les richesses du sitelesr ich du t - accueil - cen limousin€¦ · les actions l e s fi a c t i o...

2
Carte d’identité Carte d’identité Les richesses du site Les richesses du site Le ruisseau du Diable est inclus dans de nombreux périmètres. Il est concerné par deux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique. Le site fait partie du réseau Natura 2000. Le site des Landes et Zones Humides de la Haute Vézère est opérationnel depuis 2003. Le but de ce « classement » est de préserver des habitats naturels et espèces patrimoniaux à l’échelle européenne. Libre de mettre en place les moyens qu’elle souhaite pour arriver à leur préservation, la France a choisi le mode contractuel, c'est- à-dire que des actions de restauration et de gestion des milieux sont proposées aux propriétaires et gestionnaires avec une contrepartie sous forme d’incitations et d’aides nancières (Mesures Agro-Environnementales, Contrat Natura 2000). Le site est également inscrit dans le périmètre du site Natura 2000 Plateau de Millevaches et de Gentioux pour la conserva- tion d’oiseaux présents sur le site comme l’Alouette lulu, le Circaète Jean-le-Blanc, le Busard cendré ou la Chouette de Tengmalm. Situé au cœur du Plateau de Millevaches à 850 mètres d’altitude, au Nord du département de la Corrèze, le vallon aval du ruisseau du Diable s'étend sur la commune de Saint-Merd-les-Oussines. Ce vallon encaissé est entouré par de nombreux hameaux : Les Rioux, Les Maisons, Lissac et la Tindelière placés sur les versants. Le paysage est marqué par de vastes boisements feuillus et résineux sur le versant nord. Autour du ruisseau du Diable s’organise un paysage agro-pastoral typique du Plateau de Millevaches alternant prairies mésophiles, landes et dans les fonds de vallon milieux tourbeux. Les landes sèches se développent sur des sols ltrants pauvres en éléments nutritifs. Sur le site, elles sont surtout dominées par la Callune (Calluna vulgaris) à laquelle s’ajoutent le Genêt pileux (Genista pilosa), le Gaillet des rochers (Galium saxatile), la Myrtille (Vaccinium myrtillus), la Tormentille (Potentilla erecta), la Gentiane jaune (Gentiana lutea) et l’Arnica des Montagnes (Arnica montana). Ces landes occupent de grandes surfaces sur la partie aval du ruisseau lors de sa conuence avec le ruisseau des Cars. Elles sont majoritairement en déprise agricole. Les milieux tourbeux sont diversiés sur le site. Toute une mosaïque d’habitats tourbeux allant de la prairie tourbeuse à jonc acutiore à la tourbière tremblante se développe le long du ruisseau du Diable dans son lit majeur. Lorsque le vallon s’ouvre en alvéole à sa conuence avec le ruisseau des Cars, une vaste tourbière haute dégradée à Molinie s’installe. Les milieux tourbeux à cet endroit sont dégradés en raison d’un arrêt des pratiques pastorales. Les mégaphorbiaies et prairies humides hautes, dans des conditions bien particulières des formations à végétaux à grandes feuilles se développent au niveau de la tête de source. Ces formations particulièrement fragiles sont composées de nombreuses espèces montagnardes remar- quables pour le Limousin : Sceau de Salomon verticillé, Verâtre blanc, Epinard Bon-Henri, Renoncule à feuille d’Aconit. Ces formations végétales exubérantes attirent une très grande diversité d’espèces d’insectes dont nombreux sont tout à fait remarquables pour la région. Statut et Statut et règlementation règlementation Mégaphorbiaie et Mégaphorbiaie et hêtraie de Lissac hêtraie de Lissac La morphologie du vallon du ruisseau du Diable et son orientation permettent l’installation d’un microclimat favorable au développement de nombreuses espèces végétales d’anité montagnarde. Ces cortèges végé- taux sont particulièrement remarquables le long du ruisseau du Diable sur les prairies et pelouses parcourues par les troupeaux de bovins. Ce vallon est particulièrement riche en aménage- ments