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Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire, et ceux de Dieu ! Notre foi est à transmettre à nos enfants Dieu, la science et la Bible janvier - février 2007

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Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire, et ceux de Dieu !Notre foi est à transmettre à nos enfants

Dieu, la science et la Bible

janvier - février 2007

Page 2: Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire, et ceux de Dieu ... · Conseil, ainsi que Cuba et le Soudan. Les Nations Unies n'ont pas non plus brillé dans la République du Congo

janvier - février 2007 volume 6 numéro 1Bonnes Nouvelles paraît six fois par an et est une publication de

l’Église de Dieu Unie, association internationale,P.O. Box 541027, Cincinnati, OH 45254-1027, USA.

© 2007 Église de Dieu Unie, association internationale. Cette revue estimprimée aux États-Unis d’Amérique. Tous droits réservés.

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Rédacteur en chef , édition française : Joël MeekerRédacteur/traducteur : Bernard Hongerloot

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Sommaire

Nations [dés]Unies : La paix ne viendra pas des hommes !

Quelques mois après la création des Nations Unies, Winston Churchill sedemanda si ces dernières allaient devenir un « véritable temple de lapaix » ou une « arène de combat de coq dans une tour de Babel ».Soixante ans après sa création, on se demande si cette organisationaccomplira ses nobles idéaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

En couverture

Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire, et ceux de Dieu !

En l'an 2000, les Nations Unies se sont fixées des objectifs élevés pour lutter contre des problèmesancestraux comme la pauvreté, la faim et la maladie. Projets admirables, certes, mais font-ils le poidsà côté des promesses divines ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Notre foi est à transmettre à nos enfants

Expliquer Dieu à nos enfants et les diriger pour qu'ils se lient à Lui peut être intimidant. Néanmoins,nous avons, nous les parents, la responsabilité de révéler le Tout-Puissant à nos jeunes et de leur ensei-gner Sa Parole. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Dieu, la science et la Bible

Une archéologue a découvert des vestiges qui pourraient bien être ceux du palais du roi David.Le président Bush se prononce en faveur de l'enseignement de la Conception Intelligente dans lesécoles.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

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Imaginez un monde où toutes les nations formeraientune grande famille. Cela vous rappelle-t-il quelquechose ? Imaginez une grande salle, dans un beau grat-

te-ciel, à New York… Imaginez de nobles idéaux en matiè-re de paix et de progrès humains, une charte, dite « desNations Unies » contenant de hautes valeurs morales pas-sablement influencées par des principes et des prophétiesbibliques. Imaginez !

Soixante et quelques années ont passé

Depuis le plus grand rassemblement de dirigeants mon-diaux dans l'histoire, lors de l'ouverture de l'AssembléeGénérale des Nations Unies, la métaphore dudit organismeest, en fait, justifiée.L'humanité est une grande famille dynamique de quelque

6,3 milliards d'individus, mais avec bien des dysfonction-

nements. Et il n'y a qu'aux Nations Unies qu'elle se réunitd'une manière systématique et ordonnée. Là, on y débatdes questions morales les plus pressantes, que l'onapplique dès que possible, à une échelle inégalée dans lesautres organismes internationaux. Ce dont le monde a besoin, c'est de vraies Nations Unies,

et vraiment efficaces. Mais qui les dirigerait ? Aucunenation, aucun individu ne possède les qualités spirituellesrequises pour nous unifier tous, pour faire de nous unegrande famille heureuse. Aucun pays au monde n'estcapable de remplir un rôle aussi messianique. Aucun diri-geant actuel n'en a la prétention, et d'ailleurs, les nationsdu monde ne le lui permettraient pas.

En visitant les Nations Unies et en interrogeant plusieurs

représentants officiels pour cet article et pour nos émis-sions télévisées, j'ai été impressionné par l'échelle et parl'ampleur du lieu.

En me plongeant dans les récits relatant leur formation,mon respect pour leur profond symbolisme spirituelfamilial et international s'est accru. En effet, dans cettevéritable Mecque internationale, le genre humain s'effor-ce de créer un monde meilleur, ou, du moins, on fait toutce que l'on peut pour empêcher le monde présent de sedétruire. Discuter de ses problèmes n'est-il pas préfé-rable à un recours aux armes ?

Foncièrement défectueux ?

Le principe directeur de l'Organisation est que la bonté

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Il n'y a qu'aux Nations Unies que l’humanitése réunie d'une manière systématique etordonnée. Là, on y débat des questionsmorales les plus pressantes, que l'onapplique dès que possible, à une échelleinégalée dans les autres organismes interna-tionaux.

Il n'y a qu'aux Nations Unies que l’humanitése réunit d'une manière systématique etordonnée. Là, on y débat des questionsmorales les plus pressantes, que l'onapplique dès que possible, à une échelleinégalée dans les autres organismes interna-tionaux.

Nations [dés]Unies :La paix ne viendra pas des hommes !Nations [dés]Unies :

La paix ne viendra pas des hommes !Quelques mois après la création des Nations Unies, Winston Churchill se demanda si ces dernières allaient deve-

nir un « véritable temple de la paix » ou un « poste de pilotage dans une tour de Babel ». Soixante ans après sacréation, on se demande si cette organisation accomplira ses nobles idéaux.

par Howard Davis

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innée des hommes dominera lemonde quand les plus grandes puis-sances auront été soudées ensemblepar des accords de sécurité et qu'ellesauront pris conscience de l'intérêtqu'elles ont à procurer la paix et à lamaintenir.

L'histoire des Nations Unies aucours des quelque soixante dernièresannées n'a guère démontré la présen-ce, en l'homme, d'une « bonté innée ».Un membre del'Organisation a résu-mé pour moi le pro-blème fondamental decelle-ci : « C'est unebonne idée, mais lesgens ont des fai-blesses ! »

À présent, plusieursdéfauts graves mena-cent son existence.Les Nations Unies,comme beaucoupd'autres organismes,ont réclamé desréformes. L'avenirdira si ces dernièresauront lieu et, dansl'affirmative si ellessuffiront.

Une décennie descandales

Le scandale entretenupar les Nations Unies,dit « du pétrole irakiencontre de lanourriture » est proba-blement la pirearnaque dans l'histoire du monde »,m'a dit Jack Skruggs, ancien employédu Département d'État américain qui atravaillé pour l'ambassadeur des É.U.aux Nations Unies.

Le Conseil de Sécurité des NationsUnies a créé le programme « du pétro-le pour de la nourriture » en 1995 afinde fournir une aide humanitaire aupeuple irakien affecté par les sanctionsimposées au pays après la défaite deSaddam Hussein lors de la premièreguerre du Golfe. En fonction de cesaccords, l'Irak pouvait vendre dupétrole brut ouvertement sur le mar-

ché, par le biais des Nations Unies, etles bénéfices devaient être soigneuse-ment redistribués, sous forme denourriture et d'aide humanitaire,directement au peuple irakien pouréviter que la dictature de SaddamHussein n'en profite.

Or, il semblerait que des milliards dedollars aient été détournés, les béné-fices du pétrole ayant été versé dansles comptes en banques de nombreux

représentants officiels et de nom-breuses compagnies, et à Saddam lui-même.

Autre scandale récent aux NationsUnies : la Commission des Droits del'Homme. A un moment donné, legroupe a voté l'expulsion des Etats-Unis, ces derniers ayant interrompu leversement de fonds, soupçonnant desmalversations par les responsables del'Organisation.

Les Etats-Unis furent remplacés pardeux pays bien connus pour leurs vio-lations des droits de l'homme, laLibye et la Somalie, pays qui, en

outre, pratiquent couramment la tortu-re. Or ces pays siègent toujours auConseil, ainsi que Cuba et le Soudan.

Les Nations Unies n'ont pas nonplus brillé dans la République duCongo et dans plusieurs pointschauds du globe où, à de nombreusesreprises, le personnel de maintien dela paix s'est rendu coupable d'avoirmolesté des habitants. Plusieurs paysmembres de l'Organisation prêchent

ouvertement l'antisé-mitisme, et celle-ci aété vivement critiquéepour ses dépensesadministratives fara-mineuses.

Kofi Annan a acceptéd'effectuer desréformes radicales pourcorriger ces fautes, pro-mettant d'augmenter lesvérifications du budgetannuel de $3,2 mil-liards de l'Organisation,et d'introduire un codemoral strict pour sesemployés. Les réformesréclamées comprennentaussi l'expulsion derégimes utilisant la tor-ture et violant les droitsde l'homme, pratiquantle génocide ou com-mettant des crimescontre l'humanité.

Cela en vaut-il lapeine ?

Certains critiques esti-ment que les Nations Unies représen-tent une perte de temps et ne servent àrien. Si c'est ce que certains politicienspensent, tous les présidents américainsdepuis la Deuxième Guerre mondialen'ont pas partagé cet avis.

Les Nations Unies représentent-ellesune force réelle capable d'apporter desprogrès humains, ou ne sont-ellesqu'un écran de fumée ? Elles ne se fontgénéralement guère d'illusions, mêmesi, parfois, leurs agissements semblentl'indiquer. On ne peut certes pas, dansses murs, échapper à la réalité ; c'estun endroit sérieux où les dirigeants du

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BONNES NOUVELLES - Nations [dés]Unies : La paix ne viendra pas des hommes !

En dépit des efforts humanitaires del'Organisation, la violence inhérente à la natu-re humaine en tant que moyen de résoudre lesconflits ramènera l'homme au même creusetde guerres duquel les Nations Unies ont surgiil y a quelque 60 ans.

