les nouvelles des entreprises | n°30 - janvier 2019 .18 ... · l’iot, ont uni leur expérience...

Croissance : changer d’échelle, changer d’ambitions

Formation professionnelle, quand l’entreprise et l’école apprennent ensemble

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HAUTE-GARONNE : TOULOUSE I COLOMIERS I MURET I ST-GAUDENS

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HAUTE-GARONNE : TOULOUSE I COLOMIERS I MURET I ST-GAUDENS

LE FIL 12/02 : 6 à 8 de l’Economie et de la Finance. 19/03 : Présentation des résultats de l’Enquête de conjoncture Haute-Garonne. 03/06 : 18e édition du Concours Régional des Etudiants Créateurs d’Entreprises (Crece) au Palais consulaire.

.17/23 juin

53e édition du Bourget, le « rendez-vous sur terre des professionnels du ciel ».

Contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation ? A partir de quel niveau d’études peut-on commencer l’alternance ? Quel statut cela donne-t-il dans l’entreprise ? Le salon de l’apprentissage et de l’alternance répond à toutes ces questions qui se posent aux personnes et entreprises qui s’intéressent à l’alternance. Il se tiendra le 19 janvier de 10h à 18h au Parc des Expositions de Toulouse.

La 86e édition de la Foire internationale de Toulouse aura lieu du samedi 13 au lundi 22 avril au Parc des Expositions. Ce rendez-vous attire chaque année entre 100 et 120 000 visiteurs.

.19 février Fin des soldes d’hiver, engagés le 9 janvier. D’une durée légale de six semaines, les soldes saisonniers verront cette année leur organisation modifiée puisque la Loi Pacte prévoit de ramener à 4 semaines la période au cours de laquelle les commerçants peuvent écouler leurs stocks à prix remisés. L’objectif est de rendre son attractivité à cette formule face aux ventes sur internet.

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.22/24 mars

.13/22 avril

Lieu incontournable de rencontre des professionnels avec le grand public, le 53e Salon de l’Immobilier de Toulouse se déroulera au Parc des Expositions du 22 au 24 mars.

La CCI Toulouse Haute-Garonne organise la 7e édition de sa Nuit de l’orientation le mercredi 6 février au Palais consulaire (2, rue d’Alsace-Lorraine : métro Esquirol et Carmes). Collégiens, lycéens et étudiants (et leurs parents) viendront nombreux pour cerner gratuitement leurs aptitudes, s’informer sur les parcours de formation, mieux connaître les métiers qui les tentent et/ou définir un projet d’avenir pour « rêver le monde de l’entreprise ».

.6 février

La CCI Toulouse Haute-Garonne sera présente au Mipim 2019 de Cannes. Plus grand marché international de l’immobilier réunissant les acteurs les plus influents de tous les secteurs de l’immobilier professionnel et offrant un accès inégalé aux plus grands projets de développement immobiliers et aux sources de capitaux à l’international.

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.sommaire

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PROSPECTIVEFormation professionnelle, quand l’entreprise et l’école apprennent ensemble

Les mutations actuelles confortent la nécessité de se former

tout au long de la vie.

Elles sonnent l’heure du rapprochement entre organismes de formation et

entreprises, au bénéfice des individus, de l’emploi et de la croissance.

Avec François Bonvaletet Luc Marta de Andrade

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Les portraitsde diccit

.26Produits, services etentreprises à suivre

Interview croisée :José Martinez, fondateur et président d’Amplitudes,Thomas de Saintignon, cofondateur et CTOde Eyelights

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STRATÉGIECroissance : changer d’échelle, changer d’ambitions

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.numéro 30 - janvier 2019


Philippe Robardey,président de la CCI Toulouse Haute-Garonne

Le département de la Haute-Garonne et la Région Occitanie sont des terres d’excellence et d’innovation. Première Région française en la matière avec 3,7 % du PIB consacrés aux dépenses en Recherche et Développement, près de 30 000 chercheurs et 7 000 doctorants, 8 pôles de compétitivité et de nombreux incubateurs d’entreprises innovantes.Si la notoriété de notre territoire repose beaucoup sur sa position dominante dans les secteurs de l’aéronautique et du spatial, d’autres filières relèvent avec succès les défis de l’innovation : l’agroalimentaire, les TIC, la santé, les biotechnologies.Notre département regroupe de nombreux acteurs de l’innovation qui se rendront au CES de Las Vegas en janvier prochain, véritable accélérateur de business. Comme elle est fortement mobilisée pour accompagner toutes les entreprises qui souhaitent innover, investir et exporter pour se développer, la CCI Toulouse Haute-Garonne sera à leur côté. Notre formidable capacité d’innovation est notre meilleur atout pour renforcer l’attractivité de notre territoire et accueillir de nouveaux projets innovants comme le campus d’innovation B612.

Nouvelle économie« Made in 31 »,

ce qu’il faut savoir

Immoblade rayonne contre

le réchauffement

.édito

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Nexteam,grandir avec les projets

Les clubs d’entreprisesont la parole

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Trimestriel économique et d’information édité par la CCI Toulouse Haute-Garonne

2, rue d’Alsace-Lorraine - BP 10202 - 31 002 Toulouse Cedex 6 - Tél. : 05 61 33 65 60 -

Directeur de la publication : Philippe Robardey - Secrétaire générale de publication :

Carole Shiff – Rédacteur en chef : Yann-Yves Corlouër, [email protected] - Réalisation :

Studio Urbain - Impression : Imprimerie Delort - Ont collaboré à ce numéro : Josiane

Gasquet, Marie-Alice Gilles Coubrun - ISSN : 2119-260X – Commission paritaire : XXXX B

07176 - Dépôt légal : Décembre 2018 - Diffusion : 45 000 exemplaires.

La rédaction de ce numéro a été achevée le 23 novembre 2018 - Publicité : Régie RCM -

Contact : Caroline Angibault, [email protected] - Tél. : 05 61 11 19 96.

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L’actualité de TBSeeds

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TEXTOS > YéO frais, la laiterie toulousaine spécialisée dans la production de yaourts au laits de vache, brebis et chèvre 100 % français, a célébré cette année les 50 ans de son usine de l’avenue des États-Unis qui emploie 190 personnes pour un CA de 90 M€ en 2017. www.yfrais.com > L’IoT Valley, écosystème dédié à l’Internet des objets (IoT), et Sigfox, premier fournisseur mondial de solution de connectivité dédiée à l’IoT, ont uni leur expérience et savoir-faire pour proposer un parcours e-learning 100 % digital, intitulé « 5 heures pour déployer son projet IoT ». www.iot-valley.fr > GA Smart Building a lancé le Campus « NOW Living Spaces » à Saint-Martin-du-Touch. Ce cadre de travail dynamique et inspirant permet à ses occupants de travailler au contact de la nature. Le Groupe Alten sera le premier d’entre eux. > Satys (ex-Finaero) est spécialisé dans la peinture d’avions et mène une stratégie offensive de croissance externe à l’échelle européenne et d’internationalisation. Après l’ouverture d’une usine au Maroc, l’entreprise va s’implanter à Dubaï.

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Forum économique de Toulouse, le big bang se poursuit

Une App 100% bizLa CCI Toulouse Haute-Garonne a lancé une nouvelle application mobile desti-née aux entrepreneurs et porteurs de projet. Au menu, actualités et événe-ments, veille économique, networking, accès direct aux réseaux sociaux CCI, gestion des notifications par théma-tique… « Cette application concrétise la digitalisation de notre organisation et notre ambition de proposer à terme une CCI H24 et 7/7 » a expliqué Phi-lippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne.www.toulouse.cci.fr/applimobile

L’augmentation du nombre d’offres d’emploi pour les métiers de la pro-duction industrielle en Occitanie au 3e trimestre 2018 par rapport au 3e tri-mestre 2017. La seconde place revient aux métiers de l’ingénierie et du déve-loppement informatique (+24 %).

C’est le 9 octobre que s’est déroulé la 8e édition de ce qui est devenu l’un des princi-paux temps fort de la rentrée économique de notre territoire et de notre région. Co-organisé par la CCI Toulouse Haute-Garonne et la CCI Occitanie avec le soutien d’Engie, cette journée de réflexion et de prospective a réuni plus de 700 chefs d’entreprise et décideurs et constitue un véritable laboratoire d’idées. La thématique du millésime 2018 a été « Big Bang entrepreneurial, équations d’une économie conquérante ». En présence d’économistes tels que Olivier Babeau, Daniel Cohen et Pierre Sabatieret de philosophes tels que François-Xavier Bellamy, Gaspard Koenig et Adèle Van Reeth…, les débats ont été animés par Jean-Rémy Baudot. Les trois tables rondes organisées proposaient chacune de réfléchir à la résolution d’une équation pour redonner toute son énergie à l’économie de notre pays : « Recaler croissance et emploi sur une même

trajectoire », « Exporter pour réenchanter la mondialisation » et « Renforcer l’attrac-tion entre petites et grandes entreprises ». L’occasion pour Philippe Robardey, pré-sident de la CCI Toulouse Haute-Garonne, de déclarer que « nous assistons actuellement à ce que l’on pourrait qualifier de big bang entrepreneurial. Avec un alignement favo-rable des planètes et dans une France engagée dans une transformation profonde, les entreprises participeront à la construction de ce nouveau monde, source d’opportunités et de croissance. » A cette occasion, plusieurs experts ont insisté sur le fait qu’il ne fallait pas faire reposer tous les espoirs de créations d’emplois sur la croissance. Une position rappelant celle du FMI qui recommande d’intégrer un ralentissement de l’acti-vité mondiale dans les années à venir.www.toulouse.cci.fr

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La 14e édition du Siane, le Salon de l’indus-trie du Grand Sud, s’est déroulée du 23 au 25 octobre au Parc des Expositions de Toulouse. Elle a confirmé le statut de poids lourd des événements dédiés aux acteurs de la filière industrielle, moteur de l’économie puisque 1 emploi dans l’industrie génère 3 à 4 emplois hors industrie (étude du think-tank Terra Nova). L’envergure du Siane 2018, véritable usine au cœur de la ville,

peut se résumer en quelques chiffres : 18 500 m2 sur 3 halls, 600 tonnes de machines-outils et robots, 700 entreprises et 11 000 visiteurs. « Cette édition est véritablement une vitrine de l’usine du futur dite 4.0 dans une région où l’industrie aura continué de croître de 4,5 % en 2018 » a déclaré Phi-lippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne, co-organisatrice du salon avec PromoSalons. A propos des trophées de l’industrie du futur remis en partenariat

avec le TFC, Philippe Robardey a expliqué « les joueurs sont de plus en plus connec-tés pour améliorer leur performance. C’est la même démarche dans nos usines. » C’est la raison de l’importance prise, cette année, par la robotique et la cobotique, ces robots qui travaillent en collaboration avec les humains. Mais, si les entreprises viennent chercher des solutions de robotique pour les déployer dans leurs process, la France tient

à préserver la place de l’humain dans ceux-ci en investissant aussi sur la formation des salariés à la digitalisation. Pour cette raison, l’édition 2018 de l’opération « Vitrine de l’Industrie du futur » avait pour thématique « La révolution humaine dans l’Industrie du futur » et a réuni offreurs de solutions, en-treprises, partenaires institutionnels, écoles d’Ingénieurs… afin de partager ensemble leur vision de l’avenir industriel et apporter des solutions concrètes et durables.

