les forces secrètes de la vie

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Les forces secrètes de la Vie Andre Savoret AVANT-PROPOS Il n'est pas de lecteur qui, depuis plusieurs années, n'ait eu connaissance des nombreuses recherches effectuées par les savants les plus estimés, dans des domaines dédaignés par la science d'hier. Les forces les plus mystérieuses de la nature, jadis niées en bloc, ont fait l'objet d'études aux résultats troublants, réparties dans les diverses branches de ce qu'on appelle, un peu vaguement, la métapsychique. C'est surtout sur le terrain médical - cela se conçoit - que les efforts se sont concentrés. Il est des êtres qui paraissent d'étranges récepteurs de ces forces difficiles à cataloguer et qui, s'ils en ont la bonne volonté et le désir, peuvent les irradier et amener chez des malades devant lesquels la science se déclare impuissante des guérisons aussi inattendues que surprenantes. C'est d'un tel être que nous voulons essayer de parler dans ce modeste ouvrage, dont le principal n'est que le récit, contrôlé, de faits accomplis et authentifiés. S'il s'est résigné à nous faire connaître ses expériences, c'est qu'il a pensé faire œuvre utile à tous, et, en particulier, à ceux qui souffrent physiquement et moralement. Les documents qu'il a bien voulu nous confier (et qui parlent un plus convaincant langage que celui de l'hyperbole et du dithyrambe) n'ont pour fin essentielle que d'éclairer ceux qui s'intéressent aux libres recherches dans le domaine des « forces inconnues » Car la science impartiale ne peut absolument pas se dresser en adversaire contre les forces du domaine spirituel, dont le mécanisme échappe et échappera toujours à ses investigations. Elle peut et doit seulement enregistrer loyalement les faits, les contrôler, pour les nier ou les authentifier, son examen terminé. Les phénomènes dont on lira plus loin le détail sont entourés, à cet égard, de toutes les garanties, de tous les contrôles désirables. Que demander de plus, sinon que ces contrôles continuent à s'exercer, au cours d'experiences ultérieures, en pleine lumière. Si, fermant ce livre, le lecteur admet qu'il est d'autres forces que les forces matérielles, d'autres facteurs de guérison que les drogues et les cachets; s'il comprend que le moral et le spirituel ont leur rôle à jouer rôle souvent décisif et toujours imprévisible dans l'évolution de nos maux, notre but sera atteint. Si, lecture faite, îe médecin s'est rnieux pénétré de cette idée, déjà familière à tout savant véritable, que le premier arcane de toute compréhension, c'est : savoir qu'on ne sait rien; s'il pressent l'immense domaine dont la science ne fait encore que piétiner les lisières; si, enfin, il se sent mieux armé pour établir une discrimination entre le charlatan assoiffé de gloriole

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Les Forces Secrètes de La Vie

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Les forces secrètes de la Vie

Andre Savoret

AVANT-PROPOS

Il n'est pas de lecteur qui, depuis plusieurs années, n'ait eu connaissance des nombreuses

recherches effectuées par les savants les plus estimés, dans des domaines dédaignés par la

science d'hier. Les forces les plus mystérieuses de la nature, jadis niées en bloc, ont fait l'objet

d'études aux résultats troublants, réparties dans les diverses branches de ce qu'on appelle, un

peu vaguement, la métapsychique.

C'est surtout sur le terrain médical - cela se conçoit - que les efforts se sont concentrés. Il est

des êtres qui paraissent d'étranges récepteurs de ces forces difficiles à cataloguer et qui, s'ils

en ont la bonne volonté et le désir, peuvent les irradier et amener chez des malades devant

lesquels la science se déclare impuissante des guérisons aussi inattendues que surprenantes.

C'est d'un tel être que nous voulons essayer de parler dans ce modeste ouvrage, dont le

principal n'est que le récit, contrôlé, de faits accomplis et authentifiés.

S'il s'est résigné à nous faire connaître ses expériences, c'est qu'il a pensé faire œuvre utile à

tous, et, en particulier, à ceux qui souffrent physiquement et moralement. Les documents qu'il

a bien voulu nous confier (et qui parlent un plus convaincant langage que celui de l'hyperbole

et du dithyrambe) n'ont pour fin essentielle que d'éclairer ceux qui s'intéressent aux libres

recherches dans le domaine des « forces inconnues »

Car la science impartiale ne peut absolument pas se dresser en adversaire contre les forces du

domaine spirituel, dont le mécanisme échappe et échappera toujours à ses investigations. Elle

peut et doit seulement enregistrer loyalement les faits, les contrôler, pour les nier ou les

authentifier, son examen terminé.

Les phénomènes dont on lira plus loin le détail sont entourés, à cet égard, de toutes les

garanties, de tous les contrôles désirables. Que demander de plus, sinon que ces contrôles

continuent à s'exercer, au cours d'experiences ultérieures, en pleine lumière.

Si, fermant ce livre, le lecteur admet qu'il est d'autres forces que les forces matérielles,

d'autres facteurs de guérison que les drogues et les cachets; s'il comprend que le moral et le

spirituel ont leur rôle à jouer — rôle souvent décisif et toujours imprévisible — dans

l'évolution de nos maux, notre but sera atteint.

Si, lecture faite, îe médecin s'est rnieux pénétré de cette idée, déjà familière à tout savant

véritable, que le premier arcane de toute compréhension, c'est : savoir qu'on ne sait rien; s'il

pressent l'immense domaine dont la science ne fait encore que piétiner les lisières; si, enfin, il

se sent mieux armé pour établir une discrimination entre le charlatan assoiffé de gloriole

personnelle et l'honnête homme qui dit modestemcnt. : « j'ignore la nature des forces que

j'irradie, j'en constate seulement l'existence et, parfois, les effets; je ne suis donc qu'un

intermédiaire au service des expérimentateurs scientifiques on autres » — alors ce livre n'aura

pas été écrit en vain.

Ce qui va suivre, œuvre de bonne foi et de bonne volonté, s'adresse ingénument aux hommes

de bonne foi et de bonne volonté.

On ne vise ici ni à discréditer la médecine ou la science, ni à jeter les bases d'une nouvelle

religion.

On dit seulement à ceux devant qui la thérapeutique se sent impuissante : II est encore un

espoir. A ceux qui vacillent dans leur foi : Il est un monde spirituel. Il est une Providence —

En voici les preuves !

Chapitre I

GUÉRISSEURS ET GUÉRISONS

Depuis que le monde est monde, depuis que l'homme terrestre y joue son rôle, il existe des «

guérisseurs ». Il en existera sans doute toujours. S'il en va de la sorte, c'est que la fonction de

guérisseur répond à un besoin profond de l'humanité. Aussi, est-ce sans grand succès que la

médecine officielle du siècle écoulé a combattu les thaumaturges, réels ou supposé, qui

parurent alors.

Qu'on nous entende bien. Il ne s'agissait pas seulement de poursuivre une « concurrence

déloyale », de défendre parchemins péniblement conquis et coûteuses patentes. La médecine,

alors très sincèrement matérialiste, engageait d'abord une guerre de doctrines, ensuite comme

c'était son droit - elle combattait le charlatanisme et les pratiques superstitieuses (voire

odieuses ou répugnantes) qui constituaient souvent le plus clair de l'arsenal thérapeutique des

rebouteux, rhabilleurs et sorciers ruraux, confondus dans une même réprobation avec les

magnétiseurs consciencieux et les guérisseurs-nés.

Plus clairvoyante aujourd'hui, si la médecine a conservé sa légitime défiance, ses justes

appréhensions, son souci impérieux de vérifier et de discuter les faits, elle sait du moins que le

vrai « guérisseur » existe, au moins sporadiquement, et préfère, plutôt que le condamner à

priori, l'étudier, l'observer et le laisser opérer là ou elle se voit elle-même désarmée. En

contre-partie, elle lui demande d'accepter son contrôle et de ne pas empiéter sur sou propre

domaine. Mais il y a guérisseur et guérisseur... Tous, en effet, n'ont ni la même puissance, ni

les mêmes méthodes, ni surtout ne font appel aux mêmes forces. La meilleure classification,

la plus centrale, c'est, nous semble-t-il, de les répartir d'après l'agent thérapeutique qu'ils

mettent en oeuvre.

*

* *

Au premier degré, le plus largement représenté, nous rencontrons les adeptes du magnétisme

animal. Le guérisseur transmet avec ses mains le fluide vital dont il surabonde et qu'il dirige

vers les organes déficients du malade. Trois modalités principales : imposition des mains

immobiles sur la région à traiter; passes longitudinales ou transversales, selon qu'on vise à

obtenir un effet d'excitation ou de sédation; impositions vibratoires employées depuis de

longues années en Amérique, mais peu utilisées en France. Dans ces dernières, des

contractions rythmiques des muscles des bras communiquent une série de secousses

intérieures à la main dont les muscles sont relâchés (Méthode du Docteur A. E. Shil). Les

premières méthodes du magnétisme animal furent mises en vogue, dans notre pays, en 1778,

par le Docteur Mesmer. A sa suite s'illustrèrent le marquis de Puységur, Deleuze, le baron de

Reichenbach, le baron du Potet, Cahagnet et Hector Durville, décédé depuis peu.

Les guérisseurs-magnétiseurs sont légion et nous en connaissons certains qui, travaillant

correctement, obtiennent d'excellents résultats. Ceux-ci dépendent de l'intensité et de la

qualité des radiations de l'opérateur, de la perméabilité du malade et de la gravité du

mal. Mais, par contre, que de charlatans assoiffés deréclame, qui doivent leur réputation

surfaite moins à leurs succès qu'à une publicité commerciale admirablement entendue! Que

peut penser le Corps médical, de bonne foi, quand ses représentants dépouillent certains

résultats contrôlés par un des leurs? Comment, dans ces conditions, reprocher leur incrédulité

à certains médecins qui ne demanderaient qu'à être convaincus, mais trouvent assez maigres,

pour ne rien dire de plus, les sept pour cent de guérisons loyalement constatées par un de leurs

confrères, dans le contrôle des séances d'un des guérisseurs contemporains les plus réputés?

Si l'on y réfléchit quelque peu, sept pour cent de résultats ne prouvent absolument rien, pas

plus que la guérison spontanée d'un malade abandonné par son docteur ne prouverait l'inutilité

de la médecine. C'est un pourcentage bien inférieur à celui qu'accorderait le simple calcul des

probabilités.

Dans un autre ordre de faits, un certain nombre de magnétiseurs peuvent momifier de la

viande, du poisson et toutes matières putrescibles par l'imposition des mains. Le colonel de

Rochas d'Aiglun, ancien directeur de l'École Polytechnique, et le comte de Tromelin ont

pleinement et scientifiquement démontré cette possibilité. Aucune des expériences tentées en

ce sens n'atteint cependant l'intérêt de celles faites par Charles Parlange, qu'on peut qualifier

d'exceptionnelles dans toute la rigueur du terme. Nous en reparlerons plus longuement tout à

l'heure.

*

* *

Au second degré nous rencontrons les champions du traitement mental et volontaire. Là

encore, l'instrument des guérisons est toujours le magnétisme animal, selon cet évident

principe que la vie seule peut nourrir, renforcer et rééquilibrer la vie. Mais ce magnétisme sert

d'enveloppe à des énergies humaines plus hautes, à des potentialités d'ordre volitif et

intellectuel. Traitement mental, suggestion, hypnotisme, concentration de pensée peuvent se

regrouper sous un même vocable : action volontaire.

Si le premier degré a pour caractère une prédominance de l'élément involontaire (vitalité) sur

l'élément volontaire et conscient qui n'intervient éventuellement que pour en « orienter »

l'émission, le second degré offre les caractéristiques opposées : la volonté ne se contente pas

d'orienter; elle projette, dirige, concentre. La pensée ne se contente pas de déterminer le but et

d'enregistrer l'action; elle s'impose, au point même d'annihiler la pensée du sujet et de s'y

substituer.

Ici, les résultats semblent souvent plus brillants et plus rapides. Mais la méthode a ses limites,

facilement atteintes. De plus, elle substitue au jeu normal des équilibres naturels (que laissait

se rétablir librement la première méthode) l'intervention de la volonté humaine et de la

pensée, faillible et souvent aveugle. On peut lui poser de graves objections, dont on ne

retiendra ici que les plus immédiatement perceptibles : d'abord, substituer sa volonté à l'effort

normal de la nature médicatrice, toujours infaillible dans sa méthode - sinon, hélas! illimitée

dans l'étendue de ses moyens - c'est supposer qu'on a saisi la genèse du mal, les nécessités

vraies de l'organisme du patient, ainsi que la nature et l'intensité des forces à mettre en oeuvre.

Chacun sent bien qu'une telle science n'existe pas en fait, qu'elle n'a peut-être pas dépassé le

stade de l'embryonnat (nous parlons toujours en général). Aussi les adeptes de cette méthode

ont-ils cherché un biais. A Londres actuellement, Arthur Spray fait de belles cures en

employant le sommeil hypnotique; mais, afin de parer dans la mesure du possible aux risques

que comporte ce procédé, il travaille avec un medium endormi qui lui signale les dangers. La

méthode vaut ici ce que vaut le médium, et son efficacité, son innocuité même, sont à la merci

du moindre incident, du moindre trouble psychique de la clairvoyante. Elle ne peut être

maniée que par un praticien exercé et consciencieux.

Une autre objection est d'ordre plus élevé.

Le fait de se laisser endormir, d'abandonner sa personnalité consciente aux mains d'un

étranger, répugne à notre conception occidentale de la vie. Spirituellement, un tel procédé ne

peut être qu'un pis aller, et nous ne saurions, personnellement, le recommander en aucun

cas. Endormir hypnotiquement un sujet, c'est pénétrer par effraction dans le domaine le plus

intime de sa personnalité; c'est briser bien plutôt qu'«ouvrir» une certaine porte, jusqu'alors

jalousement gardée, sans qu'il soit possible d'affirmer à l'avance qu'elle sera réparée et

verrouillée avant le réveil. Un sujet qui a été une fois endormi est plus perméable

qu'auparavant à certaines influences psychiques, à certaines ambiances, à certains troubles

nerveux ou mentaux.

En outre, il faut le dire clairement, toute maladie est un déséquilibre dont les causes

premières, souvent fort lointaines, échappent totalement au guérisseur et, partiellement, au

médium qui le guide. La gravité réelle de nombre de cas est pratiquement indeterminable. Tel

meurt des suites d'un rhume d'apparence bénigne, quand son voisin se tire sans trop de casse

d'une tuberculose avancée.

Rééquilibrer c'est, dans l'ordre matériel comme dans l'ordre moral, donner une compensation,

régler une dette - voire de nombreuses dettes. Nous touchons ici aux lois spirituelles, qui font

de la souffrance une nécessité parfois inéluctable, comme elles font de la mort une nécessité

absolument inéluctable. Il est donc des cas où la guérison imposée peut être contraire aux

intérêts les plus hauts du malade et où elle ne constitue qu'une nouvelle dette plus lourde que

la précédente, et dont la traite lui sera présentée à telle heure et sous telle forme qu'il pourrait

bien regretter alors son premier mal.

*

* *

Dans les deux degrés précités se répartissent tous les guérisseurs classés comme tels, en

laissant de côté ceux qui opèrent par les procédés dits magiques et dont il n'est pas utile de

parler ici. Leur grande caractéristique, lumineusement dégagée par l'éminent

radiesthésiste Voillaume, dont nous reproduirons plus loin quelques considérations, c'est de

faire appel à des forces inhérentes à tout être humain normal, mais plus abondamment

concentrées en eux. Pour emprunter une image à la physique on peut dire qu'ils utilisent une

énergie commune à tous, mais présentant, chez eux, un potentiel remarquablement plus élevé.

