les sons intensifs · 2016. 4. 6. · à la rose accueille touristes et locaux, avec un programme...

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1 La gazelle culturette lessinoise Numéro 3 Juin 2015 Les Sons Intensifs Festival de Musique de chambre et de gastronomie Page 3 Inclus : L'agenda culturel lessinois Les Sons Intensifs, l’improbable rendez-vous de musique de chambre Les 14, 15 et 16 août , l’Hôpital Notre-Dame à la Rose accueillera le 8 e festival « Les Sons in- tensifs ». Une quinzaine de musiciens venus du monde entier interpréteront quelques belles pages du répertoire consacré à la mu- sique de chambre. Et pour que le plaisir soit complet, une offre gastronomique de haut niveau sera propo- sée au public. Une manifestation de haut vol, dans notre région, dont la direction artistique est assu- rée par David Cohen. Page 3 Edito Un été à Lessines L’été arrive. Et que faire l’été à Lessines ? Les pro- positions ne manquent pas. Les ducasses et leurs cortèges fleurissent un peu partout en ville et dans les villages, chacune avec son style : de l’humour, des géants, de la variété. L’Hôpital Notre Dame à la Rose accueille touristes et locaux, avec un programme d’animations renforcé. Le festival les Sons Intensifs s’offre aux amoureux de musique classique. Mais l’été à Lessines, c’est peut-être aussi l’occa- sion de redécouvrir la Dendre. Une rivière qui est à l’origine de la cité, qui témoigne de son passé, de son développe- ment, de son avenir. Une rivière qui reprend vie également, sur un équilibre délicat, mais avec un potentiel énorme. Bref, un cours d’eau qui s’érige en allé- gorie de la cité du porphyre. La Dendre qui traverse Les- sines et telle qu’on la connaît aujourd’hui est le résultat des aménagements des voies d’eau navigables dans la deuxième moitié du 19e siècle. C’est une des rares rivières ou canaux de 300 tonnes de notre pays encore en activité. Et c’est peut-être la seule qu’on est occupé à restaurer en vue d’y rétablir une navigation commerciale. Une trace teintée d’espoir de nouvel essor écono- mique pour la région… Mais la Dendre porte également, jusqu’au coeur de la ville, les traces d’un passé industriel et com- mercial aujourd’hui révolu : le chargeur à bateaux, la Malterie Notté, le Moulin Willame. La Dendre, c’est aussi la flânerie, la détente, le tourisme. Le Ravel emprunte ses anciens chemins de halage, permet de rejoindre Grammont et Ath, conduit jusqu’à l’Hôpital Notre Dame à la Rose. Le tourisme, c’est peut-être la principale carte à jouer de Lessines. Et la Dendre, c’est la vie ! La faune et la flore s’y développent de manière croissante ces dernières années et les pollutions à répétitions ne semblent plus vouloir venir briser cet élan. La rivière figure parmi les plus riches du pays tant en densité qu’en diversité : carpes, gardons, brèmes, goujons, carassins, sandres, perches, brochets rotengles, ablettes y cohabitent. Une richesse due notamment à la configuration si spécifique de la rivière : certes canalisée et domestiquée par l’homme, mais qui a gardé des petits affluents, des petits bras morts et des fos- sés attenants. La qualité des eaux reste instable, mais le potentiel est énorme. Bref, la Dendre est à l’image de sa ville : souvent boudée par les siens, elle est pourtant bien belle ; bourrée de ressources, de possibilités, elle ne demande qu’à se développer. Alors, cet été, entre deux voyages, entre deux sorties, un petit conseil : allez à la découverte de votre rivière. Alain Bource Président du Centre culturel René Magritte Les ducasses et leurs cortèges fleurissent un peu partout en ville et dans les villages

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Page 1: Les Sons Intensifs · 2016. 4. 6. · à la Rose accueille touristes et locaux, avec un programme d’animations renforcé. Le festival les Sons Intensifs s’off re aux amoureux

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La gazelle culturette lessinoise

Numéro 3 Juin 2015

Les Sons IntensifsFestival de Musique de chambre et de gastronomie

➙ Page 3

Inclus :L'agenda culturel lessinois

Les Sons Intensifs, l’improbablerendez-vous de musique de chambre

Les 14, 15 et 16 août , l’Hôpital Notre-Dame à la Rose accueillera le 8e festival « Les Sons in-tensifs ». Une quinzaine de musiciens venus du monde entier interpréteront quelques belles pages du répertoire consacré à la mu-sique de chambre.

Et pour que le plaisir soit complet, une off re gastronomique de haut niveau sera propo-sée au public.

Une manifestation de haut vol, dans notre région, dont la direction artistique est assu-rée par David Cohen.

➙ Page 3

EditoUn été à LessinesL’été arrive. Et que faire l’été à Lessines ? Les pro-positions ne manquent pas. Les ducasses et leurs cortèges fl eurissent un peu partout en ville et dans les villages, chacune avec son style : de l’humour, des géants, de la variété. L’Hôpital Notre Dame à la Rose accueille touristes et locaux, avec un programme d’animations renforcé. Le festival les Sons Intensifs s’off re aux amoureux de musique classique.

Mais l’été à Lessines, c’est peut-être aussi l’occa-sion de redécouvrir la Dendre. Une rivière qui est à l’origine de la cité, qui témoigne de son passé, de son développe-ment, de son avenir. Une rivière qui reprend vie également, sur un équilibre délicat, mais avec un potentiel énorme. Bref, un cours d’eau qui s’érige en allé-gorie de la cité du porphyre.

La Dendre qui traverse Les-sines et telle qu’on la connaît aujourd’hui est le résultat des aménagements des voies d’eau navigables dans la deuxième moitié du 19e siècle. C’est une des rares rivières ou canaux de 300 tonnes de notre pays encore en activité. Et c’est peut-être la seule qu’on est occupé à restaurer en vue d’y rétablir une navigation commerciale. Une trace teintée d’espoir de nouvel essor écono-mique pour la région…

Mais la Dendre porte également, jusqu’au coeur de la ville, les traces d’un passé industriel et com-mercial aujourd’hui révolu : le chargeur à bateaux, la Malterie Notté, le Moulin Willame.

La Dendre, c’est aussi la fl ânerie, la détente, le tourisme. Le Ravel emprunte ses anciens chemins de halage, permet de rejoindre Grammont et Ath, conduit jusqu’à l’Hôpital Notre Dame à la Rose. Le tourisme, c’est peut-être la principale carte à jouer de Lessines.

Et la Dendre, c’est la vie ! La faune et la fl ore s’y développent de manière croissante ces dernières années et les pollutions à répétitions ne semblent plus vouloir venir briser cet élan. La rivière fi gure parmi les plus riches du pays tant en densité qu’en

diversité : carpes, gardons, brèmes, goujons, carassins, sandres, perches, brochets rotengles, ablettes y cohabitent. Une richesse due notamment à la confi guration si spécifi que de la rivière : certes canalisée et domestiquée par l’homme, mais qui a gardé des petits aff luents, des petits bras morts et des fos-

sés attenants. La qualité des eaux reste instable, mais le potentiel est énorme.

Bref, la Dendre est à l’image de sa ville : souvent boudée par les siens, elle est pourtant bien belle ; bourrée de ressources, de possibilités, elle ne demande qu’à se développer. Alors, cet été, entre deux voyages, entre deux sorties, un petit conseil : allez à la découverte de votre rivière.

