Les véhicules électriques Présentation des marchés

publics et privés

Pauline Dotte Dany El Kurdi Olivier Krief

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Table des matières 1) Constructeurs de véhicules électriques privés ................................................................................ 2

1) En France ......................................................................................................................................... 2

2) En Europe : ...................................................................................................................................... 2

Top 10 des ventes en Europe : ............................................................................................................ 2

Nissan LEAF - à partir de 14 390 euros (hors location de la batterie) ............................................. 2

Renault ZOE - à partir de 11 900 euros (hors location de la batterie) ............................................ 2

Tesla Model S - à partir de 65 300 euros (livrée avec batterie) ...................................................... 2

Les pays avec le plus d’immatriculations de voitures électriques (entre janvier et mai 2015, source

AVERE) : ............................................................................................................................................... 3

Les véhicules européens les plus prometteurs : ................................................................................. 3

Etat des lieux de bornes électriques en Europe : ................................................................................ 4

Les villes pionnières en politique électrique urbaine : ........................................................................ 4

3) Dans le monde ................................................................................................................................. 5

2) Constructeurs de véhicules électriques publiques .......................................................................... 5

1) En France ......................................................................................................................................... 6

2) En Europe ........................................................................................................................................ 7

3) Dans le monde ................................................................................................................................. 8

Les projets de véhicules électriques d’autopartage en libre service ...................................................... 9

Projets privés ......................................................................................................................................... 12

Etat d’avancement des projets privés : ................................................................................................. 15

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1) Constructeurs de véhicules électriques privés L’année 2015 marque un tournant dans l’intérêt porté aux voitures électriques en Europe. Parmi les

pays les plus avancés dans le domaine, la France, le Royaume-Uni et la Norvège se distinguent par

leurs politiques d’incitation à l’achat d’un véhicule qui carbure à l’électricité. Que ce soit sous la

forme de bonus ou bien d’avantages économiques, les aides mises en place par ces États ont

contribué à booster les ventes de voitures électriques sur leur territoire. Aujourd’hui, l’acquisition

d’une e-car représente à la fois un investissement à long terme et une contribution au

développement durable.

1) En France Renault :

- Zoé

- Kangoo Maxi ZE

Citroën :

- C-Zéro

- E-Méhari

Peugeot (Ion)

Bolloré :

- Bluecar

- Bluesummer

2) En Europe :

Top 10 des ventes en Europe :

Nissan LEAF - à partir de 14 390 euros (hors location de la batterie)

- Autonomie de 200 km

- Voiture électrique la plus vendue au monde

- 14 658 acheteurs en Europe

- Élue Voiture européenne de l’année 2011 (1ère automobile dotée d’un moteur

entièrement électrique à remporter ce prix)

Renault ZOE - à partir de 11 900 euros (hors location de la batterie)

- Autonomie de 210 km

- Voiture électrique la plus vendue en France

- 11 227 exemplaires ont été vendus en Europe en 2014

Tesla Model S - à partir de 65 300 euros (livrée avec batterie)

- Autonomie de 502 km

- Présente depuis l’automne 2013 sur le marché européen

- Vendue à 8 783 exemplaires en 2014 en Europe

- Plus grande autonomie parmi les voitures entièrement électriques

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4-Volskwagen e-Golf : 3.912 unités vendues

5-BMW i3 : 2.438

6-Kia Soul EV : 2.126

7-Renault Kangoo ZE : 1.823

8-Mercedes Classe B : 1.586

9-Volkswagen e-Up ! : 1.367

10-Peugeot Ion : 983

Les pays avec le plus d’immatriculations de voitures électriques (entre janvier et mai

2015, source AVERE) : Norvège :

- 11 273 nouvelles voitures électriques immatriculées au premier semestre 2015, pour une

population de plus de 5 millions d’habitants

- Près de 20 % des automobiles neuves vendues dans le pays sont électriques

- Plus de 50 000 voitures électriques au total en circulation depuis mai 2015 (33,1 % des

immatriculations)

France :

- 7 227 nouveaux véhicules électriques immatriculés entre janvier et mai 2015

- Plus de 50 000 quatre-roues électriques enregistrés en 2015 pour 66,3 millions

d’habitants

Royaume-Uni :

- 4 063 nouvelles e-cars immatriculées durant la première moitié de l’année 2015

- Plus de 28 500 e-cars immatriculées au Royaume-Uni pour une population de près de 64

millions d’habitants

Les véhicules européens les plus prometteurs : Renault ZOE R240 (2015) par Renault-Nissan

- Moteur électrique R240

- Autonomie de 240 km

➜ Son autonomie se voit augmentée d’une distance de 30 km, par rapport à celle de la ZOE actuelle et son temps de charge a été diminué de 10 %.