2e édition des Journées de la commande publique Organisée par le Collège des Ache-teurs Publics du Club Stratégies Achat, la 2e édition des Rencontres de la commande publique s’est tenue le 19 septembre avec pour objectif de per-mettre aux fournisseurs d’échanger avec les acheteurs publics sur leurs intentions d’achats (2018/2019), de s’informer sur des questions tech-niques comme la dématérialisation et, ainsi, mieux accéder à la commande publique. 129 entreprises et 14 enti-tés publiques ont participé. Selon les fournisseurs, 57 % des personnes ren-contrées sont de nouveaux contacts et 55 % de ceux-ci sont qualifiés de contacts prometteurs. Pour les ache-teurs, 47 % sont des contacts connus dont 52 % sont des contacts à suivre.



Siane, une usine au cœur de la ville

Le prix de la TPE est l’opportunité de mettre à l’honneur les entrepreneurs, en donnant à chaque participant, la possibilité de se faire connaître, et reconnaître, sur son territoire en acquérant plus de visibilité. Il récompense un homme ou une femme, un produit, un service, un savoir-faire ou une entreprise. Ouvert aux TPE de moins de 10 salariés et de plus d’un an d’existence de tous les secteurs d’activité, il a vu, pour sa 16e édition, 16 entreprises du département retenues pour candidater au millésime 2018 du prix de la TPE Haute-Garonne. La remise territoriale s’est déroulée à la CCI Toulouse Haute-Garonne le 18 octobre et au cours de laquelle « Feel Object », « Bleu Jour » et « Slot B » ont été récompensées. Celles-ci participeront à la finale du 7 décembre prochain qui se déroulera à Montpellier. L’entreprise Sena Service a reçu le Prix « Coup de cœur du jury ».

VisioCommerce, un zoom sur les tendances et les opportunitésLe 27 septembre, la CCI Toulouse Haute-Garonne organisait la 4e édition de VisioCommerce sur le territoire tou-lousain, en partenariat avec la Mairie de Toulouse et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Cette journée a per-mis de recevoir plus d’une soixantaine de représentants de grandes enseignes et, aussi, les développeurs d’enseignes et commerçants pour leur présenter les possibilités d’implantations sur le territoire de Toulouse Métropole. La matinée a permis de présenter le dynamisme du département, son économie locale et les opportunités commerciales plus spécifiquement à Toulouse, dont le centre-ville reste très attractif pour les haut-garonnais et les touristes. Une tendance que les impor-tants travaux de rénovation en cours ne fera que conforter.

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Prix de la TPE, sous le signe du 16

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Créé par la CCI Toulouse Haute-Garonne et désormais co-organisé avec La Dépêche Events, Serviciz est le salon professionnel des services aux entreprises. Cette ren-contre constitue, pour les exposants et pour les visiteurs, l’opportunité de venir exposer et rencontrer leurs futurs partenaires, clients ou fournisseurs dans un environnement conçu pour faciliter l’échange et la proximité. La 4e édition s’est déroulée le 7 novembre au centre de congrès Pierre Baudis à Toulouse et a réuni plus d’un millier de visiteurs professionnels et 80 exposants issus de neuf secteurs d’activité différents. Cette année, la thématique était « Boostez votre réussite : les nouveaux services au cœur de votre stratégie ». Comme chaque année, confé-rences, RV d’affaires et autres speed-business ont constitué quelques-uns des for-mats à l’affiche de ce programme riche et résolument opérationnel. Parmi ceux-ci, le stand CCI Toulouse Haute-Garonne « Le Lab by Serviciz » a constitué une vitrine du savoir-faire des start-ups et PME innovantes. Dans une ambiance « co-wor-king », le Lab by Serviciz a proposé un espace d’animations et de démonstrations. Autour de la thématique « les services de demain », chacune de ces entreprises illustrait l’un des enjeux de la transformation du secteur des services : l’apparition de nouveaux modèles économiques, la prise en charge de nouvelles compétences, l’élaboration d’un nouveau management, l’importance prise par l’expérience client ainsi que le développement de l’intelligence artificielle. « La numérisation bouscule nos modèles d’organisation. Mais c’est aussi une opportunité pour les PME de notre territoire, notamment dans la conquête de nouveaux marchés. » a expliqué Phi-lippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne.

Une convention de partenariat avec le Conseil DépartementalLe président du Conseil départemental de la Haute-Garonne, Georges Méric, et le président de la CCI Toulouse Haute-Ga-ronne, Philippe Robardey, ont signé fin septembre une convention de partenariat pour favoriser le dynamisme économique sur l’ensemble du territoire haut-garon-nais. « Le travail accompli depuis plusieurs années entre nos deux organismes a permis d’établir un rapport de confiance et une collaboration étroite sur le développement économique local. La signature de ce par-tenariat vient conforter une des priorités que notre CCI s’est fixée pour cette manda-ture : accompagner le développement des entreprises et des territoires ruraux et de montagne de notre département ; à l’instar de notre antenne de proximité implantée à Saint-Gaudens pour desservir les entre-prises du Comminges et du sud du dépar-tement » a détaillé Philippe Robardey lors de la signature.

Serviciz, au service de la filière

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Les « Rencontres de l’Immobilier » bougentLancées en 2013 par la CCI Toulouse Haute-Garonne, mobilisée pour soutenir la struc-turation, la professionnalisation et la valo-risation des entreprises des professionnels de l’acte de bâtir, les Rencontres de l’Immo-bilier sont devenues un événement incon-tournable. Elles réunissent chaque année architectes, urbanistes et promoteurs ainsi que les secteurs transverses (assurances, conseil, numérique...). Les années précé-dentes avaient abordé des thèmes comme l’image des professionnels de l’Immobilier, les politiques du logement en France et à l’étranger… Cette 5e édition, qui s’est dérou-lée le 11 octobre, était placée sous le signe du numérique et, plus particulièrement, de l’internet des objets appliqué à l’immobilier et des nouveaux usages de la 3D au ser-vice des professionnels de l’immobilier. Plus de 40 participants ont répondu à l’invi-tation de la CCI Toulouse Haute-Garonne.

Le boom des créations d’entreprises en Haute-Garonne en deux ans (2016 et 2017) selon l’observatoire de l’Agence France Entrepreneur qui a dévoilé les chiffres de l’Occitanie. Cela permet au département d’enregistrer, en 2017, son

plus haut niveau de créations depuis le début du siècle. Avec 54 997 nouvelles d’entités, la région enregistre une hausse de 4 % des créations.



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Petit-déjeuner des donneurs d’ordres AeromartCo-organisée par la CCI Toulouse Haute-Garonne et Ad’Occ, Aeromart s’est imposée comme la première convention d’affaires internationale de l’industrie aéronautique et spatiale. Bisannuelle, elle a fêté ses 20 ans en 2016. Du 4 au 6 décembre, s’est tenue la 12e édition au Centre de Congrès Pierre Baudis et au Parc des expositions à Toulouse (magazine mis sous presse avant l’ouverture). Celle-ci devrait confirmer l’at-tractivité de l’événement qui réunit tous les acteurs mondiaux de l’aéronautique et du spatial et où sont attendus 2 500 par-ticipants, 1 500 entreprises et 35 pays représentés pour participer à 16 000 ren-dez-vous d’affaires. C’est ce qu’a rappelé Philippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne, lors du petit-dé-jeuner donneur d’ordres qui a précédé la conférence de presse Aeromart, le 17 sep-tembre. « Au cœur du pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes

Embarqués, les principaux constructeurs mondiaux, équipementiers et l’ensemble des industriels et fournisseurs de services participeront à cet événement incontour-nable de la filière. Plus de 400 acheteurs et 500 fournisseurs seront présents à cette année. Une vraie reconnaissance pour les nombreuses actions de soutien que nous menons « au service de cette filière au cœur de la performance économique

de notre territoire et de notre pays, qui figure au deuxième rang mondial, entre les Etats-Unis et la Chine. Les enjeux sont donc d’envergure et, qu’il s’agisse d’événe-ments -Aeromart, le Toulouse Space Show…- ou d’initiatives comme le Club Stratégie Achats, qui vise à renforcer les relations entre grandes entreprises et fournisseurs-, la CCI est au cœur du poste de pilotage ».www.industrie-dufutur.org

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La Commission Transformation et Amélioration de la Performance a organisé, le 16 octobre, un Atelier RH sur le thème « Formation Profes-sionnelle : actualité de la réforme ».Objectif, permettre aux personnes en charge des ressources humaines dans les TPE-PME de mieux appréhender, et de manière pratique, les changements et la gestion des droits à la formation des individus. La « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » du 5 septembre dernier renforce en effet le droit de la formation des per-sonnes et nécessite de la pédagogie pour être bien comprise et appliquée.

La Commission financement, péren-nité et développement a organisé le 12 novembre une nouvelle matinée des jeunes entreprises. Conçue de manière très opérationnelle, cette Matinée a commencé, après un mot de bienvenue du président de la CCI Toulouse Haute-Garonne, par une présentation par le président de la Commission « financement, pérennité et développement ». Les actions de chaque commission ont été exposées sous forme de questions/réponses à chaque élu référent, en interaction avec les participants.

TEXTOS > La Commission Promotion et attractivité de la métropole aménagement (présidée par Patrick Lafforgue) a, le 8 octobre, organisé une réunion sur la présentation du projet mobilité Tisséo en présence de Philippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne. > La Commission Industrie et services aux entreprises a organisé, le 20 novembre, une journée Marché Transport Terrestre Intelligent (TTI). > La Commission développement du commerce, du tourisme et des services à la personne a organisé un atelier SAP le 29 novembre en partenariat avec la FEDESAP et la FESP.

Les commissions en action

synergiessur le terrain


La Commission commerce, tourisme et services à la personne a organisé le 6 novembre une nouvelle Rencontre Commerces et Territoire qui s’est déroulée, pour la première fois, dans un centre commercial, en l’occurrence celui du Grand Noble, à Blagnac. Dans cette commune du nord-ouest toulousain, le commerce représente 412 des 1 336 établisse-ments que compte la ville. Accompagné d’une délégation d’élus et de techniciens du Ser-vice Commerce, Philippe Robardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne, est allé à la rencontre d’Olivier Schwam, à la tête du centre commercial et de celui de Saint-Orens depuis 2016, mais aussi des commerçants et de l’association des Exploitants du Centre

Commercial de Blagnac (AECCB). Présidée par Philippe Duverger, dirigeant de la boutique Levi’s et présent dans le centre depuis son ouverture, l’association regroupe toutes les boutiques du centre et essaie de maintenir l’esprit de famille du début. Un esprit de famille que, comme l’a rappelé Philippe Robardey, il est essentiel de maintenir entre l’ensemble des commerçants du territoire. L’occasion pour lui de rappeler l’attention accordée par la CCI à l’économie de centre-ville et à la vitalité du commerce de proximité, notamment indépendant, comme le démontre le partenariat avec la Mairie de Blagnac pour l’organisa-tion, le 13 octobre dernier, d’une journée d’animation avec l’association des commerçants, Blagnac mon commerce. C’est la première fois qu’une ville de Haute-Garonne participait à ce dispositif national.

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TBSNews

AéroportNewsToulouse Business School

Think and CreateAéroport Toulouse-Blagnac

Depuis toujours un ciel d’avance

www.tbs-education.fr www.toulouse.aeroport.fr


actualitétbs et aéroport

+5,2%Le trafic de l’aéroport de Toulouse-Blagnac a progressé de 5,2 % en octobre, avec un total de 888 426 passagers ac-cueillis. Le trafic national est en hausse de 3.9 % par rap-port à octobre 2017, tout comme l’international +6.7 % (soit 48.3 % du trafic total). Avec 382 007 passagers, la part du segment low-cost représente, elle, 43,2 % du trafic local.

