les reponses du jeune aristote dans la...

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Extrait de la Revue Informatique et Statistique dans les Sciences humaines XX, 1 à 4, 1984. C.I.P.L. - Université de Liège - Tous droits réservés. Informatique et Statistique dans les Sciences huma;nes XX. 1-4, 1984; pp. 59-79 LES REPONSES DU JEUNE ARISTOTE DANS LA SECONDE PARTIE DU PARMENIDE DE PLATON. ESSAI DE CLASSIFICA TlON Comme on peut le lire dans le prologue (Parm 126 a 1 - 127 d 5), le Parménide est censé rapporter les paroles de Céphale, qui rep,'end le récit fait à Antiphon pal' Pythodore de la discussion que plusieurs dizaines d'année plus tôt Parménide eut avec Socrate d'abord, puis avec le jeune Aristote (1), Ce l'écit comprend deux parties sépal'ées par un intermède. Dans la p,'emière partie (Parm 127 d 6 - 134 e 8), la doctrine des fOl'mes intelligibles, dont fait usage Socrate pour critiquer les arguments de Zénon, est elle-même soumise par Pal'ménide à une critique qui porte SUl' les difficultés inhérentes à la p81'ti- cipation des choses sensibles aux formes intelligibles. Puis vient un intermède (Parm 134 e 9 - 137 c 3), au cours duquel Parménide invite Socrate à maintenir, malgré cette cri- tique, la doctl'ine des formes intelligibles, qui seule peut constitu81' le fondement véritable de toute philosophie. Or, Parménide engage Socrate à se soumettre, dans le but d'acquérir la capacité de défendre efficacement cette doctrine, à cet entraînement que constitue la méthode de Zénon, appliquée non plus aux choses sensibles, mais aux formes intelligibles. Et, à la demande générale, il accepte d'en donnel' un exemple en récla- mant le jeune Aristote comme l'épondant PARMENIDE Qui donc, demanda Parménide, me répondra Cd S oOv 1101 à1TOKP L L;) ? Le plus jeune, n'est-ce pas ? C'est lui en effet qui s'écartera le moins de sa tâche ( ilK yàp av et qui répondra le plus ce qu'il pense ('l<al a ot'e't'aL UO:XLo't'a av à1TOKp(VOL't'O). Et, en même temps, pour moi ses réponses seront une pause. 59

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  • Extrait de la Revue Informatique et Statistique dans les Sciences humaines XX, 1 à 4, 1984. C.I.P.L. - Université de Liège - Tous droits réservés.

    Revue~ Informatique et Statistique dans les Sciences huma;nesXX. 1-4, 1984; pp. 59-79

    LES REPONSES DU JEUNE ARISTOTE DANS LA SECONDEPARTIE DU PARMENIDE DE PLATON.

    ESSAI DE CLASSIFICA TlON

    Comme on peut le lire dans le prologue (Parm 126 a 1 - 127 d5), le Parménide est censé rapporter les paroles de Céphale, quirep,'end le récit fait à Antiphon pal' Pythodore de la discussionque plusieurs dizaines d'année plus tôt Parménide eut avecSocrate d'abord, puis avec le jeune Aristote (1),

    Ce l'écit comprend deux parties sépal'ées par un intermède.

    Dans la p,'emière partie (Parm 127 d 6 - 134 e 8), la doctrinedes fOl'mes intelligibles, dont fait usage Socrate pour critiquerles arguments de Zénon, est elle-même soumise par Pal'ménide àune critique qui porte SUl' les difficultés inhérentes à la p81'ti-cipation des choses sensibles aux formes intelligibles.

    Puis vient un intermède (Parm 134 e 9 - 137 c 3), au coursduquel Parménide invite Socrate à maintenir, malgré cette cri-tique, la doctl'ine des formes intelligibles, qui seule peutconstitu81' le fondement véritable de toute philosophie. Or,Parménide engage Socrate à se soumettre, dans le but d'acquérirla capacité de défendre efficacement cette doctrine, à cetentraînement que constitue la méthode de Zénon, appliquée nonplus aux choses sensibles, mais aux formes intelligibles. Et, à lademande générale, il accepte d'en donnel' un exemple en récla-mant le jeune Aristote comme l'épondant

    PARMENIDE Qui donc, demanda Parménide, me répondraCd S oOv 1101 à1TOKP Lv.l~a L;) ? Le plus jeune, n'est-ce pas ?C'est lui en effet qui s'écartera le moins de sa tâche( ilK L"~a yàp av 1To~V1TpaYllovol) et qui répondra le plus cequ'il pense ('l

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    ARISTOTE Je suis à tes ordres, Pal'ménide, pOUl' celarépondit Aristote. Cal' c'est de moi que tu parles en parlantdu plus jeune. Va, interroge: je te répondrai (aUa ~pC>~aÔs aTIOKp,vou~éwou). (Parm 137 b 6 - c 3).

