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LES PORTRAITS RIGOLOS D’ARCIMBOLDO Dossier pédagogique Le nom d’Arcimboldo est presque devenu synonyme de ces tableaux fantastiques qui de loin représentent des personnages en buste, de face ou de profil mais qui de près ne sont qu’un assemblage d’éléments variés : fleurs, fruits, légumes, ustensiles de toutes sortes. Grâce à leur cinq sens, les enfants découvrent le parcours artistique de ce peintre dans cette exposition-jeu. LA VIE DE GIUSEPPE ARCIMBOLDO Issu d’une famille noble milanaise, le peintre Giuseppe Arcimboldo serait né à Milan en 1527. On ne sait pas grand-chose de sa formation. Son grand-oncle, Giovanni Arcimboldo, archevêque de Milan, aurait joué un rôle dans sa formation intellectuelle en le mettant en contact avec des artistes et des savants. Mais on suppose que c’est auprès de son père, peintre accrédité auprès de la Vénérable Fabrique du Dôme de Milan qu’il apprend le dessin, la perspective, l’anatomie et la peinture. On sait qu’il débute à l’âge de 22 ans comme dessinateur, peintre de blasons pour le roi de Bohême. Il exécute aussi des cartons de tapisseries et des cartons de vitraux pour le Dôme de Milan. En 1562, Arcimboldo est appelé comme portraitiste à la cour impériale par Ferdinand Ier, empereur germanique. Il meurt peu après l’arrivée du peintre à Prague en 1564. La même année, Maximilien II, son fils, est sacré empereur de l’Empire romain germanique. Arcimboldo est peintre de la cour mais il remplit aussi de multiples tâches dans les domaines de l'architecture et de la décoration théâtrale. Il suscite l’admiration de ses contemporains en général et des grands de son époque et il est considéré comme un homme à l’érudition universelle et au génie créatif très développé.

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LES PORTRAITS RIGOLOS D’ARCIMBOLDO

Dossier pédagogique Le nom d’Arcimboldo est presque devenu synonyme de ces tableaux fantastiques qui de loin représentent des personnages en buste, de face ou de profil mais qui de près ne sont qu’un assemblage d’éléments variés : fleurs, fruits, légumes, ustensiles de toutes sortes. Grâce à leur cinq sens, les enfants découvrent le parcours artistique de ce peintre dans cette exposition-jeu. LA VIE DE GIUSEPPE ARCIMBOLDO Issu d’une famille noble milanaise, le peintre Giuseppe Arcimboldo serait né à Milan en 1527. On ne sait pas grand-chose de sa formation. Son grand-oncle, Giovanni Arcimboldo, archevêque de Milan, aurait joué un rôle dans sa formation intellectuelle en le mettant en contact avec des artistes et des savants. Mais on suppose que c’est auprès de son père, peintre accrédité auprès de la Vénérable Fabrique du Dôme de Milan qu’il apprend le dessin, la perspective, l’anatomie et la peinture. On sait qu’il débute à l’âge de 22 ans comme dessinateur, peintre de blasons pour le roi de Bohême. Il exécute aussi des cartons de tapisseries et des cartons de vitraux pour le Dôme de Milan. En 1562, Arcimboldo est appelé comme portraitiste à la cour impériale par Ferdinand Ier, empereur germanique. Il meurt peu après l’arrivée du peintre à Prague en 1564. La même année, Maximilien II, son fils, est sacré empereur de l’Empire romain germanique. Arcimboldo est peintre de la cour mais il remplit aussi de multiples tâches dans les domaines de l'architecture et de la décoration théâtrale. Il suscite l’admiration de ses contemporains en général et des grands de son époque et il est considéré comme un homme à l’érudition universelle et au génie créatif très développé.

