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LesPETITS CHANTEURS e la République Democratique du Co gi Lo Stocco sx avec le P. Luigi Lo Stocco, le P. Babuya Trésor, et les Monsieurs Augustin Mukamba, Tutu Makanga, Muchapa Benjamin, Kalangongo Love Déogratias Histoire Petits Chanteurs en RDC

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LesPETITS CHANTEURS e la République Democratique du Co

gi Lo Stocco sx

avec le P. Luigi Lo Stocco, le P. Babuya Trésor, et les Monsieurs Augustin Mukamba, Tutu Makanga,

Muchapa Benjamin, Kalangongo Love Déogratias

Histoire Petits Chanteurs en RDC

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Introduction

Tout est commencé à la Paroisse de Kadutu de Bukavu en 1987. Et tout est commencé par une vision que le P. Luigi et Monsieur Lunanga Germain et Monsieur Sylvain avaient eu, et qui les avait conduit à entreprendre dans cette Région afficaine des Grands Lacs, précisément dans la ville de Bukavu ce long et enthousiasmant chemin des " Pueri Cantores", à l'époque du Zaire, actuellement de la République Démocratique du Congo. En ce 2017 nous fètons 30 ans de notre existence au Congo.

On ne commence jamais pas hasard ni à l'improviste. Tout avait été préparé par des événements, des situations, des rèves qui depuis longtemps marquaient nos sensibilités et, dans mon cas particulier de prètre et missionnaire, engagé surtout dans rencadrement de la jeunesse, dans un pays, comme le Zaire des années 80/90 où en ce moment là tout mouvement d'encadrement des jeunes était interdit.

J'avais pensé tout de suite aux Petits Chanteurs à la Croix de bois que j'avais rencontrés en Belgique et en France et qui m'avaient marqués par la beauté de leurs voix et de leurs chants. Et je m'avais posé la questioni pourquoi ne pas tenter cette mème expérience au Congo?

J'avais rencontré Silvain Masirika qui avait déjà commencé à encadrer un groupe des Pueri Cantores à la Paroisse de la Cathédrale Notre Dame du Congo de Bukavu. Il travaillait dans le bureau du Consulat de la Belgique à Bukavu avec Monsieur le Consul Ghislain De Candolle qui était lié au Chceur des enfant de la Belgique. Et c'est ainsi que nous avions pu commencer à dessiner mon projet pour la Paroisse de Kadutu.

Le Congrès organisé à Bukavu en décembre 1989 donnera le coup d'envoie A ce Congres était présent au grand complet le Conseil d'Administration de la Fédération Internationale des Pueri Cantores, arrivé à Bukavu pour "baptiser" la nouvelle Fédération Nationale des Petits Chanteurs du Congo.

En ces temps j'étais Aumònier des Jeunes à la Paroisse de Kadutu, une Paroisse au milles problèmes située sur le pentes de la montagne et avec une population de plus de 100 mille habitants. Une paroisse qui avait essayée, avec des prètres et missionnaires très callés, pas mal de chemins pour l'encadrement de l'immense masse de la jeunesse présente. Les Aumòniers des jeunes, mes prédécesseurs avaient toujours trouvé des résistances de la part de certains adultes, encrés dans les traditions et se croyants les défenseurs de la moralité et de la foi.A maintes reprises j'avais bien entendue avec mes oreilles cette phrase: "Toutce que pour les vieux est scandale, est scandale pour tous. " . Ces mots me rappelaient cette

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scène évangélique racontée par l'évangéliste Jean (8,7) de la femme surprise en fragrante adultere et la réponse de Jésus "Ove celili d'entre vous qui n ’ajamais péchó luijette la première pierre."

En ce temps il y avait toujours une personne qui me répétait souvent: " wewe uko ingerii, huwezi kujua" ( tu es étranger, tu ne peux pas comprendre). Mais comprendre quoi? Leur manière de penser qui essayait toujours d'enfermer les jeunes dans leurs pouvoirs faits de traditions, de coutumes, de tabous, etc. me satisfaisait pas. Ces gens, habitués à commander, ne réussissaient pas à aider les jeunes à les rendre libres et à les projeter vers un avenir assez différents, assez plein d'espoirs, assez plus con str lieti f.

A la Paroisse il y avait un certain Lunanga Germain, membre du Conseil de la Pastorale des jeunes, bien doté d'oreille musicale, qui savait aussi bien jouer à forgile, et qui s'occupait de la chorale des jeunes. C'est avec lui que nous avions commencé à parler et à penser à la création d'un groupe de Petits chanteurs: "le Choeur des enfants du Zaire."

Ce groupe a été cornine la petite grame jetée dans le terrain, qui sans beaucoup de bruit a donné naissance à cet arbre qui ne cesse de grandir et de produire ses fruits avec des antres groupes qu'actuellement se trouvent dans presque toutes les Paroisses de la ville de Bukavu et en bonne partie aussi de la RD Congo.

L'affìliation à la grande famille des "Pueri Cantores" nous arrive tout juste peu après le Congrès international célébré à Bukavu dans l'enclos du Collège Alfajiri en décembre 1989 et du 5-8 juillet 1990 une délégation dune quinzaine de personne participe au XXIV Congrès International de Maastricht en Hollande.

La Fédération Internationale des Pueri Cantores tire ses origines de la Schola cantorini! des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, fondée à Paris par deux étudiants en musique, Paul Berthier et Pierre Martin, à la suite du motu proprio "Panni les sollicitudes" (22 novembre 1903) de saint Pie X, qui avait pour objet le renouveau de la musique sacrée dans les offices du culte et par lequel le Pape entendait offrir à FÉglise des indications en matière de liturgie, les présentant presque "corame un code juridique de la musique sacrée".

Mais, dans les années cinquante, c'a été Monseigneur Maillet, Directeur des Petits Chanteurs à la croix de bois, qu'il emmena les Pueri Cantores à la découverte du monde entier pour chanter la gioire de Dieu sur tous les continents, dans les cabarets corame dans les cathédrales. "Un Personnage inoubliable, sensible et truculent, Mgr

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Maillet fut l'ami des vedettes du music-hall, des artistes et des musiciens. La diplomatie et les chefs d'État firent de ses petits chanteurs les ambassadeurs exceptionnels de la France, puisqu'ils séduisaient tous les publics par leur jeunesse et leur talent. Mgr Maillet fut surtout pour des milliers de chrétiens cette figure attachante et profondément spirituelle du prètre qui sait parler de Dieu et donner à l'Église le visage de la bonté."(www.editionsducerf.fr/librairie/livre/6715) " Un jour tous les enfants du monde chanteront la paix" était le mot d'ordre et la devise des Petits Chanteurs.

Le 31 janvier 1996, le Conseil Pontificai pour les Laics décrétant la reconnaissance de la "Foederatio Internationalis Pueri Cantores" cornine association intemationale de fidèles de droit pontificai avait affinné que: "La FIPC oeuvre pour la promotion du chant liturgique, du grégorien à la polyphonie classique et moderne en passant par la musique contemporaine, composée selon les dispositions ecclésiastiques des différents pays; pour la formation spirituelle, intellectuelle, musicale et esthétique des directeurs et des petits chanteurs; pour la compréhension, Lamitié et Laide réciproque entre ses membres. Pour parvenir à ses finalités, en faisant expérimenter aux enfants la joie de servir Dieu à travers le chant liturgique, la FIPC leur offre un itinéraire d’éducation dans la foi et dans la pratique des vertus humaines." (cfr.www.laiques.va)Ce travail comprend deux parties: en premier lieu nous essayerons de comprendre qui sont ces "Pueri Cantores" et quels sont leurs objectifs, en deuxième lieu, c'est à travers les protagonistes que nous vous présenteront leurs groupes et vous partagerons leurs soucis et leurs espoirs. Je laisserais donc parler les protagonistes tout en me permettant de temps en temps d'apporter mes corrections et mes ajoutes personnelles.

1. Pueri Cantores, qui sommes-nous?

En cette époque internet nous aide à faire beaucoup de choses, bonnes et mauvaises aussi. M' a aidé à me rencontrer avec mes anciens Petits Chanteurs qui se trouvent aujourd'hui éparpi 1 Ics dans le monde entier, la plus part mariés et avec des enfants, mais aussi ce quelqu'un qui est devenu prètre et religieux, tous pourtant en plein travail et engagement dans la société. Je leur pose cette première question. "Pueri Cantores, qui sommes-nous?" et je cherche avec eux de partager avec vous leurs réponses.

Nous, Pueri Cantores, chantons notre Foi, et nous devenons un signe d’espoir pour notre monde, en particulier pour notre pays. Notre groupe est affiliò à cette grande communauté intemationale des Petits Chanteurs et nous en soinmes fiers. Notre

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groupe veut ètre un symbole de Famour de Dieu pour tous les peuples. Nous chantons la paix et nous voulons ètre des véritables témoins et ambassadeurs de cettepaix. Notre pays, la RDC, en a vraiment très besoin." (Massumbuko.K.)

"Saint Paul dans sa lettre aux Colossiens(3,16) affinile: "Laissons le Christ nous habiter en enseignant, en nous révélant la voie de la sagesse, en chantant des psaumes, des hymnes et des chants spirituels, avec un cceurplein de reconnaissance pour Dieu." Dés le commencement nous avons appris que le Christ va recherché et vécu dans et en Eglise. Nous avons entendu que "Hors de l'église, point de salut". Et notre Aumònier qui avait sur ses lèvres un refrain qui continuait à nous marteler: "Personne n'est une ile ... on se sauve ensemble.". Par hasard j'ai choisi de ce groupe des Petits Chanteurs, j'étais trés petit de 9 ans, j'étais au catéchisme pour la préparation de ma première communion. C'était un dimanche, à la messe des enfants qu'en ècoutants leurs chants, j ’avais sentis dans mon cceur un désir immense:"nitakuwa kama hawa" (je veux devenir un de leur)"Et à la sortie de la Messe que je rencontre le Maitre et je lui parie de mon grand désir. Sa réponse: "au revoir, trndez-vous à demain, vers 9h. avec un de tes parents". (Amisi.P.)

"Chanter en paroisse ou dans le "shirika" (communauté de base) fait partie de la liturgie chrétienne depuis toujours. Nous avons beaucoup fatigué pour trouver notre place, face surtout aux géloses des nombreuses autres chorales présentes dans notre Paroisse. Il nous a été très difficile trouver notre place, mais gràce à l'opiniàtreté très obstiné de notre Directeur et de l'Aumònier des jeunes nous avons pu avoir notre place et commencer prendre part aux différents Services liturgiques et répondre aussi aux différentes invitations spéciales qui commen5aient à nous arriver de tout coté,surtout pour la célébration de messes spéciales des mariages." (Alimasi Th.)

1. 1. La longue histoire d’une école de vie

La manécanterie est née comme une école de formation où les gargons apprennent non seulement à chanter et à connaitre la musique, mais aussi à bien vivre personnellement et communautairement leurs vies sociale, estudiantine, et religieuse. Aujourd'hui dans ces manécanteries ne sont plus formées de seuls gar£ons mais aussi des fìlles et pas mal de problèmes s'accroissent.

Je me sers alors de renseignements trouvés sur le Web et que je découvre très utiles dans l'ensemble de notre réflexion et de notre travail. Mon souci est de vouloir donner aux nombreux Pueri Cantores de l'Afrique, et en particulier de la RDCongo, la

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possibilité de pouvoir redécouvrir et comprendre leurs origines et surtout de ne pas les oublier.

Vouloir donner aux PC de l'Afrique un visage africain ca étè toujours mon souci et c'est normale et je dirais très nécessaire qu’on puisse penser comme ?a. Car penser autrement c'est trahir aussi les buts mèmes du Mouvement. Mais donner un visage particulier et proches de mentalités et coutumes ce n'est pas refuser l'esprit charismatiques que le mouvement des Pueri Cantores représente dans le monde e dans l'Eglise, au contraire c'est un grand et immense enrichissement.

Je pense alors qu'il nous faut nous réapproprié de l'esprit de ses origines et d'essayer de les vivre dans notre présent actuel. Le chant liturgique reste toujours la finalité. Et c'est à travers ce chants de louange et d'actions de gràce, que les différentes manécanteries sont appelées à grandir, à vivre et à témoigner dans leurs milieux propres et assez différents l'un de l'autre.

Je vous appelle dono à vous assoir avec moi à l'ombre de ce vétuste arbre qui se trouve au milieu du village et entendre la voix de ce vieux griot qui nous raconte cette histoire formidable et qui encre ses racines dans nos vies d'aujourd'hui.

"Les premières créations de ces « scholae Puerorum » sont connues dès Fan 600. Au Moyen-àge, la plupart des cathédrales et monastères forment des chceurs de gargons. Cette tradition a été interrompue au XVille et XlXe siècle. Le Pape Pie X a rédigé en 1903 un “Motu proprio” dans le but de réintroduire la musique dans l’Eglise, de renouer avec la tradition des choeurs de gar9ons dans le monde entier."

"En 1907, les Petits Chanteurs à la Croix de Bois“ de Paris furent l’un de ces nouveaux choeurs. L’objectifn’était pas simplement de promouvoir le chant liturgique mais aussi de donner une éducation musicale et religieuse à tous les membres."

"En 1924 l’abbé Fernand Maillet a pris la direction des “Petits Chanteurs”. En accord avec les souhaits du Pape, il est allé plus loin, voulant répandre à travers le monde cette idée d’enfants chanteurs afin de contribuer à établir un langage international par le chant. Par la suite, les Petits Chanteurs à la Croix de Bois ont voyagé dans de nombreux pays. Gràce à leurs concerts, ils ont encouragé la création de nouvelles formations de choeurs de gargons dans le monde."

"La Seconde guerre mondiale a confirmé la vision et l’objectif de l’Abbé Maillet de créer une fédération intemationale de choeurs de gar9ons. Il était convaincu que les chants et prières de paix de tous ces enfants contribueraient à la paix dans le monde. „"Tous les enfants du monde chanteront la Paix de Dieu“ était la vision qu’il avait

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"Le 2 Juillet 1944, quelques choeurs franqais se retrouvent pour la première fois à Paris pour une messe dirigée par l’abbé Maillet. Avant la fin de la 2e guerre mondiale, la fonnation d’un mouvement intemational était établie. Par la suite, des choeurs venant d’autres pays ont adhéré avec enthousiasme à cette idée. En 1947, le premier congrès intemational des Pueri Cantores voit le jour à Paris. 90 choeurs issus de quelques pays étaient présents. Le badge de reconnaissance était une petite croix de bois portée autour du cou."

"Après le 2e congrès intemational à Rome en 1949, avec la messe célébrée en la Basilique St Pierre par le Pape Pie XII, les dirigeants de plusieurs pays ont décidé le 24 avril 1950 de fonder officiellement une fédération intemationale de Pueri Cantores avec l’abbé Maillet cornine président." Depuis, environ tous les deux ans, des milliers de Pueri Cantores se rencontrent à l’occasion d’un grand congrès. Le dernier (4le congrès intemational de la FIPC) a été organisé à Rio de Janeiro du 18 au 23 juillet 2017."

"St. Dominique Savio a été declaré Saint Patron de la Fédération intemationale des Pueri Cantores par le Pape Pie XII le 8 juin 1956. "

pour construire un monde nouveau".

La constitution sur la liturgie ‘Sacrosanctum Concilium’, du Concile VaticanlI à étè le support le plus important pour le Mouvement des Pueri Cantores. Le Concile affirme que "le chant sacre lié aux paroles, il fait panie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle. ... la musique sacrée sera d ’autantplus sainte qu ’elle sera en connexion plus étroite avec l ’action liturgique, en donnant à la prière une expression plus agréable, en favori sant l ’unanimité ou en rendant les rites sacrés plus so! enne!s ... chanter est considéré cornine panie intégrante et nécessaire à la liturgie". (n°112). Dans le n°l 14 les choeurs sont encouragés avec insistance: " Les Scholae cantorum seront assidument développées, surtout auprés des églises cathédrales ; cependant les évèques et les autres pasteurs d'àmes veilleront avec zèle à ce que, dans n ’importe quelle action sacrée qui doit s ’accomplir avec chant, tonte l'assemblée des fidèles puisse assurer la participation active qui lui revient en propre

De nombreux Papes, notamment Paul VI, Jean-Paul II et Benoìt XVI et actuellement le Pape Francois ont régulièrement bien accueillis les Pueri Cantores, tout en les remerciant pour le Service qu’ils rendent à l’Eglise et aussi en les encourageant à un engagement, toujours plus poussé, dans l'Eglise. Il nous faudrait ainsi relire tous les discours et messages que ces derniers Papes ont adressé aux Pueri Cantores, à l'occasion des différents Congrès et surtout dans les audiences pontificales.