hydrauliques anciens (levades, moulins, aqueducs). Ces infrastructures complexes permettent notamment une gestion de l’eau an d’irriguer les prairies de fauche. De nos jours ces aménagements sont à l’abandon. Les habitats présents le long du ruisseau du Diable sont souvent remarquables : Les Hêtraies à houx subsistent encore de nos jours en vastes formations, environ 40 hectares. Leur âge est estimé à plus de 150 ans. Elles abritent de nombreuses espèces typiquement forestières remarquables : Grimpereau des bois, Barbastelle et de nombreux coléoptères xylophages inféodés aux vieilles forêts de feuillus. Les pelouses à Nard sont encore bien présentes sur ce bassin versant. Elles sont souvent en mosaïque avec des prairies plus mésophiles. En raison des caractéristiques du vallon (sol, climat) ces pelouses sont bien fournies en plantes d’anité monta- gnarde (Alchemille, Geranium des bois, Sangui- sorbe ocinale, Pâturin des Sudètes…). La diver- sité de ces pelouses et prairies est tout à fait remar- quable à l’échelle de la Montagne limousine. Partenaires nanciers Saint-Merd-les-Oussines, 19 Fiche Fiche de site de site 13 13 N° de la carte IGN au 1/25000 : 2232-E Prairie à inuence montagnarde Prairie à inuence montagnarde Association sans but lucratif régie par la loi 1901, il a été créé par la volonté des associations de protection de la nature du Limousin, sous l’impulsion de Limousin Nature Environnement qui souhaitait l’existence en Limousin d’une structure consensuelle spécialisée dans la gestion directe d’espaces naturels. Il est dirigé par un conseil d’administration représentatif de la diversité de ses adhérents (individuels, représentants d’associations, de collectivités et d’établissements publics…). Ce CA s’appuie sur un Conseil scientique pluridisciplinaire composé d’une vingtaine de spécialistes régionaux des sciences de la Terre. Le Conservatoire dispose d’une équipe salariée. Le CEN Limousin Le CEN Limousin Nos missions Nos missions Connaissance, protection, gestion, valorisation sont les 4 mots clés qui dénissent l’action du Conservatoire. Grâce aux suivis de l’évolution des milieux, le Conservatoire met en place d’ambitieux programmes de préservation des espaces naturels ainsi qu’une gestion conservatoire adaptée. Il peut devenir propriétaire des sites, locataire ou signer avec les propriétaires des conventions de gestion nécessaires à la conservation des milieux naturels et des espèces à fort enjeu de conservation. Ce travail permet de bien connaître le site et de mettre en œuvre l’ensemble des opérations de gestion (fauche, pâturage, bûcheronnage…). Ensuite, le Conservatoire évalue l’impact des travaux sur la faune, la ore et les habitats en réalisant des suivis natura- listes et pour que chacun mesure l’importance du patrimoine naturel et l’intérêt de le conserver, il propose des supports de communication ainsi que des aménagements légers sur certains sites pouvant accueillir du public. Le Conservatoire est avant tout une structure de concerta- tion qui tente dès que possible de maintenir dans le tissu économique local les espaces naturels et ruraux qu’il a en gestion. C’est ainsi qu’une cinquantaine d’agriculteurs, déjà, contribuent à la gestion des espaces naturels remarquables du Limousin. Le CEN Limousin est membre de : D 979 D 979 D 123 D 157E D 18 D 109 D 78 D 164 Meymac Bugeat Pérols-sur-Vézère Bonnefond Chaumeil Razel Barsanges Celle Lissac Les Maisons Ars Saint-Merd- Les-Oussines Tourbières et Landes d’Ars et du Pont Tord Tourbière du Longeyroux Tourbière et Landes des Recours Mégaphorbiaie et hêtraie de Lissac Mégaphorbiaie et hêtraie de Lissac Tourbière et Lande de Combe-Prunde Puy de Razel et Redon-Bord Tourbière du ruisseau de la Grande Ribière Prairies humides du Pont-Est Prairies humides de Barsanges Lande de Variéras L a V é z è r e La P e tit e Vézère R u i s s e a u d e s M ai s o ns urbeux.

