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Le grand dossier de l’AFITV

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LES PATRIMOINES

Il ne faut pas étudier longtemps ce domaine pour s’apercevoir qu’il embrasse des champs aussi divers que de grande importance. Voila pourquoi nous avons emprunté le pluriel. Ce mot d’usage courant concerne pratiquement tous les

peuples de la planète, tous les êtres humains, car il fait référence à la possession, aux biens de chacun, aux héritages tant génétiques que matériels ou immatériels. Cette notion de biens hérités explique aussi le caractère véritablement affectif lié aux patrimoines. Les personnes sont attachées à leurs patrimoines, les peuples y tiennent souvent avec passion, les communautés les revendiquent...

Nous allons présenter ici, dans ce « Grand Dossier », un panorama des patri-moines en choisissant, comme nous le faisons toujours, des exemples précis. Parmi tous les Alliés, certains nous ont soumis les patrimoines qu’ils considèrent comme importants, parfois menacés. Bien sûr, nous savons qu’il existe des patrimoines matériels et immatériels, des patrimoines grandioses, « officiels », et d’autres, très locaux, plus modestes, mais tous fondamentaux dans leurs régions (langues et dialectes, costumes traditionnels, recettes culinaires, chansons, danses, monu-ments, nature et paysages etc...). Nous savons aussi que patrimoines et tradi-tions traversent ensemble l’Histoire des peuples; je rappelle que les traditions que nous reconnaissons dans l’Alliance sont celles conformes à notre charte.

Tout ne peut être classé par l’UNESCO au titre de Patrimoine Mondial de l’Hu-manité, mais tous les patrimoines ont de l’importance, voire de l’indispensable aux hommes. La «mondialisation», engagée en réalité depuis la nuit des temps par les populations terrestres, se confond aujourd’hui trop souvent avec l’unifor-misation. Nos moyens techniques actuels permettent un essor sans précédent de cette «mondialisation». Ce n’est pas forcément un bien. Devons nous laisser aux futures populations des patrimoines réduits, des patrimoines sans âmes dont l’utilité ne concernera que les biens passagers, immédiats, richesses sans avenir, égoïstes et provisoires?

L’étude des PATRIMOINES conduit naturellement à une réflexion philosophique sur la vie, la possession, la puissance et le don.

Felicio RODRIGUEZPrésident de l’AFITV

INTRODUCTION

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Ce « Grand Dossier » consacré aux PATRIMOINES a pu se réaliser grâce aux contributions de nombreux spécialistes, de quelques Alliés et de Patrick CHAINBAUX pour la partie Internet. Je voudrais remercier tout le monde et dire le plaisir que j’ai eu à piloter ce dossier avec eux :

Irene AndreAs (AFITV) pour Madagascar.

Professeur Ben AtAyA AbderrAzAk (AFITV) pour les greniers collectifs du Maroc.

Gilles Anne, Regis MAgnier et Jean-Marie CAlbet (AFITV) pour le CORDOUAN.

Marie-Thérèse Cerezuelle (SEPANSO).

Salah ChAkor pour Tétouan et Asilah (AFITV).

Simon ChArbonneAu (SEPANSO).

Christophe Cheutin Compagnon du Devoir.

Béatrice et Jacques gernez (AFITV).

Marie-Sophie gessAt (AFITV) pour les chevaux islandais.

Roseline giorgis (AFITV) pour les roses à parfum.

Gilles gosselin pour Tallin (AFITV AVIAREPS).

Patrick hAffner au Museum National d’Histoire Naturelle.

Alain hoMsi (AFITV) pour les photos de Syrie.

Marc JeAnson (Museum National d’Histoire Naturelle).

Dr Claude Jégoux (AFITV).

Alexis de kerMel au château de Fontainebleau.

Laurent lAborie (Office de Tourisme de Moulins).

office de tourisme d’Argentine (Luciana solA à Paris et Luciana bieler à Buenos-Aires).

Johnny sChuler pour le Pisco au Pérou.

Madame Gökyildiz seviM (AFITV) pour la Turquie.

Compagnie aérienne tAP pour Brasilia.

Felicio Rodriguez, Président de l’AFITV

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Le Patrimoine Mondial de L’UNESCO

« Un enjeu culturel et économique majeur »

La création de commission du Patrimoine Mondial de l’UNESCO tient son ori-gine de la construction, en 1960, du barrage d’Assouan. En effet, les répercu-tions ont été bien au-delà de l’imaginaire, en particulier pour les sites histo-

riques de l’Egypte Ancienne comme l’île Eléphantine ou le temple d’Abou Simbel.

Un plan de sauvegarde a été mis en place à l’initiative d’André Malraux, ministre français de la Culture. Le chantier a duré huit ans, et cela amènera l’UNESCO à une réflexion internationale pour la sauvegarde des biens culturels et naturels à travers le monde. Cette mission fera adopter, en 1972, la commission du Patrimoine Mondial de l’Humanité qui classera, dès 1978, 12 premiers sites majeurs. Il y en a aujourd’hui 1007 répartis sur 162 états membres.

Nous vous proposons dans ce chapitre deux parties :

1) « vers une notion du patrimoine Mondial » définissant les différentes étapes de l’évolution du patrimoine en trois grandes orientations, le Patrimoine Mondial de l’Humanité, le Patrimoine Registre du Monde, couramment appelé « Mémoire du Monde » crée en 1997, puis le Patrimoine Immatériel crée en 2003.

2) « les enjeux d’un classement au Patrimoine de l’unesCo » Nous nous intéresserons à des acteurs économiques français face aux enjeux

d’un classement au Patrimoine Mondial et les retombées pour des responsables locaux du tourisme, comme les villages Vacances « Ternélia », dont la vocation principale est de faire connaître le patrimoine de leur région.

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Après cette belle citation, nous ai-merions vous présenter la notion du patrimoine telle que nous la

connaissons aujourd’hui en France, ainsi que quatre personnages qui en sont les principaux acteurs, il s’agit de François 1er, l’abbé Grégoire, Prosper Mérimée et bien évidemment André Malraux.

Remontons pour cela au 16ème siècle.

Le roi François 1er, de passage à Nîmes en 1533, s’émeut des menaces qui pèsent sur les derniers monuments de l’époque romaine et leur destruction car de nom-breux Nîmois se servent des pierres de ces édifices comme si c’était une vaste carrière. En 1548, il fait proclamer par le connétable du Languedoc une ordon-nance qui interdit à tout possesseur de maison antique de les démolir sans au-torisation des gens du roi. Il s’agit là d’un texte manifestant pour la 1ère fois une volonté politique de sauvegarder des monuments jugés dignes d’un intérêt pu-blic.

