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ETUDE N° 277 SEPTEMBRE 1988 Collections de statistique agricole Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles 1979-1985 Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques

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Page 1: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

ETUDE N° 277

SEPTEMBRE 1988

Collections de statistique agricole

Les transform ations du vignoble e t des e x p lo ita t io n s viticoles 1979-1985

Service Central des Enquêtes

et Etudes Statis tiques

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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT

DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIÈRES ET ÉCONOMIQUES

SERVICE CENTRAL DES ENQUÊTES ET ÉTUDES STATISTIQUES4, avenue de Saint-Mandé - 75570 Paris Cédex 12

Tél.: (1 )4 3 4 4 4 6 3 3

• Les com m andes de publications nationales (uniquement) et de microfiches, ainsi que les dem andes d ’abonnem ents doivent être adressées au :

M inistère de l'Agriculture et de la Forêt - SC E E S - Centre de Toulouse BP 88 - 31326 C A S T A N E T T O L O SA N C E D E X

accom pagnées d ’un chèque libellé à l ’ordre de :«M onsieur le R égisseur des recettes du SC E E S Toulouse»CC P Toulouse n° 8621 - 11 U

• Toute réclamation ou proposition d ’échange doit fa ire l ’objet d ’un courrier adressé au :M inistère de l ’Agriculture et de la Forêt - SC E E S - Docum entation 4, Avenue de S aint-M andé 75570 P A R IS C E D E X 12

• Les publications du SC E E S peuvent être consultées :- sur p lace à Paris (les lundi, mardi, mercredi e t vendredi de 14 heures à 17 heures et le

jeu d i de 9 h 30 à 12 heures)- dans un Service Régional de Statistique Agricole (voir en 3 eme de couverture)- ou dans un Service de Statistique Agricole d ’une Direction D épartem entale de

l ’Agriculture et de la Forêt.

• L e catalogue des publications nationales, régionales et départem entales sera adressé gracieusem ent sur sim ple dem ande au SCEES.

07/88

Signes conventionnels

Résultat nul P Chiffre provisoire

£ Résultat inférieur à la moitié de l'unité utilisée r Chiffre rectifié

Renseignement non disponible ou non encore publié -*+ Nombre inchangé

S Renseignement non publiable : secret statistique (loi du 7 juin 1951)

/ / / Il ne saurait être question d'inscrire un nombre en raison de la nature des choses

Prév. Prévision

Toute reproduction partielle ou totale est autorisée sous réserve de la mention de la source : Ministère de l ’Agriculture et de la Forêt, Service Central des Enquêtes et Études Statistiques (SCEES).Nous vous remercions de l ’envoi d ’un exemplaire de la publication ayant utilisé nos sources.

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LES TRANSFORMATIONS DU VIGNOBLE ET DES EXPLOITATIONS VITICOLES 1979-1985

Cet ouvrage co lle c tif constitue l'une des formes d 'exp lo ita tion des résultats de l ’enquête « Structure des exploita tions viticoles 1 986 ».

Cette enquête, effectuée sur p roposition du Conseil de D irection de l ’O .N .I. VINS, visait à mieux com prendre la dynamique du p o te n tie l et des exploita tions dans une pé riode m arquée p a r les déséquilibres du marché v itico le e t les réorientations de la p o litiqu e v itico /e communautaire.

Pour cela, une co llabo ra tion s ’est instaurée entre plusieurs organismes intéressés p a r cette connaissance.

- Les p rinc ipaux éléments de méthode on t été arrêtés p a r un groupe de tra va il formé d e représentants du C.N.A.S.E.A., de l ’I.N.R.A., de l ’O .N .I. VINS et du S.C.E.E.S.

- Les enquêtes et la sortie des p rinc ipaux inventaires chiffrés ont été réalisées par le S.C.E.E.S.

- La défin ition des tab leaux spécifiques nécessaires à la rédaction des chapitres, dont la lis te suit, a été réalisée p a r chaque auteur.

« Population e t em p lo i en viticu lture »

« La dynamique du vignoble et des ateliers viticoles »

« La dynamique du système p ro d u c tif e t l ’im pact spécifique des primes d ’a rrachage dans les explo ita tions viticoles »

« Les explo ita tions viticoles s ’engageant dans un p lan de modernisation : évolution en 5 ans de quelques caractéristiques structurelles »

« Evolution des exp lo ita tions viticoles à travers leur mode de com m ercia lisation entre 1979 et 1985 »

« Le vignoble et les explo ita tions de raisins blancs : Structure et évolution »

J.-C. MARTIN/S.C.E.E.S.Toulouse

R. LIFRAN/I.N.R.A. ESR M o n tp e llie r

P. BARTOLI/I.N.R.A.ESR Paris

P. LEROUX/C.N.A.S.E.A.Paris

P. A IG R A IN /O .N .l. V IN S Paris

J.-P. LAPORTEÆN.R.A. ESR M o n tp e llie r

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SOMMAIRE

Pages

PRÉSENTATION DE L’ENQUÊTE STRUCTURE DES EXPLOITATIONS VITICOLESDE 1986 ET PRINCIPAUX RÉSULTATS..................................................................................... 3

CHAPITRE I - Pop ulation et emploi en viticulture ................................................................ 7

CHAPITRE II - La dynamique du vignoble et des ateliers viticoles ..................................... 29

CHAPITRE III - La dynamique du système productif et l'impact spécifique des primesd ’arrachage dans les exploitations viticoles ................................................ 59

CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques caractéristiques structurelles du vignoble ........................................................................................................ 97

CHAPITRE V - Évolution des exploitations viticoles à travers leur modede commercialisation entre 1979 et 1985 .................................................... 105

CHAPITRE VI - Le vignoble et les exploitations de raisins blancs : structureset évolution ........................................................................................................ 137

ANNEXES CHIFFREES................. 151

1 - Annexes du chapitre I ............................................................................................................. 152

2 - Annexes du chapitre II ............................................................................................................ 157

3 - Annexes du chapitre I I I ............................................................................................................ 163

4 - Annexes du chapitre IV ............................................................................................................ 187

5 - Annexes du chapitre V ............................................................................................................ 197

ANNEXE DE M ETH O D E............................................................................................................... 225

1 - Présentation du sondage......................................................................................................... 226

2 - Utilisation possible des données de l’enquê te ..................................................................... 230

3 - Questionnaire et zonage ........................................................................................................ 232

RÉSUMÉ B IBLIO G R APH IQ U E.................................................................................................... 245

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PRÉSENTATION DE L’ENQUËTE «STRUCTURE DES EXPLOITATIONS VITICOLES 1986»

ET PRINCIPAUX RÉSULTATS

Au cours du prem ier trimestre 1986, une enquête statistique par sondage a été réalisée par le Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques à la demande et sur financement de l ’O ffice N ational Interprofessionnel des Vins, a v e c le concours du C.N.A.S.E.A. et l ’appui méthodologique de l ’I.N.R.A.

Cette enquête a été menée auprès des viticulteurs exerçant leur activité en dehors des zones consacrées quasi exclusivement à la production d 'appe lla tion d 'orig ine. Les vignobles des régions méridionnales, du Sud-Ouest, des Charentes et du Val de Loire ont donc été retenus, ceux de la Bourgogne, Champagne et Alsace écartés.

Ce choix est lié aux objectifs poursuivis lors du lancement de cette enquête et notamment, la connaissance des mouvements du vignoble intervenus depuis le dernier recensement de la viticulture (1979/1980). Certains d e ces mouvements ont, en effet, pour origine des mesures communautaires. Le niveau d 'app lica tion de celles-ci dans les zones géographiques écartées est par défin ition fa ib le, ces mesures ne s’adressant, à l ’époque de l'enquête, qu’au v ig n o b le « vins autres que VQPRD ». De plus, sur le plan global, la régression du vignoble touche prio rita irem ent les produits non VQPRD, la consommation intérieure de ces produits étant en nette diminution.

En outre, la réalisation de cette enquête devrait permettre :

- l ’actualisation de l'in form ation sur la place de l'a te lie r viticole dans les exploitations concernées,

- le rapprochement des données structurelles des exploitations avec leur(s) déclaration(s) de récolte,

- les activités de vin ification et, lorsqu’ il y a lieu, de commercialisation, lors de la campagne 1984/1985.

C'est ainsi qu’ont été sélectionnés 24 départements (2). Les résultats du présent ouvrage portent, sauf précision, sur tout ou partie de la zone géographique ainsi définie, et non sur l'ensemble du vignoble français.

D'après le RGA Viti. 1979/1980, ces 24 départements représentent, par rapport à l'ensemble français, 93% des volumes de vins commercialisés, 85% des exploitations concernées par la commercialisation d'un produit v iti-v in ico le , 96% des superficies en vignes autres que VQPRD et 81% des superficies VQPRD.

Pour les 4 départements du Languedoc-Roussillon, pour l’ensemble de l ’aire vitivole apte à la production de C ognac, ainsi que pour la G ironde, plusieurs zones infra-départementales ont été créées où l’on a le plus fréquemment a t te in t le nombre minimum de questionnaires pour prétendre à la représentativité de la situation vin ico le 1985 (cf Annexe de méthode).

L'exploitation des données recueillies sur les 24 départements sélectionnés a été envisagée selon deux d irections différentes :

- d'une part, la mise à disposition de l’inform ation « brute » sous form e de « plaquettes » visant à une diffusion la rg e des principaux résultats départementaux ou régionaux de l’enquête, les données statistiques é tant accompagnées de commentaires rapides,

- et d ’autre part, la réalisation du présent document, visant à regrouper en un même ouvrage, plusieurs articles t r a ita n t de thèmes précis éclairés notablement par l'enquête viticole 1986, thèmes d 'in térêt im m édiat ou considérés com m e priorita ires à analyser.

Plusieurs sujets d ’études ont donc été sélectionnés. Les analyses présentées dans ce document recouvrent les tro is domaines principaux suivants :

- la dynamique du potentie l (envisagée ici sous plusieurs aspects mais plus particulièrem ent sous l’angle socioécono- mique),

- l ’emploi et la popula tion dans les exploitations viticoles,

- la commercialisation des produits viti-vinicoles.

(1 ) Vins de qualités produits dans les régions déterminées soit en France : AOC et VDQS.(2) Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Chorente, Charente-Maritime, Haute-Corse, Corse du Sud, Dordogne, Drôme, Gard, Gers, Gironde, Haute-Garonne, Hérau lt,

Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne, Var, Vaucluse.

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Ainsi, certains aspects de la viticulture, éclairés par l'enquête ne sont pas, ou peu, abordés ici ; no tam m ent des aspects techniques, comme par exemple, la mécanisation de la vendange, les façons culturales viticoles, la capacité de cuverie... Cet ouvrage ne do it donc être considéré que comme un prem ier pas dans l'exp lo ita tion « ana ly tique » des résultats de l'enquête viticole 1986.

La réalisation de ces études thématiques s’est appuyée sur la mise sous forme de base de données de l'ensem ble des questionnaires de l'enquête, base de données elle-même interrogeable, de manière à la fois simple et perform ante, par l’interm édiaire du logiciel ARISTIDE développé par la Sous-Direction de l'In form atique du Ministère de l ’Agriculture pour exploiter les résultats des enquêtes statistiques conduites dans les exploitations agricoles.

Une des possibilités très intéressante offerte par ce logiciel est l’appariem ent avec d'autres enquêtes, et en particu lier avec le recensement viticole de 1980 et le RGA 1979/1980.

Pour fac ilite r la compréhension du présent document et permettre une lecture cohérente des différents chapitres qui le composent, il est nécessaire de présenter rapidement quelques caractéristiques de cette enquête.- Les exploitations enquêtées ont été tirées au sort de manière « stratifiée » parmi les exploitations commercialisant un

produit v iti-vin icole en 1979, (ci-après dénommées : exploitations commercialisantes).- Pour éviter une perte d 'in form ation, particulièrement en matière de superficies, ont également été enquêtées, comme

cela se pratique traditionnellem ent, les exploitations créées entre 1979 et 1985 à p a rtir de terres libérées p a r d ’autres exploitations existantes en 1979.

- Cette enquête présente la particu larité de contenir également des informations sur les exploitations v itico le s ayant disparu en tant qu’exploitations agricoles entre 1979 et 1985. Ceci s’est avéré nécessaire pour, par exem ple, tenter d évaluer l ’impact de la prime d'arrachage dans certains processus d ’abandon de l'ac tiv ité agricole.

Au to ta l, ce sont 7 970 questionnaires qui ont été remplis par enquête directe auprès des exploitants e n tre février et avril 1986, représentant 185 141 exploitations (nombre extrapolé). L’ensemble des éléments de méthode, propres à écla irer les possibilités d 'in terprétation des résultats de ce sondage, sont présentés en annexe de méthode.

Les principales données issues de l ’explo itation de l'enquête « structure des explo itations viticoles de 1986 » et de son appariem ent avec le RGA 1979/1980 sont exposées dans le tableau 1.

Tableau 7 Evolution 1979/1980 - Principales données

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On trouvera ci-dessous quelques uns des principaux résultats issus de cette enquête :

• Dans un premier chapitre, J.-C. MARTIN analyse les caractéristiques démographiques de la p o pu la tion viticole.

Il apparaît que le renouvellement des viticulteurs est fa ib le :

- il n'est pas assez rapide, d'où un vieillissement très marqué des chefs d 'explo itation,

- les jeunes, moins attirés par la production de vins de table, s’installent peu,

- une reprise transitoire d ’exploitation est souvent assurée par des femmes p lutôt âgées, en attente de retraite.

Les activités extérieures sont toujours plus fréquentes en viticu lture qu’ailleurs, (elles assurent une survie de p e tite s unités et dans certains cas, elles favorisent un dynamisme viticole grâce aux revenus extérieurs) même si le vieillissement de la population, les conditions de cotisations à la M utualité Sociale Agricole, l’environnement économique ont en tra îné une réduction de la double-activité depuis 1979.

La structure de l'emploi dans les exploitations viticoles s’est modifiée. Les emplois à temps com plet ont regressé, la m ajorité des chefs et des conjoints sont occupés à temps partie l sur l'exploitation.

Les zones orientées vers les vins de table sont plus vulnérables que celles produisant des vins A .O .C. ou des fru its et légumes.

Le recul de l'emploi salarié est particulièrement fo rt ; ce type de main-d’œuvre tend à se concentrer dans les exploitations avec cave particulière et réalisant la mise en bouteille.

• Dans un deuxième chapitre, les principaux mouvements affectant le potentiel de production viticole sont a b o rdés par R. LIFRAN au niveau micro-économique. Ce chapitre montre comment les différents flux se combinent au niveau des ateliers viticoles pour produire une dynamique de régression, de stabilité ou de croissance. Deux champs sont privilégiés : les exploitations disparues et les exploitations pérennes.

Dans les exploitations pérennes, une différenciation très nette des ateliers viticoles selon la combinaison de mouvements en entrée et en sortie permet de considérer quatre sous-champs qui servent de base aux tra item ents statistiques.

Après identification des principaux mouvements (arrachages et plantations, achats et ventes, mouvements de baux viticoles), il est donné pour chacun d ’entre eux un bilan, établi par exploitation. On décrit fina lem ent l'incidence d e ces divers mouvements sur l ’évolution des ateliers viticoles. Il appara ît que les transformations en cours conduisent à une redistribution du potentie l au p ro fit des viticulteurs « professionnels ».

• Dans un troisième chapitre P. BARTOLI étudie la dynamique du système productif à un niveau plus généra l et l'im pact spécifique des primes d'arrachage.

L'approche des évolutions 79-85 est menée en re lation avec les caractéristiques structurelles de dépa rt des exploitations (taille et taux de vitico lité en particulier). Il appara ît que si, globalement, le taux de disparition d im inue avec la ta ille , pour autant, au sein des exploitations pérennes, la concentration foncière ne s'opère pas au profit des plus grandes exploitations. Par contre la régression viticole tend à s’accroître avec la ta ille de l’exp lo ita tion, alors q u e la vigne résiste mieux au sein des petites exploitations et des exploitations spécialisées. Mais ces effets de résistance sont cependant très atténués dans les zones de forte régression vitico le, où ils sont pondérés par des effets régionaux. D e plus ces dynamiques sont liées aux systèmes d ’emplois et de revenus dans lesquels sont insérées les familles.

La prime d'arrachage dans ce cadre n 'apparaît que comme une composante de la régression viticole, q u e lle ne recouvre d'ailleurs pas en to ta lité . Son impact estfortement différencié selon les caractéristiques des exploitations e t des espaces régionaux. La prim e s'inscrit en effet dans des logiques complexes de développem ent ou de régression des exploitations depuis l'accompagnement de la disparition jusqu'à l ’impulsion ou l’am plifica tion de form es de diversification voire de reconversion.

• Dans un quatrième chapitre Ph. LEROUX étudie l'évolution de quelques caractéristiques structurelles du vignoble.

Depuis l ’instauration en 1972 de la directive socio-structurelle CEE sur la modernisation des exploitations agrico les, moins de 5% seulement parm i les exploitations qui ont bénéficié d ’un plan de développem ent ou d 'un plan d ’am élioration m atérie lle étaient des exploitations viticoles, alors que ces exploitations représentent plus de 8% des exploitations françaises à temps complet.

Au plan de leurs structures de production, les exploitations viticoles en cours de modernisation se distinguent de l ’ensemble des explo itations viticoles, par une SAU nettement plus importante, une surface en vigne et une p ropo rtion de vigne dans la SAU plus élevée et un encépagement de meilleure qualité. Les évolutions qui ont eu lieu entre 1980 e t 1985 traduisent notamment, grâce à l’instauration en 1985 des plans d 'am élioration, plus restrictifs vis-à-vis des explo itations dégageant déjà des revenus convenables, l’accès de nouvelles couches d ’exploitations, plus petites et moins spécialisées,

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aux aides à la modernisation. Cette ouverture peut p réfigurer une utilisation plus large et plus systématique de cet instrument d ’aide publique aux investissements que sont les PAM, pour accompagner les nécessaires a d a p ta tio n s et restructurations des exploitations viticoles françaises face à l'évolution du marché des vins dans la CEE.

• Dans un cinquième chapitre P. A1GRAIN étudie les modes de commercialisation des exploitations v itico les.

On assiste, entre 1979 et 1985, à une croissance de la vin ification en coopérative et à un recours accentué à la vente, au départ de la propriété, de vins conditionnés. Simultanément, les exploitations ayant de la v igne ont évolué différemment selon leur mode de commercialisation, les 100 000 apporteurs to taux en cave coopérative en 1979 ont pour 13% d'entre eux disparu, la grande m ajorité des autres évoluant peu. les 60 000 exploitations com m ercialisant du vin à la propriété constituaient un ensemble hétérogène. Ces dernières ont connu des évolutions différenci ées selon leur structure, a llant de la marginalisation de l’ate lier v itico le pour celles ayant les plus petites tailles e n vigne, à la diversification des grands domaines, en passant par la spécialisation en viticulture d ’une partie de celles s ituées entre 5 et 12 ha de vigne. Quant aux 20 000 exploitations qui commercialisaient un produit v itico le autre que le vin en 1979, leur très fa ib le nombre en 1985 (3 700) s’analyse, pour certaines d ’entre elles, comme une accession conjoncture lle au statut de « commercialisant ».

• Enfin dans un sixième chapitre, J.-P. LAPORTE étudie le vignoble blanc, qui représente environ le t ie rs du vignoble français. Il est principalement situé dans le Sud-Ouest et les Charentes mais reste cependant présent sur l ’ ensemble du te rrito ire viticole.

Ce vignoble est très largement localisé sur des terro irs d 'appella tion d 'o rig ine don t les contraintes ont marqué profondément l ’encépagement caractérisé par une grande spécialisation régionale à la base de produits d ive rs et typés (vins effervescents, vins doux, vins secs, vins de cépages...). L’évolution de ce vignoble de cépages blancs (hors grands vignobles d ’appellation septentrionaux) est marquée par une forte régression (— 10,6% contre - 3,6% p o u r les noirs entre 1979 et 1985) en particu lier du fa it des forts taux d ’arrachage dans les terroirs traditionnels des C harentes et du Sud-Ouest. Ces mouvements s'accompagnent d ’une fo rte rénovation qualita tive d ’un vignoble où les hybrides représentaient encore une part importante en 1979.

Dans un marché des vins de table en crise structurelle, les perspectives plus favorables du marché des blancs devraient accélérer le mouvement de rénovation, tout en atténuant la régression.

Ces résultats permettent d ’étudier quelques aspects majeurs des transformations intervenues dans le potentie l de production et les structures des exploitations viticoles. Ils mettent en évidence leur d iffé rencia tion selon les caractéristiques des exploitations et des régions et en particu lie r selon la place de l'a te lie r viticole dans le système de production. Car il convient d ’avo ir présent à l ’esprit que, dans le cadre d'une régression g loba le du vignoble courant, les évolutions, loin d ’être homogènes, concernent différemment les divers types d 'exploitations. Par là cette é tu d e permet de mieux évaluer l ’hétérogénéité des réactions face aux incitations de la politique vitico le et les contraintes pesan t sur ses réorientations. Mais, il convient aussi de souligner que l ’hétérogénéité des évolutions et des situations re lè v e aussi de déterminants non spécifiquement agricoles tels les aspects patrim oniaux ou les contextes économiques ré g io n a u x dans lesquels s'inscrivent les différents vignobles.

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CHAPITRE I

POPULATION ET EMPLOI EN VITICULTURE,,

SOMMAIRE Pages

IN T R O D U C T IO N ............................................................................................................................................................ 8

I - CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES DES EXPLOITATIONS VITICOLES.................................. 8

A . Accentuation du vie illissem ent.......................................................................................................................... 8

B. Des jeunes peu attirés par la culture de la vigne ................................................................................................ 9

C. La féminisation de la v itic u ltu re ....................................................................................................................... 9

D. Les activités extérieures à l ’exploitation : une forme d 'em plo i encore im po rtan te ............................... 11

E. Les retraités partout en augm enta tion ............................................................................................................ 1 5

II - LA SITUATIO N DE L’EMPLOI EN 1 9 8 5 ...................................................................................................................... 1 7

A. La viticulture, une source d'emploi bien souvent en recul ............................................................................... 1 7

B. Le reflet des structures et des systèmes de p ro d u c tio n ................................................................................. 1 9

C. Une a ltération des structures de l'emploi : le recul des exploitations à temps com plet ..................... 19

D. Le sous-emploi chronique du chef et du conjoint .......................................................................................... 21

E. La place du sa laria t ............................................................................................................................................ 2 4

C O N C L U S IO N ................................................................................................................................................................ 2 7

LISTE DES A N N E X E S ...................................................................................................................................................... 2 8

(1) Chapitre rédigé par JearvClaude MARTIN, Bureau Statistiques Végétales et Forestières au S.C.E.E.S.

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INTRODUCTION

En 1986, le Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques a réalisé, à la demande de l’O f f ic e National Interprofessionnel des Vins une enquête par sondage auprès des viticulteurs exerçant leur activité en d e h o rs des zones consacrées uniquement à la production de vins d ’A ppella tion d 'O rig ine.

Les mouvements du vignoble ont fa it l'ob je t d ’une première description avant d ’être analysés d a n s le cadre réglementaire européen (Cahiers de Statistiques Agricoles n° 2 1987).

Il est cependant nécessaire de se pencher sur l'environnement social et d ’approcher causes et e ffe ts de cette dynamique car, au cours de ces dernières années, les changements ont été importants.

Tout d ’abord, les caractéristiques démographiques des chefs d ’exploitations et de leurs conjoints s e ro n t étudiées, à l'exclusion des autres membres de la fam ille, uniquement recensés à l'occasion des Recensements G éné raux et des Enquêtes sur les Structures des Exploitations.

La deuxième partie abordera la question de l'em plo i en viticulture, production agrico le généralem ent perçue comme exigeante en main d ’œuvre mais soumise à des difficultés de commercialisation.

Précisons que seules les exploitations ayant de la vigne en 1985 sont ici analysées, soit 151 500 unités.

I - CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES DES EXPLOITATIONS VITICOLES

A - Accentuation du vieillissement

Le vieillissement s’aggrave en viticulture malgré la disparition d 'explo ita tions viticoles tenues p a r les chefs d 'explo ita tion âgés et incités, par diverses mesures d 'o rd re social ou économique, à cesser leur a c tiv ité . L’enquête Structures des Exploitations Agricoles 1985 révèle que ce phénomène est particulièrem ent net d a n s les unités appartenant à l'OTEX « Autre Viticulture ».

Le vieillissement est dû à un accroissement de la classe d ’âge 55-64 ans qui de 25,8 % en 1979 atteint 3 5 ,6 % en 1985, alors que les personnes âgées de 65 ans et plus représentent une proportion relativement stable entre 1 979 et 1985 : 20 %.

Le renouvellement des chefs d 'explo ita iton par des jeunes n'est pas systématique : les moins de 35 ans sont moins fréquents dans les exploitations viticoles enquêtées que dans l'ensemble de l'agricu lture : 7,3 % au lieu de 10,2, leur proportion était de 9,1 % en 1979.

Les femmes accèdent plus tardivement que les hommes au rang de chef d 'exp lo ita tion , relativement peu sont d'un âge compris entre 45 et 54 ans, à la différence des hommes. Une grande partie d'entre elles ont plus de 64 ans. La reprise d ’exploitation lors du veuvage féminin est un phénomène assez courant, par suite d'une espérance de v ie en général supérieure et un âge inférieur à celui de leur conjoint antérieurement chef d 'exp lo ita tion. Elle peut aussi in te rven ir lors de la prise de retra ite du conjoint.

Dans le M id i, cette situation démographique est souvent accentuée : Var, Bouches-du-Rhône, Hérault et Pyrénées-Orientales. Le Var atte int un extrême avec 36,0 % de chefs âgés de plus de 64 ans. La responsabilité des unités viticoles est de plus en plus détenue par des personnes de 55 à 64 ans : 25,7 % en 1979, 34,4 % en 1985 dans l'Hérault.

A l'opposé, dans la moyenne Vallée du Rhône, le Vaucluse et la Drôme existe un plus g rand dynamisme démographique : 13 % à 14 % des exploitations sont détenues par des jeunes de moins de 35 ans. Peu d ’OTEX étudiées dans d ’autres travaux statistiques parviennent à ce pourcentage (Cas des OTEX Porcs, autres G ranivores, autres Polyélevages).

Le Sud-Ouest présente plus d ’uniformité que le M id i. Les personnes de plus de 64 ans sont en légère d im inution par rapport à 1979, leur proportion est de l'o rdre de 15 % en 1985. On assiste à une fo rte concentration des e ffec tifs dans la classe d ’âge 55 à 64 ans. A cet égard, l'exemple de la G ironde est significatif avec 26,4 % en 1979,38,9 % en 1985. Les jeunes sont relativement fréquents en Dordogne et dans le Gers.

Dans le Val-de-Loire, la progression des plus de 54 ans affecte davantage l'Indre-et-Loire, donc la Toura ine, que les autres départements.

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d \ . C C d

CSA/E 2 7 7

B - Des jeunes peu attirés par la culture de la vigne

Le taux de diminution est particulièrement sensible dans l'ensemble de l'agricu lture sur la classe des chefs de m o ins de 35 ans. Cette désaffection est amplifiée en viticulture : entre 1979 et 1985, le nombre de ceux-ci chute de 33,7 % a lo rs que le taux de disparition des exploitations viticoles a tte in t seulement 18,7 %.

Cependant, dans la moyenne Vallée du Rhône, les cultures légumières, fruitières et le bénéfice de l’appe lla tion Côte-du-Rhône exercent une attraction certaine auprès des jeunes dont le nombre absolu se stabilise dans le Vaucluse, augmente même dans la Drôme.

Avec des systèmes de production analogues, le Maine-et-Loire est dans cette situation.

La viticulture ne se distingue pas de l’ensemble de l’agriculture française dans le Gers, la G ironde, l'A rdèche et l'Aude.

La place des jeunes est en forte réduction dans le Roussillon et dans le Var, avec des évolutions négatives de 58,7 % et 72,6 % respectivement. Les jeunes chefs paraissent abandonner la vigne lors d'une spécialisation en cultures fru itiè res (Pyrénées-Orientales) ou horticoles (Var). L’Hérault connaît aussi ce phénomène.

Le fa ib le intérêt des jeunes pour la viticulture a des causes très diverses, difficiles à analyser ici. On constate q u e les jeunes chefs disposent d'unités viticoles en moyenne de ta ille élevée et en progression.

C - La féminisation de la viticulture

Entre 1979 et 1985, l ’effectif de chefs d ’exp lo itation féminins s’est accru en valeur absolue passant de 13 9 70 à 16 700. Observable sur l’ensemble de l’agriculture, cette évolution est plus accentuée en v iticu lture , ce qui pe rm et de combler partiellem ent le retard : 11,0 % des chefs sont féminins au lieu de 11,9 % dans le cas général en 1985. M a is les femmes disposent d ’unités de ta ille moyenne inférieure à celles des hommes.

La population féminine (chefs et conjointes) est estimée à 128 140 personnes pour l ’ensemble des départements enquêtés.

La féminisation des chefs est une caractéristique du M idi, avec une proportion de 12,6 %. Cependant la D rôm e et, dans une moindre mesure, le Gard ont des taux particulièrem ent faibles ; leurs niveaux ne semblent pas s’accroître de manière significative. Par contre, le Vaucluse se différencie nettement de ses voisins : pourcentage élevé de 14,7 % e t en forte progression ; la nature des systèmes de production ne permet pas d ’expliquer ici cette opposition dans la moyenne vallée du Rhône.

La situation de l’Hérault est proche de celle du Vaucluse.

Le niveau maximum est atte int par le Var, 18,7 %.

Dans le Sud-Ouest, un chef féminin est peu fréquent, à peine 10 %. Les départements orientés vers la polyculture sont les moins féminisés ; toutefois le Bordelais se singularise avec un taux de 11,6 %. En Charente et Val de Loire, la p lace des femmes est très marginale, entre 6 et 8 %.

Ce phénomène do it être rapproché du vieillissement de la population viticole. Les femmes deviennent les seules personnes susceptibles d ’éviter la disparition de l’exploitation, de repousser à plus tard des choix de succession. Elles sont généralement âgées : dans le Var, par exemple, 80,7 % ont plus de 54 ans.

Tableau 1 . A ge des chefs d ’exploitations viticoles féminins et des conjointes en 1985Unités : n o m b r e , h a

Moins de 35 ans

35 à 44 ans

45 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 ans e t plus

Tous âge s

Chefs féminins 1 021 1 901 2 696 2810 3 016 5 275 16 7 1 9Superficie v itico le 4 047 10 878 14 934 12 119 10 732 16 620 69 3 3 0Taille moyenne en vigne 3.96 5.72 5.54 4.31 3.56 3.15 4 .1 5

Conjoints féminins 10 847 18 586 33 341 20 489 14 727 13 434 111 4 2 4

Total effectif féminin(Chefs et conjoints) 11 868 20 487 36 037 23 299 17 743 18 709 128 143

Source : Enquête S tructure des E xp lo ita tion s V itico les 1986

- 9 -

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M -ttàCSA/E 277

Graphique 1 : Pyramide des âges des chefs d ’exploitations viticoles en 1985

Ensemble = 100,0 %

EFFECTIF

20,2%

16,7%

18,8%

23,7%

13,3%

7,3%

AGE (années)

80

75

70

65

60

55

50

45

40

35

30

25

20

15

12,0%SUPERFICIE V IT IC O LE TOTALE dont PLANTÉE en 1 9 85 ■ ■

14,2%

18,5%

26,3%

19,0%

10,0%

Graphique 2 . Chefs d ’exploitations viticoles selon l’âge et le sexe du chef d ’exploitation

Pourcentage Fréquence des effectifs

moins 35 à 44 45 à 54 55 à 59 60 à 64de 35 ans ans ans ans ans

65 ans et plus

Légende :

Féminin

Masculin mPourcentage Répartition des superficies viticoles

moins 35 à 44 45 à 54 55 à 59 60 à 64de 35 ans ans ans ans ans

65 ans et plus

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Graphique 3 : Variation du nombre de jeunes chefs d ’exploitations viticoles entre 1979 e t 1985

SCEESCSA/E 2 7 7

Diminution % - 80 % -40 ‘

MIDI

Ardèche

Aude

Bouches-du-Rhône

Corse

Gard

Hérault

Pyrénées-Orientales

Var

Vaucluse

CHARENTES-VAL de LOIRE C

Charente

Charente-Maritime

Indre-et-Loire

Loire-et-Cher

Loire-Atlantique

SUD-OUEST

Dordogne

Haute Garonne

Gers

Gironde

Lot-et-Garonne

Tarn

Tarn-et-Garonne

c

+ 20 1

— I

Augmentation '

Drôme

Maine-et-Loire

ENSEMBLE

D - Les activités extérieures à l’exploitation : une forme d’emploi encore importante

En 1985, 28,7 % des exploitations viticoles obtiennent un surplus de revenu grâce à une activ ité exercée hors de l ’explo itation par le chef lui-même ou son conjoint ; l ’étude des autres membres de la fam ille , et donc celle au niveau du ménage, ne peut être réalisée.

La double activité des chefs demeure plus fréquente en viticulture que pour l'ensemble agrico le : 21,5 % con tre17,3 %. Les chefs féminins sont moins souvent double-actifs en raison de leur âge élevé. Les conjointes pratiquent plus rarement un trava il extérieur : 17,4 %.

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Deux fois sur quatre l'activ ité extérieure provient du chef même, une fois sur quatre à la fois du chef e t du conjoint, une fois sur quatre du conjoint seul. Le potentiel v itico le ainsi mis en valeur est estimé au quart du v ignob le to ta l. Les exploitations correspondantes ont une ta ille moyenne plus fa ib le que pour l'ensemble : 4,9 ha contre 5,6 ha.

Le recours à cette forme de travail est déterminé par de multiples facteurs, notamment l'importance du vignoble cultivé et l'ensemble des revenus perçus. Les petits unités en monoculture viticole ont besoin de ressources ob tenues par le chef ou son conjoint, à l'opposé, un vignoble plus étendu ou la présence d'un autre a te lie r agrico le fre inent l'accès à la double-activité.

Deux grands types sont observés dans le comportement des chefs :

- soit l'activité extérieure correspond à la réelle profession, le chef n ’étant pas véritablem ent un viticu lteur,

- soit elle est exercée marginalement dans l'emploi du temps.

Par contre, la conjointe disposant d ’une activ ité extérieure y consacre au moins 3/4 de temps ; sa p a rtic ip a tio n à la vie de I’ exploitation est alors fa ib le voire nulle en dehors des travaux saisonniers de vendange.

Mais en régression depuis 1979

La double-activité des chefs tend actuellement à reculer dans l’ensemble de l’agricu lture française, la viticulture n’échappe pas à ce mouvement, même s'il est moins rapide, - 25,3 % au lieu de - 28,2 %. Rappelons que la dim inution du nombre d'exploitations viticoles est moindre : - 17,2 %. La superficie du vignoble correspondant s'est m aintenue au niveau de 1979, il en résulte une augmentation assez sensible de la ta ille moyenne, 4,0 ha au lieu de 3,2 ha.

Pourtant le taux de disparition de ce type d'explo itations est inférieur à la moyenne générale, cette é vo lu tion peut paraître contradictoire avec la précédente.

La double-activité favorise la pérennité de l ’explo itation mais, dans le même temps, elle est soumise à des facteurs négatifs.

La nouvelle réglementation des cotisations de la M utualité Sociale Agricole a incité un chef doub le-actif à transférer à sa conjointe la responsabilité de chef, lui assurant ainsi certains avantages sociaux, d 'où une cause de d im inu tion . De plus le vieillissement de la population et l ’accès à la retra ite fac ilité réduisent la popula tion apte à p ra tique r une activité extérieure. Sans oublier le contexte général de l’emploi.

Au contraire, la réduction des revenus en vin de tab le a pu ob liger quelques exploitations à recourir récemment à une activité extérieure.

SCEESCSA/E 277

Tableau 2 - Activités extérieures des chefs et des conjoints dans les exploitations viticoles en 1985

151 455 explo ita tions viticoles843 900 ha de vigne5,6 ha de v igne /exp lo ita tion

Activ ité extérieure du chef ou du conjo in t v 42 430 explo ita tions

213 100 ha de vigne 4,9 ha de v igne /exp lo ita tion

Chef C on jo in t

32 550 explo ita tions 20 550 explo ita tions129 920 ha de vigne 118 780 ha de vigne

Chef exclusivement 22 880 explo itations 94 310 ha de vigne

4.1 ha de v igne /exp lo ita tion

I . .dont chef fém inin 2 965 explo itations 9 350 ha de vigne

3.1 ha v igne /exp lo ita tion

\ IChef et C on jo in t 9 670 explo ita tions 35 600 ha de vigne

3,7 ha de v ign e /e xp lo ita tio n

'fC on jo in t exclusivement 10 880 explo ita tions 83 180 ha de vigne

7,4 ha de v igne /exp lo ita tion

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Carte 7 Chefs d ’exploitation double actifs

1979 1985

Hors champ de l’enquête

0 à 13 %

13 à 17%

17 à 21 %

21 à 30 %

30 % et plus

Graphique 4 .■ Double-activité du chef selon la faille en vigne

Pourcentage de chaque classe

de 1/2Vigne (ha)

Légende :

□ tous chefs

■ double-actifs

- 1 3 -

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Carte 2 Activité du chef ou du conjoint hors exploitation

Activité hors exploitation du chef ou du conjoint Activité hors exploitation du chefExploitations ayant de la vigne en 1985 Exploitations ayant de la vigne en 1985

Légende : %M o in s de 2 1 ,0 0 De 2 1 ,0 0 à 24 ,8 9

M De 2 4 ,9 0 à 28 ,7 9 ■ De 2 8 ,8 0 à 32 ,6 9 H 3 2 ,7 0 e t p lus

Légende : %M o in s de 8 ,9 0

m De 8 ,9 0 à 11,84■ De 11 ,8 5 à 14,79■ De 14 ,8 0 à 17,74 H 17 ,7 5 e t p lus

Activité hors exploitation du conjoint seul Exploitation ayant de la vigne en 1985

Activité hors exploitation du chef et du conjoint Exploitations ayant de la vigne en 1985

.Ja

1r<-7

h

Légende : %M o in s de 5 ,0 0

: De 5 ,0 0 à 6 ,3 4 ! De 6 ,3 5 à 7 ,6 9 ! De 7 ,7 0 à 9 ,0 4

[ 9 ,0 5 et p lus

)r' Légende : %

M o in s de 2 ,0 5 De 2 ,0 5 à 4 ,3 4

De 4 ,3 5 à 6 ,6 4 De 6 ,6 5 à 8 ,94 8 ,9 5 e t p lu s

14

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L'analyse régionale montre des situations extrêmes tant au niveau viticole qu'agricole. Ainsi, le Roussillon v itic o le se caractérise par un fo rt a ttra it pour la double-activité, celle-ci est plus souvent exercée par le couple que par le c o n jo in t seul ; quatre exploitations sur dix en bénéficient. En Haute-Corse et dans le Var, la fréquence des chefs doub le-actifs a progressé : 18,7 % pour ce dernier. Par contre cette pratique a régressé nettement, entre 26 et 13 %, en Ardèche, A u d e , Gard et Hérault.

Dans le Sud-Ouest, le taux de chefs double-actifs atte int son maximum en G ironde, 27,6 %, et un minimum d a n s le Tarn, 6,3 %.

Dans le Maine-et-Loire et le Lot-et-Garonne, l'activ ité extérieure est exercée en général par le conjoint ; les systèmes de production basés sur les fruits, légumes ou polyculture-élevage laissent peu de temps disponible aux chefs. La fréquence de ceux actifs à l’extérieur a diminué respectivement de 33,0 % et 22,1 % entre 1979 et 1985.

D'autres départements avec une orientation fru itière, Vaucluse, Tarn-et-Garonne, se différencient des précédents au niveau de l ’évolution : de plus en plus nombreux sont les chefs trava illan t également en dehors de l'exp lo ita tion .

Du point de vue unités de production, trois grands types se dégagent de cette approche :

- les exploitations viticoles appartenant à des ménages non agricoles ou salariés agricoles, disposant de revenus p lu tô t modestes, avec un emploi pour les deux personnes du couple : Languedoc, Bordelais surtout,

- les exploitations incapables d'assurer un revenu suffisant à la fam ille, ayant des difficultés soit pour am é lio re r la productivité du travail par passage à des systèmes de production plus intensifs, soit pour augmenter sensiblement la ta ille du vignoble,

- les exploitations d ’une ta ille convenable en vigne ou disposant d 'ateliers agricoles importants : fruits, légumes, grandes cultures. Le chef d ’exploitation est exclusivement agriculteur et sa conjointe travaille à l'extérieur pour des raisons de

form ation, d ’opportunité économique : Vallées du Rhône et de la Garonne en particulier.

E - Les retraités partout en augmentation

En agriculture, les retraités ayant encore une activité agrico le constituent une catégorie sociale en d im inu tion depuis 1979 notamment : leur poids atte int seulement 16,1 % de l'e ffectif total.

L'évolution en viticulture est à l ’opposé en progression de 31,6 % entre 1979 et 1985 ; d ’où une proportion très élevée : 28,3 % en 1985. Le vieillissement de la population en est la principale cause. Accédant tardivement à la responsabilité de l ’explo itation, les femmes perçoivent fréquemment une retraite : 40,0 % des cas.

Subsistent ainsi des unités viticoles de ta ille moyenne fa ib le, en particu lier celles tenues par des femmes, 2,3 h a de vignes.

Tous les départements connaissent une progression des retraités. Sur l’ensemble du litto ra l méditerranéen, G a rd excepté, une telle extension suggère le développement d ’une viticulture du « troisième âge » : en particu lier dans le V a r avec 46,7 % de retraités et dans l ’Hérault. Le Vaucluse et la Drôme sont dans une situation moins orientée vers une prédominance des retraités grâce à une structure démographique plus jeune.

En Aquitaine, et surtout dans le Bordelais, les retraités sont plus nombreux qu’en Midi-Pyrénées. A noter l’évo lu tion très rapide du Lot-et-Garonne qui tend à reproduire la dynamique agricole du Roussillon (abandon de la vigne p a r les jeunes chefs d ’exploitations fruitières).

Dans l ’Ouest, la Charente a moins de retraités que la Charente-Maritime ; dans le Val de Loire, l’ Indre-et-Loire se distingue de ses voisins par un taux élevé, en partie explicable par l’abondance des petites unités d ’A ppe lla tion d ’O rigine Contrôlée.

Rappelons que la vigne est l ’une des rares spéculations agricoles se prêtant à une activ ité proche du jardinage ou du loisir sur de m icro-exploitations ; les unités de grande ta ille ont recours à la main-d’œuvre salariée, elles conservent ainsi un patrim oine, ob jectif aussi im portant que le revenu viticole.

- 15 -

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5 C ttb CSA/E 277

Carte 3 : Chefs d ’exploitation retraités

1979 1985

Graphique 5 . Répartition des chefs bénéficiant d ’une retraite selon la taille en vigne de l’exp lo ita tion en 1985

de 1/2

Taille en vigne (h a)

Tableau 3 Taille en vigne et chefs d ’exploitationu n ité : n o m b re , %

Taille en v igneToutes

exploitationsMoins

de 35 ansChefs

retra itésChefs

double actifs

Toutesexplo ita tions

%

Moins de 35 ans

%

Chefsretraités

%

Chefs double actifs

%

moins de 0,5 Ha 27 598 941 12 745 6 176 18 8 30 19

0,5 à 1 Ha 21 862 1 115 8 361 5 598 14 10 20 17

1 à 2 Ha 22 618 1 328 8 289 7 148 15 12 20 22

2 à 3 Ha 12 567 1 159 2 955 3 957 8 10 7 12

3 à 5 Ha 16 659 1 280 3 741 3 207 11 12 9 10

5 à 10 Ha 24 901 2213 3 308 3 416 17 20 8 10

10 à 15 Ha 11 360 1 538 1 137 1 321 8 14 3 4

15 à 20 Ha 6 165 673 459 618 4 6 1 2

20 à 30 Ha 4 663 524 488 592 3 5 1 2

30 à 50 Ha 2 183 238 228 334 1 2 1 150 Ha et plus 944 82 169 175 1 1 e 1

ENSEMBLE 151 455 11 095 41 884 32 547 100 100 100 100

Source : Enquête S tructu re des Explo ita tions V ittcoles 1986

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dlEEdCSA/E 2 7 7

Il - LA SITUATION DE L’EMPLOI EN 1985

A - La viticulture : une source d’emploi bien souvent en recul

La population active dans les exploitations viticoles des départements enquêtés s'élève à 808 200 personnes. P arm i elles, 318 800 exercent un emploi permanent, mais le temps consacré aux activités agricoles est très variable ; c e tte population comprend le chef d 'exp lo ita tion, sa fam ille et les salariés permanents. En raison du caractère saisonnier de certains travaux comme les vendanges, la vigne offre encore des occasions d ’emploi pour des durées en général cou rtes à 489 400 personnes en 1985.

Exprimés en Unité Travail Annuel (UTA), l'emploi se chiffre à 222 700 UTA, équivalant à des postes permanents à temps complet. Le rôle de la viticulture appara it im portant dans la form ation de l'em plo i : la moitié des UTA des exploitations agricoles dans les départements concernés sont dans des unités viticoles.

Cependant, son influence est en relation avec les systèmes de production locaux.

Elle atte int son maximum dans les zones de monoculture v itico le du M idi et du Bordelais : 80 % des UTA agrico les de l'Hérault et de la G ironde où, dans chacun, près de 120 000 personnes vivent ainsi d ’un revenu grâce au travail saisonnier ou permanent.

Sur l'ensemble géographique Languedoc-Roussillon-Provence (Var, Vaucluse, Bouches-du-Rhône) 60 % des UTA agricoles ont un lien avec la vigne. Mais les Bouches-du-Rhône se particularisent par une fa ib le proportion - 30 % - en raison de la forte régression du vignoble. L’analyse de ces taux do it tenir compte de l ’environnement agricole dans le q u e l la vigne est insérée, sous peine d'exagérer l’ influence de celle-ci. Tel est le cas des exploitations fruitières et légumières des vallées du Rhône et de la Garonne.

Dans les zones de polyculture-élevage du Sud-Ouest et des Charentes, l'em ploi lié à la culture de la vigne v a r ie fortement .■ autour de 40 % en Midi-Pyrénées, il s’élève à 60 % en Charenfe-Marifime. A noter le Maine-et-Loire, p re m ie r département français en masse d 'em ploi agricole (37 600 UTA) où seulement 21 % ont un lien avec la vigne.

Le maintien de l’emploi viticole s’avère d iffic ile . Les mesures visant à réduire le potentiel de production, les p rim es d'arrachage défin itif par exemple, ont probablement entraîné l’a rrê t d ’ateliers viticoles. A cet égard, les Bouches-du- Rhône sont un exemple frappant. Pour l ’ensemble des sept départements méditerranéens déjà mentionnés, l'em plo i des exploitations viticoles a régressé de 25 % ; l 'Hérault est très affecté par cette tendance. La dim inution de l'emploi est plus rapide que celle du vignoble et du nombre d'exploitations.

Cette caractéristique pourra it être expliquée par des gains de productivité en viticulture et pa r de moindres besoins en travail liés à la régression viticole.

Tableau 4 - L’emploi en viticulture en 1985 (UTA)

151 455 explo ita tions viticoles em plo ient 222 700 UTA

id orig ine

Fam iliale 160 970 UTA\

avec em ploi à temps

i lpartie l 61 760 U TA

com ple t 99 210 UTA

Salariée perm anente 35 470 UTA

avec em ploi à temps

partie l 6 370 UTA

Tçom plet 29 100 UTA

M ain-d 'œ uvre occassionnelle 26 260 UTA

don t ch e f : 71 600 co n jo in t : 10 335

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3iB

ino

SCEESCSA/E 277

Graphique 6 Répartition de l’emploi - UTA selon les catégories : temps com plet - temps partiel

Familiale à temps partiel

Carte 4 : L’em ploi en viticulture en 1985

Part de la viticulture dans l'ensemble de l’agriculture Part de la main-d’œuvre fam iliale dans l’em p lo i viticole

Tableau 5 : M a in -d ’œuvre des exploitations viticoles selon la taille en UTA en 1985U n ité : nom bre , h a , %

Taille UTA ExploitationsNom bre

UTA Superficievigne

E xplo ita tions%

UTA%

M oins de 0,25 22 372 318 9 21 239 15 10,25 à 0,50 20 858 6 597 28 934 14 30,50 à 0,75 9 907 571 7 21 160 7 30,75 à 1 6 687 5 564 17 882 4 2

1 à 1,25 18 951 20 633 72 449 12 91,25 à 1,50 12 435 16 929 75 888 8 81,50 à 2 20 492 35 547 121 910 14 16

2 à 3 26 044 61 396 211 410 17 283 à 4 7 543 25 240 97 225 5 114 à 5 2 637 11 575 52 192 2 5

5 et plus 3 529 30 289 123 390 2 14

Ensemble 151 455 222 676 843 679 100 100

Source : Enquête Structure des E xplo ita tions V itico les 1986

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B - Le reflet des structures et des systèmes de prodution

Parmi les critères d ’analyse de l'em ploi, sont habituellement retenus le nombre moyen d ’UTA par exp lo ita tion et celui d ’exploitation à temps complet pu à temps partie l, ce dernier cas correspondant à moins d ’1 UTA.

Les exploitations viticoles occupent en moyenne 1,5 UTA, elles ne se distinguent pas de l'ensemble de l'ag ricu ltu re : 1,5 également en 1985. Les disparités sont très importantes. En effet, 60 % d ’entre elles n 'atte ignent pas ce s e u il et cultivent seulement 25 % du vignoble. A l’opposé, 2 % disposent de 10 UTA en moyenne ; leur poids dans la v iticu ltu re est nettement supérieur à celui des exploitations à temps partie l : 15 % du vignoble contre 9 %. Cette forte concentration est l ’une des caractéristiques fondamentales de la viticulture.

Il faut également noter que, dans les exploitations de 2 à 4 UTA, la main-d'œuvre paraît être en léger surnom bre eu égard à la ta ille en vigne. En réalité, d ’autres ateliers sont souvent présents et fondés sur les cultures fruitières, légum ières ou l’élevage.

La fixation d'emploi est également assurée par l'a te lie r de vin ification : la moitié des UTA sont concentrées d a n s les exploitations vin ifiant exclusivement en cave particulière. La commercialisation en boute ille renforce évidem m ent ce phénomène.

L'approche départementale éclaire mieux cette diversité.

L’Hérault et le Var se singularisent par la prédominance des exploitations à temps partie l et une ta ille m oyenne inférieure à 1 UTA par unité. La double-activité, la retra ite et la présence d ’un dense tissu coopéra tif expliquent ce tte situation.

L’influence des cultures fruitières et légumières se fa it ressentir dans la vallée du Rhône, en Roussillon et d a n s le Maine-et-Loire : certaines exploitations utilisent beaucoup de m ain-d’œuvre, notamment plus de 5 UTA, mais d isposent d ’un ate lie r viticole relativement réduit.

Dans le Bordelais, les exploitations viticoles sont en général à temps complet, la ta ille moyenne est élevée :2 U TA . La structure foncière et les pratiques de vin ification et de commercialisation favorisent l’emploi. Les grandes exp lo ita tions en terme d ’emploi - 5 UTA au moins - mettent en valeur une forte proportion du vignoble (30 %). La mise en boute ille à la propriété et l’expédition directe sont sources de travail ; les 2 950 exploitations concernées ont en moyenne 4,4 UTA.

En Corse, la concentration de l ’emploi est extrême. Après les nombreux arrachages primés, la vigne reste enco re cultivée dans les grands domaines de la plaine orientale mais se combine aux productions fru itières de clémentiniers ou de kiwis ; il en résulte une augmentation de la ta ille moyenne exprimée en UTA par exp lo ita tion.

Dans le Sud-Ouest, hors Bordelais, la quasi to ta lité des exploitations viticoles sont à temps complet car elles sont dans des systèmes de production fondés soit sur la polyculture et l ’élevage - Gers et Tarn - soit sur les cultures fru itiè re s dans la vallée de la Garonne. La monoculture est peu pratiquée et souvent le calendrier des travaux assure une ce rta in e régularité de l ’emploi. La m ain-d ’œuvre est beaucoup plus qu’ailleurs d ’origine fam ilia le : plus de 90 % des UTA d a n s le Tarn et le Gers ; la structure des familles est ici à base de plusieurs générations. En dehors des zones fruitières, très peu d ’exploitations emploient plus de 5 UTA.

Dans les Charentes, les crus de Cognac renommés disposent de m ain-d’œuvre abondante et moins fam ilia le . Les aires périphériques - Bois ordinaires - sont davantage à l’image de l’Armagnac.

Les exploitations du Val-de-Loire ont une ta ille moyenne assez proche de la moyenne générale. Celles produisant des vins AO C , en Anjou, Muscadet et Touraine, pratiquent la mise en bouteille. Les occasions d ’emploi deviennent alors plus importantes, mais à la différence du Bordelais, les structures d ’exploitations évitent le recours à l’extérieur : a ins i, la main-d’œuvre fam ilia le suffit bien souvent dans l ’aire du Muscadet. En Anjou, les unités de plus grande ta ille sont favorables au recrutement de salariés.

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C - Une altération des structures de l’emploi : le recul des exploitations à temps com plet

Du point de vue q ua lita tif, les conditions d ’emploi se sont dégradées depuis 1979 : la pa rt des exploitations à tem ps complet a reculé de 3 %. Ces dernières représentent seulement 60 % du to ta l. Leur poids dans l’économie v itico le ne progresse cependant pas, il a tte in t seulement 10 % du vignoble.

Tous les vignobles ne sont pas affectés de la même manière. La dégradation concerne ceux en situation déjà fra g ile en 1979. Le Var, par exemple, est très peu pourvu en exploitations à temps complet ; les Pyrénées-Orientales et l ’H é ra u lt sont engagés sur cette voie. Les résultats de 1985 confirment que la viticulture est une activ ité de plus en plus réservée aux personnes âgées du Roussillon.

A l ’opposé, la dynam ique des vins d ’Appellation, les cultures fruitières et légumières assurent une am é lio ra tion de l ’emploi suite au renforcement des unités à temps complet. Le Bordelais fourn it le meilleur exemple, avec une progression de 6,5 %. Le G ard et le Vaucluse partagent cette tendance. L’Aude se différencie de son voisin héraultais par une légère augmentation.

- 1 9 -

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Carte 5 : Exploitations viticoles à temps complet ou partiel

Proportion d’exploitations à temps complet (%) Proportion d'exploitations à temps partiel (%)

• tr - .

V f

Légende : %F I M o in s de 5 4 ,0 0 H De 5 4 ,0 0 à 6 3 ,4 9 Ü j De 6 3 ,5 0 à 7 2 ,9 9

De 7 3 ,0 0 à 8 2 ,4 9 H 8 2 ,5 0 e t p lu s

m

Légende : %g M o in s de 17,00 H De 1 7 ,0 0 à 2 6 ,4 9 H De 2 6 ,5 0 à 35 ,9 9 | De 3 6 ,0 0 à 45 ,4 9 Q 4 5 ,5 0 e t p lus

Proportion de la superficie viticole ( %) des exploitations à temps complet

''--■f

Légende : %CI] M o in s de 8 7 ,0 0

0 De 8 7 ,0 0 à 8 9 ,7 4 H De 8 9 ,7 5 à 9 2 ,4 9 ^ De 9 2 ,5 0 à 9 5 ,2 4

B 9 5 .2 5 e t p lu s

Proportion de la superficie viticole ( %) des exploitations à temps partiel

Légende : %EU M o in s de 4 ,8 0 H De 4 ,8 0 à 7 ,5 9 H De 7 ,6 0 à 10 ,39 | De 10 ,40 à 13,19 B 1 3 ,2 0 e t p lus

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En Corse, l'évolution des structures entraîne une rapide disparition des exploitations à temps partiel, e t une concentration du vignoble sur celles à temps complet.

Les zones de polyculture élevage sont nettement orientées vers le temps complet, les évolutions sont diverses e t p lus difficiles à interpréter, par exemple le recul des exploitations à temps partie l de Loire-Atlantique et du Tarn.

Graphique 7 . Variation du nom bre des exploitations à temps complet entre 1979 e t 1985

Diminution % -30% - 20% - 10%

I________ I

M ID I

Ardèche

Bouches-du-Rhône

Drôme

Hérault

Pyrénées-Orientales

Var

C H A R E N T E S -V A L d e LO IR E

Charente

Charente-Maritime

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Maine-et-Loire

SU D -O U EST

Dordogne

Haute-Garonne

Gers

Lot-et-Garonne

Tarn-et-Garonne

ENSEMBLE

0 +10% _____ I

>-20% Augmentation %

m

M i m a

I

l l i i !

Aude

Corse

Gard

Vaucluse

Loire-Atlantique

Gironde

Tarn

D - Le sous-emploi chronique du chef et du conjoint

Par convention, le chef est toujours actif sur son exploitation. En viticulture, le conjoint intervient dans la production deux fois sur trois seulement, cette fréquence est assez fa ib le par comparaison aux autres secteurs agricoles. Le sous-emploi est largem ent constaté, mais il est compensé par une activité extérieure ou expliqué par l'âge.

Moins de la moitié des chefs sont occupés à temps complet. Cette situation est rare chez les femmes (15 %) : 67 % des conjointes qui trava illen t le fon t à temps partiel et 33 % n'ont aucune activité sur l’explo itation.

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En dehors des vendanges, les chefs d ’exploitations viticoles sont des travailleurs solitaires, environ un sur trois. Autant exercent avec leur conjointe exclusivement. La m ain-d’œuvre fam ilia le, en dehors du couple, joue un rôle assez restreint en viticulture par rapport aux pratiques agricoles ; son intervention est comptabilisée en travail sa isonnier pour les vendanges.

De nombreux facteurs peuvent expliquer le sous-emploi. En premier lieu, l ’ importance des pe tites unités. La dynamique viticole actuelle permet encore le maitien de petites exploitations mise en va leur par des personnes âgées, notamment des femmes. L'évolution des techniques culturales a provoqué la suppression de certaines tâches manuelles, en particu lier celles exercées par la main-d’œuvre fém inine (ramassage des sarments, vendanges). La p ro d u c tiv ité du trava il a rapidement progressé ces dernières années pour comprimer les coûts de production : prétaillage autom atique, matériel de traitement plus performant, désherbage chimique, machine à vendanger (voir cartes ci-jointes).

La monoculture orientée vers les vins de table se caractérise par un fa ib le niveau d ’activité des chefs ; dans le Bas-Languedoc et le Var, un quart d ’entre eux environ sont à temps complet. Les femmes sont à l ’écart des emplois à temps complet. Rares sont les chefs féminins dans ce cas dans l ’Hérault et les Pyrénées-Orientales (3 %), pratiquem ent aucune en Ardèche. Il en est de même pour les conjointes.

Dans le Bordelais, l ’ intensité de l'em ploi des chefs est plus forte que dans le Sud-Est en monoculture v it ic o le : 40 % sont employés à temps complet mais les femmes le sont très rarement.

Par contre, l ’insertion de la vigne dans les systèmes de production fruitiers ou légumiers favorise une occupa tion du chef à temps complet : le maximum est atte int dans la Drôme et le Tarn-et-Garonne, les besoins en m a in -d ’œuvre permettent une occupation intensive des conjointes par comparaison à la p lupart des départements. Le Tarn-et-G aronne est le meilleur exemple : 31 %, mais les exploitations en OTEX viticoles sont rares et le vignoble de Moissac (raisin de table) exige beaucoup de main-d’œuvre.

La polyculture, accompagnée d ’ateliers d ’élevage, assure un emploi à temps com plet et la main-d’œ uvre féminine en est donc bénéficiaire : dans le Gers, la Dordogne, la Loire-Atlantique, plus de la m oitié des chefs d ’exploitations féminins sont actives dans ces conditions. La proportion est plus fa ib le pour les conjointes, occupées à la tenue de petits élevages dans le Sud-Ouest, probablement plus exigeants que les vignes.

Tableau 6 : Activité sur l’exploitation viticole du chef et du conjoint en 1985U n ité : n o m b r e d e p e rs o n n e s , %

Aucuneactiv ité

Activ itéTemps partie l

Tempscomplet Total

1/4 1/4 à î / 2 1/2 à 3 /4 3 /4 à 4 /4

EffectifChef 0 151 500 46 910 15 730 9 280 8 010 71 570 151 500C onjoint 39 080 79 040 29 080 15 750 13 630 10 250 10 330 118120

Ensemble 39 080 230 540 75 990 31 480 22 910 18 260 81 900 269 620

U.T.A.Chef / / / 96 141 5 864 5 899 5 800 7 008 71 570C onjoint / / / 37 359 3 635 5 906 8519 8 969 10 330

Ensemble / / / 133 500 9 499 11 805 14319 15 977 81 900

E ffectif %Chef / / / 100 31 11 6 5 47C onjo in t / / / 100 37 20 17 13 13

Ensemble / / / 100 33 14 10 8 35

U.T.A. %Chef / / / 100 6 6 6 7 75C onjo in t / / / 100 10 16 23 24 28

Ensemble / / / 100 7 9 11 12 61

Source : Enquête Structure des Exploitations Viticoles 1986

Graphique 8 .- Activité sur l’exploitation du chef e t du conjoint

EFFECTIF (%) U.T.A. (%)

Effectif (%)

100 -

8 0 -

60 -

40 -

20 -

0

t m

SSÏiS

U.T.A. (%) 100

80

60 -

40 -

20 -

0

mm n

s s

LégendeJmoins de

]1 /4 à 1/:

KNMi/? à

B S 3 /4 à 1¡ iTempsI ¡complet

CHEF CONJOINT ENSEMBLE CHEF CONJOINT ENSEMBLE

- 2 2 -

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Carte 6 :

Conjointes de chefs d’exploitation travaillant à temps complet sur l’exploitation{proportion por rapport à l ’ensemble des actives sur l'exploitation)

Légende : % v --. .- ^ ^□ Moins de 3,10 "--JH De 3,10 à 10,09 ^ De 10,10 à 17,09 | De 17,10 à 24,09 | 24,10 et plus

Exemple : dans le Tarn-et-Garonne, 41 % des conjointes actives sur l ’exploitation le sont a temps complet

C arte 7

Mécanisation de la vendage (pourcentage en surface)

Légende : %I I Moins de 15,50 H De 15,50 à 28,49

M ain-d ’œuvre familiale autre que chef et conjoint Exploitations ayant de la vigne en 1985(pourcentage de présence par rapport à l'ensemble des exploitations viticoles)

'• 'Y -< < y

* f

□ De 16,50 à 21,79H De 21,80 à 27,09 | De 27,10 à 32,39 B 32,40 et plus

Exemple : dans le Gers, 50 % des exploitations viticoles emploient de la m ain-d ’œuvre fam iliale autre que le chef et son conjoint

Déserbage chimique des vignes (pourcentage en surface)

Légende : %□ Moins de 72,00 H De 72,00 à 78,19

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E - La place du salariat

L’extension de la culture de la vigne s'est produite d ’abord sur des terres alors cultivées peu intensivement, puis les longues périodes de jachère ont progressivement disparu. Les domaines viticoles de grande ta ille et les b ie n s fam iliaux en pleine croissance ont recruté des salariés pour des besoins insuffisamment pourvus par la main-d’œ uvre fam ilia le réduite (conséquence des guerres).

Ces emplois ont surtout profité à une population déjà attirée par la viticulture, en particu lie r lors des vendanges ; elle é ta it souvent orig inaire de zones agricoles défavorisées, comme les bordures mériodinales du M ass if Central et l ’Espagne.

L’effectif de salariés permanents a ensuite amorcé une nette régression pour les raisons déjà évoquées.

En 1985, quoique peu nombreux, ils continuent à ten ir un rôle im portant dans les exploitations v itico les . Certes, seulement 13 % d ’entre elles emploient des salariés permanents mais cette p roportion est encore p lus fa ib le pour l ’ensemble de l'agriculture, 8 %.

Le calendrier des travaux nécessite souvent un appo in t extérieur. Les vendanges en sont le type m êm e ; d ’autres, comme la ta ille des pieds de vigne, peuvent être réalisés par des travailleurs occasionnels ; les disponib ilités locales en personnes retraitées favorisent alors une substitution au détriment d ’emplois permanents, les salariés correspondants n’étant pas toujours remplacés après une mise à la retraite.

La forte utilisation de main-d'œuvre occasionnelle ou saisonnière est spécifique à la viticu lture : 61 % des exploitations y ont recours au lieu de 22 % pour l'ensemble de l’agriculture.

Notons que les services rendus par les entreprises de travaux agricoles et les coopératives d ’utilisation de matériel agricole sont peu fréquents en viticulture. Jusqu'à maintenant, il s’agissait de labours profonds avant p la n ta tio n , les traitements phytosanitaires n 'ont pas connu le développement attendu, la mécanisation de la vendange est récente.

En 1985, les 24 départements enquêtés emploient 40 805 salariés permanents e t 489 400 à titre tem pora ire .

Le rôle des salariés permanents est plus im portant que ne l'indique leur effectif. Ils assurent la mise en v a le u r de 40 % du vignoble ; ils complètent une main-d’œuvre fam ilia le lim itée dans la majorité des cas au seul chef d 'e xp lo ita tio n . Ils exercent pratiquement toujours dans des unités à temps complet. Trois fois sur quatre, ils sont à temps co m p le t. Ceux à temps partie l disposent en général de mi-temps. En conséquence, cette catégorie de travailleurs assure une part non négligeable du trava il : 16 % de celui-ci exprimé en Unité-Travail-Année (UTA) et précède nettement celui exercé par la main-d’œuvre saisonnière ou occasionnelle, 12 %.

Graphique 9 : Exploitations viticoles ayant des salariés permanents en 1985

Nombre

i Nombre d 'exp lo ita tions

l l l l l l l l lU T A salariées

Source : Enquête S tructu re des exp lo ita tions v itico les 1986

- 2 4 -

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Graphique 9 : Exploitations viticoles ayant des salariés permanents en 1985 (suite)

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de 1/2

Taille en vigne (ha) Légende:

□ Nombre d 'explo ita tions

■ UTA salariéesSource : Enquête Structure des exploitations viticoles 1986

Tableau 7 Salariat des exploitations viticoles en 1985U n ité : n o m b re , U TA , %

TailleSuperficie

vitico le(hectare)

Exploitations

UTASalariées

UTASalariées

N om bre %

Oà 1/2 382 249 11/2 à 1 1 017 896 2

1 à 2 924 604 22 à 3 742 627 23 à 5 1 220 1 375 4

5 à 10 3 287 3 803 11lO à 15 3 143 3 869 1115 à 20 2 732 4 354 1220 à 30 3 180 6 239 1730 à 50 1 907 6 020 17

50 et plus 889 7 434 21

Ensemble 19 423 35 470 100

Source : Enquête Structure des Exploitations Viticoles 1986

Tableau 8 : Exploitations viticoles ayan t des salariés permanents et origine de la m ain-d’œuvre fam iliale

U n ité : n o m b re , h a

Actifs fam iliaux sur l'e xp lo ita tio n Exploitations Superficie

en vigneTaille moyenne

en vigneTa ille moyenne

en SAU

Chef exclusivement 8 190 144 150 17,6 29,7Chef e t con jo in t seuls 6 820 112310 16,5 32,4

Chef et autres que conjoint 1 890 40 710 21,4 45,0

Chef, con jo in t et autres membres de la fam ille

2 520 42 780 17,0 40,3

Ensemble 19 420 339 950 17,5 33,4

Source : Enquête S tructure des Explo ita tions vitico les 1986

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Carte 8 : Salariés permanents et m ain-d ’œuvre occasionnelle dans les exploitations viticoles en 1 9 8 5

Proportion d'exploitations viticoles Proportion des UTA salariées permanentesayant des salariés permanents dans les UTA totales

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Légende : %El Mgins de 7,20 □ De 7,20 à 9,39■ De 9,40 à 11,59■ De 11,60 à 13,79■ 13,80 et plus

.-¡a

Légende : %0 Moins de 5,30 H De 5,30 à 10,09 | De 10,10 à 14,89■ De 14,90 à 19,69■ 19,70 et plus

Proportion de salariés permanents travaillant à temps complet

» ■w' • '7, : ILégende : % '---j

E3 Moins de 65,00 □ De 65,00 à 69,99 1 Oe 70,00 à 74,99 B De 75,00 à 79,99 | 80,00 et plus

Proportion d’exploitations viticoles ayant des salariés saisonniers

Légende : %□ Moins de 24,50□ De 24,50 à 36,49 H De 36,50 à 48,49 | De 48,50 à 60,49 | 60,50 et plus

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La partic ipation des salariés est forte avec une moyenne de 2 salariés permanents par exp lo ita tion. A p a rt ir de 30 hectares de vigne, ils accomplissent la majorité du trava il, au-delà de 50 hectares, ils en réalisent les trois-quarts. Ils sont donc dans des structures fo rt différentes des m icro-exploitations de retraités.

La structure de la fam ille a également une influence sur le recours au salaria t permanent : sa réduction au co u p le , caractéristique du monde viticole méridional, peut entraîner un manque de main-d'œuvre selon l'importance du vignoble.

La dynamique d ’embauche est liée à la ta ille de l'exp lo ita tion mais aussi à la nature des activités.

L 'atelier de vin ification est très favorable au recrutement de salariés permanents. La v in ifica tion en cave particu liè re implique un suivi des vins pendant une grande partie de l ’année, en particu lier dans les aires d 'Appe lla tion d 'O rig in e Contrôlée. La main-d'œuvre salariée à temps complet devient quasiment ob ligato ire à pa rtir d ’une certaine production et à niveau égal, elle est plus fréquente que dans les exploitations vin ifiant en cave coopérative.

Les conditions de commercialisation influent aussi. La mise en bouteille sur l’explo itation est déterm inante : 40 % des salariés permanents sont dans des unités ayant cette activité, et, grâce à plus de présence, ils assurent la moitié des U TA salariées. Compte tenu de l'évolution actuelle des marchés des vins, l'expansion de l'exp lo ita tion v itico le est de p lu s en plus liée à une meilleure valorisation du vin ; la mise en bouteille et la vente directe offrent cette possibilité. En c o n tre partie, le recours au salariat est obligato ire , avec une nouvelle répartition des travaux entre lui et le ch e f d 'explo itation.

Depuis 1979, la régression du salariat agricole est plus rapide que celle des chefs d ’exp lo itation : 23,4 % au lie u de21,3 %. Les ajustements de main-d’œuvre se réalisent en prem ier lieu sur cette catégorie, le renouvellement des sa la riés n'est pas systématiquement effectué.

Quelques départements parviennent à une stabilisation des effectifs : Vaucluse, G ironde, Tarn-et-Garonne. O n relève une progression en Maine-et-Loire. Ailleurs la chute est sévère : entre 35 et 40 % sur le litto ra l méditerranéen. Il en résulte une forte concentration dans les aires AOC. La G ironde dispose de plus du quart des salariés viticoles permanents enquêtés.

CONCLUSION

Cette étude sur la démographie et l'emploi en viticulture permet de constater une certaine dégradation s u r la période 1979-1985.

Tout d 'abord, le renouvellement des viticulteurs semble insuffisant :

- il n’est pas assez rapide, d'où un vieillissement très marqué des chefs d ’exploitation,

- les jeunes, moins attirés par la production de vins de table, s'installent peu,

- une reprise d 'exp lo ita tion est assurée par des femmes p lu tô t âgées, en attente de retraite.

Les activités extérieures sont toujours plus fréquentes en viticulture qu’ailleurs, elles assurent une certaine survie de petites unités mais, dans certains cas, elles favorisent un dynamisme viticole grâce à la présence d'un revenu intéressant fourni par le conjoint.

Cependant, le vieillissement de la population, les conditions de cotisations à la M utualité Sociale A g rico le ,l'environnement économique ont entraîné une réduction de la double-activité depuis 1979.

La structure de l'em ploi dans les exploitations viticoles s’est modifiée. Les emplois à temps complet ont regressé, lesous-emploi des chefs ou de leurs conjoints a tte in t une m ajorité de cette population.

Les zones orientées vers les vins de table sont plus vulnérables que celles produisant des vins A.O.C. ou des fru its et légumes.

Le recul de l'em ploi salarié est particulièrement fo rt, ce type de main-d'œuvre tend à se concentrer dans les exploitations avec cave particu lière et réalisant la mise en bouteille.

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Age des chefs d 'exploitation viticole en 1979 et 1985

Annexe 2 : Chefs d 'explo ita tion viticole féminins

Annexe 3 : Chefs d 'explo ita tion viticole avec activ ité extérieure en 1979 et 1985

Annexe 4 : Chefs d ’exploitation viticole bénéficiant d'une retraite en 1979 et 1985

Annexe 5 : L'emploi dans les exploitations viticoles en 1985

Annexe 6 : Evolution du niveau de l’activité dans les exploitations viticoles entre 1979 et 1985

Annexe 7 : Salariés permanents dans les exploitations viticoles en 1979 et 1985

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CHAPITRE II

DYNAMIQUE DU VIGNOBLE ET DES ATELIERS VITICOLES 0)

SOMMAIRE

Pages

IN T R O D U C T IO N ...................................................................................................................................................................... 3 0

I - LES EX P LO ITA TIO N S DISPARUES .............................................................................................................................. 31

II - D Y N A M IQ U E DU V IG N O B LE DES E X PLO ITA TIO N S PERENNES ............................................................. 3 4

A . Typologie des mouvements ....................................................................................................................................... 3 4

1 - Une typologie fondée sur la combinaison des mouvements d ’entrée et de sortie ........................... 3 4

2 - Analyse par département ................................................................................................................................... 3 4

3 - Caractéristiques des exploitations ayant des ateliers viticoles stables ................................................ 3 9

B. Principaux types de mouvem ents.............................................................................................................................. 3 9

1 - Différents types de mouvements affectant l'atelier viticole ...................................................................... 3 92 - Différenciations régionales par type de m ouvem ents............................................................................... 4 3

C. Mouvements du foncier nu ...................................................... 4 4

D. Fréquence des mouvements affectant l’atelier viticole .................................................................................... 4 6

1 - Mouvements en entrée .................................................... 4 6

2 - Mouvements en sortie .................................................... 4 7

III - D Y N A M IQ U E DES ATELIERS V IT IC O L E S .............................................................................................................. 4 7

A . Dynamique arrachages-plantations ...................................................................................................................... 4 7

B. Prises à bail et abandons de b a i l .............................................................................................................................. 51

C. Achats et ven tes ...................................... 5 2

1 - Achats ......................................................................................................................................................................... ^ 22 - Ventes ......................................................................................................................................................................... 5 5

D. Impact global des mouvements sur l'évolution des ateliers viticoles ......................................................... 5 7

CONCLUSION .................................................................................................................................................................... 5 8

(1) Article rédigé par Robert LIFRAN, I.N.R.A., Economie et Sociologie Rurale, MONTPELLIER

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INTRODUCTION

La dynamique du potentiel de production vitico le est déterminée par des mouvements différents selon que l’on se situe à un niveau global (national, régional ou local) ou au niveau des exploitations.

Au plan global, et dans la mesure où la réglementation en vigueur contrôle é tro item ent l'évolution du potentiel de production, la dynamique ne peut provenir que de la valeur du solde plantations-arrachages, et éventuellem ent, dans le cas des vignobles à appellation d ’origine, des droits de plantations nouveaux sans compensation d ’a rrachage . Ces derniers peuvent être, à certaines périodes et pour certains vignobles, importants. Mais ce flux est inexistant pour les « Vins de table » (V.D.T.).

Au niveau des exploitations, les choses sont plus complexes, car différents mouvements peuvent con tribue r à la dynamique de l ’atelier viticole. Il s’ag it bien sûr du solde des plantations et des arrachages, mais aussi d e celui des mouvements en provenance d ’autres exploitations par la voie des héritages, donations, des fermages et métayages ou des achats et des ventes de parcelles de vignes.

Ainsi, une régression globale du vignoble peut s'accompagner d ’une redistribution des cartes entre les exploitations. Celle-ci peut répondre à des logiques économiques différentes qui peuvent ê tre de concentration économique, de spécialisation productive, de régression ou de disparition. Dans cette étude, nous adopterons un p o in t de vue micro-économique, en nous efforçant de préciser comment les différents flux se combinent entre eux a u niveau des exploitations pour produire en définitive une dynamique de régression, de s tab ilité ou de croissance de l'atelier viticole.

Le point de vue adopté dans cet article ne consiste pas principalement à rechercher les déterminants des mouvements observés, mais plutôt à en cerner les conséquences pour l’évolution de la branche. Ceci nous conduit à utiliser comme situation de référence celle de 1985 et non celle de 1978.

Les déterminants des mouvements observés peuvent se situer en prem ier lieu au niveau des caractéristiques physiques et agronomiques de l ’a te lie r viticole (dimension, morcellement, âge, nature de l'encépagement...). Ils peuvent se situer au niveau de l'explo itation ou de l’exploitant, de même qu'à celui du contexte viticole immédiat (dynamique connaîtra probablement moins de mouvements sur la période étudiée, qu’une exp lo ita tion plus vaste, constituée de viticoles liés par une communauté de problèmes technico-économiques et d'orgar]isation). Les tro is ordres de déterminants sont bien évidemment en étroite in terre la tion les uns avec les autres.

Ainsi, une explo itation constituée par une parcelle de vigne insérée dans un système de production diversifié connaîtra probablement moins de mouvements sur la période étudiée, qu'un exp lo ita tion plus vaste, constituée de nombreuses parcelles d ’âge et d ’encépagement différents.

Cette analyse nous conduit à considérer d ’abord les mouvement affectant les exploitations elles-mêmes :

- disparition- création ex nihilo ou filia tion- pérennité

Nous concentrerons notre attention sur les deux champs les plus importants :

- les disparues- les pérennes

Parmi les exploitations pérennes, un petit nombre ont abandonné la vigne depuis 1979. Elles correspondent à 10 798 exploitations et à 22 438 ha. Dans les exploitations pérennes, une d ifférencia tion très nette des a te lie rs v itic o les selon la combinaison de mouvements en entrée et en sortie nous permet de considérer quatre sous-champs q u i serventde base aux traitements ultérieurs. Après avoir identifié les principaux mouvements du vignoble, qui font a p p a ra ître le p o id s déterm inant des mouvements de vignes par rapport à ceux du foncier qui en est le support, nous donnons p o u r chacun d ’entre eux un b ilan, établi au niveau de l'exp lo ita tion. Nous décrivons finalement l'incidence de ces divers m o u v e m e n t s sur l’évolution g loba le des différents ateliers viticoles. Comme la d ifférenciation des systèmes de p ro d u c tio n v itico le recoupe largement le découpage géographique nous avons concentré notre attention sur les caractéristiques de l’a te lie r viticole. Lorsque nous parlons de dimension de l'explo ita tion, il s'agit donc toujours de la dim ension en vigne. Celle-ci est très voisine de la dimension SAU dans toute les régions méridionales, ainsi qu ’en Gironde, mais e lle en diffère fréquemment dans le Sud-Ouest et le Val-de-Loire.

(1) LIFRAN - J.C. MARTIN, Cahiers de Statistique Agricole n° 6/6 Nov.-déc. 1984.

- 3 0 -

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I - LES EXPLOITATIONS DISPARUES

La disparition de l’exploitation en tant qu'unité économique autonome n’induit pas automatiquement la disparition de la vigne. Celle-ci peut-être soit arrachée soit intégrée à une autre exploitation. L’enquête permet de retracer, il est vrai avec une certaine marge d ’incertitude, le devenir des vignes des exploitations disparues. Celui-ci do it être considéré comme ind icatif et n’a sans doute pas la même fiab ilité que les autres résultats, puisqu’il est obtenu en fa it par enquête indirecte. Les caractéristiques des exploitations disparues qui apparaissent dans les tableaux sont celles de 1979, par définition.

La répartition régionale montre la prépondérance du Languedoc et de la Provence, particulièrem ent nette en ce qui concerne les superficies. C’est dans le Sud-Ouest et le Val-de-Loire que la dimension moyenne des exploitations disparues est la plus faible. Dans ces régions en effet, les viticulteurs sont fréquemment des retraités, dont l'exploitation disparait avec eux.

Les exploitations disparues avaient en 1979 une dimension moyenne de 2,50 ha en vigne, recouvrant en fa it une distribution des superficies très différente de celle des exploitations pérennes. (Graphique 1 ). On note en particu lie r la disparition de 9 345 ha de vignes, correspondant à 334 exploitations de plus de 20 ha. 14 670 ha sur 55 117 correspondent à des superficies en vigne de 5 à 10 ha. Si on considère les superficies, l ’ incidence de la disparition d 'exploitations de plus de 5 ha en vigne est donc la plus importante, même si la fréquence de cet événement est faible. On peut penser que de nombreux cas de disparition correspondent à des arrachages complets d 'ateliers viticoles inclus dans les exploitations viticoles spécialisées. Ces dernières disparaissent alors en tant qu'unités économiques.

Si la disparition de l'explo itation tradu it un désengagement de la fam ille à l'égard de l’agriculture, ses causes sont vraisemblablement très diverses, et peuvent donc concerner tous les types de personnes et de familles. C'est ainsi que les disparitions d'exploitations dirigées par des chefs âgés de plus de 65 ans ne représentent que 41 % des effectifs et seulement 30 % des superficies. La classe d'âge la plus affectée par les disparitions est celle de 55 à 64 ans. L’incitation financière que représente la prime n’est sans doute pas étrangère à cette distribution.

Trois types de familles représentent 84 % des exploitations disparues et 80 % des superficies. On trouve en premier lieu des couples seuls sans enfant, puis des personnes seules et enfin des familles comprenant trois générations. Ces dernières correspondent à des modèles fam iliaux typiques du Sud-Ouest. Si la fréquence de d isparition dans les deux premiers types n’est pas surprenante, car on peut lui trouver une explication démographique, on do it par contre fa ire appel à d ’autres explications dans le dernier cas, où les exploitations correspondent à des chefs d ’explo itation relativement jeunes.

les exploitations affectées par la disparition sont dans leur grosse majorité des petites exploitations agricoles, de moins de 5 ha de SAU. Cependant, la majorité des superficies disparues est issue des exploitations de 5 à 50 ha de SAU.

La destination des vignes de ces exploitations disparues est connue pour seulement 46 000 ha sur 55 000. 20 % ont été arrachées, un peu plus de 20 % ont été vendues, 25 % ont été données à bail. Moins de 10 % correspondent à des transmissions de patrimoine.

Tableau 1 : Caractéristiques des exploitations disparues

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U n ité : h a , n o m b re

Types de fam illes

Surfaces viticoles

Age du chefEnsemble

54 ans et moins 55-64 ans 65 ans et plus

Chef isolé 4 028 2 806 3 987 10 821Couple seul 2 830 9 525 8 769 21 124Couple avec ascendants et enfants 8 230 281 7 534 11 581Couple avec enfants mariés 201 571 1 234 2 006Autres types 2 912 4 630 2 043 9 585

Ensemble 18 201 20 349 16 567 55 117

Types de fam illes

Effectifs

Age du chefEnsemble

54 ans et moins 55-64 ans 65 ans et plus

Chef isolé 5 851 1 094 2 493 4 438Couple seul 1 139 3 336 5 125 9 600Couple avec ascendants et enfants 2 822 1 269 434 4 525Couple avec enfants mariés 119 96 179 305Autres types 772 1 545 809 3 215

Ensemble 5 703 7 340 9 040 22 083

Source : Enquête structure des e xp lo ita tio n s v itico les 1986

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Graphique 1 : Exploitations disparues selon la taille en vigne

de 5 ha à 1 ha à 2 ha à 3 ha à 5 ha à 10 ha à 15 ha et plus

Taille en vigne

Graphique 2 Exploitations disparues

Régions viticoles

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Graphique 3 : Exploitations disparues selon la S.A.U.

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moins de 5 ha

de 5 à 10 ha

Légende :

MU Exploitations

Superficies en vigne (ha)

de 20 à 50 ha

50 ha et plus

Taille S.A.U.

Graphique 4 Exploitations disparues selon l'âge du chef en 1979

25 000

20 000 - -

15 000 - -

10 000 -

5 000

Légende :

¡¡H Exploitations

Superficies en vigne (ha)

de 35 à 54 ans

de 55 à 64 ans

65 ans et plus

Age du chef (en 1979)

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Il - LA DYNAMIQUE DU VIGNOBLE DES EXPLOITATIONS PERENNES

A - Typologie des mouvements

1 - Une typologie fondée sur la combinaison des mouvements d ’entrée et de sortie.

Les exploitations pérennes peuvent connaître des évolutions diverses de leur potentiel de p roduction viticole. Certains ateliers n'auront connu au cours de la période aucun changement, pendant que d ’autres a u ro n t connu des remaniements importants du fa it des divers mouvements d'entrée et de sortie. Une première typo log ie des ateliers viticoles peut donc être basée sur ce critère. Elle se révèle particulièrement pertinente, en ce sens qu elle m e t en évidence une différence importante dans la dimension moyenne des ateliers viticoles selon la façon dont ils combinent mouvements d ’entrée et mouvement de sortie, (cf. diagramme).

Le sous-champ A, dont les exploitations présentent une combinaison de mouvements d'entrées e t de sorties, concentre presque les deux tiers des superficies du vignoble en 1985, alors qu'elles ne représentent q u 'u n tiers des effectifs. Elles sont en effet de dimensions moyennes très nettement supérieures à celles des exploitations q u i n 'ont aucun mouvement sur la période, où qui ont seulement des sorties. Ces exploitations viticoles dont l’atelier est d e dimension modeste (ce qui ne préjuge pas de la dimension SAU de l ’exploitation, notamment dans le Sud-Ouest et les Charentes), comprennent sans doute un petit nombre de parcelles. L’ate lier viticole est probablem ent plus homogène e n âge, ce qui explique la fa ib le fréquence des mouvements. Au to ta l, les exploitations des sous-champs C et D ne représentent qu'un quart des superficies.

La différenciation ainsi mise en évidence nous conduira dans la suite de cette étude à mettre l ’a ccen t sur les évolutions des exploitations du sous-champ A.

2 - Analyse p ar départem ent

La répartition des exploitations selon la typo log ie que nous venons d 'é tab lir met en évidence la grande variété des situations départementales.

Les grands départements viticoles présentent de façon générale une fréquence plus élevée que la moyenne d ’exploitations du champ A, le maximum étant atte in t par le Vaucluse et la G ironde. Ceci est conforme à la logique de redéploiement de ces vignobles d ’Appelation O rig ine1'1.

A l’opposé, dans les petits départements viticoles. où les exploitations sont souvent diversifiées, et l'a te lie r viticole de petite dimension, la fréquence de ces exploitations est très inférieure à la moyenne, le minimun étant atte int p a r la Corse, les Bouches-du-Rhone et la Haute-Garonne.

La répartition des départements selon la fréquence des exploitations ayant seulement des mouvements en entrée (sous-champ B) n’est pas aussi dispersée que la précédente, mais elle obéit sensiblement à la même log ique.

La distribution des départements selon la fréquence des exploitations du sous-champ C est presque le néga tif de la précédente, les fréquences les plus élevées se trouvant dans les départements du Sud-Ouest et du Val-de-Loire.

Avant d 'aborder l'étude détaillée des divers mouvements affectant l ’a te lie r viticole dans les différents sous-champs, nous allons tenter de caractériser les exploitations du sous-champs D, dont l ’a te lie r viticole n’a subi aucune m odifica tion sur la période.

(1) Cf Chapitre VI - Le vignoble et les exploitations de raisins blancs : structure et évolution.

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D iagram m e 1

Exploitation pérennes

Définition des sous-champs

Les entrées de vignes dans l'a te lie r de l’exploitation comprennent les mouvements de plantations, d'achats, de p rise à bail, de récupération de vignes données à bail, de vignes reçues en héritage.Les sorties de vignes recouvent tous les mouvements symétriques des précédents.

Sous-champ A : Exploitations avec entrées et sorties de vignes

Sous-champ B : Exploitations avec exclusivement des entrées de vignes

Sous-champ C : Exploitations avec exclusivement des sorties de vignes

Sous-champ D : Exploitations sans aucun mouvement de vignes

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Graphique 5 : Typologie des exploitations pérennes selon le mouvement du vignoble

Surface moyenne en vignes (ha)

4 -

Légende :

ü Champ A

S 3 Champ B

Champ C

fe ll Champ D

Champ A Champ B Champ C Champ D

Graphique 6 . Répartition du vignoble 1985 selon la typologie des exploitations pérennes

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Carte 1 Cham p A - Exploitations pérennes ayant des mouvements de sorties et d ’entrées

Carte 2 : Champ D - Exploitations pérennes n’a y a n t aucun mouvement

b s H Fréq uence inférieure à la moyenne

Fréquence moyenne : 34 %

Fréquence supérieure à la moyenne

L 'V 'V l Moyenne

R \V H Fréquence inférieure à la moyenne

Fréquence moyenne : 15 %

Carte 3 . Cham p B - Exploitations pérennes ayant exclusivement des mouvements d ’entrées

U'V'Vl Moyenne

k \ \ \ i Fréquence inférieure à la moyenne

Fréquence moyenne : 7 %

Carte 4 : Champ C - Exploitations pérennes a y a n t exclusivement des mouvements de sorties de vigne

Fréquence supérieure à la moyenne

fcAAJ Moyenne

Fréquence inférieure à la moyenne

Fréquence moyenne : 30 %

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Graphique 7 : Sous-champ D : exploitations sans mouvement selon la taille en vigne

4 000

2 000- -

Lé ge n d e :

Ensemble d e s exploi­tations du sous-champ D

Chefs re tra ités

Chefs double-actifs

de 3 à 5 ha

de 5 à 10 ha

de 10 à 15 ha

15 ha et plus

Taille en vigne

Graphique 8 Exploitations ayant des ateliers stables (sous-champ D) selon l’âge de chef

à24ans à29ans à34ans à39ans à44ans à49ans è54ans à59ans à64ans à69ans et plus

Age du chef

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3 - Les caractéristiques des exploitations ayant des ateliers viticoles stables.

Dans le sous-champs D, deux exploitations sur cinq sont dirigées par un chef d'exploitation titu la ire d'une retraite, e t un chef d'exploitation sur cinq exerce une activité extérieure à titre principal. Parmi les chefs d'exploitation retraités, la m o itié sont âgés de plus de 70 ans. La dimension moyenne des exploitations est de 2,6 ha, elle correspond à une d is tribu tion bimodale des superficies. Les chefs d'exploitations retraités et double-actifs sont majoritaires jusqu’à 5 ha de vigne. Il y a donc dans ce sous-champ deux populations bien typées : les retraités et double-actifs d irigeant de petits ateliers v itico les, et les chefs d ’ateliers viticoles plus importants, non retraités et non double-actifs, mais qui ont pour la plupart plus de 50 ans. Pour les premiers, les caractéristiques démographiques et socio-économiques se combinent à celles de l 'a te lie r viticole pour expliquer l'absence de mouvements dans l’a te lie r viticole. Pour les seconds, les explications ne sont pas aussi évidentes, mais il est vraisemblable que la conjonction de difficultés économiques et de l’incertitude d ’une reprise se combinent pour rendre compte de l’immobilisme de l ’a te lie r viticole... L'analogie des caractéristiques de ces exploitations avec celles des disparues incite à penser qu ’une part d'entre elles alim enteront ce mouvement.

B - Les principaux types de mouvements

1 - Les différents types de mouvements affectant l’a te lier viticole. (Sous-champs A, B et C).

Les principaux mouvements qui affectent le potentiel viticole d'une explo itation comprennent :- les arrachages et les plantations,- les achats et les ventes de vignes,- les mises en bail et les reprises de bail,- les prises à bail et les abandons de bail,- les héritages, donations et legs.

L’enquête complète ces informations en demandant, lorsqu’ il y a arrachage ou plantation, la provenance o u la destination du foncier correspondant, à condition que le mouvement du foncier soit lié dans le temps au mouvement correspondant de la vigne.

Tableau 2 .- N ature des entrées des exploitations du champ BU n ité s : h a , n o m b re

N ature des entréesExploitations ayant

les mouvements correspondants

Superficie en vigne des mouvements

Superficies moyennes des mouvements par exp lo ita tions

Plantations sur foncier :Déjà sur l'exp lo ita tion 5 488 7 900 1,44Reçu en héritage 270 184 0,68Achète 370 423 1,14Pris à ba il (ns) (ns) (ns)Repris au ferm ier

Entrée de vigne :Par héritage 1 295 1 942 1,50Par achat 3 480 4 474 1,28Par prise à bail 2 145 7 000 3,26Par reprise au ferm ier (ns) 255 2,19

Ensemble - 22 627 -

Source : Enquête structure - Exploitation viticole 1986

(6) cf. chap. VI - Le vignoble et les exploitations de raisins blancs : structure et évolution.

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Tableau 3 : N ature des sorties des exploitations du champ CU n ité s : h a , n o m b re

N ature des sortiesExploitations ayant

les mouvements correspondants

Superficie en vigne des mouvements

Superficies moyennes des mouvements pa r explo itations

Suite à arrachage :Foncier / Exploitation 32 524 47 241 1,45Donation du foncier 554 540 0,97Vente du foncier 1 228 1 808 1,47Foncier donné à bail 1 273 1 715 1,35Bail abandonné 566 742 1,31

Sortie de la vigne :Par donation 2 091 3 881 1,86Par vente 7 033 14314 2,03Par location 2 394 6 035 2,52Par abandon du bail 3 695 8 064 2,18

Ensemble - 86 148 -

Source : Enquête structure - Exploitation viticole 1986

Tableau 4 N ature des sorties des exploitations du champ AU n ité s : h a , n o m b re

N ature des sortiesExploitations ayant

les mouvements correspondants

Superficie en vigne des mouvements

Superficies moyennes des mouvements p a r exploitations

Suite à arrachage :Foncier / Exploitation 48 272 77 891 1,60D onation du foncier 616 531 0,90Vente du foncie r 1 595 986 0,60Foncier donné à bail 436 465 1,00Bail abandonné 371 298 0,80

Sortie de la vigne :Par donation 1 225 3 475 2,84

Par vente 4 228 8 090 1,91

Par location 1 338 6 001 4,48

Par abandon du bail 4 640 12 480 2,69

Ensemble - 111 203 -

Source : Enquête structure * Exploitation viticole 1986

Tableau 5 . N ature des entrées dans les exploitations du champ AU n ité s : h a , n o m b re

N ature des entréesExploitations ayant

les mouvements correspondants

Superficie en vigne des mouvements

Superficies moyennes des mouvements p a r explo ita tions

Plantations sur foncierD éjà sur l'exp lo ita tion 45 066 75 081 1,66Reçu en héritage 703 831 1,18Achète 1 955 2 242 1,15Pris à bail 702 902 1,28Repris au ferm ier (ns) 681 (ns)

Entrée de vigne :Par héritage 3 264 5 557 1,70

Par achats 10 768 22 328 2,07

Par prise à bail 6 777 24 963 3,68

Par reprise au ferm ier 507 894 2,76

Ensemble - 135 721 -

Source : Enquête structure - E xp lo ita tion v itico le 1986

- 4 0 -

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Graphique 9 : N ature et importance des mouvements du vignoble

Sous-champ A : Superficies en vignes en entrées2,48%

18,70%

16,73%

56,25%

4,16%

0 ,68%Sous-champ A ■. Superficies des vignes en sortie

2,07%

11,32%

5,44%

7,34%

3,15°/,70,67%

Légende :

■ Plantation/Exploitation

EÏ3 Plantation/Foncier acheté

m Vignes héritées

□ Vignes achetées

□ Vignes prises à bail

s Autres entrées

Légende :

Es] Vignes arrachées

■ Vignes données

M Vignes vendues

n Vignes louées

□ Abandon de bail

ES Autres sorties

Graphique 10 Cham p C - Exploitations ayant exclusivement des mouvements de sorties

Foncier sorti après arrachage 4 700 ha

Vignes arrachées foncier toujours dans l'explo itation

47 000 ha

vignes sorties de l'explo itation 32 000 ha

- 41 -

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Graphique 11 : Champ A - Exploitations avant des mouvements en entrée et en sortie

Foncier nu Foncier sorti à planter après arrachage 4 500 ha 2 300 ha

Vignes arrachées foncier to u jo u rs dans l'e xp lo ita tio n

77 891 ha

Graphique 12 : Cham p B - Exploitations pérennes avan t exclusivement des mouvements d ’entrée

Foncier nu à planter 700 ha

7 900 ha plantés sur explo ita tion

13 600 ha Achats de vignes

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La ventilation de ces différents types de mouvements selon les sous-champs définis montre la prépondérance n e tte des mouvements d'arrachage et de plantation d ’une part et des mouvements relatifs aux baux viticoles. Les mouvements d'achats et de ventes des vignes sont également importants, alors que ceux relatifs à la transmission du patrimoine son t peu fréquents sur la période étudiée.

La superficie moyenne des mouvements par explo itation est relativement fa ib le, inférieure d ’une façon généra le à 2 ha. De plus, elle est peu différente d ’un sous-champ à l’autre. (Remarquons que le sous-champ D n'intervient pas dans cette étude, par construction, puisque les exploitations qui le composent ont des ateliers viticoles stables sur la période). Cette observation renforce les précédentes sur le rôle des caractéristiques physiques des ateliers viticoles dans la déterm ination de la fréquence et de l'importance des mouvements.

2 - Les différenciations régionales des mouvements.

L'analyse qui précède nous a permis d 'identifie r les mouvements les plus importants, dont nous allons é tu d ie r maintenant la différenciation selon les régions viticoles. Dans certains cas, la décontraction des grandeurs au n iveau géographique conduit à des résultats qui sont entachés d'une forte erreur aléatoire.

Dans le sous-champ A, nous avons retenu les mouvements suivants en entrée :- plantations sur le foncier de l'exploitation- achats de vignes- prises à bail

En sortie, nous n ’avons retenu que les mouvements d 'arrachage, avec maintien du foncier sur l’exploitation.

Les plantations représentent une proportion des superficies totales de vignoble qui varie de 10 % dans les Charentes à 20 % en Gironde. Dans la région des Charentes, on assiste en effet, après le « boum » des plantations des années 7 0 à un réajustement du potentiel de production. C'est une logique analogue qui est à l'œuvre en Languedoc. La part é levée des replantations dans le Sud-Ouest est plus surprenante. Elle peut être reliée à des mouvements de restructuration qualitative du vignoble ainsi qu’à la croissance de vignobles d 'Appe lla tion O rig ine. Les superficies moyennes p lantées par exploitation sur la période étudiée sont importantes en G ironde et dans le Languedoc, plus faibles dans le Val-de-Loire et les Charentes.

Les achats de vigne représentent en moyenne une part fa ib le (4 %) des superficies. Le taux le plus élevé est rencontré en Languedoc. Le montant moyen des achats cumulés sur la période est relativement fa ib le, le niveau le plus élevé é ta n t rencontré en Provence et dans la Val lé du Rhône.

Les prises de bail représentent une fa ible part du vignoble, la pa rt la plus élevée est atte inte dans le Val-de-Loire, où les dimensions moyennes prises en bail restent néanmoins les plus faibles de toutes les régions.

Les arrachages avec maintien du foncier sur l'exp lo ita tion représentent en moyenne 1 5 % des superficies et ce taux est remarquablement constant dans toutes les régions, sauf dans le Sud-Ouest, où il atte int 20 %. Le Languedoc présente les dimensions moyennes arrachées les plus fortes.

Dans le sous-champ C, la part des superficies arrachées représente une proportion de la superficie totale en vignes du sous-champ plus élevée (50 %), puisque, par construction, il ne comprend que des exploitations ayant seulement des mouvements de sortie.

Tableau 6 .- Plantations achats et prises à bail des exploitations du sous-champ A par régionU n ité s : ha , %

Régions viticolesSuperficies

totales en vigne

Ensemble des superficies

viticoles des explo ita tions du sous-champ (1)

Plantations

en haEn moyenne

par e xp lo ita tion concernée

En pourcentage de 1

G ironde 104 074 84 693 17 089 2,31 20,18Charentes 86 856 49 688 5 154 1,18 10,37Provence 157 476 80 101 11 582 1,47 14,46Sud-Ouest 65 612 33 795 5 943 1,38 17,59Val-de-Loire 54 375 38 581 5918 1,07 15,34Languedoc 375 488 230 757 29 392 1,89 12,74

Ensemble 843 881 517617 75 081 1,67 14,51

- 4 3 -

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Régions viticoles

Achats de vigne Prises à bail

En haEn moyenne

par explo ita tion concernée

En pourcentage de 1 En ha

En m o ye n n e par e x p lo ita t io n

c o n ce rn é e

G ironde 2 550 2,08 3 1 464 4 ,5 0Charentes 936 1,14 2 2 269 4 ,0 0Provence 2 491 1,4 3 2 491 1 ,80Sud-Ouest 639 ,14 2 1 111 3,1 1Val-de-Loire 1 045 1,14 3 2 681 1 ,14Languedoc 14 666 2,23 6 2 249 2 ,2 3

Ensemble 22 328 2,07 4 24 963 3,70

Source : Enquête structure - Exploitation viticole 1986

C - Les mouvements du foncier nu

Les mouvements d 'arrachage et de plantation constituent la majorité des mouvements observés. P our l ’essentiel, ils se sont effectués sans que le foncier correspondant subisse un mouvement de même sens hors de l'e xp lo ita tio n (sortie dans le cas d'arrachages, entrée dans le cas des plantations). En effet, dans la période considérée, le m arché des droits de plantations é ta it fermé, les exploitations étaient donc limitées dans l'am plitude des mouvements de l’a te l ie r viticole par le volume des droits détenus en portefeuille, toute p lantation devant correspondre à un arrachage p ré a la b le .

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les plantations sur du foncier acheté im m édiatem ent auparavant soient relativement rares.

Dans le sous-champ A, 1985 exploitations ont acheté 2 242 ha de foncier nu avant plantation, et 1 5 95 exploitations ont vendu après arrachage 986 ha de vigne.

Dans le sous-champ B, 370 exploitations ont acheté avant p lantation 423 ha de foncier nu. Dans le sous-champ C, 1 228 exploitations ont vendu après arrachage 1 808 ha de terre nue.

Graphique 13 : Champ A - N om bre d ’exploitations et superficie viticole en sortie selon le nom bre de mouvements p ar exploitation

Ha

Légende :

R I Superficies (ha)

B Exploitations

mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. 10mouv.

Nombre de mouvements en sortie par exploitation

- 44 -

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Graphique 14 : Champ A - Superficie des mouvements d ’entrée cumulés (moyenne p a r exploitation)Ha

Nombre de mouvements par exploitation

Graphique 15 .- Cham p A - Superficie p ar région des mouvements d’entrée (moyenne p ar exploitation)

Languedoc Gironde Provence Charentes Sud-Ouest Val-de-LoireRégions

Graphique 1 6 Cham p A - Nom bre d’exploitations et superficie viticole en entrée selon le nom bre de mouvements p ar exploitation

Ha

Légende :

K N Superficies en ha SUS Exploitations

1 2 3 4 5 6 7 à 1 0 plus demouv. mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. 10 mouv.

Nombre de mouvements en entrée par exploitation

- 45 -

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Graphique 17 : Champ A - Superficie des mouvements de sortie cumulés (moyenne par exp lo ita tio n )

Ha

1 2 3 4 5 6 7 à 10 plus demouv. mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. mouv. lOmouv.

N om bre de mouvements en entrée par exploitation

Graphique 18 : Champ A - Superficie par région des mouvements de sortie (moyenne par exp lo ita tio n )

Ha de vignes

Languedoc Gironde Provence Charentes Sud-ouest Val-de-Loire

Régions

Nous centrerons donc par la suite notre attention sur les achats et les ventes de vignes, qui sont, p o u r les raisons évoquées ci-dessus, la modalité principale de redistribution du potentiel de production avec les fermages et métayages.

D - Fréquence des mouvements affectant l’atelier viticole.

Dans cette approche, une appréhension globale des mouvements est pratiquée, sans distinction de le u r nature (les mouvements de plantations et d ’arrachages sont pris en compte au même titre que les achats et les ventes de vigne, ou que les mouvements concernant les baux de vigne). Il s 'agit donc seulement d ’un indicateur de la m ob ilité de l’atelier viticole. Nous envisagerons successivement les mouvements d ’entrée et ceux de sortie selon leur fréquence d ’apparition. Nous focaliserons notre analyse sur les exploitations du champ A.

1 - M ouvem ent en entrée

Plus de la moitié des exploitations ont eu sur la période étudiée moins de trois mouvements a ffectan t le potentiel viticole. Mais comme la dimension moyenne des mouvements d ’entrée croît avec le nombre de mouvements, elles ne totalisent qu'un petit quart des superficies. C’est en Gironde et dans le Languedoc que la superficie moyenne des

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mouvements d ’entrée est la plus élevée : elle dépasse 3 ha. Les Charentes présentent la particu larité d 'avo ir des mouvements moins nombreux, mais de plus grande dimension. Ceci semble donc être le reflet des différences d a n s la structure parcellaire du vignoble.

2 - Mouvements en sortie

On retrouve la même distribution caractéristique des exploitations et des superficies, mais ici, le Languedoc e t le Val-de-Loire se détachent nettement car ils présentent des superficies moyennes en sortie très différentes de celles des autres régions.

III - LA DYNAMIQUE DES ATELIERS VITICOLES

Dans l ’ensemble des mouvements affectant l ’a te lie r v itico le des exploitations, trois types apparaissent d é te rm i­nants :

- les plantations et les arrachages, qui représentent respectivement 56 % des entrées et 71 % des sorties,- les achats et les ventes de vignes, qui représentent respectivement 17 et 7 % des superficies,- les mouvements de baux viticoles qui représentent 19 et 5 % des superficies.

A fin d'appréhender l'im pact de ces trois types de mouvements sur l’ate lier viticole et d'essayer de repérer leurs principaux déterminants, nous allons les analyser successivement. Dans tout ce qui suit, nous établissons un b ilan des mouvements d'un type donné au niveau de l ’exploitation, sur l'ensemble de la période d ’étude. Ce sont ces mouvements qui contribuent à modeler la physionomie de l'a te lier v itico le en 1985. Notre objectif est de mettre en relation les a te lie rs viticoles tels qu’ils sont au bout du compte avec les évolutions du potentiel qui leur ont conféré leurs caractéristiques actuelles.

A - La dynamique plantations - arrachages

Sur la période étudiée, la résultante des mouvements de plantations et d ’arrachages peut être positive, négative ou nulle. Dans le sous-champ A, les exploitations à solde négatif ont perdu 22 982 ha de vigne, celles à solde pos itif ont gagné 21 874 ha. Elles représentent respectivement 184 083 ha en 1985 et 228 532 ha en 1979. Les explo itations où arrachages et plantations s’équilibrent strictement représentent un peu plus de 100 000 ha, soit 20 % des superficies du sous-champ A et un quart des effectifs d ’exploitations.

La répartition des deux soldes globaux négatifs et positifs selon la dimension du solde particu lier à chaque explo itation présente une certaine symétrie, sauf en ce qui concerne la queue de distribution. Il existe en e ffe t un ensemble non négligeable d ’exploitations ayant un solde négatif supérieur à 15 ha. La superficie viticole moyenne en 1985 de ces exploitations étant de 30 ha, il s 'agit plus d ’un phénomène de diversification que de reconversion complète.

Les soldes inférieurs à 1 ha correspondent à des exploitations dont la dimension en vignes est voisine de 10 ha, a lo rs que lorsque le solde dépasse ce seuil, la dimension moyenne des exploitations est régulièrement croissante. Ceci peut s'interpréter en termes économiques : les évolutions de l'a te lie r viticole sont plus diversifiées dans la catégorie qui est la plus soumise aux effets de la concurrence, c ’est-à-dire dont l'équ ilib re économique est le plus fragile. Pour les exploitations de dimension supérieure, les possibilités de choix entre un renforcement de l'a te lie r viticole pour su ivre l'évolution des prix et de la productivité, ou une diversification du système de production sont plus larges, ce qui exp lique qu ’elles soient polarisées pa r les extrêmes. Les choix possibles sont bien effectués dans la réalité.

