les établissements du second degré s’inscrivent dans une

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www.vaulx-en-velin-journal.com L’association Vaulx premières planches organise le premier festival d’humour, Rires d’automne, qui se tient les 28 et 29 septembre au cirque Imagine à La Soie. Pour découvrir de nouveaux talents mais aussi des têtes d’affiche. Lire p.11 Les établissements du second degré s’inscrivent dans une dynamique d’innovation pédagogique en lien avec les projets de la ville. Quand l’implantation des deux grandes écoles nationales en plein centre initie de nombreuses passerelles. Lire p.4 et 5 Du collège au campus : s’inscrire dans la ville Rires d’automne, premier festival de l’humour 19 septembre 2012 n°57 - 0,76 Les projets des centres sociaux face aux réalités financières Sur fond de désengagement financier de l’Etat, les centres sociaux tentent de maintenir le lien sur le territoire, à travers leur travail basé sur des valeurs d’éducation populaire et sur la gouvernance par l’habitant. Quand la Ville augmente ses subventions pour soutenir leurs projets. Lire p. 8 Shams, la musique afghane au cœur des Noirettes Lire p.2

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Page 1: Les établissements du second degré s’inscrivent dans une

www.vaulx-en-velin-journal.com

L’association Vaulx premières planches organise lepremier festival d’humour, Rires d’automne, qui setient les 28 et 29 septembre au cirque Imagine à LaSoie. Pour découvrir de nouveaux talents maisaussi des têtes d’affiche. Lire p.11

Les établissements du second degré s’inscriventdans une dynamique d’innovation pédagogique enlien avec les projets de la ville. Quand l’implantationdes deux grandes écoles nationales en plein centreinitie de nombreuses passerelles. Lire p.4 et 5

Du collège au campus : s’inscrire dans la ville

▲Rires d’automne, premierfestival de l’humour

19 septembre 2012n°57 - 0,76 €

Les projets des centres sociauxface aux réalités financièresSur fond de désengagement financier de l’Etat, les centres sociaux tentent de maintenir le lien sur le territoire,à travers leur travail basé sur des valeurs d’éducation populaire et sur la gouvernance par l’habitant. Quandla Ville augmente ses subventions pour soutenir leurs projets. Lire p. 8

Shams,la musique afghane au cœur des Noirettes

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Christine Estienne : la peinture, sa respiration

MEMBRE de l’Artistorium, atelier quiregroupe des artistes, des gens quiont le goût ou le besoin de créer,Christine Estienne est de ceux pourqui l’art est essentiel. “La peinture c’estma respiration, dit-elle. J’ai tout letemps dessiné et bricolé, c’est unbesoin”. Elle apprécie l’atelier commelieu d’échange et de partage et “labonne ambiance qui y règne”. Auparavant, Christine œuvrait auxcôtés de son père Robert Poulet,dans leur atelier de Villeurbanne. Lui,menuisier de formation, s’était lancéen 1968 dans l’art du vitrail, deslaques et résines. En 1975, à 19 ans,elle lui a emboité le pas. Après descours aux Beaux Arts, elle est deve-nue sa collaboratrice pour réaliserdes vitraux, des mosaïques de verre,des œuvres conçues en techniquesmixtes... “Nous avons démarré enouvrant une boutique à Saint-Paulpuis un magasin cours Vitton”, indiqueChristine. Ensemble, ils ont réalisédes centaines de commandes : desmuraux pour une synagogue lyon-naise, pour des locaux de FranceTélécom à l’Isle d’Abeau, pour desinstitutions publiques, des particu-liers… Le duo inventif a mis au pointde nombreux procédés et élargi sapratique. Il s’est mis à peindre.Christine a développé un travail pic-

tural abstrait avec des effets dematière et de reliefs. Elle a tracé sapropre voie, nourrie de l’échangefilial, en continuant de créer avec sonpère. Depuis lors, sa peinture n’a pasquitté le champ de l’imaginaire. Ellechemine, évolue au fil des décen-nies : géométrie et couleurs restent

omniprésentes mais, “plus ça va, plusles effets de matière s’amenuisent”,observe la créatrice. Ses toiles sontexposées dans l’agglomérationnotamment dans le cadre des salonslyonnais. Secrétaire de l’Artistorium,elle est aussi membre de la Sociétélyonnaise des Beaux Arts. F.M

Née à Villeurbanne, installée au Sud depuis 26 ans, cette diplômée des Beaux artss’adonne à la peinture en toute discrétion et fréquente l’Artistorium.

Shams, la musique afghane au cœur des Noirettes

vaudais

2Kenny Hautemayou, du FC Vaulx à Niort

CLAIRE FAYOLLE va assurer pendant un an le poste de prin-cipal du collège Henri-Barbusse en remplacement d’EricBellot. “J’avais demandé un poste de chef d’établissement,suite logique de mon expérience en tant que principaleadjointe”.Mais la vie en a décidé autrement : “Le chef d’éta-blissement prévu ayant renoncé à son poste, l’Inspection aca-démique m’a demandé d’assurer l’intérim”. Une mission queClaire Fayolle envisage “avec sérénité et une certaine satis-faction, car il s’agit de poursuivre dans la continuité le travailmené par Eric Bellot, avec qui j’ai très bien fonctionné pen-dant trois ans”. Cette année sera pour elle et le collège uneannée charnière : “Il s’agira de le réinstaller dans ses locaux àla rentrée 2013. Ce qui signifie anticiper sur sa réorganisation.L’objectif sera en effet de retrouver les effectifs que nousavions perdus avec le redécoupage temporaire de la cartescolaire”. J.P

Claire Fayolle, une rentréeriche en projets

Régulièrement, ils répètent dans l’appartementd’Homayoun, chemin de la Ferme. Ils ont un concerten vue, le 22 septembre à Dijon. Depuis deux ans, letrio redonne vie au groupe Shams. CE SAMEDI après-midi, Fred lesavoyard joue du robab, Pierre-Yves,venu de Villeurbanne, est aux tablaset Homayoun chante en jouant del’harmonium. Leur groupe porte lenom d’une figure de la culture per-sane du 13e siècle : Shams-é Tabriz,mystique soufi iranien, guide spiri-tuel du poète Rûmi. Leur répertoireest fait de musique hindoustani –jouée au Nord de l’Inde, au Pakistanet au Sud de l’Afghanistan – dechants populaires et de ghazals. Cesderniers, d’un genre semi classique,sont généralement l’œuvre degrands poètes. “Il s’agit de chants d’a-mour inventés vers le 10e siècle dans lemonde musulman”, décrit HomayounRaonaq. Lui, compositeur prolifique,commence par créer la musique etrajoute les paroles en langue per-sane, des textes de Shams et deRûmi… Il livre aussi à l’oreille occi-dentale des chants pachtounes, lamusique Hérâti, des chants tradition-

nels issus de différentes régions deson pays natal. Frédéric Commenchalet Pierre-Yves Voisin reprennent lesmélodies avec leurs luths et percus-sions. Né à Kaboul en 1962, arrivé en Franceen 1985, Homayoun a créé le groupeavec son frère Massoud (chant ettablas) et Bismilah Khusravi (tablas etdholak). “Nous avons joué dans lecadre de réunions familiales avant denous faire connaître à un public pluslarge”,dit Homayoun. En 1994, Shamsa commencé à faire de la scène.Benafcha Raonaq (chant et danse),sœur aînée de Massoud etHomayoun, a rejoint le groupe ainsique Ghaffar Ehsani (robab) et PierreFassy (flûte et saxophone). En 2003,Shams a sorti l’album Fleurs d’exil,distribué par Harmonia Mundi.“L’aventure commune a perduré troisans, avant que les musiciens repren-nent chacun leur chemin. En 2010, j’aidécidé de relancer Shams”, poursuit

Homayoun. Ce renouveau est né dela rencontre avec Fred et Pierre-Yvesattirés par la musique afghane.Musicien autodidacte FredCommenchal a aussi le goût desmusiques slave, klezmer, turque etrébétiko(1). “J’ai joué avec IsidoreGeorgiades et rejoint le groupe toulou-sain Sex drugs and rébétiko. Par

ailleurs, j’ai travaillé avec la compagnieLa tête dans le sac, des marionnettistesde Genève”, indique t-il. De son côté,Pierre-Yves Voisin, formé aux percus-sions africaines et cubaines s’est initiéaux tablas avec Pandit Shankar Goshet à la flûte double avec Taga RamBheel. Il a enrichi sa pratique instru-mentale lors de séjours au Rajasthan

et au Maroc. Musicien soliste, il afusionné avec différentes formations :Etranges primitifs, Les hautes herbes,La Yamunâ, la compagnie ThéâtreDétours… et Shams, un trio qui sou-haite jouer, jouer, jouer !

Fabienne Machurat

(1) musique populaire née au début du 20e siè-cle en Grèce.

IL N’Y A PAS d’âge pour se mettre au ballon rond, tout estquestion de talent. Pour preuve, la vocation est venue tar-divement pour Kenny Hautemayou qui a découvert lesjoies du football à l’âge de douze ans. “J’ai commencé sousla pression familiale, on m’a incité à faire du sport, évoque-t-il. Et puis, je me suis rendu compte que j’avais ça dans le sang”.Du FC Vaulx où il a débuté, Kenny partira en formation àAin Sud foot. Il découvre ainsi la rigueur et les exigencesdemandées pour tâter le ballon. Le jeune homme évolueen tant que défenseur. Aujourd’hui, il a intégré le centre deformation de Niort, club tout juste promu en D2, et se per-fectionne en tant que défenseur droit, un poste où il sesent de plus en plus à l’aise. Kenny prépare un Bac profes-sionnel dans la vente tout en s’entraînant plusieurs fois parsemaine. “C’est difficile d’allier les deux mais je ne lâche rien”,conclut-il. R.C

Vaulx

-en-Velinjo

urnal- 19 septem

bre 2012 - N°57

PAULINE arpente le Carré de Soie à vélo. Sa bicyclette jaune n’en finit pas de sejouer des frontières réelles et imaginaires. Elle franchit la ligne entreVilleurbanne et Vaulx-en-Velin, fait son propre maillage pour relier les territoires,s’arrête aux gens qu’elle croise, noue des liens… Au gré de ses cheminements,Pauline pose des jalons, ceux de Komplex Kapharnaüm, compagnie artistiqueimplantée depuis dix ans rue Francia, à Villeurbanne, qui questionne les muta-tions du quartier de La Soie via l’art et la culture. La compagnie va à la rencon-tre de ceux qui habitent à cette jonction de villes et vivent le changement quis’y opère. Pauline assure en son sein la fonction de coordinatrice. Elle, originaire de Rouen, a rejoint l’équipe il y a un an et demi. “Je travaillais alorssur le projet Phare”, qui intégre des résidences d’artistes. “Je suis restée et cetteannée, j’ai travaillé à la réalisation du Sentier pédestre périphérique, le SPP, m’occu-pant du suivi global et faisant le lien entre les artistes, les habitants, les acteurs duprojet urbain. C’est un peu un faux projet urbain dans le projet urbain”. Les 6 et 7octobre, son inauguration prendra la forme d’un week-end festif. “Avec une mar-che dans le quartier, ponctuée de rencontres improbables et d’animations artis-tiques surprenantes”, annonce Pauline, se gardant bien de trop en dire. F.M

Pauline Bance, pas de Komplex sur le terrain

Page 3: Les établissements du second degré s’inscrivent dans une

“JE REVIENDRAI”, a assuré le ministre del’Intérieur au maire Bernard Genin.Manuel Valls était à Vaulx le 14 sep-tembre, dans le cadre d’une journéepassée dans l’agglomération lyon-naise. Mais pas pour parler des Zonesde sécurité prioritaire (ZSP). Le prési-dent du Grand Lyon, Gérard Collomb,avait pourtant affirmé dans la presse,quelques jours auparavant, que Vaulx-en-Velin ferait partie de la seconde“fournée” de ce dispositif destiné, pourle moment sans moyens supplémen-taires, à lutter pêle-mêle contre le tra-fic de drogue, l’économie souterraine,les violences ou les cambriolages. Le maire a donc interpellé le ministrequi lui a confirmé que l’entrée de Vaulxen ZSP était une possibilité, sans en

dire plus pour le moment. PourBernard Genin, “ce n’est pas la bonneméthode, on ne sait pas sur quels critè-res les villes sont dans ce dispositif et jesouhaite que nous, élus locaux, nesoyons pas absents de toute informa-tion, et je ne parle même pas de concer-tation. Nous avons besoin de policiersen tenue sur le terrain. Manuel Valls abien annoncé le recrutement de 500policiers par an, soit 2500 sur cinq ans.Mais on en a perdu 12 000 ces cinq der-nières années. Quoi qu’il en soit, le soldereste négatif”. En attendant une futurerencontre avec le ministre del’Intérieur, le maire lui a adressé uncourrier, lui rappelant sa demande derendez-vous. Le ministre de l’Intérieur n’était donc

pas venu à Vaulx pour évoquer lesquestions de sécurité, mais pour visi-ter le centre d’accueil des demandeursd’asile (Cada) de Forum réfugiés, rueLamartine. Une visite à huis clos où,accompagné du préfet de RégionJean-François Carenco, du Directeurdépartemental de la sécurité publiqueAlbert Doutre, du maire de Vaulx-en-Velin Bernard Genin et de la députéede la circonscription Hélène Geoffroy,il a été reçu par le directeur de Forumréfugiés, Jean-François Ploquin.Lequel lui a exposé, avec les salariésde la structure, son fonctionnement etles problèmes auxquels ils sontconfrontés, notamment le manque deplaces d’accueil.

