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Les Laedars

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Les Laedars

Habitant le désert de Daël, les Laedars sont un peuple de l’extrême ouest et sont caractérisés par leurs cheveux noirs et leur peau mate, mais leur ouverture vers l’extérieur entraîne un métissage très présent. Ils portent très souvent des vêtements amples et de couleurs vives, témoins de leur grande habilité dans le textile. Ils sont surtout connus pour leur technologie très développée souvent financée par l’empire. Ce sont d’ailleurs des personnes très curieuses vénérant le Dieu du savoir, Mouhalem.

Compétences- Bouclier Spirituel- Assassinat- Lecture

Clans existants- Falouks- Fakyls- Muah Sadaars- Ashïns- Ahl-I-Bâtin

La Confédération LaedarJadis existait un peuple du nom des Daëliens, arborant une religion fondée sur les matières. Trois matiè-res étaient présentes et régissaient la vie de chacun. La première était Ard, représentant la terre, la seconde était Loujayn qui symbolisait le métal et la troisième était Ghani, marque de la richesse. Chacune de ces matières dictait un mode de vie, une philoso-phie, des manières. Cette division de la religion censée stopper tout conflit interne, afin que tous y trouve son opinion, provoqua une guerre civile entre trois peuples. Les Ard représentaient une caste fondée sur l’agriculture et les sciences, et étaient généralement des paysans mais aussi de grands philosophes, tandis que les Loujayn comportaient de grands guerriers, et les Ghani représentaient la caste commerçante. Chacun allait décadent, rompant l’équilibre du pou-voir. Les Ghani, avides de richesses, se mirent a piller à l’aide des Loujayn, avides de guerre, leurs victimes paci-fistes: les Ard.

Ainsi la Civilisation Daëlienne s’ef-fondra et s’enlisa dans une guerre appelée plus tard “La Faille”. Après 40 ans de persécutions, les Ard dis-parurent et laissèrent les Ghani et les Loujayn sans richesses. Les premiers se mirent à piller les tombeaux afin de s’enrichir alors que les seconds les attendaient à la sortie afin de les dépouiller. S’ensuivit donc une nou-velle guerre entre ces deux peuples qui se firent appeler les Falouk pour les Ghani et les Fakyll pour les Lou-jayn. Pendant environ 2000 ans, le désert de Daël devint le terrain de compétition des deux peuples.

La Naissance d’une civilisationAlors que les deux peuples n’étaient dirigés que par des seigneurs de guer-res orgueilleux et cupides, un jeune homme du nom de Sehum venant de l’autre côté de la montagne, donc de la Confédération Unienne de l’époque, présenta quelques idées avant-gardistes sur la religion.

Sehum était l’un des frères Uniens dont Orien, Morianor, Valérior, Loïna Ki, et fut chassé par l’aîné, Orien, qui décida de gouverner seul, puis l’exila là où il pensait que le monde s’arrêtait : derrière les Montagnes de l’Ouest, la “chaîne du passage”.

Ainsi le jeune Unien s’exécuta, crai-gnant pour sa vie. Loin de la sur-veillance de son frère, il découvrit la magie auprès d’érudits Rédemp-teurs et la maîtrisa après de longues années. Il inventa par ailleurs le sorti-lège de Bouclier spirituel, bien connu des actuels Laedars.

Il partit en mer à la recherche du vide et y découvrit ce morceau de conti-nent inconnu aux yeux d’Orien : Le désert de Daël. Il comprit vite que ces terres deviendraient sa nouvelle demeure.

Sehum se présenta devant chaque seigneur Falouk et Fakyll en tant que Messie d’un nouveau dieu, le Dieu du savoir Mouhalem. Par la suite, il fut qualifié de blasphémateur et accusé d’insulter les matières fondatrices. Les Seigneurs de guerre tentèrent alors de l’exécuter sur place, mais le sortilège de Bouclier spirituel les fit hésiter ; et c’est de cette façon qu’il mit cet artifice sur le compte de son dieu. Il était devenu une rumeur, une légende, et au fil de son pèlerinage, il devint une réalité. Il devint celui qui avait rallié les deux nations sous une même bannière: l’œil de Mouhalem.

Les Seigneurs de guerre, même convaincus de l’existence du Dieu Omniscient, n’acceptèrent pas le vol de leur autorité et préparèrent un coup d’état. Ils disparurent les uns après les autres, suite à d’étranges maladies, elles aussi mises sur le compte du Dieu Mouhalem pour avoir osé penser à tuer Sehum.Ainsi l’Unien devient le premier Shä (équivalent au Roi) d’une nouvelle civilisation. L’Unien devint le premier Laedar.

La place de la magie dans la sociétéSehum apporta de nombreuses connaissances à son nouveau peuple, comme la maitrise de la Magie. Celle-ci était tout d’abord réservée aux membres du Haut Peuple, une caste destinée à diriger la Confédération Laedar sous les yeux permanents du Shä.

Les Falouks, mandatés par le Haut Peuple, mirent un jour la main sur un ancien artefact Synien. Cette machine, que Sehum baptisa le Son-gerêve, lui permit de maîtriser son peuple. En effet, avec elle, il réduisit à néant la volonté des Laedars et se mit à leur dicter leur conduite au gré de ses envies. Leur esprit critique et toute capacité de réflexion leurs avaient été enlevés. Ainsi, le peuple agissait dans l’intérêt de Sehum, et ne souhaitait que son bien...

