les élèves de 5 - commission scolaire de la région …...avec plein de trucs et d’astuces de...

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 1 Johnville, vol.1, no. 1 Les élèves de 5 e -6 e année vous présentent avec fierté la première édition du journal scolaire de l’école Notre-Dame-de-la-Paix. Dans ce numéro Page Dans ce numéro Page Enfin un journal scolaire à Johnville! 2 Une passion à découvrir 6 Le monde à l’envers 2 Les étincelles du club de judo de Johnville 7 Une porte se ferme, une autre s’ouvre 3 Bougeons à Johnville! 7 Les connaissez-vous? 4 De la patience pour une bonne cause 7 Des parents retournent à l’école 4 Une question, deux opinions et une bonne discussion 8 En route vers les Jeux 5 Que pensez-vous de notre première ministre? 8 Un après-midi spécial à l’école Notre-Dame-de-la-Paix 6

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Page 1: Les élèves de 5 - Commission scolaire de la Région …...avec plein de trucs et d’astuces de journalistes. Aussi, nous avons fait une tempête d’idées pour trouver de bons

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 1 Johnville, vol.1, no. 1

Les élèves de 5e-6e année vous présentent avec fierté la première édition du journal scolaire de l’école Notre-Dame-de-la-Paix.

Dans ce numéro Page Dans ce numéro Page

Enfin un journal scolaire à Johnville!

2 Une passion à découvrir 6

Le monde à l’envers 2 Les étincelles du club de judo de Johnville

7

Une porte se ferme, une autre s’ouvre

3 Bougeons à Johnville! 7

Les connaissez-vous? 4 De la patience pour une bonne cause

7

Des parents retournent à l’école 4 Une question, deux opinions et une bonne discussion

8

En route vers les Jeux 5 Que pensez-vous de notre première ministre?

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Un après-midi spécial à l’école Notre-Dame-de-la-Paix

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 2 Johnville, vol.1, no. 1

Enfin un journal scolaire à Johnville! par Nicolas Desjardins Cette année, à l’école Notre-Dame-de-la-Paix, on accueille un nouveau journal scolaire fait entièrement par les élèves de 5

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e année. J’ai demandé à certains élèves ce qu’ils en pensent. Les élèves ne voient

que du positif relié à cette idée proposée par la professeure Madame Lisa. J’ai posé à la professeure quelques questions qui pourraient vous intéresser. Elle m’a raconté qu’elle avait eu cette idée l’année passée quand ses élèves lui ont demandé d’écrire des articles. Ils avaient été

inspirés par l’activité de revue de presse que madame Lisa fait dans sa classe avec le journal La Tribune depuis deux ans. Elle a donc décidé de faire ce projet cette année pour motiver sa classe. Elle m’a également dit que ça va aider les élèves en écriture et en lecture, car ça va les forcer à lire le journal pour avoir des exemples d’articles. Pour que nous puissions nous débrouiller, notre professeure nous a fait lire des fiches techniques avec plein de trucs et d’astuces de journalistes. Aussi, nous avons fait une tempête d’idées pour trouver de bons sujets à couvrir à l’école et à Johnville.

Finalement, il devrait y avoir environ trois éditions du journal cette année, tout dépendamment du rythme des élèves. Le journal sera publié sur le site web de l’école. Voici un moyen d’apprendre tout en étant informé de l’actualité de l’école et des alentours.