    C'est en fait le sens de ces quelques lignes (2) que voudraitéclail'er ce travail, où est intervenu l'ordinateur,

    En avril 1975, j'ai fait mettre sur ordinateUl' la seconde partie duParménide (3) en utilisant le texte de l'édition de John Burnet,qui n'est ni la plus récente ni même la meilleure, mais qui pré-sente l'avantage d'être affectée d'une division en lignes. valablepour l'ensemble de l'oeuvre de Platon. la division en pages et enparagraphes remontant à l'édition de Henri Estienne faite à Parisen 1578.

    1. Le discours du jeune Aristote

    En ayant recours aux programmes appropries. j'ai pu obtenir uneliste lexématisée donnant. sur trois colonnes. chacun des lexèmesse trouvant dans ce texte, les diverses formes lexicales souslesquelles ils y apparaissent et enfin la situation précise (page,paragraphe. ligne) des occurrences de ces lexèmes sous chacunede leurs fOl'mes (4).

    Et. comme le discours de Parménide avait été distingué de celuidu jeune Aristote. il était facile d'obtenir une liste lexématiséede chacun de ces discours.

    De façon à éviter toute ambiguïté, je rappelle, avant de POUl'-suivre, quelques distinctions et définitions, Dans un premiel'temps, il faut distinguer entre "lexique" et "vocabulaire" J enréservant le pl'emier terme à la langue et le second au discours.Par conséquent. on désignera par "lexème" toute unité entrantdans la composition d'un lexique en général, et par "vocable" Jcette même unité actualisée dans le discours étudié. tout enutilisant le tel'me "mot" pour désigner toute occurrence d'unvocable quelconque. Le dénombl'ement des mots qui composent undiscOUl'S. et dont le nombre est représenté par N. donne lamesure de l'étendue de ce discOUl'S, alors que le dénombrementdes vocables utilisés dans ce même discours, et dont le nombreest représenté par V, donne la mesure de l'étendue du vocabu-laire de ce discours,

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    Voici les résultats obtenus, en ce domaine, pour le discours deParménide et pour celui du jeune Aristote.

    mesure

    personnages

    Parménide

    Aristote

    les deux

    V

    435

    98

    448

    N

    10 538

    985

    11 523

    En observant ce tableau, on remarque deux choses.

    Du point de vue de lem' étendue, ces discours se trouvent dansle rappül't suivant

    p =NI 985

    =

    N 10 538

    = 0,0934712

    Le discours du jeune Aristote couvre donc 9,35% de la secondepartie du Parménide. Pour ce qui est du vocabulaire, le jeuneAristote fait usage de 13 vocables qui ne se retrouvent pas dansle vocabulaire de Parménide :

    aLpE:tJ 1 ,a",., 2 lHlvu.'nTÀOù" 1 KlVêuVE:uCJ 7 11'0

    &îl~a 3 K011L&'Q 2 ~OL

    fSY

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    Aucun de ces vocables. qui. pour la plupal't. sont souventutilisés par des répondants dans le dialogue platonicien. neprésente de pertinence dans le cad,'e de ce travail.

    Il pourrait être intéressant de compal'er, du point de vue del'étendue de leur vocabulaire, ces deux textes de longueurdifférente. Cependant, une telle comparaison exigerait des cal-culs compliqués dont, par ailleurs, les résultats seraient sujets àcaution, dans la mesure où l'étendue du discours le plus brefreprésente moins de 10% de l'ensemble.

    2. Les réponses du jeune Aristote

    Mais à quelle forme Iittérail'e ressortit ce discours ?

    La seconde partie du Parménide est un dialogue (5). Un dialoguese présente sous la forme d'un discours multiple, discontinu etaltel'nant. Dans un dialogue, on trouve au moins deux discours :celui de l'interlocuteUl' principal qui est le plus long et!ou leplus impOl'tant, et celui (ou ceux) d'un (ou de plusieurs) inter-locuteurs(s) secondaire(s). Ces discours ne sont pas continus;ils sont morcelés en parties plus ou moins longues qui, malgréleUl' complexité éventuelle. forment des unités d'un point de vuelinguistique, logique et pragmatique. Enfin. ils sont marqués pal'une alternance : chaque partie du discours d'un des interlocu-teUl'S est suivie par une partie du discours de l'autre.

    Pal' suite, dans le cas où, comme ici, il n'y a qulun seul inter-locuteur secondaire, on peut définir ainsi une "question Il : toutepartie du discours de l'interlocuteur principal qui se trouveenh'e deux pal'ties du discours de l'interlocuteul' secondaire,exception faite de la premièl'e question qui n'est p"écédée pal'aucune réponse; et une "réponse", toute partie du discours del'interlocuteur secondail'e qui se trouve enh'e deux parties dudiscours de l'interlocuteur principal, exception faite de ladel'nière réponse, qui n'est suivie par aucune question.

