs sociaux témoignent de la nécessité de disposer de moyens supplémentaires au droit commun. Il intègre, sur une période de

(hors éducation accompagnée)

quatre ans, l’allocation progressive des moyens prévue dans la refondation de l’éducation prioritaire. Il permet aux écoles et collèges concernés de béné-ficier de tout ou partie des dispositions prévues dans l’éducation prioritaire et de disposer ainsi de plusieurs leviers d’ajustement, au nombre desquels : le

taux d’encadrement (nombre d’élèves par classe), la scolarisation des moins de 3 ans ou encore le « dispositif plus de maîtres que de classes ». Il constitue une transition entre l’éducation priori-taire et le droit commun. Cela concerne 10 757 élèves, à savoir 6 912 dans les écoles et 3 845 dans les collèges.

54 L’état de l’académie 2017-2018

Développer la formation initiale et continue des professionnels de l’éducation et encourager l’innovation pédagogique

Mieux accueillir pour assurer l’équité

Le plan de formation de l’académie d’Aix-Marseille participe activement à l’action en faveur de la consolidation de la formation initiale et continue des per-sonnels de l’Éducation nationale.

La formation initiale construite autour du partenariat avec l’ESPE

Les Écoles supérieures du professo-rat et de l’éducation (ESPE) créées à la rentrée 2013 et dont l’accréditation sera reconduite à la rentrée scolaire 2018 permettent aux étudiants de pré-parer un master Métiers de l’Enseigne-ment de l’Éducation et de la Formation tout en présentant les concours de recrutement de l’Éducation nationale.

Cette formation initiale en alternance pour laquelle l’établissement ou l’école support du stage est un acteur majeur de la formation, articule des enseigne-ments théoriques et pratiques pour une entrée progressive dans le métier. Les futurs professionnels de l’éducation y apprennent également à développer des méthodes pédagogiques inno-vantes grâce à un lien permanent avec la recherche.

Les formations dispensées préparent à l’exercice spécifique d’un métier, visent le développement d’une véritable culture partagée par les futurs ensei-gnants des premier et second degrés et les personnels d’éducation.

La formation continuée et continue des personnels de l’Éducation nationale comme vecteur d’évolution des pratiques

La Délégation académique à la for-mation et à l’innovation pédagogique (DAFIP) publie chaque année un plan de formation académique complété de ses volets départementaux.Certains objets de formation sont co-portés avec l’ESPE dans le cadre de l’accréditation :• préparation aux certifications (CAFFA/CAFIPEMF/CAPPEI) ;• actions complémentaires destinées aux néo-titulaires entrants dans le métier ;• renforcement du protocole « Établisse-ment formateur ».Complémentairement, l’ensemble de la prescription fait l’objet d’un appel d’offre afin de répondre aux priori-tés nationales et académiques ainsi qu’aux besoins exprimés par les agents concernés.

Les actions de formation sont au service des priorités académiques :• le volet formation du plan numérique national ;• les prolongements du plan de forma-tion « réforme du collège » ;• le volet formation des personnels dans le cadre du redéploiement de l’éduca-tion prioritaire ;• le repérage et la valorisation des bonnes pratiques avec la Journée aca-démique de la pédagogie (JAP) et la labellisation des expérimentations.

L’état de l’académie 2017-2018 55

Enfin, le plan de formation académique décline les grandes priorités nationales de l’école : citoyenneté, éducation artis-tique et culturelle, parcours avenir, etc.

Conformément aux priorités minis-térielles affichées, des actions de recherche/terrain/formation sont égale-ment encouragées. En lien étroit avec les laboratoires de recherche, des actions conjointes se réalisent au plus près des équipes d’enseignants (école et EPLE).Les actions de formation impulsées au

niveau académique peuvent mobiliser des modalités de mise en œuvre dis-tinctes et complémentaires (de proxi-mité, territoire académique ou de région académique, formation à distance, hybride, observations croisées, tutorat, groupe de travail...).Véritable investissement dans la ri-chesse des ressources humaines, la formation est valorisée et évaluée afin qu’elle apporte une réelle « plus-value » dans les classes au service de la réus-site de tous les élèves.

37 %2nd degré

(P0141)

43 % 1er degré(P0140)

16 % Vie de l'élève/scolaire(P0230)

4 % Soutien (encadrement + atss)(P0214)

Structure du plan de formation par programme budgétaireen 2016-2017

1 % Production de ressources

1 % Groupes de travail

37 % Statutaire/ adaptation 6 % Numérique

5 % Formations de formateurs

16 % Animations pédagogiques (en circonscriptions)

3 % Continuités inter-degré/inter-cycle

24 % Perfectionnement 2 % Préparations aux concours

1 % Séminaire

4 % Formation à l'initiative des établissements

Structure du plan de formation par type de formationsen 2016-2017

56 L’état de l’académie 2017-2018

La stratégie numériqueMieux accueillir pour assurer l’équité

L’« écosystème numérique » de l’académie d’Aix-Marseille

Les 5 grands axes de la politique numé-rique académique permettent de fédé-rer l’ensemble des actions et des pro-jets et de communiquer avec l’ensemble des partenaires.◗ Axe 1 : Apprendre autrement avec les ressources numériques nationales et académiques.◗ Axe 2 : Construire une culture numé-rique partagée.◗ Axe 3 : Travailler en réseau pour facili-ter la coopération au sein de la commu-nauté éducative.◗ Axe 4 : Responsabiliser les acteurs pour comprendre les medias numé-riques.◗ Axe 5 : Favoriser les innovations péda-gogiques à l’ère du numérique.

Pour déployer la stratégie académique, la Délégation académique au numé-rique éducatif (DANE) s’appuie sur une organisation en réseau :

• Le Délégué académique au numé-rique (DAN). Il est le conseiller du recteur pour l’élaboration et le suivi de la stratégie académique relative au numérique éducatif. La DANE est ratta-chée à la Direction des systèmes d’in-

formation (DSI). Un adjoint commun DAN-DSI assure le lien entre les di-mensions pédagogiques et techniques du numérique. Depuis la rentrée 2016, un adjoint 1er degré permet de donner toute sa cohérence à la continuité entre le premier et le second degrés dans le domaine du numérique.

• Quatre IEN-numérique. Désignés par les IA-DASEN, ils travaillent en relation avec le DAN.

• Les enseignants. Ils interviennent comme chargés de mission au sein du pôle numérique académique ou comme animateurs pédagogiques dans le cadre des pôles départementaux du dispositif ac@r. Chaque chargé de mission se voit confier la coordination d’un groupe de formation et de compétences qui assure la production de ressources pédago-giques et les formations.