Mais il faudra attendre encore plus de 200 ans pour qu’une vraie prise de conscience nationale se mette en place afin de veiller au patrimoine menacé par les excès de vandalisme lors de la Révolu-tion française. Les destructions massives et les scènes de pillage fréquentes de tout ce qui peut s’apparenter à l’ancien régime fait s’élever des voix, malgré la confiscation des biens de l’église en 1789 et ceux des émigrés et de la Couronne ensuite. Car ces biens revenant à l’état doivent être préservés pour les trans-mettre aux générations futures et non les vouer à la destruction pour quelque prétexte que ce soit.

En 1790, l’assemblée constituante crée la Commission des Monuments réunissant artistes et savants. Elle a pour mission de mettre en place les premières instruc-tions concernant un inventaire natio-nal et de réfléchir à la conservation des œuvres d’art.

En 1791, l’abbé Grégoire, député du clergé lorrain aux états généraux, puis

Première Partie

Vers une notion de Patrimoine Mondial

« Pour la première fois, toutes les nations sont appelées à sauver ensemble les œuvres d’une

civilisation qui n’appartient à aucune d’elle mais dont elle revendique l’héritage »

André MALRAUX

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évêque constitutionnel de Blois, va me-ner un combat acharné : Il fustige, mal-gré la terreur, les auteurs de vandalisme qui menacent l’identité nationale, et s’en prend notamment aux pillards respon-sables du sac des tombeaux des rois de France à Saint Denis. Sa voix est enten-due, et la convention promulgue le 3 bru-maire 1793 (notre mois de novembre) un décret interdisant les démolitions et la destruction des œuvres d’art qui devront être transférées dans des musées. Ainsi, en 1795, le Musée des Monuments Fran-çais voit le jour à l’initiative d’Alexandre Lenoir.

En 1830, le gouvernement de Louis-Phi-lippe crée un poste d’inspecteur général des monuments historiques qui est ra-pidement attribué à Prosper Mérimée. Ce poste est le préambule à la fondation d’un service public de la protection et la conservation du patrimoine et prend en 1837 le nom de « Commission des Monuments Historiques ». Une prise de conscience nationale a enfin vu le jour. Commence alors un autre défi, sauver et entretenir les biens nationaux. De grands chantiers de restauration se mettent en place comme la basilique de Vézelay, la cité de Carcassonne ou la cathédrale Notre Dame de Paris. Prosper Mérimée confie ces derniers à un tout jeune archi-tecte Viollet-Le-Duc, dont nous fêtons en 2014 le bicentenaire de la naissance. Les dérives prennent fin petit à petit et l’on redonne aux édifices en péril leur lustre d’antan avec, pour la première fois, l’instauration d’une notion de clas-sement.

Nous allons maintenant faire un bon dans le temps : Nous sommes en 1960, l’Egypte décide de construire le barrage du Nil à Assouan. Ces travaux gigan-tesques ont de graves répercutions éco-logiques et culturelles :

■ Une modification fondamentale du système naturel reposant depuis des millénaires sur les alluvions du fleuve.

■ La destruction par immersion de territoires entiers qui n’ont pas en-core révélé tous leurs secrets, et de sites archéologiques de premier plan, comme l’Ile Eléphantine ou le temple d’Abou Simbel.

A l’appel de nombreux intellectuels et scientifiques du monde entier dont prin-cipalement André Malraux, un immense chantier est mis en place pour sauver ce qui peut l’être. Ainsi, de 1960 à 1968, quelques édifices sont démontés et re-constitués, une prouesse technique pour la sauvegarde du patrimoine mondial, mais surtout une prise de conscience in-ternationale des dangers de l’avancée de la civilisation moderne.

Cette lourde tache va être confiée à un organisme international basé à Paris l’UNESCO.

Rappelons rapidement ce qu’est l’UNES-CO (United Nations Education Science Culture Organisation). C’est une Orga-nisation internationale non gouverne-mentale créée à Londres par les Nations Unies le 16 novembre 1945. Elle a pour

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mission de promouvoir dans le monde l’Education, la Science et la Culture. Son siège est basé à Paris, le Palais de l’UNES-CO a été construit en 1958 et il est cé-lèbre de par son architecture originale et inédite pour l’époque, l’on peut y ad-mirer de nombreuses œuvres d’art of-fertes par les différents états membres.

Pour accomplir ses missions, l’UNESCO met en place des actions, comme dans l’éducation ou la préservation des patri-moines mondiaux.

Aujourd’hui, en 2014, l’UNESCO est composé de 195 états membres.

Revenons maintenant en 1971, l’UNES-CO entreprend un autre grand chantier, celui du temple de Borobudur, en Indo-nésie. Puis suivront rapidement :

■ Le temple d’Angkor

■ La ville de Venise

■ La reconstruction de la ville de Du-brovnik

■ La grande muraille de Chine.

Parallèlement, l’UNESCO organise une première rencontre qui propose de ré-fléchir à la sauvegarde des biens culturels

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à travers le monde. La conception des 7 merveilles du monde antique d’Héro-dote sert de fil conducteur à cette ré-flexion et une commission internationale voit le jour pour établir un classement mondial afin de répertorier les biens culturels et naturels d’exception existant à travers le monde.

En 1972, l’UNESCO adopte la conven-tion du Patrimoine Mondial de l’Huma-nité. Son objectif est la reconnaissance et la sauvegarde de la culture et de la nature dont la disparition constituerait une perte irréparable pour l’humanité en raison de leur valeur universelle ex-ceptionnelle. Elle définit pour cela dix critères bien spécifiques, scientifiques et techniques.

■ I : Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain

■ II : Témoigner d’un échange d’in-fluences considérables pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture ou de la technologie, des arts mo-numentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages

■ III : Apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisa-tion vivante ou disparue

■ IV : Offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’en-semble architectural ou technolo-gique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l’histoire humaine

■ V : Etre un exemple éminent d’éta-blissement humain traditionnel, de l’utilisation traditionnelle du ter-ritoire ou de la mer, qui soit re-présentatif d’une culture (ou de cultures), ou de l’interaction hu-maine avec l’environnement, spé-cialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l’impact d’une mu-tation irréversible

■ VI : Etre directement ou matérielle-ment associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artis-tiques et littéraires ayant une signi-fication universelle exceptionnelle

■ VII : Représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle et d’une importance es-thétique exceptionnelle

■ VIII : Etre des exemples éminem-ment représentatifs des grands stades de l’histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d’éléments géomor-phiques ou physiographiques ayant une grande signification

■ IX : Etre des exemples éminemment représentatifs de processus écolo-giques et biologiques en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d’animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins

■ X : Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation

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in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une va-leur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.

