l'espoir - juillet 2010

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www.ps62.org JOURNAL D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION SOCIALISTE DU PAS-DE-CALAIS L’espoir n°1819 JUILLET - 2010 - 2010 étrospective R 2010 Résister Rassembler Réussir 2010 Une mobilisation record des militants du Pas-de-Calais

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Journal de Fédération socialiste du Pas de Calais

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Page 1: L'ESPOIR - JUILLET 2010

www.ps62.org

JOURNAL D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION SOCIALISTE DU PAS-DE-CALAIS

L’espoir n°18

19 JUILLET

- 2010 -

2010étrospectiveR

2010Résister

Rassembler Réussir

2010Une mobilisation

record desmilitants

du Pas-de-Calais

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Espoir n°1819 - Juillet 2010Rétrospective 2010

Mise en page et photos : L. LamaczRédaction : A. Picque - M. Badache Impression : L’Artésienne LiévinTirage : 15 000 exemplairesL’ESPOIR - Directeur de la publication : Samia Gaci

46, rue François Gauthier - BP 215 - 62304 LENS CedexE.mail : [email protected]

Les rendez-vous de notre fédération...

Agenda

Le rendez-vous des militants socialistes du Pas-de-Calais...

Du 27 au 29 août : Université d’été de la Rochelle

Samedi 4 septembre : Chantiers de Wingles

Mardi 7 septembre : Conseil National - Présentation du texte sur l’«International»

Lundi 13 septembre : Secrétariat et Bureau Fédéral à Lens - 19h

Vendredi 17 septembre : Réunion de la Commission Logement - 18h30

Lundi 20 septembre : Conseil Fédéral – 19h

Jeudi 30 septembre : Vote des sectionsDésignation des candidats aux cantonalesVote du texte sur l’«International»

Vendredi 1 octobre : Convention Fédérale sur le texte de l’«International»

Lundi 4 octobre : Conseil Fédéral et Convention Fédérale - 19hRésultat des désignations des candidats aux cantonales

Jeudi 7 octobre : Conseil National - Adoption du texte sur l’«International»

Samedi 9 octobre : Convention Nationale sur le texte de «l’International»

Lundi 8 novembre : Secrétariat et Bureau Fédéral

Mardi 9 novembre : Conseil National sur le texte «L’Egalité Réelle»

Lundi 15 novembre : Conseil Fédéral

Jeudi 2 décembre : vote des sections sur le texte «L’Egalité Réelle»

Vendredi 3 décembre : Conseil Fédéral et Convention Fédérale

Samedi 11 décembre : Convention Nationale – Adoption du texte «L’Egalité Réelle»

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Avec près de 52 % des suffrages exprimés, nos concitoyens du Nord-Pas-de-Calais ont renouvelé leur con ance à la liste de rassemblements des forces de gauche et écologistes conduite par notre camarade Daniel PERCHERON. Je tiens, en ma qualité de Première Secrétaire Fédéral du Pas-de-Calais, à féliciter notre camarade pour son élection à la tête de l’Exécutif régional, ainsi que les 41 élu(e)s qui composent le groupe Socialiste, Citoyen et Radical.

Nul doute que, face aux dif cultés actuelles, ils ont à c ur de se mobiliser totalement pour améliorer la vie des habitants du Nord-Pas-de-Calais. Ils peuvent compter sur le soutien total de la fédération du Pas-de-Calais et de tous les Socialistes dans cette tâche. Je tiens à remercier chaleureusement aussi les militantes et militants qui ont mené une campagne de proximité exemplaire dans leur commune, dans leur canton et leur circonscription. Cette mobilisation, ce travail ont été d’une importance capitale dans cette campagne. Les élections régionales ont à nouveau montré la volonté de dénoncer les effets destructeurs de la politique gouvernementale exprimant dans le même temps une soif de changement, dans la gauche réunie, quand l’abstention reste toujours présente, nous indiquant qu’il reste à convaincre plus largement encore.

La victoire de la gauche est nette, elle est nationale, elle porte en elle plusieurs obligations :

Faire vivre l’unité de toutes les forces de gauche telle qu’elle existe déjà dans la plupart des collectivités que nous dirigeons ensemble. Être réelle et exemplaire, C’est l’objet de l’élaboration d’un programme partagé. Nous devons être ensemble dans

la ré exion, la proposition, l’action. C’est dans cette optique que notre parti a lancé en mai dernier, sa première convention du projet. Elle a été consacrée à la construction d’un «nouveau modèle de développement économique, social et écologique», celui que la gauche entend construire dans les années qui viennent. Le texte adopté par le conseil national du 27 avril dernier a été approuvé par une large majorité d’entre nous. Nous devons allier l’obligation de construire au quotidien, de bâtir l’avenir de dé nir notre projet humaniste. Nous avons vocation à rassembler les ouvriers, les employés, les techniciens, les cadres du public comme du privé, les jeunes et les ainés, mais aussi beaucoup d’entre nous que nous avons peut être moins écoutés tels les acteurs des PME, les artisans, les commerçants, les agriculteurs, les éleveurs. Ils sont, eux aussi, du côté de l’économie réelle.