    Par ailleurs, dans le cas du discours du jeune Aristote, il fautfaire J entre réponse-type et réponse-occurrence, une distinctionpal'allèle à celle déjà faite entre vocable et mot. L'expression"réponse-type" (R T) désigne toute pal'tie distincte du discoursdu jeune Aristote; et par "l'éponse-occul'l'ence" (RO), il fautentendre toute occurrence d'une réponse-type.

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    Une telle distinction n'est pas nécessaire dans le cas du discoursde Parménide, puisqu'aucune de ses questions n'est répétée.

    2.1. Fréqueflce

    Suivant la distinction entre réponses-types (RT) et réponses-occurrences (RD), le discours du jeune Aristote comprend 532réponses-occurrences pour 151 réponses-types (cf. Annexe 1),soit une fréquence moyenne de 3,52 occurrences pour une répon-se-type,

    Si on classe ses différentes réponses-types du jeune Aristote parordre de fréquence (cf. Annexe 2), on observe ceci. D'unepart, 13 réponses-types (soit 8,60%) pour 270 réponses-occur-rences (soit 50,75%) présentent une fréquence égale ou supé-rieure à 10. Par ailleurs, 92 l'éponses types (soit 60,93%) necomportent qu'une seule occurrence (92 occurrences = 17,29%),et 21 autres (soit 13,91%) n'en comportent que 2 (42 occurrences= 7,89%).

    Malgré la fréquence élevée de certaines réponses-types, lediscours du jeune Aristote n'est pas fastidieux (cf, Annexe 3),En effet, on ne trouve que 7 cas, où une l'éponse est intégl'a-lement répétée d'une fois sur l'autre: dans 8 autres cas, cettel'épétilion n'est que partielle: de plus, à une exception près,cette répétition ne met en cause que deux réponses-occurrences.Enfin, on relève 12 cas, où une réponse-type est intégralementrépétée à une réponse-occUl'rence d'intervalle.

    2,2, Composition

    r,a divel'gence, au niveau de leur fréquence, entre les questionsde Parménide et les réponses du jeune Aristote est tout naturel-lement fonction de la complexité de leur composition.

    Les questions de Parménide comprennent toutes au moins unephl'ase, même si dans deux cas: en 152 e 10 (4 mots) et en 159c 4 (2 mots), la majeure pal'lie de la phl'ase est sous-entendue.Et il est à noter que, d'après 'un comptage manuel, un peu plusde 30% des réponses se composent de plusieurs membres dephrases séparés par un ",", et/ou de plusieurs phrases séparéespar un Il.'' ou un II; Il •

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    Pour leur part. les l'éponses du jeune Aristote ne sont jamaiscomposées de plus d'une phrase; il arrive même qu'elles necomprennent qu'un seul mot. Voici ce qu'il en est dans le détail(cf. Annexe 4). Pl'ès de 46% de l'effectif des réponses du jeuneAl'istote ne comprend qu'un seul mot; et près de 97% de ce mêmeeffectif ne comprend pas plus de 3 mots. Par ailleurs, si onexamine de plus près les réponses qui se composent de plus de 3mots. on observe que. en général, elles développent (-+) uneréponse-type plus courte.

    réponses de 4 mots:

    77 -+ 75 98 -+ 101 105 -+ 104116 ... 115 138 -+ 137 147 -+ 146

    l'éponses de 5 mots:

    15 -+ 13 113 -+ 112 145 -+ 126

    réponses de 6 mots:

    9 -+ 2 56 -+ 55 59 -+ 58

    110 -+ 109

    97 -+ 37

    Restent 2 réponses-types, la 46 (9 mots) et la 99 (7 mots) quiprésentent une véritable originalité, dans la mesure où, dans lesdeux cas. le jeune Al'istote détermine sa position non par rap-port à la dernière question de Parménide, mais en fonction del'ensemble de l'argumentation en cours, auquel fait chaque foisréférence le vocable XOyo, qui n'apparait. -avec le même sensd'ailleurs- que dans une seule autre réponse. soit la 59 (6mots), qui développe la 58.

    2.3. Nature

    Rn dépit de ce que pourrait laisser supposer l'usage purementconventionnel des termes "question" (Qui correspond à èpC,1:1101,),et "réponses" (qui correspond à (11l0KP'OI,), les questions deParménide ne sont pas toutes interrogatives et les réponses dujeune Aristote ne sont pas toutes déclaratives.