E.G

PATRIMOINE

BIENNALE

A la découverte des jardins ouvriers

Les Vaudais dans le défilé

VISITE décalée samedi 15 septembreoù les participants sont allés explorer,le temps d’une balade de trois heu-res, les jardins ouvriers de la ville,accompagnés du curieux Poyastre etd’Armande Lepois, en fait tous deuxcomédiens de la compagnie Il seraune fois. L’occasion de prouver qu’hu-mour et culture peuvent faire bonménage et de découvrir la ville autre-ment, au gré de son histoire, de sesacteurs peu connus et de nombreu-ses anecdotes autour du jardin. Desparcelles de la Rize à celles de l’Ecoin,une trentaine de curieux venus detous horizons ont exploré Vaulx defaçon originale entre les petits jardinscachés et ceux à proximité des habi-tations.Et du jardin aux cieux, il n’y a qu’unpas… de géant, franchi par lePlanétarium, le Cala et Planète scien-ces. Qui ont proposé une conférence

autour du ciel sur l’esplanadeFrançois-Mitterand, en présence deBéatrice Korc, de l’Université de Lyon

et de Daniel Kunth, astrophysicien etauteur de l’ouvrage Les mots du ciel.

R.C

RENCONTRE

Le ministre de l’Intérieur au foyer de Forum réfugiés

3Vaulx-en-Velinjournal - 19 septem

bre 2012 - N°57

VISITE

Lorsque le Japon invite à la danseDANS LE CADRE de sa résidence artistique sur la commune, Anan Atoyama dela compagnie Atou a fait venir six jeunes danseurs japonais de la ville de Namié,près de Fukushima, pour participer au défilé de la biennale de la danse, le 9 sep-tembre à Lyon. Auparavant, ils ont fait découvrir leur culture aux Vaudais. Le 2septembre, ils ont présenté une danse japonaise populaire au studioCarmagnole. Puis des bénévoles de l’association Nihonjinkai ont animé des ate-liers de calligraphie, d’ikebana et d’origami. Le 6 septembre, ils ont participé àdes rencontres avec la population : au service des Retraités et à l’écoleCourcelles. La journée s’est terminée par une démonstration avec Fédévo et leclub de karaté de la MJC dans le parc François-Mitterrand. Depuis la catastrophe de Fukushima, les jeunes japonais ne peuvent plus dan-ser en extérieur dans leur pays et ont des difficultés à se rencontrer. “Avant leséisme, ils pratiquaient la danse deux fois par semaine. Ce n’est plus possible cardésor mais, ils vivent loin les uns des autres. Chaque occasion de se réunir est poureux salutaire”, explique Yasuhiko Watanabe, leur accompagnateur. Minami seréjouit de l’invitation vaudaise : “La danse n’a pas de frontière et grâce à elle nouspouvons partager beaucoup de choses avec les habitants”. J.P

PLUS de 300 000 personnes se sontmassées le long du défilé de laBiennale de la danse, le 9 septembre,dans les rues de Lyon. Un défilé oùplus de 300 Vaudais et Fidésiens par-ticipaient à la parade, sous les cou-leurs du Bab el Bal, mené par les cho-régraphes Anan Atoyama et SylvaineDeschamps-Garcia. Avec pour mes-sage l’espoir d’une humanité rassem-blée entre terre et ciel, riche de sadiversité et unie. Danseurs et musi-ciens ont évolué trois heures durant,sous le soleil, concluant ainsi desmois de préparation, de répétition,de confection de costumes et autrechar, qu’ils avaient expérimenté auCarré de Soie le 1er septembre.

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, était dans l’agglomération lyonnaise le 14 septembre. L’occasion d’unevisite à Vaulx-en-Velin où il s’est rendu au centre d’accueil de Forum réfugiés.

Une rescapéedes bombardements d’Hiroshimaet Nagasaki témoigneSA SILHOUETTE est frêle, mais sessouvenirs restent intacts. KyokoHama, 86 ans a fait un long voyagedepuis le Japon pour livrer sontémoignage. Venue à l’invitation deskaratékas de la MJC, regroupés ausein de l’association D’Hiroshima àFukushima. Près de 140 personnesont répondu à l’appel lancé par lesjeunes combattants engagés contrel’armement nucléaire. Le témoi-gnage de la vieille dame a été traduitpar sa fille, Koyo Toba. Témoignagequi commence par le bombarde-ment américain du 13 mars 1945 àOsaka. Puis elle évoque Hiroshima. “Ahuit heures et quart, j’ai vu un fortéclair jaillir. La maison s’est écroulée au

même instant”. Accompagnée de samère et sa grand-mère, Kyoko seretrouve dans la rue confrontée àl’horreur et aux blessés. “Ils avaient lapeau noire, qui se décollait, poursuit-elle. J’étais aussi blessée par des frag-ments de verre. Le lendemain, un postede secours a été aménagé. Beaucoupde personnes attendaient des soinscomme une mère entièrement brûléequi criait le nom de son bébé mortentre ses bras”.Le périple se poursuit et la famille sedirige le 8 août à Nagasaki. Où la villeest touchée par une autre bombedès le lendemain. A la suite de quoi,

Kyoko est restée dans le coma pen-dant presqu’un an. “J’ai 86 ans,affirme-t-elle. Aujourd’hui, les victimessont vieilles ou mortes. J’ai la responsa-bilité de témoigner et de transmettreaux jeunes générations en donnantdes conférences. La guerre est un enferque j’ai connu et je milite pour la paix”.La rencontre a été marquante et atouché les consciences sur les dan-gers de la prolifération de l’arme-ment nucléaire. Témoin de l’histoire,Kyoko Hama poursuit son cheminpour raconter encore son histoire àtravers le monde.

R.C

TEMOIGNAGE

Le directeur de Forum réfugiés, Jean-François Ploquin (à gauche) a accueillile ministre de l’Intérieur Manuel Valls, en compagnie de la députée de la cir-conscription Hélène Geoffroy et du maire de Vaulx-en-Velin Bernard Genin.

événem

ents

Lire la suite sur www.vaulx-en-velin-journal.com

Photo : Laura Tangre.

Page 4: Les établissements du second degré s’inscrivent dans une

4RENTRÉE

LES EFFECTIFS sont à la hausse dansles collèges et lycées vaudais. De quoidonner le sourire aux chefs d’établis-sements qui abordent la rentrée avecsérénité et qui affichent leur satisfac-tion de constater la sortie de la spiraled’évitement qui les avait affectés cesdernières années. D’autant que leséquipes pédagogiques sont en placesans avoir à déplorer de manque d’en-seignants aussi bien du côté des qua-tre collèges que des deux lycées, tousintégrés dans les dispositifs d’éduca-tion prioritaire. De manière plus globale, cette rentréeest placée sous le signe du dialogueavec la concertation en cours lancéepar le ministre de l’Education natio-nale, en vue d’une réforme plus pro-fonde. Stéphane Gomez, conseillergénéral et membre de la commissioncollèges, sport et culture, note à cepropos l’impact positif “du change-ment de discours tendant à valoriser lerôle des enseignants alors que, pendantdes années, ils se sont sentis discréditésdans leurs fonctions. Aujourd’hui, direqu’ils sont au cœur du projet politiquecrée un autre état d’esprit, plus serein,même s’il y a beaucoup d’attentes et quenous ne connaissons pas encore lanature de cette réforme”.

Effectifs en hausse dans les collègesCe sont près de 2000 jeunes vaudaisqui ont intégré les collèges de la com-mune lors de la rentrée. “La qualité dutravail des équipes pédagogiques etéducatives paie, se réjouit StéphaneGomez. Leur motivation permet decréer des conditions favorables d’ap-prentissage et contribue à conforter lesparents dans leur choix d’inscrire leursenfants dans les établissements de sec-teur”. Tous les effectifs sont donc enhausse. Sauf au collège Barbusse, quipâtit du redécoupage temporaire dela carte scolaire pendant les travauxdans son établissement d’origine (il aété transféré dans les locaux de l’an-cien collège Jean-Vilar à Saint-JeanVilleurbanne). Cette restructurationsera terminée à la rentrée 2013. Le col-lège Duclos est, quant à lui, dans l’at-tente d’une importante réhabilitationqui pourrait sans doute comprendreune extension du collège en raison del’augmentation de la population duquartier de La Soie. Enfin, le collègeAimé-Césaire a vu ses effectifs de 6e

décoller cette année, dans des locauxtous neufs : “Les parents sont heureuxque les enfants aient un établissementqui offre une telle qualité d’accueil”, sou-ligne Stéphane Gomez. CatherineDurand, la principale, a d’ailleurs puconstater qu’ils étaient nombreux à laréunion de rentrée”, ajoute le conseillergénéral. La rentrée des lycées et de l’écoleBoisardLe lycée Doisneau attendait 494 élè-ves, contre 470 l’an dernier. “Les nou-velles offres de formation dont la classecirque et le travail avec les collèges ontporté leurs fruits. Le pourcentage desélèves issus des collèges de Vaulxentrant à Doisneau a augmenté”, noteBernard Rosier, le proviseur. Quant àson homologue du lycée profession-nel Les Canuts, David Laposse, ilaccueille 440 élèves dont 348 en for-mation initiale. Et est parvenu àréduire le décrochage des élèves : “Ilsétaient 8 % à décrocher il y a trois ans.Aujourd’hui, ce taux est descendu à 5%.Le but est, bien sûr, de continuer à leréduire”. A noter l’ouverture cetteannée aux Canuts d’une classe d’Unitélocalisée pour l’inclusion scolaire (Ulis)qui accueille des jeunes en situationde handicap. Autre nouveauté : dansle courant de l’année le Lep se verra

doté d’une cuisine centrale en mesurede servir 1500 repas par jour. Au Sud,l’école de production Boisard, établis-sement privé sous contrat, va préparer220 jeunes aux métiers du bâtiment,de l’automobile et de l’industrie. “Lapédagogie est basée sur une grandepratique en ateliers. Notre objectif est depermettre aux élèves de fabriquer desproduits pour des clients”, préciseSandrine Houx-Plantier, responsabledu recrutement des élèves.

Des établissements dans la dynamique de leur territoireAussi bien du côté des collèges quedes lycées, la volonté est de tenircompte de la réalité socio-écono-mique de la population vaudaise etd’associer le plus possible les parents àla scolarité de leurs enfants.Convaincu que leur implication est unenjeu majeur pour la réussite des élè-ves, le collège Duclos a créé cetteannée un espace spécifique pour lesparents, appelé Place des parents.“Nous allons leur réserver une salle declasse pour qu’ils puissent se réunirquand ils le veulent ou rencontrer lespersonnels de l’établissement”, com-mente Raoul Savey, le principal.La volonté des équipes est aussi des’inscrire dans une dynamique de ter-ritoire en développant des liens avecles associations et les structures cultu-relles telles que le centre culturel com-munal Charlie-Chaplin, le planétariumet, plus récemment, le cirque Imagineen ce qui concerne le lycée Doisneauet sa nouvelle classe cirque. Sansoublier les grandes écoles que sontl’ENTPE et l’Ensal avec le projet Ecomede Doisneau ou la Cordée de la réus-site de Duclos.Le lien se fait également avec lesentreprises. Les collèges Valdo etDuclos proposent aux élèves de troi-sième de créer une mini-entreprise. Lecollège Aimé-Césaire va signer uneconvention avec l’association Vaulx-en-Velin entreprises (VVE) pour per-mettre aux élèves de découvrir lemonde du travail et leur faciliter l’ac-

cès aux stages. Sans compter sur lespartenariats avec les services munici-paux et plus particulièrement celui dela Jeunesse. Avec qui le collègeBarbusse travaille main dans la mainsur un projet de solidarité avec leNicaragua dans le cadre de la coopé-ration décentralisée. Il en est de mêmepour le collège Aimé-Césaire à traversle Dispositif d’accompagnement per-sonnalisé (Dap).Côté culture, les Classes à horaire amé-nagé musique (Cham) ont lieu avec leconservatoire municipal. L’école

ouverte offre un panel d’activitéssportives aux élèves en partenariatavec les animateurs de la Ville. Le lycéeLes Canuts entretient depuis plusieursannées un lien fort avec le centre cul-turel Charlie-Chaplin autour du festi-val de jazz. Le collège Aimé-Césaireenvisage la création d’un ensembleinstrumental et d’une chorale. Il vacette année réitérer l’expérience d’uncours diplômant de Français langueseconde (FLS) pour les parents d’en-fants scolarisés en classe de primo-arrivants. Sans oublier la participation

des élèves de Duclos aux cérémoniesde commémoration du 11 novembreet du 8 mai.Autant d’espaces d’ouverture sur laville, rendus possibles par la motiva-tion et l’implication des équipes édu-catives des collèges et lycées.Lesquelles, en développant la curio-sité et l’intérêt des élèves pour lemonde qui les entoure, pour la cul-ture, le sport, l’économie, travaillent auquotidien pour placer leur scolaritésous le signe de la réussite.

