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Dossier de demande de subvention Association Waka Burkina 35 Ter rue Émile Zola 94 600 Choisy-le-Roi http://wakaburkina.free.fr LES PÉRIMÈTRES MARAÎCHERS, UNE ACTIVITE GÉNÉRATRICE DE REVENUS POUR LUTTER CONTRE L'EXODE RURAL DES JEUNES 1

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Dossier de demande de subvention

Association Waka Burkina35 Ter rue Émile Zola94 600 Choisy-le-Roi

http://wakaburkina.free.fr

LES PÉRIMÈTRES MARAÎCHERS, UNE ACTIVITE

GÉNÉRATRICE DE REVENUS POUR LUTTER CONTRE

L'EXODE RURAL DES JEUNES

1

SOMMAIRE

I. FICHE SYNTHÈSE DU PROJET............................................................................................ 3

II. INTRODUCTION..................................................................................................................... 4

III. PROBLÉMATIQUE................................................................................................................ 4

IV. OBJECTIFS DU PROJET.......................................................................................................5

1°) Objectifs généraux...................................................................................................................... 5

2°) Objectifs opérationnels............................................................................................................... 6

V. MOYENS NÉCESSAIRES....................................................................................................... 7

1°) Moyens humains......................................................................................................................... 7

2°) Moyens matériels........................................................................................................................7

3°) Moyens financiers.......................................................................................................................8

VI. PUBLIC CIBLE....................................................................................................................... 9

1°) Bénéficiaires directs....................................................................................................................9

2°) Bénéficiaires indirects.................................................................................................................9

VII. PÉRIODE ET CALENDRIER DU PROJET...................................................................... 9

VIII. PARTICIPATION DES VILLAGEOIS............................................................................. 10

IX. ÉVALUATIONS...................................................................................................................... 10

1°) Indicateurs quantitatifs...............................................................................................................11

2°) Indicateurs qualitatifs.................................................................................................................11

X. COMMUNICATION................................................................................................................ 11

XI. BUDGET PRÉVISIONNEL...................................................................................................12

XII. CONCLUSION...................................................................................................................... 13

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I. FICHE SYNTHÈSE DU PROJET :

TITRE

Les périmètres maraîchers, une activité génératrice de revenus pour lutter contre l'exode rural des jeunes

OBJECTIFS DU PROJET

Objectifs généraux Objectifs opérationnels

- Lutter contre la pauvreté, le chômage et la malnutrition en milieu rural.- Promouvoir les droits fondamentaux des jeunes.- Restaurer la bio-diversité des zones sahéliennes.

- Favoriser l'accès des jeunes aux activités de maraîchage.- Développer des activités génératrices de revenus (AGR).- Favoriser la reproduction de semences et constituer une banque de semence villageoise.

MOYENS NÉCESSAIRES

Moyens humains Moyens matériels Moyens financiers

- 1 comité de gestion constitué de 7 membres : 5 villageois et 2 membres du bureau de L'APADEC .- 1 technicien agricole : formation aux techniques de culture et production de semences.

- 5 motopompes - Semences- Carburant - Engrais- Clôtures - Insecticides- Matériel de jardinage

- 1 500 000 FCFA (2 287 €) pour l'achat des 5 motopompes.- 183 000 FCFA (284 €) = carburant- 500 000 FCFA (762 €) = indemnités manoeuvres.- 3 800 000 FCFA (5 794 €) = semences, engrais, insecticides, clôture.

PUBLIC CIBLE

50 jeunes jardiniers + 50 manœuvres (préparation des sols) issus de 5 villages au Burkina Faso.Les villages sont situés dans la Province d'Oubritenga (cf document de présentation), dans la région du Plateau central, à 1h30 de Ouagadougou. Les jeunes sont regroupés au sein d'une organisation paysanne, l'APADEC (Association Pour la Promotion de l'Agriculture Durable, de l'Elevage et de la Culture).

PÉRIODE ET CALENDRIER

Durée : 6 mois (renouvelables) Début du projet : Octobre 2012 Fin de projet : mars 2013 Préparation des sols, ensemencements, repiquages, cultures, reproduction des semences, récoltes s'échelonnent au cours de cette période. Les ventes peuvent avoir lieu au-delà.Bilans mensuels et supervision à chaque étape du comité de gestion.

PARTICIPATION DES VILLAGEOIS

L'APADEC sélectionne 10 jeunes par village pour bénéficier à l'accès aux motopompes.Le comité de gestion, constitué d'un représentant par village, assure ses fonctions bénévolement.Les bénéficiaires assurent l'alimentation en carburant et l'entretien. Ils prennent en charge financièrement la nourriture et l'indemnité des manoeuvres.