Le pape Fran5ois avait re9u dans la salle Paul VI au Vatican, le 31 décembre 2015,Histoire Petits Chanteurs en RDC

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les quelque 6 000 participants du 40e congrès intemational des Pueri Cantores, réunis à Rome du 28 décembre 2015 au l er janvier 2016.

En dialoguant avec eux Pape Fran5ois avait affinné: "Si je chantais, j ’aurais l ’air ci'un due parce queje ne sais pas chanier. «Premier aveu du Pape Francois aux petits chanteurs qu’il a pris beaucoup de plaisir à entendre. "J'aime aime la musique depuis mon /enne dge. Mon grand-pere mennisier chantait en travaillant et ma grande mère réunissait tout e la fami Ile le sa medi après-midi autour d ’un poste de radio pour fai re découvrir à ses enfants des airs d ’opera. ...Chanter cela fait du bien à Vaine», ... D ’ailleurs, les mères ne comptent pas un, deux trois pour calme r et endormir leurs enfants, elles chantent. ”«Chante et chemine». Le Pape enfili avait cite Saint Augustin pour rappeler que le chemin du chrétien est joyeux et pour cela, il chante.

1.2 Des jeunes à l’intérieur de l’Eglise catholique

Depuis toujours daus l'Eglise Catholique il y a eu la conviction que chanter est un des meilleurs moyens de vénérer Dieu et que chanter c'est prier deux fois.

Chanter dans un choeur, ce n'est pas seulement un moyen d’apprendre la musique et de travailler ensemble le chant, mais aussi de découvrir Fimportance d'ètre ensemble, de créer un groupe où la communication humaine et spirituelle se mélangent pour développer la personnalité de chaque membre et l'aider à grandir psychologiquement.

Toutmembre ressent alors Fimportance d'appartenir à la communauté chrétienne, pas simplement dans sa propre paroisse, ou dans son Diocèse ou dans son pays mais dans une communauté plus vaste, la communauté intemationale. Ainsi ils partagent les mèmes valeurs, aiment chanter et prier Dieu de la mème fagon, sont des messagers de FEvangile en développant eux-mèmes cette expérience de Foi dans l’Eglise.

En appartenant à la famille des Petits Chanteurs les jeunes choristes s'approprient aussi d'un fort sens des responsabilités les uns pour les autres et pour eux chanter la paix ensemble devient ce tremplin de lancement pour construire vraiment un monde meilleur.

1.3 Des jeunes pour une mission à accomplir

La mission à accomplir et celle de chanter et de communiquer avec les chants des fortes émotions spirituelles. La musique plus forte que les mots

Le monde africain ressent fortement sa vocation à la musique. Les anciens tam-tamHistoire Petits Chanteurs en RDC

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marquaient avec leur son et leur rythmes les différents moments de la communauté du village entier. Les anciens tam-tam servaient aussi comme des moyens de communication et faisaient vibrer les coeurs de chagrin et de joie.

Le chant, la danse communautaire sont pour les africains des moyens d'éducation humaine et spirituelle. Chanter c'est une école et un moyen de trouver sa propre spiritualité. Les Manécanteries recrutent des petits enfants en bas àge, élèves aux écoles primaires qui ont la chance de découvrir la prióre et particulièrement la prióre en musique, ce qui représente une part très importante de leur propre vie. Chanter permet alors de ressentir des émotions, de les partager avec des autres personnes, Ainsi le chant devient une forme profonde et unique de communication.

J'au toujours era que le chant choral chez les enfants est une excellente école de formation personnelle : la posture, la respiration, la voix, l'ètre ensemble. Quant l’enfant chante, il apprend d’abord à écouter et à s’ouvrir aux autres. Dans un chceur, personne n’est une vedette : les enfants qui chantent en soliste restent des choristes. Un choeur est une école de vie, une initiation à la vie de groupe, mais aussi à Lécoute des autres et à la communication parlée et chantée.

Les choeurs d’enfants font partie intégrante de la communauté chrétienne, ils en deviennent véritablement acteurs, ils grandissent dans leur foi et avec leurs chants sont des messagers de LEvangile. L’éducation liturgique se fait par la compréhension et l’analyse de la musique et des textes; cela permet une meilleure approche des différents aspeets de la spiritualité.

Le choeur alors ce bon terrain dans lequel la Foi est vécue à travers la musique sacrée. Je veux me repeter en affirmant alors que chanter dans un choeur donne aux jeunes une dimension de bien-ètre artistique et les aide à constraire leur vie de chrétien et d’adulte.

2. Le choeur des enfants du Congo de Kadutu(Bukavu)

Le Choeur des Enfants du Congo à été créé à la Paroisse Saint Francis Xavier de Kadutu par le p. Luigi Lo Stocco et Monsieur Lunanga Germain, dans les années 1987/88, appuyé par les commissions paroissiales de la liturgie et des jeunes.

Le souci de deux créateurs avait été celui de donner aux liturgies dominicales de la Paroisse plus de vitalité et de sacralité avec des chants liturgiques appropriés et bien soignés, faisant partie de la tradition ecclésiale africaine et mondiale. Aidant ainsi les fidèles à bien vivre ce moment de prióre et de rencontre avec Dieu.

2.1. Kadutu è le grand quartier de la ville de Bukavu

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Le Congo a été défini par le journaliste D. Snow « le pays mauditpar sa richesse ». « La deuxième guerre du Congo, appelée « la Grande Guerre d’Afri que », a connu des militaires et des civils en provenance de 9 pays. Dans la ville de Bukavu, sur les rivesdu lac Kivu, en République démocratique du Congo, se trouve le grand quartier de Kadutu et son église dédiée au saint apòtre des Indes: Francis Xavier. C'est ici que tout est commencé pour le groupe des Pueri Cantores "Les enfants du Congo" .

Des échos nous arrivaient de la voisine Paroisse de la Cathédrale de Bukavu, où Monsieur Masirika Sylvain, avec l'appui du Consul de France Monsieur Ghislain De Candolle, avait déjà créé son groupe et, surtout, ce qui m'intéressait beaucoup e'était qu'il n'avait pas trouvé des freins de la part de l'autorité paroissiale.

Essayer ne coute rien, je m'avais répété. J'avais appelé Monsieur Lunanga Germain et ensemble nous avions commencé à bien sensibiliser les fidèles à cette nouvelle aventure, à chercher aussi tous les appuis possibles au sein de la Paroisse et à recruter les enfants. Franchement on doit nous le dire: tout cela n'a pas été facile, car au long de ce chemin nous avons trouvé pas mal d'obstacles de tout geme et de toute dimension, en provenance surtout des personnes que nous croyons sensibles et ouvertes et, en plus, engagés dans la pastorale de la Paroisse.

Et oui, souvent les obstacles on les rencontre proprement en famille, au sein de sa propre maison, parmi les amis et le membres de la famille, dans sa propre communauté. Les grands fondateurs de familles religieuses ont vécu eux-mèmes cette

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expérience de refus et d'incompréhensions, mais tout en se laissant conduire par l'Esprit et pour le bien de la communauté, parfois contrairement à ce que l'église officielle pouvait penser et proposer, ils ne se sont pas arrèter, sont aller de l'avant.

La chorale des jeunes de la Paroisse Saint Francois de Kadutu que nous avions approché en lui demandant d'encadrer en son sein ces enfants, avait catégoriquement refusò et nous avait poussé à trouver une autre solution.

C'a été alors mon obstination et celle de Monsieur Lunanga Germain à nous mettre ù l'ceuvre et vouloir créer, coute que coute, ce nouveau groupe de chantres sans tenir compte de tous les freins, les critiques, les calomnies.

Suite à tout cela au commencement nous étions obligés a annexé les Pueri Cantores à la Chorale des Jeunes, tout en faisant semblant de ne pas entendre leurs nombreux mal humeurs.

Nous avions choisi de commencer cette aventure des Pueri Cantores dans cette vaste Paroisse Saint Fran5ois Xavier dans le doublé but, à savoir l'encadrement des enfants et adolescents et la revitalisation musicale de nos liturgies. Kadutu est la Paroisse mère de la banlieue de la ville de Bukavu, avec une population, ethniquement assez variée, et estimée à plus de 100 àmes. Moi et Germain nous étions bien conscients du grand travail qui nous attendait et nous avions aussi prévu les innombrables freins que certains chrétiens allaient nous présenter, mais nous étions trés fermes et conscients que la création d'un groupe des Pueri Cantores pouvait bien ètre une aventure à jouer dans cette enorme paroisse, car elle pouvait bien apporter à la paroisse une vitalité nouvelle qui lui manquait.

Choisir ce chemin c'avait été pour nous un grand risque, qui pouvait nous couter trés cher. et mettait en jeu toute notre crédibilité. Dans la Paroisse il y a avait déjà quelqu'un qui se réjouissait en voyant déjà notre défaite. Jusqu'aujourd'hui je ressent encore toutes ces calomnies qui nous arrivaient de tout part, dictées seulement par la mesquinerie de qui ne voulant pas s'ouvrir au changement, mais aimait s'enfermer davantage dans ses positions d'un passé qui était déjà étaient.

L'arrivée des Petits Chanteurs à la Paroisse Saint Francois Xavier de Kadutu et surtout leurs innombrables et croissantes prouesse dans le chant polyphonique, avait bouleversé un peut tout, avait été comme un petit tremblement de terre dans les consciences de beaucoup de fidèles et avait aussi essayer de changer son visage. C'était comme l'arrivée d'un nouveau né dans un foyer: ca change tout et tous et ne donne plus le temps pour penser à soi-mème et de s'enfermer dans se propres problèmes. Une simple poignée de minutes, capables de changer tout et tous..

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2.2. Un choeur avec une vocation particulière

Dans la Paroisse en ce temps là il y avait toute une floraison de chorales. Catholiques, protestants et autres sectes religieuses semblaient s'avoir donné rendez-vous sur ce terrain qui certainement avait toutes les possibilités de pouvoir donner en abondance ses fruits. Mais un choeur de "voix blanches", formé de seul gar9ons àgés de 8-16 ans, recrutés dans les 24 différentes "shirika" (CEV) dont était divisée la paroisse, était une véritable nouveauté. Un parmi tant d'autres, mais très différents des autres et avec sa vocation particulière.

Mais qu'il me soit consenti de revenir un peux en arrière. A la Paroisse de Kadutu, avec finstauration des Communautés Ecclésiales Vivantes, CEV en sigle, il avait eu un boum de chorales. Chaque CEV avait ses chorales. A la Paroisse aussi il y avait toute une fleurissons de chorales et chacune s'approprié de son espace er de sa messe dominicale.

"Comment, une autre chorale?'' S'était demandé quelque vieux papa du Conseil Paroissial. Monsieur Lunaga Germain, lors d'une réunion du Conseil Paroissial, avait essayé de lui répondre et surtout donner les raisons qu'on avait eu pour entreprendre cette aventure, raisons débattues déjà en long et large au sein du Conseil de la Pastorale des jeunes, mais il n'avait pas réussi à le convaincre.

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Il a fallu toute notre pati enee e surtout notre savoir fai re pour convai nere et pour que les Pueri Cantores puissent entrer à ètre bien acceptés et faire part enti ère de la Communauté Paroissiale de Kadutu. En me rappelant de ces temps je ne peux que continuer à dire un grand merci a ce Dieu qui a été toujours auprès de nous et nous a conduit pas par pas et nous a donner toute la force pour surmonter toutes sortes de obstacles, mème ceux qui semblaient insurmontables. Dieu est grand! Dieu est bon! Toujours, pour ceux qui posent en Lui toute confiance et amour. Un groupe qui avait son message à donner à cette vaste paroisse: le message de la paix.

2.3 Un choeur bien discipliné et au milles facettes

Oui une chorale, qui avait le souci d'apprendre et se former complètement. Une chorale bien discipliné. Un groupe d'adolescents qui provenait des différentes expériences familiales, mais qui faisait lève sur le chant liturgique.

Un groupe bien discipliné, avec un règlement d'ordre intérieur assez sévère qui n'admettait pas flottements de tout genre ni indiscipline et désobéissance.Une autre chorale, oui, mais très différente des autres et aux mille facettes de ses membres, encore très jeunes et très purs.

2.4 Rayonnement du choeur

C'est la nuit de Noel de l'annèe 1989 et l'Eglise Saint Francis de Kadutu est pieine de fidèles, venus de partout pour fèter ensemble la Noel et chanter la gioire de Dieu. Des fideles festoyant et plein de joie, malgré les grands problèmes qu'ils vivaient hors de

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cette église dans leurs quartiere. C'est à la fin de cette grande messe de minuit que je présente aux fidèles le nouveau groupe qu'avec la chorale des adultes avait animé la Messe et je demande à ces enfants de s'approcher de la crèche et de chanter

Comment ne revenir sur cette grandiose célébration qu' avait rempli d'immense joie et espoir toute l'Eglise de Sain Francis de Kadutu: était le jour de la prise d'aube et de l'engagement personnel. J'avais vu ce jour là des mamans pleurer de joie, J'avais entendu des enfants me dire: "Baba Padri, naweza mimi pia?" (Pére, moi aussi?).

A distance des année je ressent encore les voix très claires de ces Petits Chanteurs chanter leur prióre: "Heureux d ’ètre Petits Chanteurs, frères dans Ton Amour, nous voulons Seigneur Te servir en chantant la Gioire de TonNonu Que notre Chant soit un appelpour ceux qui Te cherchent, Que notre vie reflète ce que nous chantons et témoigne de Ta tendresse pour les hommes. Que ta Gràce en nos cceurs soutienne nos efforts ; Fais de nous, Seigneur, des artisans de Paix. "

2.5. Au Congrès International de Maastricht

Pas tous les membres du groupe avaient eu cette chance de voyager e participer ainsi au XXIVe Congrès International de MAASTRICHT (5-8 Jul.1990). Le choix de cette

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quinzaine n’avait pas été facile dans un groupe qui comptait en ce moment une soixantaine de membres. En ce moments le revenues du groupe étaient vraiment maigres et nous avons du recourir à des amis et bienfaiteurs qui nous ont permis de pouvoir organiser se long voyage vers l'Europe et porter au sein de la grande famille des Pueri Cantores les odeurs et la chaleurs des rythmes afficains.

En me souvenant de ce voyage je ne peux oublier deux mes confrères formidables qui m'ont encouragé et soutenu dans toute la réalisation de ce voyage: je parie des Pères Simone Vavassori, Régional des Missionnaire Xavériens et Aldo Vagni, Econome du Diocèse d'Uvira. A eux qui ne sont plus là, mais que surement du Paradis qu'ils possèdent continuent à nous accompagner, vaut encore toute notre reconnaissance.

Nous sommes arrivé à Bujumbura la veille de notre départ. C'est dans la maison régionale des Missionnaire Xavériens que nous avons passé la nuit. Le lendemain nous voila avec nos bagages à l'aéroport prèts pour le grand départ. Tout semblait bien passer quand on nous annonce que, suite à des imprévus, seulement quelqu'un pourra monter dans l'avion de la Sabena en départ pour Bruxelles et que les autres prendront le voi prévu pour le lendemain et passeront la nuit dans un hotel de la ville sous couvert de la mème compagnie.

Pour ces enfants était la première fois qu'ils voyageaient dans un avions et qu'ils franchissaient des confines et des pays, l'Afrique, pour arriver à piétiner le sol du pays qui les avait colonisé: la Belgique. Je les vois descendre l'escalier à l'aéroport Zawentem de Bruxelles dans cette soirée de juin, accueillis par la chaleur du soleil qui régnait sur la piste et qui en été va se coucher très tard. Je ne note aucun signe de stupeur sur leurs visages, tout semble normal, et pourtant c'était leur première fois.

Dans la soirée nous arrivons à Soignies dans le couvent des sceurs franciscaines où nous fumes fait l'objet d'un accueil amoureux. Le lendemain nous voila à la découverte de la ville de Bruxelles et à l'accueil du reste de notre groupe qui dans la soirée nous rejoint.

