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Retrouvez Récif Francesur Internet :

http://www.recif-france.com

Les Lettres RécifalesNuméro 27 Juillet 2002

SOMMAIRE

Du virtuel au réel, il n’y a que 2 ans : 6 - De l’eurythmie d’un bac... Le retour... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Alexandre le Bienheureux

Avis aux amateurs... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

2e bourse internationale de poissons, plantes d’eau douce et d’invertébrés marins... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Gramma loreto, J.F. Mouchet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10

Cohabitation aquariophile, adaptation Jean-Jacques Eckert. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

Microbiologie aquariophile (3)- Les protozoaires, Michael R. Yeman - adaptation J.-J. Eckert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17

RESPONSABLE DE LA PUBLICATION :CHRISTIAN DANZ

FORUM DES LECTEURS :JEAN-Jacques ECKERT

ABONNEMENTS (8 PARUTIONS) :À ENVOYER IMPÉRATIVEMENT À JEAN-MARIE

GROH, 116, route du Général-de-Gaulle -67190 DinsheimCotisation-abonnement 2002 : 27,- Euros/an- Frais d’inscription: 8,- Euros

Dépôt légal : juillet 2002 -Copyright Récif France : juillet 2002

Photo de couverture: Myriaporatruncata

(Photo : Marcel Staebler)ALSACEMarcel STAEBLER 03 88 54 49 001 Rue de la Pente 67660 BETSCHDORF

ARDENNESSOURIOUX James 27 route Nationale 08140 DOUZY - 03 24 26 48 78

BOURGOGNEJean-Pierre GAUTHIER - 03 85 46 04 19 15 Rue Edith Piaf 71100 CHALON/SAONE

Région DIJONDURAND Thierry - 03 80 70 06 89Pacific.rim@libertysurf.frRésidence St-Cloud 6B Bld Montaigne 21000 DIJON

MIDI-PYRENNEESAndré PRIETTO - 05 61 87 23 45 Lieu dit JACOUBE 31410 MONTANT

GIRONDEPatrick SOURDOULAUD - 05 56 06 10 91 39 rue de la République 33310 LORMONT

LANGUEDOC-ROUSSILLONLaurent LOISEL - 04 68 41 68 853 chemin de Ronde 11100 NARBONNE

LIMOUSINBertrand COLLINOT- 05 55 95 65 12Puy Lagarde, Ferme Equestre «Le petit Canada»19170 VIAM

PROVENCE – COTE D’AZUREric ASCENZI04 91 52 76 58 ou 06 15 90 06 90 44 rue du vallon des Auffes 13007 Marseille

NORDFrancis BEELAERT - 03 20 09 00 9018 rue Nungesser 59130 LAMBERSART

SAVOIERégis BETREMIEUX - 04 50 25 96 95 Chemin de Prés-salés à ETEAUX

VOSGESJean-Claude ALBERTI - 03 29 24 11 67 Rte au-dessus des Gollets881310 CORNIMONT

BELGIQUEMarcel TAMBOURRue de Wayaux, 12 - B 6211 MELLETTél. : 071/85 27 07

ESPAGNEToni ALVAREZ Apt Cormeus 308 - 08500 VICE BARCELONE

TAHITIMichel CHATELIER - BP 3148 PAPEETETAHITI

CORRESPONDANCE GENERALE :J.- C. RINGWALD - 03 88 64 31 8113 rue Louis Pasteur 67114 ESCHAU

Contacts et Délégués

kert

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Du virtuelau réel,

il n’y a que 2 ans

6 – De l’eurythmie d’un bac...Le retour

Enfin ! Pas de nouveauté dans l’actualité réci-fale, donc nous pouvons aborder l’eurythmied’un bac, c’est à dire l’harmonie des sons qu’ilgénère... Si vous disposez de quelques minutes,je vous la fait littéraire...

Par exemple :

- Je vous assure cher cousin que vous avez diteurythmie !- Moi j’ai dit eurythmie ? Comme c’est biendit...

Ou très parisienne :

- Eurythmie, eurythmie, est-ce que j’ai unegueule d’eurythmie ?

Ou comique :

- Gérard ! Arrête de fumer de l’eurythmie dansles cabinets !

Ou classique :

- Cachez cette eurythmie que je ne sauraisvoir...