Nous devons porter notre regard plus loin que notre parti, vers la société des hommes et des femmes qui nous entourent… Aujourd’hui, nous devons continuer à nous appuyer fortement sur nos militant(e)s et nos élu(e)s socialistes, moteur de notre projet, c ur de notre victoire, pour transformer cette reconnaissance locale en une con ance dans une alternative socialiste, une alternative de la Gauche réunie au niveau national.

EDITO

Catherine GÉNISSONPremière Secrétaire Fédérale du Pas-de-Calais

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Président : Daniel PERCHERON1er Vice-Président : Bernard ROMAN (PS)Finances – Personnel – Administration Générale – Communication2ème Vice-Président : Myriam CAU (Europe Écologie)Développement durable, Démocratie participative, Évaluation3ème Vice-Président : Pierre de SAINTIGNON (PS)Développement Économique, Schéma Régional de Développement Économique (dont santé au travail), Nouvelles Technologies et Formation Permanente4ème Vice-Président : Catherine GENISSON (PS)Culture5ème Vice-Président : Jean-Marie ALEXANDRE (MRC)Lycées – Schéma Régional des Formations6ème Vice-Président : Delphine BATAILLE (PS)Jeunesse et Sports7ème Vice-Président : Emmanuel CAU (Europe Écologie)Aménagement du Territoire, Environnement, Plan Climat (dont aides au Logement)

8ème Vice-Président : Cécile BOURDON (PS)Santé, Plan anti-cancer9ème Vice-Président : Wulfran DESPICHT (PS)Mer (ports, pêche, aquaculture, trait de côte)10ème Vice-Président : Sandrine ROUSSEAU (Europe Écologie)Enseignement supérieur, Recherche11ème Vice-Président : Alain WACHEUX (PS)Transports12ème Vice-Président : Christine BATTEUX (PS)Tourisme13ème Vice-Président : Jean-Louis ROBILLARD (Europe Écologie)Alimentation, Régionalisation de l’agriculture, Ruralité14ème Vice-Président : Madjouline SBAÏ (Europe Écologie)Citoyenneté, Relations internationales, Coopération décentralisée15ème Vice-Président : Philippe KEMEL (PS)Apprentissage

La nouvelle assemblée régionale :

L’Exécutif du Conseil Régional Nord-Pas de Calais :

16

42 15

22

18113

sièges

Groupe Socialiste, Citoyen et Radical

Groupe Communiste, Parti de Gaucheet Unitaires

Groupe Europe Écologie

Groupe Majorité Présidentielle

Groupe Front National

Listes des CommissionsCommission Finances, Personnel, Administration Générale, Communication : Mickael MOGLIA (PS)Commission Développement durable, Démocratie participative, Evaluation: Eric ROMMEL (PRG)Commission Développement Economique, Développement Economique et Formation Permanente : Bertrand PERICAUD (PC)Commission Culture : Olfa LAFORCE (PS)Commission Lycées, Apprentissage, Schéma Régional des Formations : Cathy APOURCEAU-POLY (PC)Commission Formation Permanente : Francine HERBAUT-DAUPTAIN (Europe Ecologie)Commission Jeunesse et Sports : Vincent LENA (PS)

Commission Aménagement du Territoire, Tourisme, Environnement, Plan Climat : Damien CAREME (PS)Commission Santé, Plan Anti-Cancer : Eric CORBEAUX (PC)Commission Mer : Yann CAPET (PS)Commission Alimentation, Régionalisation de l’Agriculture, Ruralité : Bruno MAGNIER (PS)Commission Citoyenneté, Relations Internationales, Coopération décentralisée : Françoise DAL (MRC)Commission Europe, Contrats de Projets, ANRU : René VANDIERENDONCK (PS)Commission Transformation écologique de la Région Nord-Pas de Calais : Jean-François CARON (Europe Ecologie)

Dominique BAILLY : Président du Groupe Socialiste, Citoyen et Radical.

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Après cette très belle victoire des Régionales de mars dernier, comment ne pas une nouvelle fois, vous les militants remarquables, vous les élus exemplaires, vous remercier de façon à la fois profonde et sincère pour votre formidable investissement dans la campagne électorale de ces élections avec un résultat de 53 % de notre liste qui mérite une énorme satisfaction collective.

Cette campagne et les résultats féconds sont bien le fruit du travail militant. Ignoré par les médias, ce travail a été déterminant pour véhiculer notre bilan, notre message, nos ambitions pour notre région et nos populations.