Jeanne Paillard

Les établissements du second degré s’inscrivent dans une dynamique d’innovation pédagogique en lien avecles projets de la ville. Tous affichent la volonté d’associer le plus possible les parents à la scolarité de leursenfants.

Des collèges et lycées ouverts sur la ville

événem

ents

Dans le premier degré, les effectifs revus à la hausse

CE RECOMPTAGE influe à la fois surles ouvertures de classes mais aussisur les fermetures ou blocage. Sur lacommune, les effectifs annoncésétaient de 6500 élèves. Ce sont enréalité 6564 enfants qui ont pris lechemin de l’école avec la répartitionsuivante : 3920 en élémentaire et2644 en maternelle. Ce qui a un peubouleversé les prévisions. Sept nou-velles classes étaient prévues : unematernelle et une élémentaire àCroizat, une élémentaire à Anatole-France, une à Langevin, deux àMistral et une maternelle àMakarenko A. L’ouverture d’une hui-tième classe maternelle àGrandclément a bien été effectuée àla rentrée, mais faute de place, elles’est faite dans les locaux de l’écoleélémentaire Langevin. “Nous avonsappris l’ouverture de cette classe audernier moment, explique le maire,Bernard Genin. L’école Grandclémentest actuellement en travaux pour yconstruire un restaurant scolaire, quin’a pu être terminé pour cette rentréecar une entreprise a déposé le bilan. Lestravaux n’étant pas finis, nous avonsfait le choix d’installer la nouvelleclasse à Langevin”.

Par contre, l’ouverture d’une classesupplémentaire annoncée en élé-mentaire à Anatole-France n’a pas eulieu faute d’un nombre suffisant d’é-lèves selon le comptage del’Inspection académique. Un comp-tage contesté par les parents quiconsidèrent que le manque de septélèves n’aurait pas du entraîner leblocage de cette classe car, disent-ils,“les constructions qui s’achèvent d’icioctobre vont faire accroître le nombre

d’élèves”. Ils se sont mobilisés et ontfait circuler une pétition pour protes-ter contre une décision qu’ils trou-vent arbitraire, sentiment partagépar Marie-France Vieux-Marcaud, l’a-jointe au maire déléguée àl’Education : “L’école, c’est d’abord del’humain avant d’être du calcul. Leseffectifs sont très élevés sur la com-mune, ça devrait être pris en comptepar l’Education nationale”.

J.P

Après la rentrée, le recomptage des élèves effectué par l’Inspection académiquemontre que les effectifs globaux restent très élevés.

Page 5: Les établissements du second degré s’inscrivent dans une

Travaux pratiquesgrandeur nature5

Vaulx-en-Velinjournal - 19 septembre 2012 - N°57

Des étudiants de l’ENTPE, futurs ingénieurs en tra-vaux publics, découvrent la rénovation urbaine àVaulx-en-Velin, dans toutes ses dimensions.

CAMPUS

DANS LES LOCAUX accueillants duGrand projet de ville (GPV), avenueMaurice-Thorez, par une belle mati-née de septembre, un groupe d’étu-diants entoure Quentin Vernette, lechargé de communication. Quentinest en train d’expliquer et commenterles contours du GPV : “80% du territoirede la ville de Vaulx est concerné”,explique-t-il, plan à l’appui, devant unparterre de jeunes. Ils sont étudiantset écoutent attentivement cette sortede leçon inaugurale en terre vaudaise.Ils font leur rentrée universitaire àl’Ecole nationale des travaux public del’Etat (ENTPE) et vont découvrir com-ment s’élabore une ville jeune etouverte sur une grande métropole. Ilsviennent de la France entière, tous ontété recrutés à partir des classes “prépa”(préparatoires) : autrement dit, desforts en maths et en physique, quiconstitueront demain l’élite de lanation.Pour l’instant, les futurs ingénieurs,managers, experts ou enseignantsrassemblés ici, au GPV, ont surtout l’airintimidé et la démarche un peu raidede ceux qui débarquent sur une terreinconnue. En guise de bienvenue àVaulx-en-Velin, Jean-Baptiste Lesort,directeur de l’ENTPE, tient chaqueannée à ce que les nouvelles promo-tions participent par petits groupes àces visites de chantiers, amorcées àpartir du GPV. “J’y suis très attaché,explique-t-il, car cela permet de leschanger d’univers, et les mettre directe-ment en lien avec du concret et avecl’action collective”.

Après la présentation du GPV parQuentin, Ychem Sallouh prend le relaispour la visite proprement dite de deuxquartiers en rénovation : en avantpour les Noirettes et la Grappinière.“On pourrait y aller en bus”, commenteYchem. Mais rien de mieux qu’un peude marche à pied pour humer la villeet l’appréhender physiquement. Lesétudiants se mettent en route, parfoisen file indienne pour contourner iciune barrière de travaux, là uneabsence de trottoir. Certains ont l’air très jeunes, à peinevingt ans. Sur une promotion d’unecentaine d’étudiants, combien sont-ilsà venir des villes et quartiers sensibles ?Très peu, vraiment trop peu en réalité– deux pour cent environ. Le nombreélevé de boursiers, près d’un tiers, per-met de relativiser ce constat. Et tousceux-là, qui ont réussi à intégrer laprestigieuse école, auront la possibi-lité et la fierté d’aller dans des établis-sements scolaires vaudais, pour direaux enfants : “Vous aussi, vous le pouvezsi vous vous accrochez ! Il y a du travaildans ces secteurs, et plein de projets àconstruire dans les villes, autour desvilles, avec les villes !”.

Des Noirettes à La GrappinièreRevenons au ras du bitume ; deux rueset une allée piétonne plus loin, nousvoilà aux Noirettes. Ychem longe lesbarres d’immeubles fraîchementrénovés et entraîne le groupe à lacontemplation de la fresque réaliséeavec le concours de la Cité de la créa-tion : de toute sa hauteur de dix

étages, l’ancien pignon aveugle a étéavantageusement remplacé par unesuccession colorée et verticale de cas-cades, palmiers et caravanes… Touten haut, le soleil rougeoie à l’infini, etpour l’éternité. Tout en bas, à hauteurd’homme, les visages familiers deshabitants du quartier sont représentésdans de petites scènes vivantes : lefacteur, la maman et la poussette, ungroupe de nageurs et nageuses. “Noussommes ici dans l’un des quartiers lesplus pauvres de la ville, où la drogue etla prostitution sévissaient. Quand nousavons lancé le projet de rénovation, peud’habitants voulaient s’impliquer.C’était très difficile de motiver les gens ;ils avaient baissé les bras devant les

nombreuses dégradations qu’ils subis-saient”.Derrière la fresque, derrière la réhabili-tation thermique et les économies quien découlent pour les locataires, “il y ala rénovation sociale, explique Ychem.Car sans elle, pas de rénovationurbaine… Vous avez des questions ?”.Les étudiants n’en ont pas, pour l’ins-tant. Ils découvrent, ils sont là pourapprendre et engranger du savoir. ALa Grappinière, ils constatent l’éten-due d’un chantier engagé pour plu-sieurs années. Avec pour seul décor, cejour-là, une pelleteuse en action, ilsont encore du mal à imaginer le futur“espace central, avec des jardins parta-gés”, décrits par Ychem.

“Vous allez prendre vos cours à l’ENTPE,conclut-il. Vous ne reviendrez peut-êtrejamais ici, vous ne ferez que passer enbus. C’est pourquoi on tient à vous sensi-biliser sur l’importance de la concerta-tion avec les habitants à travers ces visi-tes”. Plus tard, lorsqu’ils seront en fonc-tion dans une collectivité locale oudans une grande entreprise, les étu-diants de l’ENTPE auront à se remé-morer leur première “visite de chan-tier”, et à appliquer, sur d’autres terri-toires, la leçon en plein air d’Ychem,sur la jonction vitale entre rénovationurbaine et rénovation sociale.

Françoise Kayser

Deux grandes écoles au cœur de la ville

LEURS EFFECTIFS d’étudiants sont àpeu près les mêmes : près de 8OOétudiants pour l’ENTPE, 900 pourl’ENSAL (Ecole nationale supérieured’architecture de Lyon). Si l’on ajouteà ces chiffres les enseignants, leschercheurs associés, les intervenantsextérieurs et le personnel administra-tif, le campus de Vaulx-en-Velinaccueuille chaque année près dedeux mille personnes. Une véritablecommunauté scientifique, installéeau centre de Vaulx-en-Velin.Beaucoup d’étudiants – et d’étudian-tes, car les filles sont de plus en plusnombreuses, près de 40% d’entreelles ont intégré l’ENTPE cette année– vivent ici toute l’année, dans desrésidences HLM voisines. Les deuxécoles, en relation constante,phosphorent à différents titres sur l’a-ménagement durable des territoireset sur l’architecture dans toutes sescomposantes : génie civil, environne-ment, politiques urbaines, transport,histoire et patrimoine…Les deux grandes écoles nationales,par leur présence à Vaulx-en-Velinapportent non seulement leurmatière grise, elles participent aussi àchanger l’image d’une ville en pleinemutation. Et ici, les sujets de travail

ne manquent pas, ni la volonté departager des idées et des projets.“La discipline plurielle qu’est l’architec-ture, sa profession reconnue d’intérêtpublic ne laisse aucun doute sur l’im-portance de voir les architectes partici-per à la construction d’une société éco-responsable”, écrit Nathalie Mesureux,directrice de l’Ensal, dans le dernierrapport d’activité de l’école. Jean-Baptiste Lesort, directeur de l’ENTPE,lui fait écho : “Le projet de notre écoleest fondé sur l’aménagement durabledes territoires, et on peut creuser bien

des sujets de travail à Vaulx-en-Velin :l’extension du métro, le réaménage-ment du centre ville, des quartiers enrénovation”. Il constate avec satisfac-tion que “les étudiants, au fil de leurcursus ici, arrivent de mieux en mieux àconstruire des projets”. Autre sujet d’actualité pour les deuxécoles : la liaison du campus de Vaulxavec celui de La Doua à Villeurbanne.Là aussi, il va y avoir matière à échan-ger dans les mois à venir avec les élusde la Ville et du Grand Lyon.

F.K

L’implantation volontaire de deux grandes écoles nationales en plein centre estun atout dont peu de villes en France peuvent s’enorgueillir.

De nombreuses passerelles

AU-DELÀ de l’utilisation commune d’installations sportives – le gymnase fré-quenté par les collégiens et la piscine de l’ENTPE utilisée quotidiennement parles scolaires et les collégiens, de nombreuses passerelles existent entre la ville etles grandes écoles. Ainsi, depuis quatre ans, une organisation conjointe entre laVille, l’ENTPE et la ligue du Lyonnais de handball a permis d’accueillir quelque400 jeunes espoirs français, lors des Interpoles de handball. “Même le troisièmeâge vient faire de l’aquagym !”, s ‘exclame Gérard Taboulet, responsable du ser-vice des sports à l’ENTPE. Côté scolaire, les collégiens de Vaulx sont nombreux à avoir bénéficié de l’aidebénévole des élèves ingénieurs de l’établissement, et ce depuis de longuesannées. Dans le cadre du Plan égalité des chances, ceux du collège Jacques-Duclos ont vu ce soutien s’intensifier grâce au programme Les cordées de laréussite : outre le soutien scolaire, ils visitent l’ENTPE et de grands chantiers.Les personnes en situation de handicap ne sont pas oubliées, l’accessibilité auxbâtiments est devenue une préoccupation constante de la Ville et des futursingénieurs et architectes sortis de l’ENTPE et l’Ensal. De plus, les deux écolesorganisent avec les enseignants de la piscine Jean-Gelet une journée de sensi-bilisation au handicap, Handicampus.En parallèle à ces actions majeures de soutien, d’aide ou de découverte qui tou-tes seront reconduites au cours de l’année universitaire 2012-2013, la “fortevolonté de monter des projets sur le territoire de Vaulx-en-Velin en lien avec lesacteurs locaux”, se traduit par des actions de formation continue des techniciensvenus de toute la France et proposant des diagnostics in situ, sur différentsquartiers de la ville. F.K

Depuis son implantation à Vaulx-en-Velin, les servi-ces des sports et de la formation continue de l’ENTPEentretiennent des relations durables dans la ville.

