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Les retraites Les régimes spéciaux Analyse et propositions Version du 19 novembre 200

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Les retraites. Les régimes spéciaux Analyse et propositions. Version du 19 novembre 2007. Ne faisons pas tourner à l’envers la roue de l’histoire Continuons à faire avancer le progrès social - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Les retraites

Les retraitesLes retraitesLes régimes spéciaux

Analyse et propositions

Les régimes spéciaux

Analyse et propositions

Version du 19 novembre 2007

Page 2: Les retraites

Ne faisons pas tourner à l’envers la roue de l’histoire

Continuons à faire avancer le progrès social

Les patrons ont toujours crié à la faillite à chaque fois que le rapport de force leur imposait de donner du temps libre à celles et ceux qui ne vivent que de leur travail.

Pourtant, la fin de l’esclavage, le recul du travail des enfants puis l’allongement des études, les congés payés de plus en plus longs, les 40 puis 35 heures, l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation de la durée de vie n’ont pas empêché l’explosion des profits.

L’augmentation continuelle de la productivité permet de produire bien plus de richesse en moins de temps. En France, du début du 19ème siècle à la fin du 20ème, la productivité horaire a été multipliée par 30, la production par 16 et le temps de travail diminué par 2 !

Ne faisons pas tourner à l’envers la roue de l’histoire

Continuons à faire avancer le progrès social

Les patrons ont toujours crié à la faillite à chaque fois que le rapport de force leur imposait de donner du temps libre à celles et ceux qui ne vivent que de leur travail.

Pourtant, la fin de l’esclavage, le recul du travail des enfants puis l’allongement des études, les congés payés de plus en plus longs, les 40 puis 35 heures, l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation de la durée de vie n’ont pas empêché l’explosion des profits.

L’augmentation continuelle de la productivité permet de produire bien plus de richesse en moins de temps. En France, du début du 19ème siècle à la fin du 20ème, la productivité horaire a été multipliée par 30, la production par 16 et le temps de travail diminué par 2 !

Page 3: Les retraites

Nous allons voir ensemble :

- la belle histoire des retraites… et les avancées continuelles

- les réformes de 1993 et 2003… et les remises en cause- leur seule conséquence = baisse des pensions

- une autre politique possible : un meilleur partage des richesses

- les faux arguments contre les régime spéciaux

- exemple détaillé de la SNCF, tant décriée

- énergie, qui équilibre ses comptes- RATP et les faibles pensions- culture : exemple évident du danseur, choriste... à 65 ans ?

- conclusion : pas de fausse solution ni de baisse des pensions,

il ne reste qu'une plus juste répartition de la richesse produite.

Nous allons voir ensemble :

- la belle histoire des retraites… et les avancées continuelles

- les réformes de 1993 et 2003… et les remises en cause- leur seule conséquence = baisse des pensions

- une autre politique possible : un meilleur partage des richesses

- les faux arguments contre les régime spéciaux

- exemple détaillé de la SNCF, tant décriée

- énergie, qui équilibre ses comptes- RATP et les faibles pensions- culture : exemple évident du danseur, choriste... à 65 ans ?

- conclusion : pas de fausse solution ni de baisse des pensions,

il ne reste qu'une plus juste répartition de la richesse produite.

Page 4: Les retraites

HistoriqueHistorique 1850 : quelques rares entreprises constituent un capital pour la

retraite des salariés qu’ils veulent « fidéliser » : il faut rester dans l’entreprise pour en bénéficier.

1850 : les compagnies privées de chemin de fer veulent assurer la sécurité par du « personnel qui s’y consacre sans préoccupation, qui possède la certitude, lorsque l’âge ou les infirmités l’auraient rendu impropre au service, de ne pas passer à la misère ». Le salarié part à 55 ans (50 ans à la conduite, métier pénible).Les compagnies s’attachent le personnel, peu payé, par la promesse d’une retraite, qui fait partie du contrat de travail.

1850 : l’Etat crée une Caisse de retraite pour la vieillesse. Le salarié se constitue un capital rémunéré à un taux attractif. Des entreprises complètent ou versent les cotisations.

1850 : quelques rares entreprises constituent un capital pour la retraite des salariés qu’ils veulent « fidéliser » : il faut rester dans l’entreprise pour en bénéficier.

1850 : les compagnies privées de chemin de fer veulent assurer la sécurité par du « personnel qui s’y consacre sans préoccupation, qui possède la certitude, lorsque l’âge ou les infirmités l’auraient rendu impropre au service, de ne pas passer à la misère ». Le salarié part à 55 ans (50 ans à la conduite, métier pénible).Les compagnies s’attachent le personnel, peu payé, par la promesse d’une retraite, qui fait partie du contrat de travail.

1850 : l’Etat crée une Caisse de retraite pour la vieillesse. Le salarié se constitue un capital rémunéré à un taux attractif. Des entreprises complètent ou versent les cotisations.

Page 5: Les retraites

La belle histoire des retraitesLa belle histoire des retraites 1853, régime de retraite des fonctionnaires

1910, loi sur les retraites ouvrières et paysannes. Elle a peu de conséquence car elle s’avère inadaptée puisqu’elle s’appuie sur la capitalisation (le salarié investit dans les « fonds de pension » et le niveau de sa pension est déterminée par les spéculateurs).

1930, régime général des assurances sociales, toujours par capitalisation.

1945, régime général de sécurité sociale, par répartition (les actifs cotisent et versent aux retraités sous forme de pension, dont le niveau résulte d’une décision politique).

Avant 1945 des régimes « spéciaux » offraient une meilleure protection. Ils sont conservés, dans l’attente d’être rattrapés par le régime général amélioré…

1853, régime de retraite des fonctionnaires

1910, loi sur les retraites ouvrières et paysannes. Elle a peu de conséquence car elle s’avère inadaptée puisqu’elle s’appuie sur la capitalisation (le salarié investit dans les « fonds de pension » et le niveau de sa pension est déterminée par les spéculateurs).

1930, régime général des assurances sociales, toujours par capitalisation.

1945, régime général de sécurité sociale, par répartition (les actifs cotisent et versent aux retraités sous forme de pension, dont le niveau résulte d’une décision politique).