ÉVALUATION

Evaluation interne de l'APADEC à partir de critères quantitatifs précis. Evaluation externe, réalisée par Waka Burkina à partir de critères qualitatifs.

COMMUNICATION

Utilisation des médias locaux de la ville, du site internet et des réseaux sociaux pour faire connaître le projet et ses partenaires.

BUDGET PRÉVISIONNEL

Coût global : 9 123 € Subvention sollicitée : 2 300 €, soit 25 % du montant total du projet.

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II. INTRODUCTION :

Le Burkina Faso est un des pays les plus pauvres au monde (57% de la population vit en

dessous du seuil de pauvreté international, soit avec moins de 1,25$ par jour). La population, rurale

à 80%, vit essentiellement de cultures vivrières. L'agriculture tient une place prépondérante dans

l'économie du Burkina Faso et représente la première source possible d'enrichissement des

populations. Culture de contre saison (d'octobre à mars), le maraîchage offre également une

opportunité d'amélioration de la nutrition locale et familiale. Déjà pratiqué au moyen de techniques

rudimentaires et avec un accès à l'eau par là même limité, le levier de son développement passe par

un accès à l'eau facilité, l'agrandissement des périmètres cultivés, le dynamisme d'une organisation

collective et la force de travail des jeunes actifs. La région du plateau central, où sont situés les

villages, est particulièrement propice à ce développement permettant d'en faire une activité rentable

(voir la thèse de Master en Science de KOLIÉ, N°101 du CIHEAM, 2009), de restaurer la

biodiversité dans une région en cours de sahélisation. De plus, l'amélioration de la qualité des terres

cultivées en agroécologie et agroforestie n'est plus à démontrer ( Rapport de la FAO d'Olivier De

Schutter , « Agroécologie et droit à l'alimentation », 2011). Quand à la reproduction de semences

elle assure une indépendance alimentaire et financière aux paysans.

L'association Waka Burkina, créée en 2009, a pour objectif de soutenir le développement de

populations rurales au Burkina Faso, dans les domaines éducatif, écologique, économique sanitaire

et social. Elle s'appuie sur une organisation paysanne burkinabè, l'APADEC (Association pour la

Promotion de l'Agriculture Durable, de l'Elevage et de la Culture). Créée en 2005 à l'initiative des

villageois, l'association regroupe 5 villages pour une population totale d'environ 10 000 habitants

(dont 60% ont moins de 14 ans).

Depuis deux ans, l'association Waka Burkina a financé plusieurs projets de développements

issus des besoins des villageois (cf le document de présentation de l'association), à partir de son

association relais au Burkina Faso l'APADEC (cf la convention de partenariat). Cette relation étroite

avec les villageois nous permet de suivre efficacement les projets financés. Waka Burkina est

reconnue oeuvre d'intérêt général depuis 2010 par les services fiscaux.

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III. PROBLÉMATIQUE :

L'accès à l'eau, malgré les efforts consacrés à la construction de barrages et à l'irrigation au

Burkina Faso suite aux sècheresses des années 70, reste difficile, soit par insuffisance des

installations, soit par leur coût d'accès trop élevé. C'est donc aujourd'hui le frein majeur à la

pérennisation des activités maraîchères. L'accès à un type d'exhaure par motopompes s'avère

déterminant pour augmenter leur production et en faire un outil de développement général .

IV. OBJECTIFS DU PROJET :

1°) Objectifs généraux :

– Lutter contre la pauvreté, le chômage et la malnutrition en milieu rural :

Dynamiser le secteur de l'activité maraîchère, c'est agir sur le développement économique des

zones rurales. Pérenniser ces activités à la fois vivrières et génératrices de revenus est un cercle

vertueux permettant la création de nouvelles AGR identiques ou dérivées (par exemple : la

transformation des produits maraîchers) d'où découle la réduction du chômage des jeunes adultes,

l'amélioration des revenus des ménages et une nourriture plus riche et plus variée pour tous. Les

disettes saisonnières dues aux mauvaises récoltes de céréales faute de pluie suffisante, trouvent une

solution adaptée dans ces cultures de contre saison dont 10 à 20% sont généralement consacrées à

l'auto-alimentation.

– Promouvoir les droits fondamentaux des jeunes :

Les jeunes adultes confrontés au chômage sont tentés (ou résignés) d'aller grossir les bidonvilles

des cités afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Le droit de vivre avec leur famille

dans leurs villages, de travailler leur terre , de tirer un revenu décent de leur labeur et d'apporter une

nourriture saine et nutritive pour tous est à nos yeux essentiel : c'est une question de dignité et de

droit au respect; c'est également le droit et la fierté pour eux de participer au développement de leur

région.