Ou historique :

- Du haut de cette eurythmie, quarante sièclesvous contemplent !

Ou (enfin) très emblématique :

- Il neigeait. L’âpre hiver tombait en ava-lanches. Après une plaine blanche, une autreeurythmie blanche.

{que chacun rende à César ce qui lui appar-tient}

A en croire les heureux possesseurs d’un aqua-rium récifal (surtout leur entourage proche), lebruit que peut faire un bac est un paramètreimportant. La première source de bruit est ladescente d’eau qui relie le bac principal à unedécantation, un refuge ou un second bac placéen dessous. Un bac Jaubert et un refuge au

même niveau m’affranchissent de ce problème.La seconde source de bruit vient du brassage etdes multiples pompes nécessaires à sa réalisa-tion. On trouve sur le " web " des commentairesplutôt bizarres (comme c’est bizarre...), attri-buant le bruit à tel type de moteur ? Synchroneou asynchrone, asynchrone synchronisé (si si,cela existe) ou auto-synchrone (pour le T.G.V.),tous ces moteurs sans " charbons " ne font pra-tiquement aucun bruit. Par contre, une pompe,en fonction de sa technologie, peut êtrebruyante... ou vibrer... ce qui, sur un support enverre, devient très vite insupportable.

Internet est tout à la fois la meilleure et la piredes choses : il nous donne accès aux connais-sances les plus diverses mais n’importe quipeut publier n’importe quoi. Tout cela pourvous dire que je suis tombé par hasard sur lesite: http.//www.chez.com/aquabric/vague.htmet que j’y ai trouvé un système à bascule pourfaire des vagues, avec toutes les démonstrationsgéométriques nécessaires pour construire unappareil qui fonctionne correctement. Je suisresté ébahi et perplexe, n’ayant jamais rientrouvé ou lu sur ces appareils. Quel est lemeilleur pour les hôtes d’un bac récifal : ungénérateur de vagues ou des pompes ? Ou lesdeux ? C’est çà qui est énervant pour un néo-phyte : des informations éparses, le plus sou-vent incomplètes, distillées au compte gouttes,avec parfois des contre-vérités ou des tech-niques obsolètes... bref, c’est la pagaille !

J’en étais à consulter des encyclopédies pourconnaître la fréquence des vagues. En réalité, ilfaut parler des fréquences de vagues : unevague toutes les 7 secondes et une autre toutesles 11 secondes. Fort de mes études studieuses,j’étais prêt à fabriquer trois générateurs devagues... Miracle ! Sur le site de l’A.R.A.

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(Aquarium Récifal, l’Association, avecM.A.R.S. et Mini Récif 2000, le troisième siteincontournable sur Internet), paraît un articlepassionnant sur le brassage. Et d’expliquer lesystème basculant, le système de Carlson et unsystème de chasse d’eau modifiée. Une pre-mière conclusion s’impose : créer (ou chercherà créer) artificiellement des vagues dans unaquarium récifal n’est pas une idée si bête,puisque plusieurs aquariophiles ont cherché ettrouvé des solutions diverses, plus ou moinscompliquées, plus ou moins fiables. D’aprèsl’article de l’A.R.A., le système basculant sebloque assez souvent à cause des croûtes de sel; le système de Carlson est difficile à mettre aupoint et est très bruyant ; reste le système dechasse d’eau modifiée.L’article explique clai-rement comment il fautprocéder et ouvre enconclusion des hori-zons nouveaux : onpeut très bien conce-voir plusieurs réser-voirs, ayant desvolumes différents, etpour chacun une hau-teur différente, pourbrasser complètementun aquarium, y com-pris derrière ou sous ledécor... Par contre, ilne dit rien sur les hau-teurs conseillées, ni surles volumes néces-saires...

Vu du côté salon, le bacprincipal fait 1 584 mmde large sur 978 mm dehaut (le nombre d’or,1,618, donne le rapportentre ces deuxmesures). Si je veuxgarder le même rapportpour calculer la hauteurde la galerie, il fautune hauteur totale de1 584 x 1,618 ~2 563mm... Le dessin n° 9 dela page suivante donneune idée de l’en-semble.