• Les Interlocuteurs académiques au numérique (IAN) et les Interlocuteurs numériques des lycées professionnels (INLP). Ils assurent des missions d’infor-mation, d’impulsion et de coordination en matière d’usages du numérique dans leur discipline en lien avec la Direction du numérique éducatif du ministère.

• Les groupes académiques : inspec-teurs, chefs d’établissements et cadres des autres services académiques accompagnent la mise en œuvre de la stratégie numérique académique.

• Les webmestres des sites pédago-giques. Ils sont un relais important du réseau numérique académique pour la diffusion des usages pédagogiques per-tinents.

• Le référent numérique de l’établisse-ment. Il est désigné par chaque chef d’établissement. Il aide à la mise en œuvre de la politique académique au niveau local.

Les sites

• Le site académique « Le numérique éducatif » www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/numerique-educatif met en valeur les actions menées dans le domaine du numérique et comporte un espace réservé aux usages respon-sables du numérique.

• Des ressources numériques sont pro-posées aux enseignants, aux élèves et aux familles dans le cadre du service public du numérique éducatif. Les res-sources pédagogiques sont organisées en fonction des nouveaux cycles de la scolarité obligatoire (cycle 1, cycle 2, cycle 3, cycle 4).

• Des espaces numériques de travail ont déjà été mis à disposition, notamment des collèges alpins et d’une partie des écoles. Les lycées ont accès depuis la rentrée 2015 à l’environnement numé-rique éducatif ATRIUM.

Le plan numérique

En 2014, six collèges de l’académie ont fait partie du réseau national des 72 collèges connectés. Le 7 mai 2015, le président de la République a lancé la première étape du plan numérique mi-nistériel avec une phase de préfigura-tion qui s’est poursuivie avec des appels à projets lancés en partenariat avec les collectivités territoriales (conseils dé-partementaux et mairies).

L’état de l’académie 2017-2018 57

À la rentrée 2017, 142 collèges et 218 écoles de l’académie d’Aix-Marseille ont intégré le plan numérique pour l’éducation (cf. tableau ci-dessous).

Ce plan s’articule autour de trois ambi-tions :

• La formation des enseignants et des cadres. Le Plan académique de forma-tion numérique (PAFN) 2016-2017 a mis l’accent sur les usages du numérique dans les enseignements, la prise en main des outils, l’intégration aux usages pédagogiques et éducatifs, la sensibi-lisation à la culture numérique et aux usages responsables du numérique ; il se poursuivra au cours de l’année 2017-2018.

• La mise à disposition de nouvelles ressources numériques pédagogiques. L’État, par un financement à hauteur de 30 € par élève et par professeur pour les collèges numériques et 500 € par école numérique, permet l’achat de ressources. Par ailleurs, les banques de ressources numériques pour l’École (BRNE) sont accessibles par les ensei-gnants depuis la rentrée 2016 avec l’adresse mel professionnelle.

• L’équipement des collégiens de 5e et des écoles. Des équipements indivi-duels mobiles ou des classes mobiles avec tablettes sont financés pour moi-tié par l’État et moitié par les collecti-vités territoriales. Les 142 collèges et 218 écoles élémentaires qui font partie du plan numérique constituent autant de lieux privilégiés pour évaluer l’impact du numérique et définir les pratiques à mutualiser.

Par ailleurs, l’appel à projets 2017 a per-mis de sélectionner des collèges labo-ratoires qui ont vocation à expérimenter des usages collectifs du numérique

Tableau de répartition des écoles et des collèges entrés dans le plan numérique

Phase de préfiguration

avril 2015

Appel à projets Vague 1

février 2016

Appel à projets Vague 2

avril 2016

Appel à projets Vague 3

juillet 2016

Appel à projets 2017

Vague 1

Appel à projets 2017

Vague 2Total

CLG Écoles CLG Écoles CLG Écoles CLG Écoles CLG Écoles CLG Écoles CLG Écoles

Hautes-Alpes 2 0 0 7 0 0 0 1 0 0 2 4 4 12

Alpes-de-Haute-Provence 0 0 2 0 0 0 1 1 0 0 0 0 3 1

Bouches-du-Rhône 9 17 24 10 35 3 27 101 14 0 24 74 133 205

Vaucluse 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 2 0

Académie 11 17 26 17 37 3 28 103 14 0 26 78 142 218

susceptibles d’être transposés dans d’autres collèges : deux collèges des Hautes-Alpes ont d’ores et déjà été re-tenus ; deux collèges des Bouches-du-Rhône présenteront un dossier lors de la dernière vague de l’appel à projets.

Enfin, sous l’impulsion du recteur Jean-Marc Monteil, chargé d’une mission in-terministérielle sur le numérique éduca-tif, l’appel à projets e-FRAN a été lancé. Il vise un double objectif : conduire des expérimentations de terrain et organiser leur accompagnement par l’appui de la recherche. Deux projets de l’académie d’Aix-Marseille ont été retenus sur les 22 projets sélectionnés au niveau natio-nal. La sélection a été effectuée sur la base de dix critères pondérés combi-nant l’intérêt pédagogique, la qualité du projet de recherche et le potentiel de diffusion des résultats.

L’accompagnement des collèges numériques

Un IA-IPR référent assure l’accompa-gnement de chaque collège numérique. Des accompagnateurs disciplinaires (professeurs désignés par les IA-IPR et le DAN) interviennent auprès des équipes pour les aider à la mise en œuvre des projets. Le plan de formation donne une place privilégiée aux collèges numériques.Des comités de pilotage sont institués avec les différentes collectivités afin de permettre le suivi de ces expérimenta-tions. Des comités de suivi sont institués dans chaque collège.

Enseignement de l’informatique

Pour initier les élèves à la pensée infor-matique, les nouveaux programmes des cycles 2, 3 et 4 prévoient un appren-tissage du code et de l’algorithmique. Dans le prolongement de la scolarité

obligatoire, le lycée offre des contenus d’enseignement adaptés aux enjeux de la société et répondant aux besoins des élèves. Ainsi, l’Enseignement d’explo-ration (EDE) « Informatique et création numérique » (ICN) est proposé dans une trentaine d’établissements. Un enseignement facultatif d’informatique et création numérique, de deux heures hebdomadaires, sera proposé dans les classes de première des séries géné-rales (S, ES et L). Il s’agit de permettre à l’ensemble des élèves qui le souhaitent d’acquérir une meilleure maîtrise des logiques et des concepts mis en œuvre dans le domaine du numérique et de mesurer l’intérêt de cette science dans la formation qu’ils envisagent de suivre.

Le plan numérique « Écoles numériques innovantes et ruralité »

L’objectif de ce plan est de soutenir le développement de l’innovation numé-rique pour l’éducation dans les écoles des communes rurales. Les premiers projets seront sélectionnés au cours du premier trimestre de l’année scolaire 2017-2018.