Dans l'attente de l'ouverture du Congrès nous passerons ces jours entre répétions au siège du Choeur des Enfants de la Belgique et la découverte du pays. Pour ces petits qui venaient de très loin le tout était à découvrir. Les Petits Chanteurs voyagent de partout pour découvrir autres cultures, autres coutumes, autres manières de penser et vivre la vie quotidienne.Pour le Petit Chanteur voyager devient une école, une période pour se comparer à d'autres cultures, d'autres modes de vie,

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"A Maastricht, quand avec mes compagnons nous sommes monté sur le podium de ce stadium, devant cette vaste assemblée de plus de 8 mille Petits Chanteurs du monde entier, je sentais mon cceur battre très fort, je me sentais comme évanouir pour cette grande émotion que je ressentais dans mon cceur... J'avais senti un bruit sourd dans mon cceur qui me faisait dire, « Oh! qu'il est bon de se retrouver entre frères, au calme et la paix." C'était la soirée de Gala. Nous étions habillés simplement avec un pantalon blanc, un tricot rouge et une cocarde aux couleurs de notre grand pays dans le Congo C'était une grande chance avoir fait ce long voyage et venir du centre de l'Afrique et vivre l'émotion de cette expérience. Quant notre Maitre de chant Germain Lunanga nous a donné la note de départ de notre chanson, je me suis dit "nous voila" et j'ai libéré toute ma voix." (Mushobekwa)

2.6. Re?u par le Saint Pére Jean Paul II

C'est de bon matin que nous avions quitté Lenola, mon village natal. Le Maire de Lenola avait mis à notre disposition le petit bus qui nous avez amenez à la gare de Fondi, là où nous avions pris le train en direction de Rome. Un voyage de presque une heure et trente minutes. Le rendez-vous en place Saint Pierre c'était pour 8h,30. Les Pères Edmondo Alvisi, Lorenzo Camorani et Aldo Rottini étaient là qui nous attendaient, prèts à entrer avec nous dans la grande salle des audiences pontificales.

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On nous avez préparé une place tout a fait particulière qui nous faisait présager de ce que le protocole Vatican s’attendait de nous: la danse et les chants accompagnés par nos tambours. Chanter et danser devant une foule de milliers de personnes, et surtout devant le Pape, c’était pour nous tous un événement grandiose qui nous projetait dans le monde entier. Je ne me rappelé pas combien de nationalités étaient présentes dans cette salle des audiences ce jour-là. Je sais que nous étions nombreux en provenance du monde entier.

Mais c’est à la fin de l'audience, après les prières et chant final du Salve Regina, que le Pape Jean Paul II nous accueil prés de lui et comme un pére de famille prend nos mains dans les siennes, il caresse nos visage et nos tètes, et surtout nous encourage à bien continuer notre "mission" d'annoncer la beauté de Dieu avec nos chants.

3. Les protagonistes

Les Petits Chanteurs de Kadutu ont été comme ce petit arbre planté sur les montagnes du Kivu, mais qui a pu porter ses ffuits et donner vie à des autres groupes, nés, surtout dans les Régions du Kivu et du Maniema. Je ne me suis arrèté devant toutes les épreuves que la vie pouvait me présenter, je suis allé toujours en avant essayant toujours de les dépasser avec courage et patience. Je laisse dons la parole auxprotagoniste de cette belle histoire.

3. 1. PUERI CANTORES MARANA THA NGENE (KASONGO)Benjamin MUCHAPA ([email protected])

Le groupe a été crée a Kasongo dans la Paroisse Ngene le 13 mars 1992 " par P. Luigi Lo Stocco que nous appelons " Grand Frère" a cause de sa

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familiarité... Ce groupe s'appelait " MARANA-THA"

Le groupe a été crée surtout avec ses voix angéliques, dans le but d'accompagner les fideles chrétiens de la Paroisse dans la prióre et les aider a bien prier car dit-on " Chanter bien c'est prier deux fois"

Pour recruter les enfants, on a fait passer un communiqué a la messe du dimanche et les enfants avec leurs parents avaient répondu massi vement. Nous avons pu voir surtout la joie des parents qui contents de cette création, se complimentaient avec les Pères pour cette belle et un peu innovante idée. En ce temps là dans la Paroisse Sainte Famille de Ngene il n y avait que deux Chorales.

Avec la présences de ce nouveau groupe de chantres, en majorité tous enfantsLa Paroisse était mouvementée. Bien sur qu'il y avait quelques obstacles comme la salle pour le recrutement et les experts Maitres de Chants car personne ne savait solfier... Et le cure de la paroisse n'était pas aussi chaud et aussi les autres groupes de jeunes parce qu'ils ont vu qu'il ya une compétition. mais les Chrétiens ont bien accueilli le groupe et ils ont été très content de ses voix angéliques surtout a sa premire sortie a la fete du Cirri st-Roi.

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Nous avons surmonté les obstacles par l’engagement, l’endurance, l'assiduité et l'amour que les enfants avaient envers ce groupe.

Ce groupe a été dirige au début par Mr KAIKO BILONDA César BKC et son aumònier fondateur le P. Luigi Lo Stocco....

Un début assez problématique au sein de l'équipe sacerdotale, mais aussi au sein du Conseil Paroissial et des autre chorales présentes dans la Paroisse. L'arrivée d'un nouveau né n'avait pas réjouit la communauté, au contraire celle-ci avait commencé dés le commencement à se montrer très hostile et manifestait son mécontentement très ouvertement et dans une manière aussi violente.

Partout au Congo les Petits Chanteurs n'ont été pas bien accueillis. Leur arrivée a crée toujours, presque dans toutes les Paroisses, tout un sens de repoussement et de mécontentement, dus surtout à une non connaissance adéquate du Mouvement.

Un nouveau né dans une famille comme dans une communauté, demande toujours des changements de comportements, souvent très divers

Le groupe a bien évolué et a eu beaucoup de succès avec ses chants et Mélodies, ses danses et rythmes... Aide parfois par Rev. A. Michel BAKARI a cette époque Séminaristes en stage dans sa paroisse et Rev. A. Ildefonse AMANI TATA KUSUBA, lui aussi était en stage a la Cathédrale Saint Charles Borromée de Kauta... Quelques années plus tard, Mr Kailco abandonna le groupe et Les deux séminaristes aux noms de Pontien AWAZIYEMBA et Pontien KIBASILA SEFU ont pris la

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relève. Le groupe a eu beaucoup de succès suite a ses multilingues chansons... Apres le départ de ces deux séminaristes, unjeune soliste au nom de Benjamin MUCHAPAMORISHO a pris la direction du groupe.

La première fois que le groupe a pu chanter, c'était fantastique. Les fideles n'ont pas voulu quitter L'Eglise et nous avons ete oblige de faire un Concert a la Fin de la messe pour les fideles. Et ils ont voulu a ce que ca soit toujours cette chorale qui chante. Et chaque fois que la chorale chante les fideles sont nombreux a l'appel...

Le début n'a pas été facile, les répétitions se passe dans une petite salle prés du bureau du Cure, dans la Paroisse avec les projections des autres groupes petits Chanteurs, et le groupe a très bien évoluer gràce aux séminaristes en stage qui ont aussi forme Le jeune soliste petit chanteur Benjamin MUCHAPA a solfier et a son tour a forme les autres et la Chorale a bien évolué...

Le groupe continue mais compétitivement, il n y a plus beaucoup des membres parce que beaucoup ont déjà abandonne les autres pour raison d'étude, les autres pour raison d'àge, etc. ...

Le groupe n' a pas assez des biens. Depuis que son aumònier avait payer les Uniformes je crois c'est l'unique, et les instruments il y en presque pas.

Le groupe a beaucoup d'impact surtout pour les jeunes, éduquer les jeunes spirituellement et moralement surtout comme c'est un milieu multiculturel.

Je voulais bien un jour que ce groupe sois classe panni les 5 premiers du Monde et participe chaque fois dans des compétions et concours pour sa survie et son existence. Et que chaque Petit Chanteur soit capable de solfier et jouer un tei ou tei autre

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instrument et se spécialiser dans la musique classique Chrétiennes. Jusque le groupe n’ a aucun biens... J'espère avec l'aide du bon Dieu et son aumònier et fondateur, veillera sur son bien ètre et subvenir et répondre a ses besoins Juste le peu que je sais du Groupe.

Des ajoutes su ce groupe des Petits Chanteurs "Marana-tha" de Ngene (Kasongo) nous les trouvons dans les propos faits par Monsieur Tutu Maganga Francois et Kalangongo Love Déogratias.

Nous remercions Dieu qui nous donne ce temps pour accoucher ces quelques mots sous réserve des suggestions et observations diverses et qui ne veulent pas ètre exhaustives et complets, mais que je sens avoir besoin de l'apport de tous ceux qui au commencement de ce groupe étaient là comme membres et comme dirigeants.

Il nous a été demandé de dire ce que nous connaissons du groupe des Petits Chanteurs, né dans la Paroisse de la Sainte Famille de Ngene, dans la ville de Kasongo (en RDC) dont nous étions témoins de leur naissance et raconter ainsi de leurs genèses et comment ils ont grandis et fonctionnent actuellement.

Nous essayerons d’étaler en quelques lignes ce dont nous connaissons bien mème si les questions posées nous exigent une grande concentration et cette tàche ne nous paraìt pas du tout facile comme on peut le croire, car il nous faut creuser dans la mémoire et revenir à plus d'une dizaine d'années passées.

En effet, avant de devenir Directeur de choeur, j'étais membre du Choeur des Petits Chanteurs BAKHITAde la Cathédrale Saint Charles Borromée de KASONGO, dans la Province du Maniema en R.D.Congo, né au mois de juin 1993.

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Ceci, s’était une réplique à la résistance farouche que j ’avais rencontrée au Choeur MARANA THA de NGENE (paroisse Soeur de la Cathédrale dans la cité de Kasongo). Lorsque je sollicitais cette inscription au sein de celle-ci, il m’avait été dit : «. . . tu viens d’où ? Il n’y a pas de place pour vous... surtout aussi que tu n’es pas connu dans ce milieu. ... mais si tu veux ètre recruté, appelles ton Papa qu’il aille parler au Pére Luigi. Sans cela, tu n’as pas de place ici. » Evidemment, je venais de chez-moi à Kipaka, à 45 km de Kasongo où papa et maman restaient, bien connus par le milieu car Papa était un enseignant des EP de Kipaka . Moi, j'étais arrivé à Kasongo pour étudier dans cette bonne école, bien reconnue dans toute la Région du Maniema: l’Institut Mala.

Et je reconnaissais très bien que c’était très difficile pouvoir accèder à cette chorale MARANATHA de Ngene. En ce temps là les relations entre les deux paroisses de Kasongo ne se limitaient qu'en un simple rapport de bon voisinage tout court.

C’est vrai, lorsque les Petits Chanteurs animaient une messe à NGENE, l'Eglise ne réussissait plus à contenir les fidèles et aussi les musulmans qui venaient les écouter et surtout prier leur dieu avec eux. Les fidèles chrétiens étaient vraiment très fiers d'eux et de leur manière de chanter la gioire de Dieu.

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L’arrivée de ce mouvement, avait aussi donné du gout à d’autres chorales à imiter leur manière de chanter et surtout de se vérifier avec la polyphonie qu’en ce temps là n’était d’ailleurs destinée aux Grands séminaristes seulement.

Le modèle de chants, l’accoutrement liturgique, l’enthousiasme et leur esprit d’équipe, étaient bien des éléments prouvant que le mouvement de Pueri Cantores, apporté par Le Pére Luigi Lo Stocco à Kasongo, n’était pas seulement un mouvement d’action catholique tout court, mais était plutòt un mouvement pour la vie toute entière, une formation intégrale des enfants et les jeunes.

Toutparent de Ngene, catholique ou non, avait bien compris tout cela et il voulait inserire son enfant dans la chorale Marana Tha. Je me rappelle qu'en ce temps là nous avons du bien lutter et faire comprendre que les PC était un "mouvement" liturgique qui fondée son existence sur la voix des enfants, capables de chanter et capables de chanter la paix dans toutes les langues du monde entier.

Monseigneur Maillet en 1907 avait eu cette idée géniale, et je dirais extraordinaire, de proposer à certains groupes scouts de faire partie de cette nouvelle association " Les Petits chanteurs à la croix de Bois". Et c'est ainsi que ce mouvement avait commencé et qu'aujourd'hui peut atteindre tous les cinq continents de notre planète terrestre.

Le Mouvement des Pueri Cantores est répandu de partout dans le monde, acclamée, louangé, accepté, mais aussi combatti!, refusé.

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3.2 Les PC Bakhita de la Paroisse Cathédrale de Kasongode Tutu Makanga

Le choeur d’enfant BAKHITA avait été créé par les Grands Séminaristes Ildefonse AMANI TATAKUSUBA et Michel KIPAKA BAKARI en 1993 qui par reflet duFondateur au niveau paroissial. Le Choeur MARANA THA de la voisine Ngene qui avait déjà engendrée son groupe dans les années 1990-1991, créé par le Révérend Pére LUIGI LO STOCCO, Aumònier des jeunes,. avec Lappili de son Pére régionale à l’époque : PIO de MATTIA et son curé GIULIO SIMONCELLI, et qui pousse les responsables de la voisine Paroisse de la Cathédrale de Kasongo à faire de mème.

Les deux séminaristes avaient été ravi par la grande émotion qu'il avaient expérimenté en écoutant les PC de Ngene et alors ils avaient voulu proposer au Curé de la Paroisse de la Cathédrale de Kasongo d'en pouvoir faire la mème chose au bénéfice des chrétiens et surtout des célébrations liturgiques avec le grand souci de bien les soigner dans tous ses éléments.

La Chorale BAKHITA veut imiter en quelque sorte le comportement des enfants membre du Choeur Maranatha de Ngene. Tout le monde parie très positivement de ces enfants, mème au marché de Ngene et au cours de la prióre hebdomadaire des

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musulmans dans leurs mosquée de Ngene.

Les Séminaristes Bakari Michel et Ildelphonse pensent alors d'émuler les prouesses des chants des enfants de Ngene tout en pensant de former à Kauta, là où il est la Paroisse Cathédrale de Kasongo, une chorale pareille. Au commencement sont les deux séminaristes à s'occuper du groupe avec un encadrement parfait et aussi severe. Les petits se rendaient bien volontier aux différentes séances de repetitions et suivaient le chemin d'encadrement et de rigieur ètabli par leurs formateur.

Le groupe corrimen gait à donner ses fruits et la communauté paroissiale de Kauta en était très contente et fière.

Nous laissons donc la parole à Tutu Frangois, car c'est proprement en ce moment ici qu'il entre en scène et commencer à jouer son ròle. "Après le départ de ces séminaristes Ildelphonse et Michel pour terminer la demière année avant de devenir Prètres, la chorale voulait tomber. C’est alors que les amis nous ont élu Maitre des chants pour un moment de crise. Pour moi c’était un moment très délicat pour montrer ce à quoi je devrais ètre. Mais nous avons eu des difficultés au début, tout simplement parce que les amis avec qui on chantait me voient devant eux en train de manier le bàton de commandement, ils n’en revenaient pas et voulaient mème sortir du mouvement. Dieu merci, quand on a nommé un aumònier des choristes à la Cathédrale, l’Abbé Simon MOLIGI qui était vice recteur de la propédeutique spirituelle de Kasongo a pris la relève. C’est alors que nous avons perfectionné avec la musique car le nouveau responsable disait, si on ne maìtrise pas le solfège, on ne sera jamais maitre des chants.

Dieu nous a aimé. Déjà en 5ème secondaire le regretté Abbé John SHABANI nous a enseigné ce cours de musique et nous y sommes sorti meilleur dans ce domaine. Dans cinquante élèves de la classe, seul j ’ai su solfier correctement. Ce qui fait de moi une cible. Alors, un jour l’abbé Simon Moligi voulait que j ’aille enseigner le solfège aux séminaristes de la propédeutique. Mais, l’àge et le courage me manquaient.

Dans la cinquième année, je me suis inscrit dans le groupe des aspirants chez les Missionnaires Xavériens et ce fut le debout désagréments avec l’abbé Simon Moligi qui ne voulait que je sois séminariste pour devenir un Abbé diocésain et non un pére missionnaire. C’était dur et je vivais en ce moment dans un terrible dilemme De ce coté aspirant xavérien, de l’autre coté attiré par les abbés.

Le meilleur l’a emporté et je suis descendu à la paroisse NGENE pour encadrer les PUERI CANTORES Marana Tha, Entre temps, commencer l’encadrement de la vie

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missionnaire des Xavériens. Nous avons fait deux ans avec le groupe. Mais, celui qui était depuis le début s’était César KAIKO qui était parti chercher la vie ailleurs. C’estnous qui avions pris cette relève d’encadrement de ces jeunes.

En 1992, les petits chanteurs nommés MARANA THA ont été affiliés à la fédération intemationale des Pueri Cantores et à la mème année, ils ont fait une sortie officielle avec 30 choristes, 1 maitre des chants et 1 organiste dont ci-dessous leurs noms Maitre des chants : BILONDA KAIKO César (BKC) - Organiste : KABUS - Les choristes : KALANGONGO LOVE, KIMBA DAMIEN, MUCHAPA JUSTIN KAPERE, KATCHELEWAMWITCHILWA (TCHETCHE), MUCHAPA BINJAMIN, RAMAZANIMASUDI (TCHUDA), MWENDA EMEDI (KILYOBO SADI), HEMEDIFRANCOISE YAYA(la regrettée), NANJANJA SITAMILI, MAMY TCHIBANGU KABEDI, MAYENGE KIBUNDILA, PAPY LUMBALA MATEMBELA, HEMEDI TOTO- XAVIER (TODIS), TONTON MATEMBELA, FRANCOIS DIMENA KIKWAMA, EWANGO. PROSPER ... Et la liste n’est pas exhaustive.