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AFIN DE RENDRE l’environnement deshabitants plus agréable, de nouvellesaires de jeux vont être installées. Desjardins d’agrément et des espacesverts seront créés en pied d’immeu-bles. La jonction entre les différentsbâtiments et quartiers de la ville vaêtre améliorée avec le traçage de nou-velles rues et chemins piétonniers. Dans un premier temps, les travauxconcernent la partie nord du quartier.La nouvelle voie percée devrait êtremise en circulation d’ici le printemps2013, et une nouvelle aire de jeux vavoir le jour, à la place de l’existante.Cette première étape de la transfor-mation du quartier sera suivie de tra-vaux plus conséquents : la construc-tion de plusieurs immeubles de loge-ments et la réfection de certaines faça-des appartenant au bailleur Dynacité.Mais cette seconde étape nécessite dutemps en raison des procédures lour-des qui accompagnent leur réalisa-tion.Tous ces travaux entraînent pour lesriverains un certain nombre d’incon-vénients que les services de la Ville et

du Grand-Lyon s’efforcent de limiter,grâce à des adaptations temporaires.Ainsi, la circulation sur une partie de larue des Verchères n’étant plus possi-ble, l’accès au secteur nord du quar-tier est facilité par la mise en doublesens de circulation d’une partie de larue des Onchères (au niveau de l’ave-nue Salvador-Allende). Pour limiter lesproblèmes de stationnement inhé-rents aux travaux, un parking provi-soire, situé à proximité de la résidenceétudiante compense la disparition deplaces de stationnements sur voirie etde celles situées sur le petit parkingEst. Celui-ci va être démoli pour per-mettre l’aménagement de la futurevoie dont les travaux de terrassementsont en cours. Une signalisation a étémise en place pour le bon déroule-ment des travaux et assurer la sécuritédes habitants pendant la durée destravaux. Un “mal” pour un bien com-mun à venir. J.PContact : Yamina Mechalikh, chargéede développement du GPV. Tél : 04 37 45 25 27. [email protected]

Vaulx

-en-Velinjo

urnal- 19 septem

bre 2012 - N°57

6AMENAGEMENTLe projet de rénovation du quartier est lancé. Il va permettre d’améliorer sa connexion avec le centre-ville comme avec le Village, et d’em-bellir le cadre de vie des habitants. Les travaux se poursuivront jusqu’en 2015.

Vernay-Verchères : attention, travaux !

Encore 58 familles à reloger aux Echarmeaux et à la Luère

LE RENOUVELLEMENT urbain pour-suit son cours au Mas du Taureau.Pour rappel, dans les prochainesannées, il s’agira d’une des plus vas-tes opérations du genre dansl’Hexagone. Afin d’accompagner cesmutations, des opérations de reloge-ment sont en cours aux chemins dela Luère et des Echarmeaux, où 363foyers sont concernés. Le processusqui avait été lancé en janvier 2009, enest à sa seconde phase. Au 30novembre 2011, 200 foyers avaientété relogés d’après les chiffres de l’é-tat d’avancement fournis par la Ville

et le bailleur Alliade habitat. Il resteaujourd’hui encore 58 familles. Dessolutions doivent être trouvées enaccord avec elles pour faire avancerles opérations. Une réunion publiqueavec les locataires et les principauxpartenaires, à savoir la Ville, le bailleuret le GPV, est organisée le 18 septem-bre salle Victor-Jara. Pour les occu-pants restant, il s’agit d’affiner lesprojets afin de trouver une solutionadéquate. Les demandes sont étu-diées au cas par cas, en concertationavec les locataires qui restent parfoistrès attachés au quartier.

Pour bon nombre de ménages déjàrelogés, les souhaits exprimésconcernaient essentiellement la villeavec 80 % des demandes. Près de54 % des relogements ont été effec-tués dans des programmes neufs ourécents. L’opération devrait être ache-vée au premier semestre 2013 et serasuivie par la démolition des troisimmeubles : la Luère et les Echar -meaux 1 et 2. Les anciens immeubleslaisseront place au projet Grande Ilequi définira l’avenir du quartier.

R.C

MAS DU TAUREAUInitiées en 2009, les opérations de relogement se poursuivent au Mas du Taureau afin d’accompagner la mutation du quartier.

Se former pour comprendre et faire fonctionner une copropriété, tel est l’objectifd’un nouveau cycle de formation mis en place par la Ville à l’attention des acqué-reurs de programmes immobiliers neufs.

COPROPRIETE TRAVAUX

ETRE PROPRIÉTAIRE reste une enviepartagée. Mais elle implique de nom-breuses responsabilités et certainescontraintes. Des points doivent êtreacquis quant à la gestion et au fonc-tionnement de son patrimoine. Entreautres : la création d’une assembléegénérale ou d’un conseil syndicalmais également la gestion des char-ges. Des notions primordiales maispas toujours évidentes à assimiler sil’on n’est pas formé. Dans cette optique la Ville avec sonservice Habitat logement, le GPV etavec le financement de la Région,relance des modules de formation àl’attention des nouveaux coproprié-taires dans les programmes immobi-liers neufs. Il s’agira d’un cycle de cinqséances hebdomadaires de deux heu-res, chaque lundi de 18h à 20h à partirdu 1er octobre. Les sessions ont lieu àl’Hôtel de ville, place de la Nation. Ellessont dispensées en lien avec la CLCV(Association nationale des consom-mateurs et usagers). Et restent gratui-tes et ouvertes aux membres d’unconseil syndical dans les programmesneufs dont ceux du centre-ville etTerre neuve, situé à quelques encablu-res. Un troisième cycle aura lieu aupremier semestre 2013 à destinationdes nouveaux accédants dans lesanciennes copropriétés.

Au programme : Lundi 1er octobre : fonctionnement dela copropriété. Lundi 8 octobre : assemblée généraleavec la préparation, décisions à voteret règles de majorité.Lundi 15 octobre : conseil syndical,formation, rôle et fonctionnement.Lundi 22 octobre : charges de copro-priété.

Lundi 29 octobre : séance à définir enfonction des attentes des participants.

Pratique : inscriptions et renseigne-ments auprès du service municipalHabitat logement, immeubleCopernic, 15 rue Jules-Romains(deuxième étage), par mail : [email protected] ou partéléphone : 04 72 04 81 30.

Former les nouveaux copropriétaires

AU VILLAGE, la rue Franklin va être entièrement restructurée sur la section rueLakanal et rue Auguste-Blanqui à partir de la fin du mois de septembre. La voiesera conservée en sens unique comme aujourd'hui avec des trottoirs plusconfortables pour les piétons. 32 places de stationnement vont être réaliséessur la chaussée et en enclave. La largeur de voie sera réduite à 3m50 sur la sec-tion rue Auguste-Blanqui / Marcellin-Berthelot afin de réduire la vitesse desvéhicules. Le ralentisseur situé à la hauteur de la rue Blanqui sera conservé. Pourdes raisons techniques, la largeur de voie sur la section rue Marcellin-Berthelotet rue Lakanal sera de 4 mètres. Le projet prévoit la plantation d'arbres et la miseà la norme des passages pour les piétons.

Travaux rue Franklin

DES TRAVAUX d’aménagement ontlieu sur la ligne de tramway T3 du 6octobre au 11 novembre. Durantcette période, des bus prendront lerelais. La ligne relie la Part-Dieu àMeyzieu ZI depuis 2006 et transporteen moyenne 31 000 voyageurs parjour. Depuis 2010, l’infrastructureaccueille également Rhônexpress(liaison rapide vers l’aéroport Saint-Exupéry). Le succès commercial deces deux lignes, la fiabilisation decette double exploitation et le déve-loppement du réseau TCL avec la pro-chaine arrivée de T4 à la Part-Dieu,imposent au Sytral de nouveaux amé-nagements. Les travaux concernent laPart-Dieu, Vaulx-en-Velin La Soie etMeyzieu ZI. Afin d’optimiser le calen-drier des opérations, une interruptionde service des lignes T3 etRhonexpress est donc prévue du 6octobre au 11 novembre inclus. Desservices de bus relais seront mis en

place pour les usagers. Pour T3, ensemaine, un bus toutes les 30 minutesavant 6h30, puis toutes les 5 minutesde 6h30 à 9h et de 16h à 19h et 10minutes de 9h à 16h et de 19h à 21h.Après 21 heures, les bus passent tou-tes les 20 minutes. Avec des départs,du lundi au samedi, à 4h30 de Part-Dieu et 4h de Meyzieu ZI (5h50 et5h20 les dimanches et jours fériés) etdes fins de service à minuit du lundiau samedi et 23h40 dimanches etjours fériés. Pour Rhônexpress, le ser-vice est assuré entre Part-Dieu Villette(accès par la gare routière, place deFrancfort, Lyon 3e) et l’aéroport SaintExupéry, de 4h30 à 0h40, avec des fré-quences de 15 à 30 minutes. L’accès àla station aéroport Lyon Saint-Exupéry se fait par le parvis de la gareTGV.Pratique : renseignements sur tcl.fr etau 04 69 66 89 68 (prix d’un appellocal), à partir du 24 septembre.

Interruption de T3 et de Rhônexpress

Améliorer la jonction entre les différents bâtiments et quartiers de la ville est un des objectifs du renouvellement urbain aux Verchères.

événem

ents

Page 7: Les établissements du second degré s’inscrivent dans une

La Semaine bleue… et intergénérationnelleChaque année, à Vaulx-en-Velin, la Semaine bleue est l’occasion de rendre hom-mage aux plus anciens d’entre nous. Trois rendez-vous sont programmés durantcette semaine, qui aura lieu du 15 au 21 octobre.

RENDEZ-VOUS

MOMENT privilégié de la vie associa-tive, la Semaine bleue, autrement ditla semaine nationale des retraités etdes personnes âgées permet chaqueannée de sensibiliser tous les Vaudaisà la place qu’occupent les retraitésdans notre société. On sait qu’ils sontde plus en nombreux, mais jusqu’àquand va-t-on considérer le vieillisse-ment comme un handicap ?Beaucoup de personnes de plus desoixante ans gardent assez de tonuspour participer à des activités très pre-nantes, et la plupart du temps béné-voles. Regardez-les, ces papis etmamis qui se mobilisent pour descauses sociales ou humanitaires, ouqui s’engagent dans des actions cultu-relles : ceux-là n’ont guère envie de seplaindre de leurs éventuelles douleursou des “dégâts” occasionnés par le

vieillissement. Nos aînés pensent d’a-bord à transmettre leur savoir, leursexpériences de vie, leurs souvenirs.Durant cette Semaine bleue à Vaulx,leur contribution à la vie sociale estvalorisée à travers trois manifesta-tions, sur deux dates distinctes : - le mardi 16 octobre, le Forum desassociations (vie sociale, bénévolat,sport, culture, loisirs, santé…) rassem-blera les Vaudais, jeunes ou vieux,autour des stands, d’une buvette etd’un espace détente. De 15h à 19h,valle Victor-Jara, rue Lesire.- le mercredi 17 octobre, rendez-vous à 15 heures précises place de laNation… Le mystère plane sur cetteinvitation en plein air, qui ne devraitpas manquer d’humour et de poésie.Ce “rendez-vous mystère” sera suivid’un spectacle de danse, auquel parti-

cipent toutes les générations et toutesles cultures. A partir de 15h30, auPalais des sports.Ces rendez-vous donnés à tous, etauxquels toutes les générations parti-cipent, sont la preuve que pour s’épa-nouir pleinement, le vieillissementactif est lié à la solidarité intergénéra-tionnelle. Pour ceux et celles quiauraient des difficultés à se déplacer,pour toutes les personnes isolées oudépendantes qui en feront lademande, un transport en minibussera assuré. Inscrivez-vous vite !

F.K

Contact : service municipal desRetraités, 41 avenue Gabriel-Péri. Tél.04 72 04 78 40. Du lundi au vendredi,de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30.

Centre Communal d’Action Socia

le (CCAS)

Hôtel de ville / niveau 1 - tél. : 04 72 04 80 04 - fax : 04 72 04 81 74Du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00

INSTALLÉ depuis 1977 au premier étage de l’Hôtel de Ville, le Centre communald’action sociale (CCAS) vient d’achever de grands travaux de rénovation pourmieux accueillir le public. Les locaux n’avaient pas connu une telle restructura-tion depuis 1990, alors que l’ajout du service RMI (revenu minimum d’insertion)transformé en RSA (revenu de solidarité active) a généré un surcroît d’activitéen faveur des populations concernées.

Les usagers et les quelque vingt-cinq salariés du CCAS vont donc découvrir avecplaisir et soulagement les nouveaux espaces, baignés par la lumière naturelle etrepeints de couleurs vives. “Ils sont conçus pour recevoir le public en répondant àtrois critères : confidentialité, accueil et confort du public”, explique ChristophePiteux, le directeur du CCAS.“La confidentialité est absolument nécessaire lorsqu’il s’agit d’évoquer pour les usa-gers des situations sociales difficiles. Quant à l’accueil et le confort, il concerneautant le public que les agents qui ont à pratiquer des entretiens parfois très longs(jusqu’à trois quarts d’heure). Les situations sociales des personnes reçues ne sontpas toujours faciles à résoudre ; cela demande du temps, et une écoute attentive dela part du personnel”. Toutes les tranches d’âge sont concernées par la luttecontre l’exclusion, et notamment les personnes isolées.