Retrouvez la carte des collèges numériques sur le site :

www.ecolenumerique.education.gouv.fr

> carte des collèges numériques

58 L’état de l’académie 2017-2018

L’état de l’académie 2017-2018 59

Favoriser une meilleure ouverture

de l’écoleL’académie d’Aix-Marseille demeure mobilisée auprès des éta-blissements scolaires dans le cadre de sa politique d’ouverture sur les bassins de vie. Ainsi, trois volets majeurs viennent s’ajouter au projet d’orientation et de formation de l’élève :• les enjeux de l’insertion économique et professionnelle • le volet culturel et artistique • l’ouverture à l’international

60 L’état de l’académie 2017-2018

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

Le lien école-entreprise

Le lien école-entreprise, renforcé par la circulaire du 22 novembre 2016, est développé par la céation de nombreux partenariats avec les acteurs du monde économique.

Le 31 mars 2016, l’académie d’Aix-Mar-seille a instauré le Comité académique éducation-économie (CAEE). A l’instar du Comité national éducation-éco-nomie (CNEE), il est un lieu privilégié d’échange et de consultation avec les partenaires professionnels pour élabo-rer une réflexion prospective au regard des missions, des priorités de l’Éduca-tion nationale et des besoins exprimés par l’environnement économique. Il vise

ainsi à renforcer les nombreux partena-riats développés dans l’académie. Les actions sont favorisées par la signature de conventions académiques avec des associations ou les organisations pro-fessionnelles et interprofessionnelles.

La relation durable que l’académie construit avec l’Entreprise concerne : • la découverte des milieux profession-nels par les élèves et les enseignants ;• l’offre de formation ; • la prospective en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des com-pétences ;• l’esprit d’entreprendre.

En 2016-2017, l’académie a consolidé des dispositifs existants (notamment les Comités locaux école entreprise - CLEE), les semaines thématiques et le championnat des mini-entreprises). Le dispositif innovant, « Entreprises ac-teurs de l’éducation prioritaire » (EAEP) s’est étendu à onze collèges. Il permet d’offrir aux jeunes scolarisés dans les réseaux de l’éducation prioritaire des stages de qualité afin de développer leurs compétences sociétales et de permettre l’acculturation au monde économique.

L’état de l’académie 2017-2018 61

En 2017-2018, l’accent sera mis sur :

◗ Le développement des mini-entre-prises dans la région académique.La Mini Entreprise-EPA est un dis-positif qui permet de découvrir très concrètement la vie en entreprise. En amont de la création de la Mini Entreprise-EPA, le programme per-met d’appréhender la gestion de projet et d’acquérir des réflexes pour concrétiser une idée. En aval, les mini-entrepreneurs découvrent l’organisation d’une entreprise et apprennent à respecter les objectifs qu’ils se sont fixés. Ce programme innovant s’intègre parfaitement dans le Parcours Avenir ainsi que dans les futurs Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI).

◗ Le Parcours avenir.Proposé depuis la rentrée scolaire 2015 à tous les élèves de la classe de 6e à la classe de terminale, la mise en place du Parcours avenir se pour-suit. La relation Éducation-Économie concourt à la découverte du monde économique et professionnel, au développement du sens de l’engage-ment et de l’initiative, à l’élaboration du projet d’orientation scolaire et d’insertion professionnelle.

◗ La désignation des Conseillers Entreprise pour l’École (CEE), par les organisations professionnelles et interprofessionnelles, dédiés au rapprochement du système éducatif de son environnement économique. Ils peuvent participer notamment à l’information sur les métiers et aider à l’orientation des élèves dans le cadre du Parcours avenir : interventions dans les établissements ou lors de manifestations, accueil d’élèves en stage ou en Périodes de formation en milieu professionnel (PFMP), visites d’entreprises, organisation de salons ou forums des métiers...

◗ La prise en compte des élèves en situation de handicap.Comme le prévoit la circulaire ministé-rielle du 30 novembre 2016 relative à la formation et à l’insertion professionnelle des élèves en situation de handicap, il appartient à l’Éducation nationale d’or-ganiser le suivi de ces jeunes qui ont fait le choix de l’insertion professionnelle et de les accompagner dans leurs dé-marches d’insertion sociale et profes-sionnelle. Dans le cadre de la « passe-relle handicap école-entreprise » de la mission de région académique pour les élèves à besoins éducatifs particuliers, qui réunit les différents acteurs (recto-rat, associations, monde économique, communauté éducative, Association de gestion du fonds pour l’insertion profes-sionnelle des handicapés (AGEFIPH),

Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHPFP)…), des objectifs sont clai-rement définis : faciliter l’orientation des élèves et étudiants en situation de handicap, contribuer à la prévention du décrochage scolaire, augmenter la qua-lification et l’employabilité des jeunes et favoriser l’insertion professionnelle dans un emploi durable. De nombreuses actions sont développées chaque année : attestation de compétences professionnelles, voyage au cœur de l’entreprise, découverte des métiers…Un nouveau dispositif a été lancé en mars 2017 : il s’agit de l’Espace PAFIP (Plateforme d’accompagnement à la formation et à l’insertion profession-nelle). Cette plateforme est un lieu d’accompagnement à l’insertion profes-sionnelle en milieu ordinaire de travail, vers l’emploi direct ou vers l’appren-

tissage y compris dans le secteur public. C’est aussi un lieu partena-rial d’informations et de ressources s’adressant aux familles, aux ensei-gnants, aux entreprises et collecti-vités publiques, à tout organisme de formation et d’insertion (CAP EM-PLOI, AGEFIPH et FIPHFP). Voir cha-pitre sur La scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers et en situation de handicap (ASH).

◗ Le pilotage et l’animation des campus des métiers et qualifications labellisés :- le campus des métiers et des qua-lifications de l’aéronautique « Henri-Fabre » ;- le campus des métiers et des quali-fications de la relation client ;- le campus des métiers et des qua-lifications des agrosciences, de l’agroalimentaire et de l’alimentation.

◗ La mise en œuvre du nouveau cam-pus des métiers et qualifications labellisé :- le campus des métiers et des quali-fications du développement culturel.

◗ Le développement des séquences d’immersion en entreprise pour les enseignants du second degré.

◗ Le déploiement des pôles de stages. L’objectif est de garantir une plus grande équité dans l’accès aux stages et aux périodes de formation en milieu professionnel, de préparer l’insertion et d’améliorer l’orientation, dans le cadre du Parcours avenir.

◗ La pérennisation du dispositif « Entreprises Acteurs de l’éducation prioritaire ».