En 1993, les petits chanteurs MARANA THA avaient eu un don venu de l’Italie chez Monsieur GAETANO. Il s’agit du synthétiseur, de deux guitares et d’un Mixer.

En 1995, accompagnés des instmmentistes :KILIMAMOYA Vincent (organiste)

- KALANGONGO LOVE (guitare solo) - IBRAHIMU TUTU KYONA (guitare basse), les petits chanteurs ont fait encore une sortie vers WAMAZAà 75 km de KASONGO pour propager l’évangile à travers les chants liturgiques et chanter la paix de Dieu. Ayant vu leur fa?on de prester, la paroisse de WAMAZA était tenté d’imiter et créer une chorale d’enfants qu’on appellerait Petits Chanteurs.

Pour ce qui concerne leur vie sociale, culturelle et spirituelle, nous avons remarqué que les enfants Petits chanteurs de la Paroisse Sainte Famille de NGENE, du groupe MARANA THA étaient exemplaires, modèles, hospitaliers, serviables, dans la communauté. Ils avaient vraiment un témoignage éloquent qui attirait toute la communauté Kasongolaise catholique, mais aussi musulmane.

Ayant observé le bon comportement de ces enfants, l’écoute au promoteur de la Chorale, le Pére LUIGI LO STOCCO a fait scolarisé plus de 100 enfants de sa chorale mais aussi ceux des autres groupes de la paroisse de NGENE et les occupaient pendant la période des vacances en leur apprenant à faire des jardins, Télevage de petits bétails, et autres.

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Quant à la vie spirituelle, le Pére LUIGI LO STOCCO a orientò chacun de nous dans sa vocation. C’est pourquoi nous rencontrons panni ces petits chanteurs, certains sont des prètres, d’autres des médecins, d’autres les magistrats ou avocats, d’autres dans la politique ou dans l’administration politique et d’autres encore des cultivateurs.

Signalons que du 100 % de son encadrement socio-culturel et spirituel, il y a au moins 85 % qui sont cadres et responsables et occupent des postes utiles dans le territoire national, provincial ou territorial.

Les petits chanteurs MARANA THA étaient permanents dans chaque activité paroissiale ou dans chaque événement. Signe d’une grande écoute entre Berger et Brebis.

Toujours à l’oeuvre. Mème s’il fallait combiner d’autres groupes pour l’exécution d’une messe solennelle, leurs présence était toujours visible. Et c’était eux qui prenaient la relève toute fois qu'il y avait une petite faille. Ceci avait fait que beaucoup d’entre eux bénéficièrent d’un encadrement particulier pour l’apprentissage du solfège enseigné par : les séminaristes ILDEPHONSE AMANI, MICHEL KIPAKA, SIMON YANANIO, POTIENT KIBASILA, EDMOND LWANGI, POTIENT YEMBA, et KIMBESE SYLVESTRE.

Le suivi de cette formation permettra aux enfants de porter les aubes. Cela s’est passé en 1995 avec une grande cérémonie de prise d’aubes. Ce jour là avait présidé la messe son Excellence Monseigneur l’Evèque Christoph MUNZIHIRWA MWENENGABO.

3. 3. Les PC de Radio Maria ”Malkia wa Amani” à Bukavude Tutu Makanga

En décembre 1998 je suis allé continuer avec la formation xavérienne à Bukavu.Mais je n’ai pas fait long feu, car on m'avait fait comprendre que devenir un prètre des Missionnaires Xavériens c'était tout autre chose que moi je pouvais penser en ce moment. Et c'est ainsi que j'avais accepté de me retirer et de penser à me créer ma famille et me marier et avoir des enfants.

En 2002 le mois de juillet, le Révérend Pére Luigi Lo Stocco m’a demandé de faire le recrutement des Petits enfants dont l’àge variait entre 8 et 14 ans pour la manécanterie de la Radio MARIA où il était Vice Directeur Général.

Les avis de recrutements ont été lancés par les ondes de la mème Radio Maria.

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C’était aussi le lieu de la sélection chaque jour de 7 h30 à 12 heures.

Nous avons observé l’engouement de parents qui accompagnaient leurs enfants pour qu’ils soient inscrits. Ayant vu cet afflux, je n’en revenais pas et je me demandais si réellement c’était moi qui devrais accompagner ces enfants et j ’ai remarqué que j ’avais sérieusement du travail à faire.

Commencer à apprendre aux enfants à chanter. Eux qui, depuis l’enfance ils n’avaient jamais chanté dans un groupe. Moi-mème, j ’étais dans ma première expérience dans ce sens, car où, partout où j'avais dirigé, il y avait eu toujours quelqu’un qui avait commencé avant moi. Mais cette fois-ci c’était moi qui commen9ait l’oeuvre. Imaginez-vous la suite et les difficultés rencontrées. Mais au fond de moi-mème j'en étais très content, surtout en voyant l'intérèt et l'effort que ces enfants montraient envers le chant et la liturgie.

Après deux mois de recrutement, en septembre 2003, je commen9ais à gérer les conflits, avec la petite rigueur pour la sélection des certains enfants dont leur voix n’était pas du tout bonne, et surtout avec certains parents voyant s'exclure leurs enfants qui me disaient : « Tu veux refuser nos enfants, est-ce que toi tu savais bien chanter à cet àge ? » Et d’autres d’ajouter : « laisse nos enfants chanter, veux-tu qu ’ils aillent où encore ? Ils seront meilleurs au fur et à mesure qu ’ils vont commencer les exercices des chants ».

Septembre 2003 c’était le mois du début de nos répétitions. Nous avons manqué de locaux appropriés pour l’exercice de nos fonctions. Heureusement, le couvent où j ’étais formé à VAMARO chez les missionnaires Xavériens, nous avait accordé une salle en attendant le retour des séminaristes qui devraient commencer leur formation en mi-octobre.

Mais voila le miracle. Dans le choeur, il y avait les enfants orphelins des pères et de mères qui étaient pris en charge par une dame fran9aise Bernadette. Nous sommes allés solliciter auprès d’elle un endroit pour nos répétitions et sans tarder, elle nous avait bien accordé une salle. On était sauvé! Désormais nos séances de répétions se faisaient dans sa demeure à NYAWERA,avenue du Gouvemeur, première maison à l’entrée de la rue.

Au début, je me suis retrouvé avec 176 gar9onnets dans la liste, alors qu’on m’avait demandé de recruter 40 enfants seulement. Je me suis dit après que, ces parents qui ne voulaient pas que je renvois leurs enfants avaient peut-étre raison parce que, certains d'entre eux, voyant les difficultés et, surtout, notre rigueur, commen9aient à

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s’éliminer de soi.

Après une année d’entraìnement, nous nous sommes produits pour la première fois le Dimanche de l’Epiphanie en la Cathédrale Notre Dame de la Paix, Paroisse d’Ibanda. Le matin, c’était la messe en Kiswahili et le soir, un concert religieux dans la salle Concordia à l’archevèché.

Dans la salle Concordia, les invités étaient nombreux, venus de tous le coins de la ville de Bukavu, venus écouter les chants de paix de leurs enfants.

Je m'excuse beaucoup de ne pas avoir été exhaustive dans mes réflexions. J'ai essayé de revenir en arrière et de me rappeler des moments clés de cette très belle aventure que j'ai pu vivre avec les Pueri Cantores.

Je laisse aux différents membres de ces groupes de nous faire parvenir leurs réflexions et surtout les corrections à faire. Aujourd'hui le Mouvement des Pueri Cantores du Congo vit une saison de floraison et de développement.

Depuis que le Mouvement est nait au Congo sont bien passés 28 ans et beaucoup de choses ont changées et ont marquées la vie de ce Mouvement qui se voit davantage présents en différentes diocèses de l'Eglise Catholique de la RDCongo. Nous remercions le bon Dieu, Mgr, Maillet qui avait eu l'intuition, et Mons. Déo Ruhamanyi, le P. Luigi Lo Stocco, Monsieur Ghislain De Candolle, Sylvain Masirika et Germain Lunanga.

3. 4 PC ”Sacre Coeur” Mater Dei de Muhungu de Bukavudu P. Babuya Raymond Trésor des Missionnaires Xavériens

Le groupe des Pueri Cantores "Sacre Choeur" de Mater Dei à Muhungu (Bukavu - RD Congo) a commencé le 25 Juin 1998 sous l’initiative de Stephan BALAGIZI en sensibilisant quelques enfants du Secteur pastoral de Muhungu (actuellement ParoisseMater Dei), situé sur les pentes des collines entre le centre et la périphérie de la ville de Bukavu en République Démocratique du Congo. . Ces enfants, dont l’àge variait entre 6 et 15 ans et avec aussi à quelques jeune en plus àgé, qui en étaient leurs encadreurs ainés, établiront donc le premier noyau du groupe.Mais hélas ce groupe ne trouvé pas dans la communauté chrétienne, tout un bon accueil, au contraire c'est toujours le mème refrain au sein des communautés chrétiennes qui se revienne: une fois qu'une nouveauté s'annonce et commence à se

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réaliser: il y a toujours des forces qui sont là pour la contraster et l'enfoncer.Dans des histoires pareilles, tout dépend de l'ouverture, la sensibilité et, surtout du savoir lire les signes des temps, de ceux qui dirigent le secteur ou la Paroisse: c'est à dire l'Equipe Sacerdotal, le Conseil Paroissial et aussi les chrétiens. Seront ces derniers qui doivent pouvoir intervenir et aider les responsables paroissiaux (ou du Secteur) à prendre des décisions. Chose pas toujours facile et pas toujours comprise.

La communauté chrétienne de Mater Dei n'était pas une communauté homogène. Beaucoup des chrétiens provenaient de Ngwshe, de l'Urega et de la piaine de la Ruzizi, ils s'étaient venus s'installer sur cette pente de la colline de Muhungu en vue de pouvoir gagner la vie et trouver un travail convenable m ville. Des maisonnettes de fortune naissaient comme champignons dans des endroits assez difficiles et dangereux de cette pente de la colline qui d'un coté se plongeait sur la Rivière Ruzizi e de l'autre coté sur la petite piaine de Mukukwe.Les Catholiques étaient présents partout avec les CEV, des communautés de base très bien structurées, avec des lieux de prióre et de rencontre. Cette Communauté Ecclésiale Vivante était la cellule de base où se jouait et murissait la vie de foi e de charité de tous les baptisés. Et c'était dans ces communautés que les chrétiens se retrouvaient chaque jour pour prier et se rehausser avec la Parole de Dieu. C'est aussi dans les CEV que les jeunes du quartier se rencontrent pour réfléchir ensemble sur leurs différents et nombreux problèmes et essayer de trouver des Solutions adéquates per ètre réalisées, mais qui malheureusement qui n'étaient pas suffisamment partagées par les adultes. Conflits de générations toujours présents et toujours néfastes.Pas autre chose!

Mater Dei était en train de naitre et de devenir une nouvelle Paroisse. Le Secteur changeait de nomination, et surtout d'identité et elle prenait un autre visage, le visage de l'autonomie et de sa souveraineté. Mais Mater Dei partageait des bornes avec des

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autres Paroisses limitrophes, plus anciennes et avec toute autre histoire et activité pastorale et qui avaient marqué aussi l’histoire de toute la ville de Bukavu. Les Paroisses de Saint Fran5ois Xavier de Kadutu et de la Cathédrale d'Ibanda en étaient les repères et les véritables jalons, qui faisaient bien sentir leur prestige et leurs présence, parfois en influen9ant en négatif le mème développement de ce jeune mouvement.

Le P. Babuya Trésor, des Missionnaires Xavériens, ainsi raconte les origines et surtout les contrastes et les difficultés que le groupe rencontra dés le commencement.Des origines mouvementées et contrastéesGràce aux efforts fournis, le groupe prit un bon élan, mais malheureusement des oppositions commencèrent à surgir de la part des autorités ecclésiastiques du secteur Muhungu. En effet, ils avan5aient comme motifs, la non appartenance de monsieur Stephan au secteur (car il était et il est de la paroisse de Kadutu) et en plus ils disaient « qu’ils n’avaient pas besoin d’un tei groupe ». C’est ainsi que le groupe se verrà refuser de faire ses répétitions ni dans l’église ni sur l’esplanade de l’église.Répétitions sur la place publiqueDans ces conditions, le groupe va commencer se réunir dans des endroits de fortune, comme la place publique, ou parfois chez un des membres, ou aussi sous l'ombre des arbres de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu. C’était étonnant de voir comment les enfants étaient enthousiasmés pendant de telles répétitions et jamais nous avons pu constater chez eux ni découragement, ni déception aucune.

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Vu Févoi ution du groupe, qui commen9a à faire parler de soi dans toute la ville de Bukavu, des invitations de tout genre commencèrent à tomber sur lui et le groupe sera sollicité un peu partout dans les autres Paroisses de la ville pour animer des célébrations liturgiques.

Injures, calomnies, excommunication...Mais cela n’a pas piu aux opposants. “Et nous commenfàmes à enregistrer pas mal d’injuries, des calomnies, des mensonges. On ne voulait pas de notre groupe à Mater Dei, et pour cela on ne voulait pas non plus qu’il fasse signe de vie dans la ville de Bukavu. Le groupe fut taxé de secte et ses membres se virent excommuniés verbalement par le « curé » du secteur de Muhungu. Pour un long mois nous sommes restés sans sacrements et fumes obligés de nous confesser pour pouvoir réintégrer les sacrements. Mais pour quelles fautes ? Avec l’avis de quelques parents, nous décidàmes de laisser tomber le groupe” .Mais dans le cadre de ne pas perdre les talents acquis et la bonne habitude de chanter pour le bon Dieu, ces enfants touverent refuge auprès du Mouvement Sacerdotal Mari al pour renforcer la chorale de ce mouvement. Cela ne durerà pas longtemps car les enfants ne voulaient que leur seul groupe de petits chanteurs. Un combat enchamé s’engaga entre les petits chanteurs et certains fidèles qui, obéissant à leur curé et ne voulant pas se mettre contre ces enfants innocents, avaient commencé à tergi verser sans donner autant une solution. Stephan avec quelques vigoureux restèrent attachés au Mouvement Sacerdoral Marial. Ainsi, le repos forcé des Pueri Cantores de Muhungu, un repos qui durerà quatre longues années, va commencer..

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La ténacité et la convictionLe temps qui passe ne revient pas. C’est en sens qu’ont réfléchi certains petits chanteurs qui invitèrent Stephan à les former en leur donnant quelques notions de musique. A ces jeunes s’ajoutèrent tant de maìtres de chants de la paroisse (encore secteur à ce moment là) et de quelques shirika (communautés de base). Parmi ces jeunes, nous ne pouvons pas oublier de citer de gens comme Jean Claude, Marcellin Mwaruro, BABUYA Raymond Trésor... qui seront plus tard les hommes de la défense et de la renaissance du groupe de petits chanteurs de la paroisse. Tous ces jeunes formés en musique se lancèrent dans leurs communautés ecclésiales vivantes (shirika) respectives pour rendre le Service noble des chants et essayer d’en élever le niveau.* Le secteur de Mater Dei vers la ParoisseLa Paroisse de Mater Dei partage ses bomes avec les Paroisses limitrophes d'Ibanda, de Kadutu et de Chai. Comme Secteur Mater Dei Dei faisait partie de la Paroisse d'Ibanda qui depuis 1985 avaient créé un groupe des Petits Chanteurs. Monsieur De Candolle, Consul de Belgique, Monsieur Lwango et Monsieur Masirika avaient déjà fait naitre un groupe des Petits Chanteurs.Etant donné que Mater Dei étaient un Secteur de cette Paroisse d'Ibanda, ne pouvait rien faire sans la permission paroissiale. C'est au moment que le "Secteur" Mater Dei acquis le statut de Paroisse que les choses comment à changer, et que la Pastorale de la "nouvelle Paroisse" prend une allure plus ouverte et plus proche des problèmes des

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habitants

Le prétexte lancé auparavant comme quoi un « étranger » ne pouvait pas commencer un groupe de petits chanteurs n’était plus fondé. Ce fut alors qu' un groupe d’anciens petits chanteurs (fils de la paroisse et engagés dans les activités paroissiales) avec à la tète BABUYA Raymond Trésor et MWARURO Jean Claude conim ela des pourparlers avec les autorités de la paroisse dans le but de pouvoir recommencer le groupe. Pendant que les rencontres avec les autorités venaient d’ètre entreprises, le pére LUIGI LO STOCCO (Missionnaire Xavérien) fut envoyé à la Paroisse Mater Dei comme vicaire et aumònier de la liturgie.Ce pére (lui-mème Fondateur des premiers groupes de petits chanteurs en R.D.C), facilita l’acceptation du groupe dans la Paroisse bien que certaines autorités tenaient mordicus à leur position de ne pas voir un tei groupe naìtre.