Cette énergie, c'est l'énergie vitale (d'autres diront « astrale »). En nous reportant à la

classification de M. Voillaume - qu'on trouvera plus loin - nous résumerons ainsi cette

sommaire division :

Mais il existe un troisième degré, dont les ressortissants ne se rencontrent que très rarement

celui des guérisseurs opérant par projection de forces extra humaines,indécelables chez l'être

humain normal, forces que l'on peut qualifier de mystiques, si on les envisage du point de vue

religieux; de spirituelles, si l'on veut s'en tenir à une conception strictement philosophique.

Nous emploierons de préférence le second terme, le premier ayant d'ailleurs donné lieu à des

abus regrettables.

Dans ce troisième degré se classent évidemment les guérisons opérées par les saints des

diverses formes religieuses, mais il ne se borne pas à elles. L'esprit souffle où il veut, et les

forces d'origine vraiment spirituelle débordent nos classifications, souvent étroites et

conventionnelles.

De tout temps cette sorte de guérisseurs a existé; elle comprend deux catégories :

l'individualité choisie est consciente des forces spirituelles qu'elle manie avec autorité ou, cas

de beaucoup le plus fréquent, elle est le support de forces dont l'origine et le mécanisme lui

échappent plus ou moins.

Dans la première catégorie, nous rangerions volontiers un homme dont se souviennent

toujours les pauvres gens d'une de nos grandes villes industrielles, dont il fut la Providence.

Nous nous abstiendrons cependant de rappeler un nom odieusement lié à de basses calomnies

et à de stupides racontars.

Quittons plutôt la France et le siècle, et cherchons plus loin notre exemple :

Né le 27 avril 1856 à Ebersheim (Alsace), Francis Schiatter était fils de très pauvres gens. Il

émigra en Amérique et, vers 1892, se fixa à Denver. Ses guérisons furent innombrables :

surdité, tuberculose, cancer, cécité, cédaient à une simple imposition des mains. Lorsqu'on

l'interrogeait sur ses pouvoirs, il répondait, bonhomme :

« Mon père remplace aussi facilement une paire de poumons malades qu'il nous guérit du

rhumatisme ou de l'enrouement. Vous me demandez ce qu'est "ma" force. Elle n'est rien. C'est

la volonté du Père qui fait tout! »

Ce serviteur conscient des forces spirituelles, qui lisait dans les consciences aussi aisément

qu'il commandait à la douleur, poursuivit sa mission cinq années durant, à travers la fiévreuse

et matérialiste Amérique. Il mourut seul en 1897, l'heure prédite par lui, laissant à son ami

Fox cette lettre laconique : « Ma Mission est terminée et le Père me rappelle. Au revoir

»(1). Son squelette fut retrouvé six mois après, non loin de Mexico.

C'est à la seconde catégorie des guérisseurs spirituels qu'appartient à l'heure actuelle Charles

Parlange. On en jugera tout de suite par cet extrait d'une lettre relatant quelques-unes de ses

expériences contrôlées, émanant de M. G. qui a bien voulu nous autoriser à la reproduire :

Septembre 193?

Monsieur,

« Selon votre désir, je vous transmets la conversation que j'ai eue avec M. Charles Parlange,

ainsi que les documents demandés.

.................................................................

« Dès cet instant nous abandonnons les sentiers battus : passes et impositions des mains,

momification de la viande à 0,20 cm, avec les mains. Nous guérissons les malades à plusieurs

mètres de distance, les bras croisés; la viande est momifiée à 1 m. 50 par seule concentration

mentale, chose considérée comme absolument impossible par tous ceux qui font autorité en la

matière (Côtelette témoin pour chaque expérience, régulièrement putréfiée dans les six

jours).

« Les murs eux-mêmes ne nous arrêtent pas et j'ai vu des hommes non avertis être

irrésistiblement attirés en arrière, alors que Charles Parlange était dans la pièce à côté.

« Un seul regard arrête instantanément de violentes hémorragies provoquées par des coupures

profondes.

« J'ai eu sous les yeux la correspondance d'un médecin traitant, au sujet d'un malade soigné

par Parlange à plusieurs centaines de kilomètres. Ce médecin notait les réactions effarantes du

malade pendant chaque séance. Mais nous allons plus loin encore et nous réalisons

l'expérience la plus incroyable qui ait été faite en Europe à notre connaissance. Il s'agit non

d'un organisme vivant, qui est un récepteur de premier choix, mais d'une matière inerte.

« Le 21 novembre 1934, sous le contrôle sévère d'un des plus illustres savants du monde, dont

l'attestation ne saurait être mise en doute dans les milieux scientifiques, nous réalisons la

momification d'une côtelette à sept cents kilomètres de distance.

« La puissance de Charles Parlange, ou mieux les dons dont il parait bénéficier semblent ne

pas avoir de limites et il tente avec succès le traitement collectif, d'abord sur une vingtaine de

malades.

« Le médium endormi par le Docteur X... assistant à une séance voit parfaitement des rayons

violets s'échapper du front de Charles Parlange et se diriger sur chaque malade, quelle que soit

sa place dans la pièce (2).

« Rue Beaujon, en novembre dernier, à 20 h. 45 Charles Parlange exposant au comte d'A... de

curieuses expériences de télépathie, celui-ci émit quelques doutes et, tel saint Thomas,

demanda à se rendre compte par lui-même : « Tentons une expérience, dit-il, et puisque vous

agissez à 800 kilomètres, provoquez donc un phénomène caractéristique sur la personne en

question, qui ne peut être prévenue. Télégraphions demain matin et nous verrons »

« Charles Parlange agit immédiatement, à 21 heures, pendant cinq minutes exactement et la

réponse au télégramme envoyé le lendemain matin fut la suivante La personne en question,

qui s'était couchée et endormie à 20 heures, fut réveillée à 21 heures par un souffle et une

violente chaleur dans la colonne vertébrale. Elle seleva pour regarder l'heure, il

était exactement 21 h. ; quelques minutes après, elle se rendormait ».

« Dans ce même ordre d'idées, Ch. Parlange ouvre un autre dossier renfermant les résultats de

90 expériences d'action à 750 kilometres (3). J'y vois qu'une personne placée à 750 kilomètres

de Paris, immobile et sans aucune initiative, agit à son ordre sur plusieurs Malades installés en

face d'elle. Dès le commencement de l'action, la personne interposée ressent une forte

pression sur la nuque; aussitôt les malades placés en face d'elle ressentent des réactions plus

ou moins violentes. Dès qu'à Paris l'action cesse, la personne interposée ne ressent plus rien et

les malades n'ont plus de réactions.

« Bien entendu, comme dans tous les traitements de Ch. ParIange pas un mot n'est prononcé,

pas un geste n'est fait.

« Mentionnons aussi la gravité des cas traités, car nous ne nous trouvons qu'en face de

maladies incurables, traitées par les plus grands Professeurs des Facultés de France,

d'Amérique, d'Autriche, etc..., et non de maladies bénignes (qualité aussi des malades soignés

qui sont bien loin d'être de naïfs crédules, mais, au contraire, appuyés sur leurs médecins

traitants).

Pourcentage effarant des guérisons, parfois instantanées, qui atteint jusqu'ici 80 % des cas

traités. Les expériences surprenantes, absolument inédites et inexplicables en l'état actuel de

notre science officielle, m'obligent à faire à Ch. Parlange une dernière question.

- Où vous arrêterez-vous?

- Ceci n'est pas mon secret. Irrésistiblement poussé dans cette voie, j'ai la conviction profonde

que cures et expériences ne sont qu'un début, la première remontant à trois ans.

« On peut faire de grandes choses pour son prochain, quand on l'aime comme soi-même ».

On voit déjà combien les phénomènes énumérés par M G. diffèrent de ceux obtenus par les

autres guérisseurs connus, tant par leur intensité que par la source extra-humaine dont parfois

ils paraissent émaner.

Le chapitre suivant nous fournira sur ce dernier point les plus précieux éclaircissements.

Notes

(1). Le fac-similé de cette lettre fut reproduit dans la revue l'initiation en 1898 Le Voile d'isis

(6 février 1896) donna une courte biographie du guérisseur de Denver, d'après des articles de

journaux américains.

(2) Mentionnons 25 expériences faites avec médium qui se trouvait à Carcassonne, M.

Parlange étant à Paris (distance 750 kilomètres). M. Parlange endormait et éveillait le

médium à sa volonté. Trente témoins dont des médecins ont constaté les faits.

(3). Voir note précédente,

Chapitre 2

CHARLES PARLANGE

ET LE RAYON GUÉRISSEUR PARFAIT

Nous venons de voir que le traitement spirituel met en jeu des forces totalement

distinctes de celles qui interviennent dans les autres traitements. Ces forces, on doit donc en

situer la genèse dans un plan plus élevé. Par suite, elles exigent d'être étudiées avec une

certaine déférence, n'excluant pas, d'ailleurs, le contrôle rigoureux des faits. Ce dernier doit

être, en effet, d'autant plus strict que la cause supposée des phénomènes se place plus haut,

dans des régions inaccessibles à la seule science physique, mais où le coeur humain, la piété

humaine, cherchent le point fixe que leur refuse la caducité du monde sensible.

Plus la cause productrice de phénomènes supra-normaux est élevée dans la hiérarchie des

forces, plus elle se dérobe aux investigations. Celles-ci ne peuvent la déceler que par les

vibrations spéciales qu'elle imprime aux forces plus accessibles que la science classe et

observe, et par les modifications qu'elle apporte aux substances qui en subissent l'action. De

même, l'attraction d'un astre invisible, modifiant la révolution d'un astre connu, permet au

savant de remonter de l'effet à la cause, quoique cette cause puisse se dérober aux meilleurs

télescopes.

Mais, dans son domaine parfaitement délimité, la science reprend ses droits. Mane, Thecel,

Phares «Pèse, compte, divise », telle est la biblique injonction qui pourrait figurer au seuil de

tous ses laboratoires.

Refuser son contrôle ainsi défini, c'est encourir le reproche de charlatanisme. Ce reproche,

nul ne pourra le faire à notre guérisseur, sans taxer d'imposture les savants, universellement

réputés, qui en ont étudié et vérifié l'action.

On répète souvent, avec raison, que la médecine est un sacerdoce; que les confidences d'un

malade à son docteur sont aussi sacrées, dans leur ordre, que celles d'un fidèle à son

confesseur, dans le leur. S'il en est ainsi de la médecine, que dire alors de ce mystérieux

domaine de la guérison spirituelle où le thaumaturge, communiant avec les forces d'En-Haut,

apparaît au malade comme une fugitive incarnation de la Providence?

Un tel guérisseur doit être nécessairement un homme de foi, un homme de droiture et de

charité. S'il n'est pas à la hauteur de sa tâche, s'il interpose orgueilleusement son « moi »,

entre ses frères et l'énergie spirituelle qui l'a choisi pour « relais », il court les plus grands

dangers moraux et en fait courir d'aussi graves à ceux qui s'abandonnent à lui.

La personnalité de celui qui guérit doit s'effacer totalement devant les forces curatrices

supérieures dont il est le modeste instrument. Cette condition remplie, on assiste aux

phénomènes les plus variés, allant du simple soulagement des souffrances jusqu'aux guérisons

instantanées (et, en employant ce mot, nous nous gardons de l'appliquer aux cures obtenues

dans les affections purement nerveuses où la simple suggestion réalise souvent d'apparents

miracles).

Le malade n'a pas besoin d'une perspicacité particulièrement aiguë pour discerner, dans de

tels cas, la classe du traitement.

Pour atteindre à ces résultats, celui qui assume la lourde fonction de guérisseur spirituel doit

posséder, en sus d'une grande fermeté de caractère, le désir et la force de mener une vie

exemplaire et de faire bon marché des satisfactions matérielles.

A ces caractéristiques qui ne trompent guère, ajoutons celles qui permettront de le détecter à

coup sûr : humilité et simplicité; horreur de l'attitude et du battage. Le comportement

opposé - qui serait seulement vanité sans conséquence, chez tout autre, - serait chez lui

imposture sacrilège, usurpation aux conséquences immanquablement fatales, pour lui comme

pour ceux qui se soumettraient à son influence. Au contraire, la vanité ou la présomption de

guérisseurs n 'employant que l'excédent des forces purement humaines dont ils disposent,

n'entraînent aucun inconvénient notable pour le malade. Car voici la vraie pierre de touche,

qui les classe dans leurs catégories respectives : L'un sait et professe qu'il n'est qu'un

instrument, bien imparfait, de l'Esprit; l'autre sait et professe qu'il porte son pouvoir en lui, ce

qui est exact dans une certaine mesure, encore qu'on puisse lui rappeler la réponse de Jésus à

Pilate : « Tu n'aurais nul pouvoir, s'il ne t'avait été dispensé d'en-haut! »

Comme on le verra clairement dans la notice qu'a bien voulu nous communiquer M.

Voillaume, l'une des lumières de la radiesthésie, médiums et radiesthésistes de classe décèlent

immédiatement la nature des pouvoirs de Charles Parlange, car s'il possède toute la gamme

des radiations identifiables chez les autres guérisseurs, quelle que soit la classe de ceuxci, et à

un degré incomparablement plus élevé, il émet en outre le mystérieux R. G. P. (rayon

guérisseur parfait), inexistant chez les autres, et qui s'apparente (nous ne disons pas:

s'identifie) aux radiations observées dans des centres de guérison spirituelle, tels que Lourdes

ou Paray-le-Monial (1).

Demander pourquoi Parlange a été choisi pour répandre autour de lui le « don d'En-Haut »,

équivaut à demander pourquoi la colline de Lourdes ou celle de Fourvières l'ont été, comme

pendules et biomètres en enregistrent la preuve. Si regrettable que la chose paraisse à notre

cerveau présomptueux, il y aura toujours, ici-bas, des « pourquoi » sans réponse. Il faut savoir

s'y résigner, trop heureux si le « comment » qui les accompagne ne se dérobe pas entièrement

à notre enquête!

Mieux que tout commentaire personnel, la reproduction in extenso de l'étude de M.

Voillaume (2) et des graphiques qu'il a bien voulu y joindre nous fournira quelque lumière sur

le « comment » de l'action de Ch. Parlange.

1). Nous tenons à préciser que nous ne prétendons pas qu'aucun autre guérisseur que M.

Parlange n'est capable d'émettre la radiation supérieure qui le caractérise. Cette radiation n'a

été décelée chez aucun des guérisseurs, si renommés soient-ils, qui ont bien voulu se prêter

aux déterminations de M. Voillaume. C'est naturellement à ceux-là seuls que s'applique son

jugement. Encore une fois, l'Esprit souffle où il veut: la guérison spirituelle n'est le monopole

de personne!

2). Auteur de l'essai sur le Rayonnement de l'homme et des êtres vivants

Chapitre 3

NOTE SUR LES GUERISSEURS

ET SUR M. PARLANGE EN PARTICULIER

PAR

M. VOILLAUME

J'ai été amené, en poursuivant les études que j'avais entreprises sur les rayonnements humains,

à observer en détail les opérations des guérisseurs et à rechcrcher les rayonnements qu'ils

utilisent, d'ailleurs inconsciemment.

Ma méthode est toujours celle que j'ai décrite dans mon ouvrage sur les rayonnements de

l'homme.

Les observations que j'ai faites sur divers guérisseurs m'ont amené à la constatation que seuls

les rayons que j'ai identifiés comme émanant naturellement de l'homme sont utilisés par eux.

La grande caractéristique de ces organismes émetteurs remarquables que sont les guérisseurs

consiste dans une puissance très particulière de production et d'émission de radiations

humaines dont la plus importante à bien des titres est celle émanant du sympathique.

Nous savons toute l'importance du sympathique qui préside à la vie végétative de notre

organisme. Et les explications que nous avons données dans notre ouvrage montrent qu'en

réalité l'action principale des remèdes consiste à renforcer peu à peu l'action du sympathique

du malade qui se charge, à la condition que cette action soit méthodique et progressive, de

surmonter et de maîtriser la maladie et d'arriver finalement à la guérison.