Rappelons que le CCAS anime une action générale de prévention et de déve-loppement social dans la commune. Il est donc l'institution locale la plus visiblede l'action sociale, et aussi la plus fréquentée : le service accueille chaque jourprès de cent cinquante personnes qui viennent ici effectuer des démarches oudes demandes d'aide sociale légale (aide médicale, RSA, aide aux personnesâgées...). Le CCAS instruit les dossiers et les traite en lien avec les autorités décisionnellescompétentes telles que le Conseil général, la Préfecture, les bailleurs sociaux, lesorganismes de Sécurité sociale.Il intervient également sur un volet social porté par la Ville de Vaulx-en-Velin : lessecours d'urgence, et la prévention des impayés. “En écho à l’arrêté anti-expul-sion pris chaque année par le maire, il existe des actions techniques qui permettentparfois, mais pas toujours, d’éviter le surendettement locatif”, ajoute ChristophePiteux.

Le CCASS gère aussi les services d’aide à domicile, en lien avec le service muni-cipal des retraités : vingt-deux autres agents interviennent chaque jour danstous les quartiers de ville auprès des personnes âgées et dépendantes.Preuve de la bonne santé du CCAS, le personnel, essentiellement féminin, esttrès stable. Et satisfait aujourd’hui d’être bien relogé. F.K

Le CCAS dans ses nouveaux mursAprès plusieurs mois de chantier, et d’installationprovisoire en face de la mairie dans les préfabriqués,le Centre communal d’action sociale (CCAS) retrouvesa place dans le giron de l’Hôtel de Ville. La réouver-ture est prévue pour le 8 octobre.

http://mairie.vaulx-en-velin.net/Sante-Social/Action-sociale-CCAS

En amont de la Semaine Bleue, lelundi 1er octobre, à l'occasion de laJournée internationale des person-nes âgées, organisée sous l'égidedes Nations Unies, de nombreuxbénévoles de l’association lesPetits frères des pauvres vontsillonner les rues dans plus de centvilles de France pour donner unefleur aux passants. A eux de l'offrirà leur tour à une personne âgée souffrant de solitude ou de pauvreté.“Les gens à qui j'ai pu remettre des fleurs semblaient à la fois surpris par cettedémarche et y adhéraient tout de suite, en cherchant à haute voix à qui ilspourraient remettre la fleur : Je vais au bureau et je l'offrirai à une voisine cesoir !”, raconte un bénévole.A Vaulx, les Petits frères des pauvres s’associent au Secours catholiquepour cette action symbolique. Lors de cette journée du 1er octobre, lesbénévoles seront présents en plusieurs points de la ville : - avenue des Canuts, près de la station du métro La Soie, de 16 à 18 h,- au supermarché Casino, 2 rue Emile-Zola, de 10 à 12 h,- à l’école Makarenko, de 8h à 8h45, à l’heure où les parents accompagnentles enfants,- au Mas du Taureau, place Guy-Môquet, de 9 à 12 h- et aussi à l’ENTPE et à l’Ensal, rue Maurice-Audin, de 8 à 10 h.

Si on marchait ?Envie de bouger et de découvrir denouveaux lieux ? Le Réseau vaudaissanté, en lien avec l’espace associatifFrachon, propose des sorties nature,jeudi 20 septembre et mardi 9 octo-bre. Dépaysement, échange et convi-vialité, respect du rythme de chacungarantis ! Rendez-vous à 10h àl’Espace Benoît-Frachon. Prévoir unpique-nique.Et si on cuisinait ?Vous êtes à la recherche de nouvellesrecettes, de nouvelles idées pour desrepas bien équilibrés et allégés ? LeRéseau vaudais santé, toujours enlien avec l’espace Frachon, proposeun atelier cuisine animé par un diété-ticien. Les lundis 1er octobre et 5novembre, de 10h à 12h, suivi d’untemps convivial de dégustation.Rendez-vous à l’Espace Frachon. Informations et inscription gratuite àl’espace Frachon, 3 avenue Maurice-Thorez : 04 72 04 94 56 ou au servicemunicipal de Promotion de la santéau 04 72 04 80 33.

Des roses pour combattre la solitude des personnes âgées.

SANTÉ

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DEPUIS plus d’un an, les centressociaux ont vu leur financementdiminuer de manière significative.Moins 16 % pour le contrat urbain decohésion sociale (Cucs), pourtantprolongé jusqu’en 2014 soit unebaisse très significative des crédits de135 000 euros. Certains centres y ontperdu plus de 20 000 euros. “Les cen-tres sociaux sont en première ligneavec la Ville, sur des territoires enrenouvellement urbain, comme le Masdu Taureau ou les Verchères, territoiresqui restent cependant fragiles”,explique le maire Bernard Genin. Desassociations qui, selon lui, coprodui-sent les politiques de cohésionsociale. Alors, face au retrait progres-sif des partenaires institutionnels etafin de pérenniser des financementsstables, la Ville a présenté, lors duvote du budget 2012, une augmen-tation de 3 % de sa subvention auxcentres sociaux. Et a mis en place untravail partenarial pour formaliser lelien qui unit ces associations avec laVille. “Nous devons soutenir par tousles moyens ces associations structu-rantes, vecteurs de citoyenneté”, s’estengagé le maire. Une citoyenneté quitransparaît dans les projets plurian-nuels établis par chaque structure etdont découlent leurs actions au quo-tidien. Le point sur la rentrée des cen-tres sociaux à Vaulx.La culture accessible et populaire à PeyriDans un contexte de restriction bud-gétaire, tandis que la population duSud grandit et que les besoins duquartier s’accroissent, l’équipe ducentre social et culturel Peyri s’efforcede maintenir une gestion serrée pourconserver l’activité existante. “Lesfinanceurs ont-ils tous bien pris la justemesure des besoins nouveaux ?”, inter-roge le président de la structure,Vincent Guyader. La subvention del’Etat, qui représentait 10,2 % desfinancements en 2009, est passée à7,5 % en 2011. L’apport de la com-mune s’élève à 236 741 euros (32,5%)et celui de la Caf à 210 788 euros(28,9 %). Economie oblige, la massesalariale qui atteignait 538 209 eurosen 2009, ne dépasse pas 463 531euros en 2011. Quant aux réserves,elles ont été renflouées et s’élèvent à65 733 euros. Aussi le centre socialreprend son fonctionnement normalen réactivant deux postes qui exis-taient en 2007. Et poursuit son projetquadriennal (2012-2016) avec unnouveau directeur, MarceloChaparro, en fonction depuis le 3

septembre. Avec lui, l’équipe pour-suivra ses objectifs : accompagner leshabitants anciens et nouveaux, favo-riser l’ouverture culturelle, contribuerà la rencontre, au débat… à la cons-truction d’une communautécitoyenne.Pratique : portes ouvertes et inscrip-tions du 24 au 28 septembre. RueJoseph-Blein.

Maintenir l’équilibre au Grand-VireL’année 2011 a été ponctuée d’évé-nements qui ont affecté le centresocial du Grand-Vire et ont nécessitéune restructuration de son organisa-tion pour pérenniser l’emploi tout encontinuant d’assurer ses missions.“Nous insistons sur l’implication et laparticipation de nos adhérents à desgroupes de discussion dans un espritde transparence”, assure MurielLecerf, la présidente. Un déficitimportant a conduit à un licencie-ment économique. “La situation restetrès tendue. Notre sortie du dispositifde Zone franche urbaine, la baisse dessubventions publiques et le contexteéconomique entraînent des difficultés.Nous enregistrons toutefois une aug-mentation du nombre d’adhérents cequi permet d’envisager de nouveauxprojets avec de nouveaux finance-ments”, poursuit-elle. L’axe fort ducentre social a été centré sur lafamille avec l’embauche à mi-tempsd’une conseillère en économiesociale et familiale. L’année 2010-2011 a compté 678 inscrits. Parmi les-quels, 471 adhésions dont 178 adhé-sions individuelles et 293 adhésionsfamiliales. Pratique : renseignements et inscrip-tions au 04 78 80 73 93 ou sur placecentre social du Grand-Vire, 23 rueJules-Romains.

La gestion prend le pas sur le projet à LevyA La Grappinière, le directeur du cen-tre social Levy avoue quant à lui : “Onest plus dans un mode gestionnaireque dans le développement”. PourDidier Lehrmann, ce souci constantde gestion de crédits très serrés“prend trop souvent le pas sur le projetdu centre social qui pourtant doit gui-der nos actions”. Et avec la transforma-tion à moyen terme du quartier, quiverra 220 logements reconstruits, LaGrappinière est amenée à se déve-lopper et de nouvelles familles vien-dront enrichir les quelque 700 déjàadhérentes à Levy. “Ici comme dansles autres quartiers, il faut se projeter en

tenant compte des transformations del’environnement, la venue de nouvellesfamilles, l’évolution de la demande”.Malgré tout, le centre social s’attacheà garder la solidarité au cœur de sesactivités. “Et nous en sommes très fier”,poursuit le directeur. Le centre socialGeorges-Levy ne déroge pas à la

priorité et aux valeurs qui fondent sadémarche : la famille, la démocratie,la coopération et la solidarité. “Notreprojet vise à favoriser la vie sociale desfamilles en prenant en compte toutesles diversités culturelles et socio-écono-miques, décrit Didier Lehrmann. Il y a20 ans, on était plus sur l’individuel,

aujourd’hui, la famille est au centre denos préoccupations, nous luttonscontre son isolement et souhaitonsl’ouvrir sur l’extérieur”, poursuit-il. Pratique : les inscriptions pour lesactivités adultes ont lieu les 20 et 21septembre au centre social Levy,place André-Bolliet

Les centres sociaux tentent de maintenir le lien sur le territoire, à travers leur travail basé sur des valeurs d’é-ducation populaire et de gouvernance par l’habitant. Le tout sur fond de désengagement financier de l’Etat.

SOLIDARITÉ

Victoire, pour aider les personnes en difficulté

Zohra Antar, forte de son expérience dans le bénévo-lat, a décidé de créer son association afin d’apportersa contribution pour lutter contre la pauvreté.

“JE SUIS très touchée par la misère danslaquelle beaucoup de gens vivent etnotamment des jeunes, des femmesseules”, confie Zohra Antar. Ayant tra-versé des périodes difficiles, elle sait“ce que veut dire le mot galère” et, à tra-vers son activité, compte bien “aiderles gens à s’en sortir”. Deux jours parsemaine, elle va vendre des colis ali-mentaires et des produits à l’unité àdes prix très accessibles dans le localqu’elle loue au Village et qu’elle aremis en état. ”Je suis en lien avec labanque alimentaire pour l’achat desdenrées”, explique la jeune femme.Vaudaise depuis dix-sept ans, elle a suconstruire autour d’elle un réseau rela-tionnel grâce à son implication en tantque bénévole dans plusieurs associa-tions. “Maintenant, je suis prête à assu-rer une présidence et je suis fière de m’ê-tre battue pour trouver un local, lerepeindre toute seule. J’ai engagé desdépenses pour l’achat du matériel, maiscette association est pour moi une vic-toire”. Ce n’est donc pas par hasard, sic’est ce mot que Zohra Antar a choisipour la dénommer. Une belle victoireen effet d’autant plus qu’elle s’occupeseule de ses trois enfants qui l’encou-

ragent fortement : “Ils me soutiennentdans ce projet et c’est très importantpour moi”, livre-t-elle.Zohra Antar rêve de voir grandir rapi-dement Victoire et envisage déjà d’é-largir son activité : “Je veux par la suiteproposer des sorties familiales, desrepas. Je pense que les femmes seulesqui, souvent, souffrent beaucoup vontvenir vers moi. Je serai là pour lesaccueillir”. J.P

Pratique : Victoire, 1 rue Blanqui.Permanences à partir du 1er octobre :les mercredi et vendredi matins de 9hà 12h pour la vente des colis alimen-taires. Les mercredi et vendredi après-midis de 14h à 17h pour la vente dedenrées à l’unité. Des documentsseront exigés pour l’inscription (feuilled’imposition, Cafal, quittance de loyer,etc.). Renseignements au 06 41 89 4263 ou courriel : [email protected]

ASSOCIATIONS

Les projets des centres sociaux face aux réalités financières

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Depuis 2012, le Monde Réel n’est plus un centre social. En effet, il s’est vuretirer l’agrément de la Caisse d’allocations familiales (CAF) et les subven-tions qui vont avec. Devenue une association comme les autres, le MondeRéel maintient cependant des activités pour l’année 2012-2013, avec lesoutien de la Ville qui a compensé le manque à gagner dû au retrait de laCaf. L’année à venir risque cependant d’être douloureuse pour la structure :avec un déficit estimé à près de 95 000 euros pour 2011, l’association tra-vaille en interne à faire des économies. Travail qu’elle entreprend aussi avecses principaux partenaires financiers que sont la Ville en premier lieu, maisaussi l’Etat. Et, faute de moyens, cette année encore, le Monde Réel n’aurapas de directeur. Autant d’éléments qui devront être abordés lors de l’as-semblée générale qui aura lieu le 21 septembre.Toutefois, les activités redémarrent ainsi que les inscriptions. Pour les plusjeunes, le secteur enfant comprend l’accueil de loisirs et l’aide aux devoirs,les mercredis et samedis. Pour les adultes, l’association propose échangesde savoirs et accompagnement aux droits. L’ensemble des activités estréparti entre le local chemin des Echarmeaux et l’école Jean-Vilar pour lecentre de loisirs, en attendant la fin des travaux de mises aux normes d’unnouveau local aux Cervelières-Sauveteurs, mis à disposition par la Ville.Quand les bureaux administratifs sont accueillis à l’espace Frachon.Pratique : inscriptions et renseignements à la permanence de l’espaceFrachon au 04 72 97 09 96 ou par mail [email protected] Assemblée générale, vendredi 21 septembre à 19h au 1, chemin desEcharmeaux.