    De façon très sommaire, on peut dire qu'une proposition déclara-tive exprime qu'un fait, quel qu'il soit, est ou n'est pas; etqu'une proposition interrogative exprime, au sujet d'un fait,l'attente d'un renseignement. L'interrogation est directe, lorsque

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    la proposition interrogative est indépendante; et indirecte,lorsque la proposition principale dont le verbe implique, d'unefaçon ou d'une auh'e, l'idée d'interrogation.

    D'après un comptage manuel, un peu plus de 35 % des questionsde Parménide sont des interrogatives directes. A ce nombre, ilfaut ajouter 7 intel'rogatives indirectes inh'oduites pal' ~éy" (159b 4, 164 b 5, 165 e 2), par &pa" (138 b 7, 154 c 5, 163 b 7) oupar OK6'Tf€" (148 d 5).

    Pour leUl' part, les réponses du jeune Aristote se répartissentainsi : 445 déclaratives (soit 83,65 %) et 87 intel'1'ogatives (soit16,35 %).

    Sur les 445 réponses déclaratives, on en compte 216 (soit48,54 %) (cf. 'nnpxp S\. dont la totalité ou une partie des motsse trouvent déjà dans la question de Parménide qui luicOl'l'espond. A l'exception de 4 réponses (RT 52 (138 c 4, 147 c2), RT 96 (152 e 10,154 a 8)), où il suspend son jugement, lejeune Aristote, qu'il l'eprenne ou non les mots que vient deprononcer Parménide, marque son accord avec ce que vient dedire Parménide. Il ne fait p,'euve d'initiative qu'en modulant cetaccord pal' un recours à un certain nombre de particules (6)(cf. Annexe 6) ou de vocables exprimant la modalité (nécessité,probabilité, (im-)possibilité).

    Dans l'ensemble des réponses interrogatives du jeune Aristote, ilfaut distinguer deux sous-ensembles. Il s'agit d'une part desinterrogatives véritables et d'auh'e part des intel'1'ogativesoratoires, figure rhétorique par laquelle on donne à entendrequ'il faut admeth'e comme évidente la Pl'oposition conh'adictoil'e àcelle qu'on exprime fictivement sous forme interrogative. Fontpartie de ce sous-ensemble ces 7 réponses-types, qui comportenttoute la pal'ticule interrogative 'TfWS :

    RTRO

    551

    561

    124 125 126 12711 2 5 21

    1451 Total 42

    Ainsi donc, 42 des réponses interrogatives du jeune Aristote,soit 48,28 % c'est-à-dire près d'une sUl' deux, équivalent à desréponses déclaratives, négatives (dans les cas de 55, 56, 124,125) ou positives (126, 127, 145).

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    Restent donc 45 réponses (soit 8,46 % de l'effectif total) quisont de vél'itables interrogatives introduites par ll~, moS, ~(S ou1TQ loç :

    RO RT1T~ 117 118 9moS 123 128 129 130 16-r( S 10 136 137 138 139 140 141 191TO 'oS 142 1

    Total 45

    Par ces questions, le jeune Aristote demande à Parménide uncomplément d'information. Dans ces cas et seulement dans cescas, le jeune Al'istote fait preuve de 1l0Àu1TpaYllOaUvll (7) enposant lui-même des questions à Pal·ménide.

    Bref, le jeune Al'istote ne prend l'initiative que dans un nombretrès limité de l'éponses, lorsqu'il pose une question à Parménide.Dans tous les autres cas, ou bien il suspend son jugement oubien il exprime son accord qu'il module quelquefois en utilisantun certain nombl'e de particules ou des vocables expl'imant lamodalité ; il lui arrive même d'étendre cet accord à un ensemblede questions posées par Parménide, indiquant par là qu'il a bienpel'Cu l'unité de l'argumentation qui vient d'être développée.Tout comme le bon citoyen évite de menacer l'ordre de la cité dela République en ne s'écartant pas de sa tâche, le jeune Aristotene remet pas en cause les règles du "jeu" (cf. l'expression1TpaYlla

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    NOTES

    (1) Sur la mise en scène du Parménide, cf. Grégory Vlastos,"Plato's testimony concerning Zeno of Blea", Journal ofHellenic Studies 95, 1975, 136-162 ; et Maurice Caveing,Zénon d'Elée, Paris (Vrin) 1982, 129-157.