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– Restaurer la biodiversité des zones sahéliennes :

En cours de sahélisation, la région du plateau central est directement et de façon urgente

confrontée à la nécessité de faire renaître la biodiversité sur son sol. A cet effet, le maraîchage

s'inscrit dans un plan plus global de différents projets initiés par les paysans et l'APADEC que nous

avons soutenus précédemment : création d'une pépinière pour reboiser les villages, élevage de

moutons qui produisent du fumier, sensibilisation des populations à l'écologie...

2°) Objectifs opérationnels :

– Favoriser l'accès des jeunes aux activités de maraîchage :

Avec des moyens techniques améliorés comme des motopompes, associé à des techniques de

cultures plus rentables mais également plus respectueuses de l'environnement, les jeunes peuvent

développer cette activité plus facilement. A ce titre, des parcelles de culture biologique et de

reproduction de semences potagères seront mises en place. Le soutien d'un technicien agricole est

assuré (bénévolement). Un jeune de chaque village a reçu en 2011 une formation dans la ferme

agroécologique de Betta, et aura pour rôle de transmettre les savoir-faire qu'il a acquis.

Les connaissances et expériences de chacun sont ainsi dynamisées par l'intermédiaire des moyens

humains organisés et multipliés, la gestion par l'APADEC du projet , de son suivi et de l'accès aux

motopompes, ainsi que de la « banque villageoise de semences ». De plus, il est reconnu que les

organisations paysannes ont plus de poids en cas de négociation ( achats groupés, négociations des

prix de vente...).

– Développer des AGR :

Les périmètres maraîchers déjà existants, faute d'accès à l'eau, sont limités à des surfaces

insuffisantes pour être rentables, situées près de réservoirs, il ne manque que le pompage pour

pouvoir arroser des surfaces entre 700 et 1000m2 minimum assurant leur viabilité économique,

générant des revenus pour 50 maraîchers et 50 manœuvres au départ du projet.

Par ailleurs un des projets développés par nos associations concerne l'accès au micro-crédit pour des

femmes développant leurs activités. Elles trouveraient sur place les matières premières nécessaires à

la transformation de produits maraîchers et apporteraient une réponse positive au risque lié aux

pertes des denrées périssables.

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– Reproduire des semences et créer une banque de semence villageoise :

L'APADEC fournit aux jeunes 50% des semences reproductibles initiales pour les aider à démarrer

leur activité. En contre partie, des parcelles de reproduction de graines sont mises en place afin de

les redonner à l'APADEC à l'issue du projet.

L'APADEC gérant des semences reproductibles les vendra à prix social en priorité aux jeunes

souhaitant s'installer comme maraîchers et aux personnes souhaitant créer leur jardin familial. Un

don aux plus démunis peut être envisagé. Ceci en contrepartie d'une part des semences reproduites

afin de restaurer le stock de la « banque ». Les ressources tirées des ventes de semences pourront

alimenter les frais de fonctionnement de l'APADEC et/ou d'autres micro-projets.

V. MOYENS NÉCESSAIRE À LA RÉALISATION DU PROJET :

1°) Moyens humains :

– Un comité de gestion bénévole constitué de 7 personnes :

5 membres représentant chacun un des villages membres de l'APADEC, le Président et le Secrétaire

de l'APADEC, assurent la coordination, la gestion et la supervision du projet, animent les réunions

au sein des villages. Il se réunit une fois par mois et assiste aux rencontres trimestrielles avec

l'APADEC.

– 1 technicien de l'agriculture assure la bonne mise en œuvre des technique de cultures

– 50 jardiniers/maraîchers

– 50 manœuvres

2°) Moyens matériel :

– Motopompes : 5

– Carburant : pour 3 mois.

– Semences: 15 boîtes de 1kg. Graines d'oignons, tomates, courgettes, aubergines, poivrons.

– Clôture : 2000 m pour protéger les légumes contre les animaux en divagation.

– Insecticides: 10 boîtes de 1kg.

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– Matériel de jardinage (déjà acquis).

– Engrais NPK 2,5T : 50 sacs de 50 kg.

– Petit matériel de bureau (déjà acquis).

– Engrais organique : 500 charrettes de fumier.

– Urée : 1,25T : 25 sacs de 50kg.

10 parcelles de 700 à 1000 m2 sont créées par village. Les 10 parcelles sont irriguées par une

motopompe.