Le Monde Réel continue sans la CAF

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Pourquoi, en ces temps de crise,continuer à investir dans la culture ?Bernard Genin : parce que cela faitpartie de la richesse d’une ville.Vaulx-en-Velin a de la chance, beau-coup d’habitants s’impliquent dansce domaine. Nous devons accompa-gner ces pratiques. Car abandonnerla culture c’est se replier sur soi.Quand on a des difficultés sociales,cela permet de ne pas se tromperd’ennemi. Nassreddine Hassani : Dans cettediversité culturelle, côté profession-nel, dix productions de la saison deChaplin ont notre soutien. Ce n’estpas sur cette spécificité française, lesoutien à la création, qu’il faut fairedes économies. Tout en étantresponsables, sans distribuer l’argentpublic aveuglément. B.G : Nous voulons attirer de nou-veaux publics, qui seront des specta-teurs et non des consommateurs,grâce à des propositions de qualité,un souci d’exigence et aux acteursculturels présents sur le terrain.

Le développement de la ville posele problème des équipements…B.G : Oui, et notamment pour lesbibliothèques. Avec l’aménagementdu nouveau Mas et la destruction àterme de Perec, nous réfléchissons àce que nous voulons construire. Unemédiathèque ? Nous devrions avoirfixé nos grandes orientations à l’été2013. D’autant que l’avenir de labibliothèque du village est lié à celuidu conservatoire qui manque deplace. Tout comme l’école quiaccueille celle de l’Ecoin.

Avez-vous d’autres pistes deréflexion pour l’avenir ? B.G : Développer la ville, participer audéveloppement de l’agglomérationen évitant l’étalement urbain, permetet rend nécessaire de nouveaux lieux,et de tous types. Nous revendiquonspar exemple au Carré de Soie ungrand lieu culturel d’agglomération.Il manque également un lieu d’ex-pression pour les arts plastiques dansl’Est lyonnais. C’est une réflexion à l’é-

chelle de l’agglomération qu’il fautmener, pour répartir les équipe-ments.

Le Grand Lyon refuse pourtant desubventionner la culture, arguantdu fait qu’il n’en a pas la compé-tence. B.G : On ne peut pas se prétendregrande métropole européenne si onne s’en donne pas les moyens sur laculture. Quand le Grand Lyon bénéfi-cie du rayonnement de salles, ou d’é-vénements, comme le Pacs ou AVaulx jazz, il doit s’engager financiè-rement. L’argument de la compé-tence est un prétexte, que l’on peutcontourner, et il a tout à fait le droitde la prendre en 2014. N.H : Comme cela se passe dans desvilles comme Rennes ou Dunkerque !B.G : Par ailleurs, sur le Pacs, nousespérons que les institutions qui ontaidé à financer sa construction, pour-

suivront leur aide en subventionnantle fonctionnement. Nous allons dansle sens du président du Grand Lyonannonçant que le grand Est était lepoint de développement le plusimportant. On s’enrichit mutuelle-ment puisque nous participons auxévénements de l’agglomération,comme les Biennales. Evénementsoù il ne faut pas opposer pratiquesprofessionnelles, qui seraient de qua-lité, et amateurs, qui seraient négli-geables. La biennale de la danse estsouvent davantage connue pour sondéfilé qui rassemble plusieurs centai-nes de milliers de spectateurs. Il estfacteur de vivre ensemble et de cohé-sion sociale pour les participants.

La culture sera un des sujets d’uneprochaine série de rencontres.B.G : Thématiques, elles débutent dèscet automne, pour se terminer à l’été2013. L’idée est d’imaginer le Vaulx-

en-Velin de 2030 en cette périodecharnière. Qui verra l’élaboration denotre programme pour les électionsmunicipales de 2014.

Propos recueillis par Stéphane Legras

Cirque Imagine, festivals, Biennales, construction du Pacs, nouvelle saison de Chaplin ou réflexion sur l’avenir des bibliothèques… A l’oc-casion d’une rentrée aussi dense que diverse, rencontre avec le maire, Bernard Genin, en compagnie du conseiller municipal en charge dela Culture, Nassreddine Hassani, sur les tenants et aboutissants de l’investissement de la Ville.

INTERVIEW “Une culturede qualité, accessible à tous…”

DANSE Anan Atoyama, d’un pas légerLa chorégraphe Anan Atoyama et sa compagnie, Atou, entame sa deuxièmeannée de résidence au centre culturel communal Charlie-Chaplin, avec un bilantrès positif des activités déjà lancées tous azimuts sur la Ville. CE QUI MOTIVE Anan Atoyama, choré-graphe et fondatrice de la compagnieAtou, en résidence pour deux0 ans aucentre culturel de Vaulx, c’est d’être “encontact direct” avec la population.Pour elle, danser, ce n’est pas seule-ment être sur une scène, c’est avanttout “créer du lien à travers les atelierschorégraphiques”. Une démarchequ’elle a mis en application au fil d’in-terventions dans toute la ville. “A l’école Courcelles, je suis intervenuedans une classe de CM1. Je leur ai pré-senté des extraits vidéo de spectacles dela grande chorégraphe allemande PinaBausch avec qui j’ai travaillé. L’atelieravec les élèves porte à la fois sur lesconnaissances et sur les pratiques artis-tiques”. Cette intervention est recon-duite cette année. Avec les retraités,Anan Atoyama utilise les techniquesde savoir-faire japonais : “Les person-nes évoluent en binôme. C’est le mêmeprincipe que pour l’atelier mères-enfants à l’espace Carco et au studioCarmagnole. Le but est de développerd’autres liens à partir du toucher et duregard. Il s’agit de créer un autre moyende communiquer”.Avec les élèves de l’atelier Gagarine etles lecteurs multilingues, la chorégra-phe a expérimenté un travail collectifen mêlant sa propre chorégraphie auxinterventions des amateurs qui sesont produits sur scène lors du festival

Festiv’aux Amphis. “J’ai beaucoup aimécette collaboration et j’espère pousserl’expérience plus loin, en créant un véri-table spectacle avec les habitants”,affirme-t-elle. D’autres projets sont engestation, comme celui qui permet-trait “d’intégrer un groupe de jeunes àun atelier, à partir de photographies, devidéos et d’interventions graphiques,autour de notre propre création”. Lesseules qualités requises pour partici-per à ces ateliers : “La concentration, lerespect de l’autre et de son espace”,conclut Anan Atoyama, qui présen-tera sa prochaine création avec lacompagnie Atou, en octobre au cen-tre Charlie-Chaplin. J.P

Pratique : reprise des ateliers le 24septembre, le lundi de 18h30 à 20h(adultes et les adolescents), au studioCarmagnole, avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté. A l’atelierGagarine, 43 rue Ernest-Renan, le mer-credi de 16h30 à 18h. A partir du moisde novembre, d’autres ateliers serontmis en place.

Contact :[email protected]. Tél : 09 52 42 08 85.Welcome, création danse contempo-raine de la compagnie Atou, du 18 au26 octobre.

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A travers la manifestation D’une langue à l’autre, laVille met l’accent sur la diversité des langues parléessur le territoire vaudais afin de les valoriser.“POUR CETTE nouvelle édition D’une langue à l’autre, nous avons voulu nousinscrire dans la dynamique de la journée européenne des langues en créant du lienavec la spécificité vaudaise et les actions culturelles déjà existantes au sein de lacommune”, commente Nassreddine Hassani, conseiller municipal délégué à laCulture, à la Vie associative et aux Fêtes. “Dans une ville cosmopolite, il est en effettout naturel de valoriser les différentes langues véhiculées à travers le territoire vau-dais. Et nous voulions aussi mettre en avant le chant choral”, complète SylvainGuillot, directeur de la direction municipale des Affaires culturelles. D’où le premier événement du lundi 24 septembre au centre culturel commu-nal Charlie-Chaplin à 20h : Tous en chœur pour la diversité des langues. Où vontse produire les choristes de l’ensemble d’art lyrique Euterpe, issu du conserva-toire et de l’association musicale de Vaulx-en-Velin et dirigé par Delphine Adriet,ainsi que ceux du chœur mixte Escales et du chœur de femmes de Saint-Fonsdirigés tous deux par Christèle Riffaux. Cette dernière, spécialiste du chant poly-phonique et rompue à la musique brésilienne et géorgienne, a enrichi sonrépertoire au contact d’une multitude de langues : arménienne, bulgare, let-tone, kabyle, corse, espagnole, malgache pour ne citer qu’elles. “C’est passion-nant et la langue n’est pas une barrière pour chanter. Je dis aux choristes d’écouterla musique des mots au delà du sens”, explique-t-elle. Delphine Adriet, quant àelle, propose un répertoire de chants profanes ou sacrés en français et enanglais interprétés par huit chanteuses. “Nous sommes toujours à la recherche deprojets et très contents d’avoir des occasions de chanter”.Le deuxième temps fort D’une langue à l’autre se déroulera au cinéma LesAmphis, le 17 octobre à 20h, autour de la projection du documentaire Les rosesnoires, d’Hélène Milano. Laquelle viendra raconter aux spectateurs sa rencontreavec des jeunes filles des cités qui interrogent leur rapport au langage. Uneconférence sur le bilinguisme dans les familles, animé par Amalini Simon, doc-teur en psychologie, sera proposée le 19 octobre à 19h30 à la bibliothèquePerec. Elle sera suivie d’une lecture multilingue par les habitants. Enfin, la jour-née régionale consacrée à l’opération Les 10 mots de la langue française, sedéroule cette année le 23 octobre au centre culturel communal Charlie-Chaplin.

J.PPratique : Tous en chœur pour la diversité des langues, lundi 24 septembre à20h au centre culturel Charlie-Chaplin, place de la Nation. Renseignements à ladirection des Affaires culturelles : 04 78 79 52 35.

Budget global (hors investisse-ments) : 6 millions d’eurosBibliothèques : 5000 emprun-teurs réguliers, 1200 nouveauxinscrits par an et 80 000 passagesannuels. Conservatoire : plus de 550inscrits Chaplin : les abonnements ontété multipliés par 6 sur les 3 der-nières années.

En chiffres

Pour le maire, Bernard Genin, et le conseiller municipal délégué à la Culture, Nassredine Hassani, la culture fait partiede la richesse d’une ville. Et à Vaulx, nous avons une chance, beaucoup d’habitants s’y investissent.

Rencontres autour des langues CULTURE

La chorale Escales (photo) chantera aux côtés de l’ensemble d’art lyriqueEuterpe du conservatoire de Vaulx et du chœur de femmes de Saint-Fons.

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Diversification, nouveaux challenges et vingt bougies à souffler. La rentrée est déjà bien chargée pour lesadeptes des tatamis du palais des sports.

Judo : une saison en bonne forme pour l’Amicale laïqueL’Amicale laïque vaudaise de judo reprend ses entraînements, avec un créneauhoraire supplémentaire pour les jeunes.