Sortir d’une crise interminable depuis des décennies c’est obsession de la majorité de gauche que j’ai l’honneur de conduire, animée d’une volonté de construire jour après jour, inlassablement, les fondations et les éléments d’une conversion durable, d’un développement soutenable bref d’une région véritablement ambitieuse pour ses habitants.

Il nous faut pour cela armer nos collectivités et combattre âprement un Etat redevenu volontairement recentralisateur et qui n’a de cesse de vouloir anéantir nos capacités d’initiative, de brider nos pouvoirs politiques, d’organiser minutieusement et contre toute logique économique, notre immobilisme voire notre déclin.

Les lois sur la réforme des collectivités territoriales, la suppression de la taxe professionnelle, la baisse des dotations et des ressources n’ont pour seul but : nous affaiblir collectivement et nous atteindre politiquement.

Résister, Rassembler, Réunir tels étaient nos thèmes de campagne, massivement relayés par nos militants sur nos documents, au porte à porte dans nos villes et nos villages, dans les gares, aux portes de nos usines et de nos hôpitaux et sur les marchés.

Le résultat obtenu est à la hauteur de cet enthousiasme militant et de notre mobilisation collective. Le programme a été établi ; non seulement, il nous

faut dorénavant organiser avec force cette résistance à une politique gouvernementale aux odeurs d’argent mais où les classes moyennes, les classes défavorisées, les jeunes sont un peu plus, chaque jour, victimes de cette politique. Mais il nous faudra être toujours autant porteurs d’initiatives. La feuille de route qui sous tend notre programme nous engagera, si les moyens nanciers nous en sont donnés, dans les voies de la modernité, de la transformation sociale et environnementale de notre région, dans la formation de nos jeunes, dans les transports durables, dans une meilleure qualité de vie, dans l’ouverture internationale et la capitalisation de la recherche et l’innovation, la culture, l’attractivité résidentielle.

J’ai conscience de la responsabilité qui m’a été con ée avec l’équipe dévouée à l’exécutif qui m’épaule et m’accompagne dans ce dé et ce contrat permanent avec la population.

Cher(e)s camarades,

« Nous sommes une force qui va… » - Victor Hugo.

Daniel PERCHERONPrésident du Conseil Régional

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Résultats du Pas-de-Calais

Résultats du Nord-Pas-de-Calais

1790 : A la Révolution française, les 35 provinces de l’Ancien Régime sont remplacées par 80 départements pour assurer l’unité nationale et juguler les désirs d’autonomie.

1955 : Le territoire est découpé en 22 circonscriptions où sont élaborés des programmes d’action régionale au service du développement économique.

1960 : Suite à la naissance en 1958 de la Vème République, il est décidé de créer des circonscriptions d’action régionale, nouvel échelon nécessaire entre l’Etat et les Départements pour organiser les investissements de l’Etat.

1964 : Mise en place des préfets de Région, assistés des CODER (commission de développement économique régionale) rassemblant élus et responsables économiques et professionnels.

1972 : Création dans chaque région d’un EPR (Etablissement public régional). Le Préfet reste titulaire du pouvoir exécutif régional, mais ces EPR sont dotés d’un organe décisionnel, le Conseil Régional et d’une assemblée consultative, le Comité économique et social.

1982 : La loi de décentralisation du 2 mars 1982 donne à la région son statut de collectivité territoriale. Le pouvoir exécutif exercé jusque là par le Préfet est transféré au Président du Conseil Régional. La Région est ainsi dotée de ses trois organes : délibérant (Conseil Régional), exécutif (le Président), consultatif (le Conseil économique et social régional).

1986 : Les conseillers régionaux sont élus pour la première fois au suffrage universel direct pour six ans.

2004 : Après les lois de 1993, 2002, 2003, la loi du 13 août 2004 est une nouvelle étape de la politique de décentralisation avec notamment le transfert de compétences : développement économique, la formation Professionnelle, les transports, l’action sociale, le logement social, l’éducation (lycées) et la culture.

Un projet de loi prévoit la suppression des conseillers régionaux et leur remplacement par des conseillers territoriaux qui siégeraient dans les deux assemblées. Ils seraient élus au niveau des cantons par un scrutin uninominal à un tour, avec 20 % des sièges répartis à la proportionnelle.

Les dates clés de la naissance des régions :Les régions de France sont au nombre de 26 et consti-

tuent la plus grande division territoriale nationale. Parmi celles-ci, 22 régions sont dites «métropolitaine» (y compris la Corse) et 4 «d’outre mer». C’est au lendemain de la première guerre mondiale que le besoin s’est véritablement fait sentir de créer des divisions administratives autres que celles des départements, alors seule entité existante. Mais c’est en 1972 que les régions de France se sont vues reconnaître une per-sonnalité juridique non pas en tant que collectivité locale, mais comme établissement public territorial.