Alain BourcePrésident du Centre culturel René Magritte

Les ducasses et leurs cortèges fleurissent un peu partout en

ville et dans les villages

Page 2: Les Sons Intensifs · 2016. 4. 6. · à la Rose accueille touristes et locaux, avec un programme d’animations renforcé. Le festival les Sons Intensifs s’off re aux amoureux

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Musique

David Cohen, directeur artistique des Sons Intensifs

Dis-moi ce que tu…Rencontre avec David Cohen

David Cohen est le directeur artistique des Sons intensifs, qui prendront place à la mi-août en l’Hôpital Notre Dame à la Rose. L’occasion de sonder ses goûts et ses couleurs…

Avez-vous un livre de che-vet ?

Pour l’instant c’est surtout des livres sur les bébés et les enfants, comme je suis papa depuis seulement un an de Leila, une petite fi lle adorable.

Quel livre auriez-vous rêvé d’écrire vous-même ?

En fait j’ai beaucoup écrit, surtout le début de plusieurs livres, souvent fi ctionnels, mais en rapport avec les aven-tures et les expériences de mes voyages d’artiste.

Quel livre n’avez-vous ja-mais fi ni, ou même com-mencé ?

Je fi nis toujours ce que je com-mence, mais je n’ai toujours pas commencé la brique qu’est l’autobiographie de Bill Clin-ton.

Qui est l’auteur dont vous avez lu presque toutes les oeuvres ?

Stephen King

Quel est votre fi lm culte ?

Je suis un grand fan de ciné-ma et je n’ai pas vraiment de genre favori… sauf peut-être la science fi ction et tous les James Bond.

Etes-vous déjà sorti d’une salle de cinéma avant la

fi n d’un fi lm ?

Oui cela m’est arrivé.

Quel est le fi lm qui vous a ému le plus ?

Je sais que cela peux paraitre un peu… .bon soit. C’était Marley and me

Quel artiste musical vous passionne ?

Mozart, Shostakovitch, Bee-thoven, Stravinsky, Bjorg, Sting, Mickael Jackson

Un morceau de musique a-t-il changé quelque chose chez vous ?

Le requiem de Mozart

Quel est le morceau mu-sical que vous avez honte d’aimer ?

Ravel le bolero

Qu’écoutez-vous sur la route ?

Pratiquement jamais du clas-sique, car c’est impossible de vraiment apprécier avec le sons de l’autoroute. Donc rock et jazz.

Propos recueillis par Jef Delvin

Cet été… venez marcher et danser avec nos géants !Les 400 Coups : la Grande Marche des géants…Dans le cadre de « Mons 2015 », les Géants de Wallonie Picarde se lancent dans un périple en-core jamais vu. . . 80 km à pied entre les diff érents campings « des 400 coups » pour fi nir le 16 août à la belle étoile.

Les « Grand’honneurs » font une des cinq étapes complètes, les « Grand’forts » les accom-pagnent quelques heures. 400 marcheurs les suivent pour leur donner du coeur à l’ou-vrage…

Venez les rejoindre pour 5 mi-nutes, 1h ou plus. . . pas besoin de s’inscrire. Rejoignez-les quand bon vous semble. Pour connaître leur position, ren-dez-vous sur le site internet www.400coups.eu pour dé-couvrir leur géolocalisation. . . en live.

Johan Henne

Nos géants aussi parti-cipent à la Grande Marche: Mercredi 12 août : Estaimpuis/Pecq (10km) avec Jul’du Tchuin de Mouscron (Grandhonneur) [19h-Minuit]

Jeudi 13 août : Pecq/Celles (12km) avec Magritte de Lessines (Grandhonneur) et Le Zingueur (Grandfort) [9h-17h30]

Vendredi 14 août : Celles/Anvaing (12km) avec Baudouin IV d’Ath (Grandhonneur) et Tramasure (Grandfort) [9h-18h]

Samedi 15 août : Anvaing/ Ellezelles (15km) avec Angélique d’Ogy (Grandhonneur) et L’Avocat (Grandfort) [9h-18h]

Dimanche 16 août : Lessines/Brugelette (16km) au départ du Théâtre de Verdure dès 10h avec Edouart Trehoux de Tournai (Grandhonneur) et le Zingeur & L’Archer (Grandforts) [10h-20h]

ProgrammeConcert d’ouvertureVendredi 14 août 2015 – 19h00

■ S.PROKOFIEV — « Ouverture sur des thèmes juifs » pour clarinette, quatuor à cordes & piano, op. 34 (1919)

■ L.ARMSTRONG (THIELE-WEISS) — « What a wonderful world » pour piano - seul (1967)

■ A.DVORÁK — Trio nº4 « Dumky » en mi mineur pour piano & cordes, op. 90 B. 166 (1891)

■ C.CHAPLIN — « Smile » pour violon & piano (1936)■ W.AVERITT — « American folk song suite » pour fl ûte,

violoncelle & piano (1996)

■ A.DVORÁK — Quintette à cordes n°2 en sol majeur, op. 77, B. 49 (1875)

« Lunchtime concert »Samedi 15 août 2015 – 11h15 ■ R.STRAUSS — Ouverture de « Capriccio » pour sextuor à

cordes, op. 85 (1942)■ A.COPLAND — Nocturne pour clarinette & piano (1926)■ B.HOLCOMBE — « Scott JOPLIN portrait » pour fl ûte &

trio à cordes (ca. 1988)■ F.BRIDGE — « 3 Idylles » pour quatuor à cordes, H. 67

(1906)

« Rising stars »Samedi 15 août 2015 – 15h00 - 17h30

■ Carte blanche

« In the dark of the night »Samedi 15 août 2015 – 20h30 ■ A.DVORÁK — Quatuor à cordes n°12 « Américain » en fa

majeur, op. 96, B. 179 (1893)■ F.CHOPIN — Nocturne n°20 en ut dièse mineur pour

piano seul, op. posth. KKIVa/16 (1830)■ F.CHOPIN — Ballade n°1 en sol mineur pour piano seul,

op. 23 (1835)■ J.LENNON — « Come together » pour quatuor à cordes,

(1969)■ A.FOOTE — « A Night piece » pour fl ûte & cordes (1934)■ A.SCHOENBERG — « La Nuit transfi gurée » pour sextuor

à cordes, op. 4 (1899)

« Coff ee concert »Dimanche 16 août 2015 – 10h15

■ A.BORODINE — Quatuor à cordes nº2 en ré majeur (1881)■ Wolfgang A. MOZART — Quintette à cordes nº4 en sol

mineur, K. 516 (1787

« Silent fi lm »Dimanche 16 août 2015 – 12h00■ Y.GOTLIBOVICH — Bande originale du fi lm « Le Cabinet

du docteur Caligari » pour alto & violoncelle (2008)

« Children’s concert »Dimanche 16 août 2015 – 15h00

■ A.VIVALDI — Concerto en ut majeur pour 2 fl ûtes, cordes & basse continue, op. 47/2, RV 533 (ca. 1730)

■ J.HAYDN — Concerto n°1 en ut majeur pour violoncelle & cordes, Hob.VIIb:1 (ca. 1762)

■ E.MORRICONE — « Gabriel’s oboe » pour fl ûte & cordes (1986)

« Concert de clôture »Dimanche 16 août 2015 – 17h45

■ A.DVORÁK — Trio nº4 « Dumky » en mi mineur pour piano & cordes, op. 90 B. 166 (1891)