Deux nouvelles lignes avec VoloteaLa compagnie aérienne des capitales régionales euro-péennes a annoncé cet automne le lancement de deux nou-velles lignes à destination de Nice et Lanzarote. En 2019, Volotea proposera donc 26 destinations dont 14 exclu-sives soit plus de 593 000 sièges disponibles au départ de Blagnac. La compagnie low-cost espagnole augmentera donc de 16 % son nombre de sièges mis à la vente au départ du premier aéroport d’Occitanie.

Nouvelle jetée d’embarquement pour le Hall AAprès la zone de contrôle sûreté et le duty free du Hall D, les mises en service des nouveaux équipements se pour-suivent avec la jetée du Hall A. Une extension dédiée à l’em-barquement à pied, dont vont bénéficier les passagers des compagnies low cost notamment. Avec cette infrastructure de 2 500 m², la capacité d‘accueil de l’aérogare franchit un nouveau cap et pourra désormais recevoir 12 millions de passagers annuels.

TBS, une école en mouvement !Le 19 octobre, Philippe Robardey, président de TBS, François Bonvalet, directeur général de TBS, et les membres du Comité de Direction ont présenté à la presse les évolutions stratégiques

de l’École visant à réaffirmer et conforter son statut d’école internationale basée à Toulouse. L’occasion de dresser un bilan de la stratégie « Horizon 2020 » de l’Ecole dont la plupart des objectifs ont déjà été atteints, voire dépassés.

Stéphanie Lavigne, directrice générale adjointeStéphanie Lavigne a été nommée directrice générale ad-jointe de Toulouse Business School en octobre. Doyen de la faculté de TBS depuis octobre 2014, elle a conduit avec succès la politique de développement du corps professoral. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Stéphanie La-vigne aura la responsabilité de superviser les dimensions académiques des programmes de l’école sur l’ensemble des campus de TBS.

Immersion dans la réalité stratégique de l’entreprise C’est la raison d’être des missions SESAME, proposées aux Master 2 du Programme Grande École dans l’objectif de stimuler la créativité des étudiants et qui conduit ceux-ci à réaliser une véritable mission de conseil pour une en-treprise partenaire. Nature & Découvertes, Thalès Group, Nutrition & Santé, Airbus Aerospace ou La Comtesse du Barry : autant d’entreprises ayant déjà ouvert leur champ des possibles avec SESAME.

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enjeuxprospective

La « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel », parue au Journal Officiel en septembre dernier, vise à modifier en pro-fondeur un système de formation profes-sionnelle jugé « opaque, inégalitaire et inef-ficace ». En effet, la France accuse un retard certain en la matière, avec un taux d’accès à la formation professionnelle de seulement 36 %, contre 53 % en Allemagne et 60 % dans les pays scandinaves. Ce qui, en période de révolution technologique et de transforma-tion rapide des métiers –constitue une réelle épée de Damoclès, pour l’employabilité des Français, la compétitivité de nos entreprises et partant, pour l’avenir de notre économie. L’enjeu est de taille : selon une étude publiée fin 2017, augmenter d’un point le taux d’ac-cès à la formation représenterait jusqu’à 0,3 point de croissance en plus !

Résoudre l’inadéquation des compétencesL’enquête PIAAC 2012 (Programme pour l’évaluation internationale des compétences

des adultes de l’OCDE) a servi de révélateur, en chiffrant l’inadéquation croissante entre les besoins des entreprises et les compé-tences disponibles. Ainsi, 42 % des travail-leurs français ont une spécialité de forma-tion qui ne correspond pas à l’emploi qu’ils occupent. En outre, 31 % des travailleurs sont surqualifiés pour leur poste, et 14 % sont sous-qualifiés. La difficulté croissante à recruter est l’autre signe tangible de l’ina-déquation des compétences aux besoins, constituant un frein évident au développe-ment des entreprises. Selon le rapport de France Stratégie « Renforcer la capacité des entreprises à recruter », en 2017 en France, 37,5 % des projets de recrutement sont jugés difficiles contre 32,4 % en 2016.

Un nouveau paradigmeFace à ces constats, la réforme de la forma-tion instaure un changement de paradigme, avec l’ambition de remettre les besoins des individus et des entreprises au cœur du

FORMATION PROFESSIONNELLE,quand l’entreprise et l’école apprennent ensemble

Face aux mutations actuelles (révolution numérique, robotisation, transition écologique, intelligence artificielle…), la nécessité de se former tout au long de la vie, la réforme de la formation professionnelle et l’essor des Ed Techs, sonnent l’heure du rapprochement entre les organismes de formation et les entreprises, avec des perspectives de croissance significatives à la clé.

ont été signés en France

en 2017/2018 contre 1,5 millions

en Allemagne.

307 000contrats

d’apprentissage


enjeuxprospective

dispositif de la formation professionnelle. Pour les individus, il s’agit de les aider à adapter leurs compé-tences aux métiers de demain, afin d’augmenter leur employabilité et de faciliter leur mobilité interne et externe. Pour les entreprises, il s’agit d’accroître leur compétitivité, de leur redonner de l’agilité et de sou-tenir leur capacité d’innovation et de transformation. Parmi les mesures les plus marquantes, la transfor-mation du compte personnel de formation, crédité en euros et non plus en heures, pour le rendre plus lisible. En matière de financement, il n’y aura plus qu’une seule cotisation pour la formation (au lieu de deux aujourd’hui le 1 % formation et taxe d’appren-tissage), qui sera automatiquement collectée par les Urssaf. Enfin, la réforme remet à plat la gouvernance du système : la nouvelle agence nationale en cours de création, France Compétences, gérée par l’État, les régions et les partenaires sociaux, sera notamment chargée de réguler la qualité et le coût des forma-tions. L’autre maître-mot de la réforme est la désin-termédiation, pour simplifier et unifier le mode de financement de la formation professionnelle, com-plexe et opaque, dénoncé par de nombreux patrons. Luc Marta de Andrade pointe « les usines à gaz où les entreprises cotisent et ne retrouvent pas le fruit de leurs cotisations. On passe son temps à monter des dossiers pour faire valider auprès des OPCAs sans savoir si ceux-ci auront encore du budget ». Au 1er janvier 2021 au plus tard, l’URSSAF collectera l’ensemble des cotisations versées par les entre-prises. De ce fait, la mutualisation des fonds devrait bénéficier plus largement aux entreprises de moins

Luc Marta de AndradeFondateur et dirigeant de l’Entreprise de Services du Numérique U-need, il est l’un des piliers du cluster Digital Place et préside le thinktank « NXU » (Next Humanity), dédié aux impacts du numérique et des biotechnologies sur la société.

Du point de vue de l’entreprise, la formation participe à la progression globale des équipes, à la convergence intellectuelle et à la cohérence (…) Mais, par-delà l’entreprise, la formation continue participe à l’ascenseur social.

de 50 salariés, grandes perdantes de l’ancien système. Une bonne nouvelle sur le papier, qui ne va pas sans soulever des inquiétudes. Maintenant que l’état va tout centraliser, le patron de U-need redoute « un réel manque de visibilité et de souplesse. La solution se-rait de l’associer à la baisse des charges des entreprises. Genre : on baisse les charges en contrepartie de l’allocation d’un budget for-mation, avec une vision tournée vers le trip-tyque salarié, entreprise, école. »

Libéraliser l’apprentissageEn matière de rapprochement entre école et entreprises, l’apprentissage fait figure de panacée. Or, les plans dédiés successifs ont échoué : seulement 7 % des jeunes fran-çais de 16-25 ans sont en apprentissage contre 15 % en Allemagne. Chasse gardée des Régions jusque-là, l’apprentissage sera désormais piloté par les branches profes-sionnelles. Celles-ci seront impliquées dans la construction des diplômes et dans la fixa-tion du coût des contrats. Tout organisme de formation pourra à l’avenir ouvrir un centre de formation d’apprentis (CFA) sous réserve d’obtenir la certification prévue par la loi. En libéralisant ainsi l’apprentissage, en assou-plissant ses règles d’accès (possibilité de signer des contrats d’apprentissage toute l’année, recul de la limite d’âge des appren-

tis à 30 ans), le gouvernement espère mieux répondre aux besoins des entreprises. Un changement qui réjouit François Bonvalet. « Les branches professionnelles vont de-venir des éléments importants du disposi-tif (...). Nous allons donc nous adapter et le fait de proposer des formations fortement liées aux entreprises, qui est une dimen-sion consubstantielle d’une école comme TBS, nous donnera un avantage certain au départ. ». Au plan économique, la réforme semble aller dans le sens d’un processus ga-gnant-gagnant entre Écoles et entreprises. « Un processus gagnant-gagnant potentiel » à ce stade, nuance François Bonvalet, car « une école historiquement basée sur de la formation initiale, doit pour réussir com-prendre que la formation continue, a fortiori avec cette réforme, répond à d’autres para-mètres, en termes de commercialisation, de financement, de délivrance et de certifica-tion. TBS est déjà dans cette logique depuis de nombreuses années, aussi la performance que l’on peut espérer sera grandement cor-rélée aux moyens que nous dédierons, en particulier sur les volets commercialisation et financement. A ce propos, nous mettons en œuvre en ce moment même toute une réorganisation de notre force de vente com-merciale en formation continue, pour tenir compte de la réforme. »

La révolution E-learningLe secteur de la formation continue se digi-talise à vitesse grand V : c’est l’avènement de l’Ed Tech – fusion d’éducation et de technolo-gie. Forme moderne de la fertilisation croisée école /entreprise, ce marché en plein boom devrait atteindre 115 à 156 millions d’euros d’ici à 2022, selon le cabinet Deloitte. Pour François Bonvalet, cet essor devrait s’am-plifier car « la réforme ouvre largement le champ aux nouvelles pédagogies et en par-ticulier au on line, qui permet de travailler à distance et en asynchrone. A TBS, nous pra-tiquions déjà cela au travers de programmes innovants créés ces dernières années pour nos publics d’étudiants, qui mixent plusieurs pédagogies, dont du « on line ». Nous allons pourvoir généraliser cela à la formation continue ». Côté entreprises, on n’a pas at-tendu la réforme pour intégrer le digital dans les process de formation. Selon l’enquête réa-lisée en 2017 par l’ISTF-Institut des métiers du blended-learning, une large majorité de structures pratiquent le digital learning : 8 % proposent des formations 100 % à distance, et 59 % développent des plans de formation mixtes (blended learning).

Co-construire les programmesLa question du contenu des programmes, pas toujours adaptés, se pose également : selon l’Institut Montaigne, plus d’une personne sur 2 (55 %) estime que la formation qu’elle a suivie ne répond que partiellement ou pas du tout à ses attentes. D’où la nécessité de repenser l’ingénierie des programmes, dans une logique de co-construction des conte-nus, associant établissements de formation et entreprises. « La co-construction, c’est typiquement le projet Scale up PME mon-té en partenariat entre TBS et DigitalPlace (grappe d’entreprises numériques en Occi-tanie) auquel je participe » témoigne Luc Marta de Andrade. « Il s’agit du programme « Métier Dirigeant » de TBS [que l’intéressé connaît bien, pour l’avoir suivi lui-même, ndlr], augmenté de modules dédiés à l’accé-lération (LBO, Management, international, etc.). Nous avons co-construit le programme avec Jean Michel Rago, directeur acadé-mique de Métier Dirigeant. Je suis intime-ment convaincu que ce type de formule est très efficace. » Ce genre d’initiatives devrait se multiplier, grâce au rapprochement entre opérateurs de compétences et branches professionnelles, permis par la réforme en cours de déploiement.

François BonvaletDirecteur général de Toulouse Business School depuis 2014, il est également chargé de cours à la Sorbonne et professeur associé à l’ESA de Beyrouth.