Dans le Nord-Pas de Calais, le Conseil régional, installé en janvier 1974, comprenait 108 membres (les parlemen-taires, les représentants des Conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais, les représentants des villes de plus de 30.000 habitants et des communautés urbaines de Lille et de Dun-kerque) et était présidé par Pierre MAUROY.

La loi du 2 mars 1982, initiatrice du processus de décen-tralisation des collectivités territoriales locales françaises, donne à la Région son statut de collectivité territoriale à part entière au même titre que les Communes et Départements. Elle se voit accorder des compétences propres dans les domaines de la formation professionnelle et des lycées. Dès lors, le président du Conseil régional prépare et exécute les délibérations de l’assemblée régionale. La tutelle préfectorale est supprimée.

C’est en 2003 que la Région a désormais une existence constitutionnelle. En effet, depuis la loi constitutionnelle du 28 mars 2003, elle gure dans la liste des collectivités territoriales au même titre que les communes ou les départements.

Histoire des Régions

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Conventions Nationales

Le Parti Socialiste organise de grandes Conventions Nationales pour préparer l’alternance pour 2012.Le Vendredi 21 Mai dernier à Arras se tenait notre convention fédérale de rati -cation du texte sur le nouveau modèle de développement économique, social et éco-logique. (Texte adopté lors de notre conseil national du 27 avril dernier).

Ce rendez-vous intervenait au lendemain du vote militant qui a donné une très large majorité à ce texte, avec plus de 90% des suffrages exprimés. Il ne faut guère s’en étonner à la lecture d’un texte qui a pour ambition de refonder entièrement notre modèle économique et qui fait la part belle aux propositions pour imaginer une société plus juste, où production et redistribution des richesses doivent être véritablement partagées.

Cette convention lance le mouvement qui se poursuivra tout au long de cette année et qui permettra, à la n de 2010, à notre parti d’être en ordre de marche s’agissant de sa doctrine pour les années à venir.

Calendriers des deux prochaines conventions nationales :

Convention «Internationale» : Coordination Laurent Fabius ; le 7 sep-tembre Conseil National, le 30 septembre vote des militant(e)s et le 9 octobre Convention Nationales.Convention «Egalité Réelle» : Coordination Benoit Hamon ; le 9 novembre Conseil National, le 2 décembre vote des militant(e)s et 11 décembre Convention Nationale.Chaque militant(e) socialiste est amené(e) à discuter et amender les textes. Participez aux débats dans la Coopol et en section.

C’est avec plaisir que le Mouvement des Jeunes Socia-listes du Pas-de-Calais vous annonce l’élection du nou-veau Collectif Fédéral.En effet, le dimanche 16 mai 2010 s’est tenu le congrès fédéral, avec l’élection de la nouvelle équipe fédérale : La liste «Transformer à Gauche» (TAG) a été élue à plus de 94% des suffrages exprimés, Emilie LAURY, tête de liste TAG, a été élue à l’unanimité par le nouveau Collectif Fédéral.Accompagnant la réussite des élections régionales, qui ont exprimées encore l’appui de la population envers ses élus de terrain et les politiques volontaires des institu-

tions locales, nous voulons faire de cette mandature une période de renouveau et de relance de notre mouvement après les dif cultés traversées en 2009.Nous espérons pouvoir accomplir nos ambitions et nos objectifs, traduits dans notre Plan d’Action Fédéral, ainsi que d’être une force de propositions, la voix de la jeu-nesse, et devenir «LE mouvement politique» de notre Département, à l’instar de la fédération du Pas-de-Calais du Parti Socialiste.Vous pouvez compter sur notre mouvement, sur les mili-tants MJS dans les combats importants et les luttes quo-tidiennes.

MJS62 : Une nouvelle équipe en place

Contact : Emilie LAURY - 03 21 13 45 00 / Mail : [email protected]

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Les 42 Élu(e)s du Groupe Socialiste, C

Pierre de SAIN

Olfa LAFO

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Dominique BAILLY (59),Président du GroupeJean-Marie ALEXANDRE (62) Olivier BARBARIN (62) Delphine BA

Joëlle CROCKEY (59) Françoise DAL (59) Michel-François DELANNOY (59) Catherine DE PARIS (59)

Catherine GENISSON (62) Pierre GEORGET (62) Asya GUETTAF (59) Philippe KEMEL (62)

Marie-Claude MARCHAND (59) Michael MOGLIA (59) Claude NICOLET (59) Hélène PARRA (59) Pascale P

Rachida SAHRAOUI (59) Régine SPLINGARD (62) Sylvain STANESCO (59)

Daniel PERCHERON (62),Président du Conseil Régional

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itoyen et Radical du Conseil Régional