■ S.BARBER — Adagio en si bémol mineur pour orchestre à cordes, op. 11 (1936)

■ E.DANIELS — « Solfeggietto/Metamorphosis » pour cla-rinette, cordes & trio jazz (1986)

■ F.SCHUBERT — Quintette à cordes « La Truite » en la majeur, D. 667 (1819)

Ça se passe près de chez nous…

Page 3: Les Sons Intensifs · 2016. 4. 6. · à la Rose accueille touristes et locaux, avec un programme d’animations renforcé. Le festival les Sons Intensifs s’off re aux amoureux

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Les Sons Intensifs, l’improbable rendez-vous de musique de chambre

Le violoncelliste tournaisien David Cohen, qui fut l’élève de Yehudi Menuhin à Londres, est invité comme soliste par les orchestres les plus pres-tigieux à travers le monde. Durant la deuxième semaine du mois d’août, c’est à Lessines qu’il pose ses valises pour se consacrer entièrement à ce qui est devenu « son » festival. Autour de lui, des amis musi-ciens qui adorent s’imprégner de l’ambiance unique de cette

manifestation. Mais comment une star mondiale du classique a-t-elle choisi Lessines pour y développer un tel événement ?

En 2007, le Centre culturel et l’Hôpital Notre-Dame à la Rose s’étaient associés pour lancer les « Sons intensifs ». Un parcours-spectacle mêlant musique ancienne, théâtre et gastronomie. Le succès est au rendez-vous et la deu-xième édition début août 2008 s’étoff e. Un mois plus

tard, un autre rendez-vous musical, « Songes de nuits d’été », est programmé dans les mêmes lieux. A l’initiative notamment de deux Lessinois: Frédéric Leeuw, membre du groupe « Voix des Collines » et Jean Prévot, fl ûtiste. Ce der-nier était aussi à l’affi che des « Sons intensifs ». Et ici, il est sur scène, au sein du trio Euterpe, avec son ami David Cohen qui depuis quelques temps se dit intéressé de

diriger son propre festival. Il tombe amoureux du site lessinois. « David connaissait Lessines. Il y venait pour nous rencontrer, nous confi e Fré-déric Leeuw. Mais il n’avait ja-mais vu l’Hôpital Notre-Dame à la Rose. Les lieux l’ont ébloui. Il y voyait l’endroit idéal pour réaliser son rêve. » Et quand les organisateurs des deux événements décident d’unir leurs eff orts pour organiser un festival unique à la mi-août, le Tournaisien n’hésite pas. Il ouvre son carnet d’adresses et appelle ses amis musiciens aux quatre coins de la planète. De jeunes passionnés comme lui qui ne vivent que pour leur art.

« Au départ, nous dit Frédéric Leeuw, ils étaient un peu scep-tiques. Déjà trouver Lessines sur la carte n’était pas très facile. Ils sont venus d’abord parce que la demande émanait de David et ils ont accepté de revoir leur cachet à la baisse. Sinon, ce serait impayable. Au fi l des ans, ils ont apprécié non seulement l’ambiance mais aussi les repas préparés par le centre culturel. Pour eux, le festival maintenant c’est un peu comme des vacances. Même si le travail est intense. Ils passent une semaine ici. »

Et là c’est Jean Prévot qui re-prend la main pour l’organisa-tion pratique. « D’abord ce sont cinq journées de répétition in-tensive avant le concert inau-gural du vendredi et ceux du week-end. Ils tiennent le coup grâce au climat de quiétude qui enveloppe les lieux. Ils sont au calme, on ne les embête pas. Ils peuvent profi ter des rares moments de détente »

Cette année, neuf concerts sont au programme balayant un éventail de compositeurs depuis la musique ancienne jusqu’à nos jours : de Mozart à Ennio Morricone, de Dvorak à Louis Arsmtrong en passant par Brahms, Vivaldi ou encore Haydn. Le concert d’ouver-ture du vendredi 14 août sera suivi d’un banquet de haute gastronomie élaboré par le chef Maxime Mauroit. Et tout le week-end les petits plats raffi nés viendront compléter la palette des plaisirs que vous off rent les Sons Intensifs.

Les enfants ne sont pas ou-bliés; un concert leur est dédié le dimanche. Autre temps fort, le samedi soir dans la cour de la ferme sous le thème « In the dark of the night ».

Eric Rié

Musique

Quintuor lors des Sons Intensifs en 2012

Renseignements pratiquesSoirée prestige le vendredi 14 août

Menu gastronomique de cette édition 2015 :

■ Mises en bouche, burger de crustacés, sauce Chenin et aneth

■ Velouté de courgettes au bourbon et noix de Saint-Jacques rôtie

■ Pintade farcie au veau et à la verveine, petite lasagne de légumes

■ Milk shake de nos Collines et brownie chocolat et amandes

■ Assortiment de fromages régionaux et café

Prévente: 95 eurosAbonnés CCRM et amis Hôpital N-D à la Rose : 65 euros

Le billet d’entrée de la soirée prestige donne accès aux trois jours de festival et donne la possibilité de visiter l’Hôpital Notre-Dame à la Rose.

Des tickets weekend, des tickets journées et des tickets par concert seront également disponibles à la vente (prix communiqué ultérieurement).

Réservation du panier pique-nique du dimanche midiobligatoire (15 €)

Infos complémentaires et réservations :

0032 (0) 068/250600www.ccrenemagritte.bewww.lessonsintensifs.bereservations@[email protected]

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Folklore

Calendrier des sorties des géants :

Samedi 20 juin : Tir à l’arc de L’Archer à BDL [14h]

Dimanche 21 juin : sortie de L’Archer & Baden-Powell à BDL [11h-15h]

Dimanche 5 juillet : ducasse de Papignies avec L’Avocat et ses invités [14h30]

Dimanche 12 juillet : Fête d’été d’Ogy avec Angélique et ses invités [14h]

Dimanche 26 juillet : ducasse de Wannebecq avec le Baudet Mina et ses invités [15h30]

Dimanche 16 août : cortège avec les géants du Cayoteu et leurs invités [14h]

Samedi 22 août : exposition de géants à Ogy [dès 13h]

Samedi 5 septembre & dimanche 6 septembre : fêtes de la Porte d’Ogy avec Tramasure + Joyeuse Entrée [15h30] & cortège du Festin [15h]

Samedi 19 septembre & dimanche 20 septembre : Fête des Culants avec les géants de Deux-Acren et leurs invités [15h] & sortie avec la musique de zinc [9h]

Rencontre avec Ludovic Tilly, porteur et faiseur de géants.

Vrai passionné de géants, Ludovic Tilly est bien connu dans le monde du folklore lessinois. Il a notamment écrit deux ouvrages de référence sur les géants du Cayoteu et de l’entité.

Responsable pendant 10 ans de Mlle Saint-Roch, il est au-jourd’hui porteur d’Adrien le Cayoteu.

S’il est un porteur aguerri, Lu-dovic a toujours été attiré par la technicité de la fabrication d’un géant. Ce côté créatif, il a pu l’appliquer sur le projet de L’Archer de Bois-de-Lessines dont il a conçu les plans de structures, réalisées à l’époque

par les ateliers Vanden Hautte d’Audenaerde. Pendant son stage de fin d’études chez le sculpteur Xavier Parmentier, il participera également à la réa-lisation de la tête de L’Archer.