Il est à la fois ingénieur, inventeur de jeux d'eau, conseiller artistique et participe à l'élaboration d'un musée. Arcimboldo devient aussi un grand ordonnateur de tournois, de fêtes et de fastueuses réjouissances auxquels assistent l'aristocratie, les hauts dignitaires, les savants et les artistes. Tout cela dans le but de glorifier le souverain, renforcer son pouvoir politique et éblouir le peuple pour le détourner de sa misère. Les Habsbourg règnent sur une mosaïque de peuples différents et les fêtes participent au renforcement et à la consécration de leur pouvoir en présentant le souverain en héros victorieux. Rodolphe II succède ensuite à son père Maximilien II. Sous son règne, Prague devient une grande ville culturelle européenne. Les onze années passées auprès de l’empereur marque probablement l’apogée de l’existence d’Arcimboldo. L’empereur, grand amateur d’art et de science le tient en haute estime et confirme ses titres de noblesse en 1580. Les Cabinets de curiosités de Rodolphe II, avec des objets et des animaux extraordinaires, des énormes coquillages, des minéraux, des momies, constituent une source inépuisable d’inspiration et d’observation pour l’artiste. Après 25 ans passés à Prague, en 1587, Arcimboldo, pris par la nostalgie demande l’autorisation de rentrer chez lui. L’empereur Rodolphe y consent et le promut comte palatin en 1591, peu de temps avant sa mort en 1593. À l’origine des fleurs et des légumes... Une vingtaine de “têtes composées”, allégories des saisons, des éléments ou des portraits, sont conservées. Certaines sont signées ou décrites par les auteurs du temps, d’autres authentifiées par les inventaires des collections impériales. À son époque, Arcimboldo ne fait pas figure d’isolé. L’origine des “têtes composées” remonte à l’Antiquité et à la tradition des masques bachiques formés de feuilles de vigne, de raisins, de vrilles et de camées hellenistiques du même type. Les artistes de la Renaissance, Vinci en tête s’était intéressé aux faciès monstrueux, aux portraits déformés par des jeux de glace ainsi qu’aux compositions à base d’éléments détournés de leur fin. Bruegel et Bosch ont peuplé leurs tableaux de créatures fantastiques mi-homme, mi-bête. A la cour de Prague, Arcimboldo triomphe dans ce genre qu’il crée en développant certains de ces caractères jusqu’à en faire non plus des détails burlesques à l’arrière-plan des tableaux mais des motifs autonomes. Ces peintures sont aussi conformes à l’époque maniériste (1520-1580). En effet, l’allégorie, le langage des emblèmes sont à l’honneur tout comme le goût des objets étranges, des singularités de la nature ou de l’art exprimé dans les Cabinets de curiosités. Ces “têtes composées” ont connu un vif succès et ont inspiré de nombreux copistes de son vivant. Même si ce genre s’est perpétué au XVIIème et au XVIIIème siècle, il est rapidement tombé dans l’oubli après sa mort. Il sera à nouveau question de lui en 1885 dans un ouvrage qui évoque surtout son activité de portraitiste. Enfin, les surréalistes, au XXème siècle ont vu en lui un précurseur de leur mouvement L ’EXPOSITION Les enfants découvrent l’époque à laquelle vécut Arcimboldo grâce à un jeu de l’oie magnétique puis les grandes lignes de sa vie par des textes qu’il faut faire correspondre avec des dessins. Les reproductions sont présentées dans de grandes malles en bois. A chacune correspond un jeu, une manipulation.

Autoportrait, vers 1575, Narodni Galerie, Prague Arcimboldo a réalisé cet autoportrait à l’âge de 66 ans. C’est un dessin à la plume et au lavis bleu. Jeu : parmi des détails de l’autoportrait d’Arcimboldo et celui de Léonard de Vinci, retrouver ceux qui appartiennent à Arcimboldo.