Malgré les excès publicitaires répréhensibles faits quotidiennement sur ce qu'on a appelé la

« sympathico-thérapie », il est indéniable que le corps médical accepte de plus en plus cette

conception de la cure par le sympathique.

Ce rayonnement sympathique puissant, émanant du guérisseur, est supérieur à la normale de

3oo à plus de 1 000 % suivant l'opérateur. Il est dirigé par lui sur le malade, surtout sur

l'organe qui souffre, et produit indiscutablement une action curative plus ou moins rapide et

stable suivant la qualité de l'émission.

L'autre rayonnement efficace qui joue certainement un rôle important dans l'opération est

celui d'énergie vitale que j'ai retrouvé chez tous, à des degrés divers (de 2oo près de 5oo %

supérieur à la normale).

Ces rayonnements principaux sont canalisés et émis, soit par l'intermédiaire des

ondes nerveuses émanant des mains ou des yeux de l'opérateur (pat impositions ou passes),

soit par celui des ondes mentales issues du cerveau, soit par les deux moyens à la fois.

Dans tous les cas la volonté de l'opérateur joue un rôle considérable, soit pour forcer la

production et l'émission, soit pour imposer la réception au malade. J'ai retrouvé dans toutes

mes observations ces radiations « volonté », dont j'avais déjà parlé dans mon ouvrage

(supérieures à la normale de 120 à 0 % environ).

Enfin j'ai dit dans ce dernier que les émissions humaines de radiations s'accompagnaient de

champs électriques et radioactifs. A cet égard les champs électriques des guérisseurs me

paraissent invariables et identiques à ceux de l'homme normal. Par contre, le champ radioactif

(radioactivité du potassium et du thorium) augmente d'intensité d'une façon remarquable, sans

qu'on puisse, je crois, lui attribuer une

vertu curative (25 à 130 % d'augmentation). Cela me paraît être uniquement une conséquence

de l'activité

mentale dont les rayons s'accompagnent toujours, comme nous l'avons montré dans notre

livre, d'un champ radioactif.

En résumé, dans l'ensemble des guérisseurs que j'ai pu observer, j'ai enregistré la mise en

action puissante des rayonnements suivants (dans l'ordre d'intensité décroissante)

Rayonnement Sympathique (Champ)

- Energie vitale (Champ)

- Volonté (Onde)

- Mental (Onde)

- Nerveux (Onde)

- Radioactivité (Champ)

Malgré mes recherches, je n'ai pu en trouver d'autres, caractéristiques de l'action

curative, sauf chez M. Parlange.

Ce dernier (dont j'écris le nom puisqu'il m'y autorise) en dehors d'une émission puissante

des rayonnements ci-dessus indiqués, projette un rayonnement remarquable (il opère par

projections mentales) que j'ai pu étudier soit directement à sa sortie de l'opérateur, soit au

moyen des empreintes Chaney (1). Ces dernières permettent l'étude répétée et contrôlée des

radiations reçues ainsi que leur mesure.

Cette radiation nouvelle n'émane pas du corps humain. Alors que les radiations humaines

s'échelonnent en longueurs d'ondes entre 9,70 et 10.600 millièmes de millimètre (sauf

l'Energie vitale, l'Electricité humaine, la radioactivité) cette radiation n'a que 3,85 mms

environ. Elle a ainsi une longueur d'onde voisine de celle de l'Energie vitale et cependant ne

correspond à aucune des autres énergies qui peuvent exister et rayonner chez l'Homme par

suite de ses activités nerveuse, sympathique, mentale, etc.)...

(agrandissement)

Il était donc probable que M. Parlange allait inconsciemment chercher quelque part ailleurs

cette radiation pour la réémettre ensuite avec ses ondes personnelles. C'est ce que j'ai

recherché, d'abord avec la main gauche en antenne, puis ensuite avec l'Appareil Chaney.

Pendant que M. Parlange opérait, j'ai constaté audessus de sa tête et verticalement, dans une

zone limitée à une certaine région de son cerveau, la présence de radiations verticales de la

nature de celles que je recherchais (appelons-les R. P. pour la commodité de l'exposé).

Ces radiations R. P. pouvaient évidemment être émises par l'opérateur. Or l'appareil Chaney

est disposé de telle sorte que pour obtenir une empreinte sur un papier, il faut que les

radiations traversent le réseau diffuseur. C'est donc en cas d'empreinte toujours du côté du

réseau que vient l'émission. Cette propriété précieuse de l'empreinte obtenue sur la tête de M.

Parlange (environ à 5o cm.) m'a permis de constater que ces radiations R. P. n'émanaient pas

du cerveau mais au contraire lui parvenaient d'une région supérieure.

Où aboutit cette direction verticale que suivent les R. P.? Quelle est la source dont elles

émanent? Nous sommes dans l'impossibilité de répondre à ces questions. Aucune expérience,

aucun essai connu, n'a résolu le problème... En attendant chacun peut former des hypothèses.

Les Radiations humaines se mesurent, comme nous l'avons montré dans notre livre, par la

longueur qui sépare, sur une de ces radiations, la sortie du corps (P. ex. l'extrémité d'un doigt)

du premier point neutre que rencontre sur elle le pendule réglé : c'est-à-dire le premier point

où ses girations s'arrêtent.

Ces mesures appliquées à toutes les radiations que nous venons d'étudier nous ont donné

des nombres en centimètres que nous rassemblons dans le tableau cidessous :

Ce tableau est reporté sur le diagramme ci-après, qui fait mieux ressortir les caractéristiques

du phénomène étudié.

J'attire d'ailleurs l'attention sur ce fait que les chiffres indiqués ci-dessus ne doivent être pris

qu'à titre d'indication, car ils varient d'une expérience à l'autre suivant les dispositions et

souvent la volonté de l'opérateur. On constate, par exemple, que l'émission sympathique n'est

pas en corrélation constante avec l'effort de volonté. Il est certain que l'opérateur émettra plus

facilement un jour qu'un autre, avec comme conséquence un effort moindre de volonté. Il en

est de même pour l'Energie vitale.

Mais les caractéristiques générales ne changent guère (les chiffres ici notés sont des

moyennes de plusieurs opérations) et permettent de se faire une idée de ce qui se passe.

Les guérisseurs ou autres opérateurs de ce genre parlent toujours de magnétisme. A ce titre

ils seraient tous des « Magnétiseurs ».

Le mot « magnétisme a dans ce cas est pris évidemment dans une acception différente de

celle de la physique ordinaire. Il existe bien un champ magnétique réel autour de l'homme

(pour certains organismes il est même capable de dévier l'aiguille de la boussole), mais il ne

joue aucun rôle dans le phénomène qui nous occupe, pas plus que l'électricité humaine.

comme nous l'avons vu.

En réalité, le « Fluide » des magnétiseurs et guérisseurs n'est autre qu'une émission

puissante et exceptionnelle de sympathique et d'énergie vitale, en même temps que de

volonté, le tout véhiculé, soit par les ondes nerveuses, soit par les ondes mentales de

l'opérateur.

Seul M. Parlange, à ma connaissance, y joint une émission très remarquable d'une onde

étrangère.

inconnue et mystérieuse, dont le pouvoir guérisseur, a mon avis, est puissant et indiscutable.

Le 18 juin 1936.

C. Voillaume.

NOTE SUPPLÉMENTAIRE

A ma demande M. Parlange a bien voulu sur appareil Chaney projeter des émissions de

grande puissance. Comme je le prévoyais, les résultats sont frappants et montrent une

intensité remarquable des radiations que nous avons étudiées, fonction, sauf dans un cas,

d'une activité plus grande de l'énergie vitale et de la volonté. Des six expériences, l'une

démontre une diminution de la volonté, mais, par contre, une augmentation exceptionnelle du

rayonnement nerveux.

Ci-dessous tableau de ces six expériences comparées à celle relatée dans le tableau

précédent

Le 18 juin 1936.

C. Voillaume,

Ingénieur (École Polytechnique)

Château de Montsablé, par Lezoux (Puy-de-Dome).

(1). Les empreintes Chaney sont des feuilles de papier non encollé ni parcheminé placées à

plat au contact d'un réseau diffuseur et que traversent lea radiations à étudier. Il se produit

alors un phénomène analogue à celui de la diffraction qui imprime dans la surface du papier

une action vibratoire (Empreinte) qui persiste d'une façon inexpliquée pendant une durée dont

on ne connaît pas encore la limite. Cette empreinte rayonne sous forme de champs toutes les

radiations qui ont agi sur le diffuseur.

Ce dernier est constitué par un tissu très fin (mousseline) bien à plat et en huit épaisseurs; il

peut être remplacé dans certains cas par un écran de diffusion employé en physique (glace

gravée).

Chapitre 4

LES DÉBUTS D'UNE VOCATION

Charles Parlange est né le 13 octobre 1886 à Carcassonne; il fit ses études classiques au

collège de Juilly. Jusqu'en 1927, il fut co-propriétaire d'une des plus importantes firmes

commerciales du Midi, dirigée actuellement par son frère.

Rien dans sa vie ni dans ses études n'aurait pu faire présager alors les manifestations

thaumaturgiques dont il allait être un jour le pivot.

Vers 1925, il tombe malade et les praticiens diagnostiquent une colite grave. Après les

crises violentes du début, elle passe à l'état chronique. En 1932,nouvelle aggravation, moins

douloureuse cette fois mais avec acheminement visible vers la mort par épuisement. Notre

malade dépérit, incapable de supporter les aliments, maigrissant de neuf kilos en peu de mois.

Remèdes, traitements, régimes, tout fut essayé sans que se manifestât la moindre

amélioration.

En mars 1933, il se prêta (d'assez mauvaise grâce, avoue-t-il), sur les instances pressantes

des siens, à l'intervention d'un magnétiseur versé dans les sciencesoccultes, M.G..., qui désire

conserver l'anonymat. En juin de la même année, Charles Parlange était complètement guéri,

malgré son incrédulité du début.

C'est alors que son guérisseur lui affirma qu'il possédait aussi et à un plus haut degré que

lui-même des pouvoirs curatifs évidents.

Notre convalescent faillit se fâcher de ce qu'il persistait à considérer comme une malicieuse

ironie.

G... revint à la charge, lui demandant d'essayer ses forces sur des cultures microbiennes, des

viandes putrescentes, des maladies organiques incurables.

Pour avoir la paix - et asseoir son propre scepticisme sur des faits sans réplique - Charles

Parlange tenta ses premières expériences quelques jours plus tard, il avait l'intime certitude de

leur échec et se flattait que cet échec réduirait M. G... au silence.

Malheureusement - ou heureusement - les expériences réussirent toutes. Sans entraînement,

sans préparation, sans transition d'aucune sorte, sans aucune foi dans les résultats éventuels,

notre apprenti guérisseur se classait d'emblée, à sa grande stupéfaction, parmi les maîtres.

C'est à la fin de juin 1933, avec 37° centigrades à l'ombre, qu'il momifia sa première

côtelette, vérifiant ainsi la puissance bactéricide de ses effluves. En août suivant, il entreprit

de soigner son premier malade, un cancéreux incurable. Il obtint en peu de jours une

amélioration extraordinaire, mais dut abandonner le patient, incomplètement guéri, en

septembre, à la fin des vacances.

Cette première lutte avec la maladie le convainquit du moins de la réalité de ses pouvoirs. Les

pages qui suivent en persuaderont également tout lecteur sans préjugé.

Ainsi que nous l'avons dit, rien ne semblait prédestiner au rôle extraordinaire - à la

mission, dirons-nous - qu'il devait jouer. Ses études solides, son rationalisme teinté

d'incrédulité, ses occupations prosaïques, l'absence de toute manifestation métapsychique

antérieure, ces divers éléments concouraient à en faire le contraire de ce qu'on a convenu

d'appeler un "mystique". Par ailleurs, aucun don médiumnique, aucune prédisposition pour

cette voie pleine de périls.

Au physique, nous sommes en présence d'un type sanguin-nerveux affable et d'abord

réservé. Tête énergique, au regard singulièrement pénétrant derrière l'écran relatif des

lorgnons.

Le portrait intellectuel qu'on en peut tracer présente, tout d'abord, une psychologie avertie,

un jugement clair et froid, mûri par les épreuves d'une existence accidentée, une conception

réaliste des choses, un grand souci des détails, une horreur instinctive pour la rêverie

nuageuse et les caprices de l'imagination.

Ce qu'il y a de "mystique" en lui - si l'on tient à ce mot - ne vient pas du cerveau mais du

coeur, un coeur dont on ressent vite la bonté. Non cette bonté superficielle et expansive, si

commune... et si trompeuse; moins encore ce "coeur d'or" qu'attendrit sur l'instant l'infortune

du prochain, mais qui, le moment d'après, reprend sa solide consistance habituelle. La bonté

chez lui ne se paye pas de mots; elle est muette et concentrée et se laisse parfois deviner sans

jamais s'exhiber.

Ce court aperçu sur l'homme nous semble suffisant; nous savons maintenant qui il est, quel

chemin l'a conduit vers sa vocation. Il nous reste selon le prudent conseil de l'Evangile à

"juger de l'arbre d'après ses fruits", du guérisseur d'après ses guérisons, de la qualité des

forces en jeu d'après leurs manifestations.

Chapitre 5

LES EXPERIENCES DE MOMIFICATION

Les expériences auxquelles se livra Ch. Parlange, afin d'être fixé sur ses possibilités

magnétiques et supra-magnétiques, consistèrent en momification de matières organiques.

On sait que, livrées à elles-mêmes, les matières organiques, viande, poisson, végétaux, se

putréfient plus ou moins rapidement, selon la température ambiante, et le degré

hygrométrique de l'air. La putréfaction est l'oeuvre des micro-organismes en suspension dans

l'air et ne peut être empêchée qu'en préservant le corps putrescible de leur contact ou en les

annihilant. Le processus de la putréfaction est d'une constance remarquable. Empruntons-en

une rapide description à l'ouvrage du Docteur Frédéric Bordas

Etude sur la putréfaction.

Si nous abandonnons à la putréfaction un morceau de viande crue, l'ordre d'envahissement

des micro-organismes sera toujours à peu près le même.

Les aérobies et les aérobies facultatifs commenceront par se développer à la surface du

morceau de viande et pénétreront, par les interstices des muscles, des capillaires, des

vaisseaux lymphatiques, jusque dans les parties profondes; ils liquéfieront peu à peu toute

la masse musculaire, grâce aux diastases en général multiples qu'ils secrètent eux-mêmes, et

rendront ainsi la chair musculaire capable de nourrir les vibrioniens; ensuite ceux-ci

céderont la place aux aérobies, aux moisissures, etc...

Tel est le processus normal. Lors des expériences de momification, qui ont pour objet

d'arrêter ce processus, puis d'amener une rétraction et une dessiccation des chairs, leur

assurant une imputrescibilité définitive, on a soin d'opérer en prenant un second morceau

de viande qui servira de témoin et se putréfiera à l'air libre, en quelques jours. Le processus ci-contre s'est régulièrement produit, sans la moindre exception, pour les

témoins de nombreuses expériences de momification, toutes réalisées« à l'air libre » en toutes

saisons, à Paris, dans divers quartiers et en province.

L'action microbicide et momificatrice du rayonnement humain, émis et dirigé par un bon

magnétiseur, est un fait bien observé et contrôlé scientifiquement à diverses reprises. Les

expériences du D" Durville, par exemple, ont été concluantes. Elles furent reproduites avec

photos et attestations dans la revue Psychic-Magazine, peu de temps avant la guerre de 1914,

si nos souvenirs sont exacts.

Il n'y a pas si longtemps, en 1928, un magnétiseur lyonnais, M. J. Gaillard, réussissait à

momifier une côtelette, une tanche et une alouette, par imposition directe des: mains, en une

semaine, à raison d'une demi-heure chaque jour. De nombreux journaux relatèrent le fait à

l'époque, entre autres Le Journal du mardi 11 septembre 1928.