◗ Le développement d’une connexion plus étroite entre métiers, vie quoti-dienne et développement durable.

62 L’état de l’académie 2017-2018

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

L’éducation artistique et culturelle

L’Éducation artistique et culturelle (EAC) constitue un levier d’épanouissement personnel, de réussite scolaire et d’in-sertion socio-professionnelle. Elle est placée au cœur de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République ainsi qu’au sein du socle commun de connais-sances, de compétences et de culture. L’enjeu de cette démarche volontariste est de permettre l’accès de tous à la culture, en particulier de ceux qui en sont les plus éloignés, grâce à la mise en place du parcours d’éducation artis-tique et culturelle (circulaire du 3 mai 2013, arrêté du 1er juillet 2015, Charte nationale de l’éducation artistique et culturelle). Ce parcours, accompli par chaque élève, se construit de l’école maternelle au lycée, dans la complé-mentarité des temps scolaire et péris-colaire d’une part, des enseignements et des projets d’autre part. Il conjugue l’ensemble des connaissances et des compétences que l’élève acquiert dans

* Professeurs chargés d’une mission de service éducatif auprès d’une structure culturelle.

Nombre de services éducatifs* en 2016-2017 (par domaine culturel et par département)

Patrimoine Arts visuels Musique Cinémaet audiovisuel

Lecture Écriture Théâtre Danse Total

Alpes-de-Haute-Provence 2 1 0 0 0 1 0 4

Hautes-Alpes 2 0 0 0 0 2 0 4

Bouches- du-Rhône 11 7 2 2 2 1 1 26

Vaucluse 5 1 1 1 1 1 1 11

Académie 20 9 3 3 3 5 2 45

les domaines des arts et de la culture, des pratiques qu’il expérimente et des rencontres organisées avec des ar-tistes et des œuvres.

L’académie est un territoire précurseur dans la mise en cohérence de ses ac-tions et de ses ressources avec celles des différents partenaires culturels et institutionnels (en particulier la Direc-tion régionale des affaires culturelles (DRAC) - ministère de la Culture et les collectivités territoriales), à travers de nombreuses conventions, dont cer-taines ont été renouvelées récemment : Mucem, Festival d’Avignon, Rencontres de la photographie d’Arles, Camp des Milles, Opéra de Marseille, Biblio-thèques de Marseille, Festival de danse et des arts multiples, Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Direction régionale de l’alimentation, de l’agricul-ture et de la forêt (DRAAF), Ville d’Arles, Ville d’Aix-en-Provence, Conseil de ter-ritoire d’Istres Ouest Provence.En juillet 2016, l’académie a été la pre-mière en France à signer une conven-tion cadre inter-académique Aix-Mar-seille-Nice avec la DRAC. Dans ce prolongement, le premier comité de pilotage régional de l’éducation artis-tique et culturelle en PACA a été réuni en présence des deux recteurs le 6 jan-vier 2016 à Aix-en-Provence.

En 2016-2017, l’académie a de nouveau renforcé son accompagnement des équipes pédagogiques à travers :

• la construction de nouveaux parte-nariats avec les acteurs culturels du territoire : École régionale d’acteurs de Cannes-Marseille, Théâtre de la Criée, Festival International de Cinéma (FID), Centre Méditerranéen de communica-tion audiovisuelle, Centre Inter-régio-nal de Conservation et Restauration du Patrimoine... ;• l’animation territoriale du réseau des professeurs chargés d’une mission de service éducatif auprès des structures culturelles ;• les formations à destination des en-seignants, des référents « culture » des collèges et des lycées, des professeurs documentalistes ;• le lancement d’un appel à projets ex-ceptionnel auprès des écoles, collèges et lycées publics de l’académie permet-tant de structurer le parcours d’éduca-tion artistique et culturelle de l’élève, qui a permis de soutenir 176 projets sur l’ensemble du territoire académique ;• la relance du Pôle de ressources pour l’éducation artistique et culturelle (PREAC) « Patrimoine antique » en l’as-sociant à l’académie de Nice, CANOPE, la DRAC et les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ;• la création, avec la Délégation aca-démique aux relations européennes, internationales et à la coopération (DAREIC), d’un événement international autour de la Francophonie en mars 2017, afin de valoriser les travaux des élèves des deux rives de la Méditerranée et célébrer la langue française en partage.

L’état de l’académie 2017-2018 63

Source : DSM

Options artistiques facultatives en seconde dans les lycées publics rentrée scolaire 2016

Arts plastiques

CinémaAudiovisuel Danse Histoire

des arts Musique Théâtre

Alpes-de-Haute-ProvenceBarcelonnette 1Digne 1Manosque 1 1Hautes-AlpesEmbrun 1Briançon 1Gap 1 1Bouches-du-RhôneAix-en-Provence 3 1 1 1 1 2Luynes 1 1Arles 1 1Aubagne 1 1Gardanne 1 1 1Istres 1La Ciotat 1 1 1 1Marignane 1Marseille 5 2 2 1 6 4Martigues 1 1 1 1 1Miramas 1Salon de Prov. 1 1Tarascon 1Vitrolles 2 1 1VaucluseApt 1Avignon 2 1Bollene 1Carpentras 2 1 1Cavaillon 1Isle sur la Sorgue 1Orange 1

L’action artistique et culturelle dans le second degré public

◗ Dispositifs culturels et projets d’éta-blissementDans les écoles et établissements, les enseignants sont invités à mettre en œuvre des projets culturels en lien avec les programmes d’enseignement. Ils im-pliquent les élèves dans des pratiques artistiques touchant des disciplines variées, favorisant les apprentissages fondamentaux en les plaçant dans une démarche active de projet. Ces projets sont l’occasion de nouer des partena-riats ou des jumelages avec des acteurs culturels de proximité.Les équipes peuvent également s’ap-puyer sur des dispositifs culturels académiques développés avec les nombreux partenaires de l’académie : théâtres, musées, archives, festivals, bibliothèques, opéras, orchestres, centres chorégraphiques, mémorial, lieux d’éducation à l’image… Ces dis-positifs sont systématiquement asso-ciés à une politique d’accompagnement des équipes : formation continue et ressources pédagogiques. Ils ont pour objectif de proposer un cadre et de ga-rantir une qualité des actions, pour faci-liter les projets spécifiques de chaque équipe pédagogique.Il existe en outre un grand nombre de dispositifs nationaux d’éducation artis-tique auxquels les élèves peuvent parti-ciper : « La classe, l’œuvre ! », « L’école en chœur », « La Fabrique à Chansons », « École et cinéma », « Collège, lycéens et apprentis au cinéma », « Dis-moi dix mots », « Une Rentrée en images », « Création en cours », etc.Dans tous les cas, les projets d’éduca-tion artistique et culturelle ont vocation à devenir partie prenante du projet d’école ou d’établissement, dont le volet culturel contribue à structurer et enri-chir le parcours de l’élève, en mettant en cohérence, pour chaque cycle, les projets avec les enseignements et les grands objectifs du socle commun. Les équipes peuvent désormais s’appuyer sur le référentiel du parcours d’éduca-

tion artistique et culturelle, qui propose du cycle 1 au cycle 4 des repères de progression concernant les compé-tences de l’élève.