QUANT e-Sportlimousine par nanoFlowcell AG

- Système de propulsion à base d’eau salée, qui génère de l’électricité et alimente les

moteurs électriques dans les roues

- Autonomie de 600 km

➜ Son système de propulsion marque une avancée aussi significative que remarquée

dans le domaine.

Hiriko

- Voiture électrique pliable développée par diverses entreprises du Pays basque espagnol

et par le MIT

- Autonomie de 120 km

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➜ Hiriko passe de 2,5 m de long à 1,5 m pour faciliter son stationnement, en quelques

secondes

Etat des lieux de bornes électriques en Europe : Nombre de bornes de recharge :

- En Europe : 27 083 bornes de recharge

- En France : 4 812 bornes de recharge

Standardisation du réseau européen des bornes de recharge :

Depuis 2013, la Commission impose à chaque État membre :

- Un nombre minimum de points de recharge avec une prise standard

- L’usage d’une prise standard commune à tous les pays d’Europe, soit la prise de type 2,

différente de la norme électrique française

➜ La France doit, comme ses voisins européens, adapter son réseau à la norme pour le 31 décembre

2015.

Les villes pionnières en politique électrique urbaine : Oslo :

- 700 000 habitants

- 1 400 bornes de recharge

- 6 998 voitures électriques pour 12 304 voitures particulières en circulation

➜ La ville s’est donné pour objectif de consolider son réseau avec 400 nouvelles bornes d’ici à fin

2015.

Amsterdam :

- 800 000 habitants

- 1 300 bornes de recharge

- 304 véhicules électriques pour 100 000 voitures en circulation

➜ Dans le cadre de son plan d’électromobilité, Amsterdam prévoit de faire passer le nombre de ses

bornes de 1 300 à 4 000 d’ici à 2018.

Le Grand Paris :

- 5 000 000 d’habitants

- 4 200 bornes de recharge

- 3 305 véhicules mis à disposition par le système Autolib’

➜ Le programme de mesures anti-pollution de la ville vise à implanter entre 200 et 250 bornes

supplémentaires dès 2015.

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3) Dans le monde BMW :

- I3 22

- I3 33

Nissan :

- Leaf

- E-NV200 Evalia

Tesla :

- Modèle S

- Modèle X

Kia (Soul EV)

Smart (Fortwo Electric Drive)

Mercedes (Classe B 250e)

Volkswagen:

- E-Golf

- E-Up

Venturi (Fetish)

Mitsubishi (I-Miev)

Faraday Future (FF91)

2) Constructeurs de véhicules électriques publiques

Le véhicule électrique trouve une pertinence particulière sur les services de mobilité partagée. Qu’il

s’agisse de voitures, scooters ou vélos à assistance électrique, le véhicule rechargeable partagé peut

répondre aux besoins des déplacements pendulaires comme ponctuels.

Les collectivités locales, quelle que soit leur taille, peuvent mettre en place des services

d'autopartage et de libre-service de véhicules électriques. Ceux-ci présentent en effet plusieurs

intérêts :

- Donner accès à la mobilité personnelle décarbonée aux personnes ne disposant pas de

véhicule particulier pour un coût moindre ;

- Inciter à l'abandon d'une voiture thermique polluante et peu utilisée ;

- Participer à la réduction des émissions de gaz d'échappement dus aux transports sur le

territoire.

L'autopartage consiste à proposer à des particuliers ou des professionnels ayant souscrit à un

abonnement de disposer de véhicules pour répondre à des besoins ponctuels. Cette solution de

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mobilité répond à un réel besoin des usagers, puisque selon l'ADEME, 70 % des trajets effectués en

autopartage n'auraient pu être effectués autrement qu'en automobile.