Upload: others

Post on 06-Oct-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Les richesses du siteLesr ich du t - Accueil - CEN Limousin€¦ · Les actions L e s fi a c t i o n s de gestion d e g e s t i o n Le CEN entreprend depuis le début des années

Carte d’identitéCarte d’identité Les richesses du siteLes richesses du site

Le ruisseau du Diable est inclus dans de nombreux périmètres.

Il est concerné par deux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique

Floristique et Faunistique.

Le site fait partie du réseau Natura 2000. Le site des Landes et

Zones Humides de la Haute Vézère est opérationnel depuis

2003. Le but de ce « classement » est de préserver des habitats

naturels et espèces patrimoniaux à l’échelle européenne. Libre

de mettre en place les moyens qu’elle souhaite pour arriver à

leur préservation, la France a choisi le mode contractuel, c'est-

à-dire que des actions de restauration et de gestion des

milieux sont proposées aux propriétaires et gestionnaires

avec une contrepartie sous forme d’incitations et d’aides

financières (Mesures Agro-Environnementales, Contrat

Natura 2000).

Le site est également inscrit dans le périmètre du site Natura

2000 Plateau de Millevaches et de Gentioux pour la conserva-

tion d’oiseaux présents sur le site comme l’Alouette lulu, le

Circaète Jean-le-Blanc, le Busard cendré ou la Chouette de

Tengmalm.

Situé au cœur du Plateau de Millevaches à 850 mètres

d’altitude, au Nord du département de la Corrèze, le vallon

aval du ruisseau du Diable s'étend sur la commune de

Saint-Merd-les-Oussines. Ce vallon encaissé est entouré par

de nombreux hameaux : Les Rioux, Les Maisons, Lissac et la

Tindelière placés sur les versants. Le paysage est marqué

par de vastes boisements feuillus et résineux sur le versant

nord. Autour du ruisseau du Diable s’organise un paysage

agro-pastoral typique du Plateau de Millevaches alternant

prairies mésophiles, landes et dans les fonds de vallon

milieux tourbeux.

Les landes sèches se développent sur des sols filtrants pauvres en éléments nutritifs. Sur le site, elles sont surtout dominées par la Callune (Calluna vulgaris) à laquelle s’ajoutent le Genêt pileux (Genista pilosa), le Gaillet des rochers (Galium saxatile), la Myrtille (Vaccinium myrtillus), la Tormentille (Potentilla erecta), la Gentiane jaune (Gentiana lutea) et l’Arnica des Montagnes (Arnica montana). Ces landes occupent de grandes surfaces sur la partie aval du ruisseau lors de sa confluence avec le ruisseau des Cars. Elles sont majoritairement en déprise agricole.Les milieux tourbeux sont diversifiés sur le site. Toute une mosaïque d’habitats tourbeux allant de la prairie tourbeuse à jonc acutiflore à la tourbière tremblante se développe le long du ruisseau du Diable dans son lit majeur. Lorsque le vallon s’ouvre en alvéole à sa confluence avec le ruisseau des Cars, une vaste tourbière haute dégradée à Molinie s’installe. Les milieux tourbeux à cet endroit sont dégradés en raison d’un arrêt des pratiques pastorales.Les mégaphorbiaies et prairies humides hautes, dans des conditions bien particulières des formations à végétaux à grandes feuilles se développent au niveau de la tête de source. Ces formations particulièrement fragiles sont composées de nombreuses espèces montagnardes remar-quables pour le Limousin : Sceau de Salomon verticillé, Verâtre blanc, Epinard Bon-Henri, Renoncule à feuille d’Aconit. Ces formations végétales exubérantes attirent une très grande diversité d’espèces d’insectes dont nombreux sont tout à fait remarquables pour la région.

Statut et Statut et règlementationrèglementation

Mégaphorbiaie et Mégaphorbiaie et hêtraie de Lissachêtraie de Lissac

La morphologie du vallon du ruisseau du Diable et son orientation permettent l’installation d’un microclimat favorable au développement de nombreuses espèces végétales d’affinité montagnarde. Ces cortèges végé-taux sont particulièrement remarquables le long du ruisseau du Diable sur les prairies et pelouses parcourues par les troupeaux de bovins.

Ce vallon est particulièrement riche en aménage-ments hydrauliques anciens (levades, moulins, aqueducs). Ces infrastructures complexes permettent notamment une gestion de l’eau afin d’irriguer les prairies de fauche. De nos jours ces aménagements sont à l’abandon.Les habitats présents le long du ruisseau du Diable sont souvent remarquables :Les Hêtraies à houx subsistent encore de nos jours en vastes formations, environ 40 hectares. Leur âge est estimé à plus de 150 ans. Elles abritent de nombreuses espèces typiquement forestières remarquables : Grimpereau des bois, Barbastelle et de nombreux coléoptères xylophages inféodés aux vieilles forêts de feuillus.Les pelouses à Nard sont encore bien présentes sur ce bassin versant. Elles sont souvent en mosaïque avec des prairies plus mésophiles. En raison des caractéristiques du vallon (sol, climat) ces pelouses sont bien fournies en plantes d’affinité monta-gnarde (Alchemille, Geranium des bois, Sangui-sorbe officinale, Pâturin des Sudètes…). La diver-sité de ces pelouses et prairies est tout à fait remar-quable à l’échelle de la Montagne limousine.