En dépit des efforts humanitaires del'Organisation, la violence inhérente à la natu-re humaine en tant que moyen de résoudre lesconflits ramènera l'homme au même creusetde guerres duquel les Nations Unies ont surgiil y a quelque 60 ans.

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monde et les personnes instruites,voire brillantes sur qui ils se fient,essaient de trouver des solutions, poursauver des millions et des millions depauvres êtres humains, d'éviter ou demettre fin à des guerres, et de faciliterles efforts internationaux en matièrede santé, de développe-ment économique et depaix.Les agences et les pro-

grammes des NationsUnies sont partout, surtous les continents, etdans tous les fuseauxhoraires. Cet organismereprésente tous les êtresvivants résidant dansses pays membres.C'est un organisme quin'a pas son pareil, oùl'on peut observer quo-tidiennement le poten-tiel de l'homme pour lebien ou le mal ; ou lecôté brillant et les pro-blèmes de base de lanature humaine s'affi-chent continuellement.Si les Nations Unieséchouent, les faiblessesinnées des êtreshumains en seront lacause.

Un opéra géopoli-tique

Les Nations Unies ontpris naissance sur unescène, à l'Opéra de SanFrancisco. C'est là que 51 pays signè-rent la charte de l'Organisation, le 26juin 1945, après un effort diplomatiqueorchestré par le Département d'Étataméricain à la fin de la IIe Guerremondiale. Le texte avait pour objet decréer un monde différent, plus sûr.Cela a-t-il réussi ? Le monde actuelsemble bien plus instable qu'il y a centans.

L'idée de créer les Nations Uniesétait venue au président américainFranklin Roosevelt et à sonDépartement d'État quand le mondeétait en guerre, quand ils avaient

constaté l'échec de la Ligue desNations, échec dû en grande partie aumanque de participation del'Amérique. Les Etats-Unis allaientdorénavant pouvoir jouer un rôle clef.

Ces derniers cherchaient à établir unmonde de paix universelle et de pro-

grès humains grâce aux activités etaux structures d'une organisationinternationale. Cet organisme devaitêtre autorisé à agir au nom de tous lesgouvernements légitimes et devaitavoir la garantie des engagements desécurité des « grandes puissances »terme donné aux principaux paysalliés.Après l'invasion de la Pologne par les

nazis, en septembre 1939, invasion quidéclencha la IIe Guerre mondiale, lepape Pie XII proposa la création d'une« organisation internationale stable ».Le président Roosevelt répondit que

bien qu'aucun dirigeant civique oureligieux, sur la scène internationale,ne puisse créer ce genre de structure,« il est certain qu'un jour viendra oùcela se réalisera ». Puis il ajouta :« L'Amérique encouragera un res-serrement des liens entre tous ceux

qui, de part le monde,partagent le mêmeobjectif, tant dans lessphères religieuses quegouvernementales ».Roosevelt lui-mêmeallait créer les NationsUnies.

Dans son discours à lanation, en 1941, le pré-sident proclama sonoptimisme pour l'ave-nir, citant « quatrelibertés humainesessentielles ». La liber-té d'opinion et d'expres-sion, la liberté religieu-se, celle de satisfaireses besoins, et celle devivre en sécurité. Ilajouta qu'elles ne s'ap-pliquaient pas à un« millénaire lointain »,mais constituait « lefondement d'un mondequ'il est possible d'avoirà notre époque, aucours de cette généra-tion ».

Roosevelt pensait qu'ilétait possible d'avoir unmonde sûr, paisible etprospère à condition de

créer la bonne forme d'organisationinternationale basée sur ces principes.Un éditeur connu écrivit que les idéesde Roosevelt représentaient « l'avène-ment d'une ère nouvelle pour lemonde » et « une nouvelle GrandeCharte de la démocratie ».

Le président se servit pour la premiè-re fois du terme « Nations Unies » avecles Alliés de la IIe Guerre mondiale,dans un document intitulé « LaDéclaration des Nations Unies », por-tant sa propre signature, celle deWinston Churchill et celles desambassadeurs russes et chinois à

Cette mosaïque - basée sur une peinture connue d’unartiste américain - Norman Rockwell, figure sur un murdu bâtiment des Nations Unies. Elle illustre la parole deJésus-Christ : « Faites aux autres ce que vous souhaiteriezqu’ils fassent pour vous. »

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Washington, le 1er janvier 1942,quelques semaines après l'attaquejaponaise sur Pearl Harbor.

Genèse d'une clarté morale

Pendant que ces idéaux étaient encours d'élaboration, des dizaines demillions d'êtres humains périssaientdans les conflits faisant rage.L'administration de Roosevelt, danscette lutte de plus en plus virulenteentre le bien et le mal menée partoutdans le monde, opérait conformémentà ce que l'on a appelé une « entièreclarté morale » à propos de la vie et dela mort.Afin de créer un cadre d'accords apte

à procurer au monde la sécurité, laDéclaration Universelle des Droits del'Homme eut des objectifs à se fixer ;le désarmement des nations pour quele monde puisse vivre en paix, l'ac-complissement des progrès politiqueset économiques ; pour mettre sur piedla future Organisation des NationsUnies, le Département d'État deRoosevelt eut beaucoup à faire. Cesprincipes et ces idées allaient devenirla Charte de l'ONU.

À mesure qu'elle progressait, l'idéede Nations Unies fut proposée àJoseph Staline ; l'Union Soviétique sevit offrir le rôle de l'une des grandespuissances.

Roosevelt, étant d'avis que les garde-fous dans les alliances entre paysn'étant guère dignes de confiance auniveau de la prévention d'un conflitmondial, pensait que les grandes puis-sances avaient besoin de « diriger lemonde » pendant une durée indétermi-née après la victoire. Dans son esprit,on pouvait maintenir la paix chez lespuissances moindres, tant que lesgrandes puissances avaient une forteinfluence sur une force militaire glo-bale, dépendant de leurs décisions aunouveau Conseil de Sécurité proposé.

Lorsque la dernière conférence des« Trois Grands » eut lieu à Yalta en1945, Staline avait accepté le plan deRoosevelt et de Churchill à propos deNations Unies, pour autant que lescinq grandes puissances membres duConseil de Sécurité puissent indivi-

duellement apposer leur veto sur desdécisions disciplinaires.

La France, bien que n'étant plus unegrande puissance mais une pierred'angle dans la nouvelle Europe, se vitoffrir une place permanente auConseil de Sécurité, de même que laChine qui, à l'époque luttait contre uneinsurrection communiste de laquelleallait être issue, tout compte fait, laChine communiste actuelle.

Les Nations Unies représentaient lapierre angulaire de la vision deRoosevelt sur l'avenir du monde aprèsla IIe Guerre mondiale.

La charte de l'ONU

Avant de décider si ladite vision aporté ou non des fruits, il importe deconnaître les buts que l'Organisations'est fixée. Le préambule de la Charteexplique les objectifs et la philosophiede l'Organisation :« NOUS, PEUPLES DES NATIONSUNIES, RÉSOLUS à préserver lesgénérations futures du fléau de laguerre qui deux fois en l'espace d'unevie humaine a infligé à l'humanitéd'indicibles souffrances,

à proclamer à nouveau notre foi dansles droits fondamentaux de l'homme,dans la dignité et la valeur de la per-sonne humaine, dans l'égalité de droitsdes hommes et des femmes, ainsi quedes nations, grandes et petites,

à créer les conditions nécessaires aumaintien de la justice et du respect desobligations nées des traités et autressources du droit international,à favoriser le progrès social et instau-

rer de meilleures conditions de viedans une liberté plus grande,

ET À CES FINS à pratiquer la tolé-rance, à vivre en paix l'un avec l'autredans un esprit de bon voisinage

à unir nos forces pour maintenir lapaix et la sécurité internationales

à accepter des principes et instituerdes méthodes garantissant qu'il ne serapas fait usage de la force des armes,sauf dans l'intérêt commun,

à recourir aux institutions internatio-nales pour favoriser le progrès écono-mique et social de tous les peuples,

AVONS DÉCIDÉ D'ASSOCIER

NOS EFFORTS POUR RÉALISERCES DESSEINS

En conséquence, nos gouvernementsrespectifs, par l'intermédiaire de leursreprésentants, réunis en la ville de SanFrancisco, et munis de pleins pouvoirsreconnus en bonne et du forme, ontadopté la présente Charte des NationsUnies et établissent par les présentesune organisation internationale quiprendra le nom de Nations Unies. »

À l'ONU, toutes les nations accep-tent d'agir conformément à l'idée que« la candidature … est ouverte à toutesles nations pacifiques qui acceptentles obligations ».

L'Organisation agit conformémentaux principes suivants : Elle est fondéesur le principe de l'égalité souverainede toutes les nations membres : lesmembres [des Nations Unies] doiventremplir de bonne foi les obligationsassumées par la Charte. Ils doiventrégler leurs différends par des moyenspacifiques, sans mettre en danger lapaix, la sécurité internationales ainsique la justice. Ils doivent s'abstenir derecourir à la menace ou à l'emploi dela force contre tout autre État. L'ONUfait en sorte que les États nonmembres ne mettent pas en péril lapaix et la sécurité du monde. Elle n'in-tervient pas dans les affaires relevantde la compétence nationale des États.

Temple de paix ou tour de Babel ?

Deux mois avant la ratification desNations Unies, le 12 avril 1945, leurprincipal fondateur, FranklinRoosevelt, décédait d'une hémorragiecérébrale. Il n'allait jamais être témoindes succès et des échecs de l'ONU.