Les certifications demandées aux prestataires de formation devraient améliorer la qualité globale de ce qui est délivré sur le marché, au bénéfice des apprenants.


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enjeuxstratégie


Les ETI sont régulièrement présentées comme une des clés de la croissance et de la création d’emplois. Mais leur nombre reste encore trop réduit pour de multiples raisons. Pourtant, notre tissu de PME regorge de pépites qui pourraient devenir les moteurs de l’économie française de demain.

En 2014, le patron de BPI France dévoilait le plan ETI 2020 qui mettait un fonds de 3 milliards d’euros à disposition des entre-prises de tailles intermédiaires afin de leur permettre de renforcer leur haut de bilan. Nicolas Dufourcq annonçait également le doublement des crédits annuels d’ici à 2020, passant de 2,5 à 5 milliards d’euros. Une énième preuve de l’intérêt porté à ces entreprises de 250 à 4 999 salariés réali-sant un chiffre d’affaires de moins de 1,5 milliard d’euros* et qui sont souvent des championnes à l’export. La France en comp-terait environ 5 800, bien loin des chiffres

allemands, britanniques ou même italiens. Régulièrement, les économistes rappellent ainsi que notre pays souffre du nombre trop faible d’ETI. Le Mittelstand et ses 12 500 ETI sont cités comme un des facteurs de la réussite économique allemande et leur développement permettrait, selon certains, de faire baisser le chômage et de rééqui-librer les comptes sociaux. Ainsi, comme l’explique Fanny Letier, auteur du Com-ment doubler la taille de votre entreprise, « remettre nos PME dans une ambition de croissance est un enjeu majeur pour l’éco-nomie française et pour l’emploi des géné-

CROISSANCEchanger d’échelle, changer d’ambitions

le nombre d’ETI en France vs

12 500 en Allemagne

5 800

enjeuxstratégie


rations futures ». Elle rappelle que, selon les données de l’Insee, les grands groupes ont détruit 80 000 emplois sur notre ter-ritoire entre 2009 et 2015. Dans le même temps, les ETI, qu’elle qualifie de « trésor caché », ont créé 337 500 emplois. « À côté d’elles, la France est également riche de ses PME, qui représentent 50 % des emplois », poursuit la cofondatrice de Geneo Capital Partner. Un point de vue partagé par Pas-cal Lorot, président de l’Institut Choiseul, qui ajoute « Dans une étude récente réalisée par

cinq banques publiques européennes, il est apparu que les PME représentent plus de 50 % de la valeur ajoutée et les deux tiers des emplois au niveau national ». C’est dire l’enjeu que représente leur développement.

Pourquoi croître ?Cependant, pour les chefs d’entreprise, il n’est pas toujours évident de se projeter dans un processus de croissance, d’autant, comme le souligne Pascal Lorot « qu’il y a de nombreux freins au développement de nos entreprises, notamment de nos PME ». Aujourd’hui, les difficultés de recrutement

sont mises en avant par 56 % des dirigeants de PME comme la principale entrave à leur croissance, selon le baromètre trimestriel BPI France le Lab / Coe-Rexecode (septembre 2018). Les charges fiscales, la concurrence, l’accès au financement, le manque de fonds propres ou les contraintes administratives sont aussi régulièrement avancés par les chefs d’entreprise comme des points suscep-tibles de brider le développement de leur so-ciété. Avec des obligations proches de celles des grands groupes mais des moyens plus

limités, les ETI sont parfois prises à la gorge et ne se sentent ainsi pas aidées dans leur développement. La transmission des ETI, du fait de droits de succession très élevés, a longtemps été rendue difficile, ce qui a limité certains chefs d’entreprise dans leur volonté de croissance, préférant jouer la sécurité. La croissance de l’entreprise offre malgré tout de multiples avantages, depuis les écono-mies d’échelle à l’« effet réseau » avancé par Fanny Letier, qui insiste : « Afficher un projet de croissance ambitieux et atteindre une taille critique engage l’entreprise dans une dynamique motivante pour les équipes

Afficher un projet de croissance ambitieux et atteindre une taille critique engage l’entreprise dans une dynamique motivante pour les équipes et aide à attirer les talents : il existe un cercle vertueux de la croissance.

Fanny Letier Cofondatrice de Geneo Capital Partner

Fanny Letier

Diplômée de Sciences Po Paris, de l’Ena et de l’Institut français des administrateurs, Fanny Letier vient de cofonder Geneo Capital Partner. Elle est l’auteur du livre Comment doubler la taille de votre entreprise qui met en avant quatre accélérateurs de croissance et cinq piliers de la croissance durable. Elle a débuté sa carrière à la direction géné-rale du Trésor puis est devenue conseillère financière à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE en 2008. Fanny Letier travaille ensuite pour le Comité intermi-nistériel de restructuration et le ministère du Redressement productif, après 5 ans passés chez BPI France où elle s’occupe des programmes Accélérateur PME et ERI.

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enjeuxstratégie


et aide à attirer les talents : il existe un cercle vertueux de la croissance. » En suivant sa vision d’entrepreneur, il est ainsi possible de relever les nombreux défis qui se présentent. Car la croissance implique de révolutionner de nombreux process, qu’ils soient financier ou managérial. Et les freins peuvent parfois être psychologiques, avec une peur de bou-leverser nos habitudes et de modifier un équilibre qui a montré ses vertus. Il ne faut pas avoir peur d’oser, en s’appuyant sur ses valeurs pour donner un nouveau souffle à son entreprise. « On sait que le rapport au risque des Français est culturellement com-pliqué, indique Fanny Letier. Mais quand on a une vision, c’est presque une “mission” ; et ne pas oser, c’est risquer de regretter toute sa vie de n’être pas passé à l’action. »

Quels leviers activer ?Malgré les différentes contraintes et les nom-breux freins auxquels doivent faire face les dirigeants de PME, il existe plusieurs pistes à explorer pour permettre à son entreprise de franchir un cap. Fanny Letier, cofondatrice de Geneo Capital Partner, place la perfor-mance commerciale au premier rang des fac-teurs positifs sur le développement des PME. « Booster la performance commerciale, dit-elle, c’est repenser la relation client pour en faire un acteur central de votre développe-ment. Passer du client au “consom’acteur”. »

Par ailleurs, pour beaucoup d’entreprises, le marché français n’est pas suffisant pour maintenir une croissance forte. L’export est donc indispensable à la constitution d’ETI dans le paysage économique français. Or, « nos pépites régionales ont parfois du mal à se lancer à l’international et l’export reste bien souvent (et malheureusement) l’apa-nage des grands groupes », regrette Pascal Lorot. En 2017, on comptait ainsi 124 000 entreprises exportatrices, moitié moins qu’en Allemagne. Ces marchés représentent pourtant des opportunités considérables, notamment en dehors de l’Europe, « où nous voyons resurgir les craintes d’un ralentisse-ment de la croissance économique sur le long terme », note le président de l’Institut Choi-seul. Selon lui, l’Afrique, « véritable fusée

économique », est le continent d’avenir pour les entreprises françaises. Les parts de mar-ché de la France à l’international se sont sta-bilisées autour de 3 % depuis 2012 mais leur évolution n’est pas aussi favorable que dans d’autres pays européens. « Il est intéressant de remarquer que, contrairement à leurs homologues européens, les PME françaises tendent à moins exporter », poursuit-il. La compétitivité-coût reste l’un des facteurs de cette faiblesse. Les entreprises françaises doivent donc miser sur leur savoir-faire re-connu à l’étranger et se positionner « sur des

segments de la chaîne de production à haute valeur ajoutée ». Mais si l’export constitue un levier remarquable de développement pour nos PME, il ne faut pas se lancer à l’export sans filet. « Se projeter à l’international pose plusieurs questions : quelle implantation choisir ? comment s’adapter aux dynamiques locales et aux attentes des consomma-teurs ? », rappelle Pascal Lorot, soulignant un peu plus l’importance d’un accompagnement. « L’internationalisation est un long chemin qui suppose de dépasser le simple opportu-nisme : il faut construire sa stratégie d’inter-nationalisation en construisant sur ses forces. Ce qui est formidable, c’est que l’on trouve à l’international de nouveaux marchés mais aussi de nouvelles idées et de l’énergie », s’enthousiasme Fanny Letier. Pour partir à l’export, la mise en réseau et le partage d’ex-périence ne doivent pas être négligés.

Croissance externe et innovationAlors que les PME françaises ont souvent des difficultés à croître, le rapprochement de plusieurs entreprises peut se révéler le moyen le plus simple pour atteindre une taille critique. Les dirigeants se montrent parfois réticents à l’idée de vendre leur entreprise ou d’acquérir une société qui n’a pas forcément la même culture. Là encore, la préparation doit être minutieuse. « C’est un levier de croissance économique de pre-mier plan. Ce type d’opérations est toutefois perçu comme très risqué par les dirigeants de PME. Pour qu’elle soit réussie, elle doit être mûrement réfléchie. La mise en réseau et les conseils extérieurs sont essentiels », assure Pascal Lorot. Fanny Letier parle de son côté du leadership nécessaire à une telle opération, qui peut apporter des réponses à de nombreuses problématiques straté-giques : « diversification, acquisition de clients, économie d’échelle… », souligne-t-elle. Enfin, l’innovation apparaît comme un élément incontournable pour une entreprise en quête de croissance et de compétitivité. Et contrairement aux idées reçues, « il n’est pas forcément besoin d’un gros budget pour décoller », insiste la cofondatrice de Geneo Capital Partner, et l’innovation peut prendre de multiples formes : « innovation technolo-gique, de produit ou de service, marketing ou commerciale, de procédé, de business model ou innovation sociale ». En effet, comme le remarque Pascal Lorot, il faut parfois sortir des sentiers battus en matière d’innovation. « Je pense au design thinking, qui permet,

Notre pays ne manque pas d’audace. Nous pouvons être fiers de nos pépites et de nos talents. Le véritable enjeu, c’est de créer un écosystème toujours plus favorable à leur

développement, de les accompagner dans les mutations économiques et technolo-

giques et de leur donner tous les outils pour innover et se projeter vers l’international.

Pascal Lorot

enjeuxstratégie


grâce au design, de favoriser l’innovation en prenant en compte les besoins de cha-cun et les possibilités technologiques. Pour innover, il faut également favoriser la diffu-sion du numérique dans nos entreprises. » Afin de prendre ce virage et d’accepter ce changement de culture, les PME doivent être accompagnées alors que 80 000 postes seraient à pourvoir dans le secteur du nu-mérique en France. Pascal Lorot préconise par ailleurs l’accès aux données pour les entreprises, et notamment les données de santé, pour permettre aux PME de bénéfi-cier du moteur de croissance que représente l’intelligence artificielle. « Il faut comprendre que les données représentent une mine d’or

lorsqu’elles sont partagées et croisées entre elles », martèle-t-il.