Le libre-service propose à ses abonnés un parc de voitures accessibles immédiatement, sans

réservation, pour réaliser un déplacement. Ici l'automobile peut être restituée au sein d'un réseau de

stations. Le libre-service peut donc aussi bien être utilisé pour des besoins ponctuels que comme

moyen de transport régulier, en remplacement de la possession de son propre véhicule.

Plusieurs offres d'autopartage de véhicules électriques sont aujourd'hui disponibles sur le marché.

L'utilisation de voitures rechargeables permet de répondre aux politiques d'écomobilité, comme les

zones à circulation restreinte ou de limitation du stationnement. L'utilisation de véhicules électriques

apporte d'autres avantages environnementaux, comme l'absence de bruit et de rejet de polluants à

l'usage.

Un service d'autopartage en trace directe est possible en milieu urbain. Dans ce modèle, l'utilisateur

peut prendre une voiture à une station et la rendre à une autre, sans contrainte liée à l'heure de

retour. Cette solution nécessite de nombreux points de charge répartis sur l'ensemble du territoire,

et plus de bornes que de véhicules afin d'assurer une bonne rotation du service.

Un service d'autopartage en free floating peut être envisagé pour offrir des véhicules en libre-service

intégral. Géolocalisées, les voitures peuvent être prises et redéposées sur n'importe quelle place de

stationnement public. Ce schéma d'autopartage proposé par Communauto et Car2Go offre une

grande flexibilité d'usage à l'utilisateur, qui n'a pas à se soucier de la disponibilité de la place de

stationnement à la station d'arrivée.

Ce service peut être mis en place facilement et rapidement par la collectivité car il n'est pas

nécessaire d'installer de nombreuses infrastructures de recharge. Cependant, en l'absence de ces

dernières, l'opérateur doit organiser la recharge des véhicules en déployant des équipes sur le terrain

pour conduire les autos jusqu'aux bornes. L'utilisateur peut également participer à cette opération

via une incitation financière. Dans tous les cas, l'infrastructure de recharge du service ou de la

collectivité doit être suffisante pour accueillir les véhicules électriques.

1) En France

Nom du service Ville Mise en Service Véhicules utilisés

Arcachon Bluecar Arcachon juil-15 Bolloré Bluecar

Auto Bleue Nice avr-11

Citroen Berlingo / Mia / Peugeot I-On / Peugeot Partner…

Auto'trement Strasbourg 2010 Toyota Prius hybrides rechargeables

Autolib Paris 2011 Bolloré Bluecar

Bluecub Bordeaux 2013 Bolloré Bluecar / Renault Twizy

Bluely Lyon 2013 Bolloré Bluecar / Renault Twizy

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Cite VU Antibes 2007 Maranello / F-city