Avant 1945 des régimes « spéciaux » offraient une meilleure protection. Ils sont conservés, dans l’attente d’être rattrapés par le régime général amélioré…

Page 6: Les retraites

Le régime général s’amélioremais ne rattrape pas les régimes spéciauxLe régime général s’améliore

mais ne rattrape pas les régimes spéciaux

1972 : les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC deviennent obligatoires. Ils versent 54 milliards d’€ par an (en plus des 76 du régime de base)

1972 : minimum de pension, garanti au salarié ayant cotisé 37,5 ans

1983 : retraite à 60 ans pour tou(te)s

1972 : les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC deviennent obligatoires. Ils versent 54 milliards d’€ par an (en plus des 76 du régime de base)

1972 : minimum de pension, garanti au salarié ayant cotisé 37,5 ans

1983 : retraite à 60 ans pour tou(te)s

Page 7: Les retraites

Régimes spéciaux restantsplus d’1 million de pensionnés

Ils représentent 5% des pensionnés

Régimes spéciaux restantsplus d’1 million de pensionnés

Ils représentent 5% des pensionnés

Mines : 395 000 (0,06)SNCF : 316 000 (0,69)Energie : 144 000 (1,14)Marins : 123 000Clercs : 47 000 (0,93)RATP : 43 000 (1,32)

Mines : 395 000 (0,06)SNCF : 316 000 (0,69)Energie : 144 000 (1,14)Marins : 123 000Clercs : 47 000 (0,93)RATP : 43 000 (1,32)

Banque F : 15 000 (1,15)CCI : 2 500Opéra : 1 500Cultes Alsace M : 800CANSSM : 750Comédie F : 350

Banque F : 15 000 (1,15)CCI : 2 500Opéra : 1 500Cultes Alsace M : 800CANSSM : 750Comédie F : 350

Notons qu’à la SNCF, 10 000 salariés en CDI dépendent du Notons qu’à la SNCF, 10 000 salariés en CDI dépendent du régime général, tout comme les dizaines de milliers de salariés régime général, tout comme les dizaines de milliers de salariés des filiales SNCF, de la sous-traitance pour le nettoyage, le des filiales SNCF, de la sous-traitance pour le nettoyage, le gardiennage, la restauration… et le personnel des CE et CCE.gardiennage, la restauration… et le personnel des CE et CCE.

Notons qu’à la SNCF, 10 000 salariés en CDI dépendent du Notons qu’à la SNCF, 10 000 salariés en CDI dépendent du régime général, tout comme les dizaines de milliers de salariés régime général, tout comme les dizaines de milliers de salariés des filiales SNCF, de la sous-traitance pour le nettoyage, le des filiales SNCF, de la sous-traitance pour le nettoyage, le gardiennage, la restauration… et le personnel des CE et CCE.gardiennage, la restauration… et le personnel des CE et CCE.

Voici les principaux : effectifs 2003 et rapport actifs/pensionnésVoici les principaux : effectifs 2003 et rapport actifs/pensionnés

Page 8: Les retraites

Les différents régimesLes différents régimes

Nombre de cotisants

(en millions)16,6 privé 2,3 non salariés 4,3 fonction publique 0,5 régimes spéciaux

Nombre de cotisants

(en millions)16,6 privé 2,3 non salariés 4,3 fonction publique 0,5 régimes spéciaux

Répartition des dépenses 2007 entre les différents régimes

Répartition des dépenses 2007 entre les différents régimes

Page 9: Les retraites

Les remises en cause : 1993Les remises en cause : 1993

1993 : la pension dans le privé, avec les mesures Balladur, subit un décrochage de 20% par rapport à l’évolution des salaires d’ici 2040 :

8% du fait du calcul sur 25 et non 10 ans8% par l’indexation sur les prix et non plus les

salaires4% par le calcul sur 40 au lieu de 37,5 ans

Et s’y ajoute la décote par année manquante :c’était 10% en 1993, ramenée à 5% en 2003.

1993 : la pension dans le privé, avec les mesures Balladur, subit un décrochage de 20% par rapport à l’évolution des salaires d’ici 2040 :

8% du fait du calcul sur 25 et non 10 ans8% par l’indexation sur les prix et non plus les

salaires4% par le calcul sur 40 au lieu de 37,5 ans

Et s’y ajoute la décote par année manquante :c’était 10% en 1993, ramenée à 5% en 2003.

Page 10: Les retraites

Les remises en cause : 2003Les remises en cause : 2003

2003 : la fonction publique subit le même sort :Calcul de la pension sur 40 au lieu de 37,5 ans en 2008

(mise en place sur 5 ans) Indexation sur les prix et non plus les salairesDécote de 5% par année manquante en 2015 (mise en

place progressive sur 10 ans)… qui commence à produire des effets importants

Et, pour tous les salariés (à confirmer en 2008) :Allongement à 41 ans en 2012Puis 42 ans en 2020

2003 : la fonction publique subit le même sort :Calcul de la pension sur 40 au lieu de 37,5 ans en 2008

(mise en place sur 5 ans) Indexation sur les prix et non plus les salairesDécote de 5% par année manquante en 2015 (mise en

place progressive sur 10 ans)… qui commence à produire des effets importants

Et, pour tous les salariés (à confirmer en 2008) :Allongement à 41 ans en 2012Puis 42 ans en 2020

Page 11: Les retraites

Quelle durée de cotisation ?Quelle durée de cotisation ?

Il faut cotiser plus longtemps pour une pension complète, mais les salarié-e-s, même après les réformes, cessent toujours leur activité en moyenne à 57,5 ans.

Conséquences :

1) Au moment de l’âge de la retraite, seulement 43% travaille encore. Et quand l’entreprise réussit à garder un senior, elle refuse un emploi à un jeune.

2) La pension entière n’est attribuée qu’à partir de 40 ans de cotisation, c’est-à-dire à très peu de monde : pour la plupart, la pension baisse.

Il faut cotiser plus longtemps pour une pension complète, mais les salarié-e-s, même après les réformes, cessent toujours leur activité en moyenne à 57,5 ans.

Conséquences :

1) Au moment de l’âge de la retraite, seulement 43% travaille encore. Et quand l’entreprise réussit à garder un senior, elle refuse un emploi à un jeune.

2) La pension entière n’est attribuée qu’à partir de 40 ans de cotisation, c’est-à-dire à très peu de monde : pour la plupart, la pension baisse.

Le gouvernement a fait baisser le nombre de préretraités… ce qui a augmenté les chômeurs dispensés de recherche d’emploi (essentiellement les plus de 57,5 ans)Allonger la durée de cotisation n’augmente pas les emplois.