En 1978, 12 sites sont classés, le tout premier étant les îles Galapagos, site proposé par l’Equateur et classé selon des critères de beauté et de phénomène naturel dans leur diversité biologique, marine et terrestre. Cette même année, la France, créant la Direction du Patri-moine, ne sollicite pas la commission. Ce n’est qu’en 1979 qu’elle fera classer cinq sites :

■ Les sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère

■ La Basilique de Vézelay

■ La Cathédrale de Chartres

■ Le Mont-Saint-Michel et sa baie

■ Le château de Versailles et ses jar-dins à la française

La liste du Patrimoine Mondial de l’Hu-manité comporte à ce jour 1007 sites répartis dans 162 états membres. Parmi eux, quarante quatre sont classés patri-moines en péril car ils sont plus particu-lièrement menacés comme récemment les tombeaux des Askia au Mali ou le Krak des Chevaliers en Syrie.

Puis l’unesCo crée de nouvelles com-missions :

■ En 1997, le Patrimoine Registre du Monde, qui concerne les biblio-thèques, des documents excep-tionnels grâce à leur portée dans l’histoire de l’humanité.

■ En 2001, le Patrimoine Subaqua-tique regroupe toutes les traces d’existence humaine présentant un caractère culturel, historique ou archéologique qui sont immer-gées, partiellement ou totalement, périodiquement ou en perma-nence. Nous n’évoquerons pas ce

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patrimoine en détail car, à l’heure actuelle, il n’y a pas de classement seulement des actions régionales, nationales ou locales. Je vous cite en exemple : l’épave de l’avion de Saint Exupéry, la création d’un mu-sée subaquatique à Alexandrie, en Egypte, la protection du patrimoine culturel subaquatique de la Pre-mière Guerre mondiale à l’occasion de son centenaire.

■ En 2003, le Patrimoine Immatériel, hérité de la tradition orale, intergé-nérationnelle, comme la musique, la danse ou le savoir des anciens.

Maintenant découvrons plus en détail ces différents Patrimoines, avec dans un pre-mier temps le plus ancien, le Patrimoine Mondial de L’Humanité, crée en 1978. Il a pour mission de répondre aux valeurs universelles exceptionnelles en raison de leur intérêt historique, culturel, géogra-phique ou naturel. Les sites sont classés sur proposition des comités nationaux et sont répartis en trois catégories dis-tinctes :

■ Les biens culturels exceptionnels de par leur construction et histoire. Il y en a 759 à travers le monde suite au dernier classement de juin 2014.

■ Les biens naturels remarquables du point de vue scientifique ou es-thétique. Il y en a 188 à travers le monde.

■ Les biens mixtes qui allient culture et nature. Il y en a 29 à travers le monde.

Aujourd’hui, beaucoup de pays pro-posent des classifications pour les op-portunités économiques induites par le développement touristique que cela re-présente.

En effet, de récentes études prouvent qu’il y a jusqu’à 30% de touristes en plus sur les sites classés. L’UNESCO a donc été obligé de mettre en place des critères de sélection plus stricts, et même, pour certains pays, des modèles de gestion de tourisme durable afin de préserver d’abord les lieux classés, permettant ain-si aux habitants de pouvoir en bénéficier tout en ayant un apport touristique et économique. De plus, devant l’affluence des demandes de classification, chaque pays membres ne peut plus proposer que deux projets par an, qu’ils soient culturels, naturels ou mixtes.

Depuis 1979 jusqu’à juin 2014, la France a fait classer 39 sites dont 34 sont cultu-rels, 4 naturels et 1 mixte.

En 1979, le 1er site français classé est le site préhistorique paléolithique de la val-lée de la Vézève avec 25 grottes ornées dont celle de Lascaux.

Parmi les sites culturels, il peut s’agir de monuments comme :

■ Le Mont-Saint-Michel

■ Le château de Versailles et ses jar-dins à la française

de grandes villes historiques comme :

■ Paris et les rives de la Seine

■ La ville fortifiée de Carcassonne

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de voies de communications comme :

■ Le canal du midi

■ Les chemins de Saint Jacques de Compostelle

de réseaux architecturaux exception-nels comme :

■ Les châteaux de la Loire

■ Les fortifications Vauban

ou de sites marquant l’évolution de l’histoire industrielle dans sa globalité comme :

■ Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Enfin le dernier site classé en juin 2014 est culturel. Il est hautement symbolique puisqu’il s’agit de la grotte de Chauvet en Ardèche qui remonte à 34000 ans. Il est à ce jour le premier lieu, dans le monde, témoin d’une représentation du génie humain. Nous vous proposons de développer ultérieurement ce site pres-tigieux.

en ce qui concerne les sites naturels, il y en a 4 :

■ Le Golfe de Porto (calanche de Piana, golfe de Girolata, réserve de Scandola)

■ Le lagon de Nouvelle-Calédonie

■ Les pitons, cirques et remparts de l’ile de la Réunion

■ Les Causses et les Cévennes, pay-sage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen

Il n’existe qu’un seul site mixte, le Mont Perdu dans les Pyrénées, classé pour la diversité de ses paysages et l’aspect tradi-tionnel de ses fermes et refuges.

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Abordons maintenant le Patrimoine immatériel

Le patrimoine Immatériel a pour mission la sauvegarde de la transmission orale, comme les traditions intergénération-nelles, la musique, la danse…

Il y a aujourd’hui 327 projets agréés à travers le monde dont 12 sont français. Citons parmi eux :

■ Le cantu in Paghjella, musique tra-ditionnelle profane et liturgique de Corse

■ La gastronomie française, ou plus exactement « le repas gastrono-mique des Français »

■ L’art de l’équitation française

■ « Les ostensions septennales limou-sines », patrimoine classé en 2013.

enfin, pour terminer, abordons le Patri-moine registre du Monde.

Il a pour but de recenser les collections ou archives du patrimoine mondial selon des critères qui en déterminent l’univer-salité.

196 collections ou manuscrits sont clas-sés représentant 76 pays.

La France a fait classer neuf projets de-puis 2005 dont :

■ La Déclaration des Droits de l’Homme (1789-1791)

■ L’instauration du système métrique décimal (1790-1837)

■ La tapisserie de Bayeux (Broderie dite de la Reine Mathilde)

■ Les premiers films des frères Lu-mière, citons : la sortie de l’usine des ateliers Lumières et l’entrée du train dans la gare de La Ciotat.

■ L’Appel du 18 juin car il a contribué à donner à la radio ses lettres de noblesse. Moins de vingt ans après sa création, l’outil radio a permis de donner corps à une initiative de lutte contre l’oppression.