Bâtir une croissance durableComme il existe une multitude d’entreprises avec des stratégies différentes, il n’existe pas un mode d’emploi de la croissance. Dans cet ensemble de facteurs, chaque entreprise doit trouver les éléments les plus adaptés à son activité et à son projet. Il faut être à la fois conscient des opportunités offertes par le marché et prendre en compte les contraintes et les risques liés à la croissance de son entreprise. L’accompagnement est in-dispensable pour éviter les pièges et choisir la bonne voie pour le développement de sa

PME. Car c’est en prenant les bonnes déci-sions que l’on peut construire une croissance solide et durable. « Notre pays ne manque pas d’audace. Nous pouvons être fiers de nos pépites et de nos talents. Le véritable enjeu, c’est de créer un écosystème toujours plus favorable à leur développement, de les accompagner dans les mutations écono-miques et technologiques et de leur donner tous les outils pour innover et se projeter vers l’international », demande Pascal Lorot. Il ne faut pas oublier que « la croissance est une transformation », comme le note Fanny Letier. Elle pointe cinq fondamentaux sur lesquels s’appuyer pour une croissance saine : « l’impulsion du dirigeant » qui doit prendre du recul et conserver une bonne hy-giène de vie, « le collectif, source de richesse et de créativité », « le capital humain » qu’il faut embarquer dans l’aventure, « la rési-lience interne » et « le financement », pour se donner les moyens de ses ambitions. « Sur ce chemin, le plus difficile est de gar-der l’esprit pionnier au fur et à mesure que l’entreprise grandit. (…) Il est utile d’intégrer régulièrement des talents qui auront soif d’entreprendre. Se faire plaisir et donner du plaisir à ses collaborateurs… Le bonheur au travail est encore le meilleur dopant naturel ! », conseille Fanny Letier en guise de conclusion.

*définition Insee

Pascal Lorot

Président de l’Institut Choiseul, think tank indépendant dédié à l’analyse des enjeux économiques contempo-rains, Pascal Lorot est titulaire d’un doctorat en économie de Sciences Po Paris et d’un doctorat en Science politique. Il a été pendant 8 ans directeur des études économiques de Total. Avant cela, il avait occupé le poste de conseiller du ministre de l’économie et des finances et de conseiller du président de la Banque européenne de reconstruction et de développement.

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ault

Pour cette nouvelle Rencontre Entreprises et Terri-toire, la CCI Toulouse Haute-Garonne a choisi de se poser, le 6 novembre dernier, à quelques pas des pistes de la plateforme aéroportuaire de Toulouse-Blagnac. C’est l’entreprise Air Formation qui a accueilli les représentants de la Maison des Entre-prises et de l’économie et les 25 participants. Très largement associé à l’image de l’aéronautique et du spatial, le secteur du Nord-Ouest toulousain fait

partie des bassins économiques très dynamiques du département. Mais derrière la supply-chain indus-trielle et ses rangs 1, 2…, il y a aussi sur ce territoire tout un écosystème d’entreprises de services, inno-vantes et performantes. C’est chez l’une d’elles, Air Formation, qu’a donc eu lieu cette rencontre. « Créée en 2001, Air Formation se positionne comme un leader des formations professionnelles spécialisées dans la maintenance aéronautique et celles des per-

sonnels navigants. Bien que nous formions 12 000 stagiaires chaque année, toutes nos prestations sont personnalisées » explique Laurent Vallier, diri-geant de l’entreprise. Avec un objectif fondateur et immuable : améliorer la sécurité des vols. Et, pour faire un parallèle, sécuriser le plan de vol des entre-prises, de leur création à leur transmission-reprise en passant par leur développement est justement la vocation des CCI. C’est ce qu’a rappelé Philippe Ro-bardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne,


A la rencontredes entrepreneurs de Blagnac


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Notre volonté est d’aller plus loin dans le service client en proposant

aux entreprises une offre lisible, packagée et opérationnelle.


en présentant le concept des Rencontres Entreprises et Territoire et en rappelant la raison d’être de cette délocalisation momentanée des services de la Chambre. « Vous écouter, échanger, comprendre vos attentes pour mieux y répondre et vous permettre de mieux connaître nos services afin d’anticiper davantage : c’est la raison d’être de ces rencontres « au

contact ». Notre volonté est aujourd’hui d’aller plus loin dans le service client en proposant aux entreprises une offre li-sible, simple, packagée et opérationnelle. Une offre articulée autour des besoins de base de l’entreprise et de l’amélioration de la performance. Et Air Formation illustre bien ce que nous pouvons apporter aux entreprises » a-t-il poursuivi face aux 25 chefs d’entreprise présents avant de pas-

ser la parole à Laurent Vallier. « L’accom-pagnement dont nous avons bénéficié au démarrage de notre activité a servi de terreau à la construction de notre projet : mise en relation avec BPIfrance et avec Airbus Développement, orientation vers le service international de la CCI pour notre développement à l’export, notamment au Maroc… : tout ceci constitue une aide

précieuse pour des entreprises comme la nôtre ». Après le pitch fait par chacun des élus autour d’un exemple concret pour illustrer ce que la CCI peut apporter aux dirigeants dans tous les aspects de la vie de leur entreprise et à toutes les étapes du cycle de vie de celles-ci, la séance des questions/réponses a permis d’interagir avec la salle.www.toulouse.cci.fr


Une terred’envol économique

La commune de Blagnac s’inscrit au sein de Toulouse Métropole, qui regroupe 37 communes. En 2016, la commune comptait 28 928 habitants (contre 23 416 en 2014) soit 1,7 % de la population du département de la Haute-Garonne. L’évolution annuelle moyenne de la population est de +0,9 %, inférieure à celle du département.

D’un point de vue économique, la commune regroupe 1 398 établissements et 36 714 salariés du territoire, soit respectivement 2,5 % des établissements du Département et 9.7 % des effectifs salariés. 118 entreprises ont été créées en 2017, en baisse de 17 % par rapport à 2016, un millésime exceptionnel dans le secteur des services en 2016.

Si la commune de Blagnac possède en termes d’implantations une composition sectorielle globalement assez proche de celle de l’ensemble du département, quelques particularités sont observées. Une sur-représentation de l’industrie et des services (92 % des effectifs contre 75 % sur le département) et une sous-représentation des effectifs dans le secteur du commerce de la construction.


Accompagner l’entreprise au quotidien

> Développement Localdes 4 Territoires

> Développement de l’Industrie et des Services aux Entreprises

> Commerce, Tourismeet Services à la Personne

> Etudes et Information Economique

> Financement, Pérennité & Développement

> Nouvelle économie & Croissance

> Promotion et Attractivitéde la Métropole, Aménagement

> Transformation et Amélioration de la Performance

(Co)gérer des infrastructuresessentielles au développement du territoire (Aéroport Toulouse-Blagnac, Francazal, Agence d’attractivité).

Former les hommeset les femmesaux responsabilités et aux métiers évolutifs de l’entreprise (groupe Toulouse Business School).

MISSIONSLES

synergiesreporting

CCI Toulouse Haute-Garonne :son action en chiffres*

La CCI Toulouse Haute-Garonne agit au quotidien au service des entreprises et du développement économique de notre territoire. Cette rubrique « Reporting » vous donne rendez-vous dans chaque numéro pour, à travers quelques indicateurs de notre action, vous permettre de cerner au mieux certaines tendances de conjoncture. Tableau de bord consolidé au 31 octobre 2018*.

*1er janvier au 31 octobre 2018

D’ENTREPRISESACCOMPAGNEMENTS5 380

PARTICIPANTS10 424

AUX MANIFESTATIONS CCI

27 142FORMALITÉS ACCOMPLIES

RENDEZ-VOUSEN ENTREPRISES

1 001PORTEURS DE PROJETS

ACCOMPAGNÉS

1 369

CONTACTS CRC60 970

HM_PME_Diccit_210x265.indd 1 30/10/2018 12:16

Manuel Lazaro a grandi au sein d’une fa-mille luchonnaise d’entrepreneurs spécia-lisés en revêtement de sols et carrelages. Aujourd’hui, la société familiale Alti-Im-mobilier est orientée vers la promotion, la réhabilitation et la gestion hôtelière. Créé suite au rachat d’une résidence hôtelière en dépôt de bilan, l’Alti-Hôtel des allées d’Eti-gny est l’une de ses plus belles réussites. « 47 chambres, un emplacement royal et un bâtiment de 1860 avec une superbe façade Napoléon III : il y avait un beau potentiel ! » Aussitôt acquise, Manuel et ses 2 frères se mettent en devoir de redresser l’affaire après de gros travaux. Mission accomplie : l’Alti-hôtel a doublé son chiffre d’affaires en 5 ans, ressort 2e sur Tripadvisor et affiche un taux de remplissage moyen de 53% avec l’ambition de monter à 60%. Deux autres rachats ont suivi, avec pour objectif « de couvrir tout le spectre des prix de l’hôtel-

lerie de moyenne gamme luchonnaise, confort simple, prix moyen et premium.» Pour ce faire, ils ont gardé les ingrédients qui leur ont réussi : emplacement de 1er choix, vraie signature architecturale et réno-vation de qualité. Ancien couvent situé en sortie de Luchon, la Villa d’Alti propose 23

chambres en cours de rénovation. Voisin de l’Alti-Hôtel, le 3e établissement est une re-construction pure et simple, seule la façade classée ayant été conservée. Pourvu de 41 chambres, le Castel d’Alti ouvrira ses portes début 2019.www.alti-immobilier.com

synergiesportraits d’entrepreneurs


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Béc

us

Fondée par Jean-Marc Gaubert, ancien de chez Thales Alenia Space, la société propose une plateforme de services bap-tisée Planet. Utile pour le support aux opérations aériennes sur zone, elle per-met de guider un ou plusieurs appareils connectés en temps réel. La société vient de fêter ses 10 ans et Atmosphere pour-suit son développement. « Notre plate-forme collaborative permet aux profes-sionnels d’échanger des informations de cartographie, météorologie… », explique le dirigeant. Un système qui a notamment séduit la Nasa. Atmosphere adresse prin-cipalement deux marchés. Utilisée par des groupes comme Airbus, Honeywell ou Dassault pour des tests d’avion ou d’équi-pements, Planet sert également à des vols

scientifiques dédiés au climat ou à la mé-téo. Avec des clients en France, en Alle-magne, aux États-Unis et au Canada, At-mosphere a enregistré un chiffre d’affaires de 750 000 euros en 2017. Sur ce marché de niche, la société cherche aujourd’hui à acquérir de nouveaux clients à l’interna-tional et dispose, notamment, d’opportu-nités au Japon. En parallèle, Jean-Marc Gaubert et ses équipes maintiennent une activité continue de R&D. « Nous partici-pons à des projets comme CleanSky, par exemple. Cela nous permet de nous main-tenir à jour. L’amélioration de notre plate-forme est au cœur de notre activité ». Une activité qui s’annonce porteuse de jolis développements.www.atmosphere.aero

Atmosphere, une gueule de réussite

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Alti-Immobilier, l’hôtellerie luchonnaise monte en gamme


synergiesportraits d’entrepreneurs

Officina Gusto :la botte secrète d’un passionné d’ItalieSa vocation de dentiste vite avortée, Olivier Dupuy s’oriente dans le business de services. Amateur de bonne chère, il vient naturelle-ment à la restauration. « J’ai eu une affaire à Labège, pendant 7 ans mais, passionné d’Italie, je rêvais d’un restaurant de quartier dans Toulouse, avec l’atmosphère vivante d’une trattoria ». Pari réussi il y a 3 ans, avec Officina Gusto et sa terrasse animée donnant place Saint-Etienne à Toulouse. Une adresse fréquentée à toute heure, du petit déjeuner au dîner, qui entend combattre les poncifs sur la cuisine italienne. « Le leitmotiv ici, c’est zéro pizza et le moins de crème possible dans les pâtes ! » Olivier et son chef Pierre Henry proposent une cuisine italienne tradi-tionnelle, qui met à l’honneur la qualité des produits en les transformant le moins pos-sible. Sans oublier une carte des vins riche de plus de 50 références. « Mon but est de faire découvrir aux français l’étendue de la palette des productions italiennes. Cela passe par un gros travail de sourcing en Italie, en allant chez les producteurs et sur des sa-

lons ». Autre source d’inspiration, les réseaux sociaux pour rester à l’affût des tendances. La carte change trois fois par an, afin d’inté-grer des nouveautés. « En ce moment, nous travaillons la Burrata et les vermouths, qui reviennent en force ». La recette plaît : Offi-cina Gusto fait en moyenne 60 couverts le midi et 80 à 100 le soir, pour une capacité

totale de 62 places. Résultat, Olivier voit son CA croître de 20% par an depuis 3 ans. Un succès qui tient aussi à l’atmosphère cosy et conviviale, imprimée par une déco hors des sentiers battus : deux atlantes en bronze, un plafond classé en bois du XVIIe, peint par l’artiste Renée Aspe…www.officinagusto.fr