◗ Accès à des disciplines artistiques par le biais d’enseignements option-nels facultatifs ou de spécialitéEn dehors des projets menés dans le cadre des dispositifs, et en plus de l’en-seignement de l’histoire des arts devenu obligatoire depuis 2008 à l’école, au col-lège et au lycée, les élèves peuvent être formés dans les domaines artistiques par le biais d’enseignements optionnels

Source : BEA

Effectifs d’élèves en option arts dans l’enseignement public en 2016-2017Seconde générale et technologique

Première générale et technologique

Terminale générale et technologique

Facultative Total Facultatif Obligatoire Total Facultatif Obligatoire Total

Arts plastiques 314 314 480 195 675 500 207 707Cinéma Audiovisuel 148 148 185 157 342 234 132 366Danse 182 182 176 45 221 187 52 239Histoire des Arts 76 76 89 113 202 118 101 219Musique 109 109 236 63 299 214 43 257Théâtre 267 267 273 73 346 240 56 296Total général 1 096 1 096 1 439 646 2 085 1 493 591 2 084

en lycée (enseignement d’exploration, facultatifs, de détermination en cycle terminal de section littéraire) : théâtre, cinéma-audiovisuel, danse, musique, arts plastiques…En 2016-2017, la politique conjointe entre l’académie et la DRAC a permis d’ouvrir de nouvelles options : l’ensei-gnement de spécialité théâtre au lycée d’Altitude de Briançon, l’enseignement facultatif théâtre aux lycées Dauphin de Cavaillon et Diderot de Marseille, l’enseignement de spécialité cinéma et audivisuel (CAV) aux lycées Lumière de La Ciotat et V. Hugo de Marseille.

64 L’état de l’académie 2017-2018

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

Ouverture à l’internationalLa politique académique d’ouverture à l’international

La politique académique développée vise à inclure l’ouverture à l’internatio-nal dans le parcours de chaque élève afin de favoriser sa réussite et son in-sertion professionnelle.

L’action académique est conduite concomitamment dans différents do-maines :• un engagement renforcé, avec les par-tenaires, dans les dispositifs existants tels le nouveau programme Erasmus+ ou encore les coopérations bilatérales (franco-allemandes, britanniques, ita-liennes et marocaines) ;• la consolidation de nouveaux partena-riats académiques avec le Canada, le Maroc et la construction d’un nouveau programme transfrontalier avec l’Italie pour les cinq prochaines années ;• l’initiation de nouveaux partenariats avec des bassins du pourtour médi-terranéen et notamment l’Algérie et la Tunisie ; • la conduite d’actions structurelles pour faire évoluer les modalités de reconnaissance de compétences entre les pays et particulièrement dans les filières professionnelles. L’académie participe activement aux dispositifs européens Eirevet, Netinvet et Ecvet et initie également l’élargissement de cette démarche aux pays du pourtour méditerranéen ;• l’enrichissement des pratiques de l’académie par celles mises en place par des pays partenaires dans les domaines de la persévérance scolaire, du climat scolaire, du numérique, de l’école inclusive.

Par ailleurs, l’académie œuvre à déve-lopper l’ouverture sur le monde dès le plus jeune âge en amenant les élèves à un apprentissage des langues le plus en amont possible et à développer leur connaissance de l’autre. La mise en place de classes d’immersion bilingue dès le CP est rendue possible grâce à des coopérations avec des pays fami-liers du bilinguisme. Cet axe se construit de pair avec le renforcement du recours aux technologies numériques, comme la plateforme eTwinning, qui permet à

des publics très jeunes, dont la mobi-lité est limitée, de pouvoir facilement échanger avec des écoles étrangères.

Enfin, la politique académique d’ouver-ture à l’international s’appuie, entre autres, sur le développement des dis-positifs d’enseignement internationaux.

• Les sections européennes proposent un renforcement linguistique et culturel avec notamment un enseignement de certaines disciplines dans la langue de la section (Discipline non linguistique [DNL]) au lycée. Des échanges euro-péens et des activités culturelles sont également prévus.• Dans les sections internationales, le volume horaire d’enseignement dans la langue de la section est plus important que dans les sections européennes. Deux heures d’histoire-géographie sont enseignées en langue étrangère. L’équipe pédagogique est constituée d’enseignants français et étrangers.• Les sections binationales préparent à un double diplôme, le baccalauréat français et le diplôme équivalent dans le pays dont la langue est étudiée, l’Alle-magne (Abibac), l’Espagne (Bachibac), l’Italie (Esabac).• Enfin, les sections bi-langues per-mettent aux élèves qui ont commencé une langue dans le primaire de la pour-suivre sans interruption au collège dès la 6e. La diversification linguistique est préservée par la présence de classes bi-langues avec une autre langue moins courante.

Sections internationales, binationales et européennes dans l’académie en 2016-2017 (public et privé sous contrat*)

Sections internationales

Sections binationales

Nombre de sections européennes

Allemand 4

LEGT 89Anglais 4

Arabe 2

Chinois 4

LP 38Espagnol 4 6

Italien 2 8

(*) Hors École Internationale PACA. Y compris premier degré - Source : DSM et IA-IPR de langue.

L’amélioration des compétences en langues vivantes étrangères des élèves constitue une priorité ministérielle. Cela se traduit tout d’abord par l’apprentis-sage de la première langue vivante dès le CP par tous les élèves depuis la ren-trée 2016.

La réforme du collège a renforcé égale-ment cette politique éducative en intro-duisant, dès la rentrée 2016, l’apprentis-sage d’une seconde langue vivante dès la classe de 5e.Concernant les classes bi-langues, il était prévu par la réforme du collège que toutes celles qui permettaient de com-mencer l’anglais dès la classe 6e tout en poursuivant l’apprentissage d’une autre langue vivante commencée à l’école élémentaire continuaient d’exister. Par exemple, un élève qui a appris l’espa-gnol à l’école peut apprendre l’espagnol et l’anglais en classe de 6e. Un élève qui a appris l’allemand à l’école peut apprendre l’allemand et l’anglais en classe de 6e.Concernant les classes bi-langues qui ne sont pas adossées à un enseigne-ment de langue reçu dans le primaire (pas de continuité), l’académie d’Aix-Marseille a apporté une attention particulière à leur maintien dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire et ceux pour lesquels ce dispositif apporte une réelle plus-value notamment en termes de mixité sociale. Seules 9 classes bi-langues, sur les 158 que comptait l’académie d’Aix-Mar-seille, ne répondaient pas à l’ensemble de ces critères et ont été fermées.