Le monde à l’envers par Mégane Mongeau Si je vous dis que des élèves de 5

e-6

e année ont été présentateurs devant un groupe de parents, me

croirez-vous? J’espère que oui, puisque c’est vrai. À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, une enseignante nommée Madame Lisa est capable de faire confiance à plusieurs personnes, mais elle fait confiance surtout à ses élèves. Elle a pensé que nous étions capables de relever ce défi pour travailler nos habiletés. Tout d’abord, les élèves ont été pigés au hasard pour former les équipes. Une fois que les élèves ont été regroupés, ils ont choisi les blocs d’informations qui les intéressaient parmi ceux que Madame Lisa avait énumérés. C’était pour faire la présentation des informations de début d’année pour les parents. Pendant la présentation, tous les parents écoutaient et rigolaient. Pourquoi? C’est que tous les élèves ont travaillé fort pour écrire un texte qui rendait l’information claire et amusante, avec des petits sketchs par exemple. Aussi, ils avaient beaucoup pratiqué pour être bons. Madame Lisa était contente. « J’étais fière de mes élèves parce que cela demandait beaucoup de courage. Ils ont réussi et j’étais très émue », a dit Madame Lisa. Les élèves étaient aussi très contents. « Je voudrais recommencer, mais avec encore plus de pratique pour être encore meilleure », a dit Mélissa, une des élèves. Au début, elle était très nerveuse, mais après, elle était fière. « Moi aussi, j’aimerais recommencer. J’ai aimé ça », dit Gabrielle. Les parents sont partis avec un sourire en disant que ça avait été drôle et intéressant. Les élèves sont partis aussi contents d’avoir relevé le défi. L’enseignante est partie super heureuse que ses élèves aient pu réussir.

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 3 Johnville, vol.1, no. 1

Une porte se ferme, une autre s’ouvre

par Gabrielle Lorange « J’étais triste », a affirmé Mylène Dolbec, la mère d’une nouvelle élève à l’école Notre-Dame-de-la-Paix. Découvrons maintenant pourquoi. L’élève en question se nomme Mégane Mongeau et elle vient de l’école des Arbrisseaux. Cette école a dû fermer ses portes au mois d’août en raison d’un manque d’élèves. Il fallait environ 150 inscriptions, mais il y en avait seulement 130. Donc, l’école manquait de budget. Malheureusement, les élèves l’ont appris seulement quelques jours avant le début des classes. Cela les a obligé à changer d’école primaire pour aller à celle de leur secteur. Ici, à l’école Notre-Dame-de-la-Paix, nous avons accueilli quatre de ces élèves : trois en 6

e année et un en 2

e année.

Comme il s’agissait d’un changement important, j’ai demandé à deux élèves quelle a été leur réaction. Mégane Mongeau et Mélissa Simard ont répondu à mes questions. Lorsque Mégane a appris la nouvelle, elle a pleuré. Mélissa, quant à elle, était sous le choc. « Dans ma tête, ça ne se pouvait pas », dit-elle. Malgré la surprise, il y a certains éléments que ces filles étaient contentes de quitter. En effet, il y avait quand même des inconvénients à l’école des Arbrisseaux. Par exemple les repas étaient moyens. Toutefois, Mégane aimait les activités le soir. Mélissa partage la même idée. De plus, elles aimaient l’encadrement offert aux élèves. J’ai aussi demandé aux parents de ces élèves quelle a été leur réaction. « Quand j’ai vu ma fille pleurer, j’ai pleuré moi aussi », a affirmé Mme Mylène Dolbec qui était également surprise. Quant à Mme Nathalie Paradis, elle était sous le choc et n’en revenait pas. Je leur ai demandé ce qu’elles aimaient ou pas de l’ancienne école. Mme Dolbec a dit qu’elle aimait moins qu’elle puisse appeler sa fille seulement une fois par semaine puisque Mégane dormait à l’école. La mère de Mélissa, Nathalie Paradis, m’a également répondu que les heures n’étaient pas les mêmes, ce qui change l’horaire. Au sujet des changements de routine, les deux mères ont affirmé qu’elles préféraient que leur enfant fasse les devoirs à l’école. Il est vrai que pour ces deux filles, ce transfert d’école change un peu leur routine. Maintenant, elles ont des devoirs à faire à la maison. Avant, elles avaient du temps à l’école pour les faire. Donc, elles finissaient plus tard. Aussi, Mégane dormait à l’école. Maintenant, elle revient à la maison à chaque soir. Quoi qu’il en soit, ces élèves semblent s’être bien adaptés. Nous sommes heureux de les accueillir dans notre école.