Jusqu'ici nous ne sortons pas des possibilités "humaines" normales.

A des degrés différents, chaque être humain, répétons-le, possède les forces classées sous

l'étiquette Magnétisme animal.

Le magnétiseur ne se distingue de l'homme ordinaire que par une plus grande intensité

d'émission. L'emploi de ces forces, en vue de la stérilisation d'une matière organique donnée,

sera toujours à peu près le même : imposition directe des mains ou passes magnétiques à très

courte distance (15 à 20 centimètres).

C'est ainsi que débuta Charles Parlange. Mais, délaissant les sentiers battus, il opéra ensuite

à courte distance, sans passes magnétiques, par la seule influence du regard. Enfin, hors de

tout procédé magnétique connu, il réussit le tour de force sans précédent de momifier de la

viande à plus de 700 kilomètres de distance.

Notre opérateur demeurait à Paris, où sa présence était contrôlée, tandis que la viande était à

Toulouse.

L'on doit savoir gré à l'une des plus illustres figures de la science moderne, M. le Professeur

Paul Sabatier, d'avoir bien voulu homologuer ces expériences extraordinaires et de leur avoir

conféré le cachet d'inattaquable authenticité que tout lecteur est en droit d'exiger quand des

faits de cette sorte lui sont rapportés.

PROFESSEUR PAUL SABATIER

Membre de l'institut - Prix Nobel (chimie 1912)

Grand Officier de la Légion d'honneur.

Commandeur : De la Couronne d'Italie, de St-Maurice

et Lazare, de St-Jacques de 1'Epée, de St-Sara,

du Cambodge.

Grand Officier du Nicham I.

Officier : De l'Instruction publique, du Mérite agricole.

Membre E. : de la Société Royale d'Angleterre, de

l'Académie de Lincei, de l'Académie Royale

de Belgique, de l'Académie des Pays-Bas, de

l'Académie Naiionale d'Espagne, de

l'Académie Nationale des Etats-Unis, de

l'Académie Royale de Tchécoslovaquie, de

l'Académie de Serragosse, de la Société

Royale de Venise, de l'Académie d'Irlande, de

l'Académie Royale de Suède, de l'Académie

Royale d'Edimbourg.

Prix Lacaze 1897.

Prix Joecker 1925.

Médaille Franklin 1933, médaille Davy 1915, médaille

d'Albert's 1926

Docteur honoris causa de l'Université de Louvain, de

Porto, de Liège, de Sarragosse, de Philadelphie.

Président du Comité Scientifique du Pétrole.

Membre du Comité consultatif de l'instruction

publique, dc l'Office national de l'industrie de l'Azote.

Membre d'honneur des Sociétés chimiques de France,

des États-Unis, de Roumanie, d'Angleterre, des Pays-

Bas, d'Espagne, de Pologne.

Il ne s'agit pas ici de racontars, de phénomènes obtenus on ne sait où ni quand, colportés et

grossis par on ne sait qui. Cela s'est passé en France, en pleineclarté scientifique, et des

témoins universellement connus, dont la compétence égale l'honorabilité, s'en portent garants.

Qu'on l'explique d'une façon ou d'une autre, le fait subsiste indestructible.

On en jugera par le procès-verbal d'une de ces expériences et par la photographie de la

côtelette momifiée, reproduite dans ce chapitre.

Cette côtelette n'a subi aucune altération depuis trois ans, ainsi que nous avons pu

personnellement nous en assurer sur place.

Inutile d'ajouter témoignage à témoignage. Le lecteur doit être maintenant convaincu et nous

saura gré, sans doute, de passer sans transition au chapitre, plus important pour lui, des

guérisons.

Chapitre 6

LE REGARD QUI GUÉRIT

"L'existence de la clairvoyance et de la télépathie,

comme celle des autres phénomènes métapsychiques,

est contestée par la plupart des biologistes et des médecins."

"Bien qu'ils aient été signalés dans tous les pays et à

toutes les époques, la science s'est détournée d'eux."

"Cependant l'observation nous montre qu'ils constituent

une activité normale, quoique rare, de l'étre humain.

Docteur A. CARREL,

de l'Institut Rockefeller de New-York

Prix Nobel (extrait de "L'Homme, cet inconnu")

Parmi les très nombreuses cures opérées par Charles Parlange, et dont certaines tiennent

littéralement du miracle, nous ne ferons que signaler les principales, toutes contrôlées par des

médecins.

Pour ne pas alourdir inutilement ce chapitre, on trouvera en appendice les observations

cliniques établies par le DocteurX..., Docteur en Médecine, Docteur ès Sciences, ancien

interne des Hôpitaux de Paris, ancien chef de Clinique médicale et Chef de Laboratoire à la

Faculté de Médecine. Le lecteur qui conserverait un doute sur l'importance réelle des cures et

la gravité des affections traitées trouvera là une documentation impartiale et objective, toute

littérature impitoyablement élaguée.

Mais nous devons d'abord nous étendre quelque peu sur le cas, absolument typique, de M.

Faucilhon(1), mutilé de guerre 1oo %. On trouvera reproduites dans l'Appendice les copies

légalisées de son Certificat de Pension et du Diagnostic des infirmités ayant donné droit à la

dite pension.

Résumons : Paralysie totale des membres inférieurs depuis 1926.

Paralysie partielle du bras gauche.

Incontinence d'urine.

La paralysie avait depuis gagné progressivement le torse, le cou et même la langue.

En outre : Fistule osseuse à la mâchoire (non tarie depuis août 1914, soit 21 ans) avec

épanchement (d'un quart à un demi-verre de pus chaque matin.

Le malade a subi, depuis 1915, vingt interventions chirurgicales,, suivies de multiples

traitements sans aucun résultat. Plusieurs séjours à Lamalou n'eurent pas plus d'effet. Notons

encore les soins d'un magnétiseur, qui n'apportèrent aucune amélioration.

Le cas Faucilhon mérite donc un développement tout spécial, parce que, étant donné les

documents officiels, l'incurabilité de " ses" maladies ne saurait être discutée.

D'autre part, M. Faucilhon a été soigné sans résultat par des guérisseurs et même sans la

moindre réaction par le magnétiseur le plus connu du Midi; alors que dès la première

intervention de Charles Parlange les réactions furent assez intenses pour que le malade fut

projeté hors de son fauteuil.

Le traitement offre en outre la particularité d'être divisé en deux phases :

La première (traitement direct) du 26 août au 3o septembre 1935, période clôturée par le

procès-verbal du 3o septembre 1935, signé par le malade.

La seconde (traitement collectif à 8oo kilomètres de distance), du 2 octobre 1935, avec

résultats enregistrés jusqu'au 12 février 1937.

Voici d'abord le procès-verbal de l'amélioration acquise au cours de la première phase

du traitement

-------- 1ère séance, le 26 août 1935.

-------- 3ème séance, le 29 août 1935.

Fistule osseuse de la mâchoire ne coule plus pour la première fois depuis 21 ans.

Sensibilité revient dans les jambes.

L'orteil du pied gauche remue pour la première fois depuis x années.

------- 4ème séance, le 3o août 1935.

FISTULE TARIE

------- 5ème séance, le 31 août 1935.

Plus d'incontinence d'urine.

Peut légèrement déplacer la jambe gauche.

------ 6ème séance, le 3 septembre 1935.

Peut légèrement bouger la jambe droite et le mouvement de la jambe gauche est plus

accentué. Mouvement de torsion du torse et du cou antérieurenient immobilisés est possible.

------- 7ème séance, le 5 septembre 1935.

PEUT SE TENIR DEBOUT

------ 8ème séance.

Mouvements en avant et en arrière du torse possibles -

------ 9ème séance, le 9 septembre 1935.

La parole est redevenue normale.

Peut soulever le pied gauche.

------ 10ème séance, le 12 septembre 1935.

Étant couché peut mouvoir et fléchir ses jambes dans tous les sens.

------ 16ème séance.

Se lève plusieurs fois consécutivement, reste debout facilement.

A fait quatre pas avec béquille.

Le procès-verbal écrit et signé par le malade relate :

Aux séances suivantes, les progrès acquis se développent et le 30 septembre (un mois après le

commencement du traitement) la jambe gauche est normale dans tous les mouvements; pour

la jambe droite, les mouvements sont revenus; le haut du corps est complètement dégagé; la

fistule de la mâchoire ne suppure plus et l'incontinence d'urine a disparu.

30 septembre 1935.

Signé : G. F.

Pendant la seconde phase, les progrès continuent.

Lettre du 20 décembre 1935: le mieux continue. Hier, j'ai fait 48 mètres.

Et dire qu'il n'y a pas encore 4 mois, je ne bougeais pas un doigt de pied.

Quelle résurrection!

RÉSUMÉ DE LA CURE EN COURS

PAR M. FAUCILHON au 12 février 1937.

Soigné par les professeurs C...,R... de T...,R... de M..., et nombre d'autres docteurs.

Plusieurs séjours à Lamalou dont un de cinq mois, divers traitements, ainsi que plusieurs

traitements homéopathiques ne m'ont donné aucun résultat.

J'ai vu X...à T.., je n'ai obtenu aucun résultat après plusieurs interventions.

La fistule de la mâchoire n'a cessé de couler depuis 1914. Tous les matins en vidant l'abcès,

je faisais 1/4 à 1/2 verre à Bordeaux de pus.

Le 26 août 1935, j'ai vu M. Parlange.

4ème Séance. - Fistule mâchoire tarie.

5ème Séance . - Plus d'incontinence d'urine.

7° Séance. - Station debout possible.

8° Séance. - Reins complètement débloqués

15° Séance. Sensation d'avoir atteint physiqucment et moralement l'équilibre normal.

Facultés mentales totalement revenues.

En quittant Luchon le 3o septembre 1935, la jambe gauche est normale; à la jambe droite, les

mouvements se dessinent. Le haut du corps est complètement dégagé. Bras redevenu

absolument normal (paralysie disparue).

8 Octobre. - Je me suis levé sans effort 1o fois sur la pointe des pieds.

16 Octobre. - Je peux resserrer les jambes très fortement; si je veux on ne peut les écarter.

10 Novembre. - A trois reprises différentes, j'ai fait trois pas chaque fois.

14 Décembre. - En me soutenant j'ai fait 15 pas.

17 Décembre. - J'ai fait 48 pas, sensibilité normale revenue aux bras et aux jambes

23 Janvier. - J'ai fait 102 pas. Plus d'oedème. Circulation parfaite.

6 Février. - J'ai fait 150 pas. Réflexes jambes antérieurement abolis revenus.

12 Février 1937. - Toujours soutenu, j'ai marche sans arrêt, sans fatigue pendant une demi-

heure et j'aurais pu faire davantage.

(Traitement en cours.)

Faucilhon.

Si le cas que nous venons de rapporter est particulièrement frappant, voici maintenant d'autres

cas aussi typiques, pris au hasard dans le dossier volumineux des cures opérées.

Mme X..., 73 ans, est atteinte d'hémiplégie gauche avec paralysie faciale droite; le côté droit

est gravement touché; l'oeil droit voit très mal; la main droite, presque inutilisable, rend le

sujet incapable d'écrire, la jambe droite est presque inerte, le tout en connexion avec un

diabète latent.

En neuf séances - du 3 au 12 mai - la vision est redevenue normale, la main droite peut écrire

sans difficulté et le fonctionnement de la jambe droite est redevenu facile. Des nouvelles

reçues quatre mois après sont aussi satisfaisantes que possible.

Autre cas d'hémiplégie gauche, datant de plusieurs années chez un hypertendu de 58 ans.

Après dix séances, la tension est redevenue presque normale. Un mois plus tard, tension

9X15, le malade marche sans canne et a récupéré l'usage de sa main droite, levant sans

difficulté un poids de vingt kilos.

Voici un lupus de la face, non amélioré par plusieurs traitements médicaux. En vingt jours,

guérison complète.

Plus intéressant encore est le cas de Mme X.. 72 ans.

Atteinte de diabète depuis une dizaine d'années, elle voit son état soudain aggravé. Le gros

orteil du pied droit est atteint de gangrène et doit être amputé. Mais la gangrène gagne le doigt

voisin, déjà noir, et une nouvelle intervention chirurgicale s'impose; la patiente est

immobilisée et les jambes sont insensibles jusqu'au genou.

En désespoir de cause, le médecin traitant a recours à Charles Parlange. Dès la sixième séance

l'impression de jambes mortes disparaît; une varice très volumineuse s'est rétractée

progressivement et la veine a repris son aspect normal.

Il n'est déjà plus question d'opération.

Encore quelques séances et la patiente peut marcher sans canne. Le doigt condamné est

redevenu parfaitetuent sain.

Deux mois après, elle pouvait reprendre ses occupations habituelles.

Depuis trois ans, la guérison s'est maintenue.

Feuilletons encore le dossier. Voici un cas particulièrement grave, cellulite généralisée,

entéro-colite grave. Tous les membres sont pris. Le patient est immobilisé dans son lit et

souffre le martyre. Toutes les thérapeutiques ont échoué : thermothérapie,

sympathicothérapie, ionisation, homéopathie, etc...

La maladie n'en évolue pas moins progressivement sans qu'aucune lueur d'espoir soit en vue.

Les douleurs deviennent particulièrement atroces. Tous les éminents Professeurs se sont

récusés et le Docteur X... huit jours avant l'intervention de Ch. Parlange, affirmait qu'il n'y

avait plus aucun espoir de guérison. Le coeur lui-même était atteint.

Dès la seconde séance, Ies débâcles intestinales cessent, les douleurs s'atténuent un peu et le

malade peut marcher dans sa chambre. A la dixième séance, le malade peut descendre son

escalier, seul et sans canne, puis le remonter. Quelques jours après, il peut faire une

promenade de trente minutes; les articulations retrouvent progressivement leur souplesse.

L'intestin est redevenu normal.

Trois mois après, l'état général était parfait en tous points et la vitalité remarquable. Aucune

rechute à signaler depuis ce temps.

Voici la conclusion du médecin traitant : ce cas est véritablement inouï; vous avez triomphé

d'un état auquel la thérapeutique chimique, physique, physico-chimique, mécanique n'avait

apporté aucune amélioration. Je puis d'autant mieux en parler que je suis la maladie depuis

trois ans. Vous avez fait un miracle!

D'autres guérisons ne s'expliquent pas plus par le magnétisme ou la suggestion que les

précédentes. On en jugera par cet exemple

Mme X... depuis vingt ans souffre d'une atonie intestinale rebelle à tous les traitements. Toute

la gamme des spécialités a été épuisée sans succès; les irrigations intestinales, les ferments

lactiques, l'huile de paraffine, etc., etc., n'ont pas mieux réussi.

Guérison définitive par Ch. Parlange en une seule séance de 3 minutes.

Et ces guérisons foudroyantes et « définitivement acquises » ne sont pas rares. Notons, entre

autres, celle d'une névralgie spinale; celle d'une sinusite réfractaire à tous les traitements et

qui était à la veille d'être opérée, celle d'une hypertension grave, accompagnée de vertiges

chez une femme de 45 ans.

Parmi les troubles pour lesquels l'action de Charles Parlange s'est montrée d'une incroyable

efficacité, nous notons en passant surdité, asthme, plaie gangréneuse déclarée incurable par

les spécialistes, micropolyadénite cervicale, maladie mitrale, varices graves, otite, mastoïdite,

diabète avec albumine et troubles cardiaques, anémie cérébrale, salpingites, neurasthésies

diverses, hémorragies de toutes natures, ovarites, etc.

Deux cas méritent qu'on y insiste :

C'est d'abord une femme de plus de cinquante ans, atteinte de troubles nerveux depuis une

vingtaine d'années avec de violents maux de tête et palpitations. Perte d'appétit, état anxieux.

Depuis deux ans l'état était aggravé avec signes cardiaques très nets: tachycardie (pouls 120)

et tension.

Outre les soins médicaux habituels, la malade avait été soignée par quatre guérisseurs

magnétiseurs renommés, sans résultat.