    (2) Parménide posera les questions et Aristote lui répondra.Cette distribution des rôles se fonde sur et implique unesél'ie d'oppositions. La première de ces oppositions concernel'âge. A l'époque où est censé avoir eu lieu ce dialogue,Parménide approche de ses 65 ans (Parm 127 B 3). Parailleurs, Parménide lui-même présente Aristote comme le plusjeune (Parm 137 b 6, cf. 137 c 2) de tous ceux qui l'entou-rent. Cet Al'istote est donc le cadet de Socrate, dont l'âgedevrait alors se situer entre 16 et 20 ans. De cette oppo-sition, dérivent les deux suivantes. La jeunesse se carac-térise par un manque d'expérience qui rend impossible toutetentative pour masquer sa pensée par un artifice rhétoriqueou sophistique destiné à produire flatterie (cf. Gorgias 463a sq.) ou ruse (cf. Protagoras 336 c-d), manoeuvres aux-quelles semble faire allusion cette remarque de Parménide :"C'est lui (le plus jeune) en effet ..• qui répondra le plusce qu'il pense" (Parm 137 b 7). Par ailleurs, la vieillesse secaractérise par une tendance à se fatiguer rapidement ;voilà pourquoi Parménide à qui revient la conduite del'argumentation se reposera durant les réponses du jeuneAristote, qui pour lui constitueront une pause (Parm 137b 8).

    (3) Jean Meunier, avec la coopération de Serge Lusignan (Ins-titut d'Etudes Médiévales, Université de Montréal), s'estchargé, en avril 1975, de tout le travail proprementinformatique. C'est sur ce tl'avail que se fondent aussi cesdeux articles antérieurs : "La question du statut de Parm155 e 4 - 157 b 6" d'abord dans Cirpha Ill, 2, 1975-1976,33-55, puis dans Recherches sur la tradition platonicienne,Paris (Vrin) 1977, 9-29 ; et "La répartition des négationsdans la seconde partie du Parménide de Platon", RELO1978, n Ol, 45-62.

    (4) Par exemple, le lexème lhtl

    139 b 02162 e 02

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    (5) Le livre de Jean Laborderie (Le dialogue platonicien de lamaturité, Paris (Les Belles Lettres) 1978) aborde le pro-blème du dialogue de façon beaucoup plus traditionnelle quecet article.

    (6) Sur les particules, cf. Edouard des Places, Etudes surquelques particules chez Platon, Paris (Les Belles Lettres)1929 ; et J.D. Denniston, The greek partie/es (1934),Oxford (Clarendon Press) 1976 (l'eprint of the 2nd ed.1950).

    (7) La 1ToXu1TpaYIiOaUvll auquel renvoie le 1ToXu1TpaYIiOvol de Parm137 b 7 désigne une contre-valeur politique extrêmementimportante en Grèce ancienne (sur le sujet, cf. VictorEhrenberg, "Polypragmosyne: A study in greek politics",Journal of Hellenic Studies 67, 1947, 46-67 ; et A.IV. H.Adkins, "Polupragmosune and 'Minding one's own business': A study in greek social and political values", rln

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    Annexe l Réponses-(types et occurrences) du jeune Aristotedans la seconde partie du Parménide de Platon*

    51

    RO1

    1811111

    841

    421111113111211

    42 c 0544 c 0645 e 0648 e 0751 d 0855 d 0360 d 0263 b 02

    60 b 02 62 b 03 65 b 04

    39 e 04 40 c 06 50 b 0159 e 0745 d 06 62 d 03 66 b 02

    44 d 01

    39 b 06 39 d 05 46 e 0449 c 03 50 c 03 52 c 0660 a 03 60 d 06 63 e 0266 b 07

    65 c 0338 d 08 41 a 0743 e 02 44 a 0445 a 05 45 e 0147 e 03 48 d 0450 b 05 50 d 0652 d 08 53 d 0757 e 05 58 c 0562 b 06 62 e 02

    41 c 07

    61 c 02

    38 c 0258 a 0638 b 02

    63 c 07

    48 e 10

    60 b 08

    61 c 0538 a 0753 c 01

    39 a 033 &ôuva~ov yap4 &d Vll~ov5 &xlleéa~a~a

    RT1 &ôuva~a

    2 àÔUVQ'to"

    41 e 07, 66 c 05

    6&Xlleéa~a~a ~.v ouv 65 e 017 &Xlle;; 37 d 01 38 e 04

    47 a 04 49 a 0653 e 04 54 c 0365 e 07 66 a 04

    8 hlle;; X/;Y"S 48 c 079 &xx'&epw Kal opw O~. &ôuva~ov

    10 &nà ~( ~ilv 39 d 0411 &nà xpil , 63 b 0812 &vaYKa.ô~a~ov ~.v ouv13 &vaYKll 37 c 09 38 c 06

    42 d 05 43 b 0344 d 05 45 a 0146 c 04 46 d 0249 e 08 50 a 0352 a 05 52 b 0155 e 08 56 b 0161 c 07 62 a 0163 e 03 64 c 04