En avant-plan, les quatre nouveaux élèves provenant de l’école des Arbrisseaux, soit Alek Blais, Jean-Gabriel Gosselin, Mélissa Simard et Mégane Mongeau, bien entourés par les élèves de l’école Notre-Dame-de-la-Paix.

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 4 Johnville, vol.1, no. 1

Les connaissez-vous? par Holly Joyce Au début de l’année, on vous a annoncé qu’il y avait des nouveaux membres dans le personnel de l’école Notre-Dame-de-la-Paix. Je vais vous présenter trois d’entre eux. Il s’agit de Monsieur Patrick Levasseur, de Madame Émilie Leclair et de Madame Catherine Fortier. Tout d’abord, j’ai rencontré Patrick Levasseur, le nouveau directeur. J’ai vu quelqu’un qui était prêt à ouvrir sa porte. Il était souriant et patient. Il a accepté de me rencontrer tout de suite. Il m’a aussi laissé le temps de lui poser quelques questions. Pour se décrire, monsieur Levasseur m’a dit qu’il est quelqu’un d’efficace qui n’a pas peur de travailler. Il a une bonne organisation. J’ai aussi appris qu’il est sportif, qu’il aime rire et taquiner. Il aime connaître la vie des gens. J’ai demandé à Monsieur Levasseur qu’elle était son expérience de travail. « J’ai travaillé 3 ans en tant que directeur adjoint à l’Escale à Asbestos et 4 ans comme directeur adjoint au Triolet », m’a-t-il répondu. Un peu plus tard, j’ai rencontré Madame Émilie Leclair, l’enseignante de 2

e année. Cette professeure est très souriante et compréhensive.

Elle est drôle, simple et toujours de bonne humeur. Madame Émile m’a dit : « J’ai eu un bel accueil. L’ensemble des élèves sont gentils. Je trouve que nous formons une belle équipe d’enseignantes. » Elle enseigne depuis 4 ans. « J’ai fait beaucoup de suppléance avant mon premier contrat à Sherbrooke » a dit Émilie Leclair. Elle a eu trois contrats à l’école Saint-Anne et son 4

e contrat est celui-ci à Johnville.

Enfin, j’ai rencontré notre nouvelle orthopédagogue, Madame Catherine Fortier. Elle m’a dit qu’elle avait eu un bel accueil et que les gens étaient gentils. Madame Catherine est orthopédagogue depuis 2 ans et avant, elle a travaillé 3 ans dans une classe de troubles de comportement. Selon ce qu’elle m’a raconté, nous avons une nouvelle orthopédagogue rigoureuse, généreuse et professionnelle. Madame Catherine m’a dit qu’elle venait d’un petit village nommé Chartierville et qu’elle vit présentement à Sherbrooke. Elle m’a aussi dit qu’elle a un petit garçon de 2 ans nommé Jacob. Finalement, j’ai vu que c’était toutes de bonnes personnes. Je pense et j’espère qu’on va passer une bonne année avec eux.

Des parents retournent à l’école Par Benjamin Jaquet Des parents retournent à l’école pour vrai. J’ai rencontré le directeur de l’école pour en savoir plus. En fait, ces parents se sont inscrits au début de l’année dans le conseil d’établissement et dans le comité de la fondation de l’école. Tout d’abord, voyons à quoi servent ces comités de parents. Le but de la fondation est de trouver des façons pour ramasser de l’argent pour l’école et les activités des élèves. Le but du conseil d’établissement est de prendre des décisions pour l’école, le budget et le projet éducatif.

La journaliste Holly Joyce, en compagnie de Madame Émilie Leclair.

Les membres de la fondation de l’école, de gauche à droite : Véronique Clément, Anne Pharisa (présidente), Ève Desjardins, Karine Ménard, Carole Caron et Naomi Dufour. Absente sur la photo : Linda Beauvais (enseignante).

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 5 Johnville, vol.1, no. 1

Le conseil d’établissement a donc un rôle encore plus grand que celui de la fondation. Les membres de ce conseil doivent se rencontrer cinq à six fois par année pour prendre des décisions importantes. Par exemple, ils doivent dire leur avis sur les décisions prises par le directeur et la fondation. Le conseil d’établissement fonctionne de la même façon qu’une entreprise. Nous remercions les parents pour leur participation à la vie de notre école.