Citelib by Ha:Mo Grenoble 2014 Toyota i-road

Citiz Toulouse 2013 Peugeot I-On / Renault Zoé

City Roul' Rennes Renault Zoé

Cityz Besançon 2012 Peugeot I-On / Renault Zoé

Mobee Monaco 2014 Renault Twizy

Mobigo Longvic 2015 Renault Zoé

Mobili'Volt Angouleme 2012 Mia électrique

Moebius Rueil-Malmaison 2010 Fam F-city

Monautopartage Tinchebray 2014 Renault Zoé + Twizy

Monautopartage Marne la Vallée 2014 Renault Zoé

Mopeasy Neuilly 2011 Peugeot I-On

Plurial'Move Reims 2014 Renault Zoé + Twizy

Region Lib Niort 2013 Mia électrique

Region Lib Saintes 2013 Mia électrique

Region Lib Chatellerault 2013 Mia électrique

SunMoov Lyon 2013 Mitsubishi I-Miev

TOTEM'lib Marseille 2014 Renault Twizy

Twizy Way Saint-Quentin-en-Yvelines 2012 Renault Twizy

Wattmobile Aix-en-Provence 2014 Renault Twizy

Wattmobile Avignon 2015 Renault Twizy

Wattmobile Bordeaux 2014 Renault Twizy

Wattmobile Grenoble 2014 Renault Twizy

Wattmobile Lille Flandres 2014 Renault Twizy

Wattmobile Lyon 2014 Renault Twizy

Wattmobile Paris 2014 Renault Twizy

Wattmobile Toulouse 2014 Renault Twizy

Yelomobile La Rochelle 1999 Citron C-Zero

2) En Europe

Nom du service Pays Ville Véhicules utilisés

Zencar Belgique Bruxelles Tazzari Zero

Electric Easy Suisse Canton du Jura Citron C-Zero

Mobility Car Sharing Suisse M-Way Think City

BlueRoma Italie Rome Bolloré BlueCar

BlueTorino Italie Turin Bolloré BlueCar

Emov Espagne Madrid Citroen C-zero

Autolibe Espagne Barcelone Renault Twizy

Source London Angleterre Londres Bolloré BlueCar

SunFleet Suède Göteborg Volvo G60 GNV

SunFleet Suède Västerås Volvo G60 GNV

SunFleet Suède Malmö Volvo G60 GNV

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SunFleet Suède Lund Volvo G60 GNV

SunFleet Suède Linköping Volvo G60 GNV

SunFleet Suède Lerum Volvo G60 GNV

SunFleet Suède Kungsbacka Volvo G60 GNV

Multicity Allemagne Berlin Citroen C-zero

3) Dans le monde

Nom du service Pays Ville Véhicules utilisés

Car2Go USA San Diego Smart for two

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Les projets de véhicules électriques d’autopartage en libre service

De nombreuses villes à travers le monde ont choisi de s’attaquer au problème de la mobilité en

mettant en place des flottes de véhicules électriques en libre-service.

Pour cela, chaque ville lance un appel d’offre, dont les modalités seront différentes en fonctions de

du pays/ville considéré.

Tout d’abord, prenons l’exemple de la ville de Paris et sa flotte d’Autolib’. C’est le groupe Bolloré qui

est parvenu à décrocher l’appel d’offre et la mise en fonctionnement du service Autolib’ a eu lieu en

2011.

Le principe est assez simple, il suffit tout d’abord de souscrire un abonnement pour pouvoir ensuite

débrancher n’importe quelle voiture de sa borne de recharge et ainsi pouvoir l’utiliser la durée

souhaitée.

Ce projet avait comme finalité de désengorger la ville de Paris, diminuer les émissions de gaz à effet

de serre du au transport en privilégiant un véhicule électrique en libre partage, mais également

d’offrir une solution de déplacement alternative aux transports en communs.

Le concept de l’Autolib’, étant assez novateur pour l’époque, a eu pour conséquence un

développement de ces véhicules dans de nombreuses autres villes que Paris : Bordeaux, Lille, San

Diego, Indianapolis etc…

La clientèle la plus potentiellement séduite serait des cadres parisiens, masculins, préférant conduire

un véhicule d’un point à un autre plutôt que d’emprunter les transports publics.

Cependant, le développement des Autolib’ a Paris s’est fait en parallèle du développement des VTC

et autres chauffeurs privés offrant le même service à cette clientele, sans conduire et avec un

meilleur confort.

Si le groupe Bolloré reste très discret sur la rentabilité économique du service Autolib' et sur le

niveau des subventions publiques qu'il perçoit pour compenser le déficit d'exploitation, des

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évolutions sont d'ores et déjà envisagées. Il s'agit de favoriser l’intermodalité du service

d'autopartage avec les autres modes de transport en commun et d’offrir davantage de services à ses

abonnés (nouvelles fonctions de réservation, partenariats, etc.…).

En 2017, le groupe ambitionne de se déployer à Londres avec Bluecity et d’implanter son service

d’autopartage pour la première fois en Asie, à Singapour, avec BlueSG.

Intéressons-nous maintenant au Canada, et plus précisément à la ville de Montréal au

Québec.

Le secteur du transport représente 43% des émissions de gaz à effet de serre, c’est pourquoi la

municipalité de Montréal a souhaité installer une flotte de véhicules électrique d’autopartage en

libre-service, afin de réduire la part de ce secteur dans le total des émissions de gaz a effet de serre.