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A / la grotte Chauvet, premières œuvres artistiques de l’histoire de l’hu-manité

Vingt ans à peine après sa découverte, la grotte ornée du Pont d’Arc, plus connu sous le nom de son découvreur « grotte Chauvet », a été inscrite à l’unanimité en juin 2014 au Patrimoine Mondial de l’Hu-manité de l’UNESCO. Il faut reconnaître que la découverte de ces remarquables peintures rupestres, remontant à 36 000 ans, a bouleversé la connaissance que

nous avions de l’histoire de l’humanité. Ce sont les premières créations artis-tiques de l’homme et de nos ancêtres aurignaciens. Elles permettent également d’identifier des animaux que l’on pen-sait inconnus dans nos régions à cette époque, comme le rhinocéros laineux ou le lion des cavernes. De nombreuses fresques y figurent dont un immense bestiaire riche de quatorze espèces et de plus de 430 représentations picturales.

Le comité de l’UNESCO n’a pas hésité

Deuxième Partie

« Les enjeux d’un classement au Patrimoine de l’UNESCO »

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pour sa reconnaissance et a même décla-ré : « la maitrise de l’utilisation des cou-leurs, l’association de la peinture et de la gravure, la précision de représentation anatomique donnent une impression de volume et de mouvement ».

La grotte Chauvet s’inscrit donc naturel-lement au premier plan, devançant les autres grottes ornées comme sa cousine Lascaux qui remonte seulement à 18 000 ans, la grotte Khoit Kamen en Mongolie qui n’a que 20 000 ans, ou la célèbre grotte de la dame blanche en Namibie. Mentionnons également la grotte Alta-mira en Espagne, 15 500 ans et la grotte Los Manos en Argentine, 13 000 ans.

L’objectif maintenant est de valoriser ce label international et permettre aux visiteurs français ou du monde entier d’accéder à ce site remarquable. Une classification UNESCO est un enjeu considérable. Aussi, le département de l’Ardèche et la région Rhône-Alpes ont investi des sommes conséquentes dans la communication, le développement d’un immense projet culturel, de nouvelles infrastructures d’accès et de réceptif touristique. Pour cela, plus de 55 millions d’euros ont été ainsi débloqués à ce jour. Le phare de ce projet, la construction d’un vaste complexe culturel, comporte, entre autre, une copie conforme de la grotte d’une superficie de 3 500 m2. Pour cette réalisation hors norme, ar-tistes peintres, sculpteurs, architectes et scénographes ont mis en commun leurs savoirs et leurs talents pour mettre en oeuvre la future réplique qui s’appellera la caverne de Pont d’Arc. Rendez-vous à l’automne 2014 pour l’emménagement

des premiers services comme le Centre Européen de Recherches Préhistoires de Vallon Pont d’Arc, puis en 2015 pour son inauguration officielle et son ouverture au public.

En ce qui concerne les infrastructures touristiques, nous nous sommes intéressés à un concept de villages vacances répartis dans toute la France dont le thème est l’authenticité et la découverte du patrimoine local. Il s’agit du réseau Ternélia dont son directeur, Emmanuel Faurie, vient de rejoindre l’AFITV.

Situé à une dizaine de kilomètres de Val-lon Pont d’Arc, le village vacances Lou Capitelle a été créé voici 50 ans. Il a une capacité d’accueil de 200 chambres et de 580 lits. Voilà de quoi réjouir les tours opérateurs qui inscriront dans leurs bro-chures la découverte de la grotte ornée Chauvet et les gorges de l’Ardèche.

La résidence, nichée dans la nature, est très accueillante et bien sympathique. De plus, elle borde l’Ardèche et offre une superbe vue sur le village de Voguë,

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son château du 12ème siècle et son jar-din suspendu.

Lou Capitelle est en recherche de ser-vices de qualité, Dans cette optique, l’extension d’un complexe bien-être est en cours de réalisation. Tout converge dans leur démarche vers un réceptif conscient des enjeux de l’inscription de la grotte Chauvet au Patrimoine Mon-dial de l’Humanité de l’UNESCO car la résidence sera la structure d’accueil la plus proche du site de par ses capacités réceptives et son cadre naturel. Il faudra donc séduire et être à l’écoute des at-tentes de nombreux visiteurs étrangers et des groupes touristiques qui feront le déplacement.

Tout est fait aussi pour allier nature, culture et divertissements et appor-ter aux vacanciers ou touristes un large choix d’activités comme la randonnée, des excursions avec des guides régionaux ou des animations en soirée de qualité. Là aussi, des plus pour être attractif et attirer une clientèle éclectique.

Il est indéniable que l’ensemble des par-tenaires officiels tout comme les acteurs touristiques locaux sont conscients de l’extraordinaire portée de cette accré-ditation à l’UNESCO. Rendez-vous est donc pris en 2015 pour l’ouverture de la caverne de Pont d’Arc, une réalisation culturelle et touristique à l’ambition d’un site tout aussi remarquable où, pour la première fois, l’homme légua aux géné-rations futures une œuvre d’art inscrite dans la pierre qui marque le premier acte artistique de l’histoire de l’humanité.

b / le Parc national du Mercantour, les premiers pas vers une reconnaissance internationale.

Le Parc National du Mercantour est si-tué sur le toit des basses et moyennes Alpes, une grande quiétude y règne dans un décor naturel et pittoresque gran-diose. Il offre aux amateurs de nature et d’espace une alternative variée et in-comparable face à une « Côte d’Azur » surfaite et saturée, sans oublier un climat plus propice à une bonne récupération. Un décor grandiose à couper le souffle offre aux visiteurs un espace d’absolu, riche en patrimoines multiples.

Ecoutons J.M.G Le CLézIO, Prix Nobel de Littérature, évoquant cette richesse culturelle :

« Ce pays était une terre d’élection de la magie, c’est ce qui reste du passé lointain dans les rituels comme la fête des lumières ou le culte aux fontaines et aux arbres. C’est la présence, comme un panthéon tu-télaire, des gravures rupestres de la Vallée des Merveilles. Le mystère des clues, des avens, les dolines, les sources. Pour retrouver quelque chose de la magie, il faut remonter le cours des vallées, aller à la rencontre de ses habitants, écouter la pulsion du sang ancien qui circulent dans leurs veines, per-cevoir le souffle qui se mêle au vent. Il y a dans chacun de ces lieux, en chacun de ses enfants, le mélange subtil et indéfinissable entre solitude et familiarité qui donne à ce haut pays, plus qu’à aucun autre, un par-fum d’éternité. »

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Le haut pays niçois a en effet su protéger sa différence et son authenticité de par les difficultés d’accès et son climat plutôt rude. Rattaché récemment à la France, le roi d’Italie Victor Emmanuel II en avait fait une terre de prédilection pour la chasse, ce qui préserva, n’en doutons pas, son aspect naturel.

En 2014, la France et l’Italie proposent à l’UNESCO un projet commun trans-frontalier pour le « Parc National de Mercantour » et « la Parco delle Alpi Marritime ». La nature y est d’une beau-

té singulière résultat de la rudesse des grands plissements alpins dus aux points de rencontre de la plaque européenne et africaine, offrant cet espace particuliè-rement riche dans sa biodiversité.