1 parcelle par village est destinée à la reproduction des semences pour rendre autonome les

jardiniers et alimenter la banque de semence de l'APADEC.

1 parcelle expérimentale est mise en place afin de tester la productivité des légumes, sans ajouts

d'insecticides.

3°) Moyens financiers :

– 5 motopompes : 2287 €.

– Carburant : 280 €.

– Clôture : 1520 €

– Semences et insecticides = 842 €

– Urée : 762 €

– Engrais NPK = 1525 €.

– Engrais organique : 1145 €.

– Indemnités manoeuvres : 762 €

Le coût total du projet est de 9 123 €.

L'association Waka Burkina finance le projet à hauteur de 870 €, soit 10 % .

Les villageois et l'APADEC participent à hauteur 5 553 €, soit 61 % du projet.

L'association Kokopelli fait un don de semences issues de l'agriculture biologique représentant 4%

du coût du projet.

La subvention sollicitée auprès de la Marie de Choisy-le-Roi est de 2 300 €, soit 25 % du coût

total du projet.

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VI. PUBLICS CIBLES :

1°) Bénéficiaires directs :

50 jardiniers , jeunes adultes, issus des 5 villages regroupés au sein de l'APADEC, pérennisant

ainsi leurs activités de maraîchages par une production accrue destinée à la vente (intérieure et

extérieure) et à l'autoconsommation.

50 manœuvres, nourris puis rémunérés par une prime au résultat, employés pour préparer les sols

notamment et bénéficiant d'une initiation au maraîchage.

2°) Bénéficiaires indirects :

Les familles disposant de sources de nourritures et de revenus diversifiés.

Les créateurs d'AGR de transformation des produits maraîchers et de ventes des produits.

L'APADEC perçoit 5% des ventes produites par les villageois en contre-partie de la mise à

disposition des motopompes. Cette source de revenus permet à l'association de financer ses frais de

gestion, inhérents aux déplacements et réunions bilans notamment.

Les commerçants qui viennent aux villages ou au marché acheter les productions auront accès à une

offre plus importante et plus variée.

Les consommateurs diversifient également le contenu de leur bol alimentaire.

Le développement économique de la région d'Oubritenga est dynamisé.

Le Burkina Faso : l'agriculture tient une place essentielle dans le PIB, près de 90% ( KOLIÉ, 2009).

VII. PÉRIODE ET ÉCHÉANCIER DU PROJET :

Durée du projet : 6 mois renouvelable

Début du projet envisagé : Octobre 2012

Plan d'action :

Octobre 2012 : Achat des motopompes (plus tôt si possible).

Mise en place des périmètres, préparation des sols, ensemencements en pépinières ou mises en terre

directe selon les cultures.

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Novembre 2012 : Début de repiquages.

Janvier 2013 : Début des récoltes.

Dès les premières productions jusqu'en mars 2013 (voire au-delà pour les ventes) ,

l'autoconsommation et la production de semences sont continues. La constitution de la banque

villageoise de semences et leur vente par l'APADEC à prix social débutera la saison suivante ( en

lien avec le grenier de céréale de sécurité alimentaire).

VIII. PARTICIPATION DES VILLAGEOIS :

Les villageois sont fortement impliqués dans ce projet : les bénéficiaires sont membres de

l'APADEC et payent à ce titre une cotisation annuelle qui participe au financement des projets de la

communauté.

Ils dédommagent l'APADEC du prêt des motopompes par un intéressement sur les ventes et la

remise d'une part de la production des semences reproductible alimentant la banque/grenier de

réserve. Ils entretiennent et alimentent en carburant les motopompes. Leur implication financière est

de 61% du total du coût du projet, sans compter leur force de travail.

Le comité de gestion bénévole se réunit chaque mois pour assurer la coordination et le suivi du

projet, assurer sa bonne marche dans tous ses aspects, il rencontre l'APADEC une fois par trimestre

pour faire un bilan des activités.

X. ÉVALUATIONS:

Le comité de gestion, qui se réunit chaque mois, établit à cette occasion un bilan qu'il transmet à

l'APADEC, sur l'état des pompes, l'entretien, l'avancée des cultures, les problèmes rencontrés.

Chaque trimestre l'APADEC statue sur la bonne marche des activités, les résultats et établit un

rapport remis à chaque village et aux partenaires techniques et financiers. En fin de projet, un bilan

global est établi et transmis aux intéressés et à Waka Burkina, permettant aux deux associations

partenaires de mener une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour améliorer le

fonctionnement du projet.