Le gouvernement a fait baisser le nombre de préretraités… ce qui a augmenté les chômeurs dispensés de recherche d’emploi (essentiellement les plus de 57,5 ans)Allonger la durée de cotisation n’augmente pas les emplois.

Page 12: Les retraites

Conséquence de ces réformesla pension baisse, fortement

Conséquence de ces réformesla pension baisse, fortement

Prenons l’exemple de la fonction publique. Avec un calcul de la pension sur 37,5 ans, une durée moyenne activité de 37 ans permettait d’obtenir 74% (37 ans x 2% apporté par chaque année travaillée).

Avec le calcul sur 40 ans, chaque année n’amène plus que 1,875% (75% / 40 ans), et la pension ne représente plus que 69% (37 ans x 1,875%)

Pire : une décote de 5% s’applique pour chaque année manquante. Il faut retirer 5% x 3 ans, soit 15%.La pension chute à 59% du salaire.

Les réformes baissent de plus de 20 % la pension moyenne qui passe de 74 à 59% du salaire.

Prenons l’exemple de la fonction publique. Avec un calcul de la pension sur 37,5 ans, une durée moyenne activité de 37 ans permettait d’obtenir 74% (37 ans x 2% apporté par chaque année travaillée).

Avec le calcul sur 40 ans, chaque année n’amène plus que 1,875% (75% / 40 ans), et la pension ne représente plus que 69% (37 ans x 1,875%)

Pire : une décote de 5% s’applique pour chaque année manquante. Il faut retirer 5% x 3 ans, soit 15%.La pension chute à 59% du salaire.

Les réformes baissent de plus de 20 % la pension moyenne qui passe de 74 à 59% du salaire.

Page 13: Les retraites

Les réformes renforcent les inégalités en baissant les pensions

Les réformes renforcent les inégalités en baissant les pensionsLes réformes pénalisent fortement celles et ceuxqui arrivent loin des 40 ans de cotisation :

Les femmes : seulement 39% ont pu valider 37,5 ans (contre 85% des hommes)

Les chômeurs, précaires, petits boulots, temps partiels…

Les jeunes qui débutent tard dans la vie active (études, chômage…) : début à 25 ans + 42 ans de cotisation = retraite à 67 ans ?

Les métiers pénibles à la faible espérance de vie.Les plus démunis, qui ne surcotiseront pas pour

améliorer leur pension.

Les réformes pénalisent fortement celles et ceuxqui arrivent loin des 40 ans de cotisation :

Les femmes : seulement 39% ont pu valider 37,5 ans (contre 85% des hommes)

Les chômeurs, précaires, petits boulots, temps partiels…

Les jeunes qui débutent tard dans la vie active (études, chômage…) : début à 25 ans + 42 ans de cotisation = retraite à 67 ans ?

Les métiers pénibles à la faible espérance de vie.Les plus démunis, qui ne surcotiseront pas pour

améliorer leur pension.

Page 14: Les retraites

Ampleur de la baisse des pensionsAmpleur de la baisse des pensions

Le pouvoir d’achat des retraités, entre 1994 et 2004, a baissé chaque année de :

-0,3% pour le régime général de base et -0,6% pour les complémentaires,-0,5% pour les fonctionnaires.

Les réformes s’appliquent progressivement et pénalisent de plus en plus. Pour un-e salarié-e partant à taux plein, la pension baisse de plus en plus. S’il est né en :

- 1934 : la pension s’élève à 84% du salaire- 1948 : 76%- 1960 : 60%

Le minimum vieillesse, la voiture balai des petites pensions, étaitinférieur au seuil de pauvreté en 1990. Il a plongé depuis…

Le pouvoir d’achat des retraités, entre 1994 et 2004, a baissé chaque année de :

-0,3% pour le régime général de base et -0,6% pour les complémentaires,-0,5% pour les fonctionnaires.

Les réformes s’appliquent progressivement et pénalisent de plus en plus. Pour un-e salarié-e partant à taux plein, la pension baisse de plus en plus. S’il est né en :

- 1934 : la pension s’élève à 84% du salaire- 1948 : 76%- 1960 : 60%

Le minimum vieillesse, la voiture balai des petites pensions, étaitinférieur au seuil de pauvreté en 1990. Il a plongé depuis…

Page 15: Les retraites

Autre répartition de la richesse produiteAutre répartition de la richesse produite

En milliards d’€ (G€) En 1959 En 2003 En 2040

P.I.B. total 750 G€ 1 500 G€ 3 000 G€

% pour les retraites 5,4% 12% 18,5%

Part PIB pour retraites 40,5 G€ 180 G€ 555 G€

PIB pour le reste 709,5 G€ 1 320 G€ 2 445 G€

Les richesses créées par le travail se mesurent : c’est le PIB.Le PIB mesure la richesse produite : actuellement, 60% va à la masse salariale (salaire direct + cotisations sociales dont les retraites qui pèsent pour 12 sur les 60%) et 40% aux profits (investissements, dividendes, profits financiers).

Lors des 40 dernières années, le PIB a doublé. Une partie de ces richesses nouvelles a permis de faire passer le poids des retraites de 6 à 12%.

Les 40 prochaines années, le PIB doublerait avec une croissance de 1,7% par an. Le même effort que celui du passé permet de consacrer 18,5% du PIB aux retraites… exactement le coût estimé par le COR en 2001 pour équilibrer le compte retraite avec une pension moyenne évoluant comme le revenu net moyen !C’est possible : c’est un choix.. qui en laisse encore beaucoup aux profits !

Les richesses créées par le travail se mesurent : c’est le PIB.Le PIB mesure la richesse produite : actuellement, 60% va à la masse salariale (salaire direct + cotisations sociales dont les retraites qui pèsent pour 12 sur les 60%) et 40% aux profits (investissements, dividendes, profits financiers).

Lors des 40 dernières années, le PIB a doublé. Une partie de ces richesses nouvelles a permis de faire passer le poids des retraites de 6 à 12%.

Les 40 prochaines années, le PIB doublerait avec une croissance de 1,7% par an. Le même effort que celui du passé permet de consacrer 18,5% du PIB aux retraites… exactement le coût estimé par le COR en 2001 pour équilibrer le compte retraite avec une pension moyenne évoluant comme le revenu net moyen !C’est possible : c’est un choix.. qui en laisse encore beaucoup aux profits !