La Conférence de San Franciscodébuta deux semaines après que lesforces soviétiques aient encercléBerlin, et continua à se réunir alorsque l'Allemagne était démantelée. Unobservateur a fait remarquer que sesparticipants avaient « l'impressionquasi continuelle de ressentir le poidsde l'histoire ».

Les Nations Unies, à peine fondées,faillirent être démantelées lors de cetteconférence. Déjà, Staline ne voyait pasen quoi le fait de remplir ses obliga-

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tions envers la Charte allait faire avan-cer les desseins soviétiques. Sa missionétait celle de l'idéologie communistede domination globale par tous lesmoyens, y compris la violence. Il avaitdéjà commencé à envahir l'Europe del'Est. Et pour commencer, il n'avaitmême pas envoyé son ministre desAffaires Étrangères à la Conférence.

Même avec de si nobles idéaux rédi-gés dans sa Charte, l'ONU fut vitedépassée. Bien que l'Organisation per-mette à tous les pays membres de s'im-pliquer, il s'avéra bien vite que tous lespays participants ne partageaient pas derègles communes ou une culture spiri-tuelle d'humilité et de respect mutuelpouvant les aider à parvenir à une paixdurable.

Depuis Lénine, les Soviétiques pen-saient qu'un traité n'est valable que s'ilpermet de réaliser les ambitions com-munistes. L'ONU, à leurs yeux, étaitutile si elle accroissait les possibilitéssoviétiques. En tant que membre dupuissant Conseil de Sécurité, l'UnionSoviétique allait faire veto à tout effortbloquant l'expansion communiste.

Pendant que la Conférence se réunis-sait, les Etats-Unis travaillaient à lafabrication de bombes atomiquesqu'ils largueraient en août pour mettrefin à la guerre avec le Japon. ÀHiroshima et à Nagasaki, la commu-nauté internationale fut stupéfaite. Lapuissance indescriptible des armesatomiques serait difficile à maîtriser.En janvier 1946, l'Assemblée Générale

créa la Commission de l'ÉnergieAtomique. L'Amérique proposa defournir toute sa technologie nucléaire àladite Commission, pour qu'aucun Étatne développe de telles armes. L'ONU,soucieuse de maintenir la paix mondia-le, devait être la seule détentrice detelles armes. Elle proposa en outre debreveter la technologie à des fins paci-fiques pour les nations de par le monde.L'Union Soviétique rejeta immédiate-

ment l'offre. Presque aussitôt, lemonde se polarisa, obsédé dans sacompétition entre l'Est et l'Ouest, etavec la menace constante d'un conflitnucléaire. Il se lança dans une courseaux armements nucléaires sous la

menace d'une destruction massiveinimaginable entre les Etats-Unis etleurs Alliés, puis le bloc soviétique.

Quelques mois après leur création,les Nations Unies, comme le remarquaWinston Churchill, étaient à un tour-nant décisif. Allaient-elles prendre lesmesures requises pour créer un mondepaisiblement désarmé, comme le sug-gérait sa Charte ou devenir un forumpour la rébellion contre le gouverne-ment pacifique et moral du monde ? Il déclara : « Nous devons nous assu-

rer que les activités [de l'ONU] sontfructueuses, qu'elles correspondent àquelque chose de tangible, qu'elles nesont pas une farce ; qu'elles représen-tent une force agissante qui ne s'occu-pe pas que de trivialités, qu'elles sontun temple pour la paix dans lequel lesboucliers de nombreux pays pourrontun jour être accrochés, et non unearène de combat de coq dans une tourde Babel ».

Une chaire de propagande

Les échecs de l'ONU ont fait échoaux craintes de Churchill.L'organisation, à plusieurs reprises, aservi à sauvegarder la paix ou à l'ins-taurer, mais bien plus souvent, elle aété incapable d'empêcher des guerresou des génocides, aggravant mêmeparfois les problèmes.

La guerre de Corée, celle des SixJours, celles du Viêt-Nam, duCambodge, du Biafra, du Soudan, duRwanda, l'invasion soviétique del'Afghanistan, les guerres iraniennes,irakiennes ; le conflit en Bosnie, laguerre civile en Angola, enRépublique du Congo et d'autres, sontdes échecs à la vision de Roosevelt, etces échecs prouvent que les êtreshumains sont bien incapables de segouverner paisiblement.L'ONU est souvent devenue une chai-

re de propagande incitant à la rébellionet contraire aux intentions et auxactions pacifiques exigées de ses paysmembres. Le Premier ministre sovié-tique Nikita Khrouchtchev frappa lepodium de sa chaussure, devant lescaméras de télévision, en direct dans lemonde entier, proclamant à l'Occident :

« Nous vous enterrerons ! »Dans les années 70, plusieurs

membres de l'Assemblée Générale del'ONU ont loué la violence en tant quemoyen de parvenir à leurs fins poli-tiques. Condamné par les Etats-Uniscomme le pire terroriste du Moyen-Orient, le leader de l'OLP YasserArafat fut accueilli comme un chefd'État par l'Assemblée Générale.Les Nations Unies ont transgressé les

principes énoncés dans leur Chartelorsqu'elles ont loué l'assassinat sansdistinction, par l’OLP, de civils danssa résistance violente contre l'existen-ce d'Israël, nation créée elle-même parun acte de l'Organisation, en 1948.

En 1974, le dictateur ougandais IdiAmin Dada s'adressa à l'AssembléeGénérale, en tant que dirigeant del'Organisation [de 47 pays] de l'UnitéAfricaine. Sous un tonnerre d'applau-dissements, il traita les Etats-Unis depays impérialiste dominé par une oli-garchie sioniste.

D'après le règlement de l'AssembléeGénérale, tout dirigeant d'un Étatmembre de l'Organisation peut donnerun discours devant l'Assemblée, peuimporte son degré d'incompétence etson caractère repoussant. Amin s'attirapeu après le titre de « boucher del'Afrique » et fut expulsé d'Ougandaen 1978 après avoir massacré plus de300 000 innocents, la plupart femmeset enfants, et pour avoir pillé lesfinances du pays et détruit l'économiela plus prospère en Afrique de l'Est.

De nobles principes, quand ilsdonnent des résultats

Franklin Roosevelt croyait que tousles pays finiraient par coopérer, àl'ONU, éclairé par la prise de conscien-ce que c'est dans leur intérêt. Or,depuis 1945, les nations ont générale-ment utilisé l'Organisation à des finségoïstes. L'Amérique ne fait pasexception à la règle, même si elle agénéralement agi plus souvent que lesautres nations avec l'intention d'œuvrerdans l'esprit de la charte del'Organisation depuis la IIe Guerremondiale.

Ce qui manque à l'Amérique, c'est ce

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qui manque aussi aux autres nations,un esprit charitable, et bienveillant.

Ce dont le monde a besoin, c'est d'unesprit nouveau, de vivre dans l'espritet selon la lettre de l'œuvre artistiquede Norman Rockwell offerte auxNations Unies par l'Amérique, et quise trouve au 2e étage du bâtiment, àproximité du hall de l'AssembléeGénérale. C'est une mosaïque célé-brant la déclaration de Jésus « Faitesaux autres ce que vous voudriezqu'ils fassent pour vous ».

L'ONU fait beaucoup de bien.L'Organisation Mondiale Alimentairenourrit plusieurs millions d'affamés.Le haut commissaire des réfugiésmaintient un cordon ombilical indis-pensable à des millions de gens dépla-cés par des conflits ou des catas-trophes naturelles. L'OrganisationMondiale de la Santé lutte contre lapropagation d'épidémies globalescomme le SRAS, qui pourrait fairepérir des millions de gens si elles nesont pas enrayées.

Toutefois, en dépit des efforts huma-nitaires de l'Organisation, la violenceinhérente à la nature humaine en tantque moyen de résoudre les conflitsramènera l'homme au même creusetde guerres duquel les Nations Uniesont surgi il y a quelque 60 ans.

Rien ne se dresse entre l'humanité etla IIIe Guerre mondiale avec tout ceque cela entraînera. Si les NationsUnies ne parviennent pas à empêcherle prochain conflit généralisé, celasignifie-t-il que la civilisation humai-ne telle que nous la connaissons dis-paraîtra ?

C'est précisément ce dont il est ques-tion. Toutefois, l'humanité ne finirapas de cette manière. Pas plus que nedisparaîtra toute société ordonnée.L'humanité va s'acheminer vers unenouvelle période au cours de laquelleune nouvelle civilisation, spectaculai-re, va apparaître. Ce monde de demainpermettra aux réalisations les plusnobles auxquelles aspire l'ONU de seréaliser. La seule différence fonda-mentale est qu'il sera dirigé et contrô-lé par Dieu, et non par les nations dece monde.

Les Nations Unies de demain

Les nations de ce monde n'ont jamaisvraiment été unies. L'heure vient oùelles le seront. Les Nations Unies dedemain résulteront du Royaume deDieu sur terre, et non des efforts géo-politiques de nos pays actuels.

A l'avenir, à un moment donné,L'ONU échouera. Néanmoins, sesnobles idéaux subsisteront. Si ellesubsiste encore à présent, c'est parceque tous les pays comprennent que sesobjectifs demeurent les plus louablespour le monde, et ces objectifs subsis-teront tant que le monde espérera enl'avenir. Mais le message central com-muniqué par Jésus dans la Bible estl'instauration du Royaume de Dieu(Marc 1 : 14-15).

Ce Royaume apparaîtra soudain aubeau milieu d'une crise mondiale ter-rible, quand l'homme ne pourra pluscontrôler sa nature violente. C'estalors qu'un nouveau gouvernementdivin, unira surnaturellement tous lespays, grâce à une nouvelle manière devivre et à un nouveau dirigeant.