Tableau 7 . A rrachage des exploitations du sous-champ A p ar région___________________________________________________________ U n ité s : h a , n o m b re , %

Régions viticolesExplo ita tion

ayant arrachéSup. viticole

arrachée (ha)

Sup. moyenne arrachée par

expi. concernée (ha)

Sup. arrachée en % de superficie viticole des expi.

des sous-champ A

G ironde 7 232 12 597 1,74 14,87Charentes 4 877 7 353 1,51 14,8Provence 8 287 11 577 1,4 14,45Sud-Ouest 4 747 6911 1,5 20,45Val-de-Loire 6 030 5 973 0,99 15,48Languedoc 17 090 33 479 1,96 14,5

Ensemble 48 272 77 891 1,61 15,05

Source : Enquête structure - E xp lo ita tion v itico le 1986

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Tableau 8 : Arrachage des exploitations du sous-champ C par région

U n ité : h a

Régions viticolesSuperficie

vitico learrachée

Superficie moy.arrachée par

expi. concernée

Gironde 995 0,60

Charentes 7 041 1,89

Provence 8 067 1,23

Sud-Ouest 14 197 1,46

Val-de-Loire 2 664 0,68

Languedoc 10 206 1,49

Ensemble 47 241 1,45

Source : Enquête structure - Exploitation viticole 1986

Graphique 19 : Répartition du potentiel viticole des exploitations du sous-champ A selon la n a tu re du solde arrachages - plantations

S.T.V. 85 (en ha)

Régions

Légende :

ES Soldes > 0

□ Soldes = 0

m Soldes < 0

Tableau 9 . Répartition par région des exploitations du sous-champ A et des superficies totales en vigne correspondantes en 1985 selon la nature du solde plantations-arrachages

U n ité s : n o m b re , ha

RégionsN om bre d 'exp lo ita tions dont :

Ensemble Solde 0 Solde 0 Solde 0

G ironde 7 469 2013 994 4 462Charentes 4 978 2 468 1 540 970Provence 8 841 3 304 2 039 3 498Sud-Ouest 4 886 2 342 901 1 643Val-de-Loire 6 556 2 708 1 944 1 904Languedoc 18 871 6 748 6 626 5 497

Ensemble 51 601 19 585 14 040 17 976

RégionsSuperficie vi ¡cole des explo ita ions concernées en 1985 dont :

Ensemble Solde 0 Solde 0 Solde 0

G ironde 84 693 20 536 8 222 55 935Charentes 49 689 23 576 12 345 13 768Provence 80 192 25 725 13 186 41 281Sud-Ouest 33 795 12 501 5 807 15 487Val-de-Loire 38 581 88 882 9 084 16 635Languedoc 230 757 57 450 84 425

Ensemble 517 707 184 083 105 092 228 532

Source : Enquête structure - E xp lo ita tion v itico le 1986

- 4 8 -

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Graphique 20 : Champ A - Superficies des exploi­tations en 1985

Exploitations selon le solde arrachages-plantations

1,15

Légende :

35,56% H Soldes > 0

pisi Soldes = 0

a Soldes < 0

34,03%

37,95%

20,29% 27,22%

Tableau 10 - Caractéristiques des exploitations du champ A Avec solde plantations-arrachages positif

U n ité s : h a , %

Soldes positifs A B C D E F G(ares) (ha) (nombre) (ha) (ha) (ha) (ha) (%)

1 à 9 63 1 447 12 458 13 106 648 9,06 9 ,7 2lO à 19 209 1 433 11 251 11 448 197 7,99 106 ,0920 à 29 351 1 506 12013 12 762 749 8,47 4 6 ,8 630 à 49 1 009 2 579 23 192 24 340 1 148 9,44 8 7 ,8 950 à 99 2 947 4 129 39 125 42 918 3 793 10,39 7 7 ,7 0100 à 200 5 549 3 996 47 298 57 322 10 024 14,34 5 5 ,3 6200 à 300 2 990 1 269 18 936 21 758 2 822 17,15 105 ,95300 à 500 3 891 1 024 16 461 20 269 3 808 19,79 102,18500 à 999 3 196 480 14 557 18 729 4 172 39,02 76,611 000 à 1 499 991 77 2 882 3 677 795 47,75 124 ,65

1 500 6 77 31 1 490 2 203 713 71,06 9 4 ,9 5

Ensemble 21 874 17 976 199 664 228 533 28 869 12,71 75,77

Source : Enquête structure - des exploitations viticoles 1986

- Avec solde plantations-arrachages négatifU n ité s : ha, %

Soldes négatifs (ares)

A(ha)

B(nombre)

C(ha)

D(ha)

E(ha)

F(ha)

1 à 9 87 1 712 14 085 14 699 614 8,59

10 à 19 248 1 840 13 098 14 085 987 7,65

20 à 29 450 1 856 10 554 10 811 257 5,82

30 à 49 1 261 3 284 22 430 24 149 1 719 7,35

50 à 99 3 302 4 717 37 242 40 020 2 778 8,48

100 à 200 4 601 3 351 33 538 33 126 -4 1 2 9,89

200 à 300 3 646 1 492 20 081 18 499 -1 582 12,40

300 à 500 2613 692 13 908 11 857 - 2 051 17,13

500 à 999 2 543 386 11 516 9 867 -1 649 25,56

1 000 à 1 499 1 702 139 4 568 3 882 -6 8 6 27,93

1 500 2 529 103 5 756 3 087 - 2 669 29,97

Ensemble 22 982 19 585 186 778 184 083 -2 695 9,40

Source : Enquête structure - des exploitations viticoles 1986

Légende :A : Superficie du solde B ¡Effectifs correspondants C : Superficie viticole 1979 D : Superficie viticole 1985E : Différence entre superficies viticoles 1979 et 1985 F : Superficie viticole moyenne 1985 G : Solde A - Variation de superficie E en %

- 49 -

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5CEES CSA/E 277

Solde en ha de vignes

Légende :

KX1 Solde positif

¡ ¡ Il Solde négatif

Graphique 21 : Champ A - Soldes plantations-arrachages selon la nature du solde et la taille des soldes

Taille du solde (ares)deO cíe 10 de 20 d |3 0 de^pO de JOO d e |0 0 de^OO de |00 de 1^000 1500 9 ha 19 ha 2#ha 49 ha 99 ha 199 ha 299 ha 499 ha 999 ha 1499ha plus

Graphique 22 - Champ A - Soldes plantations - arrachages selon la nature du solde et la taille en v ig n e en 1985

Solde en ha de vignes

Légende :

Solde positif

11! Solde négatif

Taille en vigne 1985 (ha)

de 1 ha à2ha à5ha à10haà20ha à 3 5 ha à50ha à100ha etplus

Graphique 23 : Cham p A - Différence des soldes selon la taille en vigne

Solde en ha de vignes

Légende

^ Solde positif

IH I Solde négatif

Taille en vigne 1985 (ha)

- 5 0 -

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La dynamique de l'a te lie r viticole des exploitations dépend aussi du contexte économique du vignole auquel e lle s appartiennent. Ainsi, la structure régionale des soldes est révélatrice de l ’orientation régressive ou progressive des vignobles. C’est dans les Charentesque les soldes négatifs sont nettement dominants, alors que c’est la situation co n tra ire qui prévaut en Gironde. En Languedoc, les soldes négatifs sont importants, mais le déséquilibre est beaucoup moins fo r t que ce que pourra it laisser attendre-le contexte économique du marché des vins de table. Ce sont en e ffe t les exploitations à solde nul qui équilibrent la situation dans cette région. On peut vo ir dans ce fa it la manifestation d e la capacité relative de résistance des vignobles spécialisés.

L’analyse du mouvement de l ’ate lier viticole selon la dimension de cet ate lie r devra it nous permettre de préciser ces interprétations.

En dessous de 5 ha de vignes, ce sont les exploitations à solde négatif qui sont les plus nombreuses, ce ra p p o r t s’inversant en faveur des exploitations à solde positif au-dessus de 5 ha. Si nous prenons en considération les superficies des soldes, les deux distributions sont légèrement différentes : entre 2 et 20 ha, les soldes positifs l ’emportent su r les soldes négatifs, mais c ’est l'inverse au-delà de 20 ha. Le déséquilibre est particulièrem ent net au-dessus de 50 h a en vignes, ce qui conforte bien l’analyse précédente. Cependant, celle-ci est pondérée par le fa it que les trois classes médianes (de 5 à 35 ha) concentrent l ’essentiel des soldes positifs et négatifs.

Graphique 24 . Champ A - Exploitations selon la nature du solde - plantations-arrachages et la taille en vigne 1 9 8 5

Nombre

Taille en vigne 1985 (ha)

B - Les prises a bail et les abandons de bail

Ces mouvements constituent une des trois causes principales de la dynamique du potentiel de production vitico le au niveau des exploitations. Il s'agit en effet d ’une redistribution du potentiel entre les exploitations qui n'a pas p a r elle-même une incidence sur le niveau global du potentiel de production.

La répartition des prises à bail cumulées selon la dimension de l ’ate lier viticole comparée à celle des abandons de bail met en évidence la tendance très nette au renforcement, par le moyen des baux, des ateliers viticoles supérieurs à 10 ha de vignes. Si l ’on rapporte les prises à bail à l’ensemble des superficies d ’une classe de ta ille , on observe qu’elles atteignent une proportion voisine de 20 % à partir de 5 ha. Cette proportion atte int 1/3 dans les explo itations supérieures à 50 ha.

En ce qui concerne les abandons de baux, on note que leur proportion dans l'ensemble des superficies des exploitations concernées est particulièrement forte dans les ateliers dont la dimension est inférieure à 10 ha. L'ensemble des deux types de mouvements contribue donc bien à un glissement vers le haut de la dimension des ateliers viticoles.

La répartition des mouvements des baux viticoles selon leur montant cumulé sur la période montre l’importance des mouvements de 2 ha et plus.

- 51 -

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C - Les achats et les ventes de vignes

Entre 1980 et 1985, les exploitations du sous-champ A ont gagné 30 000 ha de vigne, dont un tiers sont localisés en Languedoc. Seules les exploitations situées en Charentes et dans le Sud-Ouest ont globalement perdu des superficies viticoles.

Une exploitation du sous-champ A sur cinq a fa it des achats de vignes sur la période, cette fréquence s’é levant à plus de un tiers en Languedoc. Les exploitations de cette région sont plus fréquemment vendeuses ou acheteuses que celles des autres régions, ce qui semble correspondre à une restructuration du vignoble autour des exploitations à tem ps complet.

Ce sont les exploitations de 3 à 15 ha qui sont les plus actives, elles représentent les deux tiers des exploitations acheteuses du sous-champ. L'achat moyen en vigne est de 2 ha, il est plus fa ib le en Val-de-Loire, dans les Sud-Ouest et dans les Charentes, et plus fo rt en G ironde et dans le M idi, ce qui indique que le déterminant des achats n’est pas seulement la situation économique générale des vignobles, mais aussi la nécessité d ’arriver, dans des conditions économiques données, à un équilibre de l'a te lie r viticole. Cette interprétation est renforcée par la consta ta tion que les ateliers de 10 ha et plus en vigne en 1985 réalisent l'essentiel du volume des transactions à l'achat.

Graphique 25 : Champ A - Prises à bail selon la ta ille en vigne de l’exploitation

Taille en vigne en 1985 (ha)

Les exploitations du sous-champ B ont acheté 4 500 ha de vigne, avec un achat moyen par e xp lo ita tion de 1,3 ha. (Par construction, les exploitations des sous-champ C et D n'ont pas réalisé d ’achats).

4 228 exploitations d ’une surface viticole moyenne de 12 ha ont vendu 8 090 ha de vignes, soit presque 2 ha en moyenne par explo itation. Elles représentent 50 317 ha, soit 10 % des superficies du sous-champ A. Les exploitations vendeuses sont réparties dans toutes les classes de ta ille en vigne, mais les surfaces vendues sont concentrées principalement dans les classes de ta ille supérieures à 5 ha.

La grande m ajorité des exploitations vendeuses a vendu moins de 5 ha sur la période. Mais presque la moitié des surfaces vendues correspond à des exploitations ayant vendu plus de 5 ha. Il existe donc un mouvement de régression a ffectant une partie des ateliers viticoles de grande dimension.

1 - Les achats cumulés sur la période.

L’étude de leur répartition selon la dimension montre la même tendance que pour les baux. Même si les achats de vigne représentent une proportion plus fa ib le de la superficie des exploitations viticoles concernées que les mouvements de prises à bail, ils contribuent indéniablement au renforcement des ateliers supérieurs à 5 ha, avec en particu lie r un renforcement des classes de 10 à 15 ha et de 20 à 30 ha.

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S<-ttbCSA/E 2 7 7

Graphique 26 Champ A - Prises et abandons de bail par taille en vigne de l’exploitation

Ha de vignes

d e0 ,5ha à lh a â2ha à 3 ha â 5 h a à TOha à 15ha à20ha à 30 ha à50ha etplus

Taille en vigne en 1985 (ha)

Graphique 28 : Cham p A - Abandons de bail par taille en vigne de l’exploitationHa

de 0,5 ha à 1 ha à 2 ha à 3 ha à 5 ha à 10 ha à 15 ha à 20 ha à 30 ha à 50 ha et plus

Taille en vigne en 1985 (ha)

- 53 -

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Graphique 2 9 Champ A - Abandons de bail p ar taille en vigne de l’exploitation

Ha/Nombre

SCEESCSA/E 277

de0,5ha à 1 ha à 2 ha à 3 ha à 5 ha à10ha à 1 5 h a â 2 0 h a à 30 ha à50ha et plus Taille en vigne en 1985 (ha)Graphique 30 : Champ A - Achats selon la taille en vigne

Légende :

Achats (ha)

Superficies en vignes en 1985 des exploitations avec achats

Taille en vigne en 1985 (ha)

Graphique 31 Cham p A - Achats selon la taille en vigne

Légende :

E*Sl Achats (ha)

¡SU Nombre d 'exp lo itation avec achats

moins de0,5 de 1 de2 de3 de5 de 10 de15 de20 de30 50hade0,5ha à<1ha à<2ha à<3ha à<5ha à<10ha à<15ha à<20ha à<30ha à<50ha et plus

Taille en vigne en 1985 (ha)- 5 4 -

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2 - Les ventes cumulées sur la période

Contrairement à ce qu’on pourra it attendre, le volume le plus im portant des ventes provient d ’exploitations d o n t la dimension de l’atelier viticole est supérieure à 5 ha. On note en particu lier le comportement spécifique des exp lo ita tions de 20 à 30 ha en vignes. Cependant les superficies concernées sont faibles si on les ramène à l’ensemble des superfic ies des classes de ta ille correspondantes. L’analyse selon la ta ille cumulée des ventes sur la période montre que l ’essentiel es t constitué par des mouvements de vente relativement importants, et que dans les exploitations ayant réalisé les ventes les plus importantes, cela correspond à une liquidation presque complète de l ’a te lie r de production. On retrouve donc b ie n ici l'expression du processus de polarisation évoqué précédemment.

Tableau 1 1 Exploitations du sous-champ A ayant vendu de la vigneU n ité s : h a , n o m b re

Superficie en vigne 1985 (ha)

Nom bred 'exp lo ita tions

concernées

Superficie v itico le des ventes

Superficie v itico le to ta le en 1985 des

explo ita tions concernées

ha pourcentage

Moins de 0,5 ha 82 166 2,1 170,5 à 1 ha 264 190 2,3 216

l à 2 ha 498 359 4,4 7502 à 3 ha 262 395 4,9 6013 à 5 ha 429 763 9,4 1 7015 à 10 ha 959 1 451 17,9 7 291

10 à 15 ha 641 1 214 15,0 7 67315 à 20 ha 313 578 7,1 5 38820 à 30 ha 429 1 615 20,0 10 68330 à 50 ha 238 845 10,4 8 886

50 ha et plus 108 512 6,3 7 109

Ensemble 4 228 8 090 100,0 50 317

Source : Enquête structure • des exploitations viticoles 1986

Taille en vigne 1985 (ha)

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Graphique 33 Champ A - Exploitations avec ventes

Ha/Nombre

Légende :

UÜ Nombre d'explo itations avec vente

r a Ventes (ha)

d e 0 ,5 h a à 1 h a à 2 ha à 3 h a à& ha à10ha à 2 0 ha à15ha à 30ha à50ha etplus

Taille en vigne en 1985 (ha)

Graphique 34 : Champ A - Exploitations avec ventes selon la taille des ventes p ar exploitation

Ha/Nombre

Ventes cumulées par exploitation (ha de vignes)

Graphique 35 : Champ A - Soldes des achats et des ventes selon la taille en vigne 1985

Ha de vigne

Taille en vigne en 1985 (ha)de0,5haà1ha è2ha à5ha à5ha à10ha à 15ha à20ha à30ha à50h etplus

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D - Impact global des mouvements sur l’évolution des ateliers viticoles.

Nous allons à présent étudier l'évolution des ateliers viticoles entre 1979 et 1985 sous l'e ffe t des divers mouvements, sans prendre en considération la nature de ces mouvements. La comparaison est effectuée en prenant comme base la situation de l'a te lie r viticole en 1979. L'indice d'évolution obtenu est croisé avec les différents sous-champs.

Les exploitations du sous-champ B, ayant exclusivement des entrées, ont connu pour près d ’une sur tro is, des variations de fa ib le amplitude, alors que près d ’une sur cinq ont connu un doublement des superficies viticoles.

Les exploitations du sous-champ C, ayant exclusivement des mouvements en sorties, sont réparties selon une distribution bimodale, avec un mode entre 20 et 50 % de régression, et un autre à plus de 80 %. Dans ce dernier cas , il s'agit quasiment de la liquidation de l'a te lie r viticole.

Le sous-champ A présente des évolutions plus diversifiées. Mais plus de la moitié des exploitations de ce champ n ’on t connu que des évolutions relativement faibles, inférieures à 20 %. Il en est de même pour la distribution des superficies. Les exploitations en franche régression représentent seulement 7 % des superficies, alors que celles en croissance n e tte représentent presque un tiers.

Stabilité ou croissance sont donc les logiques dominantes dans ce sous-champ.

On peut constater que la dimension moyenne finale des exploitations ne varie pas beaucoup autour de la d im ension moyenne des exploitations du sous-champ, ce qui laisserait supposer que les divers mouvement enregistrés p a r les ateliers viticoles correspondent à la recherche d ’un équilibre technique relativement identique d'une région à l’a u tre .

Dans le cas du Languedoc, où la crise des vins de table et les incitations à l’arrachage devraient avo ir des conséquences sur la dimension des ateliers viticoles, on constate que les deux tiers des ateliers sont affectés p a r des mouvements globaux de fa ib le amplitude, alors que moins de 10 % des superficies appartiennent à des ateliers a y a n t connu une régression importante de leur ate lier viticole. Ces données mettent donc en évidence la distance qui sépare le mouvement d ’arrachage de celui des ateliers viticoles. Entre les deux s'insèrent en effet de nombreux mouvements qui traduisent la logique économique à moyen terme de l'a te lie r viticole.

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Graphique 36 . Champ A - Répartition du vignoble et du nom bre d ’exploitations viticoles en 1985 selon l'indice d’évolution du vignoble entre 1979 et 1985

Ha de vigne

deO de 20 de 50 de 80 100 de 101 de 120 de 150 de 200 plus deà 19 à 49 à 79 à 100 à 119 à 149 à 199 à 249 250

Variation du vignoble : Indice base 100 = STV 79

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Nombre d'exploitations

14 0 0 0 - -

de 0 de 20 de 50 de 80 100 de 100 de 120 de 150 de 200 250à 19 à 49 à 79 à 100 à 119 à 149 à 199 à 249 et plus

Variations du vignoble : indice base 100 = STV 79

CONCLUSION

Le point de vue adopté dans cette étude nous a permis de caractériser simultanément les principales modalités de transformation des ateliers viticoles et quelques traits distinctifs des exploitations correspondantes.

La disparition de l’exploitation n’entraîne l ’arrachage de la vigne que pour un cinquième des superficies, le reste est donc récupéré par les exploitations filles et les exploitations pérennes. La d isparition concerne princ ipa lem ent de petits ateliers viticoles, dirigé par les chefs âgés ou double-actifs. Mais le poids les ateliers moyens ou grands qu i disparaissent est prépondérant du point de vue des superficies.

Les ateliers viticoles n ’ayant connu aucun mouvement au cours de la période ont des caractéristiques analogues, si bien que l ’avenir que l’on peut envisager pour une partie d ’entre eux est identique. Les difficultés économiques se conjuguent aux caractéristiques démographiques des chefs d ’exploitation pour rendre l’avenir viticole incerta in.

La d ifférenciation des ateliers viticoles selon les modalités de combinaison des mouvements d ’entrée e t de sortie de la vigne appara it nettement.

Les ateliers viticoles qui ont connu exclusivement des sorties (arrachages, ventes ou abandons de baux...) sont de ta ille nettement inférieure, en moyenne, à ceux qui ont connu exclusivement des mouvements d ’entrée, ou qui ont connu une combinaison de mouvements d ’entrée et de mouvement de sortie. Ces derniers représentent la m a jo rité du potentiel g lobal de production.

Trois catégories principales de mouvements contribuent aux transformations des ateliers viticoles :

- les arrachages et les plantations interviennent dans la gestion interne à l ’explo itation. L’arbitrage e n tre droits en porte-feuille et superficies plantées explique les évolutions instantanées de l’atelier.

- les autres flux correspondent à une redistribution du potentiel entre les exploitations viticoles : il s’agit des opérations sur le marché des vignes et de celles sur le marché des baux.

L’étude de la distribution des ateliers viticoles selon le solde de chaque mouvement met en évidence un double mouvement de renforcement des ateliers viticoles moyens et de régression d ’ateliers importants. Il tém oigne d ’un impact différencié de la crise viticole et des mesures de politique viticole selon la dimension de l’exploitation e t le degré de spécialisation. Pour nombre d ’exploitations fam iliales spécialisées et de dimensions moyennes, la reconversion est d iffic ile et le renforcemrnt de l’atelier viticole est une réponse logique à la crise. Celle-ci est d ’ailleurs con fo rtée par la baisse du prix des vignes et une plus grande diffusion des baux viticoles. Les solutions de rechange sont p a r contre plus ouvertes lorsque la dimension SAU est plus importante. Ces mouvements induisent donc une re localisation du vignoble qui n ’est pas seulement géographique (concentration des vins de table en Languedoc), mais aussi socio-économique (concentration dans les exploitations spécialisées de moyenne dimension).

Alors que les circonstances poussent à accorder à l ’examen du flux global d ’arrachage une attention particu lière , il appara it que les dynamiques en cours, au plan des exploitations, conduisent à une redistribution du potentiel de production qui à des conséquences importantes pour la capacité concurrentielle des vignobles français. Si la dynamique des vignobles européens éta it seulement régie par les facteurs économiques, cette évolution pourrait constituer pour les vignobles français un avantage dans la concurrence.

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CHAPITRE III

LA DYNAMIQUE DU SYSTEME PRODUCTIF ET L’IMPACT SPÉCIFIQUE DES PRIMES D’ARRACHAGE

DANS LES EXPLOITATIONS VITICOLES 0)

SOMMAIRE Pages

IN T R O D U C T IO N - Méthodologie et indicateurs utilisés............................................................................................ 6 0

I - LES PRINCIPALES DO NN ÉES ..................................................................................................................................... 6 2

A . La régression du potentiel viticole : différenciation sectorielle et régionale ......................................... 6 2

B. La prime d'arrachage et la régression viticole .................................................................................................. 6 3

C. La dynamique du potentiel selon le taux d'arrachage primé ....................................................................... 6 4

1 - Les données nationales ....................................................................................................................................... 6 4

2 - Différenciations régionales ................................................. 6 6

3 - Les exploitations pérennes ................................................................................................................................. 6 6

II - LA D Y N A M IQ U E DU POTENTIEL PRODUCTIF SELON QUELQUES INDICATEURS DE STRUCTURE 6 7

A . La position, la SAU, le recours à la prime ........................................................................................................... 6 8

1 - Les données nationales ....................................................................................................................................... 6 8

2 - Les différenciations régionales ......................................................................................................................... 71

B. La SAU et le taux de viticolité ................................................................................................................................. 71

1 - Les principaux indicateurs selon la SAU et le taux de viticolité en 1979 ........................................... 71

a) L'évolution du potentiel viticole et le taux de viticolité .................................................................... 71

b) L'évolution de la SAU et le taux de v itico lité ........................................................................................... 7 4

c) L'arrachage primé, la taille et le taux de viticolité .............................................................................. 7 6

2 - La régression du potentiel viticole et l'évolution de la SAU en 1979/1985 ....................................... 7 7

3 - Différenciations départementales et régionales selon les structures.................................................. 7 9

Conclusion sur les exploitations ............................................................................................................................. 8 2

III - LA D Y N A M IQ U E D U POTENTIEL SELON QUELQUES VARIABLES S O C IO -É C O N O M IQ U E S 8 4

A . L'activité du chef et du conjoint en 1986 ............................................................................................................. 8 4

1 - Les indicateurs nation au x................................................................................................................................... 8 4

2 - Différenciations régionales ................................................................................................................................ 8 6

B. L'âge des chefs d'exploitation ................................................................................................................................. 8 6

IV - L’É V O L U T IO N DE L’EM PLOI ET L’A R R A C H A G E P R IM E ................................................................................ 8 8

A . La régression de l’emploi et le type d'emploi ................................................................................................... 8 8

B. La régression de l'emploi et les systèmes productifs rég io naux ................................................................... 9 0

V - L’U T IL IS A T IO N DU SOL APRÈS L’A R R A C H A G E PRIME ............................................................................... 91

A . L'utilisation du sol selon la SAU et le taux de viticolité ................................................................................. 91

B. L’utilisation du sol sans les départements ............................................................................................................ 91

C O N C L U S IO N ........................................................................................................................................................................... 9 3

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................................................. 9 4

LISTE DES A N N E X E S ............................................................................................................................................................... 9 5

(1) Article rédigé par Pierre BARTOLI, I.N.R.A. avec la participation de Valérie WALLET, Économie et Sociologie rurales, Paris.

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INTRODUCTION

Un des objectifs importants de l ’enquête « Structure des Exploitations Viticoles » 86 concernait le p o te n tie l v iticole et les principales caractéristiques de son évolution.

La dynamique du potentiel en effet, en tant qu elle contribue à fixer le niveau de l'o ffre viticole, a p p a ra ît comme un élément important de l ’équilibre (ou du déséquilibre) du marché viticole. Les pouvoirs publics, au n iveau national et communautaire, confrontés à une crise endémique sur le marché des vins courants et à l ’irruption périod ique de situations excédentaires, ont été conduits depuis le milieu des années soixante-dix en particulier, à déve loppe r une série d ’orientations visant la réduction et la transform ation du potentiel de production. Ces orientations ont é té amplifiées en 1980 : la prime d ’arrachage est fortement accrue en cas d'arrachage dé fin itif en particulier, en même temps qu ’elle devient plus sélective géographiquement. A pa rtir de 1985 les primes sont majorées si elles concernent les vignes de rendement élevé (cf encadré). Et en 1988, ce régime d'arrachage sera probablement étendu à l'ensem ble des terroirs viticoles.

L'enquête Viti 86 fourn it un ensemble im portant d 'inform ations concernant l'im pact des primes d 'a rrachages sur les six années l'ayant précédée (cette période correspond en fa it à la deuxième phase de la po litique d'arrachage communautaire) et surtout permet de les analyser en relation avec les caractéristiques structurelles des exploitations concernées. De plus les possibilités d ’appariement de V iti 86 avec le RGA 79 permettent de saisir au -d e là des seuls éléments concernant le vignoble, d ’autres facettes de la dynamique du potentiel productif. Les aspects spécifiques résultant de la politique viticole, en l’occurence l ’arrachage primé, peuvent être analysés dans ce cadre, c e qui permet à la fois d ’ expliciter leur impact en relation avec les structures d ’exploitations, mais aussi d 'enrichir la connaissance des mécanismes de leur transformation et de la dynamique du potentiel qui en résulte. Cinq niveaux d ’analyse seront privilégiés dans cet article. Dans une première partie on présentera les principaux traits de la régression du potentiel viticole, et du rôle qu’y jouent les primes d'arrachage. Une deuxième partie sera consacrée à l'analyse p lus approfondie de la dynamique du potentiel productif, en relation avec quelques indicateurs sur les structures des exp lo ita tions. Elle est prolongée par une troisième partie concernant les relations entre cette dynamique et des variables socio-économiques d'âge et d ’activité. Enfin deux autres parties sont consacrées à deux questions liées à l’arrachage prim é, fréquemment évoquées, mais sur lesquelles peu de données étaient disponibles, l'évolution de l'em ploi liée à l 'o c tro i de primes d ’arrachage, et l'u tilisation du sol après arrachage primé. Les contraintes de volume fon t que ces d iffé ren ts points sont inégalement développés, l ’accent ayant été mis, au regard de l ’intérêt et des possibilités ouvertes par l ’appa riem en t des fichiers 79/86 sur l'analyse de la dynamique du potentiel en relation avec les structures d 'explo itations. Les éléments méthodologiques concernant ce chapitre sont renvoyés ci-dessous.

MÉTHODOLOGIE ET INDICATEURS UTILISÉS

Le mode de traitement de Viti 86 dans cet article est lié à la problém atique de départ, en p a rticu lie r au souci de rendre compte de l 'évolution du potentiel productif en relation avec les caractéristiques structurelles des exp lo ita tions et leur transform ation, et d ’analyser sur cette base l'im pact spécifique des mesures d ’arrachage. Ce ch o ix imposait de disposer des caractéristiques des exploitations au début du processus d évolution considéré, ce qui a été rendu possible par l ’appariement de Viti 86 et du RGA 79. L'appariement présente de nombreux avantages et quelques contraintes : il permet de connaître les caractéristiques et l'évolution du potentiel intervenue sur la période, concernant non seulement le vignoble, mais aussi la SAU dont les flux ne sont pas repris dans Viti 86. Il permet aussi d ’analyser les évo lu tions dans différents champs, aussi bien les exploitations pérennes entre 79 et 86 que les exploitations disparues entre ces deux dates. O r il n'y ava it par exemple aucune raison, bien au contraire, d ’exclure de l’étude du potentiel les exploitations disparues, ne serait-ce que pour connaître l'im pact de l’arrachage primé dans ces exploitations. Il était d o n c possible de mettre en relation les évolutions du potentiel avec divers indicateurs caractérisant les exploitations au début du processus, et de ne pas se lim iter à des indicateurs « d ’arrivée » en quelque sorte, ce qui aura it été gênant dans l'optique de cette étude. La principale contrainte de l ’appariem ent est qu’il exclut les exploitations filles, créées dans la période, qui sont au nombre de 4 626, à comparer avec les 180 515 exploitations issues de l ’appariem ent qui se décom posent en 157 684 pérennes, 22 083 disparues, 748 vacantes (négligeables dans l ’analyse, c f infra). Même si cette exclusion des filles est sans importance en matière d 'arrachage primé (quasi inexistant dans ces exploitations), en ce qui concerne d ’autres aspects de la dynamique du potentiel, iTfaut garder à I'esprit que ces exploitations ne sont ici, sauf exception mentionnée, pas prises en compte. Ajoutons que l'appariem ent fonctionne au niveau des exploitations e t non des chefs, et que la pérennité de l ’exploitation en particu lier, n’implique pas la pérennité du chef.

D ’autres éléments doivent être signalés concernant la défin ition des surfaces : le poste vins courants représente ici l'ensemble des vins de table et des vignes produisant du vin de d istillation pour eau-de-vie de Cognac en Charentes, ce qui est conforme à l'orientation de la politique d ’arrachage qui vise explicitement cet ensemble. Le poste VQPRD représente l’ensemble AOC plus VDQS. Un problème particu lier intervient à ce niveau lié à la réa lisa tion de la délim itation parcella ire à l'occasion du passage de VDQS en AOC qui conduit à une restriction de l'a ire d ’appellation. Cela concerne pour l'essentiel le Languedoc où cette délim itation a été réalisée entre 79 et 86, conduisant à une réduction du vignoble VQPRD et un gonflement corré la tif du vignoble courant. Les données concernant l'évolution comparée du vignoble courant et du vignoble VQPRD sont donc tributaires de ce changement e t ne sont donc qu ’approchées. Leur signification est très ammoindrie en Languedoc. Ajoutons qu'aussi bien en 79 qu'en 85 , ces données de surface correspondent au potentiel physique ayant d ro it à une appella tion et non à la surface p roductrice de vins effectivement revendiquée en appella tion (cf les déclarations de récolte), qui est inférieure.

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L'arrachage primé correspond à l'ensemble des surfaces bénéficiaires d'une prime d ’arrachage entre 79 e t 85, dé fin itif et temporaire. L’essentiel de ces surfaces (un peu plus de 90 %) correspond à des arrachages définitifs, ce q u i a conduit à ne pas distinguer les deux types. De plus les arrachages temporaires peuvent être transformés en arrachages définitifs. Le taux d 'arrachage primé vins courants (rapport des surfaces primées aux surfaces en vins autres que VQPRD en 79) a les limites signalées ci-dessus concernant le caractère évo lu tif de la défin ition du poste VQPRD en Languedoc. Dans l'Aude et l ’Hérault en particulier, il est préférable de s’en tenir au taux d'arrachage primé toutes vignes.

Signalons que ces surfaces arrachées avec prime (près de 49 000 ha) correspondent bien aux données issues d 'a u tre s sources, mobilisées par ailleurs (a), telles les paiements O NIVINS (environ 58 000 ha durant les années civiles 80 à 85). L'écart, outre les problèmes administratifs liés au moment de la comptabilisation, tient à ce que ces paiements in tè g re n t la transformation d ’arrachages temporaires 76-79 en arrachages définitifs. Signalons en outre qu'un seul départem ent significativement marqué par l'arrachage primé, les Landes (1 400 ha entre 80 et 85), échappe à Viti 86. Si l'enquête en effet ne concerne que 24 départements, et exclut de son champ une partie du vignoble d 'appe lla tion , elle représente bien l'essentiel du vignoble courant, visé par la politique d 'arrachage.

Rappelons aussi que suivant la norme adoptée dans cette publication les données issues d'un nombre d 'exp lo ita tions après extrapolation inférieur à 150 sont considérées comme non significatives. Et signalons enfin que dans le Tarn-et-Garonne et en Haute-Garonne, la représentativité statistique n’est atteinte que pour l ’ensemble des deux départements.

PRINCIPAUX INDICATEURS ET RATIOS UTILISES

nb. exp. nb. exp. pr.SAU SAUM STV STVM VQ VAQ Tx. viti % VQ % VAQ Tx. disp. TDAV Tx. evo. Surf, prime TDP

TARP

IEP

TRNVIG

Nombre d ’exploitations.Nombre d ’exploitations ayant touché la prime d'arrachage.Surface agricole utilisée (ha).Surface agricole utilisée moyenne par explo itation (ha).Surface totale en vigne (ha).Surface tota le en vigne, moyenne par explo itation (ha).Surface en vins de qualité provenant de région déterminée - VQPRD - (ha).Surface en vins autres que VQPRD (ha).Taux de vitico lité = STV / SAU (%)Surface en VQPRD / Surface tota le en vigne.Surface en vins autres que VQPRD / Surface to ta le en vigne.Taux de disparition entre 1979 et 1985 des exploitations viticoles présentes en 1979. (%)Taux d ’abandon de l’ate lier viticole entre 1979 et 1985 au sein des exploitations pérennes (%).Taux d ’évolution entre 1979 et 1985 (rubrique à préciser).Surface ayant bénéficié d ’une prime d 'arrachage entre 1979 et 1985 (ha).Taux d ’obtention de la prime = nombre d ’exploitations ayant touché la prime d'arrachage / nombre tota l d'exploitations (%).Taux d'arrachage primé (%) :appliqué à l’ensemble du vignoble : TARPTV = Surf, prime / Surface to ta le en vignes, appliqué au vignoble autre que VQPRD : TARPVAQ = Surf, prime / Surface tota le en vignes autres que VQPRD.Indicateur d'efficacité des primes d'arrachage (%) :appliqué à l'ensemble du vignoble : IEPTV = Surf, prime / différence entre la surface totale envigne 79 et celle de 85,appliqué au vignoble autre que VQPRD : IEPVAQ = Surf, prime / différence entre la surface en vignes autres que VQPRD 79 et celle de 85.Taux de renouvellement du vignoble = Plantation 79-85 / Arrachage 79-85 (%).

REGIME CO M M UNAUTAIRE D ’ARRACHAGE PRIME

Règlement CEE 1163 de mai 1976 :• Prime d ’arrachage tem poraire de 9 000 F/ha.• Engagement de non replantation de six ans.

Règlement CEE 456 de février 1980 :• Prime d'arrachage tem poraire de 15 000 F/ha réservée aux vignes de catégorie 2 et 3.• Engagement de non replantation de huit ans.• M iseenp laced 'un régime d'abandon défin itif portant le niveau de la prime pour les vignes déjà bénéficiaires d e

la première prime à 30 000 F/ha.

Règlement CEE 777 de mars 1985 :• Prime d'arrachage dé fin itif avec abattement supplémentaire pour les droits à replantation, réservée aux vignes

en catégorie 2 et 3, et éventuellement 1.• De 7 000 à 59 000 F/ha suivant le rendement.

(a) Cf P. BARTOLI : Les primes d ’arrachage et la régression du vignoble : une analyse d ’impact de la politique viticole, Économie Rurale n° 175, 09-10/1986, pp. 3-19.

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I - LES PRINCIPALES DONNÉES

A - La régression du potentiel viticole ; différenciation sectorielle et régionale

Dans l ’ensemble des exploitations concernées (à l ’exclusion des filles), la régression du vignoble sur la période 79-85 est de 9,8 %, la régression du seul vignoble de vins courants (i), approchant 15 %. La régression v itic o le est donc nettement plus forte que celle de la SAU sur le même ensemble, qui atte in t 5,5 % et c'est pour l’essentiel à celle du vignoble de vins courants qu'elle est due (2).

Les différenciations dans la régression de la SAU, ne sauraient par ailleurs être ignorées, même si e lles ne sont pas ici notre objet principal. La SAU s’accroît en Charente, et de façon marginale en G ironde. Ailleurs, elle régresse, d'un taux inférieur au taux moyen national en Pays-de-Loire, Midi-Pyrénées, Provence, et à un rythme supérieur, dans le Centre, et encore plus nettement en Rhône-Alpes, en Languedoc, et en Corse (cf. annexe 1).

La régression viticole se constate quant à elle dans la quasi-totalité des départements enquêtés ; e lle est cependant fortement différenciée, tant vis-à-vis de l ’évolution de la SAU dans les exploitations pérennes qu’au niveau interrégional ou interdépartemental : il s'ensuit des modifications des taux de vitico lité (rapport de la vigne à la SAU), à l'in térieur des départements éventuellement, mais surtout dans leur position relative au regard de ce taux.

Cette régression est nettement plus affirmée que la moyenne dans le Centre, en Lo ire-A tlantique, en Charente-Maritime, en Midi-Pyrénées, dans les Bouches-du-Rhône et en Corse (région où elle atteint p rès de 30 % du vignoble, et près de 50 % en Corse du Sud). En Languedoc, région où le taux de régression de viticolité est le plus élevé (deux fois le niveau moyen constaté sur l'ensemble des 24 départements), le taux de l'ensemble du v ignob le se situe très légèrement en dessous du taux moyen, mais est plus élevé dans l ’Aude (- 11,8%) et plus fa ib le dans le Gard (- 6,6 %).Signalons enfin qu'un seul département échappe à cette régression, la G ironde.

La régression du vignoble de vins courants est donc, on I’ a dit, plus affirmée. Elle dépasse 20 % dans le Centre, les Pays-de-Loire, la Charente-Maritime, la Dordogne, le Lot-et-Garonne, Midi-Pyrénées, la Drôme, les Pyrénées-Orientales, la Provence et la Corse.

Le clivage entre le maintien ou la progression du vignoble de vins fins et la régression du vignoble d e vins courants incite à repérer ces évolutions dans des champs variés. Ainsi l'annexe I permet de les repérer au sein des seules exploitations ayant des vins courants en 1979, ainsi qu'au sein de celles spécialisées en vins courants en 79 (c'est-à-dire en ayant, sans avo ir de VQPRD en 1979).

Au sein des exploitations ayant des vins courants, la régression viticole est plus nette (- 12;7 %), et ce la dans la quasi to ta lité des départements. Il en va de même pour la régression de vins courants qui a tte in t 18 % et qui ne souffre plus d ’exception départementale, puisqu'elle concerne également 33 % du vignoble des quelques cinq m ille exploitations girondines de ce champ, alors même que la surface viticole de ces exploitations continue à croître légèrem ent entre 79 et 85.

Ces phénomènes sont amplifiés si on raisonne sur le seul champ des exploitations spécialisées en vins courants (plus précisément les exploitations ayant en 1979 des vins courants et n’ayant pas de VQPRD). Elles ne représentent plus que 59 % des exploitations initialement retenues, et ne regroupent plus que 47 % de la surface initiale (le ta u x de vitico lité moyen qui éta it de près de 35 % dans le prem ier ensemble n'est plus ici que d'environ 25 %). La régression d e la SAU n'est en moyenne pas supérieure, alors que la régression vitico le dépasse 16 % et celle des seuls vins courants 20 %. L’ inertie relativement plus grande du vignoble languedocien est dans ce champ particulièrem ent nette. La régression du vignoble qui apparaissait dans l ’ensemble des exploitations proche du niveau moyen, devient là significativement plus modérée (- 11,6 % contre - 16,5 %), même si elle a tte in t 21 % dans l ’Aude et 28 % dans les Pyrénées-Orientales, départem ents où justement la proportion de ces exploitations spécialisées est la plus fa ib le (respectivement 44 % et 23 % co n tre 59 % dans cette région). Ajoutons que même dans ce champ, et dans tous les départements, (à l ’exception spécifique des Charentes), les surfaces en VQPRD, inexistantes en 1979, se développent : l’exemple le plus s ign ifica tif est l'exemple g irond in , où ces surfaces atte ignent 66 % du tota l en 1985, se rapprochant ainsi de la norme départementale. En fa it l'é vo lu tion pouvait être amorcée antérieurement, les données du RGA 79 com ptabilisant en effet comme vin de table les plantiers de VQPRD. N om bre de ces exploitations girondines possédaient sans doute ce type de plantiers en 1979.

On retiendra de cela que la régression viticole est loin d ’être négligeable mais qu elle concerne p rinc ipa lem ent les surfaces productrices de vins courants. Elle est particulièrem ent accusée dans les zones les plus septentrionales de l'ensemble enquêté, zones à taux de v itico lité fa ib le (au regard de l'ensemble), dans les départements aquitains et midi-pyrénéens où le taux de vitico lité et la proportion de VQPRD sont faibles, et pour le M idi, en C orse et dans les Bouches-du-Rhône. Par contre le vignoble résiste ou s'accroît dans les zones dominées par la production de VQPRD et fa it montre d ’une certaine inertie dans la région française où le taux de v itico lité est le plus élevé, le Languedoc, région encore dominée par la production de vins courants. Il est à noter que ce taux de vitico lité s'accroît même en Languedoc

(1} Sur sa défin ition et les problèmes y afférant, cf l'encadré méthodologique.(2) Sur l'ensemble du champ de l'enquête le vignoble de VQPRD passe de 374 000 ha en 1979 à 368 000 en 1985. Mais rappelons que l'enquête ne concerne pas toutes les zones de

VQPRD et que la délim itation parcellaire réalisée dans certaines zones languedociennes entre ces deux dates en vue de l 'accession de terroirs à l'AOC (en CorbièresetM inervois) a réduit, dans l'Aude principalement, le potentiel revendicable en VQPRD.

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entre 79 et 85, puisque si la régression viticole est proche du niveau national, la régression de la SAU des exp lo ita tions viticoles est plus de deux fois plus élevée (12,8 % contre 5,5 %). Le Languedoc apparaît d ’ailleurs comme la seule ré g io n française (avec Rhône-Alpes), où la régression de la SAU est supérieure à la régression du vignoble (i). On notera en fin que cette inertie s'accuse si on la considère dans le seul champ des exploitations spécialisées en vins de table.

B - La prime d’arrachage et la régression viticole

Sur l ’ensemble des exploitations concernées par l'appariem ent Viti 86/RGA 79, les primes d 'arrachage ont représenté près de 48 600 ha (2), ce qui correspond à un taux d 'arrachage primé moyen pour l ’ensemble du v ig n o b le existant en 79 (TARPTV) de 5,3 % (cf annexe 2).

Les exploitations et les surfaces concernées par la prim e d ’arrachage.

Ce taux est très fa ib le dans le Centre et les Pays-de-Loire, en Dordogne et en G ironde, en Rhône Alpes et dans le Vaucluse. Il est par contre significativement plus élevé que la moyenne nationale en Charente-Maritime; dans le Lot-et-Garonne, en Midi-Pyrénées (et particulièrement en Haute-Garonne et dans le Gers), dans les Bouches-du-Rhône et en Corse où il approche 30 %.

O r les surfaces primées correspondent pour l'essentiel à des surfaces produisant des vins de table ou des vins p ou r Cognac, comme l ’indiquent les données ci-dessous.

Répartition des surfaces et des exploitations selon la production des vignes arrachées avec prime (3).

A O C VDQS Cognac Vin de tab le Raisin de tab le M atérie l T o ta lde reproduction

nb. e x p lo it p rim ées 529 487 4 195 14 799 453 19 19 2 4 5surfaces primées (ha) 1 096 607 9 864 36 739 357 26 48 6 9 0

Source : enquête structure de s exploitations viticoles 1986 (ci-après Viti 86).

(1) L enquête viticole 1986 est représentative dans certains départements à un niveau infradépartemental. Une exploitation à ce niveau a été effectuée pour le Languedoc, m ais ne peut être présentée dans cette étude. Signalons seulement que la régression de la SAU est particulièrement accusée dans l'Hérault (-21 % ), et qu elle tient pour une large p a r t à une forte réduction dans l'arrière pays et dans la zone intermédiaire de coteaux, liée probablement à des situations de marginalisation de l'espace. Par contre dans la p la ine viticole héraultaise la réduction de la SAU est plus modérée (-7 %)et elle est inférieure à la régression du vignoble (- 11 %), ce qui correspond à une situation de diversification culturale accrue.

(2) Rappelons qu'on considère ici l'ensemble des primes d ’arrachage, les seules primes d ’arrachage défin itif représentant plus de 90 % de l'ensemble.(3) Les données ci-dessus sont extraites d ’un tableau issu de Viti 86 sans appariement, intégrant donc les exploitations filles. L'écart avec les données issues de l’appariem ent est

minime. Il représente au niveau des arrachages primés environ 65 exploitations et moins de 50 ha.

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L’ensemble des vins courants (y compris les vins pour Cognac) représente en effet 95 % des arrachages primés, ce qui est d'ailleurs conforme à la défin ition communautaire des mesures d'arrachage en 1980 qui visent explicitem ent ce vignoble. Il est donc légitime d ’utiliser, outre le TARPTV, un deuxième indicateur d ’arrachage rapportan t les surfaces bénéficiaires d'une prime au seul vignoble de vins courants existant en 79, (TARPVAQ) (1).

Par ailleurs le taux d ’arrachage primé toutes vignes est très fa ib le dans les départements du Centre e t des Pays-de- Loire, en Aquitaine, en Rhône-Alpes et dans le Vaucluse. Il est modéré en Languedoc (quelque peu inférieur à la moyenne nationale) et dans le Var. Le TARPVAQ approche 10 % au niveau national, sa répartition géographique étant peu différente du TARPTV, encore qu’il atte igne le niveau moyen national en Aquita ine et dans les Pyrénées-Orientales. Rappelons cependant que l'exclusion des arrachages SAFER sous-estime quelque peu le taux d ’arrachage, en particulier en Languedoc (cf annexe de méthode).

Signalons enfin que la seule zone où l ’arrachage primé de productions VQPRD (AOC en l'occurence) est significatif est la Corse, où le taux correspondant approche 20 %, alors même que les vignes concernées ont dû, selon la législation en vigueur, subir un déclassement pour bénéficier d'une prime à priori exclue des zones VQPRD. Ce taux, à côté du taux encore plus élevé correspondant au vignoble courant, et de celui correspondant au raisin de table (près de 27 %), confirme le caractère structurel de la régression viticole dans l’île.

La combinaison du taux d ’arrachage primé et de l’indicateur de régression du vignoble permet de défin ir un indicateur d 'efficacité des primes (IEP), rapportant la surface bénéficiaire de la prime au solde des surfaces en vigne entre 1985 et 1979.

Cet indicateur se situe à un niveau moyen de - 54 % (2). Il est bas, voire très bas dans le Centre et les Pays-de-Loire, en Dordogne, en Rhône-Alpes. Il dépasse par contre 70 % en Poitou-Charente, en Haute-Garonne, et en Corse.

Plusieurs traits peuvent être dégagés à pa rtir de là :

Le taux d'arrachage primé est élevé dans la zone des Charentes (plus précisément en Charente-Maritime), ce qui correspond bien à l'octro i à pa rtir de 79 d'une prime visant spécifiquement ce vignoble), et il recouvre là l ’essentiel de la régression viticole. Il est aussi élevé en Lot-et-Garonne, en Midi-Pyrénées, dans Tes Bouches-du-Rhône et en Corse, mais I IEP se situe là à des niveaux variables. Si la prime recouvre l ’essentiel de la régression vitico le en Corse e t à un moindre niveau en Haute-Garonne, ce n’est pas le cas dans d'autres départements midi-pyrénéens. Enfin on notera que la régression viticole dans le Centre et en Loire-Atlantique, importante on l’a vu, s'effectue dans ces zones p o u r l ’essentiel hors prime d ’arrachage ; il en va de même en Dordogne. Ces zones sont en effet des zones où la production de VQPRD est dominante, et on peut penser que nombre de producteurs souhaitant arracher se sont vu refuser l'o c tro i de la prime, ou ne l’ont pas sollicité afin de conserver le d ro it de plantation, en vue par exemple d 'accroître leurs surfaces en VQPRD, ce dont témoigne tout à fa it l'exemple du Centre qui combine une forte régression du vignoble cou ran t et une progression du vignoble VQPRD. On retrouve d ’ailleurs cela en considérant le taux d ’arrachage primé en vins courants dans ces zones, dans le seul champ des exploitations spécialisées en vins courants, qui demeure à un niveau fa ib le , alors même que la régression de ce vignoble est forte.

C - La dynamique du potentiel selon le taux d’arrachage primé

1 - Les données nationales

Le tableau 1 présente les principales caractéristiques de cette dynamique au niveau national, pour l'ensemble des exploitations.

Tableau 7- Indicateurs de structure e t d ’évolution du potentiel selon le taux d ’arrachage primé

Ensemble des exploitations 79.

TARPTV nb Tx SAUM STVM Tx v itico l % VAQ. Tx évolu tionIEPTV TR N VIG TARPTV79-85 (%) exp. disp. 79 79

79 85 79 85 SAU STV V A Q

00,1 - 1920-3940-5960-7980-100T o ta l

161 334 4 321 4 085 2 000 1 782 6 990

180 515

11,83,36,7

11,116,629,712,2

13.426.523.5 23,9 23,221.514.5

4.8 13,46.8 6,0 4,6 3,5 5,1

36,150,729.025.1 19,616.1 34,9

36.245.2 22,011.35.41.5

33.3

50.678.2 87,8 93,490.296.655.6

49.6 76,9 81,189.285.789.2 52,4

- 5,3- 1,8 - 6,6

1,5- 4,6- 13,5- 5,5

- 5,1- 12,5- 28,8- 54,3- 73,8- 91,7- 9,8

- 7,0- 14,0- 34,3- 56,3 -75,1- 92,3 -14,9

- 76,5- 99,0- 90,5- 91,8- 107,0- 54,0

91,849,020.4

8,5 2,4 0,8

61.5

9,628,649,267,898,05,3

Nb. exp. : nombre d'exploitations - Tx disp. : taux disparition - SAUM : SAU moyenne - STVM : surface totale en vigne - VAQ : vins autres que VQPRD - STV - surface totale en vigne - IEPTV : indicateur d'efficacité des primes - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble - TARPTV : taux d'arrachage primé toutes vignes.

Source : Viti 86/RGA 79-80.

(1). Cet indicateur n’est donc qu’approché. Il est im parfait en Languedoc en particulier, vu les problèmes liés à la délim itation parcellaire entre 79 e t 85. (Cf encadré méthodologique).

(2) L'indicateur est négatif quand il y a régression des surfaces entre 79 et 85, et positif dans le cas inverse. Cela ne concerne qu’un département, la Gironde, auq u e l cas l'IEP n’a pas de signification.

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Sur les 180 515 exploitations considérées dans le prem ier champ, celles ayant touché la prime sont au nombre de 19 180 (soit environ 10,6 %). Notons que plus de 12 % des exploitations ont disparu entre 79 et 85 (on reviendra plus bas sur ces éléments), et que le taux de disparition est loin d 'être homogène selon l'arrachage primé. Ainsi ce taux se situe au niveau moyen pour les exploitations n’ayant pas recouru à la prime, s’abaisse fortement pour les exploitations ayant peu arraché pour s’élever ensuite avec le TARP, jusqu’à atte indre 30 % dans la classe de TARP supérieure à 80 %. C'est là un

Î)remier indicateur de ce que l’arrachage primé renvoie à des logiques diverses, et que s'il accompagne dans certains cas a disparition d 'exploitations, il répond dans d ’autres cas à une m odification du système de production d ’exp lo ita tions

pérennes et dynamiques. On peut d'ailleurs remarquer que la SAU moyenne des exploitations sans prime est significativement plus fa ib le que celle des exploitations avec prime, à l ’inverse du taux de vitico lité : proche de 35 % en 79 au niveau national, il dépasse 36 % pour les exploitations sans prime, alors qu’il est inférieur à 29 % pour les autres. A u sein des exploitations bénéficiaires de la prime, le taux de vitico lité apparaît en relation décroissante avec le ta u x d 'arrachage primé, alors qu’à l'inverse la proportion du vignoble courant au sein de l’a te lie r viticole s’accroît nettem ent avec ce taux, jusqu’à atteindre près de 97 % dans la classe de TARP la plus élevée. Les exploitations qui n 'ont pas bénéficié de la prime sont d ’ailleurs globalement les moins marquées par l'emprise du vignoble courant.

L'examen de la dynamique de la SAU et de la surface en vigne selon le TARP confirme ce qui éta it signalé plus h a u t concernant la diversité des logiques dans lesquelles s'insère l'arrachage primé. Si le vignoble recule logiquement avec le TARP il n’en va pas de même pour la SAU, dont le recul est certes net aans la classe de TARP maximum (qui est aussi c e lle où le taux de disparition est le plus élevé), mais qui progresse légèrement dans la classe de TARP compris entre 40 et 60 %. Le taux de disparition, dans cette classe, proche de la moyenne d'ensemble, illustre qu’à contrario un nombre non négligeable d 'exploitations dans cette catégorie de TARP ont connu une croissance im portante de leur vignoble. Il est vrai que celui-ci ne représentait en 1979 que 25 % de leur SAU.

G raph ique 7 Quelques indicateurs selon le taux d’arrachage primé, toutes vignes

Globalem ent cependant, en ce qui concerne les seules surfaces en vigne, le taux de sortie croît avec le TARP, e t à l ’ inverse le taux d'entrée décroît (i). Le taux de renouvellement du vignoble est un autre indicateur de ces mouvements (rappelons qu'il s’ag it ici du rapport entre les plantations et les arrachages). Situé à un niveau moyen de 61 %, il dépasse 90 % pour les exploitations sans prime et tombe à moins de 10 % au sein des exploitations ayant arraché plus de 40 % de leur vignoble.

Il reste à dire que l'ind icateur d ’efficacité des primes, calculé au sein des seules exploitations ayant bénéficié de la prime a tte in t 97 %. Au sein de ces exploitations en effet, le TARP toutes vignes (TARPTV) est de 37,3 %, et le ta u x de régression du vignoble est de 38,6 %. Cela permet de pondérer l ’appréciation portée plus haut sur l'efficacité des prim es à pa rtir des données départementales. Si en effet cet indicateur se situe globalement à un niveau de 54 %, la p rim e apparaît beaucoup plus « efficace » au sein des exploitations qui en bénéficient, puisqu’elle recouvre là l ’essentiel d e la régression viticole, et cela d 'autant plus que le TARP est plus élevé. L'indicateur rapportant les surfaces arrachées avec prime, à l ’ensemble des arrachages (prime/arr.), confirme cela : situé à un niveau moyen de 34 %, il dépasse 60 %au sein des exploitations ayant obtenu la prime et croît avec le TARP.

L'examen par ailleurs des types de sorties de vigne (cf annexe 3) montre que l ’arrachage est dominant dans l'ensemble : au to ta l, les sorties 79-85 représentent 26 % du vignoble existant en 79, le seul taux d 'arrachage (prim é et non primé) représentant près de 16 %. Le poids dans les sorties de l'arrachage s'accroît bien sûr avec le TARP, et ce n ’est que dans les exploitations sans prime que les sorties non liées à l'arrachage (donation, vente, mise à bail ou abandon d ’un bail) représentent un poids équivalent à l’arrachage.

(1 ) Le taux de sortie représente la to ta lité des sorties de vigne (arrachage, succession, vente, mise à bail, ou abandon de bail) rapportées à la surface en vigne 79. Le taux d 'en trée , la tota lité des entrées rapportées à la même surface 79. Les données concernant le niveau précis et la répartition des superficies sorties dans les exploitations disparues de D ordogne et Gironde sont inexistantes. Cela tend à minorer quelque peu le taux de sortie.

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Ces divers indicateurs peuvent être considérés dans le seul champ des exploitations ayant du vin courant en 1979 : aucun des éléments significatifs dégagés ci-dessus n'apparaissant bouleversé, les données ne sont pas reproduites.

2 - Différenciations régionales

Enfin il est possible d ’examiner les différenciations régionales de l'évolution du potentiel selon le taux d'arrachage primé (cf annexe 4), en tenant compte de ce aue les problèmes de représentativité statistique liés au nombre d ’exploitations concernées par la prime d ’arrachage, réduisent, pour ce tableau les bases d ’ in terprétation dans certaines régions et selon certaines catégories de TARP.

Il est cependant possible de signaler quelques différences significatives :Au niveau des régions par exemple, le taux de disparition des exploitations entre 79 et 85 varie entre moins de 9 %

(Midi-Pyrénées) et plus de 23 % (Corse). Ce taux apparaît effectivement fa ib le , voire nul dans les classes de fa ib le TARP. Mais tel est aussi le cas dans certaines régions pour des classes de TARP moyen, voire élevé, en particu lier en Aquitaine, en Midi-Pyrénées, en Provence : dans cette dernière région en particulier, le taux de disparition au sein des exploitations ayant bénéficié de la prime est particulièrement fa ib le (moins de 3 %). il est vrai que ce taux tend à rem onter dans la classe de TARP maximum, et cela dans toutes les régions : mais cette remontée est très inégale, modérée en Provence ou en Aquitaine (entre 8 et 9 %), plus accusée en Midi-Pyrénées (25 %), en Poitou-Charentes (36 %), et surtout en Lanquedoc (44 %).

La répartition des exploitations selon le TARP est par ailleurs différenciée : on l'a vu, dans le Centre e t les Pays-de- Loire, la quasi to ta lité des exploitations ne bénéficient pas de la prime d ’arrachage. En Aquitaine et Rhône-Alpes, cette proportion dépasse 95 %. Par contre en Midi-Pyrénées, en Poitou, en Corse la proportion d 'exploitations bénéficiaires de la prime approche ou dépasse 25 %. Et c’est aussi dans ces trois régions que la proportion d 'exploitations arrachant plus de 60 % de leur vignoble est relativement forte puisqu'elle dépasse 10 % contre moins de 5 % au niveau national. Le taux le plus élevé d ’arrachages concernant la quasi to ta lité du vignoble est atte int en Corse, puisqu'il a tte in t 22 % dans la tranche de TARP, supérieure à 80 %. Et il s’agissait d ’exploitations fortem ent viticoles en 79 puisque leur taux de viticolité approchait 60 %. C'est là une différence avec la situation en Midi-Pyrénées ou Charentes, où les exploitations ayant arraché plus de 80 % de leur vignoble étaient au départ des exploitations fa ib lem ent viticoles.

Les dynamiques foncières et viticoles selon le TARP ne sont pas non plus complètement identiques. On a déjà signalé le comportement spécifique du Languedoc où la régression de la SAU est supérieure à la régression v itico le , et on peut remarquer que cette évolution tient aux exploitations sans prime d'arrachage (i). Pour les autres en effet, la régression viticole est supérieure à celle de la SAU. Dans toutes les régions d ’ailleurs, la régression du vignoble est b ien en relation positive avec le TARP. Par contre, ce n’est que dans certaines régions que l ’on constate une progression de la SAU dans les exploitations concernées par l'arrachage primé (du moins en dessous du seuil de 80 %} : c ’est particu lièrem ent vrai en Provence et, pour certaines classes de TARP, en Aquita ine et Midi-Pyrénées.

3 - Les exploitations pérennes

Il est possible enfin de reprendre les principaux indicateurs vus ci-dessus dans le seul champ des exploitations pérennes. Les principales conclusions ne sont pas modifiées

Tableau 2 - Principaux indicateurs de structure et d ’évolution du potentiel selon le taux d ’a rrach ag e primé.

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Exploitations pérennes.

TARPTV nb SAUM STVMTx V iticol % V A Q Tx Evolution

IEPTVTRN

TDAV79-85 (%) exp. 79 7979 85 79 85 SAU STV V A Q

V IG

0 141 515 14,5 5,2 35,8 36,2 50,3 49,5 - 0,2 1,1 - 0,5 . 9 5 ,9 4,10,1 - 19 4 179 27,0 13,6 50,3 45,2 78,1 76,9 -0 ,5 - 10,6 - 12,0 - 89,5 4 9 ,7 1,12 0 -3 9 3 810 24,3 7,1 29,0 22,0 87,5 81,1 -3 ,4 - 26,7 - 32,0 - 107,0 2 1 ,0 5,34 0 -5 9 1 778 26,2 6,3 24,3 11,3 94,3 89,2 4,4 - 51,4 - 51,4 - 95,4 9,0 12,860 - 79 1 486 27,4 5,3 19,2 5,4 89,9 85,7 - 3,2 - 72,6 - 73,9 - 92,9 2 ,5 17,980 - 100 4 913 26,7 3,8 14,3 1,5 96,6 89,2 - 0,8 - 89,3 - 90,1 - 109,7 1,0 74,3

T o ta l 157 684 15,7 5,4 34,5 33,3 55,3 52,4 -0 ,3 -3 ,9 - 8 ,9 - 126,7 66,2 6,4

Nb exp. : nombre d ’exploitations - Tx disp : taux de disparition - SAUM : SAU moyenne - STVM : STV moyenne - VAQ : vins autres aue VQPRD - STV : surface totale en vigne - IEPTV : indicateur d'efficacité des primes - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble — TARPTV : taux d'arrachage primé toutes vignes - TDAV : taux d’abandon de l'atelier viticole.

Source : Viti 86/RGA 79-80.

On remarque en particulier que la croissance de la SAU pour les exploitations situées dans la tranche de TARP 40-59 % est nette, même si elle n’est pas considérable (4,4 %}. Cela confirme que l ’arrachage primé peut s’a rticu le r avec un certain dynamisme foncier. L'examen à un niveau régional montre que cette croissance concerne en fa it le Poitou-Charentes (11 %), Midi-Pyrénées (9,8 %) et la Provence (6,8 %) (2). On a par ailleurs fa it figurer su r le tableau ci-dessus le taux d ’abandon de l'a te lie r viticole, soit la proportion d 'exploitations n’ayant plus de vigne en 1986, qui ne

(1) C’est d ’ailleurs tout à fa it compatible avec les éléments indiqués en note 1, trois pages plus haut.(2) Mais en Provence c ’est le produit d'évolutions contradictoires entre un faible recul de la SAU dans les Bouches-du-Rhône, et une forte progression dons des petites exploitations

varoises, dont le nombre extrapolé (167) est cependant trop faible pour qu'on accorde à cette évolution une grande signification.

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concerne en l'occurence que les exploitations pérennes. Ce taux est situé à un niveau moyen de 6,4 % et il c ro î t logiquement avec le TARP. Mais la correspondance n'est pas absolue puisque ce taux est de 4 % pour les exp lo ita tions sans prime, alors qu’ il est de 1 % pour les exploitations ayant arraché moins de 20 % de leur vignoble. Cela con firm e qu’un certain nombre d'exploitations voient leur vignoble disparaître sans prime : l'examen des données départementales fa it apparaître en particu lier que ce taux d 'abandon de l'a te lie r viticole au sein des exp lo ita tions pérennes n'ayant pas bénéficié de la prime dépasse 10 % dans le Lot-et-Garonne, la Drôme et la Corse. C’est ce q ue montre l ’annexe 5 qui présente par départements le nombre d 'exploitations pérennes n'ayant pas recouru à la p rim e et leurs principales caractéristiques.

On trouvera d'ailleurs ci-dessous quelques indicateurs synthétiques concernant les exploitations pérennes dans lesquelles l ’ate lier viticole a disparu en 1985, et selon que cette d isparition s’est opérée avec ou sans prime d 'a rrachage . Ces exploitations sont environ 10 000, et dans 57 % des cas, le vignoble a disparu sans prime d ’arrachage. Si la ta i l le moyenne de ces exploitations est plus élevée que dans l'ensemble des pérennes (21 ha contre 16 ha), par contre leur ta u x de v itico lité moyen est inférieur à 12 %, le vignoble de vins courant étant très dominant (84 %).

Tableau 3 - Indicateurs régionaux concernant les exploitations pérennes n’ayant plus de vigne en 85

Sans prime d 'arrachage Avec prim e d 'a rrachage Total

nb. exp. Vo t.p.SAUM

79

TxViti79

%VAQ

79

Tx Evo. SAU

nb. exp %t.p.SAUM

79Tx Viti

79

%VAQ

79

Tx Evo SAU

TARPTV

nb. exp. %t.p.SAUM

79Tx Viti

79

%VAQ

79

Tx Evo. SAU

TARPT V

270 4,6 33,1 5,9 45,8 - 34,3 20 (n.s.) - - - - - 290 4,9 31,2 5,9 47,2 -35,0 1,2Centre 512 4,6 30,9 2,8 83,8 - 1,9 34 fs.n.) - - - - - 546 5 30,2 2,9 85,5 - 0,2 10,2

Pays de Loire 261 1,7 28,9 5,9 100 - 143,0 713 4,7 29,9 16,2 100 - 8,3 82,5 974 6,4 29,6 13,5 100 -31,2 73,1

Poitou-Charente 684 3,2 19,4 5,8 51,7 - 4,7 202 0,9 24,7 7,4 100 10,3 95,1 886 4,1 20,6 6,3 67,4 - 0,8 3 0 ,8

Aquitaine 1 165 7,0 31,4 4,0 78,4 - 16,9 1 193 7,2 34,1 6,6 97,8 - 2,7 91,6 2 538 14,2 30,4 5,4 90,9 - 9,4 59,1

Midi-Pyrenees 727 8,2 17,2 4,7 67 - 10,8 30 (as.) - - - - - 757 8,5 17,0 4,7 67,9 - 10,4 2 ,7

Rhone-Alpes 964 1,7 4,6 44,6 69,7 - 26,3 954 1,7 22,5 25,3 85 - 27,8 78,0 1 918 3,4 13,5 28,6 80,9 -27,5 56,8

Languedoc 1 084 5,1 8,9 14,5 48,7 - 12,2 848 4,0 13,7 19,8 90 - 5,2 93,0 1 932 9,1 11,0 17,4 74,3 - 8,4 5 7 ,8

Provence NS NS NS NS NS 217 16,2 23,9 62,6 93 - 14,5 99,0 324 24,1 18,7 56,8 91,4 - 13,3 9 3 ,7

France 5 778 3,7 19,0 7,1 66,3 - 2,9 4 390 2,8 24,2 14,8 92,7 -8,9 97,0 10168 6,4 21,3 11,7 84,5 -5,8 60,3

n.b. exp. : nombre d'exploitations - SAUM : SAU moyenne - Tx Viti: taux de viticolité Tx évo. SAU : taux d ’évolution de la SAU - TARPTV : taux d'arrachage toutes vignes Source : Viti 86/RGA 79-80.

-V A Q -% t.p.

vins autres que VQPRD = total pérennes.

Ces exploitations sont relativement nombreuses en Midi-Pyrénées (plus de 14 %), en Corse (24 %), en Provence (9 %). N otons qu'y compris en Midi-Pyrénées, où la taille moyenne des exploitations pérennes est élevée (27,5 ha, celle des exploitations sans vigne en 86 dépasse cette moyenne (30,4 ha). Cela confirme que globalement ces exploitations ne sont pas des exploitations marginales, mais au contraire des exploitations de bonne taille, mais faiblement viticoles (à l’exception de la Corse où lé taux de viticolité était de 57 %). Pour les exploitations qui recourent à la prime d'arrachage, celle-ci représente pratiquement la to ta lité de la surface initialement viticole, et pour l'ensemble de ces exploitations, elle en représente 60%. Signalons enfin, qu'aussi bien pour celles qui ne recourent pas à la prime, que pour celles qui y recourent, le taux de régression de la SAU est inférieur au taux de viticolité de départ (le rapport est de 1 à 2 dans l'ensemble). Cela confirme qu’il existe bien un trait spécifique de régression v itico le qui ne s'identifie pas à des éléments généraux de régression culturale. Le fa it d'ailleurs que la proportion des exploitations concernées soit relativement élevée dans des zones justement de forte régression viticole (Midi-Pyrénées et Corse en particulier) en est aussi un témoignage indirect.

Ces divers éléments, qui permettent une lecture rapide des principaux traits de la régression viticole et de l'impact des primes d'arrachage, restent cependant trop généraux. Il convient de les préciser en prenant plus en compte les caractéristiques structurelles des exploitations concernées.

I l - L A DYNAMIQUE DU POTENTIEL PRODUCTIF SELON QUELQUES INDICATEURS DE STRUCTURE

L’objectif ci-dessous est donc d ’analyser les principaux indicateurs concernant le potentiel et son évolution en relation avec quelques unes de ces caractéristiques.

Ont été plus particulièrement retenus la position de l’exploitation en 1986 au regard du RGA (sa disparition ou son caractère pérenne), la taille de l ’exploitation, le recours à la prime d’arrachage, le taux de viticolité et leur combinaison.

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A - La position, la SAU, le recours à la prime

1 - Les données nationales

Les principales données sont présentées dans le tableau 5.

Les exploitations disparues représentent 12% de l’ensemble, la quasi to ta lité des autres représentant les exploitations pérennes (i). La majeure partie de ces exploitations disparues' (86,4 %) ont disparu sans prime d'arrachage.

Le taux de disparition est nettement différencié selon la classe de ta ille en 79, comme l'ind iquent les données ci-dessous.

SCEESCSA/E 277

Tableau 4 - Taux de disparition selon la taille SAU 79.

Taille SAU Nom b. d 'exp lo it.

Taux d isparition %

moins de 1 27 085

28,2

1 - 2 18 620

17,5

2 - 5 27 930

13,3

5 - 1 0 27 210

11,2

10 - 20 35 695

8,0

20 - 35 24 845

4,7

35 - 50 10 644

2,5

50 - 100 7 470

1,6

100 et p lu s 1 0170,5

Total 180 515

12,1

Source : Viti 86/RGA 79-80.

On remarque (tableau 5) que c ’est dans toutes les classes de ta ille que la m ajorité des exploitations disparaissent sans avoir eu recours à la prime d ’arrachage et a fo rtio ri dans les petites classes de ta ille .

Au sein des exploitations pérennes le taux d 'obtention de la prime est d ’environ 10% , mais là encore cette proportion est fortement différenciée, puisqu’elle représente moins de 6 % pour les exploitations de m oins de 5 ha, et croît avec la ta ille jusqu’à représenter plus de 25 % pour les exploitations de plus de 50 ha (et 37 % p o u r les seules exploitations pérennes de 100 ha et plus.

A côté de ces indicateurs globaux de position il est intéressant de considérer le taux d'abandon de l ’a te lie r viticole (TDAV). Ce taux est de 6,5 % au sein des exploitations pérennes, mais de 27 % au sein de celles ayant touché la prime et de 4 % pour les autres. Toujours au sein des pérennes, ce taux, proche de 6 % pour les exploitations de moins de 10 ha, de 5 % pour celles ayant entre 10 et 20 ha, grimpe à 8 % pour les exploitations entre 20 et 50 ha et à 13 % p ou r celles de plus de 50 ha (et 18 % pour celles de plus de 100 ha). On notera cependant que ce taux est élevé au se in des petites exploitations obtenant la prime (46 %), mais que leur proportion au sein des exploitations de la ca tégorie est fa ib le, conduisant à un TDAV modéré dans la catégorie.

Par ailleurs le taux de vîticolité apparaît lié à la ta ille de l'exp lo ita tion, la spécialisation viticole é tant d ’autant plus élevée que la ta ille est plus petite. La vigne est en effet une culture intensive perm ettant mieux que d 'autres spéculations de valoriser le travail sur des surfaces petites en même temps qu’elle est relativement adaptée à une a c tiv ité agricole à temps partie l. Le recul du taux de vitico lité est modéré au niveau de l ’ensemble étudié (de 35 % à 33,3 %), mais il est très net au niveau des exploitations pérennes bénéficiaires de la prime où il passe de 29 % à 19 %, et dans ce d e rn ie r champ, ce recul est encore plus accusé pour les petites exploitations (de 71 à 28 %). On verra plus loin que l'in te rpé ta tion du taux de vitico lité suppose de s'intéresser aux deux facteurs en cause, la SAU et la STV (surface en vignes).

La proportion de VQPRD au sein du vignoble n 'apparaît pas fortem ent liée à la ta ille de l ’explo itation. Par contre le recours à la prime apparaît très lié à cette proportion, ce qui est conforme à la législation alors en vigueur, et cela dans toutes les classes de ta ille , et quelle que soit la position de l'explo ita tion. Ainsi les exploitations ayant recouru à la prime, disparues ou pérennes, avaient en 79 une proportion de VQPRD nettement inférieure au niveau m oyen national (respectivement 6 et 13 % contre 41 %).

Il est possible de s’intéresser ensuite à l'évolution de la SAU et du vignoble au sein des exploitations pérennes. En ce qui concerne la SAU, l ’élément marquant semble être la croissance de la SAU dans les petites exploitations, comparée à sa stagnation dans les exploitations moyennes et à sa régression dans les grandes exploitations. Cette régression est encore plus accusée si on la considère dans le seul champ des exploitations de plus de 100 ha en 79, pu isqu 'e lle atte int 10 % pour les exploitations à prime, et 38 % pour celles sans prime. Il apparaît donc que la d iffé rencia tion de cette évolution selon les catégories de ta ille de départ (1979) combine un effet tenant à la disparition significativem ent plus forte des petites exploitations, et un effet tenant à la croissance relativement plus forte des seules explo itations pérennes de cette même catégorie.

Les données ci-dessous qui concernent les seules petites exploitations montrent d ’ailleurs que cette progression de la SAU concerne aussi bien les micro exploitations pérennes : + 34,6 % pour les pérennes sans prime de m oins de 1 ha (le chiffre de + 58 % pour celles ayant bénéficié de la prime repose sur un nombre d ’exploitations avant extrapo la tion trop fa ib le pour être fiab le ; dans cette catégorie de ta ille en effet, les données issues d ’un nombre extrapolé in fé rieu r à 500 sont peu représentatives).

(1) L'appariement en effet s'il exclut les exploitations filles, conserve les exploitations « vacantes », au nombre de 748 en 1986, et concentrées dans tro is départements lo ire-A tlantique, G ironde, Var, qui en regroupent 85 %. Elles correspondent à des exploitations pour lesquelles il n' a pas été possible de retrouver le chef en 86, et qui sont pour l ’essentiel de petite taille. Dans d ’autres départements des exploitations identiques ont pu être probablement considérées comme disparues. Les informations les concernant ne doivent donc pas être considérées comme fiables et on n’en tiendra pas compte ici dans l ’analyse.Signalons aussi que les données concernant les exploitations disparues sont probablement d'une moins bonne qualité que celles concernant les pérennes.

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SCEESCSA/E 2 7 7

Tableau 5 - Principaux indicateurs selon la position, la SAU, la prime.

SAU 79 Moins de 5 ha 5 - 10 ha

Disp. av. pr.

Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr.

Autres TotalDisp.

av. pr.Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr.

Autres T o ta l

nb. exp. 1 528 13 083 3 229 52 286 509 73 636 593 2 448 1 915 22 097 151 27 2 0 6% 2,1 17,8 4,4 71,0 0,7 100 2,2 9,0 7,0 81,2 0,6 1 0 0TDAV 100 100 46,4 3,4 100 25,1 100 100 20,5 4,5 100 16,8Tx V iti 79 71,2 69,0 70,8 70,9 42,1 70,5 45,1 58,7 59,3 60,9 16,4 6 0 ,0Tx V iti 85 - 27,7 65,2 - 62,7 - 44,4 60,3 • 58,6STV 79 1 274 13 552 5 333 75 300 325 95 783 1 912 10 542 8 474 99 878 487 120 9 9 3% V Q 79 6,3 41,8 15,5 39,3 74,6 38,0 44,8 10,5 49,2 55,8 4 5 ,3% V Q 75 - 20,5 39,3 - 38,8 - 13,8 49,7 47,5Tx evo SAU - 100 - 100 2,7 13,3 - 38,4 - 5,4 - 100 ■ 100 8,4 4,9 - 14,5 - 6,5Tx evo STV - 100 - 100 - 59,7 4,2 - 100 - 15,9 - 100 - 100 - 13,9 3,8 - 100 - 8,6Prime 953 3 206 - 4 159 1 236 - 2 632 - - 3 8 6 8TARPTV 74,8 60,1 4,3 64,7 31 3,2TARPVAQ 82,9 - 72,5 - 7,6 64,7 - 38,2 - - 6,5IEPTV 74,8 100,6 - ■ 27,4 64,7 - 164,5 - 37,0TRNVIG - - 8,6 62,7 36,9 24,9 84,6 64,2Tx sort. 100 - 69,3 20,3 32,4 981 83,5 44,7 21,4 - 29,6Tx ent. 79,4 10,5 20,8 - 17,0 25,6 23,4 21,1

SAU 79 1 0 -2 0 ha 20 - 50 ha

Disp. av. pr.

Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr.

Autres TotalDisp.

av. pr.Disp. ss. pr.

Per. av. per.

Per. ss. pr.

Autres T o ta l

Nb exp. 493 2 366 3 461 29 298 75 35 695 391 1 049 5 436 2 8599 12 35 4 8 9% 1,4 6,6 9,7 82,1 (n.s.) 100 1,1 3,0 15,3 80,6 (n.s.) 100TDAV 100 100 24,4 2,5 - 12,6 100 100 20,1 5,9 11,9Tx V iti 79 39,1 40,3 39,7 48,4 - - 19,0 21,7 29,1 28,0 - 27,9Tx V iti 85 29,5 48,2 - 46,2 - - 19,8 27,5 26,2STV 79 2 871 13 077 20 424 203 914 - 240 630 2 272 6 548 50 261 247 369 306 732% VQ 79 6,8 50,3 16,7 46,1 - 43,3 8,2 34,2 15,0 45,9 40,3% V Q 75 - 22,9 47,5 - 45,8 - 21,0 48,0 44,7Tx evo SAU - 100 - 100 1,8 3,4 - - 4,9 - 100 - 100 1,1 1,6 - - 2,3Tx evo STV - 100 - 100 - 24,3 2,8 - - 6,4 - 100 - 100 - 31,3 - 0,4 - 8,4Prim e 2 106 5 987 - 8 092 1 265 - 15 564 17 429TARPTV 73,3 29,3 - 3,4 82,1 31,0 - 5,7TARPVAQ 78,7 • 35,9 - 6,4 89,4 36,7 - 9,9IEPTV - 73,3 120,4 - 52,4 - 82,1 - - 98,9 - 67,3TRNVIG - 18,6 109,4 - 80,8 18,1 97,2 - 64,2Tx sort. 96,2 77,6 43,1 18,8 - 24,9 99,5 83,5 42,0 18,9 24,6Tx ent. 17,9 21,0 - 19,3 10,5 18,2 - 16,4

SAU 79 50 ha et plus Total

Disp. av. pr.

Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr. Autres Total

Disp. av. pr.

Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr. Autres T o ta l

N b expo 5 122 2 125 6 233 . 8 487 3 012 19 070 16 168 141 515 748 180 515% (n.s.) (n.s.) 25,0 73,4 - 100 1,7 10,6 9,0 78,4 0,4 100TDAV - 26,5 7,8 - 13,9 100 100 27,1 4,1 100 18,3Tx V iti 79 - - 20,9 22,5 - 22,2 32,8 42,5 28,7 35,8 31,6 34,9Tx V iti 85 12,5 24,5 - 21,1 - 19,1 36,2 33,3STV 79 - 37 249 108 438 - 148 757 8 448 46 669 121 742 734 899 113,8 9 12 895% V Q 79 - 8,1 47,2 - 36,8 6,0 42,2 12,9 45,9 47,9 40,9% V Q 85 11,9 50,1 - 43,6 - - 18,3 47,5 - 44,6Tx evo. SAU - - 4,7 - 11,3 - - 10,9 - 100 - 100 - 1 - 02 - 32,8 - 5,5Tx evo. STV - 43,1 -3 ,3 - - 15,2 - 100 - 100 -34,1 1,1 - 100 - 9,8Prime 15 004 - 15 096 6 252 42 393 - 4 8 645TARPTV 40,3 - 10,1 74,0 - 34,8 5,3TARPVAQ - 44,8 - 16,5 79,2 40,8 - 9,6IEPTV - 93,4 - - 66,5 - 74,0 102 - - - 54,2TRNVIG 9,2 101,5 - 46,9 - 14,9 95,9 - 61,5Tx sort. - 48,8 15,9 - 25,6 98,2 80,8 45,6 18,9 26,3Tx ent. 5,2 13,4 - 11,1 11,2 19,2 - 17,0

Nb exp. : nombre d'exploitotions - TDAV : taux d’abandon de l’atelier viticole - Tx Viti : taux de viticolité - STV : surface totale en vignes - VQ ; VQPRD - TARPTV : taux d'arrachage primé toutes vignes • VAQ : vins autres que VQPRD -IEPTV : indicateur d’efficacité des primes toutes vignes - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble - Tx sort. : taux de sortie - Tx ent. : taux d’ entrée - N.s. : non significatif - Disp. : disparues - Per. : pérennes - Autres : vacantes - Av. pr. : avec prime - Ss. pr. : sans prime.Source : Viti 86/RGA 79-80.

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SCEESCSA/E 277

Tableau 6 : Indicateurs concernant les petites et micro exploitations selon la position, la SAU, la prim e

Moins de 1 ha 1 - 2 ha 2 - 5 h a

SAU 79Disp.

av. pr.Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr.

TotalDisp.

av. pr.Disp. ss. pr.

Per. av. pr.

Per. ss. pr.

TotalDisp.

av. pr.Disp. ss. pr.

Per. av. p r.

Per. ss. pr.

Total

N b. expi. 829 6 800 354 18 883 27 085 443 2811 1 148 14 079 18 620 256 3472 1 726 22 323 27 930Tx. V iti 79 80,0 86,0 85,7 86,1 -8 5 ,9 81,2 76,2 70,1 77,3 76,6 55,1 61,3 70,3 67,2 66,3% V Q 79 2,2 32,4 11,9 31,4 30,5 5,4 39,5 6,5 31,9 31,3 11,6 46,8 18,4 43,0 41,8Tx Evo. SAU -1 0 0 - 100 58,4 34,6 - 2,4 - 100 -1 0 0 21,4 7,2 - 11,5 - 100 -1 0 0 - 5,5 12,0 - 4,2Tx Evo. STV - 100 -1 0 0 - 81,8 9,8 -2 2 ,8 - 1 0 0 - 100 - 66,7 - -2 2 ,2 - 100 -1 0 0 - 56,4 4,4 - 12,4TARPTV 92,5 - 90,6 - 4,4 66,3 - 68,0 - 5,5 68,5 - 56,1 - 3,9IEPTV - 92,5 - -1 11 - - 19,2 - 66,3 - - 102,0 - -2 4 ,9 - 68,5 - - 99,0 - -3 1 ,9TRNVIG - - - 60,2 24,9 - - 8,4 - 32,9 - - 9,4 65,4 41,5

Disp. l disparues - Per. : pérennes - Av. pr. : avec prime - ss. pr. : sans prime Nb. exp. : nombre d'exploitation - Tx. Viti : toux de viticolité - VQ :VQPRD STV : surface totale en vigne - TARPTV : taux d'arrachage primé toutes vignesIEPTV : indicateur d'efficacité des primes toutes vignes • TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble

Source : V it i 86 RGA 79-80

Cette présentation selon la position, la SAU, la prime permet de mieux comprendre les mécanismes de la régression viticole et le fa it qu'elle est la résultante des mouvements de disparition et des évolutions intervenues dans les exploitations pérennes (étant entendu que l'appariement des fichiers 79 et 85 nous oblige à exclure les filles). O r ces mouvements sont différenciés selon la taille. Ainsi il apparaît globalement par exemple (tableau 5) que le recul du vignoble intervenu entre 79 et 85 est du même ordre dans le champ des exploitations qui avaient moins de 5 ha de SAU en 79 (- 16 %) et dans celles qui avaient plus de 50 ha (- 15 %). Mais cette apparente similitude cache de profondes différences : en effet la régression viticole dans ces exploitations de moins de 5 ha en 79 est due à la disparition d’exploitations, puisque à l'inverse le vignoble des exploitations pérennes se maintient (cf annexe 6). Par contre dans les exploitations de plus de 50 ha en 79, le taux de disparition est négligeable et le recul du vignoble est dû pour l'essentiel à la régression du vignoble dans les exploitations pérennes, qui atteint 13,5 %.

L'utilisation combinée des données concernant la prime d ’arrachage fait apparaître de nouveaux éléments : la régression viticole ne se manifeste, pour les exploitations pérennes, qu’au sein de celles ayant bénéficié de la prime, le vignoble à l’inverse connaissant une légère croissance (1 %) au sein de celles non concernées parla prime. Et cette régression est encore plus accusée, dans les exploitations pérennes bénéficiaires de la prime, au sein des petites exploitations (- 60 % dans la tranche 1 - 5 ha) et des grandes (- 46 % dans la tranche + 50 ha). Mais ces exploitations bénéficiaires de la prime ne représentent que 6 % des exploitations pérennes de moins de 5 ha en 79, alors quelles représentent plus de 25 % de celles de plus de 50 ha en 79.

Ajoutons qu’au sein des exploitations pérennes sans prime, la régression viticole ne se manifeste qu'au dessus de 50 ha (- 3,3 %), alors que le vignoble s’accroît en dessous de 20 ha et stagne entre 20 et 50 ha, la résultante étant, on l’a d it, une légère progression.

La différenciation du taux d ’arrachage fournit un éclairage complémentaire : il est bien sûr élevé au sein des exploitations disparues avec prime (74 %), mais il l'est aussi au sein des exploitations pérennes avec prime (35 %) et dans ce cham p remonte nettement en-dessous de 5 ha (60 %) et au-dessus de 50 ha (40 %). L’indicateur d ’efficacité des primes, décomposé selon la position de l’exploitation et l'existence ou non de la prime, apparaît dès lors élevé dans les exploitations concernées par l’arrachage primé et très élevé (atteignant ou dépassant 100 %) dans les exploitations pérennes de ce champ.

On retiendra que si, dans le champ des pérennes, les petites exploitations (moins de 5 ha) sont peu nombreuses à recourir à l’arrachage primé (moins de 6 % des pérennes), pour celles qui y recourent, le taux d ’arrachage primé est très é levé (60 %), de même que le taux d’abandon de l’atelier viticole (46 %). Les exploitations pérennes de cette catégorie de taille restent donc très majoritairement ancrées dans la viticulture, mais celles d ’entre elles qui s'engagent dans la régression viticole le fo n t fortement. On peut penser que cela traduit dans nombre de cas la difficulté d'un équilibre de diversification sur de si petites tailles, ainsi qu’une logique de retrait progressif de l'activité agricole, s'accommodant, fut-ce transitoirement, du maintien du patrimoine foncier (la SAU connaît d'ailleurs une légère progression dans ces exploitations).

Par contre les effets de la prime dans les grandes exploitations sont différents. Elles sont d ’abord relativement bien plus nombreuses à y recourir : ainsi au-dessus de 50 ha, les exploitations pérennes bénéficiant de la prime représentent 25 % de l'ensemble. Tant le taux d ’arrachage primé que le taux de régression du vignoble sont élevés (plus de 40 %) au sein de ces exploitations. La prime est donc bien plus fréquemment utilisée par les exploitations de cette taille, et répond sans doute alors à une logique d ’amplification de la diversification, déjà très présente, du système productif. Et cela confirme que les taux d'arrachage primé globaux dans une catégorie sont la résultante de deux phénomènes, la proportion d'exploitations recourant à la prime et la part du vignoble arraché au sein de celles-ci. O r elles ne sont pas forcément du même ordre, la comparaison entre les exploitations pérennes de moins de 5 ha (peu nombreuses relativement à arracher, mais avec un taux d'arrachage primé très élevé pour celles qui le font), et celles de plus de 50 ha (nombreuses relativement à arracher, et avec un taux d’arrachage primé élevé, quoiqu’inférieur à celui de celles de moins de 5 ha) étant en la matière éclairante.

Il est possible enfin de s’intéresser au taux de renouvellement du vignoble (TRNVIG) défini comme le ra p p o rt entre les plantations et les arrachages. Situé à un niveau de 61,5 %, il est faible pour les petites exploitations (37 % dans la tranche - 5 ha), s’accroît ensuite pour atteindre un niveau maximum de 81 % dans la tranche 10-20 ha, et se réduit ensuite pour tom ber à 47 % dans la tranche 50 ha et plus. Il est bien sûr nettement plus faible pour les exploitations bénéficiaires d'une prime, e t en particulier en-dessous de 5 ha et au-dessus de 50 ha de SAU en 1979 : situé à un niveau moyen de 15 % au sein des pérennes ayan t obtenu la prime, il est inférieur, dans ce champ d ’exploitations à 10% dans ces deux catégories de taille. Certes ce rapport plantation/arrachage n’est qu’un indicateur partiel de renouvellement du potentiel tant en ce qui concerne les sorties de vigne (qui peuvent s'opérer selon d'autres modalités que l’arrachage dans l’exploitation) que les entrées, (qui peuvent ne pas se réduire aux

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plantations, et emprunter d ’autres voies telles l'achat de vignes (cf sur ce point le chapitre de R. LIFRAN). Pour au tan t, la prise en compte de l’ensemble des entrées et des sorties (dans le tableau 5 à travers le taux de sortie et le taux d ’entrée) ne modifie pas les conclusions. Au sein des pérennes avec prime par exemple on retrouve bien la même hiérarchie si on prend pour base un rapport entrées/sorties, fa ib le au-dessus de 50 ha et au-dessous de 5 ha, plus élevé entre ces d e u x pôles. Cependant les correspondances ne sont pas mécaniques selon les champs qu'on considère : ainsi au sein des exploitations pérennes sans prime, cette fois, on remarque que les petites exploitations voient leur vignoble progresser (4,2 %) alors que le rapport p lantation/arrachage n’est que de 63 %. Parcontre dans les grandes exploitations de plus de 50 ha, ce rapport atte int 100 % alors que le vignoble régresse de 3 %. Il apparaît donc que ces petites exploitations q u i ne replantent donc pas sur la période étudiée l’équivalent de la to ta lité du vignoble arraché, connaissent une croissance de leur potentiel viticole par récupération de vignes extérieures. Un témoignage en est d'ailleurs la croissance significative de leur SAU (+ 13 %). Par contre ces grandes exploitations non concernées par la prime équilibrent leu rs plantations et arrachages, mais cèdent des vignes, ce qui appara ît dans le recul de la SAU (- 3 %).

2 - Différenciations régionales

Les éléments précédents renvoient à une analyse au niveau national. Il est utile cependant d'examiner le u r d ifférenciation régionale fut-ce sous le seul angle de la répartition des exploitations selon les trois indicateurs pris en compte (cf annexe 6).

La différenciation du taux de disparition a déjà été signalée : notons en particu lier qu 'il est fo rt en Poitou-Charentes (15%) et surtout en Corse (23 %) et qu'il est parcontre inférieur à la moyenne nationale dans le Sud-Ouest (près de 9 % en Aquitaine et dans Midi-Pyrénées) : ainsi, dans cette dernière région en particulier, il apparaît que la forte régression du potentiel v iticole (- 24 %), loin de répondre d ’abord à une logique de disparition des exploitations, s’accompagne d ’une moindre disparition, et répond d ’abord à une logique de réduction plus forte de l ’ate lier viticole au sein des exp lo ita tions pérennes. Cette réduction touche en effet plus de 52 % du vignoble des pérennes avec prime dans cette région et enco re 10 % de celui des pérennes sans prime (contre une réduction de 34 % et une croissance de 1 % respectivement au n iveau national). Il faut cependant noter que ce taux de disparition globalem ent plus fa ib le en Midi-Pyrénées cache dans c e tte région d'importantes disparités selon la ta ille de l'exp lo ita tion, plus marquées qu’au niveau national : en effet ce ta u x g lobal fa ib le tient à la forte proportion dans la région d 'exploitations de plus de 50 ha (13,1 % contre 4,7 % au n iveau national) et au taux très fa ib le de disparition dans cette catégorie, au niveau national certes, et encore plus nettem ent dans la région. Par contre, le recul de la vigne au sein des exploitations pérennes sans prime concerne dans cette ré g io n toutes les catégories dé ta illé . Il est même plus accusé dans les petites exploitations (et aussi dans les grandes) que dans les exploitations moyennes. Cela montre que les effets de structure, loin d'être homogènes, sont différenciés régionalem ent, on y reviendra plus loin.

B - La SAU et le taux de viticolité

On a choisi ci-dessous de s'intéresser à la SAU et au taux de vitico lité . Celui-ci est un indicateur simplifié certes, m a is significatif, du degré de spécialisation viticole du système productif (i). O r des travaux antérieurs nous avaient conduits à mettre l ’accent sur le facteur d ’inertie (inertie relative bien sûr et non absolue) que représentait un taux de viticolité é levé , tou t se passant comme si la régression du potentiel v iticole et plus particulièrement le taux d ’arrachage primé é ta ie n t d 'autant plus fa ib le que le taux de vitico lité é ta it plus élevé. Les résultats régionaux et départementaux présentés plus haut semblent indiquer des éléments convergents, sans que cependant la correspondance soit absolue. De plus un raisonnement ne s’appuyant que sur la comparaison de résultats issus d'espaces (régionaux ou départementaux) d ifférant par leur taux de vitico lité , ne peut être pleinement satisfaisant et gagne à intégrer des données issues d ’une d ifférenciation de ce taux entre exploitations.

1 - Les principaux indicateurs selon la SAU et le taux de viticolité en 1979

Ils figurent dans le tableau 8.

a - L’évolution du potentiel viticole et le taux de viticolité

On retrouve bien sûr dans ce tableau des caractéristiques déjà signalées, telles la relation inverse entre la taille e t le taux de disparition, ou entre la ta ille et le taux de vitico lité , et donc logiquement la relation positive (même si elle est lo in d 'être stricte) entre le taux de vitico lité et le taux de disparition. De fa it ce taux est maximum dans la tranche de v itico lité supérieure à 80 %, qui est aussi celle où la SAU moyenne par exploitations en 79 est la plus fa ib le (6,8 ha contre 14,5 ha sur l’ensemble). Et l'e ffe t ta ille dans la disparition est bien prem ier par rapport à l’effet taux de vitico lité : en e ffe t la relation entre taux de vitico lité et taux de disparition ne se constate qu'en prenant en compte l’ensemble des exploitations, et n’appara ît pas si on la considère à l'in térieur d ’une catégorie de ta ille d 'exp lo ita tion (quelle qu’elle soit d 'a il leurs).

(1) H existe bien sûr d ’autres indicateurs de spécialisation, en particulier les OTEX. En ce qui concerne l'évolution du potentiel de production, une exploitation de Viti 86selon les OTEX 79 a été effectuée, mais ne peut être présentée ici, pour des raisons de place. Les données d ’OTEX 86 ne sont pas disponibles en tant que telles. Sur la répartition des explo ita tions viticoles en 1979 selon les OTEX cf R. LIFRAN, J.-CI. MARTIN. Les systèmes de production viticole ; cahiers de statistique agricole n° 6/6, 1984, pp. 7-14.

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Tableau 8 - Principaux indicateurs selon la SAU et le Taux de Viticolité en 79 - Ensemble des exp lo ita tions

SAU 79 Moins de 5 ha 5 - 10 ha

Tx V iti 79 Moins de 20 20/39 40/59 60/79 80/100 Total Moins de 20 20/39 40/59 60/79 8 0 /1 0 0 Total

N b. exp. 3 230 7 826 7 464 9 874 45 240 73 636 5 304 3 830 2 988 3 704 11 3 7 7 27 206Tx disp. 25,8 18,5 13,5 16,3 21,4 19,8 10,8 14,3 14,5 12,6 9,0 11,2TDAV 16,5 14,0 9,6 5,4 3,0 5,8 17,4 11,0 5,3 0,2 0,7 5,7TDP 4,3 9,0 5,8 9,2 5,7 6,5 8,9 13,5 11,3 7,3 8,0 9,2Tx V iti 79 10,7 28,6 49,4 70,5 95,5 70,5 10,4 30,3 49,3 69,9 93,8 60,0Tx V iti 85 14,5 23,3 49 53,1 84,2 62,7 8,3 24,1 50,4 73,5 89,2 58,6STV79 1 183 5 420 7 554 13 809 67 817 95 783 4 206 8 509 10 800 19 372 78 1 0 5 120 993% V Q 79 14,8 27,1 29,7 35,5 40,8 38,0 15,1 28,3 41,9 51,9 47,7 45,3% VQ 85 26,8 25,8 46,9 37,7 39,1 38,8 18,6 38,2 51,9 56,5 46,5 47,5Tx evo SAU -2 9 ,8 - 10,7 - 6,2 12,6 - 5,1 - 5,4 - 11,2 - 7,9 - 13,0 - 4 - 2,7 - 6,5Tx evo STV - 5,0 - 27,4 - 6,9 - 15,2 - 16,3 - 15,9 - 28,8 -2 6 ,7 - 11,0 0,8 - 7,6 - 8,6Tx evo VAQ - 19,0 - 26,9 - 27,7 - 13,7 - 13,7 - 15,9 - 29,0 - 40,7 - 22,8 - 7,7 - 4,0 - 10,7Tx evo V Q 71,5 - 30,9 47,1 - 9,8 - 19,7 - 14,2 - 12,5 - 1,1 10,2 9,9 - 9,9 - 4,2Prime 39 411 404 887 2 418 4 159 331 542 626 590 1 7 7 9 3 868TARPTV 3,3 7,6 5,3 6,4 3,6 4,3 7,9 6,4 5,8 3 2,3 3,2TARPVAQ 4,2 11,4 8,5 11,9 6,3 7,6 10,4 10,1 13,2 7,2 4,7 6,5IEPTV - 66,5 -2 7 ,7 -7 6 ,9 - 42,4 - 21,9 -27 ,4 - 27,3 -2 3 ,8 - 52,8 391,5 - 29,9 - 37,0IEPVAQ -2 2 ,0 - 42,6 -3 0 ,8 - 84,4 - 46,2 - 47,6 - 35,7 - 24,9 - 57,8 - 93,9 - 118 ,2 - 61,2TRNVIG 10,3 13,9 45,5 49,9 36,1 36,9 16,2 29,3 70,5 118,8 64,9 64,2Prime/ARR 9.6 30,4 22.6 34.6 26.1 27.1 19.8 26.7 34.1 24.0 21.9 24.0

SAU 79 10 - 20 ha 20 - 50 ha

Tx V iti 79 Moins de 20 20/39 40/59 60/79 80/100 Total Moins de 20 20/39 40/59 60/79 8 0 /1 0 0 Total

N b. exp. 12 239 4 583 4 176 4 234 10 461 35 695 19 519 6 133 3 112 2 309 4 4 1 5 35 489Tx disp. 9,9 7,1 10,8 4,7 6,4 8,0 4,7 4,9 2,4 2,3 2,3 4,1TDAV 11,1 2,1 2,5 1,6 1,1 4,8 12,9 3,2 2,2 2,5 1,3 8,1TDP 13,8 10,8 10,3 10,9 8,4 11,1 16,4 17,1 14,1 13,4 18,4 16,4Tx V iti 79 8,1 28,9 48,9 70,4 93,2 46,9 6,8 28,5 48,7 70,1 92,6 27,9Tx V iti 85 7,3 27,3 47,2 70,9 88,9 46,1 5,5 26,5 48,2 68,8 88,2 26,2STV 79 14 889 18 987 29 667 41 690 135 596 240 630 42 348 53 367 45 018 47 822 118 177 306 732% V Q 79 21,9 34,6 42,7 47 45,9 43,3 20,6 28,2 43,4 44,8 49,9 40,3% V Q 85 31,6 46,1 53,7 49,7 44,2 45,8 30,3 34,1 45,5 49,4 51,5 44,7Tx evo SAU - 10,7 0,5 - 2,3 - 4,8 - 1,3 - 4,9 -2 ,5 - 1,7 - 1,3 - 4,6 - 2,2 - 2,3Tx evo STV - 20,0 - 4,9 - 5,7 - 4,1 - 6,0 - 6,4 - 21,7 - 8,5 - 2,4 - 6,3 - 6,8 - 8,4Tx evo VAQ - 30,4 - 20,9 - 24,4 - 9,7 - 2,1 - 10,0 - 31,0 - 1,6 - 5,0 - 12,9 - 9,3 - 14,6Tx evo VQ 15,7 26,6 18,4 1,5 - 9,4 - 0,9 14,9 10,5 2,4 3,4 - 3,7 1,5Prime 1 573 1 020 1 493 1 074 2 931 8 092 4 779 3 628 1 389 2 140 5 493 17 429TARPTV 10,6 5,4 5,0 2,6 2,2 3,4 11,3 6,8 3,1 4,5 4,6 5,7TARPVAQ 15,3 8,9 9,8 5,5 4,2 6,4 15,0 9,7 5,6 8,7 9,6 9,9IEPTV - 52,8 - 108,7 - 87,6 - 63,3 - 36,0 - 52,4 - 51,9 - 80,1 - 127,2 -71,2 - 68,2 - 67,3IEPVAQ - 50,3 - 42,4 -4 0 ,3 - 56,2 - 194,4 - 63,9 - 48,6 - 60,5 - 111,5 - 67,3 - 103,1 - 68,2TRNVIG 38,4 74,9 81,3 101,7 87,9 80,8 29,0 62,8 89,7 87,1 73,2 64,2Prime/ARR 35,9 29,8 30,4 22.0 20,3 25,3 37,7 37,0 20,5 30,7 38,4 34,5

SAU 79 50 ha et plus Total

Tx V iti 79 Moins de 20 20/39 40/59 60/79 80/100 Total Moins de 20 20/39 40/59 60/79 8 0 /1 0 0 Total

Nb. exp. 5 709 1 019 582 414 761 8 487 46 002 23 392 18 324 20 538 72 257 180 515Tx disp. 1,1 2,0 2,2 1,4 3,2 1,5 7,8 11,3 10,8 11,4 15,9 12,2TDAV 17,2 3,2 2,4 3,6 2,7 12,6 13,7 7,5 5,7 3,2 2,2 6,4TDP 26,6 23,7 20,0 23,9 20,5 25,1 15,3 12,8 9,6 10,0 7,4 10,6Tx V iti 79 4,8 27,9 49,9 70,6 91,8 22,2 6,4 28,6 49,1 70,3 93,3 34,9Tx V iti 85 3,8 28,1 48,0 64,8 83,4 21,1 5,3 26,6 48,1 67,7 87,4 33,3STV 79 21 499 23 092 21 741 24 265 58 160 148 758 84 125 109 375 114 781 146 959 457 655 912 895% V Q 79 17,8 26,0 30,5 40,4 50,3 36,8 18,7 28,8 39,7 44,7 47,0 40,9% V Q 85 24,6 29,9 43,2 45,0 54,3 43,6 28,6 35,4 47,9 48,8 47,1 44,6Tx evo SAU - 12 - 12,9 - 11,2 - 5,1 - 3,3 - 10,9 - 7,4 - 4,6 - 4,8 -3 ,0 - 2,6 - 5,5Tx evo STV - 30,2 - 12,2 - 14,5 - 12,9 - 12,2 - 15,3 - 23,7 - 11,0 - 6,7 - 6,6 - 8,8 - 9,8Tx evo VAQ - 38,8 - 17,2 -30 ,8 - 20,2 - 19,4 - 24,8 - 23,8 - 19,3 - 18,5 - 12,9 - 8,2 - 14,9Tx evo VQ 24,4 1,0 21,1 - 2,9 - 5,3 0,6 16,4 9,2 12,5 1,9 - 8,7 - 1,7Prime 4 688 2 029 2 270 2 284 3 826 15 096 11 411 7 630 6 181 6 976 16 448 48 645TARPTV 21,8 8,8 10,4 9,4 6,6 10,1 13,6 7,0 5,4 4,7 3,6 5,3TARPVAQ 25,8 12,2 15,5 16,8 13,5 16,5 17,7 10,2 9,7 9,5 7,1 9,6IEPTV - 72,1 - 71,8 -71 ,8 - 73,1 - 53,9 - 66,5 - 51,1 - 63,3 - 80,6 - 71,4 - 40,8 - 54,2IEPVAQ - 66,5 - 70,6 - 50,5 - 83,1 - 69,5 - 66,6 - 54,0 - 52,9 - 52,2 - 73,4 - 86,2 - 64,0TRNVIG 23,6 51,1 64,6 46,4 60,9 46,9 27,8 56,0 76,3 81,9 67,8 61,5Prime/ARR 55,7 48,8 52,4 56,9 51,5 53,3 41,4 36,7 31,5 33,4 30,7 34,2

Nb. exp. : nombre d ’exploitations - TDAV : taux d'abandon de l ’atelier viticole - Tx Viti : taux de viticolité - STV : surface tota le en viqnes - VQ : VQPRDTARPTV : taux d'arrachage primé toutes vignes - VAQ : vins autres que VQPRD - TDP : taux de demande de prime -IEPTV : indicateur d ’efficacité des primes toutes vignes - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble - Tx sort. taux de sortie - Tx ent. : taux d'entrée - ■'l.s. : non significatif.

Source : V iti 86 / RGA 79-80

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Graphique 2

Légende :

50000

1000

SAU 79 (ha)

100

50

20

10

■ T x .V it i 79 20 40 60 80 100 (%)

Nb d 'e x p lo ita t io n s

Ajoutons de plus que dans la catégorie des exploitations de moins de 5 ha, le taux de disparition est maximal au sein des exploitations de faible taux de vitico lité (26 %). Et les données ci-dessous, qui concernent spécifiquement ces pe tites exploitations montre que le dynamisme des exploitations, apprécié ici à travers le taux de disparition et l'évolution d e la SAU semble en relation inverse avec le taux de viticolité.

Tableau 7 - Taux de disparition et évolution de la SAU selon le taux de viticolité pour les petites et m ic ro exploitations

SAU 79 Moins de l ha 1 - 2 ha 2 - 5 ha

Tx Viti 79 < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total

Nb. expi. 942 1 853 3 875 20 413 27 085 426 2 445 2 464 1 685 11 958 18 620 2 803 4 438 3 146 4 313 13 228 27 930Tx disp. 45,9 22,1 22,0 29,1 28,2 17,2 17,3 16,2 21,8 17,2 17,5 27,2 13,4 6,4 9,0 13,5 13,3Tx evo. SAU ■ 44,1 - 12,4 7,5 •0,6 •2,4 -30,9 - 25,3 -23,1 -20,6 -3,6 -11,5 -29,8 - 5,5 0,3 19,3 -6,7 - 4,2

Nb. exp. : nombre d'exploitations Tx disp. : taux de disparition - Tx evo. SAU : taux d ’évolutior SAU. Source : Viti 86/RGA 79 -80

Ces différenciations n’ont en fa it rien de surprenant. Il est logique en effet que les petites voire micro exp lo itations faiblement viticoles soient soumises à de puissants facteurs de régression. La contrainte de surface impose le recours à des cultures intensives et spécialisées, dont la vigne, et, pour celles qui n’y recourent pas, le choix de remplacement sont très réduits. Ajoutons qu'on se situe dans ces zones au cœur des problèmes d ’enregistrement statistique des explo itations, la nature « d 'exp lo ita tion agricole » de nombre d ’unités de moins de l ha pouvant sans doute être discutée et cela d 'autant plus que la proportion de cultures spécialisées est fa ib le.

S'il n’existe donc pas de relation simple entre le taux de disparition et le taux de v itico lité , par contre le taux d 'abandon de l ’ate lier viticole des exploitations pérennes appara ît en relation inverse avec le taux de v itico lité , au niveau de l'ensemble des exploitations, mais aussi dans chaque classe de ta ille prise isolément. C'est là un indicateur net de l ’inertie viticole que génère un taux de vitico lité élevé, ou plus exactement de l ’effet de résistance qu'il induit par rapport à la disparition de l'a te lie r viticole.

La résultante de ces deux mouvements sur la régression du potentiel v iticole selon le taux de v itico lité montre une régression accusée (- 24 % dans la tranche de bas taux de vitico lité), qui se modère ensuite quand le taux de v itic o lité s'accroît (jusqu’à - 6,6 %) pour remonter quelque peu dans la tranche maximum de vitico lité (- 9 %), traduisant en cela l'e ffet disparition accusé dans cette tranche. Ajoutons que ce n'est que dans les petits exploitations de moins de 5 ha que la régression vitico le n’est pas maximum dans la tranche de bas taux de viticolité, ce qui confirm e indirectem ent le caractère a ttra c tif de la spécialisation viticole pour les petites exploitations, qui souffre cependant des exceptions régionales (cf infra).

Les graphiques ci-dessous synthétisent ces informations.

Interprétation des graphiques 3, 4, 5 et 6

Ces graphiques se lisent comme des tableaux tout en perm ettant de visualiser le poids re la tif des différentes cases de ce tableau. La partie grisée correspond à un pourcentage dont la signification est indiquée en légende. Chaque case du tableau correspond à une surface de l cm2, un pourcentage de l % étant donc représenté par une surface grisée de l mm2. Selon les cas, on peut choisir 2 grisés différents pour représenter soit 2 taux différents, toujours d e même signe, dans la même case, soit le signe du taux étudié lorsque celui-ci peut être positif ou négatif.

- 7 3 -

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Graphique 3

SCEESCSA/E 277

(7771

I Taux de disparition Taux de disparition de l'atelier viticole

SAU 79 c*ans 'es exP l° 'tations pérennes

□1 %

5 %

10%

S777A

0 Taux d'évolution de la surface totale 0 en vigne entre 1979 et 1985

SAU 79 en ha

Taux de vitico lité en 1979 %

0/20 20/40 40/60 60/80 80/100 Total

b - L’évolution de la SAU et le taux de viticolité

L’évolution de la SAU ne se présente pas exactement de la même manière : elle diminue plus fortement en particulier pour les exploitations de fa ible taux de vitico lité (- 7 %) que pour les exploitations fortem ent viticoles (- 2 ,6 %). Mais là encore, il s 'agit d ’une résultante du taux de disparition et de l’évolution de la SAU dans les explo itations pérennes puisque le cadre ici imposé exclut les exploitations filles. Et cette résultante n’est proche de la combinaison de ces deux facteurs que si la surface moyenne des exploitations disparues est du même ordre de grandeur que celle d e l’ensemble des exploitations de départ (et elle est alors d ’autant plus proche que le taux de disparition est faible). O r ce n'est pas le cas puisque le taux de disparition est nettement plus élevé dans les petites exploitations. Il peut donc y a v o ir dans une

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même classe de taux de viticolité un fo rt taux de disparition et une fa ib le régression de la SAU, si la SAU des exp lo ita tions pérennes s’accroît. Tel est le cas pour les petites exploitations et donc aussi pour la tranche de fo rt taux de viticolité. C ’est ce que montre l'annexe 7 qui présente le même type d'indicateurs pour les seules exploitations pérennes, l ’intérêt d e ce tableau étant de supprimer l’effet disparition, tout en trian t les exploitations selon les mêmes critères (SAU et ta u x de vitico lité 1979). Il apparaît que la régression viticole est forte pour les exploitations ayant au départ un faible ta u x de vitico lité (- 20 % dans la tranche de taux de vitico lité inférieur à 20 %). Elle est encore supérieure à la moyenne dans la tranche 20 - 40 %. Par contre, elle est inférieure à cette moyenne et fa ib le voire marginale à partir d ’un taux de v it ic o lité dépassant 40 %, sans qu elle apparaisse ensuite différenciée selon les tranches élevées : tout se passe comm e si, au-dessus d'un certain seuil de spécialisation, la résistance du vignoble se manifestait bien, mais d'une fa ç o n relativement indépendante du taux de vitico lité atteint.

L’examen de l'évolution de la SAU dans le seul champ des pérennes confirme, pour une moyenne nationale p roche de 0, la tendance régressive dans les exploitations de fa ib le taux de vitico lité (- 3 %), et à l'inverse la progression dans les exploitations de fo rt taux de viticolité (4 % dans la tranche 80 % et plus). Cette tendance, appréciée par la com paraison des deux tranches opposées de viticolité, semble vérifiée dans toutes les classes de ta ille , à l’exception de la classe 20 - 50 ha. Il semblerait donc exister un certain type de dynamisme foncier dans les exploitations monoviticoles, o u du moins une régression ou une stagnation foncière dans les exploitations de fa ib le taux de vitico lité . Du moins ce la apparaît-il pour les exploitations de moins de 20 ha, et pour celles de plus de 50 ha. O r si cela peut a p p a ra ître compréhensible pour celles de moins de 20 ha, où, vu les contraintes de surface et les difficultés de rentabiliser des grandes cultures, l'existence d'un ate lier viticole d ’une ta ille suffisante peut apparaître comme un atout en term e de ressources disponibles pour alimenter une croissance foncière, cette explication ne peut être développée au-dessus de 50 ha, champ dans lequel le dynamisme foncier re la tif des exploitations pérennes de fo rt taux de viticolité (ou plus exactement le moindre recul de la SAU par rapport à la moyenne de cette classe)ipeut apparaître surprenant. Le nom bre relativement fa ib le d'exploitations enquêtées et les limites en particu lier des comparaisons interdépartementales ou même interrégionales rendent l'interprétation sur ce point d iffic ile , ce dont témoignent les données de l'annexe 8 concernant spécifiquement les exploitations pérennes de grande ta ille en 1979.

En particulier, dans les tranches de fo rt taux de vitico lité , le nombre d'exploitations n’est suffisant qu’en Languedoc. Par contre, dans la tranche de fa ib le taux, la grande m ajorité des exploitations est située en zones extram éridionales, et si effectivement les exploitations languedociennes voient leur SAU se réduire fortement, il n'en va pas de même en Poitou-Charentes par exemple où la SAU progresse ou en Midi-Pyrénées où elle régresse faiblem ent. Il s’agit donc d ’un phénomène principalement languedocien qui peut tenir à des effets de régression culturale et productive dans les zones de I’ arrière pays montagneux ou prémontagneux (i).