Page 16: Les retraites

Autre répartition de la richesse produiteAutre répartition de la richesse produite

Il y a 20 ans, la masse salariale représentait 70% de la richesse produite (PIB). Aujourd’hui 60%. Il faut en revenir à une meilleure répartition. Ce passage de 60 à 70%, simple récupération de ce qui a été transféré des salaires vers les profits, représente 160 milliards d’euros en 2003… Rappel : le COR en 2001 dit : « à réglementation constante, le financement des retraites coûterait 97 à 106 Milliards € »

En 2001, les calculs officiels fait par le COR montraient qu’il était possible de maintenir le niveau des pensions par rapport aux salaires d’ici 2040 En faisant passer la part du PIB consacré aux retraites de 12,5 à 18,5%,

c’est-à-dire en consacrant une petite partie de l’augmentation annuelle de productivité, un effort similaire que celui réalisé depuis 40 ans.

Ces 6 points de PIB correspondent à 15 points de cotisations sociales.

Cette augmentation de 15 points, lissées sur 40 ans, correspond à 0,37 point par an les cotisations sociales : c’est possible sans problème !

Il y a 20 ans, la masse salariale représentait 70% de la richesse produite (PIB). Aujourd’hui 60%. Il faut en revenir à une meilleure répartition. Ce passage de 60 à 70%, simple récupération de ce qui a été transféré des salaires vers les profits, représente 160 milliards d’euros en 2003… Rappel : le COR en 2001 dit : « à réglementation constante, le financement des retraites coûterait 97 à 106 Milliards € »

En 2001, les calculs officiels fait par le COR montraient qu’il était possible de maintenir le niveau des pensions par rapport aux salaires d’ici 2040 En faisant passer la part du PIB consacré aux retraites de 12,5 à 18,5%,

c’est-à-dire en consacrant une petite partie de l’augmentation annuelle de productivité, un effort similaire que celui réalisé depuis 40 ans.

Ces 6 points de PIB correspondent à 15 points de cotisations sociales.

Cette augmentation de 15 points, lissées sur 40 ans, correspond à 0,37 point par an les cotisations sociales : c’est possible sans problème !

Page 17: Les retraites

Autre répartition de la richesse produiteAutre répartition de la richesse produite

Ces calculs de 2001 s’appuyaient sur un scénario pessimiste : peu d’actifs pour payer les pensions de trop de retraités.

Les nouvelles données de l’INSEE de 2006 et les hypothèses du COR, on sait que le rapport actif/retraité sera meilleur :

• Le nombre d ‘actifs serait revu à la hausse :• seulement 4,5% de chômage à partir de 2015,• les émigrés seraient 100 000 de plus chaque année et non 50 000,• les femmes ont 1,9 enfant au lieu de 1,8. Et nous constatons que le

taux de renouvellement des générations reste stable à 2,1.

• Les retraités seraient moins nombreux, car l’espérance de vie n’augmente pas aussi vite qu’il n’était prévu.

Ces calculs de 2001 s’appuyaient sur un scénario pessimiste : peu d’actifs pour payer les pensions de trop de retraités.

Les nouvelles données de l’INSEE de 2006 et les hypothèses du COR, on sait que le rapport actif/retraité sera meilleur :

• Le nombre d ‘actifs serait revu à la hausse :• seulement 4,5% de chômage à partir de 2015,• les émigrés seraient 100 000 de plus chaque année et non 50 000,• les femmes ont 1,9 enfant au lieu de 1,8. Et nous constatons que le

taux de renouvellement des générations reste stable à 2,1.

• Les retraités seraient moins nombreux, car l’espérance de vie n’augmente pas aussi vite qu’il n’était prévu.

Page 18: Les retraites

Autre répartition de la richesse produiteAutre répartition de la richesse produite

Avec ces nouvelles données, l’équilibre serait plus facile :

Le rapport 2007 affirme que, avec les baisses de pension provoquées par les réformes, le déficit des retraites ne serait, en 2020, que de 0,7 point de PIB… c’est-à-dire moins que les erreurs de projections économiques : donc nous pouvons conclure, avec le COR, que l’équilibre serait assuré.

Nous y trouvons un appui à nos revendications :

Aucune nouvelle mesure régressive en 2008, en particulier, aucune nouvelle augmentation de la durée de cotisation.

• Maintien du niveau des retraites par rapport aux salaires que le COR chiffrait en 2001 à 15 points de cotisation à l’horizon 2040, soit 0,37 point de cotisation en plus par an.

• Retour aux 37,5 ans pour tous, que le rapport du COR en 2001 chiffrait, pour le secteur privé, à 0,3 point de PIB.

Avec ces nouvelles données, l’équilibre serait plus facile :

Le rapport 2007 affirme que, avec les baisses de pension provoquées par les réformes, le déficit des retraites ne serait, en 2020, que de 0,7 point de PIB… c’est-à-dire moins que les erreurs de projections économiques : donc nous pouvons conclure, avec le COR, que l’équilibre serait assuré.

Nous y trouvons un appui à nos revendications :

Aucune nouvelle mesure régressive en 2008, en particulier, aucune nouvelle augmentation de la durée de cotisation.

• Maintien du niveau des retraites par rapport aux salaires que le COR chiffrait en 2001 à 15 points de cotisation à l’horizon 2040, soit 0,37 point de cotisation en plus par an.

• Retour aux 37,5 ans pour tous, que le rapport du COR en 2001 chiffrait, pour le secteur privé, à 0,3 point de PIB.

Page 19: Les retraites

Les régimes spéciaux :les 4 mensonges sur les

« avantages exorbitants »

Les régimes spéciaux :les 4 mensonges sur les

« avantages exorbitants »1 : D’autres paient les avantages des cheminots

2 : Départ 5 ans avant les autres

3 : Calcul de la pension sur le dernier salaire

4 : Pension à taux plein avec 37,5 ans

Regardons les en détail, un par un, en prenant en

exemple le régime le plus critiqué : les cheminots

1 : D’autres paient les avantages des cheminots

2 : Départ 5 ans avant les autres

3 : Calcul de la pension sur le dernier salaire

4 : Pension à taux plein avec 37,5 ans

Regardons les en détail, un par un, en prenant en

exemple le régime le plus critiqué : les cheminots

Page 20: Les retraites

1) D’autres paient les avantages des cheminots1) D’autres paient les avantages des cheminots

La SNCF touche 3 sommes : compensation,surcompensation, cahier des charges.