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Sovamep veut se construire une santé de ferAncien de Veolia et Paprec, Vincent Delage a repris en 2014 la société familiale Sovamep, spécialisée dans le recyclage des métaux, à majorité non ferreux, et des métaux pré-cieux. Installée à Muret, l’entreprise emploie 23 personnes et récupère des déchets métal-liques auprès des industriels dans toute la France. « Nous traitons environ 8 000 tonnes de métaux non ferreux par an, détaille Vincent Delage. Les métaux précieux viennent princi-palement du secteur de la défense ou du spa-tial. » Une activité de recyclage très encadrée en raison des produits utilisés pour séparer les métaux des autres matériaux, comme le souligne le PDG. L’an dernier, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 18 M€ et devrait être « sensiblement au-dessus » en

2018. « Les résultats dépendent beaucoup du contexte géopolitique, du cours du dollar et de l’activité industrielle », rappelle Vincent Delage, qui a beaucoup investi dans l’outil de production depuis sa reprise. 1,5 M€ ont ainsi été consacré à l’agrandissement du site de Muret cette année pour augmenter les capacités de stockage et Sovamep souhaite investir 500 000 euros dans son activité de métaux précieux en 2019. Un secteur sur lequel il n’y a qu’une dizaine d’entreprises en France et pour lequel Sovamep a créé en oc-tobre une filiale en Italie. L’entreprise compte déjà une filiale de 60 personnes au Maroc pour accompagner certaines délocalisations des entreprises aéronautiques.www.sovamep.com©

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Nous faisons un métier de services. Bien manger n’est pas la seule chose qui compte. L’ambiance, la déco, un service souriant, attentif mais pas oppressant, tout est important.

José Martinez et Thomas de Saintignon, leur activité et leur territoireLe premier est fondateur et président d’Amplitudes, créateur de voyages et croisières. Le second est cofondateur et CTO de Eyelights, start-up à l’origine d’un dispositif d’affichagedes données sur la visière des casques de moto. Intervenant sur des marchés radicalement différents, tous deux sont profondément ancrés dans notre territoire et ont accepté d’en croiser leur vision.

Quel regard le chef d’entreprise que vous êtes porte sur l’économie de notre département ? Forces et faiblesses ?José Martinez : Tiré par l’aéronautique et des filières à fortes valeurs ajoutées portées par de gros faiseurs industriels, notre territoire se caractérise par une forte proportion de cadres, population très consommatrice de nos produits. Plus globalement, la qualité de vie est bien sûr un atout de la région toulousaine, un fort vecteur d’attractivité. Dans les faiblesses de celle-ci, comment ne pas citer l’absence du TGV ? Un point plus spécifique est que, peu représenté en régions, notre métier nécessite que nous formions nos salariés. Les 2/3 de nos salariés ont d’ailleurs été formés en interne. Thomas de Saintignon : Un des principaux points faibles est en effet l’absence de la LGV qui est plus qu’une alternative à l’avion car compétitive en temps et en argent et permettant de travailler pendant le trajet. Les transports en commun hors centre-ville de Toulouse ne sont pas, eux non plus, à la hauteur des ambitions de l’agglomération. Notre territoire peut en revanche compter sur la puissance de tout le secteur aerospace. Cette filière nous a apporté des compétences très pointues sur la haute technologie industrielle et des savoir-faire sur ce type de productions. Mais Toulouse doit aussi se développer sur son écosystème de start-ups, notamment l’IoT.

Quelle est la réalité de l’ancrage territorial dans votre organisation (production, conception…) ?JM : Nous sommes nés ici et y réalisons 85 % de l’ensemble de nos activités à partir de nos trois sites toulousains : centre d’appels, centre de réservation de différents Ministères. Notre stratégie est claire : aller capter des marchés nationaux et internationaux et les traiter depuis Toulouse. La digitalisation ©

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José Martinezfondateur et président d’Amplitudes


interview croisée vision d’entrepreneurs

nous permet aujourd’hui d’être, depuis notre base historique, en concurrence avec les plus grands faiseurs mondiaux. Notre adresse parisienne intervient donc principalement en réassurance auprès de ceux-ci grâce à l’effet vitrine propre à notre capitale. Notre choix est donc clairement de gérer notre fort développement depuis Toulouse.TS : Actuellement, tout est conçu, développé et fabriqué en Midi-Pyrénées. L’IoT Valley nous a beaucoup aidé à optimiser notre mise en production grâce à un environnement incomparable de ressources très pointues. Notre ancrage est total puisque tout est fait sur notre territoire : R&D, production… L’usine la plus éloignée de nos bureaux est dans le Tarn. La pression concurrentielle propre au marché électronique mondial imposera peut-être d’élargir ce rayon mais notre produit restera toujours designé à Toulouse où tout se décidera et s’imaginera.

Comment les ETI/PME peuvent-elles mettre leurs atouts et qualités propres au service des start-ups ? À l’inverse, dans quels domaines les start-ups peuvent apporter leurs conseils aux PME ?JM : Nous sommes une PME et avons réussi à conserver un esprit start-up en travaillant toujours au coup d’après et en allant vite. Je suis très attentif à ce qui est en train de se passer, avec la révolution des codes induite par les start-ups –même si je reste étonné par les fonds levés par des entreprises qui n’ont souvent qu’une valorisation à faire valoir…-. Ce qui m’inspire dans les start-ups, c’est la dynamique, l’effervescence, l’envie, l’audace… qu’elle produisent et dont nous devons nous inspirer pour, nous aussi, faire preuve d’enthousiasme au quotidien. Cela doit pouvoir se combiner avec le cadre de nos entreprises matures.TS : Ces structures établies, grands groupes ou même PME, peuvent clairement aider les start-ups à structurer leur manière de travailler en fixant un cadre pour éviter la dispersion. Dans l’autre sens, nous pouvons apporter aux grands groupes tout ce qui est innovation, flexibilité… car nous arrivons à apporter des solutions qui nécessiteraient deux à trois fois plus de temps à voir le jour chez eux. C’est cette capacité à accélérer qui est notre force dans notre relation avec ce type de structures. En quatre mois, nous pouvons aujourd’hui développer des produits : nos cycles sont très courts et notre inertie, nulle.

Comment voyez-vous votre entreprise sur son territoire à l’horizon 2025 ?JM : Nous doublons nos chiffres tous les 5 ans depuis notre création. Cela devrait nous amener à 250 collaborateurs et 200 M€ en 2025. Notre ambition est de conforter notre statut d’acteur référent du marché et de nous implanter à l’international.TS : Ce qui est sûr, c’est que nous souhaitons développer Eyelights depuis Toulouse et de profiter de tous les atouts du territoire pour accroître notre visibilité et prendre des positions à l’international en nous diversifiant sur d’autres marchés que la moto. ©

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Thomas de Saintignoncofondateur et CTO

de Eyelights


interview croisée vision d’entrepreneurs

Spécialisée dans la 3D et la réalité aug-mentée pour les professionnels du meuble et de la maison, Innersense a réussi à séduire 80 clients, en France et à l’international. Il faut dire que les deux cofondateurs, Stéphane Mercier et Xavier Crouilles, ont travaillé pendant un an et demi pour valider le marché, la technolo-gie et s’assurer de la pertinence de la solu-tion proposée avant de créer leur société, en mai 2014. Aujourd’hui, Innersense conçoit des configurateurs 3D de produits et des applications de réalité augmen-tée adaptés aux besoins des fabricants comme des distributeurs, toujours en marque blanche. « Nous travaillons autant sur le contenu que sur les solutions tech-nologiques », précise le directeur général Xavier Crouilles. La start-up de 27 per-sonnes a ouvert une filiale à Milan, levé un million d’euros cet été et reçu le Pass French Tech en septembre, symbole de sa croissance rapide. « Nous avons connu une

croissance à trois chiffres chaque année et nous visons 1,5 M€ de chiffre d’affaires en 2018 », assure Xavier Crouilles, qui espère rapidement convaincre le marché améri-cain. « Les États-Unis sont dans le viseur depuis un moment. Nous avons déjà 6

clients et beaucoup de prospects grâce à la création de notre filiale en Floride », pour-suit le cofondateur, qui présentera une « technologie en lien avec la réalité aug-mentée » au CES de Las Vegas en janvier. www.innersense.fr

Ce n’était pas son ambition première mais la société Ederna semble avoir trouvé un débouché sur le marché du café « cold brew », un café infusé à froid. Créée il y a onze ans par Fabrice Gascons Viladomat, la biotech a développé la technologie Eva-peos d’extraction de l’eau par osmose di-recte, à l’aide d’une membrane. Destinée à l’agroalimentaire, elle tardait à être adop-tée par les industriels, ce qui a conduit Ederna à changer de modèle économique. « Nous sommes allés vers l’applicatif et une application a émergé sur différents critères, le café cold brew », explique le fondateur. Le produit a séduit et la société hébergée au Centre Pierre Potier a élaboré une offre consistant à mettre à disposition

sa technologie pour produire du café cold brew concentré pour ses clients. Ederna, qui a notamment travaillé avec les cafés Di Costanzo, cible aussi bien les torréfac-teurs que les coffee shop et les industriels. « Nous avons livré nos premiers clients. En France, le marché est embryonnaire, c’est pourquoi nous voulons nous étendre en Europe », assure Fabrice Gascons Vi-ladomat, qui s’est rendu notamment au salon Future Food Tech de Londres en octobre. Le Moyen-Orient est également un marché intéressant pour Ederna qui souhaite maintenir son chiffre d’affaires de 250 000 euros cette année malgré son changement de modèle.www.ederna.com

synergiesà suivre


Ederna veut se boosterà la caféine

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Innersense, en hyper croissance

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synergiesà suivre

C’est en famille que Karen, Véronique et David Tordjeman ont décidé de faire partager leur passion du bel objet original en créant leur concept-store. L’Interprète, c’est son nom, parle le langage de la tendance, au cœur du quartier de La Bourse à Toulouse. Pourvu que ce soit beau, si possible jamais vu à Toulouse et, tant qu’à faire, précurseur, on trouve de tout chez L’Interprète : des meubles, de la décoration en général, mais aussi du textile et même… de l’épicerie fine ! « Nous sommes ouverts à tout. L’Interprète n’est pas figé dans un genre, ou fixé sur un type de produit » résume Karen Tordjeman. La famille fonctionne au coup de cœur, en quête incessante de l’objet ou du produit dans l’air du temps, si possible un peu

avant l’air du temps, pour le proposer à une clientèle amatrice d’originalité voire de singularité. Pas de gros volumes, mais du flux, du toujours nouveau pour surprendre et susciter l’envie. Créée en 2014, l’entreprise a fait son chemin et sa notoriété la précède parfois, attirant en cela une clientèle curieuse et chineuse de nouveautés, venue parfois de loin. Pour faciliter cette rencontre, L’Interprète prévoit de s’agrandir prochainement et prépare une boutique en ligne. D’ici là, la famille Tordjeman garde les yeux ouverts et un sac toujours prêt pour continuer sa quête d’objets et autres produits rares, et surprendre les clients venus à leur rencontre au 15, rue Sainte-Ursule.www.linterprete-toulouse.com©