Sa passion du travail de l’osier naît en 2007 avec le projet du géant Tramasure. C’est ainsi qu’il part en stage à l’école Na-tionale de Vannerie de France à Fayl-Billot. Le directeur de l’époque, M. Claude Cultot (novice en culture des géants) se rend compte aussi des complexités techniques né-cessaires : il faut allier l’art de la vannerie, de la rotinerie et de la menuiserie. Petit à petit en partageant leurs connais-

sances, ils parviennent à réa-liser une structure composée de bois, de rotin, de moëlle de rotin et d’osier. Depuis l’expé-rience « Tramasure », ils n’ont cessé de progresser. En dix ans, ils ont réalisé de nombreux colosses d’osier dont les plus récents sont les géants Sax de Dinant, L’Archer de Bois-de-Lessines et Tyran d’Ath.

Reconnu pour son esthétique et sa souplesse (procurant d’agréables sensations aux porteurs-danseurs), l’osier a aussi des inconvénients : il est périssable et demande de l’entretien.

D’autres vanniers existent notamment en France et en Flandre mais la spécificité de nos géants qui dansent, oblige l’artisan à concevoir des pa-niers plus solides et plus résis-tants aux torsions et aux chocs.

Le rêve de Ludovic : dévelop-per dans la région un atelier de vannerie & rotinerie de design (comme métier à part entière) et de fabrication de géants (comme hobby-passion).

Propos recueillis par Johan Henne

Le chant des notes

Mon grand-père aurait aimé jouer d’un instrument. Est-ce pour cette raison qu’il m’offrit un piano, ce qui m’obligea à ap-prendre le solfège et à subir les cours de pratique donnés par un vieux professeur souffrant d’hypertension, qui s’endor-mait dès que j’interprétais le premier mouvement de la par-tition laborieusement étudiée. De l’entrainement, un peu chaque jour, me répétait-elle (car c’était une dame). Difficile lorsque l’on a dix ans et que l’on ne songe qu’à rejoindre la bande de copines qui voci-férait allégrement devant la maison. Pour mon grand-père, la musique était un langage universel commun à tous les peuples. Avec ce «laissez-pas-ser», on pouvait aller partout, et que vous soyez en Chine ou en Amérique, tout le monde vous comprenait si vous étiez musicien.

A l’époque, je dois l’avouer, ces cours de musique me tapaient sur les nerfs. Mais par crainte

de l’attrister, j’apprenais chaque semaine mes leçons et soupirais d’aise dès que la porte d’entrée se refermait sur la vieille dame très digne qui repartait heureuse de m’avoir enseigné un peu de son savoir musical. Les études, quelques années plus tard, m’obligèrent à abandonner, mais pas à me défaire de ce joli piano. Bien des années sont passées, et je dois avouer que la musique m’accompagne tous les jours. Le matin, lorsque je me lève, dans ma voiture, au travail, sur mon ordinateur, lors des émis-sions de radio, pendant mes loisirs. Fidèle compagne, elle vit au travers des notes, qu’elle envoie enjoliver ma vie, ame-nuiser mes états d’âme, sou-lager ma peine quelque fois. Que ce soit le rock, le blues, le jazz, la variété, le classique, j’ai peu à peu appris à aimer les différences, à apprendre la tolérance d’autres goûts musicaux, à connaître d’autres cultures au travers des pages

musicales. Toutes ces sonori-tés ne sont-elles pas comme des langue étrangères qui permettent d’aller vers l’autre sans aprioris, avec le simple souhait de rencontrer la culture de celui qui la dispense à chaque note jouée. Finies les frontières absurdes destinées à enclaver tel ou tel style, tel tempo. Ouvrons notre coeur aux différences et nos oreilles aux répertoires multiples de la musique et de l’âme. Mais la musique n’est pas restrictive, elle est partout. Dans le chant d’un oiseau, dans le souffle du vent, dans le bruissement des feuillages, dans le battement silencieux de notre sang, dans le sourire timide de nos émois. Cette musique est celle de la vie. Celle qui mérite le respect de tous ceux qui la jouent et qui veulent la transmettre, un peu comme le souvenir de mon grand-père que je vous ai couché sur le papier par l’entremise de cet article. Mon grand-père était un homme simple, bon et généreux mais il avait compris que le chant des notes était la possibilité que nous avons tous à aller vers les autres, tout en gardant nos caractéristiques. Et rien que pour cela, je pense que ce soir, je me mettrai au piano pour lui rendre hommage.

Cathy MARCHAND - Van den DAËLE

Château de Lestriverie à Bois-de-Lessines

Ludovic (à droite) chez Xavier Parmentier sur le projet de L’Archer.

Représentation de la Maison

Loge de 1288

Un peu de littérature Au fil des rues...

La rue de la Loge à Bois-de-Lessines

Cette rue relie Lessines au centre du bourg. Ce fut la pre-mière rue empierrée du village dès 1830, mais par tranches successives: elle ne sera ter-minée qu’en 1860. Son revête-ment actuel en béton date des années 1950.

Elle tiendrait son nom du mot « Loge », qui désigne une grande maison. On en trouve trace dès 1288 et aurait été occupée par le 1er seigneur de

Bois-de-Lessines. Si le « Loge » n’existe plus, il en reste une pierre incrustée au-dessus du porche d’entrée du château de Lestriverie avec les armoiries de la famille de Cottrel et l’ins-cription « C’est mon destin, Jeanne de Cottrel. 1630 ».

Johan Henne

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En terres voisinesLa cigale et la fourmi… revu et corrigé !

A la mi-mai, avec les premiers rayons du soleil qui s’exposent pendant plusieurs minutes d’affilée (il était temps !), les dames sortent les jupes légères sur une chanson de Souchon et les hommes exposent leur casquette sur la nationale 7. C’est l’été qui est enfin en tête d’affiche.

Pour les velours rouges des salles obscures, c’est aussi le début d’un moment de répit. Désormais, les fesses bien taillées de leurs visiteurs oc-casionnels iront se poser sur des gradins extérieurs ou dans les vertes prairies de nos cam-pagnes.

C’est qu’en été, Mesdames et Messieurs, les spectacles retrouvent leurs premières amours : l’air et le vent. Et avec eux, les artistes qui ont choisi de battre le pavé parce qu’il est chaud.

C’est qu’en été, Mesdames et Messieurs, les artistes de rue reprennent leur itinérance, retrouvent les sillons tracés les années précédentes par leur dernière tournée et s’en écartent un peu pour aller por-ter leur art ailleurs.

Pendant l’hiver, ils ont com-

battu le froid pour pouvoir livrer aux chaleurs estivales leurs dernières créations et les confronter au public. Ils ont combattu la fourmilière administrative pour expliquer que pour être au mieux de leur art, il leur fallait se poser mille questions sur la marche du monde, qu’ensuite il leur fallait répéter des heures et des heures leur technique pour pouvoir exprimer le résultat de leur réflexion. Que « oui, Messieurs les inspecteurs de ceci et de cela, c’est notre mé-tier que d’être artistes, comme le vôtre est d’inspecter ». Beau-coup ont profité de leur hiver pour enseigner, transmettre leur savoir-faire, bien-sûr, mais aussi leur savoir-être. Savoir-être au monde en écou-tant son chant qu’une brise légère transporte jusqu’aux oreilles de celui qui veut bien l’entendre.