Dans une galerie aussi haute, on doit pouvoir "caser " l’éclairage et les réservoirs pour le bras-sage sans difficulté. Cette galerie sera envieilles planches de chêne de récupération(plancher de l’ancien grenier), ajustées en pan-neaux cirés (le bois est tellement vieux qu’il estdur comme de l’ébène et d’une couleur prochedu doré). Plusieurs panneaux (tous ?) serontmontés sur des charnières pour pouvoir accéderfacilement aux éléments cachés. Quatre réser-voirs permettront de générer quatre fréquencesde vagues :

- le premier réservoir (A) qui vide 7,5 litresd’eau toutes les 7 secondes (ces deux chiffressont donnés à titre indicatif) soit (7,5 x 3600) /

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7 ~ 3,8 m3/h et sera à 60 cm de l’aquarium ;- le second réservoir (B) qui vide 12,5 litresd’eau toutes les 11 secondes soit environ 4 m3/het sera à 80 cm de l’aquarium ;- le troisième réservoir (C) qui vide 17,5 litresd’eau toutes les 31 secondes soit environ2 m3/h et sera à 100 cm de l’aquarium ; ceréservoir se jettera sous ou derrière le décor ;

- le dernier réservoir (D) qui vide 22,5 litresd’eau toutes les 97 secondes soit environ0,8 m3/h et sera à 120 cm de l’aquarium ;

La prochaine étape : Ce n’est pas en moderni-sant la bougie que l’homme a inventé lalampe électrique ! (Wolinski)

Au total, un brassage de 10,6 m3 pour un volume brut del’aquarium de 1,6 m3 (données théoriques et approximatives)doit suffire au bien être des hôtes de ce bac ? Faut-il despompes de brassage en plus ? Une chose est certaine, c’estque toutes les... 64 heures (à peu près), les quatre réservoirsvont se vider en même temps. Il y aura donc une importantemontée du niveau d’eau dans le bac principal (environ 2,3cm). C’est une donnée qu’il faut garder en mémoire pour lasuite, lorsqu’il s’agira de faire les dessins du bac principal.Une question toutefois me vient immédiatement à l’esprit(vantard !) : le brassage par des générateurs de vagues est-ille même le jour que celui de la nuit ? Ce que j’ai constaté devisu est plutôt une nette accalmie des vagues dès le couchédu soleil. Faut-il reproduire ce changement de brassage (encoupant certaines pompes de relevage) ou est-ce inutile ?

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Avis aux amateurs

Renseignements : 03 23 79 25 91

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Les Amis de l’Aquarium 1932 de Strasbourgen partenariat avec l’AFC (Association France Cichlid)

et Récif Franceorganisent leur

Dimanche le 22 septembre 2002à Schiltigheim

Salle des FêtesAvenue de la Deuxième Division Blindée

Ouverture au public de 10 h à 17 h

Cette manifestation réunira des exposants venant de tout l’Est dela France et des pays limitrophes.

Possibilité de restauration sur réservation

Renseignements : Jean-Jacques Eckert 03 88 33 63 64 Email : jjeckert@evc.net

Entrée

gratuite

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Strasbourg, avril 2002

Madame, Monsieur,

Le 22 septembre 2002 se tiendra notre 2E BOURSE EUROPÉENNE AUX POISSONS,PLANTES D’EAU DOUCE ET D’INVERTEBRES MARINS.

Elle se déroulera dans la SALLE DES FÊTES, avenue de la 2e Division Blindée à SCHILTIGHEIM.

Cette bourse est ouverte à tous les aquariophiles amateurs qui souhaitent vendre leursreproduction, plantes ou matériel d’occasion.

Nous vous adressons ci-joint le bulletin d’inscription, le règlement de la bourse.

Dans l’attente de vous voir nombreux à cette manifestation, recevez Madame, Monsieur, nos amicales salutations.

Le Comité

Bulletin d’inscriptionà la Bourse du 22 septembre 2002

organisée par les Amis de l’Aquarium 1932 de Strasbourg et l’AFC (Association France Cichlid)et RECIF FRANCE

Nom Prénom

Adresse

Téléphone Email

Je propose à la bourse :

❑ des poissons d’eau douce (genres ?) :

❑ des plantes d’eau douce (genres ?) :

❑ des invertebrés marins :

Je suis en mesure de ramener aquariums personnels d’une capacité de litres et d’une

longueur totale cm (important pour déterminer le nombre de tables).