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L’Interprète : le langage design

Motion Palace, comme dans un film« Agile », c’est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche d’Ariane Cornic pour qualifier la singularité de Motion Palace, la maison de production qu’elle a co-fondée avec Neels Castillon en 2015 et avec qui elle travaille entre Paris et Toulouse. Elle est Toulousaine, lui, Aveyronnais, et ils se sont faits ensemble une spécialité du format court et viral. Pubs, clips, communication « corporate, quelque que soit le support, le tout est d’être en adéquation avec son sujet et avec l’air du temps ». « On ne s’interdit rien », renchérit Ariane Cornic pour étayer son propos et signifier que l’atout de Motion Palace réside dans une adaptabilité qui lui confère une réactivité et une souplesse de travail très appréciée des clients. A Toulouse, Ariane Cornic assure essentiellement la partie technique et la mise en œuvre des projets tandis qu’à Paris, Neels Castillon flaire l’air du temps et donne l’inflexion artistique qui portera le produit final vers son public et les réseaux sociaux. Ni l’un ni l’autre n’entendent imposer à Motion Palace le

carcan d’une ligne éditoriale : ils préfèrent capter l’air du temps et en restituer les nuances dans leur travail pour donner au client ce qu’il cherche : une visibilité. Après trois années d’existence, l’aventure se

porte bien. Le chiffre d’affaires aussi, passé de 500 000 € en 2016, à 800 000 en 2018 et qui devrait s’établir aux alentours du million en 2019 (prévision).www.motionpalace.tv

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synergiesnouvelle économie


Innersense, Sigfox et Sunibrain ont, aux côtés de Delair, obtenu en septembre la labellisation PassFrenchTech récompensantles entreprises innovantes en hyper croissance. C’est la 3e fois pourla dernière nommée.

Alstom, IGE+XAO et Safran collaborent à Toulouse pour créer le Centre d’excellence d’ingénieriedes systèmes électriques embarqués. Il pourra accueillirune centaine d’ingénieurs sur le site de Safran d’ici à 3 ans.

BotDesign va déployer début 2019 la première blockchain française dédiée à la santé. Celle-ci vise à sécuriser et tracer le processusde consentement des dons de peau et leur utilisation dans la R&Den médecine et cosmétique.

La société EasyMile, qui développe des navettes autonomes, est la seule start-up d’Occitanie à figurer dans le Top 25 des jeunes poussesles plus attractives selon le réseau Linkedin.

La plateforme de financement participatif Wiseed a cédé sa participation au sein de la société FullSave, qui avait levé 750 000 euros en 2013 par crowdfunding. L’opérateur d’infrastructures ITa racheté les parts des particuliers pour 1,26 M€.

Naïo Technologies, spécialiste de la robotique pour l’agriculture qui a déjà commercialisé plus de 100 appareils, a levé 2,5 M€ pour poursuivre son développement et s’agrandir.

Le spécialiste du drone toulousain s’impose un peu plus comme l’un des leaders mondiaux sur son marché avec le rachat d’Airwave, qui développe des logiciels d’analyse de données issues de drones. Au travers de cette acquisition, Delair met également la main sur Redbird, la société française rachetée en 2016 par Airwave. Delair renforce ainsi sa présence aux États-Unis et étend ses activités aux marchés de la construction et des mines.

1,4 M€ pour la start-up HubwareSpécialiste de l’assistance profession-nelle, la société Hubware a bouclé une levée de 1,4 million d’euros auprès de Side Capital, BTWINZ et de ses inves-tisseurs historiques. Cela doit permettre d’améliorer sa solution d’assistant pro-fessionnel intelligent. Celle-ci automatise les réponses des services clients d’entre-prises et accompagne le conseiller en lui proposant des réponses adaptées et per-sonnalisées. Hubware travaille notam-ment pour BricoPrivé, PrivateSportShop ou le Slip Français et espère compter rapidement une trentaine de clients.

Medylink accélère le développement de sa plateforme collaborativeLa start-up toulousaine Medylink vient d’annoncer avoir levé 2,75 M€ auprès de plusieurs investisseurs. Cette augmentation de capital doit permettre à la société, spécialisée dans la coordination médicale, de développer son réseau qui rassemble aujourd’hui 500 médecins généra-listes et 250 spécialistes et d’offrir de nouveaux services. Medylink sou-haite augmenter son chiffre d’affaires de 70 % dès 2019 et atteindre 5 000 médecins connectés d’ici à 3 ans.

ITrust ouvre un centre de recherche sur l’IA et la cybersécuritéSpécialisée dans la cybersécurité, la société ITrust, a annoncé la création d’un centre de recherche autour de l’intelligence artificielle. L’objectif de cette structure, qui devrait voir le jour au premier trimestre 2019, est de sécuriser les données de secteurs tels que la santé, la défense ou les télécoms grâce à de nouveaux algorithmes capables de détecter d’éventuelles menaces. ITrust va investir 4 M€ en trois ans dans ce projet qui s’inscrit dans sa volonté de créer un écosystème de la cybersécurité. L’ouverture prévue en février de son école d’ingénieurs spécialisée illustre cette dynamique.

Delair acquiert l’Américain Airwave

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synergiestémoignages


Immoblade rayonne, contre le réchauffement

Présenté au Salon international de l’invention de Genève en avril 2018, le projet a reçu le prix de la CCI France – Suisse, et une médaille d’Or avec Félicitations du Jury pour cette première présentation publique du produit.

Récompense

Ingénieur système chez Airbus Defence & Space pendant 20 ans, Xavier Sembély, créateur d’Immoblade, y a forgé sons sens et son goût de l’innovation. Un projet per-sonnel de maison bioclimatique va faire de lui un start-upper. En effet, les constructions actuelles sont si bien isolées que la chaleur une fois entrée, ne peut plus en ressor-tir. Pour résoudre cette problématique, il a l’idée d’appliquer les techniques du spatial au secteur du bâtiment et dépose rapide-ment un brevet.

Immoblade est une protection solaire pas-sive et sur mesure, faite de lames brise-soleil fixes dont l’orientation est adaptée à chaque façade. Un concept qui prend le contrepied des stores intelligents et connec-tés et de la vague domotique. « Ici, l’intelli-gence est à la conception du système : on analyse l’orientation de chaque façade, pour définir la géométrie idéale du dispositif, qui offrira la meilleure protection solaire l’été et le meilleur apport de lumière l’hiver ».

Dédié aux bâtiments tertiaires, Immoblade se décline en deux produits : une sérigra-phie, solution design et élégante, et mini-stores, des lattes aluminium intégrées dans le double-vitrage, qui se veut la protection solaire passive la plus performante du mar-ché. Les premières façades équipées sont attendues courant 2019 dans la région. Trois chantiers sont programmés, dont une expérimentation sur une école avec Tou-louse Métropole et l’équipement d’un bâti-ment industriel.

Xavier Sembély a créé sa société en juillet 2018, après avoir mûri son projet au sein du BizLab d’Airbus, l’accélérateur de projets de l’avionneur. A la clé, 4 emplois directs et 2 à 3 emplois indirects. Les ambitions de Xavier Sembely et de son associé Patrick Callec ne s’arrêtent évidemment pas là, convain-cus de la pertinence de leur solution face aux enjeux économiques et sociétaux du réchauffement climatique.www.immoblade.com

ACCOMPAGNEMENT

A l’origine du projet, il y a l’envie d’entreprendre et mes convictions personnelles sur le développement durable, avec la lutte contrele réchauffement en priorité n°1.

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En sortant du BizLab Airbus, Immoblade a bénéficié de l’accompagnement de la CCI Toulouse Haute-Garonne qui a aiguillé son créateur pour se repérer face à la multiplicité des aides financières et l’a guidé dansla structuration de son entreprise.

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magazinepratique

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Nexteam : grandir avec les projetsNexteam fait partie des premiers fournis-seurs d’Airbus en pièces de structure. Cette fin d’année aura été marquée par le rachat, en septembre, de Mecafi, qui produit des pièces de moteur pour l’aéronautique. L’ef-fectif de Nexteam est passé en quelques semaines de 900 à 1 500 salariés et son CA de 150 M€, en 2017, à 230 M€ pour 2018 ; la cour des grands. L’entreprise est répartie sur 8 sites de production et entend bien lais-ser à chacun son autonomie. Toutefois, pour rationnaliser la logistique, Nexteam vient également d’acquérir un site à Launaguet pour mutualiser le stockage tout d’abord, et la découpe ensuite des matières premières pour les unités du groupe. Par devers ces ac-quis, Nexteam souhaite également dévelop-per en interne, dès cette année 2019, le trai-tement des surfaces usinées qu’elle confiait

naguère à la sous-traitance. Cette croissance ne va pas sans formation des personnels. C’est dans cette perspective que Frédéric Gentilin, Vice-Président de Nexteam Group, encourage sa DRH à suivre les réunions thé-matiques « Plato RH », organisées par la CCI Toulouse Haute-Garonne depuis 2016. Pour eux, « ce Plato RH est très constructif, en ce sens que nous croisons des DRH venus de tous les horizons, à fortiori ceux que nous ne rencontrerions jamais dans nos secteurs. La perception des situations, l’analyse des problématiques, ainsi que les solutions à y apporter varient d’un secteur à l’autre et, c’est justement ce partage de différences qui est très vivifiant ». Une expérience si concluante qu’elle a été reconduite à l’initia-tive des participants eux-mêmes. www.nexteam-group.com

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TEXTOS > Émile Noyer, qui dirige la société Socotrap, a été élu pour 3 ans président de la Fédération du BTP de Haute-Garonne. > Stefano Bortoli a été nommé mi-septembre président exécutif d’ATR en remplacement de Christian Scherer, devenu directeur commercial d’Airbus. > Stéphane Boire succède à Michaël Clavé à la direction de la Banque de l’innovation du Crédit Agricole Toulouse 31. > Cyrille Laporte a été élu au poste de directeur de l’Isthia (Institut supérieur de tourisme, de l’hôtellerie et de l’alimentation) de l’université Toulouse Jean-Jaurès. > Stéphane Aubay a été élu le 15 novembre dernier à la présidence de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) Occitanie et succède à Patrick Saint-Agne.

Avec le départ annoncé de Tom Enders en avril 2019, Airbus cherchait un successeur à l’Allemand, qui présidait le groupe depuis 2012. Le board a choisi Guillaume Faury, 50 ans, qui avait pris la présidence d’Airbus Com-mercial Aircraft en février 2018, remplaçant Fabrice Brégier après avoir été directeur d’Airbus Helicopters pendant 5 ans. Polytechnicien, Guillaume Faury est également diplômé de l’Isae-Supaéro. Il débute sa carrière à la Délégation générale de l’armement (DGA) en 1993. Passé par Eurocopter à différentes fonctions de management entre 1998 et 2008, Guillaume Faury entre ensuite chez PSA, où il occupe notamment les postes de direc-teur technique et industriel puis de directeur recherche et développement, avant d’être nommé président exécutif d’Eurocopter en 2013.

Guillaume Fauryà la tête d’Airbus

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Jean-Michel Baylet président de la nouvelle Alliance de la presse d’information générale

Fusion des syndicats de la presse quotidienne nationale (SPQN), de la presse hebdomadaire régionale (SPHR) et l’Union de la presse en région (UPREG), l’Alliance de la presse d’infor-mation générale (Apig) a désigné Jean-Michel Baylet, PDG du groupe La Dépêche du Midi, comme président pour un mandat de deux ans non renouvelable. Cette nouvelle structure regroupe plus de 300 titres publiés par 175 entreprises et représente 27 000 salariés, dont 10 000 journalistes. Un événement dans l’his-toire de la presse française.