Parmi la flore, plus de 2 000 espèces végétales y sont répertoriées, dont 220 considérées comme très rares et 40 en-démiques, comme le saxifrage à fleurs multiples qui ne fleurit qu’une seule fois au bout d’une vie de 10 à 70 ans.

Concernant la faune, les parcs français et italiens sont aussi d’une grande variété, et plusieurs espèces, menacées de dis-parition, ont pu être sauvé comme le bouquetin ou le gypaète barbu. Un cas particulier qui fait débat de nos jours, est la réapparition, en 1972, du loup. Le ca-

nus lupus, originaire d’Italie, ignorant les frontières, les a franchies au gré de ses déplacements et s’est bien implanté dans cette région. Il a même trop bien prolifé-ré aux dires de ses détracteurs. Malgré sa mauvaise réputation et tous les dégâts

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qu’il cause, l’espèce est protégée et un plan de gestion a été mis en place pour instaurer un dialogue entre partisans, et éleveurs de moutons. Les uns le consi-dèrent comme un élément essentiel de la chaîne animalière et a le droit de vivre comme tout autre animal, les autres ne supportent plus ce véritable ogre man-geur de brebis entre autres et les dégâts qu’il occasionne, sans compter le danger potentiel mais non moins réel qu’il re-présente pour l’homme.

Un autre atout non négligeable du Parc National du Mercantour, pour son agré-ment à l’UNESCO, est sa richesse cultu-relle, avec ses chapelles baroques riche-ment peintes de magnifiques fresques, et surtout, sur le mont Bego, l’admirable Vallée des Merveilles.

Au pied de ce haut lieu cultuel, des di-zaines de milliers de gravures, datées de l’âge du bronze, ornent les grandes dalles ocres et rouges polies par les glaciers. Elles portent le témoignage de la vie et des croyances d’un peuple d’éleveur et d’agriculteurs. D’un caractère hautement symbolique, elles peuvent être consi-dérées comme la dernière étape avant l’écriture.

Enfin, les deux parcs, tant français qu’ita-lien, sont des terres de prédilection pour les randonneurs respectueux de la Na-ture, grâce aux règlements très stricts qui veillent sur son respect et sa préser-vation.

Les amoureux de la nature peuvent dé-couvrir aux détours des sentiers : mar-mottes, bouquetins, fleurs endémiques

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et lacs aux reflets cristallins uniques. Les villages clairsemés des vallées sont des lieux privilégiés pour entreprendre de bonnes et longues journées de dé-couvertes aux accents d’éternité sous le regard vigilant des accompagnateurs dûment accrédités et leurs précieuses in-formations.

Tout comme le village vacances « Lou Capitale », proche de la grotte Chauvet, nous avons visité le village vacances « le Rabuons » lui aussi membre du réseau Ternélia.

Il est idéalement situé au cœur de la val-lée de la Tinée, certainement la plus sau-vage et la plus authentique des vallées du Parc National du Mercantour.

Crée en 1946 par l’Association Popu-laire des Vacances Familiales, sa vocation était d’offrir aux familles de revenus mo-destes de vraies vacances dans un état d’esprit basé sur la convivialité, une am-biance décontractée et la participation de bénévoles actifs à la vie et la gestion du village vacances.

Cet esprit, le Rabuons a su en garder toute l’authenticité. Au fil du temps, il s’est agrandi et offre aujourd’hui une ca-pacité d’accueil de 51 chambres et peut héberger 160 personnes. Différents stages et séjours à thème y sont organi-sés tout au long de l’année.

Nous avons eu la chance de pouvoir as-sister, lors de notre séjour, à un stage mu-sical donnant une note particulièrement festive dans ce lieu si sympathique. Pour clôturer en musique leur formation les

jeunes stagiaires ont offert un concert aux hôtes de la résidence ainsi qu’aux habitants de Saint étienne de Tinée.

En effet, le Rabuons a une vie culturelle et sociale très active avec la commune, et de multiples activités y sont organisées en parfaite harmonie, comme la visite pittoresque du village par Lucien Carles, bénévole de l’association et fils du fon-dateur du Rabuons. Au gré des ruelles et au détour des places, il nous conte et fait revivre l’histoire et le patrimoine de son fief au travers de cartes postales an-ciennes. Un parcours oh combien origi-nal et intéressant.

A l’inverse de Lou Capitelle, qui s’est orienté vers des services de qualité et la création d’un centre « Bien être », le Ra-buons se positionne différemment dans le futur agrément du Parc National du Mercantour à l’UNESCO. Le village va-cances souhaite garder son coté simple, authentique et rester fidèle à sa vocation première, en offrant un accueil basé sur la convivialité, le coté nature et la dé-couverte d’un environnement naturel, propre au site grandiose que représente le Parc National du Mercantour et le Pa-trimoine de l’UNESCO.

Point de départ de magnifiques randon-nées, le Rabuons est indéniablement le lieu privilégié pour découvrir de nom-breuses activités de montagnes, été comme hiver.

Encadré d’animateurs aussi chevronnés que sympathiques, le village vacances offre des animations diverses et variées : visites guidées et culturelles comme les chapelles baroques, excursions à la jour-

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née comme celle des gorges rouges du Cians et du Daluis, randonnées décou-vertes pour contempler à sa juste valeur la beauté de la nature préservée et ses magiques lacs cristallins aux reflets in-comparables, et chaque mercredi une journée pique-nique sur les hauts pla-teaux. Il propose également la décou-verte de la Vallée des Merveilles avec nuit au refuge ou la visite du Parc Alpha consacré aux loups.

Conscient des enjeux du futur agrément de l’UNESCO, son directeur souhaite garder cette originalité et continuer à of-frir des séjours basés sur la convivialité, mettre en valeur un patrimoine unique et une nature exceptionnelle en fonction des souhaits et du niveau physique des participants dans le but de leur faire par-tager cette quête de plénitude et d’éter-nité sous l’œil bienveillant des guides ac-compagnateurs brevetés et passionnés dans l’ivresse des cimes entre neige et soleil méditerranéen.

Nous espérons, Béatrice et moi-même, avoir su retenir votre attention et pu vous apporter quelques éclaircisse-ments tant concernant la notion de pa-trimoine et son évolution depuis la prise de conscience de François 1er en 1533 que par les rencontres que nous avons faites avec les responsables de Ternélia et les accueils sympathiques qui nous ont été réservés dans les villages vacances de Voguë et de Saint Etienne de Tinée ainsi que la rencontre avec la responsable de la mission « Les Savoir-faire Liés au Par-fum en Pays de Grasse ».