FORTE de quelque 200 adhérents,l’Amicale laïque vaudaise de judoconnaît un succès qui ne se démentpas. Preuve de la vitalité d’un club quiexiste depuis 30 ans sur la communeet qui rassemble les judokas, jeunes etcombattants plus âgés, au Palais dessports.“Nous sommes victime de notre succès.Chaque année, nous sommes obligés derefuser des inscriptions pour pratiquer lejudo dans de bonnes conditions,regrette Pascal Tchukriel, président duclub. Nous proposons des cours avec 25enfants, encadrés par un professeur etun animateur. Et cette saison, nousouvrons un créneau horaire supplé-mentaire pour les plus jeunes ”. Raisonde cet engouement : il existe une fortedemande pour les pratiques sporti-ves ouvertes aux 4-6 ans. La sectionest affiliée à deux fédérations, l’Unionfrançaise des œuvres laïques d’éduca-tion physique (Ufolep) et la Fédérationfrançaise de judo. Ce qui permet auxplus jeunes de découvrir la pratiquede l’art martial japonais sur les tata-

mis ; les plus téméraires et les plusexpérimentés sont incités à participeraux compétitions, et donc à seconfronter à d’autres combattants. Côté Ufolep, le club possède de nom-breux titres avec sept qualifiés auxchampionnats de France dont troischampions et deux vice-champions.Du côté de la Fédération française, denombreux judokas du club partici-

pent aux compétitions régionales etde la ligue. La philosophie de l’Amicale laïquevaudaise reste inchangée depuis sesdébuts : elle s’appuie sur la transmis-sion des valeurs de respect et deconnaissance de l’autre, et une pra-tique ludique de la discipline. Desvaleurs transmises quotidiennementdans le dojo vaudais. R.C

ARTS MARTIAUX

ANIMATIONSSport dans la ville et ça repart

LES PLUS COURAGEUX étaient aurendez-vous dès le petit matin, plagedu Fontanil au Grand parc pour la 20e

édition du triathlon de Vaulx-en-Velin. Une épreuve qui a su s’inscriredans la durée. Lors de la premièreédition en 1992, ils étaient 150.Dimanche 16 septembre, ils étaient1600 à se jeter à l’eau, à pédaler et àcourir les six courses programmées.Un vrai succès populaire. Les compétitions ont débuté dès8h30 avec le départ de l’épreuvedécouverte. L’après-midi a été dédiéeaux jeunes participants. Neuf arbitresétaient présents pour l’occasion. Etpas moins de 250 bénévoles desnombreux clubs de Vaulx regroupésderrière l’Office municipal des sports(OMS) ont permis le bon déroule-ment de la journée. Si Vitrolles a rem-porté le sprint masculin par équipeen 58’12” parmi 140 équipes enga-gées, les locaux du CRV Lyon termi-nent deuxièmes à 7 secondes seule-ment. Et gagnent ainsi le challengede la ligue Rhône-Alpes. R.C

TOURNOI Le VBC remportela 29e édition du challenge Bados

LE DÉBUT du mois de septembre marque la reprise au VBC. Et comme à chaquerentrée, le club organisait samedi 8 septembre sa compétition hommage àJean-Marc Bados, ancien joueur de l’équipe. Trois clubs étaient donc au rendez-vous lancé par les basketteurs du gymnase Aubert : Etoile sportive Prissé-les-Mâcon, Ouest lyonnais basket club (OLB) et Avignon-Le Pontet. Le tournoi hom-mage, qui est l’un des plus anciens de la région, a été remporté par le VBC. Lesseniors 1 vaudais, qui évoluent en Nationale 3, se sont imposés face à l’OLB 83à 68, équipe de N2. La petite finale a quant à elle été remportée par Prissé-les-Mâcon face à Avignon, 78 à 66. Les cadets se sont aussi imposés contre l’OLB –qui présentait une équipe juniors – 87 à 56. Moment marquant de l’événement du club, Sébastien Bados, fils de Jean-MarcBados, était présent lors de la compétition amicale. Sans oublier le tournoi depétanque, ouvert à tous, et la participation très active de tous les bénévoles duclub, derrière leur président Roger Vuillemenot, qui ont servi 120 repas et quan-tité de rafraîchissements lors de cette journée estivale. R.C

1600 sportifs pour souffler les 20bougies du triathlon

Nouveaux défispour la rentrée du Hung gar kung fu

DEPUIS le mercredi 5 septembre, les animations lancées par l’association Sportdans la ville ont redémarré. Ces animations restent mixtes et gratuites. Elles sontouvertes aux enfants dès l’âge de 6 ans et ont lieu les mercredis et samedis. Lesinscriptions sont encore possibles et se font directement sur place, les joursd’activités : pour le football à la Grappinière, rue Jean-Moulin ou au Mas, cheminde la Luère et pour le basket-ball, avenue Henri-Barbusse, vers la MJC. Un certi-ficat médical et une autorisation parentale fournis sur place sont nécessairespour prendre part aux réjouissances. Pratique :www.sportdanslaville.com ou Samira Darif au 04 37 46 12 95

ENDURANCE

Photo : Laura Tangre.

LA SAISON démarre sur les chapeauxde roues au Hung gar kung fu Vaulx-en-Velin. Deux des compétiteurs duclub se préparent ardemment pourle tournoi France-Chine, prévu le 13octobre prochain en région pari-sienne. Parmi les cinq membressélectionnés pour représenterl’Hexagone, Arman Grégorian (-56kilos) et Dara Niang (-70 kilos). Autrefierté pour le club, l’entraîneur, MalikBouhamrane, chapeautera l’équipenationale. Un sacré défi pour la sec-tion qui sera confrontée aux maîtresde la discipline. A une échelle plus locale, les mem -bres du club reçoivent égalementdes combattants de renom, commele jeune Bryan Pausé venu spéciale-ment de la Réunion, et qui s’est pré-paré au Palais des sports pour leschampionnats du monde de cet artmartial à Macao en Chine, le 17 sep-tembre dernier. Outre les compétiteurs, la vie du clubreprend peu à peu. “On attend avecimpatience le retour des entraîne-ments, explique justement l’entraî-

neur Hakim Bouhamrane. Près desoixante personnes seront avec nouscette saison. On compte amener vers lacompétition une dizaine d’enfants quiprépareront la coupe de France. Il ensera de même pour les adultes”. Cettesaison, le Hung gar kung-fu sera affi-lié à deux fédérations. La Fédérationfrançaise des sports de combats etdisciplines associées (FFSCDA) et laFédération française de wu-shu, cequi permettra de proposer davan-tage de compétitions. Tant sur lesrings où l’on mise sur la force bruteque sur les tatamis où la techniqueprime. Toujours en quête de diver-sité, le club envisage de faire passer àses licenciés les plus aguerris cinqceintures noires en Boji, boxe chi-noise. Enfin, la section soufflera ses vingtbougies. Un anniversaire qui seraprochainement célébré en grandepompe avec les anciens membres. Acette occasion, une grande rencontresera organisée avec les anciensmembres entraînés au Palais dessports. R.C

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JEU20SEPT Amphithéma (film + débat) à19h30. Pot de thé, pot de fer, deClaude Hirsch. Documentaire sur lalutte des ouvriers de Fralib. Suivi d'undébat avec les Fralib. Cinéma LesAmphis. Tel : 04 78 79 17 29. Pique-nique revendicatif à 12h, place de laNation.

Sorties nature du Réseau VaudaisSanté. Rdv à 10h à l’Espace associatifBenoît Frachon 3 av. Maurice-Thorez.Prévoir pique-nique. Information etinscription gratuite. Tel : 04 72 04 9456 et 04 72 04 80 33.

Audition théâtre ado à 18h30. Pourl’atelier de création ado de la CiePeut-être. A la MJC, 13 avenue Henri-Barbusse. Tel : 06 30 56 39 19.

VEN21SEPTAssemblée générale du Monde Réelà 19h. 1 chemin des Echarmeaux.

Cardio-salsa à partir de 20h. Soiréeportes ouvertes. Centre social sudJean et Josephine-Peyri, rue Joseph-Blein. Tel : 04 72 97 76 39.

Danse hip-hop et contemporaine à20h30. Murmures de la CompagnieMalka. Centre culturel communalCharlie-Chaplin.

SAM22SEPTBoule Lyonnaise : coupe Intermarché à partir de 8h.32 D. loisir 3 et 4e D. Un national auto-risé. Boulodrome de Décines au 30rue Paul-Bert. Tel : 04 78 49 85 06.

Danse hip-hop et contemporaine à16h30 et 20h30. Murmures de laCompagnie Malka. Centre culturelcommunal Charlie-Chaplin.

DIM23SEPTVide-grenier au Village de 6h à 19h.Rue Blanqui, parking espace culturelRené-Carrier, rue de la République.

Handball féminin D2. Asul contreCergy-Pontoise Handball à 16h. Palaisdes Sports Jean-Capiévic, place de laNation.

LUN24SEPTChant polyphonique des chorales à19h30. Centre culturel communalCharlie-Chaplin, place de la Nation.Entrée gratuite.

Diabète, obésité, surpoids de 15h à19h. Consultation gratuite.Diététicienne et endocrinologue àvotre écoute. Prise de RV obligatoireau 04 72 04 80 33. [email protected]

MAR25SEPInauguration de l’EspaceCarmagnole à 18h. 6 av BataillonCarmagnole Liberté.

Course hippique à 11h45.Hippodrome de la Soie au 1 av. deBölhen.

MER26SEPTAteliers loisirs créatifs, broderie,tricot. Reprise chaque mercredi de14h à 16h. Espace Carco, 20 rueDesnos. Activité gratuite et ouverte àtous. Renseignements au 04 26 02 2788 ou 06 44 04 00 20.

JEU27SEPTAtelier-théâtre sur “Le MuséeBeckett” à 18h30. Venez rencontrerle groupe et participer. Espace Carco,20 rue Robert-Desnos. Renseignements au 06 81 85 93 77.

Danse contemporaine et hip-hop à19h30. La boîte à rêves de la compa-gnie Le Grand Bal. Centre culturelcommunal Charlie-Chaplin, place dela Nation.

VEN28SEPTAssemblée générale de OlympiqueVaulx à 18h. Stade Ladoumègue.

1re édition du festival Riresd’Automne. Concours d’artistes à19h. Cirque Imagine, 5 av des Canuts,Vaulx-en-Velin La Soie.Renseignements et réservations au06 13 58 71 60. Entrée 5 euros.

Danse contemporaine et hip-hop à20h30. La boîte à rêves de la compa-gnie Le Grand Bal. Centre culturelcommunal Charlie-Chaplin, place dela Nation.

SAM29SEPTFête de quartier Est et centre toutela journée. Parc François-Mitterrand.

Fête de l’automne de 10h30 à 18h.Grand parc Miribel Jonage. Baladescontées, cirque, ateliers et jeux gra-tuits pour tous. Renseignements :www.grand-parc.fr

Boule Lyonnaise. Coupe Sarkis etDoudou à 13h30. 16 D, 3 et 4e D.promo par poules. Boule en Soie au 5allée de la Boule-en-Soie à Vaulx-en-Velin.

1re édition du festival Riresd’Automne. Spectacles à 19h. CirqueImagine 5 av des Canuts Vaulx-en-Velin la Soie. Renseignements etréservations au 06 13 58 71 60. Entréesur réservation 10 euros et sur place15 euros.

DIM30SEPTFestival Graff-ik’Art. Carré de Soiede 10h à 17h. Avenue Roger-Salengro. Accès libre.

Football Olympique Vaulx contreO. de Belleroche à 15h. Promotiond’excellence de district. Stade Jules-Ladoumègue, 158 av. Gabriel-Péri.

Basket masculin Nationale 3. VBCcontre Amicale BC Domene à 20h.Gymnase Aubert, allée du stade.

LUN1EROCTDistribution gratuite d’une fleuraux passants. Association Les petitsfrères des pauvres. Mas du Taureau,place Guy-Môquet de 9h à 12h.Station métro Carré de Soie de 14h à19h.

Atelier cuisine du Réseau VaudaisSanté de 10h à 12h. Espace associa-tif Benoît-Frachon, 3 av Maurice-Thorez. Infos et inscription gratuite au04 72 04 94 56 ou 04 72 04 80 33.

MAR2OCTOpérations sac de 14h à 17h30.Remplissez et emportez un sac devêtements pour 5 euros. SecoursPopulaire, 15 rue Frankkin.

MER3OCTThéâtre Narration. Désarmés, deSébastien Joanniez à 19h30.Centre culturel communal Charlie-Chaplin, place de la Nation.

JEU4OCTOpérations sac de 14h à 17h30.Remplissez et emportez un sac devêtements pour 5 euros. SecoursPopulaire, 15 rue Frankkin.

Théâtre Narration. Désarmés deSébastien Joanniez à 19h30.Centre culturel communal Charlie-Chaplin, place de la Nation.

VEN5OCTGala des jeunes sportifs à 19h.Centre culturel communal Charlie-Chaplin, place de la nation. Sur invita-tion.

SAM6OCTBoule Lyonnaise.Coupe Axa à 8h. 16quadrettes 3 et 4e divisions loisir parpoules. Boulodrome de Décines au30 rue Paul-Bert à Décines.

1er National de pétanque de 10h à18h. Place de la Nation.

Sentier pédestre périphériquedéambulation - court métrage.Départ de 11h à 17h du parking Ineo.39 rue de la Soie à Villeurbanne, quar-tier de La Soie. Accès : suivre balisagefluo depuis le métro A et du T3, arrêtVaulx-La Soie. Parcours circulaire de2,7 km.

Football CFA2. FC Vaulx contreAjaccio AC2 à 18h.Stade Francisque-Jomard, av. Paul-Marcellin.

Ring Hockey N2 Sud. Roc Vaulx-en-

Velin contre Mont-Saint-Aignan RSà 20h30.Gymnase Ambroise-Croizat,avenue Roger-Salengro.

DIM7OCT1er National de pétanque de 10h à18h. Place de la Nation.

Sentier pédestre périphérique déambulation - court métrage.Départ de 11h à 17h du parking Ineo.39 rue de la Soie à Villeurbanne.Suivre balisage fluo depuis métro A etT3, arrêt Vaulx-La Soie. Parcours 2,7km.

Football. US Vaulx contre FCSolaize-Sérézin à 15h. Promotiond’excellence de district. StadeJomard, av. Paul-Marcellin.

LUN8OCTMaladie d’Alzheimer. Permanencede 14h à 17h. Service des Retraités.Inscription au 04 72 04 78 40.