* La repriseIl est 8heures du matin du 9 juillet 2002, quand BABUYA Raymond Trésor commenda la première séance de répétition du groupe renaissant dans la salle numéro 2 de la paroisse Mater Dei. Les enfants qui avaient accepté de répondre à l'appel, étaient très nombreux et ils prò venaient des différentes CEV( Communautés Ecclésiales Vivantes) de la dite Paroisse Mater Dei. Personne s’attendait voir un nombre pareil d’enfants, fortement motivés et préts, encore une fois, pour l’aventure des Petits Chanteurs. On avait voulu les effacer et les éliminer, les voila, sourire sur les lèvres, enthousiastes de leurs voix et chanter la paix.

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Certes, cela fut possible gràce à la sensibilisation faite la veille dans chaque communauté chrétienne vivante par certains parents aussi, qui avaient bien cru à l'idéal des Pueri Cantores et qui s'étaient bien battu afin que la nouvelle Paroisse puisse les accueillir dans ses enclos et parmi les groupes liturgiques et des MAC.L’aventure des Pueri Cantores de Mater Dei commen9ait avec un grand élan, mème si au sein de la Paroisse ne manquaient pas de détracteurs et de mécontents, surtout parmi les membres de différentes chorale qui en ce temps étaient trési nombreuses.L'admission officielle des Pc dans l’enclos de la Paroisse avait pourtant donne un soufflé tout à fait nouveau et un grand espoir. On étaient vraiment trési contents et nos yeux étaient bien fixés vers l'avenir. Finalement le calvaire des PC Muhungu prenait fin et les jours de résurrection s'anno^aient.Chose surprenante, ces enfants et jeunes, effacés de blu sto ire pendant quatre ans, se rappelaient encore des chants leur appris en 1998. Chose encore plus surprenante : dans la petite cour de Mater Dei, une foule immense d’enfants et d’adultes attendait la première note de ces voix angéliques qui remplissaient d’espoir les àmes de tant de chrétiens. « Quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil apparaìtra », se disaient-ils pendant cette première séance à laquelle ils avaient répondu massivement jusqu’à attendre Feffectif de 250 petits hanteurs.

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Au fur et à mesure que les séances avarupaient, monsieur Stephan fut intégré aussi dans le groupe où jusque là il agissait en héro dans F ombre. Il serait ingrat d’oublier les efforts de certains maitres des chants comme Christian KITOGA, Jean-Jacques Siku, Justin Omari, Oscar Byenda, Tony et Gaspard qui ont soutenu les petits chanteurs durant les longs pourparlers. Et dans cela on ne peut pas oublier le longue travail diplomatique fait par le P. Luigi Lo Stocco pour convaincre l'Equipe Sacerdotale et surtout le Conseil Paroissiale, et en particulier les autres nombreuses chorales présentes dans cette Paroisse de Mater Dei (en ce temps c'étaient une trentaine de chorales).Ainsi donc renaquit le groupe, mais cette fois avec son nom « Choeur Sacrò Coeur » et fut bien reconnu dans la Paroisse. *

* Le Comité des parents, F affiliation nationale et internationale et la lère Prise d’aubeAprès quelque temps, sous la houlette du pére Luigi Lo Stocco, qui avait toujours cru à l'idéal des Pueri Cantores, à son "iter" formatif, et il avait lutté avec courage pour que le Groupe Mouvement en général ait sa pieine reconnaissance au sein de l'Eglise du Congo et en particulier dans l'Archidiocèse de Bukavu, avait ainsi entamé le long cheminement d'affiliation.Le groupe fut dotò de son premier comité des parents présidé par monsieur VENANT RUBONEKA. Audit comité furent ajoutés les premiers directeurs de choeur, en Poccurrence messieurs Stephan BALAGIZI et BABUYA Raymond Trésor. Gràce aux efforts des parents et du pére Luigi (aumònier du groupe), le choeur eut sa prise

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d’aube en date du 24 aout 2003.Ayant réuni toutes les conditions requises, le choeur sera affilié à la Fédération Congolaise des Pueri Cantores (FCPC) sous le N* 20/10/2003 en date du 12 octobre 2003. Pour la Fédération, la lettre d’affiliation fut signée conjointement par Patrick BALEMBA (secrétaire national de la FCPC) ; Mgr Simon Pierre IYANANIO (membre de l’équipe) ; Pére Luigi LO STOCCO (Coordinateur de l’Equipe Nationale) et M. Radjabu KYAMASA (membre de l’équipe). *

* Les activitésDe nos jour cette Manécanterie de Mater Dei n'est pas seulement une chorale, mais également un école de vie qui fournit aux enfants une éducation la plus complète

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possible. Consacrée à la pratique du chant choral liturgique la manécanterie associe aussi une vocation éducative et culturelle, dans un projet de vie unique. fait d’éveil à la conscience, d'éveil de vie de groupe, d'éveil à l'assiduité, d'éveil à la pluralité des musiques, d'éveil à rincommensurable.

Alors que la société insiste sur Fimportance des résultats mesurables et rentables, le chant est un lieu d'ouverture à la gratuité, un chemin vers la gràce et la beante. Tout art élève Tètre humain au-dessus de ses pesanteurs.

La spécificité d’une manécanterie est Y animation liturgique, Par conséquent l’éducation liturgique des enfants occupe une place très importante. "Oui bien chante prie deux fois", dit Saint' Angustili. Et nous ajoutons: qui bien chante fait bien prier tonte l'assemblée qui participe à la liturgie.

Par sa participation an choeur, Fenfant est plongé activement, avec ses amis, dans la liturgie en faisant ainsi Fexpérience d’une rencontre personnelle et ecclésiale avec Dieu, et, avec l’assemblée."A part l’animation des messes , l’organisation des concerts religieux et les visites aux malades et prisonniers, le groupe des Pueri Cantores de Mater Dei a en son sein un sous groupe chargé de l'aspect culturel , tei le théàtre, la déclamation des poèmes, des génies en herbes, et de danses folkloriques... et un autre sous groupe chargé du sport.En bref, ce groupe est à la fois Chorale et Mouvement d’Action Catholique ( MAC), chose qui n’a pas été facile faire comprendre au Conseil Paroissial de Mater Dei.Mais comme déjà dit, aujourd’hui ( disons depuis 2002), le groupe n’a plus eu de problèmes et se porte à merveille. Il est panni les meilleurs choeurs et les plus nombreux de la ville de Bukavu, si pas en République Démocratique du Congo. Il est beaucoup sollicité pour des animations liturgiques et musicales, mème en dehors de sa paroisse.

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Le groupe a grandi, ses membres aussi. En faisant le bilan de ces années d’existence l’on se rend compte que Dieu est grand. Stephan Balagizi s’est marié, est pére de famille et après ses études à l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu il s’est lancé dans le plus beau et noble métier d’enseignant. Son premier enfant s’appelle Trésor en hommage à Babuya Raymond Trésor avec qui il a travaillé main dans la main pour former ce groupe. Parlant de ce dernier, le groupe ne peut qu’exulter de joie car celui qu’on appelait affectueusement Maestro Trésor a été ordonné prètre le 4 Aout 2016 et est désormais Pére Babuya Raymond Trésor (Missionnaire Xavérien).près son bel exemple tant d’autres Pueri Cantores de cette Manécanterie "Sacré Coeur" lui ont emboité les pas: Antoine Ntamwira (Missionnaire Xavérien), Blaise Mwaruro ( Rogationiste) et d’autres ont trouvé leur vocation dans le mariage.Au sein du groupe d’autres merveilles se sont produites car beaucoup ont fini leurs études universitaires donnant ainsi à ce choeur des petits chanteurs juristes (Maitre Aimé, etc.), des médecins ( Dr Adam Kabamba, Dr Mac Makombo, Dr Priuce, etc. ), des économistes, des ingénieurs et la liste ne saurait pas ètre exhaustive.Bref, le Choeur Sacré Coeur est un groupe dans lequel ancienneté et nouveauté se donnent rendez-vous tous les jours; les plus anciens se mettent au Service de plus petits pour les aider à grandir sur tous les plans (Spirituel, musical, moral...).

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C’est un choeur qui a fait naitre des liens de fratemité, ce n’est plus une chorale mais une famille dans laquelle les joies et les peines d’un membre ne laissent pas indifférents les autres membres. Que le Seigneur protège ce groupe afin qu’il continue à chanter ses prodiges à jamais.

3. 5. PUERI CANTORES « DE LA RESURRECTION » - BUKAVU

J'ai posé des questions à Monsieur Augustin MUZUMBI MUKAMBA et voila ses réponses

1. Quelles sont les origines de votre groupe? (Date, lieu,) et comment s'appelle le groupe? Pourquoi ce groupe avait été créé?

Les origines de ce groupe remonte vers les années 2002 lorsque le Pére Luigi LO STOCCO, Prètre Missionnaire Xavérien et Fondateur de ce groupe, alors nommé par l’Administrateur Apostolique de Bukavu, Mgr Fran5ois-Xavier MAROY, en qualité de Directeur Adjoint de la Radio Maria Malkia wa Amani « Radio Marie, Notre Dame de la Paix » ; radio de l’Archidiocèse, a initié la création d’un groupe des Pueri Cantores de la Radio Maria Malkia wa Amani.

Ainsi, lorsque l’idée de la création fut matérialisée et murie, Le Pére Luigi LO STOCCO, son Fondateur, a sollicité la collaboration de Monsieur Francis TUTU MAKANGA, un ancien Séminariste des Missionnaires Xavériens et un Ancien Petit

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Chanteur de la chorale « Sainte BAKHITA » du Diocèse de Kasongo ; passionné de la musique classique, afin de lui prèter une main forte pour diriger cette chorale en qualité du Directeur Musical.

Monsieur Fran50Ìs TUTU, ayant pris à bras le corps cette responsabilité, a pensò que travailler seul lui couterait une vie difficile, d’où, il sollicita auprès du Pére Luigi, de lui permettre de chercher un collaborateur capable de lui apporter une main forte pour ètre Lorganiste du groupe. C'est alors que Monsieur Augustin MUKAMBA, rejoindra le groupe en qualité du Vice-Directeur de choeur avec responsabilité de jouer le piano.

2. Qui ont eie les fondateurs? Quelles ont été les raisons qui vous ont poussé pour sa création?

Le Fondateur du groupe est le Pére Luigi LO STOCCO, avec deux co-fondateurs dont Francois TUTU et Augustin MUKAMBA. Les raisons de cette création pour le Pére Luigi, fut de se doter d’un instrament de vulgarisation, d’évangélisation et d’animation de la pastorale en faveur des fidèles de Bukavu à travers les voies des ondes (la radio) notamment, les prières, les concerts et autres manifestations en direct de la radio;

L’objectif global était

Faire connaìtre la radio Maria à toute la population de la région des Grands Lacs Africains ;

Faire entendre les voix des Petits Chanteurs qui étaient presque déjà oubliées dans la contrée de Bukavu et ses environs en vue de lui redonner le sens d’un mouvement vivant;

Les objectifs spécifiques de la création

• Une mission culturelle par la promotion de la musique chorale à travers des milliers de concerts, de spectacles chantés et d’enregistrements,

• Une mission liturgique par l’animation d’offices religieux dans les paroisses de Bukavu. •

• Une mission d’éducation à la vie de groupe, à l’autonomie, à la responsabilité, à la persévérance, à la maìtrise et l’affirmation de soi, à l’ouverture sur le monde (toumées, rassemblements nationaux et intemationaux),

• Une mission de formation

auprès des jeunes choristes : stages de technique vocale en cas de possibilité ;

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auprès des chefs de choeurs : stages de direction, de liturgie, voyages d'étude ;

• Une mission de création par la découverte d'un répertoire renouvelé, tant dans le domaine culturel, liturgique que sacré et mème profane.

Les bénéficiaires directs tout cela sont les membres de la communauté chrétienne de Larchidiocèse de Bukavu et de la région des Grands Laos.En créant ce projet, le Pére Luigi s’attendati à des résultats selon lesquels :

• Plusieurs enfants adhèrent au mouvement des Petits Chanteurs ;

• Les Petits Chanteurs sont sensibilisés et formés en musique chorale et techniques de chanter ;

• Les Petits Chanteurs deviennent capables de chanter les célébrations eucharistiques (messes) et présentent les concerts religieux ;

• Les Petits Chanteurs apprennent à vivre la vie du groupe ;

A. Comment avez-vous fait à recruter les enfants et comment ils avaient répondu? Quelles avaient été les réactions des parents? Et les réactions dans la Paroisse?

Aussitòt que la décision avait été murie et prise par le Pére Luigi, les communiqués ont été lancés par la voix de la Radio Maria ; une fois informés, les Parents n’ont pas hésité d’y aller pour faire inserire leurs enfants. Cette opération a duré deux mois. Après deux mois, plus de 120 enfants ont répondu à l’appel.

En date du 04 Juillet 2002, un mardi c’est fut le jour de la première répétition. Tous les enfants se sont présentés à la maison de formation « VAMARO », maison situé dans le centre-ville de Bukavu.

Les répétitions ont été programmées chaque mercredi et vendredi à 17heures et samedi vers 14 heures ; les parents ont trouvé une fierté en faisant inserire leurs enfants dans le groupe. Ils se sont engagés de bien accompagner leurs enfants dans le cheminement des activités du groupe.

B. Quels ont été les obstacles rencontrés au sein de la Paroisse dans la création de ce nouveau groupe? (Réaction de l Equipe Sacerdotale, Conseil Paroissial, Groupe Liturgique, Pastorale des Jeunes, etc....) Et les fidèles chrétiens comment ils avaient accueilli ce nouveau groupe?

Les Petits Chanteurs de la Radio Maria Malkia wa Amani n’avait pas une paroisse à laquelle elle fut attachée, car le but de sa création fut celui d’animer, vulgariser et épandre les échos des Petits Chanteurs dans la région des Grands Laos.

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Mais, avec beaucoup de sens diplomatique, le Pére Luigi a négocié une place à la Paroisse Cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu, où le groupe fut inséré dans le programme des chorales de la paroisse pour animer des messes. Ainsi, le groupe fut intégré pour animer les messes Fran9aises de dimanche à 16 heures.

Petit à petit, le groupe s’est vu grandir ; il a été sollicité pour animer les messes à la chapelle du Centre Bandari situé au quartier BUGABO, siège du Mouvement Xavéri crée par le Pére Georges DEFOUR, le groupe avait accepté cette demande et chaque premier Dimanche du mois, les Petits Chanteurs y allaient chanter des messes.

Au fur à mesure que les jours passaient, les échos du groupe se rependaient dans la ville de Bukavu. A chaque fète de Noel, la Société KOTECHA organisait une messe d’assistance aux malades à l’Hòpital Général de Référence de Bukavu; c’est dans ce sens qu’une demande avait été adressée à la chorale; c’est depuis cette période que chaque année, lors la fète de Nativité; la chorale des Petits Chanteurs anime cette messe.

C. Comment avez-vous pu surmonter les obstacles rencontrés?

"Avec notre ténacité et surtout avec notre amour envers l'Eglise et envers ce mouvement nous avons pu surmonter tous les obstacles que souvent nous arrivent de ceux qui son proches. Les obstacles majeurs nous les avons rencontrés au sein de l'équipe des dirigeants nationaux. Mais malgré cela le groupe est né, et a grandi convénablement." (P. Luigi)

D. Comment le groupe était organisi dès le commencement (Directeur, Comité des parents, Aumònier,)?

Il est à noter que les Petits chanteurs de la radio Maria ont eu la chance de disposer d’un comité des parents très dynamique. Les parents exemplaires qui se sont sérieusement engagés en faveur de l’encadrement de leurs enfants.Ils se sont impliqués dans les aspects liés au fonctionnement du groupe.Nous nous rappelons du temps auquel il y avait nécessité d’avoir les passeports de voyage pour les enfants ; ce sont les parents qui se sont impliqués dans les contacts à tous les niveaux : Bukavu et Kinshasa. Ils se sont mobilisés pour trouver les billets d’avion aller - retour ainsi que le logement du Directeur de Choeur, parti pour Kinshasa, acheter les passeports.Les parents accompagnaient la chorale partout où elle se rendait pour chanter. Ils avaient leur caisse de cotisation mensuelle et intervenaient à chaque moment où le besoin se faisait sentir. Bref, c’est fut un comité dynamique.

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3. Raconter la première fois que le groupe avait pu chanter dans la liturgie dans l'Eglise Paroissiale: préparatifs, émotions, accudì, réactions, etc.)