Christine BATTEUX (59) Cécile BOURDON (62) Yann CAPET (62) Damien CAREME (59)

NTIGNON (59) Wulfran DESPICHT (59) Rudy ELEGEEST (59) Christelle FAUCHET (62) Jacqueline FAUTH (62)

ORCE (59) Nadine LEFEBVRE (62) Vincent LENA (62) Bruno MAGNIER (62) Jacqueline MAQUET (62)

Christophe PILCH (62) Dominique REMBOTTE (62) Bernard ROMAN (59) Eric ROMMEL (59)

Annie VANCORTENBOSCH (62) René VANDIERENDONCK (59) Alain WACHEUX (62)

ATAILLE (59)

PAVY (59)

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Le projet de réforme territoriale du gouvernement Fillon avec comme maître d’ uvre Nicolas Sarkozy aura pour objectif ni plus ni moins que d’af-faiblir les assemblées départemen-tales et régionales face au pouvoir d’Etat et d’opérer ainsi une recentrali-sation qui n’ose pas dire son nom. Ce projet englobe dans le même temps la réforme des nances et de la sca-lité locale. Chacune aura des consé-quences graves et irréversibles pour toutes les collectivités en particulier le Département et la Région.

Ce mauvais coup qu’on veut porter aux collectivités territoriales n’est pas étonnant. Depuis son élection, le président de la République a sou-vent mis en cause leur bilan, les accusant d’être dispendieuses alors qu’elles réalisent 75 % de l’investis-sement public et ne participent qu’à hauteur de 10 % de la dette publique. Utilisant des arguments populistes et démagogiques sur le nombre d’élus et leur coût supposé, alors qu’il ne

représente que 0,075 % du budget total des Régions et des Départe-ments, le Président de la République veut rompre le lien qui existe entre les élu(e)s de proximité et leur électorat (en les stigmatisant) !

Nous ne pouvons nous empêcher de penser que cette réforme est aussi inspirée par la volonté de prendre une revanche à terme sur la victoire de la gauche aux dernières élections. L’ob-jectif du Président de la République est de prendre en tenaille les contre pouvoirs locaux a n de les étouffer.

Les collectivités seront attaquées sous trois angles :

La réforme des nances et de la scalité locale tout d’abord. Elle prévoit, notamment, la n de la taxe professionnelle privant ainsi les col-lectivités de l’un de leur plus impor-tant levier nancier, réduisant une part importante de leur autonomie scale. Les collectivités seront de

nouveau entièrement dépendantes de l’Etat, asphyxiées nancièrement. Cela constitue un véritable hold-up au pro t des entreprises dans un premier temps, quand par ailleurs les carnets de commandes pour les collectivités territoriales diminuent.

Ensuite, la création des conseil-lers territoriaux appelés à siéger à la fois au sein des Conseils « régional » et « général » de leur lieu d’élection. En effet, les sièges seront répartis d’une manière inéquitable et antidé-mocratique. Pour preuve : l’Auvergne aura 8 Conseillers Territoriaux de plus

La Réforme Territoriale !

que le Nord Pas de Calais, malgré une population plus importante de 2,7 millions d’habitants dans notre Région.

En n, une autre mesure tout aussi grave : la clause générale de compétences, qui permet à une col-lectivité d’intervenir en dehors de son champ de compétences obligatoires sera supprimée. Une telle mesure empêchera la Région de poursuivre les actions du Plan « Anti-Cancer » dont la réussite n’est plus à démon-trer auprès de nos concitoyens.

Ces réformes peuvent paraître tech-niques pour nos concitoyens mais elles sont au c ur de l’avenir de nos territoires. C’est pourquoi, les parle-mentaires socialistes du Pas de Ca-lais se saisissent de cette question en interpellant les élu(e)s locaux, mais aussi nos concitoyens sur les consé-quences dramatiques d’une telle réforme. La Gauche a bâtit la décen-tralisation, la droite veut la détruire.

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L’espoir n°1819 - Juillet 2010

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OBJECTIF :Cantonales 2011

En mars prochain nous renouvellerons 38 cantons du Pas-de-Calais. Nous disposons d’un des plus important groupe socialiste de France. C’est le fruit du travail inlassable des militants socialistes depuis des décennies dans notre département. Certains pourraient peut-être croire à une élection confortable, sans grand danger. Mais la tentation de l’hégémonisme serait un poison car elle anesthésie notre principale force, notre conviction que la politique est un combat permanent, que, pour des socialistes, il y aura toujours moins à défendre que plus à conquérir.

Les collectivités territoriales sont attaquées par la droite. Ne nous trompons pas de combat : quand la droite fustige le mille-feuille, c’est la démocratie de proximité qu’elle veut restreindre, quand elle nous reproche de dépenser trop, c’est le service public qu’elle remet en cause. L’UMP en veut aux Départements à cause de ce qu’ils incarnent.