L’état de l’académie 2017-2018 65

ACADEMIE DEGRENOBLE

ACADEMIEDE NICE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ITALIE

Marseille

Salon-de-PceArles

IstresAix-en-Pce

Pertuis

ManosqueAptCavaillon

Avignon

CarpentrasOrange Digne-les-Bains

Sisteron

Gap

Barcelonnette

Briançon

Marseille

Salon-de-PceArles

IstresAix-en-Pce

Pertuis

ManosqueAptCavaillon

Avignon

CarpentrasOrange Digne-les-Bains

Sisteron

Gap

Barcelonnette

Briançon

2

2

23

10

4

2

25

22

2

5

3

3

2

2

3

2

Etablissements qui proposent :

une section européenne

une section internationale

Bassin de formation

MarseilleMarseille

22

2

52

3

2

2

2

Source : Base Elève Académique, secteurs public et privé sous contrat,rentrée 2016, y compris ecole internationale de Manosque

Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES - Pôle d'aide au pilotage

Si plusieurs établissements de la même communeproposent une section, leur nombre est indiqué.

Les sections européennes et internationales dans les établissements du second degré (public et privé sous contrat)

Effectifs des sections européennes par langue à la rentrée 2016 (public et privé sous contrat)

Allemand Anglais Espagnol Italien Chinois Arabe Total

Alpes-de-Haute-Provence 22 241 22 285

Hautes-Alpes 48 245 62 138 493

Bouches- du-Rhône 458 3 794 468 335 36 52 5 143

Vaucluse 155 1 317 252 115 1 839

Académie 683 5 597 782 610 36 52 7 760

Source : BEA

Nombre d’élèves en « classe Abibac », classe « Bachibac », classe « Esabac » en 2016-2017 (public)

Seconde Première Terminale Total

Alpes-de-Haute-Provence 40 30 15 85

Hautes-Alpes 16 14 15 45

Bouches- du-Rhône 171 153 137 461

Vaucluse 76 65 74 215

Académie 303 262 241 806

Source : BEA

66 L’état de l’académie 2017-2018

Nombre de lycées d’enseignement général et technologique (LEGT) et lycées professionnels (LP) possédant une section européenne et orientale en 2016-2017 (public et privé sous contrat)

Alpes-de-Haute- Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie

public privé public privé public privé public privé public privé Total

Anglais 4 0 3 0 37 17 11 4 55 21 76

Allemand 2 0 1 0 15 1 7 2 25 3 28

Espagnol 0 0 1 0 8 1 4 3 13 4 17

Italien 1 0 5 0 15 2 4 0 25 2 27

Chinois 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 2

Arabe 0 0 0 0 2 0 1 0 3 0 3

Russe 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1

Japonais 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Total 7 0 10 0 78 22 28 9 123 31 154

Nombre de sections bi-langues en collège en 2016-2017 (public et privé sous contrat)Enseignement d’anglais plus une des langues ci-dessous

Alpes-de-Haute- Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie

public privé public privé public privé public privé public privé Total

Allemand 4 1 6 0 62 14 27 6 99 21 120

Italien 4 0 11 0 14 2 6 1 35 3 38

Espagnol 0 0 0 0 4 0 0 3 4 3 7

Russe 0 0 0 0 3 0 0 0 3 0 3

Arabe 0 0 0 0 6 2 2 0 8 2 10

Provençal 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Chinois 0 0 0 0 0 2 0 0 0 2 2

Total 8 1 17 0 89 20 35 10 149 31 180

◗ EIPACAL’école internationale (EIPACA) sco-larise principalement, dans un pro-gramme d’enseignement bilingue, des enfants issus des familles du projet ITER ainsi que de nombreux élèves locaux de nationalités européennes et extra-euro-péennes*.Le dispositif d’enseignement va de la maternelle au baccalauréat (une école primaire, un collège et un lycée).

6 sections linguistiques sont propo-sées : anglais, allemand, espagnol, ita-lien, chinois et japonais. Les enseigne-ments dispensés selon le principe de la parité : 50 % en langue française et 50 % dans la langue de section.Par ailleurs, dès le niveau du collège, les élèves anglophones peuvent suivre un enseignement anglophone européen dispensant les cours à plus de 80 % en anglais.

Enfin, outre les langues de section, un vaste éventail de langues vivantes est of-fert : français langue étrangère, anglais, allemand, espagnol, italien, chinois, japo-nais, russe, hindi et coréen.

* Rentrée 2017, l’effectif prévisionnel tous niveaux est de 789 élèves, soit une augmentation de 11,13 % par rapport à la rentrée 2016.

L’état de l’académie 2017-2018 67

Les relations internationales

Elles reposent en partie sur des parte-nariats académiques avec :• l’Allemagne : Basse-Saxe, Hambourg, Rhénanie du Nord-Westphalie ;• l’Écosse : Glasgow City Council ;• l’Espagne : Andalousie ;• l’Italie : Ligurie, Piémont, Vallée d’Aoste ;• le Maroc : Tanger, Tétouan, Al Hoceima ;• le Canada : Ottawa ; • les États-Unis : Wisconsin.

◗ Les appariementsL’acte administratif et élémentaire qui concrétise les échanges à l’interna-tional entre un établissement scolaire français et un établissement partenaire étranger est l’appariement. Il implique un lien fondé sur la réciprocité et non sur des relations circonstancielles éta-blies à l’occasion d’un seul échange.Dès lors qu’un établissement mène une action à l’international, mobilité phy-sique avec réciprocité ou virtuelle par le biais des TICE, il convient de « pérenni-ser » ces échanges par un appariement.240 appariements ont été actifs en 2016-2017 : 205 avec des établissements européens et 35 dans le reste du monde.