Partenaires financiers

Saint-Merd-les-Oussines, 19

FicheFichede sitede site 1313

N° de la carte IGN au 1/25000 : 2232-E Prairie à influence montagnarde

Prairie à influence montagnarde

Association sans but lucratif régie par la loi 1901, il a été créé par la volonté des associations de protection de la nature du Limousin, sous l’impulsion de Limousin Nature Environnement qui souhaitait l’existence en Limousin d’une structure consensuelle spécialisée dans la gestion directe d’espaces naturels. Il est dirigé par un conseil d’administration représentatif de la diversité de ses adhérents (individuels, représentants d’associations, de collectivités et d’établissements publics…). Ce CA s’appuie sur un Conseil scientifique pluridisciplinaire composé d’une vingtaine de spécialistes régionaux des sciences de la Terre. Le Conservatoire dispose d’une équipe salariée.

Le CEN LimousinLe CEN Limousin

Nos missions Nos missions Connaissance, protection, gestion, valorisation sont les 4 mots clés qui définissent l’action du Conservatoire. Grâce aux suivis de l’évolution des milieux, le Conservatoire met en place d’ambitieux programmes de préservation des espaces naturels ainsi qu’une gestion conservatoire adaptée.Il peut devenir propriétaire des sites, locataire ou signer avec les propriétaires des conventions de gestion nécessaires à la conservation des milieux naturels et des espèces à fort enjeu de conservation. Ce travail permet de bien connaître le site et de mettre en œuvre l’ensemble des opérations de gestion (fauche, pâturage, bûcheronnage…).Ensuite, le Conservatoire évalue l’impact des travaux sur la faune, la flore et les habitats en réalisant des suivis natura-listes et pour que chacun mesure l’importance du patrimoine naturel et l’intérêt de le conserver, il propose des supports de communication ainsi que des aménagements légers sur certains sites pouvant accueillir du public. Le Conservatoire est avant tout une structure de concerta-tion qui tente dès que possible de maintenir dans le tissu économique local les espaces naturels et ruraux qu’il a en gestion. C’est ainsi qu’une cinquantaine d’agriculteurs, déjà, contribuent à la gestion des espaces naturels remarquables du Limousin.

Le CEN Limousin est membre de :

D 979

D 979

D 123

D 157E

D 18

D 109

D 78

D 164

Meymac

Bugeat

Pérols-sur-Vézère

Bonnefond

Chaumeil

Razel Barsanges

Celle

Lissac

Les Maisons

Ars

Saint-Merd-Les-Oussines

Tourbières et Landesd’Ars et du Pont Tord

Tourbière duLongeyroux

Tourbière et Landesdes Recours

Mégaphorbiaie ethêtraie de Lissac

Mégaphorbiaie ethêtraie de Lissac

Tourbière et Landede Combe-Prunde

Puy de Razelet Redon-Bord

Tourbière du ruisseaude la Grande Ribière

Prairies humidesdu Pont-Est

Prairies humidesde Barsanges

Lande de Variéras

La Vézère

La Petite Vézère

Ruisseau des Maisons

purbeux.

Page 2: Les richesses du siteLesr ich du t - Accueil - CEN Limousin€¦ · Les actions L e s fi a c t i o n s de gestion d e g e s t i o n Le CEN entreprend depuis le début des années

Les

acti

ons

Le

s ac

tions

de

ges

tion

de g

esti

on

Le

CEN

en

trep

rend

de

puis

le

but

des

anné

es 2

000

des

inte

rven

-tio

ns p

our

prés

erve

r la

ric

hess

e de

s m

ilieu

x ex

ista

nts

sur c

e se

cteu

r. D

es a

ctio

ns d

e dé

brou

ssai

llage

et

de

fauc

hes

régu

lière

s so

nt m

enée

s po

ur

mai

nten

ir la

div

ersi

té v

égét

ale

sur

les

form

atio

ns

herb

acée

s (p

elou

ses,

M

égap

horb

iaie

s,

prai

ries

hum

ides

, ou

rlets

pré

-fore

stie

rs).