Philippe Raynaud, nouveau présidentde la DFCG Midi-Pyrénées

Directeur administratif et financier du groupe toulousain Irrijardin, Phi-lippe Raynaud (52 ans) a succédé à Annie Darmon à la tête de l’association des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) Midi-Pyrénées, qui regroupe 230 membres.

Stéphane Latouche, nouveau directeur régional de la Banque de FranceLe 1er février prochain, Stéphane Latouche, 54 ans, prendra le poste de directeur régional de la Banque de France Occitanie. Directeur régional Pas-de-Calais Picardie depuis 2014, il succèdera à Maxime Maury, en fonction depuis 2016, qui part en retraite. Stéphane Latouche a démarré sa carrière à la Banque de France avant d’officier dans les ambassades de France puis de retourner dans le giron de la Banque de France en 2006.

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Étienne Guyot,nouveau préfet d’Occitanie

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Etienne Guyot a été nommé préfet d’Occitanie et préfet de Haute-Garonne lors du conseil des ministres mercredi 24 octobre. Il remplace à ce poste son pré-décesseur Pascal Mailhos, nommé préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Originaire de Nancy, diplômé de Sciences Po Paris et passé par l’Ena, Étienne Guyot a effectué l’ensemble de sa carrière dans l’administration centrale d’État. Depuis 2014, il dirigeait la CCI d’Île-de-France, après avoir été notamment préfet du Gers (2005-2007), préfet des Landes (2007-2009) puis de Meurthe-et-Mo-selle (2009). C’est également lui qui a supervisé la création de la Société du Grand Paris lorsqu’il travaillait au cabinet du ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire en 2009-2010, société dont il a été président du di-rectoire en charge de la construction du Grand Paris Express entre 2011 et 2014. Le parcours d’Étienne Guyot est donc marqué par les projets d’aménagements du territoire et de transports et il succède à Pascal Mailhos, en poste depuis 2014, dans une région où la question de la LGV constitue un enjeu de forte mobilisation pour les décideurs économiques et politiques depuis de nombreuses années. Sa connaissance du Sud-Ouest et des grandes infrastructures a, pour cette raison, été soulignée par l’écosystème entrepreneurial.

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Le Stade Toulousain a lancéle 10 octobre le Stade Toulousain Aéro Business Club, un club d’affaires autourde l’aéronautique et du spatial. Il s’est réuni pour la première fois le 21 octobre à Ernest-Wallon en présence de Thomas Pesquet, à l’occasionde la réception du Leinster.

Le 18 octobre dernier, le Club des Entreprises du Muretain organisait, avec la Communauté d’Agglomération du Muretain,le 5e Forum Énergie Territorial. Une matinée consacréeaux projets et aux solutions d’efficacité énergétique qui a permis un partage d’information et une mise en réseau avecdes acteurs locaux du secteur.

Le Réseau Entreprendre Occitanie-Garonne a lancé officiellement la promotion 2019 Les Entrep’ le 13 novembre dernier à l’Insa de Toulouse. Coordonné par Elvire Prochilo,le programme permet à 20 équipes pluridisciplinaires de plancher pendant 5 mois sur leurs projets avec le soutiende 20 coachs, 20 chefs d’entreprise du Réseau et une trentaine d’experts.

La plénière Région du Centredes Jeunes Dirigeants d’Entreprise s’est tenue le 18 octobre à Blagnac. L’occasion de lancer le Club Terres d’EFC Occitanie qui souhaite développer l’économie de fonctionnalité et de la coopération.

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Les clubs d’entreprises ont la parole

« Leadership féminin, oseret casser les codes »Le réseau Osez Entreprendre au Féminin a vu le jour en 2015 à l’initiative de Sophie Nanin. À l’époque, cette consultante en com-munication crée un groupe Facebook puis un site. « L’objectif est de fédérer et de mo-tiver. C’est un état d’esprit que je souhaite transmettre, explique Sophie Nanin. Je tiens à ce que ce club ait du sens avec un côté décalé. Il est construit sur trois axes forts : le leadership féminin, savoir oser et casser les codes. » Si Osez Entreprendre au Fémi-nin s’adresse d’abord aux femmes dont les projets sont déjà matures, le club est ouvert aux hommes. « C’est la compétence qui m’intéresse avant tout », assure-t-elle. Le club, marrainé par Anne-Marie de Couvreur propose afterworks, petits-déjeuners et ate-liers sur des sujets depuis la fin d’année. La 4e édition de la journée Entreprendre au Féminin aura lieu en 2019.www.osez-entreprendre-au-feminin.com

« Fédérer les acteurs du commerce international »Créée il y a 3 ans dans le but de fédérer l’ensemble de l’écosystème du commerce international, l’antenne régionale du Club des exportateurs poursuit son développe-ment. « Nous voulons continuer à sensibili-ser aux enjeux du commerce international et surtout apprendre aux entreprises à ex-porter de manière pérenne », assure Sophie Guichard, présidente du Club des exporta-teurs Occitanie-Toulouse. Avec des ateliers mensuels consacrés aux aspects techniques et juridiques et des soirées plénières dé-diées à des éléments plus prospectifs tous les deux mois, le club accompagne ses 30 adhérents et toutes les entreprises intéres-sées par l’export. « Cette année, nous nous intéressons beaucoup à la géopolitique, qui sera l’objet de notre premier colloque régional le 18 juin. »www.club-des-exportateurs-de-france-mp.as-so-connect.com

« Rendre visible les compétences de Capitole Angels »Le réseau de business angels de l’ex-Midi-Pyrénées Capitole Angels a créé son Club des experts, qui regroupe ses partenaires et sponsors. « Notre différenciation, c’est l’ac-compagnement, rappelle le délégué général Patrice Cazalas. En plus de l’expertise de notre réseau, nous cherchons des experts très pointus. Mais nous avions des difficul-tés à animer ce réseau et le rendre visible. D’où l’intérêt de créer ce club. » L’idée est ainsi de continuer à accompagner des start-ups de manière plus organisée. « Nous nous rendrons dans les lieux de la création d’en-treprise, de l’innovation, gratuitement pour apporter nos connaissances sur des théma-tiques financières, juridiques, RH… Il y aura également des rencontres individuelles. » Les 80 membres de Capitole Angels ont

investi plus de 6 M€ dans plus de 30 en-treprises de l’écosystème local. L’objectif du Club des experts est également de per-mettre aux partenaires de se retrouver.www.capitole-angels.com


1- La 6e édition de la Grande Braderie, orga-nisée par la CCI Toulouse Haute-Garonne et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Garonne et la Ville de Toulouse, a permis aux commerces de centre-ville d’al-ler à la rencontre des clients. • 2- Le 6 à 8 de l’Economie et de la Finance du 12 septembre avait pour thème « Travailleurs indépen-dants : comment fluidifier les relations avec les établissements financiers ? » et a vu in-tervenir Corinne Dromer, présidente du Co-mité consultatif du secteur financier, avec la participation de Vincent Aguilera, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Garonne. • 3- La conférence de presse Aeromart 2018 s’est tenue le 17 sep-tembre à l’Hôtel de Région. Co-organisée par la CCI Toulouse Haute-Garonne et AD’OCC, la convention d’affaires internationale des industries aéronautique et spatiale réunit tous les deux ans les principaux industriels, avionneurs, équipementiers et fournisseurs internationaux. • 4- L’Assemblée Générale du 28 septembre a vu Georges Méric, pré-sident du Conseil Départemental Haute-Ga-ronne, signer avec Philippe Robardey, pré-sident de la CCI Toulouse Haute-Garonne, une convention de partenariat pour favori-ser le dynamisme économique. • 5- La visite qui a précédé l’Assemblée Générale du 28 septembre s’est déroulée dans les locaux de la start-up toulousaine Coovia, spécialiste des solutions clé-en-main de mobilité du-rable dédiées aux entreprises et à leurs sa-lariés. • 6- La soirée de remise des diplômes de la promotion 2017 du Master Aeropsace MBA de TBS a eu lieu le 28 novembre à la Toulouse Business School avec la participa-tion de Yannick Assouad, directeur général de Latécoère. • 7- L’édition 2018 du Forum Economique de Toulouse, auquel ont par-ticipé plus de 700 personnes le 9 octobre dernier, a été l’occasion pour Philippe Ro-bardey, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne, et Alain Di Crescenzo, président de la CCI Occitanie, d’ouvrir les débats animés par le journaliste Jean-Rémi Baudot.

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TEXTOS > L’inauguration officielle des locaux rénovés de TBSeeds s’est déroulée le 5 novembre. Les représentants de la Région Occitanie mais, aussi bien sûr, les partenaires de l’incubateur et les incubés actuels ainsi que les Alumni ont répondu présents pour cette très belle soirée pleine de promesses quant à la qualité des conditions de travail des incubés. > TBSeeds est devenu l’incubateur pédagogique référent en Occitanie. Dans le cadre de son appel à projets dédié à l’entrepreneuriat, la Région a retenu l’incubateur de TBS pour opérer le service d’accompagnement des entrepreneurs étudiants de l’ensemble du territoire. La subvention correspondante devrait permettre d’accompagner 20 nouveaux projets. > La campagne de recrutement pour la quinzième promotion de TBSeeds a officiellement été lancée.

synergiesstart-ups


L’actualité de TBSeeds,l’incubateur de TBSActeurs majeurs de l’écosystème de Haute-Garonne, Toulouse Business School et son incubateur abritent aujourd’hui des pépites dont certaines seront peut-être des success stories demain. Zoom sur Memogram.

Révolutionner le monde de la communi-cation papier, susciter l’intérêt grâce à la réalité augmentée, améliorer la relation avec le prospect… telles sont les missions que Memogram s’est fixé. Convaincus que la communication papier ne disparaîtra jamais, ses fondateurs ont décidé de lui écrire un avenir. « La communication pa-pier, ça marche. Mais cela ne fonctionne pas de la même manière sur tous les prospects. Et les annonceurs aimeraient connaître concrètement –et cela est bien légitime- l’impact de leur communication : pouvoir savoir qui l’a lue, qui l’a jetée directement… » expliquent les fondateurs de cette start-up qui a décidé de s’atteler à ce problème. Et pourtant, Wilfried Saint-Charles et Pierre Becker, étudiants en der-nière année à Toulouse Business School, appartiennent bien à cette génération des « digital native ». C’est à eux que l’on doit Memogram et sa solution de communi-cation nouvelle génération à destination des entreprises. Le but ? Révolutionner la manière dont les professionnels com-muniquent, notamment auprès de leurs prospects de moins de 35 ans. Concrète-

ment, Memogram, ce sont des supports de la taille d’une carte postale, facilement scannables avec un smartphone (via notre application) afin d’afficher le contenu en réalité augmentée (vidéo, images, canva),

pour une redirection vers la page d’un site, un questionnaire, une fiche produit, une brochure téléchargeable… Autant d’in-citations à l’action impossibles jusqu’alors pour un prospect. Memogram permet donc

d’aller plus loin que la communication papier traditionnelle, en proposant aux marques un véritable tunnel de conver-sion, qui croise papier et digital. Projet made in Toulouse Business School, incubé

au sein de l’incubateur pédagogique TB-Seeds, Memogram a lancé en septembre ses premières campagnes pour affiner sa solution grâce aux retours utilisateurs.www.memogram.fr

Memogram écrit l’avenir du papier

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les nouvelles des entreprises | n°30 - janvier 2019 .18 ... · l’iot, ont uni leur expérience...

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