Pour ceux qui le désirent un repas sera proposé uniquement sur réservation,

Nombre de repas x 10.– m = m.

(enfant - 12 ans) x 7.– m = m.

Règlement libellé à l’ordre de AA 32 à joindre impérativement avec votre bulletin d’inscription àrenvoyer au plus tard le 8 septembre à l’adresse suivante :M. Marc Heintz - 3, rue des Sports - 67400 Illkirch-Graffenstaden.

Date : Signature :

P.S. Tout vendeur non inscrit dans les délais ne sera accepté que sous réserve des places disponibles.

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Pour les invertébrés

des bacs seront mis

à disposition

des vendeurs.

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Dans le numéro 26 des Letttres récifales nous avons oubliéde citer la source des photos de la page 7 :

il fallait lire « Photos de plongée de Fabrice Poiraud-Lambert enPapouasie - Nouvelle-Guinée ».

Excusez-nous de cet oubli involontaire !

Rectificatif

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Cohabitation aquariophile

Bien que ce genre de cohabitation soit passé de mode dans nos aquariumsnous allons vous présenter en quelques lignes quelques anémones et leurshôtes, les poissons-clowns. En effet certains aquariophiles peuvent être inté-ressés par ce type d’aquarium. Dans le cas des anémones et des poissons-clowns on parle de symbiose. La symbiose selon le petit Robert est l’asso-ciation durable et réciproquement profitable entre deux ou plusieurs êtresvivants. Mais s’agit-il de commensalisme ou de mutualisme ? En zoologiele commensalisme est l’état des animaux qui vivent à côté d’animaux d’uneautre espèce en profitant de leurs aliments. Quant au mutualisme il s’agit del’association de deux animaux d’espèces différentes qui retirent des béné-fices réciproques de cette union, sans vivre aux dépens l’un de l’autre. Quelest alors le mot qui convient dans notre situation ? En fait ceci est débat despécialistes alors que pour nous l’essentiel est la maintenance avec réussitede ces animaux.

BIOLOGIE DES ANÉMONES DE MER

Les anémones de mer comme de nombreuxautres actiniaires tropicaux contiennent desalgues unicellulaires dans leur corps et leurdisque buccal. Une partie des glucides produitepar ces algues reviennent à l’anémone. Cecisemble être la source majeure d’énergie pourles anémones. Si les anémones sont tellementlarges c’est surtout pour offrir une surfacemaximale au soleil. Néanmoins elles sontcapables de capturer et de digérer des proiescapturées à l’aide de leurs nématocystes.

L’âge des anémones est impossible à déterminerd’autant plus qu’elles grossissent lorsqu’elless’alimentent alors qu’elles maigrissent lors-qu’elles manquent de nourriture. La reproduc-tion s’effectue par le mode sexué. Toutefois cer-taines espèces sont capables de se multiplier pardivision, c’est le cas d’Entacmea quadricolor.

Une fois à leur place lors de l’introduction dansun aquarium, les anémones se déplacent rare-ment. Il faut cependant toujours avoir cette pos-sibilité à l’esprit. Ceci est d’autant plus gênantque leurs tentacules urticants sont susceptiblesde créer des dommages dans un bacs d’inverté-brés sessiles.

Leur maintenance s’effectue de préférencedans un bac spécifique accompagnées de leurspoissons-clowns préférés.

APERÇU

Cryptodendrum adhaesivum Klunzinger, 1877Synonyme: Stoichactis digitata (by Doumenc1973)

L’espèce se trouve en Australie au sud du Japonet de la Polynésie, en Micronésie, à l’ouest dela Thaïlande, aux Maldives et en Mer Rouge.Les couleurs de cette espèce sont trèsvariables ; elle est facile à maintenir, ayant unpouvoir urticant important. Dans la mer elle vitexclusivement avec Amphiprion clarkii.

Entacmaea quadricolor (Rüppel et Leuckart,1828). Synonymes : Gyrostoma heliant[h]us,G. quadricolor, Physobrachia ramsayi, P. dou-glasi, Radianthus gelam, Cymbactis actinosto-loides, Parasicyonis actinostoloides, P. actinos-toroides, P. maxima.