Dieu est amour (I Jean 4 : 8, 16). Luiseul a les qualifications requises pourgouverner toutes les nations.

En fait, Jésus-Christ est directementou indirectement l'Auteur de tous lesnobles idéaux des Nations Unies. Undésarmement universel, de paisiblesnégociations, les riches s'occupant despauvres, le développement de touttalent créatif chez l'homme, la guéri-son des malades, la libération des vic-times de souffrances gratuites et leretour de la justice … tous ces prin-cipes dérivent de Ses enseignementsdans la Bible.

Le pardon et la réconciliation, lebesoin d'intégrité et de franchise totaledes dirigeants, la juste rétribution desauteurs de crimes contre l'humanité,tout cela est promis et annoncé parJésus-Christ.

Woodrow Wilson, président améri-cain pendant la Ière Guerre mondiale,tenait ces idéaux de son père, un pas-teur presbytérien. Ces idéaux devin-rent partie intégrante de l'idéologie dela vision qu'eut Wilson d'une « Ligue

des Nations » à la fin de la Guerre, etils influencèrent beaucoup Rooseveltqui eut l'idée de créer les NationsUnies. Ces principes bibliques étaientfamiliers à Roosevelt, qui était unépiscopalien convaincu.

Ces architectes de l'ONU étaient trèsconscients des enseignements duChrist en ces domaines. Tous deuxétaient des chrétiens pratiquants. Deleur temps, les gens connaissaientbien leur Bible.Aucun autre dirigeant dans l'histoire,

pieux ou non, n'a jamais établi, enprincipes et en actes, le fondementmoral parfait comme l'a fait notreSeigneur. Personne, de nos jours, nepeut, s'il lit le Nouveau Testamentdouter des qualifications du Christpour gouverner le monde à venir.

Rares sont ceux qui, à notre époque,croient que le Christ va revenir et fairede Ses principes une réalité globale.La bonne nouvelle, c'est qu'Il va lefaire !

« Lorsque le Fils de l'homme vien-dra dans sa gloire, avec tous lesanges, il s'assiéra sur le trône de sagloire. Toutes les nations serontassemblées devant lui. Il séparera lesuns d'avec les autres, comme le bergersépare les brebis d'avec les boucs »(Matth. 25 : 31-33).

Le Christ va revenir pour régner etpour administrer la justice sur toutesles nations et tous les dirigeants desNations Unies. Son critère sera l'ex-cellence, la loi de Dieu, exposée dèsle commencement, dans le jardin d'É-den, codifiée sous Moïse pour lanation d'Israël et révélée à l'humanitéentière dans les pages de la Bible.

L'avenir de l'homme est toujoursmerveilleusement positif car, un jour,toutes les nations seront transforméespar une conversion à la nature deChrist, quand le caractère de l'hommeadoptera la nature de Dieu. Ce chan-gement dans la nature humaine fourni-ra ce qui est nécessaire pour une« sécurité collective » dans un mondepaisible de nations véritablementunies.

Telle est la promesse divine. C'estinévitable. BN

BONNES NOUVELLES - Nations [dés]Unies : La paix ne viendra pas des hommes !

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Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire,

et ceux de Dieu !Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire,

et ceux de Dieu !

Imaginez un millénaire depaix, où régnerait la justice,où tous pourraient s'instruire

sur l'essentiel, un millénaire d'in-nombrables guérisons miracu-leuses ; d'aliments délicieux etabondants ; dans une écologie d'unepureté totale et, chaque année, une crois-sance économique exponentielle sans lamoindre menace d'un quelconque conflitarmé !

Pratiquement personne n'ose s'imaginerl'avenir en ces termes. Personne n'y croitplus.

Les objectifs que s'est fixée l'ONU aucrépuscule du nouveau millénaire parta-gent plusieurs similitudes avec les pro-phéties de Jésus-Christ. Les uns, commeles autres, représentent une vision d'unavenir meilleur pour l'humanité ; ils visentles objectifs les plus pressants de cette der-nière ; ils s'appuient sur l'idée duMillenium. Notre pauvre monde, engloutidans son inextricable scepticisme et paréd'un arrogant cynisme, n'y croit pas.

Ce qui distingue ces deux utopies,c'est que la vision de Jésus-Christd'un « Millenium » de progrès fabu-leux transcende, et de loin, ces objec-tifs. Elle promet de traiter les causeset les solutions des problèmes mon-diaux de manière plus réaliste. Etelle semble d'autant plus impos-sible que Dieu va en être l'Auteur.En fait, c'est précisément parcequ'elle implique Dieu que toutn'est pas perdu.

Lorsque je me suis rendu au NationsUnies en juin 2005, je me suis entretenuavec la charismatique ghanéenne MarianAggrey, du bureau d'informationspubliques de l'ONU. Elle m'a parlé en détaildes objectifs de l'Organisation pour le pré-sent millénaire. Notre entrevue s'est dérou-lée dans l'impressionnant hall du Conseil

de Sécurité.Nous habitons, ma femme et moi et nos

quatre enfants, dans un pavillon modeste debanlieue. Je ne voudrais pas que mes jeunesvivent comme les deux milliards d'individusles plus démunis sur notre planète, même siles objectifs des Nations Unies dont m'aparlé Mademoiselle Aggrey, et qui lesconcernent, sont atteints. La plupart de noslecteurs partageront sans doute cet avis.Mademoiselle Aggrey m'a présenté au per-

sonnel de Jeffrey Sacks (l'expert mondialsur les besoins des pays sous développés)

que j'étais venu interviewer sur leschances de mettre fin à la pauvreté

dans le monde. Monsieur Sacksallait m'expliquer le besoin, pourl'ONU, d'avoir les objectifsqu'elle s'est fixée pour le pré-sent millénaire. Plus de 1,5 mil-liard d'êtres humains disposentde moins de 1€ par jour pour

vivre.Les dirigeants du monde ont pro-

mis de faire tout leur possible pourréduire de moitié le nombre de per-

sonnes gagnant moins de 1€ par jour ;pour alimenter en eau potable lespopulations pauvres du monde, pourréduire de moitié le nombre de per-sonnes souffrant le plus de malnutri-tion. Ils espèrent en outre extirper 1million de personnes de leurs taudisd'ici à 2020.

Ces objectifs n'ont rien de mépri-sables ; ils sont louables. Néanmoins,ils ne sauraient suffire. Aussi ambi-tieux qu'ils soient, ils ne donneront

pas d'espérance aux millions d'êtreshumains qui seront abandonnés à leursort et mourront.

Ce qui est positif, c'est que les objectifsdes Nations Unies pour le millénaire ontcommencé à globaliser un certain nombrede possibilités précises en matière de pro-

En l'an 2000, les Nations Unies se sont fixées plusieurs objectifs pour un nouveau millénaire ; ceux d'éliminer lafaim et la pauvreté, de redoubler leur lutte contre la maladie, la mortalité et la malnutrition infantiles et, d'ici à 2015,l'intensification de l'alphabétisation, l'amélioration du niveau de vie de millions d'individus, de leurs logements, etde meilleures conditions d'hygiène. Les 191 pays membres se sont fixés ces objectifs. Projets louables, certes, maisfont-ils le poids, à côté des promesses de Dieu dans la Bible, pour un monde qui se dessine à l'horizon ?

par Howard Davis

Cette sculpture connue se dresse dansle parc longeant le fleuve Hudson, ducôté Est du bâtiment du siège central del'ONU à New York. À la base de cette sculp-ture, on peut lire le passage d'Ésaïe 2 : 4 : «De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, etde leurs lances des serpes : Une nation netirera plus l'épée contre une autre, et l'onn'apprendra plus la guerre ».

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10 Bonnes Nouvelles

grès humains. On a enfin fini par discutersérieusement de la nécessité de mettre fin àla pauvreté. Un grand nombre de dirigeantsgouvernementaux ont des objectifs louablesafin d'aider tous les êtres humains à acheverleur plein potentiel, à ne plus vivre dans unepauvreté irrémédiable, à ne plus avoir faim,à ne plus être malades et exploités.

Mais il faut bien reconnaître qu'ils ontaffaire à l'espèce humaine pleine de défauts,et à une civilisation foncièrement aveugléepar son égoïsme. Ces problèmes sous-jacents, l'ONU n'a pas le pouvoir de s'endébarrasser. Voila pourquoi une interven-tion divine est nécessaire pour palier cesfaiblesses de base. Le monde ne déposerapas les armes, ne renoncera pas au billionannuel d'euros des armées et de l'armement,pour s'attaquer à l'élimination de la pauvre-té la plus abjecte.C'est surtout pour les centaines de millions

d'êtres humains sans visages et sans noms,qui ne seront pas inclus dans les objectifs

des Nations Unies que le miracle d'uneautre réalité va se produire.

Notre monde incrédule

L'idée d'un millénaire de progrès humainsuniversels est exposée dans une prophétiede l'Apocalypse (voir Apoc. 20 : 4, 6).Imaginez un monde dans lequel tous lespays africains seraient aussi prospères quel'Europe Occidentale, et où tous les paysasiatiques et sud-américains seraient plusprospères que n'importe quel pays au XXesiècle. Dans l'esprit de la plupart des gens,

c'est là, pure fantaisie.Or, ce n'est pas parce que l'humanité ne

croit pas en un paradis céleste devenu réali-té que cela n'aura pas lieu. Les hommes, denos jours, ne voient guère plus loin que leterrorisme, la pauvreté, l'ignorance, l'arro-gance aveugle des richesses et les politiquescyniques et ils sont bien incapables d'imagi-ner qu'une promesse divine, éliminant toutobstacles au progrès, puisse être tenue.