Ils sont conçus comme des outils de solidarité par la gauche et la décentralisation mise en uvre par Pierre Mauroy. Sans un modèle de développement local solidaire, nos territoires auraient dû s’en remettre au marché pour espérer glaner de quoi envisager l’avenir. Sans le Département, il n’y aurait jamais eu d’universités dans le Pas-de-Calais, de grand musée ou de réseaux d’équipements culturels et sportifs de proximité.

Dans ce contexte de crise, il est essentiel de mettre en valeur ce que l’action des socialistes au Conseil Général annonce du modèle de développement de demain : un développement par la réduction des inégalités, un développement respectueux de l’environnement, un développement qui envisage l’avenir comme un espace de progrès.

Cette élection cantonale de 2011 sera donc un choc culturel et politique entre la droite et la gauche, entre une

culture de l’argent et du court-terme, et une culture de la proximité et de la solidarité, entre ce qui reste du monde de l’avant-crise, et ce que doit être l’après-crise.

Par notre bilan, nous allons faire la démonstration que la solidarité est le meilleur moyen pour chacun et chacune de s’émanciper et de se réaliser. En matière d’éducation, d’environnement, de mobilité, d’aménagement du territoire, de culture, de solidarité internationale et d’accompagnement social, le Département ne laisse personne au bord de la route parce que c’est la volonté des socialistes qui le dirigent. Par le projet des socialistes pour le Pas-de-Calais, nous allons dé nir les nouveaux terrains sur lesquels cette solidarité doit s’exercer. La parole et l’action des militants seront irremplaçables. Je compte sur vous.

Dominique DUPILETPrésident du Département

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1212121

Des engagements clairs et crédibles :

Conforter le niveau des pensions, l’attachement indé-fectible à la retraite par répartition. Maintenir l’âge légal de départ à 60 ans. Prendre en compte la pénibilité et revaloriser les pe-

tites retraites. Mettre à contribution l’ensemble des revenus, y com-

pris ceux du capital. Une réforme durable : un nancement assuré jusqu’en

2025, et au-delà.

Des mesures précises pour assurer l’équilibre financier : Il faut mobiliser 45 milliards d’euros à l’horizon de 2025. Pour cela nous proposons :

25 milliards d’euros mobilisés sur les revenus du capi-tal, sans pénaliser la croissance. 12 milliards d’euros grâce à l’augmentation modérée et

étalée dans le temps des cotisations. Des mesures fortes pour l’emploi des seniors. Cela

permettra de dégager au moins 6 milliards d’euros, qui per-mettront notamment d’améliorer le niveau des pensions. 5 à 10 milliards d’euros grâce aux réformes de struc-

ture : incitations pour ceux qui le peuvent et le souhaitent à travailler plus longtemps.

Et pour sécuriser le système, nous alimenterons le Fonds de réserve des retraites pour faire face à toutes les situations grâce à une surtaxe de 15% sur l’impôt sur les sociétés acquitté par les banques.

La question des retraites concerne tous les Français. Aujourd’hui elle est source d’angoisses et d’incompréhen-sions. Avec le mot « réforme », la droite s’engage en réalité dans la déconstruction de notre système de retraite par répartition.

En plaçant au menu de sa politique la remise en cause du droit à la retraite à 60 ans, Nicolas Sarkozy con rme cette orientation. Nous savons qu’il tentera d’aller au bout, et c’est pourquoi il faut absolument soutenir les français.

Le Président de la République veut désormais faire travail-ler tous les Français jusqu’à 62 ans ou plus. Cette décision inacceptable est une double peine pour les salariés les plus modestes. Ceux là mêmes qui ont commencé jeune et devront donc travailler plus longtemps sont également ceux qui connaissent le plus souvent le chômage dès 55 ans.

Il appartient donc aux décideurs politiques de s’en empa-rer à bras le corps et d’y apporter des réponses sérieuses, acceptables, qui rassurent et redonnent con ance aux jeunes, aux actifs et aux retraités.

Le Parti Socialiste, suite à une large concertation, a fait des propositions pour une réforme juste, équilibrée et durable qui sont les suivantes :

La Réforme des Retraites

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Une mobilisation exemplaire des militants socialistes de notre fédération...

Campagne d’adhésion...

Lors des différentes campagnes menées par la Fédération Socialiste du Pas-de-Calais contre la politique gouvernementale, nombre de nos concitoyens ont manifesté leur volonté de nous rejoindre a n de travailler ensemble à plus d’égalité et de justice sociale.

Ces campagnes ont été suivies par une campagne d’adhésion nationale qui a mobilisé toutes les sections de notre Fédération.