Il apparaît par ailleurs que dans l’ensemble des exploitations, le recul de la SAU est minimum dans la tranche 20 - 50 ha et qu'il est là peu différencié selon le taux de vitico lité . Par contre il est maximum dans la tranche 50 ha et p lus, (- 11 %), des données plus détaillées permettant de voir qu’il est modéré dans la tranche 50 - 100 ha (- 4 %) mais q u 'il est très accusé au-dessus de 100 ha (- 29 %), alors que le taux de disparition est quasi nul dans cette tranche. Il a p p a ra ît d ’ores et déjà que la concentration de la terre dans le champ étudié n ’opère pas au p ro fit des plus grandes exploitations.

Dans le seul champ des pérennes, l'évolution n'est pas identique : en effet la SAU progresse nettement (12,6 %) dans les exploitations de moins de 5 ha en 1979, la progression se réduisant ensuite avec la ta ille |usqu'à 50 ha, pour fa ire place au-dessus à un recul significatif (- 9,5 %). Il apparaît donc bien un dynamisme foncier des petites explo itations pérennes, masqué en un sens par l'importance du taux de disparition dans cette catégorie de ta ille , ce qu’on a s igna lé précédemment.

Les deux graphiques ci-dessous permettent de situer ces évolutions de la SAU dans les deux champs considérés ce lu i de l'ensemble des exploitations présentes en 1979, celui des exploitations pérennes.

(1 ) On peut aussi émettre comme hypothèse aue dans certains cas, ces grandes explo ita tions fa ib lem ent viticoles sont des exp lo ita tions en cave p a rticu liè re obligées de vendre de la terre pour rentabiliser des installations de v in ifica tion . L'écart par exemple entre la régression de la SAU (- 60 %} et c e lle du v ignob le (- 24%) dans les explo ita tions languedociennes pérennes de plus de 50 ha et de taux de v itico lité in férieur à 20 % peut nourrir ce tte hypothèse.

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SCEESCSA/E 277

Graphique 4 Graphique 5

0 Taux d'évolution

SAU 79077] > 0 SAU 79/85

Taux d'évolution de la SAU < 0 entre 1979 et 1985

SAU 79------- 1 ------H

‘I US

.

y/////'■ iih f/j

0/20 20/40> • * <

40/60 60/80 80/100l Total

Taux de vitico lité en 1979 (%)

Ensemble des exploitations 1979

c - L’arrachage primé, la taille et le taux de viticolité

On peut maintenant s'intéresser à l’arrachage primé selon ces deux indicateurs, ta ille et taux de v itico lité . On a déjà signalé que tant le taux de demande de prime que le taux d 'arrachage primé (TARTPV) s’accroissent a ve c la ta ille de l'explo itation. Ils décroissent par contre (et nettement) selon le taux de viticolité. Ainsi le TARPTV est de 1 3,6 % dans les exploitations de fa ib le taux de vitico lité et de 3,6 % dans les exploitations de fo rt taux de viticolité. La h ié ra rch ie est du même ordre si on l'examine dans le seul champ des exploitations pérennes. Cette relation inverse du ta u x d ’arrachage primé et du taux de vitico lité est assez générale, puisqu’elle se constate dans toutes les catégories de ta il le à l'exception de la catégorie moins de 5 ha, où le TARPTV est fa ib le aussi bien dans la basse tranche que la haute tranche de taux de viticolité. Elle est donc un indicateur supplémentaire de la résistance maintenue des exploitations spécialisées vis-à-vis de l ’arrachage primé, si du moins on la considère au niveau national.

Graphique 6

■ I Taux d'arrachage primé toutes vignes

e t a Taux de demande de primeSAU 79

en ha

Taux de viticolité en 1979 (%)

0/20 20/40 40/60 60/80 80/100 Total

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Il découle des effets combinés de la ta ille et du taux de vitico lité que c ’est dans les exploitations de grande taille e t de fa ib le taux de vitico lité que le taux d 'arrachage primé est le plus élevé : ainsi il atte int 21,8 % dans les exploitations de plus de 50 ha de taux de viticolité inférieur à - 20 %■, et 32,6 % dans celles de plus de 100 ha correspondant à la m êm e tranche de taux de viticolité. Les données sont g lobalem ent du même ordre si on les examine dans le seul champ des pérennes.

Quelques compléments peuvent être apportés concernant en particu lier l'efficacité des primes et le renouvellem ent du vignoble.

L'indicateur d ’efficacité des primes, on l'a d it, tend à croître avec la ta ille de l ’explo itation. Il est peu d iffé renc ié selon le taux de vitico lité ce qui est logique puisque les deux mouvements qui en sont à la source sont du même type se lon ce critère. On peut seulement signaler qu'il est minimum pour la tranche de vitico lité la plus élevée (- 41 % dans la tranche 80 % et plus) ce qui correspond à un TARP fa ib le alors que le taux de régression du vignoble est proche d e la moyenne, accru on l'a vu par l'importance du taux de d isparition dans cette tranche, mais de disparitions qui se fo n t majorita irem ent sans prime, encore plus nettement que pour l'ensemble des disparues.

Le taux de renouvellement du vignoble (TRNVIG), qui s’accroît avec la ta ille jusqu’à 20 ha, on l ’a vu, pour d im inue r ensuite, s'accroît aussi avec le taux de vitico lité jusqu'à 80 % dans la tranche 60-79), pour se réduire quelque peu, to u t en restant au-dessus de la moyenne, dans la tranche 80 % et plus. Là encore, c'est l'e ffe t d isparition qui intervient ici, le ta u x de renouvellement apparaissant bien en relation inverse avec le taux de régression du vignoble. Cette évolution du TRNVIG selon le taux de viticolité peut d ’ailleurs être constatée dans toutes les tranches de ta ille . Le renouvellement du vignoble (rappelons qu’ il est apprécié ici à travers un indicateur p lantation/arrachage qui n’est qu ’approché) est d o n c d ’autant plus fa ib le que le taux de vitico lité de départ est plus fa ib le.

Pour en revenir globalement aux effets de spécialisation, il apparaît que la concentration de la vigne au sein des exploitations spécialisées s'accroît légèrement entre 79 et 85, comme le montre le tableau ci-dessous.

Tableau 9 - Évolution des exploitations et du vignoble selon le taux de viticolité

1979 - Ensemble des explo ita tions (1) 1985 - Explo ita tions pérennes (2) 1985 - Explo ita tions ayant de la v igne * (3)

Tx V iti 79 ou 85

Exploitations Surface to ta le vignes Exploitations Surface to ta le vignes Exploitations Surface to ta le v ig n e s

nb % ha % nb % ha % nb % ha %

M oins de 20 % 20-39 % 40-59 % 60-79 %

80 % et plus Total

46 002 23 392 18 324 20 538 72 257

180 515

25,513.0 10,2

11,440.0

100

84 126 109 375 114 780 146 959 457 655 912 895

9,212,012,616,150,1

100

48 481 17 08915 52416 002 60 565

157 684

30.710.8 9,8

10,238,4

100

62 695 92 001

102 711 133 062 432 705 823 231

7,611,212.5 16,252.6

100

38 685 17 38415 72716 386 62 295

151 479

25.511.5 10,4 10,8 41,8

100

63 381 93 242

103 342 136 423

447 494 843 882

7 ,51 1 ,012 ,216 ,25 3 ,0

100

* Y compris les exploitations filles / Source (1) et (2) : Viti 86 / RGA 79-80 ; (3) : Viti 86.

Les exploitations qui en 79 avaient un taux de v itico lité supérieur à 80 % représentaient 40 % de l’ensemble et regroupaient 50 % du vignoble. En 85 les exploitations pérennes ou filles ayant ce taux de v itico lité représentent 41 ,8 % de l ’ensemble des exploitations viticoles et contrôlent 52,6 % des surfaces. Pour la tranche de vitico lité inférieure à 20 %, les proportions sont identiques pour les exploitations (25,5 %) et inversées pour les surfaces (9,2 % en 79, 7,5 % en 85).

2 - La régression du potentiel viticole et l’évolution de la SAU 1979-1985

L'annexe 9 présente au niveau national le nombre d 'exploitations, le taux d ’arrachage primé et le taux d ’évolution du vignoble en fonction de la classe SAU et du taux de vitico lité de départ (1979), et de la classe SAU d ’arrivée (1985). La combinaison de ces trois critères fa it qu’il n'est pas surprenant de retrouver dans nombre de cases un nom bre d'exploitations statistiquement non représentatif et cela d 'autant plus qu’on se situe dans les zones de fo rt accroissement de la SAU (i).

Le tableau ci-dessous reprend ces indicateurs (ainsi que le taux de demande de prime), pour les seules catégories de ta ille , indépendemment du taux de viticolité.

(1 ) Dans ce tableau, les exploitations disparues se situent bien sûr dans la classe de SAU 85 nulle.

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Tableau 10 - Nombre d’exploitations, TARPTV et évolution du vignoble selon la SAU 79 et 85

SAU 79

SAU 85

Moins de 5 ha 5-15 ha 15-30 ha 30-50 ha 50-70 ha 70 ha et plus Total

nb. exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

nb. exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

nb. exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

nb. exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

nb. exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

nb. exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

n b . exp. % to ta l TDP

TARPTV TREGTV

0 14 812 18,8 4 939 10,3 1 771 5 631 3,7 74 (n.s.) * 53 (n.s.) * 2 2 083 12,2(disparues) 10,5 17,7 20,1 39,5 * * 13,6

6,4 100 10,6 - 100 17,3 - 100 23,6 - 100 * * * * 11,3 - 100

Moins de 5 ha 55 730 71,8 5 176 10,8 967 2,7 269 1,6 124 (n.s.) * * * 6 2 268 34,55,7 10,9 20,4 22,1 * * 6,4

4,2 12,5 3,5 65,7 8 - 84 25,5 - 85,9 * * * * 4 ,5 28,4

5-15 ha 2 900 3,7 33 010 68,8 2 776 7,8 477 2,8 111 (n.s.) * 9 (n.s.)* * 3 9 286 21,80,9 7,7 16,5 18,7 * * 7,9

0,9 - 0,9 2,2 -0 ,9 2,7 - 32 11,2 - 65,4 * * * * 2 ,5 - 3,5

15-30 ha 327 0,4 4 490 9,4 23 847 67 1 753 10,4 239 4,4 78 (n.s.) * 3 0 736 1710,6 10,5 12,5 20,4 7,9 * 17,7

7,1 20,2 2,3 47 3,8 -0 ,3 5 -2 7 6 38,9 * * 3 ,7 3,6

30-50 ha 18 (n.s.) * 290 0,6 3 663 10,3 12 036 71,5 780 14,5 181 5,8 1 6 970 9,4* 9,8 13 18,3 30,5 32,1 17,7

* * 9,7 135,3 3,6 21,2 5,9 - 5,6 11,5 - 19 3,6 -42,1 5 ,7 - 1,5

50-70 ha 11 (n.s.) • 15 (n.s.) * 454 1,4 1 294 7,7 3 507 65,2 278 9 4 462 3* * 16,4 18,2 25,3 19,9 22,5

* * * * 5,4 72,7 5,7 10,3 9,4 - 9,7 7,5 20,6 8 ,2 - 2,7

70 ha et plus 36 (n.s.) * 42 (n.s.) * 103 (n.s.) * 378 2,2 544 10,1 2 502 80,6 3 608 2* * * 13,8 19,3 30 25,6

* * * * * * 3,7 82,2 6,1 5,4 12 10,5 11,3 - 3,2

Total 77 636 100 47 964 100 33 583 100 16 843 100 5 382 100 3 104 100 180 515 1006,5 9,4 13,5 19,3 23,4 28 10,6

4,7 - 16 3,2 -8,8 4,2 -5 ,4 6,6 -9 ,8 9,2 13,9 10,9 16,3 5,3 - 9,8

Nb. exp. : nombre d'exploitations -TDP taux de demande de prime - TARPTV : taux d’arrachage primé toutes vignes - TREGTV : taux de régression toutes vignes

Source : Viti 86 / RGA 79-80

Il apparaît que globalement le passage à une catégorie de ta ille supérieure s'accompagne d'une croissance du potentiel viticole, et cela quelle que soit la catégorie de départ. Mais l ’examen du tableau détaillé se lo n le taux de v itico lité (annexe 9) montre que cette règle n ’est pas générale, et qu'en particu lier les exploitations moyennes et grandes de fa ib le taux de vitico lité de départ (exploitations dépassant 15 ha et de taux de v itico lité inférieur à 20 % ), qui passent dans une catégorie de SAU supérieure voient le plus fréquemment leur vignoble régresser (i). Cela ne fait q u e confirmer la « déviticolisation » accentuée des grandes et moyennes exploitations fa iblem ent viticoles, y compris d o n c quand le potentiel foncier s'accroît, et qu ’une marge de manœuvre importante existerait a p rio ri pour maintenir v o ire accroître le vignoble, marge en fa it réduite par le régime contra ignant des droits de plantation en viticulture.

Le taux d ’arrachage primé (TARP) tend aussi logiquement à se réduire quand les exploitations passent dans des catégories de ta ille supérieures. Mais là encore, la liaison est loin d ’être stricte, dans la mesure où elle peut s'accompagner d'une restructuration de l’ate lier vitico le combinant l ’arrachage primé de certaines parcelles, et l'achat (par exemple) d'autres parcelles.

L’exemple des exploitations de 30-50 ha en 1979 est de ce point de vue écla irant : le TARP est situé a u même niveau (environ 5 %) dans les exploitations qui restent dans cette catégorie, dans celles qui passent dans la ca tégo rie inférieure (15-30 ha) et dans celles qui parviennent à la catégorie supérieure (30-50 ha), alors que dans ces trois cas l ’évolution du potentiel v iticole est différenciée (respectivement - 6 %, - 27 %, + 10 %). Et là encore, l'examen de ces évo lu tions selon le taux de v itico lité de départ m ontrerait que le TARP est généralement plus accusé dans les tranches faiblement viticoles.

Par ailleurs la forte régression du potentiel v itico le qui accompagne le passage dans des catégories de SAU inférieure ne se tradu it pas automatiquement par un TARP élevé. Même si le TARP s'élève généralem ent dans ces catégories de mouvement par rapport à la moyenne de la catégorie de départ, il demeure nettement in fé rieu r au taux de régression du vignoble que l'on constate dans ces catégories, ce qui est logique dans la mesure où cette régression se fa it alors pour partie par vente de vigne p lutôt que par arrachage dans les exploitations.

(1) Même si ce n'est pas vérifié pour les exploitations de 15-30 ha en 79 et de TV inférieur à 20 %, qui passent dans la classe 50-70 ha, ou pour celles de 30-50 h o (et de TV inférieur à 20 %) qui passent dans la classe des plus de 70 ha.

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L’annexe 1 0 fournit de nouvelles précisions, mais sur la base d ’une présentation différente, puisque les ind icateurs (nombre d'exploitations, TARPTV, taux d évolution toutes vignes) sont présentés selon le taux de vitico lité de dépa rt e t d ’arrivée et une grille d ’évolution de la SAU non plus selon les catégories dé ta illé mais selon un pourcentage d é vo lu tion de la SAU entre 1979 et 1985 (i). Il se confirme que globalement le lien entre l'évolution du potentiel viticole et l'é vo lu tion de la SAU existe mais qu’il est très atténué pour les exploitations fa iblem ent viticoles en 79.

Ajoutons que le lien entre leTARP et l’évolution de la SAU existe mais surtout qu'il se présente différemment suivant le degré initial de spécialisation viticole : ainsi dans les classes de fo rt taux de vitico lité (supérieur à 60 %), le TARP trè s fa ib le pour les exploitations ayant accru leur surface, s’accroît pour celles l ’ayant réduite. Par contre dans les exploitations faiblement viticoles (TV inférieur à 20 %), le TARP reste élevé dans toutes les catégories d évolution d e la SAU, même s’il est supérieur à la moyenne de la classe pour celles ayant réduit leur superficie. Dans les exp lo itations situées dans une classe de viticolité comprise entre 40 et 60 %, le TARP maximum se constate pour celles ayant fo rtem en t accru leur superficie, et pour celles l'ayant fortement réduite.

Il reste enfin à indiquer que la répartition des exploitations selon le taux de vitico lité 79 et le taux d ’évolution d e la SAU 79/85 est peu différenciée, comme l'indiquent les données ci-dessous.

Tableau 11 - Répartition des exploitations selon le taux de viticolité 79 et l’évolution de la SAU 79/85

Taux de vitico lité en 1979

% évolution SAU 79/85

Moins de 20 %

20 / 39 % 40 / 59 % 60 / 79 % 8 0 / 100% Total

Plus de 50 % 2 700 5,9 1 656 7,9 1 358 7,4 1 623 7,9 6 594 9,1 13 933 7 ,710 /50% 5611 12,2 2 697 11,5 1 957 10,5 2 465 12,0 4 407 10,3 20 138 11,20/10 % 7 109 15,5 2 695 11,5 2 497 13,6 1 746 8,5 5 962 8,3 19 980 11,10 10 777 23,4 4 764 20,4 4 324 23,6 3 961 19,3 17 406 24,1 41 234 2 2 ,8

- 1 0 / 0 % 7 793 16,9 3314 14,2 2512 13,7 2 613 12,7 10 902 15,1 27 138 15,0- 5 0 / - 1 0 % 4 744 10,3 3 448 14,7 2 571 14 4 880 23,8 8 533 11,8 24 178 13,4Moins de -50 % 3 672 8,0 2 173 9,3 1 149 6,3 916 4,5 3 932 5,4 11 832 6 ,6Disparues 3 593 7,8 2 643 11,3 1 983 10,8 2 331 11,3 11 518 15,9 22 080 12,2

Total 46 002 100 23 392 100 18 324 100 20 538 100 72 257 100 180 515 100

Source : Vit; 86/ RGA 79-80

On notera simplement que les exploitations spécialisées sont relativement plus nombreuses à disparaître (on l 'a v a it déjà signalé) et qu'elles sont aussi relativement plus nombreuses à accroître leur surface de plus de 50 %. Ces éléments sont liés à la forte proportion de petites (voire micro) exploitations dans cette classe de taux de viticolité,qui so n t logiquement relativement plus nombreuses à disparaître, et qui sont aussi celles où un accroissement de la SAU, fo r t en pourcentage, ne recouvre qu'un accroissement lim ité du point de vue des surfaces envisagées en valeur absolue. O n retrouve par là le re la tif dynamisme foncier des petites exploitations pérennes déjà signalé.

3 - Différenciations départem entales et régionales selon les structures

Plusieurs éléments signalés ci-dessus proviennent d ’une approche globale. On s'intéressera ci-dessous aux différenciations départementales et régionales selon la ta ille SAU en 79. On s'est limité à cet indicateur car les tris croisés selon la SAU et le taux de vitico lité par exemple, aboutissent dans nombre de départements à un nombre extrapo lé d ” exploitations statistiquement non représentatif.

L’annexe 11 présente les principaux indicateurs départementaux et régionaux selon la SAU 79 pour l'ensemble des exploitations, le tableau 12 les mêmes indicateurs au niveau régional pour les seules exploitations pérennes. Certes les conclusions d'ensemble n'apparaissent pas bouleversées. Pour autant, divers éléments de d ifférencia tion départem en­ta le ou régionale interviennent.

La relation inverse entre le taux de disparition et la ta ille est assez générale. Les seules exceptions concernent THérault, où le taux de disparitions s'abaisse avec la ta ille jusqu'à la tranche 20-50 ha, mais remonte au-delà, et la Corse où il remonte au-dessus de 20 ha. On peut penser que cela renvoie dans l’Hérault au démembrement de grands domaines fam iliaux peu modernisés, démembrement souvent lié lors des changements de génération à la volonté des successeurs de réaliser le patrim oine foncier, et qui donne fréquemment lieu à une intervention de la SAFER. En Corse, il est possible qu’interviennent aussi les inquiétudes de certains détenteurs de domaines quant à l’avenir de leur exploitation.

(1} Dons ce tableau les exploitations disparues se situent pour l'évolution de la SAU dans la classe inférieure à - 50 % ; et pour le taux de vitico lité d ’arrivée dans la classe inférieure à 20 %.

- 79 -

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Tableau 12 - Indicateurs régionaux de structure e t d ’évolution du potentiel selon le SAU 79 (exp lo itations pérennes)

SAU 75 ha

Exploitations TDAV ' expl. pér.

TxViti79

% Tx evoTnp

TARPIEPTV

TRNVIG

nombre %V Q79 SAU TV

1 U rTV VAQ

Moins de 5 ha 1 238 20,9 4,9 49,9 44,5 - 5,7 - - - - - 39,65-10 ha 866 14,7 4,7 39,2 60,6 - 2,2 - 5,0 2,4 0,2 6,6 - 4,9 92,3

10-20 ha 1 481 25,1 2,8 29,2 57,9 - 5,5 - 3,0 3,5 0,7 1,6 - 22,7 80,1CENTRE 20-50 ha 1 736 29,4 5,0 12,9 53,1 4,0 — 6,4 4,8 1,0 2,1 - 15,7 69,6

50 ha et plus 586 9,9 10,1 5,4 45,1 - 7,4 - 22,3 3,6 0,4 0,8 - 1,9 44,3Total 5 908 100 4,9 15,7 54,2 - 1,8 - 6,4 3,0 0,6 1,4 - 10,2 69,4

Moins de 5 ha 2 587 23,5 1,8 56,6 68,7 5,2 10,8 - - - - 94,85-10 ha 998 9,1 0,8 50,4 79,0 - 6,8 - 8,1 0,7 0,1 0,5 - 1,2 91,5

DA VC r* C I A ID E 10-20 ha 2 222 20,2 1,5 26,9 81,7 - 4,5 3,5 1,5 0,1 0,5 n.s. 103,0P A Y S -DE-LO IRE 20-50 ha 4 733 43,1 8,4 11,9 75,7 6,1 - 6,0 1,1 0,4 1,8 - 7,3 54,8

50 ha et plus 453 4,1 10,3 11,4 83,0 - 11,1 - 12,4 5,4 0,1 0,7 - 1,0 77,9Total 10 994 100 5,0 16,4 77,7 1,8 - 3,2 1,1 0,2 1,2 - 7,9 69,6

Moins de 5 ha 2 358 15,4 16,2 54,5 _ 10,9 - 2 9 ,4 20,6 23,0 23,1 - 78,1 11,05-10 ha 1 497 9,8 8,6 38,2 - 3,7 - 4,7 13,5 6,6 6,6 - 139,0 29,7

D/NIT/*\I 1 r u ADCKITCC 10*20 ho 3 067 20,0 2,5 36,7 - 19 - 1,0 15,5 5,8 5,8 - 550,0 43,3POITOU-CHARENTES 20 50 ha 6 526 42,5 2,8 24,7 - 6,4 - 5,6 24,6 6,9 6,9 - 124,0 41,8

50 ha et plus 1 899 12,4 10,7 14,2 - 8,5 - 14,3 26,9 12,9 12,9 - 90,2 32,3Total 15 348 100 6,3 23,3 - 8,5 - 7,4 21,6 8,6 8,6 - 115,1 36,6

Moins de 5 ha 5 693 26,7 2,3 65,8 90,2 30,6 7,1 - - - - 88,55-10 ha 4 061 19,1 4,0 53,6 90,9 8,3 7,9 2,0 0,3 4,5 n.s. 101,5

A /N 1 IIT A I k i r 10-20 ha 5 656 26,5 4,9 36,6 87,7 6,9 8,4 5,1 0,9 8,3 n.s. 140,0A Q U IT A IN E 20-50 ha 5 039 23,6 5,1 28,3 90,1 2,2 6,6 9,8 1,2 13,5 n.s. 127,7

50 ha et plus 857 4,0 6,7 30,3 90,6 - 7,5 1,9 8,7 1,4 15,7 n.s. 114,6Total 21 309 100 4,1 34,2 89,7 3,0 6,5 4,4 1,0 10,4 n.s. 122,7

Moins de 5 ha 1 356 8,2 20,9 37,0 7,2 96,6 - 34,2 25,3 16,6 20,2 - 48,4 6,75-10 ha 1 497 9,0 16,4 22,5 15,5 8,8 - 15,8 14,6 5,6 9,4 - 35,5 46,8

& a i ps i r\ w n r l i r r^1 10-20 ha 4 567 27,5 9,8 16,6 21,3 0,1 - 13,6 17,1 7,0 10,2 - 51,8 32,5MIDI-PYRENEES 20-50 ha 6815 41,0 15,7 12,1 12,7 1,1 - 18,9 23,6 10,8 13,1 - 57,2 30,050 ha et plus 2 373 41,0 20,8 8,0 11,7 - 5,8 - 2 8 ,4 35,9 18,3 21,1 - 64,6 25,0

Total 16 609 100 15,3 11,7 14,3 - 0,7 -2 0 ,3 22,9 11,8 14,8 - 57,9 29,2

Moins de 5 ha 2 959 33,3 6,9 50,2 18,7 12,3 - 5,4 0,6 0,6 0,8 - 10,8 34,85-10 ha 1 691 19,0 9,1 36,4 26,3 3,1 - 2,9 2,0 0,2 0,3 - 6,8 83,0

RHONE-ALPES 10-20 ha 2 056 23,1 5,8 27,9 51,5 - 0,5 5,6 3,1 0,3 0,7 n.s. 115,220-50 ha 1 898 21,4 13,8 15,1 61,5 - 3,7 - 8,3 0,9 0,3 0,8 n.s. 103,7

50 ha et plus 283 3,2 6,1 11,1 76,6 - 36,7 - 4,8 - - - - 78,3Total 8 889 100 8,5 21,1 4,9 - 7,5 0,1 1,5 0,3 0,6 n.s. 91,2

Moins de 5 ha 30 711 55,0 3,8 84,2 32,9 3,1 0,5 5,3 3,4 5,4 n.s. 56,55-10 ha 9 544 17,1 2,2 81,8 38,6 4,4 2,4 11,0 2,6 4,5 n.s. 65,1

LANGUEDOC 10-20 ha 9 199 16,5 2,1 83,4 33,6 1,3 2,3 11,9 2,2 3,4 n.s. 91,520-50 ha 5 009 9,0 5,3 70,5 33,2 - 5,0 - 5,9 23,0 4,6 7,1 - 77,7 74,5

50 ha et plus 1 342 3,4 7,1 41,9 34,2 - 28,9 - 14,2 34,5 10,0 15,8 - 62,9 48,9Total 55 806 100 3,4 69,0 34,2 - 7,7 - 3,4 9,7 4,3 6,8 - 127,0 70,1

Moins de 5 ha 11 240 52,4 9,2 62,5 36,3 16,1 5,0 6,1 3,3 6,7 n.s. 36,05-10 ha 3 107 17,3 10,1 59,1 42,6 10,1 6,9 6,6 2,5 6,5 n.s. 71,1

nn A t i r k i r 10-20 ha 4 199 19,6 8,0 56,7 52,7 1,0 - 4,1 12,4 2,5 7,7 - 61,1 79,5PROVENCE 20-50 ha 1 179 8,8 6,7 53,3 65,3 - 4,7 - 3,9 10,1 2,0 7,8 - 50,6 106,550 ha et plus 435 2,0 14,8 39,1 49,5 - 8,3 - 10,6 28,2 10,2 21,8 - 96,2 57,6

Total 21 463 100 9,0 52,8 52,0 0,3 - 2,2 8,2 3,7 10,2 - 63,0 72,0

Moins de 5 ha 369 27,2 22,1 71,3 14,5 68,4 - 28,9 13,5 15,7 20 - 54,3 -

5-10 ha 148 (n.s.) 39,6 - - - - - - - - -

CORSE 10-20 ha 310 22,9 18,7 55,2 15,1 34,9 20,9 37,2 29,6 35,4 n.s. 11,120-50 ha 398 29,4 28,4 64,8 15,5 - 36,4 36,4 57,9 38,7 46,5 -1 0 7 ,0 5,7

50 ha et plus 127 (n.s.) 9,5 - - - - - - - - -Total 1 355 100 23,9 66,5 14,3 - 0,4 -2 3 ,5 37,1 28,6 33,9 - 121,0 5,6

Moins de 5 ha 5 8 5 1 5 37,1 5 ,8 70,9 3 7 , 7 12,6 - 0 , 0 5 5 ,5 4 , 0 6,9 - 8 5 4 , 0 4 7 , 05-10 ha 2 4 0 1 3 1 5 ,2 5,7 60,8 46,2 5,2 2,0 8,0 2,4 5,1 n.s. 71,0

ENSEMBLE 10-20 ha 32 759 20,8 4,8 47,5 43,4 3,2 0,4 1 U,6 2,7 5,1 n.s. 88,124 DEPARTEMENTS 20-50 ha 34 036 21,6 8,1 28,2 40,7 1,5 - 5,6 16,0 5,2 9,2 - 92,7 67,4

50 ha et plus 8 359 5,3 12,6 22,1 37,2 - 9,5 - 13,5 25,4 10,3 16,9 - 76,4 47,3Total 157 684 100 6,4 34,5 41,2 - 0,3 - 3,9 10,2 4,9 8,9 - 127,0 66,2

Légende : TDAV ex. per. : taux d'abandon de l’atelier viticole (exp. pérennes) - Tx Viti. : taux de viticolité - VQ :VQPRD-Tx evo : taux d ’évolution - TV : tou tes vignes-TDP : taux de demande de prime - TARP : taux d ’arrachage primé - TV : toutes vignes - VAQ : vins autres que VQPRD - IEPTV : indicateur d ’efficacité des p rim es - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble.

Source : Viti 86/RGA 79-80.

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La relation inverse entre le taux de vitico lité et la ta ille est elle aussi atténuée dans l’Hérault où le taux de v it ic o lité reste très élevé et homogène jusqu’à 50 ha, pour ne se réduire qu'au-dessus, mais aussi en G ironde ou dans les Pyrénées-Orientales, où les grandes exploitations restent fortem ent viticoles, une situation proche de la s itu a tio n héraultaise se rencontrant en Provence, quoiqu'à un niveau de v itico lité plus bas. A l'inverse, si au niveau national p lus de 61 % des exploitations de moins de 5 ha ont un taux de vitico lité supérieur à 80 %en 79, cette proportion tombe à 28 % en Poitou-Charente, à 26 %dans le Centre, à 22 %en Midi-Pyrénées. Le lien entre une petite ta ille et une forte spécialisation viticole n ’est donc pas absolu.

Le taux d ’abandon de l'a te lie r viticole des exploitations pérennes s'élève en Midi-Pyrénées (il atteint 24 % en Haute-Garonne) mais aussi dans la Drôme, les Bouches-du-Rhône, la Corse, c'est-à-dire dans les zones de fo r te s régression viticole, encore que la Drôme fasse exception, puisque la vigne régresse de 2,7 % pour l’ensemble des exploitations présentes en 79, et progresse de 3,2 % dans le seul champ des pérennes. Il existe donc probablement dans la Drôme deux types d évolution : une disparition fréquente de l ’a te lie r viticole dans les exploitations marginales o u à dominante vins courants, et une affirm ation viticole dans les exploitations à dominante VQPRD, cequeconfirme dans ce département l ’accroissement de la part de VQPRD dans le vignoble des exploitations pérennes, de 78 % en 79 à 8 4 % en 85.

Si globalement ce taux d ’abandon de l’a te lie r viticole s’accroît au-dessus de 50 ha, il peut être élevé, y compris au sein des petites exploitations dans diverses régions. Ainsi, pour les exploitations de moins de 5 ha, il dépasse 10 % d a n s le Loir-et-Cher (et on a vu que cela correspondait à une régression viticole hors prime d ’arrachage), en C harente-M aritim e, en Midi-Pyrénées (il atte int 43 % en Haute-Garonne, taux qui s’ajoute en un sens à un taux de disparition des exploitations de 22 % dans cette tranche et pour ce département), dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, la Corse, so it là encore, à l’exception du Vaucluse, dans des zones de régression viticole. Dans la m ajorité des cas donc, ce ta u x d ’abandon élevé dans cette tranche de surface s’accompagne d ’un recul net de la surface to ta le en vigne, le Vaucluse étant à ce niveau à part : en effet le vignoble dans cette tranche diminue peu ( - 1,2 %), mais la régression du v ig n o b le courant est forte ( - 43 %). On retrouve la combinaison des processus d ’abandon de l’activ ité viticole par une fra c tio n des petites exploitations, et des processus de spécialisation vers le vignoble VQPRD, qui dans le seul champ des pérennes voit sa place passer de 54 % à 71 % dans cette tranche (et de 68 % à 75 % dans le département).

Par ailleurs le dynamisme foncier des petites exploitations pérennes se vérifie partout, la seule exception é ta n t la région Centre. Partout ailleurs le taux de croissance de la SAU des exploitations ayant moins de 5 ha en 1979 est supérieur à la moyenne régionale.

L’arrachage primé présente d ’autres différenciations : on a signalé la croissance du TARP avec la ta ille de l’exploitation. Il existe en fa it deux exceptions régionales, le Poitou et Midi-Pyrénées où le TARP dans la tranche 0-5 h a est élevé et supérieur à ce qu ’il est au niveau régional. Ce TARP a tte in t 23 % dans cette tranche en Poitou (contre 9 % dans l ’ensemble régional), et 17 % en Midi-Pyrénées (contre 12 %). On peut de plus rem arquer que dans ce cas la lia iso n inverse entre taux d ’arrachage primé et taux de v itico lité ne fonctionne pas, et que dans ces deux régions le TARP est élevé y compris dans la tranche de vitico lité supérieure à 80 %, puisqu'il a tte int 22 % dans ces deux régions. Le ta b le a u ci-dessous qui concerne spécifiquement ces deux régions en témoigne, même si les données doivent être considérées a ve c prudence, vu le nombre extrapolé d'exploitations fa ib le.

Tableau 13 - Indicateurs sur les exploitations pérennes de moins de 5 ha (Poitou, Midi-Pyrénées)

Taux de v itico lité en 1979

Nom bred'exploitations

TDAVTaux d ’évolution

TDPTARP

TR N V IGSAU TV TV V A Q

POITOU-CHARENTES moins de 20% 196 - 2,2 142,8 - - - 16,720-39% 606 14,2 9,0 - 16,1 8,5 6,6 7,0 20,940-59% 490 21,0 21,1 -4 4 ,5 25,2 39,6 39,6 -

60-79% 460 26,5 32,9 -3 5 ,3 32,5 24,9 24,9 9,180 % et plus 604 11,7 - 13,6 -3 6 ,6 26,7 21,8 21,8 16,5

Total 2 358 16,2 10,9 -2 9 ,4 20,6 23,0 23,1 11,0

MIDI-PYRENEES moins de 20 % 212 15,6 - 10,6 -4 6 ,1 15,6 14,8 18,7 -

20-39% 584 29,2 - 8,6 - 46,4 31,1 26,8 37,6 9,340-59% 235 17,6 - 0,4 -5 2 ,1 11,8 8,4 9,9 -

60-79% (n.s.) (n-s.) (n.s.) (n-s.) (n.s.) (n.s.) (n-s.) (n.s.)80 % et plus 208 18,1 0,9 - 23,7 48,3 22,3 22,3 -

Total 1 356 20,9 96,6 -3 4 ,2 23,5 20,2 20,2 6,7

TOTAL 24 DEPARTEMENT moins de 20 % 2 366 16,5 - 5,5 25,0 3,9 2,8 3,6 14,820-39% 6 158 14,0 7,8 - 10,9 8,5 7,4 11,4 17,340-59 % 6 454 9,6 3,6 2,5 5,2 5,3 8,5 49,660-79% 8 148 5,4 30,0 - 1,4 7,5 5,9 10,5 60,5

80 % et plus 35 377 3,0 13,5 0,3 4,7 3,1 5,6 48,2

Total 58 515 5,8 12,6 - 5,5 4,0 6,9 47,0

Légende : TDAV : Taux d ’abandon de l'a te lie r viticole - TV : Toutesv TRNVIG : Taux de renouvellement du vignoble.

S o u rc e : V iti 86 / RGA 79-80

gnes - TDP : Ta ux de demande de prime - TARP : Taux d'arrachage primé - VAQ : Vins autres que VQPRD -

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On a donc dans ces deux régions l'exemple d'une régression viticole forte, qui concerne y co m p ris les petites exploitations fortement viticoles au départ, et cela même si on exclut l ’effet disparition en ne cons idéran t que les exploitations pérennes.

Les contraintes déstructuré et l ’inertie dues à la spécialisation viticole ne sont donc pas absolues, ou p lu s exactement n’interviennent pas au seul niveau de l’exploitation. A côté de ces facteurs structurels interviennent d ’autres déterminants, liés aux marchés ou plus globalement à la situation des systèmes productifs régionaux. Midi-Pyrénées p a r exemple est une région culturalement diversifée : on peut considérer que cette situation fac ilite la régression viticole y compris pour des exploitations viticoles spécialisées, l’environnement technique, économique et commercial des explo itations s'avérant favorable, voire incitatif. Et dans ce cadre les incitations de la politique viticole à l'arrachage tro u v e n t un écho important. Il apparaît en ce sens que les effets d ’inertie dus à la spécialisation viticole doivent être raisonnés au niveau régional. Dans cette région, ils sont probablement redoublés par le marasme du marché des vins courants e t la d ifficulté de valoriser ces produits en dehors des zones d ’appellation, voire dans certains cas en leur sein même.

Il reste enfin à indiquer que ces résultats ne sauraient être considérés comme définitifs. Ils renvoient e n effet à une période particulière, 1980-85, marquée certes par l'am plifica tion des mesures d'arrachage, mais d u ra n t laquelle certaines contraintes récentes de la politique viticole communautaire sont loin d 'avo ir produit tous leurs e ffets. Il en est ainsi des orientations visant à réduire les coûts de soutien du marché viticole, concrétisées en 1984 par l’ ins tau ra tion de quotas de distillation obligato ire à bas prix, ou du renouvellement du cadre de concurrence dû à l'adhés ion de la péninsule ibérique à la CEE. La poursuite prévisible de la régression viticole peut tout à fa it s 'exp rim e r par un engagement net dans l'arrachage de zones spécialisées qui jusqu’à main.enant ont mieux résisté. Des m anifestations en ont déjà été étudiées (i) dans certaines fractions de la plaine viticole languedocienne, par exemple, d u ra n t la période 80/84, dont il est probable qu elles s'élargiront.

CONCLUSION SUR LES EXPLOITATIONS

Il est possible à ce stade de tire r quelques conclusions sur la dynamique des exploitations et du p o te n tie l.

Les petites exploitations, on l’a vu, sont plus nombreuses à disparaître, et cela quel que soit leur taux de v itico lité , mais leur régression foncière n'est pas supérieure à la moyenne puisque le taux de croissance de la SAU des petites exploitations pérennes est supérieur. Ces petites exploitations sont dans la majorité des cas fortement viticoles, et si leur taux de v itico lité décroît, tout en restant élevé, cela tient, dans le champ des pérennes, à un maintien du v ig n o b le et une progression de la SAU. L’arrachage primé est inférieur à la moyenne d'ensemble dans ces exploitations, ta n t au niveau de la proportion d'exploitations ayant obtenu la prime que du taux d ’arrachage, sauf dans les rég ions nettement marquées par la régression viticole. Mais rappelons qu'au sein des exploitations pérennes de c e tte catégorie, bénéficiaires de la prime, le taux d 'arrachage est fo rt, ainsi que le taux d 'abandon de l'a te lie r v it ic o le , ce qui peut s’analyser comme une certaine tendance à la d isparition de la vigne pour celles de ces exploitations engagées dans la régression viticole, tendance qui annonce dans nombre de cas la disparition ultérieure de l'e xp lo ita tio n . Au niveau national le passage dans une classe de SAU supérieure entre 79 et 85 se tradu it par un accroissement de la surface viticole.

Graphique 7 - Quelques indications dé structure selon la taille en 1979

Graphique 8 - Quelques indicateurs de structure selon la taille en 1979 (exploitations pérennes)

80

70

60

50

40

30

20

10-

0

....... Tx abandon a te lie r viticole............... Tx de d em a n d e de prime----------------- Tx v itico lité 1 9 79--------------- % VQPRD 1979

\

/

10 20 35 50 1 0 0 Taille 79

(1) Cf. P. BARTOLI. La régression viticole en Languedoc. Résultats communaux des primes d ’arrachage 1980-83/84. INRA ESR Montpellier. Et. et Rech. n° 94, 1 2 /8 5 ; 3 t, 65p., 148 p., 48 p.Cf. aussi P. AIGRAIN. Etude typologique des exploitations ayant de la vigne. 1re partie : localisation du vignoble sensible à l'arrachage en Languedoc-Roussillon ; O NI VINS, 1987, 173 p.

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SCEESCSA/E 2 7 7

Les exploitations ayant entre 5 et 20 ha au début du processus considéré ont un taux de d isparition légèrem ent inférieur à la moyenne nationale, les exploitations pérennes voyant croître leur SAU (à l'exception du Centre et des Pays-de-Loire). Leur vignoble croît modérément ou stagne à l’exception de l’Aquitaine où la croissance est plus affirmée. P ar contre le recul du vignoble est plus net au sein des exploitations fa ib lem ent viticoles au départ. Dans l ’ensemble de c e tte catégorie de ta ille le taux d ’arrachage est fa ib le, inférieur à la moyenne des 24 départements, ce qui confirme les phénomènes de résistance relative de la vigne dans ces exploitations de ta ille interm édiaire. Leur passage dans une classe de ta ille supérieure se tradu it encore par une progression du vignoble mais le plus souvent modérée.

Les exploitations ayant entre 20 et 50 ha sont peu nombreuses à disparaître. La SAU des exploitations pérennes stagne, alors que le recul du vignoble est sensible et cela d ’autant plus que le taux de v itico lité est faible. Le ta u x d ’arrachage primé est globalement proche de la moyenne nationale et bien sûr différencié régionalement, se lo n l ’importance de la régression viticole. Celles qui passent dans une catégorie de ta ille supérieure voient leur v ig n o b le croître mais faiblement, le taux de vitico lité se réduisant donc.

Les exploitations de 50 ha et plus sont très peu nombreuses à disparaître, mais elles voient leur SAU décroître et le u r vignoble se réduire encore plus nettement. Leur taux de vitico lité , déjà fa ib le au regard de la moyenne nationale, d é c ro ît encore, le recul du vignoble étant modéré pour celles qui étaient au départ les plus fortem ent viticoles. Le ta u x d ’arrachage primé est élevé, sauf au sein des exploitations les plus viticoles où il se situe au niveau moyen. Quand e lle s passent dans une classe de ta ille supérieure, leur vignoble stagne voire régresse.

Graphique 9 - Indicateurs d ’évolution selon la Graphique 10 - Quelques indicateurs de structuretaille en 1979 selon la taille en 1979

(exploitations pérennes)

Ces éléments illustrent la diversité des évolutions du potentiel productif, et leur lien avec les contraintes structurelles des exploitations. Les graphiques ci-dessus en sont une expression synthétique. Mais ces contraintes ne sont pas seulement liées à des effets de ta ille ou de spécialisation. Elles renvoient aussi à la situation du chef ou de l’unité fam ilia le gestionnaire de l’explo itation. Sans prétendre étudier cette situation dans toutes ces dimensions, ce que ne permet pas l ’enquête Viti 86, il est cependant possible d ’en rendre compte, fut-ce partiellement. Le choix a été fa it d ’analyser la dynamique du potentiel selon deux variables caractéristiques de cette situation, l’activité du chef et de son conjoint, et l ’âge du chef.

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III - LA DYNAMIQUE DU POTENTIEL SELON QUELQUES VARIABLES SOCIO-ÉCONOMIQUES

SCEESCSA/E 277

A - L’activité du chef et du conjoint en 1986

Afin de considérer cette donnée, on a construit une typologie simplifiée distinguant les chefs retraités âgés (60 ans et plus), les chefs retraités non âgés (59 ans et moins), les situations où le chef et le conjo int ont une activité extérieure, les situations où le chef a une activité extérieure (le conjo int n’en ayant pas ou n'existant pas), les chefs à te m p s partie l sans activité extérieure) ayant un conjoint ac tif à l'extérieur, les chefs à temps partie l sans conjoint ou ayant un con jo in t sans activité extérieure, les chefs à temps complet ayant un conjoint à activité extérieure, et enfin les chefs à tem ps complet sans conjoint ou dont le conjoint n’a pas d ’activité extérieure. Cette typologie ne concerne bien sur que les exploitations pérennes, et donc les chefs présents en 1985. Elle a donc pour inconvénient re la tif de ne pas prendre en c o m p te tous les chefs présents en 79, au début du processus d ’évolution du potentiel considéré (i).

1- Les indicateurs nationaux

Au niveau national, les exploitations se répartissent ainsi :

Chefs

Retraités ■

Activité extérieure ■

Temps partie l

Temps complet

Total

Ensemble pérennes Pérennes a y a n t vins autres que VQPRD en 1979

Nb % Nb %

Agés 41 625 26,4 32 880 26,3Non âgés 3 009 1,9 2 312 1,9

Conj. Act. ext. 9 269 5,9 6 394 5,1Autres 21 834 13,8 16 454 13,2

Conj. Act. ext. 2 150 1,4 1 711 1,4Autres 11 602 7,4 8 944 7,2

Conj. Act. ext. 7 393 4,7 5 991 4,8Autres 60 798 38,6 50 206 40,2

157 684 100 124 895 100

Tableau 14 - Indicateurs suivant l’activité du chef e t du conjoint (exploitation pérennes)

Chefs retraités Chefs retraités Ch. et conj. Ch. act. ext. Ch. tp. part. Ch. tp. part. Ch. tp. compì. Ch. tp. c o m p ì.Totalâgés non âgés act. ext. autres q . act. ext. autres cj. act. ext. au tres

N b. exp. 41 625,0 3 009,0 9 269,0 21 834,0 2 150,0 11 602,0 7 393,0 60 798 ,0 157 684,0% 26,4 1,9 5,9 13,8 1,4 7,4 4,7 3 8 ,6 100,0SAUM 85 6,5 5,9 9,2 9,5 10,2 11,8 23,6 2 5 ,6 15,7STVM 2,7 2,4 3,5 3,9 5,4 4,7 8,6 7 ,5 5,2Tx v iti 79 43,3 38,8 42,5 43,5 55,2 41,1 36,4 2 9 ,7 34,5Tx v iti 85 41,8 40,8 38,3 40,8 52,7 39,9 36,5 2 9 ,2 33,3% V A Q 85 58,9 61,1 52,8 54,8 49,9 46,2 55,5 5 0 ,6 52,4Tx évo. SAU - 16,2 - 12,8 5,7 - 2,2 - 1,4 - 7,9 6,5 3 ,3 - 0,3Tx évo. STV - 19,2 - 8,3 - 4,8 -8 ,3 -5 ,9 - 10,6 6,5 1 ,5 - 3 ,9Tx évo. V A Q - 18,2 - 1,3 - 12,9 - 11,1 3,0 - 17,9 - - 5 ,2 - 8,9TDAV 7,1 2,9 8,0 6,0 3,3 8,9 3,4 6,1 6,4Prime 7 719,0 311,0 2 222,0 4 770,0 189,0 4 330,0 2 116,0 20 376 ,0 42 393,0TDP 9,4 6,4 9,1 7,6 5,1 9,1 13,4 12,1 10,2TARPTV 5,4 3,9 6,5 5,2 1,5 7,1 3,5 4 ,6 4,9TARPVAQ 9,3 6,9 11,3 9,2 3,4 14,1 6,0 8 ,5 8,9TRNVIG 37,4 49,1 65,0 53,3 64,8 66,3 84,0 75,1 66,2% OTEX viti 69,7 82,6 75,2 74,1 42,0 63,8 50,2 4 2 ,3 59,0TARP ex. pr. 36,6 38,7 51,4 44,5 14,6 46,8 22,5 3 2 ,0 34,8Tx évo. STV ex. pr. - 4 5 ,2 - 58,5 - 52,9 - 48,3 - 17,7 - 49,6 - 6,0 - 2 8 ,8 - 34,1SAUM 85 ex. pr. 12,5 11,7 10,9 18,7 30,2 11,5 32,7 3 7 ,2 26,0STVM 85 ex. pr. 2,9 1,7 2,4 3,3 9,7 4,4 8,9 6 ,2 4,9STV 85 ha 114 435,0 7 256,0 32 560,0 84 418,0 11 546,0 54 394,0 63 616,0 454 956 ,0 823 181,0% 13,9 0,9 4,0 10,3 1,4 6,6 7,7 5 5 ,3 100,0IEPTV -2 8 ,1 -4 7 ,0 - 135,0 - 62,6 - 25,4 - 67,0 (n.s.) (n.s.) - 125,6Tx entrée 8,1 7,5 19,3 15,1 13,4 16,5 27,0 21,1 18,1Tx sortie 27,6 16,7 23,6 24,2 22,6 26,6 21,7 2 0 ,5 22,7Prim e/arrachage 39,4 29,4 38,9 32,2 14,6 40,6 23,6 2 9 ,6 32,1

Nb. exp. : nombre d ’exploitations - SAUM : SAU moyenne - STVM : STV moyenne - Tx viti : taux viticolité - VAQ : vins autres que VQPRD - STV: surface to ta le en vigneTx évo. : taux d'évolution - TDAV : taux d'a Dandon de l’atelier viticole - TDP taux de demande de prime - TARP : taux d'arrachaqe priméTV : toutes vignes - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble - Ex. pr. : ex >loitation ayant touché la primeIEPTV : indicateur d ’efficacité des primes toutes vignes. Source : V iti 86/RGA 79-80

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StfcES CSA/E 2 7 7

On note que lo répartition est quasiment identique dans l'ensemble des exploitations ou dans celles ayant du v in courant en 1979. On retrouve dans cette répartition des caractéristiques connues de la population viticole telle la fo r te p roportion de retraités (plus de 28 %), ou la fa ib le proportion des exploitations dont le chef est actif agricole à te m p s complet (43,3 %). La proportion des ménages sans activité extérieure ni retra ite et dont le revenu du travail est exclusivement agricole s'élève à 46 % ; pour ces ménages, dans 16 cas sur 100 le chef n’est ac tif qu ’à temps partiel, d a n s 84 cas sur 100, il est actif agricole à temps complet.

N otre ob jectif ici n’est pas d 'appro fond ir ces éléments en tan t que tels, mais d ’examiner la différenciation selon ce critère des principales caractéristiques du potentiel et de son évolution depuis 79 (cf tableau 14).

Le caractère m inoritaire des exploitations à temps com plet ne do it pas masquer qu’elles contrôlent la majorité des surfaces viticoles (63 %). Ces exploitations sont en effet d'une ta ille moyenne nettement supérieure à la moyenne de l’ensemble (23,4 ha contre 15,7 ha), et ont aussi une ta ille moyenne en vigne supérieure (7,6 ha contre 5,2 ha). O n remarque que leur taux de vitico lité est globalement inférieur à la moyenne (30 % contre plus de 33 %). A l ’inverse, les exploitations des retraités sont les plus petites (environ 6 ha), alors que leur taux de v itico lité dépasse 40%. Les exploitations dont le chef est actif à l'extérieur où dont il n’est ac tif agricole qu'à temps partie l sont elles aussi de p e t ite ta ille (entre 9 et 12 ha), létaux de viticolité le plus élevé se constatant pour celles dont le chef est à temps partiel, et d o n t le conjoint a une activité extérieure (près de 53 %en 85). On retrouve bien sûr à ce niveau des caractéristiques générales de la liaison entre type d ’emploi ou d 'activ ité fam ilia le et structure de l ’exploitation. Elle se trouve confirmée p a r la variation, selon ces critères d ’activité, de la proportion d ’exploitations relevant en 1979 des deux OTEX viticoles, d o n c des exploitations spécialisées selon ce critère (i). Située à un niveau moyen de 59 %, cette proportion s'accroît au sein des exploitations gérées par des chefs retraités, des chefs à temps partie l, des chefs ayant une activité extérieure, a lo rs qu ’elle se réduit à moins de 50 % pour l’ensemble de celles gérées par des chefs à temps complet.

La dynamique du potentiel productif permet de fa ire apparaître de nouveaux éléments : globalement la SAU des exploitations considérées stagne. Mais les disparités à ce niveau sont réelles : ainsi les exploitations de retraités o n t connu une nette régression de leurs surfaces entre 79 et 85 (environ 15 %), alors que les exploitations à temps com ple t et celles dont le chef et le conjoint sont actifs à l’extérieur ont connu à l'inverse une progression de leur surface (entre 3 et 7 % selon les catégories). Il est significatif qu'au sein des exploitations dont le chef est ac tif extérieur, celles d o n t le conjoint a lui aussi une activité extérieure voient leur SAU progresser à l’inverse des autres, et qu ’au sein de celles d o n t le chef n’est ac tif qu'à temps partie l, et qui voient globalement leur SAU régresser, la régression est moins accusée p o u r celles dont le conjoint à une activité extérieure (— 1,4 %) que pour les autres ( - 7,9 %). De même la progression de la SAU dans les exploitations à temps complet est plus forte pour celles dont le conjoint à une activ ité extérieure. Certes, les écarts ne sont pas considérables, mais ils sont convergents et permettent d émettre l'hypothèse que l'activ ité extérieure du conjoint s'avère bien être un facteur potentiel de dynamisme foncier pour les exploitations, ne serait-ce que p a r l’apport de ressources qu’elle représente (2).

La dynamique du potentiel v iticole peut être lue dans le même tableau. La vigne régresse partou t sauf au sein des exploitations à temps complet, et cette régression est particulièrem ent accusée chez les retraités âgés (— 19 %). C e tte régression de la vigne au sein des exploitations dont le chef est à temps complet peut apparaître surprenante. Elle concerne en effet des exploitations en moyenne de grande ta ille (au regard de ¡’ensemble), de taux de viticolité p lu tô t inférieur à la moyenne. En fa it les écarts de taux de vitico lité à la moyenne sont faibles et le tableau indiquant le niveau de régression vitico le selon la ta ille et la SAU pour les exploitations pérennes (annexe 6) montre que dans la tranche 20-50 ha, la régression viticole n'est forte que pour les exploitations se situant par contre dans la tranche de viticol i té la plus fa ib le. Par ailleurs on constate dans ces exploitations gérées par des chefs à temps complet un parallélisme net e n tre l'évolution de la SAU et celle de la vigne. On peut donc émettre l’hypothèse que le maintien du taux de viticolité dans ces exploitations est liée au dynamisme foncier des exploitations. Il n'en demeure pas moins que ces éléments interdissent toute assimilation entre spécialisation viticole et activité agrico le du chef à temps partiel.

Il est possible de passer rapidement sur le taux d ’arachage primé selon ce critère d ’activité. Le TARP n’apparaît pas très différencié en la matière (mais rappelons qu 'ic i les exploitations disparues ne sont pas prises en compte), sinon q u ’il est très fa ib le pour les chefs à temps partiel dont le conjoint a une activité extérieure, chez lesquels le taux de v itic o lité moyen est à son niveau maximum aussi bien en 79 qu’en 85. On peut cependant signaler que la faiblesse du taux d ’arrachage primé n ’implique pas que le recours à la prime soit négligeable. L’exemple des chefs à temps com plet en témoigne : le TARP est p lu tô t fa ib le (en tout cas inférieur à la moyenne) alors que le taux de demande de prim e est supérieur à cette moyenne et dépasse 12 %. La proportion de ces exploitations qui ont recouru à la prime n'est donc pas négligeable, mais ces exploitations ont en moyenne arraché une part de leur vignoble inférieure à celle rencontrée dans les autres catégories (à l’exception des chefs à temps partie l ayant un conjoint actif à l ’extérieur), la résultante é ta n t un TARP fa ib le. Le recours à la prime, pour relativement fréquent qu ’il soit, et dans la mesure où il concerne des surfaces faibles, apparaît là tou t à fa it compatible voire conforme avec la permanence du vignoble, et cela d ’autant plus q u e les sorties de vignes peuvent être compensées par achat, voire par replantation dans certains cas. Le taux de renouvellement du vignoble dans ces exploitations est d ’ailleurs élevé, et dépasse 75 %. Il a tte int même 84 % pour ceux de ces chefs do n t le conjoint a une activité extérieure, ce qui confirme l’effet positif de ce type de situation sur le système productif. O n peut d ’ailleurs remarquer qu’au sein des exploitations dont le chef est à temps complet, celles dont le conjoint a une a c tiv ité extérieure se distinguent non par le taux de sortie de vignes, mais par le taux d'entrée, ce qui peut être mis en re la tio n avec les ressources supplémentaires disponibles et probablement aussi avec l’âge du chef, moins élevé, pour ceux d o n t le conjoint trava ille à l ’extérieur.

(1) On a déjà signalé que les données OTEX ne sont pas mobilisées dans ce texte. On a seulement signalé cet élément ici car il éclaire la liaison entre système productif et a c t iv ité du chef. Rappelons qu’il s 'agit de l ’activité du chef en 85 et de l’OTEX de l’exploitation en 79, l'inform ation sur les OTEX en 85 n’étant pas disponible dans Viti 86.

(2) En toute rigueur, on ne peut tirer d ’une corrélation le sens d'une causalité et c'est le raisonnement économique qui conduit à retenir comme hypothèse une détermination (p a rtie lle bien sûr) de lo croissance foncière par les ressources extérieures plutôt que l ’ inverse.

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Il est possible par ailleurs, d ’examiner la différenciation régionale dans la répartition des exp lo ita tions selon ce critère d 'activ ité du chef ou du conjoint (ou dans les principaux indicateurs de structure et d'évolution du p o te n tie l selon ce critère) (cf annexe 12).

La proportion des chefs retraités et des chefs à temps partie l est significativement plus basse que la moyenne nationale dans le Centre, le Poitou, en Midi-Pyrénées. Par contre, elle s'élève fortem ent en Languedoc et en Provence. La proportion des chefs ayant une activité extérieure est réduite dans le Centre, les Pays de Loire, et en M idi-Pyrénées, alors qu’elle s’élève fortement en Languedoc où elle dépasse 25 %. Signalons aussi que c ’est en Corse que la p ro p o rtio n de chefs à temps partie l est la plus forte puisqu'elle dépasse 20 %. A l'inverse, la proportion de chefs à tem ps com plet est fa ib le en Languedoc (28,7 %), en Provence (37 %), en Corse (27 %), alors qu'elle approche ou dépasse 60 % dans le Centre, le Poitou, les Pays de la Loire, et surtout en Midi-Pyrénées (65 %).

Il est à noter que ces régions où la proportion d 'exploitations assurant le plein emploi d ’un chef est la plus élevée, sont aussi des régions où le taux de v itico lité moyen est inférieur à la moyenne nationale, et où la p ro p o rtio n moyenne d ’exploitations relevant des deux OTEX viticoles est plus fa ib le. C'est particulièrem ent vrai en Midi-Pyrénées, où dans le champ concerné, cette proportion atte int 10 % contre près de 60 % au niveau national. A l ’ inverse, les régions où la proportion d ’exploitations n’assurant pas le plein emploi d ’un chef est la plus élevée (Languedoc, Provence, Corse), sont des régions où, tant le taux de vitico lité que la place relative des exploitations des OTEX v itico les, dépassent significativement la moyenne des 24 départements. On trouve à ce niveau la liaison entre la spécia lisation viticole et l ’ importance de l'activ ité extérieure ou de l'activ ité à temps partie l du chef.

2 - Différenciations régionales

B - L’âge des chefs d ’exploitation

Le tableau ci-dessous présente une série d ’ indicateurs selon l ’âge des chefs en 79. Le choix a été f a i t de tr ie r les exploitations selon cet âge en 79 et aussi en 85, en considérant qu'il é ta it utile, compte tenu des changements de chefs possibles entre ces deux dates, de prendre en compte l ’âge des chefs existants au début et à la fin du processus d ’évolution du vignoble ici étudié. Quelques indicateurs concernent spécifiquement les exploitations pérennes. Par ailleurs l ’annexe 13 reprend la p lupart de ces indicateurs selon la combinaison âge des chefs/SAU 79.

Tableau 15 - Indicateurs selon l’âge des chefs en 1979

Age chefs 79

N om bred e x p lo ita t.

% Tx disp.TDAV

exp. per.Tx viti.

79Tx viti.

85% V Q 79 % V A Q 85 STV 79 SAUM 79

Tx é v o . S A U

Tx évo. STV

Moins de 35 15 404 8,5 8,1 8,6 34,0 32,5 39,0 43,5 104 629 20,0 7 ,2 2,535-44 25 458 14,1 4,5 5,9 32,9 33,7 41,5 45,4 164 008 19,5 - 2 ,0 0,245-54 56 459 31,3 5,9 5,6 32,4 30,9 41,6 45,7 303 895 16,6 - 1 ,7 - 6,355-64 48 531 26,9 15,1 7,2 35,6 33,4 40,7 45,0 225 017 13,0 - 1 3 ,5 - 19,0

65 et plus 34 663 19,2 26,1 6,3 47,5 45,1 40,5 40,3 115 347 7,0 - 2 2 ,7 - 26,6Total 180 515 100 12,2 6,4 34,9 33,3 40,9 44,6 912 895 14,5 - 5,5 - 9,8

Tx évo. STV per.

Prime TDP TARPTV TARPVAQ IEPTVTx évo. TV oer. av. pr.

Tx évo. TV per. ss. pr.

TARPTV exp. per.

TARPTV oer. av. pr.

T R N V IGN n exp.

per.

Moins de 35 7,7 6 718 13,6 6,4 11,1 n.s. - 29,7 15,1 6,4 39,1 6 8 ,0 14 15035-44 2,8 8 339 9,6 5,1 9,3 n.s. - 24,1 7,3 4,8 33,5 8 0 ,3 24 28845-54 - 3,3 14 394 11,1 4,7 8,6 - 74,8 - 36,4 1,8 4,6 34,0 6 6 ,8 53 01755-64 - 10,8 12 165 11,0 5,4 9,7 - 28,4 - 36,9 - 6,7 4,6 33,8 5 0 ,0 40 948

65 et plus - 13,9 17 029 8,8 6,1 10,7 - 22,9 -4 3 ,3 - 8,7 5,4 36,1 34,1 25 278Total - 3,9 48 645 10,6 5,3 9,6 - 54,2 -34 ,1 1,1 4,9 34,8 6T,5 157 684

Per. : expi. pérennes - av. pr. : avec prim e - ss. pr. : sans prim e Source : V it i 86 /R G A 79-80Tx disp. : taux de d isparition des explo ita tions - TDAV : taux d 'abandon de l ’a te lie r v itico le - Tx v iti -. taux de v itico lité - V Q -. VQPRDSTV surface to ta le en vigne - SAUM : SAU m oyenne/explo ita tion - Tx évo. : taux d évolution - TDP : taux de demande de primeTARPTV : taux d 'a rrachage prim é toutes vignes - TARPVAQ : idem vins autres que VQPRD - IEPTV: ind ica teur d 'e fficac ité des primesTRNVIG : taux de renouvellem ent du vignoble.

Ces tableaux font apparaître l'âge moyen élevé de la m ajorité des chefs en 79 (plus de 46 % ont 55 ans ou plus) et la relation inverse entre cette proportion et la ta ille des exploitations, la relation entre cette ta ille et la p ropo rtion de chefs jeunes étant à l'inverse positive.

Le taux de disparition des exploitations apparaît logiquement corrélé avec l'âge, encore que la co rré la tion ne soit pas parfa ite puisque ce taux est plus élevé pour les chefs de moins de 35 ans que pour ceux ayant entre 35 e t 54 ans (i). Par contre le taux d ’abandon de l’a te lier viticole dans les exploitations pérennes est maximum dans les explo itations relevant de chefs jeunes (8,6 % chez les moins de 35 ans), l ’écart à la moyenne (6,4 %) étant cependant limité. A l'inverse le taux de v itico lité est maximum chez les chefs âgés, ce qui est bien sûr à mettre en relation avec la ta ille moyenne plus fa ib le de ces exploitations.

(1) L’objectif de l’étude n 'étant pas la dynamique des structures en tant que telle, il n'était pas possible dons ce cadre d ’approfondir l’étude de ce phénomène. O n peut considérer à titre d'hypothèse qu’il tient à des effets de succession non confirmée ayant donné lieu rapidement à des abandons de l'activité agricole, voire à des b ia is déclaratifs dans la définition du chef. Signalons que ce phénomène se constate pour l'ensemble des exploitations agricoles. Ainsi le taux de disparition entre 79 et 83 est de 8,6 % chez les chefs de moins de 35 ans et de 4 % chez ceux ayant de 35 à 45 ans. Cf à ce propos B. LEGRIS, Formation et disparition des exploitations agricoles selon l'âge de le u r chef 1979*1983. Cahiers de Statistique Agricole, n° 1, 01-02/1987, pp. 47-64.

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On peut par ailleurs considérer ces évolutions dans le seul champ des exploitations pérennes, et selon l ’âge des che fs en 1985. Les données sont présentés ci-dessous.

Tableau 16 - Indicateurs selon l’âge du chef en 85. Exploitations pérennes

Age chefs 85

N om bred ’explo itat. % TDAV

Tx viti. 79

Tx viti. 85 % V A Q 85 STV 79 SAUM 85

Tx évo. SAU

\Aoins de 35 11 211 7,1 6,7 29,2 29,0 50,0 59 494 17,3 - 4,735-44 23 210 14,7 6,4 35,2 33,4 53,3 135 262 16,8 1,745-54 39 459 25,0 6,8 33,1 31,2 51,0 20 890 16,1 0,855-64 56 286 35,7 6,6 33,4 32,9 51,0 298 366 15,7 - 1,1

65 et plus 27 504 17,4 5,4 42,1 40,0 57,3 154 581 13,4 0,2

T o ta l 157 671 100 6,4 34,6 33,3 52,4 856 602 15,7 - 0,3

Tx évo. STV Prime TDP TARPTV TARPVAQ IEPTV TRNVIG

Tx évo. TV per. av. pr.

Tx évo. TV per. ss. pr.

TARPTVexp. p e r .

vtoins de 35 - 5,2 3 468 10,6 5,8 10,9 - 112 63,0 - 38,6 0,2 42,135-44 - 3,5 6 730 10,1 5,0 8,8 - 141 70,8 - 32,6 0,8 3 8 ,645-54 - 4,9 11 350 11,0 5,4 9,8 - 110 60,2 - 34,6 0,3 35 ,955-64 - 2,6 13 025 9,8 4,4 8,1 - 166 70,7 - 34,1 2,0 34,1

65 et plus - 4,8 7 820 10,2 5,0 8,7 - 106 63,8 - 33,1 1,0 2 9 ,7

T o ta l - 3 , 9 42 393 10,2 4,9 8,9 - 126 66,2 - 34,1 1,1 34,8

Per. : expi. pérennes - av. pr. : avec prime - ss. pr. : sans primeTDAV l taux d'abandon de l’atelier viticole - Tx viti : taux de viticolité - VAQ : vins autres que VQPRDSTV : surface totale en vigne - SAUM : SAUmoyenne - Tx évo. : taux évolution - STV : surface totale en vigne - TDP : taux de

Source : Viti 86/RGA 79-80

demande de primeTARPTV : taux d’arrachage primé toutes vignes - IEPTV : indicateur d'efficacité des primes toutes vignes - TRNVIG : taux de renouvellement du vignoble

Elles font apparaître le vieillissement de la population des chefs entre 79 et 85 (soit ceux déjà présents en 79 et ceux issus de successions intervenues sur des exploitations pérennes, mais compte non tenu là encore de ceux présents sur des exploitations filles n’existant pas en 79) (i) ont en effet plus de 65 ans en 1985. Par contre l'écart dans la SAU moyenne pa r exploitation selon l'âge du chef, sign ificatif on l ’a vu en 79, s'atténue en 85, ce qui est la conséquence logique du ta u x de disparition élevé entre 79 et 85 d'exploitations en moyenne petites, gérées par des chefs âgés.

L'évolution du potentiel v iticole selon l'âge des chefs présents en 85 (donc pour les exploitations pérennes) fa it aussi apparaître un fo rt amortissement des variations par rapport à l'évolution du potentiel considérée pour l'ensemble des exploitations selon l’âge des chefs en 79. Mais l’effet d isparition n’est pas seul en cause. On peut d 'ailleurs le neutra liser en ne prenant en compte que les exploitations pérennes et en considérant l ’évolution de leur vignoble sur la p é rio d e 79/85, selon l'âge des chefs présents en 79 d ’une part, et selon celui des chefs présents en 85 d 'autre part, étant entendu que les chefs peuvent avo ir changé entre ces deux dates, en cas de succession en particulier.

Les courbes qu'on peut tracer sur cette base (à pa rtir des deux tableaux précédents) semblent différenciées :

Graphique 11 - Taux d ’évolution du vignoble selon l’âge des chefs en 79 et en 85

(1) Cela tend bien sûr à majorer quelque peu le vieillissement intervenu.

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En fa it l'explication réside dans les changements des chefs : les chefs âgés de 79 perdent de la vigne, o n l ’a vu, cette perte étant en 85 imputée pour partie à des chefs jeunes de 85, en cas de succession selon ce modèle. Il est d o n c logique que par rapport aux chefs jeunes de 79, les chefs jeunes en 85 (qui dans nombre de cas ne sont pas les m êm es personnes situées sur les mêmes exploitations) apparaissent avoir perdu de la vigne. Cela a pour effet dans la p a r t ie gauche du graphique de « basculer » la courbe 1 vers le bas. Par contre les chefs âgés de 85 semblent avoir perdu m oins de vigne sur la période que les chefs âgés de 79, ce qui correspond à ce que qu’une partie des pertes des chefs âgés en 7 9 est imputée par l'appariem ent à des chefs jeunes en 85, et au fa it que nombre de ces chefs âgés en 85 étaient des chefs d'âge intermédiaire en 79. Il en découle un effet de « basculement » vers le haut de la courbe 1 dans la p a r t ie dro ite du graphique. La résultante est un effet de « lissage » aux deux extrémités et une rencontre des deux courbes vers les âges intermédiaires, ni très âgés, ni très jeunes (la tranche 44-55 ans). En ce qui concerne l ’âge (en 79) du chef p résent en 79, c’est d'ailleurs dans cette tranche qu'on retrouve le maximum d'exploitations pérennes. Et il est logique que ce soit en 85 dans la tranche supérieure (55/64) que l ’on retrouve pour l'âge en 1985 du chef présent (en 1985), le maximum d'exploitations.

On a à ce niveau une illustration de l ’importance que revêt le moment où sont prises en co m p te certaines caractéristiques structurelles censées éclairer les évolutions. En l’occurence , suivant que l ’on prend en c o m p te l ’âge des chefs au début ou à la fin du processus considéré, les conclusions peuvent être différentes. C'est aussi p o u r cela que le choix a été fa it dans cet article de s’ intéresser chaque fois que cela é ta it possible aux caractéristiques des explo itations au début du processus considéré, pour mieux saisir l'im pact des structures sur la dynamique du potentiel.

IV - L’ËVOLUTION DE L’EMPLOI ET L’ARRACHAGE PRIMÉ

L’objectif ci-dessous n’est pas d ’examiner de manière détaillée les diverses facettes de l’évolution de l ’em ploi dans les exploitations viticoles (i), mais d ’en saisir les principales caractéristiques en relation avec l ’a rrachage primé, afin d ’apprécier l ’incidence de cette mesure de la politique viticole sur l’emploi. Les données correspondent au tableau 17.

A - La régression de l’emploi et le type d ’emploi

Sur l ’ensemble des exploitations (compte non tenu des filles rappelons le), l’emploi est nettement réduit, la régression de I’ ensemble des UTA approchant 19 %. Sur les seules exploitations pérennes, cette régression approche 13 %. Cette régression est inégale selon le type d ’emploi : elle frappe de manière plus accusée l ’emploi salarié par ra p p o r t à l ’emploi fa m ilia l: — 1 8 % pour l ’emploi salarié permanent contre - 1 6 % pour l ’emploi fam ilia l pour l ’ensem ble des exploitations, et respectivement - 1 3 % et - 9 % dans les seules exploitations pérennes, l’écart e n tre les taux apparaissant plus net à ce niveau, ce qui est logique dans la mesure où sont là exclues les disparues au sein desquelles le rapport UTA Familial/UTA Total est plus élevé vu leur ta ille moyenne plus fa ib le. Le recul du travail saisonnier est net ( - 34 %) ; il manifeste certes l’avancée de la mécanisation de travaux saisonniers, la vendange en p a rticu lie r. Pour autant, mis à pa rt cet élément bien établi, d'autres données dans ce domaine ne peuvent être considérées que comme indicatives, vu le biais décla ra tif probablement im portant à ce niveau, lié en particu lier au travail non d é c la ré ou au trava il d ’entraide, de statut incertain.

Ajoutons que cette réduction de l’emploi serait encore plus nette si on l’examinait dans le seul champ des exploitations ayant des vins courants en 1979 ( - 21 % pour l ’ensemble de ces exploitations), l ’écart étant enco re plus net en ce qui concerne l’emploi salarié permanent, qui au sein de ces exploitations régresse de 25 %, l’e m p lo i fam ilia l connaissant un recul plus modéré (— 17 %).

Cette régression globale de l ’emploi apparaît nettement différenciée selon le taux d ’arrachage primé : e lle s’accroît en effet selon cet indicateur, passant de - 17 % pour les exploitations sans prime, à - 45 % pour celles a y a n t arraché avec prime 80 % et plus de leur vignoble, ce type de différenciation se retrouvant au sein des seules explo itations pérennes. Il est à noter que même au sein de ces dernières, l ’évolution de l’emploi pour les exploitations sans prime est négative ( - 11 %), ce qui in terd it de présenter la prime d ’arrachage comme la variab le motrice en m atiè re d ’emploi.

Par contre on notera qu’au sein des exploitations sans prime, (et que ce soit dans l ’ensemble de celles présentes en 79 ou dans le seul champ des pérennes), la régression de l ’emploi salarié permanent est du même ordre v o ire légèrement inférieure à celle de l ’emploi fam ilia l. L’écart entre ces deux évolutions, c ’est-à-dire la régression beaucoup plus forte de l ’emploi salarié permanent par rapport à l ’emploi fam ilia l, ne se manifeste qu’au sein des exploitations bénéfic ia ires de la prime. Il faut cependant noter que si cela est vrai au niveau de l ’ensemble des exploitations, cela ne l ’ est plus si on raisonne dans le seul champ des exploitations ayant des vins courants en 1979, où la régression plus fo r te de l’emploi salarié permanent par rapport à l’emploi fam ilia l se constate aussi dans les exploitations sans prime (— 20 % contre - 16 %). C’est d ’ailleurs cela qui explique le recul g lobalem ent plus fo rt du sa laria t permanent dans le v ig n o b le courant, indépendamment même des effets de la prime. Il reste que globalement, et quel que soit le champ considéré, la régression du salariat permanent est nettement plus forte dans les exploitations recourant à l’arrachage p r im é que dans les autres. Il serait pourtant hâtif d ’en tire r comme conclusion que c’est la prime d'arrachage qui déclenche ou p lutôt aggrave la régression du salariat permanent et cela pour deux raisons. D ’une part ces deux ensembles sont hétérogènes au regard du salaria t permanent : les exploitations sans prime sont en moyenne nettement plus pe tites que les exploitations avec prime, et le nombre moyen d ’UTA salariés permanents est plus fa ib le , ce qui dans nom bre de cas on

(1 ) Cf d'autres éléments dans le chapitre de J.-CI. MARTIN.

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La dynamique du potentiel se présente de façon assez typique : la SAU progresse (de 7 %) au sein des exp lo ita tions gérées par les chefs de moins de 35 ans en 79, elle stagne ou régresse faiblem ent (— 2 %) pour celles dont les chefs a v a ie n t entre 35 et 54 ans, elle régresse ( - 13,5 %) dans la tranche 55-64 ans et encore plus nettement (— 23 %) dans la tranche 65 ans et plus. La dynamique du potentiel v iticole est relativement parallè le même si la progression est moins nette e t la régression plus affirmée. Ce type d ’évolution semble par ailleurs se retrouver dans la p lupart des catégories de ta i l le , à l ’exception des grandes exploitations pour lesquelles la régression de la SAU se constate dans toutes les classes d 'â g e , quoiqu'elle soit atténuée dans la tranche 34 ans et moins.

Tableau 17 - Indicateurs d ’évolution de l’emploi selon le taux d ’arrachage prim é

1. Ensemble des explo ita tions 2. Exploitations V A Q 79 positif

TARP (%) 0 1-19 20-39 40-59 60-7980

et plus Ens. 0 1-19 20-39 40-59 60-798 0 '

e t plus Ens.

SAUM 79 13,5 26,5 23,6 24 23,3 21,8 14,6 14,6 26,8 24,1 24,1 24,3 22,5 1 5 ,8

UTA Tot. Moy./expl. 1,5 2,7 2,0 1,8 1,6 1,6 1,6 1,5 2,7 2,0 1,8 1,6 1,6 1 ,6UTA Fam. Moy./expl. 1,1 1,4 1,3 1,2 1,3 1,1 1,1 1,1 1,5 1,3 1,2 1,3 1,1 1.1UTA Salp. Moy./expl. 0,2 0,6 0,4 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,7 0,4 0,3 0,2 0,2 0 ,2

Tx Evo. UTA Tot. - 17,2 - 19,6 - 2 2 ,7 -3 2 ,9 - 28,6 - 4 4 ,6 - 18,7 - 18,9 - 19,9 - 2 3 ,5 - 3 3 -3 1 ,1 -4 4 ,9 - 2 0 ,8Tx Evo. UTA Fam. - 15,2 - 5,9 - 13,2 -2 3 ,1 - 25,4 -3 6 ,8 - 15,9 - 16,1 - 6,8 - 13,9 -2 3 ,1 -2 6 ,2 -3 7 ,2 - 1 6 ,9Tx Evo. UTA Salp. - 13,1 -3 1 ,9 -4 2 ,9 - 4 3 ,7 - 3 3 ,7 -6 7 ,5 - 17,9 -2 0 ,1 - 3 1 ,6 - 4 3 ,7 -4 4 ,1 - 4 1 ,8 - 6 8 - 2 5 ,4Tx Evo. UTA Sais. -3 1 ,4 - 41,8 -3 9 ,8 -7 3 ,9 - 47,4 - 6 1 ,7 -3 4 ,1 - 3 4 ,3 -4 2 ,6 - 4 1 ,8 - 7 4 - 5 5 ,3 -6 1 ,3 - 3 7 ,4

UTA Tot./STV 79 3,1 2,0 2,3 3 3,5 4,5 3,1 3,2 2,0 3,0 3,0 3,5 4,5 3 ,2UTA Tot./STV 85 2,7 1,8 3,2 4,3 9,7 29,9 2,8 2,8 1,8 3,3 4,3 9,1 30,1 2 ,9

UTA Tot./SAU 79 U 1,0 0,8 0,7 0,7 0,7 1,1 1,0 1,0 0,8 0,7 0,7 0,7 1 ,0UTA Tot./SAU 85 1,0 0,8 0,7 0,5 0,5 0,5 0,9 0,9 0,8 0,7 0,5 0,5 0,4 0 ,8

Tx Viti. 79 36,1 50,7 29,0 25,1 19,8 16,1 34,9 32,2 49,6 28,3 25 19,2 15,9 3 1 ,5Tx Viti. 85 36,2 45,2 22,0 11,3 5,4 1,5 33,3 31,8 43,8 21,2 11,2 5,5 1,5 2 9 ,2

Tx Evo. SAU - 5,3 - 1,8 - 6,6 1,5 - 4,6 - 13,5 - 5,5 - 5,6 - 2,3 - 6,7 1,9 - 5,5 - 13,4 - 5 ,8Tx Evo. STV - 5,1 - 12,5 -2 8 ,8 - 54,3 - 73,8 - 9 2 - 9,8 - 6 ,9 - 13,6 - 3 0 ,2 - 5 4 ,2 -7 3 ,1 -9 2 ,0 - 1 2 ,7

N b exploitations 161 334 4 321 4 085 2 000 1 782 6 990 180 515 123 641 4 144 3 931 1 979 1 67 3 6 797 142 166

Légende : UTA : Unité Travail Année - Tôt. : Tx Viti. : Tx de vilicolité.

Total ~ Moy. : Moyen Fam. : Familial - Salp : Salarié permanent Sais. : Saisonnier - STV : Surf, tota le en vigne

Source Viti. 86/RGA 79-80.

3. Exploitations pérennes

TARP (%) 0 1-19 20-39 40-59 60-7980

et plus Ens.

SAUM 79 14,6 27,1 24,7 26,4 17,6 27 15,8

UTA Tot. Moy./expl. 1,6 2,7 2,0 1,9 1,9 1,8 1,7UTA Fam. Moy./expl. 1,1 1,5 1,3 1,3 1,4 1,3 1,2UTA Salp. Moy./expl. 0,2 0,7 0,4 0,3 0,2 0,3 0,3

Tx Evo. UTA Tot. - 11,1 - 18,0 - 18,8 -2 9 ,3 -2 5 ,6 -3 2 ,3 - 12,7Tx Evo. UTA Fam. - 8,6 - 4,2 - 7,7 - 18,7 -2 1 ,9 - 2 1 - 9,2Tx Evo. UTA Salp. - 8,1 - 30,4 -4 1 ,5 -4 1 ,7 - 3 3 ,7 -6 2 ,8 - 13,3Tx Evo. UTA Sais. - 27,1 - 40,7 - 38,2 -7 2 ,6 - 44,9 - 55,4 - 3 0

UTA Tot./STV 79 3,1 2 2,9 3 3,6 4,7 3,1UTA Tot./STV 85 2,7 1,8 3,2 4,3 - 9,7 29,9 2,8

UTA Tot./SAU 79 1,1 1,0 0,8 0,7 0,7 0,7 1,1UTA Tot./SAU 85 — 0,8 0,7 0,5 0,5 0,5 0,9

Tx Viti. 79 35,8 50,3 29 24,3 19,2 14,3 34,5Tx Viti. 85 36,2 45,2 22 11,3 5,4 1,5 33,3

Tx Evo. SAU - 0,2 - 0,5 - 3,4 4,4 - 3,2 - 0,8 - 0,3Tx Evo. STV 1,1 - 10,6 - 2 6 ,7 -5 1 ,4 - 7 2 ,6 -8 9 ,3 - 3,9

N b exploitations 141 515 4 179 381 0 1 778 1 486 4913 157 684

Légende : UTA : Unité Travail Année > Tôt. : Total - Moy. : Moyen - Fam. ; Familial - Salp : Salarié permanent - Sais. : Saisonnier - STV : Surf, totale en vigne - Tx Viti. : Tx de viticolité.

Source : Viti. 86/RGA 79-80.

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peut le penser, rend ces exploitations moins sensibles à un recul accentué du sa laria t permanent. D’a u tre part, des enquêtes antérieures(i) incitent à penser que la causalité joue souvent en sens inverse, et qu'en particulier c ’ e s t souvent la disparition d ’un ou plusieurs salariés permanent, les difficultés ou les coûts de leur renouvellement; qui conduisent les exploitations concernées à réduire leur potentiel v itico le et à recourir à la prime pour ajuster leur v ignob le à l'emploi fam ilia l disponible ou à un salariat diminué. En tou t état de cause on notera que la régression du salariat pe rm anent au sein des seules exploitations pérennes ayant bénéficié de la prime d ’arrachage est élevée, puisqu'elle a t te in t 41 %.

D’autres éléments de différenciation apparaissent significatifs. Si en effet la régression de l'e m p lo i salarié permanent tend à croître assez régulièrement avec le taux d ’arrachage primé, il n'en va pas exactement d e même pour celle de l’emploi fam ilia l : en particu lier la régression de l'em ploi fam ilia l est moins accusée et plus hom ogène que celle de l'emploi salarié pour les exploitations avec prime, et surtout est minimale, non pas dans les exp lo itations sans prime, mais dans les exploitations ayant un taux d ’arrachage primé (TARP) fa ib le, en l’occurence positif mais in fé r ie u r à 20 %. Cela apparaît logique si on raisonne sur l'ensemble des exploitations en tenant compte de ce que dans c e t ensemble le taux de disparition est nettement plus élevé (12 %) au sein des exploitations sans prime qu'au sein des exp lo ita tions ayant un TARP faib le, où le taux de disparition est m inimal (3,3 %), ce qui modère la régression de l'emploi fa m ilia l. Mais l’explication est insuffisante puisque le même phénomène (régression de l'em ploi fam ilia l minimum dans les explo itations de fa ib le TARP) se constate aussi dans le seul champ des exploitations pérennes. On peut dès lors penser qu 'in tervient aussi un effet de structure : la surface moyenne des exploitations sans prime est, on l'a d it, plus fa ib le que d a n s l’ensemble (que ce soit celui des exploitations de 79 ou celui des pérennes), alors qu’à l ’inverse elle est élevée pour les explo itations de fa ib le TARP. Ce sont par ailleurs ces exploitations qui ont le taux de vitico lité le plus élevé, puisqu'il dépasse 50 % en 79, et qu’il reste supérieur à 45 % en 1985. C’est aussi au sein de ces exploitations que le nombre m oyen d ’UTA par explo itation est le plus élevé (2,7 contre 1,7 en moyenne pour l'ensemble des pérennes, et 1,6 pour les pérennes sans prime). Bref on a affa ire à des exploitations spécialisées, p lutôt grandes, et recourant à un volume d’e m p lo i élevé. Au regard de ces éléments on peut considérer que l ’arrachage primé au sein de ces exploitations, loin de bouleverser le système productif, préserve son caractère intensif, et ne correspond qu’à une atténuation modérée de la composante viticole dans une situation d ’ajustement à un volume d ’emploi fortement inséré dans l ’activité agricole, e t à un volume d'em ploi salarié nettement supérieur à la moyenne.

B - La régression de l’emploi et les systèmes productifs régionaux

La différenciation régionale de la régression de l ’emploi permet par ailleurs de dégager quelques t r a its (cf annexe 14). Il apparaît ainsi que cette régression est particulièrem ent forte en Corse (— 27 %) alors qu ’elle est minimum en Aquitaine (— 11 %). L’Aquitaine est par ailleurs la seule région où le salaria t permanent progresse, cette progression ne concernant que les exploitations sans prime, mais qui représentent 96 % de l'ensemble. A l ’inverse on rem arque que la régression du salariat permanent est particulièrement accusée en Languedoc où elle touche près de 3 5 % des UTA correspondants de 1979, et que cette régression touche encore fortement les exploitations sans prime où e lle s’élève à plus de 32 %. On retrouve à ce niveau des caractéristiques plus générales de la structure et de la régression du potentiel v iticole : l'Aquita ine est, on l'a vu, la seule région de l ’enquête où le vignoble se maintient, voire progresse ; la Corse est à l’inverse la région où sa régression est maximale. Pour autant il ne saurait y avo ir de correspondance stricte entre régression du potentiel viticole et régression de l'em ploi vu la diversité des formes d ’insertion de la v ig n e dans les systèmes productifs. Ainsi par exemple la régression de l'em ploi est légèrement inférieure en Midi-Pyrénées à ce qu’elle est en Languedoc alors que la régression du potentiel v itico le est de près de 25 % en Midi-Pyrénées contre m oins de 10 % en Languedoc. Certes le taux de disparition est inférieur en Midi-Pyrénées, mais cela n ’explique pas l'écart en tre ces deux évolutions puisqu'il persiste dans le seul champ des exploitations pérennes (2).

Il faut pour cela fa ire appel à la structure du système productif, très différente dans ces régions, en pa rticu lie r du point de vue de la spécialisation viticole : 70 % des exploitations viticoles de Midi-Pyrénées ont un ta u x de viticolité inférieur à 20 % et 6,1 % un taux supérieur à 60 %. En Languedoc les proportions sont totalement inversées et sont respectivement de 2,4 % et 84,2 %. On peut donc considérer que l ’existence d ’un système productif déjà d ive rs ifié (ou du moins dans lequel la vigne n’est qu’une composante modeste) permet à une régression accentuée du po ten tie l viticole de ne s'accompagner que d'un recul plus modéré de l’emploi puisque la vigne n'occupe qu ’une fa ib le partie d e l'emploi (en personnes et en temps de travail) et que d ’autres spéculations sont déjà présentes pour prendre le re la is en termes d ’activité. A l’inverse la spécialisation viticole peut aggraver sur le plan de l'em ploi l ’e ffe t d'une réduction du potentiel viticole pour peu qu’il y a it au départ un sous emploi re la tif en viticulture, et une relative inertie du système productif rendant lente la diversification. De plus on constate que l ’écart signalé en Languedoc est particulièrem ent accusé en ce qui concerne le salariat permanent : il est s ign ifica tif de vo ir qu’il régresse en Midi-Pyrénées moins que l ’emploi total ( - 1 7 % contre - 21 %), alors qu’ il régresse significativement plus en Languedoc (— 35 % contre - 23 %). O n peut penser qu’on trouve là un signe des difficultés rencontrées par nombre d'exploitations viticoles languedociennes de grande ta ille , plus particulièrem ent parcelles non engagées dans des processus de modernisation et relevant plus d ’une logique patrim oniale, et qui sont conduites à réduire leurs coûts en comprimant le salariat quitte à réaliser une partie du patrim oine foncier (3).

(1) Cf BARTOLI P., MEUNIER M. La politique de reconversion viticole : comportements d'exploitations et impact de la prime d'arrachage - Enquête aup rès d ’exploitations languedociennes - Montpellier, INRA ESR ■ Et. et Rech. n° 66-03/82.

(2) Dans ce champ, la régression viticole est de 20 % en Midi-Pyrénées et de 3,4 % en Languedoc, la régression de l'emploi (UTA Total) est du même ordre ( - 16,5 %) dans les deux régions.

(3) La réduction de la SAU dans les exploitations languedociennes de plus de 100 ha en 79 est de 49 % et dans les seules exploitations pérennes, elle est du m êm e ordre, le taux de disparition étant négligeable dans cette classe.

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V - L'UTILISATION DU SOL APRÈS ARRACHAGE PRIMÉ

On s'intéressera ci-dessous aux effets de la prime d ’arrachage sur le système de culture. On a pour cela construit une série d ’indicateurs rendant compte de l’utilisation du sol après arrachage primé par grands postes (usage non a g rico le , vignes et jachères de vigne, fruits, céréales et oléagineux, autres cultures avec élevage présent, autres cultures sans élevage présent, légumes et semences, sans objet ou non réponse). Les données sont bien sûr des données déclaratives susceptibles de biais : en particu lier on peut penser que le poste usage non agrico le est sous estimé dans les réponses des exploitants, ceux-ci pouvant être réticents à communiquer à l ’enquêteur le montant exact des surfaces ayant fa it l ’o b je t par exemple d'une affectation du sol en terrain à bâtir. De plus les réponses données ne correspondent pas fo rcém en t aux usages définitifs, ceux-ci étant susceptibles d'évolution. Dans ce cadre, le poste céréales/oléagineux en p a rticu lie r do it être interprété avec prudence : il peut recouvrir des stratégies durables d'engagem ent dans les grandes cultures, voire des choix d ’extensification correspondant à une logique de dégagement de l’activité agrico le (avec par exem ple recours à des entreprises pour la culture et la récolte moyennant un d ro it d ’usage), des choix d 'attente de décisions p lus durables, des choix temporaires en vue d ’une replantation, proches de situations de jachère viticole, etc.

A - L’utilisation du sol selon la SAU et le taux de viticolité

Compte tenu de ces remarques, quelques enseignements peuvent être tirés des annexes 15-1 et 15-2 présentant les taux d 'utilisation du sol après arrachage primé pour les différents postes, en fonction de la SAU et du taux de v itico lité , en 79 d'une part (ensemble des exploitations) et en 85 (exploitations pérennes).

Le prem ier tableau qui renvoie donc, du point de vue de la SAU et du taux de v itico lité , aux situations de d é p a rt, montre qu ’environ 50 % des terres sont affectées à un usage céréalier, les vignes et jachères de vignes représentant 20 %, les autres taux étant faibles, proches de ou inférieurs 6 5% . Mais ces taux sont différenciés : ils Te sont d ’abord selon le taux de v itico lité de départ : la spécialisation viticole conduit à une élévation du taux d ’utilisation en vignes ou jachères de vignes (40 % dans la tranche des taux de vitico lité dépassant 40 %) et à l'inverse à une réduction notable du poste grandes cultures (28 %). De même le poste fruits s’accroît quelque peu. A l ’inverse, le taux d 'utilisation en céréales, oléagineux, cultures liées à l’élevage, s’accroît fortement dans les exploitations fa ib lem ent viticoles au départ, alors q u ’à l'inverse le poste fru it devient là très fa ib le. Il semble donc exister une relation entre le type d ’utilisation du sol et le typ e d 'orientation culturale de départ. On remarque aussi que le taux d ’usage non agrico le s’élève dans les exp lo ita tions fortement viticoles (11 %), ce qui est probablement à mettre en relation avec la localisation de nombre d ’exp lo ita tions monoviticoles dans des zones de plaine, proches de centres urbains, propices à l'a ffecta tion du sol en terrain à bâ tir o u à des usages récréatifs, ainsi qu'éventuellement avec la ta ille moyenne fa ib le de ces exploitations fortement viticoles, ta i l le qui peut rendre d iffic ile voire impossible une conversion culturale, tout en autorisant une conversion foncière en que lque sorte. Ce taux est d ’ailleurs nettement plus élevé en dessous de 20 ha.

La ta ille représente un deuxième facteur de d ifférenciation, d ’ailleurs lié au premier. Ainsi le taux d 'u tilisa tion en vignes et jachères de vignes diminue avec la ta ille de l'exp lo ita tion : il dépasse 28 % en-dessous de 5 ha et n 'atte int pas 13 % au-dessus de 50 ha. A l'inverse le taux en grandes cultures s’accroît avec la ta ille : il n 'a tte in t que 25 % pou r les petites exploitations, et approche 70 % pour les grandes (et 83 % pour celles d ’entre elles qui avaient en 79 un taux de vitico lité inférieur à 40 %). Les fruits prennent une certaine importance (plus de 10 %) dans les exploitations moyennes ou moyennes/grandes (20-50 ha) fortement viticoles au départ (i). A l ’inverse les cultures liées à l'élevage se développent là encore dans des exploitations moyennes, mais dans celles initialement faiblement viticoles. Les légumes et semences sont plus nettement présents dans les petites exploitations (15 %), leur proportion dim inuant avec la ta ille , encore qu 'e lle se relève dans les grandes exploitations, et plus particulièrement dans celles situées à un niveau de v itico lité intermédiaire.

L'examen de ces taux au sein des seules exploitations pérennes et en fonction des situations « d ’arrivée » (SAU et ta u x de vitico lité 1985), s'il fa it apparaître une répartition des exploitations différentes, ne m odifie pas les conclusions en ce qui concerne l’utilisation du sol.

B - L’utilisation du sol dans les départements

Il est possible sur cette base d'examiner la différenciation régionale et départementale de ces taux (cf tableau 18). Elle reflète bien les effets de la ta ille et du taux de v itico lité à travers l ’ inégale répartition des structures dans les départements. Pour autant certaines spécificités départementales valent d ’être signalées.

Il apparaît ainsi en particu lie r que les jachères de vigne (2) prennent une place très im portante en Corse (plus de 57 %). On peut penser qu ’en fa it derrière ce terme, c’est souvent le maquis qui se développe. Le taux d'usage non agricole s'élève dans l'H érau lt, les Pyrénées-Orientales, le Var, la Corse du Sud, c’est-à-dire pour l’essentiel dans des zones méridionales soumises à l ’emprise touristique.

(1) Des éléments de complémentarité v igne/fru it déjà étudiés semblent ici confirmés. Cf J.-CI. MARTIN. Diversité des exploitations fruitières ; Cahiers de Statistique Agricole n ° 5/6, 1984, pp. 9-20.

(2) IE s’agit certes du poste vigne/jachère de vigne, mais compte tenu du taux très bas de renouvellement du vignoble dans Pile (moins de 5 %), il est possible d ’exclure pour l'essentiel l’hypothèse de la replantation viticole.

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Tableau 18 - Taux d ’utilisation du sol après arrachage primé (indicateurs départem entaux)

Taux d ’u tilisation du sol après arrachage primé

USNA VIJV FRT CERO ACSEL ACAEL LESE NSP SOBJ

Indre-et-Loire (*) 0,00 15,37 0,00 44,64 39,98 0,00 0,00 0,00Loir-et-Cher 0,00 11,77 0,00 60,64 23,42 4,15 0,00 0,00CENTRE 0,00 13,08 0,00 54,82 29,44 2,64 0,00 0,00Loire-A tlantique (*) 0,00 100,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00M aine-et-Loire (*) 9,35 33,72 0,00 0,00 0,00 56,91 0,00 0,00PAYS DE LA LOIRE (*) 8,95 36,58 0,00 0,00 0,00 54,46 0,00 0,00Charente 0,00 4,55 0,00 75,80 0,79 13,09 0,40 5,34Charente-M aritim e 4,19 3,77 0,14 65,15 0,75 10,89 0,79 14,28POITOU-CHARENTES 3,37 3,92 0,11 67,24 0,76 11,32 0,71 12,53D ordogne (*) 0,00 20,72 0,00 40,63 0,00 38,63 0,00 0,00G ironde 0,00 0,00 0,00 0,00 37,97 62,02 0,00 0,00Lot-et-Garonne 0,00 1,26 2,02 84,79 0,00 9,26 2,65 0,00AQUITAINE 0,00 3,12 1,59 71,26 4,03 17,87 2,10 0,00Haute-G aronne 0,00 7,57 0,00 73,82 5,04 0,00 0,00 13,55Gers 0,27 0,00 0,19 75,49 3,42 12,65 1,17 6,77Tarn 1,56 0,65 2,74 63,62 8,87 16,79 1,44 4,29Tarn-et-Garonne 0,00 9,23 0,00 62,00 0,00 7,29 5,35 16,09MIDI-PYRÉNÉES 0,44 1,92 0,60 71,98 4,30 11,25 1,43 8,04Ardèche (*) 0,00 50,99 0,00 49,00 0,00 0,00 0,00 0,00Drôme (*) 0,00 0,00 0,00 78,39 0,00 0,00 0,00 21,60RHONE-ALPES 0,00 18,17 0,00 67,92 0,00 0,00 0,00 13,90Aude 2,36 33,19 1,80 46,41 3,32 1,17 4,07 6,98G ard 2,47 14,42 0,34 64,21 3,88 2,32 7,91 4,41Hérault 15,18 21,67 7,31 34,76 5,82 0,00 11,66 3,57Pyrénées-Orientales 16,08 9,91 29,88 12,68 0,00 0,00 26,64 4,77LANGUEDOC 8,53 24,75 5,61 41,89 4,16 0,77 9,02 5,16Bouches-du-Rhône 6,82 5,04 3,41 73,63 0,86 0,00 9,71 0,50Var 21,77 12,45 0,00 51,22 0,00 11,14 3,38 0,00Vaucluse 0,00 21,09 14,71 44,26 0,00 0,00 10,95 8,96PROVENCE-COTE D’AZUR 10,51 8,45 3,36 64,87 9,55 3,16 8,02 1,05Corse du Sud 17,44 21,78 1,90 2,21 37,06 6,47 0,00 10,93Haute-Corse 0,00 64,17 6,57 18,70 4,84 4,94 0,00 0,75CORSE 2,86 57,20 5,80 15,99 10,14 5,19 0,00 2,42

FRANCE 5,34 19,62 3,40 50,73 4,07 5,90 4,54 6,28

(*) Données non significatives statistiquement (moins de 150 exploitations concernées par arrachage primé) Source : V i t i 86/RGA 79-80.USNA : usage non agricole - VIJV : vignes et jachères de vigne - FRT : fruits - CERO : céréales, oléagineux

_ACSELj_autrg£aJture£jans_éleyagej^CAELj^iutres^ujtures avec élevage - LESE : légumes et semences - NSP/SOBJ : ne sait pas, sans objet

L'examen ensuite des postes départementaux de diversification culturale fa it apparaître diverses pa rticu la rités : le taux d ’utilisation en fruits, fa ib le sur le plan national ne s'élève significativement que dans les Pyrénées-Orientales (30 %) et dans le Vaucluse (15 %), c’est-à-dire dans des départements déjà marqués par des formes de spécialisation fru itière, et surtout bénéficiant d ’un avantage climatique pour la production de primeurs par rapport aux départements aquitains ou midi-pyrénéens. A l’ inverse le taux d 'utilisation en grandes cultures (céréales, oléagineux) dépasse nettem ent la moyenne nationale dans les Charentes, dans le Lot-et-Garonne, en Midi-Pyrénées et dans les Bouches-du-Rhône, c ’est-à-d ire dans les départements où (à l’exception des Bouches-du-Rhône) la surface moyenne par exp lo itation est supérieure à la moyenne nationale et le taux de vitico lité inférieur. Le cas des Bouches-du-Rhône renvoie probablement à la situation de la Camargue et à l'importance de la conversion céréalière et rizicole dans les grandes exploitations d e cette zone, phénomène ancien mais maintenu jusqu'aux années récentes.

Les légumes et semences dépassent significativement le niveau moyen national (4,5 %) dans l'H é ra u lt (12 %), les Pyrénées-Orientales (26,6 %), le Vaucluse (10,9%), donc là encore dans les départements méridionaux d é jà marqués par les cultures spécialisées. Notons que dans les Pyrénées-Orientales, c’est plus de 56 % des terres libérées p a r l'arrachage primé qui sont affectées aux cultures spécialisées fruitières, légumières, semencières. Enfin les autres cu ltures, avec ou sans élevage prennent de l’importance dans le Gers et le Tarn, départements midi-pyrénéens largement m arqués par la diversité culturale (i).

En conclusion il apparaît que l ’arrachage primé débouche globalement sur une forme d ’extensification dans l'utilisation du sol, 50 % des surfaces libérées étant converties en céréales et oléagineux, les cultures spécialisées représentant moins de 10 % au niveau national. Mais des variations importantes se produisent selon la ta i l le et le degré in itia l de spécialisation viticole de l’explo itation. Une spécialisation viticole forte et une ta ille limitée conduisent à une diversification reposant, d ’abord sur les cultures spécialisées ; à l’ inverse l’existence d ’une diversité cu ltu ra le antérieure à la prime et une ta ille moyenne ou grande élargissent la gamme des choix de diversification, en autorisant en particulier le recours aux grandes cultures.

(1) Le pourcentage élevé de ces postes en Gironde est à notre avis peu significatif, compte tenu qu’il concerne un faible nombre d'exploitations ayant touché la prime, et qu’il peut renvoyer à des usages forestiers qui existent, semble-t-il, aux marges de la viticulture girondine d'appellation.

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CONCLUSION

L’analyse ci-dessus témoigne de la complexité des déterminants de l’évolution du système productif. Elle m et en particu lier en évidence les dynamiques liées au produit, à la ta ille , à la spécialisation, à la localisation et le u rs interrelations.

Elle permet par là de mieux rendre compte de la régression viticole et de sa d ifférenciation sectorielle, s tructure lle , régionale. Cette régression n'est en effet pas homogène. Elle ne concerne pas l'essentiel du vignoble d 'appella tion ; e lle est relativement plus forte dans les départements polyculturaux du Sud-Ouest que dans Tes départements les p lus marqués par l’emprise viticole. Par ailleurs elle concerne plus nettement les grandes exploitations que les petites, e t les exploitations spécialisées par rapport aux exploitations monoviticoles. Mais ces effets de résistance liés à la ta ille ou à la spécialisation des exploitations ne sont pas absolus. Ils sont en particu lier très atténués dans les zones où la régression viticole est globalement forte, et sont donc pondérés par des effets régionaux.

L’enquête par ailleurs permet d ’améliorer la connaissance de la dynamique des exploitations viticoles. L’op tiq u e ici retenue a permis de les caractériser par leur ta ille en 1979 ainsi que celle de leur ate lier viticole, leur taux de v itic o lité , la structure de leur vignoble, et d ’examiner les principales évolutions intervenues entre 1979 et 1986. Le dépou illem ent effectué permet en particu lier de différencier les mouvements tenant à la disparition d ’exploitations, de ceux in te rvenan t dans les exploitations pérennes. Il apparaît ainsi que si les taux de disparition sont fortem ent liés à la ta ille de l'explo itation, la concentration foncière n'opère pas au p ro fit des plus grandes exploitations. Cette approche p e rm e t aussi de mieux comprendre la régression viticole : celle-ci par exemple se manifeste nettement au sein des g randes exploitations pérennes, alors que dans les exploitations petites en 1979, elle est liée à la disparition des exp lo ita tions, celles demeurant pérennes maintenant leur vignoble voire l ’accroissant légèrement. Il apparaît enfin que c e tte dynamique est liée au système d'emplois et de revenus dans lesquels sont insérées les familles. Ainsi, la ty p o lo g ie d ’activité construite fa it apparaître l'e ffe t positif sur la croissance foncière de l’existence d'un conjoint ayant une a c tiv ité extérieure. Pour autant, cette dynamique s’inscrit dans une régression globale de l ’emploi, régression plus accusée ce rtes pour l'emploi salarié mais qui touche aussi l'emploi fam ilia l, y compris dans le seul champ des pérennes, y compris aussi au sein des exploitations sans prime.

La prime d'arrachage d ’ailleurs n 'apparaît que comme une composante de la régression viticole, qu’e lle ne recouvre pas en to ta lité . Les surfaces bénéficiaires de la prime représentent en effet 54 % du solde des surfaces en v ig n e dans l'ensemble du champ, mais dépassent ce solde dans le seul champ des pérennes, et le recouvrent dans le seul ch a m p des exploitations ayant eu recours à la prime. En fa it, l'im pact de la prime, et sa différenciation, ne peuvent être com pris indépendemment des diverses dimensions de la régression ou de l ’inertie des vignobles, et plus généralement des caractéristiques structurelles des exploitations et des systèmes productifs régionaux. L’ impact de la prime est en e ffe t fortement différencié que ce soit par le biais de la proportion des exploitations qui y recourent, par celui du ta u x d ’arrachage au sein de ces exploitations, ou par celui de ses effets sur le système productif. La prime s'inscrit en fa it d a n s des logiques complexes et diverses de développement ou de régression des exploitations, depuis l'accom pagnem ent de leur disparition jusqu'à l ’impulsion ou l'am plification de formes diverses de diversification, voire dans certains cas de reconversion. Mais c’est dire qu’on ne saurait la considérer comme une variable indépendante susceptible en tan t que telle de bouleverser la géographie viticole française ou la dynamique des structures. Et c’est dire aussi que cet instrum ent ne saurait dispenser d ’une réflexion plus large sur les conditions d ’orientations des systèmes viticoles.

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Tableau 1

Tableau 2

Tableau 3

Tableau 4

Tableau 5

Tableau 6

Tableau 7

Tableau 8

Tableau 9

Tableau 10

Tableau 11

Tableau 12

Tableau 13

Tableau 14

Tableau 15

Tableau 16

Tableau 17

Tableau 18

LISTE DES TABLEAUX

; Indicateurs de structure et d ’évolution du potentiel selon le taux d ’arrachage primé.

: Principaux indicateurs de structure et d 'évolution du potentiel selon le taux d ’a rrachage primé. Exploitations pérennes.

: Indicateurs régionaux concernant les exploitations pérennes n’ayant plus de vigne en 1985.

: Taux de disparition selon la ta ille SAU 79.

: Principaux indicateurs selon la position, la SAU, la prime.

: Indicateurs concernant les petites et micro exploitations selon la position, la SAU, la prime.

:Taux de disparition et évolution de la SAU selon le taux de v itico lité pour les pe tites et micro exploitations.

: Principaux indicateurs selon la SAU et le taux de vitico lité 79.

: Evolution des exploitations et du vignoble selon le taux de viticolité.

: Nombre d ’exploitations, taux d ’arrachage primé toutes vignes (TARPTV), évolution du v ig n o b le selon la SAU 79 et 85.

: Répartition des exploitations selon le taux de vitico lité 79 et l'évolution de la SAU 79/85.

: Indicateurs régionaux de structure et d ’évolution du potentiel selon la SAU 79 (exploitations pérennes).

: Indicateurs selon létaux de vitico lité pour les exploitations pérennes de moins de 5 ha (en Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées).

: Indicateurs suivant l’activité du chef et du conjoint (exploitations pérennes).

: Indicateurs selon l'âge des chefs en 1979.

: Indicateurs selon l'âge des chefs en 85 (exploitations pérennes).

: Indicateurs d 'évolution de l’emploi selon le taux d ’arrachage primé1) ensembledesexploitations2) exploitations pérennes

: Taux d'utilisation du sol après arrachage primé (indicateurs départementaux).

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LISTE DES ANNEXES

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe 10 : Indicateurs selon le taux de vitico lité 79 et 85, et le taux d ’évolution SAU 79/85.

Annexe 11 : Indicateurs départementaux de structure et d ’évolution du potentiel selon la SAU 79.

Annexe 12 : Principaux indicateurs régionaux selon l’activité du chef et du conjo int en 85 (exploitations pérennes).

Annexe 13 : Principaux indicateurs selon la SAU 79 et l'âge du chef 79.

Annexe 14 : Evolution de l ’emploi selon le taux d ’arrachage primé. Indicateurs régionaux.

A nnexe 15 : Taux d ’utilisation du sol après arrachage primé selon la SAU et le taux de vitico lité .

Annexe 15.1 : Selon la SAU et le Taux de vitico lité 79 - Ensemble des exploitations

Annexe 15.2 : Selon la SAU et le Taux de vitico lité 85 - Exploitations pérennes.

1 : Principales caractéristiques départementales.

2 : Taux d ’arrachage primé départementaux.

3 : Modalités de sortie selon le taux d ’arrachage primé.

4 : Dynamique du potentiel selon le taux d ’arrachage primé. Indicateurs régionaux.

5 : Indicateurs de structure et d ’évolution du potentiel des Exploitations pérennes sans prime.

6 : Répartition des exploitations par région selon la position, la SAU, la prime..

7 : Principaux indicateurs selon la SAU et le taux de vitico lité 1979 - Exploitations pérennes.

8 : Exploitations pérennes de plus de 50 ha de SAU en 79 - Indicateurs régionaux selon le taux de v itic o lité .

9 : Indicateurs selon la SAU 79 et 85 et le taux de v itico lité 79.

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CHAPITRE IV

LES EXPLOITATIONS VITICOLES S’ENGAGEANT DANS UN PLAN DE MODERNISATION : ÉVOLUTION EN 5 ANS DE QUELQUES

CARACTÉRISTIQUES STRUCTURELLES DU VIGNOBLE

SOMMAIRE

CHAPITRE IV

LES EXPLOITATIONS VITICOLES S’ENGAGEANT DANS UN PLAN DE MODERNISATION : ÉVOLUTION EN 5 ANS DE QUELQUES

CARACTÉRISTIQUES STRUCTURELLES DU VIGNOBLE

SOMMAIRE

Pages

INTRO DUCTION .................................................................................................................................................................. 98

I - LES EXPLOITATIONS VITICOLES EN VOIE DE M O D ER N ISA TIO N : UNE SPÉCIALISATIONVITICOLE PLUS MARQUÉE, EN D IM IN U T IO N TOUTEFOIS AVEC L’INTRO DUCTIONDES PLANS D’AM ÉLIORATIO N MATÉRIELLE EN 1985 ......................................................... 98

II - UNE SURFACE AGRICOLE UTILE M O YEN NE PRÈS DE DEUX FOIS PLUS IMPORTANTEQUE LA M O YEN N E, EN NETTE D IM IN U T IO N DEPUIS 5 A N S ..................................................................... 99

III - UNE SURFACE EN V IG N E EN M O YEN NE PLUS ÉLEVÉE QUE LA M O YENNE,M A IS EN LÉGÈRE RÉGRESSION, SELON LA TENDANCE GÉNÉRALE ................................................ 1 0 1

IV - LA PART DU VIGNOBLE DANS LA SAU NETTEMENT PLUS IMPORTANTE ET EN LÉGÈREPROGRESSION, ALORS Q U ’ELLE D IM INUE DANS L’ENSEMBLE DES EXPLOITATIONSVITICOLES ................................................................................................................................................................................ 1 0 1

V - UN VIGNOBLE DE MEILLEURE QUALITÉ, Q U I V A EN A U G M E N T A N T ............................................. 1 0 2

C ONCLUSION ...................................................................................................................................................................... 1 0 2

LISTE DES A N N E X E S ...................................................................................................................................................................... 1 0 4

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(1) Chapitre rédigé par P. LEROUX, CNASEA

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INTRODUCTION

La Communauté économique européenne a in trodu it en 1972 à travers la directive socio-culturelle 72/159/CEE un régime d'aide aux investissements de modernisation pour les exploitations agricoles : les plans de développement. Cette mesure a commencé de s'appliquer en France à partir de 1975 et a bénéficié, pendant la période de dix ans où elle a été mise en œuvre, avant d ’être remplacée en 1986 par les « plans d ’am élioration matérielle », à près de 50 000 exploitations. Parmi celles-ci, un certain nombre ont une activité viticole plus ou moins importante.