Les prophètes de la Bible, depuis Moïse,jusqu'à Jésus et Ses apôtres, ont parlé del'inaptitude des êtres humains en général, àimaginer le Royaume de Dieu, tant ils sontabsorbés par ce qu'ils font et tant est pro-fond leur endurcissement.

Quant aux grandes religions de ce monde,elles n'ont aucune idée du monde à venir dejustice et de progrès décrit dans nos Bibles,et elles n'en parlent pas davantage. On croitgénéralement que c'est au ciel que se trouvele paradis. On ne croit pas ce que Jésus adéclaré à propos de l'instauration prochaine,ici-bas, du Royaume de Dieu.

La prophétie millénaire du Christ àL'ONU

Comme c'est étrange ! Le bâtiment desNations Unies lui-même reconnaît l'existen-ce de ces prophéties idéalistes. Dans lelarge escalier menant à la rue appeléeUnited Nations Way, en face du siège cen-

tral de l'ONU, les visiteurs frôlent lesfameuses prophéties d'Ésaïe sur leMillenium de Dieu. Elles expriment la réa-lité souhaitée soutenant la vision de laCharte des Nations Unies approuvée partous les pays du monde. Cette inscription, àl'ONU, fait allusion à l'administration futu-re de Jésus-Christ :« De leurs glaives ils forgeront des hoyaux,

et de leurs lances des serpes : Une nation netirera plus l'épée contre une autre, et l'onn'apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 : 4).

Ce passage de l'Écriture apparaît égale-ment sous la fameuse statue, représentantun homme faisant d'une épée un soc decharrue, célébrant le désarmement de toutesles nations, et se trouvant dans le parc, àl'Est du bâtiment, le long de l'Hudson. Dansle monde de demain, les billions dépensésactuellement en armements par nos paysseront recyclés pour le développement, etnon à des fins militaires.

Le merveilleux monde à venir

Jésus a proclamé un règne de l'existencedivine, une autre dimension de réalitéaccessible pour l'homme, à l'avenir, grâce àla foi et à sa conversion. Cette réalité, cetteautre dimension, notre Seigneur l'appelait leRoyaume de Dieu. Il expliquait que lescroyants fidèles, tout comme Lui, pourrontaussi en faire partie. Quand Dieu appelle une personne, Il ouvre

son esprit pour qu'elle comprenne la réalitéde Son Royaume, et lui offre une aide sur-naturelle, même si cette personne est l'êtrele plus désespérément pauvre, abandonnédans l'une des régions les plus destituées duglobe. Appelée, elle reçoit la foi, l'espéran-ce, et le désir d'accomplir dans sa vie sapleine potentialité divine. Sa foi en ceRoyaume, et son obéissance envers l'Éter-nel, permettent à des liens de s'établir avecson Créateur. Notre Seigneur a déclaré quesi l'on comprend ce dont il est question, onconsidère cet appel comme une perle degrand prix, car en cet appel précieux setrouve la promesse de la vie éternelle. C'estl'ultime dessein de la réalité inévitable danslaquelle toutes les vies humaines ont la pos-sibilité d'appartenir un jour.

Les chrétiens, les musulmans et les Juifs,soit plus de la moitié de la population mon-diale, ont besoin de comprendre que toushériteront la promesse d'un avenir fabuleuxici-bas. Les nations du monde entier doi-vent comprendre qu'Abraham, le père descroyants, qui vécut il y a 4000 ans, croyaiten cette vision d'un monde paisible basé surune civilisation du futur « dont Dieu est l'ar-chitecte et le constructeur » (Héb. 11 : 10).Quand on comprend ces vérités, les pro-

BONNES NOUVELLES - Les objectifs de l'ONU pour ce millénaire, et ceux de Dieu !

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blèmes de ce monde prennent soudain uneautre dimension.

Une nouvelle capitale mondiale

Dans le monde à venir, le centre du pou-voir mondial ne se trouvera jamais plus àNew York, Washington, Paris, Rome,Québec ou ailleurs. Dieu, par Jésus-Christ,établira de manière surnaturelle, Sa capitalemondiale gouvernementale à Jérusalem(Ésaïe 2 : 2-3).

La nouvelle capitale du monde sera l'épi-centre de développements sous lesquelstoutes les nations s'uniront en une familleuniverselle spirituelle, sous une adminis-tration bienveillante et basée sur la charité,riche en possibilités. La terre sera transfor-mée en un paradis par les réalisationsbrillantes des êtres humains libérés du car-can du mal et guidés par leur Rédempteur,Jésus-Christ.

Ce nouveau gouvernement mondial insti-tuera un processus de réconciliation entretous les peuples. Les injustices socialesseront pardonnées et oubliées, le monde serepentant de son passé. Des millénaires dehaine et de préjugés s'estomperont et dispa-raîtront ; pour ceux qui se soumettront deleur plein gré à ce nouveau gouvernement,toutes les injustices d'autrefois, toutes lesamendes encourues par le mal s'évanoui-ront.

Les pratiques injustes, oppressives, neseront plus tolérées. Toutes les pratiquesculturelles ou religieuses s'opposant àl'amitié et à la fraternisation paisible detous les pays seront éliminées. La foi en leDieu d'Abraham deviendra universelle.Tous apprendront à connaître l'Éternel. Les

êtres humains ne s'opposeront plus à la «

règle d'or » du Christ reproduite en lettresd'or sur une œuvre d'art offerte par les Etats-Unis et accrochée à l'entrée du hall del'Assemblée Générale des Nations Unies : «Ce que vous voulez que les hommes fassentpour vous, faites-le de même pour eux »(Luc 6 : 31).Dans le monde à venir, une compréhension

spirituelle commune, une nouvelle percep-tion du cœur et de l'esprit, unira, à la base,tous les pays. L'homme aura la possibilitéde revêtir la nature de Son Créateur.

Un jardin d'Éden universel

D'une prophétie fabuleuse (de ceMillenium) à l'autre, la transformation spec-taculaire de la terre est décrite en des termesqui déroutent les théologiens.Nombreux sont ceux qui ont vu en ces pro-

pos de simples métaphores et non une futu-re réalité. Or, à présent, avec tous les pro-

grès scientifiques des dernières décennies,une bonne partie, sinon la totalité desaspects matériels de ces prophéties, devien-nent plus facilement concevables, dudomaine du possible, à condition bien sûrqu'ils soient des outils aux mains d'un systè-me mondial parfait. Or, sachez-le ; ce systè-me parfait est pour bientôt.Le monde de demain est comparé au Jardin

d'Éden (Ésaïe 51 : 3 ; Ézéchiel 36 : 35). Nosécosystèmes actuels vont être modifiés. «Le désert […] fleurira comme un narcisse »(Ésaïe 35 : 1).

La pauvreté et la famine vont être élimi-nées. La nature des animaux elle-même vaêtre génétiquement transformée : « Le louphabitera avec l'agneau, et la panthère se cou-chera avec le chevreau ; le veau, le lionceau,et le bétail qu'on engraisse, seront

ensemble, et un petit enfant les conduira[…] Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de lavipère […] Il ne se fera ni tort ni dommagesur toute ma montagne sainte… »(Ésaïe 11 : 6-9).

« Alors s'ouvriront les yeux des aveugles,s'ouvriront les oreilles des sourds »(Ésaïe 35 : 5). De bons enseignements etd'innombrables guérisons miraculeuses éli-mineront les maladies. Une nourriture saineet abondante sera produite (Amos 9 : 13).La fabrication d'aliments néfastes sera éli-minée, et la destruction de l'environnementpar des poisons chimiques appartiendra aupassé.

L'éducation sera universelle et les secretsde l'Éternel, intrinsèques à toute matièrephysique et à toute vie biologique, serontrévélés.

La nature spirituelle du TOUT-PUIS-SANT Lui-même sera universellement

enseignée et acceptée : « Car laterre sera remplie de la connais-sance de l'Éternel, comme le fondde la mer par les eaux qui le cou-vrent » (Ésaïe 11 : 9).

Jésus-Christ réconciliera les plusviolents ennemis du monde en lesconvertissant. Les adeptes de toutesles religions, anciens chrétiens,Juifs, musulmans, hindous, boud-dhistes, etc. formeront une nouvellefraternité universelle. Tous les autrespays seront unis pareillement. Lesplus haïs des anciens ennemis auMoyen-Orient établiront entre euxdes liens étroits, étant réunis par unereligion et une culture communes,partageant des transports et des sys-tèmes économiques communs, orga-nisés depuis Jérusalem (Ésaïe 19 :21-25).Quel avenir stupéfiant ! Dites-vous

bien que ces prophéties sont réelles.Elles ont été faites il y a plus de 2000 ans,(bien avant la fondation des Nations Unies)et l'objectif de ces dernières est notre futurmillénaire.

Laquelle est la vision la plus magistrale ?La meilleure espérance ? Lesquels de cesobjectifs préféreriez-vous voir se matériali-ser ?

Il est temps que nous comprenions nosresponsabilités en tant qu'êtres humains,le devoir que nous avons de nous entrai-der, de commencer à œuvrer à ces objec-tifs et de les pratiquer dès à présent. Etpour nous orienter, nous devons accepteret croire que notre avenir commun estmerveilleux au-delà de nos rêves les plusbeaux. Prions ardemment, comme Jésusnous a dit de le faire. « Que ton règnevienne ! » BN

Le monde de demain est comparé au Jardin d'Éden. Les éco-systèmes seront modifiés. « Le désert […] fleurira comme unnarcisse » (Ésaïe 35 : 1). La nature des animaux elle-mêmesera génétiquement modifiée.