Un appel d’offre a donc été lancé. La difficulté réside dans les conditions de l’appel d’offre qui stipule

que les voitures doivent avoir une autonomie de 150km, ce qui est impossible à envisager pour les

constructeurs, pour qui ce nombre est beaucoup trop important pour des véhicules électriques en

libre services.

A titre de comparaison, une voiture électrique ayant une autonomie de 150km correspondrait à un

modèle du constructeur TESLA… Bien loin du coup de fabrication d’une Autolib’ ou d’une Renault

Zoé.

Au Danemark, et plus précisément à Copenhague, les véhicules d’autopartage électrique en

libre-service sont également très présents. La spécificité de Copenhague est que le marché

est ouvert et donc plusieurs entreprises sont implantées dans cette même ville

(contrairement à la ville de Paris ou le groupe Bolloré détient le monopole avec ses Autolib’).

On retrouve la société Green Mobility en partenariat avec Renault.

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On retrouve également la société allemande DriveNow avec une flotte de BMW I3. DriveNow prévoit

dans un futur proche de s’exporter en Norvège et en Suède.

Enfin, il est également important d’aborder les scooters électriques en libre services qui sont

également des moyens de transports, avec des coûts de conception, fabrication et entretien

nettement inférieur à ceux d’une voiture.

L’entreprise Gogoro est déjà en train d’installer des parcs de scooters électriques en libre-service, à

Taïwan.i

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Projets privés

De nombreux projets privés voient le jour au fur et à mesure que l’avancée technologique

faisant le rapport entre le stockage électrique et la puissance fournie au moteur grandie. Ainsi, on

pourrait imaginer voir dans nos rues plus de voitures électriques que de voitures à essence, mais cela

n’est pas aussi simple tant la voiture électrique prévoyant des économies est si complexe. Il s’en suit

alors de savoir si la voiture électrique est réellement la voiture de demain ?

Enormément de procédures sont mises en place dans le but d’aider les particuliers à effectuer la

transition entre leur voiture à moteur thermique et une nouvelle voiture arborant un moteur

électrique. L’autorisation pour les particuliers de garer leurs véhicules sur des bornes de recharge

réservées Autolib (Paris) afin qu’ils puissent recharger leur batterie. La création d’un Bonus

Ecologique financier offrant aux usagers de véhicules électriques une aide allant jusqu’à 1000 € (en

2017, un décret inclus les deux et trois-roues motorisés électriques).

Les constructeurs de véhicules électriques privés offre aussi des garanties quant à l’utilisation et la

stabilité de leurs batteries installées. C’est l’exemple de la Nissan Leaf dont la batterie est garantie

par le constructeur pour 8 ans d’utilisation ou 160 000 km parcourus. Dans le cas où la batterie serait

défectueuse ou ne remplirai pas complètement sa tâche, la batterie serait changée aux frais du

constructeur.

En France et en Europe :

La Renault Zoe, modèle du constructeur automobile Français Renault, présenté pour la

première fois en 2010 lors du Mondial de l’automobile (Paris) et mise en circulation depuis 2013

présente de très bonnes caractéristiques pour une voiture électrique et est un très bon exemple. La

Zoe possède plusieurs batteries qui lui offrent une autonomie annoncée de 210 km pour une

puissance de 65 kW (équivalent à 88 chevaux). Aujourd’hui, le nouveau modèle de Zoe qui sera

commercialisée en 2017 est annoncé avec une autonomie de 400 km soit 2 fois plus que le premier

modèle. Cet écart atteste de l’avancée technologique dans le stockage et l’utilisation des batteries.

La batterie se recharge sur prise électrique classique ou en borne de recharge publique en quelques

heures (suivant le voltage de la prise sur laquelle elle est branchée).

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En Europe, la BMW i3 est un modèle extrêmement rependu de par sa fiabilité lors de la

conduite et son rapport qualité prix. Ce véhicule 100% électrique se caractérise par de nombreuses

innovations technologiques, qui devraient marquer un nouveau départ pour l’automobile électrique.