Compensation en 1974 : mise en place d’une solidarité financière entre tous les régimes, corrigeant les écarts de capacité contributive entre salariés et non salariés. Base : effectifs de 65 ans et plus, seulement les pensions directes sans les reversions… mais seulement 18% de la somme qui serait nécessaire pour corriger le déséquilibre.

Donc la SNCF touche une somme, mais qui ne concerne pas les particularités des cheminots : comme toutes les professions à forte baisse d’effectifs, elle bénéficie d’une solidarité partielle. La Caisse de Retraite reçoit 54 millions d’€ du régime général et verse 46 millions au régime des non salariés. Elle ne reçoit donc que 12 millions, soit 0,2% des sommes versées par les autres régimes.

La SNCF touche 3 sommes : compensation,surcompensation, cahier des charges.

Compensation en 1974 : mise en place d’une solidarité financière entre tous les régimes, corrigeant les écarts de capacité contributive entre salariés et non salariés. Base : effectifs de 65 ans et plus, seulement les pensions directes sans les reversions… mais seulement 18% de la somme qui serait nécessaire pour corriger le déséquilibre.

Donc la SNCF touche une somme, mais qui ne concerne pas les particularités des cheminots : comme toutes les professions à forte baisse d’effectifs, elle bénéficie d’une solidarité partielle. La Caisse de Retraite reçoit 54 millions d’€ du régime général et verse 46 millions au régime des non salariés. Elle ne reçoit donc que 12 millions, soit 0,2% des sommes versées par les autres régimes.

Page 21: Les retraites

Deuxième somme : la surcompensationDeuxième somme : la surcompensation

La surcompensation en 1986 : il s’agit de la même solidarité que la compensation, mais seulement entre les régimes spéciaux.Les bases de calcul s’améliorent : effectifs des 60 ans (mais la somme ne compense que 18% du déséquilibre actifs/retraités), pensions directes et reversion, calcul effectué sur la pension moyenne du régime.

La SNCF ne touche toujours rien au titre des particularités, mais seulement 284 millions d’€ pour compenser une petite partie de la baisse du nombre d’actifs (passé de 1,93 en 1940 à 0,67 en 2007) cotisant pour 1 retraité (et 1/2 ayant droit à la reversion).

La surcompensation en 1986 : il s’agit de la même solidarité que la compensation, mais seulement entre les régimes spéciaux.Les bases de calcul s’améliorent : effectifs des 60 ans (mais la somme ne compense que 18% du déséquilibre actifs/retraités), pensions directes et reversion, calcul effectué sur la pension moyenne du régime.

La SNCF ne touche toujours rien au titre des particularités, mais seulement 284 millions d’€ pour compenser une petite partie de la baisse du nombre d’actifs (passé de 1,93 en 1940 à 0,67 en 2007) cotisant pour 1 retraité (et 1/2 ayant droit à la reversion).

Page 22: Les retraites

Troisième somme : l’EtatTroisième somme : l’Etat

L'État a imposé à la SNCF de réduire fortement ses effectifs, lui a interdit d’embaucher autant qu’il l’aurait fallu. Le nombre de retraités devient supérieur à celui des actifs et déséquilibre le compte retraite. En 1940 : 423 329 cheminots cotisent pour 219 321 pensionnés. En 2005 : 166 951 actifs pour 305 651 pensionnés !

En 1983, l’Etat met en place l’EPIC SNCF et précise dans son cahier des charges sa participation au régime de retraite. La SNCF finance les particularités du régime sur une population normalisée (même rapport actifs/retraités que le régime général) tandis que l’Etat prend à sa charge le surcoût lié au déséquilibre démographique.

La SNCF ne touche toujours rien pour les particularités des cheminots : si l’Etat ne payait pas, ou arrêtait de payer, ou bien si le régime spécial n’existait pas, le régime général verserait cette somme de 2 636 millions d’€.

L'État a imposé à la SNCF de réduire fortement ses effectifs, lui a interdit d’embaucher autant qu’il l’aurait fallu. Le nombre de retraités devient supérieur à celui des actifs et déséquilibre le compte retraite. En 1940 : 423 329 cheminots cotisent pour 219 321 pensionnés. En 2005 : 166 951 actifs pour 305 651 pensionnés !

En 1983, l’Etat met en place l’EPIC SNCF et précise dans son cahier des charges sa participation au régime de retraite. La SNCF finance les particularités du régime sur une population normalisée (même rapport actifs/retraités que le régime général) tandis que l’Etat prend à sa charge le surcoût lié au déséquilibre démographique.

La SNCF ne touche toujours rien pour les particularités des cheminots : si l’Etat ne payait pas, ou arrêtait de payer, ou bien si le régime spécial n’existait pas, le régime général verserait cette somme de 2 636 millions d’€.

Page 23: Les retraites

…et la quatrième somme : les cheminots…et la quatrième somme : les cheminots

Chaque entreprise regarde sa masse salariale : chaque salaire brut s’avère, pour une même qualification, égal d’une entreprise à l’autre. Pourtant, les experts en droit social admettent que le niveau des rémunérations SNCF est moins élevé qu’ailleurs.

Ce salaire net plus faible s’explique par les fortes cotisations. Le privé, selon le niveau de la complémentaire, cotise entre 26 et 30% de son salaire. Le cheminot cotise 42,30%

Les cotisations SNCF sont discutées entre gouvernement et SNCF, fixées par décret. Elles se composent de 30,34% pour la part correspondant à ce que le cheminot devrait payer s’il était au régime général, et de 11,96% pour les « avantages spécifiques ».

Chaque entreprise regarde sa masse salariale : chaque salaire brut s’avère, pour une même qualification, égal d’une entreprise à l’autre. Pourtant, les experts en droit social admettent que le niveau des rémunérations SNCF est moins élevé qu’ailleurs.

Ce salaire net plus faible s’explique par les fortes cotisations. Le privé, selon le niveau de la complémentaire, cotise entre 26 et 30% de son salaire. Le cheminot cotise 42,30%

Les cotisations SNCF sont discutées entre gouvernement et SNCF, fixées par décret. Elles se composent de 30,34% pour la part correspondant à ce que le cheminot devrait payer s’il était au régime général, et de 11,96% pour les « avantages spécifiques ».