Aussi, à l'occasion de l ’enquête entreprise en 1986 auprès des exploitations viticoles de 24 départements par le SCEES et l'O NIVINS, a-t-il paru intéressant d 'étudier comment les exploitations viticoles, qui ont entrepris la réalisation d'un programme de modernisation avec l'a ide de l’Etat, se situent par rapport à l ’ensemble des exploitations agricoles ayant de la vigne, au regard de certaines caractéristiques de leurs structures de production.

Ainsi la population des exploitations en cours de modernisation ayant au moins 10 ares de vigne au début ou à la fin de leur plan de modernisation, a été comparée aux exploitations viticoles à temps complet.

Cette comparaison a été fa ite à deux moments, à environ 5 ans d 'intervalle, pour tenter de cerner les évolutions qui se sont manifestées entre le début et le milieu de la décennie 1980 en matière de structures, pour ces exploitations viticoles :

- Au début de la décennie 1980, les exploitations viticoles dont le plan de développement a été agréé en 1981 ont été rapprochées de l'ensemble des exploitations viticoles recensées au RG A 79-80, et des exploitations enquêtées en 1986 et déjà présentes en 1979-80.

- Au milieu de la décennie 1980, les exploitations viticoles dont le plan de développement a été agréé en 1985, et celles dont le plan d ’am élioration matérielle a été agréé par l ’administration en 1986, ont été comparées aux explo itations de l ’enquête vit! 86 déjà présentes en 1979-80.

Cette comparaison porte sur la ta ille des exploitations, leur degré de spécialisation vitico le, la place et l ’ importance du vignoble dans la surface agricole utile de l’explo itation, ainsi que sur la qualité de l ’encépagement.

I - LES EXPLOITATIONS VITICOLES EN VOIE DE M ODERNISATION :une spécialisation viticole plus marquée, en diminution toutefois avec l ’introduction des Plans d ’amélioration matérielle (PAM) en 1985.

M algré des situations départementales où le trop petit nombre d ’exploitations viticoles, don t le plan de développement a été agréé en 1981, rend la conclusion non significative, la situation, considérée g lobalem ent sur le plan national, est caractérisée par une proportion d ’exploitations spécialisées plus im portante au sein des exploitations viticoles en plan de développement qu’au sein de l ’ensemble des exploitations viticoles recensées au RGA 79-80. En effet, sur les près de 252 000 exploitations ayant au moins 10 ares de vigne en 79-80, moins de la moitié (48 %) sont classés dans les orientations technico-économiques :« vin de qualité » (OTEX 311) ou « autre viticulture » (OTEX 319), a lo rs que cette proportion est de 62 % pour les 474 exploitations viticoles dont le plan de développement a été agréé en 1981, pour les 24 départements de l’enquête viti 86. La production viticole des exploitations en plan de développem ent ayant de la vigne - g lobalem ent - est donc bien le fa it d ’exploitations dont l ’orientation viticole est plus nettement marquée que l ’ensemble des exploitations, malgré des situations départementales et régionales qui peuvent être très différentes.

Les ensembles régionaux pour lesquels la proportion d ’exploitations spécialisées dans les deux populations comparées est sim ilaire sont : Poitou-Charentes (40 %), Provence-Alpes-Côte d ’Azur (60 %). La p ropo rtion d ’exp lo ita ­tions spécialisées est plus importante parmi les exploitations viticoles en plan de développement en A q u ita in e (plus de 80 % contre 36 %) et en Midi-Pyrénées (31 % et 8 %). Elle est en revanche légèrement plus fa ib le en Languedoc (77 % et 85 %). Dans cette dernière région, il faut sans doute y vo ir l’effet d ’une diversification des productions qui se dessine en dehors de la vigne, notamment dans le Gard et les Pyrénées-Orientales où la proportion d ’exploitations d e polyculture, combinant productions maraîchères, arboriculture fru itiè re et vigne, est plus im portante que dans les départem ents fortement dominés par la monoculture viticole que sont l ’Hérault et l ’Aude. La spécialisation qui apparaît très marquée pour les exploitations viticoles en plan de développement d ’Aquitaine résulte de la conjonction de 2 s itua tion :

- Le poids très im portant de la Gironde qui utilise très massivement le cadre des plans de développement p o u r financer la modernisation des exploitations d ’appellation et qui agrée un nombre de plans très supérieur (71) en OTEX spécialisée, à celui des plans agréés dans les départements de Dordogne (3) et Lot-et-Garonne (1).

- Le contraste très im portant des structures de production viticole entre la G ironde (exploitations spécialisées AO C : 70 % des exploitations viticoles recensées au RGA) et, les départements de Dordogne (7 %) et du Lot-et-G aronne (5 %), où la production viticole est réalisée par des exploitations de polyculture.

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En matière de spécialisation viticole des exploitations modernisées, une évolution sensible s’est manifestée entre le début et le milieu de la décennie 1980. En 1985 et 1986 la proportion d'exploitations spécialisées, parmi les exp lo ita tions viticoles qui ont eu un plan de développement agréé en 1985, ou un plan d ’am élioration matérielle en 1986, a d im in u é globalement. Elle pase de 62 % en 1981 à 53 % en 1985-86. Cette différence réside probablement dans la sé lec tiv ité différente des mesures plan de développement et plan d 'am éliora tion matérielle. Les plans d 'am élioration m atérie l le , pour leur première année d 'application en 1986, ont touché un public d ’exploitations jusque là exclu du bénéfice d e s aides aux investissements accordées dans le cadre des plans de développement.

C’est sans doute l'accès aux aides PAM de cette nouvelle couche d'exploitations, de dimension économique p lu s faible, de revenu in itia l plus limité, de dimension foncière plus réduite et plus diversifiées, rendu possible par les modifications introduites dans la règlementation communautaire, qui explique cette évolution.

Il - UNE SURFACE AGRICOLE UTILE PRES DE DEUX FOIS PLUS IMPORTANTE QUE LA MOYENNE, EN NETTE DIMINUTION DEPUIS 5 A N S

En moyenne sur les 24 départements objets de l'enquête v iti 86, la surface agricole utile (28,5 ha) des exp lo ita tions viticoles, dont le plan de développement a été agréé en 1981, est très supérieure à la SAU des exploitations v itico les recensées au RGA 79-80 (15,5 ha) et à la SAU, en 1980, de l'échantillon des exploitations de l’enquête viti 86 d é jà présentes au recensement de 79-80 (14,5 ha). La comparaison des SAU des exploitations spécialisées (OTEX 311 et 31 9), fa it apparaître, à un niveau inférieur, une disproportion encore plus forte, avec des moyennes, respectivement d e 32,7 ha, 8,1 ha et 8,9 ha.

Graphique 1 : Comparaison entre les exploitations viticoles en modernisation et l’ensembledes exploitations viticoles,portant sur la répartition du nombre des exploitations selon la taille de la SAU - en 1980 et en 1985 -

Exploitations (%)

| Exploitations du RGA 1979-1980

fü} Exploitations en plan de développement “ en 1981

moins de 5 de 10 de 20 de 50 de 70 100 hade 5 ha à 10 ha à 20 ha à 50 ha à 70 ha à 100 ha et plus

Classes de SAU

B Exploitations de l’enquête viti 1986

m Exploitations en plan de développement en 1985 et en plan d’amélioration maté­rielle en 1986

moins de 5 de 10 de 20 de 50 de 70 looha de 5 ha à 10 ha à 20 ha à 50 ha à 70 ha à 100 ha et plus

Classe de SAU

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Graphiques 2 .- Evolution entre 1980 e t 1985 de la répartition, selon la taille de la SAU, des différentes catégories d ’exploitations

Exploitations (%)

moins de 5 de 10 de 20 de 50 de 70 100 hade 5 ha à 10 ha à 20 ha à 50 ha à 70 ha à 100 ha et plus

Classes de SAU

Exploitations (%)

50

40 -Exploitations en plan de développement en 1981

111 Exploitations en plan de développement en 1985 et en plan d’amélioration maté­rielle en 1986

moins de 5 de 10 de 20 de 50 de 70 100 hade 5 ha à 10 ha à 20 ha à 50 ha à 70 ha à 100 ha et plus

Classes de SAU

Les exploitations viticoles en plan de développement sont donc en règle générale des exploitations d e relativement grandes structures, y compris les exploitations spécialisées, mais leur ta ille peut recouvrir des disparités importantes selon les départements et régions considères. Les tailles moyennes extrêmes sont les suivantes : Pyrénées-Orientales (9,0 ha) et Aude (68,0 ha) pour l’ensemble des exploitations viticoles en plan de développement ; Indre-et-Loire (6,9 ha) et Aude (66,6 ha) pour les exploitations viticoles spécialisées en plan.

La diversité des tailles moyennes est à mettre en rapport avec l’importance relative des exploitations spécialisées au sein des exploitations ayant de la vigne, avec le taux de viticolité, avec la nature des autres spéculations pratiquées dans les exploitations non spécialisées, et, pour les exploitations spécialisées, avec l ’importance des surfaces en vigne d ’appellation.

Contrairement à ce qu'on observe dans l'ensemble des exploitations viticoles, la surface agricole u tile moyenne des exploitations viticoles, en plan de développement ou bénéficiaires d ’un PAM est plus élevée dans les e x p lo i ta t io n s viticoles spécialisées, en 1981, comme en 1985-86.

Entre ces deux années la surface agricole utile moyenne des exploitations viticoles, au moment de l ’ a g r é m e n t du plan, quelle que soit la catégorie, a diminué.

Cela tient là encore aux changements intervenus dans la règlementation qui a permis l'accès aux a ides de n o u v e lle s couches d ’exploitations caractérisées par des structures plus petites.

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Tableau 1 .- Evolution de la SAU moyenne (ha) des exploitations viticoles

RGA 79-80 V iti 86Pian de développement

e t/ouPlan d 'am é lio ra tion matérielle

Toutesexploitations

Exploitationsspécialisées

Toutesexplo ita tions

Exploitationsspécialisées

Toutesexplo ita tions

Exploitationsspécialisées

80-81 15,5 8,1 14,5 8,9 28,5 32,7

85-86 - - 13,7 8,6 23,7 26,3

III - UNE SURFACE EN VIGNE PLUS ÉLEVÉE QUE LA MOYENNE, MAIS EN LÉGÈRE RÉGRESSION, SELON LA TENDANCE GÉNÉRALE

En moyenne, pour les départements de l ’enquête, la surface en vigne des exploitations viticoles en plan de développement ou en PAM, au moment de l ’agrément de leur plan par l’administration, est deux fois plus importante q ue celle de ¡'ensemble des exploitations viticoles, en 1980-81 (11,5 ha/5,0ha), comme en 1985-86 (9,8 ha/4,6 ha). En 5 ans, la surface moyenne en vigne a globalement diminué dans les deux populations, avec de sensibles différences de comportement selon les départements.

Alors que pour l ’ensemble de la population des exploitations viticoles, la surface moyenne en vigne régresse d a n s tous les départements, à l ’exception notable de la G ironde, il est des départements et des régions où la surface moyenne en vigne des exploitations en voie de modernisation s'élève entre 1981 et 1986 : Pays-de-Loire, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Corse.

Toutefois, la baisse globale s’explique par la très forte baisse de la moyenne de la surface en vigne des nombreuses exploitations du Languedoc-Roussillon.

Le phénomène est là encore révélateur du changement q ua lita tif im portant survenu dans le profil des explo itations bénéficiaires des plans d 'am éliora tion matérielle en 1986 : exploitations de petite structure peu spécialisées ; alors q u 'en 1981 les grandes exploitations à orientation viticole plus marquée bénéficiaient m ajorita irem ent des aides publiques aux investissements accordées à travers les plans de développement.

IV - LA PART DU VIGNOBLE DANS LA SAU EST EN MOYENNE NETTEMENT PLUS IMPORTANTE, ET EN LÉGÈRE PROGRESSION,

ALORS Q U ’ELLE DIMINUE DANS L’ENSEMBLE DES EXPLOITATIONS VITICOLES

Si le « taux de v itico lité » (surface en vigne/SAU), est en moyenne plus élevé dans les exploitations en vo ie de modernisation, tant en 1980-81 (40,4 %/34,9 %) qu'en 1985-86 (41,3 %/33,3 %), cette tendance générale masque des évolutions différentes selon les départements :

- Dans les départements ou régions où le taux de vitico lité est plus fo rt dans l’ensemble des exploitations viticoles, il fa u t y vo ir la marque d ’un processus de modernisation des exploitations qui ne passe pas de manière privilégiée p a r le développement de l’activ ité viticole mais plutôt par la diversification des produits au sein des exploitations : C entre, Pays-de-Loire, Corse en 1981 ; Languedoc-Roussillon en 1981 et 1985-86.

- Dans ceux où le taux de v itico lité est sensiblement identique dans les deux populations, les exploitations en p la n de modernisation ne se distinguent pas, en matière d 'évolution de leur activité, des autres exploitations viticoles : Poitou-Charentes en 1981, Rhône-Alpes en 1981 et 1985-86, Provence en 1981.

- Là où le taux de v itico lité est supérieur dans les exploitations viticoles en voie de modernisation, la modernisation s'effectue dans le sens d'une accentuation de la spécialisation viticole : Aquitaine et Midi-Pyrénées en 1981 et 1985-86, Provence en 1985-86.

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V - UN VIGNOBLE DE MEILLEURE QUALITÉ, QUI VA EN AUGMENTANT

La qualité du vignoble s’apprécie par la proportion de vigne plantée en cépage d 'appella tion VQPRD au sein de la surface en vigne de l'exploitation. Malgré une d ifficu lté d ’ interprétation des données en Poitou-Charentes et dans le Gers, en 1981, due sans doute à des différences de codification des vignes à cognac et à armagnac, le taux moyen de vignoble VQPRD dans les exploitations en plan de développement ou en PAM est plus élevé que dans l'ensemble des exploitations viticoles en 1981 (46 %/40,9 %), comme en 1985-86 (49 %/44,6 %).

Il est globalement en augmentation en 5 ans ce qui tradu it l'e ffo rt constant d 'am éliora tion de la qualité de l'encépagement qui est manifesté dans les exploitations viticoles et qui est plus marqué encore dans les explo itations en cours de modernisation.

Cependant cette moyenne recouvre une grande disparité de situations selon les départements et les régions.

Bien que globalement en augmentation entre 1981 et 1985-86, il est des départements où il est en baisse sensible, même dans des zones réputées pour l'importance de leur vignoble d ’appellation comme le Bordelais ; c 'est le cas de la Dordogne, de la G ironde, de l'Aude, du Gard, et des Pyrénées-Orientales.

Dans ces départements, tout se passe comme si, après avoir, en 1981, concerné en prem ier lieu des exp lo ita tions déjà spécialisées et orientées vers une politique de qualité, la modernisation touchait en 1985-86 une catégorie d ’exploitations plus en retard dans l ’am élioration de l'encépagement.

CONCLUSION

D’une manière générale, les exploitations viticoles engagées dans un programme de m odernisation, plan de développement puis plan d ’am élioration matérielle, se distinguent au plan de leurs structures de productions, et en moyenne, de l'ensemble des exploitations viticoles sur les points suivants :

- La ta ille des exploitations (SAU) est en moyenne deux fois plus élevée que la moyenne de l ’ensemble des exploitations, et celle des exploitations viticoles spécialisées, l'est encore plus, contrairement à ce qu ’on observe dans l ’ensemble des exploitations viticoles où elle est nettement plus fa ib le.

- A l ’instar de la SAU, la surface en vigne est en moyenne près de deux fois plus im portante dans les exp lo ita tions en cours de modernisation.

- La part du vignoble dans la SAU y est nettement supérieure.

-'L ’encépagement y est globalement de meilleure qualité que dans l ’ensemble des exploitations viticoles.

Entre le début et le milieu de la décennie 1980 on peut relever, globalement, les évolutions suivantes en matière de structures :

- Une baisse du degré de spécialisation viticole des exploitations au début de leur processus de modernisation.

- Une dim inution de la ta ille moyenne des exploitations y compris celle des exploitations viticoles spécialisées.

- Une dim inution de la surface moyenne du vignoble, qui correspond malgré tout, globalement, à une légère augmentation de la proportion de vigne dans la surface agricole utile des exploitations.

- Une augmentation sensible de la qualité de l ’encépagement.

Ces évolutions moyennes, qui recouvrent d ’importantes disparités régionales, semblent montrer q u ’entre 1980 et 1985 la population des exploitations viticoles accédant aux plans de modernisation a changé :

- Au début de la décennie 1980, ce sont surtout des exploitations, de grande ta ille en général, et déjà assez fortement spécialisées, qui ont bénéficié des plans de développement.

- En 1985-1986, avec l’instauration des plans d ’am élioration matérielle, qui in trodu it des assouplissements en matière de réglementation, accèdent au bénéfice des aides à la modernisation, des exploitations, au départ moins spécialisées et de dimensions plus réduites.

Cette ouverture vers un public plus large d ’exploitations, rendue possible par une moins forte sélectiv ité des règles d ’agrément des plans d ’amélioration matérielle vis-à-vis des exploitations dégageant un fa ib le revenu convenable, n’a pas modifié toutefois la tendance générale à l’am élioration qualitative du vignoble.

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Compte tenu de l ’orientation actuelle de la politique agricole commune en matière v itico le, qui, tenant compte d e l à désaffectation régulièrement croissante des consommateurs européens vis-à-vis des vins de tab le , a renforcé la p a n o p lie des mesures visant à résorber de manière drastique les excédents structurels existant sur le marché des vins de ta b le (renforcement du caractère dissuasif de la d istillation ob liga to ire vis-à-vis des forts volumes de production, e t augmentation du niveau des primes d'arrachage), cet e ffo rt d ’am élioration de la qualité de la production viticole e s t à poursuivre.

A cet égard les plans d ’amélioration matérielle constituent un cadre favorable pour accompagner et aider les exploitations viticoles dans la nécessaire adaptation de leur mode de production. En effet, outre la priorité que c e tte mesure confère aux bénéficiaires dans l ’a llocation des droits de p lantation en VQPRD, les aides publiques représentent une part très importante des investissements de plantation et de vinification.

Ainsi en 1987, pour les 450 exploitations en OTE « vin de qualité » dont le plan d ’am élioration matérielle a é té agréé, le montant total des investissements prévus en moyenne dans le plan s’est élevé à 825 000 F, dont 218 0 00 F d ’investissements consacrés aux bâtiments (cave particulière). L'aide de l ’Etat à la réalisation de ces investissements représente 21 %, allouée principalement sous forme de bonification d ’intérêts sur les prêts spéciaux de m o d e rn i­sation.

Dans les zones concernées par l ’enquête de 1986 sur les exploitations, où l’e ffort d ’adaptation des exploitations à l’évolution du marché viticole est à am plifier et à accélérer, l ’aménagement des structures des exploitations passe p a r un arrachage, raisonné, coordonné, et plus « restructurant », du vignoble de qualité insuffisante et par des investissements centrés sur l ’amélioration de la qualité.

Les plans d ’am élioration matérielle peuvent être un des instruments d ’une telle politique, à utiliser plus largem ent que par le passé, puisque sur près de 67 000 plans de modernisation agréés entre 1977 et 1987, 4,8 % seulement concernaient des exploitations viticoles spécialisées.

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LISTE DES ANNEXES

Situation au début de la décennie 1980

Annexe 1 : nombre d'exploitations viticoles

Annexe 2 : proportion d ’exploitations viticoles spécialisées (OTEX 311 etO TEX319)

Annexe 3 : surface agrico le utile des exploitations viticoles (SAU)

Annexe 4 : surface en vigne des exploitations viticoles

Annexe 5 : proportion de vigne dans la SAU des exploitations viticoles (« taux de v itico lité »)

Annexe 6 : proportion de vignoble de qualité dans la surface en vigne des exploitations viticoles (taux de VQPRD)

Situation au milieu de la décennie 1980

Annexe 7 : nombre d ’exploitations viticoles

Annexe 8 : proportion d 'exploitations viticoles spécialisées (OTEX 311 et OTEX 319)

Annexe 9 : surface agricole utile des exploitations viticoles (SAU)

Annexe 10 : surface en vigne des exploitations viticoles

Annexe 11 : proportion de vigne dans la SAU des exploitations viticoles (« taux de v itico lité »)

Annexe 12 : proportion de vignoble de qualité dans la surface en vigne des explo itations viticoles (taux de VQPRD)

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CHAPITRE V

LEUR MODE DE COMMERCIALISATION ENTRE 1979 ET 1985 n,ÉVOLUTION DES EXPLOITATIONS VITICOLES A TRAVERS

SOMMAIRE Pages

IN T R O D U C T IO N ...................................................................................................................................................................... 1 0 6

I -S ITU A T IO N EN 1979 ...................................................................................................................................................... 1 0 8

A . Les exploitations commercialisant du vin au départ de la propriété .................................................... 1 0 9

B. Les apporteurs totaux en cave coopérative ................................................................................................. 1 1 0

II - PRINCIPALES É V O LU TIO N S DES M O D E S DE C O M M E R C IA L IS A T IO N ................................................. 1 1 4

A . Les flux les plus marquants ............................................................................................................................... 1 1 4

B. Les exploitations ayant abandonné la commercialisation d ’un produit v iticole entre 1979 et 1985 1 1 51 - Celles ayant disparu en tant qu'exploitation agricole entre 1979 et 1985 ..................................... 1 1 52 - Celles ayant abandonné l ’activité viticole entre 1979 et 1985 .......................................................... 1 1 73 - Celles ayant encore de la vigne en 1985 mais n'ayant pas commercialisé de produit

viti-vinicole pendant la campagne 1984/1985 ...................................................................................... 1 1 8

C . Les exploitations viticoles commercialisant du vin en 1979 et en 1985 ................................................. 1 1 9

I I I -S IT U A T IO N EN 1985 ...................................................................................................................................................... 1 2 1

A . La structure des exploitations commercialisant du vin en 1985 .............................................................. 1 2 31 - Les exploitations commercialisant du vin depuis la p ro p r ié té ........................................................... 1 2 32 - Les apporteurs totaux en cave coopérative .......................................................................................... 1 2 53 - Emploi selon le mode de commercialisation en 1985 ......................................................................... 1 2 74 - Quelques spécificités régionales au niveau des structures des exploitations viticoles

selon ie mode de commercialisation ..................................... ................................................................. 1 2 9

B. La production de vin et les circuits de commercialisation en 1984/1985 .............................................. 1 3 01 - Localisation de la production et part de la vin ification en cave coopérative par rapport

à 1979 ............................................................................................................................................................ 1 3 02 - Ecoulement de la production 1984/1985 et circuits de commercialisation .................................... 1 31

C . Quelques caractéristiques socio-économiques des exploitations commercialisant du vin en 1985 . 1 3 31 - Age des chefs d ’exploitation commercialisant du vin selon le mode de commercialisation ...... 1 3 32 - Activité du chef d 'explo itation et de son conjoint selon le mode de commercialisation ............ 1 3 3

C O N C L U S IO N ................................................................................................................................................................ 1 3 4

LISTE DES A N N E X E S ................................................................................................................................................................ 1 3 6

(1) Chapitre rédigé par P. AIGRAIN-ONIVINS - Paris

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INTRODUCTION

Quelle que soit la source statistique utilisée, le nombre d 'exploitations viticoles et la superficie en vigne ont régressé sur les dix dernières années. Le choix réalisé ici, consiste à suivre ces mouvements en considérant systématiquement, comme premier niveau d ’analyse, le mode d ’écoulement des produits viti-vinicoles retenu par les explo itations concernées.

Pourquoi ce parti pris ? La réponse réside dans les profondes mutations qu'a connues la filiè re v iti-v in ico le pendant la dernière décennie, décennie principalement marquée par les 2 éléments fondamentaux suivants :

- La forte dépendance de l’équilibre du marché viticole g lobal au solde du commerce extérieur (en e ffe t, la baisse de l ’ensemble cumulé « consommation intérieure et quantités distillées en eaux-de-vie de vins » n’est compensée que par un double mouvement de baisse des importations et de hausse des exportations).

- La réorientation qualitative de la consommation des vins. On assiste, en effet, simultanément à une augm entation en valeur absolue de la part de marché des produits les plus adaptés à un mode de consommation occasionnel, souvent festif (V.Q.P.R.D., mousseux), et à une dim inution du vin « boisson de table » régulièrement consommé lors des repas courants (plus particulièrement vin de table rouge sans dénomination) (i).

Cette évolution a pour conséquence d 'aggraver les conditions de concurrence au sein de la filière en rendant deux types de préoccupations dominantes chez les opérateurs :

- Pérenniser l'activité,

- Lutter contre l'érosion des marges (plus particulièrement dans le secteur « Vins de table » - V.D.T.).

Dans ce contexte, au niveau des marchés de consommation, la grande distribution a vu logiquem ent grandir son influence. Dans la partie « médiane » de la filiè re , le négoce a subi de profondes mutations (plus particu lièrem ent dans le midi parm i les négociants expéditeurs) (2).

Le problème se pose donc de savoir comment ont réagi les viticulteurs. En effet, plusieurs pistes s'ouvrent théoriquement aux différentes exploitations comme par exemple :

- Se regrouper pour peser commercialement plus vis-à-vis des autres intervenants de la filière.

- Prendre à sa charge des activités en aval de l'exp lo ita tion, soit pour raccourcir le circu it commercial et a insi tenter de s'approprier une partie plus importante de la plus-value, soit, plus simplement, pour assurer un maintien d u débouché à ses produits.

Le prem ier choix, déterminant en matière de stratégie commerciale pour une explo itation viticole, dem eure le fa it de vin ifier ou non tout ou partie du raisin produit, et dans le cas où l’on vinifie, de le fa ire en cave coopéra tive ou, a contrario, isolément : c ’est ce que l ’on qualifiera dans la suite de l'artic le de « mode de transformation du raisin ». En effet, les caves coopératives de vinification assurent dorénavant quasi systématiquement la com m ercialisation du vin. Ainsi, le simple choix de vin ifier collectivement situe-t-il le problème de la commercialisation du vin sur les marchés à la production, à un niveau économique différent de celui de l ’exploitation (même si la coopérative en est son prolongement).

Maïs l’évolution des modes de transformation du raisin ne représente pas le seul aspect à prendre en compte pour tenter de saisir les différentes adaptations aux mutations de la filiè re mises en œuvre par les exp lo ita tions viticoles.

Les évolutions en terme d 'orientation de la production (V.Q.P.R.D./V.D.T.), mais aussi, (lorsque ces choix sont du ressort des exploitants) de degré de préparation ou de conditionnement du vin vendu, ainsi que d e partenaire commercial, contribuent également à déterminer l'évolution du mode de commercialisation des exp lo ita tions viticoles concernées.

La question centrale de ce chapitre peut dès lors être formulée de la manière suivante :

« Comment les exploitations concernées par tel ou tel mode de commercialisation ont-elles évolué dans ce contexte de profonde mutation au sein de la filiè re sur la période récente, soit depuis le RGA 1979/80 ; quelles sont leurs caractéristiques actuelles principales ? »

L’enquête v itico le de 1986 permet d ’apporte r un certain nombre de réponses à cette question, (cf encadré)

(1) cf Consommation taxée DGI par type de vin et Enquêtes Consommation INRA/ONIVINS 80 et 85, MM. D. Boulet, J.-Y. Huguet, J.-P. Laporte. (2} cf « Le négoce méridional », ju illet 84, Bureau viticole Méridional, M. Raymondat.

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Mais, avant de présenter les principaux résultats que l’on peut tire r de cette enquête en la matière, il est nécessaire de préciser les conséquences du choix des 24 départements retenus (cf Introduction générale de l'ouvrage) sur les résultats concernant les modes de commercialisation des produits viti-vinicoles.

En effet, le vignoble septentrional de l’Est de la France n’appartenant pas au champ géographique couvert p a r l ’enquête, ceci a pour conséquence principale (i), par rapport à l'ensemble France entière, d ’exclure prés de 20 % du potentiel V.Q.P.R.D. présent en 1979/1980.

Ceci correspond, en 1984 - cf Annexe 1 -, à un peu plus de la moitié de la production des A.O.C. blancs (A lsace, Champagne, Bourgogne) et à environ 20 % de la production d ’A.O.C. rouges ou rosés (Beaujolais, Bourgogne, Maçonnais).

Ces vignobles d 'appellation voyant par ailleurs, d ’après le RG A1979/80,60 % de leurs productions vinifiées p a r des exploitations en caves particulières (représentant 62 % du nombre total d 'exploitations viticoles de cette zone), les résultats de l'enquête de 1986 confèrent au secteur coopératif un poids, en terme de volume produit et de n om bre d ’exploitations, plus fo rt qu’il ne l’est dans l'ensemble national - cf Annexe 2.

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• ABRÉVIATIONS FRÉQUEMMENT UTILISÉES DANS L’ARTICLE :

- SAO = Superficie potentiellement revendicable en VQPRD,- STV = Surface Totale en Vigne,- NS = Non Significatif,- mha = M illie r d ’hectares,— mhl = M illie r d ’hectolitres,- Mhl = M illion d'hectolitres.

• AVERTISSEMENT A U X LECTEURS :

Les informations nécessaires à l’analyse de la question centrale de l ’article - l ’évolution des mode d e commercialisation entre 1979 et 1985 - sont situées sur 3 fichiers différents :

• Le RGA 1979/80 : Informations agricoles générales : SAU 79, UTA 79, surfaces en vigne.

• Le recensement de la viticulture 1979/80 : Informations nécessaires à la défin ition des modes d e commercialisation 1979 et surfaces en vigne.

• L’enquête structure des exploitations viticoles de 1986 (ci-après dénommée « enquête viticole 1986 ») :Ensemble des informations nécessaires à la description de la situation 1985 (à l ’exception de certaines données agricoles générales permettant, par exemple, de défin ir l ’OTEX d ’appartenance de l'exp lo ita tion en 1985).

Il a été nécessaire ici, au fur et à mesure de l’avancement du raisonnement, de p riv ilég ie r l’utilisation de tel o u tel fichier ou de tel ou tel appariement (*) de fichiers (il aura it été en effet techniquement fo rt complexe de vo u lo ir « apparier » les 3 fichiers ensemble).

• Dans la première partie de l ’article - « Rappel de la Situation en 1979 » - c ’est l’appariement R G A 1979-1980/recensement de la viticulture 1979/80 qui a été utilisé : ce qui conduit à trava ille r globalement sur : 61.750 exploitations commercialisant du vin depuis la propriété et 102.050 apporteurs totaux en cave coopérative soit 163.800 exploitations commercialisant du vin en 1979 regroupant 882,4 mha de vigne, la STV 1979 g loba le étant de 921,0 mha sur l ’ensemble des 24 départements retenus.

• Dans la seconde et dans la troisième partie - « Principales modalités d ’évolution entre 1979 et 1985 » e t « Description de la Situation en 1985 » - c’est, sauf indication contraire, l ’appariem ent « Recensement de laviticulture 1979-1980/Enquête Viticole 1986 », qui est utilisé pour quantifier des données concernant lesexploitations pérennes, disparues ou vacantes en 1979 ; dès lors, compte-tenu des légères déviations liées à l'extrapola tion des résultats d ’une enquête par sondage, on travaille sur 61.050 exploitations commercialisant depuis la propriété et 100.000 apporteurs totaux en cave coopérative soit 161.050 exploitations comm ercialisant du vin en 1979 ( - 1,7 %/RGA 1979/1980) regroupant 872,1 mha de vigne, la STV 79 g lobale étant, dans ce cas, d e 912,1 mha ( - 1,0 %/RGA 1979/1980).

NB : Comme indiqué en annexe de méthode, lorsque l'on apparie le fichier 1986 avec un des deux autres, les exploitations filles ne sont pas prises en compte.

( * ) On entend par appariement (de fichiers), l'opération informatique permettant d ’accéder à l'ensemble des informations concernant une exploitation donnée, que ces informations soient initialement situées sur l'un ou l’autre des fichiers concernés. Les exploitations prise en compte dans une telle opération sont celles qui sont présentes d a n s les 2 fichiers et qui sont repérées par un même numéro d'identification.

(1) Une autre conséquence est la sous représentation de la vente de vendange fraîche à destination de la vinification, les régions Champagne et Alsace étant relativement plus concernées parce mode de transformation que la plupart des autres régions françaises. Ceci n’a d'ailleurs que peu de conséquence, moins de 2 % de la production vinico le to ta le de la campagne 1979/1980 ayant été concernée par cette modalité d’écoulement de la production.

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On abordera ici l ’évolution des exploitations envisagée selon leurs modes de commercialisation des produitsviti-vinicoles entre 1979 et 1985 selon le plan suivant :

- Rappel rapide de la situation 1979, (on défin ira dans ce paragraphe les principales caractéristiques structurelles desexploitations concernées par un même mode de commercialisation).

- Description des principales caractéristiques structurelles des exploitations concernées par les modalités d ’évolution les plus marquantes.

- Description des principales caractéristiques structurelles et socio-économiques des exploitations com m ercialisant un produit viti-vinicole en 1985 et comparaison globale avec les données de 1979.

L’enquête viticole 1986 étant un sondage (cf annexe de méthode), l'im possibilité de recourir, si l ’on veut rester significatif sur le plan statistique, à la to ta lité des croisements nécessaires à l'analyse, a conduit à p riv ilé g ie r l’aspect « mode de transformation du raisin » dans l'étude du mode de commercialisation des exploitations v itico les.

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I - LA SITUATION EN 1979/1980

L’ob jectif de ce rapide rappel (i) de la situation 1979/1980 est de dégager des populations de même mode de commercialisation, homogènes au regard de certaines de leurs caractéristiques structurelles.

En effet, il serait dangereux de considérer de prime abord, l ’évolution moyenne des exploitations concernées par un même mode de commercialisation comme une évolution caractéristique de ce mode. Car, si ces exp lo ita tions ont des structures fo rt différentes, cette évolution moyenne pourra it n'être alors que la résultante de plusieurs composantes, chacune d ’entre elles étant p lutôt liée à un type particu lier de structure d 'exp lo ita tion de départ (l'ensemble de ces types pouvant être représentés au sein du mode de commercialisation considéré).

On s’appuie ici, pour ce fa ire, sur les études antérieures (i) et les autres documents du présent ouvrage. Une approche rapide de l'ensemble de ces analyses fa it ressortir clairement que, parm i les données structurelles utiles à la compréhension de l ’évolution des exploitations viticoles, les premières à prendre en compte sont celles qui visent à caractériser la place in itia le de l ’ate lier viticole dans le système de production de l ’exploitation.

Même en sim plifiant à l ’extrême, cette place peut au moins être envisagée de deux manières d ifférentes :

en valeur absolue : la superficie viticole totale de l 'explo ita tion peut être considérée comme une donnée à la fois simple et centrale pour quantifier cette place, particulièrem ent dans la mesure où l ’ensemble des exp lo ita tions durecensement v itico le de 1980 étaient toutes « commercialisantes d ’un produit v iti-vin icole » (2),

- en valeur relative : l'OTEX initia le d'appartenance de l ’explo itation viticole ou à défaut (3) le taux de v itic o lité (c.a.d. : STV/SAU) perm ettent de situer cette place, par rapport à l’ensemble de l ’exploitation.

C'est pourquoi, on cherche ici, dans un prem ier temps, à analyser la population viticole de chaque mode decommercialisation en 1979 à travers une grille croisant la ta ille en vigne et le taux de viticolité.

La situation en 1979, est décrite par le tableau 1 : celui-ci fa it clairement ressortir la très nette prédom inance des exploitations qui commercialisent du vin, et la différence importante de structure moyenne existant entre les apporteurs totaux en cave coopérative et les caves particulières. On notera, par ailleurs, la SAU 1979 importante, en terme re latif, des exploitations ne commercialisant pas de vin (16,6 ha/exploitation).

(1) Pour l ’exploitation des résultats du recensement de la viticulture 1979/80, consulter S.C.E.E.S. collection de statistiques agricoles n° 213, février 1983 « exp lo ita tions viticoles et viticulteurs ».

(2} On ne retient pas ici la production pour quantifier la place de l’atelier viticole au sein de l’exploitation dans la mesure où, abstraction faite des problèm es d ’unités qui se poseraient dès lors que le produit commercialisé n’est pas du vin, il faudrait également se pencher sur la part revendiquée en VQPRD pour analyser les résultats dans lo mesure où le rendement de ces vins fa it l'objet de limites réglementaires.

(3) La détermination de l ’OTEX (orientation technico-économique de l’exploitation agricole déterminée en examinant la ou les quelques spéculations agricoles dominantes en terme de marge brute « standard »} des exploitations enquêtées en 1985 n'est pas réalisable (cf annexe de méthode et questionnaire).

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Tableau 1 : Description de la situation en 1979 sur les 24 départements

CavesParticulières

A pport partie l en Cave coop

« Mixtes »

A p p o rt to ta l en cave

coopéra tive

Ensemble des commercialisants

du vin

Necom m ercia lisant

pas de vin

TotalGénéral

E xplo ita tion Nom bre %

55 950 30,6

5 800 3,2

102 050 55,8

163 800 89,6

19 000 10,4

182 200 100

STV 1979 mha 388,3 67,0 427,1 882,4 38,7 921,0

VQPRD % 42% 46% 40% 41 % 18% 40%

STV moyenne par exp lo ita tion ha 6,9 11,6 4,2 5,4 2,0 5,0

SAU moyenne par exp lo ita tion ha 22,0 24,3 9,6 14,4 16,6 14,6

Taux de v itico lité moyen % 31 48 43 38 12 34

UTA to ta le par exp lo ita tion UTA 2,2 2,6 1,2 1,6 1,45 1,6

Prod. 79 de vinmlh 32918 5 102 30 482 68 502 2 448 70 950

Prod. 1979 moyenne exp lo ita tion hl 600 880 300 420

(1)

129 390

(1 ) Dont 1 633 mhl en Charentes soit, pour 3 550 exploitations concernées, une production moyenne vinifiée de 460 hl par exploitation correspondant en majeure partie à de s vins distillés sur l'exploitation et commercialisés sous forme d’alcool.Dès lors, pour 15 450 exploitations hors Charentes, la production moyenne vinifiée par exploitation est de 50 hl et en grande majorité autoconsommée.

Source : RGA 1979- Enquête structure des exploitations viticoles 1986

On séparera, dans le cadre de ce paragraphe, les exploitations commercialisant du vin en deux g rands groupes :

- les apporteurs totaux en cave coopérative,

- les exploitations commercialisant du vin au départ de la propriété (on regroupe ici caves particulières et « mixtes » : en effet, dans les régions où ces dernières exploitations sont bien représentées - Aquita ine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon - leurs surfaces moyennes en vigne sont assez proches de celles des caves particulières, bien que ceci" ne ressorte pas de manière claire au niveau des résultats moyens obtenus sur les 24 départements ; v o ir annexe 6).

A - Les exploitations commercialisant du vin au départ de la propriété en 1979(Annexe 2 bis et 3)

Toutes classes de ta ille confondues, les exploitations de ce type se répartissent selon le taux de viticolité d e la manière suivante :

Taux de v itico lité 0 -1 9 % 20 - 39 % 40 - 59 % 60 - 79 % 80 % et plus Ensemble

N om bre d 'exp lo ita tions en % 36% 18% 11 % 10% 24% 100% (61 750)

Le graphique 1 ci-après, tend à fa ire ressortir trois sous-populations pour les exploitations « mixtes » ou en cavesparticulières :

- celles ayant moins de 5 ha de superficie en vigne, à grande m ajorité à ate lier viticole non dominant, voire m arg ina l (75 % de ces exploitations ont moins de 50 % de taux de v itico lité et 55 % moins de 20 %).

- celles ayant plus de 12 ha de superficie en vigne à grande m ajorité à atelier viticole dom inant (78 % des explo itations ont plus de 50 % de taux de viticolité et 52 % plus de 80 %).

- celles ayant entre 5 et 12 ha de vigne, apparaissant comme intermédiaires, l’ate lier viticole peut y être dominant (26 % des exploitations ont plus de 80 % de taux de viticolité) ou, a contrario non dominant (30 % des exploitations a y a n t entre 20 et 40 % de taux de viticolité) mais rarement marginal, (14 % seulement des exploitations ont moins de 20 % de taux de viticolité). L 'activité viticole constitue dès lors, au moins une part non négligeable du produit b ru t de l’exploitation.

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Graphique 7 : Répartition des exploitations commercialisant du vin à la propriété selon le taux d e viticolité en 1979.

Nombre d'exploitations de chaque classe de taille

en %

B - Les apporteurs totaux en cave coopérative en 1979

Graphique 2 .- Répartition des exploitations en apport total en cave coopérative selon le taux de viticolité en 1979.

Nombre d'exploitationsNombre d'exploitations de chaque (toutes classes de taille

classe de taille en vigne (en %) confondues)

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Le graphique 2 (cf annexe 4) fa it ressortir qu'en moyenne, sur l ’ensemble des classes de ta ille , les coopérateurs possèdent des exploitations où l ’a telier viticole est nettement dom inant (72 % des exploitations ont plus de 50 % de ta u x de vitico lité et 54 % plus de 80 %). Ce phénomène se vérifie pour toutes les classes de ta ille (i).

A ce titre, la population des apporteurs totaux en cave coopérative de 1979 apparaît comme plus homogène que ne l'est celle des exploitations qui commercialisent du vin au départ de la propriété.

M algré cela, il subsiste des éléments de disparité importants dans la mesure où, si en moyenne les coopérateurs o n t de petits ateliers viticoles (51 % des exploitations ayant moins de 2 ha et 90% moins de 10 ha de vigne), la répa rtition du vignoble entre les différentes classes de ta ille en vigne fa it ressortir que les exploitations de plus de 10 ha concentrent à elles seules 46 % du potentiel viticole. Cependant la lecture du graphique 3 ci-dessous ne permet pas de repérer de manière simple une discontinuité permettant d 'op ter pour une partition significative de la population des apporteurs totaux en cave coopérative.

NB : les plus de 12 ha font 38 % de la production des coopérateurs e t les plus de 7 ha, 66 %.

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Graphique 3 .- Répartition des exploitations et du potentiel viticole détenu selon les classes de taille en v ig n e .

Nombre d'exploitations Superficie viticole totale

moins del de3 de5 de7 de 10 15 hade 1 ha à3ha à5ha à 7 ha à 10ha à15ha et plus

Dès lors, il aura it vraisemblablement fa llu s'orienter vers l'étude d'une partition des apporteurs totaux, non plus en se préoccupant de la place de l'a te lie r au sein de l’explo itation, mais plus globalement, de la place de l'e xp lo ita tion agricole dans la déterm ination du statut social de la fam ille du chef d'exploitation.

L'existence massive de petites exploitations, en terme de SAU, suggère en effet cette approche, car on peut supposer qu’elles ne constituent pas, dans un nombre im portant de cas, l'unique source de revenu du ménage du chef d 'explo ita tion.

Dans cette optique, il s’avère alors utile de distinguer par exemple les exploitations de fa ib le ta ille SAU, ou de m oins d'une UTA, des autres apporteurs totaux en cave coopérative.

Ceci, comme le montre le graphique 4 (établi à pa rtir de l’annexe 5), conduit à une partition assez nette des apporteurs totaux, les exploitations de moins de 5 ha SAU étant quasiment toutes des exploitations de moins d ’une UTA.

Mais, pour des raisons liées à la difficu lté technique d 'appa rie r 3 enquêtes, il n’a pas été possible dans le cadre d e ce trava il, de suivre en fonction de ce type de critère, l'évolution de sous-populations homogènes d 'apporteurs to taux en cave coopérative entre 1979 et 1985 (2).

{1 ) Les résultats les plus éloignés de cette moyenne concernent : les exploitations de moins de 1 ha pour lesquelles néanmoins 64 % des exploitations ont plus de 50 % de ta u x de viticolité, et 51 % plus de 80 %, et, les exploitations de plus de 30 ha de vigne pour lesquelles, les exploitations de fort taux de vitico lité sont très nettement majoritaires, 93 % des exploitations ayant plus de 50 % de taux de viticolité.

(2) Cf. encadré.

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Graphique 4 .- Répartition du nombre d’exploitations en apport total en cave coopérative selon la taille SAU

Nombre d'exploitations en %

moins de 5 de 15 de 30 50 hade 5 ha à 15 ha à 30 ha à 50 ha et plus

Néanmoins, comme le montre l’annexe 7, la va riab ilité observée, en matière de niveau moyen de production par ate lier (i), entre les apporteurs totaux des différentes régions de production, est nettement moindre que ce lle observée pour les exploitations commercialisant du vin depuis la propriété (toutes tailles en vignes confondues).

On peut également remarquer que la partition de ces dernières exploitations, selon les catégories de ta ille en vigne précédemment indiquées, permet de ramener les variations interrégionales à des valeurs plus proches de celles observées pour les apporteurs totaux.

Ainsi, on pourra it considérer que les variations importantes observées entre les régions, en ce qui concerne la ta ille moyenne des ateliers viticoles des « commercialisants du vin depuis la propriété », ne sont dues qu'à des différences de répartition de ces exploitations selon les trois classes de ta ille . En effet, comme le montre l’annexe 6 bis :

- les apporteurs totaux en cave coopérative de certaines régions n’ont pas un taux de viticolité moyen élevé mais il subsiste un élément d ’homogénité im portant ; la petite ta ille des ateliers viticoles dans toutes les régions (Corse exclue),

- les caves particulières,de moins de 5 ha de certaines régions ont des taux de v itico lité élevés, mais la rup tu re à 5 ha reste néanmoins significative : les taux de viticolité enregistrés pour cette classe de ta ille restent nettement in férieurs à ceux des classes supérieures.

Ces considérations conduisent donc à diviser l ’univers des producteurs commercialisant du v in en quatre catégories (2) dont les caractéristiques principales sont indiquées dans le tableau 3, et à suivre les principales modalités d ’évolution 1979/85 des producteurs commercialisant du vin à travers cette partition.

(1) On retient ici la production car c'est un indicateur de taille qui inclut, comme indiqué précédemment, le plus d ’éléments de variabilité dont, principalement, le rendement.

(2) Ces catégories très différentes en nombre d'exploitations présentent l ’avantage de correspondre à des types d'exploitations peu variables selon la rég ion considérée.

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Tableau 2 Répartition des exploitations commercialisant du vin selon le m ode de commercialisation en 1 9 7 9 par région

N om bre d ’exp lo ita tions en %

N om bred 'exp lo i­tations

V o lum e de v in

p ro d u it en m hl

Apporteurs totaux

en cave coopéra ­

tive

Explo ita tions com m ercia lisant du vin à la p roprié té

Ensemble STV 79 moins de 5 ha

STV 79 5-12 ha

STV 79 .12 ha et plus

Centre 10 90 68 20 NS 5 850 1 070

Pays-de-Loire NS 98 76 16 6 10 200 2 307

Poitou-Charentes 8 92 50 30 12 15 250 11 361

Aqu ita ine 37 63 36 16 11 19 300 7 371

Midi-Pyrénées 42 58 42 12 4 14 650 4 785

Drôme + Ardèche 81 19 17 NS NS 9 250 1 572

Languedoc-Roussillon 88 12 3 3 6 65 100 31 660

Provence-Alpes-Côte d 'Azur 93 7 1,5 1,5 3 22 950 6 696

Corse 37 63 37 NS 20 1 350 1 727

24 départem ents 62 38 22 9 6 163 800 68 502

Tableau 3 ; Caractéristiques principales des commercialisants du vin en 1979

Exploi­tations

Superficieto ta le

v itico le1979

Superficiepotentie lle

VQPRD1979

ProductionVinifiée

Volume commercialisé)

depuis la Propriété

Volum e C om m ercia lisé

à d 'au tres fins q u 'e n

vrac au n é g o c e *

STV 79 Nom bre % mha % mha % mhl % mhl % mhl %

Explo ita tion com m ercia lisant

du vin à la p roprié té

moins de 5 ha 36 500 22 67,7 821,2

31 % 6 5 007 7 3 026 12 327 8

5-12 ha 14 900 9 116,1 1347,9

41 % 13 11 066 16 6 609 27 524 18

12 ha et plus 10 350 6 271,5 30122,1

45%33 21 951 32 14 574 60 2 167 74

Apporteurs to taux en cave coopéra tive 102 050 62 427,1 48

170,8 40 % 47 30 482 44 - - - -

Ensemble des commercialisants du vin 163 800 100 882,4 100

365,9 41 % 100 68 502 100 24 210 100 2 928 100

* exclus égalem ent les volumes d irigés aux d istillations d ’ intervention.

Cette partition, étab lie principalement à partir du mode de transformation du raisin et de la ta ille en vigne, pe rm e t également de quelque peu typer d ’autres éléments à prendre en compte pour identifier des modes de com m ercia lisa­tion ; à savoir l'o rienta tion qualitative du vignoble et le choix du partenaire commercial (ou plus exactement du c irc u it de commercialisation), comme le montre le tableau 4.

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Tableau 4 : Ecart entre les types de commercialisants du vin en m atière de superficie VQPRD e t de circuit commercial en 1979

SCEESCSA/E 277

EN INDICE (100 pour la va leur obtenue pour l'ensemble

des com m ercia lisant du vin)

Part de superficie poten tie lle revendicable

en A .O .

Part de la com m ercia lisation s'e ffectuant autrement qu'en vrac au négoceSTV 1979

Exploitations moins de 5 ha 76 65com m ercia lisant du vin 5 à 12 ha 100 66à la proprié té 12 ha et plus 110 123

A pporteurs to taux en Cave coopérative 98 -

Ensemble des commercialisants du vin 100(41 %)

100

Il - PRINCIPALES ÉVOLUTIONS DES MODES DE COMMERCIALISATIONA - Les flux les plus marquants

siTUATI

ON

1979

35.150

EXPLOITATIONS COMMERCIALISANT UN PRODUIT VITI-VINICOLE EN 79/80

160.600 EXPLOITATIONS COMMERCIALISANT DU VIN

19.150 - COMMERCIALISANT UN PRODUIT VITICOLE AUTRE QUE LE VIN

11.150 2.550 5.450 1.000

SITUATION

1985

FLUX B : 46.300

LFLUX A : 124.450

E CX OP ML MO E1 R T N C (AVEC OU SANS VIGNE,

A O 1 Y COMPRIST N A EXPLOITATIONS1 L O 1 DISPARUES)

N SS A

NTEs

T1.350

EXPLOITATIONS COMMERCIALISANT UN PRODUIT VITI-VINICOLE

EN 1984/85

133.000 EXPLOITATIONS COMMERCIALISANT

DU VIN

3.700 COMMERCIALISANT UN AUTRE PRODUIT

QUE LEVIN

I s ._______I_______

3.100

EXPLOITATIONS CRÉËES ENTRE 1979 ET 1985 (FILLES)

4.600

Source : Recensement de la v iticu ltu re 1979-1980 et enquête v iticu ltu re 1986 (e xp lo ita tions vacantes exclues en 1985)

- 114 -

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Les deux aspects les plus marquants de l’évolution des modes de commercialisation entre 1979 et 1985 sont :

- D ’une part, le passage de la situation de « commercialisant un produit v iti-vinicole » en 1979 à celle de « non commercialisant » en 1985. Que ce phénomène s'accompagne ou non de la disparition de l ’exp lo itation ou de l ’a te lie r viticole, il concerne plus le quart des exploitations viticoles présentes en 1979/80 (flux B).

- D ’autre part, l’accroissement du poids re la tif des exploitations commercialisant du vin. Représentant dorénavant 97 % des « exploitations commercialisant un produit v iti-vin icole », ces exploitations ne constituaient que 89 % de cet ensemble en 1979.

SCEESCSA/E 2 7 7

B - Les exploitations ayant abandonné la commercialisation d ’un produit viticole entre 1979 et 1985

Les données utilisées dans les paragraphes suivants ont été tirées des annexes 8 à 14.

La notion de « producteur commercialisant » mérite à ce niveau d'être précisée.

Lors du RGA viticole de 1980 et de l'enquête structure des exploitations viticoles 1986, ont été considérés comme commercialisant du vin, les producteurs qui déclaraient à la D irection Générale des Impôts, commercialiser to u t ou partie de leur production pendant respectivement les campagnes 79/80 (i) et 84/85.

La dim inution en nombre de producteurs et, en superficie viticole, des producteurs déclarant « réserver leur production à la consommation fam ilia le » (déclaration simplifiée) est visible sur la période 70/71 à 85/86 comme le montre l'annexe 13.

Néanmoins, on peut remarquer qu’en cas de fortes récoltes « vins de table et de pays » (en 70/71, 73/74, 74 /75 , 76/77 et surtout 79/80), on assiste à une accélération de la décroissance de ces superficies accompagnées parfois d 'une croissance de la surface déclarée par des commercialisants.

Ce phénomène s’explique par le passage de déclarations simplifiées (voire l ’absence de déclaration) à « commercialisant tout ou partie de sa production ». L'importance des productions réalisées, les années de fo rtes récoltes, sur des superficies ne donnant en période normale pas lieu à commercialisation, explique ce phénomène qu i est effectivement à prendre en compte dans l ’évolution du vignoble donnant lieu à commercialisation.

Il tend à montrer, à la marge, le caractère conjoncturel pour certaines exploitations viticoles de l’é ta t de « commercialisant ». Ceci peut également conduire à biaiser la mesure de la régression du nombre d 'exp lo ita tions « commercialisantes » si la comparaison de ces données se fa it entre deux récoltes d ’inégale importance.

Ainsi donc, la comparaison directe des résultats des «com m ercialisants» entre 1979 et 1985 conduit-e lle vraisemblablement à une certaine surestimation des exploitations devenues « non commercialisantes » ; on peut, de plus, préciser que sur les 24 départements, c ’est probablem ent les zones de production où les ateliers viticoles sont en moyenne de fa ib le dimension (en terme de volume produit) et où les exploitations n’étant pas liées à la coopération sont nombreuses, que cette surestimation risque d'être la plus forte.

Les exploitations ayant abandonné la commercialisation d ’un produit viti-vinicole entre 1979 et 1985 peuvent être subdivisées en 3 catégories distinctes :

I - Celles ayant disparu en tant qu’exploitation agricole entre 1979 et 1985

II ressort du tableau 5, qu'en matière de d isparition d 'exp lo ita tion viticole depuis 1979, ce sont les petites exploitations en vigne qui sont les plus touchées (2).

Le mode de commercialisation viticole de l ’explo itation ne semble jouer ici qu’un rôle exp licatif marginal.

Ce sont les modes de transform ation du raisin qui comportent le plus d'exploitations de petite ta ille , qui ont les taux de disparition les plus élevés, à savoir : les apporteurs totaux en cave coopérative et les producteurs ne com m ercialisant pas de vin.

(1) Précisons qu'en 79/80, les communes où ¡1 y avait eu en moyenne sur les campagnes 77/78, 78/79 et 79/80 moins de 100 hl déclarés commercialisés, avaient été exclues du champ de l’enquête.

(2) L'analyse menée dans le chapitre 3 permet de penser qu’il s'agit également d ’exploitation de petite taille SAU.

-115 -

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SCEESCSA/E 277

Tableau 5 : C a ra c té r is t iq u e s p rin c ip a le s d es e x p lo ita t io n s d isp a ru e s

Com m er­c ia lisant un autre p rodu it

que le vin en 1979

C om m ercialisant du vin en 1979

Apporteurstotauxcave

coop.*

Com m ercialisant d u vin à la p roprié té TotalEnsemble

EnsembleSTV 79

moins de 5 haSTV 79

5-12STV 7 9

12 ha e t p lus

ExploitationsN om bre 2 500 19 600 13 400 6 200 4 950 950 300 22 100

disparues% / e exp 79 12,9 12,2 13,4 10,2 13,8 6,4 2,9 12,2

STV 79/explo itations disparues

ha 1,6 2,6 2,2 3,5 1,5 7,9 23,3 2,5

SAO/STV en 79% - 36,3 % 37,8 % 34,2 % -

ind /% SAO pr E exp 79

- 89 95 80la rubrique obtenue pour l'ensemble des

-

Rendement moyenh l/ha - 75 68 83 exploitations

présentes dans-

Ind /rd t. p r £ exp 79

- 97 95 99 -«—la ca tégorie en 1979 -

ExploitationsNom bre 300 2 900 15 500 1 150 3 000

disparues avec une prim e d 'a rrachage** % / £ exp 79

disparues12 15 11,5 18,5 13,5

* Production vinifiée 79 : 2,04 Mht, Superficie arrachée avec prime : 2 299 ha** On considère ici l'ensemble des arrachages primés (à 90 % constitué d'arrachages définitifs)

Source : RGA 1979 - Enquête structure des exploitations viticoles 1986

Sur le plan des caractéristiques au sein d ’un mode de commercialisation donné, les exploitations a y a n t disparu qui semblent se démarquer le plus de leur population d ’orig ine sont celles ayant commercialisé du vin au dépa rt de la propriété.

En effet, elles ressortent comme ayant un taux de superficies potentiellement revendicables en VQPRD sensiblement inférieur à celui obtenu en moyenne sur les exploitations présentes dans cette catégorie en 1979.

Néanmoins, il est probable que cet aspect n’est pas suffisant pour expliquer la différence sign ifica tive observée en matière de taux de demande de prime d ’arrachage entre les coopérateurs (11,5%) et les autres exploitations commercialisant du vin (18,5 %) (i).

Par ailleurs, on peut remarquer que la productivité du vignoble des exploitations ayant disparu n ’est pas, en moyenne, différente de celle obtenue sur les populations d 'origine.

Comme le montre le tableau 6 ci-dessous, l’ impact des primes d'arrachage sur les exploitations a y a n t disparu, considéré cette fois-ci en hectares de vigne arrachés, a été plus im portant dans les exploitations com m ercialisant du vin depuis la propriété, et plus spécifiquement dans celles qui commercialisaient en vrac au négoce en 1979. Ces dernières représentent à elles seules 56 % des superficies arrachées avec prime des exploitations commercialisant du vin en 1979 et ayant disparu depuis.

Tableau 6 : Caractéristiques des exploitations disparues selon le circuit de commercialisation

Com m ercialisant du vin à la p roprié téApporteurs

to taux en cave

coopéra tiveEnsemble

Vin vendu au négoce

en vrac uniquement

Vrac dom inant

(plus de 2 /3 des vol. comm.)

Autres

Exploitations disparues Nom bre 6 200 4 950 850 400 13 400% / £ exp 79 10% 11 % 7 % 11 % 13%

Taille moyenne 79 des ateliers viticoles ha 3,5 3,6 2,7 4,0 2,2

Superficie moyenne arrachée avec0,17prim e des exp lo ita tions disparues ha 0,51 0,62 0,11 -

% de STV 14% 17% 4 % 8 %

Source : RGA 1979 - Enquête structure des explo ita tions viticoles 1986

(1) En effet, les parts de vignoble potentiellement VQPRD des exploitations disparues sont proches dans les deux cas (37,8 % pour les apporteurs to ta u x et 34,2 % pour les exploitations commercialisant depuis la propriété).

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On peut, par ailleurs, remarquer le taux de disparition non négligeable d 'exploitations commercilisant plus du t ie rs de leurs vins conditionnés ; mais il s’agissait là d ’ateliers viticoles de petite ta ille , particulièrem ent si on les compare à le u r population d ’origine dont la STV 79 moyenne éta it de l'ordre 15 ha.

Le plus fo rt taux de disparition est observé, pour les apporteurs to taux en cave coopérative, dans la ré g io n Poitou-Charentes - 33 % - (et plus particulièrement en Charente-Maritime) et, pour les commercialisants au d ép art d e la propriété, en Corse - 27 % - et en Poitou-Charentes - 1 5 % - .

En matière d'exploitation ne commercialisant pas de vin en 1979, c'est en Languedoc-Roussillon que l’on p e u t relever le plus fo rt taux de disparition - 34 %

2 - Les exploitations ayant abandonné l’activité viticole entre 1979 et 1985

Tableau 7 : Caractéristiques principales des exploitations ayan t abandonné l’ate lier viticole

Commer­cialisant un autre produ it

que le vin en 1979

Com m ercialisant du vin en 1979

Apporteurs to taux

en cave coop.*

Commercia isant du vin à la p rop rié té To ta lEnsemble

EnsembleSTV 79

moins de 5 haSTV 79 5-12 ha

STV 79 12 ha et plus

ExploitationsNom bre 1 500 7 950 4 900 3 050 2 600 300 150 (1) 9 450

concernées% / E exp 79 7,8 4,9 4,9 5,0 7,3 2,0 1,5 5,3

STV 79/explo itations concernées ha 1,6 2,8 1,9 4,2 1,5 9,3 40,0 2,6

SAO/STV en 79(%)

% - 11 12,5 10100 = va leu r de

-

ind /% SAO p r exp 79

- 27 31 23la rubrique obtenue pour l'ensemble des

-

Rendement moyenh l/ha - 79 70 87

explo ita tions présentes dans -

Ind /rd t. p r exp 79 - 102 98 104 -< —

la ca tégorie concernée en 1979 -

(*) Production vinifiée 0,66 Mhl, superficie arrachée avec prime 5 643 ha Source : RGA 1979 - Enquête structure des exploitations viticoles 1986

- Contrairement à ce que l’on a observé sur les exploitations ayant disparu, les exploitations ayant abandonné l'a c tiv ité v iticole entre 1979 et 1985 ne sont pas toutes de petites exploitations. Il semble qu’à ce niveau une partie des d ifférences de comportement, dans lesquelles bien évidemment la ta ille SAU de l'explo itation joue un très grand rôle, s’exp lique par des modes de commercialisation différents. En effet, les charges liées par exemple à la maintenance d'un m a té rie l de v in ification pesant directement sur les exploitations en cave particulière, celles-ci, à ta ille moyenne de l ’a te lie r v iticole similaire, semblent prendre plus fréquemment la décision d 'abandonner totalem ent la viticulture. Ceci est d ’autant plus aisé, comparativement aux apporteurs totaux, que ces exploitations sont, lorsque leur ta ille en vigne n 'est pas élevée, le plus souvent non spécialisées en viticulture.On observe également des taux élevés de disparition de l'a te lie r viticole pour les exploitations qui en 1979 commercialisaient uniquement des produits en amont ou en aval du vin, du raisin de tab le ou du matériel de reproduction de la vigne (à l'exclusion du vin), c'est-à-dire des exploitations qui, le plus souvent, sont éga lem ent elles-même des « metteurs en marché ».

- Les exploitations commercialisant un produit v iticole au départ de la propriété ayant arrêté l'activ ité viticole, bien que moins nombreuses que les apporteurs totaux ayant suivi la même évolution, représentent à elles seules plus de la m o itié des superficies viticoles sorties de l'ensemble de ces exploitations (arrachage bien sûr, mais également mise à b a il ou vente de parcelles couvertes de vignes). Parmi les exploitations v in ifiant à demeure, celles de grande ta ille (12 ha et plus) ne pesant en terme de nombre d ’exploitations que très peu, représentent près de 25 % de la superficie totale so rtie des exploitations ayant abandonné leur ate lier viticole.

- Une caractéristique im portante des exploitations qui ont abandonné l'activité viticole entre 1979 et 1985 réside dans leur fa ib le taux de superficie potentiellement revendicable en VQPRD. Ceci est particulièrem ent sensible dans les exploitations qui commercialisaient du vin au départ de la propriété et plus particulièrem ent pour celles qui commercialisaient en vrac au négoce.

- Ainsi les primes d ’arrachage jouent-elles ici un rôle important. Elles représentent, dans ce cas, 58 %des sorties de vignes (14,2 mha sur 24,6 mha) et jusqu'à 70 % des sorties de vignes des exploitations qui ne commercialisaient du vin à la propriété qu ’en vrac au négoce.

- En matière d ’abandon de l’activ ité viticole, les taux les plus élévés sont observés en Midi-Pyrénées (2).

(1) Exceptionnellement, malgré le très fa ib le nombre d'exploitations concernées -150-, on indiquera ici les données viticoles les concernant compte tenu de la taille moyenne élevée de leur atelier viticole et donc de leur vraisemblablement faible coefficient d ’extrapolation, (cf annexe méthode)

(2} Exception faite de la Corse mais don t les résultats ne sont significatifs que tous modes de commercialisation confondus.

- 117-

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3 - Les exploitations ayant encore de la vigne en 1985 mais n’ayant pas commercialisé de produit viti-vinicole pendant la cam pagne 1984/85

SCEESCSA/E 277

Tableau 8 Principales caractéristiques des exploitations ayant conservé de la vigne et ne commercialisant plus

Commer­cialisant un autre produ it

que le vin en 1979

Com m ercialisant du vin en 1979

Apporteurs to taux

en cave coop.*

Com m ercialisant du vin à la p roprié téTotal

EnsembleEnsemble STV 79

moins de 5 haSTV 79 5-12 ha

STV 7 9 12 ha e t p lus

ExploitationsN om bre 7 100 7 650 1 300 6 350 6 200 NS NS 14 750

concernées% / £' exp 79 37 1 10 17 NS NS 8

STV 79/explo ita tions concernées ha 0,6 1,2 1,3 1,2 0,8 NS NS 0,9

STV 85/explo ita tions ha 0,5 0,6 0,6 0,6 0,4 NS NS 0,6concernees Variation en % STV - 19 - 4 9 - 5 3 - 4 7 - 5 7 NS NS - 3 9

(*) En moyenne sur les campagnes 84/85 et 85/86, la production de ces exploitations est de 229 mhl de vins réservés donc à l’autoconsommation familiale ; ces exploitations on t par ailleurs bénéficié de 17 mha de prime d'arrachage entre 1979 et 1985 ce qui explique 12 % de la diminution de la superficie viticole.

Source : RGA 1979 • Enquête structure des exploitations viticoles 1986

Pour cet aspect de l’abandon de commercialisation entre 1979 et 1985, le mode de commercialisation semble être un angled'étude intéressant :

- Tout d'abord, le phénomène est particulièrement marquant chez les producteurs ne commercialisant pas de vin en 1979 mais, selon toute vraisemblance, des produits en amont du vin ; la part importante d ’exploitations de ce type (37 %) concernées par cette modalité devolution et la régression très modérée des ateliers viticoles de ces exploitations tendent à renforcer l'idée d'une possibilité de fluctuation conjoncturelle selon l'importance de la récolte, autour de la frontière « commercialisant/non commercialisant ».

- Au sein des exploitations qui commercialisaient du vin en 1979, les apporteurs totaux en cave coopérative sont logiquement peu concernés par cette modalité (moins de 1 % d'entre-eux).

Par contre, pour certaines exploitations de petite taille réservant tradionnellement leur production à la consommation familiale, la forte récolte de 1979 a très bien pu en faire des « commercialisant du vin depuis la propriété ». Néanmoins, bien que le phénomène ait pu être d'importance puisque 10 % des exploitations en caves particulières ou mixtes sont concernées, la taille moyenne de l’atelier viticole de ces exploitations a régressé nettement depuis 1979, particulièrement dans les exploitations de petite taille, transformant une partie de ces ateliers viticoles marginaux en de définitifs ateliers viticoles d’autoconsommation.

en résumé ; les exploitations qui ne commercialisent plus de produits viti-vinicoles en 1985 se ventilent selon les modes de commercialisation et les trois modalités d évolution possibles de la manière suivante :

Tableau 9: Nombre d’exploitations ayant quitté l’activité commerciale entre 1979 et 1985Unité ; nombre

Commer­cialisant un autre

produit que le vin en

1979

Commercialisant du vin en 1979

EnsembleApporteurs

totaux en cave

coopérative

Commercialisant du vin à la propriété

EnsembleSTV 79

moins de 5 haSTV 79 5-12 ha

STV 79 12 ha et plus

Disparition de l'exploitation 2500 13 400 6 200 4 950 950 300 22100

Abandon de l'atelier 1 500 4900 3 050 2 600 300 150 9 450

Conservation de l'atelier 7100 1 300 6 350 6 200 NS NS 14 750

Ensemble des sorties de l'activité commerciale 11 100 19 600 15 600 13 750 1 350 500 46 300

Var. STV 79/85 mha - 7 - 4 0 - 1 3 - 12 - 13 -1 3 - 8 5

NB : La variation de superficie enregistrée ne signifie pas la disparition du vignobJe au plan global Source : RGA 1979 - Enquête structure des exploitations viticoles 1986

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SCEESCSA/E 2 7 7

Graphique 5 : Modalités de sortie de la sphère commerciale des exploitations ayan t de la vigne en 1979 selon leur mode de commercialisation.

Apporteurs totaux en cave coopérative

I r

Apporteurs totaux en cave coopérative en 1979

J Exploitation commercialisant du vin à la propriété : STV 79 < 5 ha

Exploitation commercial isant du vin à la propriété : 5 ha ^STV79 < 1 2 ha

Exploitation commercialisant du vin à la propriété : STV 79 ^ 12 ha

Exploitation commercialisant 1 produit vini-vinicoleautre que le vin en 1979

| ' | ’ I ’ || Commercialis. 1 produit ■ I ■ I ! I il viti-vinicole en 84-85

U U U i

I Arrêt de commercialisation I avec STV 8 5 > 0

Abandon atelier viticole

Disparition

Exploitation commercialisant du vin à la propriété en 1979 -80

moins de 5 ha STV

| Exploit, commer­cialisant 1 produit

viti-vinicole en 79-80 mais pas de vin

5 à 12 haSTV ! 2 - et plusÎTlT STV■T IT Ii l i l

J Î 11*TTT. _

i li l i

izntDisparition Abandon de l’atelier Arrêt de la commercialisation 100000 35 750 14750 10350 19 1 50

vinicole des produits issus de la vigneavec STV 85 > 0

Source : RGA 1979 - Enquête structure des explo ita tions viticoles 1986

Les modalités « priorita ires » de sortie de l'activité commerciale sont assez sensiblement différentes selon les modesde commercialisation.

- La disparition ressort comme la modalité marquante pour les apporteurs totaux en cave coopérative, et représente 29 % de la to ta lité des sorties de la sphère commerciale observées entre 1979 et 1985 sur les 24 départements.

- L’abandon de la commercialisation d ’un produit v iti-vinicole avec conservation d ’un ate lie r v itico le marginal constitue pour les exploitations qui ne commercialisaient pas de vin en 1979 la modalité prio rita ire .

- Les exploitations de moins de 5 ha de vigne en 1979, qui représentent la grande majorité des exploitations v in ifian t à demeure sorties de la sphère commerciale, ont une évolution proche des exploitations qui ne commercialisent pas de vin. La disparition est cependant plus importante chez les premières. Parmi celles-ci, les explo itations comm ercialisant en vrac au négoce sont les plus touchées.

- Les exploitations de 12 ha et plus de vigne en 1979, soit disparaissent (bien évidemment rarement), soit abandonnent l ’a te lie r viticole, cette dernière modalité bien qu'encore moins fréquente que la première conduisant à une réduction de la superficie vitico le aussi importante qu'en cas de disparition.

C - Les exploitations viticoles commercialisant du vin en 1979 et 1985

Ces exploitations représentent 81 % des exploitations pérennes entre 1979 et 1985. En 1979 elles exp lo ita ien t786.3 mha de vignes, soit 86 % des superficies viticoles (exploitations vacantes exclues) e t représentent en 1985,779.3 mha de vignes soit 92 % des surfaces en vigne présentes dans les 24 départements.

- 119-

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Si l'on examine (tableau 10) les mouvements internes à ce groupe d'exploitations très largement p répondéran t, onpeut relever :

- La très grande « stabilité » des apporteurs totaux en cave coopérative et, à l'inverse la mobilité forte des « mixtes » dont 38 % ont supprimé en 5 campagnes leur ate lie r de v in ification alors que 23 % ont, au contraire, co upé les liens avec la coopération.

- La relative divergence des évolutions de superficie selon le mode de commercialisation in itia l. En effet, les coopérateurs progressent légèrement (+ 4 400 ha de vigne) alors que les exploitations commercialisant d u vin depuis la propriété régressent ( - 10 700 ha de vigne).

Tableau 10 : Les exploitations commercialisant du vin en 1979 et en vendant en 1985

a) Nombre d'exploitations b) Variation de superficie en vigne entre1979 et 1985 en %

SCEESCSA/E 277

Cave part. 1979 Mixtes 1979 A pp . Tôt. 1979 Ensemble 1979

Nom bre % N om bre % N om bre % N om bre %

Cave Part. 1985 36 200 91,5 1 200 22,9 650 0,8 38 050 30,6

Mixtes 1985 1 150 2,9 2 050 39,0 400 0,5 3 650 2,9

A p p o rt Total 1985 2 200 5,6 2 000 38,1 78 600 98,7 82 800 66,5

£ Comm. vin 1985 39 550 100 5 250 100 79 650 100 124 450 100

CavePart.1979

Mixtes1979

A p p o r tT o ta l1 9 7 9

Ensemble1979

- 1,7 - 4 ,5 + 9,1 - 1,6

+ 5,2 + 1,4 + 18,9 + 5,3

- 17,7 - 17,5 + 0,7 - 0 ,9

- 2,0 - 5,6 + 1,0 - 0 ,9

Ces éléments reflètent, en réalité, deux évolutions opposées d'am pleur différente :

En prem ier lieu, les 4 200 exploitations qui commercialisaient du vin à la propriété en 1979 et qui sont passées en apport to ta l, ont parallèlement sensiblement diminué la ta ille de leur ate lier viticole (soit une régression to ta le pour ces exploitations de - 6 100 ha), la surface viticole des caves particulières ou des mixtes « stables » (au nom bre de 40 600) évoluant, somme toute, assez peu.

En second lieu, les 1 050 « coopérateurs » de 1979 qui commercialisent du vin depuis la propriété en 1985, o n t augmenté la ta ille de leur ate lier (soit une progession g lobale de 1 200 ha), les apporteurs totaux en cave coopéra tive « stables » (78 600 exploitations) n'évoluant quasiment pas non plus en terme de superficie to ta le en vigne.

Ces 1 050 « exploitations » avaient initialem ent une superficie viticole moyenne de 8,7 ha, soit un po te n tie l viticole nettement plus élevé que celui de l’ensemble des apporteurs totaux en 1979 (4,2 ha) et, par contre, un ta u x de superficie potentiellem ent VQPRD légèrement moins élevé : 38 % (40 % pour l'ensemble des apporteurs totaux en 79).

La ta ille vitico le de ces exploitations a donc crû entre 1979 et 1985 pour atteindre 9,8 ha (soit 1 ha de v ig n e en plus, en moyenne, par rapport aux exploitations commercialisant à la propriété en 1985). Le taux de VQPRD a lui aussi augmenté pour atteindre 41 % mais reste inférieur à celui observé en moyenne pour les exploitations com m ercialisant du vin à la propriété en 1985, à savoir 49 %.

L’annexe 10 permet d ’analyser plus finement les "évolutions des exploitations qui com m ercialisaient du vin à la propriété en 1979 et qui en commercialisent toujours en 1985.

- Les e x p lo ita tio n s de ce typ e de m oins de 5 ha de STV79 sont, pour 12 % d ’entre elles, passées en cave coopérative (2 300 sur 21 600 exploitations), soit 55 % des exploitations « vin ifiant à demeure » passées en coopéra tive sur la période.Compte tenu de la fa ib le ta ille viticole des ateliers initiaux de ces 2 300 exploitations, ce passage ne s’est pas accompagné d ’une dim inution importante de leur vignoble. (— 900 ha, soit - 0,4 ha /exp lo ita tion, soit 1 5 % seulement des 6 100 ha « sortis » des 4 200 exploitations commercialisant du vin à la propriété en 1979 et a y a n t rejoint la coopération depuis).De plus, on peut remarquer que 61 % de ces exploitations n’avaient pas de superficie potentiellement revend icab le en VQPRD en 1979 et que ces 1 400 exploitations concentrent quasiment tout le solde négatif observé sur les 2 300 exploitations, soit - 800 ha.

- Les e x p lo ita tio n s en caves p a rticu liè res ou « m ix tes » ayant plus de 12 ha de STV en 1979 sont p o u r 10 % passées en cave coopérative (1 000 exploitations sur 9 850). L’élément marquant réside dans le fa it que les a te lie rs viticoles de ces exploitations ont fortement regressé : - 4 900 ha, soit - 4,9 ha/exp lo ita tion, soit près de 80 % d u solde global négatif en vigne ayant accompagné le passage en cave coopérative de l ’ensemble des exp lo itations initialement commercialisantes depuis la propriété ayant suivi cette évolution. On peut, par ailleurs, remarquer que ce solde négatif concerne également des superficies potentiellement revendicables en VQPRD (de 8 400 ha en 1979 à 6 750 en 1985 en 85 soit - 1 830 ha).Sur les 1 000 exploitations concernées, 400 n’avaient pas de superficie potentiellement VQPRD en 1979. A 79 % situées en Languedoc-Roussillon, ces exploitations, initialem ent sans possibilité de revendiquer une appe lla tion d ’origine, contrairement à ce que l ’on a observé pour les moins de 5 ha, ne concentrent pas une part plus que p roportionne lle du solde négatif (— 2 300 ha sur - 4 900 ha : soit 47 %).

- 120 -

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Ceci tend à monter que la logique du passage en cave coopérative de quelques grandes exploitations en caves particulières (ou mixtes) est davantage une logique de désengagement de la viticulture et de diversification, qu 'une logique de réorientation qualitative du vignoble.

- Ce sont les exploitations de taille interm édiaire en vigne qui passent le moins en cave coopérative : 6 % des 13 300exploitations initialement commercialisantes depuis la propriété, soit 850 exploitations. Ce phénomène ne s'accompagne quasiment pas d ’une dim inution de superficie viticole des exploitations concernées ( - 0,4 ha/exp. pour une superfic ie viticole moyenne de 7,8 ha en vigne).

en résumé : Pour les exploitations qui commercialisaient du vin en 1979 et qui continuent de le fa ire en 1985, la s ta b ilité du mode de commercialisation est manifeste, exception fa ite des exploitations « mixtes ».

Les quelques exploitations qui ont changé de mode de commercialisation entre 1979 et 1985 sont :• soit des apporteurs totaux en cave coopérative (peu nombreux : 1 % des 100 000 exploitations de ce ty p e

existant en 1979) de ta ille moyenne élevée qui commercialisent dorénavant tout ou partie de le u r production vinicole depuis la propriété (le mode « mixte » étant retenu dans 40 % des cas).

• soit des commercialisant du vin à la propriété passant totalem ent au mode de vinification e t de commercialisation coopératif (i). Ceci recouvre deux cas de figure assez distincts :* un désengagement partie l mais néanmoins sensible de la viticulture dans la m ajorité des exp lo ita tions

viticoles de grande ta ille en 1979.* une stabilité de l’ate lier viticole mais vraisemblablement accompagnée de l ’abandon du matériel de

vin ification dans la majorité des exploitations de petite ta ille ayant des VQPRD et une régression (de peu de conséquence en valeur absolue sur la dim inution du vignoble global) pour les autres a te lie rs viticoles de petite ta ille en 1979.

Ill - LA SITUATION EN 1985

Cette situation est le reflet des évolutions décrites dans la partie II mais aussi de la création de nouvelles exp lo ita tions viticoles ayant vu le jour, dans la quasi to ta lité des cas, en regroupant une partie des superficies en vigne des exploitations ayant diminué leur potentiel de production (y compris en disparaissant en tant qu’exp lo ita tion agricole).

Ainsi, alors que le solde des superficies viticoles établi (vacantes exclues) sur les seules exploitations présentes en 1979 amène à une réduction d'environ 89 mha (2), la comparaison des résultats 1979 et 1985 ne conduit qu'à une régression de 68 mha (de 912,1 mha à 844,0 mha d ’après l’appariement RGA Viti.80 x Enq. Viti.85).

La comparaison du Tableau 11, décrivant les principales caractéristiques structurelles des exploitations ayant d e la vigne en 1985, avec son homologue (Tableau 1) établi pour 1979, fa it ressortir que les exploitations com m ercialisant des produits viticoles autres que le vin ont vu leur nombre se réduire fortem ent : de 19 000 en 1979 à 3 700 en 1985, soit - 81 %.

Mais ce phénomène a touché de manière différente les exploitations commercialisant un produit en amont (moûts, moûts concentrés, vendanges pour vinification) ou en aval du vin (alcools devin obtenus sur l'explo ita tion) - réduction de 95 % de l’e ffectif 1979 - et celles spécialisées dans la production de raisins de table et/ou de matériel de reproduction de la vigne - réduction de 12 % de l’e ffectif 1979.

Rappelons qu’une partie importante des exploitations de ce type non retrouvées en 1985 n 'é ta ien t qu ’exceptionnellement commercialisantes (cf partie II) et qu'environ 5 400 d'entre-elles (soit 28 % de l'e ffectif in itial) o n t commercialisé en 1984/1985 du vin et ne sont donc plus comptabilisées dans cette catégorie.

(1) Ces exploitations étaient « mixtes » à 47 %.

(2) Dont - 5 mha venant des commercialisant un produit viti-vinicole en 1979 et 1985,- 5 mha venant des exploitations ayant abandonné la commercialisation d'un produit viti-vinicole entre 1979 et 1985 mais conservant de la vigne en 1985,- 23 mha venant des exploitations pérennes ayant abandonné la viticulture.- et 56 mha venant des exploitations disparues.

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Tableau 11 : Principales caractéristiques structurelles des exploitations commercialisant un produ it viti-vinicole en 1985

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Cavesparticulières

Apports partie ls en cave coop.

* M ixtes »

A pport to ta l

en cave coopérative

Ensemble des com m er­

cia lisant du vin

Ensemble des non

com m er­cialisant de vins

Ne com m er­cia lisan t pas de p rodu it v iti-v in i.

et STV 85 0

Totalgénéral

c i .. .. Nom bre Exp lo ita tion 0y

42 400 27,8

3 750 2,5

86 900 57,1

133 050 87,4

3 700 2,4

15 500 10,2

152 250 100

Surface to ta le en vigne 1985 mha 352,4 54,0 416,3 822,7 10,6 10,6 843,9

VQPRD % 49,0 49,6 41,9 45,4 11 - 44,9

Surface to ta le en vigne moyenne par exp lo ita tion ha

8,3 14,4 4,8 6,2 2,9 0,7 5,5

SAU moyenne p ar explo ita tion ha 24,6 27,7 10,0 15,1 13,7 15,9 15,2

Taux de v itico l ité moyen % 34 52 48 41 21 4 36

UTA to ta l p a r exp lo ita tion UTA 2,2 2,6 1,1 1,5 1,7 - -

Prod. 84/85 vin mhl 24 914 3 6 1 5 27 253 55 783 576 301 56 659

Prod. 84/85 moyenne par exp lo ita tion hl 590 960 310 420 160 20 370

(1 ) La grande majorité de ces 3 700 exploitations sont localisées dans les Charentes, où elles commercialisent depuis la propriété de l ’alcool de vins (eaux de vie A O C Cognac le plus souvent) distillés sur l'exploitation (ou à façon auprès de bouilleurs de crû) ; à l'exception de ces exploitations produisant 332 mhl de vins, les 244 mhl autres s o n t autoconsommés, (au même titre que les 301 mhl des non commercialisant avec vîgnes).

Source : Enquête structure des explo ita tions viticoles 1986

Carte 1 : Production de raisin frais pour Carte 2 .- Production de raisin de table 1 9 8 5 (Tonnes)vinification 1985 (hl)

Source : Enquête structure des explo ita tions viticoles 1986

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- d'une augmentation de la STV moyenne détenue par les exploitations commercialisant un produit en amont ou en a va l du vin (7,8 ha en 1985 contre 2,1 ha en 1979) mais, bien évidemment, insuffisante pour compenser, en m atière de potentiel viticole, l’effet de la réduction du nombre d ’exploitations,

- d'une dim inution de la STV moyenne détenue par les exploitations spécialisées dans la production de raisins de ta b le et/ou de matériel de reproduction de la vigne (de 1,8 ha en 1979 à 1,4 ha de vigne en 1985).

Par ailleurs, il est im portant de remarquer (cf Tableau 12) que l'ensemble des exploitations qui ne vendent pas de vin mais d'autres produits issus de la vigne, n’ont pourtant pas commercialisé en 1984/1985 la m ajorité des produits v itico les autres que le vin mis en marché pendant cette campagne.

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En matière de superficie, cette réduction importante du nombre d ’exploitations s’est accompagnée :

Tableau 12 : Ventilation des principales productions viticoles autres que le vin commercialisées en 1 9 8 4 /1 9 8 5 selon le type d'exploitation

Exploitations com m ercia lisant du vin Exploitations ne com m ercia lisant pas de vin

T o ta lCaves

particulières + mixtes

Apporteurs to taux

en cave coopérative

Ensemble

Vendeurs de vendanges

pour v in ifica tion

Spécialisés raisins

de tab le

Autres(1)

Ensemble

Q . de moûts, jus de raisins, moûts concentrés, et vendange fraîche pour vinification mhl

703 0 703 117 0 3 120 823

Vente de raisin de table (fruit) milliers de qx (2) 40 876 916 2 216 e 218 1 134

(1) Ces e xp lo ita tions com m ercia lisent su rtou t de l ’a lcoo l e t sont localisées dans les Charentes.(2) 15 134 e xp lo ita tion s possèdent en 1985 du v ignob le ap te à la p ro du c tion de raisins de tab le . S o u rc e : Enquête structure des e xp lo ita tions v itico les 1986

Les cartes 1 et 2 permettent de visualiser les régions principalement concernées par la production de vendanges fraîches pour vinification (Vaucluse, Gard et Hérault principalement) et de raisins de table (mêmes départements auxquels il convient d ’a jou ter le Tarn-et-Garonne).

En matière de « commercialisant du vin », on analysera ici, selon les modes de commercialisation, les résultats de l’enquête sur la structure des exploitations viticoles 1986 en les considérant sous trois axes principaux :

- la structure des exploitations (SAU, Emploi, STV, taux de viticolité et orientation qualitative du vignoble (VQPRD/VDT) constituent les principales données analysées),

- la production et le circuit de commercialisation des exploitations commercialisant du vin depuis la propriété,

- l’âge du chef d ’exploitation et l’activité des membres de sa famille.

A - La structure des exploitations commercialisant du vin en 1985

1 - Les exploitations commercialisant du vin depuis la propriété :

- La SAU moyenne d ’une exploitation commercialisant du vin depuis la propriété est en 1985 d ’environ 25 ha, soit en légère augmentation par rapport à celle de 1979 :22 ha. Ces 46 150 exploitations, en nombre nettement réduit par rapport à 1979 ( - 25 %), concentrent chacune plus de vignoble que leurs homologues du dernier recensement général de l’agriculture (8,8 ha contre 7,4 ha : + 19 %), tant et si bien que le vignoble globalement détenu par ce type d ’exploitations ne se réduit que d e 49 mha, soit de 11 %. Cette « concentration » est constatée dans toutes les régions de l’enquête à des degrés divers (cf. Annexe 6).

Sur la période, la croissance de l’atelier viticole moyen a été plus rapide que celle de la SAU moyenne. Ainsi les exploitations concernées voient-elles leur taux de viticolité augmenter.

Sur l’ensemble de ces évolutions globales, un parallélisme certain existe entre les caves particulières et les mixtes, même si ces dernières ont des tailles en vigne supérieures aux premières.

Les annexes 14 et 16 montrent, comme en 1979, que le croisement taille en vigne/taux de viticolité permet de repérer trois types d’exploitation commercialisant du vin depuis la propriété en 1985.

- Celles de moins de 5 ha de vigne, à taux de viticolité faible (18 450 exploitations sur 23 640, soit 78 %, ont un taux de viticolité inférieur à 50 %).

- Celles de 12 ha et plus de vigne, à taux de viticolité élevé (7 896 exploitations sur 10 201, soit 77 %, ayant plus de 50 % de taux de viticolité).

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- Celles ayant entre 5 et 12 ha de vigne où aucun de ces deux types de distribution basés sur le taux de v itico lité n’est réellement dominant mais où l'a te lie r vitico le n’est jamais négligeable dans le système de production de l’exploita­tion.

Ces éléments sont tout à fa it simila ires à ceux observés en 1979,l'im portant changement 1979/1985 rés idan t dans les réductions du nombre d ’exploitations qui, selon la classe de ta ille en vigne, se différencient nettement (cf. Tableau 13).

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Tableau 73 .- Inventaires des exploitations commercialisant du vin depuis la propriété selon la classe de taille en vigne (1) en 1979 et 1985

S u p e r f ic ie s en m h a

Surface to ta le en vigne inférieure à 5 ha

Surface to ta le en vigne com prise entre 5 -1 2 ha

Surface to ta le en vigne 12 ha e t plus

Ensem ble

Nom bred'expl.

Surface to ta le

en vigne

Surface en vigneà A .O .

N om bred 'expl.

Surface to ta le

en vigne

Surface en vigneà A .O .

Nom bred 'expl.

Surface to ta le

en vigne

Surface en vigneà A .O .

Nom bred'expl.

S u rfa ce to ta le

en v ig n e

Surface en viqne à A.O .

1979(%)

35 750 59

7015

2211

14 75024

11726

5226

10 35017

26759

12563

60 850 100

454100

199*100

1985(%)

23 650 51

4611

158

1210026

9924

4925

10 20022

26265

13467

45 950 100

406100

199100

1979/1985(A en %)

- 1 2 1 0 0- 3 4

- 2 4- 3 4

- 7- 3 2

- 2 550 - 17

- 18- 15

- 3- 6

- 150- 1

- 5- 2

+ 9+ 6

- 14 800- 2 4

- 4 8- 11 0

* En 1979, le recensement de la viticulture amenait à un chiffre légèrement inférieur : 194 mhl.

Source ;RGA 1979 - Enquête structure des explo ita tions v iticoles 1986.

En effet, la réduction du nombre d 'exploitations a principalement touché les moins de 5 ha de STV m a is quasiment pas les plus de 12. Compte-tenu des résultats de la seconde partie de ce chapitre et de ceux indiqués dans le tableau ci-dessus, on peut tenter de reconstituer les différentes évolutions permettant d ’aboutir à la situation de 1985.

a - Les exploitations de moins de 5 ha STV

• Les exploitations de cette classe de ta ille en vigne en 1979 ont :

- pour 1/3 d'entre-elles (13 750), abandonné la commercialisation du vin, ce qui a correspondu à une réduction de la superficie en vigne initialement détenue par les exploitations de cette classe de ta ille de 17 mha,

- pour 2 300 d'entre-elles, opté pour la coopération,

- pour la m ajorité des 19 700 restantes, réduit ou maintenu leur ate lier viticole, (quelques exploitations ont néanmoins pu l'augmenter et quitter cette tranche de ta ille en vigne pour, par exemple, la tranche 5 - 1 2 ha).

• D ’autre part, cette classe de ta ille en vigne a principalement reçu l ’apport soit d 'exploitations com m ercia lisant depuis la propriété en 1979 appartenant probablem ent, à l’origine, à la tranche de 5 - 12 ha STV (le so lde m igrato ire entre les tranches « 5 - 12 ha STV » et « inférieure à 5 ha STV » étant nettement favorab le à cette dernière) soit d 'exploitations ne commercialisant pas de vin en 1979 (leur ta ille moyenne en vigne en 1985 étant de 5 ha).

En effet, il est assez peut probable (mais pas impossible), compte tenu de la superficie moyenne des a te lie rs viticoles des exploitations « filles » commercialisant depuis la propriété en 1985 d'une part - 7 ha -, et de la ta i l le in itia le des exploitations viticoles ayant quitté la coopération d 'au tre part - 8,8 ha -, que ce flux d 'explo ita tion, a y a n t in fine en moyenne de petits ateliers viticoles, proviennent de ces deux autres « sources » possibles.

O n peut remarquer que globalement ces mouvements ont abouti à une réduction tant du potentiel VQPRD que du potentiel « vins sans appella tion » de ces exploitations (2). La logique qui semble avoir dominé l ’évo lu tion des exploitations concernée par cette tranche de ta ille , a été le plus souvent une logique de m arginalisation de l'a te lie r viticole (3). Rappelons que, pour les exploitations présentes dans cette tranche dès 1979, cet ate lier était le plus souvent déjà un a te lie r mineur de leur système de production.

Compte tenu de la fa ib le ta ille en vigne de ces exploitations (mais aussi de l'apport dans ce tte tranche d ’exploitations de ta ille en vigne initialem ent supérieure), la dim inution 79/85 de la superficie v itico le to ta le ne représente que 50 % du solde g lobal enregistré sur la période pour l'ensemble des exploitations com m ercialisant depuis la propriété, alors que le pourcentage sim ilaire en terme de nombre d ’exploitations est de 82 %.

b - Les exploitations de ia classe « 12 ha et plus de STV »

• Les exploitations appartenant à cette classe de ta ille en vigne en 1979 ont, dans l'ensemble, connu une réduction de l'a te lie r viticole :

- Certaines (450) sont, sorties de la sphère commerciale, ce qui a correspondu à une régression de la superficie initia lem ent détenue par ce type d ’explo itation de 13 mha.

- D ’autres (1.000) sont passées en caves coopératives (— 5 mha).

- Enfin, les 8 850 restantes ont globalement réduit leur superficie de 231 mha en 1979 à 226 mha en 1985 (soit - 5 mha).

(1) Les e xp lo ita tion s ventilées dans ce tab leau ont toutes de la v igne en p ro p re en 1979 et en 1985.(2) La m o itié de ce tte régression est im pu tab le à la d ispa rition d 'exp lo ita tio n s .(3) Exception fa ite des exp lo ita tion s qui en 1979 ne com m erc ia lisa ient pas de vin.

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Parallèlement, cette classe de ta ille en vigne a reçu l'apport, soit d 'exploitations provenant de la coopération, so it d ’exploitations fil les, soit encore d ’exploitations commercialisant du vin depuis la propriété sises en 1979 sous la lim ite de 12 ha STV.

Si l’on considère, que la grande majorité des 8 850 exploitations « restantes » de 1979 est encore en 1985, m algré la réduction de leur superficie, située dans la tranche « supérieure à 12 ha de vigne » (i), on peut dès lors considérer que 1 300 exploitations représentant aux environs de 18 mha (soit autour de 14 ha de vigne en moyenne par exploitation) o n t rejo int cette classe entre 1979 et 1985.

On assiste donc dans cette tranche à un double mouvement :

- de « repli viticole », touchant les vins sans appella tion comme les VQPRD, (cf. partie II) de la part d 'exploitations p lu tô t de grande ta ille en vigne,

- d ’accès par « le bas », en terme de superficie en vigne, d ’exploitations (pour partie in itia lem ent situées entre 5 et 12 ha) pour lesquelles, comme le montre le tableau 13, la croissance du potentiel VQPRD a joué un rôle vraisem blablem ent important.

c - Les exploitations de la classe intermédiaire (5 - 12 ha STV)

• Les exploitations de cette classe de ta ille en vigne en 1979 sont rarement passées en cave coopérative (850 des 12 450) et ont pour 10% d ’entre-elles quitté la sphère commerciale entre 1979 et 1985. Une part im portante des exploitations non concernées par ces deux évolutions, ont probablement (cf. paragraphes précédents), soit re jo in t la classe de ta ille supérieure, soit, a contrario, diminé leur superficie v itico le et abouti ainsi dans la classe des moins de 5 ha de STV, (la superficie viticole détenue par les exploitations appartenant initialem ent à la classe de ta ille m édiane et commercialisant du vin à la propriété en 1985 est globalement restée stable).

• Parallèlement, compte tenu des superficies moyennes des ateliers viticoles des exploitations « filles » com m ercia li­sant du vin à la propriété en 1985, de celles des anciens apporteurs totaux passés à un mode de comm ercialisation au moins partiellem ent privé (cf. paragraphes précédents) et enfin, de celles des exploitations qui ne commercialisaient pas de vin à la propriété en 1979 et qui sont dorénavant des caves particulières, il est vraisemblable que cette classe de ta il le a it été celle qui, sur la période de 1979/1985, a connu le plus grand apport d ’exploitations « extérieures ».

C'est donc dans cette tranche de ta ille en vigne que les exploitations commercialisant du vin à la propriété sem blent « séjourner » le moins longtemps. Les ateliers viticoles évoluent, soit vers la m arginalisation au sein de l'e xp lo ita tion (lorsqu'ils ne disparaissent pas en tant que support d ’une activ ité commerciale), soit, a contrario , se renforcent (le recours à une appellation d ’orig ine semble dans ce dernier cas, un des supports privilégiés de la croissance viticole). Sur la période, et compte tenu des apports « extérieurs » à ce mode de commercialisation dont cette tranche a bénéficié, on peut la qua lifie r de tranche « de transit ».

NB : On examinera les données concernant l'emploi dans les exploitations commercialisant du vin à la p rop rié té comparativement à celles concernant l ’emploi des apporteurs totaux en cave coopérative en fin de première p a rtie .

2 - Les apporteurs to taux en cave coopérative

La SAU moyenne 1985 des apporteurs totaux en cave coopérative, tout en restant nettement inférieure à celle des commercialisant du vin depuis la propriété, 10 ha contre 25 ha, a très légèrement crû par rapport à celle de 1979 qui é ta it de 9,6 ha (soit : + 4 %).

Mais, la réduction du nombre d'apporteurs totaux (86 900 en 1985 contre 102 050 (2) en 1979 soit : — 15 %), bien que moindre que celle observée dans les exploitations vin ifiant en partie à la propriété, est accompagnée comme chez ces dernières, d'une augmentation de la superficie moyenne en vigne par « apporteur to ta l » (de 4,2 ha en 1979 à 4,8 en 1985 : soit + 15 %).

Cette concentration ne s’opère cependant pas dans toutes les régions de production. Ainsi, en Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées, on assiste simultanément à une dim inution du nombre d ’apporteurs totaux en cave coopérative et à une réduction de leur superficie viticole moyenne.

Rappelons (cf. annexe 12) qu’il s 'agit des régions - exception fa ite de la Corse - où l’on a observé les taux cumulés de disparition/abandon de l'a te lie r viticole les plus élevés pour ce type d ’explo itation : respectivement 38 % et 30 %.

Ainsi la SAU moyenne des apporteurs totaux restant quasi-stable et, malgré ces exceptions régionales, la STV moyenne croissant, le taux de vitico lité des exploitations a globalem ent augmenté, passant de 43 % en 1979 à 48 % en 1985 (l’évolution de ce taux a été moindre pour l’ensemble des exploitations commercialisant du vin à la propriété : de 33 % en 1979 et à 35 % en 1985).

Comme en 1979 (cf. annexe 15), globalement les exploitations en apport to ta l en cave coopérative ont majorita irem ent un taux de vitico lité élevé : 63 310 exploitations sur 86 822, soit 73 %, ayant en 1985 plus de 50 % de taux de v itico lité et 55 % plus de 80 % (3).

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(1) Ce qui est v ra isem blab le , en e ffe t le u r STV moyenne en 1985 est encore de 25,5 ha de v igne con tre 26,1 en 1979.(2) Données tirées de l ’a pp arie m e nt RG A 1979/1980 - recensement de io v iticu lture 1979/1980.(3) Com pte tenu des d iffé rences de d is tr ib u tio n des e xp lo ita tions selon le taux de v it ic o lité et la ta ille en vigne, entre com m erc ia lisan t du v in à la p ro p rié té d 'une pa rt, e t a p p o r te u rs

to ta ux d 'a u tre pa rt, une des conséquences indirectes est que la ta ille SAU moyenne p a r classe de ta ille en v igne est re la tivem en t stab le (au tour de 20 ha) p o u r les « com m erc ia lisan t du v in à la p ro p r ié té » - exception fa ite , ce qui est logique, des tranches de ta ille en v igne de 20 ha et plus -, a lors q u ’e lle c ro ît avec ces classes de ta ille e n v igne chez les app o rteu rs totaux.

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Néanmoins, comme le montre, l’annexe 16, les taux de vitico lité moyens calculés par tranche STV 1985 sont inférieurs à 50 % dans les faibles tailles en vigne.

Ceci n'est pas contradictoire avec ce qui précède et signifie seulement que les exploitations a ya n t des taux de vitico lité faibles ont des tailles SAU largement plus importantes que celles ayant des taux de vitico lité élevés. Ainsi a-t-on simultanément les résultats indiqués dans le tableau 14.

SCEESCSA/E 277

Tranche de ta ille

STV en 1985

N om bre to ta l

d 'exp lo ita tions en a pp o rt to ta l

Taux de v itico lité

moyen %

E xplo ita tion ayant un taux de v itico lité

supérieur 50 % %

Moins de 1 ha 26 400 10 64l à 2 ha 15 050 23 692 à 3 ha 7 800 25 703 à 5 ha 9 950 40 735 à 10 ha 14 550 56 80

10 ha et plus 12 600 75 92

Ensemble 86 900 48 73

S o u rc e : Enquête structure des e xp lo ita tion s v itico les 1986

Si l'on récapitule les principaux mouvements ayant affecté le groupe des apporteurs totaux en cave coopérative depuis 1979, on relève que :

- Les exploitations en apport total en 1979 ont, soit quitté la sphère commerciale (19 600 d ’entre-elles), s o it, en grande m ajorité poursuivi la commercialisation du vin via la coopération en maintenant en moyenne la ta ille d e leur ate lier viticole. En effet, seulement 1 500 exploitations soit commercialisent dorénavant un autre produit q u e le vin, soit commercialisent toujours du vin mais, au moins en partie, au départ de la propriété.

- Par ailleurs, le groupe des coopérateurs a reçu l’apport de :• 4 200 exploitations qui commercialisaient du vin depuis la propriété en 1979 (cf. partie II).• 2 800 exploitations « filles », représentant 13,7 mha de vigne en 1985, soit, par exploitation, un a te lie r viticole de

5,4 ha similaire à la moyenne observée sur la to ta lité des apporteurs totaux en cave coopérative en 1 985.• 1 500 exploitations qui ne commercialisaient pas de vin en 1979, leur ta ille en vigne moyenne étant p lu tô t fa ib le et

assez stable sur la période : autour de 2,9 ha.

Les résultats obtenus en 1979 (cf. partie I) conduisent à examiner les données obtenues par tranche de SAU en distinguant les exploitations de moins d'un UTA.

La comparaison des résultats de 1979 et 1985 par tranche de ta ille SAU constitue alors un m oyen indirect d'exam iner les mouvements s'étant p roduit au sein des 78 600 exploitations étant restées en « apport to ta l » entre 1979 et 1985.

En effet, si ces exploitations représentent 90 % des exploitations de la population 1985 (ce qui est suffisant pour que l'on puisse, dans un prem ier temps, assimiler apporteurs totaux en 85 et apporteurs totaux à la fois en 1979 e t 1985) elles ne pesaient que 78 % dans la population 1979.

Ainsi, pour permettre une description des mouvements ayant affecté cette partie « stable » de la pop u la tio n des apporteurs totaux, doit-on garder en mémoire le fa it que les 22 % d ’exploitations 1979 non retrouvées en 1985, sont en grande m ajorité constitués d ’exploitations ayant quitté la sphère commerciale.

Ces exploitations, devenues non commercialisantes, sont en moyenne des exploitations de petite ta i l le en vigne ayant en majorité des taux de viticolité élevés ; elles se situaient donc prioritairem ent dans les tranches basses de SAU.

Le tableau 15 et l’annexe 17 bis éclairent certaines des évolutions 1979/1985 des exploitations en a p p o r t to ta l.

Tableau 15 : Com paraison 1979/1985 du nom bre d ’exploitations en apport to ta l selon la taille S A U et le taux de viticolité de l’année considérée

Taux v itico lité 33 % et moins Taux v itico lité compris entre 34 et 66 % Taux v itico lité 67 % et plus Ensem ble

SAU 1979 1985 1979 1985 1979 1985 1979 1985

Moins de 5 ha 4 900 4 350 8 300 7 550 41 950 33 850 55100 45 8005-15 ha 6 200 4 300 5 250 3 900 16 100 14 750 27 550 22 950

15-30 ha 5 500 3 800 2 400 2 500 4 650 4 950 12 550 11 20030-50 ha 3 200 3 150 640 700 650 900 4 500 4 75050-70 ha 1 100 1 050 NS NS NS NS 1 350 1 400

70 ha et plus 900 650 NS NS NS NS 1 000 750

Ensemble 21 800 17 300 16 750 14 950 63 500 54 650 102 050 86 900

Source : RGA 1979 - Enquête structure des e xp lo ita tions v itico les 1986

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• Dans les faibles classes de ta ille SAU le nombre d ’exploitations ainsi que la superficie en vigne ont g lobalem ent diminué (respectivement - 17 % et — 16 %). Ce sont les exploitations de fo rt taux de vitico lité qui sont les plus touchées, ce qui est cohérent avec ce que l’on pouvait attendre (cf. supra).

• La réduction du nombre d ’exploitations a concerné toutes les classes de ta ille SAU des exploitations situées dans la tranche à faibles taux de viticolité. Les exploitations de ce type de plus de 30 ha de SAU ont vraisemblablement pa rtic ipé à alimenter la croissance du nombre d'exploitations observée entre 15 et 70 ha de SAU dans les deux tranches de taux de v itico lité supérieurs à 34 % (i), et ceci probablement par « rétraction » de leur SAU autour de leur ate lie r v itico le ou spécialisation en viticulture (et donc passage à un taux de vitico lité supérieur, éventuellement accompagné d ’un passage à une tranche de SAU inférieure). Cette hypothèse semble confirmée indirectement par deux constatations :

- l’évolution observée dans la tranche SAU « 70 ha et plus » où l ’on assiste à une régression du nombre d 'exp lo ita tions (quasiment toutes à taux de vitico lité de départ faibles), alors que parallèlement la superficie en vigne évolue positivement (+ 9 %) et que la SAU régresse fortement (— 36 %),

- l ’évolution observée dans les tranches sises entre 30 et 70 ha de SAU, où l'évolution de la surface en vigne a été nettement plus rapide que celle de la SAU.

• C’est vraisemblablement dans la tranche 15 à 30 ha de SAU que les évolutions sont les plus complexes ; l 'a p p o rt d'exploitations initialement extérieures à ce mode de commercialisation ou à cette tranche de SAU, les mécanismes de sortie de la sphère commerciale ainsi que ceux de m igration entre les tranches de taux de vitico lité ou de SAU a yan t probablement tous joué simultanément.

L’ensemble de ces informations tend à fa ire ressortir que ce sont comme pour les commercialisants du vin depuis la propriété, les coopérateurs ayant autour de 10 ha de vigne qui voient la place de leur ate lie r évoluer le plusfréquem ent, que cette évolution soit positive ou négative.

• La régression (2) du nombre de « coopérateurs » de moins d ’un UTA a été telle que, représentant 49 % des apporteurs totaux en 1979 (soit 50 200 exploitations), leur part a augmenté entre 1979 et 1985 pour atteindre 52 % de la population considérée (soit 44 850 exploitations).

Par tranche de ta ille SAU, le nombre d ’exploitations de moins d ’un UTA a crû dans les tranches de ta ille supérieures à 5 ha et a régressé moins que proportionnellement dans la tranche inférieure à 5 ha ( - 13 % contre - 17 % enregistrés pour l'ensemble des apporteurs totaux).

Ces résultats suggèrent que globalement la population des apporteurs totaux de moins d ’un UTA a augmenté sur la période, si l ’on fa it abstraction des exploitations sorties de la sphère commerciale. Aussi est-il intéressant d 'exam iner l ’évolution de la productivité du trava il des exploitations commercialisant du vin sur la période.

3 - Emploi selon le m ode de commercialisation en 1985, comparaison aux résultats de 1979.

En 1985, l'ensemble des exploitations commercialisant du vin représente 200,7 mi Hiers d'UTA dont 70 % proviennent du travail du chef d ’exp lo itation ou des membres de sa fam ille, 17 % de salariés permanents et 13 % d ’autres sources de trava il, à savoir CUMA, entreprises de service mais surtout salariés temporaires.

Ceci représente par rapport à 1979, une régression de 23% du volume de l'em ploi to ta l des exp lo itations concernées, touchant priorita irem ent le volume de travail fourni par des salariés temporaires (— 36 %), les autres sources d'emploi régressant de 20 % en volume.

Cette régression de l’emploi to ta l étant plus im portante que la régression du nombre d ’exploitations (— 16 %), on assiste à une augmentation de la part relative globale des exploitations de moins d ’une UTA.

5CEESCSA/E 2 7 7

Tableau 16 .- Com paraison 7 9 /8 5 de l’emploi selon le m ode de commercialisation

Dont

UTA totalesUTA

fam iales y com pris chefs d 'exp lo ita tio n

UTAsalariées

permanentes

AutresUTA

(En m illier)d )

M oyenne/explo ita tion

(En m illier)En %

de(1)

(En m illier)En %

de(1)

(En m illier) En % d e(D

Exp lo ita tion com m ercia­ 79 136,5 2,2 88,5 64,8 29,4 21,5 18,6 13,6

lisant du vin à la p rop rié té 85 101,9 2,2 67,8 66,5 24,2 23,7 9,9 9 ,7

Apporteurs to taux 79 125,6 1,2 91,3 72,7 13,5 10,7 20,8 1 6 ,6

en cave coopérative 85 98,8 1,1 73,4 74,3 10,1 10,2 15,3 1 5 ,5

Ensemble des com m ercia­ 79 262,1 1,6 179,8 68,6 42,9 16,4 39,4 1 5 ,0

lisant du vin 85 200,7 1,5 141,2 70,4 34,3 17,1 25,2 1 2 ,6

Sources :RGA 1979 - Enquête structure des exploitations viticoles 1986

(1) C ette croissance a pu ê tre éga le m e n t due au passage en cave coopéra tive de certaines exp lo ita tion s com m erc ia lisan t en 1979 du vin au d ép a rt de la p ro p rié té . En tou t é ta t de cause, les e xp lo ita tions de plus de 30 ha SAU à fa ib le taux de v it ic o lité o n t p robab lem en t peu qu itté la sphère com m erc ia le (surtout lo rsque l ’on sa it que pou r les co o p é ra te u rs , ceci correspond dans 68 % des cas à une d ispa rition ). Elles o n t en e ffe t en moyenne près de 10 ha de v igne , a lors que celles en a p p o rt to ta l ayan t suivi cette évo lu tion en a v a ie n t a u to u r de c inq fois moins.

(2) Les résultats tra ita n t de l ’em p lo i en 1979 sont issus de l'a p pa rie m e n t RGA 79/80/E nq. V itico le 1979/1980, ceux de 1985 de l'enquête structure des exp lo ita tions v itico le s 8 6 .

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Selon le mode de commercialisation, on observe que la régression du volume d ’emploi est légèrem ent plus forte chez les exploitations commercialisant du vin depuis la propriété (considérées globalement), - 25 %, que chez les apporteurs totaux en cave coopérative (— 21 %).

Compte tenu de la dim inution 1979/1985 du nombre d'exploitations situées dans la catégorie « com m ercia lisant du vin depuis la propriété » (— 33 %) et de celle enregistrée pour la catégorie « Apporteurs totaux » ( - 15 % ), on devrait, toutes choses égales par ailleurs, obtenir une progression de l'em ploi par explo itation commercialisant d u vin depuis la propriété et, a contrario, une régression de l’emploi pa r coopérateur.