Car cela n’en doutons pas représente l’évolution historique et humaine depuis la préhistoire à nos jours et symbolise le génie humain dans le domaine de la culture, des arts, des sciences, des tech-nologies et de sa transmission intergéné-rationnelle.

Béatrice et Jacques GERNEZ, Pégomas, septembre 2014

Journaliste-conférencier, chargé de mission pour l’AFITV auprès de l’UNESCO

remerciements :

■ Service de presse de l’UNESCO

■ Ternélia et les villages vacances de Voguë et Saint Etienne de l’agence Texto.

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Né à Rio de Janeiro, son nom d’ori-gine allemande par une grand-mère, s’ajoute au patronyme por-

tugais (Ribeiro de Almeida Soares), mais restera ainsi dans l’histoire du XXème siècle.

Dans les années 1930, au moment où l’architecture américaine, française no-tamment avec Le Corbusier, engagent une véritable révolution des concep-tions, NIEMEYER rencontre au Bré-sil Lucio COSTA avec qui il bâtira Bra-silia plus tard. Il va rencontrer bientôt un autre personnage d’importance : à cette époque (années 40), Juscelino Ku-bitschek est maire de Belo Horizonte ; il lui confie la création d’une église que sera déjà un acte exceptionnel dans le monde de l’Architecture. Plus tard, il lui confiera Brasilia...

Mais avant cela, NIEMEYER s’installe en France, fuyant la dictature de son pays. Convaincu que la seule politique valable ne peut être que communiste, il milite en ce sens. Les créations spectaculaires apparaissent dont la plus célèbre est le siège du Parti communiste français à Pa-ris avec ce magnifique auditorium.

Il revient au Brésil en 1985. Les chefs-

Oscar NIEMEYER

(1907-2012)

Tous les patrimoines de l’Humanité ne proviennent pas des temps anciens. L’exemple

le plus caractéristique des œuvres patrimoniales contemporaines nous vient des magnifiques

architectures d’Oscar Niemeyer. Certes, on peut ne pas aimer le style. Mais on ne peut pas ignorer

la valeur exceptionnelle des inspirations de ce visionnaire qui vécu au delà de 100 années.

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d’œuvre s’accumulent: le musée d’Art contemporain de NITEROI, l’auditorium de Sao-Paulo mais aussi la Serpentine Gallery à Londres, le monument à Simon Bolivar à Caracas, etc... Il devient un ar-chitecte de stature internationale. Mais...

Il retrouve, KUBITSCHEK et COSTA pour BRASILIA. Créée de toutes pièces au centre du Brésil, cette nouvelle capi-tale, construite en un temps record, la plus jeune du monde, cette ville surpre-nante va devenir le véritable musée en plein air du style Niemeyer. Le cas est unique au monde. Elle sera inaugurée le 21 avril 1960.

Dès lors, cet architecte-designer (il conçoit des fauteuils, des meubles etc...) est connu partout, il construit par-tout, ses « rampes » deviennent célèbres, ses « igloos blancs » en béton aussi, esca-liers en courbes, une cathédrale à Brasi-lia unique dans l’histoire de la Chrétienté, etc... On ne compte plus ses réalisations.

Avec une longévité exceptionnelle, il continuera jusqu’au bout son travail, il osera toujours des lignes courbes et des formes inattendues d’une rare esthé-tique.

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Jusqu’au bout, le 5 décembre 2012, à ...105 ans.

Son œuvre lui survivra très longtemps...

Pour être précis, il convient de souli-gner que les élèves ou successeurs de Niemeyer figurent aujourd’hui parmi les grands architectes de Brasilia.

Ruy OTHAKE à qui l’on doit l’étonnant centre commercial et l’Hôtel rouge Royal Tulip au bord du lac Paranoa.

Vasconcelo NAVES qui imagina l’ex-traordinaire église Saint Jean de Bosco, avec une architecture originale, mais surtout les vitraux bleus de Hubert van DOOME.

Sans oublier les azulejos célestes de BUL-CAO, ceux de la Chambre des Députés et ceux de la chapelle Ingresinha.

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BRASILIA

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Le Qhapaq Ñan, Chemins des IN-CAS, qui traverse en Argentine sept provinces et s’étend sur 118,5

kilomètres, a été déclaré samedi dernier Patrimoine Mondial par l’UNESCO, lors de la 38èmesession du Comité de Pa-trimoine de l’organisme, qui s’est tenu à Doha, Qatar.

Colonne vertébrale de la puissance po-litique et économique du Tawantinsuyo (Empire Inca), ce réseau routier de plus de 30.000 km de long reliait divers centres de production, d’administration et de cérémonies, construits en plus de 2.000 ans de culture andine pré-inca, et couvrant une grande zone géographique,

En Argentine, il traverse sept provinces et s’étend sur près de 119 kilomètres

LE QHAPAQ ÑAN - CHEMINS DES INCAS, A ETE DECLARE PATRIMOINE MONDIAL

PAR L’UNESCO

Colonne vertébrale de l‘Empire Inca, il faisait communiquer les centres de production, d’administration et de cérémonies.

La ministre de la Culture Argentine a affirmé qu’il « constituait un lien de communauté de par son histoire,

et renforce l’identité ». Le ministre du Tourisme a signalé que cette déclaration « produira une vague de visites qui

favorisera la création de travail et l’inclusion sociale ».

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depuis le centre-ouest de l’Argentine et du Chili jusqu’au sud-ouest de la Colom-bie.

Les segments du Qhapaq Ñan et les sites associés proposés par l’Argentine (à Ju-juy, Salta, Tucumán, Catamarca, La Rio-ja, San Juan et Mendoza) sont la preuve tangible d’un phénomène d’intégration multiculturelle et de diversité écologique sans précédent dans l’histoire univer-selle, marqué par des défis logistiques et une tradition spirituelle unique dans le monde, avec des oratoires érigés sur des sommets de plus de 6000 mètres.

Pour cette nomination internationale, six pays se sont unis pour la première fois (Argentine, Bolivie, Chili, Colom-bie, Equateur et Pérou) et travaillent ensemble depuis plus de dix ans sur un projet original et innovant de coopéra-tion régionale.

Pour l’Argentine, c’est le Ministère de la Culture qui, à travers l’Institut National de l’Anthropologie et de la Pensée La-tino-américaine (INAPL) de la Direc-tion Nationale du Patrimoine, en colla-boration avec le Ministère du Tourisme (MINTUR), fut responsable de la coor-dination entre les sept provinces impli-quées et les six pays de la région andine pour l’élaboration, la valorisation et la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce bien.

« Le Qhapaq Ñan constitue le lien entre les communautés et leur historie, leurs an-cêtres, leur territoire; en plus de renforcer l’identité culturelle », a déclaré la ministre de la Culture du pays, Teresa PARODI.