Page 24: Les retraites

Mensonge 2 : départ 5 ans avantMensonge 2 : départ 5 ans avant

L’âge réel de cessation d’activité des salariés du privé et des fonctionnaires est de 58 ans

dans le privé, la moitié des salariés de 55 ans et plus sont préretraités ou chômeurs. Seulement 43% travaille lors de la liquidation de la retraite.

chez les fonctionnaires, la pénibilité, davantage reconnue, permet un départ anticipé (policiers)

L’âge réel de cessation d’activité des salariés du privé et des fonctionnaires est de 58 ans

dans le privé, la moitié des salariés de 55 ans et plus sont préretraités ou chômeurs. Seulement 43% travaille lors de la liquidation de la retraite.

chez les fonctionnaires, la pénibilité, davantage reconnue, permet un départ anticipé (policiers)

Page 25: Les retraites

Mensonge 3 : l’avantage du calcul de la pension sur le salaire des 6 derniers moisMensonge 3 : l’avantage du calcul de la

pension sur le salaire des 6 derniers mois

Certes, le dernier salaire (versé 6 mois) représente le plus élevé de toute la carrière, comme pour les fonctionnaires y compris après la réforme de 2003. Mais la pension n’est pas calculée sur 100% du salaire (seulement 87,9%), ce qui revient, en moyenne, à calculer la pension sur le salaire des 12 dernières années. A noter : le nombre d’années cotisées n’augmente pas avec chaque enfant élevé…

Ce ne serait pas un avantage pour les salariés du privé (carrière irrégulière, chômage ou préretraite pour la majorité lors du départ en retraite)

Notre revendication pour le privé porte sur le calcul sur la moyenne des 6 meilleurs mois.

Certes, le dernier salaire (versé 6 mois) représente le plus élevé de toute la carrière, comme pour les fonctionnaires y compris après la réforme de 2003. Mais la pension n’est pas calculée sur 100% du salaire (seulement 87,9%), ce qui revient, en moyenne, à calculer la pension sur le salaire des 12 dernières années. A noter : le nombre d’années cotisées n’augmente pas avec chaque enfant élevé…

Ce ne serait pas un avantage pour les salariés du privé (carrière irrégulière, chômage ou préretraite pour la majorité lors du départ en retraite)

Notre revendication pour le privé porte sur le calcul sur la moyenne des 6 meilleurs mois.

Page 26: Les retraites

Mensonge 4 : avantage d’une pension à taux plein avec 37,5 ans de cotisations

Mensonge 4 : avantage d’une pension à taux plein avec 37,5 ans de cotisations Un cheminot ne peut cotiser que 37 ans, moins s’il est entré tard, après

des études. En moyenne la durée de cotisation s’élève à 33 ans et 3 mois.

Plus de 26 000 retraités cheminots (1 sur 7) touchent le minimum de pension, 1 064 € brut et 31 000 pensionnés de reversion (2 sur 7) en ont seulement la moitié.

Le calcul (sans les indemnités et une partie des primes) s’effectue sur 87,9% du salaire et non 100%. En moyenne, la pension du cheminot s’élève (2004) à 1 534 € pour 1 713 dans le privé.

Le C.O.R. indique en 2001 le % de la retraite par rapport au salaire :- Privé : 84% (10% ont moins de 1 150 €)- Fonctionnaire : 77%Pour le cheminot : le calcul d’une pension sur 87,9% du salaire et 33 ans et 3 mois de versement (taux de 66,5%) donne une pension moyenne de 58,5% de l’ancien salaire.

Un cheminot ne peut cotiser que 37 ans, moins s’il est entré tard, après des études. En moyenne la durée de cotisation s’élève à 33 ans et 3 mois.

Plus de 26 000 retraités cheminots (1 sur 7) touchent le minimum de pension, 1 064 € brut et 31 000 pensionnés de reversion (2 sur 7) en ont seulement la moitié.

Le calcul (sans les indemnités et une partie des primes) s’effectue sur 87,9% du salaire et non 100%. En moyenne, la pension du cheminot s’élève (2004) à 1 534 € pour 1 713 dans le privé.

Le C.O.R. indique en 2001 le % de la retraite par rapport au salaire :- Privé : 84% (10% ont moins de 1 150 €)- Fonctionnaire : 77%Pour le cheminot : le calcul d’une pension sur 87,9% du salaire et 33 ans et 3 mois de versement (taux de 66,5%) donne une pension moyenne de 58,5% de l’ancien salaire.

Page 27: Les retraites

Conclusion de tous ses mensonges : le cheminot paie ses avantages

Conclusion de tous ses mensonges : le cheminot paie ses avantages

Ni le régime général, ni l’Etat ne paient pour les particularités des cheminots.

Le cheminot paie son départ en retraite à 55 ans pendant toute sa période d’activité :

En cotisant plus : 42,30% à la SNCF au lieu de 25,87 à 28,63% au régime général

En acceptant donc un salaire plus bas que celui dont il bénéficierait dans le privé pour un métier comparable.

Le cheminot paie aussi pendant toute sa retraiteen ne touchant que 58,5% de son ancien salaire.

Un salarié du privé cotisant 37 ans à 30% paie 13 ans de pension. Le cheminot, avec 33 ans et 3 mois de cotisation à 42,3% paie 24 ans de pension.

Ni le régime général, ni l’Etat ne paient pour les particularités des cheminots.

Le cheminot paie son départ en retraite à 55 ans pendant toute sa période d’activité :

En cotisant plus : 42,30% à la SNCF au lieu de 25,87 à 28,63% au régime général

En acceptant donc un salaire plus bas que celui dont il bénéficierait dans le privé pour un métier comparable.

Le cheminot paie aussi pendant toute sa retraiteen ne touchant que 58,5% de son ancien salaire.

Un salarié du privé cotisant 37 ans à 30% paie 13 ans de pension. Le cheminot, avec 33 ans et 3 mois de cotisation à 42,3% paie 24 ans de pension.

Page 28: Les retraites

Et le déficit démographique va s’améliorerEt le déficit démographique va s’améliorer

35

40

45

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55

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65

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75

Retraités du baby-boom et baisse des cotisants

Baisse des retraités et stabilité des cotisants

2006 2010 2020 2030 2040 2050

Evolution des besoins d'équilibre rapportés aux charges

Selon la SNCF, le nombre de cotisants devrait diminuer encore jusqu’en 2015, puis se stabiliser ensuite jusqu’en 2050.