Les Quatre Saisons L'ensemble des Saisons conservé au Louvre est commandé à Arcimboldo en 1573 par Maximilien de Habsbourg pour être offert à l'électeur Auguste de Saxe. Il reprend un cycle antérieur, aujourd'hui incomplet, exécuté pour l'empereur, où chaque Saison avait pour pendant un Élément. Au-delà de simples fantaisies picturales, ces tableaux revêtent un caractère politique. Ils illustrent le fait que l'empereur qui gouverne les États et donc les hommes, domine également le monde plus vaste et intemporel des saisons et des éléments. L’encadrement de fleurs a probablement été ajouté sur les quatre tableaux au XVIIème siècle.

Le Printemps, 1573, Musée du Louvre Le Printemps est une jeune fille. Son visage est constitué de fleurs fraîches, églantines, roses, marguerites et pâquerettes... Une courge forme le nez tandis que la bouche est dessinée par deux petites roses. Au sein de ce foisonnement floral, certains détails ressortent comme la clochette-boucle d’oreille, ou encore l’iris qui tel un bijou orne le buste.

Jeu : reconstituer le visage fleuri avec des fleurs artificielles et sentir l’odeur d’une des roses du tableau.

L’Eté, 1573, Musée du Louvre L’Été est un homme dans la force de l’âge. Légumes et fruits de saison forment son visage : raisins, prunes, pommes, noisettes, aubergines, petits pois, maïs, ails... Son œil est une cerise noire, sa bouche une gousse de pois entrouverte, sa joue une pêche, son nez une courgette, son menton une poire. Par rapport au Printemps, il faut noter l’absence totale de fleurs.

Jeu : retrouver les différences entre les deux versions de l’Eté, celui du Musée du Louvre et celui du Kunsthistorishe museum à Vienne.

L'Automne, 1573, Musée du Louvre L’Automne est un homme mûr, barbu. Une grande importance est donnée ici aux formes éclatées : la châtaigne sortant de sa bogue qui figure la bouche, la figue-boucle d’oreille, ou encore la noix au sommet de la tête. Le raisin tient une place prépondérante. Roi de l’automne, ses lourdes grappes forment la chevelure, tandis que le torse du personnage est habillé d’un tonneau.

Jeu : toucher quatre fruits et légumes d’automne cachés et les identifier.

L’Hiver, 1573, Musée du Louvre L'Hiver est un vieillard. Le visage et le cou sont formés par une vieille souche d'arbre. La chevelure est constituée de branches décharnées et entremêlées auxquelles s'accroche du lierre. Une natte de vannerie tient lieu de manteau sur lequel sont brodées deux épées croisées représentant les armoiries de la Saxe. Deux citrons, qui en Italie mûrissent en hiver, ornent le plastron.

Jeu : reconnaître l’intrus glissé parmi les sons d’hiver.

Les Quatre Eléments Arcimboldo a souvent exécuté plusieurs exemplaires des Saisons ou des Eléments sur demande de l’empereur. Les tableaux étaient offerts par les souverains à des parents ou des hauts dignitaires dans l’intention, secondaire ou prédominante, de les gagner à la politique habsbourgeoise. Comme les Saisons, les Eléments sont représentés sous l’aspect d’un profil humain.

L’Air, non daté, Collection privée, Bâle Une multitude d’oiseaux dont on ne voit pour la plupart que les têtes est combinée dans ce tableau pour représenter l’air. Certains sont reconnaissables comme l’oie et le coq qui forment l’oreille, le dindon, le faisan. Le paon et l’aigle, deux symboles des Habsbourg, sont des allusions directes aux souverains.

Jeu : puzzle du tableau à reconstituer.

Le Feu, 1566, Kunsthistorisches Museum, Vienne Ce tableau porte la signature de l’artiste, sur le fût du canon. La date et le titre sont indiqués au verso de l’oeuvre. Dans son allégorie, Arcimboldo fait intervenir diverses formes du feu, depuis la petite flamme de la lampe à huile ou de la bougie jusqu’à la formidable puissance des canons. Dans ce tableau, Arcimboldo a acumulé les références aux Habsbourg, comme l’ordre de la

Toison d’or dont la chaîne entoure le cou de la figure et qui était parvenu par le biais des mariages dans la maisons des Habsbourg. Il y a aussi l’aigle bicéphale du Saint-Empire romain germanique dont le trône était occupé par les Habsbourg. Enfin, on peut voir dans les canons et les pistolets une allusion à la puissance des Habsbourg. Jeu : appuyer sur un bouton pour que la tête s’enflamme.