28 % Italie

31 % Allemagne

8 % Autres pays du monde

8 % Royaume-Uni

7 % Autres pays d’Europe

5 % États-Unis, Canada12 % Espagne

Appariements actifs d’établissements dans l’académie en 2016-2017

Partenariats et mobilités dans les établissements en 2016-2017

Nombre et proportion de collèges publics ayant au moins un partenariat scolaire actif avec un établissement étranger 81 38,57 %

Nombre et proportion de lycées publics ayant au moins un partenariat scolaire actif avec un établissement étranger 57 53,27 %

Effectifs et proportion de collégiens ayant participé à une mobilité à l'étranger (public)Individuelle 178Collective 7131Total 7 309 6,71 %

Effectifs et proportion de lycéens ayant participé à une mobilité à l’étranger - enseignement général & lycées professionnels (public)

Individuelle 750Collective 3 218Total 3 968 5,09 %

Effectifs et proportion de collégiens ayant participé à une mobilité à l’étranger (privé)Individuelle 27Collective 2 988Total 3 015 11,14 %

Effectifs et proportion de lycéens ayant participé à une mobilité à l’étranger - enseignement général & lycées professionnels (privé)

Individuelle 279Collective 1 570Total 1 849 8 %

◗ Les échangesIl existe une grande diversité d’échanges, dont ceux organisés avec l’Office franco-allemand pour la jeu-nesse (OFAJ) et le Secrétariat franco-allemand (SFA) – qui coordonnent les échanges de jeunes entre la France et

l’Allemagne par le biais de bourses de mobilité individuelles ou collectives et d’aides financières ou logistiques aux organisations de rencontres franco-al-lemandes et de stages en entreprise, en France et en Allemagne ; ils soutiennent également l’apprentissage des langues

et visent à faire découvrir les réalités du pays partenaire. Depuis 2016, l’aca-démie a mis en place un programme d’échange franco-italien d’élèves de lycée intitulé TransAlp.

68 L’état de l’académie 2017-2018

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

La carte des langues

Source : BEA. Remarques : des langues moins courantes sont enseignées en LV1, LV2 et LV3, mais les effectifs étant inférieurs à 5 élèves sur une occurence, les données ne sont pas diffusables. Attention, ces données comportent des double comptes : un élève peut suivre l’enseignement de deux langues, par exemple le russe et le chinois...

Effectifs d’élèves suivant l’enseignement des langues moins courantes en LV1, LV2 et LV3 à la rentrée 2016

Privé sous contrat Public Total

Collège Lycées GT (hors post bac) Collège Lycées GT

(hors post bac) Collège Lycées GT (hors post bac) Total général

Arabe 146 5 658 436 804 441 1 245

Chinois 416 287 163 710 579 997 1 576

Hébreu 204 254 0 25 204 279 483

Japonais 0 45 87 115 87 160 247

Russe 0 72 147 317 147 389 536

Source : BEA

Effectifs d’élèves de collèges publics et privés sous contrat en latin et grec à la rentrée scolaire 2016

Latin Grec

Privé Public Total Public Privé Total

Alpes-de-Haute-Provence 119 695 814 0 2 2

Hautes-Alpes 9 409 418 0 15 15

Bouches-du-Rhône 5 198 8 040 13 238 225 210 435

Vaucluse 910 1 860 2 770 4 45 49

Académie 6 236 11 004 17 240 229 272 501

NB : sur les 43 collèges bénéficiant de l’enseignement conjoint de latin et de grec, 12 sont en éducation prioritaire (6 REP et 7 REP+).

Répartition départementale des 56 établissements proposant l’Enseignement conjoint des

langues anciennes à la rentrée 2017

Collèges Lycées

Alpes-de-Haute- Provence 3 1

Hautes-Alpes 1 2

Bouches-du-Rhône 32 7

Vaucluse 7 3

Académie 43 13

◗ Enseignement conjoint des langues anciennesLe recteur de l’académie d’Aix-Mar-seille a soutenu l’expérimentation d’un Enseignement conjoint des langues anciennes (ECLA).

Ainsi, à la rentrée 2016, 22 collèges et 10 lycées ont été retenus pour la mise en place, à titre expérimental, d’un ensei-gnement conjoint de latin et de grec.

Cette expérimentation est renforcée à la rentrée 2017 avec l’entrée dans le dispositif de 21 collèges et 3 lycées sup-plémentaires. Il est mis en œuvre grâce à la mobilisation de 65 enseignants.

Afin de sensibiliser les collégiens aux apports des langues et cultures de l’Anti-quité dans les différentes matières, l’académie d’Aix-Marseille a édité une publication téléchargeable sur son site Internet :

www.ac-aix-marseille.fr

> Action éducative > Les ressources pédagogiques > Les langues et cultures de l’antiquité

L’état de l’académie 2017-2018 69

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

L’enseignement du provençalEn 2016-2017, dans l’académie, 8 375 élèves du premier degré et 3 219 col-légiens et lycéens ont suivi l’enseigne-ment de la langue régionale « proven-çal ». Cet enseignement est dispensé dans 61 communes (premier degré) et dans 38 communes (second degré).

En classe de première, dans les séries ES, L et S, la langue régionale figure, au titre de la LV2, dans les enseignements communs et peut également être choi-sie, au titre de la LV3, comme enseigne-ment facultatif. En outre, dans la série L, elle peut être étudiée en tant qu’ensei-gnement spécifique, comme LV3 ou LV2 approfondie.

Les résultats des évaluations en pro-vençal LV2 en 3e continuent d’être satis-faisants. Ils témoignent d’une maîtrise correcte de la langue, 71 % des élèves se situant au niveau A2 (ou davantage) en expression écrite et 80 % au niveau A2 ou A2- pour la compréhension orale.

Effectifs d’élèves suivant l’enseignement du provençal en 2016-2017 dans le second degré (public et privé sous contrat) et nombre d’établissements

Collège Lycée

Nombre d’établissements 37 24

Effectifs d’élèves 2 369 850

Sources : Conseil académique des langues régionales (CALR).

Effectifs de collégiens et lycéens suivant l’enseignement du provençal en 2016-2017 (par département – public et privé sous contrat)

Collège Lycée Total Total

public privé public privé public privé pu + pr

Alpes-de-Haute-Provence 50 0 17 0 67 0 67

Hautes-Alpes 0 0 0 0 0 0 0

Bouches- du-Rhône 1 868 0 603 37 2 471 37 2 508

Vaucluse 429 22 179 14 608 36 644

Académie 2 347 22 799 51 3 146 73 3 219

ACADEMIE DE GRENOBLE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ACADEMIE DE NICE

ITALIE

BOUCHES-DU-RHONE

VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

HAUTES-ALPES

Avignon

Carpentras

Aix-en-Pce

Marseille

Manosque

Istres

Arles Salon-de-Pce

Cavaillon

Orange

Sisteron

Digne-les-Bains

Gap

BOUCHES-DU-RHONE

VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

HAUTES-ALPES

Avignon

Carpentras

Aix-en-Pce

Marseille

Manosque

Istres

Arles Salon-de-Pce

Cavaillon

Orange

Sisteron

Digne-les-Bains

Gap

Briançon

Barcelonnette

Apt

Pertuis

32

2

2

2

2

2

2

4

7

6

2

2

3

25 2

31

3

Ecole publique qui propose le provençal

Département

Source : Conseil académique des langues régionales (CALR) 2016-2017Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES - Pôle d'aide au pilotage