    14 &vaYKll yàp Sil 41 c 0115 &vaYKll yàp oOV Ka l ~aiJ~a16 &vô~o.a ~Ov oOv 61 b 0117 Cl1Te.pOV 37 d 0818 âTIÀouo'ta'ta ~èv 03"191i1T~OI~O 48e0420Se' 37 d 02 49 a 0721 Sel' yap 65 c 0522 Sel' yap oOv23 S;;Xa Sil 58 b 0924 S;;Xov 61 b 03 64 a 0125 S;;Xov Sil 50 a 0526 S.aépel ~1:v~OI

    69

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    27 'l!ywye 47 d 02 47 d 03 56 a 05 64 c 01 428 et 11 ràp aV 51 a 02 53 b 07 229 dK6., 63 d 07 65 a 05 230 e'l1ep ye Sft 38 d 03 131 e'l1wllev yàp 03v 65 e 03 132 he6yo l 47 a 03 13'"' ,)' 40 05 13 eXeyollev yap ouv e

    34 .llolye SOKEL 46 c 06 135 ëv. oIo~al eywye 43 a 09 136 eOI.K€ you'V 57 a 04 137 eOlK€V 41 c 04 43 a 03 46 d 01 48 a 06 48 b 07

    49 d 07 51 b 05 52 e 03 61 b 04 61 e 0262 c 04 62 e 03 12

    38 eo-rQl 51 e 02 139 .OH yap 41 c 02 46 a 02 52 a 02 61 d 02 440 'éO'tlV 43 C 05 52 d 06 61 d 06 341 ea'tLv OÜ"((J 44 a 02 142 'hepov 46 d 05 143 €$Ull€V yap 47 b 05 144 ~av'11 yap 40 a 01 40 d 04 46 c 08 48 b 01 445 .XeL yap 53 b 03 146 ~ , )' ô~. &ç; eOLK€V. Kat 'tOlOU-rOV xérov 48 c 02 1eXeL yap ouv47 .XeL olhw 44 c 0'1 148.XOl 45 b 01 149.XOl yàp ~ 53 a 04 1av50 -n OÙ,!1) 49 a 03 151 ,ollev 60 c 07 152 'Co(JS 38 C 04 47 c 02 253 Kal l1

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    50 b 07

    760Û ràp lle1:îiv770û yàp oIbv 'CE:. , ~78 ou rap ouv

    41 e 1083 oûSall

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    61

    61112

    61121

    14211112

    91411

    10

    23

    112

    1413

    56 b 08

    58 c 07

    62 b 10

    64 d 08

    64 a 05

    65 a 07

    41 e 0352 d 0465 d 04

    46 b 0261 b 0656 c 0563 d 05

    43 c 0748 d 0157 e 0461 b 08

    57 e 02

    55 e 09

    51 c 0763 e 02

    58 e 02

    41 d 06

    42 d 0948 b 0356 b 0460 d 08

    40 e 0750 e 0465 b 07

    46 e 0259 e 0153 d 0543 d 02

    50 a 01

    56 b 0543 c 04 45 b 0751 e 06 58 b 0749 c 05 49 c 0862 c 08 62 e 01

    44 e 07

    40 d 0744 e 0360 b 0455 e 0242 c 0747 d 0755 d 0560 c 0465 c 0839 a 0647 e 0659 b 0442 b 0245 e 0857 c 02

    37 c 05

    44 c 0240 a 0758 c 0143 e 0742 d 0151 c 0547 a 0159 c 07

    37 e 0149 d 0943 b 0859 c 0565 e 04

    y

    av;

    1Tavu l1èv1T~:

    TI~ S~.:

    94 OÔK ~a~al 64 b 0295 OÔK la~lV 38 b 06 41 e 08 49 d 0396 OÔK êx~ AOYOlV 52 e 10 54 a 0897 OUKOUV S~ eOlKév yo oôSa~~ exolv 64 b 0398 OUKOUU S~

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    5

    6111111

    72

    21321111111

    2011211

    0505 45 a 04 45 c 0703 50 e 05 51 b 0102 53 d 03 58 d 0601 62 b 07 63 a 0704

    39 d 03 39 e 08 49 a 04

    57 c 05

    40 e 0247 d 06 53 c 05 55 d 04

    63 e44 e48 e52 d61 e55 b

    40 c 04 50 d 08 51 a 04 52 e 02

    37 d 06 39 d 01 43 d 08 43 e 0445 c 03 46 d 04 46 d 06 50 a 0751 d 02 52 e 06 53 a 05 57 b 0458 e 05 61 a 08 61 c 09 62 b 0865 a 0156 c 03 61 e 0341 b 03 47 d 0157 c 08

    54 d 03

    60 b 06

    56 d 02

    47 c 0539 a 0566 a 0138 b 0847 c 03

    54 b 06

    57 b 07

    45 a 0251 c 0158 b 0262 c 0238 a 03

    53 a 07

    48 d 06

    37 c 0659 b 07

    ou:41 a 0859 a 0254 c 0748 c 04

    126 'lttlS yàp OU;