Suite

à la

tem

pête

de

1999

, des

act

ions

de

rest

aura

tion

des

Hêt

raie

s à

houx

ont

ét

é ré

alis

ées,

ext

ract

ions

des

cha

blis

et

plan

tatio

ns d

e H

être

afin

de

renf

orce

r la

dyna

miq

ue n

atur

elle

des

boi

sem

ents

.D

e no

mbr

eux

suiv

i sc

ient

ifiqu

e so

nt

men

és

afin

de

mie

ux

conn

aîtr

e le

fo

nctio

nnem

ent

des

form

atio

ns

végé

- ta

les

et

les

espè

ces

anim

ales

qu

i le

s pe

uple

nt.

Le b

assi

n ve

rsan

t av

al d

u ru

isse

au d

u D

iabl

e es

t m

arqu

é pa

r le

s am

énag

emen

ts a

gric

oles

qu

i ont

faço

nné

le p

aysa

ge ju

squ’

au d

ébut

du

XXèm

e sièc

le a

vant

l’im

port

ante

dim

inut

ion

de

la p

opul

atio

n du

Pla

teau

de

Mill

evac

hes.

Cet

te o

ccup

atio

n hu

mai

ne e

st t

rès

anci

enne

co

mm

e le

pro

uven

t les

ruin

es g

allo

-rom

aine

s de

s Ca

rs à

pro

xim

ité d

u si

te.

L’en

sem

ble

des p

arce

lles à

pro

xim

ité d

es h

amea

ux e

st b

ordé

de

mur

ets d

e pi

erre

sèch

e. L

es

amén

agem

ents

hyd

raul

ique

s so

nt t

rès

impo

rtan

ts :

leva

des,

pet

its a

qued

ucs,

mou

lins.

La

gest

ion

de l’

eau

étai

t trè

s im

port

ante

, les

pra

iries

de

fauc

he é

taie

nt, a

utre

fois

, irr

igué

es. L

a ge

stio

n m

inut

ieus

e de

ces

pra

iries

exp

lique

en

part

ie le

ur ri

ches

se a

ctue

lle.

Com

me

suite

à la

bai

sse

de l’

activ

ité a

gric

ole,

les

petit

es p

arce

lles

et le

s m

ilieu

x pe

u pr

oduc

-tif

s (p

elou

ses,

land

es e

t to

urbi

ères

) on

t ét

é pr

ogre

ssiv

emen

t ab

ando

nnés

au

détr

imen

t de

le

ur in

térê

t éco

logi

que.

En

rais

on d

e l’i

ntér

êt d

es é

cosy

stèm

es e

xist

ants

sur

ce

sect

eur,

le C

EN L

imou

sin

a ac

quis

prè

s de

7 h

ecta

res

à pa

rtir

des

anné

es 2

000.

Histo

rique

du

site

Histo

rique

du

site

Esp

èces

em

blém

atiq

ues

Esp

èces

em

blém

atiq

ues

Conception - réalisation : CEN Limousin (05 55 03 29 07) - novembre 2012 - Crédit photo : CEN Limousin

Pelo

uses

Land

es s

èche

s

Mili

eux

tour

beux

Még

apho

rbia

ies

Prai

ries

hum

ides

Prai

ries

Prai

ries

artifi

ciel

les

Four

rés

et b

rous

saill

es

Hêt

raie

s

Autr

es b

oise

men

ts fe

uillu

s

Bois

emen

ts d

e Pi

n sy

lves

tre

Plan

tatio

n de

con

ifère

s

Saul

aies

Plan

d’e

au

Cour

s d’

eau

Rout

es

Scea

u de

Sal

omon

ver

ticill

é (P

olyg

onat

um v

erti-

cilla

tum

)Ce

tte

plan

te p

roté

gée

en L

imou

sin

est

d’influ

ence

m

onta

gnar

de,

elle

est

rar

e et

se

trou

ve l

ocal

isée

à

quel

ques

sta

tions

du

plat

eau

de M

illev

ache

s et

des

go

rges

du

Ch

avan

on.

Elle

se

velo

ppe

dans

le

s H

êtra

ies

mon

tagn

arde

s et

dan

s le

s M

égap

horb

iaie

s.

Maï

anth

ème

à de

ux

feui

lles

(Mai

anth

emum

bi

foliu

m)

est

auss

i une

pla

nte

d’affi

nité

mon

tagn

arde

qu

i se

velo

ppen

t pr

éfér

entie

llem

ent

dans

le

s Ch

ênai

es e

t H

êtra

ies

clai

res.

Dan

s la

rég

ion,

elle

est

lo

calis

ée d

ans

la M

onta

gne

limou

sine

. El

le e

st b

ien

prés

ente

dan

s le

s fo

rêts

exp

osée

s au

nor

d su

r le

bass

in

vers

ant d

u ru

isse

au d

u D

iabl

e.