Cette dernière partie de l ’hypothèse est bien vérifiée - on observe en effet une régression de l'emploi p a r apporteur to ta l en cave coopérative de 1,2 à 1,1 UTA/expl., - mais la première ne l ’est pas ; l'emploi par « com m ercia lisant du vin depuis la propriété » est stable (2,2 UTA/expl.). Pourtant plusieurs éléments au niveau structurel auraient p u conduire au résultat attendu, comme :

- l'augmentation de la SAU moyenne des exploitations en caves particulières sur la période à poids d e la vigne peu modifié,

- la modification de la part d ’exploitations en cave particu lière commercialisant au moins une partie de le u r production conditionnée : en effet, cette part passe de 27 % en 1979 à 32 % en 1985 (voir paragraphe production) (i) et l'on sait, comme le montre l'annexe 18, que le fa it d ’assurer au sein de l ’exploitation des activités de plus en plus en aval de la viticulture (vinification puis conditionnement) s’accompagne logiquement d ’une croissance de la q u a n tité de travail effectuée sur l'explo itation (de 1,85 UTA/cave particu lière ne commercialisant qu’en vrac au négoce en 1985 à 5,53 UTA/cave particulière vendant au moins 2/3 de son vin conditionné).

Ces résultats conduisent à s’ interroger sur l ’existence éventuelle de niveaux différents de gain de p ro d u c tiv ité selon le mode de commercialisation du vin.

En effet, on peut, de plus remarquer que sur la période, la structure de l'em ploi n’a pas été m od ifiée de la même manière selon que l'on commercialise du vin à la proprié té (baisse relativement plus importante de l’em p lo i temporaire,- 47 % en volume, par rapport aux deux autres sources d'emploi, autour de - 20 %) ou que I on a p p o rte toute sa vendange à une coopérative (baisse similaire du volume de l'emploi quelque soit la source).

Compte tenu de l'ensemble de ces éléments et sachant qu'une des causes connues de gain de p roductiv ité a été, sur la période, le recours accru à la machine à vendanger, on est ici conduit à examiner le niveau de m écanisation de la vendange selon le mode de commercialisation.

Il ressort de l'annexe 16, qu’il existe une différence importante à ce niveau entre coopérateurs e t exploitations commercialisant du vin depuis la propriété. En effet, alors que près d'un tiers de ces dernières récoltent to u te ou partie de leur superficie en vigne à la machine (soit au tota l 45 % de la STV 1985 de ces exploitations), un app o rte u r tota l sur dix seulement recourt à cette mécanisation, l’ensemble des surfaces ainsi récoltées représentant 16% d e la STV 1985 détenue globalement par des apporteurs totaux.

Mais, il ne fau t pas oublier que ces résultats sont potentiellement amplifiés par deux réalités :

- la différence de structure viticole moyenne existant entre les coopérateurs et les commercilisant du vin depuis la propriété d ’une part, (cet élément ne semble cependant pas être déterminant dans la mesure où, par classe de ta ille en vigne, on observe systématiquement le type de résultat indiqué au plan global),

- la liaison technique encore forte entre palissage et recours à la machine à vendanger (2) d 'autre part ; en e ffe t, ce mode de conduite de la vigne est géographiquement localisé préférentiellement dans des régions à fo rt taux d e présence de caves particulières. Ainsi obtient-on des résultats élevés concernant l ’utilisation de la machine à vendanger pour des caves particulières en Charentes, Val de Loire, Aquita ine, Midi-Pyrénées et Corse.

Néanmoins, si l ’on compare, par région (pour homogénéiser autant que faire se peut l’importance du palissage) pour les exploitations de plus de 12 ha (pour raisonner à structure viticole réellement comparable), les proportions d ’explo itation ayant recours à la machine à vendanger selon le mode de commercialisation, on peut rem arquer que ces proportions sont :- proches en Aquitaine,- assez nettement en défaveur des coopérateurs dans le midi.

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(1) S igna lons que la SAU est là aussi croissante dans toutes les ca tégories de cave p a rtic u liè re déterm inées selon le poids du vin vendu cond itionné dans le s com m ercia lisa tions.

(2) Sur l'ensem ble des 24 départem ents, 90 % des e xp lo ita tion s ayan t eu recours à la m achine à vendanger ont des vignes palissées.

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Tableau 17 : Proportions comparées d ’exploitations ayan t vendangé à la machine e t ayan t 12 Ha et plus d e STV 85 selon le mode de commercialisation p ar région (*)

A :Explo ita tion com m ercia lisant

du vin depuis la p roprié té

B :Apporteurs to taux

en cave coopéra tive B/A en indice (100 = B)Recours

à la machine à vendanger

Exploitations de plus de

12 ha de vignes%

Recours à la machine à vendanger

Exploitations de plus de

12 ha de vignes%

Aquita ine 1 779 2 264 79 442 517 85 107Languedoc-Roussillon 1 704 3 610 47 1 759 6 173 28 60Provence-Alpes-Côte d 'Azur 181 708 26 341 1 755 19 73

24 départements 6 550 10 226 64 2 920 9 255 32 50

Dans les autres régions, faute d'un nombre suffisant d ’exploitations dans une des deux catégories, la comparaison n'est pas possible (1 ).

En résumé, le volume de l'emploi au sein des exploitations commercialisant du vin a regressé plus rapidement que le nombre d'exploitations. Cette régression a touché de manière similaire (autour de 20 %) toutes les catégories d 'em p lo i chez les apporteurs totaux en cave coopérative mais préférentiellement les salariés tem poraires (— 47 % contre - 20 % pour les autres catégories) chez les commercialisant du vin à la propriété. Les gains de productivité ont concerné davantage les exploitations en cave particulière que les coopérateurs, ces premières recourant sensiblement plus fréquemment à la machine à vendanger que les autres. Mais cette constatation est nettement am plifiée par le plus fo r t degré d 'im plantation de vignes palissées dans les zones où la concentration en cave particu lière est élevée : néanmoins, dans les régions où l ’enquête le permet, la comparaison entre les modes de comm ercialisation du vin, en m atière de mécanisation de la vendange laisse subsister un différentie l favorable aux exploitations commercialisant à la propriété.

4 - Quelques spécificités régionales des structures des exploitations viticoles selon le m ode de com m ercia­lisation

On peut, au vu de l ’annexe 18 bis, séparer les 24 départements étudiés en quatre groupes :

- le premier groupe est constitué des régions du Val de Loire, de Poitou-Charentes et de Midi-Pyrénées. On a, à la fo is, une SAU moyenne par explo itation viticole, un taux moyen de vitico lité fa ib le (de 10 à 25 %) et une part de superficie potentiellement revendicable en VQPRD, peu variables selon le mode de commercialisation. Les exploitations v itico les de plus de 12 ha de vigne sont rares (moins de 10 % de l’effectif, excepté en Poitou-Charentes : 18 %) ainsi que celles à taux de v itico lité élevé,

- l ’Aquitaine et l'ensemble Drôme-Ardèche forment le deuxième groupe. Si la SAU moyenne par exploitation n'est pas différenciée de manière marquée selon le mode de commercialisation, il n ’en va pas de même du taux de v itico lité moyen. Celui-ci est nettement plus élevé pour les caves particulières. Il est vrai que dans ces deux régions, ces exploitations recourent plus fréquemment que dans d'autres, au conditionnement des produits vinifiés et com m ercia li­sés depuis la propriété. O r ce phénomène est, en règle générale, lié à une ta ille en vigne relativement élevée permettant justement la mise en œuvre d'une telle stratégie commerciale. Il n'est donc pas vraim ent surprenant que ces exploitations aient, dans un contexte où la SAU moyenne des commercialisant du vin n ’est pas importante, des taux de vitico lité plus élevés que les apporteurs totaux en cave coopérative,

- la Corse forme, à elle seule, un groupe à part. En effet, si il n'y a pas de réelles différenciations de structure entre les exploitations viticoles selon leur mode de commercialisation, la SAU de ces dernières est en moyenne im portan te (30 ha) et le taux de v itico lité moyen plutôt élevé (près de 60 %),

- enfin, le Landuedoc-Roussillon et la région Provence-Alpes-Côte d ’Azur forment le dernier groupe. Si les taux de vitico lité moyens ne sont que peu différenciés selon le mode de commercialisation, les SAU moyennes par exp lo ita tion le sont très nettement, les caves particulières étant importantes (30 à 40 ha en moyenne) les apporteurs to taux , a contrario, ayant des exploitations de petite ta ille SAU (7 à 8 ha). Le taux de vitico lité moyen, tous types de producteurs de vin confondus est très proche de 75 % en Languedoc-Roussillon, il a tte in t 57 % en Provence-Alpes-Côte d ’Azur.

(1) On considère dans ce tableau, compte tenu de la grande taille en vigne des exploitations considérées, que les ratios sont significatifs lorsqu'ils sont établis avec p lus de 150 exploitations au numérateur et au dénominateur.

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B - La production de vin et les circuits de commercialisation en 1984/1985

1 - Localisation de la production et p a rt de la vinification en cave coopérative par rapport à 1979

Tableau 18 .- Evolution de la répartition régionale de la production de vin des exploitations en commercialisant

RégionsProduction

de vins récolte 79

Production moyenne

de vins récoltes 84 & 85

RégionsProduction

de vins récolte 79

Production moyenne

de vins ré c o lte s 84 & 85

Drôme + Ardèche 2,3 % 2,7 %Languedoc-Roussillon 46,2 % 48,9 %Provence-Alpes-Côte d ’Azur 9,8 % 9,4 %Corse 2,5 % 2,0 %

24 départements 100,0% 100,0%(vol. mhl) (68 503) (55 777)

Centre

Pays-de-LoirePoitou-CharentesAqu ita ineMidi-Pyrénées

1,6 % 3 , 3 %

16,6% 10,8 %

7 ,0 %

1,7 % 3 , 9 %

16,1 % 10 ,0 %

5 , 3 %

R G A 1 9 7 9 | - Enquête vi tico le 1986 |—I

- Comme le montre le tableau 18 il n’y a pas eu de m odification fondamentale dans la répartition ré g io n a le de la production vinicole, les régions où la dim inution est relativement la plus sensible sont la Corse et M idi-Pyrénées. Compte tenu de l'influence du rendement, il n’est pas aisé de comparer directement deux récoltes en v a le u r absolue. Cependant on pourra remarquer que la production vinicole a sensiblement reculé dans ces deux régions : en Corse de 1,75 Mhl en 1979/1980 à 1,05 Mhl en 1984/1985 et en Midi-Pyrénées, de 4,80 Mhl en 1979/1980 à 2,90 Mhl en 1984/1985.

- Comme le montre le tableau 19, la part de la vin ification réalisée en cave coopérative s'est g loba lem ent accrue, passant de 47 % à 53 %. Cette progression n’a été réellement sensible que dans le midi au sens large, (y com pris Drôme et Ardèche), partout ailleurs la part de la coopération e$t assez stable voire en légère d im inution comme en Poitou-Charentes et dans la région Centre.

Tableau 19 : Evolution de la part des vins vinifiés en coopérative des exploitations en com m ercialisant.

Régions% de vin if. en coop, en 79/80

V infica tion e n coopéra tive e n 8 4 /8 5

% mhl

Drôme + Ardèche 84,2 % 87,0 1 192,9Languedoc-Roussillon 68,2 % 70,3 19 347,3Provence-Alpes-Côte d 'Azui 70,2 % 75,4 3 681,5Corse 38,0 % 67,3 703,5

24 départem ents 47,4 % 52,6 27 413,7

% de vinif. en coop, en 79/80

V in ifica tion en coopéra tive en 84/85

nhl

Centre

Pays-de-LoirePoitou-CharentesA qu ita ine

Midi-Pyrénées

12,05,9

4,128,628,7

6.33.3

28,6 27,3

77,9 103,9 243,0

1 272,0 791,8

R G A 1 9 7 9 j— Enquête v itico le 1 9 8 6 |—

La carte 3 permet de visualiser la part de la production vinifiée en coopérative lors de la campagne 1 984/1985 par département.

Carte 3 : Part des vins vinifiés en cave coopérative 1984/1985

Légende : % moins de 1 0 ,0 0

de 1 0 ,0 0 à 3 1 ,4 9

de 3 1 ,5 0 à 5 2 ,9 9

de 5 3 ,0 0 à 7 4 ,4 9

7 4 ,5 0 e t plus

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Sur l'ensemble des 24 départements, les apporteurs totaux représentent près de 96 % des 27,4 Mhl vinifiés en cave coopérative lors de la campagne 1984/1985, les 4 % restants étant le fa it d ’exploitations « mixtes » dont le taux moyen de vinification coopérative est de 33 %.

Envisagée par tranche de production, en moyenne sur les campagnes 1984/1985 et 1985/1986, l’annexe 19 fa it ressortir que le tiers des apporteurs totaux en cave coopérative et près de 22 % des caves particulières produisent moins de 50 hl ; si ces exploitations pèsent peu sur le plan de production g lobale ou des superficies, elles représentent néanmoins près de 15 % des UTA des exploitations commercialisant du vin ; les exploitations viticoles du Val-de-Loire sont celles ayant les ateliers viticoles les plus petits avec moins de 300 hl de production de vin par campagne en moyenne pour l'ensemble des exploitations en commercialisant.

A l’inverse, les exploitations produisant plus de 1 000 hl par campagne et par exp lo itation ont un poids économ ique certain : même si elles ne représentent que 17% des caves particulières et 8 % des apporteurs totaux en cave coopérative. Elles concentrent en effet 370 mha, soit 45 % de la STV 85 des 24 départements et 53 % des 55,8 Mhl produits en moyenne sur les campagnes 1984/1985 et 1985/1986 par des exploitations en commercialisant.

2 - Ecoulement de la production 1984/1985 et circuits de commercialisation

Sur les 24 départements, 52,9 Mhl devins ont été produits lors de la campagne 1984/1985,27,4 Mhl ont été v in ifiés en cave coopérative et 22,5 Mhl ont été commercialisés depuis la propriété (i).

Tableau 2 0 .- Comparaison 79 /84 des circuits de commercialisation du vin au départ de la propriété

Campag ne 79/80 Campag ne 84/85 V aria tion 84/79

mhl % mhl % mhl %

Volumes vendus au négoce en vrac (y compris d is tilla tion d 'in te rvention CEE) 21 567 88,3

19 118 (dt 2 323 aux dist. d 'in terv.)

84,9(10.3)

- 2 449 - 11,4

Volumes vendus en vrac à des particuliers 990 4,1 1 004 4,5 NS NS

Volumes vendus conditionnés (bouteilles + pe tit vrac) 1 868 7,6

2 383(dt à des p a rt i­culiers : 1 257)

10,6 ( 5.6)

+ 515 + 27,6

Ensemble des volumes commercialisés depuis la p roprié té 24 425 100,0 22 506 100,0 - 1 919 - 7,9

RGA 1979 Enquête v itico le 86

Globalem ent le marché des exploitations commercialisant à la propriété s'est réduit, mais la com m ercialisation conditionnée a nettement progressé.

Carte 4 Circuits de commercialisation 1984/1985 Vente de produits viniques - V rac/N égoce

Carte 5 : Circuits de commercialisation 1984/1985Vente de produits viniques - V rac/P articu lier

c

V1V,

h %

• *

Légende : (h l)

15 0 0 0 7 5 0 0 0 0 6 0 0 0 0 0

Légende : (h l)

, ? (

2 100 6 5 0 0 0 2 1 0 0 00

(1) En effet, près de 3 Mhl ont été produits dans les exploitations outoconsommant la totalité de leur production vinicole. (0,85 autres Mhl étaient autoconsommés p a r des exploitations commercialisant du vin depuis la propriété, leur variation de stocks globalement négative entre le 31/08/84 et le 31/08/85 annulant ce « m anque à commercialiser ».

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Si l'on examine à travers le tableau 21 ce phénomène au niveau de l ’évolution du nombre et des structures des caves particulières selon leurtauxde commercialisation conditionnée on constate que le nombre d ’exploitations com m ercia li­sant en vrac au négoce s’est fortement réduit (ce sont les exploitations de cette catégorie en 1979 q u i ont le plus fréquemment quitté la sphère commerciale), leur superficie moyenne en vigne ayant peu évolué.

Tableau 21 : Comparaison 1979/1984 des exploitations en cave particulière ventilées selon la p ro p o rtio n de vins vendus conditionnés au départ de la propriété

Au négoce en vrac uniquement

Taux de cond. 1/3

1/3 Tx cond. 2 /3

2 /3 Tx cond. 1

Taux de cond. - 1 Ensemble

Explo ita tion

79 N om bre%

40 450 73,5

11 250 20,5

1 250 2,3

6001,1

4002,5

55 000 100,0

84 N om bre%

28 700 6 7,7

10 600 25,0

1 250 2,9

1 350 3,2

5001,2

42 400 100,0

Surface to ta le en vigne moyenne pa r exp lo ita tion

79 ha 6,5 6,5 13,9 22,2 13,5 7,0

84 ha 7 8,90 14,60 24,40 10 8,30

Volumes commer­cialisés depuis la p roprié té

79 mhl%

16 791 77,5

3 052 14,1

6643,1

4462,1

7223,3

21 675 100,0

84 mhl%

13 056 64,6

4 807 23,8

7843,9

1 405 6,9

165,8

20 217 100,0

Taux deconditionnem ent moyen en %

79 % ,0 7,8 37,8 77,4 100,0 7,3

84 % ,0 9,3 51,3 88,9 100,0 11,2

Source pour 1979/80 ; RGA 1979/1980/Enquête viticole 1986 pour 1984/85 ; Enquête viticole 1986

Mais on n ’assiste cependant pas à une augmentation systématique du taux de conditionnement de toutes les exploitations pratiquant ce type de vente, mais p lu tô t à ce que l'on pourra it qua lifie r de « recentrage ». Les exploitations ne vendant que du vin conditionné voient, en effet, leur part diminuer, une partie non négligeable d'entre e lle s recourant dorénavant pour une partie mineure de leur vente en vin, à la commercialisation en vrac (2) alors que, dans le même temps, le nombre d ’exploitations des tranches « inférieur à 1/3 » et« 1/3 à 2/3 » ne diminue que peu voire pas , tandis que leur poids dans les commercialisations depuis la propriété et leur taux moyen de conditionnement croissent de manière sensible.

Les cartes 4, 5, 6 et 7 permettent de localiser les principaux départements concernés par tel ou te l circuit de commercialisation (les données chiffrées les concernant sont présentées en Annexe 20 pour les caves particu liè res et 21 pour les mixtes).

Carte 6 .- Circuits de commercialisation 1984/1985 Carte 7 : Circuits de commercialisation 1984/1985Ventes de produits viniques - Bouteille/Négoce Ventes de produits viniques - Bouteille/Particulier

(1 ) On peut encore noter ici, les différences statistiques induites par les choix différents en matière d ’appariement de fichier pour quantifier les données de 1979, si par exemple, on les compare aux résultats du Tobleau 1 (cf. encadré).

(2) Les poids, en terme de nombre d’exploitations, entre les deux dernières tranches de taux de conditonnement du Tableau 21, s intervestissent entre 1979 et 1985.

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C - Age du chef d ’exploitation et activité des membres de sa fam ille en 1985

1 - A g e des chefs d ’e x p lo ita tio n com m erc ia lisan t du v in selon le m ode de com m e rc ia lisa tio n (Annexe 22)

- Les chefs d 'explo itation de 55 ans et plus représentent 55 % des 133 000 chefs d 'exp lo ita tion commercialisant du v in en 1985 (ceux de 65 ans et plus, 20 %). Leur poids est certes moins élevé chez les mixtes (35 %) mais atte int près de 50 % dans les caves particulières (13 % ayant 65 ans ou plus) et même 58 % chez les apporteurs totaux en cave coopéra tive (25 % ayant 65 ans ou plus).

Compte tenu du nombre respectif d ’exploitations de chaque mode de commercialisation, les apporteurs totaux en cave coopérative concentrent 69 % des chefs d ’exploitation de 55 ans et plus commercialisant du vin en 1984/1985 (et 79 % de ceux ayant au moins 65 ans).

- Sur le plan des superficies en vigne, le poids des exploitations ayant des chefs de 55 ans et plus (parmi celles qui commercialisent du vin) est certes moindre mais reste im portant : 44 % des 822,7 mha. Ce poids ne dev ien t effectivement fa ib le que si l’on ne considère que les chefs de 65 ans au moins qui ne concentrent que 12 % de la STV 1985.

En effet, les 49 900 exploitations viticoles dirigées par des chefs ayant entre 55 et 64 ans et commercialisant du vin en 1984/1985 représentent 32 % de la STV 1985, c’est-à-dire des STV par exploitation proches de la moyenne (5,8 ha de vignes contre 6,2 pour l'ensemble des commercialisant du vin).

Les apporteurs totaux en cave coopérative en 1985 de plus de 55 ans concentrent 189,4 mha représentant 4 5 % des 416,3 mha détenue par l ’ensemble des « coopérateurs », soit, comparativement à leur poids en nom bre d ’exploitations (58 %), proportionnellement moins que les caves particulières (45 %, également, de la STV to ta le des caves particulières mais pour 50 % en terme de nombre d'explo ita tion). Ceci s’explique par la part plus grande, chez les apporteurs totaux, des exploitations dont le chef a au moins 65 ans (25 % du nombre d ’exploitations mais seulement 13 % de la STV 1985 des apporteurs totaux).

- Sur le plan des volumes produits (en moyenne sur les campagnes 1984/85 et 1985/86), compte tenu des différences de superficie en vigne par explo itation existant entre les « coopérateurs » et les caves particulières (i), environ 11 Mhl sont produits par des caves particulières dont le chef a plus de 55 ans (soit 44 % de la production totale des caves particulières) et 12,6 Mhl par des apporteurs totaux de même classe d ’âge (soit une proportion, rapportée à la production vinifiée totalem ent en coopérative, quasiment identique à celle obtenue pour les caves particu lières : 46 %).

- Les jeunes chefs d ’exploitations (moins de 35 ans) se ventilent selon le mode de commercialisation de m anière équilibrée. Ils représentent en effet entre 7 et 8 % des exploitations commercialisant du vin de chaque mode de commercialisation. Leur surface moyenne en vigne sont néanmoins différentes : 10 ha pour une cave particu liè re dirigée par un chef jeune, et respectivement 7,2 et 14,0 ha pour un apporteur to ta l et une exp lo itation « mixtes », so it, par rapport aux STV/exploitation tous âges des chefs confondus, des tailles en vigne supérieures à la moyenne, excepté chez les mixtes.

Globalem ent, ces exploitations représentent près de 10% de la production de vin réalisée en moyenne sur les campagnes 1984/1985 et 1985/1986 par des exploitations en commercialisant.

- Comme le montre l’annexe 24, c’est en Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d ’Azur, que g lobalem ent la pyramide des âges des exploitations commercialisant du vin en 1985 est la plus dégradée (plus particulièrement chez les coopérateurs où 60 % des exploitations sont tenues par des chefs de 55 ans ou plus, et au tour de 6 %, seulement, p a r des chefs de moins de 35 ans).

La situation la plus différenciée, en matière de pyramide des âges des chefs d ’exp lo itation selon le mode de commercialisation, se rencontre vraisemblablement en Aquita ine où les exploitations commercialisant du vin au d é p a rt de la propriété tenues par des chefs d ’âge compris entre 35 et 65 ans ont une importance supérieure à la moyenne établie sur les 24 départements. A contrario, les apporteurs totaux de cette région regroupent sensiblement plus de jeunes chefs et de chefs d ’au moins 65 ans que dans d ’autres régions.

2 - A c tiv ité du chef d ’e xp lo ita tion e t de son con jo in t en 1985 selon le m ode de com m ercia lisation (Annexe 23)

Pour simplifier, ne sont prises en compte ici que les activités du chef et de son conjoint. Sur les 133 025 exp lo itationscommercialisant du vin, on obtient selon une typologie d ’activité (2) assez simple, les résultats approximatifs suivants :

- un quart des exploitations ont un chef retraité (que cette retraite soit agricole ou non) (3),

- dans un cas sur deux, l ’exp lo ita tion viticole enquêtée constitue l ’unique source de revenu du chef d ’exploitation e t de son conjoint,

- le quart restant ne constitue pas, a contrario, leur unique source de revenu : dans 13 % des cas, c'est le chef seul q u i a une activité extérieure, dans 7 % des cas son conjoint seul, dans 5 % des cas, les deux à la fois.

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(1) Différences ayant d'ailleurs tendance à s'accentuer quand l'âge du chef d ’exploitation augmente.(2) La typologie d'activité utilisée ici est la même que celle présentée au chapitre 3 du présent document.(3) Dans les deux cas suiviants, le chef d ’exploitation ne touche pas de retraite.

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Par ailleurs, c'est seulement près de la moitié des exploitations viticoles qui sont tenues par des chefs d ’explo itation non retraités trava illant à temps complet sur l ’explo itation.

Les superficies en vigne se répartissent globalem ent selon ces catégories dans les mêmes proportions que les exploitations.

Selon le mode de commercialisation, on peut fa ire les trois remarques suivantes :

- La proportion de chefs retraités est moindre chez les caves particulières, 19 %, contre 26 % chez les appo rteurs totaux, ces derniers concentrant 72 % des retraités commercialisant du vin présents en 1985.

- Les familles à revenus exclusivement agricoles sont nettement mieux représentées chez les caves particu lières (60 % du nombre d'exploitations et 55 % de la superficie en vigne détenue globalement par les exploitations d e ce mode de commercialisation) que chez les apporteurs totaux (46 % du nombre d ’explo itation et 45 % des superficies en vigne des exploitations vin ifiant totalement en coopérative).

Mais on remarquera que ces caves particulières ont en moyenne un taux de v itico lité fa ib le (à la fois, S TV /exp lo ita tion plus fa ib le que celle observée pour l'ensemble des caves particulières et SAU/exploitation plus fo r te ) alors qu’à l ’inverse, les apporteurs totaux de ce type sont proches, en terme déstructuré d ’exploitation, de la moyenne du mode de commercialisation.

Néanmoins, les exploitations dont les revenus du ménage du chef ne proviennent que de l’exploitation enquê tée et dont le chef est à temps partie l sont systématiquement des exploitations à taux de vitico lité sensiblement p lus élevé et ceci quel que soit le mode de commercialisation.

- Dans le champ des familles à revenus non exclusivement tirés de l'explo ita tion enquêtée, la différence e n tre les modes de commercialisation est également, en terme re la tif, assez nette. En effet, 21 % des caves particulières - recouvrant 24 % de la STV globale des exploitations ne commercialisant du vin qu'à la propriété - sont dans ce cas, alors que ce taux monte à 28 % chez les apporteurs totaux (pour 29 % de leur STV globale).

C’est particulièrement en Languedoc-Roussillon que le poids des fam illes dont les revenus proviennent exclusivement de l'activ ité viticole est fa ib le, et ceci q u e l q u e so it le m o d e de com m erc ia lisa t ion . On se rapproche en effet d ’une répartition -. un tiers d'exploitations à chef retraités (32 % en caves particulières, 26 % en apport to ta l) , un tiers de familles viticoles où les revenus ne dépendent que de l’explo itation agricole enquêtée (42 %, en cave pa rticu liè re comme en apport total), un tiers de familles viticoles à revenus différenciés (26 % en cave particulière, 31 % en a p p o rt total).

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C’est, a contrario, dans les régions Centre et Midi-Pyrénées que les poids des exploitations viticoles d o n t les revenus du ménage du chef ne dépendent que de l’explo itation enquêtée sont les plus forts, mais il s’ag it là de ré g io n s à fa ib le taux de viticolité.

C’est encore en Aquitaine que, selon le mode de commercialisation, les parts respectives d e s trois types d 'explo itation se différencient le plus nettement. Si, corrélativement avec ce que l’on a observé en matière de pyramide des âges, la « coopération » concentre nettement plus de retraités, on pourra remarquer que ce s o n t les caves particulières qui, avec un taux de 38 %, ont la part la plus importante d ’exploitations dont les revenusdu m énage du chef d 'explo ita tion sont diversifiés.

CONCLUSION

L’appariement de l'enquête structure des exploitations viticoles de 1986 avec le RGA 1979/1980 perm et d ’examiner l'évolution des exploitations viticoles sur la période 1979-1985. Cette évolution est analysée ici à travers le mode de commercialisation des exploitations concernées.

Sur les 24 départem ents viticoles étudiés (hors Alsace, Bourgogne et Champagne), les 133 000 exploitations commercialisant du vin lors de la campagne 1984/1985 représentaient l ’ immense m ajorité (97 %) des exploitations commercialisant un produit viti-vinicole (vins, moûts, jus de raisin, matériels de reproduction de la v ig n e , raisins de table...).

• En matière de circuit de « commercialisation », sur la période, la part de vin ifica tion coopérative a augmenté (47 % de la v in ification tota le en 1979 ; 53 % en 1985) ainsi que le recours à la vente de vins vinifiés et conditionnés sur l’explo itation (7,6 % des volumes de vins commercialisés depuis la propriété pendant la campagne 1979/1 980) ; 10,6 % en 1984/1985).

• En ce qui concerne la structure des exploitations commercialisant du vin les éléments énoncés ci-dessous reflètent l’essentiel des évolutions constatées sur la période 1979/1985.

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- Les exploitations en apport to tal en cave coopérative, ont vu leur nombre dim inuer (de 102 000 en 1979 à 86 90 0 en 1985), leur superficie viticole moyenne progresser (de 4,2 ha à 4,8 ha)"et leur SAU quasiment rester stable (de 9,8 ha à10,0 ha). En grande majorité à taux de vitico lité élevé, ces exploitations ont évolué entre 1979 et 1985 selon d e u x tendances principales : la disparition en tant qu 'explo ita tion agrico le d'une part (pour 13 % d ’entre-elles, surtout p a rm i les plus petites tailles en vigne) et la poursuite de l'activ ité vinicole via la coopération d ’autre part. Dans ce dernier cas, lorsque les exploitations ont plus de 15 ha de SAU, on constate une tendance à l'augmentation du taux de vitico lité p a r spécialisation en viticulture ou par régression de la SAU autour de l'a te lie r viticole.

58 % des exploitations vin ifiant exclusivement en coopérative sont tenues en 1985 par des chefs âgés à 55 ans et p lus. Par ailleurs, 28 % des ménages dont le chef d ’exploitation est en apport to ta l en cave coopérative, ont des revenus q u i ne proviennent pas exclusivement de l ’activité agricole.

- Les exploitations commercialisant du vin à la propriété ont également vu leur nombre dim inuer (61 800 en 1979 ; 46 150 en 1985) et leur superficie viticole moyenne progresser (7,4 ha ; 8,8 ha). Mais leur SAU a crû de 22 à 25 ha. La pyramide des âges des chefs d ’exploitation, bien qu’également dégradée, est néanmoins plus favorable que celles des apporteurs totaux en cave coopérative (49 % des chefs d ’explo itation ayant au moins 55 ans contre 58 % précédemment). Par ailleurs, 60 % des ménages sur les exploitations commercialisant du vin à la propriété (contre 46 % chez les « apporteurs totaux ») tirent leur revenu exclusivement de l’agriculture.

Mais ces données moyennes masquent, contrairement à ce que l ’on observe chez les apporteurs totaux en cave coopérative, des réalités fo rt différentes quant à la place de l’a te lie r viticole dans les systèmes de production des exploitations concernées et quant à leur évolution sur la période étudiée.

• Ainsi, 35 750 exploitations commercialisant du vin à la propriété de moins de 5 ha en vigne en 1979, dont l’a te lie r v iticole est en règle générale un ate lier non dominant voire marginal, ont vu leur nombre se réduire fortement. Un tie rs de ces exploitations ont, soit disparu en tant qu’explo itation agrico le, soit conservé un vignoble réduit et abandonné la commercialisation des produits qui en sont issus. Dans l ’ensemble, c’est une logique de marginalisation encore accentuée de l ’a te lier viticole (voir sa liquidation) qui a dominé cette période, le potentiel vin de table comme le potentiel VQPRD étant touché. Les exploitations ne commercialisant leurs vins qu’en vrac au négoce sont les p lus concernées par cette évolution.

• Sur 10 350 caves particulières ou exploitations « mixtes » de grande ta ille (STV de 12 ha et plus en 1979), p o u r lesquelles l'a te lie r viticole est le plus souvent dominant, 85 % sont encore présentes dans cette tranche en 1985. Cependant, dans certaines de ces exploitations, notamment parm i les plus grandes, on observe un repli de l’a te lie r v iticole touchant tant le potentiel vin de table que le potentiel VQPRD ; ce phénomène peut s’accompagner du passage au mode de vin ification coopératif, passage ayant concerné environ 10 % de ces exploitations.

• Les évolutions les plus contrastées se rencontrent parm i les 14 750 exploitations commercialisant depuis la p rop rié té ayant entre 5 et 12 ha de vigne. Dans celles-ci l ’a te lie r v itico le n’est jamais marginal sans toutefois ê tre majorita irem ent dominant. Une partie de ces exploitations voient leur superficie en vigne croître, rejoignant ainsi la catégorie des plus de 12 ha en vigne, d ’autres, a contrario, réduisent leur ta ille en vignes et entrent dans la ca tégorie des moins de 5 ha.

In fine, on trouve en 1985, 42 400 caves particulières et 3 750 exploitations « mixtes », se répartissant en 23 6 50 exploitations commercialisant du vin à la propriété de moins de 5 ha en vigne (à taux de vitico lité m ajorita irem ent faible), 12 100 ayant entre 5 et 12 ha (pour lesquelles l'a te lie r viticole n’est jamais négligeable dans le système de production de l ’exploitation) et 10 200 en ayant 1 2 ha et plus (pour lesquelles lé taux de v itico lité est généralem ent élevé).

- La très forte dim inution, enregistrée entre 1979 et 1985, du nombre d’exploitations commercialisant des produits viti-vinicoles autres que le vin (de 19 000 en 1979 à 3 700 en 1985) recouvre, deux évolutions principales : la disparition de ces exploitations viticoles en tant qu’explo itation agricole (13%) et le passage de celles-ci à la commercialisation du vin (29 %). A ces évolutions, s'ajoute une phénomène conjoncturel ayant eu un im pac t particulièrement im portant lors de la campagne 1979/1980, année de forte récolte, à savoir la non pérennité du s ta tu t de « commercialisant un produ it viti-vinicole ». Ainsi, 37 % de ces 19 000 exploitations ne vendent plus aucun p ro d u it de la vigne en 1984/1985 alors qu’elles le faisaient en 1979/1980, sans que la ta ille de leur a te lie r viticole a it d im inué sensiblement sur la période étudiée.

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Superficie et production de l'ensemble des producteurs en 1984 pour les 24 départem ents retenus et France entière.

Annexe 2 : Nombre d ’exploitations et volumes produits selon le mode de commercialisation du vin e n 1979.Somme des 24 départements/France entière.

Annexe 2 bis : Principales caractéristiques en 1979 et en 1985 des exploitations viticoles selon le u r mode de commercialisation.

Annexe 3 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en 1979 des exploitations com m ercialisant depuis la propriété.

Annexe 4 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en 1979 des apporteurs to ta u x en cave coopérative.

Annexe 5 : Ventilation des apporteurs totaux en cave coopérative selon la ta ille SAU et la quantité de travail sur l'explo itation en 1979.

Annexe 6 : Inventaire 1979 et 1985 des modes de commercialisation des produits viti-vinicoles par ré g io n .

Annexe 6 bis : Test de valid ité au niveau régional du découpage retenu pour analyser l'évolution des com m erciali­sant du vin.

Annexe 7 ter : Bilan simplifié 1979-1980 sur les 24 départements du champ de l'étude.

Annexe 7 : Ventilation par région des producteurs commercialisant du vin selon la ta ille en vigne 1979 e t le mode de commercialisation.

Annexes 8 et 9 : Evolution des modes de commercialisation entre 1979 et 1985.

Annexe 10 : Evolution des exploitations commercialisant en 1979 depuis la propriété selon les classes d e ta ille en vigne 1979.

Annexe 11 : Exploitation commercialisant du vin depuis la propriété en 1979 selon le circu it commercial e t le devenir en 1985.

Annexe 12 : Taux de disparition et d 'abandon de l'a te lie r viticole selon le mode de com m ercialisation 1979 par région.

Annexe 13 : Evolution de la part prise par les producteurs déclarant réserver leur production à la consomm ation fam ilia le (1970-1985).

Annexe 14 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en 1985 des exploitations com m ercialisant du vin depuis la propriété.

Annexe 15 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en 1985 des apporteurs to ta u x en cave coopérative.

Annexe 16 : Taille en vigne et recours à la machine à vendanger selon le mode de commercialisation en 1985.(Incluant les données sur la structure moyenne des exploitations commercialisant du vin se lo n la ta ille en vigne 1985).

Annexe 17 : Principales caractéristiques des exploitations pérennes selon la ta ille SAU et le mode de com m ercia lisa­tion en 1985.

Annexe 17 bis : Comparaison des résultats 1979/1985 des apporteurs totaux en cave coopérative selon la ta ille SAU.

Annexe 18 : Comparaison 1979/1985, selon le mode commercialisation et la ta ille SAU, de l'e m p lo i to ta l des exploitations viticoles.

Annexe 18 bis : Données complémentaires 1985 pour les caves particulières et les apporteurs to ta u x en cave coopérative par région.

Annexe 19 : Ventilation par tranche de production moyenne tous vins des exploitations com m ercialisant du vin en 1985.

Annexes 20 et 21 : Inventaires par région et pour certains départements des caves particulières et des mixtes, selon le circuit commercial en 1985.

Annexe 22 : Caractéristiques principales des exploitations selon le mode de commercialisation et l ’â g e du chef en 1985.

Annexe 23 : Activ ité des chefs d 'exp lo ita tion et de leur conjoint selon le mode de commercialisation d u vin en 1985.

Annexe 24 : Age du chef et activité du chef et de son conjoint par région selon le mode de comm ercialisation.

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CHAPITRE VI

LE VIGNOBLE ET LES EXPLOITATIONS DE RAISINS BLANCS : STRUCTURE ET EVOLUTION d>

SOMMAIRE

Pages

IN T R O D U C T IO N ..................................................................................................................................................................... 1 3 8

I - LE V IG N O B LE ET LES E X PLO ITA TIO N S EN 1979 ................................................................................................. 1 3 8

A . Le v ignob le ....................................................................................................................................................................... 1 3 8

1 - O rie n ta tio n de la p roduc tion ............................................................................................................................. 1 3 8

2 - Localisation gé og raph ique .................................................................................................................................. 1 3 9

3 - E ncé pa ge m en t......................................................................................................................................................... 1 4 1

B. Les exp lo ita tions ............................................................................................................................................................. 1 4 2

1 - Le v ignob le b lanc dans les exp lo ita tions ......................................................................................................... 1 4 2

2 - D imension des ate lie rs v it ic o le s ............................................. 1 4 3

II - TENDANCES DU V IG N O B LE ET DES E X PLO ITA TIO N S ENTRE 1979 ET 1985 ...................................... 1 4 4

A . D isparitions d 'exp lo ita tio ns ...................................................................................................................................... 1 4 4

B. Tendances du v ig no b le ............................................................................................................................................... 1 4 4

1 -Tendances g loba les ................................................................................................................................................ 1 4 4

2 - Evolution de l ’e n c é p a g e m e n t............................................................................................................................. 1 4 7

C O N C L U S IO N .......................................................................................................................................................................... 1 4 8

(1) Chapitre rédigé par J.P. LAPORTE - I.N.R.A. - Economie et Sociologie Rurale, MONTPELLIER

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INTRODUCTION

Le vignoble français est généralement analysé, aussi bien dans sa structure que dans son évo lu tion , en termes globaux ou, selon sa vocation, en fonction de la délim itation des aires de production. De même les analyses de la production et du marché ont longtemps été conduites uniquement en termes de définitions réglementaires des produits et des zones. La crise viticole, la d ifférenciation croissante des marchés et des produits, nécessitent des études plus fines. Elles doivent prendre en compte la spécificité des vins, soit leur provenance, leur couleur, le cépage de base...

Par ailleurs, le marché du vin en France est caractérisé p a / deux tendances contradictoires, baisse de la consommation intérieure, constituée principalement de vins rouges/nausse des exportations composées p o u r un volume im portant et croissant de blancs : plus de la moitié en 1986. Le fa it marquant de ces dernières années est, en effet, le développement rapide des exportations de blancs (+ 550 00Ó hl par an en moyenne sur la période 1981-1986) ; l'augmentation des ventes de vins de table est exclusivement leur fa it, celle des VQPRD blancs est plus fo r te que celle des rouges. Ainsi, ces dernières années les cours à la production des vins blanc de table sont devenus supérieurs à ceux des vins rouges. Ces évolutions donnent une importance croissante et un statut particulier aux vignobles produisant des vins blancs.

Dans ce contexte, il paraît utile de disposer d'un cadre descriptif général du vignoble complanté en cépages blancs et de sa dynamique. C'est l'ob je t de cet artic le de présenter d ’une part une photographie de ces v ignobles en 1979 (le recensement 1979-1980 est l'outil le plus récent permettant de couvrir l'ensemble du champ géographique) et d'autre part d 'indiquer les principales évolutions (sur la base de l’Enquête Structure des Exploitations V itico les 1986), en comparaison avec l ’évolution du vignoble r o u g e t 1)-

I - LE VIGNOBLE ET LES EXPLOITATIONS EN 1979

A - Le vignoble

1 - O rientation de la production

Le vignoble blanc couvre en 1979, 330 000 ha, soit environ le tiers du vignoble global. La superficie en cépages de raisins de table est de 18 500 ha (principalement localisés dans le M idi - Vaucluse, Hérault, Gard et la Vallée de la Garonne - Tarn, Lot-et-Garonne).

Le vignoble blanc de cuve est composé pour les trois quarts de vignobles susceptibles de revendiquer la mise en marché de produits d ’appellation d 'orig ine, soit vins VQPRD (45,6 %), principalement AO C , soit eaux de v ie AO C (30 % pour le Cognac et environ 6 % pour l ’Armagnac). Un cinquième seulement des superficies est exclusivement réservé à la production de vins de table.

Cependant, l'approche par les déclarations de récolte montre que, hors vins de Cognac, la p roduction se partage pour moitié entre vins de table et vins d 'appellations. La production revendiquée en VQPRD est en e ffe t en deçà des possibilités réglementaires dans certaines régions (Dordogne, G ironde, Tarn), ce qui indique la difficu lté d e valorisation de certaines appellations.

Les vins issus de la zone d ’Armagnac sont principalement commercialisés en vins de table (moins du q u a r t est distillé), ceux de Cognac sont, depuis le début des années 1980, pour la moitié distillés en eaux de vie AOC, le reste est utilisé à des fins industrielles (mousseux, vins vinés, vermouths, vinaigres, distillations de retrait...) ou de consomm ation en vins de table (environ un m illion d 'hl, ces dernières années, selon les données ONIVINS).

Tableau I : Comparaison de la structure qualitative du vignoble de cuve blanc et noir, en 1979 (en %)

Vignoble de cuves A O C VDQSVigne

à CognacVin de tab le

Ensemble

V ignoble blanc 41,4 4,2 30,4 24,0 100V ignoble noir 35,1 11,9 - 53,0 100

Ensemble 37,1 9,5 9,6 43,8 100

Comparativement aux vignobles complantés en cépages noirs, on relèvera donc que les terroirs de blancs(i), destinés à la production de vins pour la consommation de bouche (hors vigne à Cognac), sont sensiblement plus orientés vers la qualité (60 % d'AOC, pour 35 % dans les noirs), cet élément étant pondéré par le plus faible niveau de revendication en appellation.

(1 ) L’analyse du vignoble de cépages blancs, ne recouvre pas l'ensemble du potentiel de production de vins bloncs : certains cépages noirs sont vinifiés en b lancs (Meunier et Pinot N o ir en Champagne) ; des expériences sont réalisées dans le M idi de la France à partir d'autres cépages noirs (Aramon et Cinsault).

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Le vignoble de cépages blancs est relativement diffusé sur l'ensemble du te rrito ire viticole, avec néanmoins une certaine polarisation marquée sur le Sud-Ouest et les Charentes. Si nous considérons les seuls vignobles à production de vins destinée à la consommation de bouche, la répartition est équilibrée : le M idi et le Sud-Ouest concentrent chacun 36 % des superficies, le Val-de-Loire et les zones septentrionnales réunies, 27 %...

Dans certaines zones la spécialisation en cépages blancs est rès marquée (cf. carte 2) : Alsace, Lo ire -A tlantique, Gers, Landes, Tarn, pour ne citer que les plus importantes. Les vignobles susceptibles de revendiquer une a p p e lla tio n dominent à l'exception des départements du M idi (Hérault, Var, Gard, Bouches-du-Rhône) et du Sud-Ouest (G ers, Landes) (cf. carte 1).

Il convient de relever que le vignoble du M idi méditerranéen, qui concentre plus de la moitié du vignoble de cuve français (55,3 %), ne contient que le quart du vignoble blanc (69 % des noirs).

Les principales régions de production sont :

- Les deux départements des Charentes (96 000 ha), spécialisés dans la production des vins aptes pour le Cognac.- Le Languedoc-Roussillon (56 000 ha) qui présente une production très diversifiée : Vins Doux Naturels dans les

Pyrénées-Orientales, mousseux dans l’Aude (Blanquette de Limoux), vins de table et de base pour la Vermoutherie dans l'H érau lt notamment.

- L 'Aquitaine (50 000 ha), vignoble orienté en AO C (81 %), mais dont la moitié de la production est commercialisée en vins de table.

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2 - Localisation géographique du vignoble

Carte 1 .- Superficies en cépages blancs et p art des Carte 2 .- Part du vignoble blanc (en %)VQPRD

RGA Vit! 79/80

RG AViti 79/80

Carte 3 .- Superficies en cépages noirs

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Tableau 2 : Structure du vignoble de cuve en 1979

Vignobles

Vignobles blancsTous

blancsVignobles

noirsTous

vignoblesVQPRDblanc

dont : A O C blanc

V-de-Tblanc

VinsCognac

VIGNOBLE SEPTENTRIONAL 26 982 26 673 627 - 27 609 55 496 83105Ain 165 62 87 - 252 563 815Aisne 62 62 - - 62 1 470 1 532A llie r 121 - 31 - 152 687 839Aube 365 365 E - 367 3 148 3 515Côte d 'O r 1 630 1 630 30 - 1 660 6 378 8 038Isère 93 93 130 - 223 672 895Jura 813 813 48 - 861 609 1 470Loire 12 12 21 - 33 804 837Marne 5 950 5 949 - - 5 950 13 369 19319Nièvre 460 443 10 - 470 139 609Bas-Rhin 4318 4317 31 - 4 349 228 4 577Haut-Rhin 6 792 6 790 £ - 6 793 383 7 176Rhône 25 24 34 - 59 19 785 19 844Saône-et-Loire 3 499 3 499 25 - 3 524 6 137 9 661Savoie 617 617 147 - 764 631 1 395Yonne 2 060 1 997 30 - 2 090 493 2 583

VAL-DE-LOIRE 25122 21 441 5 699 - 30 821 38 697 69 518Cher 1 359 1 358 56 - 1 415 628 2 043Deux-Sèvres 232 195 37 - 269 1 017 1 286Indre 70 35 107 - 177 690 867Indre-et-Loire 2 651 2 651 629 - 3 280 6 970 10 250Loire-et-Cher 2 299 1 816 1 881 - 4 180 6 698 10 878Loire-A tlantique 11 426 8 837 1 266 - 12 692 5 287 17 979Maine-et-Loire 6615 6 366 175 - 6 790 13 502 20 292Vendée 128 34 630 - 758 2 684 3 442Vienne 342 149 918 - 1 260 1 221 2 481

CHARENTES 10 9 318 95 991 96 319 5 633 101 952Charente - - 78 43 240 43 318 1 996 45 314Charente-M aritim e 10 9 240 52 751 53 001 3 637 56 638

SUD-OUEST 46 725 46 079 31 410 373 78 508 110 667 189175Dordogne 7 303 7 296 576 232 8 111 5 747 13 858Gers E e 21 330 - 21 338 5 529 26 867G ironde 33 072 33 057 883 141 34 096 64 697 98 793H aute-G aronne 19 19 406 - 425 4 604 5 029Landes 552 - 4 038 - 4 590 1 479 6 069Lot e E 121 - 122 4 381 4 503Lot-et-Garonne 1 095 1 029 1 635 - 2 730 6129 8 859Pyrénés-Atlantiques 551 547 253 - 804 1 008 1 812Tarn 4110 4 110 1 772 - 5 882 11 124 17 006Tarn-et-Garonne 14 12 396 - 410 5 969 6 379

MIDI 44 654 35 111 33 088 - 77 742 474 353 552 095

Alpes-de-Haute-Provence 35 - 132 - 167 668 835Ardèche 296 175 1 586 - 1 882 11 084 12 966Aude 6 577 150 3 800 - 10 377 104 792 115 169Bouches-du-Rhône 959 414 1 557 - 2 51 6 15 226 17 742Haute-Corse 385 384 1 529 - 1 914 17919 19 833Corse du Sud 321 321 167 - 488 3 010 3 498Drome 1 193 1 193 256 - 1 449 14 077 15 526G ard 2 563 3 679 4 144 - 6 707 75 642 82 349Hérault 3 567 1 424 12 997 - 16 564 126447 143 011Pyrénés O rienta les 22 299 22 263 747 - 23 046 32 789 55 835Var 3 808 3 704 5 765 - 9 573 31 923 41 496Vaucluse 2 651 1 404 408 - 3 059 40 776 43 835

France 144 306 131 056 71 150 96 375 311 000 687 715 998 715

Source ; RGA V iti 79/80

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- Midi-Pyrénées (28 000 ha) dominé par la zone d'Armagnac (Gers), distille environ le tiers de sa production. C 'e s t la région qui a la plus fa ib le part classé en appellation.

- La Vallée de la Loire (31 000 ha) produit essentiellement des VQPRD, AO C tranquilles ou mousseux (M uscadet,Touraine, Saumur), également principal producteur de VDQS blancs (Gros Plant).

- La Provence-Côte d 'Azur (15 000 ha) avec Vaucluse, Bouches du Rhône et Var reste principalement orientée en vins de table. Cette région (Vaucluse principalement) dispose, par ailleurs, du tiers du vignoble français de raisins de ta b le blancs (près de 5 000 ha).

- Les zones septentrionales (27 000 ha) de l'Alsace, Bourgogne et Champagne sont exclusivement productrices de VQPRD, vins secs ou mousseux.

A l ’exception de ces dernières régions d 'appellations renommées et du Val-de-Loire, les vignobles des autres rég ions étaient le plus souvent jusqu'à la période récente en situation économique d iffic ile , l'évolution de leur superficie s u r lapériode 1979-1985 en est révélatrice (cf. infra).

3 - Encépagement

Le cépage dominant est l'Ugni Blanc (127 000 ha, soit 40 % du vignoble). Cépage quasi exclusif des vignobles de Cognac (85 Û00 ha), il reste également un cépage de base des vignobles du Sud-Est (Var, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Corse) et du Sud-Ouest (Gers, Lot-et-Garonne).

Les autres cépages sont des cépages régionaux utilisés le plus souvent en mono-cépage, notamment dans les appellations. Les principaux sont : le Sémillon (23 340 ha), cépage du Bordelais, le Grenache (16 300 ha), plant de base avec le Macabeu des Vins Doux Naturels dans les Pyrénées-Orientales, le Chardonnay (13 000 ha), cé p a g e auasi-exclusif de Bourgogne et Champagne, le Melon (9 500 ha) en Loire-Atlantique, le Chenin (9 550 ha) plant de base de la Vallée de la Loire avec le Sauvignon (7 000 ha) dans le Cher et le Loir-et-Cher ce dernier également im p o rta n t en G ironde et Dordogne.

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Tableau 2 : L’encépagem ent du vignoble de cuve, en 1979

Superficies (ha)

V ignoble de cuves En cépages Dont Cépages dominants

blancs hybrides

VIGNOBLE SEPTENTRIONAL 27 609 83C ôte -d 'O r 1 660 - Chardonnay, A ligo téM arne 5 950 - ChardonnayBas-Rhin 4 349 16 Sylvaner, Riesling, G ew urtz tram inerHaut-Rhin 6 793 - G ew urtz tram iner, Riesling, SylvanerSaône-et-Loire 3 524 E Chardonnay, A ligo téYonne 2 090 £ Chardonnay

VAL-DE-LOIRE 30 821 2 003Cher 1 415 E SauvignonIndre-et-Loire 3 280 85 CheninLoir-et-Cher 4180 537 Sauvignon, CheninLoire-A tlantique 12 692 814 M elon, Folle BlancheM aine-et-Loire 6 790 123 Chenin, M elonVienne 1 260 - Folle Blanche

CHARENTES 96 319 125Charente 43 318 E Ugni BlancC harente-M aritim e 53 001 122 Ugni Blanc

SUD-OUEST 78 508 13 601Dordogne 8 111 137 Semillon, SauvignonGers 21 338 9 048 Ugni Blanc, Bacco, C olom bardG ironde 34 096 497 Semillon, Ugni Blanc, C olom bardLandes 4 590 2 390 Bacco, Baroque, Ugni BlancLots-et-Garonne 2 730 402 Ugni Blanc, SémillonTarn 5 882 632 Mauzac, Len de l ei

MIDI 77 742 8 140Ardèche 1 882 1 226 Grenache, M auzacAude 10 377 865 Ugni BlancBouches-du-Rhône 2 516 210 Ugni BlancHaute-Corse 1 914 16 Ugni BlancDrôme 1 449 170 Ugni Blanc, C la ire tteG ard 6 707 2 476 Ugni Blanc, C la ire tteH érault 16 564 2 594 Terret Bourret, Ugni Blanc, C la ire ttePyrénées-Orientales 23 046 E Grenache, M acabeu, M uscatVar 9 573 347 Ugni Blanc, C la ire tte , RoussanneVaucluse 3 059 227 Ugni Blanc, C la ire tte

France 311 000 23 952

Source : RGA 1979

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Dans le M idi (ainsi que dans le Sud-Ouest) l'encépagement est plus diversifié ; ce phénomène pa ra ît lié à la grande diversité des productions régionales et à l'absence d 'appe lla tion d 'o rig ine im portante (hors VDN). Pour les Mousseux, le Mauzac (6 400 ha) dans le Tarn et l'Aude (vins de G a illac, Blanquette de Limoux) et la C lairette (C la irette de Die) sont la base. Pour les VDN ce sont comme indiqué précédemment, le Grenache, le Macabeu et le Muscat ; pour les autres vins, on trouve le Terret (dans l’Hérault), l'Ugni Blanc, la C lairette, la Roussane (Var) et les hybrides.

Les hybrides représentaient encore en 1979 environ le tiers du vignoble de vins de table blanc, avec des proportions très importantes dans certains départements du Sud de la France, près de 50 % dans le Gers, le G a rd , les Landes, l’Ardèche, pour ne citer que les plus importants producteurs.

B - Les exploitations

1 - Le vignoble blanc dans les exploitations

Sur les 235,8 milliers d ’exploitations ayant de la vigne en 1979,143,4 (soit 60,0 %), ont des cépages blancs ; elles détiennent, tous cépages confondus, 74,8 % du vignoble français (cf. tableau 3).

Parmi elles, environ 20 000 sont totalement spécialisées en blanc (14,1 %) ; el les disposent de 15 % des superficies de blancs. Plus d'une exploitation viticole sur deux, soit 123,2 milliers (52,2 %), associe des blancs et des noirs ; ces dernières concentrent 70 % du vignoble, 85 % des blancs, 63 % des noirs.

Dans la quasi-totalité des régions viticoles, à l ’exception de Rhône-Alpes, au moins une explo itation sur deux détient des blancs (cf. tableau 4).

Si on répartit les exploitations ayant des blancs selon leur degré de spécialisation en blanc (cf. tab leau 5), mesuré par le pourcentage de leur superficie viticole en blanc, on note que la population des exploitations se pa rtage en parts égales entre celles orientées en blancs (+ de 50 % de blancs), et celles orientées en noirs (plus de 50 % de noirs), les premières détenant les 3/4 des blancs ; le tiers des exploitations, spécialisées en blanc (plus de 74 % de blancs), en concentre plus de la moitié (56,2 %).

Tableau 3 : Exploitations viticoles et cépage (tous vignobles) en 1979

Unités : millier d'hamillier d'exploitations

Exploitations ayant cépages noirs seuls

Exploitations ayantcépages blancs seuls

Nombre : ........................... 20,2

Surface : ........................... 49,7

Exploitations ayant cépages blancs et noirs

Nom bre : .... ................ 123,2Surface viticole ............. 718,2dont blancs . ................ 280,0dont noirs ................ 438,2

Nombre : .......................... 92,4Surface : ............................ 258,3

Exploitations ayant cépages blancs

N o m b re ............ ...................... 143,4Surface viticole ...................... 768,0dont blancs ...... ....................... 329,8 dont 311 de cuvedont noirs ......... ...................... 438,2

Source : RGA V iti 79

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5 ( _ t t SCSA/E 2 7 7

Tableau 4 .- E x p lo ita tio n s v itic o les a y a n t d e s c é p a g e s b lan cs p a r ré g io n d e p ro g r a m m e e n 1 9 7 9

Régions de program m e

Exploitations ayant des cépages blancs

Surface moyenne de blanc

(ha)

% moyen de blanc

Superficie v itico le (ha)

explo ita tions avec blanc

Superfic ie v itico le m o y e n n e

(ha)Toutes e x p lo it .Nom bre % de l ’ensemble

Champagne 5 499 48,3 1,1 40,5 2,8 2,0

Bougogne 4 076 71,8 1,9 44,4 4,3 3,7Alsace 7 193 100 1,6 95,0 1,6 1,6

Centre 5 382 64,4 1,7 47,5 3,6 2,9Pays-de-la-Loire 11 429 63,8 1,8 55,5 3,2 2,3Poitou-Charentes 18 933 90,2 5,2 94,0 5,5 5,0

Aqu ita ine 18 403 63,3 2,8 52,4 5,3 4,5Midi-Pyrénées 12 926 62,3 2,5 60,3 4,2 3,1

Rhône-Alpes 7 347 38,4 0,7 25,6 2,7 2,8Languedoc-Roussillon 33 109 50,1 1,9 22,3 8,7 6,1Provence-Alpes-Côte-d'Azur 16 761 65,5 1,3 24,6 5,2 4,6Corse 1 184 66,6 2,2 18,6 11,9 13,2

Source : RGA Viti 79

Tableau 5 : Répartition des exploitations viticoles ayan t des cépaaes blancs (en %) selon leur degré de spécialisation en blancs et la dimension de l’atelier blanc en 1979.

Surface viticoleExploitations (en %) selon leur % de blancs

en blanc 1 - 24 % 25 - 49 % 50 - 74 % 74 % et plus Ensemble

Moins de 1 ha 41,0 23,3 14,6 20,5 1001 - 2 ha 26,0 22,2 19,3 32,5 1002 - 5 ha 13,3 21,4 18,9 46,4 1005 - 10 ha 4,7 13,6 18,9 62,8 10010 ha et plus 2,6 9,0 15,4 73,1 100

Ensemble 29,0 21,4 16,7 33,0 100

% surface blanc 10,6 15,7 17,5 56,2 100

Source : RGA Viti 79

Tableau 6 : Répartition des ateliers et du vignoble de cépages blancs (en %) selon la dimension des ateliers en 1979.

Exploitations Surface vitico le Surface viticole

Surface vitico le°/£ en blc ncs % to ta le %

en blancsTous Hors Tous Hors Tous Hors

vignobles Charentes vignobles Charentes vignobles Charentes

M oins de 1 ha 52,8 56,7 8,9 12,7 13,3 19,21 - 2 ha 16,4 17,0 9,9 12,6 8,8 12,52 - 5 ha 18,3 17,4 25,2 29,1 14,4 19,35 - 10 ha 8,5 6,5 25,9 23,6 10,4 12,010 ha et plus 4,1 2,5 30,5 22,9 10,7 10,4

Ensemble 100 100 100 100 57,6 73,4

Exploitations (1 000) 143,4 124,5 311,0 212,9 768,0 663,7

Source : RGA Viti 79

Si l’on observe l ’orientation productive des exploitations selon la vocation du vignoble, on remarque une ne tte spécialisation ; la part des exploitations ayant à la fois des vignobles à vocation VQPRD et vins de table n'est s ign ifica tive que dans le Centre (23,5 %) et les Pays de la Loire (17,2 %).

2 • Dimension des ateliers viticoles

Plus de la moitié des ateliers viticoles blancs ont moins de 1 ha, mais les grands ateliers ( 5 ha et plus), soit 12,6 %,détiennent plus de la moitié du vignoble (cf. tableau 6). Les grands ateliers appartiennent m ajoritairem ent aux exploitations spécialisées ; la pa rt des exploitations spécialisées augmente graduellement avec la dimension des a te lie rs (cf. tableau 5).

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La ta ille moyenne est de 1,5 ha de blancs dans une exploitation moyenne de 5,4 ha de superficie viticole. La dimension varie selon les régions ; de ce point de vue s'opposent Champagne et Rhône-Alpes d'une part, pour lesquelles plus de 85 % des ateliers ont moins de 1 ha (moyenne de 0,7 ha) et d'autre part les Charentes où plus du tiers des ateliers ont plus de 5 ha (moyenne de 5,2 ha) (cf. tableau 4).

On note par ailleurs que la surface moyenne des ateliers VQPRD est supérieure à celle des vins de table : 2,1 ha, contre 1,1 ha.

Enfin, il convient d ’indiquer que les exploitations ayant des blancs ont une ta ille en vigne supérieure à celle de l ’ensemble des exploitations (5,4 ha contre 4,4 ha). Ceci se vérifie dans la quasi-tota lité des régions non spécialisées en blanc (sauf le Sud-Est : Rhône-Alpes et Corse).

Ainsi, bien que largement diffusés dans plus de la moitié des exploitations viticoles, les cépages blancs sont néanmoins m ajoritairem ent concentrés dans des exploitations nettement orientées dans ces cépages (sauf dans le M idi à l’exception des pyrénées-Orientales), ces exploitations disposant, par ailleurs, d ’une dimension viticole généralement supérieure à la moyenne des exploitations de la région.

SCEESCSA/E 277

Il - TENDANCES DU VIGNOBLE ET DES EXPLOITATIONS ENTRE 1979 ET 1985

Nous observons les tendances du vignoble, sur la base de l’enquête v itico le de 1985, par appariem ent avec l'enquête de 1979, soit sur le champ géographique des 24 départements que concerne l ’enquête de 1985.

La dynamique sera étudiée essentiellement par le solde des plantations et des arrachages. Au niveau des exploitations, nous nous limiterons à quelques éléments sur celles qui ont disparu. Concernant la dynamique des exploitations, nous renvoyons au chapitre de P. Bartoli, en particu lier aux analyses régionales.

A - Disparitions d ’exploitations

Sur les 22 100 exploitations disparues entre 1979 et 1985, près de la moitié avaient des cépages blancs, soit 10 750,

aui détenaient, en 1979, une superficie viticole de 35 000 ha (dont la moitié de cépages blancs, 17 920 ha). Le taux de isparition des exploitations ayant des blancs est cependant un peu inférieur à celui de l'ensemble des exploitations,

10,4 % contre 12,2 %.

La superficie viticole moyenne des exploitations disparues est de 3,3 ha pour celles qui avaient des blancs (composée pour moitié de blancs), contre 2,5 en moyenne. En Charentes et Aquitaine, les ateliers de blancs qui disparaissent sont de dimension plus im portante (plus de 2,5 ha en moyenne).

La disparition des exploitations ne signifie pas la disparition du vignoble. Seulement un cinquième du vignoble est arraché, plus du tiers est vendu (35,5 %), le quart mis à bail (24,4 %), près de 10 % fa it l ’objet d'une succession (9,2 %).

B - Tendances du vignoble

L'évolution du vignoble résulte des mouvements d ’arrachage et de p lanta tion, hormis le biais in trodu it pa r les sorties de vignoble hors agriculture (arrachages après vente) ou les achats par les SAFER.

1 - Tendances globales

Sur la période considérée, tous vignobles confondus, 58 % des exploitants on t arraché, alors que 32,5 % plantaient. L’arrachage a porté sur 143 500 ha, 137 500 destinés à la cuve, dont 47 200 de cépages blancs (35 %), alors que les plantations ont porté sur 88 500 ha, 86 600 de cuve, dont 18 700 de blancs (21,5 %).

Le taux de renouvellement (plantations/arrachages) est plus fa ib le pour les blancs que pour les rouges.

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CSA/E 2 7 7

Unités : haTableau 8 Arrachages et plantations entre 1979 et 1985

Départements

Arrachages

Blancs(ha)

dont : hybrides (ha)

dont : primés (%)

Rouges(ha)

don t : primés(%)

MIDI 9 804 2 758 19,9 65 210 35,7Ardèche 701 609 - 1 977 1,9Aude 1 015 343 30,3 14 207 40,9Bouches-du-Rhône 577 51 36,8 3 291 66,3Corse 779 - 77,5 6 639 78,8Drôme 152 90 12,9 1 182 4,2G ard 1 052 722 11,8 8 421 22,9H érau lt 2 689 636 16,9 19 242 30,7Pyrénées-Orientales 1 212 - 1,5 3159 35,7Var 1 141 199 26,1 3 692 16,3Vaucluse 486 108 - 3 400 6,6

VAL-DE-LOIRE 4 203 1 183 1,6 6 14 9 2,6Indre-et-Loire 334 47 - 1 221 3,4Loir-et-Cher 693 245 2,7 1 624 3,9Loire-A tlantique 2 059 786 - 1 907M aine-et-Loire 1 117 105 - 1 397 4,0

SUD-OUEST 16 848 3 790 21,7 16 995 22,4D ordogne 796 54 0,4 732 13,5H aute-G aronne 139 56 70,5 1 523 59,6Gers 5 686 2 868 53,5 2313 56,6G ironde 8 498 448 0,5 5 350 9,0Lot-et-Garonne 654 78 54,1 1 738 25,1Tarn 953 260 19,7 3196 33,3Tarn-et-Garonne 122 26 41 2143 25,8

CHARENTES 16 341 56 53,1 1 653 9,0Charente 4 869 36,6 668 18,1Charente-M aritim e 11 472 56 68,8 985 13,0

Ensemble 47196 7 787 30,3 90 007 31,3

U n ités : ha

Départements

Plantations Evolutions 1979-1985 - 1 979= 100

Blancs(ha)

Rouges(ha)

Blancs(ha)

Rouges(ha)

Blancs(%)

Rouges<%)

M IDI 5 405 42 287 - 4 399 - 22 923 94,2 95,1Ardèche 136 1 694 - 565 - 283 70,0 97,5Aude 887 7 919 - 128 - 6 288 98,7 94,0Bouches-du-Rhône 246 819 - 331 - 2 472 82,7 84,1Corse 78 284 - 701 - 6 355 70,1 68,9Drôme 198 1 686 46 504 104,6 103,6G ard 240 6 845 - 812 - 1 576 86,7 97,9H érault 990 13 846 - 1 699 - 5 396 89,1 95,7Pyrénées-Orientales 1 040 1 890 - 172 - 1 269 99,3 95,9Var 352 3 044 - 789 - 648 92,1 97,9Vaucluse 1 238 4 260 + 752 + 860 124,8 102,1

VAL-DE-LOIRE 3 667 3 098 - 536 - 3 051 98,0 90,5Indre-et-Loire 332 625 2 - 596 99,9 91,3Loir-et-Cher 663 808 30 - 816 99,3 87;4Loire -A tlantique 1 784 510 - 275 - 1 397 97,7 75,5M aine-et-Loire 888 1 155 - 229 - 242 96,9 98,2

SUD-OUEST 4 503 21 788 - 12 345 + 4 793 82,8 104,6D ordogne 426 865 - 370 133 95,2 102,2Haute-G aronne 2 320 - 137 - 1 203 70,7 73,8Gers 1 529 490 - 4 157 - 1 823 80,3 68,2G ironde 1 999 17 555 - 6 499 + 12 205 80,7 118,9Lot-et-Garonne 257 1 062 - 397 - 676 84,6 89,2Tarn 290 788 - 663 - 2 408 88,4 78,7Tarn-et-G aronne 0 708 - 122 - 1 435 69,7 77,3

CHARENTES 5105 555 - 11 236 - 1 098 88,2 79,9Charente 2 571 98 - 2 298 - 570 94,6 73,4C harente-M aritim e 2 534 457 - 8 938 - 528 82,9 84,1

Ensemble 18 680 67 728 - 2 8 516 - 22 279 89,4 96,4

Source : Enquête S tructure des E xp lo ita tions v itico les 1986 et recencem ent de lo v iticu ltu re 1979/1980

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3V .EE 3CSA/E 277

Tableau 7 Mouvements globaux d’arrachage et de plantationUnités : ha, %

M ouvementglobaux

V ignob le V ignob le rouge

Total Cuve Table Tota l Cuve Table

Arrachages 51 150 47 200 3 950 92 000 90 000 2 000Plantations 19 260 18 680 580 69 030 67 730 1 300P lantations/A rrachage % 37,6 39,6 14,7 75 75,2 65

Source : Enquête Structure des Exploitations viticoles 1986 et recensement de la viticulture 1979/1980.

On relève cependant des différences régionales ;en Val-de-Loire, Vaucluse, Aude et Pyrénées-Orientales, le taux de renouvellement des blancs est supérieur à celui des rouges, il est nettement inférieur dans le Bordelais (G ironde et Dordogne).

Globalem ent, pour les 24 départements concernés par l'enquête (Viti 86) le taux de régression du vignoble blanc lié aux arrachages et plantations ( - 10,6 %) est plus fo rt que celui des rouges ( - 3,6 %) (cf. tableau 8). Au to ta l, le vignoble de cuve blanc régresse de 28 500 ha en 6 ans - soit environ 5 000 ha/an - celui des rouges seulement de 22 300 ha (3 700 ha/an). Sur la même période le vignoble de table blanc régressait d ’environ 3 400 ha, celui de raisins noirs restait à peu près stable.

Quelle que soit leur vocation, globalement, tous les vignobles régressent (seule la catégorie VDQS correspondant aux vignobles de Loire-Atlantique et de Vaucluse s'est maintenue).

Tableau 9 .- Mouvem ents selon la destination (1 000 ha)U n ité s : 1 0 0 0 h a , %

Mouvements g lobaux

Vignobles blancs Vignobles rouges

VQPRDVins de tab le

CognacRaisinTable

VQPRDVins de ta b le

RaisinTable

Surfaces 85 91,5 43,1 82,5 10,1 279,8 314,8 8,0Arrachages 14,7 15,9 16,2 4,0 19,5 69,5 2,0Plantations 10,2 3,0 5,0 0,6 44,0 23,9 1,3

Evolution % - 4,7 - 2 3 - 12 - 2 5 + 9,6 - 13 - 8

Source : Enquête viticole 1986

Evolution du vignoble selon le cépage, entre 1979 et 1985

Cépages blancs Cépages rouges

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En volume, l'arrachage de blancs s'opère à peu près également en superficie sur les trois types de terroirs, les plantations sont plus concentrées sur celui des vins fins ; ainsi le vignoble de vins de table est le plus affecté par la baisse ( - 23 %). Cette tendance générale est notablement différente de l ’évolution de l'encépagement en rouge qui régresse globalement, mais avec une forte progression des appellations (+ 9,6 %).

Par région on relèvera la relative stagnation du vignoble blanc du Val-de-Loire ( - 2 %), la résistance de celui du M idi ( - 5,8 %), avec des écarts départementaux importants, et de fortes régressions de ceux du Sud-Ouest et des Charentes (— 17,2 et - 11,8 %).

La superficie du vignoble blanc n’augmente que dans le Vaucluse et la Drôme (compte tenu de la ta ille de l'échantillon statistique il convient de s'en tenir au sens de variation) ; on peut la considérer comme stable dans tro is autres départements (Pyrénées-Orientales et deux départements du Val-de-Loire), elle régresse partout ailleurs plus ou moins fortement.

Dans les départements orientés en vins blancs de table et de Cognac, l'arrachage primé (prime défin itive) est im portant (37 % de l'ensemble des arrachages pour la Charente, 54 % pour le Gers, 69 % pour la Charente-M aritim e) ; g lobalem ent la part de l'arrachage primé des blancs et des rouges n’est pas significativement différente (1/3 environ). Le taux de replantation (plantations/superficie 1979) dans ces zones est très fa ib le, voisin ou inférieur à 1 % par an en moyenne, il est un peu supérieur dans l ’Aude et également dans le Lot-et-Garonne et les Bouches-du-Rhône, mais les échantillons statistiques sont trop limités pour valider les valeurs. Le renouvellement normal n'est assuré sur la p é rio d e que dans le Val-de-Loire (2 à 3 % selon les départements) et les deux départements pour lesquels les superficies augmentent.

SCEESCSA/E 2 7 7

Graphique 7 .- Répartition du vignoble p ar classe d ’âge, selon cépage, en 1985.

m oins de 5 ans

5-15 ans

15-25 ans

25 -35 ans

35 ans et plus

Blancs

N o irs

Globalem ent, le vignoble blanc (hors Charentes) est un vignoble vieillissant ; la pyram ide des âges le m ontre (cf. graphique 1). Le vignoble noir présente par contre une structure d 'âge relativement équilibrée, caractéristique d 'un renouvellement g loba l régulier.

2 - Tendances de l’encépagem ent

Les mouvements d ’arrachages et de plantations, inscrits dans le cycle normal de toute culture pérenne, sont le moyen d ’adaptation du potentiel de production aux besoins du marché aussi bien en volume qu'en qualité. L'évolution de l ’encépagement est un indicateur des orientations qualitatives qui se dessinent.

Les cinq principaux cépages arrachés sur la période 1979-1985 représentent plus de 60 % des arrachages : U gn i Blanc (44 %), Sémillon (9,1 %), Colombard, Terret Bourret, Chenin (moins de 5 %), les hybrides (15 %). De même les c inq principaux cépages plantés réalisent 69 % des plantations : Ugni Blanc (36 %), Sauvignon (13,5 %), Melon et Chenin (8 %), Muscat (4,6 %) (cf. tableau 10).

Les cépages en régression sont par ordre décroissant : l'Ugni Blanc ( - 14 300 ha), le Sémillon (— 3 700 ha), le T e rre t Bourret et le Colombard ( - 1 100 ha), les hybrides ( - 7 000 ha) - les surfaces d ’hybrides se trouvent ainsi rédui+es d ’environ 40 % -. Ceux en expansion sont principalement des cépages aromatiques, Sauvignon (+ 2 060 ha), M e lon (+ 620 ha), Chardonnay et Muscat (+ 500 ha).

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Plantations et arrachages du vignoble de cuve blanc selon le cépage Période du 1.9.79 au 31.8.85 (ha)

Cépages Plantations Arrachages Solde

Ugni-Blanc 6 651 20 933 - 14 282Sauvignon 2 492 435 + 2 057M elon 1 517 896 + 621Chenin 1 157 1 167 10Muscat 849 365 + 484C olom bard 635 1 701 - 1 066Macabeu 617 254 + 363Sémillon 608 4 320 - 3712Grenache 517 990 - 473Chardonnay 511 11 + 500Mauzac 423 794 - 371Terret Bourret 342 1 432 - 1 090Manseng 259 - + 259C la irette 254 649 - 395M uscadelle 76 815 - 739

Hybrides - 7 086 -

Total 18 500 47 400 - 2 8 900

Source : Enquête viticole 1986

Ces évolutions du fa it des spécialisations variétales, sont le reflets de dynamiques régionales. Les deux départements des Charentes réalisent l’essentiel des mouvements sur l ’Ugni Blanc (75 % des arrachages et p lantations), le bordelais (G ironde principalement) sur le Sémillon (95 % des arrachages, 84 % des plantations), le Val-de-Loire sur le Chenin (95 et 87 %) et le Melon (cépage de base du Muscadet en Loire-Atlantique). Le Terret Bourret est arraché p rinc ipa lem ent dans l'Hérault, le Colombard en G ironde et Charentes. Ce dernier est planté, avec le Manseng, essentiellement dans le Gers. Le Sauvignon, cépage en expansion, s'étend principalem ent en bordelais en substitution au Sémillon, a insi que dans le Loir-et-Cher. Le Muscat, base des VDN et de certains mousseux est en augmentation dans la région méditerranéenne (Pyrénées-Orientales, Hérault, Vaucluse, Drôme). Le Mauzac, cépage pour mousseux, régresse dans le Tarn et se développe dans l ’Aude (Blanquette de Limoux). Le Macabeu, cépage à double fin (VDN et vins secs), se déve loppe dans les Pyrénées-Orientales, alors que le Grenache régresse.

Signalons également que pour certains départements, l'arrachage des hybrides représente une p a r t essentielle : Ardèche (87 %), Gard (65 %), Drôme (57 %), Gers (50 %), Loire-Atlantique (38 %)...

Par ailleurs, on note dans les vignobles méditerranéens et de la Basse Vallée du Rhône des p lan ta tions de cépages aromatiques (Sauvignon, Chardonnay...) ; elles sont souvent impulsées par les groupements de producteurs ou le négoce, voire la clientèle des achats directs chez les producteurs.

Dans le vignoble de vins blancs on voit donc pointer, au-delà de la régression globale, un renouvellem ent de l'encépagement sur la base de la dynamique de marchés caractérisés par la régresssion ou le déplacem ent de demande de certains vins traditionnels (vins doux, vins de base) vers des vins secs.

CONCLUSION

Le vignoble de cépages blancs représente environ le tiers du vignoble français, il est principalem ent situé dans les parties Ouest e t septentrionnales du pays ; il reste cependant diffusé sur le te rrito ire et également au niveau des exploitations dans la p lupart des régions.

Ce vignoble est très largement localisé sur des terroirs d ’appella tion d ’origine dont les contraintes ont marqué profondément l'encépagement : une grande spécialisation régionale est à la base de produits égalem ent très divers et typés (vins effervescents, vins doux, vins secs, vins de cépages...).

La dynamique du vignoble des 24 départements enquêtés en 1986 indique une fo rte régression des cépages blancs, en moyenne tro is fois plus forte que celle des noirs ; cette dim inution des surfaces concerne tous les types d e te rro ir, avec néanmoins des évolutions régionales différenciées (rappelons que les vignobles septentrionnaux d ’Alsace, de Bourgogne et de Champagne sont hors du champ de cette étude). On assiste également à un certain vieillissement du vignoble, si bien que globalem ent, la production (hors Charentes) plafonne aux environs de 11 millions d'hl, soit l ’équ iva len t de la demande actuelle du marché (l’excédent en zone de Charentes permet de lim iter les tensions sur le m arché des vins de table).

Tableau 10 :

SCEESCSA/E 277

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Les mouvements récents révèlent cependant une nette rénovation qualitative par fo rte réduction des surfaces d'hybrides, encore importantes en 1979, et p lantation de cépages améliorateurs, notamment aromatiques, m ieux adaptés à la demande internationale, principal débouché pour ces vins.

L’am élioration qualitative tant au niveau de la production-que de la transformation (maîtrise des tem pératures notamment) s’avéra it comme un préalable à la valorisation régulière du produit et donc p rio rita ire par ra p p o rt au développement du vignoble.

Ainsi selon les zones, les évolutions du vignoble sont-elles différenciées, même si globalement il régresse fo rte m e n t comme nous l'avons indiqué. A cet égard, on peut rappeler, par exemple, que le vignoble du Val-de-Loire est resté s ta b le alors que ceux des Charentes et du Gers, orientés principalement en vins de base pour la d istilla tion (ayant par a illeu rs fortem ent augmenté au début des années 1970), ont joué à plein la carte de l’arrachage primé. En Bordelais, l'im age de marque basée sur les vins rouges, la mauvaise valorisation des blancs par rapport à ces derniers, ont entraîné la substitution des cépages rouges (bien valorisés en AOC).

Aujourd'hui, la sensibilisation au problème des blancs est largement amorcée : la crise sur le marché des vins de table rouges est suffisamment forte pour que les mouvements de rénovation qualitative du vignoble blanc s’accé lèrent et que les tendances à la dim inution des surfaces soient ralenties.

SCEESCSA/E 2 7 7

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M .bbbCSA/E 2 7 7

AN N EXES CHIFFREES

SOMMAIRE

P ages

ANNEXES DU CHAPITRE I ...................................................................................................................................... 1 5 2

ANNEXES DU CHAPITRE I I ..................................................................................................................................... 1 5 7

ANNEXES DU CHAPITRE I I I .................................................................................................................................... 1 6 3

ANNEXES DU CHAPITRE I V ................................................................................................................................... 1 8 7

ANNEXES DU CHAPITRE V .................................................................................................................................... 1 9 7

- 151 -

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d l E C dCSA/E n i

ANNEXES

CHAPITRE I

Annexe 1 - Age des chefs d 'explo ita tion viticole en 1979 et 1985

Annexe 2 - Chefs d ’explo itation viticole féminins

Annexe 3 - Chefs d 'explo ita tion viticole avec activité extérieure en 1979 et 1985

Annexe 4 - Chefs d ’explo itation viticole bénéficiant d'une retraite en 1979 et 1985

Annexe 5 - L’emploi dans les exploitations viticoles en 1985

Annexe 6 - Evolution du niveau de l'activ ité dans les exploitations viticoles entre 1979 et 1985

Annexe 7 - Salariés permanents dans les exploitations viticoles en 1979 et 1985

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Annexe 1 : Age des chefs d’exploitation viticole en 1979 et 1985

En 1979 En 1985

DépartementsMoins de 35 à 45 à 55 à 65 ans TOUS Moins de 35 à 45 à 55 à 60 à 65 ans T O U S

35 ans 44 ans 54 ans 64 ans et plus AGES 35 ans 44 ans 54 ans 59 ans 64 ans et plus A G E S

Midi 9 149 13 522 29 156 26 728 24 045 102 600 5 953 11 250 18 992 14 780 13 718 20 296 85 619Ardèche 582 864 1 691 1 458 1 382 5 977 442 642 1 044 992 915 935 4 9 70

Aude 1 254 2 201 4 870 4 307 3 697 16 329 967 2 278 2 773 2 080 2 186 2918 13 202Bouches-du-Rhône 340 679 1 437 1 563 1 713 5 732 160 626 773 929 661 1 282 4 431

Corse 169 274 518 421 402 1 784 56 147 203 189 165 277 1 0 37Drôme 395 746 1 284 1 000 637 4 062 466 613 776 527 441 581 3 404Gard 1 299 1 741 3 496 2 995 2 550 12 081 841 1 576 2 428 1 658 1 675 2 266 10 4 44Hérault 2 893 3210 7 444 7104 5 954 26 605 1 638 2 420 4712 4 068 3 725 6 074 2 2 637Pyrénées-Orientales 739 1 359 3 266 3 151 2 566 11 081 305 827 2 657 2 087 1 282 2 388 9 546Var 532 1 064 2 509 2 627 3 621 10 353 146 1 080 1 856 875 1 672 3 171 8 800Vaucluse 946 1 384 2 641 2 102 1 523 8 596 932 1 041 1 770 1 375 996 1 034 7 148

Charentes-Val-de-Loire 3 773 5 867 13 320 9 843 5 235 38 038 2 284 3 995 8 174 6 590 5405 4448 30 896Charente 737 1 136 2 329 1 591 957 6 750 380 1 011 1 487 818 958 996 5 650Charente-Maritime 1 220 1 875 4 192 3132 1 474 11 893 579 1 253 2 700 1 999 1 191 1 118 8 840Indre-et-Loire 342 441 1 116 957 644 3 500 198 315 610 497 651 722 2 993Loir-et-Cher 302 470 1 177 914 440 3 303 205 268 646 659 728 265 2 771

Loire-Atlantique 683 1 106 2 743 1 961 945 7 438 422 464 1 592 1 792 1 053 736 6 059

Maine-et-Loire 489 839 1 763 1 288 775 5 154 500 684 1 139 825 824 611 4 583

Sud-Ouest 3 792 6 506 14 332 10 839 6 865 42 334 2 848 4 937 8 699 7 058 6 205 5193 34 940Dordogne 277 405 914 702 358 2 656 112 286 532 587 320 322 2 159Haute-Garonne 129 276 598 513 425 1 941 44 202 260 307 121 411 1 345Gers 682 1 080 2 109 1 385 732 5 988 539 764 1 305 832 579 505 4 524

G ironde 1 334 2 323 5 383 4 440 3 336 16816 1 115 2 093 3 699 2 715 3 101 2 227 14 950Lot-et-Garonne 402 770 1 600 1 219 549 4 540 264 530 834 884 557 583 3 652Tarn 443 809 1 928 1 235 713 5128 418 502 1 065 910 759 469 4 123Tarn-et-Garonne 525 843 1 800 1 345 752 5 265 356 560 1 004 823 768 676 4 187

Ensemble 16 714 25 895 56 808 47 410 36 145 182 972 11 085 20182 35 865 28 428 25 328 30 567 151 455

Pourcentages 9 14 31 26 20 100 7 13 24 19 17 20 100

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

Annexe 2 .- Chefs d’exploitation viticole fémininsU n ité : N o m b r e

DépartementsTous chefs Dont femmes Pourcentage femmes

1979 1985 1979 1985 1979 1985

Midi 102 600 85 619 9 028 10 821 9 13Ardèche 5 977 4 970 475 575 8 12Aude 16 329 13 202 1 109 1 548 7 12Bouches-du-Rhône 5 732 4 431 753 602 13 14Corse 1 784 1 037 110 143 6 14Drôme 4 062 3 404 203 169 5 5G ard 12 081 10 444 885 787 7 8Hérault 26 605 22 637 2 260 3 340 8 15Pyrénées-Orientales 11 081 9 546 827 958 7 10Var 10 353 8 800 1 728 1 649 17 19Vaucluse 8 596 7 148 678 1 050 8 15

Charentes-Val-de-Loire 38 038 30 896 2 030 2 437 5 8Charente 6 750 5 650 441 418 7 7Charente-Maritime 11 893 8 840 596 894 5 10Indre-et-Loire 3 500 2 993 176 231 5 8Loir-et-Cher 3 303 2 771 133 167 4 6Loire-Atlantique 7 438 6 059 431 368 6 6Maine-et-Loire 5 154 4 583 253 359 5 8

Sud-Ouest 42 334 34 940 2911 3 442 7 10Dordogne 2 656 2 159 176 187 7 9Haute-Garonne 1 941 1 345 42 187 2 14Gers 5 988 4 524 320 387 5 9G ironde 16816 14 950 1 585 1 742 9 12Lot-et-Garonne 4 540 3 652 174 397 4 11Tarn 5 128 4 123 295 201 6 5Tarn-et-Garonne 5 265 4 187 319 341 6 8

Ensemble 182 972 151 455 13 969 16 700 8 11

Source : RGA 1979 - Enquête structure des explo ita tions viticoles 1986

- 153 -

Page 156: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

CSA/E 277

Annexe 3 : Chefs d’exploitation viticole avec activité extérieure en 1979 et 1985U n ité : Nombre , ha. %

DépartementsNom bre Superficie viticole (ha) P ourcen tage doubles-actifs

1979 1985 Evolution % 1979 1985 Evolution % 1979 1985

Midi 28 474 21 876 - 2 3 90 526 84 547 - 7 28 26Ardèche 1 363 835 - 3 9 2 206 1 370 - 3 8 23 17Aude 5 665 3 569 - 3 7 20 982 16 698 - 20 35 27Bouches-du-Rhône 1 186 1 040 - 12 2 432 2 675 10 21 23Corse 318 221 - 3 1 2 359 2 517 7 18 21Drôme 626 586 - 6 2 972 1 988 - 3 3 15 17G ard 2 943 2 207 - 2 5 11 787 10 537 - 11 24 21Hérault 9102 6 668 - 2 7 25 859 24 897 - 4 34 29Pyrénées-Orientales 3615 3 206 - 11 11 047 10 727 - 3 33 34Var 2 478 2 500 1 6 279 8 110 29 24 28Vaucluse 1 178 1 044 - 11 4 603 5 028 9 14 15

Charentes-Val-de-Loire 6 816 4 029 - 41 18 663 17 238 - 8 18 13Charente 1 223 827 - 3 2 3 212 7 936 147 18 15Charente-Maritime 2 598 1 584 - 3 9 8 583 5 499 - 3 6 22 18Indre-et-Loire 471 340 - 2 8 1 048 1 239 18 13 11Loir-et-Cher 366 364 - 1 562 474 - 16 11 13Loire-Atlantique 1 158 318 - 7 3 1 640 896 - 4 5 16 5Maine-et-Loire 1 000 596 - 4 0 3 618 1 194 - 6 7 19 13

Sud-Ouest 8 266 6 642 - 2 0 30 897 28129 - 9 20 19Dordogne 327 366 12 1 372 1 514 10 12 17Haute-Garonne 341 256 - 2 5 846 350 - 5 9 18 19Gers 862 750 - 13 3 338 2 620 - 22 14 17Gironde 5 182 4 130 - 2 0 22 603 20 857 - 8 31 28Lot-et-Garonne 437 274 - 3 7 741 360 - 5 1 10 8Tarn 567 260 - 5 4 1 216 1 140 - 6 11 6Tarn-et-Garonne 550 606 10 781 1 288 65 10 14

Ensemble 43 556 32 547 - 2 5 140 086 129 914 - 7 24 21

Source : RGA 1979 - Enquête structure des exploitations viticoles 1986

Annexe 4 : Chefs d’exploitation viticole bénéficiant d ’une retraite en 1979 et 1985U n ité ; N o m b re , %

Départements

Toutes explo ita tions viticoles Retraités

1979 1985N om bre Evolution P ou rcen tage

1979 1985 1985/1979 1979 1985

Midi 102 600 85 619 27 896 29 872 7 27 35Ardèche 5 977 4 970 1 707 1 695 - 1 29 34Aude 16 329 13 202 4 425 4217 - 5 27 32Bouches-du-Rhône 5 732 4 431 1 786 1 749 - 2 31 39Corse 1 784 1 037 493 333 - 3 2 28 32Drôme 4 062 3 404 665 636 - 4 16 19G a rd 12 081 10 444 2 685 3 126 16 22 30H érau lt 26 605 22 637 7 907 9 655 22 30 43Pyrénées-Orientales 11 081 9 546 3 206 3125 - 3 29 33Vor 10 353 8 800 3 671 4106 12 35 47Vaucluse 8 596 7 148 1 351 1 230 - 9 16 17

Charentes-Val-de-Loire 38 038 30 896 5 084 5 734 13 13 19Charente 6 750 5 650 978 1 253 28 14 22Charente-Maritime 11 893 8 840 1 392 1 289 - 7 12 15Indre-et-Loire 3 500 2 993 550 815 48 16 27Loir-et-Cher 3 303 2 771 364 365 0 11 13Loire-Atlantique 7 438 6 059 1 052 1 188 13 14 20Maine-et-Loire 5154 4 583 748 824 10 15 18

Sud-Ouest 42 334 34 940 6 480 7 268 12 15 21Dordogne 2 656 2 159 379 482 27 14 22Haute-Garonne 1 941 1 345 409 477 17 21 35Gers 5 988 4 524 714 619 - 13 12 14Gironde 16816 14 950 3 340 3 594 8 20 24Lot-et-Garonne 4 540 3 652 267 781 193 6 21Tarn 5128 4 123 708 590 - 17 14 14Tarn-et-G aronne 5 265 4 187 663 725 9 13 17

Ensemble 182972 151 455 39 460 42 874 9 22 28

Dont femmes - 16719 - 10103 - - 60

Source : RGA 1979 - Enquête structure des explo itations vitico les 1986

- 154 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 5 : L’emploi dans les exploitations viticoles en 1985Unités : UTA, %

Départements

UTA dans les(2)(1)

N om bre moyen d 'UTA par

exp lo ita tion v itico le

Exploitations agrico les (1)

Exploitations v iticoles (2)

Midi 179 314 105 512 59 1,2Ardèche 14 599 6019 41 1,2Aude 19 439 15173 78 1,2Bouches-du-Rhône 20 288 6119 30 1,4Corse 7123 2 479 35 2,4Drôme 18 400 5 961 32 1,8G ard 20 776 15 705 76 1,5Hérault 25 089 20 460 82 0,9Pyrénées-Orientales 19616 11 163 57 1,2Var 12 953 7 988 62 0,9Vaucluse 21 031 14 445 69 2,0

Charentes-Val-de-Loire 145 333 51 952 36 1,7Charente 20 621 11 618 56 2,1Charente-Maritime 23 721 14115 60 1,6Indre-et-Loire 17 075 4 489 26 1,5Loir-et-Cher 31 333 9 620 31 1,6Loire-Atlantique 15011 4 305 29 1,6Maine-et-Loire 37 572 7 805 21 1,7

Sud-Ouest 164918 65 212 40 1,9Dordogne 24 716 3 751 15 1,7Haute-Garonne 17199 1 697 10 1,8Gers 22 752 8 098 36 2,0Gironde 36 908 30 332 82 1,3Lot-et-Garonne 26 568 6 761 25 1,9Tarn 18 340 7167 39 1,7Tarn-et-Garonne 18 435 7 406 40 1,8

Ensemble 489 565 222 676 45 1,5

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986

Annexe 6 : Evolution du niveau de l’activité dans les exploitations viticoles entre 1979 et 1985U n ité : N o m b r e

Départements

1979 1985 Evolution 1985/79 Rap. temps co m p le t

Tempscomplet

Tempspartiel

TotalTemps

completTempspartiel Total

Tempscomplet

Tempspartie l

Total 1979 1985

Midi 52 268 50 219 102 487 41 391 44 228 85 619 -2 1 - 12 - 16 51 48Ardèche 3 409 2 550 5 959 2 706 2 264 4 970 -2 1 - 11 - 17 57 54Aude 7 471 8 843 16314 6 186 7016 13 202 - 17 - 2 1 - 19 46 47Bouches-du-Rhône 3 005 2718 5 723 2189 2 242 4 431 - 2 7 - 18 - 2 3 53 49Corse 1 075 703 1 778 693 344 1 037 - 3 6 - 51 - 4 2 60 67Drôme 3 200 851 4 051 2 672 732 3 404 - 17 - 14 - 16 79 78G ard 7 086 4 987 12 073 6 395 4 049 10 444 - 10 - 19 - 13 59 61Hérault 10 697 15 908 26 605 8 022 14615 22 637 - 2 5 - 8 - 15 40 35Pyrénées-Orientales 5 264 5 808 11 072 3 989 5 557 9 546 - 2 4 - 4 - 14 48 42Var 4 522 5 806 10 328 2 864 5 936 8 800 - 3 7 2 - 15 44 32Vaucluse 6 539 2 045 8 584 5 675 1 473 7 148 - 13 - 2 8 - 17 76 79

Charentes-Val-de-Loire 29 195 8 802 37 997 23 305 7 591 30 896 -2 0 - 14 - 19 77 75Charente 5 594 1 128 6 722 4 662 988 5 650 - 17 - 12 - 16 83 83Charente-Maritime 9 025 2 864 11 889 6 656 2 184 8 840 - 2 6 - 2 4 - 2 6 76 75Indre-et-Loire 2 604 892 3 496 2 001 992 2 993 - 2 3 11 - 14 74 67Loir-et-Cher 2 685 614 3 299 2 109 662 2 771 -2 1 8 - 16 81 76Loire-Atlantique 5 526 1 911 7 437 4 665 1 394 6 059 - 16 - 2 7 - 19 74 77Maine-et-Loire 3 761 1 393 5 154 3212 1 371 4 583 - 15 - 2 - 11 73 70

Sud-Ouest 32 729 9 564 42 293 26 924 8016 34 940 - 18 - 16 - 17 77 77Dordogne 2 259 394 2 653 1 790 369 2 159 -2 1 - 6 - 19 85 83Haute-Garonne 1 385 543 1 928 830 515 1 345 - 4 0 - 5 - 3 0 72 62Gers 5 163 818 5 981 3 894 630 4 524 - 2 5 - 2 3 - 2 4 86 86Gironde 10 860 5 947 16 807 10 292 4 658 14 950 - 5 - 2 2 - 11 65 69Lot-et-Garonne 4 121 417 4 538 3 053 599 3 652 - 2 6 44 - 2 0 91 83Tarn 4 357 767 5 124 3 567 556 4 123 - 18 - 2 8 - 2 0 85 87Tarn-et-Garonne 4 584 678 5 262 3 498 689 4 187 - 2 4 2 - 2 0 87 84

Ensemble 114 192 68 585 182 777 91 620 59 835 151 455 -2 0 - 13 - 17 62 60

Source : Enquête structure des exp lo ita tions viticoles 1986

- 155-

Page 158: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 7 Salariés permanents dans les exploitations viticoles en 1979 et 1975Unité : nombre

Départements

1979 1985Evolution

du nombre de salariés

Evolution du nombre

d 'exp lo ita tionsExploitationsSalariésnom bre

ExploitationsSalariésnombre

UTA

Midi 13 452 28 176 10 197 19402 17 566 -31 - 2 4Ardèche 224 348 224 252 212 - 2 8 0Aude 2 119 4 548 1 545 2 885 2 715 - 3 7 - 2 7Bouches-du-Rhône 868 2 115 587 1 317 1 221 - 3 8 - 3 2Corse 614 1 567 347 1 197 1 160 - 2 4 - 4 3Drôme 510 940 397 672 587 - 29 - 2 2G ard 2 035 4 668 1 600 2 799 2 556 - 4 0 -2 1H érault 3174 6212 2 305 3 854 3 386 - 3 8 - 2 7Pyrénées-Orientales 1 488 2912 1 164 1 922 1 709 - 3 4 - 2 2Var 1 004 2 117 783 1 768 1 541 - 16 - 2 2Vaucluse 1 416 2 749 1 245 2 736 2 479 0 - 12

Charentes-Val-de-Loire 5 077 9 275 4 072 7 518 6 240 - 19 - 2 0Charente 1 464 3 238 1 378 2 978 2 486 - 8 - 6Cha rente-Mariti me 1 528 2 401 1 373 1 816 1 373 - 2 4 - 10Indre-et-Loire 477 776 376 598 492 - 2 3 -2 1Loir-et-Cher 352 498 225 236 154 - 5 2 -3 6Loire-Atlantique 498 862 175 290 251 - 6 6 - 6 5Maine-et-Loire 758 1 500 545 1 600 1 484 7 - 2 8

Sud-Ouest 6143 15 791 5 148 13 885 11 665 -12 - 16Dordogne 372 686 364 558 457 - 19 - 2Haute-Garonne 201 417 110 258 248 - 3 8 - 4 5Gers 737 1 106 414 516 471 - 5 3 - 44G ironde 3 737 11 801 3 528 11 276 9 332 - 4 - 6Lot-et-Garonne 400 664 276 464 434 - 3 0 -3 1Tarn 328 489 109 219 205 - 5 5 - 6 7Tarn-et-G aronne 368 628 347 594 518 - 5 - 6

Ensemble 24 672 53 242 19 417 40 805 35 471 -2 3 -2 1

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986

- 156 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

ANNEXES

CHAPITRE II

Annexe 1 - Fréquence des sous-champs A et B par département.

Annexe 2 - Fréquence des sous-champs C et D par département.

Annexe 3 - Caractéristiques des exploitations du sous-champ D (exploitations « stables »)

Annexe 4 - Sous-champ A : Achats et ventes.

Annexe 5 - Dimension des mouvements cumulés du sous-champ A .

Annexe 6 - Exploitations selon le solde P lantation-Arrachage du sous-champ A .

Annexe 7 - Variation du vignoble entre 1979 et 1985 des exploitations du sous-champ A .

- 157-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 1 : Fréquence des sous-champs A et B par département.U n ité s : h a , %

Sous-Champ A

Exploitations pérennes avec entrées e t sorties de vigne

Superficie v itico le moyenne p ar exp lo ita tion

(ha)

Part des explo it, du sous-champ dans l'ens. des

explo ita tions {%)

Superficiesviticoles

(%)

G ironde 11,34 49,96 81,38Vaucluse 10,82 48,13 64,39Loir-et-Cher 5,28 46,41 72,80Loire-A tlantique 4,38 44,11 72,65G ard 12,12 37,99 57,21M aine-et-Loire 8,48 37,88 73,87Hérault 11,31 36,91 69,60Aude 13,38 35,37 59,89Gers 7,05 35,09 56,58Charente-M aritim e 8,44 34,60 57,10Ardèche 4,44 34,06 58,28Charente 12,43 33,96 57,33Indre-et-Loire 6,25 28,77 59,59Dordogne 10,87 27,08 51,66Drôme 9,14 25,62 49,24Var 8,87 24,98 49,56Lot-et-Garonne 4,98 21,08 46,78Tarn 8,02 20,66 50,27Tarn-et-Garonne 4,14 19,91 44,26Pyrénées-Orientales 13,66 19,68 50,04Haute-G aronne 8,27 18,59 54,14Bouches-du-Rhône 10,43 12,50 39,43Corse 25,30 7,96 12,68

Ensemble 10,03 34,06 61,34

Sous-Champ B

Exploitations pérennes avec entrées de vigne uniquement

Superficie v itico le moyenne p ar exp lo ita tion

(ha)

Part des explo it, du sous-champ dans l ’ens. des

explo ita tions (%)

Superficiesviticoles

(%)

Drôme 7,86 13,25 21,89Vaucluse 10,56 11,39 14,86G ironde 5,85 11,14 9,36Aude 10,43 10,98 14,49Dordogne 7,26 10,51 13,38G ard 11,37 9,74 13,76Pyrénées-Orientales 6,68 9,38 11,66Tarn-et-Garonne 3,64 7,00 13,68Hérault 5,79 6,97 6,73Charente 8,49 6,50 7,49Indre-et-Loire 3,96 6,35 8,33Ardèche 3,09 6,04 7,18M aine-et-Loire 4,45 5,74 5,87C harente-M aritim e 8,74 4,43 7,57Lot-et-Garone 7,53 4,00 13,40Var 15,03 3,84 12,91Loir-et-Cher 4,12 3,72 4,55Loire-A tlantique 4,53 3,35 5,71Gers 6,43 3,23 4,75Tarn 10,17 3,06 9,43Bouches-du-Rhône 10,31 2,91 9,08H aute-G aronne 19,00 1,78 11,94Corse 100,80 0,96 6,09

Ensemble 7,92 7,35 10,46

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

- 158 -

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3V.EC3CSA/E 2 7 7

Annexe 2 : Fréquence des sous-champs C et D par département.Unités : ha, %

Sous-Champ C

Exploitations pérennes ayant exclus, des sorties de vigne

Superficie v itico le moyenne par exp lo ita tion

(ha)

Part des explo it, du sous-champ dans l'ens. des

explo ita tions (%)

Superficiesviticoles

(%)

Tarn 1,51 61,82 28,28Gers 1,70 58,83 22,86Lot-et-Garonne 0,77 58,38 20,02Corse 6,35 55,80 22,31Haute-G aronne 5,82 55,54 113,85Tarn-et-Garonne 0,67 53,89 19,32Bouches-du-Rhône 1,41 43,83 18,65Loire-A tlantique 0,65 41,09 10,00Loir-et-Cher 1,01 40,71 12,20Charente-M aritim e 2,37 37,39 17,34Indre-et-Loire 0,90 37,12 11,06Ardèche 0,80 31,63 9,71Drôme 1,31 31,11 8,58Vaucluse 2,36 28,69 8,37Dordogne 1,70 28,47 8,48M aine-et-Loire 1,47 26,66 9,01H érault 2,67 25,58 11,41Charente 3,21 25,58 11,16G ard 3,37 22,92 9,59Aude 3,83 21,37 10,35Var 2,23 20,58 10,28Pyrénées-Orientales 2,30 19,23 8,24G ironde 1,38 14,38 2,85

Ensemble 1,98 30,17 10,73

Sous-Champ D

Exploitations pérennes sans aucun mouvement de vigne

Superficie v itico le moyenne par exp lo ita tion

(ha)

Part des explo it, du sous-champ dans l'ens. des

explo ita tions (%)

Superficiesviticoles

(%)

Corse 14,04 65,10 57,54Bouches-du-Rhône 1,79 58,20 31,55Pyrénées-Orientales 2,72 55,12 27,93Haute-G aronne 1,13 54,65 21,68Var 2,14 51,26 24,50D ordogne 3,70 40,09 26,05Charente 4,54 38,97 24,02Drôme 1,60 38,90 13,07Tar-et-G aronne 1,18 35,10 22,20Ardèche 1,70 32,52 21,28M aine-et-Loire 1,29 32,10 9,50Aude 3,01 31,87 12,15Lot-et-Garonne 1,42 30,97 19,63C harente-M aritim e 2,87 30,03 16,82Indre-et-Loire 1,92 29,54 18,78G ard 4,07 29,51 14,92H érau lt 2,17 29,15 10,53Tarn 1,41 26,87 11,53G ironde 1,59 23,72 5,40Gers 3,38 20,40 15,77Loire -A tlantique 1,06 15,40 6,17Vaucluse 3,27 15,25 6,16Loir-et-Cher 2,32 12,34 8,53

Ensemble 2,57 32,50 15,02

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

- 159-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 3 : Caractéristiques des exploitations du sous-champs D (exploitations « stables » ).

U nité : nom bre

EXPLOITATIONS SELON LA TAILLE ET L'ACTIVITE

Taille en vigne 85 Exploitations Dont chefs Dont chefs(ha) ensemble double-actifs retraités

Moins de 0,2 481 29 2630,2-0,5 13 242 3 046 6 6980,5-1 10 675 2 052 4 6781- 2 9 520 2 536 3 6072- 3 4 532 836 1 4923- 5 3 308 225 1 6485-10 3 521 415 763

10-15 1 214 101 35115 et plus 2 736 413 185

Ensemble 49 234 9 649 19 690

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

Annexe 4 ■. Sous-champ A - Achats et ventes de vigne.Unités : h a , nom bre

Superficie en vigne 1985

ha

Superficie v itico le Exploitations S u p e rfic ie v it ic o le

a c h e té e (ha)1979(ha)

1985(ha)

V aria tion 85/79 (ha)

Nom breD ont avec

achatsDont avec

ventes

Moins de 0,5 359 733 374 1 018 123 - 144

0,5-1 2 158 2 964 806 3 035 569 170 1151- 2 7 388 9 134 1 746 5 267 1 186 598 4032- 3 9 362 11 882 2 520 3 808 732 135 5843- 5 28112 33 198 5 086 7 151 1 249 361 1 0285-10 107452 118 781 11 329 14 538 2 987 1 161 3 314

10-15 97 094 103 803 6 709 7 909 1 902 798 4 43515-20 67 361 68 887 1 526 3 931 962 295 3 58320-30 67 004 68 801 1 797 3 811 683 380 4 61630-50 56 856 56 579 - 2 7 7 1 531 287 215 2 36750 et plus 42 854 45 288 2 434 606 83 112 1 727

Ensemble 488 434 517617 29 183 51 609 10 768 4 228 22 328

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986

Annexe 5 : Dimension des mouvements cumulés dans le sous-champ A .Unités : ha, nom bre

Dimension des mouvements cumulés (ares)

Achats(ha)

Exploitations avec achats

Superficie v itico le 1985

(ha)

Moins de 20 107 727 2 9542 0 - 50 668 2 022 14 4845 0 - 100 1 921 2 788 26 822

100- 200 2 442 1 729 21 255200 - 500 7 623 2 439 36 346500 - 1 000 5 809 849 17 287

1 000 et plus 3 758 211 8 715

Ensemble 22 328 10 768 127 863

Dimension des mouvements cumulés (ares)

Ventes(ha)

Exploitations avec vente

Superficie v itico le 1985

(ha)

Moins de 20 90 672 4 7022 0 - 50 271 787 7 7145 0 - 100 561 811 8 083

100- 200 1 437 1 015 1 355200 - 500 1 844 605 9 296500 - 1 000 1 421 199 3 703

1 000 et plus 2 466 136 3 271

Ensemble 8 090 4 228 50 317

Source : Enquête structure des exp lo ita tion s v itico les 1986.

-1 6 0 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 5 : (suite) Dimension des mouvements cumulés dans le sous-champ A .

Unités : ha, nombreDimension des mouvements

cumulés (ares)Prises à bail

(ha)Exploitationsconcernées

Superficie v itico le 1985

(ha)

Moins de 20 45 297 9542 0 - 50 285 853 4 50950- 100 845 1 192 9 476

100- 200 1 879 1 385 13 277200 - 500 6 684 1 984 27 338500 - 1 000 7 789 1 109 22 9281 000 et plus 8 331 421 16 048

Ensemble 25 857 7 244 94 529

Dimension des mouvements cumulés (ares)

Abandons de ba il (ha)

Exploitationsconcernées

Superficie v itico le 1985

(ha)

Moins de 20 25 166 1 0252 0 - 50 191 527 2 8485 0 - 100 536 764 4 892

100 - 200 2 141 1 440 11 335200 - 500 5 736 1 852 17 094500 - 1 000 5 975 833 9 2201 000 et plus 3 877 323 5412

Ensemble 1 848 5818 51 825

Source ; Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

Annexe 6 . Exploitations selon le solde Plantations-Arrachages dans le sous-champs A .U n ité s : ha, n o m b r e

Taille en vigne 1985 (ha)

Exploitations avec soldes positifs Exploitations avec soldes négatifs

Soldes (ha) ExploitationsSuperficie

v itico le 1985 (ha)

Soldes (ha) ExploitationsSuperficie

v iticole 1985 (ha)

Moins de 1 180 259 445 817 1 887 1 1031- 2 436 1 040 2 166 1 603 2 089 3 8512- 5 3 149 3 801 19 147 2 808 4 086 15 4955- 10 5 186 5 847 50 340 4 611 5 021 39 434

10- 20 6714 4 886 77 090 5 389 4 480 60 79920- 35 3 762 1 494 43 245 3 941 1 390 32 49035- 50 1 450 408 18 633 1 668 345 12 54650-100 893 219 15 150 1 557 241 13 840100 et plus 104 20 2 316 587 42 4 526

Ensemble 21 874 17 976 228 532 22 982 19 585 184 083

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

- 161 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 7 ; Variation du vignoble entre 1979 et 1985 des exploitations du sous-champ A .

Unité : nom bre , ha

Ensemble 24 départem ents

Indice de va ria tion du v ignob le entre 1979 et 1985

(1979 = 100)

S ituation 1985

ExploitationsSuperficie

en vigne (ha)%

Exploitations%

SuperficieSuperfic ie

moyenne (ha)

Moins de 20 827 469 1,60 0,09 0,5720 à 49 1 878 5 359 3,64 1,04 2,8550 à 79 5162 32 421 10,00 6,26 6,2880 à 99 9 268 92 341 17,96 17,84 9,96

100 8 908 82 059 17,26 15,85 9,21101 à 119 12 546 154 866 24,31 29,92 12,34120 à 149 7 068 81 506 13,70 15,75 11,53150 à 199 3 236 37129 6,27 7,17 11,47200 à 249 1 155 13 590 2,24 2,63 11,77250 e t plus 1 558 17 875 3,02 3,45 11,47

Ensemble 51 609 517617 100 100 10,03

Languedoc-Roussillon

Indice de va ria tion du v ignoble entre 1979 et 1985

(1979 = 100)

S ituation 1985

ExploitationsSuperficie

en v igne (ha)%

Exploitations%

SuperficieSuperfic ie

moyenne (ha )

Moins de 20 305 151 1,62 0,07 0,5020 à 49 652 2 759 3,45 1,20 4,2350 à 79 1 705 16 396 9,03 7,11 9,6280 à 99 3 796 48 478 20,11 21,01 12,77

100 3 432 37 985 18,19 16,46 11,07101 à 119 4 302 62 578 22,80 27,12 14,55120 6 149 2 260 32 244 11,98 13,97 14,27150 à 199 1 171 15 285 6,20 6,62 13,05200 à 249 509 4 736 2,70 2,05 9,30250 et plus 735 10145 3,89 4,40 13,80

Ensemble 18 872 230758 100 100 12,23

Source : RGA 1979 - Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

- 1 6 2 -

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AN N EXES

CHAPITRE III

LISTE DES ANNEXES

SCEESCSA/E 277

Annexe 0 : Indicateurs et ratios utilisés.