La Terre, vers 1570, Collection privée, Vienne Les animaux évoquent cet élément. Certains sont familiers, d’autres exotiques pour l’époque. Les cornes de certains animaux forment comme une couronne. Arcimboldo s’est peut-être inspiré de ce qu’il voyait dans les Cabinets de curiosités constitués par les empereurs. Jeu : manipulation pour faire apparaître les tableaux La Terre ou l’Eau.

L’Eau, 1573, Musée du Louvre, Paris Il est impossible d’énumérer tous les animaux aquatiques qui composent cette tête. Comme dans les autres tableaux, ils sont représentés avec fidélité mais sans souci de leur taille véritable. L’impression de désordre et de grouillement n’est que fugitive. La concorde qui règne entre les différents animaux si différents les uns des autres, souvent ennemis, serait une allusion à l’empereur Maximilien.

Grâce à sa bienveillante domination, le souverain règne sur les saisons, les éléments, les hommes afin qu’ils vivent en paix. Jeu : recomposer un visage avec des poissons et des fruits de mer.

Le Bibliothécaire, vers 1566, Skoklosters, Suède Dans ses tableaux, Arcimboldo aime désintégrer le visage humain, idée reprise par les peintres du XXème siècle comme Dali, Magritte, Dix... Picasso se serait inspiré du Bibliothécaire représentant un buste fait de livres pour son Portrait de Kahnweiler. Jeu : jeu de construction avec des fac similé de livres.

Le Cuisinier, vers 1570, collection privée, Stockholm et Le Jardinier, vers 1590, Museo Civico, Crémone Ces deux tableaux sont originaux car lorsqu’on les retourne, une scène différente apparaît. Dans Le cuisinier, le tableau représente soit la tête d’un homme, soit un plat remplie de rôtis. Le tableau Le jardinier, représente une nature morte de légumes ou une tête rebondie.

Jeu : faire pivoter les tableaux. Vertumne, vers 1590, Skoklosters Slott, Suède Avec ce tableau, l’oeuvre d’Arcimboldo à la gloire de Rodolphe II et des Habsbourg atteint son apogée. Il est réalisé après le retour d’Arcimboldo à Milan. Il réprésente un souverain, de face, sous les traits du dieu Vertumne, dieu de la végétation et de la métarmophose chez les Romains. L’effigie de Rodolphe est composée de fruits et de légumes qui évoquent les quatre saisons. Les plantes

de l’année sont rassemblées pour célébrer l’empereur qui règne sur elles tel le dieu Vertumne. Jeu : tiroirs et volets à ouvrir contenant des informations sur les différents légumes, intégrés dans la reproduction du tableau.

Dessin de costume, Musée des Offices, Florence Ce projet de costume de cerbère fait partie d’un portefeuille de maroquin rouge contenant environ 150 dessins à la plume réhaussés aux lavis conçus pour les parades et les bals des empereurs des Habsbourg. Ce dessin aurait été destiné au cortège de Diane pour la parade de 1571 à Vienne. Jeu : se déguiser et s’admirer devant un miroir.