Selon la SNCF, le nombre de cotisants devrait diminuer encore jusqu’en 2015, puis se stabiliser ensuite jusqu’en 2050.

Dans le même temps, le nombre de retraités (directs et réversions) devrait, lui, diminuer d’année en année.

Dans le même temps, le nombre de retraités (directs et réversions) devrait, lui, diminuer d’année en année.

Le rapport actifs/retraités était de 1,93 pensionné pour 1 actif en 1940, est de 0,67 en 2006 et serait de 0,76 retraité en 2050. (en effectifs comptables : un reversion ne compte que pour moitié car un actif paie une pension de retraité et la moitié d’une pension pour la reversion)

Le rapport actifs/retraités était de 1,93 pensionné pour 1 actif en 1940, est de 0,67 en 2006 et serait de 0,76 retraité en 2050. (en effectifs comptables : un reversion ne compte que pour moitié car un actif paie une pension de retraité et la moitié d’une pension pour la reversion)

Années 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050

Nbre cotisants 146 889 139 690 139 690 139 690 139 690 139 690 139 690 139 690Nbre retraités directs 190 146 180 788 170 076 167 176 162 889 160 420 159 357 154 373Nbre réversions 94 550 82 884 74 389 69 401 66 395 64 029 61 156 56 563Nbre retraités total 284 696 263 672 244 465 236 577 229 284 224 449 220 513 210 936Rapports retraités/actifs 1,94 1,89 1,75 1,69 1,64 1,61 1,58 1,51

Total des charges 4 820 4 590 4 321 4 190 4 017 3 863 3 765 3 609Total des cotisations 1 602 1 547 1 586 1 637 1 732 1 857 1 994 2 141Moyens d'équilibre 3 218 3 043 2 735 2 552 2 285 2 006 1 771 1 468

On est bien loin de la faillite annoncée !!

Page 29: Les retraites

Conclusion sur l’exemple SNCFConclusion sur l’exemple SNCF

Le cheminot gagne moins en activité, cotise 12% de plus, part avec une faible part de son salaire…

La fin du régime spécial obligerait le régime général à verser à la SNCF la même somme que régimes spéciaux et État versent aujourd’hui (2 920 M€) :

284 de surcompensation entre régimes spéciaux, 2 636 pour le déséquilibre démographique à la

place de l’Etat.

La fin du régime spécial, non seulement n’améliorerait pas la situation des salariés du privé, mais la dégraderait.

Le cheminot gagne moins en activité, cotise 12% de plus, part avec une faible part de son salaire…

La fin du régime spécial obligerait le régime général à verser à la SNCF la même somme que régimes spéciaux et État versent aujourd’hui (2 920 M€) :

284 de surcompensation entre régimes spéciaux, 2 636 pour le déséquilibre démographique à la

place de l’Etat.

La fin du régime spécial, non seulement n’améliorerait pas la situation des salariés du privé, mais la dégraderait.

Page 30: Les retraites

EDF-GDFEDF-GDF

Le régime des Industries Electriques et Gazières (dont EDF et GDF) repose sur le principe :

Des cotisations plus élevées…pour la part salariée (12,13% )et pour la part patronale

… qui financent des prestations meilleures75% du dernier salaire hors primes après 37,5 annuités

Le régime des Industries Electriques et Gazières (dont EDF et GDF) repose sur le principe :

Des cotisations plus élevées…pour la part salariée (12,13% )et pour la part patronale

… qui financent des prestations meilleures75% du dernier salaire hors primes après 37,5 annuités

Page 31: Les retraites

EDF-GDFEDF-GDFLes prestations réelles :

Les agents partent à la retraite :À 55 ans pour les services actifs (horaires décalés par exemple) ou

insalubresÀ 60 ans pour les autres

Avec un niveau de retraite égal en moyenne à moins de 70% de leur dernier salaire (compte tenu des carrières incomplètes)

Avec ces spécificités, le régime d’EDF et GDF a toujours été bénéficiaire et reverse au régime général.

Ce qui montre que seul un effondrement des effectifs, et non le niveau de prestation, explique les déficits d’autres régimes spéciaux, comme la SNCF

Les prestations réelles :

Les agents partent à la retraite :À 55 ans pour les services actifs (horaires décalés par exemple) ou

insalubresÀ 60 ans pour les autres

Avec un niveau de retraite égal en moyenne à moins de 70% de leur dernier salaire (compte tenu des carrières incomplètes)

Avec ces spécificités, le régime d’EDF et GDF a toujours été bénéficiaire et reverse au régime général.

Ce qui montre que seul un effondrement des effectifs, et non le niveau de prestation, explique les déficits d’autres régimes spéciaux, comme la SNCF

Page 32: Les retraites

RATPRATP

Les spécificités du régime RATP sont évaluées à 190 millions d’euro. Elles représentent moins de 0,1% du montant des retraites en France

Le montant de la retraite atteint au maximum 64% du salaire

Les spécificités du régime RATP sont évaluées à 190 millions d’euro. Elles représentent moins de 0,1% du montant des retraites en France

Le montant de la retraite atteint au maximum 64% du salaire

Page 33: Les retraites

RATP : le calculRATP : le calcul

Chaque annuité donne droit à 2% du salaire sans les primes

Au bout de 37,5 annuités, la retraite atteint 75% du salaire sans les primes

Le salaire sans les primes ne représente que 86% du salaire total

La retraite représente donc au maximum 64% du salaire total

Chaque annuité donne droit à 2% du salaire sans les primes

Au bout de 37,5 annuités, la retraite atteint 75% du salaire sans les primes

Le salaire sans les primes ne représente que 86% du salaire total

La retraite représente donc au maximum 64% du salaire total

Page 34: Les retraites

RATP : la RéalitéRATP : la Réalité

Le montant moyen d’une retraite RATP est de 60% du salaire des 6 derniers mois

L’age moyen de départ à la retraite des agents est de 55 ans

Le taux de cotisations prélevées est de 30%

Il y a actuellement 13 cotisants pour 10 retraités à la RATP

Le montant moyen d’une retraite RATP est de 60% du salaire des 6 derniers mois

L’age moyen de départ à la retraite des agents est de 55 ans

Le taux de cotisations prélevées est de 30%

Il y a actuellement 13 cotisants pour 10 retraités à la RATP

Page 35: Les retraites

CultureCultureLes salariés permanents, artistes, techniciens cotisent à unecaisse de retraite autonome créée en 1698.