Elle a souligné que « cette déclaration comme patrimoine mondial est aussi une opportunité de générer des initiatives lo-cales de développement qui contribuent à la préservation du bien, de l’environnement et à l’amélioration des communautés de Jujuy, Salta, Tucumán, Catamarca, la Rioja, San Juan et Mendoza. Cette désignation fait évoluer l’ancien chemin en un espace où les cultures andines continueront à trans-mettre un message universel : la capacité de l’Homme à transformer l’une des régions géographiques des plus inhospitalières du continent américain en un environnement habitable ».

Pour sa part, le ministre du Tourisme Ar-gentin, Enrique MEYER, a déclaré : « de-puis 2012, nous avons lancé un projet pour renforcer la valeur touristique, historique et culturelle de Qhapaq Ñan, avec la ferme conviction que tourisme et préservation sont des alliés stratégiques ».

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« Parmi d’autres contributions, le MIN-TUR a développé un Plan d’Utilisation Pu-blic avec un programme de visites comme instrument de gestion pour organiser, pro-mouvoir, réglementer et superviser les acti-vités touristiques au sein des Chemins des INCAS, ainsi que la conception et le déve-loppement d’un manuel d’œuvres publiques touristiques pour le mettre en valeur », a-t-il expliqué.

« Cette nomination comme Patrimoine Mondial, dans la catégorie inédite d’itiné-raire culturel transnational, lui donne une visibilité qui déclenchera une importante vague de visites. Cela rendra possible, à moyen terme, l’émergence de prestataires de services touristiques, ce qui favorisera la création d’emplois et l’inclusion sociale de la population rurale associée à ces sites », a conclu Meyer.

À propos du Qhapaq Ñan

Aussi connu comme le Chemin Principal Andin, il a été la colonne vertébrale de la puissance politique et économique de l’Empire Inca.

Le réseau routier, de 30.000 kilomètres de long, reliait divers centres de pro-duction, administratifs et cérémonials, construit en plus de 2.000 ans de culture andine pré-inca. Il couvre une large zone géographique, depuis le centre-ouest de l’Argentine et du Chili jusqu’au sud-ouest de la Colombie.

Ce réseau a été utilisé par les armées de l’époque et des groupes entiers de po-pulation, dont le nombre s’élevaient sou-vent à plus de 40.000 personnes, pour

le transport de marchandises et de ma-tières premières et le déplacement d’un grand nombre de lamas.

L’Empire Inca a organisé son réseau routier à l’échelle continentale dont les chemins témoignent de son esprit d’or-ganisation et de planification. Le Qhapaq Ñan constitue un instrument clé de l’uni-fication de l’Empire.

La construction de cette infrastructure, en moins d’un siècle, a eu un caractère unificateur, en créant des centres supplé-mentaires de commerce, d’échange, de production et de culte, tout en adaptant les secteurs de production à la topogra-phie et au climat de chaque région.

Tronçon argentinLongueur totale de la route : 118,527 km

Nombre total d’hectares de la zone centrale : 631,324 ha

Nombre total d’hectares de la zone globale : 24.104.764 ha

Nombre de sites archéologiques associés : 32

Communautés associées : 18

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FRAGONARD en fit une remar-quable promotion, au XVIIIème siècle, peintre Grassois à la cour

de Versailles, il associa la rose de sa ville à l’amour courtois.

Son talent fit le reste et les jardins du Petit Trianon furent ornés d’arceaux de roses de mai odorantes, originaires de Grasse, décrites dans l’encyclopédie par le peintre des roses Pierre-Joseph REDOUTé (1759-1840).

Puis les caprices du temps et une mala-die fongique l’ont éliminée de toute ex-ploitation en pays Grassois. La crise fut surmontée par l’introduction du Jasmin d’Egypte qui assura les revenus indus-triels de la ville.

Comme la décrit l’écrivain allemand Patrick SûSKYND (1985) dans « le Parfum ». Un industriel finança les re-cherches d’un obtenteur lyonnais cé-lèbre qui mit au point pour lui une rose en 1880.

LES ROSES A PARFUM

Les roses à parfum ont chacune un territoire et une histoire, de l’Orient jusqu’à l’Occident

La Centifolia est une Rose de Provence et de Ligurie, classique, pleine, au bouquet odorant

réputé, qui fit la fortune des gantiers parfumeurs grassois.

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La rose Nabonnand simple ou double, de 40 à 60 pétales. Elle exhale un parfum subtil, extractible, ce qui est rare dans le monde des roses.

Sa culture facile, et le savoir- faire grassois en ont fait un succès, pour Chiris d’abord en exclusivité pendant 20 ans, puis en multiplication sur porte-greffe indica ou

indica major elle s’est répandue à la pro-duction des autres usines du pays Gras-sois. Même si elle était loin d’être une rose à 100 pétales sur un plan botanique pour des raisons de marketing encore, on l’appela centifolia Nabonnand.

Mon père, Baptistin GIORGIS, parfu-meur à Grasse spécialiste de l’extraction des roses chez «Bertrand-Frères» re-

cherchait le parfum de la rose disparue, il savait qu’il trouverait forcément une nuance s’il faisait renaître une vraie Cen-tifolia. Il consacra ses loisirs à rechercher une nouvelle rose pleine, centifoliaire. Recueillant les fruits de cynorhodons is-sus du mariage des plus anciens rosiers des couvents de la ville et de la villa Fra-

gonard, il fit naître enfin, ou renaître cette rose sans avoir de preuves matérielles à l’époque pour confirmer son avis par une analyse chromatographique.

A l’aube d’une nouvelle page de la saga des roses à parfum une nouvelle rose Provençale est née : c’est la rose centifolia vraie aux pieds vigoureux et prolifiques. Son parfum peut être extrait. Roseline

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GIORGIS, fille de Baptistin GIORGIS, prit la suite de ses recherches et stabilisa sa culture.Le brevet d’obtention euro-péenne arriva en Avril 2013 sous le nom de Baptistine centifolia L. Le Baptême eut lieu officiellement à Grasse en Mai 2013 lors d’ « Exporose »

Baptistine est promise à une longue li-gnée de roses parfumées

Roseline GIORGIS est spécialiste de l’hy-dro-distillation, et participe au dossier Grassois « patrimoine du savoir- faire im-matériel de la ville de Grasse » auprès de l’UNESCO.

Elle préside l’association Rose des Arts

qui a pour but la promotion des roses à parfum et la création d’un conservatoire botanique de Plantes à Parfums aroma-tiques et médicinales à l’Isle sur la Sorgue.

Les résultats de culture Biologique ECO-CERT présentent un bon rendement productif à l’hectare, tant à Grasse où nous cultivons 5000m² (à Peyneinade) qu’à l’Isle sur la Sorgue où les jardins de la rose et du Parfumeur se déploient sur 2ha.