C’était le jour de noel, le 25 décembre 2002; à la paroisse Notre Dame de la paix, nous avons animée notre première messe qui fut célébrée par le Pére Luigi LO STOCCO, son Fondateur.

Dans le après du mème jour, nous avons chanté notre premier concert religieux dans la salle Concordia de l’Archevèché de Bukavu, où plusieurs invités avaient répondu.

4. Quel était des le commencement le chemin formatif du groupe (rencontrés, répétitions, lieux, activités, etc...)

Tout au long de son évolution, le groupe se réunissait pour ses répétitions à la maison VAMARO qui est la maison de formation des Missionnaires Xavériens à Bukavu. Plus tard, une une religieuse, de nationalité Francai se, Bernadette BOURDEAU avait accepté d'accorder un locai en faveur du groupe dans la maison où elle vivait avec des enfants orphelins qu’elle encadrait pour y organiser ses répétitions.

Pendant ce temps, la Sr Bernadette BOURDEAU avait fait inserire six jeunes des enfants qu’elle hébergeait chez elle ; cette opportunité a fait que tous les choristes se sentaient chez eux, une fois qu’ils étaient chez elle.

Le Pére Luigi a doté le groupe d’un synthétiseur professionnel et un haut parleur ; ces instruments ont été gardés jalousement ; les enfants quant à eux, sont restés disciplinés, moralisés, engagés et fidèles au groupe.

Le staff directeur constitué du maitre de choeur Fran5ois TUTU et Augustin MUKAMBA était toujours engagé pour accompagner les enfants. Ce Staff était aidé par un jeune musicien apte à solfier en la personne de Daniel RUGAMFKA BAKULIKIRA.

Le groupe a effectué plusieurs sorties en dehors de sa paroisse notamment ; au Centre BANDARI, Paroisse Saint Fran50Ìs-Xavier de Kadutu ; paroisse de Cimpunda, etc.

Le groupe fut invité dans plusieurs rencontrés organisées par la fédération congolaise et la fédération diocésaine de Pueri Cantores ; ces rencontrés ont permis au groupe de se faire connaìtre et faire ainsi les échos.

Après le départ du Pére Luigi en Europe pour raison des soins médicaux ; le groupe est resté sans difficultés et le niveau était toujours au point. Mais, sera dépouillée de son staff dirigeant plus tard. Après le départ de Francois TUTU son Directeur et d’Augustin, son Directeur Adjoint, le groupe est resté entre les mains d’un Fils-

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Maison, déjà, qui avait le gout de la musique et qui n’avait plus de difficultés techniques dans la direction; c’est Daniel RUGAMIKA BAKULIKIRA, l’actuel Directeur qui méne le groupe ; il a aussi la fonction du Secrétaire National de la fédération Congolaise des Pueri Cantores et est actuellement chargé de la formation de nouvelles fédérations de Pueri Cantores en Afrique.

3.6 PUERI CANTORES « Saint Raphael » - Kinshasap a r A u g u s tin M u k am b a

Dans l’Archidiocèse de Kinshasa, jusqu’aux années 2010, le mouvement des Petits Chanteurs n’était pas encore connu. Avec l’expérience acquise à l’Est du pays notamment à Bukavu, ville considérée ici, comme berceau du mouvement, Monsieur Augustin MUZUMBI, un Petit Chanteur originane du Diocèse de Bukavu qui a connue et intégré le mouvement depuis le Diocèse de Kasongo, dans la Province du Maniema, a pris l’initiative de le lancer et le développer.

Comment alors le développer davantage et l’étendre dans les 164 paroisses (d’après les demières statistiques) de l’Archidiocèse de Kinshasa? Les réponses à cette question ont éclairées la vision que nous avions face à ce défi.

Pour arriver à réaliser ce projet, il était mieux de partir d’une paroisse type bien identifiée. C’est dans ce sens que l’on a envisagé de monter un groupe-choral au sein de la paroisse Saint Raphael, paroisse dans laquelle Monsieur Augustin MUZUMBI est actifs depuis son arrivé à Kinshasa vers les années 2006.

C'est dans cette Paroisse Saint Raphael de Kinshasa/Limete, qu'on retrouve une potentialité énorme de la jeunesse, qui nécessite un encadrement, bien que plusieurs

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mouvements d’encadrement des jeunes s’y trouvent. Dans ce sens, on a pensé qu’il y avait la nécessité d’initier la création d’un autre mouvement qui s’occupe des petits enfants et qui s’intéresseraient à la musique sacrée et aux chants chorals.

Notre objectif consistait à épandre le mouvement des Petits Chanteurs dans tout l’Archidiocèse métropolitain de Kinshasa qui englobe les Diocèses suivants : KINSHASA, KISANTU, MATADI, BOMA, POPOKABAKA, KIKWIT, INONGO, KENGE, etc. Je savais trés bien que dans le Diocèse de Kenge il y avait eu déjà cette expérience au temps de la Colonie avec les Trobadours du Roi Baudouin et par apres les Petits chanteurs et danseurs de Kenge et du groupe « Chem-Chem Yetu » de Kinshasa, crées par le Pére

Notre projet s’est fixait 5 missions essentielles :

• Une mission culturelle par la promotion de la musique chorale à travers des milliers de concerts, de spectacles chantés et d’enregistrements,

• Une mission liturgique par l’animation d’offices religieux dans les paroisses de Kinshasa et dans les cathédrales,

• Une mission d’éducation à la vie de groupe, à l’autonomie, à la responsabilité, à la persévérance, à la maìtrise et l’affirmation de soi, à l’ouverture sur le monde (toumées, rassemblements nationaux et intemationaux),

• Une mission de formation

- auprès des jeunes choristes : stages de technique vocale en cas de possibilité ;

- auprès des chefs de choeurs : stages de direction, de liturgie, voyages d'étude ;

• Une mission de création par la découverte d'un répertoire renouvelé, tant dans le domaine culturel, liturgique que sacré et mème profane.

En créant ce projet, nous nous attendions qu’endéans deux ans, plusieurs choeurs des Petits Chanteurs soient créés dans diverses paroisses de l’Archidiocèse de Kinshasa à plus ou moins 80%. Ces résultats seraient appréciés par l’observation des faits suivants:

• Plusieurs enfants adhèrent au mouvement des Petits Chanteurs ;

• Ils sont sensibilisés et formés en musique chorale et techniques de chanter ;Histoire Petits Chanteurs en RDC

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• Ils deviennent capables de chanter les célébrations eucharistiques (messes) et présentent les concerts religieux ;

• Ils apprennent à vivre la vie du groupe ;

Ainsi, après avoir obtenu rautorisation de la création de ce groupe par le Curé de la paroisse de l’époque, Abbé Simon - Pierre KUNDA, et après avoir lancé les communiqués de recrutement des enfants ; plusieurs parents n’avaient pas hésité d’envoyer leurs enfants pour faire partie de ce groupe.

P H O T O / Les prem iers recrus d e s Pueri C an to res S a in t R ap h ae l - K inshasa, le 12 décem b re 2 0 0 9

C’est suite à ces multiples volontés notamment ; de l’Abbé Curé, des parents, des enfants eux-mèmes, que nous saisit l’opportunité pour lancer le mouvement des Pueri Cantores au sein de la paroisse Saint Raphael de Limete à Kinshasa. Ainsi ; en date du 12 Décembre 2009, on a commencé avec un effectif de 46 membres (enfants), constitué des enfants gargons, àgés entre 8 à 18 ans.

Kinshasa, une ville plus vaste comptant environ 10 Millions d’habitants et disposant près de 164 paroisses catholiques au sein desquelles l’on ne retrouve pas le mouvement des Petits Chanteurs. Nous avions estimò que le groupe créé au sein de notre paroisse Saint Raphael aurait pour mission, celle de rayonner et de vulgariser le mouvement à travers tout l’Archidiocèse. C’est donc un groupe choral PILOTE du mouvement des Petits Chanteurs au sein de l’Archidiocèse.

Les obstacles ont été remarqués avec l’Ancien Curé qui ne comprenait pas et n’avait pas la volonté de connaìtre le mouvement ; il a fallu attendre le nouveau Curé nommé

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à Fépoque, Abbé Simon - Pierre KUNDA, qui a passé un moment de ses études en France où il a pris connaissance des Petits Chanteurs, pour accepter la création de ce mouvement.

Lors de la création, pas de grandes réactions de la part de différents groupes de la paroisse notamment l’équipe sacerdotale, Conseil Paroissial, Groupe Liturgique, Pastorale des jeunes car ; tous, semblaient ne pas connaìtre le mouvement ; d’où, tous étaient unanimes et par conséquents, observateurs.

Après douze mois de formation des enfants, lorsque nous avons sollicité notre intégration au sein de la paroisse comme une chorale paroissiale, c’est là que le calvaire du groupe avait commencé. En date du 24 décembre 2010, lors de messe de la nativité, nous avons organisé la prise d’aube. Le Curé, Abbé Simon-Pierre KUNDA avait présidé cette cérémonie.

PHOTO/ Prise d’aube, le 24 décembre 2010

Après une année de sa création, en date du 24 Décembre 2010, nous avons organisé notre prise d’aube de 28 petits Chanteurs dans l’Eglise Saint Raphael. Mais, cette prise d’aube n’avait constitué aucune garantie de devenir d’office, une chorale Paroissiale. Le parcourt fut très difficile à franchir.

Il a fallu trois ans de patience pour que notre groupe soit finalement accepté comme chorale au sein de la paroisse Saint Raphael. Pendant ce temps, les enfants se sont décourageaient et dont certains ont quitté le groupe, pour des raisons que nous ne chantions pas les messes.

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Mais pour nous qui sommes restés actifs, notre secret de surmonter ces difficultés était situé dans : la patience, la diplomatie dans les négociations et notre courage de poursuivre nos répétitions sans nous fatiguer.

Il faut rappeler aussi que nous étions soumis à plusieurs épreuves pour arriver à ètre accepté.

A titre illustratif ;

- Un jour, lors d’un concert religieux organisé par la commission paroissiale des jeunes, à l’occasion de la journée intemationale de la femme, notre groupe des Pueri Cantores fut invité pour exécuter quelques chants pendant cinq minutes seulement. Nous avons répondu à l’invitation et avions chanté 4 chants pendant cinq bonnes minutes. Après exécution de nos chants, plusieurs personnes se sont exclamées de voir une chorale qui n’avaient que six mois d’existence, pouvait chanter les chants difficiles comme « Alléluia de HAENDEL « Le Messie » et le chant « Terra tremuit » de Mgr Gustave Olombe exécuté en canon.

PHOTO/ Premier concert des Pueri Cantores St Raphael du 06 Mars 2011

- Pour se rassurer de notre savoir-faire face aux témoignages et aux Paroissiens qui appréciaient nos prestations et faisaient déjà pression à la paroisse, la commission liturgique décida ainsi de nous faire un test pratique de chanter une messe bianche ; c’est-à-dire; sans fidèles ni Prètre. Nous avons été invités dans une des salles paroissiales où nous avons exécuté le programme des chants d’une messe toute enti ère (de l’entrée à la sortie).

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C’est face à ces épreuves et les témoignages des différentes personnes de la paroisse que finalement, notre groupe fut admis comme une troisième chorale latino-frangaise de la paroisse.

Notre première messe chantée, fut à l’occasion de la fète de la nativité (Noel) de Fannée 2012, à la messe des enfants de 16h00 ; c’était un rève ; chaque enfant a eu une vive émotion. Bien que ce fut une messe test, elle fut formidablement bien chantée sous une haute surveillance des membres de la commission liturgique.

Les enfants ont subi des formations des chants choral ; leur àge ne permettaient pas encore de suivre une formation de musique solfège. Il a fallu attendre trois ans plus tard pour commencer les cours de solfège. Les répétitions sont organisées au sein du Complexe Scolaire Cardinal MONSENGWO, une école voisine à la Paroisse Saint Raphael.

Depuis l’année 2009, le groupe continue d’ètre présent et actif au sein de la paroisse et contribue efficacement dans le fonctionnement de la liturgie.

Malheureusement, pendant longtemps, le groupe ne disposait que d’un seul Directeur de choeur qui s’occupait de toute la responsabilité tant technique que morale du groupe. Nous avons tenté de solliciter quelques jeunes de la paroisse pour nous accompagner dans cette chargé, plusieurs d’entre eux n’ont pas été en mesure; ils estimaient que c’était difficile d’encadrer les enfants qui n’ont jamais chanté, dono, pas d’expérience.

Photo/ Le premier comité des parents élu le 14 février 2010

C’est après quatre années, vers 2013, qu’un Ancien des Pueri Cantores Saint Pacifique de la paroisse Saint Francois Xavier de Kadutu/ Bukavu ; Monsieur

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Antoine AGANZE, venu pour les études à Kinshasa, nous a rejoint dans le groupe, et petit à petit, avec sa ferme volonté et courage, est parvenu à se maintenir cornine un deuxième Dirigeant du Groupe et continue avec nous jusqu’à ces jours.

Actuellement, six années après; notre groupe a accumulò beaucoup d’expériences.

- Plusieurs sorties ont été effectuées vers les paroisses de Kinshasa: Saint Bernard, Saint Marc, Saint Albert, Saint Léonard, à la Communauté de Sant’Egidio, pour chanter des messes ;

- Invités aux deux festivals organi sés par les différentes fédérations des chants chorals à Kinshasa, notamment le Festival « Nuit des Choeurs » organisé aux Théàtres de verdures au Mont Ngaliema à Kinshasa en Juillet 2015 ; et au Festival des « Choeurs d’hommes » organisé par l’Eglise du Christ au Congo (Protestante) à l’honneur des choeurs d’hommes des toutes les Eglises de Kinshasa.

PHOTO/ Les Pueri Saint Raphael avant le départ pour le concert au festival aux théàtres des verdures

- Invités le 18 Février 2016 par l’Institut pour la Démocratie, la Gouvemance, la Paix et de Développement en Afrique « IDGPA » pour chanter l’hymne national de la RDC à l’occasion du 10ème anniversaire depuis la promulgation de la constitution de la RDC du 18 Février 2006.

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- Nous déjà organisé huit concerts religieux au sein de la Paroisse depuis la création.

Le groupe a évolué avec les gar9ons seulement jusqu’en fin 2014 ; vers les années 2015, certains parents, vue la qualité technique que le groupe a développée lors des exécutions de ses messes chantées, ont commencé à solliciter d’intégrer leur enfants filles.

Nous avons pensé que cela n’était notre vision, le fait d’intégrer les filles. Mais, une pression s’est accentuée de la part des parents vis-à-vis du Curé de la Paroisse qui, finalement, nous a demandé duntégrer les filles. Ainsi, nous avons accepté pour un premier temps, un effectif de 6 filles.

Lors de sa création, le groupe avait un effectif de 40 inscrits ; mais après trois mois, suite au travail difficile des chants, le groupe est resté avec 28 enfants qui ont résisté pendant plus de trois ans. Petit à petit, nous sommes arrivés à 40 et en ces jours le groupe dispose dans son registre, un effectif de 70 enfants. Ceci démontre qu’il va de l’avant vers son développement.

4. CONCLUSION

Un jour tous les enfants du monde chanteront la Paix de Dieu C'est un rève? C'est une possibilité? Mais a quel prix?

Au moment que nous sommes en traili de clòturés nos réflexions on nous annonce que dans la foret de l'Urega, exactement à Kitutu, le P. Paulin Shadari des Missionnaires Xavériens a créé un groupe des Pueri Cantores, afin d'apporter au sein de cette Paroisse un soufflé de nouveauté. Kitutu c'est un poste missionnaire de frontière que les Missionnaires Xavériens servent depuis longtemps (cfr. Historia fupi ya parokia Rollo Mtahatifu pa Kitutu (Uvira, RDC) du P. JP. Codutti,

Appartenir à la famille des Pueri Cantores permet de devenir citoyen de son propre pays et mème citoyen du monde de penser le chose pour sa propre famille et pour son propre pays , mais s'occuper des grands problèmes qui traversent chaque jour le monde tout entier.

Appartenir à la famille des Pueri Cantores c'est apprendrela persévérance et la discipline, la notion d’effort et d’engagement, à la lumière de

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FEvangile, en travaillant ensemble des pièces musicales. Les enfants aiment ètre reconnus individuellement mais ils sont aussi très fiers d’appartenir à un groupe dans lequel ils partagent Lamitié, le jeux, le partage.

Etre Pueri Cantores, c’est chanter pour la Paix avec ce langage intemational et inter- culturel de la musique, Chanter ne suffit pas mème si pour un Petit Chanteurs il s'agit là d'un élément fondamental pour ètre citoyen de son pays et du monde.