Barb

aste

lle (

Barb

aste

lla b

arba

stel

lus)

, cet

te C

hauv

e-so

uris

pro

tégé

e aff

ectio

nne

excl

usiv

emen

t le

s m

ilieu

x fo

rest

iers

âgé

s. C

ette

esp

èce

est

intim

emen

t lié

e à

la

forê

t et

la

gr

ande

fid

élité

de

la

Ba

rbas

telle

à

ses

terr

itoire

s de

chas

se, c

oupl

ée à

son

faib

le ra

yon

d’ac

tivité

au

tour

de

son

gîte

, ren

dent

ess

entie

lle

la

prés

erva

tion

des

peup

lem

ents

de

qu

alité

là o

ù l’e

spèc

e es

t co

ntac

tée

en

chas

se. E

lle s

e re

pro-

duit

dans

les fis

sure

s de

s ar

bres

ou

le

s d

éc

oll

em

en

ts

d’éc

orce

s.

Géra

nium

des

boi

sBa

rbas

telle

Maï

anth

ème

à de

ux fe

uille

s

Liss

ac a

u pr

inte

mps

Fleu

r de

l’Alc

heni

lle

Prai

rie d

e Li

ssac

en

été

Sang

uiso

rbe

offici

nale

Scea

u de

Sal

omon

ver

ticillé

L’in

térê

t du

bas

sin

vers

ant

du r

uiss

eau

du D

iabl

e tie

nt à

la

gran

de d

iver

sité

de

ses

habi

tats

bo

isem

ents

fe

uillu

s an

cien

s,

prai

ries

més

ophi

les

d’un

e gr

ande

di

vers

ité

floris

tique

, pel

ouse

s d’in

fluen

ce m

onta

gnar

de, m

ilieu

x to

urbe

ux e

t lan

des.

Sur

cet

te a

ire

de 2

10 h

ecta

res

se r

etro

uven

t l’e

nsem

ble

des

mili

eux

cara

ctér

istiq

ue d

es h

aute

s te

rres

lim

ousi

nes.

En

outr

e, d

e no

mbr

euse

s su

rfac

es d

e ce

s m

ilieu

x so

nt e

ncor

e ut

ilisé

es p

ar le

s ex

ploi

tant

s agr

icol

es lo

caux

, don

t les

act

ivité

s gar

antis

sent

leur

pré

serv

atio

n. M

algr

é to

ut,

une

gran

de p

artie

de

ces

habi

tats

son

t de

nos

jour

s ab

ando

nnés

. La

réin

tégr

atio

n de

ces

es

pace

s da

ns u

ne a

ctiv

ité a

gric

ole

est

une

des

mis

sion

s du

CEN

et

de s

es p

arte

naire

s (e

xplo

itant

s ag

ricol

es, c

olle

ctiv

ités

terr

itoria

les)

.Il

est

impo

rtan

t d’

avoi

r un

e vi

sion

d’e

nsem

ble

de c

es h

abita

ts a

gro-

past

orau

x (p

elou

ses,

la

ndes

, mili

eux

tour

beux

) ca

r le

ur b

on f

onct

ionn

emen

t éc

olog

ique

néc

essi

te u

ne jo

nctio

n en

tre

eux.

De

nom

breu

ses

espè

ces

anim

ales

util

isen

t ch

acun

d’e

ux e

n fo

nctio

n de

leu

r be

soin

s (lie

ux d

e re

pos,

de

repr

oduc

tion,

d’a

limen

tatio

n). A

insi

cet

te m

osaï

que

est n

éces

saire

au

bon

fonc

tionn

emen

t de

l’éco

syst

ème.

Les

form

atio

ns b

oisé

es s

ont a

ussi

impo

rtan

tes

sur c

e ba

ssin

ver

sant

et

de n

ombr

eux

peup

lem

ents

anc

iens

abr

itent

une

fau

ne

fore

stiè

re

qui

devi

ent

rare

en

ra

ison

de

l’e

xplo

itatio

n pa

r cou

pe à

bla

nc d

e ce

type

de

forê

t.

Pour

quo

i nous

par

ticipo

ns à

Pour

quo

i nous

par

ticipo

ns à

sa

ges

tion.

sa g

esti

on.

Réal

isat

ion

CEN

Lim

ousi

n - 2

012

Sour

ces

: IG

N B

D O

rtho

200

9

030

015

075

mèt

res