Tout d’abord, la voiture possède un moteur à propulsion délivrant une puissance de 125 kW

(équivalent à 170 chevaux). Une technologie est ajoutée à ce moteur et représente une grande

avancée par rapport aux autres constructeurs : la recharge automatique de la batterie lors du

freinage du véhicule.

Dans le reste du monde, une marque ressort énormément par rapport à ses concurrents : Tesla.

En 2017 Elon Musk, dirigeant de Tesla Motors, annonce la production de la berline modèle 3,

à la pointe de la technologie de capteurs assurant une gestion de l’électronique et la possibilité

d’activer la conduite totalement autonome. D’ailleurs Tesla prévoit à terme de rendre tous ses

modèles 100% autonome à l’horizon 2018. La marque Tesla est l’entreprise la plus avancée en

termes de technologies de stockage dans une voiture aux caractéristiques luxueuses. En effet, de par

son prix exorbitant (35 000€ avant bonus à l’achat), le modèle 3 se permet de rivaliser directement

avec les véhicules à moteur thermique de chez BMW série 3, l’Audi A4 ou la Mercedes Classe C grâce

à son excellente autonomie de 350 km et de sa puissance sur route.

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Rêvant de concurrencer la plus prestigieuses des marques de voitures électriques, Farraday Future,

entreprise Chinoise de construction automobile, a annoncé son modèle crossover FF91 électrique et

autonome, qui devrait être la concurrente directe de la Tesla Model 3.

Faraday Future tente de mettre ses pas dans ceux de Tesla. L'entreprise emprunte en effet son nom

à un scientifique du XIXème, conçoit des voitures électriques autonomes et se fabrique une

GigaFactory solaire de 360 hectares dans le désert du Nevada. À sa tête : Jia Yueting, le Elon Musk

chinois, un milliardaire de 43 ans venu des médias.

L'an dernier, lors du Consumer Electronic Show (C.E.S) de Las Vegas, l'entreprise présentait sa FF91 :

un supercar 100 % électrique et autonome, au design de Batmobile et aux performances de Model X

– 0 au 100 km/h en 3 secondes et vitesse de pointe à 320 km/h. La presse parlait alors d'une "Tesla

Killer".

La FF 91 est donc bien une voiture de luxe, dont le prix devrait atteindre les 150 000 dollars, au bas

mot.

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Etat d’avancement des projets privés :

BMW iNext :

Le groupe automobile allemand BMW vient d’annoncer la signature d’un partenariat technique et

stratégique avec Intel et Mobileye. Le but est la conception d’une voiture totalement autonome d’ici

2021. La BMW iNEXT, première voiture totalement autonome de la marque, devrait voir le jour dès

cette année avec un prototype semi-autonome. Dès 2017, BMW testera la conduite autonome sur

les flottes entières avec davantage de fonctionnalités autonomes.

NextEV Nio EP9 :

Cette Nio EP9 revendique une puissance de feu : 1 mégawatt, soit 1 000 kW ou l’équivalent de 1 360

ch. Les quatre moteurs électriques, accompagnés de quatre boîtes de vitesses, fournissent

également un couple de 1 480 Nm.

De quoi avaler le 0 à100 km/h en 2,7 s, le 0 à 200 km/h en 7,1 s et atteindre une vitesse maximale de

313 km/h. Bien aidée par un appui aérodynamique maximal de 24 000 Newtons à 240 km/h, et une

capacité à encaisser jusqu’à 2,53 G en latéral, la supercar revendique une aisance particulière sur

circuit.

Conforme aux normes de sécurité exigées pour un proto LMP1, la Nio EP9 n’est cependant pas

destinée à la piste mais à un usage routier. Pesant 1 735 kilos, elle dispose d’une autonomie

annoncée à 427 km grâce à des batteries lithium-ion qui peuvent être rechargées en 45 minutes

ou échangées en quelques instants.

L’intérieur très technologique avec une planche de bord où l’on ne retrouve pas moins de quatre

écrans reste celui d’un concept-car. Il évoluera sans doute d’ici la sortie prévue en 2018.

Les six exemplaires annoncés pourraient bénéficier d’un système de conduite autonome, mais le constructeur est resté assez vague sur le sujet, se contentant de dire que les capteurs étaient là, mais que la technologie n’était pas encore implémentée.

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