Le monde de demain est comparé au Jardin d'Éden. Les éco-systèmes seront modifiés. « Le désert […] fleurira comme unnarcisse » (Ésaïe 35 : 1). La nature des animaux elle-mêmesera génétiquement modifiée.

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Expliquer Dieu à nos enfants et les diriger pour qu'ils se lient à Lui peut être intimidant. Néanmoins, nous avonsnous les parents, la responsabilité de révéler le TOUT-PUISSANT à nos jeunes et de leur enseigner Sa Parole.

par Jim Servidio

Notre foi est à transmettreà nos enfants

Transmettre nos convictions à nosenfants peut paraître intimidant.Pourtant, les parents, en ce domai-

ne peuvent être plus efficaces que n'im-porte qui d'autre. L'enfant a, avec sesparents, des liens spéciaux établis parDieu. Du fait de ces liens, le père et lamère sont en mesure d'enseigner leursenfants, et de les influencer profondé-ment, comme nul autre ne le peut.Conscient de cette situation unique, notreCréateur a confié aux parents la tâche deformer spirituellement leurs jeunes.Nous avons tous, en tant que parents, la

responsabilité d'inculquer à notre progé-niture la connaissance de l'Éternel, deleur fournir régulièrement les véritésbibliques, et ne pas nous contenter de lesemmener à l'église chaque semaine,

confiant à quelqu'un d'autre leur forma-tion religieuse.

Notez ce que l'apôtre Paul écrivit àTimothée : « Je me souviens continuel-lement de toi […] gardant le souvenir dela foi sincère qui est en toi, qui habitad'abord dans ton aïeule Loïs et dans tamère Eunice, et qui, j'en suis persuadé,habite aussi en toi » (II Tim. 1 : 5 ; c'estnous qui soulignons). La grand-mère deTimothée avait cette foi, qu'elle avaittransmise à sa fille qui, à son tour l'avaittransmise à Timothée. Dans cetexemple, la foi divine est transmise àtrois générations.

Quels sont les parents chrétiens qui nesouhaitent pas voir leurs enfants vivreles vérités de la Bible (Parole écrite duDieu vivant) ? Or, ceux-ci craignent par-fois de pousser peut-être leurs jeunes àun certain conformisme religieux, et ilarrive qu'ils évitent ces interactions spi-rituelles pourtant fort nécessaires.

D'autres « prêchent » un peu trop, oupassent pour plus spirituels qu'ils ne lesont en réalité. Ces deux lignes deconduite risquent d'empêcher l'enfant de

se tourner vers Dieu.On croit parfois qu'en mettant ses

jeunes en contact avec d'autres jeunesd'un même milieu, une sorte d'« osmo-

se » se produira, et que la vérité s'infil-trera automatiquement en eux.Certains parents estiment ne pas possé-

der la créativité ou l'expérience néces-saires pour diriger des études bibliquesfamiliales intéressantes. Ils ne se sententpas à la hauteur de la tâche, ne sachantcomment guider leurs enfants. Nousavons peut-être l'impression que l'ins-truction religieuse de nos jeunes devraitêtre confiée aux « experts » comme lespasteurs ou ceux qui sont visiblementdoués avec les enfants et les jeunesadultes.Certes, l'humilité est un trait admirable,

d'autres peuvent aider nos enfants àconnaître Dieu, mais il s'avère que l'É-ternel nous a confié à nous, les parents,la responsabilité majeure de transmettreà ceux-ci Sa vérité et Son mode de vie.Comment donc nous acquitter au mieuxde cette tâche ?

Cet article fournit de précieux conseilsbibliques aux parents sur la manière,pour eux, d'inculquer à leurs enfants laconnaissance, les valeurs et le bon com-portement bibliques.

Le caractère urgent de cetteresponsabilité

Il est clair que notre société est en plei-

Notre foi est à transmettreà nos enfants

Quels sont les parents chrétiens qui ne souhaitent pasvoir leurs enfants vivre les vérités de la Bible, Paroleécrite du Dieu vivant ? Le problème, c'est qu'ils nesavent pas toujours comment les leur inculquer.

Quels sont les parents chrétiens qui ne souhaitent pasvoir leurs enfants vivre les vérités de la Bible, Paroleécrite du Dieu vivant ? Le problème, c'est qu'ils nesavent pas toujours comment les leur inculquer.

Le terme « appel » est utilisé dans la Biblepour décrire le processus grâce auquel Dieu

amène une personne à avoir une relation avecLui (Actes 2 : 37-39 ; I Cor. 1 : 2 ; II Pi. 1 : 10).

Contrairement à ce que nous croyons géné-ralement, Dieu n'appelle pas tout le monde ànotre époque (Jean 6 : 44) ; Il développe unpetit groupe d'individus qu'Il appelle les« prémices » (Jacques. 1 : 18) les formantpour qu'ils participent au règne de mille ansdu Christ sur la terre (voir notre brochure gra-tuite intitulée Quelle est votre destinée ?)

Si vous lisez cette revue et que vous com-prenez les enseignements bibliques qu'ellecontient, il y a de fortes chances pour queDieu vous appelle à présent, vous et vosenfants. Que représente cet appel ? Dieu sou-haite Se lier avec vous ; Il veut que vous sui-viez Ses lois et Sa voie, que vous vous repen-tiez de vos péchés, receviez le don de Son

Saint-Esprit, et en fin de compte, que voussoyez transformé en un être spirituel éternelpour vivre éternellement comme membre deSa famille divine.

Quel appel merveilleux que le vôtre et celuide vos enfants !

Un parent qui est appelé par Dieu et quicomprend la vérité divine n'a, en fait, qu'unseul choix. Il doit suivre l'exemple d'Abraham,qui enseigna la vérité divine à ses enfants,s’attendant à ce qu'ils comprennent la voiedivine et qu'ils décident d'en faire la leur.

Le point de vue biblique est de toujoursencourager les gens à répondre à l'appeldivin. Dieu nous a révélé, par le prophèteMalachie, que l'un des objectifs du mariagehumain est de chercher la postérité que l'É-ternel nous a promise (Mal. 2 : 15). C'est ceque Dieu souhaite pour nos enfants, leur héri-tage et leur identité spéciale.

Vos enfants sont-ils appelés ?

12 Bonnes Nouvelles

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janvier - février 2007 13

De nombreux passages bibliques indiquent que Dieu attache beau-coup d'importance à la responsabilité des parents d'enseigner Sa

Vérité, régulièrement et de plein gré, à leurs enfants. Comme dans biend'autres domaines dans nos vies, plusieurs obstacles semblent se dres-ser sur notre route quand nous avons l'intention d'accomplir ce devoir.De quels obstacles s'agit-il, et comment les contourner ?L'un de ces obstacles, c'est qu'il n'y a tout simplement « pas assez de

temps » pour nous en occuper. Effectivement,nous n'avons généralement pas le temps defaire dans la journée tout ce qui est prévu.Parents et enfants ont souvent à courir danstoutes les directions pour le travail ou l'école,faire leurs devoirs, se rendre et participer àleurs activités, à leurs loisirs, pour s'acquitterdes obligations familiales et autres rubriquesde notre emploi du temps. Néanmoins, sienseigner régulièrement à nos enfants laParole divine est une priorité, nous devons

trouver le temps de nous en acquitter. Rien ne compte autant.La déclaration de Paul dans Éphésiens 5 : 15-16 s'applique assuré-

ment : « Prenez donc garde afin de vous conduire avec circonspection,non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps,car les jours sont mauvais ». Nous devons faire un usage judicieux denotre temps. Les priorités spirituelles ne doivent pas être négligées.Beaucoup de familles trouvent préférable d'avoir ensemble une étude

biblique familiale en début de journée, avant que les activités et lesdistractions ne réclament toute leur attention. D'autres s'arrangentpour avoir une étude biblique ensemble avec les enfants le soir.Quoiqu'il en soit, les familles doivent choisir le moment le plus propi-ce de la journée pour cette activité. Ce qui compte, c'est qu'elles pas-sent assez de temps pour l'instruction spirituelle.

Autre obstacle évoqué : « De toute manière, mes enfants ne com-prennent pas la Bible ! » Supposer que les enfants ne peuvent pascomprendre la Bible, est une grossière erreur. Dieu ordonna à tous lesparents de Sa nation d'Israël de Le faire connaître à leurs enfants et deleur enseigner Ses lois. Dieu sait que les enfants peuvent comprendre !L'Éternel qualifia Sa nation d'« assemblée » et Il appelle Son Église «l'Israël de Dieu » (Gal. 6 : 16). Il existe des parallèles frappants entreceux que Dieu fit sortir d'Égypte et « l'Israël de Dieu » actuel.

Nous ne devons pas oublier la signification énorme de la destinée spi-rituelle de nos enfants. Ils reçoivent la même invitation que leursparents à rechercher la vérité divine et à recevoir le Saint-Esprit. (Actes2 : 38-39). Certes, ils peuvent choisir de ne pas aussitôt donner suite àun appel spirituel. Si certains de nos enfants décident de ne pas adop-ter la vérité divine, cela ne provient pas nécessairement de ce que nousavons négligé de la leur enseigner pendant qu'ils grandissaient.