En route vers les Jeux par Nikolas Lafond Le Canada vient à Sherbrooke. Eh oui! Pour la première fois, les Jeux du Canada vont être à Sherbrooke en août 2013. Pour souligner ce grand événement, la CSRS a décidé que ça serait le thème de l’année pour toutes les écoles.

Ainsi, à la rentrée scolaire à l’école Notre-Dame-de-la-Paix, les professeures ont choisi des sports pour représenter leur classe. Elles ont mis un morceau d’équipement de ce sport pour sortir sur la cour. Le 14 septembre, un athlète est venu à l’école. La semaine suivante, il y a eu les olympiades. C’est Madame Miryam, la nouvelle

enseignante d’éducation physique qui a planifié les jeux pour les olympiades. Pour en savoir plus sur elle, je lui ai demandé quel est son athlète préféré. « Mon athlète préféré est Alexandre Despatie, car il est

réfléchi, persévérant et il représente bien le Canada, » a-t-elle répondu. Toutes ces belles activités ont été rendues possibles grâce au comité de la rentrée et à Madame Miryam. Voilà une belle façon de se mettre en route vers les Jeux du Canada.

Le journaliste Nikolas Lafond, en compagnie de Madame Miryam Sanchez.

Les membres du conseil d’établissement. À l’arrière, de gauche à droite : Philippe Boulanger, France Couture (enseignante), Josée Nolet (secrétaire), Guillaume Michaud et Mario Gosselin; à l’avant : Olivier Jaquet (président), Joël Grégoire et Luc Bilodeau. Absents sur la photo : Alexandre Boutin (responsable du service de garde) et Patrick Levasseur (directeur).

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 6 Johnville, vol.1, no. 1

Un après-midi spécial à l’école Notre-Dame-de-la-Paix par Tommy Bernier Le 14 septembre 2012, dans le gymnase, les élèves avaient les yeux grands ouverts et ils étaient excités. L’athlète devant eux a commencé à parler. Il s’agissait de Carl Marquis.

Mme Miryam a fait venir cet athlète à l’école pour montrer comment il a persévéré au cours de sa vie. Aussi, c’était pour donner une inspiration aux élèves. Carl Marquis nous a parlé de sa vie et du sport qu’il pratique. Il fait de la course en chaise roulante et depuis quelques années, il joue aussi au curling. Il a parlé de plusieurs courses qu’il a faites et de tout le travail que ça lui a demandé. Savez-vous pourquoi il est en chaise roulante? Un jour, lorsqu’il était en skis, il a fait un saut et il s’est brisé des millions

de petits nerfs. Maintenant, il ne peut plus bouger ses jambes. Malgré cela, il a continué à faire du sport et il s’est rendu aux Jeux Olympiques. Nous avons vu des photos de lui en action sur un écran géant. Aussi, il a amené son fauteuil roulant de course et une élève a pu l’essayer. Après la présentation, tout le monde voulait des autographes. À la fin, les élèves sont retournés dans leur classe le sourire aux lèvres.

Une passion à découvrir par Anthony Pomerleau Le mont Bellevue est un sentier de marche très spectaculaire pour les marcheurs. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il n’y a pas seulement cette activité qu’on peut pratiquer à cet endroit. Il y a également le vélo de montagne. Même si le mont Bellevue est petit, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas beaucoup de pistes. Les pistes de vélo sont splendides. Je le sais parce que je les ai utilisées en faisant des courses. J’ai découvert ce sport à l’âge de 8 ans, en même temps que mon frère. C’est lui qui m’a donné le goût. Maintenant, je fais des courses de vélo. Pour faire des courses, il faut avoir beaucoup d’endurance et aussi beaucoup de force dans les jambes. Si vous voulez faire du vélo comme moi, vous allez devoir avoir un casque, des gants, des “clips” et une gourde. Des “clips”, ce sont des souliers qui restent fixés sur tes pédales. Ce n’est pas fini. Il faut avoir un vélo de montagne de bonne qualité. Durant le mois d’août, les employés de la ville ont fait des travaux dans le Mont Bellevue; ils ont fini le 5 septembre. Maintenant, les pistes sont mieux construites qu’avant. Venez les essayer. C’est un sport accessible à toutes les personnes et en plus, ça fait des muscles dans les jambes.