L’été, c’est le temps des fes-tival de théâtre « en rue » (ou « de rue », une nuance que vous choisirez de faire. Ou pas !). Récemment les Sortilèges à Ath (vous y étiez, malgré la pluie, bravo !), puis le lende-main à Namur, pour un Namur en Mai entièrement porté

par un collectif artistique de furieux (croyez-moi, j’y étais). Et au fil des semaines qui vien-dront, Nassogne, Vielsalm, Berchem-Sainte-Agathe, Jette, Chassepierre, Soignies, Ecaus-sines, La Louvière, Engis, Saint-Josse, Bruxelles, Sta-velot, Spa et plus loin encore, Avignon, Chalons, Aurillac. . . Enfin bref ! Si vous passez par une de ces villes, faites-leur un petit sourire discret, à ces mal rasés, à ces débraillés qui hantent les allées des festivals côté « entrée des artistes ». Parce que soyez-en sûr, pour l’heure, ils sortent de derrière leurs décors pour vous offrir le plus beau des spectacles : celui de la vie en mouvement. Vous ne le verrez nulle part ailleurs mieux que là, niché au coeur de l’été pour rendre le vôtre plus chaud encore.

A très bientôt sur la route,

Andreas Christou

Les Hospices de Beaune s’invitent à Lessines

« La Grande vadrouille » reste à l’heure actuelle l’un des plus grands succès cinématographiques français. Ce film, réunissant à l’écran le duo De Funès-Bourvil, a également rendu célèbre les Hos-pices de Beaune, déjà réputés pour leur bâtiment avec toiture en tuiles vernissées ainsi que pour leurs vins millésimés.

Ce que peu de gens savent par contre, c’est que les hospices de Beaune sont 200 ans plus jeunes que l’Hôpital Notre-Dame à la Rose. Pourtant, les deux institu-tions partagent un passé fort simi-laire et c’est donc avec grande fierté que l’Hôpital Notre-Dame à la Rose invite les Hospices de Beaune à s’exposer à Lessines en 2015.

L’Hôtel-Dieu de Beaune est fondé en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier des ducs de Bourgogne, et son épouse Gui-gone de Salins. Au crépuscule de sa vie, alors qu’il s’apprête à rencontrer son créateur, Ni-colas Rolin s’inquiète pour le salut de son âme. La guerre de Cent Ans vient de se terminer mais la misère qui en découle continue à faire des ravages au sein de la population. Ainsi, les Hospices ont, comme l’Hô-pital Notre-Dame à la Rose, une double fonction : assurer le salut de l’âme du fondateur et de sa famille tout en accueil-lant les indigents de la région. Rolin a passé de nombreuses années en Flandre, à la cour du duc de Bourgogne. Il a donc certainement dû prendre

exemple sur les hôpitaux du Nord pour fonder ‘ses hos-pices’.

Tableaux, orfèvrerie, meubles, vaisselle, tapisseries, statues et objets du quotidien feront ainsi le trajet jusqu’à Lessines pour y résider pendant la du-rée de l’exposition. Ils permet-tront de mettre en évidence les similitudes entre les deux ins-titutions et de faire connaitre ces hommes et ces femmes qui firent les hospices de Beaune.

Conjointement, une expo-sition photographique sera installée dans la grange de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose. Francis Vauban vous y présentera ses photos, réa-lisées à Beaune au cours des dernières années. Derrière la sévérité de la façade de l’hô-tel-Dieu se cache une multi-tude de trésors. Le raffinement est présent jusque dans les moindres recoins, car c’est bien ainsi que son fondateur et ses successeurs l’ont voulu. Ces photos de détails archi-tecturaux vous permettront d’apprécier la magnificence des Hospices, comme si vous y étiez. Quant aux oeuvres qui ne seront pas du voyage pour des raisons de conservation, telles que le polyptyque de Rogier van der Weyden, elles vous seront présentées grâce à un dispositif multimédia.

Les hospices de Beaune dé-pendent aujourd’hui du Centre Hospitalier Général de la Ville. La tradition hospitalière est donc toujours bien présente. Quant au vieil Hôtel-Dieu, son rayonnement n’est pas près de s’éteindre…

Exposition du 13/06/2015 au 31/03/2016 à l’Hôpital Notre-Dame à la Rose. L’exposition est accessible aux heures habi-tuelles d’ouverture du musée, à savoir du mardi au dimanche de 14h à 18h.

Ça se passe près de chez nous…

Spectacle «Une Brique dans le Ventre» par la Cie En Chantier(s) lors du Rallye-théâtre en 2014

Musée

L’objet mystèreL’objet mystère du Pavé n° 2 : deux casse-noisettes en buis de la fin 18ème s.

Bravo à M. Noël Finet de Papignies qui a trouvé la solution et ainsi reçu une entrée gratuite au musée.Mention spéciale à Mme Christine Couvreur qui a proposé la fonction de ‘coupe-cigares’ pour cet objet. Ca mérite bien un livret-souvenir (à retirer à l’accueil du musée) ! Nous soumettons cette fois à votre sagacité la photo ci-jointe. Envoyez-nous vos réponses par email avant le 25 juin 2015 à : [email protected] plus perspicace se verra offrir une entrée gratuite (tirage au sort si nécessaire) et la réponse la plus farfelue, originale ou

délirante sera récompensée par un livret-souvenir du musée.

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L’origine des noms de familleAvoir un nom de famille, c’est une chose qui semble aujourd’hui toute naturelle. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Penchons nous sur l’origine de cette pratique .

Un peu d’histoire

Dans la plupart des civilisa-tions antiques, un seul nom servait à désigner l’individu. Ce nom restait attaché à la personne de sa naissance à sa mort, sans être toutefois héréditaire. Seuls les Ro-mains utilisaient un système à trois noms : le prénom, le gentilice — nom du groupe de familles — et le cognonem ou surnom, devenu ensuite nom de famille. Les gens du peuple ne portaient eux en général que deux noms : le prénom et le cognonem.

Les invasions barbares du Ve siècle détruisent l’Empire ro-main d’Occident et font dispa-raître le système à trois noms de la Gaule. Les habitants en reviennent à ce moment à un système avec un nom indivi-duel, qui ne se transmet pas d’une génération à l’autre. Cela va perdurer jusqu’au Xe siècle, moment auquel le processus de création des noms de fa-mille s’amorce. Face aux pro-blèmes engendrés par un trop grand nombre d’homonymes, le nom individuel est peu à peu accompagné par un surnom. Avec l’usage, ce surnom tend à devenir héréditaire. Ce phé-nomène se rencontre d’abord parmi les familles nobles, puis

s’élargit à l’ensemble de la po-pulation à partir du XIIe siècle.

En 1539, François Ier promulgue l’ordonnance de Villers-Cot-terêt. Celle-ci rend obligatoire la tenue de registres d’état-ci-vil. Cette tâche est confi ée aux curés, le clergé constituant la seule « administration » pré-sente dans tout le royaume. En fait, la décision royale offi cia-lise et généralise une pratique déjà en usage depuis le siècle précédent, principalement dans les villes. Avec la Révo-lution française, la tenue de l’état-civil quitte le cadre de la paroisse. Elle passe désormais dans les attributions de l’État et se fait à la mairie de chaque commune. En 1870, l’appari-tion du livret de famille fi ge défi nitivement l’orthographe de tous les patronymes.