Les danseurs doivent souvent arrêter à 35 ans : ils peuvent faire valoir leurs droits à 40 ans.

Les choristes ne peuvent pas toujours donner de la voix longtemps : ils ont la retraite à 50 ans.

Les techniciens travaillent sans horaires fixes et partent à 55 ans.

Les éclairagistes et machinistes installent des matériels lourds et coûteux… et partent bien souvent de façon anticipée.

La réalité repose sur des capacités physiques,qu’un allongement fictif de la durée de cotisationne transformera pas.

Les salariés permanents, artistes, techniciens cotisent à unecaisse de retraite autonome créée en 1698.

Les danseurs doivent souvent arrêter à 35 ans : ils peuvent faire valoir leurs droits à 40 ans.

Les choristes ne peuvent pas toujours donner de la voix longtemps : ils ont la retraite à 50 ans.

Les techniciens travaillent sans horaires fixes et partent à 55 ans.

Les éclairagistes et machinistes installent des matériels lourds et coûteux… et partent bien souvent de façon anticipée.

La réalité repose sur des capacités physiques,qu’un allongement fictif de la durée de cotisationne transformera pas.

Page 36: Les retraites

Mettre fin aux régimes spéciaux :une très mauvaise et fausse solution

Mettre fin aux régimes spéciaux :une très mauvaise et fausse solution

La fin des régimes spéciaux ne permet pas d’améliorer le régime général, puisque ce sont les salariés de ces régimes qui paient leurs particularités.

Au contraire : si ces salariés cotisaient et partaient en retraite comme les autres, le déséquilibre démographique (moins d’actifs par rapport aux pensionnés) serait payé par les salariés du régime général, dont la situation serait pire.

La fin des régimes spéciaux ne permet pas d’améliorer le régime général, puisque ce sont les salariés de ces régimes qui paient leurs particularités.

Au contraire : si ces salariés cotisaient et partaient en retraite comme les autres, le déséquilibre démographique (moins d’actifs par rapport aux pensionnés) serait payé par les salariés du régime général, dont la situation serait pire.

Page 37: Les retraites

La remise en cause des régimes spéciaux = faire sauter la dernière référence à un système de retraite qui n’a pas encore régressé, et abattre le rempart qui empêche d’augmenter la durée de cotisations pour tous

C’est aussi faire céder les salariés des régimes spéciaux, en particulier les cheminots, le bastion qui a résisté en 1995, pour tous les salariés

La remise en cause des régimes spéciaux = faire sauter la dernière référence à un système de retraite qui n’a pas encore régressé, et abattre le rempart qui empêche d’augmenter la durée de cotisations pour tous

C’est aussi faire céder les salariés des régimes spéciaux, en particulier les cheminots, le bastion qui a résisté en 1995, pour tous les salariés

Alors pourquoiAlors pourquoitous ces mensongestous ces mensonges

sur les régimes spéciaux ?sur les régimes spéciaux ?

Page 38: Les retraites

Objectifs de la droite et du patronatObjectifs de la droite et du patronat

Ce n’est pas faire travailler plus longtemps, car on entre de plus en plus tard (étude, chômage) et on quitte de plus en plus tôt (préretraite, chômage).En moyenne, on ne peut travailler que 37 ans.

C’est la baisse des pensions calculées sur plus de 40 ans, sur de mauvaises années parmi les 25, non indexées sur les salaires, avec des décotes…

C’est faire de la place pour les fonds privés et une retraite par capitalisation… pour celles et ceux qui en ont les moyens, et à leurs risques et périls !

Ce n’est pas faire travailler plus longtemps, car on entre de plus en plus tard (étude, chômage) et on quitte de plus en plus tôt (préretraite, chômage).En moyenne, on ne peut travailler que 37 ans.

C’est la baisse des pensions calculées sur plus de 40 ans, sur de mauvaises années parmi les 25, non indexées sur les salaires, avec des décotes…

C’est faire de la place pour les fonds privés et une retraite par capitalisation… pour celles et ceux qui en ont les moyens, et à leurs risques et périls !

Page 39: Les retraites

Il faut mieux répartir les richessesIl faut mieux répartir les richessesL’équilibre des comptes retraite passe par l’égalité entreles prestations versées et les cotisations reçues.

Les prestations dépendent du niveau de la pension et du nombre de pensionnés. Le gouvernement baisse ces dépenses en diminuant les pensions : nous le refusons. Nous revendiquons et agissons pour le maintien des prestations.

La cotisation dépend du taux de cotisation, du salaire et du nombre d’actifs. Nous sommes pour l’augmentation de ces 3 facteurs, sachant que l’augmentation de cotisation doit et peut être payé par une part plus importante de la richesse produite.

L’avenir des retraites ne passe pas par la baisse des pensions, maispar l’emploi, l’augmentation des salaires et des cotisations sociales,c’est-à-dire par une meilleure répartition de la richesse produite.

L’équilibre des comptes retraite passe par l’égalité entreles prestations versées et les cotisations reçues.

Les prestations dépendent du niveau de la pension et du nombre de pensionnés. Le gouvernement baisse ces dépenses en diminuant les pensions : nous le refusons. Nous revendiquons et agissons pour le maintien des prestations.

La cotisation dépend du taux de cotisation, du salaire et du nombre d’actifs. Nous sommes pour l’augmentation de ces 3 facteurs, sachant que l’augmentation de cotisation doit et peut être payé par une part plus importante de la richesse produite.

L’avenir des retraites ne passe pas par la baisse des pensions, maispar l’emploi, l’augmentation des salaires et des cotisations sociales,c’est-à-dire par une meilleure répartition de la richesse produite.

Page 40: Les retraites

Une meilleure retraite pour tou(te)s

c’est possible !Une meilleure retraite pour tou(te)s

c’est possible !

Economiquement, en partageant autrement les richesses

Socialement, en mobilisant pour une meilleure société

Syndicalement tous ensemble, en maintenant le rempart des régimes spéciaux, en agissant pour abroger les mesures Balladur et Fillon et pour obtenir une baisse de l’âge du départ avec une pension pleine.

Economiquement, en partageant autrement les richesses

Socialement, en mobilisant pour une meilleure société

Syndicalement tous ensemble, en maintenant le rempart des régimes spéciaux, en agissant pour abroger les mesures Balladur et Fillon et pour obtenir une baisse de l’âge du départ avec une pension pleine.