La guérison s'est effectuée en trois séances, et s'est maintenue depuis.

Voici comment la patiente s'exprime elle-même à ce sujet :

Après trois séances, j'ai constaté de l'amélioration, mais c'est surtout huit jours après que

l'effet s'est fait sentir.

Être guérie après vingt ans de souffrances indescriptibles ! il me semble que je sors d'un rêve.

Je vous dois le reste de mes jours. Vous êtes mon sauveur en ce monde.

C'est en novembre 192.. que j'ai vu le guérisseur Béziat; rien éprouvé ni en bien ni en mal. du

23 février au 23 juin 193.. Imposition des mains par le P. L... Je n'ai pas eu d'amélioration.

Par les journaux, j'ai connu M. A... du 6 mai 193. (au 12 décembre 193., aucun résultat, rien,

rien.

Enfin, M. S... en novembre 193.. pas de soulagement.

L'échec complet de magnétiseurs connus, dont l'un se déclarait modestement "le plus grand

théurge du monde" met en relief la différence des forces mises en jeu par eux et par Charles

Parlange.

Examinons maintenant un cas d'autant plus intéressant qu'il élimine le facteur auto-

suggestion.

Ici le malade est totalement inconnu du guérisseur et ignore, de son côté, l'intervention dont il

va être l'objet. Une simple photographie sert de lien ou de support à la pensée de Charles

Parlange. Le cas est désespéré : les médecins ne conservent aucun espoir et - humainement

parlant - ils ont raison, si l'on en juge par le diagnostic suivant : diabète, albumine, faiblesse

cardiaque, emphysème, insomnie, urée.

Après quelques séances, l'insomnie a disparu, l'enflure également; l'analyse ne décèle pas plus

de sucre que d'albumine; le taux de l'urée redevient normal. Dix jours plus tard, le malade

peut sortir, il est - au moins momentanément - hors de danger.

A ce moment interruption du traitement.

Un tel résultat, dans de telles conditions, ne peut pas plus s'expliquer par la suggestion (qui n'a

jamais empêché un moribond de trépasser) qu'il ne peut s'expliquer par le simple

magnétisme.

Il y a ici autre chose, une force incomparablement active, subtile et intelligente, dont

l'opérateur est le support mais dont il n'est pas l'émetteur, au sens propre du mot.

* * *

Il faut dire quelques mots des séances collectives, faites en présence de plusieurs docteurs. Le

nombre des assistants était variable. Ici, 55 personnes (dont 38 malades); là 17, une autre fois

4o, etc..

Les réactions caractéristiques et très marquées observées chez les assistants sont parfois de

l'ordre de 90 % des personnes présentes, les guérisons nombreuses et la majorité des malades

améliorés après 3 séances. Comme élément de comparaison, on peut citer la séance faite à la

salle X... par M. X.., magnétiseur, où les réactions étaient de l'ordre de 2 pour mille des

assistants.

Une de ces séances offre un intérêt particulier. Nous en reproduisons le compte rendu sans y

rien changer.

Séance du 1er Décembre 1935.

Docteur X.. et son Médium. - et Mm" X... atteinte d'asthme avec emphysème pulmonaire.

1. - Auscultation de la malade par le Docteur X..

2. - L. N. est endormie par le Docteur X..

Le Docteur X lui demande si elle voit les poumons de la malade.

Réponse. - Parfaitement..., il y a un liquide mousseux et certaines parties contractées.

Demande. - Et le coeur?

R. - Rien à craindre de ce côté.

D. - Les intestins?

R. - Très gros... avec de l'eau.

A ce moment Charles Parlange commence son travail (rien extérieurement ne peut indiquer

quoi que ce soit).

Médium. - Mais que faites-vous?... le poumon droit saute!

- Maintenant c'est le gauche.

- Maintenant c'est le droit.

- Maintenant c'est les deux poumons... tout cela bouge, Docteur!

- Mais alors.., vous pouvez donc sécher les poumons, car je vois le liquide qui disparaît peu à

peu.

La malade questionnée par le docteur X... reconnaît que l'oppression a presque totalement

disparu. Le Docteur constate 5o % d'amélioration à l'auscultation.

M. - Je ne comprends pas ce que vous faites... je n'ai jamais vu ça... je ne vois pas d'où cela

vient.

Le Docteur. - Voyez si cette force, ces radiations, ces vibrations viennent d'en haut ou d'en

bas.

M. - D'en haut.

Le Docteur. - Suivez-les et vous verrez d'où elles proviennent.

M. - Je monte... mais c'est beaucoup trop loin... bien trop loin pour que je puisse le voir.. Je le

verrai un jour. -Efforcez-vous de les recevoir, Monsieur, et de plus en plus vous les recevrez..,

vous ferez de plus en plus de grandes choses et plus il y aura de monde plus les résultats

seront grands.

Le Docteur. - Puisque vous connaissez X.,

dites moi si vous voyez une différence avec M. Parlange.

M. - Ce n'est pas du tout la même chose, on ne peut comparer, chez X. c'est matériel... c'est

un magnétiseur. Chez M. Parlange, je ne comprends pas, je ne peux arriver jusque-là, mais

c'est d'un ordre supérieur.

Il est extrêmement remarquable que le medium endormi soit dans l'impossibilité de remonter

à la source mystérieuse des forces transmises par Charles Parlange. Que ces forces soient

d'une nature totalement différente de celles émises par les magnétiseurs, d'une nature

certainement plus haute et plus pure parce qu 'extra-humaine, c'est l'opinion à laquelle nous

nous en tenons pour l'instant.

Comme l'écrit le Docteur A. Carrel dans son ouvrage : l'homme, cet inconnu; "l'impossibilité

de définir une chose ne signifie pas sa non-existence. Lorsqu'on navigue dans le brouillard, les

rochers invisibles sont néanmoins présents. De temps en temps leur forme menaçante

apparaît. Puis la nuée se referme sur eux."

Mais ici, c'est un phare qui apparaît au navigateur perdu sur l'océan du monde, un phare dont

la lumière, encore intermittente, le guide et le rassure.

Dans la brume malsaine du matérialisme contemporain, ceux qui ont des yeux pour voir

percevront sans doute un rayon de cette lumière mystérieuse, dont la source si lointaine, si

inaccessible qu'elle paraisse, se confond - pour celui qui écrit ces lignes - avec ce que les

religions nomment Providence.

-------------------

(1). M. Faucilhon a été le seul malade qui spontanément ait autorisé l'auteur par lettre du 20

octobre 1936 à indiquer son nom et insérer toutes pièces justificatives.

Chapitre 7

CONCLUSION

De I'ensemble des faits qui précèdent et des éclaircissements qu'on s'est efforcé d'y apporter,

se dégagent des enseignements précieux.

En premier lieu, dans l'ordre pratique, on voit bien qu'il n'est pas toujours heureux de se

confier à la légère à n'importe quel guérisseur. S'il en est de sérieux, de vraiment doués,

combien, par contre, ne sont que des charlatans, qu'une habile publicité désigne seule à

l'attention des malades! Combien, également, n'ont que des pouvoirs de faible envergure et se

refusent, pour cette raison, à tout contrôle objectif indépendant!

Les vrais guérisseurs ne sont et ne seront jamais légion. En rencontrer un, lorsque la maladie

nous a mis aux portes du tombeau, est une chance qui ne se présente pas souvent à l'homme.

Par contre, que d'inversifs, de mages noirs, faisant appel à des forces d'origine douteuse ou

franchement maléfique!

Le premier conseil qu'on peut donner à celui qui souffre et que la médecine est impuissante à

soulager, c'est d'être prudent. Pour ceux dont les maux relèvent de la thérapeutique courante,

c'est à elle qu'ils doivent s'adresser tant qu'elle ne s'avère pas inefficace.

D'ailleurs, les plus forts guérisseurs ne guérissent pas infailliblement tous les malades. Nous

ne savons pas plus les raisons profondes d'une maladie que nous ne connaissons les conditions

psychiques, morales et matérielles sans lesquelles la guérison définitive ne saurait avoir lieu.

Que de guérisons sont, simplement, des trompe-l'oeil, depuis le médicament qui régénère le

sang en délabrant l'estomac, jusqu'aux passes magnétiques qui soulagent localement le

patient, sans vaincre le principe morbide qui changera simplement de mode ou de

localisation! Déplacer un mal n'est pas l'enlever. Or, pour les affections graves surtout, la

plupart des traitements sont trop souvent des palliatifs.

Certainement, quand un guérisseur accepte et, au besoin, recherche le contrôle médical, quand

les preuves de l'efficacité de ses traitements sont suffisamment établies, quand il évite de se

poser en censeur de la médecine, ne soignant en principe que ceux qu'elle n'arrive plus à

soulager, ce guérisseur mérite la confiance du malade et celle du médecin dont il devient ainsi

le précieux auxiliaire.

Mais pourquoi ces guérisons, ces succès indiscutables, là où la thérapeutique courante

enregistrait un total échec?

Nous sentons bien qu'ici les opinions seront partagées.

Peut-être devrions-nous laisser au lecteur le soin de tirer ses propres conclusions, sans

chercher à l'influencer par les nôtres; qu'il nous soit cependant permis de les soumettre à son

jugement, quel qu'il soit.

Ce n'est pas décrier la médecine que constater qu'elle est faillible et bornée - comme toute

autre science humaine. Ce n'est pas la calomnier que dire qu'elle s'occupe beaucoup du corps,

un peu du psychisme et pas du tout de l'âme; sa méthode elle-même : raisonnement purement

intellectuel, donc limité par les catégories de temps et d'espace; observations et

expérimentation dans le domaine de la vie physique - la conditionne ainsi.

Tantôt animiste, tantôt matérialiste, il est des domaines qui lui sont fermés. C'est dans ces

"terres inconnues" que son animisme passé et son matérialisme actuel trouveraient sans doute

la synthèse plus haute qui les engloberaient et les concilieraient.

Ce que pose le véritable guérisseur, en parallèle avec les droits de la raison et de l'observation,

ce sont les droits imprescriptibles de l'Esprit. Sa leçon est une leçon d'humilité, une leçon de

foi.

Nous savons bien que ces deux vocables paraîtront un peu vieillots à certains. Et cependant,

en quoi sont-ils inadéquats? L'humilité, mais elle se trouve au coeur de tout vrai savant. Elle

n'est que la constatation des limites de l'expérience et de celles du raisonnement, jointe au

pressentiment de tout l'inconnu que ces limites n'emprisonneront jamais. La foi, mais elle se

justifie par l'impartial enregistrement de faits devant lesquels la science reste muette. Les

forces de la nature offrent une hiérarchie visible. D'autant plus limitées et matérielles elles

sont, d'autant plus leur action est facile à constater. Plus on monte dans cette hiérarchie, plus

les phénomènes se font rares, mais, en revanche, plus ils sont troublants.

Les simples forces morales, quoique purement humaines déroute les calculs les mieux établis,

voyez cet agonisant qui s'obstine à ne pas mourir parce qu'il attend un être cher. Le cas est

déjà assez rare. I1 existe cependant. Presque tout le monde a pu en constater de tels dans son

entourage.

Que dire alors des forces extra-humaines, des forces spirituelles?

Les nier? C'est enfantin!

Les admettre sur la foi de vagues on-dit? C'est pousser loin la crédulité.

Mais lorsque des faits vérifiés nous obligent, en dernière analyse, à faire intervenir le facteur

spirituel et extra-humain, la foi n'est alors que le suprême effort de la logique.

Dans une époque où les consciences vacillent parce que les vieilles disciplines religieuses

ont perdu leur ascendant sur la majorité des âmes; où le matérialisme à eu beau jeu de faire

justice de bien des croyances plus ou moins fondées, il est logique de s'attendre à de

nombreuses manifestations, sous d'imprévus aspects, des forces spirituelles maladroitement

méconnues.

Le problème de la guérison, le problème de la souffrance, sont tous deux liés au formidable

problème du mal dont la solution n'est pas du ressort dc la science. Ils posent donc, l'un et

l'autre, un problème plus obscur encore : celui des Pouvoirs de l'Esprit.

Qu'un tel problème existe, que la matière ne soit pas tout et n'explique pas tout; que, du

Centre d'où jaillit une fois la vie, s'écoule éternellement un influx subtil vers toute vie, telle est

la conséquence que nous tirons personnellement des faits précédemment relatés.

A chacun d'en tirer la sienne pour son propre compte.

Chapitre 8

APPENDICE

Toutes les observations des cas incurables ci-dessous ont été faites par le Docteur

X.., Docteur en médecine, docteur ès sciences, ancien interne des hopitauxde Paris, ancien

chef de clinique médicale et chef de laboratoire à la Faculté de médecine.

Madame X.. Ovarite, salpingite.

Le docteur de la famille conseille l'ovariotomie d'urgence,, douleurs très vives aux ovaires

droit et gauche, fièvre, ovaires énormes, hémorragies très fortes.

1° Séance. -

2° Séance. - Douleurs atténuées, température 3.

3° Séance. - N'a pas souffert, température 37° 7.

4° Séance. - Plus de douleurs, arrêt des hémorragies.

8° Séance. - Plus de douleurs, plus de pertes, plus, de température.

Le Docteur Z.. qui avait antérieurement conseillé l'ovariotomie a été appelé en consultation le

22 juin 1934. Ignorant que la malade avait subi le traitement pendant une semaine, a été

absolument ahuri de l'heureuse modification survenue dans l'état de la malade. Modifiication

qu'il a qualifiée d'inexplicable. Il a eu beaucoup de peine à repérer l'ovaire gauche

antérieurement du volume d'une orange. N'a pas trouvé de sensibilité et a considéré la malade

comme guérie.

Le Docteur L... a constaté le 25 juin 1934 que la région des ovaires était non douloureuse et

non sensible.

Le 24 août 1934, Mme X.. écrivait "Je me sens très bien, je n'ai plus jamais aucune douleur,

aucune perte et je suis chaque jour plus forte et mieux portante". En mai 1935, la malade se

trouve en parfait état. Août 1935 : depuis 2 ans, plus aucun accident. État parfait.

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Madame X.. Hémiplégie, 73 ans.

Paralysie croisée, hémiplégie gauche, paralysie faciale droite, diabète latent ayant occasionné

des symptômes paralytiques, et des troubles oculaires. Actuellement troubles moteurs ayant

débuté côté gauche, nais dominant à droite. Jambe droite plus grosse que la gauche avec

sensation de lourdeur à la marche. Main droite plus maladroite que la gauche. Impossibilité

d'écrire, voyait très mal de l'oeil droit, se servait très difficilement de la jambe droite.

1ère Séance. -

9° Séance. - Vision normale revenue, écrit sans difficulté avec la main droite, se sert

normalement de la jambe droite.

Faire-part en date du 10 septembre 1934, nous annonçant le mariage de la malade, ce qui

laisse supposer un état de santé satisfaisant.

--------------

Monsieur X.. 84 ans.

Il y a trois ans, douleurs dans la région intérieure droite (Diathermie, Electrothérapie, Rayons

infrarouges). Il y a dix-huit mois, traitements de trois mois jusqu'à mai 1934, sans résultats.

Gêne et douleurs dans la jambe droite, varices dans la jambe droite. Souffle extra-

cardiaque, tension 12x22 .

Conclusion : Troubles trophiques et fonctionnels du membre inférieur droit, amyotrophie de

la cuisse droite avec hypotonie.

Troubles moteurs de la jambe consécutifs à des troubles circulatoires d'origine variqueux.

Refroidissement du genou droit.

1ère Séance. - 6 juin 1934.

10ème Séance. - 4 juillet 1934, la tension artérielle qui était le 6 juin 12X22 est tombée à 9 1/2

x16 et les varices extérieures formant grosseurs derrière le genou droit ont disparu; l'oedème

des chevilles disparue.

Le 4 septembre 1934, M. X.. écrivait "Je vais bien, l'enflure de ma jambe a disparu petit à

petit, et les varices du jarret ne se voient plus. Ma tension est revenue normale j'ai 9x16.