Et du côté de l’étymologie ?

Connaître l’origine du nom est intéressante. Elle donne quelques informations sur l’origine de vos ancêtres : l’ori-gine géographique, sociale, professionnelle…

Les noms de famille peuvent venir d’anciens prénoms d’origine biblique : Adam, David, Jacques, André. Mais aussi de professions: Meunier, Maréchal, Boulanger… Ou en-

core de sobriquets et surnoms de toutes sortes liés à l’appa-rence physique : Roux, Lebrun, Leborgne… Quand ce n’est pas aux traits de caractère : Lesage, Lebon…

Parfois, ce sont des lieux géo-graphiques qui ont prévalu : Dupont (habitant près d’un pont), Dupré, Demarais… Mais aussi de plantes, d’arbres, d’animaux : Lelièvre, Leloup…

Ou encore du rang social : Le-moine, Leduc…

Les noms ont évolué au cours des siècles et on trouve parfois de très nombreuses variantes orthographiques d’un nom : Laurent, Lorant, Laurant, Lau-rans…

Et en généalogie, la question de l’orthographe ne se pose pas. Les patronymes évoluent d’un acte à un autre, selon la personne qui l’écrit, selon la prononciation…

Vous pouvez retracer l’étymo-logie de votre nom de famille sur Internet : http://www.ge-neanet.org/nom-de-famille/

Bruno Eeckhaut

www.genealogie-lessines.be

UTILES ? Les insectes ?Souvent les Zoms n’ont qu’une idée en tête : comment se débarrasser. . . de toutes ces petites bestioles qui volètent autour de nos assiettes, colo-nisent nos cuisines, rampent dans nos caves, rongent nos boiseries ou infestent nos ro-siers. . .

Ce monde des Minuscules compte plus de 750.000 es-pèces qui représentent plus de 85% de la biomasse animale terrestre. C’est dire qui sont les véritables Maîtres de la planète. . . Et l’impor-tance inouïe des insectes du point de vue écolo-gique.

Qu’ils soient larves ou adultes, les insectes se nourrissent de plantes autant que d’animaux. Quand ils ne se mangent pas entre eux — ce qui équilibre considérablement leurs populations — ils recyclent inlassablement des milliards de tonnes de matières or-ganiques. Sans les fourmis nettoyeuses et les mouches fossoyeuses, notre monde ne serait qu’un immense dépotoir puant. Ces insectes innombrables nourrissent un grand nombre d’animaux, et même les Zoms commencent

à s’y intéresser ! Mmm, un ténébrion croustillant, une sauterelle grillée, un gros ver blanc juteux et sucré. . . Rien de bien neuf à vrai dire, Papous et Pygmées y ont goûté bien avant nous.

Des insectes à protéger absolument !

Les pollinisateurs nous sont indispensables, car plus de 70% de nos cultures (fruits, huiles, légumes, épices, cé-

réales –bref de tout ce qui nous nourrit et nourrit notre bétail) dépendent des abeilles, bourdons, syrphes, papillons et co-

léoptères qui permettent aux plantes de se reproduire. En détruisant les insectes à coup de pesticides, et en éliminant la biodiversité fl orale par la monoculture, c’est paradoxa-lement l’agriculture intensive qui menace notre alimenta-tion et notre survie.

L’eff ondrement des colonies d’abeilles dans le monde est particulièrement spectacu-laire et alarmant. Aff aiblies par les traitements chimiques et le manque de pollen, les populations d’abeilles et de bourdons diminuent rapide-ment et sont menacées. Là où

les insectes disparaissent, les oiseaux aussi. Premiers tou-chés, les insectivores comme les hirondelles, de plus en plus rares. Sans insectes, ba-traciens, petits mammifères, poissons, reptiles, araignées seraient également lourde-ment atteints.

Favoriser la biodiversité, privilégier des plantes indi-gènes, semer des mellifères, pratiquer un fauchage tardif, prévoir des gîtes à insectes, et bannir les produits chimiques permettent de protéger de nombreux insectes utiles.

Gérard Thèves

Généalogie

Les Pavés de la révolte

Chers lecteurs à qui je confie mes souvenirs de « Porphyre», je me remémore en pensant à ce mois de mai écoulé à une anecdote de ma longue vie.

Si vous ne le saviez, mes frères conçus en la carrière du

Mouplon ont servi, au 19e S., au pavage de la plus belle avenue du monde : l’Avenue des Champs-Elysées à Paris.

En mai 1968, une vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique éclate. Etudiants parisiens et contestataires lancèrent des pavés « made in Lessines » sur les forces de police. Mieux valait pour les représentants de l’ordre de « nous » éviter, car recevoir un bloc de porphyre... ça fait mal ! Ne dit-on pas des Cayoteux qu’ils ont « des tchîtes aussi dures que l’uns cayaux ».

C’est ainsi que nous, petits pavés, y avons pris part. Je dois l’avouer, nous ne fûmes pas les seuls sympathisants lessinois à ce mouvement libertaire. Un Lessinois en particulier, originaire du quartier Saint-Roch, participera aux échauffourées parisiennes : l’écrivain pamphlétaire et essayiste Raoul Vaneigem.

De nos jours, mes frères ont repris leur place discrète, simplement foulés par les pas des nombreux touristes de la Ville Lumière ou carressés par les cycles lors de l’arrivé du Tour de France !

Johan Henne

Nature

Au bout du fi l…L’épinoche, un habitant de la Dendre

L’épinoche ! Mesurant à peine 4 à 8 cm, ce tout petit poisson vorace faisait la joie des jeunes enfants qui le pêchaient à l’aide d’un simple fi l rouge trem-pé dans nos r u i s s e a u x , mares et fossés. Muni d’épines acérées, l’épinoche mâle se pare à la saison des amours de rouge et de bleu. Il construit un nid pour y attirer des femelles, avant de veiller lui-même sur les oeufs, en défendant agressivement son territoire. Peu regardant sur la qualité des eaux, redoutable carnassier, on trouve cette es-pèce régulièrement chez nous.

La Dendre en était abondam-ment peuplée jusqu’il y a quelques années. Aujourd’hui, il y est en très nette régression. Un signe de la baisse de la qualité des eaux ? Non, bien au contraire. L’épinoche survit dans des eaux de mauvaise qualité et très pauvres en oxy-gène, au contraire de son seul prédateur naturel, la perche, elle beaucoup plus exigeante. La perche, jusqu’il y a peu,

était pratiquement absente de la Dendre, en raison d’une qualité moyenne des eaux trop basse et surtout en raison des

pollutions à répétition, qui touchaient le cours d’eau chaque au-tomne, au moment de la

reprise d’activités de la sucre-rie de Brugelette.

Aujourd’hui, la population de perche est en pleine explosion dans la Dendre…pour le plus grand malheur de ce mets de choix qu’est l’épinoche. La raréfaction progressive de ce curieux petit poisson est donc bel et bien un indice de l’amélioration de la qualité des eaux…

Gérard Thèves et Fred Maréchal

Rejoignez-nous sur le terrain :Samedi 20 juin : Découvrir les insectes utiles et les pollinisateurs.Visite guidée du jardin médicinal avec hôtel à insectes, pré-sentation audiovisuelle, et visite d’un jardin privé avec des ruches. Rendez-vous Place de Lessines à 14h.