Annexe 1 : Principales caractéristiques départementales.

Annexe 2 : Taux d'arrachage primé départementaux.

Annexe 3 : Modalités de sortie selon le taux d ’arrachage primé.

Annexe 4 : Dynamique du potentiel selon le TARP. Indicateurs régionaux.

Annexe 5 : Indicateurs de structure et d'évolution du p'otentiel des exploitations pérennes sans prime.

Annexe 6 : Répartition des exploitations par région selon la position, la SAU, la prime..

Annexe 7 : Principaux indicateurs selon la SAU et le taux de v itico lité 1979 - Exploitations pérennes.

Annexe 8 : Exploitations pérennes de plus de 50 ha de SAU en 79 - Indicateurs régionaux selon le taux de v itico lité .

Annexe 9 : Indicateurs selon la SAU 79 et 85 et le taux de v itico lité 79.

Annexe 10 : Indicateurs selon le taux de v itico lité 79 et 85, et le taux d ’évolution SAU 79/85.

Annexe 11 : Indicateurs départementaux de structure et d ’évolution du potentiel selon la SAU 79.

Annexe 12 : Principaux indicateurs régionaux selon l'activ ité du chef et du conjo int en 85 (exploitations pérennes).

Annexe 13 : Principaux indicateurs selon la SAU 79 et l ’âge du chef 79.

Annexe 14 : Evolution de l'emploi selon le taux d ’arrachage primé. Indicateurs régionaux.

Annexe 15 : Taux d 'utilisa tion du sol après arrachage primé selon la SAU et le taux de vitico lité .

15.1 : Selon la SAU et le Taux de vitico lité 79 - Ensemble des exploitations

15.2 : Selon la SAU et le Taux de vitico lité 85 - Exploitations pérennes.

-1 6 3 -

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Annexe 0 . Indicateurs et ratios utilisés,

nb. exp. : N om bre d 'explo itations.

nb. exp. pr. : N om bre d 'exp lo ita tions ayant touché la prime d 'arrachage.

SAU : Surface agrico le utilisée (ha).

SA U M : Surface agrico le utilisée moyenne par exp lo ita tion (ha).

STV : Surface to ta le en vigne (ha).

STVM : Surface to ta le en vigne moyenne par exp lo ita tion (ha).

V Q : Surface en vins de qualité provenant de région déterminée - VQPRD - (ha).

V A Q : Surface en vins autres que VQPRD (ha).

% V Q : Surface en VQPRD / Surface to ta le en vigne (%).

% V A Q : Surface en vins autres que VQPRD / Surface to ta le en vigne (%).

Tx. disp. : Taux de d isparition entre 1979 et 1985 des explo itations viticoles présentes en 1979 (%).

TD A V : Taux d 'abandon de l'a te lie r v itico le au sein des explo itations pérennes (%).

Tx. Evo. : Taux d évolution entre 1979 et 1985.

Surf, prim e : Surface ayant bénéficié d'une prime d ’arrachage entre 1979 et 1985.

TDP : Ta ux d 'ob ten tion de la prime = nombre d 'exp lo ita tions ayant touché la prime d 'a rrachage / nombre tota l d 'exp lo ita tions (%).

TARP : Taux d 'arrachage primé (%) Surface pHmée— appliqué à l'ensemble du vignoble : TARPTV = - — :-------------:---------- :-----

Surface to ta le en vigne

Surface primée— app liqué au vignoble autre que VQPRD : TARPVAQ = - — -------------: ;

Surface to ta le en vignesautres que VQPRD.

IEP in d ic a te u r d ’efficacité des primes d 'a rrachage (%) :— app liqué à l'ensemble du viqnoble : IEPTV = Surf, prime / différence entre la surface to ta le en vigne en 1979 et

celle en 1985.— appliqué au vignoble autre que VQPRD : IEPVAQ = Surf, prime / différence entre la surface en vignes autres que

VQPRD en 1979 et celle en 1985.

TR N V IG : : Taux de renouvellement du vignoble = Plantation entre 1979 et 1985 / Arrachage entre 1979 et 1985 (%).

Tx. Sort. : Taux de sortie = Sorties STV entre 1979 et 1985 / STV en 1979 (%).

Tx. Ent. : Taux d ’entrée = entrées STV entre 1979 et 1985 / STV en 1979 (%).

Tx. arr. : Taux d 'a rrachage = arrachages STV entre 1979 et 1985 / STV en 1979 {%).

Tx. succ. : Taux de succession = Transmission par succession de la STV entre 1979 et 1985 / STV 1979 [%).

Tx. vente : Taux de vente = vente STV entre 1979 et 1985 / STV 1979 (%).

Tx. M bail : mise à bail STV entre 1979 et 1985 : STV 1979 (%).

Tx. abbail : abandon de bail STV entre 1979 et 1985 / STV 1979 (%).

p rim e /a rr . : surfaces primées entre 1979 et 1985 / Surfaces arrachées entre 1979 et 1985 (%).

UTA : Unité trava il année.

UTAT : UTA to ta l.

UTAF : UTA fam ilia l.

UTA SP : UTA salarié permanent.

UTA SAIS : UTA saisonnier.

Tx. UTP : Taux d 'u tilisa tion du sol après arrachage primé [%).

Tx. UTP U SNA : Surf, prime usage non agrico le /p rim e.

Tx. UTP V IJV : Surf. prime vigne, jachère de vigne/prim e.

Tx. UTP FRT : Surf. prime fru its/prim e.

Tx. UTP CERO : Surf. prime céréales, o léagineux/prim e.

Tx. UTP ACSEL : Surf, prime autres cultures sans élevage/prim e.

Tx. UTP ACAEL : Surf. prime autres cultures avec élevage/prim e.

Tx. UTP LESE : Surf, prime légumes et semences/prime.

Tx. UTP NSP-SSOBJ : Surf. prime NSP sans ob je t/p rim e.IEP > 0 : sans signification.

Toutes les annexes de ce chapitre ont comme source l'appariem ent Enquête Structure des Exploitations Viticoles 1986/RGA 1979-1980.

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Annexe 1 - Principales ca rac té r is t iques d é p a r te m e n ta le s

Ensemble des exploitations

D épartem entsnom bre

d ’exp lo ita tionsTx. v iti % V Q

STV 79TX. EVO

1979 1985 1979 1985 SAU STV V A Q VQ

Indre-et-Lo ire 3 480 15,3 14,8 62,3 71,8 10 114 - 9,9 - 12,8 - 34,1 0,5Loir-e t-C her 3 279 16,7 15 44 63,6 10812 - 6,1 - 15,4 - 4 5 ,2 22,3CENTRE 6 760 16 14,3 52,8 67,6 20 927 - 8 - 14,1 - 40,9 9,9Lo ire -A tlan tique 7 432 13,3 11,6 64,6 74,6 17 881 - 2,8 - 14,9 - 3 9 ,8 - 1,7M aine-e t-Lo ire 5 130 21,1 21,1 88,5 91,5 20 255 - 3,3 - 3,3 - 29,1 - 0,1PAYS-DE-LOIRE 12 562 16,5 15,6 77,3 84,1 38 135 - 3 - 8,7 - 3 7 - 0,7Charente 6 653 23,4 20,7 - - 44 711 5,3 - 6,9 - 6,7 -C haren te -M aritim e 11 485 23,8 19,2 - - 55 493 - - 19,4 - 19,4 -POITOU-CHARENTES 18 138 23,6 19,9 - - 100 204 2,3 - 13,8 - 13,8 -D ordogne 2 636 26,6 26,1 83,9 89,6 13 873 - 9,7 - 11,6 - 42,7 - 5,6G ironde 16 775 48,5 50,7 96 94,6 98 447 0,2 4,6 - 40,7 3,2Lot et G aronne 4 529 9,9 8,2 33,7 49,3 9 972 0,8 - 17,9 - 36,7 20AQUITAINE 23 940 34,4 35,2 89,5 91,1 122 292 - 1,5 1 - 11,8 2,7H aute -G aronne 1 916 8,7 6,7 20,6 39,8 5 127 - 4,8 -2 6 ,1 42,3 42,2Gers 5 960 13,6 10,3 1,1 3,2 26 872 - 3,2 - 26,4 - 28,1 115,6Tarn 5109 12,4 10,6 38,2 58,3 17 124 - 7,3 - 20,4 - 4 6 ,2 21,4Tarn-et-G aronne 5 246 9,6 7,6 6 14 10 244 - 3,5 - 2 4 ,3 - 3 8 ,6 77,5MIDI-PYRENEES 18 231 11,8 9,4 14,3 24,9 59 368 - 4,6 - 24,3 - 34,8 31,3Ardèche 5 930 23,5 25,4 15,8 19,7 13 832 - 17 - 10,1 - 11,5 12,1Drôm e 4 037 19,6 21,1 78,1 84,3 15 444 - 9,5 - 2,7 - 2 9 ,5 4,9RHONE-ALPES 9 967 21,3 22,9 48,7 55 29 276 -12 ,7 - 6,2 - 15,4 6Aude 15 625 74,1 71,2 40,6 36,5 114 665 - 8,3 - 11,8 - 5,8 - 2 0 ,7G ard 11 796 57 58,5 29,7 30 85 910 - 9,1 - 6,6 - 5,3 - 5,9H érau lt 26 293 71,3 81,8 14,5 13,6 147 048 - 2 0 ,9 - 9,3 - 7,3 - 15,1Pyrénées-Orientales 10 883 80,4 79 78,1 81,5 54 984 - 7 - 8,7 - 23,2 - 4,7LANGUEDOC 64 958 69,4 72,2 33,9 32,9 402 608 - 12,8 - 9,3 - 7,2 - 12Bouches-du-Rhône 5 702 32,4 26,7 29,2 35,2 18 934 - 7,3 - 2 3 ,6 - 29,6 - 7,8V ar 10 304 67,9 62,2 40,8 46,3 41 878 - 0,5 - 8,8 - 19,9 8,1Vaucluse 8 540 56 58 68,6 75,1 55 966 - 6,4 - 3,1 - 32 6,1PROVENCE 24 547 53,1 51,1 52,2 60,1 116 778 - 5 - 8,5 - 24,4 5,4Corse du Sud 550 39,9 28,1 50,8 66,4 3 151 - 2 6 ,9 - 4 8 ,5 - 64,6 - 34H aute Corse 1 217 67,9 56,2 10,1 13,6 20 155 - 11,7 - 2 7 - 3 0 ,4 - 1,5CORSE 1 767 62 51,1 15,7 18,8 23 307 - 14,9 - 30 - 32,9 - 16

Ensem ble 24 d é p a r te m e n ts 180515 34,9 33,3 40,9 44,6 9 12 895 -5 ,5 - 9,8 - 14,9 - 1,7

Exploitations V A Q 79 > 0

D épartem entsnom bre

d 'exp lo ita tio n sTx. v iti % V Q

STV 79TX. EVO

1979 1985 1979 1985 SAU STV V A Q VQ

Indre-et-Lo ire 2 992 13,7 12,9 54,2 65,5 8 322 - 9,7 - 14,5 - 34,9 3,2Loir-e t-C her 3 089 16,7 14,8 41,2 62,2 10 285 - 4,9 - 15,4 - 45,5 27,8CENTRE 6 081 15,2 13,9 47 63,7 18 607 - 7,2 - 15 - 41,4 15,1L o ire -A tlan tique 6 839 12,2 10,4 59,7 70,7 15 687 - 3,7 17,9 -4 1 ,2 - 2,7M aine-e t-Lo ire 3 135 16,1 15,5 78,4 85,6 10 546 - 3,3 - 7,1 - 3 8 1,4PAYS-DE-LOIRE 9 974 13,5 12,1 67,2 77,2 26 233 - 3,6 - 13,5 -4 0 ,3 - 0,8Charente 6 653 23,4 20,7 - - 44 711 5,3 - 6,9 - 6,9 -C haren te -M aritim e 11 485 23,8 19,2 - - 55 493 - - 19,4 - 19,4 -POITOU-CHARENTES 18 138 23,6 19,9 - - 100 204 2,4 - 13,8 - 13,8 -

D ordogne 1 737 21,1 19,2 68,6 77,1 7 058 - 16,3 - 24 -4 4 ,8 - 14,5G ironde 5 311 33 33 84,4 89,9 24 836 2 2 - 3 3 ,9 8,6Lot et G aronne 4 150 9,5 7,4 28,9 45 9 027 0,3 - 22,2 - 3 9 ,6 20,9AQUITAINE 11 199 20,1 18,9 69,4 79,7 40 922 - 2,1 - 7,8 -3 8 ,7 5,8H aute -G aronne 1 902 8,2 6,2 15,1 33,9 4 791 - 4,8 - 2 8 ,3 - 4 3 ,6 61,2Gers 5 945 13,6 10,3 0,7 2,7 26 760 - 3,3 - 26,5 - 28,1 185,8Tarn 4 945 12,3 10,5 37,2 58,1 16811 - 7,1 - 2 0 - 46,5 25Tarn-et-G aronne 4 726 9,4 7,2 6,6 15,9 9 221 - 3,4 - 26,3 - 38,7 77,5MIDI-PYRENEES 17519 11,7 9,3 13,5 24,4 75 583 - 4,5 - 24,7 - 34,9 36,3Ardèche 5 8 1 3 23,2 25,3 14 18,3 13 517 - 17,6 - 10,2 - 12 17,9Drôm e 3 054 14,4 15,2 63,9 75 9 224 - 10,3 - 5,2 - 34,5 11,3RHONE-ALPES 8 867 18,6 19,8 34,2 42,1 22 741 - 13,7 - 8,1 - 16,8 12,9Aude 12 082 72 68,5 29,4 29,2 96 410 - 8,6 - 13,1 - 12,7 13,6G ard 9 901 56,1 57,4 17,8 18,9 72 763 - 9,2 - 7 - 7,1 - 1,5H érau lt 23 883 70,3 80,5 9,1 10,7 137 792 - 21,8 - 9,4 - 10,2 6,3Pyrénées-Orientales 6 026 77,1 72,4 63,6 70,4 33 011 - 5,6 - 11,4 - 28,2 - 1,9LANGUEDOC 51 894 67,7 70,4 22 23,3 3 39 976 - 13,7 - 10,1 - 11 - 4,9

Bouches-du-Rhône 5 038 32,2 26 21,3 28,7 16 240 - 7,4 -2 5 ,1 - 3 2 ,8 1,1Var 8 474 66,8 61,4 34,7 47,8 37 663 - 0,3 - 8,3 - 2 6 ,8 26,4Vaucluse 3 629 52,9 53,8 62,5 71,5 26 627 - 10,6 - 8,9 - 3 5 4,2PROVENCE 17 142 51,2 47,9 41,2 52,6 80 530 - 5,9 - 11,9 - 29,7 12,6Corse du Sud 320 38,3 21,7 16,4 26,7 1 713 - 4 5 ,9 - 69,3 - 7 3 ,6 - 4 9 ,9H aute Corse 1 029 71 57,7 5,5 11,1 19 082 - 9,3 - 2 6 ,3 - 3 1 48,2CORSE 1 349 66,3 54,5 6,4 11,7 20 795 - 14,6 - 29,8 -34 ,1 27,5

Ensem ble 24 d é p a rte m e n ts 142 166 31,5 29,2 25,4 30,3 707 511 - 5,8 - 12,7 - 13,1 4,2

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Annexe 1 - P rin c ip a les c a ra c té r is tiq u e s d é p a r te m e n ta le s (su ite)Exploitations V A Q . 79 > 0 et V Q 79 = 0

Départementsnom bre

d 'exp lo ita tionsTx. v iti % V Q

STV 79TX. EVO

1979 1985 1979 1985 SAU STV V A Q V Q

Indre-et-Loire 1 759 5,7 4 _ 9,8 2 263 - 11,7 - 3 8 ,9 - 4 4 ,9Loir-et-Cher 1 826 9,2 6,1 - 21,6 3 320 - 5,6 - 37,6 - 51,1CENTRE 3 585 7,4 5 - 16,7 5 581 - 8,8 -38 ,1 -4 8 ,6Loire-A tlantlque 3 500 4 2,1 - 2,6 2 852 - 7,2 - 5 0 ,6 - 5 1 ,9Maine-et-Loire 997 3,2 2,5 - 15,3 721 6,7 - 2 7 ,2 - 3 8 ,4PAYS-DE-LOIRE 4 498 3,9 2,2 - 6,1 3 573 - 4,1 -4 5 ,9 -4 9 ,2Charente 6 653 23,4 20,7 - - 44 711 5,3 - 6,9 - 6,9Charente-M aritim e 11 485 23,8 19,2 - - 55 493 - - 19,4 -1 9,4POITOU-CHARENTES 18138 23,6 19,9 - - 100204 2,4 - 13,8 - 13,8Dordogne 762 8,6 6,5 - 3,5 1 160 -1 6 ,7 - 3 7 ,8 40,1G ironde 1 021 10 9,2 - 65,7 1 337 4 - 4,2 -6 7 ,1Lot et Garonne 3 286 7,2 4,4 - 3,2 5 422 0,8 - 3 8 ,5 -4 1 ,1AQUITAINE 5 070 7,7 5,3 - 18,2 7919 1,1 -3 2 ,6 -4 5 ,8Haute-G aronne 1 780 6 4 - 10,9 3 363 - 4,7 -3 6 ,7 - 4 2 ,7Gers 5 905 13,6 10,3 - 1,6 26 537 - 3,4 -26 ,8 -28,1Tarn 3 838 6,7 4,9 - 18,8 7174 - 5,9 -32 ,3 -44 ,9Tarn-et-Garonne 4 572 8,3 5,8 - 9,4 7 788 - 3,5 - 3 2 ,9 -47 ,7MIDI-PYRENEES 16 096 9,9 7,3 - 6,2 44 862 - 4,2 -2 9 ,5 -3 4 ,6Ardèche 4 975 20,4 21,4 - 0,4 10 281 -18,1 - 13,9 - 11,2Drôme 2162 4,1 3,8 - 19,7 1 965 - 13 -20,1 - 3 6 ,3RHONE-ALPES 7130 12,5 12,6 - 3,3 12 247 - 15,6 - 14,9 - 15,1Aude 6915 59,3 51,8 - 9 41 343 - 9,5 - 20,9 -28 ,3G ard 7 922 51,9 54,1 - 2,7 51 594 - 9,2 - 5,3 - 7,3H érau lt 21 094 72,6 80,4 - 2,9 109 691 - 19,2 - 10,5 - 12,5Pyrénées-Orientales 2 560 44,1 34,5 - 1,7 2 978 - 8,8 -2 8 ,5 - 2 9 ,7LANGUEDOC 38 493 62,9 64,5 - 3,9 205 614 - 13,9 - 11,6 -1 4 ,7Bouches-du-Rhône 4 435 26 18 - 7,1 9 859 - 5,6 - 34,9 - 4 2V ar 5 700 52,8 45,3 - 29,8 16 539 0,4 - 13,8 -40 ,7Vaucluse 1 685 19 18,8 - 16,3 3 254 - 5,4 - 6,9 -26,1PROVENCE 11 822 34,4 28,4 - 21,9 29 652 - 3,4 -20 ,1 -3 9 ,8Corse du Sud 286 28,3 14,9 - 8,2 945 - 4 0 - 6 8 ,5 - 7 1 ,4Haute Corse 1 001 68 53,1 - 6,6 15 682 - 9,6 -2 9 ,4 - 3 4 ,6CORSE 1 288 63 49,8 - 6,6 16 626 -1 3 ,5 -3 1 ,6 -3 6 ,6

Ensemble 24 départements 106130 25,3 22,3 - 4,8 426 281 - 5,2 -1 6 ,5 -2 0 ,4

Annexe 2 - Taux départem entaux d ’arrachage prim é

Départements

Toutes exploitations

Surf.prime

N b. exp. prime TDP

TARP IEP TARP *

TV VAQ TV VAQ AOC VDQS VDT COG RDT REPR

Indre-et-Loire 53 47 1,4 0,5 1,4 - 4,1 - 4,1 0,1 _ 1,2 _ _Loir-et-Cher 93 151 4,6 0,9 1,5 - 5,6 - 3,4 - - 1,5 - -CENTRE 146 149 2,9 0,7 1,5 - 4,9 - 3,7 0,1 - 1,4 - - -Loire-Atlantique 4 24 0,3 - 0,1 - 0,1 - 0,1 0,0 - - - - -Maine-et-Loire 87 95 1,8 0,4 3,9 - 12,9 - 13,2 0,2 - 2,5 - - -PAYS-DE-LOIRE 92 119 0,9 0,2 1,1 - 2,7 - 2,9 0,1 - 0,7 - - -Charente 1 991 876 13,2 4,4 4,4 - 64,3 - 64,3 - - 6,7 4,3 - -C harente-M aritim e 8149 3 399 29,6 14,7 14,7 - 75,6 - 75,6 - - 3,8 15;4 - -POITOU-CHARENTES 10 140 4 275 23,6 10,1 10,1 - 73,0 - 73,0 - - 4,9 10,4 - -Dordogne 116 138 5,2 0,8 5,2 - 7,2 12,2 0,1 - 5,1 - - -Gironde 121 157 0,9 0,1 3,1 n.s. n.s. - - 2,9 - - -Lot et Garonne 897 671 14,8 9,0 16,4 - 50,2 - 44,7 1,5 - 15,5 - 0,3 -AQUITAINE 1 134 967 4,0 0,9 9,8 n.s. - 83,3 0,1 - 9,6 - 0,3 -Haute-Garonne 978 520 27,1 19,1 24,4 - 73,0 - 56,4 - - 24,4 - - -Gers 4 487 2155 36,2 16,7 16,9 - 63,2 - 60,1 - - 17,0 - - -Tarn 1 322 1 269 24,8 7,7 12,6 - 37,8 - 27,2 0,1 - 12,5 - - -Tarn-et-Garonne 651 448 8,5 6,3 10,6 - 26,2 - 27,5 - - 10,6 - - -MIDI-PYRENEES 7 438 4 393 24,1 12,5 15,7 - 51,6 - 45,3 0,1 - 15,8 - - -Ardèche 37 87 1,5 0,3 0,3 - 2,7 - 3,0 - - 0,3 - - -Drôme 68 106 2,6 0,4 2,3 - 15,9 - 7,6 - - 2,2 - - -RHONE-ALPES 105 193 1,9 0,3 0,7 - 5,8 - 4,9 - - 0,7 - - -Aude 7 728 2 655 17,0 6,7 11,5 - 56,9 - 19,8 2,0 1,2 10,5 - 2,7Gard 2 375 976 8,3 2,8 4,3 - 42," - 80,1 - 0,4 4,1 - 0,8 0,6Hérault 7 364 2 493 9,5 5,0 6,1 - 54,i - 83,8 3,1 - 6,0 - 0,5 -Pyrénées-Orientales 1 213 467 4,3 2,2 10,1 - 25,4 - 43,7 0,3 - 8,9 - - -LANGUEDOC 18 680 6 592 10,2 4,6 7,3 - 49,6 - 101,4 0,5 0,7 6,9 - 0,6 1,3Bouches-du-Rhône 2 563 816 14,3 13,5 21,7 - 57,3 - 73,5 - 0,1 20,8 - 5,5 96,4Var 1 147 627 6,1 2,7 4,8 - 31,2 - 24,0 - - 4,7 - 3,8 -Vaucluse 329 376 4,4 0,6 15,5 - 18,9 - 17,3 - 0,5 3,6 - 0,9 -PROVENCE 4 039 1 819 7,4 3,4 9,7 - 40,9 - 40,0 - 0,3 9,1 - 1,6 0,6Corse du Sud 1 129 168 30,6 35,8 80,3 - 73,8 - 124,0 22,1 - 53,0 - - -Haute Corse 5 742 450 37,0 28,5 32,0 - 105,5 - 105,0 15,7 - 29,7 - 33,7 -CORSE 6 871 619 35,0 29,5 35,5 - 98,6 - 108,0 18,7 - 31,4 - 26,9 —

Ensemble 24 départements 48 645 19180 10,6 5,3 9,6 - 54,2 - 64,0 0,4 0,7 8,9 10,4 1,3 0,8• TARP AOÇ, VDQS, VDT, CDG, RDT, REPR = Surf, arrachées av. prime productrices de AOC, VDQS, V. de table, cognac, raisin de table. — Mat. de reprod./surf. vignoble AOC, VDQS, etc... 1980 (%)

-1 6 6 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 2 - T a u x d é p a r te m e n ta u x d ’a r r a c h a g e p r im é (suite)

départements

Exploitations VAQ 79>0 Expl. VAQ 79>0 et VQ 79 = 0

TDP TARP IEP TDP TARP IEP

TV VAQ TV VAQ TV VAQ TV VAQ

Indre-et-Loire 1,6 0,6 1,4 _ 4,4 _ 4,0 1,9 1,8 1,8 _ 4,7 - 4,1Loir-et-Cher 4,9 0,9 1,5 - 5,9 - 3,4 6,5 2,1 2,1 - 5,7 - 4,2CENTRE 3,3 0,8 1,5 - 5,2 - 3,6 4,3 2,0 2,0 - 5,3 - 4,1Lolre-Atlantique 0,4 - 0,1 - 0,1 - 0,1 - - - - -Maine-et-Loire 3,0 0,8 3,9 - 11,7 - 10,2 3.4 6,9 6,9 - 25,4 - 1,8PAYS-DE-LOIRE 1,2 0,3 1,1 - 2,6 - 2,6 0,8 1,4 1,4 - 3,0 - 2,8Charente 13,2 4,4 4,4 - 64,3 _ 64,3 13,2 4,4 4,4 - 64,3 -64,3Charente-Marltime 29,6 14,7 14,7 - 75,6 _ 75,6 29,6 14,7 14,7 - 75,6 -75,6POITOU-CHARENTES 23,6 10,1 10,1 - 73,1 - 73,0 23,6 10,1 10,1 - 73,1 -7 3 ,0Dordogne 8,0 1,6 5,2 - 6,8 - 11,7 17,2 9,4 9,4 - 24,8 -23,4Gironde 3,0 0,5 3,1 n.s. - 9,3 - - - - -Lot et Garonne 15,5 9,6 15,9 - 43,4 _ 4,0 1,8 15,6 18,2 - 40,6 - 44,3AQUITAINE 8,4 2,7 9,6 - 34,5 - 24,8 14,3 12,1 13,4 - 37,0 -2 9 ,2Haute-Garonne 27,3 20,4 24,4 - 72,0 _ 55,9 29,2 29,1 29,6 - 79,2 -69,3Gers 36,2 16,8 16,9 - 63,2 _ 60,1 36,5 16,9 16,9 - 63,1 -60,2Tarn 24,8 7,6 12,1 - 37,8 _ 26,1 29,9 14,9 14,9 - 46,1 -33,3Tarn-et-Garonne 9,5 7,1 10,6 - 26,9 - 27,4 9,6 8,3 12,1 - 25,2 -25,4MIDI-PYRENEES 24,8 12,8 15,6 - 51,9 - 44,8 26,5 16,0 17,0 - 54,3 -49,1Ardèche 1,5 0,3 0,3 - 2,7 - 2,8 1,7 0,4 0,4 - 2,6 - 3,4Drôme 3,5 0,7 2,3 - 14,2 _ 6,6 4,9 3,4 3,9 - 17,1 - 10,6RHONE-ALPES 2,2 0,5 0,7 - 5,7 - 4,5 2,7 0,8 0,9 - 5,7 - 6,1Aude 19,9 7,5 10,8 - 57,4 _ 84,8 22,9 13,4 13,7 - 64,0 -48,3Gard 9,5 3,2 4,2 - 45,8 _ 59,9 11,2 3,9 4,1 - 72,7 -56,5Hérault 10,2 5,3 6,0 - 56,2 _ 59,0 10,6 5,9 6,1 - 56,3 -49,3Pyrénées-Orientales 7,0 3,1 8,7 - 27,7 - 30,8 3,4 1,4 1,4 - 5,1 - 4,9LANGUEDOC 11,9 5.3 7,0 - 52,0 - 63,6 12,4 6,8 7,1 - 59,2 -4 8 ,4Bouches-du-Rhône 14,7 14,7 20,3 - 58,8 _ 61,9 16,1 23,4 25,4 - 67,2 -60,5Var 7,4 3,0 4,8 - 36,8 - 17,8 9,1 6,1 6,2 - 44,2 - 15,3Vaucluse 9,5 1,0 4,4 - 11,0 - 12,5 20,6 8,0 10,8 - 116,2 -41,6PROVENCE 10,0 4,7 9,1 - 39,8 - 30,7 13,4 w 12,9 - 60,2 -3 2 ,4Corse du Sud 35,0 52,7 64,3 - 76,1 _ 87,3 29,7 37,9 38,8 - 55,4 -54,3Haute Corse 40,3 29,2 31,1 - 111,3 - 100,0 41,0 33,9 34,1 - 115,4 -98,7CORSE 39,1 31.2 33,5 — 104,5 - 98,2 38,5 34,2 34,4 — 108,0 -9 3 ,9

Ensemble 24 départements 13,0 6.7 9,3 - 52,6 - 51,4 15,5 »,8 10,2 - 59,6 -4 9 ,8

Annexe 3 - M odalités de sortie selon le tau x d’arrachage prim é

Tx

Sor.

Tx

Arr.

Tx

Succ.

Tx

vente

Tx

bail

Tx

Ab. bail

Prime

arr.

Tx

ent.

0 22,6 11,2 1,4 4,3 2,9 2,8 _ 18,10,1- 19 25,3 15,6 0,8 5,4 1,4 2,1 61,1 13,420 - 39 41,1 33,5 0,7 5,0 0,8 1,1 85,3 11,540 - 59 61,6 53,7 0,2 4,2 2,2 1,3 91,6 7,960- 79 77,4 72,9 - 3,0 0,2 1,3 93,0 3,080-100 99,8 99,4 0,1 0,2 - 0,1 99,0 6,0

Total 26,3 15,6 1,3 4,2 %7 2,5 34,2 17,0

- 167-

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SCEÉSCSA/E 277

Annexe 4 - La dynam ique ou potentiel selon le taux d’arrachage prim é (TARP) - Indicateurs rég io n au x

TARP (%)Nombred'exploi­tations

%Tx SAUM STVM Tx viti. % VAQ. Tx EVO Tx Tx TRN

IEPTVdisp. 79 79 79 85 79 85 SAU STV V A Q Ent. sort. VIG.

CENTRE0 6 561 97,1 12,5 19,3 3,1 16,1 15,2 46,0 314 - 8,2 -13 ,5 -40 ,6 18,5 31,5 65,5 -0,1 - 19 65 * * * » * * * * * * * * * * *2 0 - 39 58 * * * * * * * » * * * * * * *4 0 - 59 40 * * » * » * » * » * * * * * *6 0 - 79 12 * * * * * * * * * » * * * * «8 0 -1 0 0 21 * * * » * * * * * * * * * * *To ta l 6760 1000 1*5 19A 3,1 16,0 14,9 46,7 3*1 - 8 -14,1 -4 0 9 18,1 31,9 614 - 5

PAYS DE LOIRE0 12 442 99,0 117 18,3 3,0 16,5 15,6 22,5 15,6 - 3,3 - 87 36,8 207 28,4 667 -0,1 -19 51 * * * * * * * * * * * * * * *2 0 - 39 - - * * * * * * * * * * * * » *4 0 - 59 34 * « * * * * * * * * * * * * *6 0 - 79 - - * * * * * * » * * * * * * *8 0 - 100 34 * * * * * * * » » * * * * * *T o ta l 12562 100,0 114 1*3 *o 164 154 2*5 154 - 3 - 87 - 37,0 206 2 *4 664 - 47,0

POITOU-CHARENTE0 13 862 76,4 127 22,6 54 24,5 227 99,9 99,9 4,1 - 3,5 - 3,5 12,1 17,5 75,8 -0,1 - 19 798 4,4 0,1 37,2 107 287 23/5 99,9 99,9 6,8 -12,1 -12,1 10,4 23,6 21,9 - 90,42 0 - 39 1 135 6,3 16,1 22,5 4,9 22,0 15,1 917 997 - 7,4 - 36,6 -36,6 27 40,5 8,5 - 75,04 0 - 59 340 1,9 20,3 22,4 4,5 20,3 6,9 100,0 100,0 1,2 -65 ,0 -65,0 4,8 61,4 1,8 - 75,26 0 - 79 531 2,9 347 15,0 3,1 20,5 4,8 100,0 100,0 -11,5 -79,3 - 79,3 1,1 78,1 14 - 86,98 0 - 100 1 469 8,1 36,1 28,8 4,5 15,0 0,5 100,0 100,0 - 5,5 - 96,5 - 9 6 4 1,0 98/6 1,0 - 994T o ta l 18138 io a o 151 23*4 55 23 5 19,9 99,9 99,9 *3 - 1 * 8 1*8 104 2*9 314 - 7*1AQUITAINE0 22973 95,0 9,6 14,3 52 36,3 37,6 8,1 7,8 - 13 1,8 - 1,9 243 18,0 1303 -0,1 -1 9 173 07 - 31,4 6,4 20,4 22,2 43,1 167 - 37 4/5 -35,0 26,8 26,9 112,6 n^.2 0 - 39 248 1,0 - 33,9 2,1 62 4,3 52,2 28,3 8,9 -24,9 -59,3 14,8 38,3 31,6 -110,44 0 - 59 127 * * * * * * * * * * * * * * *6 0 - 79 114 * * * * * * * * * * * * * * *8 0 - 100 303 13 9,3 177 2,0 8,8 0,6 100,0 100,0 - 2,4 - 9 2 7 -9 2 7 1,8 94,2 0,4 103,0T o ta l 23 940 1000 9,3 148 41 34A 3sa 9,4 8,2 - 14 1,0 114 24,1 1*7 12*0 ns.

MIDI-PYRENEES0 13 838 75,9 7,5 26,0 3,2 12,5 n,i 74,1 65,0 - 3,4 -14,3 -24 ,9 127 25,6 4740,1 - 19 437 2,4 - 35,5 8,3 23,3 207 91,6 83/5 - 1,4 -12,4 -20 ,0 13,2 24,6 42,8 - 9342 0 - 39 868 4,8 - 30,9 3,9 127 8,9 96,8 94,0 -1 0 2 - 37,5 - 39,3 37 41,1 9,1 - 76,94 0 - 59 425 2,3 6,0 43,4 37 8,5 3,2 977 94,4 8,6 -5 8 7 -60,1 2,9 62,0 2,6 - 83,26 0 - 79 512 2,8 - 43,5 3,0 7,0 1,2 957 90,8 - 7,2 -7 3 4 -74,9 2,0 77,6 24 - 9078 0 -1 0 0 2149 11,8 25,4 27/5 2,0 7,5 0,4 98,6 100,0 - 13,2 -9 5 3 -9 5 3 1,1 96,6 04 -100,4To ta l 18 231 1000 8,9 27,5 3,2 11,8 9A 79,5 684 - 44 -24^ -3 4 ^ 108 34,1 27,0 - 514RHONE-ALPES0 9 774 98,1 10,5 137 3 217 23,2 47,2 427 -1 1 7 - 5,8 -14 ,6 18,1 25,3 88,2 -0,1 - 192 0 - 39 117 * * * * * * * * * * * * *

4 0 - 59 — — — — — — o — — — — — — — — —6 0 - 79 17 « * . * * * * * * * * * *

8 0 - 100 59 * » * * * * » * * * * * * *Total 9 967 108 13,8 *9 21,3 2*9 47,5 4*9 - 1 * 7 - 6,2 - 1 5 * 18,1 2 *5 86 - 54LANG UEDOC0 58 006 69,3 13,1 8,1 5,6 71,1 77,1 60 63,2 -12,8 - 53 - 0,2 18,8 24,1 95,6 -0 ,1 -1 9 2 456 3,8 57 20,3 16,2 797 77,1 74,6 74,8 - 8,8 -11,8 -11,6 144 26,1 57 - 75,62 0 - 39 1 145 1,8 4,9 18 11,1 617 48,1 647 78 - 5,8 -26/5 - 32,5 16,8 44,8 27 -107,84 0 - 59 743 1,1 17,2 137 7,5 54,3 27,6 69,5 83 - 67 - 52,5 -55,9 11,3 64,6 11,9 - 94,86 0 - 79 467 07 24 10,6 7,6 73,9 21,2 61,9 79,2 - 6,8 -7 3 3 -74,2 5,4 79 7 3,6 - 92,28 0 -1 0 0 1 779 27 44,4 14,4 3,9 26,4 1,4 90,4 657 - 3 3 -9 8 4 - 9 7 1 99,1 1,2 103,1Total 64958 100 1*6 9 w 69,4 7*2 63 4 64,9 -1 * 9 - 9,3 - 72 17,9 27,2 65 - 49,6

PROVENCE0 22727 92,6 127 8,2 47 577 58,5 32 277 - 6,5 - 53 - 1 8 16,2 227 93,4 -0,1 - 19 309 13 - 27,2 10,2 37,3 25,3 72,1 63/5 5,2 -28,8 -37,1 7 24,6 34,1 - 35,42 0 - 39 396 1,6 - 17,4 5 28,5 22,8 64,2 54,1 47 -16,1 -2 9 3 18,4 35,1 354 -174,94 0 - 59 233 0,9 - 227 6,1 26,9 13,2 95,3 96,3 6,8 -47,4 -46 ,8 52 54,6 4,4 -1 0 06 0 - 79 96 * * * * * * * * * * * * * * *8 0 -1 0 0 783 3,2 8,1 14,2 3 19,8 1,8 91,9 100 - 67 -91,4 -9 0 7 - 99,4 - -110,4Total 24547 100 12 9 4,7 5*1 51,1 35,7 294 - 5 - 84 -2 4 * 154 25 694 - 409CORSE0 1 148 65,0 25,6 18,6 107 57,2 607 76,5 78,2 -17,3 -1 2 3 -1 0 3 1,1 5,8 5,1 -0,1 - 19 28 * * * * * * * * * * * * * * *2 0 - 39 116 * * * * * * * * * * * * * * *4 0 - 59 55 * * * * * * * * * * * * * * *6 0 - 79 31 * * * * ♦ * * * * * * * * * *8 0 -1 0 0 389 21,8 307 207 127 58,0 17,0 697 637 -15,2 -75,1 -76,8 21,9 99,3 -1 3 2 3Total 1 765 ioao 2*3 21,3 13,2 6*0 51,1 63£ 79A -14,9 -29,9 - 3 * 9 6,7 3*1 4,9 - 984ENSEMBLE0 161 334 89,4 11,8 13,4 4,8 36,1 36,2 50/5 49,5 - 5,3 - 5,1 - 7,0 18,1 22,6 91,8 -0,1 - 19 4 321 2,4 3,3 26,5 13,4 507 45,2 78,2 76,9 - 1,8 -12,5 -14,0 13,4 25,3 49,0 - 7642 0 - 39 4085 2,3 67 23,5 6,8 29,0 22,0 67,8 81,1 - 6,6 -28,8 -3 4 3 114 41,1 20,4 - 99,04 0 - 59 2 000 1,1 11,1 23,9 6,0 25,1 113 93,4 89,2 1,5 -5 4 3 -5 6 3 7,9 61,6 84 - 9046 0 - 79 1782 1,0 16,6 23,2 4,6 19,8 5,4 90,2 857 - 1,6 -7 3 3 -75,1 3,0 77,4 44,0 - 91,88 0 -1 0 0 6 990 3,9 30,5 22,2 37 16,1 1,5 96,6 89,2 -13,5 -9 1 7 -9 2 3 5,0 987 03 -106,9T o ta l 180515 1000 122 14,5 5,1 34,9 3*3 554 5*4 - 54 - 9,8 -14,9 17,0 26y3 614 - 54,2

- 168-

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 5 - In d ic a te u rs d e s tru c tu re e t d ’é v o lu tio n du p o te n t ie l - E x p lo ita tio n s p é re n n e s sans p rim e

départementsNom bred 'exp lo i­tations

TDAV TX VITI 79

TX VITI 85

STV 79(ares)

% VQPRD 79

TX EVO SAU

TX EVO STV T R N V IG

Indre-et-Loire 3 021 4,06 15,50 14,89 934 603 63,74 - 2,62 - 6,43 74,81Loir-et-Cher 2 709 5,43 16,12 15,51 933 103 46,49 - 0,92 - 4,67 7 3 ,3 4CENTRE 5 730 4,71 15,80 15,20 1 867 706 55,12 - 1,79 - 5,55 73,93Loire-Atlantique 6 276 6,53 13,29 11,73 1 650 052 65,19 4,04 - 8,17 5 9 ,7 8Maine-et-Loire 4 598 2,23 20,54 21,17 1 892 732 88,74 - 1,63 1,39 8 7 ,3 9PAYS-DE-LA-LOIRE 10 874 4,71 16,38 15,62 3 542 785 77,77 1,62 - 3,06 70,07Charente 5 177 2,58 25,84 24,09 3 724 831 0,00 11,07 3,56 7 8 ,4 4Charente-M aritim e 6 859 1,86 23,02 21,48 3 536 960 0,00 7,83 0,64 79,11POITOU-CHARENTES 12 037 2,17 24,38 22,77 7 261 792 0,00 9,40 2,14 78,76Dordogne 2 156 5,11 28,32 27,64 1 240 319 86,21 - 0,13 - 2,52 92,81G ironde 14 675 1,39 48,83 51,86 9 299 075 96,17 3,49 9,90 142 ,96Lot-et-Garonne 3 535 10,46 9,81 6,99 774 595 37,99 3,64 - 5,08 6 7 ,3 5AQUITAINE 20 367 3,36 36,13 37,71 11 313 990 91,09 3,02 7,51 130,46Haute-Garonne 1 319 8,75 10,93 10,57 393 810 26,89 - 5,38 - 8,45 5 2 ,0 5Gers 3 453 9,80 14,32 12,97 1 669 088 1,77 1,69 - 7,85 6 1 ,3 2Tarn 3 587 4,76 13,03 11,91 1 348 354 41,49 - 0,60 - 9,13 4 3 ,1 7Tarn-et-Garonne 4 443 12,15 9,37 7,80 853 312 7,07 0,46 - 16,37 4 3 ,9 0MIDI-PYRENEES 12 304 9,09 12,29 11,06 4 264 565 17,71 - 0,04 - 10,02 50,44Ardèche 5 094 5,66 23,35 25,80 1 275 704 16,29 - 12,12 - 2,93 68,51Drôme 3 660 11,99 19,84 21,42 1 450 389 78,23 - 4,14 3,47 143 ,24RHONE-ALPES 8 755 8,31 21,34 23,20 2 726 094 49,25 - 7,55 0,47 93,03Aude 10 920 1,36 82,43 83,19 7 729 194 46,64 - 1,27 - 0,36 108 ,07G ard 9 662 1,71 60,03 61,65 7 663 320 31,93 - 2,49 0,14 9 8 ,9 4H érault 20 402 0,91 68,97 85,81 11 369 662 16,90 - 17,51 2,62 9 8 ,0 7Pyrénées-Orientales 9 413 4,92 80,80 80,37 4 608 068 81,84 0,90 0,36 9 4 ,0 2LANGUEDOC 50 398 1,91 70,76 77,13 31 370 245 37,44 - 7,38 0,94 99,91Bouches-du-Rhône 4 389 8,82 35,58 34,15 1 339 123 37,36 - 3,32 - 7,68 62 ,42Var 8 232 1,90 73,47 70,67 3 651 444 43,12 3,04 - 0,86 81,21Vaucluse 7 073 7,64 58,22 62,14 5 039 504 69,71 - 0,64 6,05 119,91PROVENCE-COTE D’AZUR 19 695 5,50 57,68 58,82 10 030 072 55,71 - 0,27 1,69 97,96Corse du Sud 286 22,74 32,35 27,47 116 433 72,37 15,26 - 2,09 0 ,0 0Haute-Corse 565 7,53 72,04 70,88 996 196 13,81 - 1,94 - 3,54 13 ,9 5CORSE 852 12,64 63,85 60,71 1 112 630 19,94 1,60 - 3,33 10,68

Ensemble 24 départements 141 515 4,08 35,77 36,23 73 489 852 45,91 - 0,13 1,10 95,86

Annexe 6 - N om bre d’exploitations p ar région selon la position, la SAU, la prime

SAU moins c e 5 ha 5 -1 0 ha

RégionsDisparues

avecprime

Disparuessans

prime

Pérennesavecprime

Pérennessans

primeAutres Total

Disparuesavecprime

Disparuessans

prime

Pérennesavecprim e

Pérennessans

primeAutres T o ta l

Centre N 21 440 - 1 238 - 1 700 - 147 20 846 - 1 0 14% * 25,9 72,8 - 100 - * * 83,4 - 100

Pays-de-Loire N - 975 - 2 587 67 3 630 - 174 7 991 - 1 172% - 26,9 - 71,3 * 100 - 14,8 * 84,6 - 100

Poitou-Charentes N 395 986 486 1 872 - 2 741 288 214 201 1 295 57 2 0 58% 10,6 26,4 13 50 - 100 14 10,4 9,8 62,9 * 100

Aqu ita ine N - 1 236 - 5 693 378 7 307 25 361 81 3 980 - 4 4 4 9% - 16,9 - 77,9 5,1 100 * 8,1 * 89,4 - 100

Midi-Pyrénées N 227 287 343 1 013 - 1 871 64 221 218 1 278 - 1 7 83% 12,1 15,3 18,3 54,1 - 100 * 12,4 12,2 71,7 - 100

Rhône-Alpes N - 668 18 2 941 - 3 627 - 131 34 1 656 - 1 8 23% - 18,4 * 81,1 - 100 - * * 90,8 - 100

Languedoc-Roussillon N 763 6 120 1 645 29 066 - 37 594 213 823 1 053 8 491 30 10 611% 2 16,2 4,4 77,3 - 100 2 7,8 9,9 80 * 100

Provence-Alpes-Côte d ’Azur N 51 2 205 686 10 554 63 13 561 - 357 246 3 461 63 4 129% » 16,3 5,1 77,8 * 100 - 8,6 6 83,8 * 100

Corse N 69 163 50 319 - 602 - 15 51 97 - 164% 27,1 * 53 100 * 59,1 ]0 0

Ensem ble 24 d é p a rte m e n ts N%

1 528 2,1

13 083 17,8

3 229 4,4

55 286 75,1

5090,7

73 636 100

5932,2

2 448 9

1 9157

22 097 81,2

1510,6

27 206 100

- 169-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 6 - Nombre d’exploitations par région selon la position, la SAU, la prime (suite)

SAU 1 0 -2 0 ha 20 - 50 ha

RégionsDisparues

avecprime

Disparuessans

prime

Pérennesavecprim e

Pérennessans

primeAutres Total

Disparuesavecprime

Disparuessans

prime

Pérennesavecprime

Pérennessans

primeA u tres Total

Centre N - 123 52 1 428 _ 1 605 _ 90 83 1 653 6 1 833% - 7,7 * 89 - 100 - * * 90 * 100

Pays-de-Loire N - 140 34 2 187 46 2 409 - 163 54 4 679 - 4 896% - * * 90,8 * 100 - 3,3 * 95,6 - 100

Poitou-Charentes N 136 360 505 2 561 - 3 564 142 175 1 605 4 920 - 6 844% * 10,1 14,2 71,9 - 100 * 2,6 23,4 71,8 - 100

A qu ita ine N - 478 288 5 367 14 6 149 - 137 496 4 543 - 5 176% - 7,8 4,7 87,3 * 100 - * 9,6 87,8 - 100

Midi-Pyrénées N 129 330 782 3 784 - 5 027 167 184 1 607 5 207 - 7 166% * 6,6 15,6 75,3 - 100 2,3 2,6 22,4 72,7 - 100

Rhône-Alpes N 29 123 64 1 991 - 2 209 29 92 17 1 881 - 2 020% * * * 90,1 - 100 * * * 93,1 - 100

Languedoc-Roussillon N 185 498 1 094 8 104 - 9 882 22 96 1 152 3 857 - 5 128% 1,9 5 11,1 82 - 100 * * 22,5 75,2 - 100

Provence-Alpes-Côte d ’Azur N - 291 522 3 677 14 4 506 - 28 189 1 689 5 1 913% - 6,5 11,6 81,6 * 100 - * 9,9 88,3 * 100

Corse N 12 18 115 195 - 342 29 80 230 167 - 508% * * 57 - 100 * 45,3 32,9 - 100

Ensemble 24 départements N%

4931,4

2 366 6,6

3 4619,7

29 298 82,1

75 35 695 100

3911,1

1 049 3

5 436 15,3

28 599 80,6

12 35 489 100

SAU 50 ha e t plus Total

Disparues Disparues Pérennes Pérennes Disparues Disparues Pérennes PérennesRégions avec sans avec sans Autres Total avec sans avec sans A u tres Total

prime prime prim e prime prime prime prime prime

Centre N - 21 21 564 - 607 21 823 177 5 730 6 6 760% - * * 92,9 - 100 * 12,2 2,6 84,8 * 100

Pays-de-Loire N - - 24 428 - 453 - 1 453 119 10 874 114 12 562% - - * 94,5 - 100 - 11,6 0,9 86,6 * 100

Poitou-Charentes N 1 29 511 1 387 - 1 930 964 1 767 3310 12 037 57 18 138% * * 26,5 71,9 - 100 5,3 9,7 18,2 66,4 * 100

A qu ita ine N - - 74 783 - 857 25 2213 941 20 367 392 23 940% - - * 91,4 - 100 * 9,2 3,9 85,1 1,6 100

Midi-Pyrénées N - 9 852 1 521 - 2 382 588 1 033 3 804 12 804 - 18 231% - * 35,8 63,8 - 100 3,2 5,7 20,9 70,2 - 100

Rhône-Alpes N - 3 - 283 - 286 59 1 018 134 8 755 - 9 967% - * - 99 - 100 * 10,2 * 87,8 - 100

Languedoc-Roussillon N - 39 462 879 - 1 381 1 184 7 577 5 408 50 398 30 64 598% - 2,8 33,5 63,6 - 100 1,8 11,7 8,4 78 * 100

Provence-Alpes-Côte d ’Azur N - 2 123 312 - 437 51 2 885 1 768 19 695 147 24 547% - * 28,1 71,4 - 100 * 11,8 7,2 80,2 * 100

Corse N 4 17 55 72 - 149 115 296 503 852 - 1 767% * * - - 100 * 16,8 28,5 48,2 - 100

Ensem ble 24 d é p a rte m e n ts N 5 122 2 125 6 233 - 8 487 3 012 19 070 16 168 141 515 748 180 515% *

* 25,2 73,8 — 100 1,7 10,6 9 78,4 0,4 100

- 1 /0 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 7 - Principaux indicateurs selon la SAU et le TX VITI 79 - Exploitations pérennes.

Taux vitico litémoins de 5 ha 5 - 10 ha

< 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 20 20/39 40/59 60/79 80/100 T o ta l

N b exp. 2 366,0 6 168,0 6 454,0 8 148,0 35 379,0 58 515,0 4 611,0 3 281,0 2 524,0 3 239,0 10 536,0 24 013 ,0TDAV e.p. 16,5 14,0 9,6 5,4 3,0 5,8 17,4 11,0 5,3 0,2 0,7 5,7

TDP 3,9 8,5 5,2 7,5 4,7 5,5 7,6 10,6 9,8 6,2 7,4 8,0

Tx.viti 79 11,1 28,5 49,6 70,4 95,4 70,9 10,3 30,6 49,5 70,3 93,8 60,8

Tx.viti 85 14,7 23,5 49,0 53,4 84,3 63,0 8,5 24,1 50,7 73,5 89,2 58,9

STV 79 899,0 4 417,0 6 857,0 11 881,0 56 579,0 80 633,0 3 644,0 7 375,0 92,4 17 098,0 71 021,0 108 352 ,0

% VQ 79 14,6 28,3 30,4 33,2 40,7 37,7 17,0 28,1 41,5 51,7 48,8 46,2

% V Q 85 26,8 25,8 46,9 37,7 39,1 38,8 18,6 38,2 51,9 56,5 46,5 47,5

Tx evo. SAU - 5,5 7,8 3,6 30,0 13,5 12,6 - 0 ,7 7,2 2,0 9,2 6,8 5,2

Tx evo. STV 25,0 - 10,9 2,5 - 1,4 0,4 0,05 0,1 - 15,4 4,3 14,2 1,6 2,0

Prime 25,0 325,0 362,0 707,0 1 786,0 3 206,0 190,0 361,0 511,0 364,0 1 206,0 2 632 ,0

TARPTV 2,8 7,4 5,3 5,9 3,1 4,0 5,2 4,9 5,5 2,1 1,7 2,4

TARPVAQ 3,6 11,4 8,5 10,5 5,6 6,9 7,1 7,9 12,7 5,0 3,6 5,1TEPTV n.s. -6 7 ,7 n.s. - 425,6 n.s. - 854,3 - 2 9 ,3 -3 1 ,7 n.s. n.s. n.s. n.s.

TRNVIG 14,8 17,3 49,6 60,5 48,2 47,0 18,6 33,1 75,4 134,9 70,8 71,0

Taux v itico lité1 0 -2 0 ha 20 - 50 ha

< 20 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 20 20/39 40/59 60/79 80/100 T o ta l

N b exp. 10 977,0 4 243,0 3 724,0 4 035,0 9 778,0 32 759,0 18 608,0 5 827,0 3 037,0 2 256,0 4 305,0 34 036 ,0TDAV e.p. 11,1 2,1 2,5 36,0 1,1 4,8 12,9 3,2 2,5 2,5 1,3 8,1TDP 13,7 11,0 7,5 11,4 7,7 10,6 15,7 16,9 14,3 13,3 18,3 16,0Tx.viti 79 8,1 29,1 49,0 70,4 93,2 47,5 6,8 28,6 48,7 70,1 92,6 28,2

Tx.viti 85 7,3 27,4 47,2 70,9 89,0 46,2 5,5 26,6 48,2 68,8 88,4 26,2

STV 79 13 378,0 17 635,0 26 509,0 39 821,0 126 995,0 224 338,0 40 719,0 50 911,0 44 065,0 46 830,0 115 025,0 297 630 ,0

% V Q 79 21,9 36,2 44,7 46,9 45,3 43,4 20,7 28,8 43,3 44,2 50,6 40,7

% V Q 85 31,6 46,1 53,7 49,7 44,2 45,8 30,3 34,1 45,5 49,4 51,5 44,7

Tx evo. SAU - 1,1 8,6 9,5 - 0 ,4 4,9 3,2 1,9 3,1 0,8 - 2,5 0,2 1,5Tx evo. STV - 11,0 2,3 5,5 0,4 0,2 0,4 - 18,6 - 4 ,2 - 0 , 3 4,3 - 4 ,3 - 5,6Prime 1 360,0 938,0 632,0 1 074,0 1 983,0 5 987,0 4 265,0 3 075,0 1 312,0 1 940,0 4 972,0 15 564 ,0TARPTV 10,2 5,3 2,4 2,7 1,6 2,7 10,5 6,0 3,0 4,1 4,3 5,2TARPVAQ 14,9 9,0 4,9 5,7 3,0 5,1 14,0 8,7 5,4 8,0 9,1 9,2

TEPTV - 92,5 n.s. n.s. n.s. n.s. n.s. - 56,2 - 143,0 - 946,0 - 9 6 ,3 - 101,4 - 92,7

TRNVIG 42,1 78,3 101,0 103,0 94,9 88,1 30,9 67,2 90,8 91,0 76,1 67,4

Taux v itico lité50 ha et plus Tota l

< 20 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 20 20/39 40/59 60/79 80/100 T o ta l

N b exp. 5 645,0 998,0 569,0 408,0 737,0 8 359,0 42 208,0 20 519,0 16 310,0 18 088,0 60 556,0 157 6 84

TDAV e.p. 17,2 3,2 2,4 3,6 2,7 12,6 13,7 7,5 5,7 3,2 2,2 6,4

TDP 26,9 23,7 20,3 24,2 21,2 25,4 15,1 12,5 8,7 9,2 6,8 10,2

Tx.viti 79 4,8 27,8 50,0 70,7 91,8 22,1 6,4 28,6 49,2 70,3 93,2 34,5

Tx.viti 85 3,8 28,1 48,0 64,8 83,4 21,1 5,3 26,7 48,1 67,7 87,5 33,3STV 79 21 419,0 22 284,0 21 410,0 23 904,0 56 671,0 145 688,0 80 059,0 102 701,0 108 055,0 139 534,0 426 291,0 856 640

% V Q 79 13,8 26,3 30,5 41,0 51,1 37,2 18,8 29,4 40,1 44,4 47,5 41,2% V Q 85 24,6 29,9 43,2 45,0 54,3 43,6 28,6 35,3 47,9 48,8 47,1 44,6

Tx evo. SAU - 11,1 - 10,1 - 9 ,6 - 3 ,5 - 1 ,0 - 9,5 -3 ,2 1,5 1,2 2,1 4,3 - 0,3Tx evo. STV - 3 0 ,0 - 9 ,0 - 13,2 - 11,5 - 9,9 - 13,5 - 19,6 - 5,2 - 0 , 9 - 1,7 -2 ,1 - 3,9

Prime 4 688,0 1 941,0 2 266,0 2 284,0 3 826,0 15 005,0 10 528,0 6 640,0 5 082,0 6 370,0 13 373,0 42 393

TARPTV 21,9 8,7 10,6 9,5 6,8 10,3 13,1 6,5 4,7 4,6 3,2 4,9

TARPVAQ 25,9 12,1 15,8 17,3 14,1 16,9 17,2 9,6 8,5 9,0 6,4 8,9

TEPTV - 7 3 ,0 -9 6 ,2 - 80,0 - 82,7 - 6 8 ,2 - 76,4 -6 6 ,2 - 123,6 - 538,0 - 272,0 - 154,0 - 126

TRNVIG 23,6 52,2 64,7 46,4 62,0 48,3 29,4 59,9 81,7 86,5 74,4 66,2

- 171 -

Page 174: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

Annexe 8 - Exploitations pérennes de plus de 50 ha de SAU en 1979

Indicateurs régionaux selon le taux de viticolité

SCEESCSA/E 277

Tx. Viti moins de 20 % 20-29 % 30-59 %

nombre

d exp lo i­

tations

Tx. EvoTARP

nombre

d exp lo i­

tations

Tx. EvoTARP

nombre

d exp lo i­

tations

Tx. IVOTARP

Régions SAU TVTV

SAU TVTV

SAU TVTV

Centre 564 - 7,1 - 32,3 0,4 12 (n.s.) * • • 7 (n.s.) * * *

Pays-de-lo ire 372 - 11,4 - 17,2 0,3 42 (n.s.) * * * 32 (n.s.) * * *

Poitou-Charentes 1 409 12,7 - 31,6 30,1 703 - 1,2 - 12,3 11,4 139 (n.s.) * * *

Aqu ita ine 410 - 13,4 9,9 5,6 191 - 3,4 5,6 0,3 76 (n.s.) * * *

Midi-Pyrénées 2 094 - 4,9 - 40,8 24,8 203 - 21,1 - 13,7 6,2 53 (n.s.) * * *

Rhône-Alpes 239 - 42,5 - 22,3 - 17 (n.s.) * * * 2 (n.s.) * * *

Languedoc 329 - 60,1 - 24,2 21,4 178 - 20,3 - 12,8 9 175 -9 ,1 - 18,5 16,6

Provence 203 - 9,2 - 40,9 40,5 35 (n.s.) * * * 65 (n.s.) * * *

Corse 23 (n.s.) * * * 12 (n.s.) * * 18 (n.s.) * * *

Ensem ble 24 d é p a rte m e n ts 5 645 - 11,1 - 30 21,9 998 - 10,1 - 9 8,7 569 - 9,6 - 13,2 10,6

Tx. Viti

Régions

60-79 % 8 0 - 1 0 0 % T O T A L

nombre

d explo i­

tations

Tx. EvoTARP

TV

nombre

d explo i­

tations

Tx. EvoTARP

TV

nombre

d’exploi­

tations

Tx. EvoTARP

TVSAU TV SAU TV SAU TV

Centre _ . . . 1 (n.s.) . » . 5 8 6 - 7 ,4 - 2 2 , 3 0 ,4

Pays-de-Loire 3 (n.s.) * * * 3 (n.s.) * * * 4 5 3 11,1 - 1 2 ,4 0 ,1

Poitou-Charentes 3 9 (n.s.) « * * 8 (n.s.) * * * 1 8 9 9 8 ,5 - 1 4 ,3 1 2 ,9

A quita ine 66 (n.s.) * * * 1 1 3 (n.s.) * * * 6 5 7 - 7 ,5 1,9 1,4

Midi-Pyrénées 12 (n.s.) * * * 10 (n.s.) * * * 2 3 7 3 - 5 ,8 - 2 8 , 4 18,3

Rhône-Alpes - * * * 25 (n.s.) * * * 283 - 3 6 , 7 - 4,8 -

Languedoc 209 - 4,9 - 1 5 , 7 21,8 442 - 1,7 -1 2 ,2 6 ,7 1 3 4 2 - 28,9 - 1 4 , 2 10

Provence 61 (n.s.) * * * 68 (n.s.) * * * 4 3 5 - 8 ,3 - 10,6 10,2

Corse 1 6 (n.s.) * * * 5 7 (n.s.) * * * 1 2 7 (n.s.)

Ensem ble 24 d é p a rte m e n ts 408 - 3,5 - 11,5 737 - 0,9 - 9,9 6,7 8 359 ' 9,5 - 13,5 10,3

-1 7 2 -

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SCEESC SA /E 2 7 7

Annexe 9 - Indicateurs selon SAU 79-85 et taux de viticolité 79

SAU 85

SAU 79

Tx v iti 79

moins c e 5 ha 5-15 ha

< 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Ensemble < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Ensemble

0 nb. exp. 834 1 450 1 010 1 612 9 704 14612 1 374 711 683 615 1 554 4 9 3 9TARPTV 5 10 5,9 9,7 5,7 6,4 17,7 15,9 13,2 6,4 9,7 10,6Tx evo STV - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - 100 - ÎOO

moins n.b exp. 2 ?38 5 917 5 972 7 796 33 805 55 730 1 239 995 368 589 1 983 5 1 76de TARPTV 3 6,3 6 6,5 3,4 4,2 8,5 1,7 10,5 8,3 1,9 3,6

Tx evo STV - 26,9 - 26,1 - 15,3 - 14,3 - 10,4 - 12,4 - 47,7 - 58,6 - 73,4 - 66,6 - 67,2 - 65,7

5-15 nb exp. 157 322 491 366 1 572 2 900 7 595 4 193 3 710 4 508 13 003 33 O lOTARPTV - 19,4 - - - 0,9 6,9 3,5 3,3 1,9 1,7 2,2Tx evo STV 717,8 122,1 129,1 124,6 77,5 97 - 26 - 4,5 1 2,2 - 0,1 - 0,9

15-30 nb exp. - 136 - 45 145 327 970 504 575 760 1 678 4 4 9 0TARPTV - - - - - 7,1 5,8 6,8 5,1 0,2 1,9 2,3Tx evo STV - - - - - 291,6 47,8 7,9 49,3 52,8 47,7 4 7

30-50 nb exp. - - - 18 - 18 76 73 68 26 44 2 9 0TARPTV - - - - - - * * * * * 9.7Tx evo STV - - - - - * * * * * 135

50-70 nb exp. - - - - 11 11 - 15 - - - 15TARPTV - - - - - - - * - - - #

Tx evo STV - - - - - - - * - - - *

70 nb exp. - - - 36 - 36 25 - 8 - 8 4 2et plus TARPTV - - - - - - * - * - * *

Tx evo STV - - - * - * * - * - * *

Total nb exp. 3 230 7 826 7 464 9 874 45 240 73 636 11 282 6 494 5 413 6 501 18 272 47 9 6 4TARPTV 3,3 7,8 5,3 6,4 3,6 4,3 8,3 4,7 5,7 2,5 2,4 3,2Tx evo STV - 5 - 27,4 - 6,9 - 15,2 - 16,3 - 15,9 - 27,4 - 18,8 - 7,4 - 2,7 - 8,3 - 8 ,9

SAU 79 15-30 ha 30-50 ha

SAU 85 Tx v iti 79 < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Ensemble < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 E n se m b le

0 nb. exp. 910 334 252 85 188 1 771 412 128 23 16 50 631TARPTV 18,5 14,3 30 * 10,4 17,3 43,8 * * * * 23,6Tx evo STV - 100 - 100 - 100 * - 100 - 100 - 100 * * * * - ÎOO

moins n.b exp. 710 77 13 48 116 967 241 - 7 - 21 2 6 9de TARPTV 17,1 * * * * 8 45,6 - * - * 25,55

Tx evo STV - 66 * * * * - 84 - 76 - * - * - 85,9

5-15 nb exp. 784 435 375 380 800 2 776 240 83 76 27 49 4 7 7TARPTV 6,5 8,4 1,7 3,1 1,4 2,7 9,5 * * « * 11,2Tx evo STV 6,3 - 33,9 - 33 - 28,3 - 37,4 - 32 - 50,7 * * * * - 65,4

15-30 nb exp. 10 828 3 700 2 579 2 082 4 656 23 847 990 316 89 148 209 1 7 53TARPTV 9 6,4 1,8 3,5 2,6 3,8 6 10,3 * * 3,2 5Tx evo STV - 14,4 - 1,4 3,3 3 0,6 - 0,3 - 30,6 - 25,7 * * - 32,8 - 27

30-50 nb exp. 2 020 588 324 262 467 3 663 7 404 1 946 921 636 1 128 12 0 36TARPTV 5,4 9,8 2,8 2,9 1 3,6 12,4 4,1 2,2 4,5 6,1 5,9Tx evo STV - 6,4 6,9 33,1 17,6 33,4 21,2 - 22 - 1,9 - 1,5 0,7 - 4,7 - 5,6

50-70 nb exp. 242 56 59 13 83 454 693 292 108 39 161 1 2 94TARPTV - * * * * 5,4 15,6 8 * * 0,9 5,7Tx evo STV 41,3 * * * * 72,2 - 13,1 1,1 * * 19,5 10,3

70 nb exp. 21 69 - - 12 103 279 25 32 6 35 378et plus TARPTV * * - - * ♦ 11,5 * * * * 3,7

Tx evo STV * * - - * 60,5 * * * * 82,2

Total nb exp. 15 517 5 261 3 606 2 873 6 325 33 583 10 262 2 791 1 257 874 1 657 16 843TARPTV 9 7,6 3,8 3,7 2,6 4,2 13,8 6,2 2,8 5 5,7 6,6Tx evo STV - 17,6 - 6,8 - 3,3 - 3,8 - 3,7 5,4 - 23,6 - 7 - 3,7 - 7,5 - 8,5 9,8

- 173-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 9 - Indicateurs selon SAU 79-85 et taux de viticolité 79

SAU 79 50-70 ha moins de 70 ha

SAU 85 Tx vill 79 < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Ensemble 20 20/39 40/59 60/79 8 0 /1 0 0 Ensemble

0 nb. exp. 42 4 9 - 18 74 21 16 4 5 5 53TARPTV * * * - - * * * * * * *Tx evo STV * * * - - * * * * * * *

moins nb. exp 124 - - - - 124 - - - - - _

de TARPTV * - - - - * - - - - - -5

tx evo STV * - - _ - * - - - - - -

5-15 nb. exp 80 20 - 3 6 n i 7 - - 2 - 9TARPTV * * - * * * * - - * - *tx evo STV * * - * * * * - - * - *

15-30 nb. exp 156 32 35 - 14 239 49 6 - 9 13 78TARPTV - * * - * 6 * * - * * 8,9tx evo STV - 20,6 * * - * -3 8 ,9 * * - * * -6 2 ,9

30-50 nb. exp 546 112 66 29 25 780 104 20 32 13 10 181TARPTV - * * * 11,5 * * * * * 3,6tx evo STV - 20,6 * * * - 19 * * * * * - 4 2

50-70 nb. exp 2 377 395 249 191 293 3 507 170 10 66 5 25 278TARPTV 18 5,7 9,3 4,2 10,3 9,4 12,6 * * * * 7,5tx evo STV - 2,4 - 6,5 - 9 - 1/2 - 9,8 - 9,7 -3 3 ,2 * * * -2 0 ,6

70 nb. exp 416 32 32 31 31 544 1 610 367 87 122 315 2 502et plus TARPTV 7,3 * * 6,1 30,2 9,4 * * 5,4 12

tx evo STV - 14,8 * * * 5,4 - 33,4 - 5,5 * * - 2,9 - 10,5

Total nb. exp 3 745 598 392 256 390 5 382 1 964 420 189 158 371 3 104TARPTV 16,3 9 7,4 6,1 8,3 9,1 26,6 8,6 13,8 12 5,6 10,9tx evo STV - 27,9 - 12,9 - 7,1 - 5,4 - 15,6 - 13,9 - 32,3 - 11,8 - 2 2 ,7 - 18,6 - 10,3 - 16,3

SAU 79 Total

SAU 85 Tx v iti 79 < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Ensemble

0 nb. exp. TARPTV Tx evo STV

3 595 22,4

- 1 0 0 .

2 645 15,5

- 100

1 983 16,6

- 100

2 335 8,2

- 100

11 522 8,7

- 100

22 083 11,3

-100

moinsde5

nb.exp TARPTV tx evo STV

4 555 14,7

- 5 3 ,2

6 990 6

- 40,8

6 361 6,6

- 27,8

8 4346,6

-2 9 ,9

35 927 3,1

- 2 5 ,7

62 268 4,5

-2 8 ,4

5-15 nb.exp TARPTV tx evo STV

8 866 6,9

- 18,9

5 054

5,1 - 9,1

4 644 3,4

- 3,8

5 289 2,3

- 1,3

15 432

1,7- 2,2

39 286 2,5

- 3,5

15-30 nb.exp TARPTV tx evo STV

12 995 8,2

- 13

4 696 7,2

- 4,6

3 278 2,3 7

3 0473.47.5

6 7182.56.5

30 736 3,7 3,6

30-50 nb. exp TARPTV tx evo STV

10 152 12,2

- 2 0

2 740 5

- 1

1 4133.2

1.2

9864.83.9

1 6774.82.8

16 970 5,7

- 1,5

50-70 nb.exp TARPTV tx evo STV

3 483 16,3

-2 0 ,8

770

6,13,5

4836,8

- 2

249 4,5

- 0,9

5758,20,3

5 562 8,2

- 2,7

70 et plus

nb. exp TARPTV tx evo STV

2 354 26,3

-2 3 ,7

49410,2

1,1

160 18,5

- 4,8

196 11,6

- 10,6

4035,25,9

3 608 11,3

- 3,2

Total nb. exp TARPTV tx evo STV

46 002 13,6

-2 3 ,7

23 392 7

- 11

18 324 5,4

- 6,7

20 538 4,7

- 6,6

72 257 3,6

- 8,8

180 5155,3

- 9,8

-1 7 4 -

Page 177: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 10 - Indicateurs selon le taux de viticolité 79-85, et le taux d’évolution SAU 79-85Tx v iti 79

Tx évol.SAU % 79-85 Tx v iti 85

moins de 20 % 20 - 39 %

< 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total

50 nb. exp. 2 506 162 12 - 20 2 700 1 131 315 92 54 63 1 6 56et plus TARPTV 12,4 - - 12,0 8,2 5,2 " 6,5

Tx evo. STV 21,1 436,0 - 39,4 - 15,8 57,3 " 4 6 ,4

10/50 N b. exp. 5 386 224 - - - 5 611 897 1 558 178 63 - 2 6 97TARPTV 10,6 - - - - 9,8 26,3 2,1 - " - 8 ,4Tx e v o .STV - 20,7 98,6 - - - - 11,8 -3 6 ,6 11,3 70,7 - 4,1

0/10 N b. exp. 6 823 285 - - - 7 109 551 1 730 353 - 60 2 6 95TARPTV 14,1 - - - - 12,5 31,6 0,8 - - 4 ,6Tx evo. STV - 2 0 ,3 44,0 - - - - 12,6 -4 6 ,5 2,7 35,1 - 2 ,6

- 10/0 N b. exp. 7 473 320 - - - 7 793 729 2 222 362 - - 3 3 1 4TARPTV 16,0 - - - - 15,2 28,5 2,4 - - - 5 ,7Tx evo. STV -3 1 ,6 29,7 - - - -2 8 ,3 -5 7 ,1 - 3 ,0 21,6 - - - 8 ,0

! Uï o 1 10 N b. exp. 4 341 384 18 - - 4 744 1 184 1 350 722 156 34 3 448TARPTV 20,0 0,1 - - 16,3 22,8 3,9 2,0 - 7 ,2Tx evo. STV - 50,0 0,6 - - -4 0 ,3 - 7 4 ,3 - 14,7 10,0 16,5 - 18,5

moins Nb. exp. 5 252 545 454 157 857 7 265 3 166 137 330 134 1 047 4 8 1 6de TARPTV 18,7 3,3 13,5 3,3 16,3 15,3 17,1 1,9 " 0,8 1 1 ,0j U

Tx evo. STV - 87,8 - 24,9 - 30,1 4,9 5,3 -6 0 ,5 - 9 9 ,0 - 55,4 - 18,8 - 7 2 ,6

0 Nb. exp. 10 547 205 24 - - 10 777 969 3 490 284 - 20 4 76 4TARPTV 14,2 2,3 - - 13,4 42,7 0,8 - - 6,8Tx evo. STV -2 8 ,1 39,1 " - - -2 3 ,5 - 6 9 ,2 - 1,3 26,6 - - 8 , 9

Tota Nb. exp. 42 331 2 127 508 157 877 46 002 8 630 10 804 2 324 407 1 226 23 392TARPTV 15,0 0,9 11,6 3,3 16,2 13,6 23,3 1,9 1,0 1,8 0,8 7,0Tx evo. STV - 31,0 33,2 0,1 4,9 23,8 -2 3 ,7 - 6 3 ,3 - 0 ,4 31,0 32,8 - 1,2 - 1 1 ,0

Tx v iti 79 Tx évol.

SAU % 79-85 Tx viti 85

40 - 59 % 60 - 79 %

< 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total

50 et plus

nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

28829,9

-4 5 ,8

4114,3

33,4

1983,1

100,5

239

184,6

221

278,3

1 358 9,6

69,2

240

-3 0 ,6

123 555

45,2

269

1,980,7

434

136,5

1 623 2,0

70 ,3

10/50 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

16644,5

-7 6 ,0

512 5,8

- 10,5

8640,8

18,4

344

5,146,8

69 1 957 5,7

11,6

13 176 43,9

- 59,0

526 3,8

- 3,2

1 079 2,2

19,7

669

45,7

2 465 3,1

18,8

0/10 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

166

-8 9 ,0

34318,5

-2 7 ,8

1 4440,95,7

308

22,6

204

83,8

2 4974.04.0

53 13 129 1 089

1,2 5,6

4600,9

23,3

1 746 2,7 7,4

- 10/0 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

92 322 11,3

- 28,8

1 646 0,6

- 2 ,7

389

16,7

63 25123,6

-4 ,1

87 2 32016,0

- 2 7 ,3

1 582 2,0

- 2,9

6200,4

12,6

2 6 1 3 5,2

- 3,3

- 5 0 / - 10 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

272 22,2

- 91,3

243

1,3-5 9 ,9

722

1,5 - 18,5

5500,5

- 4 ,3

7840,7

15,1

2 571 1,9

- 12,8

230 67,7

- 100,0

111 65413,3

- 4 5 ,6

1 342 3,5

- 2 6 ,9

2 541 0,9

- 2 ,9

4 880 7,4

- 2 3 ,8

moinsde50

N b. exp. TARPTV Tx evo. STV

2 258 17,3

-9 9 ,6

36 173 8,3

- 57,1

152 3,0

- 46,4

509

4,1 - 38,5

3 132 12,2

-8 0 ,0

2 47412,1

- 9 9 ,9

20 64 211

1,7 - 63,8

4762,3

- 7 1 ,0

3 247 8,1

- 88 ,7

0 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

42054,5

- 9 0 ,5

4418,4

-3 0 ,5

2 934

1,1 0,9

490

21,0

38 4 324 5,4

- 5 ,4

149 82 293 10,0

- 21,2

3 041 0,5 0,2

3940,2

17,4

3 9613,2

- 2 , 5

Total N b. exp. TARPTV Tx evo. STV

3 663 27,6

- 8 9 ,2

2 31 28,7

-2 2 ,7

7 983

1,0 3,7

2 475

1,0 20,5

1 890

1,2 29,0

18 324 5,4

- 6 ,7

3 250 25,1 97,9

530 28,3

- 57,6

2 544 7,8

- 15,0

8616

1,61,0

5 597 0,6

15,6

20 538 4,7

- 6,6

- 175-

Page 178: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 10 - Indicateurs selon le taux viticolité 79-85, et le taux évolution SAU 79-85

Tx v iti 79Tx évol.

SAU % 79-85 Tx viti 85

80 - 100% TOTAL

< 20 20/39 40/59 60/79 80/100 Total < 2 0 20/39 40/59 60/79 80/100 Total

> 50 nb. exp. TARPTV Tx evo.STV

486 24,1

- 57,7

4973,7

19,5

824

1,84,9

6363,5

61,6

4 150 1,3

105,7

6 594 2,1

78,7

4 65213,9

- 6,4

1 509 5,9

38,2

1 682

1,4 49,0

1 199 2,4

90,3

4 889

1,2113,3

13 933 4,2

70,0

10/50 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

59 167 44,9

- 60,2

2919,7

-2 9 ,4

1 0460,64,0

5 843 0,6

22,1

7 407 1,5

17,1

6 522 19,4

- 32,1

2 638 4 ,7 8,2

1 860 2,4

10,4

2 534 1,7

16,6

6 582 0,6

24,8

20 138 3,7

12,9

0/10 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

10 5 138 409 9,2

- 14,1

5 399 0,9

4,1

5 962 2,3 2,0

7 605 18,3

- 26,5

2 378 4 ,8 0 ,2

2 066 3,5 7,4

1 806 3,0 3,2

6 123 0,9 6,2

19 980 3,9 1,4

- 10/0 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

206

71,1 - 96,7

96 26234,4

-4 8 ,9

35915,4

-2 3 ,4

9 979

1,1 - 1,9

10 903 3,8

- 5,8

8 588 26,4

- 44,0

2 964

6,1 - 8 , 9

2 590 4,6

- 6,5

2 331 3,6

- 3,0

10 662

1,0- 0 ,6

27 1385,2

- 7,4

- 50/ Nb. exp. “ 10 TARPTV

Tx evo. STV

155 69,8

- 97,7

210 1,9

- 75,7

17725,8

- 58,2

839 4,7

- 39,0

7 1571,5

- 23,1

8 533 3,9

- 28,1

6 18428,3

-6 5 ,6

2 299 4 ,4

- 2 7 , 7

2 294 8,3

- 24,0

2 888 3,0

- 23,6

10 512

1,3 - 16,4

24 1785,7

-24 ,9

< - 50 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

11 755 9,4

- 99,9

92 150

-7 8 ,8

3470,5

- 83,9

3 103 1,7

- 70,0

15 4506,0

-8 7 ,8

24 907 12,7

- 98,5

8343 ,0

- 6 1 , 9

1 172 4,6

- 59,7

1 003 2,1

- 59,9

5 9942,3

- 60,1

33 9128,5

-8 2 ,6

0 Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

763 76,4

- 96,8

24653,9

-6 5 ,1

32019,5

-4 0 ,1

727 7,6

- 19,4

15 3470,30,3

17 4065,2

-6 ,9

12 850 27,8

-4 6 ,7

4 465 6 ,7

- 8 ,6

3 857 2,9

- 1 ,0

4 258 1,8

- 1,3

15 800 0,3

1,7

41 2346,0

- 8,0

Total Nb. exp. TARPTV Tx evo. STV

13 437 19,3

- 99,1

1 315 24,4

-4 8 ,8

2 16414,7

-3 0 ,0

4 366

5,1 - 11,2

50 974 1,0 2,7

72 257 3,6

- 8,8

71 312 19,1

-6 2 ,1

17 089 5 ,4

- 6 ,2

15 524

4,1 - 0 ,5

16 022 2,5 0,9

60 565

1,0 4,5

180 515 5,3

- 9,8

- 176-

Page 179: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 7 7-7 - Indicateurs départementaux de structure et d’évolution du potentiel selon SAU 79

RégionsSAU nombre Taux TDAV Tx.viti % VQ TX. EVO

TDPTARP IEP TRN

(ha) d 'exp lo ita tions disp. ex. per 79 79SAU TV V A Q TV VAQ

TV V IG

INDRE & LOIRE

< 5 5 -1 0

10 20 2 0 -5 0 > 50 total

957 500 783 957 282

3 480

24,5172,67.57.5

12,4

4,92,86,29,84

52.145.1 299.75.8

15,3

55,572,465.7 55,959.8 62,3

- 2 9 ,6-2 2 ,1

- 9 0,9

- 22,7- 9,9

- 17,3- 23,8- 5,4- 11,3- 17,5- 12,8

-2 7 ,2- 4 0 ,4- 41,1- 23,9 -4 7 ,1 -34,1

2,2

1,61.3 0,31.4

1,9

0,20,70,30,5

4.4

0,71,60,81.4

- 11,2

- 4,5- 6,2 - 1,8 - 4,1

2 6 ,57 8 .76 0 .76 4 .8 6 6 ,36 1 .8

LOIR & CHER

< 5 5 - 10

1 0 -2 0 2 0 -5 0 > 50 total

742 513 821 876 325

3 279

30.5 12,212.6 2,2

12,6

11,84,52,83,7

10,45,9

38.336.3 3016.3 4,8

16,7

1841.6 46,9 50,227.6 44

-2 4 ,5 - 9

- 16,2- 3,1- 2,4- 6,1

- 16,9- 16,5- 16,9- 10,2- 30- 15,4

-6 0 ,7 -4 2 ,8 -4 7 ,8 -3 6 ,9 - 55,7 -4 5 ,2

44,886,34,6

0,41

1,10,50,9

0,81,92,20,71,5

- 2,8- 5,8- 10,6 - 1,8 - 5,6

2 5 .4 6 6 ,87 1 .56 9 .33 6 .36 1 .5

CENTRE

< 5 5 - 10

1 0 -2 0 2 0 -5 0 > 50 total

1 700 1 014 1 605 1 833

607 6 760

27,13,37,74,93,5

12,5

4.94.72.8 5

10,14.9

46.4 40,629.5 12,85,2

16

42.758.455.752.5 44,452.8

-2 7 ,5- 15,5- 12,6 - 1- 12 - 8

- 17,2- 20,5- 11,3- 10,6- 23,5- 14,1

- 43,5- 41,9 - 4 5 ,2- 32,1- 52,6 -4 0 ,9

1,223,34.53.5 2,9

1,30,20,60,90,40,7

2,20,51.4 1,9 0,81.5

- 7,4- 1- 5,5- 8,7- 1,8 - 4,9

2 67 1 ,46 5 ,96 7 ,84 4 ,36 1 ,6

LOIRE ATLANTIQUE

< 5 5 -1 0

1 0 -2 0 2 0 -5 0 > 50 total

2 094 929

1 3152 835

2567 432

29,314.6 7,6 5

13.7

3,31

11,418,36,5

57,446,728

7.34.3

13,3

6176.8 79,250.931.664.6

- 19,2 -2 3 ,8- 21,5

4,3- 6,9- 2,8

- 18,2- 17,7- 7,9- 16,5 r 32,1

- 14,9

- 4 9- 29,4- 33,2- 44,1- 27,7 -3 9 ,8

9,60,3

0,6 0,80,1

- 1,8 -0,1

3 6 ,39 2 ,9

1 0 63 9 .65 7 .7 57,6

M AINE & LOIRE

< 5 5 -1 0

1 0 -2 0 2 0 -5 0 > 50 total

1 535 243

1 0932 060

1965 130

23,617,43,61,1

8,5

3,25

2,9

57.745.726.717.720.7 21,1

75.7 80,985.489.896.888.5

- 8,7- 11,2- 0,7- 1- 16,5- 3,3

- 3,7- 7,7 - 3,8

- 1,9- 7,2- 3,3

- 3 5 ,6- 37,5- 20,2- 29,5- 49,4- 29,1

2,93,12,6

1,8

0,40,20,7

0,4

2.31.4 6,7

3,9

- 5,7- 4,7 - 3 6

- 12,9

4 78 6 ,39 5 .57 7 .6 9 5 ,58 0 .7

RégionsSAU nombre Taux TDAV Tx.viti % VQ

TX. EVO TARP IEP T R N(ha) d ’explo itations disp. ex. per 79 79

SAU TV V A QTDP

TV VAQTV V IG

< 5 3 630 26,9 1,8 57,5 66,5 - 15,3 - 12,8 - 4 5 ,3 - - - - 4 0 ,35 -1 0 1 172 5,1 0,8 46,5 77,7 - 2 1 ,0 - 15,6 - 30,9 0,6 0,1 0,4 - 0,6 9 1 ,5

PAYÇ DF 1 OIPF 1 0 -2 0 2 409 5,8 1,5 27,4 82,0 - 11,8 - 6,0 - 28,7 1,4 0,1 0,5 - 1,4 1 0 1 ,7rn î 0 L /C L\«yll\L2 0 -5 0 4 896 3,3 8,7 11,6 75,5 2,1 - 7,3 -4 0 ,2 1,1 0,4 1,7 - 5,9 5 4 ,2

> 50 453 - - 11,4 83,0 - 11,1 - 12,4 - 30,9 5,4 0,1 0,7 - 1,0 7 7 ,9total 12 562 11,6 5,0 16,5 77,3 - 3,0 - 8,7 - 37,0 0,9 0,2 1,1 - 2,7 66,5

< 5 894 29,0 5,5 48,5 - - 32,8 - 18,5 - 18,5 3,9 1,3 1,3 - 7,1 2 5 ,05 10 717 14,9 4,8 35,5 - - 10,6 - 23,6 - 23,5 3,9 0,5 0,5 - 2,4 3 1 ,5

CHARENTE1 0 -2 0 1 293 17,6 - 41,9 - 8,5 - 9,8 - 9,8 8,0 3,1 3,1 - 31,7 5 0 ,02 0 -5 0 2717 3,8 1,5 26,0 - 4,6 - 1,1 - 1,1 15,5 2,6 2,6 - 233,8 6 7 ,6

> 50 1 030 - 17,7 14,7 - 7,4 - 11,4 - 11,4 27,9 9,7 9,7 - 85,0 3 0 ,3to ta l 6 653 10,8 4,8 23,4 - 5,3 - 6,9 - 6,9 13,2 4,4 4,4 - 64,3 48 ,2

< 5 2846 39,4 20,1 52,8 - - 12,9 - 55,2 - 55,7 29,8 31,0 31,2 - 56,3 6 ,75 -1 0 1341 18,0 11,0 38,6 - - 28,5 - 32,9 - 32,9 34,5 20,8 20,8 - 63,1 13,6

CHARENTE 1 0 -2 0 2 270 11,9 3,8 33,1 - - 0,9 - 17,3 - 17,3 23,7 13,2 13,2 - 76,2 2 6 ,0MARITIME 2 0 -5 0 4 126 5,2 3,7 23,5 - 0,2 - 14,3 - 14,3 32,1 11,8 11,8 - 82,1 2 6 ,2

> 50 899 3,4 2,4 13,1 - 6,4 - 19,6 - 19,6 25,0 17,9 17,9 - 91,6 3 4 ,4to ta l 11 485 17,5 7,3 23,8 - -1 9 ,4 -1 9 ,4 29,6 14,7 14,7 -75,6 24,1

< 5 3 741 36,9 16,2 51,6 - - 18,6 -4 5 ,3 - 45,6 23,6 23,0 23,1 - 50,9 7 ,85 - 10 2 058 27,9 8,6 37,5 - - 22,2 - 29,8 - 29,7 23,8 14,0 14,0 - 47,1 1 4 ,7

POITOU-CHARENTES1 0 -2 0 3564 13,9 2,5 36,4 - 2,6 - 14,1 - 14,1 18,0 8,9 8,9 - 62,9 3 1 ,320.-50 6 844 14,6 2,8 24,5 - 2,0 - 8,8 - 8,8 25,5 7,9 7,9 - 90,0 3 8 ,3> 50 1 930 1,6 10,7 14,0 - 7,0 - 14,6 - 14,6 26,5 12,9 12,9 - 88,4 3 2 ,2to ta l 18 138 15,1 6,3 23,6 - 2,3 - 13,8 - 13,8 23,6 10,1 10,1 -73,1 31 ,5

< 5 326 26,5 6,1 51,2 69,6 - 28,7 -3 3 ,6 - 57,6 - - - - 4 0 ,35 - 1 0 489 24,5 6,3 36,8 78,7 6,0 0,9 - 15,2 6,1 0,6 2,7 61,6 6 0 ,8

n n p n r in N F 1 0 -2 0 820 16,7 11,3 30,3 82,3 - 10,3 - 13,1 - 48,2 7,9 1,9 10,7 - 14,4 6 9 ,4D w l\ LJ \ J 1N L2 0 -5 0 848 10,1 2,6 24,6 86,2 - 10,8 - 10,0 - 46,3 2,3 0,3 2,6 - 3,5 1 1 1,0> 50 150 - - 21,3 86,6 - 10,3 - 16,1 - 40,2 16,2 0,8 6,1 - 5,1 6 8 ,6to ta l 2 636 12,9 6,1 26,6 83,9 - 9,7 -1 1 ,6 -4 2 ,7 5,2 0,8 5,2 - 7,2 84,5

- 1 7 7 -

Page 180: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 71-2 - Indicateurs départementaux de structure et d’évolution du potentiel selon SAU 79

RégionsSAU nombre Taux TDAV Tx.viti % VQ TX. EVO

T npTARP

IEP TRN(ha) d 'exp lo ita tions disp. ex. per 79 79

SAU TV V A Qi u r

TV VAQ TV VIG

< 5 6 661 16,9 2,3 69,5 94,1 7,5 - 14,5 - 2,4 - _ _ _ 90,05 - 1 0 3 215 6,6 1,8 64,2 95,9 1,4 1,2 49,1 - - - - 113,1

GIRONDE1 0 -2 0 3 861 4,9 - 47,4 94,3 - 1,0 4,7 10,4 - - - - 174,42 0 -5 0 2 596 - - 42,3 96,9 1,5 - 10,3 86,9 6,1 0,3 11,8 - 3,4 148,8> 50 440 - 6,6 46,3 98,1 - 4,4 6,5 104,3 - - - - 134,0to ta l 16 775 9,3 1,4 48,5 96,0 0,2 4,6 41,7 0,9 0,1 3,1 2,6 142,8

< 5 319 8,1 - 37,8 17,8 38,1 - 5,5 - 6,4 _ _ _ _ 69,65 -1 0 744 7,8 12,1 17,2 26,1 - 12,3 - 4,9 - 10,7 10,4 6,4 12,3 - 130,8 25,8

LOT & G AR O N N E1 0 -2 0 1 467 10,4 15,4 13,8 38,0 - 4,4 - 3 1 ,2 - 44,6 15,2 7,1 13,4 - 22,7 38,12 0 -5 0 1 731 3,0 14,0 7,7 37,6 1,5 - 13,3 - 39,8 18,4 9,0 18,1 - 67,6 55,0> 50 266 - 10,5 8,0 23,6 - 11,3 - 16,3 - 37,3 18,9 16,2 21,8 - 99,5 40,7to ta l 4 529 7,4 13,0 9,9 33,7 - 0,8 - 17,9 - 36,7 14,8 9,0 16,4 - 50,2 46,0

< 5 7 307 16,9 2,3 66,3 90,1 6,8 - 15,2 - 13,2 - _ - _ 87,35 -1 0 4 449 13,9 4,0 52,6 90,4 - 6 1 ,2 0,8 13,4 2,4 0,4 5,2 51,1 100,8

AQUITAINE1 0 -2 0 6 149 7,8 4,9 39,9 87,8 - 0,9 - 0,5 - 23,5 4,7 0,8 7,6 - 162,3 140,02 0 -5 0 5 176 2,6 5,1 27,9 89,9 - 0,4 5,2 - 8,2 9,6 1,2 13,1 22,1 127,7> 50 857 - 6,7 30,3 90,6 - 7,5 1,9 - 15,9 8,7 1,4 15,7 74,6 114,6to ta l 23 940 9,3 4,1 34,4 89,5 - 1,5 0,9 - 1 1 , 8 4,0 0,9 9,8 95,9 122,5

< 5 343 22,0 42,9 34,9 - - 29,3 - 65,3 - 65,3 55,7 54,2 54,2 - 83,0 -

5 -1 0 115 * * * * * * * * * * * *

HAUTE GAR O N N E1 0 -2 0 563 3,9 - 17,8 24,3 - 5,0 - 1,7 - 21,9 3,9 5,0 6,8 - 28,7 56,62 0 -5 0 613 3,6 33,3 10,0 17,8 - 5,6 - 2 2 ,7 - 43,9 32,3 26,3 32,6 - 116,1 9,1> 5 0 281 - 35,2 4,8 24,4 - 2,1 - 5 0 ,5 - 5 9 ,8 38,8 20,4 27,1 - 40,4 21 ,9to ta l 1 916 8,3 24,0 8,7 20,6 - 4 ,8 - 2 6 ,1 -4 3 ,3 27,1 19,1 24,4 - 73,0 19,6

< 5 510 35,1 - 65,2 - -3 9 ,4 - 4 4 ,5 - 4 7 ,9 20,6 27,0 27,0 - 60,7 11,45 - 1 0 357 33,3 34,5 20,9 - -1 1 ,9 - 7 1 ,5 - 7 1 ,5 42,1 28,4 28,4 - 39,6 7 ,9

GERS1 0 -2 0 1 208 15,7 15,4 17,4 1,1 - 2,6 - 29,3 - 29,6 .35,1 16,8 17,0 - 57,4 15,92 0 -5 0 2 686 4,4 14,9 14,3 - 0,5 - 2 2 ,7 - 24,6 32,5 12,9 12,9 - 56,9 3 0 ,3

> 5 0 1 198 0,7 15,7 11,1 2,8 - 5,9 -2 7 ,1 - 29,0 50,3 20,7 21,4 - 76,7 24,5to ta l 5 960 10,7 15,1 13,6 1,1 - 3,2 -2 6 ,4 - 28,1 36,2 16,7 16,9 - 63,2 25,2

RégionsSAU nombre Taux TDAV Tx.viti % VQ TX. EVO

TDPTARP

IEP TRN(ha) d ’explo ita tions disp. ex. per 79 79

SAU TV V A Q TV VAQ TV VIG

< 5 498 16,7 30,6 29,3 23,5 - 12,0 - 5 8 ,6 - 49,5 47,8 33,0 44,9 - 56,4 -5 - 1 0 385 39,9 16,8 30,5 44,7 13,9 - 32,0 - 54,7 8,6 0,9 1,7 - 2,9 6,2

TARN1 0 -2 0 1 433 6,9 12,4 21,7 41,5 - 13,8 - 13,3 - 43,7 26,7 6,0 10,2 - 44,9 35,82 0 -5 0 2 230 6,6 7,8 12,2 35,3 - 2,8 - 2,2 - 44,3 23,3 9,0 14,0 - 41,1 23,2

> 5 0 561 - 11,1 5,7 42,7 - 11,0 - 19,0 - 55,3 17,0 5,1 9,0 - 27,1 38,7to ta l 5 109 8,5 12,1 12,4 38,2 - 7,3 -2 0 ,4 -4 6 ,2 24,5 7,7 12,6 - 37,8 26,2

< 5 519 34,1 12,1 30,1 - 185,9 -3 5 ,6 - 25,5 6,9 3,8 5,8 - 10,6 -5 - 1 0 924 27,3 13,4 20,6 8,1 - 7 ,4 - 5,7 - 34,6 10,8 3,3 6,9 - 58,0 78,3

TARN & G A R O N N E1 0 -2 0 1 823 8,2 7,4 10,8 2,7 -9 ,1 -2 8 ,6 -3 9 ,0 4,5 2,7 4,7 - 9,3 28,920 - 50 1 63 6 3,9 20,0 8,8 8,6 - 9 ,7 -2 1 ,3 - 36,2 11,3 7,2 11,6 - 33,9 37,6

> 5 0 342 - 42,7 4,7 3,4 - 1,6 - 4 7 ,3 - 56,6 13,0 19,7 26,0 - 41,6 12,6to ta l 5 246 7,4 15,4 9,6 6,0 -3 ,5 -2 4 ,3 -3 8 ,6 8,5 6,3 10,6 -2 6 ,2 36,7

< 5 1 871 27,5 20,9 37,1 5,8 57,7 - 4 7 ,3 - 44,8 30,5 23,9 29,0 - 50,6 4,35 -1 0 1 783 - 16,4 22,1 17,6 - 4 ,4 -2 7 ,1 - 52,3 15,9 7,0 11,5 - 25,9 40,2

MIDI-PYRENEES1 0 -2 0 5 027 9,1 9,8 16,4 20,0 - 8 ,5 - 19,7 - 35,0 18,1 7,9 11,2 - 40,1 29,32 0 -5 0 7 166 4,9 15,7 12,1 13,3 - 3 ,2 -2 2 ,3 - 32,1 24,8 11,8 14,4 - 53,1 27,6

> 5 0 2 382 0,3 20,8 8,1 11,5 - 6 ,0 - 2 9 ,4 - 36,1 35,8 18,0 20,8 - 61,3 25,0to ta l 18 231 8,9 15,3 11,8 14,3 -4 ,6 -2 4 ,3 -3 4 ,8 24,1 12,5 15,7 -5 1 ,6 27,0

< 5 2 867 19,2 6,0 53,1 8,6 0,3 -2 0 ,2 - 19,5 0,6 0,6 0,7 - 3,0 23,25 -1 0 1 164 16,0 3,3 43,3 12,5 - 3,4 - 8,3 - 5,5 3,0 0,2 0,3 - 3,0 67,0

ARDECHE1 0 -2 0 990 1,8 26,7 20,0 - 6,1 9,6 - 1,1 3,5 0,2 0,3 6,7 86,02 0 -5 0 817 9,1 15,3 12,2 24,2 - 23,4 - 20,9 - 26,4 - - - - 68,6> 50 90 n.s. * * * * * * * * * * * *

to ta l 5930 12,6 5,6 23,5 15,8 - 17,0 - 10,1 - 11,5 1,5 0,3 0,3 - 2,7 63,7

< 5 760 15,3 10,0 39,7 61,7 - 14,8 - 9,4 - 26,7 _ - _ 62,15 -1 0 658 8,9 18,9 25,5 72,8 - 4,0 - 15,2 - 30,6 - - - 128,7

DRÔME1 0 -2 0 1 218 11,1 11,0 26,7 76,8 - 8,9 1,3 - 41,3 4,9 0,6 3,1 160,12 0 -5 0 1 203 4,0 12,9 17,3 77,6 0,4 - 0,1 - 22,7 3,9 0,6 2,9 - 136,6> 50 196 1,5 8,9 13,6 89,9 - 3 2 ,9 - 9,7 - 23,6 - - - - 81,4to ta l 4037 8,2 12,6 19,6 78,1 - 9,5 - 2,7 -2 9 ,5 2,6 0,4 2,3 - 15,9 1 30 ,8

- 178-

Page 181: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 11-3 - Indicateurs départementaux de structure et d’évolution du potentiel selon SAU 79

Pininnc SAU nombre Taux TDAV Tx.viti % VQTX. EVO

TDPTARP IEP T R N■\cuiui lo

(ha) d 'exp lo ita tions disp. ex. per 79 79SAU TV V A Q TV V A Q

TV V IG

< 5 3 627 18,4 6,9 50,2 17,9 - '3 , 0 - 18,3 -2 0 ,1 0,5 0,5 0,6 - 2,7 2 9 ,55 -1 0 1 823 4,2 9,1 36,6 28,4 - 5,5 - 10,1 - 7,6 1,9 0,2 0,3 - 1,8 7 9 ,5

RHONE-ALPES 1 0 -2 0 2 209 6,9 5,8 26,7 51,7 - 7,7 2,3 - 10,8 4,3 0,4 1,0 18,9 1 1 0 ,02 0 -5 0 2 020 6,0 13,8 15,3 60,9 - 8,9 - 6,6 - 2 5 ,0 2,3 0,4 1,1 - 6,3 1 0 0 ,7> 50 286 1,0 6,1 11,4 77,3 -3 7 ,4 - 8,2 - 6,3 - - - - 7 7 ,6total 9 967 10,8 8,5 21,3 48,7 -1 2 ,7 - 6,2 - 15,4 1,9 0,3 0,7 - 5,8 86 ,0

< 5 8 650 22,3 2,9 88,5 42,9 - 16,4 -2 0 ,5 - 13,9 10,6 5,5 9,7 -2 7 ,0 2 7 ,95 -1 0 2 486 7,2 2,5 86,1 44,2 - 4,6 - 5,1 12,7 12,0 2,5 4,5 -4 8 ,9 7 7 ,8

AUDE 1 0 -2 0 2 427 6,6 3,8 85,6 42,9 - 8,0 - 7,5 0,2 23,1 4,8 8,4 -6 3 ,7 7 4 ,22 0 -5 0 1 599 3,1 12,5 68,7 39,5 - 9,1 - 11,0 - 10,1 40,0 7,2 12,0 - 65,5 66,0> 50 462 1,9 3,8 60,2 35,8 - 5,7 - 18,5 - 17,8 51,2 12,0 19,6 -6 5 ,1 4 1 ,3total 15 625 15,6 4,1 74,1 40,6 - 8,3 - 11,9 - 5,8 17 6,7 11,5 -56,9 57,6

< 5 4 836 20,4 4,5 69,8 20,9 - 5,4 - 8,1 -1 7 ,7 7,3 5,6 7,6 - 68,7 36,15 -1 0 2 409 12,2 5,7 67,8 25,8 - 6,0 - 10,1 - 14,0 9,9 3,3 5,0 -3 3 ,0 6 2 ,3

GARD 1 0 -2 0 2 311 7,3 - 70,2 30,8 - 3,0 0,3 6,6 7,8 1,1 1,8 390,3 9 8 ,32 0 -5 0 1 804 1,7 2,3 58,5 30,7 - 8,1 - 7,6 - 4,7 5,6 1,5 2,4 - 20,5 8 3 ,0> 50 434 0,7 15,4 33,8 33,6 - 19,4 - 12,4 - 14,0 23,8 7,0 12,0 -5 5 ,3 4 4 ,6total 11 796 11,3 3,9 56,9 29,7 - 9,1 - 6,6 - 5,3 8,3 2,8 4,3 -42,0 72,7

< 5 16 970 19,1 2,1 90,5 12,6 - 12,8 - 13,5 - 7,1 5,6 3,2 3,9 - 23,9 5 7 ,95 - 10 3 762 6,1 88,7 18,3 - 7,3 - 9,4 - 1,2 18,0 4,6 6,0 - 48,8 5 4 ,4

HERAULT 1 0 -2 0 3 919 6,0 2,1 89,2 16,3 - 4,9 - 5,0 - 3,5 11,0 3,0 3,7 - 60,1 8 1 ,02 0 -5 0 1 268 1,4 1,6 86,7 12,7 0,5 - 4,7 - 5,9 26,1 6,1 7,2 - 130,2 7 0 ,5

> 50 373 7,5 1,7 89,3 10,0 - 58,6 - 22,8 -2 6 ,2 26,1 71,6 13,0 - 50,8 5 4 ,3total 26 293 15,1 1,8 7L3 14,5 -2 0 ,9 - 9,3 - 7,3 9,5 5,0 6,1 - 54,1 66,3

< 5 7 137 10,3 7,7 76,9 73,4 - 9,4 - 11,6 - 2 0 ,3 2,5 1,5 5,6 -1 2 ,9 3 0 ,45 - 10 1 952 12,1 1,4 81,8 82,5 - 5,8 - 7,0 - 14,1 2,7 1,5 8,6 - 21,4 3 9 ,6

PYRENEES 1 0 -2 0 1 225 9,7 2,6 74,7 80,3 - 6,4 - 6,1 -2 0 ,0 8,6 2,2 11,2 -3 5 ,9 9 5 ,6ORIENTALES 2 0 -5 0 456 4,7 2,4 84,0 74,0 - 17,2 - 12,2 - 3 9 ,2 22,4 3,5 13,4 -2 8 ,4 7 7 ,2

> 50 110 " n.s. ,, .. .. ,,total 10 883 9,3 5,7 80,4 78,1 - 7,0 - 8,7 -2 3 ,2 4^3 2,2 10,1 -25,4 66,5

< 5 37 594 18,3 3,8 84,2 32,3 - 11,8 - 14,1 - 10,9 6,4 3,7 5,7 -2 6 ,1 4 4 ,45 - 10 10611 6,8 2,2 82,0 38,0 3,2 - 8,0 - 1,5 11,9 3,3 5,6 -4 0 ,6 58,2

LANG UEDOC 1 0 -2 0 9 882 6,9 2,1 82,0 33,4 - 5,4 - 4,7 1,2 12,9 3,0 4,6 -6 3 ,7 83 ,5ROUSSILLON 2 0 -5 0 5 128 2,3 5,3 70,6 32,8 - 7,2 - 8,3 - 8,1 22,9 4,8 7,4 -5 8 ,2 72 ,6

> 50 1 381 2,9 7,1 42,4 33,7 -3 0 ,4 - 17,0 - 19,0 33,5 2,6 15,2 -5 6 ,5 48 ,8total 64 598 13,6 3,4 69,4 33,9 - 12,8 - 9,3 - 7,2 10,2 4,6 7,3 -49,6 65,0

P^dinnc SAU nombre Taux TDAV Tx.viti % VQTX. EVO

TDPTARP

IEP TR N1 KJI 13(ha) d ’explo ita tions disp. ex. per 79 79

SAU TV V A Q TV VA QTV V IG

< 5 3 688 11,8 14,8 50,6 16,9 - 5,2 - 28,2 - 20,9 10,2 9,3 13,5 -3 2 ,9 4,05 -1 0 690 9,8 19,8 34,5 9,4 - 7,6 - 15,7 - 18,0 14,5 11,4 17,0 -7 2 ,5 13,1

BOUCHES- 1 0 -2 0 649 5,1 9,7 29,2 31,3 - 9,1 - 2 3 ,6 - 4 3 ,6 26,8 9,0 15,6 -3 7 ,9 45,2DU-RHONE 2 0 -5 0 458 2,8 15,0 37,0 40,9 - 4,0 - 14,2 - 5,6 22,5 7,1 13,7 -5 0 ,0 46,9

> 50 215 1,1 23,1 25,7 30,2 - 14,5 - 31,8 - 4 7 ,8 29,4 24,1 35,0 - 75,7 18,1total 5 702 8,7 15,2 32,4 29,2 - 7,3 -2 3 ,6 -2 9 ,6 14,3 13,5 21,7 -57 ,3 25,2

< 5 7 145 16,5 5,2 74,2 36,7 11,6 - 6,2 6,4 3,5 2,0 3,3 -3 2 ,3 29,65 -1 0 1 286 2,0 - 74,2 32,2 3,9 - 15,1 -2 4 ,7 4,4 1,6 2,5 - 10,9 77,8

VAR 1 0 -2 0 1 412 2,0 7,0 73,9 42,1 5,6 - 9,7 - 18,5 15,4 2,9 5,2 - 30,1 64,02 0 -5 0 397 - - 56,2 52,6 - 4,8 - 7,2 - 13,4 21,7 2,9 6,3 - 40,7 103 ,4

> 5 0 62” n.s. - ” " " " "total 10 304 12,6 4,7 67,9 40,8 -0 ,5 - 8,8 - 19,9 6,1 2,7 4,8 -31 ,2 63,4

< 5 2 727 23,6 11,5 55,7 59,2 - 8,4 - 1,2 - 4 3 ,5 4,1 0,9 8,9 - 75,3 47,85 - 10 2152 6,9 12,7 57,6 59,1 0,2 7,6 - 4 2 ,6 4,1 1,0 8,7 13,4 91,3

VAUCLUSE 1 0 -2 0 2 443 9,4 8,1 54,7 65,6 - 10,7 - 9,7 - 4 6 ,2 5,3 0,8 8,8 - 8,6 102,72 0 -5 0 1 058 1,5 5,7 58,3 77,2 - 7,3 - 3,5 11,6 - - - - 155,5

> 5 0 159 - - 51,9 72,9 - 5,2 - 0,2 - 5 3 ,9 27,7 0,6 3,8 - 241,6 151,5total 8 540 13,4 9,7 56,0 68,6 - 6,4 - 3,1 -3 2 ,0 4,4 0,6 5,5 - 18,9 105,2

< 5 13 561 16,6 9,2 62,8 39,2 1,3 - 9,0 - 4,0 5,4 3,1 6,4 -3 4 ,3 30,25 - 10 4 129 11,8 10,1 58,7 43,6 -5 4 ,2 - 3,5 - 26,4 6,0 2,3 6,0 - 65,2 71,1

PROVENCE 1 0 -2 0 4 506 6,5 8,0 56,8 53,3 - 5,3 - 10,8 - 2 6 ,3 11,6 2,3 7,2 -2 1 ,6 79,42 0 -5 0 1 913 1,5 6,7 52,6 65,0 - 5,9 - 6,2 - 5,7 9,9 1,9 7,7 -3 0 ,9 105,4> 5 0 437 0,5 14,8 38,9 48,6 - 10,7 - 12,3 -5 7 ,1 28,1 10,0 21,0 -8 1 ,4 57,6total 24 547 12,0 9,0 53,1 52,2 - 5,0 - 8,5 -2 4 ,4 7,4 3,4 9,7 - 40,9 69,5

< 5 602 38,6 22,1 68,3 18,1 - 17,5 - 48,2 - 55,1 19,8 22,6 30,5 - 46,8 _5 - 10 164 9,5 39,6 72,5 23,8 -2 8 ,8 -5 9 ,5 - 6 2 ,9 31,4 28,0 39,7 - 47,0 -

CORSE 1 0 -2 0 342 9,2 18,6 56,6 17,8 22,2 6,7 - 3,6 37,4 30,9 38,1 - 456,2 9,520-50 508 21,7 28,4 57,0 17,3 -28,5 -43,0 -47,7 51,1 39,7 48,7 - 92,3 4,8> 50 149” n.s. " ” " " " ”total 1 767 23,3 23,9 62,0 15,7 -1 4 ,9 -2 9 ,9 -3 2 ,9 35,0 29,5 35,5 - 98,6 4,8

< 5 73 636 19,8 5,6 70,5 38,0 - 5,4 - 15,9 - 15,9 6,5 4,3 7,6 -2 7 ,4 36,95 -1 0 27 206 11,2 5,7 60,0 45,3 - 6,5 - 8,6 - 10,7 9,2 3,2 6,5 -3 7 ,0 64,2

ENSEMBLE 1 0 -2 0 35 695 6 4,6 46,9 43,3 - 4,9 - 6,4 - 10,0 11,1 3,4 6,4 -5 2 ,4 80,824 départem ents 2 0 -5 0 35 484 4,1 8,1 27,9 40,3 - 2,3 - 8,4 - 14,6 16,4 5,7 9,9 -6 7 ,3 64,2

> 5 0 8 487 1,5 12,6 22,2 36,8 - 10,9 - 15,3 - 2 4 ,8 25,1 10,1 16,5 -6 6 ,5 46,9total 180 515 12,2 6,4 34,9 40,9 - 5,5 - 9,8 -1 4 ,9 10,6 5,3 9,6 -54 ,2 61,6

- 179-

Page 182: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 12 - Indicateurs régionaux selon l’activité du chef et du conjoint en 85 (exp. pérennes)