--------------

Monsieur X... Lupus.

Traitement : Nitrate d'argent, électro-coagulation, etc... sans résultats.

1ère Séance -

2° Séance. - le lupus ne coule plus, aucune des traces habituelles n'ont été relevées sur

l'oreiller après la nuit suivante.

9° Séance. - Surface du lupus diminuée au centre et aux extrémités.

13° Séance. - Amélioration très sensible.

14" Séance. - La croûte est presque totalement tombée et a laissé apparaître un tissu sec et

normal.

16° Séance. - Lupus guéri. Ai conseillé au malade de continuer à intervalles réguliers son

traitement (conseil qui n'a pas été suivi).

-------------

Monsieur X.. 80 ans. Examen du Docteur L..

Depuis six à sept ans, insomnies, céphalées, fourmillements dans les jambes, traces

d'albumine, polyurie, symptôme de sclérose avec hypertension, appareil circulatoire, tension

élevée 15 x22, pas de lésion endocarditique battements irréguliers et très secs, état scléreux, a

eu trois syncopes, la dernière le 8 avril.

Système nerveux, exagération de réflexes notable.

Conclusion : État scléreux cardio-vasculaire, avec retentissement sur toute l'économie.

1ère Séance. -

3° Séance. - Plus d'albumine dans les urines, plus de fourmillements dans les jambes, plus de

céphalée, nuit bonne, vitalité augmentée, meilleur teint.

17° Séance. - Examen du Docteur L.. Appareil circulatoire, pouls 58, tension 11 3/4x19, au

lieu de 12 x22 (amélioration de l'état général), système nerveux plus calme.

27e Séance. - Examen du Docteur L.. Amélioration certaine, pouls 68, tension 12x18 au lieu

de 12x22, coeur en parfait étal.

-------------

Monsieur X... Appendicite avec péritonite à trois ans et demi. Douleurs cardio-axillaires,

tachycardie, lésions mitrales, danse des artères.

En mai, angine suivie de rhumatismes polyarticulaires mal caractérisée accompagnée bientôt

de symptômes d'endocardite. En août 1930, aggravation d'endocardite. En 1933, consultation

du Docteur L.. sans résultat; état actuel : douleurs surtout nocturnes, région précordiale et

axillaire gauche ayant été en s'aggravant depuis deux ans. Symptômes de maladie mitrale très

marqués, avec tachycardie (lésions actuellement confirmées. . Pouls 112/140. Tension 10/15),

danse des artères.

Conclusion : Troubles cardio-circulatoires. douleurs cardio-axillaires, tachycardie, lésions

mitrales, danse des artères.

I° Séance. - Douleurs violentes, huit crises pendant la nuit.

2° Séance. - Pulsations pendant la séance 70/80, pendant la nuit suivante, deux crises

seulement.

6° Séance. - Plus de crise nocturne, pour la première fois depuis dix mois.

22° Séance.- Arrêt du traitement. État général du malade totalement modifié. Fatigues

journalières disparues. Pouls 78/80 au lieu de 112/140. Aspect général excellent, une à deux

crises légères nocturnes au lieu de 6 à habituelles.

--------------

Mademoiselle X.. Sinusite. Soignée en Amérique, Angleterre, France, sans succès.

1ère Séance. - Dès la première séance la malade est soulagée. Ecoulement arrêté, plus de

douleurs.

5° Séance. - Obstructions, odeurs, écoulements de mucus verdâtres, ont complètement cessé.

Après ces quelques séances, la malade est entièrement guérie.

-------------

Madame X... Observations du Docteur L...

En janvier 1934, congestion pulmonaire. Troubles gastriques avec vomissements, de 35 à 45

ans. Termpérament nerveux, palpitations cardiaques dès l'adolescence, surtout depuis trois

ans. Amaigrissement progressif, vertiges, douleurs thoraciques, lombaires, membres

inférieurs, rendant la marche très pénible. Dyspnée intense depuis trois mois. État actuel :

amaigrissement marqué, troubles circulatoires; Pouls 140.

Consultation du Docteur L.. le 22 mars 1934, sans résultat. En résumé, troubles circulatoires

avec tachycardie. Pouls 140. Douleurs lombo-sacrées et des membres inférieurs et

thoraciques. Hypersympathicotonie manifeste. Insomnies, impossibilité de marcher, de se

lever de son lit ou d'une chaise, de monter en voiture. Angoisses, plus d'appétit, extrémités

froides. Paupières collées le matin.

1ère Séance.

4° Séance. - La malade peut se lever et se rendre à domicile. Amélioration très marquée du

teint. Insomnies disparues. La malade dort huit heures consécutives pour la première fois

depuis des années. Extrémités très chaudes.

7° Séance. - Force et vitalité en augmentation sensible. Plus d'angoisses, d'étouffements, nuits

toujours excellentes.

9° Séance. - À refusé l'ascenseurr et a descendu les cinq étages avec une rapidité surprenante.

Marche avec facilité, n'a plus de douleurs.

18° Séance. - Tension du avril 6x5. Tension du 28 avril 8x13.

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Madame X...72 ans. - Observations du Docteur L..

Vers 1916, premiers symptômes de diabète; en 1933, artérite du pied droit, suivie

de symptôme gangréneux du côté du gros orteil, amputation de ce dernier fin 1933,

symptômes de diabète avec troubles circulatoires des membres inférieurs.

La malade était couchée, le doigt voisin de celui qui avait été amputé était condamné, et de

teinte noire.

Les jambes sont presque totalement insensibles jusqu'aux genoux.

1ère Séance.-

4ème Séance. - La malade peut marcher dans son appartement, et pour la première fois depuis

cinq mois a pu descendre au rez-de-chaussée de son hôtel.

5ème Séance. - Pour la première fois depuis cinq mois la malade a pu sortir.

6ème Séance. - La malade ressent des douleurs dans les deux pieds. Impression de jambes

mortes disparaissant progressivement. Varice très volumineuse du pied gauche disparue.

24° Séance. - La malade circule sans canne. Le doigt du pied droit qui était condamné

est revenu complètement normal.

Le 22 juin 1934, la malade a pu partir pour Londres où elle a donné un concert au Wigmore-

Hall, et depuis voyages fréquents de Paris à Londres et en Autriche. Le 17 et 19 février

1935 , la malade se porte si bien qu'elle peut donner à elle seule deux concerts à Londres.

Mars 1937 état général parfait.

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Madame X... Surdité.

A la suite de traitement par la radiothérapie, d'un fibrôme utérin, troubles d'origine

endocrinienne. De cette époque date l'apparition d'une surdité relative, pour laquelle des

traitements variés ont été institués par divers spécialistes.

1° Séance - le 8 février.

- le 23 mars. - La malade écrit "Je peux maintenant soutenir une conversation à voix normale,

et entendre une pièce de théâtre, sans trop de peine, entendre également le mouvement de ma

montre-bracelet."

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Monsieur X... - Observations du Docteur L...

Angoisses, fatigues au réveil, insomnies, aboulie, cephalée, irritabilité, troubles gastro-

entériteux (vésicule biliaire sensible) tachycardie, pouls 120.

1° Séance. - Pas de débâcles intestinales habituelles.

3° Séance. - Nuit bonne pour la première fois depuis plusieurs mois, malgré la suppression

totale du gardenal.

14° Séance. - État général très sensiblement amélioré.

17° Séance. - Transformation complète de l'état général, plus d'angoisse, plus de diarrhées.

27° Séance. - État général parfait, Pouls normal, tous les organes : foie, estomac, intestins,

prostate, fonctionnent normalement, hémorroïdes disparues.

Lettre de M. X... le 17 juillet 1934 "Je vais très bien".

--------------

Monsieur X... Observation du Docteur L... cellulite généralisée,

En 1930, début d'entéro-colite grave qui a persisté depuis cette époque avec des alternatives

de remissions.

Déjà les douleurs étaient apparues treize ans avant cette date, douleurs avec gonflements en

boules.

En 1932, apparition de symptômes cellulite, à marche progressive, tufus induré à consistance

de caoutchouc aux membres supérieurs et inférieurs, au niveau des régions cruciales et

scapulo--dorsales, ainsi que pelviennes, atteignent aussi les viscères (troubles fonctionnels)

Essais de médications diverses : iode, thermothérapie, simpathicothérapie, ionisation,

homéopathie, etc... Maladie évolue avec quelques rémissions mais progressivement, de telle

sorte qu'au début de janvier 1934 , M. X... était immobilisé dans son lit, souffrant en outre

d'un état douloureux presque permanent.

Cellulite généralisée depuis fin octobre, le malade est complètement immobilisé dans son lit

depuis début janvier (toutes les articulations sont prises). Douleurs atroces. Tous les éminents

professeurs consultés se sont récusés et le Docteur E.. considérait, huit jours avant mon

intervention, qu'il n'y avait plus aucun espoir de guérison, le coeur lui-même étant atteint.

1ère Séance. - 24 janvier.

2° Séance. - Pas de débâcles intestinales habituelles. Après la deuxième séance, nuit

excellente, douleurs de tête fortement atténuées, peut marcher clans sa chambre.

3° Séance. - Sueurs très abondantes pendant toute la nuit.

4° Seance. - Le malade reste debout, état excellent, intestin fonctionne normalement.

7° Séance. - État général bon, nuit excellente, matinée sans douleurs, intestin normal, sueurs

abondantes.

10° Séance. - Pour la première fois depuis 10 mois a pu descendre sans aide, sans canne,

l'escalier de son hôtel, se promener quelques instants au rez-de-chaussée. A remonté l'escalier

sans douleurs et sans aide.

13° Séance. - Chaleur intense dans tout le corps pendant la séance, et de 5 heures à minuit,

intestin parfait. Une demi-heure après la séance, accès de fièvre 39°8 accompagné de sueurs

abondantes jusqu'au matin.

14° Séance. - Accès de fièvre 38°5 après la séance, sueurs extrêmement abondantes.

17° Séance. - Excellente journée, intestin parfait, sueurs extrêmement abondantes.

Le 9 février, première sortie du malade depuis octobre. Promenade à pied au bois, pendant

vingt minutes. Le malade est resté debout jusqu'à 18 heures, sans douleurs d'aucune sorte.

Le 15 février, pendant toute la journée passée debout, pas la moindre douleur, pas la moindre

fatigue.

Le 17 février, promenade à pied au bois pendant trente minutes. Articulations des pieds, des

genoux, des poignets, des bras, retrouvent progressivement leur souplesse. Le coeur ne

flanche plus.

Le 18 février, levé à 8h.3o, couché à 3 heures; l'après midi le malade a pu assister à un

concert.

Promenade quotidienne depuis le 9 février au bois.

L'intestin depuis trente et un jours fonctionne normalement, et il n'y a pas eu une seule

débâcle intestinale.

42°jour. - Le malade sort régulièrement tous les jours.

44° jour. - Pour la première fois le malade peut porter ses mains à sa nuque.

52° jour. - Le malade assiste à un dîner et rentre à 1h.30 du matin. État général totalement

modifié.

Le 11 avril, sauf des douleurs qui persistent aux genoux, l'état du malade est excellent.

Vitalité tout à fait exceptionnelle.

Malgré mon avis, le malade part en automobile dans le Midi.

Le 30 avril, retour en auto du Midi (750 kilomètres dans la même journée); à la suite de ce

voyage de vingt et un jours, le mois de mai a vu des alternatives diverses, mais dès le 10 juin

le malade recommence une vie active, diners, soupers, réceptions, tous les écarts de régime, se

couche entre 1h. 30 et 3h. 30 du matin.

Le 7 juillet, état général parfait (intestin parfait), pas de douleurs, ni aux jambes, ni aux bras,

ni à la nuque, les tuffus indurés disparaissaient. Le malade part pour l'étranger. En mai 1935,

le malade menait une existence absolument normale.

Le médecin traitant, écrit au sujet de cette cure :

"Le cas de M. X.. est véritablement inouï; vous avez triomphé d'un état auquel la

thérapeutique chimique, physique, physico-chimique, mécanique n'a apporté aucune

amélioration; je peux d'autant mieux en parler que je suis ce malade depuis trois ans. Vous

avez fait un miracle, vous avez obtenu un résultat qu'aucune thérapeutique connue n'a pu

réaliser.

Août 1935 même état.

--------------

Madame X... Paralysie des membres supérieurs.

Début il y a huit ans par tremblement de l'annulaire gauche, douleurs cervicales gauches,

paralysie progressive du bras gauche. Il y a six ans, le bras droit était pris. Début par douleurs

cervicales postérieures et latérales, allure progressive jusqu'à 1929. Traitement par

galvanisation. Diathermie, haute fréquence, rayons X, eaux thermales, massages, bains de

lumière, gymnastique, etc...

CONCLUSION : Paralysie des deux membres supérieurs, surtout marquée à droite avec

douleurs atténuées, sans trouble de la sensibilité mais perte totale dc réflexes.

Paralysie des membres supérieurs depuis huit ans. La malade a été traitée : 1° à Vienne (1929)

par le Professeur O. M., Professeur S..., Professeur E..., Professeur W. Y. Paris (1927)

Professeur S... New-York (1923-1929), Professeur B. S., Professeur F.K., Professeur I. S.

Lausanne (1931), Professeur N... Les résultats des traitements indiqués par ces sommités

médicales de tout premier plan ont été négatifs.

1ère Séance le 5 juin. - Traitement provoque dans les deux bras des réactions, des contractions

d'une extrême violence, des mouvements brusques se succèdent dans les bras, les épaules et

les mains. Ces mouvements fatiguent la malade et provoquent par la suite de fortes

courbatures.

Progrès réguliers. Assez rapidement, la malade effectue des mouvements nouveaux.

Le 4 octobre 1934, la malade peut sortir seule et exécuter tous les mouvements qui sont

nécessaires en déplacement. Les progrès continuent. (Traitement en cours actuellement.)

Les doigts effectuent presque tous les mouvements, sauf le pouce.

-------------

Mme X... Observations du Docteur L...

État actuel; a toujours souffert de l'estomac et de l'intestin avec alternative de constipation et

de diarrhée, céphalées depuis quinze jours. Se plaint de douleurs à la fin de la miction avec

apparition de sang. A consulté à ce moment un médecin qui a diagnostiqué une tumeur

pelvienne. Au toucher ne relève aucun symptôme. Troubles circulatoires périphériques aux

membres inférieurs surtout caractérisés avec troubles trophiques des ongles, acrocyanose et

refroidissement avec engourdissement et picotement des doigts. Troubles sympathiques des

artères, estomac sensible à la percussion, hyperchlorhydrie, atonie, alternatives de

constipation et de diarrhée (a été soignée pour entérocolite muco-membraneuse). Appareil

urinaire: un point à élucider au niveau de la région uréthrale.

Conclusion : Troubles de l'excrétion urinaire (miction) en rapport avec une lésion

locale. Troubles digestifs et circulatoires périphériques en rapport surtout avec troubles

d'ordre sympathique. Hémorragies extrêmement abondantes.

1ère Séance -

3 ° Séance. - Nuit bonne, digestion bonne, selles normales, une seule perte de sang dans la

matinée, douleurs moins vives que la veille.

4° Séance. - Pas de perte de sang, selles normales.

5° Séance. - Pas de perte de sang, pas de douleurs.

14ème Séance. - Depuis 12 jours plus de perte de sang, plus de douleurs, pas de constipation

ni diarrhée, selles normales, plus de maux de tête, les ongles se modifient.

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Lettre de Mme X.

A 23 ans, état incurable, tuberculose, hôpital X..

Ulcération d'estomac.

Deux médecins M... État général inguérissable.

Un autre médecin, rue de la T., intestin paralysé.

Un médecin rue L., Reims, intestin paralysé.

Docteur X... 10 séances diathermie sans résultat.