    127 'lttlS &'ou:

    138 ~( &'h yàp139 ~( \lflv:

    128 'lttlS &f1;129 'lttlS xéyeLs;130 'lttlS ~o;ho;131 aKe'lt~&ov132 aKe'lt~&OV yap133 aKO'lttl134 a\lLKpO~&P':'135 ~à han",136 ~( yàp llv;137 ~( &f1:

    140 ~( o~v;141 ~(va:142 ~O 'ltotov143 ~ov 'l'aov144 ~ou lSxou145 ~~ ao~~.146 a(ve~al

    52 e 0442 d 08

    1rlJç yàp oü;38 e 07 43 d 0546 a 08 46 b 0551 b 07 51 d 0459 e 06 60 e 02

    147 a(VeTaL yàp o~v olh",s148 a(ve~a( ye &f1 57 d 07149 a\lÈv yap 39 a 04150 f1ao\lev yap 53 c 08151 tl\lev 47 b 06

    TOTAL 532

    * On rétablira, pour toutes les occurrences, le 1 de la centaine.Pour ce qui est des réponses du jeune Aristote dans laseconde partie du Parménide de Platon, le texte établi parC. Moreschini (Roma (ed. dei!. Ateneo) 1966) ne s'écarte decelui établi pal' J. Burnet (Oxford (Clarendon Press) 1901)que sur deux points. En 143 a 3, Moreschini lit ~EOI K& ye. au

    73

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    74

    lieu de :w'EO~K&V comme BurnetjKal TIW, av ~à ~OlOÙ~O yévOl~O:"C0111:0 yé'Vo~"Co; comme Burnet.

    et en 144 c 3. MOl'eschini litau lieu de Kal TIW, av [~Oll

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    Annexe 2 : RT classées par ordre de fréquence.

    f = 1 n = 92

    1 4 6 8 9 10 Il 12 14 15 16 1718 19 21 22 23 25 26 30 31 32 33 3435 36 38 41 42 43 45 46 47 48 49 5051 53 55 56 59 60 62 64 65 66 67 6870 71 74 76 80 81 84 87 88 90 91 9497 98 99 100 103 105 107 108 110 III 113 116

    119 120 121 130 131 132 133 134 135 136 140 141142 143 144 145 147 148 150 151

    f = 2 n = 42

    24 28 29 52 57 61 63 73 77 85 86 8992 96 101 112 122 125 129 138 149

    f 3 n = 18 20 40 54 79 117 128f 4 n = 24 3 27 39 44 95 106f 5 n 15 5 83 126f 6 n = 30 58 102 109 118 139f = 7 n 7 137f 8 n 16 2 93f 9 n 18 82 104f 10 n 10 123f 11 n II 124f 12 n 12 37f 14 n 14 115f 16 n 16 72f 18 n 36 7 78f 20 n 20 146f 21 n = 21 127f 22 n = 22 75f = 23 n 23 114f 42 n 42 13f 43 n 43 69

    75

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    Annexe 3 Répétition des réponses *

    3.!. Répétition totale dlune fois sur l'autre

    40 b 08 & 40 c 02 48 b 03 & 48 b 05 6947 cl 02 & 47 cl 03 2759 c 05 & 59 c 07 12460 a 03 & 60 b 02 (sup.) 7 1 563 a 04 & 63 a 06 7564 c 06 & 64 cl 04 (sup.) 72 1 71

    3.2. Répétition partielle d'une fois sur l'autre

    38 a 07 2 & 38 b 02 339 c 02 78 & 39 c 03 7544 e 03 III & 44 • 05 146 & 44 • 07 10946 • OS 78 & 46 • 06 7547 c 03 139 & 47 c 05 136SI c 01 127 & 51 c OS 12353 d 03 146 & 53 cl OS 10557 a 04 36 & 57 b 03 92

    3.3. Répétition totale à un. réponse d'intervalle

    39 • 09 & 40 a 03 43 c 06 & 43 c 0948 a 03 & 48 a 07 691,5 • 01 & 45 e 06 49 • 08 & 50 a 0352 a OS & 52 b 01 1349 c OS & 49 c 08 12451 b 01 & SI b 07 14656 c 07 & 56 cl 01 7857 c 01 & 57 c 01, 7258 cl 08 & 58 e 03 11402 b 08 & 62 c 02 127

    * On rétablira, pour toutes les occurrences, le l de la centaine.

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    Annexe 4 : Nombre de mots dans les réponses.