La rose permet de décliner la produc-tion en gammes cosmétique et parfume-rie, gastronomie et herboristerie. La ré-colte est transformée en hydrolats, roses séchées, « concrète », cire et absolue de rose.

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Utilisant la qualité exceptionnelle des eaux de source de la Fontaine de Vau-cluse, la dynamique des hydrolats est surprenante en hydrolat classique et en hydrolat concentré qui contiennent dans les premiers litres, une part précieuse d’huile Absolue de rose, d’une densité proche de celle de l’eau, elle est donc miscible. Cette eau riche, est utilisée di-rectement pour produire une gamme de cosmétiques à la rose aux qualités an-ti-oxydantes remarquables.

L’extraction de la « concrète » est réa-lisée par les usines Grassoises pour ob-tenir la séparation des cires pures pour la cosmétique de l’huile absolue au bou-quet ample, parfumé d’une mosaïque de fleurs en cascade. A l’analyse, l’Absolu de rose Baptistine centifolia contient très peu de méthyl-eugénol, partie considé-rée comme toxique par les normes eu-ropéennes.

La culture Pour étudier le comportement biody-namique des plantes, les jardins succes-sifs présentent différentes étapes de recherches.La pépinière accueille les plantes sauvages recueillies dans la na-ture, porte-greffes et aromatiques. La nurserie rassemble les plants en multipli-cation par greffages bouturages ou semis.

Les parcelles de biodiversité sont des parterres de fleurs qui proposent diffé-rentes solutions d’accompagnement dy-namique des rosiers, stimulant le parfum des roses ; vient ensuite le premier jardin d’exploitation des Baptistines centifolia en pieds mères, les rangs étant orientés Nord Sud d’autres Est Ouest.

Un autre grand champ d’exploitation met en pratique nos acquis d’accompa-gnement les plus performants.

Vous trouverez plus de renseigne-ments sur le site de rose des arts : http://www.rosedesarts.com

Le e-commerce présente nos produc-tions :

http://www.lesartsdelarose.com

Roseline GIORGIS (AFITV)

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Nadia BEDAR et de nombreuses personnalités se battent de toutes leurs forces au sein de

l’association Patrimoine Vivant en Pays de Grasse, pour faire aboutir ce pro-jet qui n’en doutons pas est on ne peut plus légitime car le Parfum est avec la Haute Couture un des plus beaux fleu-rons du savoir-faire français et une des plus grandes références du prestige in-ternational de la France dans le monde. Ecoutons Nadia Bedar nous parler de ce grand « Amour » né d’une passion dans l’ivresse des sens :

« Les savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse » prochainement classés au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Hu-manité de l’UNESCO ?

La convention sur le patrimoine culturel immatériel s’impose à tous. Pourquoi ? Parce chacun est à même de porter et proposer un patrimoine immatériel, un

patrimoine vivant. Quoi de plus impor-tant que la reconnaissance de celles ou ceux qui ont tracé le chemin du pays de Grasse, qui en ont dessiné son histoire, son paysage olfactif et qui fait que la re-connaissance des savoir-faire liés au Par-fum en Pays de Grasse au patrimoine de l’humanité auprès de l’UNESCO, sonne comme une évidence. Ces savoir-faire n’ont-ils pas déjà été reconnus à l’inven-taire du Patrimoine culturel de la France depuis le 23 avril 2014 ? Que sont ces savoir-faire ? Pourquoi interpellent-ils au-tant nos citoyens, autant d’ambassadeurs de diverses nations, jusqu’à proposer à l’Inde d’être l’invitée d’honneur de notre prochain colloque.

Peut-être parce que le Parfum se confond à l’amour, et qu’il faut beaucoup aimer pour être parfumeur, être assoiffé d’amour pour être cultivateur de plantes à parfum, être encore plus fou d’aimer

LE PARFUM

Le parfum, savoir ancien transmis de génération en génération à de rares initiés est en passe d’être

agréé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, nous avons rencontré la responsable de la mission

qui sollicite ce label. Elle nous parle avec passion de son projet

soutenu par la ville de Grasse et le pays grassois, terres de prédilection de ce savoir ancestral.

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que de chercher à transformer la ma-tière première naturelle comme le fait le jeune professeur Xavier FERNANDEz, membre du conseil d’administration de l’association Patrimoine Vivant en Pays de Grasse.

Cette démarche d’inscription des sa-voir-faire liés au parfum en Pays de Grasse au Patrimoine Culturel Immatériel de l’humanité dont les premières réflexions datent de 2008/2009, est inscrite dans l’histoire vivante de ces femmes et de ces hommes qui portent cet art, ce sa-voir-faire, ce savoir-être : l’art de cultiver, de transformer, de composer le Beau au service du Vivant.

Théo PURCARESCU, expert de la trans-formation, nous dit haut et fort qu’on ne peut traiter un produit noble que noble-ment, le maître-parfumeur Christopher SHELDRAKE, que « l’acte de se parfu-mer est une caresse, une bénédiction », le cultivateur et poète Constant VIALE, que « L’homme dépouillé du beau meurt », et à Francis THIBAUDEAU, qui a offert 40 ans de sa vie au Service au service du Parfum, de “rétorquer” presque en ces mots « Se parfumer, c’est vivre ». Qu’ajouter d’autre ?

Que cette aventure ne supporte pas la tiédeur... mais n’est animée que de pas-sion pour mieux la partager.

Avec Jean-Pierre LELEUX, Président de cette mission, nous avons lancé et lan-

çons différents projets : Les Chemins Parfumés qui permettra de faire décou-vrir au grand public ces praticiens de la tradition, un grand projet de Chaire UNESCO avec l’Université de Sophia Antipolis, un second colloque « Se Par-fumer, un Acte d’Humanité », consacré au dossier d’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO en présence des ambassadeurs de l’Inde et du Japon.

C’est dire à quel point, le parfum, ne s’emprisonne pas, il transperce les fron-tières, tout comme l’amour il s’impose, simplement, naturellement.

Nadia BÉDAR

Responsable de la Mission Patrimoine Culturel Immatériel

« Les Savoir-faire Liés au Parfum en Pays de Grasse »

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AMBOHIMANGA MADAGASCAR

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4 Tombes royales

3 Porte en pierre de la résidence royale

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NOVARANK ARMÉNIE

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PRAGUES RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

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TALLIN ESTONIE

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TETOUAN MAROC

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Vignobles de VAUX SUISSE

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LA LIBERTÉ BARTHOLDI

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3 Bartholdi

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TANGO

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U Cliquez pour écouter

http://www.afitv.org/00-GRAND-DOSSIER/PATRIMOINES/medias/tango/tango.html

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Fin du premier chapitre

les patrimoines - afitv.org · christophe cheutin compagnon du devoir. béatrice et jacques gernez...

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