A l’époque de la mondialisation, nous avons une mission importante qui consiste à encourager des choeurs d’autres pays, particulièrement dans les pays en voie de développement, afin de leur permettre de propager la paix, la justice à l’image d’autres organisations chré- tiennes mondiales soutenues par l’Eglise (Unicef, Croix Rouge, Caritas intemational, Société Pontificale de la jeunesse chrétienne...).

Tous ensemble, les Pueri Cantores peuvent devenir des messagers de tolérance et de compréhension des religions, spécialement dans Lcecuménisme, à travers des chants représentant les diverses traditions chrétiennes, le plain chant, la musique folkloriques, les musiques traditionnelles.

© P. Luigi Lo StoccoFète de la Transfiguration. 6. aout 2017

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Annexe I

UN SOUFFLÉ NOUVEAU POUR LES PUERI CANTORES DE LA RDC INTERVIEW A PATRICK BALEMBA

* Le mouvement des Petits Chanteurs du Congo vient de se doter de nouveaux statuts, approuvés par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). * Un nouveau départ, plein d’espoirs, s’affiche à l’horizon pour ce mouvement d’encadrement de la jeunesse et d’animation liturgique. * Une Assemblée Générale des groupes membres siégera pour élire le nouveau directif des PC du Congo.

Kakaluigi : Bonjour Monsieur Patrick. Nous commen5ons cette interview avec une brève présentation de vous mème et de la Fédération des PC.

Patrick Balemba : Je m’appelle Patrick BALEMBA, et je suis né le 06 aout 1974. J’ai grandi dans le groupe des Pueri Cantores, en effet dans le groupe de la Cathédrale Notre Dame de la Paix « Les Petits chanteurs de Bukavu, de 1984 en 1997. Ce fut en cette année 1997 que j ’avais pris la responsabilité du groupe comme Directeur Musical et cela jusqu’à nos jours. Juriste de formation et Assistant du Consul de France à Bukavu, je suis aussi Secrétaire de la Fédération Congolaise des Petits chanteurs depuis 2000.

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Kakaluigi : Quelles sont les finalités propres aux Pueri Cantores du Congo? Et combien de groupes forment la Fédération Nationale Congolaise des Petits Chanteurs ?Patrick Balemba : Avanttout je vous énumère les finalités propres aux Pueri Cantores. Elles sont les mèmes partout dans le monde, là où il y a un groupe des PC. Voila donc :1. Promouvoir parmi les Pueri Cantores, eux-mèmes y participant, le chant liturgique, du grégorien à la polyphonie classique et moderne et à la musique contemporaine composée selon les prescriptions ecclésiastiques de chaque culture ;2. Enrichir le répertoire des morceaux puisés dans notre culture africaine ;3. Promouvoir des oeuvres de qualité pour que de cette manière il soit possible de cultiver, en les formant, les Directeurs Musicaux des Petits chanteurs du point de vue spirituel, humain, moral, intellectuel, musical et esthétique ;4. Entraìner par Eexemple les autres chorales à soigner Eexécution du chant liturgique pour aider les chrétiens à mieux prier et à participer pour l’édification d’un monde nouveau : « Tous les enfants du monde chanteront la paix de Dieu » avait dit Mgr Maillet, fondateurs des Petits Chanteurs à la croix de bois.5. Veiller à l’épanouissement, au développement à la vie humaine et chrétienne dans le sens de l’éveil à l’engagement missionnaire et à la vie communautaire ;6. Emmener tous les membres de la Fédération quelle que soit l’origine de chacun d’entre eux à une compréhension fratemelle afin de promouvoir la paix, l’unité mondiale, la justice sociale et le droit des enfants. En ces jours notre Fédération Nationale Congolaise des Petits Chanteurs compte 25 choeurs.

Kakaluigi : Quelles sont les difficultés rencontrées au long de ces demières années au sein de Fédération Nationale?

Patrick Balemba : Les difficultés ne manquent jamais dans la vie. Une bonne partie de nos groupes se trouvent dans les diocèses de l’Est de la RD Congo, des territoires dévastés par la guerre et par violences de tout genre. Nos groupes ont souffert beaucoup, mais malgré cela ils ont été toujours fixes à leurs idéaux. C’est qa qui a donné force et courage d’aller en avant. Ne sont pas manquées des incompréhensions du mouvement par certaines personnes, surtout d’église, qui nous ont fait beaucoup souffrir et qui on tenté à maintes reprises pouvoir l’éliminer. La pauvreté aussi réduit nos équipements, nos finances, surtout dans les domaines d’avoir des partitions, de la nécessaire documentation, et de la formation permanente.

Kakaluigi : Vos nouveaux statuts viennent d’ètre approuvés par la Conférence Episcopale Nationale du Congo. Un nouveau soufflé et des nouvelles stratégies sont demandés aux Petits Chanteurs du Congo. Les Evèques du Congo s’attendent beaucoup par ce mouvement, surtout dans le domaine de la liturgie. Quelles sont les stratégies que vous envisagées pour le renouveau de la Fédération Nationale Congolaise des Petits Chanteurs?

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Patrick Balemba : Oui, je suis d’accord avec vous. L’approbationdes Statuts de la part de nos Evèques c’est un signe de confiance qu’ils reposent sur notre mouvement et sur nous-mèmes. Les Petits Chanteurs c’est un mouvement ecclésial et est engagé surtout dans le domaine de la liturgie avec le bon chant.

Nos stratégies pour le moment c’est avant tout, comme nous est demandé par la Fédération Internationale, de recenser et répertorier dans un registre tous les PC du Congo pour organiser une Assemblée générale élective afin de doter la FNCPC des nouvelles structures démocratiquement élus. Ensuite nous penserions à la Formation des Directeurs de choeurs, et travailler dans la transparence et en autofinancement et régulariser les arriérés financières vis à vis de la FIPC et des créanciers

Nous comptons aussi organiser des congrès nationaux et régionaux, et dans la mesure des possibilités faire participer l’un ou l’autre groupe des PC du Congo à un congrès intemational FIPC afin de partager l’esprit du mouvement avec les autres PC du monde.

Ce qui est plus important pour le moment est de pouvoir organiser cette assemblée élective pour choisir les responsables du mouvement et par après on peut envisager aussi organiser une tournée de sensibilisation sur le mouvement partout ou les PC sont implantés et aux paroisses nouvelles. Car beaucoup d’Abbés ne connaissent pas ce mouvement.

Kakaluigi : Parmi les difficultés rencontrées vous venez de me signaler les incompréhensions surgies par ci et par là et qui vous ont fait beaucoup souffrir.Parfois sont des simples mésententes ou des petites jalousies. Le Président Internationale Monsieur Jos Torrents, depuis sa demi ère visite en 2002 ici à Bukavu, à maintes reprises nous a prie de sensibiliser et faire impliquer nos pères évèques dans ce mouvement. Comment faire grandir ce mouvement des Pueri Cantores au Congo et à Bukavu en particulier?

Patrick Balemba : Je suis pleinement d’accord avec vous. Je viens de vous le dire en vous exposant les stratégies que nous comptons commencer à réaliser. Eh bien tout cela nous le devons réaliser en communion avec notre Eglise, et en particulier avec nos évèques. C’est normal pour un mouvement ecclésial comme le notre. Je n’aime pas revenir sur ce passé plein de souffrances que nous avons vécu ensemble avec vous pour pouvoir arriver finalement à l’approbation des nouveaux statuts. Nous aimons le mouvement des PC et pour cela nous n’avons jamais douté, mème quand les critiques semblaient avoir le dessus et nous effondrer dans le découragement et nous pousser à laisser tomber le tout. Les PC ont besoin de grandir. Il nous faut des hommes et femmes, des prètres capables de faire le mème chemin, de nous

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comprendre et de nous accompagner dans notre formation chrétienne et liturgique.

Kakaluigi : Le mouvement donne une place spéciale aux parents des gar9ons et filles membres. Chaque groupe à un Comité et une Assemblée des Parents qui se réunissent avec une certame fréquence pour suivre les activités et la formation des enfants. Avez-vous des stratégies nouvelles pour leur encadrement et pour le partage d’expériences?

Patrick Balemba : Les parents ont une place spéciale dans le groupe. Nous n’avons pas des nouvelles stratégies. Ils sont là pour soutenir, conseiller, accompagner le groupe, par exemple dans l’organisation des concerts et des prises de sons et d’images. Par contre nous avons des rencontrés régulières avec les parents des PC sont importantes afin de les informer sur l’évolution des activités

Kakaluigi : Monsieur le Secrétaire de la FNCPC, je vous remercie pour votre aimable disponibilité à me livrer vos réflexions et vos programmes. Notre entretien se termine ici avec cette demière question : quels sont vos prochains programmes en faveur des PC du Congo?

Patrick Balemba : merci de m’avoir accordé cette interview qui m’a donné l’occasion de parler avec vous de « nos » PC du Congo. Nous attendons l’organisation de notre Assemblée pour le choix des nouveaux dirigeants du mouvement, mais entretemps il ya des petites réalisations à faire : des Cours de musique aux Petits chanteurs ; des projections des vidéos sur les PC à travers le monde pour stimuler nos PC et leur donner des modèles à suivre (solistes, ... ) et enfin des visites instructives, là où sera possible. Bukavu ce lundi 24 juillet 2006

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Annexe ILSTATUTS DES PUERI CANTORES DU CONGO (RDC) www.puericantores.org/congo

PRE A MUTILELes «Pueri Cantores » (Petits Chanteurs) constituent un vaste mouvement mondial d’encadrement de la jeunesse Catholique fondé sur l’apprentissage du chant liturgique, initiation à l’art de la musique sacrée et le développement des vertus chrétiennes chez des enfants recrutés entre Page de 8 et 14 ans. Ce mouvement a été érigé en personne morale depuis le 25 novembre 1965.Ce mouvement remonte à la première «manécanterie » (mane cantare : chanter de bon matin) des Petits chanteurs à la Croix de Bois fondée par Monseigneur MAILLET en 1907 dont la célébrité déterminera, suite à ses tournées, la fondation de nombreux groupes similaires dans le monde entier.Encouragé par tous les Souverains Pontifes (Pie X, Pie XI, et plus tard encore par Jean XXIII et Paul VI), Mgr MAILLET pour pérenniser le mouvement, suivant différentes étapes, regroupa en une Fédération Internationale qui s’appela «PUERI CANTORES », tous les groupes des petits chanteurs du monde (1947).

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Au cours des années les Pueri Cantores ont été reconnus officiellement par les Souverains Pontifes. Le Pape Pie XII, intervenant en 1949 lors du 2è congrès intemational tenu à Rome, avait reconnu les Pueri Cantores comme mouvement d’Eglise. Le Pape Paul VI dira aux Petits chanteurs en audience au Vatican : « Petits chanteurs, vous ètes dans l’Eglise ce que l’Alléluia est dans la liturgie, une joie toujours nouvelie ! ».Le Pape Jean-Paul II les a re9us et encouragés à Noel 1987 et, à cette occasion, 8.000 d’entre eux, venus de tous les coins du monde, ont assuré les chants à la Basilique Saint Pierre à la Messe du Nouvel an 1988 célébrée par le Pape lui-mème qui leur a demandé d’ètre les ambassadeurs de l’Eglise...Le 31 janvier 2002, le conseil pontificai pour les Laics à reconnu, par un Décret de reconnaissance défìnitive, la FIPC comme une Association privée universelle de fidèles.La Fédération Congolaise a été officiellement affìliée à la Fédération Internationale des Pueri Cantores en 1989 lors du premier congrès Africain tenu à Bukavu du 28 au 30 décembre. Elle s’est assignée la mission d’encadrer et de regrouper au mi eux tous les choeurs d’enfants de notre pays, pour la promotion de la qualité de la musique sacrée et pour la formation humaine et religieuse des enfants.

Pourquoi voulons-nous changer nos statuts ?Après 14 ans d’existence, la Fédération Congolaise sent le besoin d’un soufflé nouveau. De nombreux choeurs d’enfants naissent dans nos Paroisses et nos diocèses et nous demandent de les encadrer et de leur donner un appui artistique.Des changements de tout geme marquent ces dernières années notre Eglise et notre Pays et nous poussent à réactualiser nos stmctures. Enfin, nous voulons les conformer aux statuts et aux règlements de la Fédération Internationale des Petits chanteurs récemment approuvés.

C’est ainsi que :Partout où ils se trouvent, les Pueri Cantores doivent tenir compte de l’autorité

ecclésiastique.Ce qui est dit dans les présents statuts au niveau national vaut aussi aux niveaux

paroissial, diocésain et provincial.

Chapitre I. Dénomination et Composition.

Art. 1.La Fédération Congolaise des Pueri Cantores « FCPC » est une Organisation

Nationale d’encadrement des groupes des Petits chanteurs du Congo. Elle est une Association des Fidèles en conformité aux canons 298 à 311 et 321 à 329 du code du Droit canonique.Art. 2.La FCPC se compose de choeurs d’enfants :1. affiliés officiellement par le Bureau National ;

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2. réunissant les qualités musicales humaines et religieuses déterminées par le ROI ;3. composés d’enfants recrutés entre l’àge de 8 et 14 ans ;4. attachés au Service liturgique d’une église paroissiale ou d’une structure diocésaine ; et unis entre eux librement sur le fondement d’une égalité fratemelle. Art 3.Une fois affiliò, le choeur regoit de l’autorité ecclésiastique le véritable mandat liturgique et revèt le vètement liturgique admis par la FIPC et suivant les procédures de la prise d’aube.

Chapitre II. Siège.

Art. 4.Le siège de la FCPC est situé à Bukavu et peut ètre transféré à tout autre endroit de la République Démocratique du Congo sur Décision de l’Assemblée Générale. Les sièges administratifs des membres du Bureau National (B.N.) se situent aux lieux de leurs résidences respectives.

Chapitre III. Collaboration avec l’Autorité Ecclésiastique.

Art. 5.La FCPC collabore avec la FIPC sous l’égide de la Conférence Episcopale du Congo à laquelle elle fait un rapport annuel des activités et de l’état de la Fédération.

Art. 6.La FCPC remplit sa tache en plein accord avec la Commission compétente de la sainte liturgie et de la musique sacrée (d’après les articles 44 et 46 de la constitution pour la liturgie)Chapitre IV. Buts de la FCPC.

La FCPC a pour but :Art 7.a.de promouvoir parmi les Pueri Cantores, eux-mèmes y participant, le chant liturgique, du grégorien à la polyphonie classique et moderne et à la musique contemporaine composée selon les prescriptions ecclésiastiques de chaque culture ; Art. 7. b.d’enrichir le répertoire des morceaux puisés dans notre culture africaine ;Art. 7.c.de promouvoir des ceuvres de qualité pour que de cette manière il soit possible de cultiver, en les formant, les Directeurs Musicaux des Petits chanteurs du point de

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vue spirituel, humain, moral, intellectuel, musical et esthétique.Art. 7.d.d’entraìner par l’exemple les autres chorales à soigner l’exécution du chant liturgique pour aider les chrétiens à mieux prier et à participer pour l’édification d’un monde nouveau : « Tous les enfants du monde chanteront la paix de Dieu » (Mgr Maillet).Art. 7.e.De veiller à Tépanouissement , au développement à la vie humaine et chrétienne dans le sens de l’éveil à l’engagement missionnaire et à la vie communautaire ;Art. 7.f.Emmener tous les membres de la Fédération quelle que soit l’origine de chacun d’entre eux à une compréhension fratemelle afin de promouvoir la paix, l’unité mondiale, la justice sociale et le droit des enfants.Chapitre V. Moyens d’action.Pour arri ver à ses fins, la FCPC a pour moyens :

Art. 8.a.L’édition d’un feuillet périodique qui assure la liaison entre les Petits Chanteurs du Congo et qui pourra contribuer à l’autofinancement du Bureau National.

Art. 8.b.l’organisation des Congrès, nationaux et régionaux, pour servir la promotion de la musique sacrée parmi les enfants et la démonstration de son efficacité.

Art.8.c.L’implication de plus en plus des Petits chanteurs dans les tissus sociaux de notre pays par le biais d’échange, de récital, de concert et du maintien régulier des relations publiques avec toutes les institutions médiatiques (joumaux, Radios, télévisions).

Art. 8.d.L’édition d’oeuvres de musique sacrée religieuses et folkloriques anciennes et contemporaines.

Chapitre VI. Organes Centraux.I. Assemblée Générale (A. G.)

Art. 9. De la compositionL’A.G. se compose des Directeurs de différents choeurs des Petits chanteurs affiliés à la FCPC ou, à défaut, de leurs délégués.

Art. 10. de la convocation de l'A.G.L’A.G. est convoquée ordinairement, une fois par an, par le Prèsident de la FCPC. En cas d’empèchement de celui-ci, la convocation est faite par le vice Président. Elle

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peut Tètre aussi à la demande du tiers de ses membres comme sur recommandation de la FIPC.