RégionsChef

re tra itéâgés

Chef re tra ité

non âgés

Chef et con jo in t activ ité

extérieure

Chefactiv ité

extérieureautre

Cheftempspartie l

conjo in tactiv ité

extérieure

Cheftempspartie lautre

Cheftemps

com pletconjo in tactiv ité

extérieure

C heftem ps

co m p le ta u tre

Total

CENTREN b. exp. 1 304 24 (n.s.) 178 475 86 (n.s.) 410 375 3 054 59,8% 22,1 * 3 8 * 0,9 0,3 51,7 100SAUM 85 7,5 * 12,3 8,4 * 10,6 20,7 29,0 20,4Tx v iti 79 16,2 * 19,2 22,5 * 18,3 23,8 14,4 15,7Tx v iti 85 16,6 * 25,96 21,1 * 24,7 23,4 13 14,9TDAV 11,4 * 7,2 1,6 * 8,2 - 2,9 4,9Tx évo. SAU -3 6 ,2 * - 3 6 - 5,7 * - 33,4 15,5 6,7 -1 ,8Tx évo. TV -3 4 ,7 * - 13,5 - 11,6 * - 9,9 13,4 - 1,9 -6 ,4TARP TV 0,9 * 0,5 - * - 0,2 0,8 0,6% OTEX viti 34 * 32,6 43,5 * 26,6 41,5 23,1 29,5

PAYS DE LOIREN b. exp. 1 853 199 278 627 32 (n.s.) 983 566 6 453 10 994% 16,9 1,8 2,5 5,7 * 8,9 5,1 5 8 ,7 100SAUM 85 6,3 16,8 3,7 4,9 * 14,2 28 27 20,3Tx v iti 79 15,7 3,7 28,8 44,7 * 14,6 13,4 16,6 16,4Tx v iti 85 18,8 3,1 56,8 40,2 * 15,1 14,2 15,1 15,6TDAV - 23,5 - 7,5 * 9,5 - 5,6 5Tx évo. SAU - 3 7 ,7 -3 1 ,6 - 46,9 3,9 * - 7,6 3,2 8 ,7 1,8Tx évo. TV - 25,6 - 4 3 4,9 - 6,7 * - 4,4 9,4 - 34 - 3 ,2TARP TV - - - - * - 0,2 0 ,3 0,2% OTEX viti 52,5 35,9 91,9 78 * 45,1 20 2 6 ,9 35,6

POITOU CHARENTESN b. exp. 2 776 85 (n.s.) 592 2 147 251 207 633 8 157 15 348% 18,1 * 3,9 14 1,6 4,6 4,1 53,1 100SAUM 85 11,8 S 38,1 18,9 13,4 27,7 39,1 3 5 ,5 28,3Tx v iti 79 25,1 * 19,2 28,8 17,3 18 31 2 2 ,2 23,3Tx v iti 85 23,1 * 6,6 25,8 22,8 17,8 23,2 19,5 19,9TDAV 13 * 33,6 11 - 1,3 - 2,1 6,3Tx évo. SAU - 19,1 * 101,7 - 3,1 18,3 - 8,6 27,6 10,6 8,5Tx évo. TV - 2 5 ,7 * - 31 - 13,1 56,2 - 9,8 - 4,6 - 2 ,7 - 7,4TARP TV 13 * 27,4 5,7 5,2 9,2 5,5 7 ,9 8,6% OTEX viti 57,9 * 74,9 58,2 9,6 34,1 52,9 4 1 ,3 49,9

AQUITAINEN b. exp. 4 608 377 1 642 2 939 182 1 979 822 8 7 57 21 309% 21,6 1,8 7,7 13,8 0,9 9,3 3,9 41,1 100SAUM 85 8,4 8,5 9,5 13,2 20,8 15,5 24,4 2 2 ,7 16,4Tx v iti 79 33,9 28,9 27,9 43,2 27,6 49,8 36,4 3 0 ,8 34,2Tx v iti 85 30,4 33,8 31,2 42,4 25,4 52,5 35,5 3 2 ,7 35,3TDAV 2,7 - 4,9 4,2 33,3 2,3 8,4 4 ,3 4,1Tx évo. SAU 1,6 - 18,9 - 14,5 3 7,3 7,6 23,8 3 3Tx évo. TV - 8,9 - 5,1 - 4,4 1,2 - 1,5 13,4 20,8 9 ,5 6,5TARP TV 1,5 0,5 3,4 0,2 1 0,2 0,5 1,1 1% OTEX viti 58 63 61,6 69,2 71,4 67,6 45,2 4 2 ,8 54,2

MIDI-PYRENEESN b. exp. 2 935 84 627 1 361 119 (n.s.) 647 1 251 9 581 16 609% 17,7 * 3,8 8,2 * 3,9 7,5 5 7 ,5 100SAUM 85 15,4 * 12,6 26,6 * 14,5 33,6 3 4 ,9 28,8Tx v iti 79 13,6 * 38,2 16,2 * 14,6 10 11,1 11,7Tx v iti 85 11 * 48,3 17,6 * 11,8 8,9 8 ,9 9,4TDAV 21 * 24,8 14 * 21,6 5,7 1 4 ,2 15,3Tx évo. SAU - 18,5 * - 12,6 - 0,9 * - 24,7 1,4 3 ,5 - 0,7Tx évo. TV -3 4 ,2 * - 2 5 - 25,9 * - 39,1 - 9,5 - 1 6 ,8 - 2 0 ,3TARP TV 12,7 » 20,1 13,7 * 17,9 10 1 0 ,9 11,6% OTEX v iti 13 8,6 17 * 18,8 8,6 7 ,7 10,4

-180-

Page 183: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 12 - Indicateurs régionaux selon l’activité du chef et du conjoint en 85 (exp. pérennes)

RégionsChef

retra itéâgés

Chef re tra ité

non âgés

Chef et conjo int activ ité

extérieure

Chefactiv ité

extérieureautre

Cheftempspartie l

conjo in tactiv ité

extérieure

Cheftempspartie lautre

Cheftemps

com ple tcon jo in tactiv ité

extérieure

Cheftemps

com pletautre

To ta l

RHONE-ALPESN b. exp. 2319 193 436 995 106 (n.s.) 625 572 3 639 8 8 8 9% 26,1 2,2 4,9 11,2 * 7 6,4 40,9 1 0 0SAUM 85 5,5 3,6 4,8 11,1 * 11,8 15,2 18,7 1 3 ,5Tx v iti 79 23,9 25,6 51,3 17,6 * 14,3 18,4 21,4 2 1 ,1Tx v iti 85 22,2 27,2 56,5 17,9 * 14,5 29,4 22,7 2 2 ,9TDAV 7,8 - 16 6,4 * 15,8 10,4 7,8 8 ,5Tx évo. SAU - 12,1 - 9,7 - 10,8 13,1 * - 15,5 - 3 7 ,7 1 - 7 ,5Tx évo. TV - 18,4 - 4 - 1,7 - 11,5 * - 14,2 - 0,3 7,4 0,1TARP TV 0,8 - 995 - * 0,7 - 0,2 0 ,3% OTEX viti 51,1 82,1 11,2 30 * 31,5 24,1 29,3 3 8 ,1

LANGUEDOCN b. exp. 18 265 1 634 4 157 10 369 906 4 452 2 420 13 600 55 8 0 6% 32,7 2,9 7,4 18,6 1,6 8 4,3 24,4 1 0 0SAUM 85 4,6 5 5,5 5,1 2,3 7,7 18 19,5 9Tx v iti 79 75,8 57,2 76,4 75,7 86,2 70,5 77,8 62,9 6 9Tx v iti 85 73,1 55,3 79,1 73,5 86,6 65,1 77,6 71,1 7 2 ,2TDAV 5 2,5 3,6 3,3 1,1 3,9 0,4 2 3 ,4Tx évo. SAU - 14,9 - 1,7 - 2,2 - 5,5 - 6 - 6,8 7,3 - 8,4 - 7 ,6Tx évo. TV - 18 - 4,9 1,1 - 8,2 - 5,5 - 1,4 7,1 3,5 - 3 ,4TARP TV 5 4,3 3,3 5,5 1,1 4,4 3,4 4,1 4 ,3% OTEX viti 88,9 94,6 92,7 91,1 89,3 84,7 83,8 80,6 8 7 ,2

PROVENCEN b. exp. 7 175 389 1 265 2 709 441 1 543 714 7 223 21 4 6 3% 33,4 1,8 5,9 12,6 2,1 7,2 3,3 33,7 1 0 0SAUM 85 4,3 2,2 7,3 6 5,8 6,5 13,9 19,2 9 ,7Tx v iti 79 59,1 87,9 47,3 59,6 78,4 49,5 56,5 49,5 5 2 ,8Tx v iti 85 56,4 81 45,3 55,6 75,8 43,9 54,9 49,7 5 1 ,4TDAV 7,3 - 3,8 8,5 - 22,1 4,7 10,5 9Tx évo. SAU - 16,3 - 1,7 0,8 5,7 - 11,1 - 13,8 7,7 5,96 0 ,3Tx évo. TV - 20 - 9,3 - 3,3 - 1,3 - 14 - 23,6 4,6 6,3 - 2 ,2TARP TV 3,1 - 5,1 3,1 - 7,6 0,4 3,9 3 ,7% OTEX viti 72,8 67,3 77,4 76,5 92,4 64,5 59,2 46,1 6 3 ,8

CORSEN b. exp. 386 19 (n.s.) 90 (n.s) 207 23 (n.s.) 258 37 (n.s.) 331 1 3 5 5% 28,5 * * 15,3 * 19 * 24,4 1 0 0SAUM 85 18,5 * * 18,4 » 25,4 * 28,8 2 3 ,6Tx v iti 79 67 * * 71,3 * 68,1 * 65,1 6 6 ,5Tx v iti 85 61 * * 48,7 * 41,1 * 52,1 51,1TDAV 18,6 * * 35,6 * 37,6 * 14,5 2 3 ,9Tx évo. SAU - 5 * * - 2,4 * - 2,4 * - 1 - 0 ,4Tx évo. TV - 13,5 * * - 3 3 ,3 * - 41,1 * - 2 0 ,7 - 2 3 ,5TARP TV 14,3 * * 27,4 * 44,2 * 27 2 8 ,6% OTEX viti 75,9 * * 66,3 * 72,4 * 76,8 7 4 ,2

Ensem ble 24 d é p a rte m e n ts

N b. exp. 41 265 3 009 9 269 21 834 2 150 11 602 7 393 60 798 157 6 8 4% 26,4 1,9 5,9 13,8 1,4 7,4 4,7 38,6 1 0 0SAUM 85 6,6 5,9 9,2 9,5 10,2 11,7 23,6 20,5 15,7Tx v iti 79 43,3 38,8 42,5 43,5 55,2 41,1 75 29,7 3 4 ,5Tx v iti 85 41,8 40,8 38,3 40,8 52,7 39,9 64,9 29,2 3 3 ,3TDAV 7,1 2,9 8 6 3,3 8,9 3,4 6,1 6,4Tx évo. SAU - 16,2 - 12,8 5,7 - 2,2 - 1,4 - 7,9 6,5 3,3 - 0 ,3Tx évo. TV - 19,2 - 8,3 - 4,8 - 8,3 - 5,9 - 10,6 6,5 1,5 - 3 ,9TARP TV 5,4 3,9 6,5 5,2 1,5 7,1 3,5 4,6 4,9% OTEX viti 69,7 82,6 75,2 74,1 72 63,8 50,2 42,3 5 9

- 181 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 13 - Principaux indicateurs selon SAU 79 et âge chef 79)

SAU 79moins de 5 ha 5 - 10 ha

< 3 5 35/44 45/54 55/64 > 65 Total < 3 5 35/44 45/54 55/64 > 6 5 Total

nombre 3 531 7 673 18 437 20108 23 885 73 636 2 518 3 099 8 571 9 174 3 8 4 2 27 206% 4,8 10,4 25 27,3 32,4 100 9,3 11,4 31,5 33,7 14,1 100Tx v iti 79 72,6 69,6 70 72,1 69,4 70,5 64,4 66,3 59,8 57,5 5 8 ,4 60

Tx v iti 85 74,2 64,4 61,9 60,7 61,8 62,7 64,5 65,8 56,9 56,3 5 3 ,5 58,6

% V Q 79 43,3 38,2 42,9 31 39,4 38 44,5 38,3 48,4 45,3 4 5 ,6 45,3

% V Q 85 51,5 44,4 41,7 34,6 31,2 38,8 49,8 44,1 49,8 45,4 4 6 ,5 47,5

STV 79 5 449 11 055 25 255 27 289 26 734 95 783 12 197 15 453 38 853 38 072 1 6 4 1 7 120 993

Tx evo SAU 12,3 26,3 0,9 - 4,5 - 2 8 ,8 - 5,4 38,6 8,3 4,1 - 2 3 - 3 4 ,6 - 6,5tx evo STV 14,8 16,7 10,7 - 19,6 -3 6 ,6 -1 5 ,9 38,9 7,5 - 0,9 24,7 - 4 0 ,3 - 8,6

Prime 153 420 ■ 1 226 1 169 1 191 4 159 465 773 777 1 320 5 3 3 3 868

TDP 3,3 5 7,6 - 7,2 5,8 6,5 9,7 11,3 7,4 9,2 11,2 9,2

TARPTV 2,8 3,8 4,8 4,3 4,4 4,3 3,8 5 2 3,5 3,2 3,2

TARPVAQ 5,8 6,5 9,1 6,8 7,9 7,6 7,4 9,2 4,4 7 6,5 6,5

IEPTV 19,1 22,7 -4 5 ,1 -2 1 ,8 - 12,2 -2 7 ,4 9,8 66,6 - 223,8 - 14 - 8 -36 ,9

TRNVIG 70,3 55,7 48,1 28,5 15,4 36,9 74,5 71,8 69,7 56,8 3 9 ,5 64,2

SAU 791 0 -2 0 ha 20 - 50 ha

< 35 35/44 45/54 55/64 > 6 5 Total < 35 35/44 45/54 55/64 > 6 5 Total

nombre 4 045 6 033 12 628 9 227 3 759 35 695 4 257 6 981 13 394 8 284 2 571 35 489

% 11,3 16,9 46,6 25,8 10,5 100 12 19,7 37,7 23,3 7,2 100

Tx v iti 79 52,3 48,3 48,2 43,8 41,6 46,9 29 29 26,3 26,4 37,1 27,9

Tx v iti 85 51,3 49,5 46,9 41,5 39,6 46,1 25,5 28 24,2 25,2 3 8 ,7 26,2

% V Q 79 45,6 44,5 43,7 41,4 41,2 43,3 35,6 40,5 39,2 43 4 4 ,5 40,3

% V Q 85 45,2 48,9 46,9 45,3 34,9 45,8 39,2 42,8 44,1 48,5 51,9 44,7

STV 79 31 330 42 250 87166 57 822 22 090 240 630 392,3 63 854 108 093 67 292 28 2 8 0 306 732

Tx evo SAU 10,9 1,8 - 0,4 - 15,5 - 23,6 - 4,9 8,1 1,7 0,5 - 10,6 - 20,6 - 4 3

tx evo STV 8,7 4,6 - 2,9 - 19,9 - 2 7 ,2 - 6,4 - 4,7 - 1,6 - 7,7 - 14,7 - 17,2 - 8,4Prime 883 1 167 2 545 2 543 955 8 092 2 369 2 930 6 189 4 307 1 6 3 5 17 429

TDP 12,1 6,6 10,9 12,3 14,8 11,1 17,4 12,4 16 19 19,7 16,4

TARPTV 2,8 2,8 2,9 4,4 4,3 3,4 6 4,6 5,7 6,4 5,8 5,7

TARPVAQ 5,7 5,4 5,6 8,1 7,7 6,4 9,8 8,1 9,8 11,7 10,7 9,9

IEPTV 32,3 60,5 - 98,6 -2 2 ,1 - 15,9 -5 2 ,4 - 128 - 287 -7 4 ,7 -4 3 ,6 - 33,7 -67 ,3

TRNVIG 108,1 111,4 82,5 53,6 45,6 80,8 62,3 82 63,7 55,8 48,2 64,2

SAU 79plus de 50 ha Total

< 35 35/44 45/54 55/64 > 6 5 T o ta l < 35 35/44 45/54 55/64 > 6 5 To ta l

nombre 1 051 1 671 3 425 1 735 603 8 487 15 404 25 458 56 458 48 531 34 6 63 180 515

% 12,4 19,7 40,4 20,4 7,1 100 8,5 14,1 31,3 26,9 19,2 100

Tx v iti 79 19 20,8 18,1 24,6 46,6 22,2 34 32,9 32,4 35,6 47,5 34,9

Tx v iti 85 15,2 21,6 17,4 23,4 45,3 21,1 32,5 33,7 30,9 33,4 45,1 33,3

% V Q 79 29,3 42,3 37,2 37,6 32,2 36,8 39 41,5 41,6 40,7 40,5 40,9

% V Q 85 39,3 47,3 45,6 44,7 35,4 43,6 43,5 45,4 45,7 45 40,3 44,6

STV 79 16 469 31 395 44 527 34 541 21 825 148 758 104 629 164 008 303 895 225 017 115 347 912 895

Tx evo SAU - 4,1 - 14,4 - 8,4 - 14,9 - 13 - 10,9 7,2 - 2 - 1,7 - 13,5 - 22,7 - 5,5

tx evo STV - 23,2 - 11,4 - 11,9 - 19,2 - 15 -1 5 ,3 2,5 0,2 - 6,3 - 19 - 26,6 - 9,8

Prime 2 847 3 049 3 657 2 827 2 715 15 096 6 718 8 339 14 394 12 165 7 0 2 9 48 645

TDP 47,8 26,4 20,2 18,5 28,7 25,1 13,6 9,6 11,1 11 8,8 10,6

TARPTV 17,3 9,7 8,2 8,2 12,4 10,1 6,4 5,1 4,7 5,4 6,1 5,3

TARPVAQ 24,5 17,9 13,4 13,6 18,5 16,5 11,1 9,3 8,6 9,7 10,7 9,6

IEPTV - 74,5 -8 5 ,4 -6 8 ,8 - 4 2 ,6 - 80,5 -6 6 ,5 n.s. n.s. -7 4 ,8 -2 8 ,4 - 22,9 -5 4 ,2

TRNVIG 28,5 58,4 58,7 44,7 29,5 46,9 68 80,3 66,8 50 34,1 61,5

- 182-

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 14 - E v o lu tion d e l’e m p lo i e t ta u x d ’a r r a c h a g e p r im é - Indicateurs régionaux

TARPTV 0 1-19 20/39 40/59 60/79 80 et + Ensemble

Centre

N b exp. 6 561 65 58 40 12 21 6 7 6 0

Tx disp. 12,6 * * * • * 1 2 ,5

UTAF/UTAT 79 0,7 * * * * * 0 ,8

UTASP/UTAT 79 0,2 * * * * * 0 ,1

Tx. Ev. UTAT -2 1 ,8 * * * * * - 2 1 , 9

Tx. Ev. UTAF - 14,4 * * * * * - 14,4

Tx. Ev. UTASP -4 6 ,3 * * * * * -4 7 ,4

Pays de la Loire

N b exp. 12 442 51 - 34 - 34 12 562

Tx disp. 11,7 * - * - • 11,6UTAF/UTAT 79 0,8 * - * - * 0 ,8UTASP/UTAT 79 0,1 * - * - * 0,1Tx. Ev. UTAT - 14,3 * - * - * -1 4 ,5Tx. Ev. UTAF - 15,5 * - * - * - 1 5 ,6Tx. Ev. UTASP - 1,4 * - * - * - 2,1

Poitou Charentes

N b exp. 13 862 798 1 135 340 531 1 469 18138

Tx disp. 12,7 0,1 16,1 20,3 34,7 36,1 15,1

UTAF/UTAT 79 0,7 0,7 0,8 0,8 0,8 0,7 0 ,8UTASP/UTAT 79 0,2 0,2 0,1 0,1 0,0 0,2 0,1Tx. Ev. UTAT - 19,2 - 15,4 - 2 3 ,4 -3 5 ,3 - 3 9 ,4 -5 4 ,1 - 2 2 ,5Tx. Ev. UTAF - 14,8 - 5,1 - 16,8 -3 3 ,1 - 33,4 - 4 4 ,9 - 1 7 ,3Tx. Ev. UTASP - 13,3 - 2 9 ,2 - 5 2 ,8 - 13,0 125,0 - 7 0 ,0 - 2 0 ,8

Aquitaine

N b exp. 22 973 173 248 127 114 304 23 940

Tx disp. 9,6 - - * * 9,3 9 ,3

UTAF/UTAT 79 0,7 0,8 0,9 * * 0,9 0 ,7

UTASP/UTAT 79 0,2 0,0 0,0 * * 0,0 0 ,2

Tx. Ev. UTAT - 10,6 - 8,0 - 14,6 * * - 19,9 - 1 0 ,7

Tx. Ev. UTAF - 11,0 - 2,9 - 18,9 * * - 2 3 ,3 -1 1 ,1Tx. Ev. UTASP 9,3 - -7 3 ,1 * * - 2 6 ,9 9 , 0

Midi Pyrénées

N b exp. 13 838 437 868 425 512 2 149 18 231

Tx disp. 7,5 - - 6,0 - 25,4 8 ,9

UTAF/UTAT 79 0,9 0,8 0,8 0,9 0,9 0,9 0 ,9

UTASP/UTAT 79 0,1 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 0,1

Tx. Ev. UTAT - 18,5 - 12,5 - 2 7 ,9 - 2 5 ,4 - 23,9 - 3 8 ,0 - 2 0 ,7

Tx. Ev. UTAF - 16,7 - 7,5 - 18,3 - 2 3 ,5 - 27,2 - 3 8 ,6 - 1 8 ,4

Tx. Ev. UTASP - 9,8 26,9 - 6 1 ,2 - 12,5 69,6 - 11,1 - 1 6 , 7

- 183-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 14 - E vo lu tion d e l’e m p lo i e t ta u x d ’a r r a c h a g e p r im é - Indicateurs régionaux

TARPTV 0 1-19 20/39 40/59 60/79 80 et + Ensemble

Rhône Alpes

N b exp. 9 774 - 117 - 17 59 9 967Tx disp. 10,4 - * - * * 10,8UTAF/UTAT 79 0,8 - * - * * 0,8UTASP/UTAT 79 0,1 - * - * * 0,1Tx. Ev. UTAT - 16,9 - * - * * -1 7 ,7Tx. Ev. UTAF - 18,0 - * - * * - 19,0Tx. Ev. UTASP - 16,9 - * - * * - 16,9

Languedoc

N b exp. 58 006 2 456 1 145 743 467 1 780 64 958Tx disp. 13,1 5,7 4,9 17,2 24,0 44,4 13,6UTAF/UTAT 79 0,6 0,4 0,4 0,5 0,4 0,5 0,6UTASP/UTAT 79 0,8 0,3 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2Tx. Ev. UTAT - 20,5 - 26,6 - 35,5 - 4 3 ,2 - 3 7 ,7 -5 8 ,9 -2 2 ,9Tx. Ev. UTAF - 13,7 - 4,4 - 11,9 -2 5 ,3 - 3 0 ,4 -4 7 ,8 - 14,2Tx. Ev. UTASP - 32,5 - 3 2 ,6 - 49,1 -5 1 ,1 - 59,7 -7 0 ,2 -3 4 ,9

Provence

N b exp. 22 727 309 395 233 96 784 24 547Tx disp. 12,7 - - - 8,1 12,0UTAF/UTAT 79 0,7 0,6 0,5 0,6 * 0,6 0,7UTASP/UTAT 79 0,2 0,2 0,3 0,2 * 0,3 0,2Tx. Ev. UTAT - 15,9 6,0 18,1 -4 0 ,1 * -3 2 ,8 - 15,3Tx. Ev. UTAF - 20,7 - 10,6 30,6 - 2 8 ,0 * -3 5 ,5 - 20,0Tx. Ev. UTASP - 3,2 - 56,1 - 20,4 - 4 3 ,4 * -7 0 ,5 - 10,0

Corse

N b exp. 1 148 28 116 55 31 386 1 767Tx disp. 26 * 31 23UTAF/UTAT 79 0,4 * 0,4 0,4UTASP/UTAT 79 0,4 * * 0,4 0,4Tx. Ev. UTAT - 2 3 » * * - 4 8 - 2 7Tx. Ev. UTAF - 28 * * * - 2 0 -22Tx. Ev. UTASP - 11,6 * * * - 5 5 -22,1

Ensemble 24 départements

N b exp. 161 334 4 321 4 085 2 000 1 782 6 990 180515Tx disp. 11,8 3,3 6,7 11,1 16,6 30,5 12,2UTAF/UTAT 79 0,7 0,5 0,7 0,7 0,8 0,7 0,7UTASP/UTAT 79 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 0,2 0,2Tx. Ev. UTAT - 17,1 - 19,6 - 22,7 - 32,9 - 28,6 - 44,6 - 18,7Tx. Ev. UTAF - 15,2 - 5,9 - 13,2 -2 3 ,1 - 25,4 -3 6 ,8 -1 5 ,9Tx. Ev. UTASP - 13,1 - 31,9 - 42,9 - 4 3 ,7 - 33,7 -6 7 ,5 -1 7 ,9

- 184-

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 15 - Taux d’utilisation du sol après arrachage primé selon SAU et taux de viticolité

15.7 - Selon SAU et Taux de viticolité 1979 - Ensemble des exploitations

SAU 79 moins de 5 ha 5 - 1 0 ha 1 0 -2 0 ha

Tx v iti 79 < 40 % 40-79 > 80 Total < 4 0 40-79 > 80 Total < 40 40-79 > 8 0 T o ta l

nombred 'exp lo ita tions 11 056 17 339 45 240 73 636 9135 6 693 11 377 27 206 16 822 8 411 10 461 35 6 9 5nom bred 'exp lo ita tionsavec prime 843 1 339 2 574 4 757 988 609 910 2 508 218 2 892 879 3 9 5 4prim e 450 1 291 2418 4 159 873 1 216 1 779 3 868 2 593 2 567 2 931 8 0 9 2Tx UTP USNA 4,6 10,5 15,9 13 9,2 24,5 14,2 5,3 2,1 16,8 8,4Tx UTP VIJV 2 32,5 30,8 28,2 9,6 5,6 39,3 22 10,1 18 50,7 2 7 ,3Tx UTP FRT 3,7 2,7 2,7 2,5 0,7 3,8 2,5 2,9 3,5 5,6 4,1Tx UTP CERO 39,8 30 18,2 24,2 46,6 68,2 10,8 36,9 58,4 39,8 16,7 3 7 ,4Tx UTP ACSEL 18,4 9,5 12,5 12,2 3,5 1,3 4,6 3,3 1,6 2,6 1,8 2Tx UTP ACAEL - - - - 7,4 3,7 - 2,9 18,2 10,1 - 9Tx UTP LESE 24,1 10,1 12,4 12,9 14,8 5,8 9,5 9,6 0,9 2,6 5 2,9NSP-SOBJ 11,1 3,5 7,4 6,6 15,6 5,5 9,3 8,6 2,4 21,3 3,5 8,8

SAU 79 20 - 50 ha 50 ha et plus Total

T x j/ it i 79 < 40 % 40-79 > 8 0 Total < 40 40-79 > 8 0 Total < 40 40-79 > 80 T o ta l

nombred 'exp lo ita tions 25 652 5 421 4 415 34 489 6728 996 761 8 487 69 394 38 862 72 257 180 5 1 5nombred 'exp lo ita tionsavec prim e 4 262 1 873 813 6 948 1 759 215 156 2131 10 032 4 928 5 332 20 2 9 2prim e 8 407 3 529 5 493 17 429 6717 4 554 3 826 15 096 19 041 1 3157 16 448 48 6 4 5Tx DTP USNA 0,7 6,1 8,4 4,2 1,2 0,1 0,1 C.6 1,5 4 10,8 .5,3Tx UTP VIJV 4,2 25,2 39 19,4 1,2 7,9 38,7 12,7 4,2 16,7 39,8 19,6Tx UTP FRT 0,4 5,5 10,5 4,6 1,3 3,5 1,7 2,1 1,1 3,8 5,7 3,4Tx UTP CERO 65,6 51,4 25,6 50,2 82,8 60,3 56,5 69,4 69,2 51,7 28,5 50,7Tx UTP ACSEL 1,3 4,4 8,4 4,2 2,9 4,8 1,2 3 2,4 4,4 5,7 4,1Tx UTP ACAEL 14 2,4 1,3 7,7 10,3 - - 4,6 12,7 3 0,4 5,9Tx UTP LESE 0,9 2,6 0,7 1,2 0,2 17,1 1,8 5,7 1,8 8,6 4,4 4,5NSP-SOBJ 12,8 1,6 6,1 8,4 — 5,9 1,8 7 7,5 4,5 6,3

15.2 - Selon SAU et Taux de viticolité 1985 - Exploitations pérennes

SAU 85 moins de 5 ha 5 -10 ha 10-20 ha

Tx v iti 85 <40% 40-79 >80 Total < 40 40-79 > 80 Total < 40 40-79 > 80 T o ta l

nombred 'exp lo ita tions 13 186 12912 35 582 61 682 7 452 5 231 9 790 22 475 13916 6 974 9 632 30 5 2 4nombred ’explo ita tionsavec prim e 2 383 726 879 3 988 942 382 399 1 723 1 803 602 580 2 9 2 5prTme 2912 770 880 4 562 1 738 572 273 2 583 4 086 1 275 761 6 1 2 2Tx UTP USNA 7,2 6,9 16,2 8,9 5,2 9,3 25,9 8,3 0,9 6,1 6,8 2,7Tx UTP VIJV 26,2 29,7 35,9 28,7 26,1 48,2 60,3 34,6 16,1 22,4 46,1 21,1Tx UTP FRT 1,3 9,6 0,9 2,7 6,2 1,9 - 4,6 2,4 9,4 4,6 4,2Tx UTP CERO 31,4 43,1 19,2 31 39,9 18,3 - 30,9 63,9 39,2 7,1 51,7Tx UTP ACSEL 8,9 - - 5,7 2,3 - - 1,6 0,1 - - 0,1Tx UTP ACAEL 4,8 - - 3 10,5 - - 7,1 9,1 - - 6,1Tx UTP LESE 15,8 7,8 1 11,6 9,7 9,6 4 9,1 1,4 10,4 10,1 4,3NSP-SOBJ 0,5 22,2 4,6 9,9 3,6 2,6 4,8 4 18 6,3

SAU 85 20 - 50 ha 50 ha et plus Total

Tx v iti 85 < 40% 40-79 >80 Total < 40 40-79 ■»80 Total < 40 40-79 > 80 T o ta l

nombred ’explo ita tions 23 620 5 468 4 748 33 837 7 392 959 810 9164 65 570 31 546 60 565 157 684nombre -d ’explo ita tions 4195 559 535 5 289 1 944 158 74 2176 11 267 2 427 2 467 16 161avec prim e (n.s.) - - - -prim e 10 460 2 447 1 405 14313 11 565 2 495 * 14814 30 760 7 559 4 074 42 393Tx UTP USNA 0,4 5,1 8,6 2 0,9 0,2 * 0,7 1,6 4,1 9,5 Z8Tx UTP VIJV 15,1 23,9 60 21 6,9 35,7 * 14,6 13,8 30 52,8 2 0 /4Tx UTP FRT 2 20,7 1,3 5,2 1,8 3,3 * 2,1 2,1 10,5 2,1 3,6Tx UTP CERO 60,5 35,1 15,9 51,8 77,1 52,3 * 70,1 63,3 41 15 54,7Tx UTP ACSEL 3 - - 2,2 1,3 - * 1 2,5 - - 1,8Tx UTP ACAEL 12,7 4,3 - 10 6,4 - « 5 9 1,4 - 6,8Tx UTP LESE 1,6 6,9 0,8 2,4 5,3 4,6 * 5,3 4,7 7 4,3 5,1NSP-SOBJ 3,6 1,8 3,5 3,2 — 0,2 * - 1,9 2,1 9,6 Z 7

- 185-

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AN N EXES

SCEESCSA/E 2 7 7

CHAPITRE IV

SITUATION AU DÉBUT DE LA DÉCENNIE 1980

ANNEXE 1 : nombre d'exploitations viticoles

ANNEXE 2 : proportion d ’exploitations viticoles spécialisées (OTEX 311 et OTEX 319).

ANNEXE 3 : surface agricole utile des exploitations viticoles (SAU).

ANNEXE 4 : surface en vigne des exploitations viticoles.

ANNEXE 5 : proportion de vigne dans la SAU des exploitations viticoles (« taux de v itico lité »).

ANNEXE 6 : proportion de vignoble de qualité dans la surface en vigne des exploitations viticoles (taux de VQPRD).

SITUATION AU MILIEU DE LA DÉCENNIE 1980

ANNEXE 7 : nombre d' exploitations viticoles.

ANNEXE 8 : p roportion d'exploitations viticoles spécialisées (OTEX 311, OTEX 319, OTE 370 et OTE 380).

ANNEXE 9 : surface agricole utile des exploitations viticoles (SAU).

ANNEXE 10 : surface en vigne des exploitations viticoles.

ANNEXE 11 : p roportion de vigne dans la SAU des exploitations viticoles ("taux de v itico lité ” ).

ANNEXE 12 : p roport ion de vignoble de qualité dans la surface en vigne des exploitations viticoles (taux de VQPRD).

- 187-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 1 : Nombre d’exploitations viticoles au début de la décennie 1980

RGA 79-80 VITI 86 Plan de d é ve lo p p e m e n t 1981

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

exploitationsviticoles

e xp lo ita tions v itico le s spécialisées

Indre-et-Loire 9 160 2 525 3 480 1 280 10 2

Loir-et-Cher 5 376 1 467 3 279 872 9 3

CENTRE 14 536 3 992 6 759 2 152 19 5

Loire-A tlantique 11 744 3 985 7 432 2 897 2 0

M aine-et-Loire 8 391 2 597 5 130 2 134 6 0

PAYS-DE-LA-LOIRE 20 135 6 582 12 562 5 031 8 0

Charente 11 232 3 767 6 653 3 210 46 24

C harente-M aritim e 16 593 7 919 11 485 5 902 20 2

POITOU-CHARENTES 27 825 11 686 18 138 9 112 66 26

Dordogne 12 928 967 2 636 996 10 3

G ironde 18 858 13 149 16 775 12 288 95 71

Lot-et-Garonne 8 994 468 4 529 324 4 1

AQUITAINE 40 780 14 584 23 940 13 608 109 75

H aute-G aronne 7 309 436 1 916 326 8 2

Gers 10 876 768 5 960 654 46 9

Tarn 8 338 1 208 5 109 935 14 6

Tarn-et-G aronne 7 937 399 5 246 286 12 1

MIDI-PYRENEES 34 460 2 811 18 231 2 201 82 18

Ardèche 8 783 3 343 5 930 2 824 4

Drôme 7 394 1 046 4 037 1 230 13 2

RHÔNE-ALPES 16 177 4 389 9 967 4 054 17 2

Aude 16 735 15 143 15 625 14 642 43 35

G ard 13 417 9 539 11 796 8 777 60 25

H érault 27 373 25 727 26 293 25 083 72 54

Pyrénées-Ori entales 11 575 8 090 10 883 7 974 32 13

LANGUEDOC-ROUSSILLON 69 100 58 499 64 597 56 476 207 127

Bouches-du-Rhône 6 839 3 219 5 702 2 821 11 4

Var 10 658 8 884 10 304 8 649 27 13

Vaucluse 9 466 4 747 8 540 4 667 57 18

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 26 963 16 850 24 546 16 137 95 35

Corse du Sud 812 544 550 338 7 4

Haute Corse 1 181 1 026 1 217 960 0 0

CORSE 1 993 1 570 1 767 1 298 7 4

ENSEMBLE 251 969 120 963 180 507 110 069 610 292

Sources :SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des e xp lo ita tions v itico les 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

-1 8 8 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 2 Proportion d’exploitations viticoles spécialisées au début de la décennie 1980 (otex : 311 et otex : 319)

(un ité : %)

RGA 79-80 VITI 86Plan de

développem ent 1981

Indre-et-Loire 28 37 ns

Loir-et-Cher 27 27 ns

CENTRE 27 32 ns

Loire -A tlantique 34 39 ns

M aine-et-Loire 31 42 ns

PAYS-DE-LA-LOIRE 33 40 ns

Charente 34 48 53

C harente-M aritim e 48 51 ns

POITOU-CHARENTES 42 50 40

Dordogne 7 38 ns

G ironde 70 73 90

Lot-et-Garonne 5 7 ns

AQUITAINE 36 57 82

H aute-G aronne 6 17 ns

Gers 7 11 ns

Tarn 14 18 ns

Tarn-et-Garonne 5 5 ns

MIDI-PYRENEES 8 12 31

Ardèche 38 48 ns

Drôme 14 30 ns

RHÔNE-ALPES 27 41 ns

Aude 90 94 87

G ard 71 74 54

H érau lt 94 95 94

Pyrénées-Orientales 70 73 62

LANGUEDOC-ROUSSILLON 85 87 77

Bouches-du-Rhône 47 49 ns

Var 83 84 76

Vaucluse 50 55 60

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 62 66 60

Corse du Sud 67 61 ns

Haute Corse 87 79 0

CORSE 79 73 ns

ENSEMBLE 48 61 62

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

- 189-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 3 : Surface agricole utile des exploitations viticoles (SAU) au début de la décennie 1980(unité : Ha)

RGA 79-80 VITI 86 Plan de d é v e lo p p e m e n t 1981

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

exploitationsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

exploitationsviticoles

exp lo ita tions v itico les spécialisées

Indre-et-Loire 21,9 5,1 19,0 8,3 36,3 6,9

Loir-et-Cher 18,3 6,2 19,8 9,4 46,3 19,1

CENTRE 20,5 5,5 19,4 CO

00 41,1 14,2

Loire-A tlantique 17,2 4,8 18,1 5,7 17,7 -

M aine-et-Loire 20,4 8 , 8 18,7 10,2 31,3 -

PAYS-DE-LA-LOIRE 18,5 6,4 18,3 7,6 27,9 -

Charente 25,0 17,2 28,7 21,4 41,6 34,9

Charente-M aritim e 20,7 10,6 20,3 13,7 54,4 39,6

POITOU-CHARENTES 22,4 12,7 23,4 16,4 45,5 35,3

Dordogne 18,6 14,6 19,8 15,0 40,0 32,7

G ironde 11,8 9,8 12,1 10,3 24,5 27,0

Lot-et-Garonne 22,7 11,6 22,2 11,7 51,1 26,5

AQUITAINE 16,3 10,2 14,8 10,7 26,9 27,3

H aute-G aronne 26,7 1,9 30,7 9,7 26,4 37,0

Gers 29,7 8 ,1 33,2 16,4 32,1 40,2

Tarn 22,1 10,1 27,0 14,1 24,2 27,3

Tarn-et-G aronne 19,7 5,9 20,3 8,3 24,0 60,0

MIDI-PYRENEES 24,9 7,7 27,5 13,4 29,0 34,4

Ardèche 8,7 3,9 9,9 4,6 6,8 -

Drôme 18,4 17,5 19,5 13,8 18,1 33,1

RHÛNE-ALPES 13,1 7,2 13,8 7,4 15,4 33,1

Aude 10,6 8,7 9,9 8,9 67,9 66,6

G ard 11,0 9,2 12,6 9,8 21,0 21,9

Hérault 7,1 6,1 7,8 6,4 25,3 32,0

Pyrénées-Orientales 6,4 6,8 6,3 6,6 9,3 18,8

LANGUEDOC-ROUSSILLON 8,6 7,4 9,0 7,6 30,4 38,2

Bouches-du-Rhône 11,0 5,4 10,2 5,6 21,1 19,9

Var 5,6 5,2 6,0 5,3 18,5 32,0

Vaucluse 11,2 11,6 11,7 11,6 11,1 19,6

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 8,9 7,1 9,0 7,2 14,4 25,6

Corse du Sud 12,7 8,9 14,3 11,5 22,0 23,2

Haute Corse 21,8 22,2 24,4 24,6 - -

CORSE 18,1 17,6 21,2 21,2 22,0 23,2

ENSEMBLE 15,5 8,1 14,5 8,9 28,5 32,7

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

- 190-

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 4 : Surface en vigne des exploitations viticoles au début de la décennie 1980(un ité : Ha)

RGA 79-80 VITI 86Plan de

développement 1 981

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

explo ita tionsviticoles

exp lo ita tions viticoles spécialisées

exploitationsviticoles

Indre-et-Loire 1,5 2,9 2,9 4,7 3,2

Loir-et-Cher 2,2 3,1 3,3 4,7 8,0

CENTRE 1,7 3,0 3,1 4,7 5,5

Loire -A tlantique 1,8 3,3 2,4 3,8 0,6

M aine-et-Loire 2,8 5,2 3,9 5,8 3,7

PAYS-DE-LA-LOIRE 2,2 4,1 3,0 4,6 2,9

Charente 4,2 8,8 6,7 10,2 12,8

Charente-M aritim e 3,6 4,9 4,8 6,2 10,0

POITOU-CHARENTES 3,9 6,1 5,5 7,6 12,0

D ordogne 1,5 9,5 5,3 8,8 6,6

G ironde 5,2 6,6 5,9 7,0 12,8

Lot-et-Garonne 1,4 6,7 2,2 6,8 4,1

AQUITAINE 3,2 6,8 5,1 7,1 11,9

H aute-G aronne 0,9 1,3 2,7 5,4 8,8

Gers 2,4 4,2 4,5 7,9 5,9

Tarn 2,2 5,2 3,3 7,7 9,3

Tarn-et-Garonne 1,5 3,5 1,9 4,8 2,1

MIDI-PYRENEES 1,8 4,1 3,2 7,0 6,2

Ardèche 1,7 2,3 2,3 2,7 1,4

Drôme 2,2 10,7 3,8 9,1 4,0

RHÔNE-ALPES 1,9 4,3 2,9 4,6 3,4

Aude 6,9 7,3 7,3 7,5 26,5

G ard 6,4 6,9 7,3 7,4 10,9

Hérau lt 5,4 5,5 5,6 5,6 19,1

Pyrénées-Orientales 4,9 6,1 5,0 6,1 7,9

LANGUEDOC-ROUSSILLON 5,9 6,3 6,2 6,4 16,5

Bouches-du-Rhône 2,9 3,3 3,3 3,6 6,1

Var 3,9 4,2 4,1 4,4 13,1

Vaucluse 5,7 8,6 6,6 8,8 6,0

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 4,3 5,3 4,7 5,5 8,0

Corse du Sud 4,1 5,6 5,7 8,1 10,4

Haute Corse 17,5 19,6 16,5 20,3 -

CORSE 12,1 14,8 13,2 17,1 10,4

ENSEMBLE 3,7 5,9 5,0 6,4 11,5

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnaseo PAM 1986

- 191 -

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Annexe 5 Proportion de vigne dans la surface agricole utile des exploitations viticoles (taux d e viticolité) au début de la décennie 1980

SCEESCSA/E 277

(unité : %)

RGA 79-80 VITI 86 Plan de d é v e lo p p e m e n t 1981

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

e x p lo ita tio n svitico les

Indre-et-Loire 6,7 57,8 15,3 56,3 9,0

Loir-et-Cher 12,3 50,3 16,7 49,6 17,0

CENTRE 8,5 54,7 16,0 53,4 13,4

Loire-A tlantique 10,2 68,2 13,3 66,7 3,0

M aine-et-Loire 13,8 59,4 21,0 56,7 12,0

PAYS-DE-LA-LOIRE 11,9 63,4 16,5 61,0 10,4

Charente 17,0 51,1 23,4 47,8 31,0

C harente-M aritim e 17,5 46,0 23,8 45,6 18,0

POITOU-CHARENTES 17,3 48,2 23,6 46,6 26,4

D ordogne 7,9 64,7 26,6 58,7 17,0

G ironde 44,4 67,2 48,5 67,9 52,0

Lot-et-Garonne 6,2 58,3 9,9 57,6 8,0

AQUITAINE 19,5 66,6 34,4 66,7 44,2

Haute-G aronne 3,3 71,3 8,7 55,9 33,0

Gers 8,1 51,7 13,6 48,3 18,0

Tarn 9,8 51,3 12,4 54,6 38,0

Tarn-et-G aronne 7,4 60,0 9,6 57,4 9,0

MIDI-PYRENEES 7,2 53,1 11,8 52,7 21,4

Ardèche 18,1 59,0 23,5 58,6 21,0

Drôme 12,1 61,4 19,6 65,9 22,0

RHÔNE-ALPES 14,2 60,4 21,3 62,7 22,0

Aude 65,0 83,1 74,1 83,8 39,0

G ard 58,8 75,2 56,9 75,1 52,0

H érau lt 75,8 90,2 71,3 88,1 75,0

Pyrénées-Orientales 75,6 90,0 80,4 91,7 84,0

LANGUEDOC-ROUSSILLON 68,4 85,0 69,4 84,6 54,3

Bouches-du-Rhône 26,3 61,6 32,4 65,1 29,0

Var 69,6 79,5 67,9 81,7 71,0

Vaucluse 51,1 73,8 56,0 75,7 54,0

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 47,9 74,3 53,1 76,7 55,6

Corse du Sud 32,7 62,5 39,9 70,8 47,2

Haute Corse 80,4 88,3 67,9 82,5 -

CORSE 66,8 83,8 62,0 80,8 47,2

ENSEMBLE 24,2 72,4 34,9 72,0 40,4

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD Î985 cnasea PAM 1986

- 192-

Page 195: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

Annexe 6 : Proportion de vignoble de qualité dans la surface en vigne des exploitations viticoles (tau x de VQPRD) au début de la décennie 1980

SCEESCSA/E 2 7 7

(u n i t é : %)

RGA 79-80 VITI 86Plan de

développement 1 981

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

explo ita tionsviticoles

explo ita tions viticoles spécialisées

exploitationsviticoles

Indre-et-Loire 55,0 74,1 62,3 78,6 73,0

Loir-et-Cher 46,6 71,3 44,0 64,9 100,0

CENTRE 49,1 73,0 52,8 73,1 85,8

Loire-A tlantique 63,6 79,5 64,6 82,8 0,0

Maine-et-Loire 86,4 94,8 88,5 93,9 82,0

PAYS-DE-LA-LOIRE 75,7 87,3 77,3 88,7 61,5

Charente 0,0 0,0 0,0 0,0 92,0'

Charente-M aritim e 0,2 0,0 0,0 0,0 96,0'

POITOU-CHARENTES 0,1 0,0 0,0 0,0 93,2*

Dordogne 59,3 90,4 83,9 92,7 88,0

G ironde 94,8 97,0 96,0 98,2 96,0

Lot-et-Garonne 35,5 57,6 33,7 53,1 82,0

AQUITAINE 83,9 95,1 89,6 96,7 94,7

H aute-G aronne 4,0 25,8 20,6 52,1 36,0

Gers 1,7 12,3 1,1 0,0 24,0

Tarn 37,5 60,9 38,2 58,8 38,0

Tarn-et-Garonne 2,7 13,3 6,0 16,1 0,0

MIDI-PYRENEES 12,5 39,6 14,3 34,7 24,0

Ardèche 14,2 21,1 15,8 24,2 35,0

Drôme 74,4 92,6 78,1 90,1 87,0

RHÔNE-ALPES 47,0 63,4 48,7 63,4 74,8

Aude 40,3 42,1 40,6 42,3 90,0

G ard 28,9 33,7 29,7 34,2 21,0

H érault 14,2 14,3 14,5 14,9 6,0

Pyrénées-Orientales 75,7 79,9 78,1 81,2 84,0

LANGUEDOC-ROUSSILLON 33,3 34,9 33,9 35,4 39,8

Bouches-du-Rhône 25,7 32,0 29,2 44,7 16,0

Var 43,9 45,2 40,8 42,9 65,0

Vaucluse 67,2 76,7 68,6 76,7 55,0

PROVENCE-ALPES-COTE-D’AZUR 51,8 58,1 52,2 58,7 53,3

Corse du Sud 54,2 56,3 51,8 53,3 35,0

Haute Corse 11,4 11,6 10,1 10,2

CORSE 17,4 17,5 15,7 15,5 35,0

ENSEMBLE 39,8 45,4 40,9 45,6 58,0

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 f ) 46,0 en excluant POITOU-CHARENTES et GERS pour lesquelscnasea PD 1981 les surfaces en vigne pour le Cognac ou l'Armagnac o n t étécnasea PD 1985 codées en VQPRDcnasea PAM 1986

-1 9 3 -

Page 196: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 7 : Nombre d’exploitations viticoles au milieu dela décennie 1980

(unité : %)

VITI 86Plan de développem ent 1985

+ p lan d ’am éliora tion m atérie lle (PAM) 1986

exploitationsviticoles

explo ita tionsviticoles

spécialisées

explo ita tionsviticoles

explo ita tionsviticoles

spécialisées

Indre-et-Loire 3 480 1 280 13 2

Loir-et-Cher 3 279 872 5 3

CENTRE 6 759 2 152 18 5

Loire-A tlantique 7 432 2 897 37 16

M aine-et-Loire 5 130 2 134 3 1

PAYS-DE-LA-LOIRE 12 562 5 031 40 17

Charente 6 653 3 210 135 45

Charente-M aritim e 11 485 5 902 100 37

POITOU-CHARENTES 18 138 9 112 235 82

Dordogne 2 636 996 14 11

G ironde 16 775 12 288 206 169

Lot-et-Garonne 4 529 324 33 7

AQUITAINE 23 940 13 608 253 167

H aute-G aronne 1 916 326 7 3

Gers 5 960 654 45 5

Tarn 5 109 935 22 10

Tarn-et-G aronne 5 245 286 44 4

MIDI-PYRENEES 18 231 2 201 118 22

Ardèche 5 930 2 824 22 3

Drôme 4 037 1 230 16 3

RHÔNE-ALPES 9 967 4 054 38 6

Aude 15 625 14 642 49 23

G ard 11 796 8 777 210 69

H érau lt 26 293 25 083 84 45

Pyrénées-Orientales 10 883 7 974 103 15

LANGUEDOC-ROUSSILLON 64 597 56 476 446 152

Bouches-du-Rhône 5 702 2 821 9 3

Var 10 304 8 649 45 15

Vaucluse 8 540 4 667 85 25

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 24 546 16 137 139 43

Corse du Sud 550 338 2 2

Haute Corse 1 217 960 0 3

CORSE 1 767 1 298 2 5

ENSEMBLE 180 507 110 069 1 289 519

Annexe 8 : Proportion d’exp lo ita tions viticoles spécialisées (otex : 311, otex : 319, ote : 370 et ote : 3 80 )

au milieu de la décennie 1980 (unité %i

VITI 8 6

Plan de déve lop ­

pement 1985 + plan

d ’am élio ­ra tion

m atérie lle (PAM) 1986

Indre-et-Loire 37 ns

Loir-et-Cher 27 ns

CENTRE 32 43

Loire-A tlantique 39 59

M aine-et-Loire 42 ns

PAYS-DE-LA-LOIRE 40 56

Charente 48 33

Charente-M aritim e 51 37

POITOU-CHARENTES 50 35

D ordogne 38 78

G ironde 73 84

Lot-et-Garonne 7 18

AQUITAINE 57 75

Haute-G aronne 17 ns

Gers 11 12

Tarn 18 40

Tarn-et-G aronne 5 11

MIDI-PYRENEES 12 20

Ardèche 48 17

Drôme 30 21

RHÔNE-ALPES 41 18

Aude 94 68

G ard 74 55

Hérault 95 90

Pyrénées-Orientales 73 38

LANGUEDOC-ROUSSILLON 87 61

Bouches-du-Rhône 49 ns

Var 84 68

Vaucluse 55 70

PROVENCE-ALPES-COTE-D’AZUR 66 69

Corse du Sud 61 ns

Haute Corse 79 ns

CORSE 73 55

ENSEMBLE 61 53

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exp lo ita tions viticoles 1986cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

- 1 9 4 -

Page 197: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

Annexe 9 Surface agricole utile (SAU) des exploitations Annexe 10 Surface en vigne des exp lo itationsau milieu de la décennie 1980 viticoles au milieu de la décennie 1980

(unité : H a) (unité : H a )

SCEESCSA/E 2 7 7

VITI 86

Plan de développem ent 1985 + plan

d 'am é lio ra tion m atérie lle (PAM) 1986

exploitationsviticoles

exploitationsviticoles

spécialisées

exploitationsviticoles

exploitationsviticoles

spécialisées

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

CENTRE

17,1

18,6

17,8

7,6

9.3

8.3

27.1

21.2

25,4

20.5

20.5

20.5

Loire-A tlontique

M aine-et-Loire

PAYS-DE-LA-LOIRE

17,6

18,1

17,8

4,6

10,5

7,1

18,6

22.9

18.9

16,3

20,2

20,5

Charente

Charente-M aritim e

POITOU-CHARENTES

30.2

20.3

23,9

20,1

13,9

16,1

44,2

38,5

41,8

32,2

32.0

32.1

D ordogne

G ironde

Lot-et-Garonne

AQUITAINE

17,8

12,1

22,0

14,6

12,9

10,5

13,8

10,7

32.4

24.5

35.6

26,3

32,7

23.2

35,6

24.2

H aute-G aronne

Gers

Tarn

Tarn-et-Garonne

MIDI-PYRENEES

29,3

32.2

25,0

19,5

26.2

10,6

15,7

13,0

20.3

14.4

22,9

33,4

35.7

29,3

31.7

36.1

25,5

37.2

30,4

33,1

Ardèche

Drôme

RHÔNE-ALPES

8,2

17,6

12,0

4,3

13,4

7,1

27,1

38,4

31,9

18.3

25.4

21,8

Aude

G ard

H érault

Pyrénées-Orientales

LANGUEDOC-ROUSSILLON

9.1

11,6

6.2

5.8

7.8

8,2

9,1

5,9

6,3

7,0

19.6

15.6

15,8

4,9

13.6

28,1

25.0

27.0

16,9

25.1

Bouches-du-Rhône

Vor

Vaucluse

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR

9.5

5,9

10,9

8.5

5,6

5,4

10,7

7,0

21,3

14,1

11,5

13,0

27.0

27.4

24.0

25.4

Corse du Sud

Haute Corse

CORSE

10.5

21.5

18,1

8,0

23,7

19,6

42.5

42.5

42,5

66,8

57,0

ENSEMBLE 13,7 8,6 23,7 26,3

VITI 86

Plan d e d é v e lo p — jement 1985

+ p la n d 'a m é l io ­

ra t io n m a té r ie lle (PAM) 1 9 8 6

exploitationsviticoles

exploitationsviticoles

spécialisées

exploitationsv it ic o le s

Indre-et-Loire 2,5 4,3 2 ,3

Loir-et-Cher 2,8 4,7 8 ,4

CENTRE 2,6 4,5 4 ,0

Loire-A tlantique 2,0 3,5 7 ,3

Maine-et-Loire 3,8 5,9 5 ,4

PAYS-DE-LA-LOIRE 2,8 4,5 7,1

Charente 6,2 9,7 11,3

Charente-M aritim e 3,9 5,1 10,5

POITOU-CHARENTES 4,7 6,7 10,9

D ordogne 4,6 7,9 15,2

G ironde 6,1 7,2 14,8

Lot-et-Garonne 1,8 6,9 8 ,7

AQUITAINE 5,1 7,2 14,1

Haute-G aronne 2,0 5,6 11,6

Gers 3,3 5,8 6 ,7

Tarn 2,7 6,7 11,2

Tarn-et-Garonne 1,5 4,7 4,1

MIDI-PYRENEES 2,5 6,0 6 ,9

Ardèche 2,1 2,5 6,1

Drôme 3,7 8,8 8 ,9

RHÔNE-ALPES 2,7 4,4 7 ,3

Aude 6,5 6,7 11,6

G ard 6,8 6,7 9,1

Hérault 5,1 5,1 13,2

Pyrénées-Orientales 4,6 5,5 3 ,6

LANGUEDOC-ROUSSILLON 5,6 5,8 8 ,9

Bouches-du-Rhône 2,5 3,1 4 ,7

Var 3,7 4,1 8 ,6

Vaucluse 6,3 8,3 7 ,7

PROVENCE-ALPES-COTE-D’AZUR 4,3 5,1 7 ,8

Corse du Sud 2,9 4,1 2 6 ,0

Haute Corse 12,1 15,0 -

CORSE 9,2 12,1 2 6 ,0

ENSEMBLE 4,6 5,9 9 ,8

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnaseo PD 1985 cnasea PAM 1986

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

- 195-

Page 198: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

Annexe 11 : Proportion de vigne dans la surfaceagricole utile des exploitations viticoles (taux de viticolité) au milieu de la décennie 1980

SCEESCSA/E 277

(unité : %)

VITI 86

Plan de dévelop­

pem ent 1985 + plan

d ’amélioration m atérie lle

(PAM) 1986

exploitationsviticoles

explo ita tionsviticoles

spécialisées

exploitationsviticoles

Indre-et-Loire 14,8 56,3 8,0

Loir-et-Cher 15,0 51,2 40,0

CENTRE 14,9 54,0 15,7

Loire-A tlantique 11,6 77,0 39,0

M aine-et-Loire 21,1 56,1 23,0

PAYS-DE-LA-LOIRE 15,6 63,9 37,6

Charente 20,7 48,0 25,0

Charente-M aritim e 19,2 36,7 27,0

POITOU-CHARENTES 19,9 41,7 26,1

Dordogne 26,1 61,2 47,0

G ironde 50,7 68,6 61,0

Lot-et-Garonne 8,2 50,3 25,0

AQUITAINE 35,2 67,4 53,6

Haute-G aronne 6,7 52,9 50,0

Gers 10,3 37,0 20,0

Tarn 10,6 51,9 31,0

Tarn-et-Garonne 7,6 23,3 14,0

MIDI-PYRENEES 9,4 41,9 21,8

Ardèche 25,4 57,2 23,0

Drôme 21,1 65,9 23,0

RHÔNE-ALPES 22,9 62,2 23,0

Aude 71,2 81,3 59,0

G ard 58,5 74,1 58,0

H érau lt 81,8 86,8 83,0

Pyrénées-Orientales 79,0 88,4 74,0

LANGUEDOC-ROUSSILLON 72,2 82,8 65,4

Bouches-du-Rhône 26,7 55,7 22,0

Var 62,2 74,7 61,0

Vaucluse 58,0 77,8 67,0

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 51,1 73,4 60,0

Corse du Sud 28,1 50,8 61,0

Haute Corse 56,2 63,2

CORSE 51,1 61,9 61,0

ENSEMBLE 33,3 69,1 41,3

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations viticoles 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1 986

Annexe 12 : Proportion de vignoble de q u a lité dans la surface en vigne des exp lo itations viticoles (taux de VQPRD) a u milieu de la décennie 1980

(unité : %)

VITI 86

Plan de déve lop­

pement 1985 + plan

d’amélioration m atérie lle

(PAM) 1986

explo ita tionsviticoles

e x p lo ita tio n sviticoles

spécia lisées

exploitationsviticoles

Indre-et-Loire 71,8 83,0 87,0

Loir-et-Cher 63,6 79,7 100,0

CENTRE 67,6 81,6 90,6

Loire-A tlantique 74,6 87,0 88,0

M aine-et-Loire 91,4 94,3 8,0

PAYS-DE-LA-LOIRE 84,1 91,1 82,0

Charente 0,0 0,0 0,0

Charente-M aritim e 0,0 0,0 0,0

POITOU-CHARENTES 0,0 0,0 0,0

Dordogne 89,6 95,8 83,0

G ironde 94,6 96,5 87,0

Lot-et-Garonne 49,3 61,7 85,0

AQUITAINE 91,1 95,6 86,5

H aute-G aronne 39,8 61,7 64,0

Gers 3,2 0,0 30,0

Tarn 58,3 76,4 66,0

Tarn-et-Garonne 14,0 35,3 42,0

MIDI-PYRENEES 24,9 48,4 43,2

Ardèche 19,7 29,6 92,0

Drôme 84,3 91,9 94,0

RHÔNE-ALPES 55,0 67,5 92,8

Aude 36,5 37,5 70,0

G ard 30,0 34,1 14,0

Hérault 13,6 13,8 24,0

Pyrénées-Orientales 81,5 84,0 77,0

LANGUEDOC-ROUSSILLON 32,9 33,9 36,5

Bouches-du-Rhône 35,2 45,9 81,0

Var 48,3 50,0 75,0

Vaucluse 75,1 79,4 85,0

PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR 60,1 63,3 81,5

Corse du Sud 66,4 66,1 100,0

Haute Corse 13,6 13,9 -

CORSE 18,8 18,5 100,0

ENSEMBLE 44,6 47,3 49,0

Sources : SCEES RGA 79-80SCEES Enquête Structures des exploitations v itico les 1986 cnasea PD 1981 cnasea PD 1985 cnasea PAM 1986

- 196-

Page 199: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

ANNEXES

SCEESCSA/E 2 7 7

CHAPITRE V

A nnexe 1 : Superficie et production de l ’ensemble des producteurs en 1984 pour les 24 départements retenus et F rance entière.

Annexe 2 : Nombre d'exploitations et volume produit selon le mode de commercialisation du vin en 1979. ensemble 24 départements / France entière.

Annexe 2 bis: Principales caractéristiques en 1979 et en 1985 des exploitations viticoles selon leur mode de commercialisation.

Annexe 3 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en 1979 des exploitations commercialisant depu is la propriété .

Annexe 4 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en 1979 des apporteurs totaux en ca ve coopérative.

Annexe 5 : Ventilation des apporteurs totaux en cave coopérative selon la ta ille SAU et la quantité de travail sur l’exploitation en 1979.

Annexe 6 : Inventaire 1979 et 1985 des modes de commercialisation des produits viti-vinicoles par région.

Annexe 6 bis : Test de valid ité au niveau régional du découpage retenu pour analyser l’évolution des comm ercialisant du vin.

Annexe 6 ter : Bilan simplifié 1979-1980 sur les 24 départements du champ de l'étude.

Annexe 7 : Ventilation par région des producteurs commercialisant du vin selon la ta ille en vigne en 1979 et le m ode de commercialisation.

Annexes 8 et 9 : Evolution des modes de commercialisation entre 1979 et 1985.

Annexe 10 : Evolution des exploitations commercialisant en 1979 depuis la propriété selon les classes de taille en v ig n e 1979.

Annexe 11 : Exploitations commercialisant du vin depuis la propriété en 1979 selon le circuit commercial et le deven ir en 1985.

Annexe 12 : Taux de disparition et d'abandon de l'atelier viticole selon le mode de commercialisation en 1979, par région.

Annexe 13 : Evolution de la part prise par les producteurs déclarant réserver leur production à la consommation fam ilia le (1970-1985).

Annexe 14 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de vitico lité en y85 Hes exploitations commercialisant du vin depuis la propriété.

- 1 97 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 15 : Ventilation selon la ta ille en vigne et le taux de viticolité en 1985 des apporteurs to ta u x en cave coopérative.

A nnexe 16 : Taille en vigne et recours à la machine à vendanger selon le mode de commercialisation e n 1985.(Incluant données sur la structure moyenne des exploitations commercialisant du vin selon la ta il le en vigne 1985).

Annexe 17 : Principales caractéristiques des exploitations pérennes selon la ta ille de la SAU e t le mode de commercialisation en 1985.

Annexe 17 bis : Comparaison des résultats 1979/1985 des apporteurs totaux en cave coopérative selon la ta ille de la SAU.

Annexe 18 : Comparaison 1979/1985, selon le mode de commercialisation et la ta ille SAU, de l’e m p lo i total des exploitations viticoles.

Annexe 18 b is: Données complémentaires 1985 pour les caves particulières et les apporteurs to ta u x en cave coopérative, par région.

Annexe 19 : Ventilation par tranche de production moyenne tous vins, des exploitations com m ercialisant du vin en 1985.

Annexes 20 et 21 : Inventaires par région et pour certains départements des caves particulières se lon le circuit commercial en 1985.

Annexe 22 : Caractéristiques principales des exploitations selon le mode de commercialisation et l’â g e du chef en 1985.

Annexe 23 : Activité des chefs d 'exploitation et de leur conjoint selon le mode de commercialisation d u vin en 1985.

Annexe 24 : Age du chef et activité du chef et de son conjoint, par région, selon le mode de com m ercialisation.

- 198-

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SCEESCSA/E 277

Annexe 1 : Superficie et Production de l’ensemble des producteurs (« Commercialisant » ou non) à la récolte 8 4 .

SUPERFICIE QUANTITE DES VINS

DEPARTEMENTS

Nom brede

décla­rations

derécolte

Vignesà

A.O.C.

Vignesà

VDQS

Vignes autres (VdT +

Cognac)

(ha)

Pour lesquels une a ppe lla tion

A .O .C . est revendiquée

pour lesquels une appe lla tion

VDQS est revendiquée

QUANTITES TOTALES DE VINS PRODUITES

(ha) (ha)Vins

Blancs(HI)

VinsRouges

(hl)

VinsBlancs

(hl)

VinsRouges

(hl)

VinsBlancs

(hl)

Vins Rouges ou rosés (hl)

T o ta l(h l)

Ardèche 15 431 1 170 585 13 705 2 857 39 428 1 344 27 708 19 875 774 194 7 9 4 069

Aude 35 005 5 743 16 470 87 561 101 158 73 844 15 522 738 574 196 179 8 917 659 9 1 1 2 838

Bouches-du-Rhône 9 917 1 362 2 406 13 114 5 998 52 333 6138 102 032 61 498 877 570 9 3 9 068

Charente 16 445 0 0 44 293 0 0 0 0 3 730 449 105 468 3 8 3 5 915

Cha rente-M aritim e 23 656 0 0 50 481 0 0 0 0 4 445 195 150 535 4 5 9 5 730

Corse du Sud 223 755 0 1 178 1 582 24 453 0 0 2 319 78 994 81 313

Haute-Corse 917 1 644 0 14 587 3 635 46 201 0 0 24 135 845 807 8 6 9 942

Dordogne 13 632 7 868 0 10 027 160 756 146 499 0 0 418 004 255 799 6 7 3 803

Drôme 9 409 14 212 0 3 741 62 190 530 345 0 0 64 453 747 486 811 939

G ard 29 501 12 844 3 274 66 917 14 767 555 749 6172 201 603 99 917 6 403 591 6 5 0 3 508

Haute-G aronne 7 568 975 0 4 655 0 36 273 0 0 1 653 226 304 2 2 7 967

Gers 11 705 331 211 21 221 882 15 805 457 12 231 1 382 344 277 400 1 6 5 9 744

G ironde 21 118 82 642 0 16 198 941 933 1 984 463 0 0 1 460 490 2 094 842 3 5 5 5 332

H érau lt 53 448 4311 5 204 135 939 37 932 136 582 11 578 259 496 650 004 11 347 889 11 9 9 7 893

Indre-et-Loire 14 321 6 637 0 5 230 117 896 161 712 0 0 147 972 329 711 4 7 7 683

Loir-et-Cher 8 836 2 875 420 7164 71 230 88 662 7366 12 985 213 033 348 555 581 588

Loire-A tlantique 21 217 10 116 2 817 6 326 463 757 2 456 201 324 7 009 740 150 321 584 1 061 734

Lot-et-Garonne 9 803 1 716 772 6 232 25 974 48 487 1 722 27 774 142 638 237 425 3 8 0 063

M aine-et-Loire 13 499 14 316 395 4 779 190 288 418 321 17 359 8 046 244 218 623 093 8 6 7 311

Pyrénées-Orientales 18 557 33 765 0 20 270 285 733 438 927 0 0 414 544 1 542 085 1 9 5 6 629

Tarn 10 580 1 408 2127 12 152 37 951 38 956 0 0 314 687 688 207 1 0 0 2 894

Tarn-et-Garonne 8 344 374 17 6 726 0 17 074 0 756 2 853 267 797 2 7 0 650

Var 20 058 13 658 1 599 29 466 36 911 567 669 0 68 290 183 020 2 079 731 2 2 6 2 751

Vaucluse 19 457 31 319 2 059 19 892 27 120 1 212 952 14 785 80 573 233 454 2 361 133 2 5 9 4 587

Total 24 Dpts 392 647 250 041 38 356 601 854 2590 550 6 637 191 283 767 1 547 077 15193 084 41 902 85957114 951

France entière 649 169* 335 420 41 774 651 501 5511 461 8 509 074 327 312 1 654 658 18 530 487 45177 713&3708 20C

24 dpts/France ent. % 60,48 74,55 91,82 92,38 47,00 78,00 86,70 93,50 81,99 92,75 89,65

* Dont : 287.225 correspondant à des producteurs ayant déclaré réserver la totalité de leur prod. à la consommation familiale Source : D.G.I.

-1 9 9 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 2 : Nombre d’exploitations et volumes produits selon le mode de commercialisation du vin en 1979.

\ /m i iMEC D unni iitç

Cavesparticulières

« Mixtes »Apporteurs

totaux en cave Coop.

Ensemble des « Commercialisant »

du vin

Nombre (1 000)

% ens. commerc.

du vin

Nombre (1 000)

% ens. commerc.

du vin

Nombre (1 000)

% ens. commerc.

du vin

N o m b re (1 000)

% ens. commerc.

du vin

Nombre d'exploitations

Milliers

24 départements (1) 54,9 34 5,9 4 99,8 62 160 ,6 100

France (II) 102,8 46 11,1 5 111,6 49 225 ,6 100

\/\\ % 53 53 89 71

Volumes vinifiés

(mhl)

24 départements (1) dt % en cave coopérative France (II)dt % en cave coopérative

32.4 (0%)39.4 (0 %)

49

51

5.2 (41 %)

6.3 (41 %)

8

8

29,1(100%)

31,5(100%)

43

41

6 6 ,7(47 %) 7 7 ,2

(44 %)

100

100

l/ll % 82 81 90 86

Source : Enquête structure des exploitations 1986 et enquête viticole complémentaire au RGA 79/80

Annexe 2 bis : Principales caractéristiques en 1979 et 1985 des exploitations viticoles selon le u r « mode de commercialisation » sur les 24 départem ents

COMMERCIALISANT DU VIN

Caves particu lièresA pports part,

en cave coop.« mixtes »

A p p o rtsto ta u x

enc a v e

c o o p é ra ­t iv e

Ensemble

Com m ercialisation C om m ercialisation

Au négoce en vrac

(y compris distillation

d ’inter­vention)

uniquement

Taux de condition­

nement moins de

33%

Taux de condition­

nement 33%

et plus

Ensemble

Au négoce en vrac

(y compris distillation

d 'inter­vention)

uniquement

Autres Ensemble

Exploitations

1979Nom bre 40 800 11 600 3 550 55 950 4 350 1 450 5 800 102 050 163 800

% 22,3 6,3 1,9 30,6 2,4 0,8 3,2 5 5 ,8 89,6

1985Nom bre 28 700 10 600 3 100 42 400 2 300 1 450 3 750 86 900 133 050

% (2) 21,0 7,8 2,3 31,0 1,7 1,1 2,7 6 3 ,5 97,3

S.T.V.1979 mha 264,4 72,4 51,5 388,3 50,3 16,7 67,0 427 ,1 882,4

1985 mha 201,6 94,6 56,2 352,4 35,9 18,1 54,0 4 1 6 ,3 822,7

S.A.O. en % de la S.T.V.

1979 % 27 67 85 42 37 73 46 40 41

1985 % 28 68 91 49 37 75 50 42 45,4

Production de vin

1979 mhl 24 921 5 043 2 954 32 918 4 051 1 051 5 102 3 0 482 68 502

1984/85 mhl 16 581 5 780 2 553 24 914 2715 900 3 615 2 7 253 55 782

S.T.V. moyenne par exploitation

1979 ha 6,5 6,2 14,5 6,9 11,6 11,5 11,6 4 ,2 5,4

1985 ha 7,0 8,9 18,1 8,3 15,6 12,5 14,4 4,8 6,2

S.A.U. moyenne par exploitation

1979 ha 22,6 19,8 22,9 22,0 24,7 23,0 24,3 9 ,6 14,4

1985 ha 24,9 23,5 25,7 24,6 29,5 24,9 27,7 10 ,0 15,1

Taux de viticolité moyen

1979 % 29 31 63 31 46 50 48 43 38

1985 % 28 38 70 34 53 50 52 48 41

U.T.A. moyen par exploitation

1979 UTA 2,0 2,1 4,3 2,2 2,5 2,8 2,6 1,2 1,6

1985 UTA 1,9 2,3 4,9 2,2 2,6 2,7 2,6 1,1 1,5

Product, moy. de vin par expi.

1979 hi 640 430 830 600 930 730 880 300 420

1985 hi 580 550 820 590 1 180 620 960 310 420

- 200 -

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Annexe 2 bis : Principales caractéristiques en 1979 e t 1985 des exploitations viticoles selon leur « m ode d e commercialisation » sur les 24 départem ents (suite)

SCEESCSA/E 2 7 7

NE COMMERCIALISANT PAS DE VIN MAIS UN AUTRE PRODUIT VITI-VINICOLE

NE COMMER­CIALISANT

PAS DE PRODUIT VITI-

VIN ICOLE MAIS

CONSERVANT UN VIGNOBLE

TOTAL GENERAL

DES EXPLOI­

TATIO N S AYANT

DE LA V IG N E

Vendeurs de vendange

pour v in i­fica tion

Spécialisés dans raisins de tab le ou m atérie l de

reproduction de vigne

Autres Ensemble

Exploitations

1979Nom bre 1 550 3 250 14 200 19 000 0(1) 182 800

°//O 0,8 1,8 7,8 10,4 0 100,0

1985Nom bre 550 2 850 300 3 700 15 500 152 2 5 0

% (2) 0,4 2,1 0,2 2,7 ND ND

S.T.V.1979 mha 4,9 5,8 28,0 38,7 0 921,0

1985 mha 2,2 4,0 4,4 10,6 10,6 843,9

S.A.O. en % de la S.T.V.

1979 % ND N D ND 18 0 40

1985 % ND N D ND 11 ND 45

Production de vin

1979 mhl ND N D ND 2 448 0 70 950

1984/85 mhl ND N D ND 576 301 56 659

S.T.V. moyenne par exp lo ita tion

1979 ha 3,2 1,8 2,0 2,0 0 5,0

1985 ha 4,0 1,4 14,7 2,9 0,7 5,5

S.A.U. moyenne par exp lo ita tion

1979 ha ND ND ND 16,6 0 14,6

1985 ha 23,7 12,5 25,0 13,7 15,9 15,2

Taux de v itico lité moyen

1979 % ND ND ND 12 0 34

1985 % 29 11 59 21 4 36

U.T.A. moyen par explo ita tion

1979 UTA ND ND ND 1,45 0 1,6

1985 UTA ND ND ND 1,7 N D ND

Product. moy. de vin par expi.

1979 hi ND ND ND 129 0 390

1985 hi ND ND ND 160 20 370

ND : Non déterminé : (1} Par construction, les exploitations de l'enquête ayant été tirées au sort parmi celles qui, en 1 979, commercialisaient un produit vini-viticole (cf. A n nexe de méthode)

¡2) % établi sur l'ensemble des exploitations commercialisant un produit viti-vinicole en 1986.Source : RGA 79-80 / Enquête structure des exploitations viticoles 1986

- 201 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 3 : Ventilation des exploitations commercialisantes en 1979 selon la taille en vigne et le taux d e viticolité

Exploitation commercialisant du vin depuis la propriété

STV79

Unitésventilées

(1)

TAUX DE VITICOLITE 79 (STV 7 9 / SAU 79)

EnsembleMoins de 10 %

1 0 -2 0 % 20 - 30 % 30 - 40 % 40 - 50 % 50 - 60 % 60 - 70 % 70 - 80 % 80 - 90 %9 0 %

et p lu s

N b. exp. 6 396 10 % 1 224 2 % 604 1 % 484 1 % 405 1 % 370 1 % 423 1 % 427 1 % 707 1 % 1 4 0 0 2 % 12 440 20 %moins STV 79 3 692 1 % 743 0 % 350 0 % 263 0 % 228 0 % 203 0 % 217 0 % 219 0 % 360 0 % 7 7 8 0 % 7 053 2 %

de % A O 79 7 16 21 21 23 28 31 35 35 4 5 171 ha vol. vin. 222 1 % 49 0 % 21 0 % 17 0 % 14 0 % 13 0 % 15 0 % 14 0 % 23 0 % 4 8 0 % 436 1 %

vol. com. 138 1 % 28 0 % 13 0 % 110% 9 0% 9 0% 9 0% 8 0 % 14 0% 31 0 % 270 1 %

Nb. exp. 4 478 7 % 1 733 3 % 677 1 % 453 1 % 283 0 % NS NS 252 0 % 276 0 % 1 019 2 % 9 647 16 %1 STV 79 6 037 1 % 2 525 1 % 990 0 % 651 0 % 413 0 % NS NS 364 0 % 379 0 % 1 4 5 3 0 % 13 496 3 %à % AO 79 12 17 27 32 30 NS NS 44 45 5 4 23

2 ha vol. vin. 363 1 % 157 0 % 65 0 % 41 0 % 25 0 % NS NS 24 0 % 25 0 % 8 7 0 % 829 2 %vol. com. 229 1 % 100 0 % 43 0 % 28 0 % 18 0 % NS NS 19 0 % 17 0 % 6 2 0 % 546 2 %

Nb. exp. 1 562 3 % 1 649 3 % 767 1 % 416 1 % 293 0 % NS NS NS NS 6 0 7 1 % 6 026 10 %2 STV 79 3 661 1 % 3 993 1 % 1 875 0 % 1 021 0 % 721 0 % NS NS NS NS 1 4 8 5 0 % 14 544 3 %à % AO 79 16 21 27 30 42 NS NS NS NS 5 8 29

3 ha vol. vin. 256 1 % 284 1 % 136 0 % 73 0 % 51 0 % NS NS NS NS 9 2 0 % 1 010 3 %vol. com. 168 1 % 182 1 % 90 0 % 49 0 % 35 0 % NS NS NS NS 6 5 0 % 673 3 %

Nb. exp. 870 1 % 2194 4 % 1 452 2 % 868 1 % 573 1 % 394 1 % 355 1 % 312 1 % 355 1 % 1 0 2 6 2 % 8 399 14 %3 STV 79 3 181 1 % 8415 2 % 5 706 1 % 3 444 1 % 2 263 0 % 1 550 0 % 1 407 0 % 1 240 0 % 1 415 0 % 3 994 1 % 32 615 7 %à % AO 79 16 23 28 36 42 46 55 60 57 61 36

5 ha vol. vin. 267 1 % 715 2 % 604 2 % 291 1 % 181 0 % 121 0 % 102 0 % 93 0 % 100 0 % 258 1 % 2 732 7 %vol. com. 175 1 % 456 2 % 324 1 % 189 1 % 121 0 % 80 0 % 68 0 % 61 0 % 75 0 % 192 1 % 1 741 7 %

Nb. exp. NS 1 118 2 % 1 155 2 % 791 1 % 571 1 % 415 1 % 371 1 % 289 0 % 347 1 % 923 1 % 6 161 10 %5 STV 79 NS 6 456 1 % 6 777 1 % 4 691 1 % 3 380 1 % 2 484 1 % 2198 0 % 1 707 0 % 2 069 0 % 5 521 1 % 36 327 8 %à % AO 79 NS 23 25 33 41 47 46 62 60 64 39

7 ha vol. vin. NS 649 2 % 686 2 % 461 1 % 304 1 % 217 1 % 172 0 % 125 0 % 154 0 % 3 7 2 1 % 3 243 9 %vol. com. NS 415 2 % 444 2 % 300 1 % 201 1 % 146 1 % 117 0 % 85 0 % 109 0 % 2 7 3 1 % 2159 8 %

Nb. exp. NS 559 1 % 906 1 % 937 2 % 659 1 % 521 1 % 422 1 % 394 1 % 460 1 % 1 196 2 % 6113 10 %7 STV 79 NS 4 534 1 % 7 452 2 % 7 786 2 % 5 540 1 % 4 373 1 % 3 545 1 % 3 300 1 % 3 859 1 % 10 0 7 9 2 % 50 931 11 %à % AO 79 NS 17 23 29 38 48 53 55 63 64 42

10 ha vol. vin. NS 492 1 % 804 2 % 833 2 % 555 1 % 388 1 % 308 1 % 262 1 % 280 1 % 7 14 2 % 4 679 12 %vol. com. NS 303 1 % 512 2 % 547 2 % 360 1 % 254 1 % 211 1 % 193 1 % 196 1 % 5 28 2 % 3134 12 %

Nb. exp. NS NS 309 1 % 332 1 % 291 0 % 250 0 % NS NS NS 6 95 1 % 2 653 4 %10 STV 79 NS NS 3 340 1 % 3 605 1 % 3153 1 % 2 713 1 % NS NS NS 7 563 2 % 28 800 6 %à % AO 79 NS NS 23 25 34 42 NS NS NS 62 43

12 ha vol. vin. NS NS 373 1 % 405 1 % 338 1 % 269 1 % NS NS NS 1 0 08 3 % 3144 8 %vol. com. NS NS 253 1 % 251 1 % 224 1 % 173 1 % NS NS NS 399 2 % 1809 7 %

Nb. exp. NS NS 231 0 % 327 1 % 283 0 % 244 0 % 225 0 % 231 0 % 314 1 % 821 1 % 277 4 %12 STV 79 NS NS 3 020 1 % 4 331 1 % 3 770 1 % 3 253 1 % 3 003 1 % 3 078 1 % 4 203 1 % 10 9 87 2 % 36 980 8 %à % AO 79 NS NS 24 21 28 44 47 54 57 60 45

15 ha vol. vin. NS NS 329 1 % 493 1 % 410 1 % 307 1 % 283 1 % 251 1 % 318 1 % 794 2 % 3 321 9 %vol. com. NS NS 209 1 % 316 1 % 246 1 % 194 1 % 188 1 % 174 1 % 223 1 % 592 2 % 2 231 9 %

Nb. exp. NS NS NS 229 0 % 219 0 % 243 0 % 221 0 % 280 0 % 342 1 % 956 2 % 2 695 4 %15 STV 79 NS NS NS 3 935 1 % 3 697 1 % 4 195 1 % 3 768 1 % 4 788 1 % 5 865 1 % 16 582 4 % 46 280 10 %à % AO 79 NS NS NS 29 39 42 44 53 55 54 46

20 ha vol. vin. NS NS NS 433 1 % 394 1 % 411 1 % 341 1 % 391 1 % 440 1 % 1 278 3 % 4 059 11 %vol. com. NS NS NS 268 1 % 254 1 % 249 1 % 225 1 % 265 1 % 314 1 % 1 025 4 % 2 846 11 %

Nb. exp. 0 NS NS NS NS NS NS 253 0 % 373 1 % 982 2 % 2419 4 %20 STV 79 0 NS NS NS NS NS NS 6 086 1 % 9 097 2 % 23 889 5 % 58 350 1 3 %à % AO 79 0 NS NS NS NS NS NS 46 53 55 47

30 ha vol. vin. 0 NS NS NS NS NS NS 472 1 % 679 2 % 1 789 5 % 4 758 13 %vol. com. 0 NS NS NS NS NS NS 360 1 % 504 2 % 1 399 5 % 3414 13 %

Nb. exp. NS NS NS NS NS NS NS 308 0 % 495 1 % 1 089 2 % 2 437 4 %30 ha STV 79 NS NS NS NS NS NS NS 16 922 4 % 26 483 6 % 60 220 13 % 129908 29%

et % AO 79 NS NS NS NS NS NS NS 36 46 52 46plus vol. vin. NS NS NS NS NS NS NS 1 360 4 % 1 928 5 % 4354 11 % 9 813 26 %

vol. com. NS NS NS NS NS NS NS 1 021 4 % 1 508 6 % 3 425 13 % 7 394 28 %

j Nb. exp. 13 582 22 % 8 818 14 % 6 348 10 % 5 055 8 % 3 851 6 % 3 210 5 % 3 025 5 % 3 086 5 % 4 078 7 % 10714 17 % 61767 100%Q STV 79 18 593 4 % 31 901 7 % 35 201 8 % 36 787 8 % 32 398 7 % 30 957 7 % 30 211 7 % 40 003 9 % 56 682 1 2 % 142551 31% 455284 1 00%j % AO 79 13 21 24 29 36 44 45 46 51 55 42A vol. vin. 1 300 3 % 2 891 8 % 3 609 9 % 3 706 10 % 3126 8 % 2 716 7 % 2 540 7 % 3 167 8 % 4175 11 % 10 794 28 % 38 024 100%r\| vol. com. 847 3 % 1 846 7 % 2 248 9 % 2 391 9 % 2 004 8 % 1 730 7 % 1 737 7 % 2 306 9 % 3117 12 % 7 991 30 % 26 217 100%L % CVN 84 89 91 90 86 85 82 82 76 73 81

(1) : STV 79 en ha % AO : Part du vignoble pouvant être revendiqué en VQPRD Vol. vin. : production vinifiée en mhl Vol. com. ; volume de vin commercialisé mhlOn estime, ici, que la production vinifiée en cave coopérative des « mixtes » est commercialiséeSource : Enquête viticole complémentaire au RGA 1979/1980 _ _ _

Page 205: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 4 : Ventilation des exploitations commercialisantes selon la taille en vigne et la place de l’ate lier v itico le dans l’exploitation

Apporteurs to taux en cave coopérative

STV79

Unitésventilées

(1)

TAUX DE VITICOLITE 79 (STV 7 9 / SAU 79)

EnsembleMoins

de 10 %1 0 -2 0 % 20 - 30 % 30 - 40 % 40 - 50 % 50 - 60 % 60 - 70 % 70 - 80 % 80 - 90 % 90 %

et p lu s

N b. exp. 5 569 5 % 1 998 2 % 1 609 2 % 1 447 1 % 1 382 1 % 1 392 1 % 1 451 1 % 1 590 2 % 2 042 2 % 14919 1 5 % 33 399 33 %STV 79 2 724 1 % 994 0 % 811 0 % 736 0 % 718 0 % 741 0 % 782 0 % 845 0 % 1 055 0 % 8 050 2 % 17 456 4 %

% A O 79 9 16 20 20 25 25 26 25 26 25 22vol. vin. 142 0 % 51 0 % 41 0 % 39 0 % 38 0 % 41 0 % 51 0 % 49 0 % 74 0 % 487 2 % 1013 3 %

Nb. exp. 2 252 2 % 1 221 1 % 867 1 % 752 1 % 776 1 % 853 1 % 896 1 % 1 139 1 % 1 230 1 % 8 518 8 % 18 504 1 8 %STV 79 2 997 1 % 1 724 0 % 1 223 0 % 1 063 0 % 1 112 0 % 1 190 0 % 1 287 0 % 1 625 0 % 1 781 0 % 12 040 3 % 26 042 6 %

% AO 79 14 23 23 25 30 29 31 35 33 33 292 ha

vol. vin. 165 1 % 90 0 % 63 0 % 55 0 % 58 0 % 66 0 % 92 0 % 93 0 % 106 0 % 765 3 % 1 553 5 %

Nb. exp. 786 1 % 788 1 % 572 1 % 514 1 % 497 0 % 501 0 % 576 1 % 753 1 % 896 1 % 4 281 4 % 10164 10 %STV 79 1 835 0 % 1 879 0 % 1 388 0 % 1 248 0 % 1 201 0 % 1 227 0 % 1 405 0 % 1 857 0 % 2 200 1 % 10458 2 % 24 698 6 %

% AO 79 18 28 31 30 32 33 35 35 37 37 34vol. vin. 106 0 % 106 0 % 77 0 % 65 0 % 66 0 % 64 0 % 83 0 % 110 0 % 138 0 % 686 2 % 1 501 5 %

Nb. exp. 478 0 % 923 1 % 757 1 % 716 1 % 670 1 % 735 1 % 813 1 % 964 1 % 1 253 1 % 4 704 5 % 12013 12 %STV 79 1 767 0 % 3 527 1 % 2 925 1 % 2 769 1 % 2 607 1 % 2 856 1 % 3186 1 % 3 750 1 % 4914 1 % 18 274 4 % 46 575 11 %

% AO 79 19 31 38 39 36 35 39 37 38 40 375 ha

vol. vin. 115 0 % 220 1 % 171 1 % 164 1 % 150 0 % 169 1 % 198 1 % 232 1 % 332 1 % 1 221 4 % 2 972 1 0 %

Nb. exp. NS 401 0 % 471 0 % 460 0 % 476 0 % 544 1 % 608 1 % 741 1 % 1 061 1 % 2990 3 % 7 851 8 %STV 79 NS 2 305 1 % 2 742 1 % 2 710 1 % 2 788 1 % 3 210 1 % 3 606 1 % 4 400 1 % 6 315 1 % 17 773 4 % 46 405 11 %

% AO 79 NS 31 41 43 41 39 43 40 41 41 40vol. vin. NS 155 1 % 183 1 % 174 1 % 180 1 % 201 1 % 222 1 % 291 1 % 421 1 % 1 250 4 % 3119 10 %

Nb. exp. NS NS 318 0 % 375 0 % 369 0 % 508 0 % 638 1 % 851 1 % 1 215 1 % 3 463 3 % 7 957 8 %STV 79 NS NS 2616 1 % 3113 1 % 3 055 1 % 4 241 1 % 5 318 1 % 7 092 2 % 10 194 2 % 29 029 7 % 66 418 1 6 %

% AO 79 NS NS 41 44 45 44 42 42 42 41 42vol. vin. NS NS 192 1 % 209 1 % 202 1 % 280 1 % 355 1 % 1 677 6 % 700 2 % 2153 7 % 5 898 19 %

10Nb. exp. NS NS NS NS NS NS 261 0 % 403 0 % 631 1 % 1 646 2 % 3 602 4 %STV 79 NS NS NS NS NS NS 2 847 1 % 4 387 1 % 6 908 2 % 17946 4 % 39 285 9 %

% AO 79 NS NS NS NS NS NS 43 44 45 43 4312 ha

vol. vin. NS NS NS NS NS NS 187 1 % 296 1 % 502 2 % 1 344 4 % 2 846 9 %

12Nb. exp. NS NS NS NS NS NS 267 0 % 355 0 % 604 1 % 1 639 2 % 3 385 3 %STV 79 NS NS NS NS NS NS 3 523 1 % 4 724 1 % 8 053 2 % 21 896 5 % 45095 11 %

% AO 79 NS NS NS NS NS NS 42 43 45 45 44vol. vin. NS NS NS NS NS NS 240 1 % 328 1 % 574 2 % 1 640 5 % 3 274 11 %

NS NS NS NS NS NS NS 220 0 % 300 0 % 537 1 % 1 336 1 % 2 800 3 %15

NS NS NS NS NS NS NS 3 759 1 % 5108 1 % 9 208 2 % 22 929 5 % 47 979 11 %NS NS NS NS NS NS NS 48 43 42 46 44

20 haNS NS NS NS NS NS NS 268 1 % 347 1 % 671 2 % 1 694 6 % 3483 11 %

Nb. exp. NS NS NS NS NS NS NS NS 367 0 % 858 1 % 1 757 2 %STV 79 NS NS NS NS NS NS NS NS 8 752 2 % 20 343 5 % 41 635 1 0 %

% AO 79 NS NS NS NS NS NS NS NS 44 49 46vol. vin. NS NS NS NS NS NS NS NS 649 2 % 1 489 5 % 3 023 10 %

Nb. exp. NS NS NS NS NS ! NS NS NS NS 285 O % 621 1 %ju na

STV 79 NS NS NS NS NS NS NS NS NS 11 696 3 % 25 475 6 %% AO 79 NS NS NS NS NS NS NS NS NS 46 44vol. vin. NS NS NS NS NS NS NS NS NS 837 3 % 1 800 6 %

Nb. exp. 9 252 9 % 5 638 6 % 4 829 5 % 4 598 5 % 4 668 5 % 5 213 5 % 5 910 6 % 7 343 7 % 9 963 10 % 44 639 4 4 % 102053 100%STV 79 10 699 3 % 13 776 3 % 15 158 4 % 16 587 4 % 19 447 5 % 24 643 6 % 30 500 7 % 41 241 10 % 64 578 1 5 % 190434 4 5 % 427063 1 00%

% AO 79 15 29 36 39 40 39 41 42 42 42 40vol. vin. 633 2 % 873 3 % 982 3 % 1 072 4 % 1 249 4 % 1 602 5 % 2 033 7 % 3 940 13 % 4 532 15 % 13566 4 5 % 30482 100%

(1) STV 79 en ha %AO :Part vignoble pouvant être revendiquée en VQPRD Vol. vin. : p ro d u c tio n vinifiée en mhlSource : Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80

- 203 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 5 Ventilation des exploitations selon la SAU et la quantité de trava il sur l’exploitation

Apporteurs totaux en cave coopérative

Tranches de taux de v itico lité

TRANCHES DE SAU 1979ENSEMBLE

Moins de 5 ha 5-15 ha 15-30 ha 30-50 ha 50 ha et plus

Exploit. % Exploit. % Exploit. % Exploit. % Exploit. % Explo it. %

Exploitations de moins

d ’une UTA

Moins de 33 % 3 000 3 % 1 350 1 % 300 0 % NS - NS - 4 750 5%

34/66 % 6 350 6 % 700 1 % NS - NS - 0 0% 7 100 7%

67 % et plus 36 850 36% 1 500 1 % NS - 0 0 % 0 0% 38 400 38%

Ensemble 46 200 45 % 3 550 3 % 350 0 % NS - NS - 50 250 *49 %

Exploitations d ’une UTA

et plus

Moins de 33 % 1 850 2 % 4 850 5% 5 200 5% 3 150 3 % 2 000 2% 17 050 17%

34/66 % 1 950 2 % 4 550 4% 2 350 2% 600 1 % NS - 9 650 9 %

67 % et plus 5 100 5 % 14 550 14% 4 650 5 % 650 1 % NS - 25 100 25%

Ensemble 8 900 9 % 23 950 23 % 12 200 12 % 4 400 4 % 2 300 2 % 51 800 51 %

Ensemble apporteurs

to taux en cave coopérative

Moins de 33 % 4 850 5 % 6 200 6 % 5 500 5% 3 200 3 % 2 000 2 % 21 800 21 %

34/66 % 8 300 8 % 5 250 5 % 2 400 2% 650 1 % NS - 16 750 16%

67 % et plus 41 950 41 % 16 050 16% 4 650 5% 650 1 % NS - 63 500 62%

Ensemble 55 100 54 % 27 500 27 % 12 550 12 % 4 500 4 % 2 300 2 % 102 050 100 %

* Ces 50 250 exploitations de moins d ’une UTA représentent 82 % des exploitations commercialisant du vin de moins de 1 UTA.

Source : Enquête viticole complémentaire ou RGA 79/80

- 204 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 6 : Inventaires 1979 et 1985 des modes de commercialisation des produits viti-vinicoles par région

ANN

COMMERCIALISANT UN PRODUIT VITI-VINICOLE

NE COMMERCIALISANT PAS DE PRODUIT VITI-VINICOLE

Ensem bledes

COMMERCIALISANT DU VIN NE COMMER­CIALISANT PAS DE VIN

Exploit, pérennesExploi­

e x p lo it.enquêtées

EE Caves

particul.Apport.to taux

Mixtes EnsembleEnsemble

Avecvigne

Sansvigne

tationsdisparues

Ensemble (saufvacan tes)

Nom bre7985

5 225 3 835

617397

NSNS

5 994 4 321

756NS

6 750 4 396

01 367

0325

0845

02 537

6 7 5 0 6 9 3 3

LU

»—z

STV(ha)

7985

17 781 16 074

1 537 1 309

NSNS

20 022 17 664

851NS

20 873 17 709 641 0 0 641

20 8 7 3 18 3 5 0

uSTV/EXP

(ha) Indice de

7985

conc.

3,404,19

123,2

2,493,30

132,4

NSNSNS

3,344,09

122,4

1,13NSNS

3,094,03

130,30,47

LUoç Nom bre

7985

9 352 7 308

NS352

353348

9 907 8 008

2 538 NS

12 445 8 108

02 559

0739

01 453

04 751

12 4 4 5 12 8 5 9

<LU

STV(ha)

7985

33 557 30 804

623 1 307

2 156 2 681

36 336 34 792

2 005 NS

38 341 35 011 1 013 0 0 1 013

38 341 36 0 2 4

><a.

STV/EXP (ha)

Indice de

7985

conc.

3,594,22

117,5

NS3,71NS

6,117,70

126,1

3,674,34

118,5

0,79NSNS

3,084,32

140,20,40

i/>

Nom bre7985

13413 10 761

1 309 914

289NS

15011 11 872

3 067 284

18 078 12 156

02 404

0916

02 732

06 052

18 0 7 8 18 2 0 8

POIT

OU

CH

AR

ENTE STV

(ha)7985

82 188 77 023

3 450 2 306

1 247 NS

86 885 80 944

13617 4 402

100 502 85 346 1 510 0 0 1 510

100 5 0 2 86 8 5 6

STV/EXP (ha)

Indice de

7985

conc.

6,137,16

116,8

2,642,52

95,7

4,31NSNS

5,796,82

117,8

4,4415,50

349,1

5,567,02

126,30,63NS

Nom bre7985

11 153 8 970

6 276 6 143

1 311 863

18 740 15 976

4 803 372

23 543 16 348

04 439

0907

02 239

07 585

23 5 4 3 23 9 3 3

Z<H3

STV(ha)

7985

78 561 78 047

26 619 31 618

11 165 11 234

116 345 120 899

5 642 617

121 987 121 516 3 072 0 0 3 072

121 9 8 7 124 5 8 8

o< STV/EXP

(ha) Indice de

7985

conc.

7,048,70

123,5

4,245,15

121,4

8,5213,02

152,9

6,217,57

121,9

1,171,66

141,2

5,187,43

143,50,69

N om bre7985

7 668 5 504

5 894 4 401

766352

14 328 10 257

3 900 1 498

18 228 11 755

02 514

02 720

01 622

06 856

18 2 2 8 1 8611

MID

IRE

NEES STV

(ha)7985

33 570 26 391

16 193 11 807

4 374 3 065

54 137 41 263

5 211 261 2

59 348 43 875 1 225 0 0 1 225

59 3 4 8 45 1 0 0

> -Q_ STV/EXP

(ha) Indice de

7985

conc.

4,384,79

109,5

2,752,68

97,6

5.718.71

152,5

3,784,02

106,5

1,341,74

130,5

3,263,73

114,60,49

N om bre7985

1 308 572

7 469 6 522

NSNS

9 042 7 271

920NS

9 962 7 387

01 002

0787

01 078

02 867

9 9 6 2 10 2 5 4

UJ“ IS u

° S

STV(ha)

7985

3 806 3 604

23 53724 108

NSNS

28 253 28 217

1 006 NS

29 259 28 318 761 0 0 761

29 2 5 9 29 0 7 9

STV/EXP (ha)

Indice de

7985

conc.

2,916,30

216,3

3,153,70

117,3

NSNSNS

3,123,88

124,2

1,09NSNS

2,943,83

130,50,76

Sources : SCEES - Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80 et enquête structure des exploitations viticoles 86.

- 205 -

Page 208: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 6 (suite) Inventaires 1979 et 1985 des modes de commercialisation des produits viti-vinicoles par région

COMMERCIALISANT UN PRODUIT NE COMMERCIALISANT PAS DE P R O D U ITANN

VITI-VINICOLE VITI-VINICOLE des

COMMERCIALISANT DU VIN NE COMMER­CIALISANT PAS DE VIN

Exploit, pérennesExploi­

explo it.enquêtées

EE Caves

particu l.Apport.totaux

Mixtes EnsembleEnsemble

Avecvigne

Sansvigne

tationsdisparues

E nsem ble (saufvacantes)

Nom bre79 5 046 56 093 2 442 63 581 985 64 566 0 0 0 0 64 566

2 ° O —■Ui —I

85 4 205 49 571 1 529 55 305 NS 55 440 698 1 617 8 762 11 0 7 7 66 517

STV 79 98 154 255 978 42 589 396 721 6 006 402 727 - - - — 402 727

O Î C(ha) 85 89 941 253 619 30 315 373 875 NS 374135 1 353 0 0 1 3 5 3 375 488

z 2STV/EXP 79 19,45 4,56 17,44 6,24 6,10 6,24 -

(ha) 85 21,39 5,12 19,83 6,76 NS 6,75 1,94Indice de conc. 110,0 112,1 113,7 108,3 NS 108,2 -

Nom bre79 1 126 21 404 NS 22 785 1 612 24 397 0 0 0 0 24 39785 1 002 18 007 NS 19 129 1 006 20 135 400 1 802 2 937 5 1 39 25 274

<ü STV 79 25 867 83 225 NS 112 746 3 409 116155 - - - — 116155<a l

(ha) 85 25 629 80 730 NS 108 774 2 240 111 014 818 0 0 8 1 8 111 832

STV/EXP 79 22,97 3,89 NS 4,95 2,11 4,76 -

(ha) 85 25,58 4,48 NS 5,69 2,23 5,51 2,05Indice de conc. 111,3 115,3 NS 114,9 105,3 115,8 -

Nom bre79 649 503 NS 1 209 553 1 762 0 0 0 0 1 76285 249 574 NS 877 NS 976 NS 266 412 8 0 0 1 776

LUSTV 79 12 206 7 203 NS 20 660 2 602 23 262 - - - — 23 262

Û£0u

(ha) 85 4 846 9510 NS 16 263 NS 16 399 NS 0 0 166 16 565

STV/EXP 79 18,81 14,32 NS 17,09 NS 13,20 -

(ha) 85 19,46 16,57 NS 18,54 NS 16,80 NSIndice de conc. 103,5 115,7 NS 108,5 NS 127,3 -

N om bre79 54 940 99 767 5 890 160 597 19 134 179 731 0 0 0 0 179731

t oL U Z

85 42 406 86 881 3 729 133016 3 685 136 701 15 505 10 079 22 080 47 6 6 4 184365

¿ 0S o

STV 79 385 690 418 365 68 050 872 105 40 349 912 454 - - - — 912 454LU UJU ) ce (ha) 85 352 359 416 314 54 018 822 691 10 632 833 323 10 559 0 0 10 5 59 843 882

LU UJÛ STV/EXP 79 7,02 4,19 11,55 5,43 2,11 5,08 -

(ha) 85 8,31 4,79 14,49 6,18 2,89 6,10 0,68Indice de conc. 118,4 114,3 125,4 113,9 136,8 1 2 0 , 1 -

Sources : SCEES - Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80 et enquête structure des exploitations viticoles 86.

-2 0 6 -

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Annexe 6 bis : « Test » de valid ité au niveau régional du découpage retenu pour analyser l’évolution des commercialisant du vin

SCEESCSA/E 2 7 7

Source : Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80

Régions

Apporteurs totaux caves coopératives (1)

Caves particu lières (2)

Nom bre d'exploitations don t le taux de v itico lité est inférieur

à 50 %

N om bre d'exploitations

dont la STV 79

est inférieure à 5 ha

N om bre d'exploitations don t le taux

de viticolité est nférieur à 50 % parm i moins

5 ha STV 79 (%)

N om bre d'exploitations moins 5 ha STV

79/TT explo ita tions

caves particu lières

(%)

ATaux de v itico lité

exploitations de moins de 5 ha STV 79

(%)

BTaux de v itico lité

exp lo ita tion d ’au moins 5 ha STV 79

(%)

Ecart taux de viticol i t é

B - A(%)

1 - B / A (ind.)

Centre 77% 81 % 87% 76%Ce calcul n’est mené ici que pour les régions p o u r lesquelles la p a rt d ’e xp lo ita tion 50 % taux de v i t ic o - lités parm i 5 ha STV est inférieure à la m o ye n n e nationale.

Pays-de-la-Loire NS NS 75% 79%

Poitou-Charentes 41 % 85% 80% 54%

A quita ine 55% 71 % 61 % 59% 14% 46% 32% 77

Midi-Pyrénées 91 % 85% 94% 72%

Drôm e-Ardèche 58% 81 % 82% 90%

Languedoc-Roussillon 12% 70% 29% 22% 33% 76% 43% 57 4 9

P.A.C.A. 33% 74% 38% 25% 33% 65% 32% 85

Corse 22% 31 % 57% 59% 13% 87% 74%

Ensemble 30 % 73 % 75 % 61 %

jamais nég ligeable

quasi systématiquement élevé

(1) : En % du nombre total d ’exploitations en apport total en cave coopérative.(2) : On établit ici ces ratios en ne tenant compte que des caves particulières, les mixtes ne représentant qu'autour de 10 % des exploitations commercialisant à la proprié té dans

toutes les régions de l ’enquête sauf en Languedoc.Dans cette dernière région on mène donc les calculs sur la somme « caves particulières, mixtes ».

(3) On peut se rendre compte ici que même dans les régions, où les caves particulières de moins de 5 ha de STV 79 et de moins de 50 % de taux de v iticolité sont moins nombreuses en proportion que sur l ’ensemble des 24 départements, l ’écart des taux de viticolité entre les moins de 5 ha de STV 79, et les exploitations de 5 ha de STV 79 et plus, est tel q u e cette partition reste significative.

Annexe 6 te r : Bilan 7 9 /8 0 les 24 départem ents du champ de l’étude

Les volumes vinifiés non sortis des chais en tant que vins ( 6 8 502 mhl * - 56 699 mhl * * = 11 803) ont eu, lors d e la campagne 79/80, pour destinations finales :

- Le stockage (+ 6 ,6 Mhl de variation de stock sur les 24 départements entre le 31/08/79 et le 31/08/80 source D G I).

- La transform ation en eaux de vie A.O.C. de vins produits sur ¡’exploitations par des bouilleurs de crus en vue d e la commercialisation de l'a lcoo l au départ de l'explo ita tion. (2,2 Mhl en zone et 0,3 Mhl en zone Arm agnac/source BNIC/BNIA).

Le solde, soit 2,7 Mhl, se répartit entre l’autoconsommation des producteurs, sous forme de vins et d'a lcool de v in , et de pertes à la propriété (consume, perte de manipulation...)

(*) On estime ici que la to ta lité des volumes vinifiés en cave coopérative sont sortis de chais des producteurs. Ceci est une approximation compte-tenu de la « buvette »(récupération de vins vinifiés en cave coopérative par les apporteurs pour leur autoconsommation).

(**) : Fronce entière, la récolte totale 79 en vins et moûts était de 83,5 Mhl, la récolte des commercialisant de 80,8 Mhl.

-2 0 7 -

Page 210: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 277

Annexe 7 : Ventilation par région des producteurs commercialisant du vin en 1979

REGIONS

NOMBRE D'EXPLOITATIONS COMMERCIALISANT DU VIN

PRODUCTION M O YEN N E DE VIN / ATELIER VITICOLE DES EXPLOITANTS

COMMERCIALISATION DU VIN(hl)

Superficiemoyenne

(ha)

TotalA ppor-

teurstotaux

Exploitations com m ercia lisant du vin à la p rop rié té

TotalAppor-teurs

totaux

Explo ita tions com m ercia­lisant du vin à la proprié té

A te lie rs v itico les

des a pp o r. to ta u x

Ateliers viticoles

des commer­cialisant

à la prop.Total

Moins de 5 ha STV79

5-12 ha STV 79

12 ha et plus

TotalMoins

de 5 ha STV 79

5-12 ha STV 79

12 ha et plus

Centre 5 850 600 5 250 3 950 1 150 NS 180 150 190 90 420 NS 2 ,7 3,5

Pays-de-la-Loire 10 200 NS 9 950 7 750 1 600 600 220 NS 220 90 470 1 240 NS 3,6

Poitou-Charentes 15 250 1 200 14 050 7 650 4 650 1 750 750 290 780 250 1 030 2 450 2 ,7 6,0

Aqu ita ine 19 300 7 150 12 150 6 900 3 150 2 100 380 260 460 120 510 1 480 4,1 7,3

Midi-Pyrénées 14 650 6 100 8 550 6 100 1 800 650 330 200 420 130 360 3 230 2 ,6 4,5

Drôme-Ardèche 9 250 7 450 1 800 1 600 NS NS 170 170 150 40 NS NS 3,1 2,9

Languedoc-Roussillon 65 100 57 500 7 600 1 650 1 950 4 000 490 360 1 480 130 680 2 420 4 ,5 18,7

Provence-Côte-d’Azur 22 950 21 450 1 500 350 350 800 290 220 1 380 100 1 710 2 590 3 ,9 19,3

Corse 1 350 500 850 500 NS (250) 1 300 1 210 1 340 50 NS 4 300 1 4 ,8 16,2

24 départements 163 800 102 050 61 750 36 500 14 900 10 350 415 300 620 140 740 2120 4,2 7,4

Source ; Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80

Annexe 8 : Evolution des modes de commercialisation entre 1979 et 1985

Situation 1979 S itu a tio n 1985

Devenir 1985Cave

particu liè re (55 135 =

100% )

(1)

Apporteurs to taux

100 021 = 100%

(2)

Mixtes (5 898 = 100%

(3)

Autres com m ercia l, (pas de vin) (19 459 =

100 %)(4)

Tx " entrée ensemble

autres modes comm.

(A)

A : Ensemble

1 + 2 + 3 + 4

(180 513 = 100%

Posi = 2 (4 616 = 100%)

Ensemble A + Posi = 2

C0

Cavesparticu lières

36 182 (65,6 %)

665 (0,7 %)

1 215 (20,6 %)

3 865 (19,9 %)

13,741 927

((23,2 %482

(10,4 %)42 409

P

MMERC

Apporteursto taux

2 187 (4,0 %)

78 584 (78,6 %)

1 981 (33,6 %)

1 520( 7,8 %)

6,784 272

(46,7 %)2612

(56,5 %)86 884

O Mixtes1 148

(2,1 %)

420 (0,4 %)

2 072(35,0 %)

NS( 0,3 %)

44,13 704

( 2,1 %)NS

( 2,1 %)3 732

S

1

1AL1SAN

Autrescom m ercia l.

440

( 0,8 %)

508

( 0,5 %)NS

( 0,8 %)

estim. 2 566 (max. 2616) (min. 2300)

(13,2%)

28,0

3 564 2 731

(RDT/RPO) (2,0 %)

NS

( 2,8 %)3 694

= 1Ensemble des com m ercia l.

39 957 (72,5 %)

80 177 (80,2 %)

531 8 (90,2 %)

8015(41,2%)

13 467(73,9 %)

3 252 (70,3 %)

136179

T

SEnsemble des

commerc. du vin39 517

(71,7 %)79 669

(79,7 %)5 268

(89,3 %)5 449

(28,0 %)4,2

129 903 (72,0 %)

3122 (72,0 %)

133 025

Noncom-

Avec vigne6 080

(11,0%)1 288

( 1,3 %)

(max. 316) (min. NS)

estim. (4,5 %)

7 124(36,6 %)

14 760( 8,2 %)

748(16,2%)

15 508

ciali-sants

Avec vigne

Tx sor. viti-com.

2 935 (5,3 %) 27,1

4 909

( 5,3 %) 19,6

NS

9,8 %)

1 512

( 7,7 %) 57,2 %)

9 456 ( 5,2 %) 25,6 %)

623(13,5%) 10 079

Disparues POSI = 05 968

(10,8 %)13 397

(13,4%)NS

( 3,6 %)

2 502 (12,9 %)

22 083 (12,2 %)

Taux so rties v y compris

iti-comm.,

Vacantes POSI = 4NS

( 0,4 %)248

( 0,2 %)NS

306 ( 1,6% )

748( 0,4 %)

POSI = 2 47 670 = 25 ,7 %

185137---------------------------------Sources : Enquête v it ic o le com plém enta ire au RGA 79/80Enquête structure des e xp lo ita tio n s v itico les 86

- 208 -

Page 211: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

SCEESCSA/E 2 7 7

85/79 en (%)

Annexe 9 : Evolution des modes de commercialisation entre 1979 et 1985

Unités ventilées : STV 79 (mha) STV 85 (mha)

Situation en 1979 Situation en 1 9 8 5

Devenir85

Cavesparticu lière

Apporteurstotaux

MixtesAutres

com m er­cialisants

Tauxentrée

85O)A :

EnsemblePosi = 2

S IT U A T .8 5

(Posi =1 o u 2)

PC0 Caves

particulières310.3305.3 A :

1,7% « A : . V % Si*- «* 18,620,6

A : + 10,8% + 12,5 SS- °” 0 (par déf.) 3,4

3 5 3 .33 5 2 .4

OMME

Apporteurstotaux

16.413.5 A :

17,7% S3*'* *» ] ^ A : - 17,5% 4.34.4

A : + 2,3 % + 8,2 13,74 0 6 .24 1 6 .3

S

1

RC1

Mixtes17,4 18,3 A :

5,2% A ; + 18,9%4,4 Si-* «* NS §»*•* « NS

5 0 ,95 4 ,0

= 1

AL1

Autrescommercial.