    1 mot : 43 RT 243 RO (45,68 %)

    1 2 4 5 7 13 17 19 20 24 27 2932 37 38 40 42 48 51 52 58 60 62 6465 66 69 70 71 72 74 83 85 102 104 117

    123 131 133 134 141 146 151

    2 mots : 53 RT 162 Ra (30,45 %)

    3 8 11 21 23 25 26 34 36 39 41 4344 45 47 50 53 55 57 63 73 75 79 8082 84 86 89 90 92 93 94 95 108 114 118

    119 120 121 122 124 128 129 130 132 135 137 139140 143 144 149 150

    3 mots : 39 RT 109 Ra (20,49 %)

    6 10 12 14 16 18 22 28 30 31 33 3549 54 61 67 68 76 78 81 87 88 91 96

    100 101 103 106 lOtlf 109 111 112 115 125 126 127136 142 148

    4 mots : 7 RT 9 Ra (1,69 %)

    77 98 105 110 116 138 147

    5 mots 3 RT 3 Ra (0,56 %) 15 113 1456 mots 4 RT 4 Ra (0,75 %) 9 56 59 977 mots 1 RT 1 Ra (0,19 %) 999 mots 1 RT 1 Ra (0,19 %) 46

    * 1Ta" -roôvav'dov a été lue 1tàv (-ro} €vav-r(ov.

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    Annexe 5 :Réponses déclaratives dont la totalité ou une partie des motsse trouvent déjà dans la question de Parménide*

    RT (RO) RT (RO) RT (RO) RT (RO) RT (RO)

    1 (1) 2 (8) 3 (4) 4 (1) 9 ( 1)12 (1) 13 (24) 1 16 (1) 17 (1) 18 (1)19 (1) 20 (3) 21 (1) 22 ( 1) 24 (1)226 ( 1) 27 (4) 28 (2) 31 (1) 32 (1)33 (1) 35 (1) 36 (1) 37 (3)3 38 ( 1)39 (4) 40 (3) 41 (1) 42 (1) 43 (1)44 (4) 45 (1) 4 48 (1) 49 (1) 50 (1)51 (1) 54 (2) 57 (2) 60 ( 1) 62 ( 1)63 (2) 64 (1) 65 (1) 66 (1) 67 (1)68 (1) 70 (1) 74 (1) 5 75 (22) 76 (1)77 (2) 78 (18) 79 (2) 80 (1) 81 ( 1)82 (9) 86 (2) 89 (2) 92 (2) 93 (8)94 (1) 95 (4) 97 (1) 98 (1) 6 99 (1)

    100 (1) 101 (2) 103 (1) 7 104 (2)8 106 (4)9107 (1) 108 (1) 109 (2) 114 (2) 10 115 (5)119 (1) 120 (1) 121 (1) 122 (1) l31 (1)132 (1) 133 (1) 134 (1)11 135 (1) 143 (1)144 (1) 145 (1) 146 (1) 147 (1) 149 (2)150 (1) 151 (1)

    43 b 06 55 c 04 59 b 04

    38 d 08 41 a 0744 c 06 44 d 0551 c 08 53 d 07

    2 61 c 07 62 a 0161 b 033 46 d 01 61 e 0245 44 a 07 61 a 05

    6 39 c06 61 c 01

    746 e 02 59 a 0658 c 07 66 c 028 46 a 03 48 b 039

    10 37 e 06 42 c 0456 b 0511 62 b 07

    42 d 0545 e 0155 d 0362 b 06

    62 e 03

    43 b 0345 e 0655 e 0862 e 02

    43 e 0246 c 0457 e 0563 b 02

    44 a 0450 d 0658 c 0563 e 03

    * POUl' être citée dans cette liste, il suffisait qu'une réponse reprenneune particule ou une négation se trouvant dans la questioncorrespondante. Est aussi incluse dans cette liste le RT 27 j danschacune de ses occurrences, ey(,)ye répond à une deuxième personne dusingulier. Dans les notes, on l'établira, pOUl' toutes les occurrences, le1 de la centaine.

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    Annexe 6 Liste des particules se trouvant dans les réponsesdéclaratives

    hxa&XXa 9 Il 87

    yétp

    "(étp 3 21 28 39 43 44 45 49 63

    67 75 76 77 108 120 132 149 150

    "(àp Ml 14•"(àp ouv 15 22 31 33 68 78 147

    yàp o3v &il 46y< -) OUKOUV (8~) , .. "(e, "(oùv

    y< 54 59 84 114 122

    [hlJjy< 27 34 35 (lOI)"(t &il 30 148

    yoiJv 36

    8il -) yàp Co3v) 8il. Y< &n. O"KOUV 8~ ... y<8il 23 25

    8~ta

    8~ta 79KaC

    Ka( 16 46 53 54 57

    uév •ouvUéV'tOl 6 12 16 18 61 103 109

    110 112 lU 115 116

    uév •OUVuév'to l 26 80 119 121

    OUKOUV

    OUKOUV '" y< 100 101

    OUKOUV Sn ,.. "(e 97 98 99

    79