Docteur X... entérite muco-membraneuse, rein flottant. Docteur X... rue de T., descente

d'estomac, côlon traverse trop allongé, matrice très mauvais état.

Docteur X... rue de M., salpingite, fibrôme.

1ère Séance. -

3° Séance. - Légère amélioration.

4° Séance. - Hémorragies arrêtées.

6° Séance. - Je mange les aliments les plus lourds.

8° Séance. - Les douleurs ont disparu.

Six mois après, non seulement les résultats acquis se sont confirmés, mais la malade est

totalement transformée.

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Monsieur X...- Micropolyadénite cervicale avec adénopathie trachéobronchique.

Inappétence, amaigrissement, insuffisance respiratoire, incontinence nocturne d'urine depuis

l'âge de 6 ans et demi.

Après quelques jours, augmentation de poids : 1200 gr.

Après quelques jours, augmentation de taille : 7 cm.

Plus d'essoufflement. - Plus d'incontinence d'urine.

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Mademoiselle X.. 26 ans. - Maladie mitrale bien compensée, réagissant peut-être sur son

système nerveux. État névropathique. Neurasthénie, crises de larmes, idées de suicide.

Dès la première séance : réaction ovaire droit.

A la 8° séance. - Transformation totale, plus de crises de larmes, plus d'idées de suicide.

Lettre du 14 juillet 1935 : État général parfait. Coeur : plus d'angoisses, plus de douleurs.

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Monsieur X.. 74 ans, tension 12x23, angoisses, tourdissements.

Après 10 séances: tension 10x15, plus d'angoisses, plus d'étourdissements.

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Monsieur X...73 ans. Tension 12x22, vertiges, grosseur côté gauche cou, faiblesse jambe

droite.

Dès la 4° séance : plus de vertiges.

- 9° séance : grosseur cou disparue : tension 9x18.

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Madame X... 19 ans. Depuis le 31 mars 1935, accouchement, asthénie grave. Tension 8x10,

température 37° 7.

Tous les traitements sont inopérants et l'état de la malade ne cesse de s'aggraver.

Dès la 3° séance. - Amélioration marquée

- Tension passe de 8x10 à 9.1/2 x 14.3/4

- La malade peut sortir

- Le médecin de la famille déclare : "ce n'est pas une guérison. c'est une résurrection". Teint

splendide, forme parfaite. Part pour une randonnée de deux mois en auto.

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Monsieur X... 20 ans. Asthénie constitutionnelle généralisée. Furonculose.

- Après 7 séances, plus de furonculose. Le malade se trouvant en parfait état arrête le

traitement.

----------------

Madame X... 49 ans. Asthme avvc eiuphyseme pulmonaire, varices aux membres inférieurs,

plaie gangréneuse, oedème.

Dès la première séance. Asthme très amélioré.

Après quelques séances - oedème disparu, la plaie gangréneuse dont elle souffrait depuis deux

ans et que 3 spécialistes déclaraient inguérissable (douleur atténuée) se cicatrise.

6° séance. - La plaie est cicatrisée, plus de douleurs.

La malade vient chez Parlange avec son médecin qui ne pouvait s'expliquer ces résultats qu'il

qualifie de miraculeux.

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Madame X... 42 ans. - Boulogne.

Observation du Docteur X... - Anémie cérébrale. Phobies (ne peut sortir de chez elle).

Lettre de Madame X... (23 novembre 1936).

Veuillez m'excuser d'avoir tant tardé à vous exprimer ma reconnaissance.

Pendant quinze années de souffrances physiques et morales, malgré tout ce que j'avais tenté,

aucune amélioration ne s'était produite.

J'avais suivi plusieurs traitements, consulté plusieurs docteurs, vu un grand nombre de

guérisseurs sans aucun succès.

Voici quelques noms parmi les derniers :

Docteur X... - Traitement suivi pendant deux ans

Guérisseur X... à P... 1928. - Traitement suivi pendant 8 mois.

Guérisseur X... à B... 1930. - Traitement suivi pendant 3 mois sans résultat.

Je dois vous avouer que je suis venu chez vous sans aucune confiance, tellement j'avais été

déçue.

J'ai éprouvé une amélioration après la 2° séance la guérison s'est manifestée ensuite.

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Cures Instantanées.

Monsieur X... - Sinusite, réfractaire à tous traitements, intervention chirurgicale conseillée par

le Docteur G... Sinusite guérie dès la 2° séance.

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Madame X... - Atonie intestinale réfractaire depuis 20 ans à tous traitements (lavages, pilules

Dupuis, vals, Lactobyl, huile de paraffine, Taxol, etc.).

Dès la 1ère séance, malade guérie.

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Mademoiselle X.. - Tension 12x23, vertiges,

3 minutes de traitement : Tension 11x18, plus de vertiges.

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Monsieur X.. - Névralgie spinale.

Dès la 1ère séance, névralgie disparaît.

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Madame X... - Hémorragies. La malade est à 700 kilomètres de Paris).

Lettre de Madame X... 26 février 1937.

Le jour de la première séance, c'est-à-dire le lundi, à 19 heures, j'avais oublié l'heure, car nous

discutions avec ma fille et mon mari, quand brusquement je reçus un choc assez violent au

côté gauche de la tête. Le coup a été assez douloureux mais la douleur s'est calmée par la

suite.

J'avais la gorge couverte de marques rouges comme si j'avais été à côté d'un feu assez vif.

Je n'ai plus eu d'hémorragies.

FIN

MÉDECINS GUÉRISSEURS ET CHARLATANS

Légion sont les malades que la médecine officielle a déçus ou abandonnés. On constate le

fait sans médire de la médecine qui, comme toute chose humaine, a ses limites et ses lacunes.

Plus qu'une science, elle est un art, le plus difficile qui soit, parce que l'être humain « cet

inconnu », est lui-même le plus merveilleux mais aussi le plus compliqué, le plus délicat des

mécanismes.

En lui s'entrecroisent les fils et les rouages de toutes les sortes de machines imaginables, et

le travail de toutes est perturbé à chaque accroc dans le fonctionnement d'une seule.

Et puis... il y a en outre cette petite chose insaisissable et inexpliquée : La VIE !

Le médecin doit se débrouiller dans tous ces engrenages, ces pièces essentielles ou

accessoires, mais, moins heureux que l'horloger qui travaille sur de la matière inanimée, il n'a

ni le loisir ni la possibilité de démonter à son gré le mécanisme.

Quand il lui est permis de le faire, c'est que le Grand Ressort est définitivement, cassé et

que la Vie s'est retirée. Il connaît les pièces en détail, c'est l'anatomie ; il a appris leur

fonctionnement théorique, c'est la physiologie, mais... quand l'usine humaine est en panne, il

est un peu dans la situation du mécanicien qui devrait diagnostiquer les causes des ratés d'un

moteur d'auto et y porter remède sans avoir le droit de soulever le capot.

Ainsi le médecin fait ce qu'il peut - et c'est rarement simple. Il guérit ou améliore souvent,

se trompe ou échoue quelquefois et est le premier à reconnaître les limites de ses possibilités.

S'il réussit, tout est bien. S'il échoue, le patient ainsi nommé sans doute parce qu'il manque

assez souvent de patience - s'en va trouver un autre médecin qui le guérit ou non, selon le cas.

Et ainsi de suite.

Finalement, il y a un « déchet », un pourcentage d'incurables qui ne sont plus justiciables

d'aucune médication. Ceux-ci doivent se résigner à subir leurs maux jusqu'à la fin ou tenter de

recourir à des moyens extra-médicaux, à leurs risques et périls.

Parmi ces moyens, il y a les « remèdes secrets », souvent nocifs, parfois répugnants, sans

garantie ni contrôle, dont quelques-uns guérissent peut-être, mais dont la majeure partie est

inefficace, pour ne pas dire plus.

Restent, en dernier recours, les « guérisseurs ».

GUÉRISSEURS et CHARLATANS

Les guérisseurs ont une assez mauvaise presse, en particulier dans le monde médical. Cela

s'explique aisément. Sans études définies, sans connaissances scientifiques contrôlées, les

guérisseurs exercent leur art (ils disent volontiers : leur sacerdoce) sur des patients pour

lesquels la médecine ne peut pas grand-chose, mais aussi, il faut le reconnaître sur des

malades qui ont abandonné un traitement, pas forcément inefficace, mais qui leur semblait

trop long, trop dispendieux ou trop mal commode. D'où, même involontaire, une concurrence

que le corps médical estime déloyale quant à lui et préjudiciable quant à la santé des malades.

C'est un côté de la question. En voici un autre.

Du fait que des guérisseurs bien doués obtiennent des succès, dans une proportion assez

variable, ils sont singés par une foule de charlatans, avides de réaliser rapidement, sans frais

ni connaissances spéciales, un assez joli profit en spéculant sur la crédulité et la souffrance

humaines.

Publicité tapageuse, interviews sensationnels, mise en scène théâtrale leur procurent une

notoriété fallacieuse. Il n'est pas exagéré de dire que, pour un guérisseur quelque peu doué, on

rencontre au moins dix charlatans.

Et sur ces dix, Il n'y en a peut-être pas la moitié qui se contente d'exploiter « honnêtement

» les malades qui se confient à leurs soins, en se bornant à leur distribuer, en échange de leurs

deniers, des conseils à peu près raisonnables et des forces vaguement magnétiques mais à peu

près inoffensives !

Chez bon nombre d'entre-deux, le « magnétisme » est une façade qui abrite des procédés

plus ou moins scabreux et parfois franchement obscènes. D'autres ajoutent à leur bagage des

bribes de sorcellerie fruste ou de pratiques « magiques », annexant à leur petit commerce la

vente de talismans et de philtres. Il suffit de lire les dernières pages des journaux ou celles de

certains magazines d'un genre spécial pour être fixé là-dessus.

Laissons cette pègre et revenons aux guérisseurs sérieux.

On peut les diviser en trois catégories : hypnotiseurs, magnétiseurs et guérisseurs

spirituels.

*

* *

Les hypnotiseurs n'obtiennent que d'assez modestes résultats, sauf dans les cas de maladies

psychiques ou nerveuses. On pourrait se dispenser d'en parler, mais on doit signaler que leurs

méthodes ne sont pas toujours inoffensives. Nous connaissons encore moins l'esprit de

l'homme que son corps. L'hypnotiseur, en substituant sa propre volonté à celle du patient,

amoindrit ses réactions de défense psychique aliène fâcheusement son libre-arbitre et, surtout,

le rend perméable à l'avenir à toutes les suggestions, d'où quelles viennent. C'est là un remède

presqu'aussi dangereux que le mal, et l'on peut en dire autant de toutes les actions volontaires,

qui amoindrissent le bien le plus précieux de l'homme, sa liberté d'esprit, et, par suite, sa

responsabilité morale. Pour les mêmes motifs, suggestion et autosuggestion ne sont pas à

conseiller.

Et que dire des « transferts » psychanalytiques et de tous les procédés similaires élaborés

par Freud et ses disciples, qui plongent le malade, déjà mentalement désaxé, dans un véritable

bain de boue psychique où il risque de s'enliser définitivement !

Aux inconvénients de la suggestion, ces procédés ajoutent encore ceux d'une obsession «

libidinale » dont les dangers sautent aux yeux, mais dont les bienfaits attendent encore d'être

prouvés.

Venons-en maintenant aux magnétiseurs. On entend par ce terme ceux qui, au moyen de

passes, d'insufflations, d'imposition prolongée des mains, tentent de transmettre à des organes

ou des organismes déficients leur propre excédent de force vitale.

Cette « transfusion vitale » a des inconvénients et des limites qu'il faut connaître.

INCONVÉNIENTS

Selon la théorie magnétique courante, c'est son propre potentiel vital et psychique que

l'opérateur met à contribution. On saisit tout de suite combien ce potentiel doit être

exceptionnellement pur, sain, équilibré, pour ne pas apporter des germes morbides ou des

perturbations psychiques chez les sujets traités.

De plus, en dehors des séances de soins, un lien, ou, comme disent certains, un « rapport

magnétique » ne cesse d'exister entre les deux. Et ce phénomène, bien connu des magnétiseurs

expérimentés, n'est pas toujours sans conséquences morales, pathologiques, sentimentales ou

autres. Le magnétiseur idéal devrait donc être à peu près exempt de tares physiologiques et

psychiques, et êtres d'une trempe morale à toute épreuve. Cela se rencontre sans doute de

temps à autre. Il est pourtant bien difficile d'affirmer que ce soit là la majorité des cas.

LIMITES

Si puissant que soit un magnétiseur, si surabondant de vitalité qu'on se le représente, son

potentiel énergétique n'est évidemment pas incommensurable. Comme toutes les forces

humaines, il s'épuise et se reconstitue, tour à tour, variant sans cesse d'intensité et de débit.

Quand cet « accumulateur » vital est déchargé, par exemple après des soins prolongés donnés

à des malades exceptionnellement épuisés, on conçoit que les sujets qui se présenteront

immédiatement après ceux-là ne recevront qu'un médiocre secours. Enfin, le traitement

magnétique, efficace dans les dévitalisations et dans des affections bénignes obtient rarement

un succès complet dans les affections organiques graves ou à marche, trop rapide.

Prenons l'exemple, médicalement contrôlé, d'un magnétiseur en renom. Il a obtenu environ

10 % de guérisons, portant à lieu près toutes sur des cas sans gravité.

Il est permis de tenir ces résultats pour ceux qu'on peut raisonnablement attendre de la

grosse majorité des magnétiseurs « doués ».

*

* *

Restent les guérisseurs spirituels, infiniment plus rares que les autres.

Sur ceux-ci, il y a peu à dire, sinon qu'ils ne font pas de réclame outrancière, qu'ils n'ont

pas recours à l'hypnotisme, ni au magnétisme et que les maux dont ils triomphent peuvent

aussi bien affecter le corps que l'esprit. Ajoutons qu'ils n'ont nul besoin de « passes » et

encore moins de contact matériel avec les malades, lesquels peuvent aussi bien être guéris à

distance et instantanément que progressivement et en présence du guérisseur.

L'état de santé personnel de ce dernier ne joue aucun rôle dans les résultats qu'il obtient,

puisqu'il ne fait pas appel, au rebours des magnétiseurs avec lesquels on le confond trop

superficiellement, à ses propres réserves de force vitale. La gravité du mal ne joue également

aucun rôle dans les chances de guérison.

L'un de ces êtres extraordinaires, l'Alsacien Francis Schlatter, qui fit au siècle dernier tant de

cures étonnantes aux États-Unis, était un chrétien à la foi ardente et agissante. Un certain jour,

soignant publiquement des malades de toutes catégories dont quelques-uns étaient étiquetés «

incurables », il eut cette simple phrase : « Le Père remplace aussi facilement une paire de

poumons malades qu'il nous guérit du rhumatisme ou de l'enrouement. »

Et encore : « Vous me demandez ce qu'est « ma » force. Elle n'est rien. C'est la volonté

du Père qui fait tout ! »

Ce serviteur conscient des Puissances spirituelles, qui lisait dans les consciences aussi

aisément qu'il commandait à la douleur, poursuivit sa mission cinq années durant, à travers la

fiévreuse et matérialiste Amérique. Il mourut seul, en 1897, à l'heure prédite par lui, laissant à

son ami Fox cette lettre laconique :

« Ma mission est terminée et le Père me rappelle. Au revoir. » Son squelette fut retrouvé

six mois après, non loin de Mexico.

*

* *

Le caractère commun de ce genre de guérisseurs c'est de faire appel au secours d'En-Haut,

de déclarer qu'ils ne peuvent rien, mais « qu'il y a un Dieu dans le Ciel » et que, lorsque

l'homme doit s'avouer impuissant à soulager, la Providence peut encore intervenir.

Paroles, que tout cela ?

Mais ces paroles s'accordent avec les faits constatés, en sont inséparables comme l'arbre

est inséparable des fruits qu'il porte !