L'apôtre Paul expliqua aux membres de l'É-glise de Corinthe que « le mari non croyantest sanctifié par la femme, et la femme noncroyante est sanctifiée par le mari ; autre-ment vos enfants seraient impurs [ordinaires,comme les autres enfants dans le monde],tandis que maintenant ils sont saints »(I Cor. 7 : 14). Nos enfants peuvent apprendrela vérité divine.

Autre obstacle : Certains parents peuventavoir l'impression que leurs enfants risquentde trouver cet enseignement ennuyeux.Soyons francs : il n'est pas rare que nosjeunes trouvent ennuyeuse n'importe quelle

activité autre que les jeux, les loisirs ou le temps passé avec lescopains. Les cours de maths, d'histoire ou de science peuvent, pourcertain, paraître ennuyeux ; allons-nous les dispenser, pour cela, de serendre à leurs cours ?

Les parents et les professeurs savent que nos enfants ont besoind'étudier ces sujets ; aussi nous attendons-nous à ce qu'ils écoutent cequi leur est présenté, et à ce qu'ils l'apprennent. L'étude de la Biblen'est peut-être pas toujours fascinante, mais il y a toujours moyen dela rendre plus intéressante et plus facile à retenir.Autre obstacle : « Je ne sais pas enseigner ! » Que vous le vouliez ou

non, tout parent est un maître [ou une maîtresse]. Tous les jours, nousenseignons à nos enfants certaines leçons par les choix qu'ils nousvoient faire. Par exemple :

- Ils remarquent les valeurs que nous chérissons.- Ils voient si nous sommes sincères dans notre respect des lois

divines.- Ils remarquent l'importance que la Parole divine revêt pour nous.- Ils savent si, oui ou non, nous prions.- Ils voient bien si nous nous soucions d'eux et de leur avenir.Assurons-nous de leur enseigner convenablement les précieuses véri-

tés que Dieu veut nous voir leur inculquer.

Maintenant plus d'obstacles à l'instruction

ne chute morale. Les sociologues fontsouvent allusion à notre époque entermes d'« après christianisme », lesvaleurs judéo-chrétiennes ayant été reje-tées par la société.George Barna, le fondateur de l'agence

de sondages portant son nom, effectuesouvent des enquêtes dans le domainereligieux, et il a effectué deux sondagesnationaux en 2002. Ces derniers ontrévélé que moins d'un chrétien charis-matique sur trois croit encore en l'exis-tence de vérité absolue.Ces enquêtes ont en outre révélé que de

moins en moins de personnes se tour-nent vers la religion pour prendre des

décisions morales ou spirituelles. Denos jours, on considère que la vérité est« relative ». L'immense majorité desêtres humains doute fort qu'il existe unevérité morale absolue. Or, la Bibledéclare que Dieu ne change point(Mal. 3 : 6 ; Héb. 13 : 8) et que « la reli-gion pure et sans tache […] consiste[…] à se préserver des souillures dumonde » (Jacques 1 : 27).

Pour que nous nous préservions detoute souillure, il importe que nous nousconformions à des critères permettantde distinguer entre le bien et le mal.Contrairement à ce qui se passait autre-fois, la jeunesse francophone actuelle

n'a pas de rappel quotidien, par la socié-té, de certains principes moraux. C'est lecontraire qui se produit. Les valeursmorales sont constamment vilipendées.

Plusieurs passages clefs du NouveauTestament indiquent que les choses vontempirer et non s'améliorer. Comme lerévèlent Matthieu 24 : 24 etII Thessaloniciens 2 : 3-4, 9-11, les fauxenseignements religieux vont se multi-plier.Il ne fait aucun doute qu'une époque de

dures épreuves approche. Nos enfantsaurons besoin de discerner ce qui sepasse dans notre monde afin d'être prêtsà affronter ses dangers. Il importe à tout

Toutes les familles sont très occupées. Peu importe ! Suffisammentde temps doit être consacré à l'instruction spirituelle.Toutes les familles sont très occupées. Peu importe ! Suffisammentde temps doit être consacré à l'instruction spirituelle.

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14 Bonnes Nouvelles

prix que nous les aidions.

Dieu veut que nos enfants appren-nent

L'apôtre Paul dit à Timothée : « Dès tonenfance, tu connais les saintes lettres »(II Tim. 3 : 15). Comment les avait-ilapprises ? Sa mère les lui avait ensei-gnées dès son enfance. Et il est évidentqu'il fut réceptif à cet enseignement.Nos enfants eux aussi sont responsables.Les parents doivent enseigner, guider etmontrer le bon exemple, mais lesenfants doivent être réceptifs ; c'est làleur responsabilité. On devraitleur apprendre les principes dela sagesse. « Écoute, mon fils,l'instruction de ton père, et nerejette pas l'enseignement de tamère » (Prov. 1 : 8). Les jeunesgens sont aussi responsables, ilsdoivent s'acquitter de leursdevoirs. Il faut qu'ils ouvrentleurs yeux et leurs oreilles etqu'ils soient disposés àapprendre la vérité que leurinculquent leurs parents.

Mais attention ! Quand lesenfants résistent, les parentsdoivent faire preuve de sagesseet être patients. Chaque situa-tion familiale diffère quelquepeu. Quoiqu'il en soit, nosenfants ont besoin d'apprendrela vérité de Dieu, et cet ensei-gnement doit venir de vous. Ilsne l'absorberont pas par osmoseou en respirant l'air de votrefoyer. Ils ne seront pas automa-tiquement convaincus du bienfondé de la vérité divine.

De nombreux passages bibliques indi-quent qu'il a toujours été dans les inten-tions divines que les parents fournissentà leurs enfants les enseignements spiri-tuels de base. Les pasteurs et les moni-teurs de camps de vacances peuvent biensûr les aider, mais la responsabilité pri-mordiale de l'éducation spirituelle desenfants repose sur les parents.

Une optique équilibrée en matièred'instruction

Les parents sont uniques en ce sensqu'ils sont plus proches de leurs enfantsque n'importe qui d'autre. Quand nousparlons du fond du cœur et avec amourde ce que nous ressentons au plus pro-fond de nous-mêmes, et avec l'Esprit deDieu, il y a de fortes chances que nousles touchons. L'amour nous pousse àfaire bien des choses. Quand nous pre-nons le temps d'instruire nos enfants,nous leur apprenons déjà quelque chosesur les priorités de notre famille et sur

l'importance que nous attachons person-nellement à la Parole divine.

Si nous faisons l'effort de leur enseignerla Bible, peu importe que nous nous sen-tions ou non à la hauteur, ils se rendrontcompte que c'est important pour nous etque cela devrait aussi l'être pour eux.Veuillez noter l'instruction divine : « Tu

aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout toncœur, de toute ton âme, et de toute taforce. Et ces commandements, que je tedonne aujourd'hui, seront dans ton cœur.Tu les inculqueras à tes enfants, et tu enparleras quand tu seras dans ta maison,quand tu iras en voyage, quand tu te cou-

cheras et quand tu te lèveras » (Deut. 6 :5-7). Cette instruction sous-entend plu-sieurs types d'enseignements pourdiverses situations.

Il est donc clair, d'après la Bible, que lesparents ont la responsabilité de faireconnaître Dieu à leurs enfants, de leurscommuniquer Ses instructions, Son planpour la création humaine et le moyen, poureux, d'avoir une relation personnelle avecLui par Jésus-Christ. Les parents devraientse rendre compte que c'est là leur respon-sabilité. Et il est clair, d'après ce passage,qu'il existe plusieurs moyens d'y parvenir.

Dans Genèse 18 : 19, Dieu ditd'Abraham : « Car je l'ai choisi, afin qu'ilordonne à ses fils et à sa maison après luide garder la voie de l'Éternel, en pratiquantla droiture et la justice, et qu'ainsi l'Éternelaccomplisse en faveur d'Abraham les pro-messes qu'il lui a faites ».Nous ignorons tout ce qu'Abraham dit et

fit quand il enseigna à sa famille la voiedivine ; la Bible ne le précise pas. En tantque parents, nous devons nous acquitter

de notre responsabilité d'après l'Écriture,et nous demander comment appliquer lesprincipes bibliques ; ce qui peut donnerles meilleurs résultats vu nos occupationset notre emploi du temps.

Un avenir plus brillant est annoncé

Dans Ésaïe 44 : 3, Dieu indique le genrede modèle qu'Il souhaite voir dans lesfamilles, décrivant l'époque future de SonRoyaume utopique dont l'instauration estmaintenant proche : « Car je répandrai deseaux sur le sol altéré, et des ruisseaux surla terre desséchée ; je répandrai mon

Esprit sur ta race, et ma bénédic-tion sur tes rejetons ».Il est clair que c'est ce que Dieu

veut. Si nous suivons l'Éternel etque nous nous soumettons àChrist, c'est la promesse quinous est faite à nous et à nosenfants (lire aussi Actes 2 : 39).Nous partons donc de ce princi-pe biblique de base pour com-prendre ce que Dieu attend denous, parents et enfants.

Une idée similaire est expriméedans Ésaïe 59 : 21 : « Voici monalliance avec eux, dit l'Éternel :Mon Esprit, qui repose sur toi, etmes paroles, que j'ai mises dans tabouche, ne se retireront point de tabouche, ni de la bouche de tesenfants, dit l'Éternel, dès mainte-nant et à jamais ».

Ce passage nous rappelle, unefois de plus, l'exemple remar-quable de la grand-mère deTimothée enseignant sa fille qui, àson tour, enseigna son fils.