2,82,8 A :

e % NS6,25,8

A : - 6,5 % NS1 0 .51 0 .6

SAN

Ensemble des commercial.

346.9339.9 A 1

2,0% Si-* «« - - 29,331,6

A : + 7,8 %f f i ! * - ■» 0

18,48 1 9 ,98 3 3 ,4

TS

Ens. des corn, du vîn

344.1337.1 A :

2,0% SK- '« S *•- «* 23,125,8

A : + 11,7% «Si*- 017,7

8 0 9 ,48 2 2 ,8

Non Avec vigne7,53,9 û :

48 %a * - k , %

4,33,5

A : - 18,6%« * ■ - x -‘ %

02,3

1 3 ,71 0 ,6

c ia li-sants

Sans vigne10,50 û : '

100 % q 2 A :-1 0 0 % NS2,40

A : - 100 % 2 2 ,6 a ; -100 %00

2 2 ,60

Disparues POSI = 020,6o A : '

100 % 3q,0 A :-1 0 0 % NS A :-1 0 0 %4,00

A : - 100 % 5f a : - 1 0 0 % 85 = 53,2 85 = 8 4 4 ,0

POSIEnsemble (sans= 4)

385,7 343,9 A :

10,8 % 418,4381,8 A 87 % 62,4 A ; - 8'2%

40.035.1

A : - 12,3% 9 1 2 ' ] a - - 97% 823,3 ' °

A : - 68,1 M h a - 7 ,5 %

Sources : Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80 Enquête structure des exploitations viticoles 86

(1) : Même définition que l’annexe 8

Annexe 10 : Evolution des exploitations ayant commercialisé du vin depuis la propriété entre 1979 et 1985 selon les classes de taille en vigne.

Sources : Enquête Viticole complémentaire au RGA 79/80 Enquête structure des exploitations viticoles 1986.

Devenir

EXPLOITATIONS AYANT COMMERCIALISES DU VIN AU DEPART DE LA PROPRIETE EN 1979

1985Moins de 5 ha

STV 795 - 12 ha STV 79

12 ha et plus STV 79

Ensemble

Exploitations commercialisant du vin depuis le propriété en 1985

A : 19 300 B : 45,6 C : 44,5

12 450 98,5

100,2

8 850231,1226,0

40 600 375,2 370,7

Apporteurs totaux en 1985A : 2300 B : 5,4 C : 4,5

8506,66,3

1 00022.717.8

4 150 34,7 28,6

Commercialisant un autre produit que le vinA ; 450 B : 2,8 C : 2,8

NS NS4502,82,8

NonExploitations

Pérennes

Avec vigneA : 6200 B : 4,7 C : 2,7

NS NS6 350

7,6 4,0

commercia­lisant

en

(Posi = 1)Sans vigne

A : 2 600 B : 3,9 C : 0

3002,80

NS (150)3 050 12,7 0

1985Exploitations disparues

(Posi = 0)

A : 4950 B : 7,4 C : 0

9507,50

3007,00

6 200 21,8

0

Ensemble sans exploitations vacantesA : 35 750 B : 69,8 C : 53,1

14 750 7,6

108,0

10 350 266,8 245,2

60 850454.2406.3

A : Nom bre d 'explo itations - B : STV 7 9 : mha - STV 85 : mha

- 209 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 11 : Exploitations commercialisant du vin à Iq propriété en 1979 selon le « circuit com m ercia l » et le devenir en 1985

Circuit commercial et le devenir en 1985

Nombred'exploitations

STV 1979

mha

SVQPRD 1979

(Potentialité) mha (et %)

Production Vinifiée 1979

Mhl

Production Commercialisée

depuis la propriété 79/80 Mhl

Superficie arrachée

avec prime (ha)

Vrac ou 1 4 950 17,9 4,7 (26 %) 1,62 1,14 3 089Négoce 2 2 700 11,3 1,0 ( 9%) 1,01 0,79 7 922Uniquement (inclus 3 37000 285,1 87,3 (31 %) 26,70 17,02 15 543distillation intervention 4 44 650 314,3 93,0 (30 %) 29,33 18,95 26 554

Conditionnés 1 NS NS NS NS NS _seulement 2 NS NS NS NS NS 283(pas de distillation 3 1 400 19,9 17,5 (88%) 1,08 0,72 -intervention) 4 1 700 21,0 18,8 (86%) 1,14 0,78 283

Vrac 1 850 2,3 1,6 (70%) 0,12 0,07 97dominant 2 450 1,1 0,2 (18%) 0,07 0,05 4222/3 des commercialisations à la 3 11 200 80,7 57,0 (71 %) 5,04 3,23 1 114propriété (hormis nég. vrac uniq) 4 12 500 80,4 58,8 (70 %) 5,23 3,35 1 633

Conditionnement dominant 1 NS NS NS NS NS _plus de 2/3 des commercia­ 2 - - - - - -lisation hormis 3 600 13,0 10,7 (82 %) 0,72 0,56 223conditionnement seul 4 600 13,2 10,9 (83 %) 0,74 0,57 223

Autres 1 NS NS NS NS NS _volumes commercialisés 2 NS NS NS NS NS -conditionnement compris entre 3 1 250 20,3 17,9 (88%) 1,16 0,77 2081 /3 et moins de 2/3 4 1 350 21,0 18,6 (89%) 1,19 0,79 208

Ensemble des 1 6 260 21,8 7,5 (34 %) 1,83 1,28 3186commercialisant 2 3150 12,8 1,3 (10%) 1,11 0,87 8 627du vin à la 3 51 450 419,0 190,4 (45%) 34,70 22,30 17 088propriété 4 60 800 453,6 199,3 (44%) 37,64 24,44 28 901

(Rappel apporteurs totaux 3 80 950 377,9 154,7 (41 %) 26,41 - 9 057en cave coopérative) 4 99 750 418,3 166,3 (40%) 29,13 — 16 999

1 : Exploitations disparues2 : Exploitations n’ayant plus de vigne en 1985 mais poursuivant une activité agricole3 : Exploitations pérennes avec vignes en 1985 4 : 1 + 2 + 3

Sources : Enquête viticole complémentaire ou RGA 79/80 Enquête structure des exploitations viticoles 1986

Annexe 12 Taux de disparition des exploitations e t d ’abandon de l’a te lie r viticole selon le mode de commercialisation p ar région en 1979

Une donnée est considérée ici comme NS lorsque son num érateur est 200 ex. et son dénom inateur 300

APPORTEURS TOTAUX EN CAVES COOPERATIVES

COMMERCIALISANT DU VIN AU DEPART DE LA PROPRIETE

Taux de disparition

Taux d’abandon * Ensemble Taux de

disparitionTaux

d ’abandon * Ensemble

Centre NS NS NS 12% NS 14%Pays-de-la-Loire NS NS NS 10% 3% 13%Poitou-Charentes 33% NS 38% 15% 6% 21 %Aquitaine 12% 3% 15% 7% 2% 10%Midi-Pyrénées 11 % 19% 30% 8% 12% 20%Drôme + Ardèche 10% 6% 16% 13% NS 24%Languedoc 14% 3% 17% 7% 3% 10%P.A.C.A. 12% 8% 20% NS NS NSCorse NS NS 39% 27% NS 43%

Ensemble 24 départements 13 % 5 % 18 % 10 % 5 % 15 %

Sources : Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80Enquête structure des exploitations viticole 1986

- 2 1 0 -

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SCEESCSA/E 277

NE COMMERCIALISANT PAS DE VIN ENSEMBLE

Taux de disparition

Taux d’abandon * Ensemble Taux de

disparitionTaux

d’abandon * Ensemble

Centre NS NS 31 % 13% 4% 18%Pays-de-la-Loire 17% 9% 26% 12% 5% 17%Poitou-Charentes 10% NS 12% 15% 5% 20%Aquitaine 11 % 8% 19% 10% 4% 14%Midi-Pyrénées 7% 10% 17% 9% 14% 23%Drôme + Ardèche NS NS 31 % 11 % 8% 19%Languedoc 34% NS 42% 14% 3% 17%P.A.C.A. 17% NS 24% 12% 8% 20%Corse NS NS 42% 23% 17% 40%

Ensemble 24 département! 13 % 8 % 21 % 12 % 6 % 18 %

* Etabli ici en incluant les exploitations commercialisant en 1985 mais n'ayant pas de vigne, soit au plan national près de 700 exploitations.

Annexe 13 : Evolution de la p art prise p ar les producteurs déclarant réserver leur production à la consom m a­tion fam iliale

Source : D.G.I. :

PRODUCTEURS RESERVANT LEUR PRODUCTION A LA CONSOMMATION FAMIALE

A = superficie vin qautre que

« apte à la production de Cognac » des

« commercialisants » (*)

Rappel des récoltes vin de table

et vin de pays Mhl

Nombre de déclaration,

(Corse non comprise jusqu’en 84/85)

En % du total de déclaration

Superficie correspondant à ces déclarations

En % de la superficie « A »

1970-71 495 098 46,1 127 12,5 1 017 511971-72 470 658 46,6 130 13,0 997 441972-73 447 979 46,0 122 12,3 995 351973-74 437 965 45,2 110 10,9 1 013 511974-75 414 985 44,5 105 10,4 1 011 531975-76 413 494 45,2 104 10,3 1 006 431976-77 400 983 44,3 98 9,7 1 010 481977-78 366 420 44,7 96 9,9 971 331978-79 361 979 44,5 93 9,7 954 361979-80 350 406 43,6 85 8,9 957 521980-81 335 756 44,2 86 9,2 938 471981-82 320 523 44,5 79 8,7 908 381982-83 318 463 44,7 75 8,3 900 441983-84 302 508 44,2 71 8,0 889 381984-85 287 225 44,2 66 7,5 876 401985-86 271 763 43,2 67 7,8 859 39

(*) On exclut ici les superficies « vins aptes à lo production de Cognac » compte tenu de l ’évolution particulière de ce vignoble entre 1970 et 1976 d’où : « A * - Superficie totale VDT et VDT + Superficie VQPRD totale - Superficie correspondante à des déclorations de « non commercialisants »

N8 : Ces superficies incluent les moûts et les raisins destinés à la vinification.Source : D.G.I.

-211 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 14 : Ventilation des exploitations commercialisant en 1985 selon la taille en vigne et la place de l’a te lie r viticole dans l'exploitation

Exploitations commercialisant du vin depuis la propriété

STV85

Unitésventilées

TAUX DE VITICOLITE 85 (STV 85/SAU 85)

EnsembleMoins10%

10 à 20 %

20 à 30 %

30 à 40 %

40à 50 %

50 à 60 %

60 à 70 %

70 à 80 %

80 à 90 %

90 % et p lu s

Nb. exp. 5132 11 % 474 1 % 297 1 % 369 1 % NS NS 298 1 % NS 352 1 % 708 ? % 8190 18%STV 85 2 695 1 % 276 0% 187 0 % 162 0% NS NS 132 0 % NS 179 0% 93 0 % 4167 1%SAO 85 266 0% 220 0% 41 0% 58 0 % NS NS 79 0% NS 63 0% 8 211 6 % 916 0%

1 Nb. exp. 2 241 5% 1 123 2% NS NS NS NS NS NS NS 308 1 % 5 072 11 %a STV 85 3 131 1 % 1 619 0% NS NS NS NS NS NS NS 438 0 % 7 334 2%

2 ha SAO 85 597 0% 406 0% NS NS NS NS NS NS NS 82 0 % 2 069 1 %

2 Nb. exp. 1 290 3% 1 209 3% 448 1 % 502 1 % NS NS NS NS NS NS 4 315 9%a STV 85 3146 1 % 2 937 1 % 1 173 0% 1 238 0 % NS NS NS NS NS NS 10 775 3 %

3 ha SAO 85 50 0% 515 0% 277 0 % 405 0 % NS NS NS NS NS NS 2 914 1%

3 Nb. exp. 729 2% 1 898 4% 541 1 % 636 1 % 454 1 % NS 404 1 % NS NS 886 2 % 6063 13%a STV 85 2 720 1 % 7310 2% 2 202 1 % 2 549 1 % 1 878 0 % NS 1 654 0 % NS NS 3 358 1 % 23 719 6 %

5 ha SAO 85 611 0% 1 707 1 % 612 0% 1 097 1 % 882 0 % NS 976 0 % NS NS 2 399 1 % 9 162 5%

5 Nb. exp. NS 856 2% 664 1 % 369 1 % NS NS NS 294 1 % NS 955 2 % 4 050 9%a STV 85 NS 4 981 1 % 3963 1 % 2 204 1 % NS NS NS 1 808 0 % NS 5 624 1 % 24107 6%

7 ha SAO 85 NS 945 0% 1 117 1 % 637 0 % NS NS NS 707 0 % NS 4 904 1 % 11 465 6%

7 Nb. exp. NS 558 1 % 900 2 % 746 2 % 856 2 % 385 1 % 293 1 % 404 1 % 488 1 % 1 277 3 % 6 039 13%a STV 85 NS 4 629 1 % 7 675 2 % 6 486 2 % 7 168 2% 3 258 1 % 2 392 1 % 3 344 1 % 4 086 1 % 10 999 3 % 51 174 13%

10 ha SAO 85 NS 1 796 1 % 1 587 1 % 2 068 1 % 2 675 1 % 2 282 1 % 1 548 1 % 2 149 1 % 2 628 1 % 8 023 4 % 25 542 13 %

10 Nb. exp. NS NS 303 0 % NS 338 1 % NS NS 324 1 % NS 435 1 % 2 114 5%a STV 85 NS NS 3 375 1 % NS 3 629 1 % NS NS 3 590 1 % NS 4 741 1 % 23 184 6%

12 ha SAO 85 NS NS 860 0% NS 1 527 1 % NS NS 2 352 1 % NS 2 909 1 % 11 792 6 %

12 Nb. exp. NS NS 360 1 % NS NS NS NS 258 1 % 352 1 % 662 1 % 2 494 5%a STV 85 NS NS 4 820 1 % NS NS NS NS 3 379 1 % 4 772 1 % 8 867 2 % 33 554 8 %

15 ha SAO 85 NS NS 652 0 % NS NS NS NS 1 541 1 % 2910 1 % 4 392 2 % 14 249 7%

15 Nb. expi. NS NS NS 243 1 % 247 % 399 1 % 201 0% 247 1 % 437 1 % 897 2 % 2 947 6%a STV 85 NS NS NS 4259 1 % 4 209 1 % 6 731 2% 3 659 1 % 4 277 1 % 7 693 2% 15415 4 % 50 900 13%

20 ha SAO 85 NS NS NS 849 0 % 2183 1 % 3 920 2 % 2 193 1 % 2 278 1 % 4 215 2% 9 204 5 % 26 636 13%

20 Nb. exp. NS NS NS 229 0 % NS 266 1 % NS 223 0 % 356 1 % 990 2 % 2 509 5%a STV 85 NS NS NS 5 333 1 % NS 6 492 2 % NS 5 537 1 % 8 521 2% 23 635 6 % 60 003 15%

30 ha SAO 85 NS NS NS 1 526 1 % NS 1 947 1 % NS 2 059 1 % 3 969 2% 14 899 8 % 28 515 14%

30 ha Nb. exp. NS NS NS NS NS NS NS 269 1 % 358 0% 1 157 3 % 2 251 5 %et STV 85 NS NS NS NS NS NS NS 14 195 3% 18 736 5% 60 570 15 % 117460 29%

plus SAO 85 NS NS NS NS NS NS NS 7171 4% 10142 5% 37 861 19 % 64457 33 %

Nb. exp. 9 610 21 % 6 366 14% 4 035 9% 3 897 8% 3 121 7% 2 528 5% 2 364 5 % 2 628 6% 2 948 6% 8 547 1 9 % 4 6 0 4 4 1 0 0 %Ensemble STV 85 1 3 4 7 7 3 % 2 5 7 7 2 6 % 2 9 5 3 6 7 % 3 2 9 0 3 8 % 2 9 6 61 7 % 2 9 2 2 7 7% 2 6 7 1 3 7 % 37 535 9 % 4 6 9 3 4 2 % 1 34 6 1 9 3 3 % 4 0 6 3 7 7 1 0 0 %

S A O 8 5 2 9 31 1 % 6 7 9 4 3 % 7 9 7 8 4 % 10 399 5% 12 618 6% 14 357 7% 13 325 7% 18 868 0% 25 465 13% 84 982 43 % 197717 100%

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 86

- 2 1 2 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 15 : Ventilation des exploitations commercialisant en 1985 selon la taille en vigne et la place de l’a te l ie r viticole dans l’exploitation

Apporteurs to taux en cave coopérative

STV85

Unitésventilées

TAUX DE VITICOLITE 85 (STV 85/SAU 85)

EnsembleMoins de 10 %

10 à 20 %

20 à 30 %

30à 4 0 %

40à 50 %

50 à 60 %

60 à 70%

70 à 80 %

80 à 90 %

9 0 % et p lu s

N b. exp. 5110 6% 1 553 2 % 1 271 1 % 1 016 1 % 1 004 1 % 1 371 2 % 1 220 1 % 711 1 % 906 1 % 12 787 1 5 % 26 949 31 %

1 haSTV 85 2131 1 % 706 0% 635 0 % 516 0% 504 0 % 700 0 % 643 0 % 377 0% 612 0% 6620 2 % 13 444 3%SAO 85 1 917 1 % 424 0 % 165 0% 114 0% 91 0% 168 0% 174 0% 339 0% 129 0% 1 655 1 % 5 176 3%

1 Nb. exp. 1 553 2 % 946 1 % 494 1 % 850 1 % 790 1 % 1 027 1 % 750 1 % 601 1 % 1 148 1 % 6866 8 % 15025 17%à STV 85 2161 1 % 1 258 0 % 667 0 % 1 180 0% 1 122 0% 1 453 0 % 1 196 0 % 910 0% 1 667 0% 9 899 2 % 21 513 5 %

2 ha SAO 85 735 0 % 377 0 % 160 0% 319 0% 393 0 % 538 0 % 574 0 % 237 0% 433 0% 2 970 2 % 6 736 4%

2 Nb. exp. 782 1 % 488 1 % 616 1 % NS NS NS 595 1 % 512 1 % 797 1 % 3 340 4 % 7 778 9%à STV 85 1 805 0 % 1 209 0 % 1 527 0 % NS NS NS 1 418 0% 1 243 0% 1 930 0% 8110 2 % 18 858 5 %

3 ha SAO 85 469 0 % 520 0 % 504 0 % NS NS NS 539 0 % 1 119 1 % 290 0% 2676 2 % 7 011 4%

3 Nb. exp. 392 0 % 755 1 % 462 1 % 566 1 % 517 1 % 581 1 % 489 1 % 886 1 % 815 1 % 4 473 5 % 9 936 11 %a STV 85 1 511 0% 2 851 1 % 1 804 0 % 2159 1 % 2 072 0 % 2 206 1 % 1 880 0 % 3 431 1 % 3129 1 % 16928 4 % 37 971 9 %

5 ha SAO 85 520 0 % 944 1 % 794 0 % 901 1 % 739 0 % 854 0 % 1 140 1 % 1 087 1 % 990 1 % 6369 4 % 14 338 8%

5 Nb. exp. NS 310 0% 391 0% 474 1 % 480 1 % 462 1 % 469 1 % 704 1 % 801 1 % 2 686 3 % 6 874 8%à STV 85 NS 1 744 0 % 2419 1 % 2 872 1 % 2 801 1 % 2 723 1 % 2 808 1 % 4 224 1 % 4 705 1 % 15 720 4 % 40 529 10%

7 ha SAO 85 NS 652 0 % 1 276 1 % 1 697 1 % 1 363 1 % 1 441 1 % 1 418 1 % 1 339 1 % 2101 1 % 6801 4 % 18273 10%

7 Nb. exp. NS 320 0 % NS 367 0 % NS 593 1 % 783 1 % 811 1 % 1 269 1 % 3 096 4 % 7 651 9 %à STV 85 NS 2 509 1 % NS 3 222 1 % NS 4 932 1 % 6 906 2 % 6 798 2% 10 586 3% 25 544 6 % 64 450 1 5%

10 ha SAO 85 NS 1 059 1 % NS 1 797 1 % NS 3 331 2% 3 482 2 % 1 939 1 % 4 998 3% 12 523 7 % 30 790 17%

10 Nb. exp. NS NS NS NS NS 301 0% NS 334 0% 517 1 % 1 594 2 % 3 369 4%à STV 85 NS NS NS NS NS 3 345 4 % NS 3 646 4% 5 530 1 % 17406 4 % 36 822 9%

12 ha SAO 85 NS NS NS NS NS 2 040 2 % NS 1 787 2% 2 654 1 % 5 396 3 % 15 374 9%

12 Nb. exp. NS NS NS NS NS NS 262 0 % NS 710 1 % 1 646 2 % 3 225 4%à STV 85 NS NS NS NS NS NS 3 462 1 % NS 9 593 2% 22 090 5 % 43 467 10%

15 ha SAO 85 NS NS NS NS NS NS 1 558 1 % NS 3 645 2% 8173 5 % 17 915 10%

15 Nb. exp. NS NS NS NS NS NS 251 0% 395 0% 527 1 % 1 583 2 % 3113 4%à STV 85 NS NS NS NS NS NS 4 208 1 % 6 649 2% 8 899 2% 27 214 7 % 53 174 13%

20 ha SAO 85 NS NS NS NS NS NS 2 314 1 % 2 593 1 % 3 471 2% 12 512 7 % 23 471 13%

20 Nb. exp. NS NS NS NS NS NS . NS 233 0% 359 0% 1 087 1 % 2 063 2%à STV 85 NS NS NS NS NS NS NS 5 688 1 % 8814 2% 26 046 6 % 49 907 12%

30 ha SAO 85 NS NS NS NS NS NS NS 2 901 2% 4 231 2% 10418 6 % 22 490 13%

30 ha Nb. exp. NS NS NS NS NS NS NS NS NS 385 0 % 829 1 %et STV 85 NS NS NS NS NS NS NS NS NS 16 698 4 % 36129 9%

plus SAO 85 NS NS NS NS NS NS NS NS NS 8 015 5 % 16 008 9%

Nb. exp. 7 950 9 % 4 433 5 % 3 718 4 % 3 744 4 % 3 667 4 % 5129 6% 5 228 6 % 5 481 6% 7 979 9% 39 493 4 5 % 86822100%Ensemble STV 85 8 234 2 % 10 944 3 % 12 456 3% 16 042 4% 15 626 4% 26 901 6% 31 974 8 % 40341 10% 61 471 15% 129275 4 6 % 416264 100%

SAO 85 3 826 2 % 4 481 3 % 4 732 3 % 7 909 4 % 6 617 4% 14162 8% 15 896 9% 17101 10% 25 344 14% 77 514 44 % 177582 100%

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 86

-2 1 3 -

Page 216: Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles...CHAPITRE IV - Les exploitations viticoles s'engageant dans un plan de modernisation : évolution en cinq ans de quelques

Annexe 16 : Données structurelles complémentaires et recours à la machine à vendanger selon le mode de commercialisation en 1985.

SCEESCSA/E 277

Taille en vigne 1985

Nombred'exploitation

A

Tauxviticolitémoyen

%

Production moyenne tous vins

(mhl)

Rendement moyen

tous vins (hl/ha)

SAU moyenne 1985 des

exploitations (ha)

STV moyenne en 1985

des exploit, (ha)

Recours à la machine à vendanger

Nomb. d'exp. ayant utilisé

ce moyen

STV récolté par ce moyen

En % STV tot. Superficie (mha)

(1 NS _ NS _ NS _ _0 are b 550 - 31 - 10,0 - -

moins de 8 000 2 243 53 20,2 0,4 NS NS NS1 ha b 26 400 10 766 54 4,8 0,5 350 1,0 0,1

1 ha a 5 050 8 423 57 17,8 1,4 350 5,3 0,4à 2 ha b 15 050 23 1 245 58 6,0 1,4 300 1,8 0,4

2 ha a 4 300 13 664 62 19,6 2,5 600 13,2 1,4à 3 ha b 7 800 25 1 152 62 9,4 2,4 450 4,8 0,9

3 ha a 6 050 20 1 670 71 20,1 4,0 1 300 17,5 4,2à 5 ha b 9 950 40 2 280 62 9,5 3,8 900 6,3 2,4

5 ha a 4 050 30 1 605 68 19,7 5,9 1 500 28,8 6,9à 7 ha b 6 900 51 2 521 65 11,6 5,9 1 150 12,1 4,9

7 ha a 6 050 36 3 795 75 23,5 8,5 2 950 38,6 19,7à 10 ha b 7 650 60 4115 66 13,9 8,3 1 150 10,0 6,4

10 ha a 2100 46 1 751 77 24,2 11,1 1 150 40,7 9,4à 12 ha b 3 350 65 2 616 73 16,7 10,9 700 13,8 5,1

12 ha a 2 500 50 2 737 83 27,0 13,5 1 500 48,2 16,2à 15 ha b 3 250 78 2 935 71 17,2 13,4 800 15,3 6,7

15 h a 2 950 54 3 700 74 31,8 17,2 1 850 50,1 25,5à 20 ha b 3100 77 3 596 70 22,1 17,0 800 17,2 9,1

20 ha a 2 500 62 4419 75 38,5 23,9 1 600 53,8 32,3ò 30 ha b 2 050 77 3 594 75 31,1 23,9 850 26,8 13,4

30 ha a 2 250 76 7 492 65 68,9 52,4 1 650 58,0 68,2et plus b 850 77 2 400 70 56,1 43,2 500 44,7 16,2

46150 35 28 524 71 24,8 8,7 14 550 45,3 184,386 900 48 27 254 68 10,0 4,8 7 950 15,7 65,5

a : Exploitations commercialisant du vin à la propriété Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1986b : Apporteurs totaux en cave coopérative

-214-

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 1 7 Ventilation des exploitations pérennes selon le mode de commercialisant et la taille SA en 1 9 8 5

Taille SAU 85

EXPLOITATIONS COMMERCIALISANT DU VIN A LA PROPRIETE

Nombred'exploitations

STV85mha

prod.84-85

mhl

Taux Viti inférieur à 20 % Taux Viti supérieur à 80 % Taux Viti, moyen

85Nombred'exploitations

STV85(mha)

Nombred'exploitations

STV 85 (mha)

Moins de 5 ha 6 250 9,1 567 550 0,2 2 850 5,7 66%5-15 ha 12 200 65,1 4 073 2 500 2,9 4 150 36,2 54%

15-30 ha 13 950 120,1 8 559 5 400 10,4 2 900 56,4 40%30-50 ha 8 800 98,1 7 450 4 550 12,5 1 050 36,2 29%50-70 ha 2 950 49,2 3 552 1 550 5,6 350 19,5 29%70 et plus 2 050 64,8 4 322 1 000 5,9 300 29,5 32%

Ensemble 44150 406,4 28 524 15 650 37,4 11 600 183,5 35 %

Moins de 5 ha 52 050 71,3 4 415 2 800 ( 5 %) 0,9 ( 1 %) 33 700 (65 %) 53,2 (75 %) 74%5-15 ha 35150 213,9 13 862 5 400 (15%) 5,2 ( 2 %) 16 250 (46%) 141,1 (66%) 64%

15-30 ha 25150 244,5 16 777 8 200 (33 %) 15,1 ( 6 %) 7050 (28 %) 132,0 (54%) 46%30-50 ha 13 550 149,0 10 884 7 250 (54 %) 18,6 (12%) 1 650 (12 %) 569,0 (38 %) 29%50-70 ha 4 350 66,8 4 694 2 550 (59 %) 8,6 (13%) 450 (10 %) 24,0 (36 %) 26%70 et plus 2 800 77,2 5 145 1 650 (59 %) 7,7 (10%) 350 (13%) 337,0 (44 %) 28%

Ensemble 133 050 822,7 55 778 27 850 (21 %) 56,0 ( 7 %) 59500 (45 %) 440,8 (54 %) 41 %

ENSEMBLE DES COMMERCIALISANT DU VIN

Taille SAU 85

APPORT. TOTAUX EN CAVE COOPERATIVE

Nombred'exploitations

STV 85 mha

prod.84-85

mhl

Taux Viti inférieur à 20 % Taux Viti supérieur à 80 % Taux Viti, moyen

85Nombred'exploitations

STV 85 (mha)

Nombred'exploitations

STV 85 (mha)

Moins de 5 ha 45 800 62,2 3 848 2 250 0,7 30 850 47,4 75%5-15 ha 22 950 148,8 9 789 2 900 2,3 12150 104,9 69%

15-30 ha 11 200 124,3 8 218 2 800 4,7 4150 75,7 54%30-50 ha 4 750 50,9 3 434 2 700 6,1 650 20,7 28%50-70 ha 1 400 17,7 1 142 1 000 3,0 NS NS 21 %70 et plus 750 12,4 823 550 1,8 NS NS 16%

Ensemble 86 900 416,3 27 254 12 200 18,7 47 900 257,3 48 %

Moins de 5 ha 64 350 75,9 4 531 8 550 1,3 37 200 55,7 65%5-15 ha 40 800 218,1 13 971 10 500 6,9 16 450 142,1 56%

15-30 ha 31 400 251,7 17116 14 200 18,2 7150 134,2 38%30-50 ha 17 200 151,6 11 053 10 800 19,7 1 650 56,9 23%50-70 ha 5 600 68,1 4 750 3 750 9,1 450 24,4 21 %70 et plus 3 650 78,4 5 239 2 500 8,2 350 34,2 21 %

Ensemble 163 050 843,9 56 660 50 300 63,4 63 250 447,5 33 %

EXPLOITATIONS PERENNES

-2 1 5 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 17bis .- Comparaison des résultats 1979/1980 des apporteurs totaux en cave coopérative selon la tailleSAU

Nom bred 'explo itations

STV mha SAU mhaTaux de v itico lité

STV moyenne par exp lo ita tion

Nom bre d 'exp lo ita tions

d e m o ins de 1 UTA

1979 1985 1979 1985 1979 1985 1979 1985 1979 1985 1 9 7 9 1985

SAU 5 ha 55 100 45 800 73,9 62,2 96,7 82,9 76% 75 % 1,35 1,35 4 6 200 401005 à 15 ha 27 550 22 950 165,3 148,8 253,9 215,7 6 5% 69 % 6,0 6,5 3 550 4050

15 à 30 ha 12 550 11 200 120,8 124,3 261,3 230,2 46 % 54 % 9,6 11,1 350 60030 à 50 ha 4 500 4 750 43,7 50,9 170,1 181,3 26% 28 % 9,7 10,7 N S NS50 à 70 ha 1 350 1 400 12,0 17,7 77,1 84,3 16 % 21 % 8,9 12,6 N S NS70 e t plus 1 000 750 11,4 12,4 121,0 77,5 9 % 16% 11,4 16,5 N S NS

Toutes tran­ches de SAU 102 050 86 900 427,1 416,3 979,7 871,9 43 % 48 % 4,2 4,8 5 0 200 44850

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 1985

Source : Enquête vitico le complémentaire au RGA 79/80 - RGA 79/80

Annexe 18 : Comparaison 7 9 /8 5 de l’em ploi p ar exploitation selon les modes de com m ercialisation du vin

Sources : Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80 Enquête structure des exploitations viticoles 85

Apporteurs to taux Caves particulières

Tranche SAU 79 à 85

1N om bre

d 'exp lo it.

2 3 N égoce Vrac uniquement Taux co nd itionnem ent e l/3

UTATOTU IA IU I

p a r explo it. 1 2 3 1 2 3

Moins de 5 ha7985

55 110 45 772

29 420 20 572

0,530,45

7 332 4 261

4 865 2 953

0,660,69

2 648 1 539

1 7 9 7 1 2 5 7

0,680,82

5-15 ha7985

27 566 22 970

45 198 33 954

1,641,48

10 759 6 823

17 066 9 312

1,591,36

331 5321 5

5 8 5 3 5 9 7 0

1,761,86

15-30 ha7985

12 555 11 221

29 476 24 566

2,352,19

12 261 8 604

26 254 16 897

2,141,96

3 200 2 983

7 4 8 46 5 7 2

2,342,20

30-50 ha7985

4 508 4 741

12 747 12 572

2,83"2,65

6 971 5816

18 778 13 393

2,69"2,30

1 674 1 901

4 8 0 05 5 0 2

2,872,89

50-70 ha

79

85

1 327

1 421

4 342

4 160

3,2732

2,93

1685

2,108

2 038

7 337

5 944

3,4832

2,92

3065

465

457

1 8 2 4

1 7 0 4

3,9233

3,73

6163

70 e t plus7985

987750

4 437 2 952

4,493,94_

1 358 1 163

8314 4 535

6,123,90_

320484

2 2 4 23 0 9 9

7,006,40_

Ensemble 7985

102 053 86 875

125 620 98 776

1,231,14

40 789 28 705

82 614 53 034

2,031,85

11 622 10 579

24 0 0 0 24 104

2,062,28

UTATOT : N om bre to ta l d ’unités de trava il annuel réalisées sur l ’exp lo ita tion quelle que soit leur provenance (Chef d 'exp lo ita tio n , fa m ille du Chef, Salariés tem poraires et permanents, CUMA, Société de Service ...)

1 UTA = 275 ¡ours de trava il par an.

- 2 1 6 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 18 . (suite) - Comparaison 7 9 /8 5 de l’em ploi par exploitation selon les modes de commercialisation du vin

Caves particulières

Tranche SAU 79 à 85

Taux conditionnem ent médian Taux cond itionnem ent 2 /3

1 2 3 1 2 3

moins de 5 ha79 NS NS NS 494 402 0,8185 NS NS NS NS (192) NS NS

5 - 15 ha79 480 1 167 2,43 729 1 955 2,6885 424 1 140 2,69 655 1 726 2,63

1 5 -3 0 ha7985

350391

1 243 1 519

3,553,88

563496

2 409 2 682

4,285,41

30 - 50 ha7985

277247

1 934 1 692

6,98’6,85

79 273 1 983 7,26

50 - 70 ha85 274 2 122 7,74 236

2573 843 3 944

2,2616,2815,35

70 e t plus 791 l,IO

85 . J

Ensemble 79 1 249 4 535 3,63 2 299 10 543 4,5985 1 239 4 900 3,95 1 847 10 214 5,53

UTATOT : Nom bre to ta l d ’unités de tra va il annuel réalisées sur l'e xp lo ita tio n quelle que so it leur provenance (Chef d ’exp lo ita tion , fam ille du Chef, Salariés tem pora ires et permanents, CUMA, Société de Service ...)

1 UTA = 275 ¡ours de tra va il p a r an.Sources .* Enquête viticole complémentaire au RGA 79/80

Enquête structure des exploitations viticoles 85

Annexe 18 bis Données complémentaires 1985 pour les caves particulières et les rapporteurs totaux en c a v e coopérative par région.

Caves particulières

Régions

Nom bre d 'exp lo ita tions dont :Tauxviti

moyen(%)

SAUmoyenne

parexplo it.

(ha)

N om bred 'exp lo it.

de 12 ha et plus de vigne

% Sup. pot. rev.

en VQPRD

N om bred 'exp lo it.

récoltmachine

% Super­fic ie

récolt, machine

Product, moyenne

p ar e xp lo it. 84/85

85/86 hl

Nombred 'explo it.commerc.

vracuniq.

P rod, m oy c o m m erc . v ra c neg.

uniq. 8 4 /8 Í 8 5 /8 6

h lEnsemble

Taux v iti

inf. à 20 %

Taux v iti

sup. à 80 %

Centre 3 850 1 750 450 19% 21,5 200 71 % 1 250 4 3% 227 1 200 1 35Pays-de-la-Loire 7 300 3 450 1 850 19 % 21,4 700 84 % 1 050 2 6% 264 3 400 112Poitou-Charentes 10 750 4 150 650 2 5% 28,4 1 900 0 % 4 700 6 6% 763 10100 7 5 2Aquitaine 8 950 1 850 3 300 51 % 16,9 1 850 93% 2 800 51 % 402 5 350 2 4 9Midi-Pyrénées 5 500 3 450 NS 15% 31,1 450 28% 1 650 4 7% 356 4 750 3 2 4Drôme + Ardèche 550 300 NS 4 0% 15,6 NS 78% NS NS 321 NS N SLang. Rousil. 4 200 NS 2 900 74% 28,5 2 450 34% 1 450 4 0% 1 579 3 400 1 461P.A.C.A. 1 000 NS 550 6 6% 38,4 600 77 % 200 2 6% 1 195 400 1 0 0 3Corse 250 NS NS 58% 33,2 NS 31 % NS NS 1 283 NS N S

Ensemble 42 400 15 100 10100 33 % 24,6 8 300 49 % 13 200 46 % 587 28 700 5 77

Source : Enquête s tructu re e x p lo ita tio n v itico le s 1986.

-217-

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Annexe 18 bis (suite)-Données complémentaires 1985 pour les caves particulières et les rap p orteu rs totauxen cave coopérative par région.

Apporteurs to taux en cave coopérative

SCEESCSA/E 277

Source : Enquête structu re e x p lo ita t io n viticoles 1986.

Régions

N om bre d 'exp lo ita tions don t : Tauxviti

moyen(%)

SAU moy. par

explo ita tion (ha)

Nom bred 'exp lo it.

12 ha de vigne

% Sup. pot. rev.

en VQPRD

N om bred 'exp lo it.

récolt.machine

% S uperfic ie réco lt,

m achine

Product, moyenne

p ar exploit.84/85

85/86 hlEnsemble

Taux viti inoins de 20 °/<

Taux v iti plus de 80 %

Centre 400 200 NS 12 25,8 NS 0,5 NS NS 214Pays-de-la-Loire 350 200 NS 16 22,5 NS 0,9 NS NS 200Poitou-Charentes 900 350 250 13 18,1 NS 0 NS NS 266Aquitaine 6 150 2100 1 400 28 18,0 500 91 1 950 54 241Midi-Pyrénées 4 400 3 250 250 8 30,8 150 27 1 100 47 166Drôme + Ardèche 6 500 2100 1 400 28 12,9 400 54 600 12 201Lang. Rousillon 49 550 1 800 35 900 74 6,9 615 0 32 3 150 12 3/8P.A.C.A. 18 000 2100 8 350 55 8,1 1 750 56 700 7 218Corse 550 NS 300 59 27,8 200 16 200 44 1 180

Ensemble 86 900 12 200 47 900 48 10,0 12 650 42 7 950 16 314

Annexe 19 : Ventilation p ar tranche de production moyenne déclarée tous vins 84 /85 e t 85 /86 des c o m m erc ia ­lisants du vin

Production moyenne 84/85

e xp lo ita tion (hl)

N om bre d 'exp lo ita tions STV 1985

Caveparticu liè re

Apporteursto taux

M ixte EnsembleCave

particu liè reA pporteurs

totauxMixtes Ensemble

M oins de 50 hl 9 250 29 000 NS 38 400 7 431 21 550 NS 29 12650-99 4 250 12 300 NS 16 700 8 099 20 533 NS 29 004

100-199 5 150 12 400 NS 17 800 15 590 36 608 NS 53 053200-299 3 650 7 200 400 11 250 15 898 32 873 2113 50 885300-499 5 300 9 350 450 15 100 34 463 61 727 3 825 100 014500-749 4 450 6 1 0 0 650 11 150 40 006 57 659 8 067 105 732750-999 3 000 3 600 300 6 900 36 409 43 448 4 657 84 514

1 000-1 499 3 100 3 900 650 7 650 48 635 60 573 12 069 121 2771 500-1 999 1 700 1 500 300 3 500 37 798 30 796 5 846 74 4392 000-2 999 1 550 1 250 250 3 050 46 101 39 576 7 513 88 1813 000-4 999 750 300 150 1 200 36 049 11 349 7 745 55 1435 000 hl et plus 250 NS NS 300 25 881 NS NS 31 314

Ensemble 42 400 86 900 3 750 133 050 352 360 416 314 54018 822 692

Production moyenne 84/85

e xp lo ita tion (hl)

Production moyenne 84/85 (mhl) UTA to taux

Caveparticu liè re

Apporteursto taux

M ixtes EnsembleCave

particu liè reApporteurs

totaux Mixtes Ensemble

Moins de 50 hl 232 671 NS 907 11 089 17 979 NS 29 22950-99 313 877 NS 1 208 6 459 8 657 NS 15 482

100-199 745 1 787 NS 2 565 8 260 11 971 NS 20 576200-299 902 1 746 95 2 743 6 162 9 239 806 16 207300-499 2 088 3 666 187 5 940 10 698 15 302 1453 27 453500-749 2 741 3 760 377 6 879 10 090 10511 1 455 22 056750-999 2 637 3 098 268 6 004 7 937 7 245 793 15 975

1 000-1 499 3 697 4 729 813 9 240 9 350 8 727 1 842 19 9191 500-1 999 2 928 2 594 505 6 028 6 362 3 725 680 10 7672 000-2 999 3 703 2 966 628 7 296 6 985 3 843 909 11 7373 000-4 999 2 814 987 627 4 428 5 786 1 198 833 7 8175 000 hl et plus 211 0 NS NS 2 541 3 078 NS NS 3 522

Ensemble 24 910 27 254 3 612 55 779 92 256 98 776 9708 200 740

Source : Enquête structu re des exp lo ita tions v itico les 86.

- 2 1 8 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 2 0 Inventaire des caves particulières p a r région et pour certains départem ents selon le c irc u it commercial en 1985.

Régionsdépartem ents

Au négoce en vrac

uniquement

Taux co nd itio n ­

nement moins de 34 %

Taux cond ition­

nement 34 % et plus

E nsem b le

1 3 400 700 (150) 4 2 5 02 4 905 1 443 159 6 5 0 7LANGUEDOC­ 3 784 178 16 9 7 8ROUSSILLON 4 0 145 120 2 6 55 18,2 36,3 24,8 21 ,4

dont 11 1 000 (100) NS 1 1502 1 535 360 NS 1 9 2 7

AUDE 3 182 41 NS 2 2 54 0 72 NS 995 19,3 52,7 NS 22,4

et 11 1 500 350 NS 1 9002 2 263 640 NS 2 999

HERAULT 3 454 106 NS 5734 0 30 NS 1425 17,8 26,8 NS 19,7

1 400 250 350 1 000PROVENCE- 2 405 224 390 1 119

ALPES-COTES 3 13 10 10 33D’AZUR 4 0 15 327 342

5 19,6 18,5 39,0 25,6dont 1

1 (170) (100) (130) 4002 76 99 272 447

VAR 3 2 6 5 134 0 5 184 1895 10,1 19,3 48,9 24,4

et 11 1(170) (80) (160) 4002 213 50 147 410

VAUCLUSE 3 04 0 3 91 945 1 27,2 18,1 31,3 27,0

1 (70) (110) NS 2502 169 106 NS 320

CORSE 3 24 8 NS 324 0 19 NS 535 30,4 17,1 NS 19,5

1 28 700 10 600 310 0 42 400ENSEMBLE 2 15 185 5 120 2 396 22 701

24 3 1 647 358 77 2 082DEPARTEMENTS4 0 447 1 816 2 263

5 7,0 8,9 18,1 8,3

Régionsdépartem ents

Au négoce en vrac

uniquement

Taux cond ition ­

nement moins de 34 /i

Taux cond ition ­

nement 34 % et plus

Ensemble

12

CENTRE 345

1 200 141

20

2,6

2 250 480

537

4,4

400134

173

7,7

3 850 755

8 110 4,2

1PAYS- 2 DE-LA- 3 LOIRE 4

5

3 400 282

7 0

1,7

2 450 993

27 81

6,1

450243

21828,2

7 300 1 518

36 263 4,2

dont 11

LOIRE- \ATLANTIQUE .4

5

2 650 182

2 0

1,3

1 550 505

743

6,1

300126

186

7,3

4 500 813

10 129 3,4

12

POITOU- 3 CHARENTES 4

5

10 100 6 474

605 0

7,0

650517

451

9,2

NSNSNSNSNS

10 750 6 991

650 1

7,2

12

AQUITAINE 345

5 350 1 234

53 0

5,3

2 100 921

41 122 9,2

1 500 1 218

40 1 001 20,1

8 950 3 373

134 1 123

8,7dont 1

12

GIRONDE 345

4 200 1 011

46 0

5,7

1 550 732 34

103 10,0

1 400 1 147

37 956

20,1

7 150 2 890

117 1 059

9,5

1

MIDI- \PYRENNEES .4

5

4 750 1 519

158 0

4,3

700348

4216

7,1

NSNSNSNSNS

5 500 1 927

207 59

4,8

1DROME 2

plus 3 ARDECHE 4

5

(100)55

10

12,6

35086

110

5,5

NSNSNSNSNS

550170

136

6,3

NB : Sont indiqués ici entre parenthèses des résultats concernant moins de 250 exploitations lorsqu'il s'agit d'ateliers viticoles d ’au moins 10 ha de vigne en moyenne, et q u e l’on comptabilise au moins 100 exploitations ; en effet les coefficients d 'extrapolation ayant servi à quantifier les catégories concernées, sont vraisemblablement relativement peu élevés, et donc le nombre de questionnaires « sources » réelles de l’ information, assez important. Néamoins ces résultats sont à manier avec précaution.

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 861 Nbre d'exploitations2 Vol commerc. to ta l depuis la propriété (vins, moûts ...)3 Vol + distill, (mhl)4 Vol vins sortis conditionnés5 STV moyenne (ha)

- 2 1 9 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 21 Inventaire des « mixtes » p ar région e t pour certains départem ents selon le circuit commercial en 1985

Réglons (% vini. réalisée

en C. Coop.)

Négoce en vrac

uniquementAutres Ensemble

LANGUEDOCROUSSILLON

(32 %)

1 206 1 317

168 0

20,0 1 907

322240

2447

19,3359

1 5281 557

192 47

19,82 226

AUDE

(31 %)

568665

830

19,6961

(114)771212

15,3107

682 742 95 12

18,9 1 068

HERAULT

(29 %)

309363

540

20,0497

(109)103

1016

17,2131

4184666416

19,3628

ENSEMBLE24

DEPARTEMENTS

2 279 1 793

207 0

1 452 444

2940

3 731 2 237

236 40

(33 %) 15,62714

12,5706

14,4 3 420

Régions (% vini. réalisée

en C. Coop.)

Négoce en vrac

uniquementAutres Ensemble

1PAYS 2

DE-LA-LOIRE 3 4

(43 %) 5 6

NSNSNSNSNSNS

29066

25

8,8141

34667

25

7,7150

1

AQUITAINE ^

(32 %) J

6

435139

80

11,5261

427169

664

14,6239

862308

1464

13,0500

GIRONDE

(32 %)

373111

80

11,8224

360156

559

15,8213

733267

1359

13,8437

MIDIPYRENNES

(38 %)

272109

110

8,6193

NSNSNSNSNS

352142

133

8,7241

NB : Sont indiqués ici entre parenthèses des résultats concernant moins de 250 exploitations lorsqu’ il s'ogit d'ateliers viticoles d'au moins 10 ha de vigne en moyenne, et que l'on comptabilise au moins 100 exploitations ; en effet les «efficients d 'extrapolation ayant servi à quantifier les catégories concernées, s o n t vraisemblablement relativement peu élevés, et donc le nombre de questionnaires « sources » réelles de l ’ information, assez important. Néamoins ces résultats sont à manier avec précaution.

Source Enquête structure des exploitations viticoles 861 Nbre d'exploitations2 Vol commerc. total depuis la propriété (vins, moûts ...)3 Vol ^ distill, mhl4 Vol vins commercialisés conditionnés5 STV moyenne (ha)6 Production XTV 84/85 - 85/86 (mhl)

- 2 2 0 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 22.1 Caractéristiques principales des exploitations selon le m ode de commercialisation et l'âg e du chef en 1985

Moins de 35 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 ans e t plus Ensemble

(1) (2) (1) (2) (1) (2) (1) (2) (1) (2) (1) (2 )

Caves particu lières négoce vrac uniquement 2 350

17,2020,13

4 05036,1027,96

8 1 0 053.6029.61

10 35067,7028,38

3 90027,1031,17

28 7002 0 1 ,6 0

2 8 ,3 2

Caves particulièrestaux de conditionnem ent inf. à 33 % 800

10,1070,79

1 50021,5066,34

2 95025,5070,00

4 10027,1069,65

1 25010,5058,78

10 600 9 4 ,6 06 8 ,0 0

Autres caves particulières 2506,80

94,10550

11,7088,90

70011,9091,60

1 15020,3093,40

3505,20

85,303 100

5 6 ,2 09 1 ,4 0

M ixtes négoce vrac uniquement 2503,40

34,67350

6,8029,84

85013,0044,89

70010,3035,21

NSNSNS

2 300 3 5 ,9 03 6 ,6 0

M ixtes autres NSNSNS

NSNSNS

5006,40

77,30600

6,5074,20

NSNSNS

1 450 1 8 ,1 07 5 ,3 0

Ensemble caves particulières 3 40034,1049,89

6 10069,3050,16

11 750 91,0049,03

15 600115,1049,56

5 50042,8044,52

42 4003 5 2 ,4 0

4 8 ,9 5

Ensemble mixtes 3004,20

45,30550

10,3047,50

1 350 19,4055,49

1 30016,4051,20

NS3,302,20

3 750 5 4 ,0 04 9 ,6 0

A pporteurs to taux en caves particulières

6 00043,00

46,7811 250

78,6042,14

19 050105,3042,50

29 000135,8042,15

21 55053,6036,10

86 90041 6 ,3 0

4 1 ,9 0

Ensemble commercialisant du vin en 85 9 700 81,30

48,00 17 900 158,2046,00 32 200 215,70

46,42 45 900 267,3045,90 27 250 96,40

40,59 133 000 8 22 ,704 5 ,4 0

(1) nombre d ’exploitations(2) STV 85 (mha)% de superficie potentiellement revendicable en VQPRD Source : Enquête structure des exploitations viticoles 86

Annexe 22.2 Caractéristiques principales des exploitations selon le m ode de commercialisation et l’â g e du chef en 1985

Moins de 35 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 ans et plus Ensemble

(1) (2) (1) (2) (1) (2) (1) (2) (1) (2) (1) (2)

Caves particu liè res négoce vrac uniquement 7,30 1 438 8,90 3 018 6,60 4 425 6,50 5616 6,90 2 084 7,00

1 6 581 2 8 ,2 0

Caves particu lièrestaux de conditionnement inf. à 33 % 12,60 617 14,30 1 310 8,60 1 658 6,60 1 607 8,40 588 8,90 5 780

3 8 ,1 0

Autres caves particulières 27,20 319 21,30 571 17,00 536 17,70 894 14,90 233 18,10 2 553 7 0 ,4 0

Mixtes négoce vrac uniquem ent 13,60 228 19,40 555 15,30 969 14,70 783 NS NS 15,602 715

5 3 ,4 0

Mixtes autres NS NS NS NS 12,80 291 10,80 332 NS NS 12,50 9005 0 ,1 0

Ensemble caves particulières 10,00 2 374 11,40 4 899 7,70 6 619 7,40 8 117 7,80 2 905 8,302 4 914 3 3 ,8 0

Ensembles mixtes 14,00 269 18,70 748 14,40 1 260 12,60 1 115 NS NS 14,40 3 615 52,30

Apporteurs to taux en caves particu lières

7,20 2 759 7,00 4 891 5,50 6 977 4,70 9 225 2,50 3 401 4,80 2 7 253 48

Ensemble commercialisant du vin en 85 8,40 5 402

38,90 8,80 10 538 42,80 6,70 14 856

37,20 5,80 18 457 40,60 3,50 6 529

51,60 6,20 5 5 782 40,90

(1) STV moyenne/exploitation, en 85 ha(2) Récolte déclarée tous vins (84/85 et 85/86) mhl et taux de viticolité 85 Source ; Enquête structure des exploitations v itico les 86

- 221 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 23 Activité des chefs d’exploitation et mode de commercialisation du vin en 1985

% Totl = % /to ta l ligne

% Tote = % /to ta l colonne

Familles à chef re tra ité

Familles à chef non re tra ité don t les revenus proviennent exclusivement de l'exp lo ita tio n

ag rico le enquêtée

Familles à revenus exté rieu rs à l'exp lo ita tion a g r ic o le enquêtée

Ensemble Ensembledont

chef à temp partie l

Ensemble

C h e f ayant une a c t iv ité extérieure

Ensemble

CAVESPARTICU­

LIERES

N om bre % Totl d 'exp lo it. % Tote

7 90418,6% 25,3 %

25 62060,4 % 37,9 %

313 77,4 %

32,4 %8 885

21,0% 26,0 %

6 2 6914,8% 26,2 %

S.T.V. 85 % Totl mha % Tote

72,3 20.5 %37.5 %

193,755,0 % 47,4 %

29,4 8,3 % 47,6 %

86,224,5 % 39,0 %

6 0 ,5 17,2% 38,4 %

Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/expl. ha

409,1

22,9

317,6

24,4

459,4

20,8

379,7

26,2

379,7

26,1

COOPERA-TEURS

ENAPPORTTOTAL

N om bre % T o tl d 'exp lo it. % Totc

22 54025,9 %

72,140 137

46,2 % 59,4 %

6 2877,2 %

64,9 %24 207

27.9 %70.9 %

16 94119,5 % 70,8 %

S.T.V. 85 % Totl mha % Totc

104,925,2 % 54,4 %

189,745,6 % 46,4 %

27,5 6,6 % 44,6 %

121,8 29,3 % 55,1 %

8 7 ,721,1 % 55,6 %

Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/expl. ha

524,78,9

454,7

10,5

564,47,8

505,0

10,1

535,29,8

AUTRES

COOPERA-TEURS

N om bre % Totl d ’explo it. % To tc

81621,9%

2,61 843

49,4 % 2,7 %

2607,0 % 2,7 %

1 07328,8 %

3,1 %7 19

19,3% 3,0 %

S.T.V. 85 % Totl mha % Totc

15,729,0 %

8,1 %25,3

46,8 % 6,2 %

4,8 8,9 % 7,8 %

13,124,2 %

5,9 %9 ,5

17,6% 6,0 %

Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/expl. ha

6019,232,1

4813,728,6

6518,528,4

5212,223,5

5713.223.2

ENSEMBLE DES

PRODUCT. COMMERC.

DU VIN

N om bre % Totl d 'exp lo it. % Totc

31 26023,5 %

100,0%67 600

50,8 % 100,0%

9 6847,3 %

100,0%34 165

25,7 % 100,0 %

2 3 92918,0 %

100,0 %

S.T.V. 85 % Totl mha % Totc

192,9 23,4 % 100,0%

408,749,7%

100,0 %61,7

7,5 % 100,0%

221,126,9 %

100,0 %1 5 7 ,7

19,2 % 100,0%

Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/exp l. ha

476,2

13,1

376,0

16,3

516,4

12,6

446,5

14,7

466,6

14,4

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 86

- 2 2 2 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Annexe 23 : (suite) Activité des chefs d’exploitation et mode de commercialisation du vin en 1985

Familles à revenus extérieurs à l'e xp lo ita tio n agrico le enquêtéeToutes fam illes

% Totl = %/total ligneChef sans ac tiv ité extérieure viticoles confondues

% Totc = %/total colonneEnsemble

Dont chef à temps com plet

D ont chef à temps partie l

EnsembleDont chef non re tra ité

à temps c o m p le t

Nom bred 'exp lo it.

% Totl % Tote

2 6166,2 %

25,6 %2 026

4 ,8 % 24,9 %

5901,4 %

28,1 %42 409

100,0%31,9%

24 5095 7 ,8 % 3 7 ,1 %

CAVESPARTICU­

LIERE

S.T.V. 85 mha

% Totl % Tote

25,70 7,3 % 40,5 %

18,3 5,2 % 37,8 %

7,4 2,1 % 49,3 %

352,2 100,0% 42,8 %

182,6 5 1 ,8 % 4 6 ,2 %

Taux v itico lité % S TV m o/en /exp l. ha SAU m oy/expl. ha

379,8

26,6

349,0

26,6

4712.526.5

348,3

24,5

307,5

25,0

COOPERA-

N om bred 'exp lo it.

% Totl % Tote

7 2668,4 %

71,0%5 798

6 ,7% 71,3 %

1 4681,7%

69,8 %86 884

100,0% 65,3 %

39 6484 5 ,6 % 6 0 ,0 %

TEURS

EN

S.T.V. 85mha

% Totl % Tote

34,1 8,2 % 53,8 %

26,9 6,5 % 55,6 %

7,2 1,7 % 48,0%

416,4 100,0 % 50,6 %

189,1 4 5 ,4 % 4 7 ,8 %

APPORTTOTAL

Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/expl. ha

444,7

10,8

394,6

11,9

794,96,2

484,8

10,0

434,8

11,1

Nom bred ’explo it.

% Totl % Tote

3549,5 %

3,5310

8,3 % 3,8 %

44 1,2 % 2,1 %

3 732100,0%

2,8 %1 893

5 0 ,7 % 2 ,9 %

AUTRES

COOPERA-

S.T.V. 85 mha

% Totl % Tote

3,6 6.7 %5.7 %

3,2 5,9 % 6,6 %

0,4 0,7 % 2,7 %

54,1 100,0% 6,6 %

23,7 4 3 ,8 % 6 ,0 %

TEURS Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/expl. ha

4210,224,1

4210,324,6

449,1

20,6

5214,527,9

4512,528,0

ENSEMBLEDES

PRODUCT.

N om bred ’explo it.

% Totl % Tote

10 2367 ,7%

100,0%8134

6,1 % 100,0%

2 1021,6%

100,0%133 025

100,0 % 100,0%

66 0504 9 ,7 %

1 0 0 ,0 %

S.T.V. 85 mha

% Totl % Tote

63,4 7 ,7%100,0%

48,4 5 ,9%100,0%

15 1,8%100,0%

822,7100,0

100,0%395,4 4 8 ,1 %

1 0 0 ,0 %

DU VIN Taux v itico lité % STV m oyen/expl. ha SAU m oy/expl. ha

416,2

15,3

376,0

16,0

587,1

12,2

416,2

15,1

366,0

16,8

Source : Enquête structure des exploitations viticoles 86

- 223 -

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SCEESCSA/E 277

Annexe 24 : A ge du chef d 'exploitation et activité du chef et de son conjoint selon le mode de com m ercialisation p ar région en 1985

Exploitations commercialisant du vin au départ de la propriété.

RégionsAge du chef

55-65 ans %

Age du chef d 'exp lo ita tio n 65 ans et plus

%

Age du chef d 'exp lo ita tion

moins de 35 ans %

chefre tra ité

%

% de fam illes à revenu provenant

exclusivement de l'exp lo ita tion

% de fam illes à revenu

extérieur à l 'e x p lo ita tio n

Centre 44,5 14,0 8,0 16,2 63,2 20,6Pays-de-la-Loire 41,7 9,9 8,7 12,6 73,8 13,6Poitou-Charentes 31,9 12,8 7,1 15,9 62,2 21,9Aqu ita ine 38,1 11,6 6,7 9,3 52,7 38,0Midi-Pyrénées 36,3 10,1 12,3 18,5 63,5 18,0Drôme + Ardèches 37,9 NS NS NS 68,4 NSLanguedoc-Roussillon 33,2 16,5 7,1 32,0 41,7 26,3P.A.C.A. 30,5 NS NS 30,3 51,3 18,4Corse IMS NS NS NS ■ NS NS

Ensemble 24 départements 36,7 12,3 8,0 18,9 59,5 21,6

Chefs n o n re tra ité s

Apporteurs to taux en cave coopérative.

RégionsAge du chef

55-65 %

Age du chef

d ’exp lo ita tion 65 ans e t plus

Age du chef d 'exp lo ita tion

moins de 35 ans %

Chefre tra ité

%

% de familles à revenu provenant

exclusivement de l'exp lo ita tion

% de fam illes à revenu

extérieur à l'e xp lo ita tio n

Centre NS NS NS NS 67,5 NSPays-de-la-Loire NS NS NS NS NS NSPoitou-Charentes 40,9 NS NS NS 51,2 28,8A qu ita ine 39,4 17,3 10,4 19,2 58,2 22,6Midi-Pyrénées 31,7 17,6 7,2 17,1 61,5 21,4Drôme + Ardèches 31,4 21,2 11,5 20,9 52,7 26,4Languedoc-Roussillon 33,5 25,6 6,5 26,3 42,3 31,4P.A.C.A. 31,4 ■ 29,1 5,1 31,7 45,8 22,5Corse 40,1 NS NS NS 45,6 NS

Ensemble 24 départements 33,4 24,8 6,9 25,9 46,2 27,9Source ; Enquête structure des exploitations viticoles 86

Chefs non retraités

-2 2 4 -

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ANNEXE DE MÉTHODE

SCEESCSA/E 2 7 7

SOMMAIRE Pages

I - PRESENTATION DU SONDAGE ..................................................................................................................................... 2 2 6

A. Champ géographique couvert par l'enquête ........................................................................................................... 2 2 6

B. Base de sondage utilisée ............................................................................................. 2 2 7

C. Critères de stratification retenus et taux de sondage ............................................................................................ 2 2 7

D. Nombre de questionnaires par zone géograph ique ....................................................................................... 2 2 8

E. Précision de l'évaluation de la superficie viticole à pa rtir des exploitations tirées au sort .................... 2 2 9

II - UTILISATION POSSIBLE DES DONNEES DE L’ENQUETE ............................................................................... 230

A. Quelques particularités de l'enquête « VITI. 1986 » ........................................................................................ 230

B. Précaution d ’emploi des résultats issus de l'enquê te ....................................................................................... 230

C. Intérêt et conséquence de l’appariement du fichier de l ’enquête « VITI. 1986 » avec celui du RGA

1979/1980 ou celui de l'enquête viticole complémentaire à ce RGA ........................................................... 231

III - QUESTIONNAIRE ET Z O N A G E ...................................................................................................................................... 2 3 2

- 225 -

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SCEESCSA/E 277

ANNEXE DE METHODE

L'enquête « Structure des exploitations viticoles 1986 » (Viti. 8 6 ) est un sondage effectué auprès d 'exp lo ita tions qui commercialisaient en 1979 un produit viti-vinicole. On présente ici successivement les caractéristiques princ ipa les de ce sondage et l’utilisation possible des données qui en sont issues.

I - PRESENTATION DU SONDAGE

A - Champ géographique couvert par l'enquête

Pour les raisons indiquées en introduction, les zones viticoles où la production de VQPRD éta it quasi exclusive, n’ont pas été enquêtées. En dehors donc de l’Alsace, de la Bourgogne et de la Champagne, le poids, en terme de superficie viticole, visualisé par la carte ci-contre a été la principale cause de sélection des 24 départements retenus (07 ,11 ,13 ,16 , 17, 2A, 2B, 24, 26, 30, 31, 32, 33,34, 37, 41, 44, 47, 49, 6 6 , 81, 82, 83 et 84).

Sur le plan géographique, l ’enquête « Viti 8 6 » ava it pour but d ’être représentative de la situation v itico le en 1985 pour chacun de ces départements à l’exception de la Corse (2A et 2B) et de l ’ensemble « Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne » pour lesquels on s’est contenté d ’une représentativité globale sur les ensembles ainsi dé fin is .

A l’ inverse, afin de tenir compte de conditions socio-économiques différenciées à des niveaux infra-départementaux, influant sur l’évolution récente du vignoble, un zonage de certains départements a été réalisé. L’enquête « V it i. 8 6 » visait également à représenter la situation v itico le en 1985 de chacune de ces zones définie globalement ci-dessous :

1 - En Poitou-Charentes, 4 zones à cheval sur les départem ents Charente e t C harente -M aritim e :

- la première correspondant aux aires d ’appellations d ’Eau-de-vie de Cognac « G rande Champagne, B orderie et Petite Champagne »,

- la seconde à l’a ire de l ’appella tion « Bois ordinaires »,

- la troisième à l ’aire de l ’appella tion « Fins Bois »,

- et la dernière à l ’a ire de l’appellation « Bons Bois ».

2 - En Languedoc-Roussillon, 2 à 3 zones p a r départem ents :

zone 1 : « Narbonnais »Aude zone 2 : « Corbières-Minervois »

zone 3 : « Ouest Audois »

zone 1 .- « Centre-Gard »G ard zone 2 : « Costières du Gard »

zone 3 : « Côtes du Rhône »

zone 1 : Plaine V itico le et Littoral Hérault zone 2 : A rrière Pays Viticole

zone 3 : « Coteaux »

Pyrénées- zone 1 : « Sud Pyrénées »Orientales zone 2 : « Côtes du Roussillon »

3 - En G ironde, 2 zones infra-départem entales

La première correspondant aux A.O.C. bien valorisés, la seconde au reste du département.

(Les défin itions précises de ces zones sont renvoyées en fin d ’annexe de méthode).

- 226-

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SCEESCSA/E 2 7 7

Superficie en vignepar petite région agricole en 1979 (ha)

Les exploitations agricoles concernées par l'enquête « V iti .8 6 » sont toutes des exploitations qui com m ercialisaient un produit v iti-vinicole au RGA 1979/80 à l’exception de celles pour lesquelles la superficie v itico le to ta le en 1979 é ta it constituée uniquement de pépinières viticoles ou de vignes mères de porte-greffes.

C - Critères de stratification retenus (critères non géographiques)

Ces critères ont été choisis en fonction des objectifs de l'enquête et des connaissances acquises précédemment à sa réalisation en matière de dynamique du potentiel viticole.

La place de l'a te lie r viticole au sein des systèmes de production agricole des exploitations concernées jouant e n la matière un rôle im portant, les deux critères de stratification retenus ont été :

- la ta ille en vigne 1979- appartenance ou non en 1979 à une OTEX viticole.

Q uatre classes de ta ille en vignes ont été retenues, les bornes de ces classes ont varié selon les départements et l'OTEX d'appartenance des exploitations (ici divisées au maximum en trois grandes catégories : OTEX VDT (319), O TEX VQPRD (311), Autres OTEX) pour tenir compte des différentes situations

Ainsi, six grilles de stratification ont été retenues représentant pour les 4 premières 12 strates chacune, et pour les 2 dernières, seulement 8 strates :

Grille 1

311

319

Autres OTEX

15 30 ha

Départements : 2A, 2B, 24, 26, 47,81, 83,84.

2 0 ha

Grille 2

311

319

Autres OTEX

2 0 ha

Département :07

- 227-

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SCEESCSA/E 277

Grille 30 5 15 30 ha

311

319

Autres OTEX

D épartem ent: 11, 30,34,66, (+ les 11 sous zones correspondantes), 13.

Grille 4 0 5 15 30 ha

311

0 2 7 20 ha Départements : 37 ,41 ,44 , 49.

311

Autres OTEX

G rille 5 0 5 15 30 ha

311

2 0 ha

319 + Autres OTEX

Grille 6

Département : 33 et deux sous zones correspondantes.

15 30 ha

311 + 319

2 0 ha

Autres OTEX

Départements : 16, 17, (+ 4 sous zones correspondantes), 31, 32, 82.

Compte tenu du double but poursuivi, recouvrant l’étude de l'évolution des superficies en vignes mais aussi celle des comportements des exploitations agricoles, le nombre de questionnaires tiré dans chaque strate est ici in term édia ire entre celui trouvé avec un taux de sondage uniforme (préoccupation dominante dans ce cas précis : « étude du comportement des exploitations ») et celui trouvé en appliquant une répartition proportionnelle à la superfic ie en vigne de la strate (préccupation dominante dans ce second cas : « représentation de la superficie viticole »).

Plus précisément, pour 250 questionnaires sur une zone géographique donnée (1), si Nh est le nombre d ’exploitations de la strate h et Sh la superficie en vigne de la strate h,

n i h = 250 x Nh (taux de sondage uniforme)7 . Nh h

n2h = 250 x Sh (nombre proportionnel à la surface en vigne)7. Sh h

on a retenu : nh = r ilh + n2 h (nombre de questionnaires affecté 2 dans l'enq. « V iti .8 6 » à la strate h)

D - Nom bre de questionnaires par zone géographique

Le tableau page suivante récapitule le nombre de questionnaires initialement prévu par ensemble géographique, soit un to ta l de 7 696. En réalité, compte tenu du nombre d ’exploitations « filles » enquêtées (voir plus loin) ce sont 7 970 questionnaires qui, in fine, auront été remplis pour l’enquête « V iti .8 6 ».

(1) On sait empiriquement que, souf exception, pour représenter avec une approximation convenable un département ou une région, il faut en matière agricole autour d e 250 questionnaires.

-228 -

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SCEESCSA/E 2 7 7

Nombre de questionnaires par zone géographique

Régions DépartementsZones infra ou

trans départem entales

Centre 499Indre-et-Loire 249 -

Loir-et-Cher 250 -

Pays-de-Loire 500Loire-A tlantique 250 -

Maine-et-Loire 250 -

Poitou-Charentes 606

Charente 200 zone 1 : 154 zone 2 : 149

Charente-M aritim e 406zone 3 : 152 zone 4 : 151

Dordogne 249 -

Aquitaine 949 Gironde 450 zone 1 : 191, zone 2 : 259

Lot-et-Garonne 250 -

Gers 249

Midi-Pyrénées 479Tarn 250 -

Hte-Garonne (75) Tarn-et-Garonne (175)

250 -

Drôme et Ardèche 500 Drôme 250 -

Ardèche 250 -

Aude 900 znl : 249, zn2 : 400, zn3 : 251

Languedoc- 2893G ard 747 zn l : 350, zn2 : 199,zn3 : 198

Roussillon Hérault 946 znl : 5 9 6 ,zn2 : 51,zn3 : 300

Pyrénées-Orientales 300 zone 1 : 197, zone 2 : 103

Bouches-du-Rhône 250 -

P.A.C.A. 750 Var 250 -

Vaucluse 250 -

Corse 250Corse du Sud (60) Hte Corse (190)

250 -

E • Précision de l’évolution de la superficie viticole à partir des exploitations tirées au sort

Cette précision a été calculée, pour chaque zone étudiée, dans un prem ier temps à pa rtir des données de la base RGA 1979/80 en terme de coefficient de variation.

G ironde

Languedoc11

30

07 ; 1,5% 41 : 1,4%13 : 2,7% 44 : 1,6 %

2A+2B : 1,7 % 47 : 1,5%24 : 1,5% 49 : 1,9 %26 : 1,9% 81 : 1 ,6 %32 : 1,9% 83 : 3,2 %

31+82 : 1,5% 84 : 2,1 %37 : 1,5 %

zone 1 : 2,3 % Poitou-Charentes zone 1 :1 ,8 %zone 2 : 2 ,1 % zone 2 : 2,7 %

zone 3 : 2,0 %zone 4 : 1,7 %

zone 1 : 2,5 % 34 zone 1 : 1,7 %zone 2 : 1,7 % zone 2 : 4,6 %zone 3 : 1,8 % zone 3 : 2,0 %

zone 1 : 3,2 % 6 6 zone 1 : 2 , 6 %zone 2 : 2 , 0 % zone 2 : 2 , 8 %zone 3 : 1,6 %

- 2 2 9 -

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Une simulation réalisée sur le fichier concentration 70-75 a montré qu’on pouvait s’attendre à une m u ltip lica tion par deux de l’erreur aléatoire en 5 ans (pour la m éthodologie se reporter à la série S - n° 10 - Nov. 84).

Sous réserve d'une évolution comparable entre 1980 et 1986, il faut donc m ultip lie r les chiffres ci-dessus par un coefficient deux pour avoir un ordre de grandeur de la précision de l'enquête (au niveau de l ’estimation de la superficie en vigne).

SCEESCSA/E 277

Mais, il faut tenir compte du vieil l issement de la base RGA 1979/80.

Il - UTILISATION POSSIBLE DES DONNEES DE L’ENQUETE

A - Quelques particularités de l’enquête « Viti. 86 »

Les exploitations enquêtées ont donc été tirées au sort de manière « stratifiée » parmi les explo itations commercialisant un produit viti-vinicole en 1979.

Pour éviter une perte d ’inform ation, particulièrem ent en matière de superficies, ont également é té enquêtées, comme cela se pratique traditionnellem ent, les exploitations créées entre 1979 et 1985 à pa rtir de terres libérées par d ’autres exploitations existantes en 1979.

Mais cette enquête présente la particu larité de contenir également des informations sur les exp lo ita tions viticoles ayant disparu en tant qu’exploitations agricoles entre 1979 et 1985.

Ceci s'est avéré nécessaire pour, par exemple, tenter d ’évaluer l'im pact de la prime d ’arrachage dans certainsprocessus d ’abandon de l’activité agricole.

C’est pourquoi, il est utile de distinguer les quatre modalités d ’évolution de la situation des exp lo ita tions agricoles entre les deux enquêtes viticoles 1979 et 1985 :

• les exploitations viticoles ayant disparu en tant qu’exploitations agricoles entre 1979 et 1985 (qualifiées deDISPARUES),

• les exploitations viticoles de 1979 retrouvées en tan t qu’exploitations agricoles en 1985 (même loca lisa tion du siège de l’exploitation) (PERENNES),

• les exploitations créées entre 1979 et 1985 à pa rtir des terres libérées par d ’autres exploitations existantes en 1979 (FILLES),

• les exploitations n’ayant pas de chef au moment du passage de l’enquêteur (VACANTES).

Une cinquième modalité est théoriquement envisageable : les exploitations créées entre 1979 et 1985 à partir de terres n’appartenant pas préalablement à une ou plusieurs exploitations agricoles « mères ». C’est ce que l ’on dénomme traditionnellem ent « Nouvelles ex nihilo ». Mais ce phénomène n’a que très peu de conséquence en v iticu ltu re . C’est pourquoi, il n’a pas été pratiqué une remise à jour de la base de sondage. Ceci revient à considérer que le seul suivi des « filles » suffisait à rendre compte de l ’apparition de nouvelles exploitations viticoles sur la période.

B - Précaution d ’emploi des résultats issus de l’enquête

Il est im portant de préciser la va lid ité de certaines données tirées de l’enquête : car, si l’ in terpréta tion de données concernant un nombre réduit d ’exploitations ne pose aucun problème spécifique lorsque l’on exploite un recensement (hormis ceux liés au secret statistique), il n’en va pas de même lorsqu'on tra ite les informations issues d’une enquête par sondage.

En effet, en deçà d'un certain nombre de questionnaires concernant une catégorie d ’exploitations particu lières, un problème de représentativité se pose. Ce problème est d ’autant plus important, compte tenu des critères retenus pour la stratification de l'échantillon, que l'on s'adresse à une catégorie d ’exploitations de faibles tailles en v ig n e et/ou non spécialisées en viticulture.

C ’est pourquoi, il faudra accorder une attention particulière dans les chapitres aux catégories d 'exp lo ita tions correspondant à moins de 15 questionnaires, soit, en moyenne, à moins de 350 exploitations (valeur extrapo lée), pour vérifier si cela est possible, que la catégorie ainsi quantifiée correspond à des exploitations de grande ta i l le .

Dans le cas où cette vérification ne serait pas possible, l'inform ation peut néanmoins être qua lita tivem ent intéressante mais sans que l ’on puisse lui a ttribuer systématiquement un caractère de représentativité d e la catégorie d 'exp lo ita tion décrite.

- 230 -

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CSA/E 2 7 7

Dans tous les cas de figure, en deçà de 150 exploitations extrapolées (soit en moyenne moins de 7 questionnaires), l'inform ation sera considérée comme non significative et remplacée par l'ind ication « N.S. ».

C - Intérêt et conséquence de l’appanem ent du fichier de l’enquête « Viti. 86 » avec celu i du RGA 79 /80 ou celui de l’enquête viticole complémentaire à ce RGA (« Viti. 80 »)

Comme précisé en introduction, l ’utilisation du logiciel ARISTIDEO) o ffra it aux auteurs des différents chap itres la possibilité de procéder à des opérations d ’appariement de fichiers de manière simple. C'est pourquoi, afin, par exem ple , d ’éclairer la situation initiale des exploitations ayant en 1985 un pro fil particu lier ou pour tr ie r les exploitations a y a n t eu sur la période 79/85 des évolutions comparables, cette possibilité riche d ’enseignements sur le plan de l'ana lyse a souvent été utilisée.

Il est néanmoins utile de préciser que, par défin ition même, cette opération a pour conséquence d’exclure les exploitations filles et de ne raisonner que sur l’ensemble des disparues, des pérennes et des vacantes (soit sur 180515 exploitations au lieu de 185141). En effet, ce sont les trois catégories de « devenir » pour lesquelles les exp lo ita tions concernées sont présentes à la fois sur le fichier de 1979 utilisé et sur celui de l'enquête « V iti. 85 » avec le même num éro d ’identification, condition nécessaire pour que l'appariem ent s’effectue.

(1 ) Logiciel d'élaboration de tableaux statistiques à la demande, sur champ géographique et logique donné, mis en œuvre par la Sous-direction de l'Informatique du M in is tère de l'Agriculture et le S.C.E.E.S.

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ZONAGE POITOU-CHARENTE

SCEESCSA/E 277

ZONE 1 Appellations « Grande Champagne », « Borderies », « Petite Champagne ».

D épartem ent 16 :

• Cantons n° 27n° 06 moins communes 014 - 040 - 062 - 074 - 301.

+ Communes n° 050 - 057 - 089 -129 -152 - 204 - 217 - 386 - 417 - 096 - 097 -102 -169 - 193 - 330 - 355 -013 - 018 - 045 - 056 - 090 - 159 - 175 - 233 - 247 - 297.

D épartem ent 17

• Cantons n° 02 moins communes n° 357 - 364.n° 20 moins communes n° 027 - 039 -159 - 220 - 227 - 283 - 354.

+ Communes n° 072 - 100 - 082 -108 - 197 - 233 - 238 - 295 - 339 - 363 - 371.

ZONE 2 Appellations « Bois ordinaires »

D é p a rte m en t 17 : (uniquement)

• Cantons n° 0 1 - 03 -06 - 1 0 - 2 1 - 2 2 - 24 - 25 - 26 - 30 - 31 - 39 - 40 - 42 - 43 - 96 - 97 - 98 . n° 07 moins communes 182 - 303 - 439. n° 13 moins communes 091 - 218. n° 14 moins commune 185.n° 32 moins communes 134 - 154 - 280 - 285 - 387 - 431. n° 37 moins commune 221.n° 38 moins communes 087 - 254 - 294 - 356 - 448 - 450.

+ Communes n° 053 - 085.

ZO NE 3 Appellation « Fins Bois »

D épartem ent 16 :

• Cantons n° 07 - 16 - 17 - 23 - 25 - 30 - 31.n° 01 moins commune 042.n° 13 moins communes 097 - 355.n° 28 moins communes 103 - 125 -162 - 285 - 368 - 047.

+ Communes n° 004 - 014 - 015 - 061 -062 - 069 - 074- 1 0 5 -1 1 8 -1 2 0 - 141 - 1 4 6 -168 - 173 - 179- 191 -196 - 246 - 272 - 276 - 301 - 314 - 326 - 351 - 352 - 361 - 374 - 402 - 414.

Départem ent 17 :

• Cantons n° 15 - 28 - 34.n° 05 moins communes 072 - 100 - 141. n° 16 moins communes 129 - 263 - 417 - 430;

+ Communes n° 011 - 022 - 027 - 039 - 044-101 -105-111 -1 1 5 -1 2 5 -1 2 8 -1 3 8 -1 5 0 -1 5 7 - 1 5 9 -1 6 5 -1 7 7 - 179-181 -191 -1 8 7 -2 0 4 -2 0 6 -2 1 0 -2 1 5 -2 2 0 -2 2 6 -2 4 9 -2 5 0 -2 7 0 -2 5 7 -2 7 1 -2 8 3 -2 8 8 - 289 - 325 - 328 - 343 - 347 - 350 - 354 - 357 - 367 - 383 - 422 - 435 - 436 - 441 - 444 - 459 - 473.

ZO N E 4 A p p ella tion « Bons Bois »

D é p a rte m e n t 16 :

• Cantons n° 04 - 08 - 10n° 05 moins communes 105 - 179 - 276n° 18 moins communes 068 - 069 - 141 -173 -191 -196 - 206 - 272 - 307 - 326 - 377 - 396 - 414.n° 19 moins communes 124 - 135 - 223 - 250 - 353 - 421.n° 21 moins communes 004 - 246 -118 - 314.n° 22 moins communes 061 - 168 - 209 - 281 - 379 - 406 - 425.

+ Communes n° 005-040-042- 047-052 -055-089-103-110-117-125-162-190-273-285 - 306 -323 -336 - 368 - 373 - 391 - 400 - 409 - 410 - 422 - 423.

-2 3 2 -

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SCEESCSA/E 277

• Cantons n° 17 - 18 -19n° 04 moins communes 101 - 105 - 177 - 206 - 257 - 268 - 271 - 358 - 367 - 383 - 422 - 473. n° 08 moins commune 392. n° 09 moins communes 044 - 441 - 469 - 479. n° 12 moins communes 043 - 327 - 401.n° 27 moins communes 108 - 111 - 210 - 250 - 325 - 328 - 332 - 343.n° 29 moins communes 022 - 125 - 150 - 165 - 226 - 288 - 347 - 350 - 459.n° 32 moins communes 045 - 171 - 284 - 302 - 330 - 389 - 408 - 453 - 455.n° 33 moins communes 011 - 053 - 085 - 157 -181 - 436.n° 36 moins communes 278 - 393.n° 38 moins communes 012 - 103 - 292 - 321 - 352.

+ Communes n° 002 - 096 -102 -129 -148 -163 -185 - 221 - 227 - 243 - 262 - 263 - 275 - 393 -417 - 430 - 4 4 2 - 468 - 476 - 479.

Département 17 :

ZONAGE GIRONDE

ZO NE 1 : Définie par P.R.A. (petite région agricole) ; PRA = (114,115,116,126,128,129) + canton de Bourg (PRA 117, canton 15).

ZONE 2 : Le reste du département.

ZONAGE LANGUEDOC-ROUSSILLON

Ce zonage communal est représenté p ar les cartes ci-après.

Enquête viticole 1985Stratification communale Aude

-233

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SCEESCSA/E 277

Enquête viticole 1985Stratification communale Gard

Enquête viticole 1985Stratification communale Hérault

-234-

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Enquête viticole 1985Stratification communale Pyrénées-Orientales

SCEESCSA/E 277

-235

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MINISTÈRE DE L'AGRICULTUREVisa n° 86 X 0 2 9 Ag du m in is tre de l'A g ricu ltu re et du m in is tre de l'Économ ie, des Finances et du Budget (INSEE) valable du 1 5 -1 2 -1 9 8 5 au 3 1 -5 -1 9 8 6 . Enquête s ta tis tique obliga to ire (lot n ° 51-711 du 7 ju in 1951 m odifiée sur l'ob liga tion , la coord ina tion et le secret en matière de s ta tis tiques); q ue s tion ­naire con fiden tie l destiné uniquem ent aux services de s ta tis tique agricole du m in is tè re de l'A g ricu ltu re .Tout défaut de réponse ou tou te réponse sciemment inexacte peut entraîner l'app lica tion d ’une amende adm inistrative .La loi n° 7 8 -1 7 du 6 janvier 1978, relative à l'in fo rm atique , aux fich iers eî aux libertés s 'app lique aux réponses fa ites à la présente enauête. Elle garan tit aux personnes concernées un d ro it d 'accès e t de rectifica tion pour les données recueillies. Ce d ro it peut être exercé auprès du Service centra l des enquêtes e t études statistiques, 4 , avenue de Saint-M andè, 7 5 5 7 0 PARIS CEDEX 12.

ENQUETE SUR LES STRUCTURES DES EXPLOITATIONS VITICOLES

Nom de l'enquêteur :

Date de l'enquête : ..

r TE L02jlTél. I I I I I I l I I Code postal I I I I I I

Adresse de l'exploitant :

I____________________________________________________ IN o m - P rénom {s) % N ° rue - Rue - L ie u -d it #

I____________________________________________________ IC om m une # Bureau d is tr ib u te u r

Identifiant :

I I I I I I I i i I I i i i I I I I TE LOIRégion Départ. C om m une N ° d 'o rd re Fille

n

L

j uM ère S tra te Lettre

1 9 1 i I U UDate mise à j. Pos. RGA Group.

(ne pas o u b lie r les sym bo les sé pa ra tifs $

Je n tre les d if fé re n ts é lém en ts de l'adresse) J

I i I UAnn. naiss. Sexe

I i i I ij T o ta l v ignes

i i i I i IS AU ha a

I I I I ■ 1V in s de ta b le a

Sal. Perm. OTEX

J(En cas de modification sur une étiquette, entourer la rubrique concernée)

A.1. ENQUÊTER LA BONNE EXPLOITATION

1. L'adresse désigne une personne physique : celle-ci est-elle toujours chef d'une exploitation agricole individuelle?

1 bis. L'adresse désigne une personne morale : celle-ci a-t-elle toujours une activité agricole?

□ OUI — ► aller à 2.

□ NON - Elle n'est plus chef d'exploitation (ou elle n'a plus d'activité agricole) — ► aller à 3.

□ NON - L'exploitation est entrée dans un groupement depuis la date de mise à jour— ► rem plir obligatoirement les tableaux 4 et 5, page suivante.

2. L'exploitation mise en valeur par la personne physique ou morale identifiée correspond-elle à celle décrite sur les étiquettes (orientation, dimension) ?

□ OUI — ► aller à 4, page suivante.

□ NON — ► aller à 3.

3. L'exploitation décrite sur les étiquettes existe-t-elle encore?

D OUI — ► Qui est le nouveau chef de l'exploitation décrite?.....................................................................................................Reprendre l'entretien avec le nouveau chef à la question 2.Corriger adresse, sexe, année de naissance sur les étiquettes - Passer à la question 4.

D NON — ► Bien vérifier les seuils de défin ition d'une exploitation agricole.Si aucun n'est atteint, l'exploitation est disparue. Chiffrer 0 à Pos. RGA sur l'étiquette e t répondre obligatoirem ent aux questions de la page suivante : 4, 5, 6 et 7.

OBSERVATIONS

IN 5 039137 T 25 -2 3 7 -

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A.2. RECHERCHER LES EXPLOITATIONS - FILLES

4. L'exploitation décrite sur les étiquettes a-t-elle cédé des terres ou des bâtiments depuis la date de mise à jour ?(même compensé par des apports - y compris par entrée dans un groupement)

□ NON -► aller à 6

□ OUI —*■ remplir le tableau ci-dessous

Nom et adresse des exploitations ayant repris des terres ou des bâtim ents cédés par l'exp lo itation décrite

Identifian t (en bureau)

Surfaces reprises ha a

Bâtim ents O U I - N O N

S igna le r éve n tue lle m en t su r une ligne la d e s tin a tio n non a g rico le de te rres e t de b â tim e n ts cédés

5. Les exploitations détectées au tableau ci-dessus existaient-elles toutes à la date de mise à jour ?

□ OUI —► il n'y a pas de fille —> aller à 6

D NON —> pour celles qui n'existaient pas à cette date, décrire dans le tableau ci-dessous l'origine de leurs terres et bâtiments (y compris les entrées dans un groupement)

Nom et adresse des exp lo ita tions (autres que celle décrite) ayant cédé des terres ou des bâtim ents à l'exploitation nouvelle d étectée

Identifian t (en bureau)

Surfaces cédées ha a

Bâtim ents O U I - N O N

Si l'apport de l'exploitation décrite sur les étiquettes est majoritaire (majorité relative) dans la constitution d'une exploi­tation nouvelle détectée, celle-ci est une fille. Il faut l'enquêter (voir instructions).Si l'apport n'est majoritaire pour aucune exploitation nouvelle, il n 'y a pas de fille.Dans les deux cas, poursuivre le questionnaire pour l'exploitation décrite.Dans le cas d 'un groupement nouveau, voir les instructions.

Suite T E l_OU ----------

A 3. POSITION DE L’EXPLOITATION

D elle est dans la liste échantillon = 1 ....................................... |6. L'exploitation est enquêtée parce que ,—. „, U elle est detectee comme fille au moment de I enquete = 2 ____ |_____

7. Y a-t-il eu des surfaces en vignes (y compris jeunes plantations) cultivées pendant la campagne 1984-1985 ?OUI = 1 NON = 0 .................................................................................. |_____

Si NON, s'agit-il d 'une suspension temporaire de l'activité viticole?

OUI = 1 NON = 0 .................................................................................. I_____

Si OUI, y a-t-il une1 réduction temporaire de l'activité viticole pendant la campagne 1 9 8 4 -1 9 8 5 ?

OUI = 1 NON (aucune réduction ou réduction définitive) = 0. |_____

B. LE CHEF D'EXPLOITATION

Le chef d'exploitation exploite-t-il ?

Pour son propre compté = 1 ; pour le compte d'une autre personne physique = 2; d 'un GAEC père-fils = 3 ; d 'unautre GAEC = 4; autre situation = 5 .............................................................................................................. |_____

Contrôle en bureau :TE 02 TE 04 TE 05 TE 06 TE 07

(p résence = 1, absence = 0) (nom bre de lots) (n om bre de lots) (nom bre de ru b riqu es) (p résen ce = 1, absence = 0

-238-

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C. U T IL ISA T IO N DU SO L A U C O U R S DE LA C A M P A G N E 1 9 8 4 -1 9 8 5

1. V igne s :

iA.O.C...........................................................................

dont b lan c ..........................................................

V.D.Q.S........................................................................

V ins de C o g n a c ...........................................................

V ins de table...............................................................

dont b lanc..........................................................

Raisin de tab le ............................................................................................

Sous-total V ignes à raisin.............................................................................

dont palissées......................................................................................

Pépinières viticoles — Vignes mères de porte-greffes......................................

Superficie viticole cultivée tota le ...................................................................

2. Autre s surfaces : Céréales (non compris semences sou s contrat)..............

Oléagineux (non compris semences sous contrat)...........

Autres cuit, indus., lég. secs, plantes sarclées (n.c. sem. sous contrat) ..

Semences sous contrat (y c. céréales, oléagineux, lég. secs)..............

Jachères (y c. jachères de vignes) ................................

Légumes de plein c h a m p .............................................

Maraîchage..................................................................

Cultures florales...........................................................

Vergers six e spèces.....................................................

Autres cultures permanentes.........................................

Cultures fourragères (n.c. semences sous contrat), S T ___

Superficie agricole utilisée 3. Rubriques régionales :

D. CHEPTELEffectif présent le jour du passage de l'enquêteur :

Bovins............................................................................................................

Brebis m ères...............................................................................................

C hèvres........................................................................................................

E. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES VITICOLES1. Techniques culturales :

Désherbage chimique to ta l ..........................................................................

Désherbage chimique sur le ra n g .............................................................Enherbement to ta l...........................................................................................

2. Superficie vendangée à la machine :Machine en propriété ou copropriété........................................................Machine en C.U.M.A., entraide ...................................................................

Machine d 'en trep rise .....................................................................................

3. Mode de faire-valoir des surfaces en vigne :Faire-valoir d ire c t.............................................................................................

Fermage..............................................................................................................

Métayage............................................................................................................

OBSERVATIONS

TE I 0 3 I

Code Hectares Ares

01 i i I02 i i i

03 i i I04 i i I05 i i I

07 I I I08 i i i

10 1 1

12 i 1 113 i i i14 i i i15 i i i16 i 1 i17 i 1 i18 i 1 i19 i 1 120 i 1 121 i 1 122 i i 1

23

24 i 1 125 ! 1 126 1 1 127 1 1 1

Code Têtes

28 1 1 1 129 1 1 1 130 1 1 1 1

Code Hectares Ares

31 I I I32 I I I33 I I I

34 i i i35 i i i36 I I i

37 i i i38 i i i39 I I i

-239-

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MOUVEMENTS DU VIGNOBUE entre le 1er septembre 1979 et le 31 août 1985

F. SORTIES : arrachages, vignes transmises par donation ou succession, vendues, mises en bail, abandon de bail.

Parcelle ou lieu-dit

(en clair)

Numérod'ordre

Année de la sortie

Type de

sortie (code 1)

Superficie

hectares ares

Cépage

En clair Code

Annéede

plan­tation

Vocation (code 2)

Schéma directeur Oui : 1 Non : 0

Écartement en cm

Prime d'arra­chage

(code 3)

Devede:

droide

planta(code

01 I I , I I I i i i 1 I I

02 I l i l i I , i ■ 1 I 1

03 I l i l i 1 i . i 1 1 1

04 I l i l i I i i i 1 1 1

05 I l i l i 1 i i i 1 1 1

06 I l i l i I i i i 1 1 1

07 I l i l i 1 , , i 1 1 1

08 I l i l i 1 i , i 1 1 1

09 I l i l i 1 i i i 1 1 1

10 I . . I . I i i i 1 1 1

11 1 l i l i I i i i 1 1 1

12 __1 l i l i 1 . . . 1 1 1

G. ENTRÉES : plantations et replantations, vignes reçues par donation ou héritage, achetées, prises ou reprises en bail.

Parcelle ou lieu-dit

(en clair)

Numérod'ordre

Annéede

l’entrée

Type d'entrée (code 7)

Superficie

hectares ares

Cépage

En clair Code

Annéede

plan­tation

Vocation (code 2)

Schéma directeur Oui : 1 Non : 0

Origine du

foncier (code 8(

Origine des

droits de plan­

tation (code 9)

Écarte mi en crr

01 I l i l i I i i i I I I

02 I . , I l I i i i I 1 1

03 I l i l i I i i i I 1 1

04 I l i l i I i i i I

05 I l i l i I i i i I

06 I , , I I I i i i I

07 I l i l i I i i i I 1

08 I , I I I I i i i I 1

09 I l i l i I i i i I 1

10 I l i l i I i i i I 1

11 I l i l i I . . . I 1

12 ___ I___ l i l i I i i i I 1

Si plus de 12 sorties ou de 12 entrées, remplir une feuille supplémentaire. Nombre de feuilles supplémentain

- 240 -

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TE I 04 [

CODE 1 - TYPE DE SORTIE :

Arrachage = 1 Transmission par donation ou succession = 2 Vente = 3 Mise en bail viticole = 4 Abandon de bail viticole = 5.

CODE 2 - VOCATION DE LA VIGNE (sortie et entrée) :

AOC = 1 VDQS = 2 Vin de Cognac = 3 Vin de table = 4 Raisin de ta b le = 5 Matériel de reproduction = 6.

CODE 3 - PRIME D'ARRACHAGE :

Si arrachage : Aucune prime = 0 Prime d'abandon définitif = 1 Prime d'abandon temporaire sans prime de restructuration = 3 Prime d'abandon temporaire avec prime de restructuration = 4 Sans objet (pas d'arrachage) = 9.

CODE 4 - DEVENIR DES DROITS DE PLANTATION :

Perdus = 1 Utilisés sur l'exploitation = 2 Vendus ou transférés à une autre exploitation = 3 Conservés = 4 Sans objet = 9.

CODE 5 - DEVENIR DU FONCIER :

Toujours sur l'exploitation = 1 Transmis par donation ou succession = 2 Vendu = 3 Donné en bail = 4 Abandon de bail = 5.

CODE 6 - UTILISATION DU SOL EN 1985 :

Usage non agricole = 0 Vigne = 1 Jachère de vigne = 2 Cultures fruitières (y compris petits fruits) = 3 Cultures légumières (plein champ et maraîchage) = 4 Céréales = 5 Oléagineux = 6 Semences sous contrat = 7 Autres = 8 Ne sait pas = 9.

TE I 05 ICODE 7 - TYPE D'ENTREE :

Plantation ou replantation = 1 Reçue par donation ou héritage = 2 Achat planté = 3 Prise en bail = 4 Récupération de bail = 5.

CODE 8 - ORIGINE DU FONCIER :

Déjà sur l'exploitation = 1 Reçu par donation ou héritage = 2 Acheté = 3 Pris en bail = 4 Récupération de bail = 5.

CODE 9 - ORIGINE DES DROITS DE PLANTATION:

Si plantation ou replantation : Après arrachage non primé = 1 Après arrachage primé = 2 Acheté! avec le terrain = 3 Données = 4 Acquis seuls sur le marché = 5 Nouveaux'droits gratuits = 6 Sans objet (pas de plantation ni de replantation) = 9.

ilastique Oui : 1 lion : 0

Palis­sage

Oui : 1 Non : 0

Devenir du

foncier [code 5)

Utili­sation du sol

en 1985 (code 6)

CODES

-241 -

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INTENTIONS POUR LES DEUX CAMPAGNES A VENIR TE 1 06

(Superficies en hectares et ares)VQPRD Autres pour la cuve Raisins de table

1. Intentions de plantation e t de replantation.ha

■ l o i l i i la ha

i I | 0 2 [ , | | i l 1 03 |ha (

i i l i i

2. Intentions d'arrachage :

— d é fin it i f ............................................................... -----1 ° 4 1 i i I i I 1 0 5 1 , , | i 1 1 0 6 | ....................

— en vue de rep lan ta tion ................................... ---- 107 | , | | i I I 0 8 | , | | 1 1 1 .091 i i l i

— ensem b le ........................................................... — 1 1 0 1 , , | i I I 1 1 I i i I . 1 1 1 2 ] i i l i

RÉCOLTES

1. Vin (y compris moûts et vendanges fraîches convertis en hl) : Superficie

1984Récolte Superficie

1985Récolte

A O C ..........................................................................ha

1 3 1 | | | I I 1 4 I , I ,hl ha

i 1 1 1 5 1 , , | i l I 1 6 |h

I I I I 1

VDQS........................................................................ 1 7 | , , | I I 1 8 | , , , i 1 1 1 9 1 i i 1 i l 1 2 0 | I I I I 1

Vin apte à la production de c o g n a c ................. 2 1 I i i I I I 2 2 I , , , i 1 1 2 3 1 , , | , 1 1 241 1 I I I 1

Vin de pays............................................................. 2 5 1 , , | I I 2 6 1 , , i i 1 1 2 7 1 , , | i l 1 2 8 | I I i i 1

Autre vin de ta b le .................................................. 2 9 1 , i | I I 3 0 | i i i i 1 1 3 1 | , , | i l 1 3 2 | 1 I I I 1

Ensemble v in ........................................................... 3 3 1 i i | I I 3 4 1 i i i i 1 1 3 5 1 , , | i l 1 3 6 | i i i i 1

Dont : provenant de vignes à raisin de ta b le .. ....... I 3 7 1 i i i 1 3 8 | 1 1 1 1 1

2. Raisin de table (quintaux) récolté pour le ha a qf r u it ............................................................................ | 3 9 | i i | i | | 4 0 | | | | | | [4 1 _l

ha

I I I L42 j_

Les vendanges fraîches vendues pour être vinifiées en dehors de l'exploitation seront converties en hecto litre de vin selon le règle 1,25 quintal = 1 hectolitre.

J. STOCKAGE

Capacités de stockage de vin sur l'exploitation (en hl) :

— fûts 43

— fo u d re s ............................................................... | 44

— cuves : c im e n t.................................................I 45

plastique............................................. | 46

m é ta l.................................................. | 47

Ensemble de l'explo itation................................... | 48

j i i i_ l

i i i i I

J I I L

I I I I I

J I I L

J I l l _ l

OBSERVATIONS

- 2 4 2 -

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BILANT E I 06 I (suite)

K. RESSOURCES (hectolitre)

1. Stocks déclarés pour l'exploitation au 31 août 1 9 8 4 ...................................

2. Récolte totale 1984 (vins, moûts, vendanges fraîches).....................................

Dont part remise à une coopérative de vinification et de commercialisation.

3. Achats (y compris moûts concentrés).......................................................................

I 49 j

ISO,

I 51

5 2 ,

4. Disponible sur l'exploitation pour la campagne 1 9 8 4 -1 9 8 5 (49 + 5 0 - 51 + 52) =—► Si disponible = 0 : questionnaire « Bilan » terminé.

5 3 ,

L. UTILISATIONS (hectolitre)

1. Sorties de produits viniques ayant 1 ° d'alcool acquis ou moins :

— raisin frais (h l) ................................................................................................................................ | 5 4

— jus ou moût de raisin................................................................................................................... I 5 5 ,I _ l I I L

— moûts concentrés.......................................................................................................................... i 56J I I I L

2. Sorties de produits viniques ayant plus d'1° d'alcool acquis :

En vrac :

— au negoce...........................................

dont pour élaboration de Cognac.L57 J I I l L

— à un particu lie r.................................................................................................................. | 5 9

— à la distillation d 'in te rvention ................................................................................................ i 60(prestations viniques, plafond lim ite de classement, autres interventions.)

En bouteille :

— au négoce (ou à la d is tribu tion )......................................................................................... | 61

— à un particulier (ou à un café, hôtel, restaurant)............................................................ 1 62

1 1 1 1 1

J I I I L

J I I I L

J_ J I L

- total ventes en boute ille ....................................................................................................... ¡ 6 3 .....................

¡ vins m ousseux................................................................................................................................................

vins de liqueur, y compris Pineau.............................................................................................................

dont vins doux naturels (V D N )....................................................................................................

D istillation sur l'exploitation, ou à façon, du vin disponible en vue d 'obten ir des eaux- de-vie de vins :— volumes de vins distillés pour obtenir du Cognac ou de l'A rm agnac..................... | 67 1 1 1 1 1

— volumes de vins distillés pour obtenir d'autres eaux-de-vie.................................. | 6 8 1 1 1 , 1

De l'eau-de-vie ainsi obtenue est-elle commercialisée directement par l'exploitation ?OUI = 1 NON = 0 ...............................

3. Autoconsom mation......................................................................................................................... | 7 0 1 1 1 1 1

4. Pertes - consume............................................................................................................................. i 7 1

5. Stocks déclarés (vins et moûts) au 31 août 1 9 8 5 .......................................................... | 72 , , ,l _ l I I L

hl5 8 I I I I

hl6 4 .

6 5 1 i i i i I

6 6 .

6 9 I

OBSERVATIONS

-243-

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M. FAMILLE ET MAIN-D'ŒUVRE TE I 07 |

1. FamilleSexe Année de Activité

(M = 1. F = 2) naissance sur l’exploitation hors exploitation(code 1 à 5 ci-dessous)

Retraite (oui = 1, non = 0)

Chef..................................... |_ j L Ü U U UC on jo in t............................. [_] 1 i 1 U u uMain-d'œuvre permanente (hors chef et conjoint) :

Temps partiel 1 = moins de 1 /4 tem ps « 10 h par semaine)Familiale

■■■ L USalariée

i i i i

2 = 1/4 à 1/2 temps (10 à 20 h par semaine) L _ U i i i i

3 = 1/2 à 3 /4 temps (20 à 30 h par semaine) 1__i_ l i i i i

4 = plus de 3 /4 temps (30 à 39 h par sem aine).. 1__i__1 1 i i iTemps complet 5 = 39 heures et plus par sem a ine ........................... 1__i_J 1 i i iNombre total de personnes occupant un emploi pe rm anent............... L_l_J i i i i

3. Main-d'œuvre saisonnière ou occasionnelle (y compris entreprises de travail temporaire)

Nombre de personnes ayant été occupées au moins une fois en 1985 .....................................

Nombre de journées de travail correspondant................................................................................|__|_

Journées de travail effectuées par le personnel d'entreprises de travaux agricoles ou de CUMA (jour x hom m e)....................................................................................................................

OBSERVATIONS

-2 4 4 -

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SCEESCSA/E 277

RESUME BIBLIOGRAPHIQUE

TITRE : Les transformations du vignoble et des exploitations viticoles (1979 - 1985)

AUTEURS : Patrick Al G RAIN - Pierre BARTOLI - Jean-Pierre LAPORTE - Philippe LEROUX - Robert LIFRAN - Jean-C laude MARTIN

SUPPORT : Collections de Statistique Agricole - Etude N° 277 - Sept. 1988. Ministère de l ’Agriculture - SCEES.

Cette étude présente les résultats de l’enquête « Structure des exploitations viticoles » effectuée par le SCEES en 1986 dans près de 8 000 exploitations réparties dans 24 départements. Elle a été réalisée avec le souci de rendre c o m p te de la situation et d ’éclairer les mécanismes de transformation entre 1979 et 1985, du vignoble et des exp lo ita tions.

Un premier chapitre concerne les caractéristiques démographiques de la population viticole. Sont ensuite é tudiés les mouvements du potentiel viticole, la dynamique du système productif et l'im pact spécifique des primes d 'a rrachage , les caractéristiques des exploitations engagées dans un plan de modernisation. Deux autres chapitres étudient les m odes de commercialisation des exploitations viticoles et la situation particulière du vignoble de blancs. Ce travail pe rm e t en particu lier d ’expliciter les évolutions intervenues sur la période récente, et de mettre en évidence leur d iffé renc ia tion selon les caractéristiques structurelles des exploitations et des régions.

- 2 4 5 -

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SERVICES RÉGIONAUX DE STATISTIQUE AGRICOLE

A J A C C IO - C o rse (Corse du Sud - Haute-Corse)«Le S o/férino» 8, cours N apoléon - B.P. 3 0 9 - 2 0 1 8 5 A JAC C IO - Tél. : 9 5 2 1 6 3 01

A M IE N S - N o rd - P a s -d e -C a la is - P ic a rd ie {A isne - Nord - O ise - Pas-de-Calais - Som m e) 25, rue E vra rd de F o u i l lo y -8 0 0 4 1 A M IE N S C ÉDEX- Té! : 2 2 9 2 1 3 6 8

B E S A N Ç O N - F ra n c h e -C o m té (D oubs - Jura - H aute-S aône - T e rrito ire de Belfo rt) 2 6. rue de la République - 2 5 0 0 0 BESANÇO N - Tél. : 8 1 8 3 0 2 8 2

B O R D E A U X - A q u ita in e (D ordogne - G ironde - Landes - L o t-e t-G aron n e - P yrénées-A tlan tiques) 74, rue A ug u ste P oirson - 3 3 0 7 7 BORDEAUX CÉDEX - Tél. : 5 6 4 4 2 9 9 9

C A E N * B asse e t H a u te -N o rm a n d ie (Calvados - Eure - M anche - O rne - S e ine -M aritim e) 6, bou levard du G énéra l Vanter - 1 4 0 4 0 CAEN CÉDEX - Tél. : 3 1 4 5 4 0 4 0

C H A L O N S -S U R -M A R N E - C h a m p a g n e -A rd e n n e (A rdennes - A ube - M arne - Haute-M arne) 13, rue C a r n o t - 5 1 0 3 7 C HALO NS-SUR-M ARNE CÉDEX - Tél. : 2 6 6 8 4 3 3 3

C L E R M O N T -F E R R A N D /L E M P D E S - A u v e rg n e (A llie r - C anta l - H aute -Lo ire - Puy-de-Dôm e) RN 8 9 - M arm U hat - 6 3 3 7 0 LEM PDES - Tél. : 73 9 2 4 2 5 0

D IJO N - B o u rg o g n e (Côte d 'O r - N ièvre - S aône-e t-Lo ire - Yonne) 1. bou levard de Verdun - 2 1 1 0 0 D IJO N - Tél. ; 8 0 73 13 11

L IM O G E S - L im o u s in (Corrèze - Creuse - Haute -V ienne)19, bou levard de ta Corderie - 8 7 0 3 1 LIMOGES - Té1. : 5 5 3 2 13 8 0

LYO N - Rhône-Alpes (A in - A rd èch e - D rôm e - Isère - Loire - Rhône - Savo ie - Haute-Savoie)Cité A d m in is tra tiv e de la P art D ieu - 165, rue G ariba ld i - B.P. 3 2 0 2 - 6 9 4 0 1 LYO N CÉDEX 0 3 - Tél. : 78 6 3 13 13

MARSEILLE - Provence-Alpes-Côte-d'Azur (A lpes de H aute -P rovence - H autes-A lpes - A lp e s -M a rit im e s - B ouches-du-R hône - V ar - V aucluse) Château de M arveyre - A venue de M arveyre - 1 3 2 7 2 M ARSEILLE CÉDEX 0 8 - Té1. . 9 1 7 6 2 0 8 4

M E T Z - L o rra in e -A ls a c e (Meurthe-et-Moselle - Meuse - Moselle - Bas-Rhin Haut-Rhin - Vosges) 4. rue W i/son - 5 7 0 4 6 M E TZ CÉDEX 01 - Tél. : 8 7 5 6 4 0 5 0

M O N T P E LL IE R - L a n g u e d o c -R o u s s illo n (Aude - Gard - H érau lt - Lozère - Pyrénées-O rienta les) 14, rue de la République - 3 4 0 0 0 M O NTPELLIER - Tél. : 6 7 5 8 0 8 8 0

N A N T E S - P a y s -d e -la -L o ire (L o ire -A tlan tiq ue - M a in e -e t-L o ire - M ayenne - S arthe - Vendée) 12, rue M enou - 4 4 0 3 5 N ANTES CÉDEX - Tél. : 4 0 4 7 3 9 0 5

O R LÉ A N S - C e n tre (Cher * E ure -e t-Lo ir - Indre - Ind re -e t-L o ire - L o ir-e t-C h er - Loiret)

Cité A d m in is tra tiv e C o lig n y - 131, rue du Faubourg B a n n ie r - 4 5 0 4 2 ORLÉANS CÉDEX - Té1 : 3 8 5 3 9 0 76

PARIS - Ile de France (V ille de Paris - S e ine -e t-M a rn e - Y ve lines - Essonne - H auts-de-S eine - S e ine -S t-D en is - V al de M arne - V al d 'O ise) 175. rue du C hevalere t - 7 5 0 1 3 P ARIS - Tél. : (1 ) 4 5 8 4 13 13

P O IT IE R S - P o ito u -C h a re n te s (C harente - C h a ren te -M a ritim e - Deux-Sèvres - V ienne) 4 7. rue de la Cathédrale - 8 6 0 2 0 POITIERS CÉDEX - Tél. : 4 9 6 0 3 3 0 0

R E N N E S - B re ta g n e (C ôtes-du -N ord - F in is tè re - Ille -e t-V ila ine - M orb ihan ) 15. avenue de Cucillé - 3 5 0 4 7 RENNES CÉDEX - Tél. : 9 9 3 8 2 5 2 5

TO U LO U SE - M id i-P y ré n é e s (A riège - A veyron - Haute -G aronne - Gers - Lot - Hautes-Pyrénées - Tarn - Ta rn -e t-G aronne)Cité A d m in is tra tiv e - B â tim e n t E - B ou levard A rm a n d D u p o rta l - 3 1 0 7 4 TOULOUSE CÉDEX - Tél. : 61 5 8 6 0 70 ou 61 5 8 6 0 71

07/88

SERVICES DE STATISTIQUE AGRICOLE DES DIRECTIONS DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT OUTRE-MER

BASSE-TERRE - Guadeloupe : Ja rd in Botan ique - 9 7 1 0 9 B AS S E TERRE Tél. : 19 (5 9 0 / 8 1 .0 3 .4 4

CAYENNE - Guyane : C ité Rebard - 9 7 3 0 5 C AYENNE - Tél. : 19 (5 9 4 ) 3 0 .2 9 .0 5

FORT-DE-FRANCE - Martinique : Ja rd in D esd ieux - 9 7 2 6 2 FORT-DE-FRANCE - Tél. .1 9 (5 9 6 ) 6 3 .9 4 .0 1

SAINT-DENIS- Réunion : Bou levard de la Providence - B.P. 4 4 7 - 9 7 4 8 9 SAINT-DENIS - Tél. : 19 (2 6 2 ) 2 1 .1 3 .7 3

__________________________ 0 7 /8 8

Directeur de la publication : A. JEANTETCom position : SCEES Paris Dépôt légal : 2*me trim estre 1 988Impression : SCEES Beauvais N° CPPAP: 1615 AD

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Im p rim e rie N a tiona le

8 0 3 1 0 2 6 P