L’espèce se trouve en Micronésie et enMélanésie à l’est de l ‘Afrique et de la MerRouge et d’Australie au Japon.Elle peut être de couleur brunâtre, verdâtre ourougeâtre (anémone cuivre). Elle est facile àmaintenir et compte comme l’une meilleuresanémones pour la maintenance en aquarium.Son aire de répartition est géante. Elle cohabiteavec 13 espèces de poissons-clowns, le plussouvent avec Amphiprion frenatus, A. melano-pus, A. clarkii, A. bicinctus, A. chrysopterus etPremnas biaculeatus toutefois pas avec A. ocel-

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laris et A. percula. Dans l’aquarium cette coha-bitation de ces deux dernières espèces s’effec-tue difficilement.

Heteractis aurora (Quoy et Gaimard, 1833)Synonymes : Radianthus koseirensis, Radian-thus simplex, Bartholomea sp ;

L’espèce se trouve en Micronésie et enMélanésie jusqu’à l’est de l’Afrique et de laMer Rouge, et de l’Australie aux îles Ryukyu.Sa coloration de base est vert gris rarement lilasavec des boursouflures blanchâtres le long destentacules. Elle est désignée comme anémoned’élevage car elle héberge rarement des pois-sons-clowns adultes, mais le plus souvent desjuvéniles. Elle est le plus souvent accompagnéepar Amphiprion clarkii en dehors de 7 autresespèces soit A. akindynos, A. allardi, A. bicinc-tus, A. chrysogaster, A. chrysopterus et A. tri-cinctus.

Heteractis crispa (Ehrenberg, 1834)Synonymes : Radianthus kuekenthali, R. malu,R. ritteri et H. macrodactylum.

Elle se trouve en Polynésie française, enMicronésie et de la Mélanésie à la Mer Rougeet d’Australie au Japon.L’anémone cuir peut être colorée en brun clair,lilas ou vert. Elle est délicate à maintenir. Enaquarium elle est acceptée par la plupart despoissons-clowns, en mer elle vit avec 14espèces : A ; akindynos, A. bicinctus, A. ephip-pium, A. latezonatus, A. leukocranos, A. mela-nopus, A. omanensis, A . percula, A. peride-raion, A. polymnus, A. sandaracinos et A.tricinctus.

Heteractis magnifica (Quoy et Gaimard, 1833)Synonymes : Radianthus ritteri, R. paumoten-sis, R. macrodactylus, R. malu et H. ritteri.

Elle se trouve de la Polynésie française à l’estde l’Afrique et de l’Australie aux îles Ryukyu.Sa colonne corporelle présente une colorationblanchâtre ou brunâtre ou aussi rouge vif. Ils’agit de pensionnaires délicats et il existe rare-ment des exemplaires qui ne se promènent pasà travers l’aquarium. Dans la nature elle vitavec : A. akallopisos, A. akindynos, A. bicinc-tus, A ; chrysogaster, A. chrysopterus, A. clar-kii, A. leucokranos , A. melanopus, A. nigripes,A. ocellaris, A. percula et A. perideraion. En

aquarium elle préfère les espèces A. ocellaris,A. percula et A. perideraion.

Heteractis malu (Haddon et Shackleton, 1893)Synonymes : Macranthea cookei, Radianthuspapillosa, Antheopsis papillosa.

Disséminée des îles Hawaii à l’Australie et aunord du Japon. Son corps est coloré en blanccrème ou jaune avec des pointes de tentaculesde couleur magenta. Tout comme chez H.aurora elle n’est fréquentée dans la nature quepar de jeunes poissons et exclusivement de l’es-pèce Amphiprion clarkii.

Macrodactyla doreensis (Quoy et Gaimard,1833)Synonymes : Macrodactyla gelam, Radianthusmalu, H. gelam

Se trouve du Japon au sud de la NouvelleGuinée et au nord de l’Australie. L’anémonetire-bouchon se rencontre dans de nombreusescolorations. Elle est robuste et facile à mainte-nir. Elle possède probablement une substanceinhibitrice de virus agissant contre leLimphocystis une maladie virale. Dans lanature elle cohabite uniquement avec A. clarkii,A. perideraion et A. chrysogaster.