Action Nature asbl www.actionnature.be

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L'espace des associations

Chaque numéro du Pavé consacre un espace éditorial à une association locale. Présentez-nous votre projet par email à [email protected]

Club animation de Bois-de-Lessines. Depuis 1976 !Cela fait maintenant près de quatre décennies que le Club animation de Bois-de-Lessines porte haut la fierté de son village. Toutes les générations s’y retrouvent et s’y affèrent. Pour mieux comprendre l’histoire de cette association, le mieux est de passer la parole à deux de ses piliers : Marc Quitelier, un de ses pères fondateurs, et Francis Vandecaseyn.

Bonjour à vous deux. Et bien commençons par le commencement. Pour-riez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Marc Quitelier. J’ai 76 ans. Je suis agriculteur. Je suis né et j’habite à Bois-de-Lessines depuis toujours.

Je m’appelle Francis Vandeca-seyn. J’étais une jeune recrue du club animation à ses débuts et j’habite également Bois-de-Lessines depuis toujours. J’ai aujourd’hui 57 ans.

Revenons-en un peu aux circonstances de la créa-tion du Club animation Bois-de-Lessines. Quand et pourquoi cette initia-tive est-elle née ?

Marc Quitelier. En 1976, à la fusion des communes, nous avons convoqué l’ensemble du milieu associatif de Bois-de-Lessines, y compris les partis politiques. Tout le monde n’est pas venu. Pour certains, ça reste la salle du curé…

Notre volonté, c’était de se serrer les coudes pour conser-ver l’identité de notre village, malgré la fusion.

Le lieu emblématique du Club animation, c’est le

local sur la place du vil-lage. Comment êtes-vous arrivés dans ce bâtiment ?

Marc Quitelier. Au point de départ, le bâtiment apparte-nait au Marquis Yve de Bavay. Jusqu’à la fi n du 19e siècle, c’était l’école du village. Mon grand-père y a été. Ensuite, au début du 20e siècle, les Mar-quis en ont fait des logements.

Après guerre, les Marquis ont vendu le bâtiment et c’est la paroisse qui l’a acheté. L’abbé Cornu, avec l’aide de son père maçon et des jeunes du village, y a créé le Modern Ciné. Il s’agissait d’un cinéma, qui ac-cueillait également des pièces de théâtre. Le succès a été immédiat. Et ça a duré comme ça jusqu’à l’avènement de la télévision. Un autre fait qui a joué également, c’est l’incen-die du Cinéma Rio à Sclessin en 55. Dans les années qui ont suivi, ça a modifi é les normes de sécurité et le Modern s’est transformé en club privé.

Par après, le lieu est devenu le local de la fanfare du village jusqu’à la mise en place du Club animation.

Comment les activités se sont-elles mises en place ?

Marc Quitelier. Notre toute première activité a été le sou-per de la Sainte-Cécile. Peu après, nous avons organisé en juin 1977 la première Fête de la Bière. Une kermesse avec un cortège et la participation du folklore de la région : le Cayo-teu, les gilles de Flobecq, les sorcières de Biévène, etc. On faisait aussi à l’époque l’élec-tion du roi de la bière…

Et comment en est-on arrivé aux Fêtes de l’été telles qu’on les connait aujourd’hui ?

Francis Vandecaseyn. As-sez rapidement, nous avons créé une « Maison des jeunes» au sein du club animation L’idée était de concerner le public des jeunes lors de nos activités et notamment la kermesse. C’est ainsi que nous avons créé une soirée avec tous les Disc Jockeys de la ré-gion. En plus du folklore, on a voulu tout doucement ajouter une dimension culturelle. On a changé le nom : les « Fêtes de la bière », c’était un peu connoté péjorativement.

C’est ainsi qu’on a accueilli François Pirette à ses tout dé-buts. Et ensuite Marc Herman. Et depuis 95, la tradition de la soirée humour s’est défi niti-vement installée.

Et donc, l’objectif de dé-part est atteint ?

Marc Quitelier. Oui, en ef-fet, nous avons pu conserver une identité forte du village de Bois-de-Lessines grâce à nos activités. Et toutes les généra-tions y participent, de même que beaucoup de nouveaux habitants.

L’archer de Bois de Lessines

L’idée de créer un géant voit le jour au club des jeunes en 1997. Mais quel Géant ? Un géant Cayoteu. non il y en a déjà un à Lessines. Un géant pour la fête de la bière, de-venues Fêtes de l’été ? Non plus. Mais il y a à Bois de Les-sines la plus vieille société de tir à l’arc de la région. L’idée était née : le Géant sera Ar-cher.

Le géant fut terminé avec l’aide de Xavier Parmentier et béni le 19 juin 1999.

Depuis, que de chemins parcourus : outre les sorties dans les environs pour les ducasses, l’Archer a été très vite repéré et invité pour d’autres sorties plus loin-taines comme le Cortège international de géants à Ath (2000), le spectacle d’ouver-ture du Grand Prix de F1 à Spa-Francorchamps (2001), l’ouverture des festivités de Lille 2004 capitale euro-

péenne de la culture (2003), Festival Mawazine au Maroc et escapade Catalane en Es-pagne (2005), le 400e anni-versaire de la ville de Québec au Canada (2008), à nouveau en Espagne pour participa-tion au record du monde du nombre de géants dans un cortège (2010), carnaval de Paris (2011) et bien d’autres encore.

Luc Barbay

Connaissez vous le « club animation de Bois-de-Lessines » et ses « petits frères » ?Il y a bientôt 40 ans, à la veille des fusions de communes (1976) et pour ne pas perdre l’identité du village de Bois de Lessines, quelques amis proposent à l’ensemble des « sociétés locales » la création du club animation.

Ils organisent un souper réser-vé uniquement aux habitants du village et intitulé «Banquet de Ste Cécile» en l’actuelle salle du Club Animation, salle paroissiale à l’époque et feu le «Modern Ciné». Le succès est inespéré.

La nouvelle société «Club Animation» dont l’objectif principal sera de promouvoir l’animation dans l’ancienne commune et éventuellement d’assister et de venir en aide aux sociétés existantes est née.

Au cours des années, le Club connaîtra une fulgurante pro-

gression et prendra, en 2008 le statut d’asbl. Des « petits frères » vont également naître dans les années qui suivent, on verra ainsi apparaître « la maison des jeunes » qui, dans les années 80 eut un énorme succès avec entre autres des concours de DJ. Puis, avec d’autres jeunes, la création de l’Archer.

Actuellement « le club des jeunes » organise notamment sa « Marche nocturne et fantastique » en janvier et sa soirée le vendredi des fêtes de l’été.

Et aussi le « club des pension-nés » toujours dynamique, propose repas et goûters ; la « pétanque » de Bois-de-Les-sines qui se réunit tous les vendredis d’avril à fi n sep-tembre.

L’Archer s’est également constitué en ASBL tandis que l’activité de tir à l’arc per-dure…

On ne s’ennuie jamais à Bois-de-Lessines…

Luc Barbay

Club Animation de Bois-de-Lessines

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L’agenda culturel

Le PavéEquipe de rédaction : Bruno Eeckhaut, Gérard Thèves, Myriam Mariaulle, Frédéric Maréchal, Eric Rié, Marc Verbeek, Cathy Marchand, Luc Barbay, Johan Henne, Andreas Christou, Jef Delvin, Edwige Lejeune, Marc Vuidar, les représentants de l'atelier patoisant.