Diabète, obésité, surpoids de 15h à19h.Consultation gratuite. RDV au 04 72 04 80 33. [email protected]

VOUS PRENDREZ bien une bonnedose de rire ! L’association Vaulx pre-mières planches avec Frameto, enpartenariat avec la Ville et le cirqueImagine organisera son premier festi-val d’humour. Intitulé Rires d’au-tomne, il se tiendra l’espace de deuxsoirées, le vendredi 28 et le samedi29 septembre, sous le chapiteau ducirque à La Soie. Une première surl’agglomération qui permettra departager la scène entre artistes débu-tants et humoristes confirmés. “L’idée germait déjà depuis plus dequatre ans, pointeChéia Milouda, pré-sidente de l’association Vaulx pre-mières planches et organisatrice dela première édition de Rires d’au-tomne. On ne trouve pas encore de

grandes manifestations dédiées à l’hu-mour. On voulait créer un espace quisoit partagée entre des noms connus etdes amateurs. Grâce à la Ville, on a puoccuper le chapiteau du cirqueImagine. Ce qui donnera uneambiance spéciale à la manifestationavec une proximité entre artistes etpublic”. Des auditions ont eu lieu à la pépi-nière Carco pour dénicher des talentsscéniques qui se produiront vendredi28 septembre pour ouvrir le bal. Surscène, ils seront jugés par un jury deprofessionnels dont les humoristesconfirmés qui se produiront le lende-main. En parlant de têtes d’affiche, onretrouvera Wahid, sorti du Jamelcomedy club, le drôle de globe-trot-

teur Phil Darwin qui puise ses sket-ches au gré de ses voyages, le duocomique Amine et Rachid et le talen-tueux David Pagliaroli. Du rire à partager pour chasser lamorosité ambiante et pour clore l’étéavec éclat. Le petit festival comptebien rayonner et envisage déjà de serenouveler l’année prochaine.

R.C

Pratique : Rires d’automne, vendredi28 et samedi 29 septembre à 19h aucirque Imagine, 5 avenue des Canuts.Tarifs : soirée du 28 septembre, 5euros. Soirée du 29 septembre : 15euros. Renseignements et informa-tions : 06 13 62 06 61.

Rires d’automne : riez maintenantZOOM SUR ...

Les quartiers Est en fêteLA CONVIVIALITÉ sera au rendez-vous avec la fête des quartiers Est qui a lieusamedi 29 septembre, toute la journée, autour de différentes animations : struc-ture gonflable, pêche à la ligne, espaces jeux, maquillage, promenade en calè-che, concours de décoration de chaises, initiation au graffiti, customisationd’objets. Des ateliers de découvertes scientifiques seront animés par les interve-nants de Planète sciences Rhône-Alpes et Ebulliscience et le Club d’astronomieLyon-Ampère (Cala) proposera l’observation du soleil. Les Petits frères des pau-vres, quant à eux, vont apporter leur contribution en distribuant des crêpes auxpersonnes âgées et isolées. Des actions de prévention sur les pratiques addicti-ves sont prévues pour sensibiliser les familles aux risques. Une animation musi-cale conduite par Fédévo va ponctuer la journée. Le bouquet final sera donnéen soirée par le groupe bien connu des Vaudais, Jam Sessions, avec son réper-toire de musiques du monde. Les services municipaux se mobilisent aux côtésdes habitants, des associations, du centre social du Grand-Vire, de Médiactif, duGPV et des commerçants du centre-ville qui ont fait des dons de lots, pour quecette fête soit réussie. J.PPratique : samedi 29 septembre à partir de 14 heures au parc François-Mitterrand. Contact : Espace Carco, 20 rue Robert-Desnos. Tél : 04 78 80 22 61.Yamina Mechalikh, chargée de développement du GPV. Tél : 04 37 45 25 [email protected]

APRÈSun an de travaux artistiques, leSentier pédestre périphérique (SPP)est à découvrir dans sa globalité les 6et 7 octobre prochains. KomplexKapharnaüm invite le public à faire letour circulaire et balisé du quartier deLa Soie. “Balade insolite”, assurent lesorganisateurs. “Peu importe la desti-nation, seul le voyage compte”… et lesrencontres. Celles notamment avecles artistes et leurs œuvres : ici, FatPoch, cherchant des volontaires pourcanon à peinture, plus loin l’hippo-

drome sonore de Hanz Hell, plus loinencore le dessin à hauteur d’hommed’Emmanuel Prost… Le parcours de2,7 km est réalisable en 2 à 3 heures,avec ou sans pique-nique. Rendez-vous est donné sur le parking Ineo,39 rue de La Soie à Villeurbanne pourdes départs de 11h à 17h. En marge de l’événement, l’Asvel ath-létisme organise les premièresFoulées de Soie, le 6 octobre sur leparcours du SPP. L’occasion de join-dre l’art et le sport sous forme de per-

formance collective. Départs de 11hà 17h (parking Ineo) et course des Asà 15h où des athlètes de haut niveaus’exerceront à un contre la montreinhabituel !

F.M

Les bénévoles sont les bienvenuspour la mise en place de l’événe-ment. Pour participer en amont oupendant celui-ci, contacter Paulineau 04 72 37 94 78 ou [email protected]

Une première pour la Ville et pour l’agglomération, avec une grande manifesta-tion du rire qui se tiendra les 28 et 29 septembre au cirque Imagine à la Soie.

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agenda

Vaulx-en-Velinjournal- 19 septembre 2012 - N°57

2,7 km d’aventure pédestre et artistique

Page 12: Les établissements du second degré s’inscrivent dans une

Les petites annonces ne pouvant fairel’objet de vérifications systématiques,elles sont publiées sous la seule respon-sabilité de leurs auteurs.

SERVICES

• Assistante maternelle agréée cherche àgarder 2 enfants de 0 à 3 ans à partir deseptembre. Tel : 06 51 07 30 75 ou 04 7204 37 36.• Cherche ménage sur Vaulx-en-Velin. Tel: 06 98 38 02 55.

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VÉHICULES

• Achète DS Citroën, année 55/65 mêmeen mauvais état. Tel : 04 78 80 95 70.• Vds vélo fillette Décathlon violet, 20pouces, état neuf. Prix : 35 euros. Tel : 0951 14 36 14.• Vds vélo dame, très bon état, selle engel, porte bagage. Prix : 65 euros. Tel : 0951 14 36 14.• Autoradio cd Kenwood modèle KDC, 4 x35w, noir et blanc, servi 3 mois, dansboîte d’origine, montage possible si voi-ture récente. Prix : 35 euros. Tel : 09 51 1436 14.• Vds lecteur dvd portable pour auto avecbatterie incorporée pour les arrêts, saco-che télécommande et support poursiège + 4 dvd enfants. Prix : 45 euros. Tel :

09 51 14 36 14.• Vds Laguna RXT 2L 16v, essence, 140000km, toutes options, choc avant maisroulante, sans CT. Prix : 700 euros àdébattre. Tel : 06 17 14 07 12 après 18h.• Vds Megane II 1.9 DCI 120 cv, 3 portes,noire, 8 000km, moteur échange stan-dard avec facture, toutes options. Tel : 0621 25 48 23.

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• Vds lot 200 cartes superhéros Marvel,DC (Batman, superman, ironman, Capt.America, etc...). Plusieurs lots dispo. Prix :10 euros le lot. Tel : 06 85 12 71 86.• Vds pommes de terre bio sans traite-ment après récolte. Par 5,10 ou 20kg. Tel: 04 72 04 05 60.• Vds récepteur satellite numérique neuf.Prix : 50 euros. Tel : 06 23 59 73 60.• Vds antenne TV intérieure neuve avectélécommande. Prix : 42 euros. Tel : 06 0560 84 39.• Vds vélo d’appartement. Tel : 04 78 8077 32.• Vds kit isolation porte de garage Plastopour porte basculante + dalles isolantesauto adhésives. Valeur magasin 79 euros.Prix sacrifié 50 euros. Neuf jamais ouvert.Tel : 06 28 34 13 91.• Vds poupées pop Pixies 6 euros +chaussettes femme et fille 2 euros +divers meubles neufs. Tel : 06 32 38 89 60.• Vds 2 portes intérieures doubles avecencadrement + 18 petits carreaux étatneuf. Prix : 200 euros. Tel : 04 72 14 04 65.• Vds parfum n°5 de Chanel 75ml 60euros + produits beauté à partir de 1euros + soutien-gorge allaitement 8euros. Tel : 06 64 81 71 85.• Vds boots cuir homme pointure 41,excellent état. Prix : 12 euros. Tel : 04 7204 20 14.• Vds PC complet avec écran plat 17 trèspeu servi 2 GO de ram, dd260 go, gra-veur, webcam, Windows XP pro, homesuite Word Excel, haut parleur, jeux pour

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Pour paraître dans le journal du 3 octobre, les petites annoncesdevront parvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 28 septembreen utilisant obligatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petitesannonces gratuites sont réservées aux particuliers demeurant surVaulx-en-Velin.

Vaulx le journal vous offre la possibilité de faire publier gratuitement une petite annonce

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 [email protected]

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : le maire - Rédactrice en chef : Edith Gatuing - Rédactrice en chefadjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Stéphane Legras, Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Jeanne Paillard - Photos : Jean-Loup Bertheau, Charly Bourganel- Illustrations : Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, Aleksandar Zauli -Réalisation : Public Imprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : SIEP, ZAles Marchais, 77590 Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813

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pratiqu

e12

naissancesjuinTHEODORE Kacie. juilletLAGUEREMA-BAB-DEHE KaïlysDoriane Mireille, DJAAFRI SafiyaHalima, KENGUELEOUA Cylia Sophia.aoûtOULED-ELGHARBIA Jâade.

mariagesjuinMATAR Joseph et ANWAR DAOUDVirginie, LO BONO Jean-Yves Bernardet KAHIL Mariama, ISMAÏLI Samy etHAMZAOUI Ansar. juilletTAHLAÏTI Belkacem Salah-Eddine etMEKHATRIA Djenat Fatiha, BEGUEAlain et HOUMADI Siti, VALENTINRégis Pierre ET SEPPA TITTY NdolléFidèle Vanessa, LOPES DE ALMEIDAJorge Fernando et ROSSET Emilie,TAOU Rufin Thierry Chrisoste et SAN-GHAMI-MAÏKANET Pulchérie. aoûtWARATI Eddy-Martial et TANYIKOYGisèle, DIACUPUMA Vital et MAYI-

MONA BALUTILA Marianne Tatiana,OUKALA Bylal-Walyd et LOUCIFNassima.

décèsjuinFEY Emile, BERTRAND Yvette veuveRAFFARD, DEL-GIUDICE Luigi, BEGOTAlice veuve SOULAGE, GHEZALSalime, MICHEL-VILLAZ Sylvie épouseBOGHOSSIAN, MORFIN Régis, NIKQFetije épouse MUÇIQI, CONRADPierre, DALI Adel, PACHOUD DanielJean, BERROUCHE Dahbia veuveHADDAD, BEN JEDLA Ali, MARGOTINGinette Jeannine épouse MARREL,RUIZ Isabel de la Concepcion veuveESTEVEZ, GOULEY Guy Léon, GRAC-ZYK Boleslas. juilletBRIGO Antoinette veuve MORFIN,MESZKO Maria veuve BEDNAREK,CROCHAT Albert, ECUYER Margueriteveuve BESSON, ELEZAAR Nora, BOU-LARD Marc André Lucien, SILVA CEPAMaria veuve GARCIA MUGURUZA, RIS-KALLA Emile, ROUX MauricetteMarcelle épouse DEGLAINE, ROMAINGuy, Irénée, COLAS-IGLESIAS Rosaveuve ZABALLOS-CICUENDEZ, LAVALMarc Jean, DI RIENZO Marie veuve

AMADORI, BURGADA Raymond,LABAURIE Jean, ZENDAOUI Lotfi. aoûtVERVALLE Nicole épouse KERVAGO-RET, FAYE Yvonne épouse BESANÇON,SAHRAOUI El Herbi épouse CHIKAOUI,FROQUET Claudia veuve ALEXIS,COHEN Yvette épouse BRESOLIN,CONTRERAS Franck, ALLEMANDMaurice, GIRAULT Philippe, MANDONRoger, BLINE René Francisque, KADDAHANNA Georges, SANCHEZ Y CHA-CON Francisco, CRESPO Gonzalve,DURPOIX René Joseph, REZIGAAhmed.

ETAT CIVIL

Le site du journalfait peau neuve !

Qui dit rentrée dit nouveautés. Et côté site Internet de Vaulx-en-Velin Journal, c’est d’une totale refonte qu’il s’agit. Dorénavant les informations seront traitées de trois manières

différentes, en fonction de leur importance. Davantage d’articlesseront mis à la une. Articles qui seront classés en six rubriques.Par ailleurs, une colonne d’informations pratiques apparaîtra

sur la droite de notre page d’accueil. Jusqu’à présent, quand sortait notre édition papier, tout son contenu était mis

en ligne d’un coup. A présent la mise en ligne se fera en permanence. A noter que l’on retrouvera bien sûr

le PDF du journal, la rubrique “en images” et les portraits.

www.vaulx-en-velin-journal.com