Stichodctyla gigantea (Forsskål, 1775)Synonymes : Discosoma giganteum,Stoichactis kenti.

Se trouve de la Micronésie à la Mer Rouge etde l’Australie aux îles Ryukyu. L’anémonetapis atteint un diamètre buccal d’un diamètremaximal de 50 cm. Elle peut être colorée enbrun, vert, bleu rarement en rose. Après uneacclimatation réussie elle vieillit bien en aqua-rium. Dans la nature elle vit avec : A. akindy-nos, A. bicinctus, A. clarkii, A. ocellaris, a. per-cula ;, A. perideraion et A. robrocinctus.

Stichodactyla haddoni (Saville-Kent, 1893)Synonymes: Stoichactis kenti et S. haddoni

Se trouve des îles Fidji à l’île Maurice et del’Australie aux îles Ryukyu. Connue sous lenom d’anémone tapis, elle atteint un diamètremaximal de 80 cm. Elle est plus facile à main-tenir que S. gigantea et S. mertensii. Les pois-

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sons-clowns comme A. clarkii, A. polymnus etA. sebae sont acceptés. Dans la nature ellecohabite avec A. akindynos, A. chrysogaster, A.chrysopterus, A. clarkii, A. polymnus, A. sebaeet A. omanensis.

Stichodactyla mertensii Brandt, 1835Synonyme : Stoichactis giganteum.

Se trouve de la Micronésie et de la Mélanésie àl’est de l’Afrique et de l’Australie aux îlesRyukyu. L’anémone de Mertens est générale-ment monochrome de couleur jaune brun etpossède de petits tentacules non collants. A laface inférieure sont situés des rangées longitu-dinales de verrues rougeâtres ou oranges. Elleest rarement proposée dans le commerce etpeut atteindre un diamètre de plus de 100 cm.Dans la nature elle cohabite avec 12 espèces depoissons-clowns : A. akallopisos, A. akindynos,A. bicinctus, A. allardi, A. chrysogaster,A. chrysopterus, A. clarkii, A. fuscocaudatus, A.latifasciatus, A. leucokranos, A. ocellaris , A.sandaracinos et A. tricinctus.

INTERNET:www.wodonga.tafe.edu.au/private/kgw/af/hosts.htmSite anglais avec des infos intéressantes concer-nant les anémones de mer et les poisons-clowns. Nombreuses images.

www.actwin.com/fish/species/anemone.htmlInformations pratiques concernant les ané-mones et leur maintenance en aquarium.

REPÈRES

Pour les amateurs quelques compléments d’in-formation : Littérature : Anemone Fishes andtheir Host Sea Anemones par Daphne G. Fautin& Gerald R. Allen.

Disponible chez: www.amazon.com(USA).

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Les protozoairesLes protozoaires, qui sont des animaux unicellulaires font partie desdivers micro-organismes que l’on trouve dans les aquariums. Cesprotozoaires n’ont pas de pigments photosynthétiques et donc, peu-vent être distingués des algues. Les protozoaires sont plus grandsque les bactéries et diffèrent des champignons par leur structure etleur mode de reproduction.

Microbiologieaquariophile

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Inclus dans le règne Animalia et le phylumProtozoa, plus de 65000 espèces de proto-zoaires sont disséminés dans pratiquement tousles coins de la terre. Ils se développent à la foisdans l’eau douce et l’eau de mer, les contréeshumides, et peuvent être associés aux plantes etaux animaux, dans des rôles à la fois béné-fiques et pathogènes. Les ruminants, telles lesvaches, entretiennent des protozoaires en tantqu’éléments nutritifs dans leurs différentescavités stomacales, tandis que la malaria, lamaladie du sommeil africaine, et la dysenterieamibienne, représentent quelques-unes unesdes maladies humaines causées par des proto-zoaires. Les animaux d’aquarium sont conti-nuellement exposés à différents types de proto-zoaires.Le terme «parasite» qui est parfois utilisé pourun besoin de simplification, n’est pas stricte-ment synonyme de «protozoaire». Il arrivemême assez fréquemment aux aquariophilesd’appeler «infection parasitaire», une infectioncausée par des protozoaires.Cette dénomination est quelque peu inexacteétant donné que tout organisme est considérécomme parasite lorsqu’il vit aux dépens d’unautre organisme. Les virus, les bactéries, leschampignons, les protozoaires et d’autres ani-maux, devraient donc tous être pris pour desparasites quand ils sont associés d’une manièrepathogène avec leurs hôtes.Il y deux schémas utilisés pour la classificationdes protozoaires. L’ancien schéma différencieles divers protozoaires selon leurs modes delocomotion et leurs facultés de parasitage. Plusrécemment, un schéma de classement basé surplusieurs facteurs biologiques a été développé.