Si plusieurs écoles d'une même communeproposent le provençal, leur nombre est indiqué

La carte du provençal dans les écoles publiques

ACADEMIE DEGRENOBLE

ACADEMIE DEMONTPELLIER

ACADEMIE DE NICE

ITALIE

Cavaillon

Salon-de-Pce

Aix-en-PceIstres

Arles

Sisteron

Marseille

Cavaillon

Salon-de-Pce

Aix-en-PceIstres

Arles

Sisteron

Marseille

Manosque

Briançon

Digne-les-BainsOrange

Barcelonnette

Gap

AptAvignon

Carpentras

Pertuis

Elèves qui apprennent le provençal, par commune,dans les collèges et lycées pu. et pr. sous contrat

100 et plusDe 75 à moins de 100De 50 à moins de 75Moins de 50Pas d'élèves

Bassin de formation

Source : Conseil académique des langues régionales (CALR) 2016-2017Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES - Pôle d'aide au pilotage

La carte du provençal dans le 2nd degré (public et privé sous contrat)

70 L’état de l’académie 2017-2018

L’offre de formation en sport dans le 2nd degré

En tant que discipline d’enseignement, l’Éducation physique et sportive (EPS) comporte l’enseignement obligatoire, l’enseignement facultatif, l’option de dé-termination et de complément au lycée général et technologique.

L’enseignement facultatif est proposé dans une quarantaine de lycées (une dizaine dans les Alpes et le Vaucluse, une trentaine dans les Bouches-du-

Favoriser une meilleure ouverture de l’école

Rhône). Il concerne tous les sports. Les enseignants en choisissent deux, dont un qui sera retenu pour les épreuves du baccalauréat.

L’enseignement de détermination (en se-conde) et complémentaire (en première et terminale), proposé dans quelques lycées, approfondit la pratique et la connaissance d’une diversité d’activi-tés. Les élèves apprennent à définir et

conduire un projet d’entraînement en vue de réaliser la meilleure performance, tout en bénéficiant de mises en relation de l’activité physique avec un ensemble de connaissances issues d’autres disci-plines permettant de l’expliquer et de la comprendre. En cela, cet enseignement se rapproche d’une pré-professionnali-sation aux métiers du sport.

L’état de l’académie 2017-2018 71

Les sections sportives sont regroupées par type de compétences éducatives :

Compétence 1 : mesure d’une performanceCompétence 2 : adaptation à l’environnementCompétence 3 : dimension artistique ou acrobatiqueCompétence 4 : affronter un adversaire

(*) Dont nombre de sections dans le privé

Sources : DSM et DEEP

Répartition des 131 sections sportives en 2016-2017 (public et privé SC)Sport Sections Total

Athlétisme 7

14Aviron 3 (1*)Bike and run 1Natation 2Triathlon 1Course d’orientation 3

38

Équitation 1Escalade 14 (1*)Ski (alpin, de fond...) 8Sports de glisse 1VTT 7Canoë-kayak 1Voile 3Gymnastique 4 (1*)

12Gym. rythmique synchronisée 2Natation synchronisée 1Danse 4Patinage 1Basket-ball 5

67

Football 11 (2*)Football féminin 3Arbitrage football 1Hand-ball 15Rugby 10 (1*)Volley-ball 6Waterpolo 1 (1*)Hockey sur glace 1Badminton 4Tennis 7Tennis de table 3

Com

péte

nce

1Co

mpé

tenc

e 2

Com

péte

nce

3Co

mpé

tenc

e 4

Nombre de sections proposées par ville et par type de compétence dans les établissements du 2nd degré

en 2016-2017 (public et privé SC)Compétence

1 2 3 4Alpes-de-Haute-ProvenceBarcelonnette 4Château Arnoux 1 1Digne 1 1 1Forcalquier 1La Motte du Caire 1Manosque 1 4Oraison 1 1Riez 1Sainte Tulle 1Sisteron 1Volx 1Hautes-AlpesBriancon 2 1Embrun 1 1Gap 2 2 2Guillestre 2L’Argentière la Bessée 2St Bonnet en Champsaur 1St André les Alpes 1Veynes 1Bouches-du-RhôneAix-en-Provence 2Arles 1 3Aubagne 1Auriol 1Châteaurenard 1Châteauneuf les Martigues 1Eyguières 1Gardanne 1 1Gémenos 1Gignac 1Istres 2La Ciotat 2 1 1Les Pennes 1 Marignane 2Marseille 4 7 2 17Martigues 1Miramas 1Peyrolles 1Plan de Cuques 1Puyricard 1Rognac 1Rognes 1Roquevaire 1Saint Victoret 1Saint-Chamas 1Salon-de-Provence 1 1 1TarasconVitrolles 1 1VaucluseApt 1Avignon 1 4BolleneCadenet 1Carpentras 1 2Cavaillon 2 1Isle-sur-la-SorgueLe Thor 1Mazan 1Montfavet 1Morières-les-Avignon 1Orange 1Sault 1Sorgues 1 1Valréas 1

72 L’état de l’académie 2017-2018

Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 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Crédits photographiques : Couverture : PhotoAlto, p3 : rectorat d’Aix-Marseille, p7 : O. Dimier/PhotoAlto, p23 : PhotoAlto, p29 : P. Devernay/MEN-MESRI, p30 : J-R. Dantou/MEN-MESRI, p31 : X. Schwebel/MEN-MESRI, p35 : O. Dimier/PhotoAlto, p37 : X. Schwebel/MEN-MESRI, p42 et 45 : P. Devernay/MEN-MESRI, p48 : M. Delporte/MEN-MESRI, p54 : L. Villeret/MEN-MESRI, p56 : M. Delporte/MEN-MESRI, p59 : J-R. Dantou/MEN-MESRI, p60 : Freepik, p62 : C. Lucas/MEN-MESRI, p70 : L. Mouton/PhotoAlto.

RectoratPlace Lucien Paye13621 Aix-en-Provence Cedex 1

L’état de l‘académie 2017-2018Directeur de publicationBernard BeignierRecteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur,Recteur de l’académie d’Aix-Marseille,Chancelier des universités

RédactionLes services académiques

Coordination rédactionnelle, mise en pageCabinet du recteur - pôle communication

ISSN1953 - 1087Publication gratuiteDépôt légal à parution (septembre 2017)

Impression1 000 exemplaires

Une version numérique de L’état de l’académie est disponible sur le site académique : www.ac-aix-marseille.fr