Environ 15 000 manifestants dans le Pas de Calais, et sans doute plus de 2 millions dans toute la France ! La mobilisation du 24 juin contre la réforme injuste des retraites que veut faire passer la droite a marqué une étape décisive dans la bataille qui

s’engage entre les français et le gouvernement. Ce dernier, tout vernis de son insolente politique en faveur d’une seule caste de privilégiés, se refuse toujours à entendre qu’une autre réforme et d’autres nancements sont possibles !

Dans le Pas de Calais, des salariés de tout le territoire, de très nombreuses entreprises, publiques et privées, de tous les âges, ont répondu présent à l’appel des organisations syndicales.

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Jean-Claude LECAMUS est né le 13 no-vembre 1944 à la Fosse 7 de Montigny. Il était l’aîné d’une famille de 9 enfants. En 1955, il fait partie des 7 élèves de Montigny reçus au concours d’entrée au collège à Hénin-Liétard. En 1958, il passe son certi -cat d’études à Harnes en candidat libre. En 1962, CAP de conducteur d’appareillage chimique en poche, il devient surveillant en lature. De mars 1964 à juin 1965, il effectue son service militaire en Allemagne à Baden-Baden. Le 28 février 1967, il subit son premier licenciement économique. En septembre 1967, il entre chez NORBEN-ZOL (aujourd’hui CRAY VALLEY) à Dro-court où il gravit tous les échelons jusqu’ à devenir Chef de fabrication. En 1975, il ob-tient le brevet professionnel de conducteur des Appareils des Industries Chimiques. Pendant ces années, il est syndicaliste à

la CFDT au sein de laquelle il est délégué central et membre du comité de groupe.

Toutefois sa véritable passion c’est la politique. Il aimait à dire qu’il «était né dedans». Son arrière grand-père, Paul TOURNANT l’a beaucoup marqué. Toute sa famille était socialiste. Sa première carte du Parti, il l’a obtenu à Hénin-Liétard. Il participe à la reconstruction de la section socialiste montignynoise en 1976 avec Jean-Marie PICQUE et Maurice POULAIN. Elu Conseiller Municipal en 1983, 1er Adjoint en 1989, il prend la succession de Jean-Marie PICQUE comme Maire en 2006.

Une délité constante à son idéal socia-liste, le partage, l’équité et la solidarité gui-daient en permanence ses engagements.

Jean-Claude LECAMUS, un homme de conviction

Jean SAINT-ANDRÉ est né le 14 août 1922 à Vanves dans les Hauts de Seine. En 1946, il s’installe à Saint-Omer pour y reprendre la pharmacie de son grand-père. A la libération, il adhère au mouvement des jeunes socialistes. Exclu pour avoir défendu les idées trotskistes, il reprend sa carte au Parti après avoir été repéré par Bernard CHOCHOY alors ministre.

Conseiller Municipal de 1965 à 2002, Maire de 1977 à 1983, Conseiller Général de 1976 à

2001, Député suppléant de Roland Huguet en 1973, Conseiller Régional de 1977 à 1982, Pré-sident du district de la Région audomaroise de 1977 à 1983, Jean SAINT-ANDRÉ a été pen-dant toutes ces années un dèle serviteur du Parti Socialiste, un modèle pour nous tous.

En septembre 2009, Bruno MAGNIER, nouveau maire de Saint-Omer lui remet son titre de maire honoraire : « Je suis le maire que tu m’as aidé à devenir ».

Jean SAINT-ANDRÉ ou la passion de l’Audomarois

Des hommes qui ont construit notre Parti...

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L’espoir n°1819 - Juillet 2010

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Samedi 4 septembre - Complexe sportif Michel Bernard - WINGLES

Atelier n° 1 : Les Retraites

Atelier N° 2 : La Réforme des Territoires et les Élections Cantonales de 2011

Atelier N°3 : Les Finances Publiques

En élargissant les taux et les assiettes de cotisations, en mettant à contribution plus fortement certaines rémunérations, en tenant compte des années de formation et d’études supérieures dans les années de cotisations, de la pénibilité du travail, il est possible de défendre une autre réforme des retraites, garantissant le droit à une n de carrière digne à

60 ans et le maintien de notre système des retraites par répartition. Le Parti Socialiste continue de défendre une alternative juste et réaliste à la réforme des retraites du gouvernement Fillon dont le seul objectif est de remettre en cause notre système de retraite par répartition.

L’héritage de la décentralisation construite par la Gauche est en danger. A travers la Réforme territoriale, l’objectif du Président de la République est de réduire la liberté d’action et d’initiative des conseils généraux et régionaux à travers la recentralisation de la France mettant ainsi en péril la démocratie locale et les services publics apportés aux habitants. Ces réformes peuvent se résumer en trois points :- La suppression de la Taxe Professionnelle : Les collectivités terri-

toriales perdraient leur autonomie nancière et deviendraient une sous administration de l’Etat.- La suppression de la Clause générale : la liberté d’action des collec-tivités territoriales seraient grandement limitée. - La suppression des conseils généraux et régionaux : moins d’élus donc moins de proximité avec la population, c’est aussi une liquidation des contres-pouvoirs locaux.