Ancien schéma :

1) CILIOPHORA :1) locomotion par cils,

2) MASTOGOPHORA :1) locomotion par flagelles,

3) SARCODINA :1) locomotion par pseudopodes,

4) SPOROZOA :1) parasites obligés.

Nouveau schéma :

1) SARCOMASTIGOPHORA :1) pseudopodes, flagelles ou les deux,

2) LABYRINTHOMORPHA :1) étrange entrelacement de moisissures1) visqueuses,

3) APICOMPLEXA :1) possède une structure complexe,

4) MICROSPORA :1) produit des spores unicellulaires,

5) ASCETOSPORA :1) produit des spores multicellulaires avec1) capsules,

6) MYXOSPORA :1) cilié à certain stade de développement.

Des protozoaires de chaque classe ont été trou-vés dans les aquariums, avec des rôles allant dedestructeurs de déchets à celui d’élémentspathogènes. Tandis qu’il est manifeste que cer-

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tains protozoaires sont des parasites obligés, ilest également important de savoir que les pro-tozoaires non considérés comme parasites obli-gés, peuvent, malgré tout, causer des maladiesdans l’aquarium.

Protozoaires impliqués dans les maladiesd’aquarium

Bien qu’il y ait de nombreux protozoaires dansles aquariums qui ne causent pas de mal auxpoissons, les protozoaires pathogènes aqua-tiques sont pourtant responsables de nom-breuses maladies notées dans les aquariums.

CILIOPHORA

Les membres de cette classe sont des proto-zoaires pourvus de cils à un moment de leurvie. En général, ces organismes sont respon-sables de maladies de la peau et des branchieschez les poissons. En eau douce, les représen-tants types de cd protozoaire sontIchthyophirius multifilis, Trichodina domergueet Chilodinella cyprini. En eau de mer, le repré-sentant le plus courant est Cryptocarion irri-tans.

Les protozoaires de cette classe peuvent sur-vivre, du moins pendant une courte période,indépendamment de leur hôte. Habituellement,ils infectent l’ectoderme (partie externe de lapeau) ou le tissu épi branchial, causant une irri-tation initiale suivie d’un dommage tissulairesubséquent.

SARCOMASTIGOPHORA

Les protozoaires de cette classe sont générale-ment des parasites internes d’animaux, y com-pris des poissons. Oodinium ocellatus etOodinium limneticus, deux protozoaires res-ponsables de l’Oodinium, sont les exceptions àcette généralisation. Ces organismes attaquentles tissus dermiques et branchiaux des pois-sons, à la manière des membres de la classeCiliophora. Oodinium est un dinoflagellé réel-lement capable de se mouvoir à l’aide d’unsimple flagelle en forme de fouet, situé sur incôté de son corps cellulaire.

Les protozoaires du genre Trypanosoma etTrypanoplasma forment un autre groupe de laclasse Sarcomastigosa. Bien qu’assez rares, cesorganismes infectent le sang de certains pois-sons, provoquant leur décès. Ils sont appelés“ hématozoaires ” à cause de leur possibilité decauser des infections dans le système circula-toire.

Toutefois, d’autres membres de cette classe,tels Hexamita truttae et Costia mecatrix sontresponsables d’infections progressives des tis-sus du derme, de la cornée, des muscles et desbranchies.

Protozoaires au parasitisme obligé(Apicomplexa, Microspora, Acestospora et

Myxospora)

Les protozoaires entrant dans cette catégorieont tous étés entièrement caractérisés par leurrôle dans le processus infectieux des poissonsd’aquarium. Par exemple, Plistophora hyphes-sobryconis a été proposé comme cause de lacélèbre maladie des néons, maladie qui n’estcausée ni par des bactéries, ni par des champi-gnons.