IDÉES À EXPLOITER EN CLASSE Portraits de bric et de broc En s’inspirant des accumulations d’Arcimboldo, les enfants créent un portrait original en collant toutes sortes d’objets insolites (bâton de glace, bouchons, papier journal, tickets de métro...). Poissons et crustacés Les enfants imaginent un portrait à partir du tableau représentant l’Eau où toutes sortes de créatures marines sont accumulées. Ils travaillent par groupe et tracent aux pastels le contour d’un visage de face ou de profil. Avec une palette de différents bleus, ils peignent à l’éponge tout autour du visage. Chaque enfant dispose ensuite de feuilles de différentes tailles pour dessiner et colorier aux pastels toutes sortes de poissons, crustacés, cétacés qu’ils collent ensuite sur le visage. Tête en fruits et de légumes Pour créer un portrait rigolo, les enfants commencent par peindre un fond à l’éponge avec une palette de peinture dans les tons de vert. Ensuite, sur une autre feuille, ils dessinent aux pastels une grosse tête en forme de fruits ou de légumes. Ils choisissent d’autres fruits et légumes pour les yeux, le nez , la bouche, les cheveux… Une fois leur dessin colorié, ils passent des encres de couleurs sur leur tête puis la découpe. Les têtes sont ensuite accrochées sur le fond peint.

Partir en ballade pour découvrir les fruits et légumes de saison, à la campagne ou sur les étals du marché. De retour en classe, les enfants fabriquent un petit carnet avec des dessins de fruits et de légumes ainsi que les plantes et les arbres dont ils sont issus. Créer des costumes de fruits et de légumes géants sur des grands cartons de récupération (par exemple de supermarché) que les enfants décorent pour parader dans la cour de récréation. Faire un tour d’horizon artistique de l’Italie à l’époque de la Renaissance par la découverte de peintres comme Léonard de Vinci, Michel Ange... BIBLIOGRAPHIE Livre de l’exposition : Les tableaux rigolos d’Arcimboldo, S. Girardet, C. Merleau Ponty et Nestor Salas, Coll. Salut l’artiste !, éd. Seuil Jeunesse et RMN, 2004. Enfants : J’observe les tableaux d’Arcimboldo, C. Delafosse, coll. Mes Premières Découvertes, ed. Gallimard Jeunesse, 1999. Arcimboldo, C. de Duve, coll. Tout un art, ed. RMN et Hatier, 2007. Arcimboldo, Le livre d’activité, ed. Palette, 2007 Arcimboldo, La revue Dada, n°130, ed. Mango Incroyables Portraits d’Arcimboldo, C. Strand, coll. L’art et la Manière, ed. Palette, 2005. Le petit Léonard, sept.2007, n°117. Adultes Arcimboldo, W. Kriegeskorte, ed. Taschen, 2003. Films : Le Musée amusant, “A propos de saisons”, Palette Prod/CNDP/RMN/ Musée du Louvre/ La 5, VHS, 1997. Arcimboldo, Dvd interactif, sVo Art, 2007. La série de tableaux des Quatre saisons est exposée au Musée du Louvre, à Paris. DÉROULLEMENT DE LA VISITE Le Musée en Herbe propose : Soit une visite - jeu : accueil et visite de l’exposition (durée 1 heure). Un animateur accueille les enfants et leur présente l’exposition dans son ensemble. (10 à 15 mn). Les enfants parcourent ensuite l’exposition avec les accompagnateurs (un par groupe de six). Chaque groupe est guidé par un livret-jeu distribué au début de l’exposition qu’ils remportent avec eux à la fin du parcours. N’oubliez pas d’apporter des crayons à papier ! Soit une visite et un atelier : après la visite de l’exposition, les enfants réalisent un atelier d’arts plastiques animé par un plasticien (durée de la visite et de l’atelier : 2 heures).

INFORMATIONS PRATIQUES Heures d’ouverture : tous les jours de 10h à 18h, le samedi de 14h à 18h. Métro : Sablons.

TARIFS : Visite simple : Groupes jusqu'à 15 enfants : 27 euros Groupes de plus de 15 enfants : 54 euros (gratuit pour les accompagnateurs) Visite et atelier : Groupes jusqu'à 15 enfants : 54 euros Groupes de plus de 15 enfants : 108 euros (gratuit pour les accompagnateurs) Prévoir l’entrée au Jardin d’Acclimatation (obligatoire): 1,15 € par personne pour les groupes. Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions et de respecter l’organisation des visites, nous vous prions d’être ponctuel.