La gauche a laissé les nances publiques dans un état sain et des comptes sociaux bien gérés lorsqu’elle a quitté le pouvoir en 2002. Depuis lors, par une politique irresponsable de baisse des recettes scales, avec par exemple la multiplication des niches scales pour les plus aisés qui coûte chaque année 75 milliards d’euros ou la dé scalisation des heures supplémentaires et les exonérations de cotisations sociales. La

dette s’élève à 83,2 % du PIB en 2010, soit 1500 milliards d’euros ! Les socialistes souhaitent au contraire une politique économique équilibrée : en mettant en place une scalité juste et ef cace, en rééquilibrant les comptes publics et sociaux avec une politique juste sur le plan social, et volontariste en matière de croissance et d’emploi.

Les chantiers de Wingles 2010 sont un moment fort de la vie de la Fédération Socialiste du Pas de Calais.Ce temps de formation, de mobilisation et de convivialité sera organisé autour de quatre ateliers :

Atelier N°4 (animé par le MJS62): Politique Jeunesse du Conseil Général du Pas de Calais

Le processus de décentralisation, conjugué à la prise en compte croissante des problématiques liées aux jeunes, a conduit les collectivités territoriales à s’af rmer comme des acteurs majeurs des politiques

jeunesses. La Réforme des collectivités territoriales du gouvernement Fillon risque de priver ces dernières de leur capacité d’initiative, déjà largement entamée par la réforme scale imposée par l’Etat.

1er Intervenants : Daniel PERCHERON, Sénateur et Président du Conseil Régional Nord Pas de Calais. Dominique DUPILET, Président du Conseil Général du Pas de Calais. Jean Pierre KUCHEIDA, Député, Maire de Liévin et Président de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin. Frédéric CUVILLIER, Président de la Fédération Départementale des Élus Socialistes et Républicains, Député, Maire de Boulogne sur Mer et Président de la

Communauté d’Agglomération du Boulonnais. Henri DEJONGHE, Maire d’Auxi-le-Château et Conseiller Général du Pas de Calais. Ghislaine CLIN, 1ère Secrétaire Fédérale Adjointe et Conseillère Générale du Pas de Calais

1er Intervenants : Jérôme CAHUZAC, Député du Lot et Garonne et Président Socialiste de la Commission des Finances à L’Assemblée Nationale. Raymond GAQUÈRE, Conseiller Général et Président de la Commission des Finances du Conseil Général du Pas de Calais. Laurent DUPORGE, 1er Secrétaire Fédéral Adjoint et Conseiller Général du Pas de Calais

1er Intervenants : Alain VIDALIES, Député des Landes et Secrétaire Nationale au Travail et à l’Emploi. Jean-Baptiste KONIECZNY, Syndicaliste FO, membre du Conseil Economique et Social de la Région. Sylvain STANESCO, Conseiller Régional et Syndicaliste CFDT. Jean-Claude LEROY, Député et Vice – Président du Conseil Général du Pas de Calais. Vincent LENA, 1er Secrétaire Fédéral Adjoint et Conseiller Régional

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La retraite universelle et personnaliséePour une réforme juste, efficace et durable

Les mesures imposées par le gouvernement Sarkozy-Fillon sont profondément injustes et ne règlent rien.Avec le recul de l’âge légal de 60 à 62 ans, le gouvernement fait le choix le plus injuste qui soit. Il fait peser l’essentiel de l’effort sur les salariés les plus usés, sur ceux qui ont eu les carrières les plus longues, sur les plus modestes. Il ne prévoit aucun vrai dispositif pour prendre en compte la pénibilité.

En reculant l’âge de départ à taux de plein de 65 à 67 ans, le gouvernement pénalise d’abord les femmes qui ont eu des carrières fractionnées.

Les efforts ne sont pas équitablement répartis. Le gouvernement ne demande que 1,7

milliards d’euros au capital et au patrimoine, alors que l’effort total nécessaire est de 45 milliards d’euros.

Les mesures du gouvernement sont irrespon-sables. Les ressources nouvelles qui seraient nécessaires pour sauver les régimes de retraite sont absentes : 3,7 milliards d’euros alors que le trou est de 30 milliards d’euros. Le dé cit est mis sous le tapis jusqu’en 2012 grâce à des tours de passe-passe comptables.

Comme le nancement n’est pas réglé, la conséquence sera la baisse des pensions, comme ce fut déjà le cas après la réforme de 2003.

Une autre réforme est possible : mobilisons-nous pour faire reculer le gouvernementet exiger une réforme des retraites juste, qui préserve nos retraites et celles de nos enfants.