De plus, Eimeria subepithelialis est suspecté decauser des infections de la peau, du ventre et dela musculation des poissons. Microsporidia etMyxosporidia peuvent être responsables de cer-taines infections aseptiques (non bactériennes)des poissons, aussi bien dans les milieux sau-vages qu’en captivité. Il est évident que le rôledes protozoaires est important dans les aqua-riums. Pathogènes ou bénéfiques, les proto-zoaires sont associés aux poissons ou autresanimaux aquatiques, à la fois en eau douce eten eau de mer, des tropiques aux pôles. Cetteassociation permet aux protozoaires de servir,soit de cohabitant inoffensifs, soit d’agentspathogènes fatals.

Par Michael R. YEMANDept of Biologie

Université du Nouveau Mexique

Adapté par J.-J. ECKERT ■

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Famille : Majidae3 espèces connues : Stenorhynchus lanceolatus - Stenorhynchus seticornis - Stenorhynchus debilis.

NOM SCIENTIFIQUE :Stenorhynchus lanceolatus.NOMS COMMUNS :français : crabe araignée del’Atlantiqueanglais : atlantic arrow crab.ORIGINE :Iles orientales de l’Atlantique :Canaries, Madère par contrel’espèce est absente desAçores.Biotope : zones rocheuses.Ces crustacés apprécient lacompagnie des oursins àlongues épines qui leur offrentune certaine protection. Memâle est plus grand que lafemelle.

NOM SCIENTIFIQUE :Stenorhynchus seticornis.NOMS COMMUNS :français : crabe araignée desCaraïbesanglais : carribean arrow crab.ORIGINE :Mer des Caraïbes.Biotope : zones récifales etrocheuses. Cette espèceconvient bien aux bacs conte-nant des petits poissons(pomacentridés, etc.).

NOM SCIENTIFIQUE :Stenorhynchus debilis.NOMS COMMUNS :français : crabe araignée desCaraïbesnglais : carribean arrow crab.ORIGINE :Golfe de Californie.Biotope : zones rocheuses.

TAILLE : hors pattes, la taille du corps fait environ deux centi-mètres de haut.

Les crabes araignée du genreStenorhynchusæ

Stenorhynchus seticornis

CONDITIONS D’ELEVAGE

Bien qu’ils peuvent être hébergés dans des bacscontenant de grands poissons, ils resteront trèstimides. A ne pas maintenir avec des inverté-brés délicats. Température de l’eau entre 20 et24 °C ainsi qu’un brassage modéré conviennentparfaitement à la maintenance de ces crabes.L’aquarium devra comporter un importantdécor rocheux.. Offrez un éclairage modéré àtamisé si vous voulez qu’ils sortent de leurcachettes. Méfiez-vous du rostre pointu lors desmanipulations, car les blessures peuvent provo-quer des infection. Le rostre peut servir d’armepour la prédation de petits invertébrés : crusta-cés, vers (y compris les petits tubicoles), seraitsusceptible de s’attaquer aux colonies de petitsanthozoaires. Acceptent toutes sortes debroyats congelés et autres nourritures venduesdans le commerce aquariophile. Un aquario-phile m’a signalé qu’il a observé au moins unefois l’attaque d’un groupe de poissons cardi-naux (Apogon maculatus) : le crabe s’étaitchoisi une cachette en se nichant dans une

petite grotte constituée d’un amoncellement deroches. Soudainement, il fonça rapidement surle groupe d’Apogons, le rostre pointé en avantet embrocha avec succès l’un des poissons. Lepoissons resta fixé sur la « lance » durantpresque une journée et fut finalement dévoré.La pointe du rostre mesurait environ 2,5 cm delong. Il faut d’ailleurs vous en méfier car ellepeuvent provoquer des blessures douloureuse,de surcroît difficiles à cicatriser et pouvantmême s’infecter, si elles ne sont pas soignéescorrectement

REPRODUCTION

Dimorphisme sexuel visible sur la face ventrale :le mâle est reconnaissable à son repli abdomi-nal triangulaire ; chez la femelle le repli estlarge et arrondi. Cette espèce ne s’est pasencore reproduite en captivité.

Jaengelé le JardinierPhoto : Marcel Staebler ■

NOTES GENERALES

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