Personne ne contesta cette autorité sauf une personne : Sehum’adil, le fils du premier Shä. Il tenta plusieurs fois de renverser le système de son père et fut expulsé à son tour de la cité de Damodar Ajah, capitale de la Confédération.

Il rallia à sa cause plusieurs membres du Haut Peuple et ils formèrent leur propre fédération, réveillèrent les villes les unes après les autres entrai-nant “la Campagne du rêve éveillé”. Falouks et Fakylls quittèrent Sehum pour rejoindre Sehum’adil afin de réveiller leurs frères. Sehum persista jusqu’à sa 154eme année et mourut après la trahison d’un haut placé du Haut Peuple du nom de Dahi Makah’adil. Il rappela le fils de l’an-cien Shä afin que celui-ci reprenne sa place. Chose que Sehum’adil accepta.

Les Falouks et les Fakylls prirent cela comme une trahison et se détour-nèrent du nouveau dirigeant afin de prendre leur indépendance. Depuis, la Magie est accessible a tous les citoyens Laedars. Depuis la mort de Sehum’adil, les Shäs se succèdèrent sur le trône de Daël.

La place dela religion“Seul les plus puissants gouvernent et survivent.”(Article 2 du Mouhal)

D’après les mœurs Laedars, la reli-gion est omniprésente mais surtout sans apparence. Ainsi, chaque acte est dû à Mouhalem, rien ne se passe sans que Mouhalem ne l’ai voulu, même les erreurs sont des actes de Mouhalem. De nombreuses crises de Justice se firent sentir mais la raison prit le dessus.

“Seules les pensées justes sont de Mouhalem. Seuls les vices sont de l’homme.”(Article 1 du Mouhal)

Il n’existe que très peu de fêtes reli-gieuses chez les Laedars mais l’évoca-tion de Mouhalem se fait sans cesse et le représenter est très apprécié afin de le contempler chaque jour.

Les prêtres du MouhalLes prêtres du Mouhal sont ceux qui veillent au respect du Mouhal, le livre sacré qui délivre les enseignements de Sehum, qui font office de textes de loi. Lors de leur intronisation en tant que prêtres, ils font don de leurs yeux à Mouhalem, car le vrai savoir est intérieur. Ils guident les croyants et assurent le bon déroulement des divers rituels qui jalonnent la vie des fidèles.

Afin d’honorer Mouhalem, les croyants confient un secret à un prêtre du Mouhal. En retour, il peut être confié au croyant un autre secret, plus énigmatique, comme une pré-diction à méditer. Mentir à un prêtre du Mouhal est considéré comme un blasphème. C’est là qu’interviennent les gardiens du Mouhal.

Les Gardiens du MouhalIls sont les protecteurs de la religion. Ils gardent férocement les reliques du temps de Sehum, ainsi que les artefacts scellés par les prêtres. Ils n’ont pas le droit de mentir, et tra-quent ceux qui mentent aux prêtres car ils savent ressentir le faux. Une fois le menteur reconnu, ils décident alors de la sentence qui sera appli-quée en punition de son sacrilège. Ils font également don de leurs yeux à Mouhalem, dans l’espoir d’acquérir un peu de Sa sagesse.

Ahl-I-Bâtin : Les Ahl-I-Bâtin sont des fidèles de Mouhalem qui vivent pleinement leur foi en appliquant à la lettre les préceptes de Mouhalem et en véné-rant Sehum, porteur de Sa parole.Leur légende fondatrice suppose qu’ils auraient rencontré celui qu’ils appellent le Prophète au cours d’une nuit, et qu’alors leurs âmes auraient fusionnées lors d’un rituel, qu’ils nommèrent l’al-Ikhlas.

Leur façon de vivre la religion peut sembler extrême ou radicale aux fidè-les lambdas, tant leur approche du culte est omniprésente.Ils prônent le renoncement de l’ego et recherchent un état d’«ivresse» spirituelle, cherchant à expérimenter de nouveau cette fusion légendaire. Ils recherchent l’intériorisation, la contemplation et la sagesse afin de mieux pouvoir comprendre le monde.

La PolitiqueDans la Politique Laedar, le Shä a tous les pouvoirs mais en réalité, c’est le Haut Peuple qui gère tout les aspects de la Confédération. Il est composé de 53 membres choisis à vie par le Shä.

Les AshïnsBien qu’agissant pour le Shä, ils possèdent leur propre doctrine et la suivent avant tout. On raconte qu’ils vivent dans les sous-sols de Damo-dar-Ajah, et qu’ils sont capable de se faire passer pour n’importe qui à l’aide de parfums hallucinogènes. Au delà de leur but commun de défendre les intérêts de la communauté Lae-dar, on peut les trouver à travers le monde, en train de mener diverses missions secrètes ou de remplir des contrats, ou encore assignés à la garde personnelle du Shä. Celle-ci comporte d’ailleurs uniquement des Ashïns, recrutés parmi les meilleurs.

A cause d’un sortilège, les ashïns sont dans l’incapacité de donner leur véri-table nom. Ils devront toujours en donner un autre, qui peut rester le même au fil du temps ou changer à chaque nouvelle rencontre...

Héraldique

Sehum (Damodar-Ajah)Les Laedars en général

Falouks FakylsMuah Sadaars

Ahl-I-Bâtin Ashïns