Illustrations : Gérard Thèves

Mise en page : Jef Delvin et Chloé Hotton

Coordination : Edwige Lejeune, Frédéric Maréchal 068 250 600 - [email protected]

Editeur responsable : Frédéric Maréchal

Une initiative du Centre Culturel René Magritte Rue des Quatre Fils Aymon 21 - 7860 Lessines

MusiqueDu 14 au 16 août

Les Sons IntensifsFestival de musique de chambre et gastronomieHôpital Notre-Dame à la RosePlace Alix de RosoitPrix pour les 3 jours : 95€ Abonnés CCRM et Amis HNDR : 65 €Tickets journée/weekend/concerts également disponibles

ThéâtreSamedi 20 juin, 20h30

21e Soirée du rire HumourAvec Gili et Anthony JoubertClub Animation, Bois-de-Lessines20 € Membres du Club Animation : 18 €Infos & réservations : 068 33 87 17 ou 068 33 81 45 [email protected]

Dimanche 27 septembre, dès 10h

Parcours-spectaclesRallye théâtre de la Petite ReinePoussé par le joli succès rencontré lors de l’édition 2011, le Ralye-théâtre de la Petite reine reprend la route pour une découverte de la campagne lessinoise et de son patrimoine. En prélude au parcours-spectacles, des balades seront organisées au départ de la Ressourcerie.

Samedi 24 octobre, 20h30

Richard Ruben « Je suis Belge, mais ça ne se voit pas »HumourThéâtre Jean-Claude DrouotRue des 4 Fils Aymon 21P : 16 € - A : 12 € - C : 20 €Moins de 26 ans : 50% de réduction

Dimanche 22 novembre, 16h

Okidok « Chevaliers »Théâtre événementThéâtre Jean-Claude DrouotRue des 4 Fils Aymon 21Prix : ticket d’entrée de l’HNDR

Samedi 28 novembre, 20h30

« L’étranger » Théâtre contemporainThéâtre de la Chute / Benoît Verhaert

Veillées contéesSamedi 7 novembre, 20h30

Veillée automne et terroir« Aube bleutée, herbes folles » de François NoulOuverture des cuisines : 19hSalle CC René MagritteRue de la Déportation 37P : 9 € – A : 6 € – C : 12 € Moins de 26 ans : 50% de réduction

Samedi 12 décembre, 20h30

Veillée contée hiver et champagne« Sans les mains et en danseuse » de Pépito MatéoOuverture des cuisines : 19hSalle CC René MagritteRue de la Déportation 37P : 9 € – A : 6 € – C : 12 € Moins de 26 ans : 50% de réduction

StagesDu 01 au 03 juillet, de 9h à 15h30

Stage de tréteauxThéâtre et cirquePossibilité de garderieCentre culturel René MagritteRue des 4 Fils Aymon 21Age : de 8 à 14 ansPrix : 20 € /3 joursInscription obligatoire avant le 25 juin : 068 250 603 ou 0485 71 60 68 [email protected]

Du 03 au 07 août

Stage de magiePossibilité de garderieThéâtre Jean-Claude DrouotRue des 4 Fils Aymon 21Age : de 4 à 6 ans (35 €) et de 7 à 12 ans (45 €)Inscriptions obligatoires: 0496 78 69 69http://www.magic-arts-lessines.com

Thés dansantsDimanche 14 juin

Sabrina

Dimanche 20 septembre Olivier VerdyPrix : 6 € - Abonné : 4 €

Voyages/excursionsSamedi 4 ju illet

Bray-DunesPrix : 17 € - Abonnés : 15 €Enfants <12 ans : 14 €Infos et réservations : 068 250 600 ou 068 33 62 22

Lundi 6 juillet

Journée au parc d’attraction d’EftelingInfos : Club animation 068 33 87 17

Samedi 12 septembre

ZeebrugesPrix : 55 € - abonné : 50 €Infos et réservations : 068 250 600 ou 068 33 62 22

Samedi 3 octobre

Saint-OdePrix : 60 € - Abonné : 55 €Infos et réservations : 068 250 600 ou 068 33 62 22

NatureSamedi 20 juin, 14h

Journée des pollinisateursDépart : Grand’Place de LessinesPrix : 2€ (gratuit pour les enfants et membres d’Action nature)

Dimanche 21 juin, 14h

13e promenade des carrièresDépart : gare de LessinesPrix : 2€ (gratuit pour les enfants et membres d’Action nature)

Milieux associatifsSamedi 20 juin

Grand Prix de l’Archer De la société Royale de Tir à l’Arc « St Gervais et Protais »Bois-de-lessinesInfos : 0498 13 75 33

Du 02 au 05 juillet

23e ducasse de Papignies

Samedi 04 juillet, à partir de 10h

Ducasse brésilienne d’Ollignies GarePlace d’OlligniesTournoi pelote brésilienne (équipes min. 4 joueurs), ambiance brésilienne (cocktails, barbecue, …)Infos et inscriptions : [email protected]

Du 10 au 12 juillet

Fêtes d’été d’OgyOrganisation : Logyciel, infos : 0485 64 62 99 www.ogy.be

Du 24 au 27 juillet

29e ducasse du TrieuWannebecqInfos : 0472 72 37 19

Du 31 juillet au 02 août

Houraing 2000Place Joseph Wauters

Du 08 au 17 août

El Cayoteu 1900Théâtre de [email protected]

Dimanche 30 août

4e diner des inondés de Deux-AcrenExpo de Porsche, Ancêtres et défi lé d’anciens tracteurs. Infos : 0497 70 75 03

Du 4 au 6 septembre

Festin – Fêtes de la RenaissanceInfos : [email protected]://www.festin.be

Du 11 au 13 septembre

Kermesse et 3e marche gourmande à Bois-de-LessinesInfos : 068 33 87 17 ou 068 33 81 45 [email protected]

Du 18 au 21 septembre

Kermesse des Culants à Deux-AcrenInfos : [email protected]

ExposDu 13 juin 2015 au 31 mars 2016,

Les Hospices de Beaune s’invitent à Lessinesdu mardi au dimanche de 14 à 18hHôpital Notre-Dame à la RoseInfos : 068 33 24 03

Légende Musique

Théâtre et veillées contées

Gastronomie

Cinéma

Danse / Comédies musicales

Nature / Ecologie / Balades

Ainés

Conférences / Activités éducatives

Ateliers / Stages / Séminaires

Prixp: prévente / c : caisse / a : abonnés du CC René Magritte -26ans : 50 % de réduction sur tous les tarifs

Carte d’abonnementPrix annuel : 15 euros. Valable un an à partir de la première activité à laquelle le titulaire assiste. Donne droit à une ré-duction de 30% sur le prix en prévente de la plupart des ac-tivités du centre pour le titulaire et un invité de son choix.

Infos & reservationsPar téléphone : 068 250 600 Par e-mail : [email protected]

Salles de spectacleThéâtre Jean-Claude DrouotSalle de la poutreRue des Quatre Fils aymon 21 - 7860 Lessines

Salle René MagritteRue de la Déportation 37 - 7860 Lessines

www.ccrenemagritte.be

Mise en scène Sam Touzani Collaboration artistique Pascal Légitimus

Un spectacle écrit parRichard Ruben,

Sam Touzani et Arnaud Bourgis

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JE SUISBELGEMAISÇA NE SEVOIT PAS

François Noul Gili