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1°) Indicateurs quantitatifs :

– Pourcentage de la hausse de production.

– Pourcentage de production vendue : 1°) aux commerçants.

2°) aux AGR locales.

– Pourcentage de production auto-consommée.

– Pourcentage de pertes.

– Pourcentage de hausse des revenus maraîchers.

– Quantité de semences reproduite.

2°) Indicateurs qualitatifs :

– Espèces cultivées les mieux acclimatées.

– Espèces les plus demandées 1) à la vente.

2) en auto-consommation.

– Pourcentage d'activités maraîchères consolidées / pérennisées.

– Nouvelles installations suscitées chez les jeunes?

– Amélioration des pratiques maraichères?

– Capacité à reproduire des semences « bio ».

– Qualité de la nutrition des ménages.

– Augmentation des revenus des ménages.

– Création de nouvelles AGR notamment pour les femmes, transformation, conservation des

produits issus du maraîchage?

– Création de nouveaux jardins familiaux?

X . COMMUNICATION :

Le projet est diffusé sur le site internet de l'association, sur les réseaux sociaux, ainsi que lors

des expositions de l'association, sous forme de panneaux explicatifs (photos) . Le logo et la

participation financière de la ville de Choisy-le-Roi sont apposés au projet.

Un article dans la presse locale (« Choisy infos ») présente le projet.

L'association est représentée lors de la fête de la ville, afin de se faire connaître auprès des

Choisyennes et Choisyens. Le site internet de la ville continue d'être alimenté régulièrement sur les

manifestations de l'association.

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XI. BUDGET PRÉVIONNEL :

DÉPENSES RECETTES

Désignation Nbre P.U. P.T. Désignation P.T. % Statut financement

Motopompes 5 457,40 2 287 € Apport APADEC

5 553 € 61% acquis

semences 15 btes 46 690 € Apport Waka Burkina

870 € 10% acquis

insecticides 10 btes 15,2 152 € Subvention Mairie de Choisy-le -Roi

2 300 € 25% sollicitée

clôture 2000m 0,76/m 1 520 € Don de semence* association Kokopelli

400 € 4% sollicité**

Engrais NPK 50 30,5/sac 1 525 €

Urée 25 30,48/sac 762 €

Engrais organique

500 2,29/ charette

1 145 €

carburant 5 56 / village

280 €

Indemnités manœuvres

50 15,24 762 €

TOTAL 9 123 € TOTAL 9 123 € 100%

* Semences potagères reproductibles et issues de l'agriculture biologique.** Au moment de l'écriture de ce dossier, un accord de principe a été conclu avec Kokopelli qui doit préparer les semences pour le don.

Répartition des recettes pour financer le projet :

Financement sollicité : 2 300 € ( 25 %)

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Apport APADEC Apport Waka BurkinaSubvention Mairie de Choisy-le -RoiDon de semence as-sociation Kokopelli

XII. CONCLUSION :

L'association Waka Burkina a financé depuis sa création des projets en utilisant

principalement ses ressources propres, issues des adhésions, cotisations et ventes d'artisanat. Avec

très peu de moyens financiers et moins de 10% de subventions institutionnelles lors du dernier

exercice, Waka Burkina a financé deux projets de développement, parrainé des centaines d'enfants.

Nous sommes intervenus dans des domaines aussi variés que la santé, l'économie, l'écologie, car ils

sont tous intiment liés et interdépendants. Si tout est urgence actuellement au Burkina Faso, nous

faisons néanmoins le choix de nous inscrire sur le long terme, en nous appuyant essentiellement sur

une association relais, l'APADEC, qui nous garantit le suivi des projets. L'appropriation des projets

par la communauté villageoise est pour nous fondamentale, et garante de transformations de leurs

conditions de vie.

La création de périmètres maraîchers est une activité génératrice de revenus pour les jeunes

des villages, qui dynamise ainsi l'économie locale et participe à la réduction de la pauvreté. Nous

pensons que c'est un moyen efficace de lutter contre l'exode rural de la jeunesse, attirée par la

modernité en ville qui se révèle le plus souvent n'être qu'une gageure, faute de travail rémunérateur.

Les jeunes sont susceptibles d'intégrer des techniques respectueuses de l'environnement, de restaurer

les sols car ils sont plus alphabétisés que leurs parents. C'est bien en maintenant les populations sur

place que nous pourrons lutter contre la désertification en cours dans la zone sub-saharienne. La

lutte contre l'exode rural est intiment liée à la création d'emplois en brousse ; la création de

périmètres maraîchers irrigués est un moyen pour atteindre cet objectif.

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