Une responsabilité et un devoirsacrés

Les parents peuvent jouer un rôle clef,encourageant leurs enfants à choisir lavoie divine. Peu importe s'ils ne sont pasformés comme des enseignants. Lesparents qui marchent avec Dieu ont leCréateur dans leurs vies et ils connais-sent Sa voie.

Certains parents sont plus doués pourenseigner que d'autres, mais tous lesparents ont cette responsabilité et cedevoir sacrés. Nous influençons la foi denos enfants, même si c'est seulement parnotre exemple.

En tant que parents, assurons-nous debien appliquer Deutéronome 6 : 5-7. Sinous faisons notre part, nous pouvonsaider nos enfants à adopter la vraie foichrétienne enseignée par la Parole deDieu. Comme Loïs et Eunice, nous pou-vons, nous aussi, transmettre cette foi ànos enfants, d'une génération àl'autre.BN

Il est clair, d'après la Bible, que lesparents ont la responsabilité de faireconnaître Dieu à leurs enfants, de leurscommuniquer Ses instructions, Sonplan pour la création humaine et lemoyen, pour eux, d'avoir une relationpersonnelle avec Lui par Jésus-Christ.

BONNES NOUVELLES - Notre foi est à transmettre à nos enfants

Il est clair, d'après la Bible, que lesparents ont la responsabilité de faireconnaître Dieu à leurs enfants, de leurscommuniquer Ses instructions, Sonplan pour la création humaine et lemoyen, pour eux, d'avoir une relationpersonnelle avec Lui par Jésus-Christ.

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janvier - février 2007 15

L'archéologue israélienne Eilat Mazar a annon-cé en août 2005 qu'elle avait découvert, à

Jérusalem, les vestiges de ce qui pourrait bienêtre le palais du roi David, dont il est questiondans II Samuel 5 : 11.

Pendant près de dix ans, le Dr Mazar se doutaitque ledit palais s'était dressé au nord des mursd'origine, de l'ancienne cité exiguë, essentielle-ment enterrées (nous voulons parler des murs sedressant à l'époque où David prit la ville auxJébusiens). Elle basait son sentiment en partiesur II Samuel 5 : 17 où il est écrit que David, devantla menace d'une invasion des philistins « descen-dit [de son palais] à la forteresse ». Une partiedes fondations de ce qu'on croit être cette « for-teresse » est visible dans la partie Est deJérusalem de nos jours.

D'après l'indication, le palais de David se trou-vait plus haut que l'ancienne forteresse (puisqu'ily « descendit »), le Dr Mazar entreprit, en février2005, de creuser à cet endroit. Elle savait quedans les années 60, l'archéologue britanniqueKathleen Kenyon avait découvert des pierresfinement travaillées et des chapiteaux coiffant delarges colonnes, ces vestiges indiquant claire-ment qu'une ancienne structure ornée et de taillenon négligeable s'était dressée tout près.

Elle y découvrit les fondations d'un bâtimenténorme, ainsi que des pierres de plus de 2md'épaisseur et formant une muraille d'au moins

30 mètres de long. Des fragments de poteriesdécouverts juste en retrait de ladite structure,remontent aux XIIe et aux XIe siècles avant notreère, peu avant que David ne conquiert Jérusalemet n'en fasse sa capitale. D'autres fragmentsdécouverts dans un angle de l'édifice ont étédatés des Xe et IXe siècles avant notre ère,époque où David et son fils Salomon régnaient àJérusalem.

Autre découverte étonnante : un sceau portantle nom d'un personnage biblique nommé Jucal,fils de Schélémia, représentant offi-ciel mentionné dans Jérémie 37 : 3et 38 : 1.

Pour le moment, il est encoreimpossible de prouver qu'il s'agitbien du palais de David, de la forte-resse jébusienne ou israélienne, oude quelque autre structure inconnuede la Bible. Des fouilles plus appro-fondies vont être nécessaires ; or, lestravaux sont momentanémententravés par les maisons de particu-liers se trouvant sur le site. Quelleque soit la nature de ces vestiges, ilne fait aucun doute que cettedécouverte est capitale. « Il s'agit d'une décou-verte très significative, Jérusalem en tant quecapitale du royaume unifié , étant si peu connue »,a expliqué Gabriel Barkay, un archéologue tra-

vaillant à l'université israélienne de Bar-Ilan.« C'est l'une des premières salutations que nousayons de la Jérusalem de David et de Salomon,une période qui 'joue à cache-cache' avec lesarchéologues depuis un siècle ».

Ladite découverte, si l'on en croit AmihaiMazar, professeur d'archéologie à l'UniversitéHébraïque, « tient du miracle ». Et elle ajoute :« Cette découverte, peu importe sa nature, estfascinante ! »

Les travaux du Dr Mazar ont été organisés par

l'Institut Archéologique du Centre Shalem, deJérusalem, et financés par l'Américain Roger Hertog.L'Université Hébraïque de Jérusalem a servi demécène académique pour les recherches. BN

par Mario Seiglie, Tom Robinson et Scott Ashley

Dieu, la science et la BibleDes nouvelles scientifiques à propos de Dieu et de la BibleDieu, la science et la BibleDes nouvelles scientifiques à propos de Dieu et de la Bible

Des vestiges du palais du roi David découverts à Jérusalem

Le président américain George Bush a surenchéri le débat relatif à l'en-seignement de la théorie de l'Évolution dans les écoles quand il a déclaréqu'on devrait enseigner aux enfants le « Dessein Intelligent » [IntelligentDesign], selon laquelle une puissance ou une intelligence invisible auraitguidé l'origine et le développement de la vie.

Quand un journaliste lui a demandé si le Dessein Intelligent devrait êtreenseignée dans les écoles, il a répondu que « les deux points de vuedevraient être enseignés, afin que les gens comprennent la nature dudébat […] Éduquer consiste, entre autres, à faire connaître aux gens desécoles de pensées différentes […] Vous me demandez si, oui ou non, lesgens devraient être exposés à des idées divergentes, la réponse est oui ! »

Ses remarques ont encouragé beaucoup de parents, d'éducateurs et dedirigeants religieux qui ont, à maintes reprises, demandé aux corps légis-latifs et aux conseils d'administration des établissements d'enseignementd'exposer les nombreuses lacunes de l'Évolution darwinienne et l'impro-babilité extrême que la complexité de la vie et de l'univers qui nousentourent soient le fruit d'un pur hasard.John West, de l'Institut des Découvertes de Seattle, un « think tank » en

faveur du Desseing Intelligent a applaudi les remarques du président.« Le président Bush, a-t-il dit, doit être félicité pour avoir défendu la liber-té d'expression à propos de l'Évolution, soutenant que les étudiants ontle droit d'entendre divers points de vues scientifiques sur cette derniè-

re ».Les déclarations du président ont provoqué de vives critiques chez les

évolutionnistes, les politiciens libéraux et d'autres opposants à leDessein Intelligent qui prétendent que cette dernière ne bénéficie pasdu soutien des scientifiques et ne devrait pas être enseignée dans lesécoles.

Pourtant, comme l'a révélé un sondage récent, seulement 38% desmédecins interrogés ont déclaré croire que « les humains ont évolué natu-rellement, sans intervention surnaturelle », 65% pensent qu'on devraitenseigner, et même rendre obligatoire l'enseignement du DesseinIntelligent, en même temps que l'Évolution.Un sondage national effectué en juillet 2005 a en outre révélé que près

des 2/3 (64%) des Américains adultes croient que « les êtres humainsont été créés directement par Dieu » et 55% d'entre eux pensent que laCréation,( le Dessein Intelligent,) et l'Évolution devraient être toutes lesdeux enseignées dans les écoles. Seulement 12% des personnes inter-rogées étaient d'avis que la pratique la plus répandue consistant à n'en-seigner que l'Évolution dans les écoles est appropriée.

Ne manquez pas de lire régulièrement notre revue, et notamment cettepage scientifique, pour vous tenir informés des problèmes liés à l'Évolu-tion darwinienne et sur les découvertes confirmant la Bible et l'optiquebiblique de la Création.

Le président Bush demande qu'on enseigne le Dessein Intelligent dans les écoles

Des fouilles récentes à Jérusalem ont révélé d'énormesfondations qui pourraient être celles du palais du roiDavid. À droite, un travailleur nettoie des fragments depoteries découverts lors des fouilles. Des poteries des Xe etIXe siècles avant notre ère ont permis de situer l'énormestructure à la période de David et de son fils Salomon.

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Église de Dieu Unieassociation internationale

À propos de … vous !Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici-bas ? Le philosophe fran-

çais Descartes disait : « Je suis comme un milieu entre Dieu et lenéant ». En fait, il ne faisait qu'entrevoir la destinée humaine.Savez-vous pourquoi vous êtes né ? Le but de votre existence ?

Comment se fait-il, comme le faisait aussi remarquer le philo-sophe, que « les plus grandes âmes sont capables des plusgrands vices aussi bien que des plus grandes vertus » ?Comment expliquer cette réalité fascinante ?

Et comment oublier sa fameuse déclaration « Je pense, donc jesuis » ? Qui sommes-nous, en effet ? Que sommes-nous ? Oùallons-nous ? Nous existons, certes, mais que sommes-nous cen-sés devenir ? Quelle est notre destinée ? La Bible révèle que l'hu-manité a été créée dans un dessein magistral. Souhaitez-voussavoir de quoi il s'agit ?

Notre brochure gratuite intitulée Quelle est votre destinée ?révèle la raison pour laquelle vous êtes né, et l'incroyable poten-tialité humaine. Elle est disponible sur simple demande de votrepart. Voir la liste de nos bureaux à la page 2 de ce numéro.

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