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 7 Johnville, vol.1, no. 1

Les étincelles du Club de judo de Johnville par Nathan Cusson Le Club de judo de Johnville a fait des étincelles l’année dernière. Les élèves du club ont gagné beaucoup de compétitions. Ils ont même gagné des trophées à St-Hubert. Pour obtenir toutes ces victoires, les élèves se sont entraînés à la salle communautaire de Johnville. Ils ont bien performé grâce au professeur nommé Monsieur Chaussé. Il est ceinture noire 2

e dan. Ça fait environ 50 ans qu’il fait du judo et 40 ans qu’il enseigne. Vu son âge, il a

besoin d’un petit peu d’aide de Monsieur Dominique. Celui-ci l’aide depuis 5 ou 6 ans. Le judo, c’est vraiment amusant, je vous le jure. Je le sais parce que je suis des cours avec ces professeurs depuis 4 ans. Je vous invite à venir découvrir ce sport au Club de judo de Johnville.

Bougeons à Johnville! par Alek Blais et William Côté Chers habitants de Johnville, aimeriez- vous avoir plus de services dans votre village? Avouez que ça serait plus agréable. Aimeriez-vous que votre village soit plus connu? J’imagine que oui et c’est pourquoi nous avons une idée à proposer. Il y en a un à l’école Du Phare. Il y en a un au Triolet. Il y a beaucoup d’adolescents qui l’utilisent pour faire leur sport préféré. Nous parlons bien sûr du skatepark. Nous aimerions que la municipalité en construise un à Johnville.

Nous avons interrogé trois élèves de l’école Notre-Dame-de-la-Paix et ils sont tous intéressés. « Oui, j’aimerais avoir un skatepark ici. », dit Antony Pomerleau. « Ça permettrait aux gens qui flânent au dépanneur d’aller à un endroit où tout le monde peut aller », ajoute Alek Blais. De son côté, Antony Daigle pense que ça serait bien d’en avoir un, car ça permettrait aux jeunes d’être plus actifs plutôt que de rester sur le sofa à jouer aux jeux vidéos. Selon les adultes, est-ce qu’il devrait y avoir un skatepark à Johnville? Il y a des résidents qui nous ont donné leur opinion. Isabelle Phaneuf dit : « Oui, parce qu’à Johnville, même si c’est un

petit village, il y a beaucoup d’enfants qui ont des skates, mais nous n’avons pas de skatepark. J’ai demandé à une autre personne. Elle a ussi pense que oui, il devrait y en avoir un skatepark à Johnville. Un skatepark, c’est bon parce que ça nous ferait au moins une activité à faire dans le village. Ça fait longtemps qu’on en veut un. Un skatepark nous permettrait de rencontrer des nouvelles personnes qu’on ne connait pas. Ça ferait travailler notre cardio. Aussi, ça nous éviterait de toujours demander du transport à nos parents pour aller à un skatepark à Sherbrooke. Nous croyons que tous les jeunes seraient heureux s’il y avait un skatepark à Johnville. Si vous aussi, êtes intéressés par ce projet, je vous invite à le dire pour que les choses bougent.

De la patience pour une bonne cause par Mélissa Simard À Johnville, le village n’est plus pareil depuis environ deux semaines. On ne voit que des pancartes et des cônes oranges. C’est pour ça que je me suis intéressée aux travaux routiers. J’ai appelé à la municipalité de Cookshire-Eaton pour me renseigner à propos des travaux. J’ai parlé à M. René Roy. Il m’a dit que la route devait être refaite à cause de la courbe de la sortie et des accotements. Ils les élargissent pour la sécurité des cyclistes. Les travaux sont dirigés par le ministère des transports. Ça va prendre un mois avant que ça soit terminé. J’ai parlé avec la surveillante du dîner, Madame Johanne. Je lui ai posé cette question : est-ce que vous trouvez ça dérangeant qu’il y ait ces travaux? « Oui, mais c’est pour une bonne cause », a-t-elle répondu. Avec un peu de patience, on va avoir une belle route.