Art. 11. Devoirs et chargé de l ’A.G. :Les devoirs et charges de TA.G. sont :- élire le Président et les autres membres du bureau national- examiner et approuver :- le compte rendu de TA.G. ;- les propositions faites par les Directeurs des choeurs inscrits à Tordre du jour ;- le rapport financier ;- donner quitus au trésorier- délibérer sur Tagrément des nouveaux choeurs,- déterminer Torientation générale du mouvement.

Art 12.Mode de scrutinLes votations à TA.G. se font à la majorité absolue des voix émises par les membres

présents. Toutefois, en cas de parité, la voix du Président est prépondérante.

IL Le Bureau National (B.N.)

Art. 13. Composition.Le B.N. se compose de deux organes : le Comité Exécutif (CE) et le Conseil d’Administration (CA).

Art. 14.Le CE se compose du Président, du vice-président, du Secrétaire, du trésorier, et de TAumònier.

Art. 15.Le CA est composé du comité exécutif, des deux Commissaires aux comptes (CC) indépendants du Bureau et de deux représentants des Parents et des délégués provinciaux nommés par le Conseil exécutif (CE) après approbation de la CE AL.

Art. 16. Durée du mandai :Chaque membre du Bureau national est élu pour une durée de 3 ans renouvelable une seule fois.

Art 17. Présentation des résultats de vote à la Conférence EpiscopaleDès Télection, le B.N. présente à la Conférence Episcopale de la RDC le nom ducandidat proposé à TA.G. comme Aumònier.

Art 18 .Convocation et devoirs de l ’A.G. et de ses Composantes :L’A.G. se réunit une fois par an. Les lieux de chaque rencontre sont fixés à l’avance

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p ar la m èm e assem blée . L ’o rdre du jo u r p a rv ien t aux m em b res au m o in s u n m o is à r avance.

Art 19.L e C .E . se réu n it to u s les six m o is ou à la d em an d e du tie rs de ses m em bres. Ses dev o irs et ch arg es son t :-p ro m o u v o ir L ac tiv ité et le p ro g rès de la F éd éra tio n , en ex écu tan t les d éc isions de l ’A .G . ;-ex am in er les p ro je ts et les idées p ro p o sées p a r les D irec teu rs des choeurs et les m em b res de la FC P C ;-d é lib é re r sur l ’ad m issio n des n o u v eau x choeurs-p rép are r F A .G ., les C o n g rès n a tio n au x , rég io n au x et in te rn a tio n au x ;-v e ille r à la b o n n e app lica tion des sta tu ts et des règ les, é lab o re r et p ro p o se r des m o d ifica tio n s u tile s ;-p u b lie r les feu ille ts de lia ison ;-assu re r la lia iso n avec la F IPC ;-n o m m er les dé lég u és des p ro v in ces ecc lés iastiq u es , les deux rep résen tan ts des p a ren ts et les d eu x com m i ssai res aux com ptes, ap rès ap p ro b a tio n de la C .E . A. L. ; -p rép are r la p ro g ram m ati on an im elle de la F C P C ;-v é rifie r et su g g érer p é rio d iq u em en t les p is tes de fo rm a tio n h u m ain e , sp iritue lle , m o ra le et m u sica le de to u s les m em b res : D irec teu rs de choeur et en fan ts ;-assu re r le suivi p a r des v is ite s p é rio d iq u es aux d iffé ren ts choeurs affiliés et en cours d A ffilia ti on.

Art. 20Le C .A . se réu n it tous les six m o is sur co n v o ca tio n du P résiden t.

Art. 21.Le C .A . a corn ine chargé :■d’ex am in er les p ro je ts et p ro p o sitio n des m em b res de la F éd éra tio n ;■d’ex am in er les d em an d es d ’a ffilia tio n ;■de p rép a re r F A .G . et les co n g rès ;de v é rifie r l ’éta t de la caisse et p ro p o ser à F A .G . les fo n n e s de son a lim en tati on ; et de réd ig e r le R èg lem en t d 'O rd re In té rieu r (R O I), fix an t les détails sur les v o ta tions,

c ritè res d ’affilia tion et de can d id a tu res à p ro p o se r à F ap p ro b a tio n de F A .G .

Charges Particulières du C.E..

A. Le président :Art. 22 .- représente la FCPC ;- dirige l'activitó de la FCPC ;- preside l ’A.G. et le B.N. ;

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- convoque l'A.G. ;- crée des liens d ’amitié fratemelle avec les autres Fédérations ;- Présente le rapport annuel à l ’A.G, au C.A.L.C.C. et à la FIPC.

B. Le vice-Président.Art 23. .- aide le Président dans son travail ;- remplit le devoir de représentation et des taches précises qui lui seront confiées par le B.N.- assure la présidence en cas d ’empèchement du Président.C. Le Secrétaire :Art. 24. .- dirige l ’activité du secrétariat et veille aux éditions de la FCPC et à sa promotion.- rédige les comptes-rendus des réunions du B.N. et des A.G.- veille, en union avec le Président, à l ’exécution des délibérationsprisespar l A.G. et le B.N.D. Le Trésorier.Art 25.- gère les finances de la FCPC et tieni les livres des comptes ;- présente le rapport de sa gestion à l A.G., il est déchargépar l A.G. et dans cette affaire il n 'a pas le droit de vote ; et- présente aux C.Cl ’état de la caisse et des finances pour une vérification périodique avant chaque AG .E. Les Commissaires aux Comptes (CC).Art 26.Ilsforment le bureau de vérification, ils ont pour mission :- d ’examiner les livres de comptes tenuspar le Trésorier ;- de présenter à ce sujet un rapport à l A. G.,- de proposer à l A.G. d ’accepter le rapport du trésorier et de lui donner quitus.

F. L’Aumònier.Art 27.Veille au maintien des buts de la Fédération et à la bonne animation spirituelle de la Fédération nationale et des choeurs affiliés.

Chapitre VII. Les Moyens financiers

Les ressources de la FCPC sont :Art 28.- les cotisations trimestrielles des choeurs membres ;- les avantages provenant des concerts des Pueri Cantores ;- les offrandes et dons des fondations et amis de la Fédération ;- les activités d’autofinancement.

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Chapitre Vili. Modification des statuts

Art 29.Les sta tu ts sont app licab les aussitò t q u ’ils au ro n t été ap p ro u v és p a r la C o n féren ce E p isco p a le de la R D C.Art 30.P o u r to u te m o d ifica tio n , la m a jo rité de deux tie rs des m em b res de l ’A .G . est requ ise . L es m o d ifica tio n s son t p ré sen tées à la C o n fé ren ce E p isco p a le de la R ép u b liq u e D ém o cra tiq u e du C o n g o p o u r app robation .

Chapitre IX. Permanence et dissolution de la FCPC.

Art. 31La du rée de la F C P C est illim itée . Si la d isso lu tio n s ’av ère n écessa ire , e lle p o u rra it

è tre m ise en d é libéra tion su ivan t les co n d itio n s én u m érées à l ’a rtic le p récéden t.Art. 32E n cas de d isso lu tio n , l ’A .G ., ap rès av o ir en ten d u l ’av is de la C o n fé ren ce E p iscopal

de la R D C , co n fie ra à l ’un des m em b res du B .N . les so ins de p ro cèd e r à la liq u id a tio n du p a tr im o in e en tier. L ’A .G ., su ivan t l ’av is de la C o n fé ren ce E p isco p a le , d é lib é re ra sur la d estin a tio n du re liq u a t a c tif à une asso c ia tio n p o u rsu iv an t u n b u t s im ila ire .Art. 33C es sta tu ts rem p lacen t ceu x qui on t é té é lab o rés le 15 m ai 1990.

F a it à B u k av u le 11 fév rie r 2003 ,Fète de « Notre Dame de Lourdes »

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REGLEMENT ORDRE INTERIEUR (ROI). PUERI CANTORES DE BUKAVU

I : Constitution et Composition

Art. 1. Il est o rgan isé au sein de l’A rch id io cèse de B u k av u le m o u v em en t des « Pueri C an to res ».Art. 2. C ette in s titu tio n est co m p o sée des choeurs affiliés à la F éd éra tio n C on g o la ise des « Pueri C an to res » et o eu v ran t dans P A rch id io c èse de B ukavu.Art. 3. Les « Pueri C an to res » fon t p artie des M o u v em en ts d ’A ction C a tho lique (M A C ) tou t en ayan t co m m e activ ité p rin c ip a le : l ’an im atio n litu rg ique . Ils co llab o ren t avec la C D P C L .Art. 4. Son siège se tro u v é au b u reau du R ep résen tan t D iocésa in .Art. 5. Les P ueri C an to res p o u rsu iv en t, au sein de L A rch id io cèse , les m èm es o b jec tifs que ceux é tab lis p a r les sta tu ts de la F C P C , n o u s so u lig n o n s surtout:

5 .1 . - la p ro m o tio n du chan t litu rg iq u e dans tou tes ses fo rm es et se lon les d irec tiv es de l ’E glise u n iv e rse lle et locale ;

5.2 . - F a id e efficace dans l ’E glise p ou r la p a rtic ip a tio n de la co m m u n au té au chan t co lle c tif ;

5 .3 . - la c réa tio n au sein de leu rs g roupes un c lim at fav o rab le à

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Fintensification de la vie chrétienne et à Féclosion des vocations religieuses, sacerdotales et missionnairesII. du Représentant et de P Aumònier diocésainsArt. 6. Le Représentant diocésain des Pueri Cantores de FArchidiocèse de Bukavu est élu pour un mandat de 3 ans conformément aux normes diocésaines.Art. 7. Le candidat à ètre représentant diocésain doit ètre une personne de bonne moralité, de bonne formation chrétienne et liturgique ; il doit aimer Fidéal du mouvement et ètre prét à le servir Art. 8. Le Représentant Diocésain a pour mission de:• Représenter le mouvement au niveau diocésain,• Convoquer et présider les réunions des Directeurs de choeurs au niveau de FArchidiocèse et Diocèse.• Présenter le rapport des Pueri Cantores de FArchidiocèse à la Fédération nationale,• Visiter les différents groupes des Pueri Cantores de son ressort.• Veillerà l’application des directives diocésaines des Mac & Gras.• Organiser des rencontrés d’études pour les responsables et d’échanges de documents et d’expériences, destinés à Fenrichissement et à la stimulation réciproque.Art. 9. L’Aumònier diocésain est choisi par les autorités diocésaines et a pour mission de :• Guider les Pueri Cantores dans le maintien des objectifs du mouvement.• Veillerà leur animation spirituelle par des retraites, récollections, sessions de formation pour animer l’esprit des chanteurs.

9.1 L’Aumònier Diocésain est en principe un prètre qui connaìt bien le mouvement et qui est prèts à le servir.

9.2 L’aumònier et le Représentant diocésain constituent le Comité diocésain des « Pueri Cantores ».III. De la paroisseArt .10, La Paroisse est normalement le lieu où le groupe des PC fait développer sa croissance humaine et spirituelle par son engagement et ses activités.

Art. 11. Bien intégré dans chaque paroisse, les « Pueri Cantores » collaborent étroitement avec les commissions des Mac et Gras, de la liturgie et de la pastorale des jeunes.

Art. 12. La paroisse, dans la mesure du possible, confie le groupe à un accompagnateur spirituel qui se chargera de sa formation continue, selon l’esprit des statuts et du eli ari sm e du mouvement.

Art .13. Un comité des parents sera constitué dans chaque groupe, et suivant les exigences du choeur peut ètre formé de 5 personnes au minimum.

IV. De l’Affiliation et de la Prise d’aubeHistoire Petits Chanteurs en RDC

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Art.14. L’affiliation d’un choeur intervient après réception, par le Bureau National, de la demande écrite contresignée par la Paroisse ou par le représentant d’une organisation diocésaine, le comité des parents et le directeur de choeur. Il s’engage par le fait mème à respecter l’esprit de la fédération, des statuts et des ROI et à participer à toutes ses activités :Art. 15. Le choeur qui demande l’affiliation doit avoir une année au moins d’existence.Art. 16. Le dossier de la demande doit foumir les éléments suivants :16.1 L’effectif du choeur, qui ne doit pas ètre inférieur à 40 enfants, et dont l ’àge varie entre 8 et 14 ans, peut ètre homogènes (seules filles ou seuls garqons) ou mixtes (filles et garqons).16.2 L’organisation du groupeLes PC sont un mouvement d’encadrement des jeunes, mais avec la spécificité de l’engagement dans la liturgie. Touten privilégiant l’animation liturgique des Messes par le chant, les PC auront aussi autres activités de formation humaine, spirituelle, telles que des séances culturelles et récréatives.16.3 Le Comité des parents (cfr. Aussi art. 13)Le Comité des parents :• Suit 1’ encadrement du groupe avec des séances programmées de formation ;• A pprouve la p ro g ram m atio n an im elle du g roupe en A G ;• Cére et vérifie périodiquement les finances du groupe ;

Se réuni chaque mois en séance ordinaire et chaque trimestre en AG avec touts les parents des PC.

Art. 17. Le Directeur de choeur doit :- Avoir des vertus humaines, telles que 1’ honnèteté, le sens de responsabilité,- Avoir un niveau d’études (minimum diplòmé d’Etat),- Ètre de foi chrétienne catholique, (baptisé, confirmé et si marié avec un mariage régulier.)- Parler et écrire couramment la langue franqaise ;- Avoir une connaissance psychologique, musicale et artistique,- Avoir une connaissance liturgique suffisante et démontrer d’une stabilité de suivi du choeur pendant plus ou moins 5 ans,- Savoir diriger un groupe et ainsi connaìtre les dynamiques des groupes.Art. 18. Le Bureau National après enquète et étude, répond à la demande, avec lettre d’acceptation, tout en informant l’A.G. et le Représentant diocésain.Art. 19. La prise d'aubes doit se faire après l’affiliation et elle est précédée de trois séances de formation. La prise d’aube se fait chaque année pour les nouveaux membres, après une période d’initiation au mouvement. L’aube est l’habit traditionnel et reconnu des « Pueri Cantores », a apporter en particulier dans la célébration des solennités liturgiques.Chapitre IV. : Des CotisationsArt.20. Le montant de base des cotisations de chaque membre des choeurs est fixé

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an n u e llem en t p a r F A .G . to u t en su iv an t les n o rm es g én éra le de la FC PC .Art.21. Les co tisa tio n s (N a tio n a le et In te rn a tio n a le ) son t versées , chaque année, avan t le 31 ja n v ie r p o u r la p a rt de la F IP C et av an t le 31 ju in p o u r celle de la FC PC .

Art. 22. L a co tisa tio n an n u e lle qui ac tu e llem en t co rre sp o n d à F èqui vai en t de 1 $ U S p a r ch o ris te , est fixée an n u ellem en t p a r F A .G .Art.20. de ch aq u e m em b re des choeurs est fix é an n u e llem en t p a r F A .G . to u t en su ivan t les n o rm es généra le de la F C P C .

Art.21. p o u r la part de la FIPC

Art. 22. L a co tisa tio n annuelle qui ac tu e llem en t co rre sp o n d à F éq u iv a len t de 1 $ US p a r ch o ris te , est fixée an n u ellem en t p a r F A .G .Chapitre V. : DE CHAQUE CHCEURArt.23 : C haque Choeur au ra son ROI, qui co n fo rm e aux S tatu ts et à ce ROI D io césa in , sp éc ifie ra les dé ta ils su ivan ts :* le p ro g ram m e de fo rm atio n (h u m ain e , socia le , sp iritue lle)* les jo u rs et les h o ra ire s de rép é titio n s ;* les rò les de d iffé ren ts co m ités qui en cad ren t le g roupe ;* les séances cu ltu re lles et récréa tiv es ;* les v is ite s , e tc . ...* les p u n itio n s et les exclusions.23.1 : C op ie de ce R O I d o it è tre p résen té et rem ise au C o m ité D io césa in des PC , p o u r F ap p ro b a tio n défin itive ..Art.24 : St. D o m in iq u e Sav io a été établi p a tro n cé leste de la F I des « P ueri C an to res » p a r u n b re f du P ap e P ie X II le 08 ju in 1956. Sa fè te est le 09 m ars de chaque année.

Fait à Bukavu le 01. mai 2004. - Pour la Fédération Diocésaine des Pueri Cantores,

S é/ Equipe de Présidence aiRévérend Pére Luigi Lo Stocco, Co-fondateur, Aumònier de la FCPC, Coordonnateur de l’Equipe

de PrésidenceMonseigneur Sinion-Pierre Iyananio Molingi, PC de Kasongo,

M. Ernest Radjabu, Doyen des Directeurs,M. Patrick Balemba, Secrétaire national de la FCPC,

M. Innocent Nshombo, Trésorier de la FCPC

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