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, octobre 2012 8 Johnville, vol.1, no. 1

Une question, deux opinions et une bonne discussion par Antony Daigle Est-ce qu’on devrait avoir des devoirs? Voilà la question qu’on s’est demandé dans la classe de 5

e et 6

e

année de l’école Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville. D’ailleurs, notre professeure en a profité pour faire un débat dans le cours d’éthique. C’était très excitant. Tout d’abord, les élèves de madame Lisa ont cherché pendant une semaine des informations. Ils ont lu sur Internet et ils ont posé des questions à leur entourage. Ils devaient trouver des arguments et des contre-arguments pour défendre leur opinion au sujet des devoirs. Voici qu’elles étaient les positions au départ du débat : 9 élèves contre et 5 élèves pour les devoirs. Qui a remporté le débat ? C’est ce que vous saurez dans quelques minutes. Les élèves ont donné plusieurs arguments. « Les parents sont trop fatigués pour nous aider » disaient les élèves contre. « Notre professeur peut le faire puisque le plan de travail est à remettre la semaine suivante », disaient les élèves pour. « Nous n’avons plus assez de temps pour jouer à la maison », disaient ceux qui ne voulaient pas avoir de devoirs. « On a toute la fin d’après-midi et la soirée pour faire nos devoirs. Il suffit de bien s’organiser », disaient ceux qui voulaient avoir des devoirs. Les arguments étaient nombreux. Oh, là, là! Ce n’était pas facile de voir quelle équipe allait être la plus convaincante. Voyons voir le résultat après que certains élèves aient changé d’opinion. Ce sont les élèves pour les devoirs qui ont remporté le débat. « Les arguments étaient bons et m’ont convaincu » a dit Nathan Cusson. Après cette décision majoritaire, les élèves ont signé un contrat. C’était une façon de s’engager à respecter la décision du groupe qui est de faire des devoirs. C’est parce que nous avons vu les bons côtés des devoirs. Pour finir, je pense que la plupart des élèves étaient contents du débat. « J’ai trouvé ça le fun » a dit Tristan Côté. Voilà un travail qui nous nous à fait apprendre et qui était bien agréable.

Que pensez-vous de notre nouvelle première ministre? par Tristan Côté Si je vous dis que Pauline Marois est la première ministre du Québec depuis le 4 septembre 2012, vous n’apprendrez rien. Toutefois, je me suis demandé si les gens connaissaient bien Pauline Marois. J’ai donc fait une petite enquête. J’ai posé des questions à des résidents de Johnville. « Je connais son parti politique et son intention politique » a dit Karine Ménard, la mère de Nathan Cusson. Donc, on voit qu’elle a eu de l’information sur Pauline Marois, sûrement dans les journaux, à la radio ou à la télé. Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui semble bien informé. Pour ceux qui connaissent moins bien Pauline Marois, je vais vous donner des renseignements. C’est la première fois qu’elle est première ministre et aussi, c’est la première femme à être première ministre du Québec. Elle a pris la place de Jean Charest qui était à la tête du Québec depuis 2003. Jean Charest a eu trois mandats. Il a annoncé son retrait comme chef du Parti libéral du Québec.

Maintenant, est-ce que les gens pensent que Pauline Marois va être capable de faire le travail? « Je ne suis pas certain qu’elle sera à la hauteur, mais c’est bien que ça soit une femme au pouvoir » a dit Olivier Jaquet, le père de Benjamin Jaquet. Donc, il ne croit pas beaucoup en Pauline Marois. Nous verrons ce qu’il se passera au Québec avec Pauline Marois au cours des prochains mois. C’est donc à suivre.