Un autre de ces guérisseurs, le plus mystérieux de tous, peut-être, ne parlait ni n'agissait

différemment. « Un homme qui aimerait son prochain comme lui-même, disait-il souvent,

n'aurait qu'à demander au Père pour être exaucé. »

Et, joignant l'exemple au précepte, il réalisait les cures les plus incroyables. C'est ainsi

qu'un Professeur en renom, assisté des docteurs Encausse et Lalande, choisit parmi une

centaine de malades graves une énorme hydropique couchée sur un brancard et attendant une

fin prochaine. Péniblement, on la met debout et instantanément la jupe tombe et la malade

apparaît svelte et guérie. Pas une goutte de liquide sur le sol.

Le grand Professeur, dont il est plus charitable de taire le nom, refusa de contresigner le

procès-verbal que rédigèrent sur le champ les deux docteurs précités, sous le prétexte qu'il ne

pouvait signer... ce qu'il ne comprenait pas !!!

Certainement, ces guérisseurs spirituels ne guérissent pas tout le monde. Le Christ non

plus n'a pas guéri tous les malades qu'il rencontra ou qui lui furent présentés. En vertu de

quelles lois mystérieuses tel mal réputé « sans remède » cède-t-il au premier regard d'un de

ces porte-flambeaux de l'Esprit, alors qu'un mal bénin n'est parfois pas même soulagé ? Force

est de répondre que nous n'en savons rien, mais qu'il n'y a pas plus d'exceptions sans raison

qu'il n'y a d'effets sans causes.

« L'Esprit souffle où il veut », en ce domaine comme dans les autres.

Charles PARLANGE

et ses prodigieuses GUÉRISONS

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIIIII

La petite phalange des guérisseurs qui font appel uniquement aux forces spirituelles, supra-

humaines comporte bien des degrés. Les uns, excessivement rares, tels les deux thaumaturges

dont il a été précédemment parlé, jouissent de pouvoirs et de connaissances quasi universels,

d'autres, à peine plus nombreux, limitent leur action. Tous emploient les mêmes forces, mais

fort peu semblent avoir une pleine conscience de leur origine et du mécanisme par lequel elles

se manifestent.

Cette distinction d'ailleurs est secondaire pour le malade, auquel importe en premier lieu, la

guérison.

De ce point de vue, Charles Parlange peut soutenir toutes les comparaisons et justifier tous

les espoirs.

Le détail de ses premieres expériences, déjà stupéfiantes, a été exposé dans un livre

aujourd'hui épuisé: Les FORCES SECRETES de la VIE. On y relève des actions psychiques à

distance ; des momifications de substances organiques obtenues, sous contrôle

rigoureusement scientifique, à plus de sept cents kilomètres de l'opérateur ; des hémorragies

traumatiques violentes arrêtées net par un seul regard ; un pourcentage de guérisons, parfois

instantanées, portant sur 80 % des cas.

Parmi celles-ci, citons, au hasard, un lupus de la face guéri en vingt jours ; une hémiplégie

gauche, datant de plusieurs années, guérie en peu de jours. Notons en passant parmi les

résultats obtenus surdité, asthme, plaie gangréneuse déclarée incurable par les spécialistes,

micropolyadénite cervicale, maladie mitrale, otite, varices graves, hypertension intense,

mastoïdite, diabète compliqué d'albumine et de troubles rénaux-cardiaques, anémie cérébrale,

salpingites, ovarites, neurasthénies diverses, etc..., etc...

Voici un cas intéressant, parce qu'il élimine le facteur autosuggestion : . Ici le malade est

totalement inconnu du guérisseur et ignore lui-même l'intervention dont il va être l'objet. Une

simple photographie sert de support à la pensée de Parlange. Le cas est désespéré. Les

médecins ont perdu tout espoir et, humainement parlant, ils ont parfaitement raison, si l'on en

juge par le diagnostic suivant diabète, albumine, faiblesse cardiaque, emphysème, insomnie,

urée.

Après quelques séances, l'insomnie a disparu, l'enflure également et l'analyse ne décèle pas

plus dc sucre que d'albumine. Rapidement, le taux de l'urée redevient normal. Dix jours plus

tard, le malade peut sortir.

Un tel résultat, insistons sur ce fait, ne peut pas plus s'expliquer par la suggestion (qui n'a

jamais empêché un moribond de trépasser) qu'il ne peut être obtenu par les procédés du

simple magnétisme.

Notons que les premières expériences de Ch. Parlange datent du 30 juin 1933.

Avant cette époque, rien ne semblait le prédestiner à la mission qu'il devait jouer. Ses études

solides, son rationalisme teinté d'incrédulité, sa vie d'homme d'affaires, l'absence de tout

phénomène métaphysique antérieur, comme de toute préoccupation de cet ordre, tout cela

contribuait à en faire exactement le contraire de ce qu'on a convenu d'appeler un " mystique ".

Aucun don médiumnique, aucune prédisposition pour cette voie, pleine de périls.

Au physique, nous sommes en présence d'un tempérament sanguin-nerveux très équilibré.

L'accueil est réservé. Tête énergique, au regard singulièrement pénétrant derrière l'écran

relatif des lorgnons.

Le portrait intellectuel qu'on en peut tracer présente, tout d'abord, une psychologie avertie,

un jugement clair et froid, mûri par les épreuves d'une existence accidentée ; une vue réaliste

des choses, un grand souci des détails et une horreur instinctive pour la rêverie nuageuse et les

écarts de l'imagination.

Ce qu'il y a de " mystique " en lui, si l'on tient à ce mot, ne vient pas du cerveau mais du

coeur, un coeur dont on ressent vite le rayonnement. Qu'on ne s'attende pas à découvrir en lui

cette bonté superficielle ce " coeur d'or " qu'attendrit sur l'instant l'infortune du prochain mais

qui, le moment d'après, reprend sa solide consistance habituelle. Chez lui, la bonté ne se paye

pas de mots : muette et concentrée, elle se laisse parfois deviner sans jamais s'exhiber.

Ce court aperçu sur l'homme est suffisant. Revenons plutôt sur le caractère de ses

guérisons.

A vrai dire, elles sont multiformes. Tantôt progressives, tantôt instantanées; souvent en

présence du guérisseur, parfois à une grande distance, bref, se jouant éventuellement des

conditions de temps et d'espace.

Notons un point qui a son importance. Bien des malades guéris étaient dans l'ignorance de

ce qu'on faisait pour eux. Un grand nombre d'autres, parmi lesquels des médecins, n'avaient

aucune confiance en l'opérateur. Rien de plus caractéristique, en ce genre, que le cas du

Docteur N.., Interne des Hôpitaux qui, gravement atteint, vient trouver Parlange et lui dit : "

Je ne crois pas à ce que vous faites, car je suis matérialiste ; mais le Docteur D.. dont vous

avez guéri la femme atteinte d'un ulcère à l'estomac, en 1937, et que vous avez lui-même

guéri, m'a conseillé de venir vous trouver. Aucun Professeur n'ayant obtenu de résultat dans

mon cas, malgré trois ans de traitement, je désire donc tout essayer... même vous ". Inutile

d'ajouter que ce docteur incrédule fut rapidement guéri.

On remplirait un gros volume avec les guérisons déjà obtenues par Charles Parlange.

Bornons-nouss à quelques cas particulièrement typiques. Voici une femme de 72 ans, Blanche

Marchesi, la célèbre professeur de chant de Paris et de Londres, diabétique grave, ce qui

amène, en 1933, la gangrène du gros orteil droit. Le chirurgien B... doit amputer l'orteil. Mais

à son tour le doigt voisin est gangrené et 'complètement noir, la jambe est insensible jusqu'au

genou. A la veille de subir une seconde amputation, elle est amenée chez notre guérisseur.

Quinze jours après, elle peut déjà se lever et le doigt condamné est redevenu complètement

normal.; la sensibilité de la jambe est revenue. Trois ans après, à 75 ans, la malade se porte

si bien qu'elle peut donner des concerts dans les grandes capitales.

Voici un homme atteint de cellulite généralisée (en 1934). II a essayé toutes les médications

: iode, thermothérapie, sympathicothérapie, ionisation, homéopathie, etc., sans aucun succès.

Depuis trois mois, il est complètement immobilisé, toutes les articulations prises. Les douleurs

sont atroces. Tous les professeurs consultés se sont récusés et le Docteur E.., huit jours avant

l'intervention de Parlange, considérait qu'il n'y avait plus aucun espoir de guérison, le coeur

lui-même étant atteint. En quelques séances, amélioration extraordinaire. Le patient

recommence à marcher. Quelques semaines plus tard, la santé est complètement rétablie et le

malade mène une existence active -et normale. Cela tient, puisqu'il se porte à merveille en

1939.

Voici d'ailleurs la lettre du médecin traitant qui en témoigne :

" Le cas de M. X... est véritablement inouï; vous avez triomphé d'un état auquel la

thérapeutique chimique, physique, physico-chimique, mécanique n'a apporté aucune

amélioration; je puis d'autant mieux en parler que je suis ce malade depuis trois ans. Vous

avez fait un miracle; vous avez obtenu un réultat qu'aucune thérapeutique connue n'a pu

réaliser. "

Autre cas particulièrement significatif. Il s'agit d'un enfant de 4 ans et demi, traité dans une

des premières cliniques de Paris. Le Professeur X.. l'a condamné, disant qu'il y a "

malformation congénitale " et se refuse catégoriquement à l'opérer. Un autre chirurgien a fait

plusieurs interventions chirurgicales sans amélioration, au contraire. Devant l'issue

fatale humainement inévitable, il déclare aux parents qui lui demandent l'autorisation de faire

venir M. Parlange : "A votre place, j'agirais comme vous !"

L'enfant a un drain dans chaque rein. Le pus coule à flots par les reins et par la vessie.

Temperature 40°7. Charles Parlange intervient pendant deux minutes, à plusieurs mètres du

lit. Le lendemain, température 37°4, urines plus claires. Peu de temps après, l'enfant peut

quitter la clinique et est, depuis un an, en parfaite santé.

Son grand-père écrit à Parlange, le 13 novembre 1939: " Votre jeune ami miraculé est un

grand et fort gaillard. Il va très bien, a grandi de 10 centimètres, pèse 30 kilos et a une mine

florissante. "

On pourrait borner là ces témoignages concluants. On en citera encore quelques-uns, pris

parmi les plus récents. On verra qu'il ne s'agit plus de " paroles ", de théories, d'affirmations

en l'air, mais de faits, précis, nombreux, concordants.

En face des faits, l'incrédulité n'est pas une attitude justifiable, à moins d'appeler de ce nom

l'esprit de système et le parti pris aveugle.

Et, puisque nous parlons " faits ", il serait diffficile de passer sous silence les célèbres

expériences de momification à distance de matières putrescibles, réalisées par Parlange, avec

le concours et sous la garantie d'un des plus illustres savants de notre époque, le Professeur

Paul Sabatier, Membre de l'Institut et Prix Nobel de chimie. Au surplus, voici le fac simile du

Procès-verbal rédigé à cette occasion:

Procès-verbal d'une experience de momification d'une côtelette de mouton,

réalisée par M Charles Parlange, de Paris, 18 rue Beaujon, 4 Toulouse

Allée des Zéphyrs n° 11 (700 kilomètres).

Côtelette achetée dans la journée du 20 Novembre 1934, portée à la gare

d'Orsay et emportée par le train de 20 heures 20, arrivée à Toulouse à 8

h.5 le 21 Novembre.

26 Novembre , première manifestation apparente de l'action : rétraction de

la chair et dessiccation - odeur spéciale.

29 Novembre 1934 : dessiccation accentuée.

1er Décembre 1984 : dessiccation à peu près complète.

11 Décembre 1934 : momification réalisée.

Je soussigné, membre de l'Académie des Sciences, certifie que pendant

toute la durée de cette expérience, la côtelette susdite est constamment

demeurée en ma possession à l'abri de toute intervention étrangère, et que

j'ai suivi quotidiennement les modifications survenues.

Toulouse 31 Décembre 1934

Paul Sabatier

Ce qui est remarquable dans les résultats obtenus par Charles Parlange, c'est son souci

constant de se prêter à tout contrôle loyal, particulièrement médical. Et, de fait, les médecins

soit convaincus, soit guéris par lui, forment une phalange particulièrement imposante, par le

nombre et par la qualité.

Relevons rapidement quelques cas :

Le docteur Mo..., de Paris, après avoir consulté des Professeurs die Paris et de Lyon est

guéri d'un adénome prostatique. Il écrit le 20 février 1939 : "Les phénomènes causés par la

présence d'un adénome prostatique ont complètement disparu."

Le Docteur C., de Paris, est guéri d'une sciatique qui, en quelques mois, avait provoqué un

amaigrissement de 14 kilos.

Le docteur N.., spécialiste des maladies de la peau, constate le lendemain de sa visite à

Parlange la disparition d'un eczéma de l'a main qui avait résisté à tous les traitements.

Le professeur X.., Doyen de Faculté de Médecine, cite les guérisons merveilleuses de

Parlange et lui envoie ses parents.

Le docteur E.., de Paris, qui a constaté, en 1935, la guérison d'une de ses malades

condamnée à une mort très prochaine, écrit à Parlange : " On peut être grand guérisseur sans

être médecin et vous en êtes la preuve. "

Le docteur L.., ancien Chef de Clinique et Chef de Laboratoire à la Faculté de Médecine de

Paris, écrit à Parlange au sujet d'une de ses malades, médicalement condamnée après avoir

vainement essayé toutes les thérapeutiques : " Là, vous avez fait un miracle. "

M. Fai.., fils et frère de médecin, souffre atrocement depuis trois ans d'un ulcère et ne peut

prendre d'autre nourriture que du lait depuis le début de sa maladie.

Dès la première intervention, les douleurs disparaissent et il peut s'alimenter normalement.

Voici maintenant un exemple de guérisons collectives :

Afin de démontrer la différence qui sépare les guérisseurs spirituels des magnétiseurs

limités à leurs propres forces et ne pouvant opérer que par les impositions des mains et le

contact direct avec les malades, Charles ParIange se rend chez le docteur J... qui avait réuni

pour la circonstance vingt-sept malades atteints des affections les plus variées et mêlés à

autant de personnes bien portantes.

Charles Parlange se tient constamment à plusieus mètres du groupe, se contentant seulement

de demander quelques minutes de silence.

Sur vingt-sept malades, sept guérisons, quatorze améliorations considérables, et six autres

cas (soit à peine le quart) sans résultat sensible.

Veut-on d'autres faits ? Nous n'avons que l'embarras du choix.

Citons Madame Des..., tension 11x 20, asthénie, neurasthénie.

Elle a consulté un nombre invraisemblable de médecins et suivi les traitements de plusieurs

magnétiseurs connus : B.. à Av..., A... à T.., S... à Paris. Aucun succès. Peu de temps après

l'intervention de Parlange, elle lui écrit : " Etre guérie après vingt ans de souffrances

indescriptibles me semble irréel. Je vous dois le reste de mes jours. "

Voici. Madame Dess... Péritonite, température 40° consultation du Professeur M... et du

Docteur B..; Quelques minutes après la première intervention, plus de douleurs. Le

lendemain, plus de température.

Autre cas intéressant où le moral et le physique sont également atteints. C'est celui de

Mademoiselle Du... Maladie de Basedow; neurasthénie; amaigrissement de 10 kilos en 8 mois

; tentative de suicide.

Après intervention, la malade est délivrée de sa hantise du suicide et retrouve son équilibre

moral et physique. elle revient à son poids normal.

Relevons encore le cas de M. Sain... Tuberculose rénale malgré l'ablation du rein droit :

cystite bacillaire.

Après quelques interventions, les analyses du Laboratoire B... ne décèlent plus la présence

de B.K. et l'état général est en tous points parfait.

Madame P. souffre depuis 40 ans. Ne peut se déplacer qu'en voiture. Dès la première

intervention ne souffre plus et circule, depuis 1938, sans la moindre fatigue.

Madame D... sort de chez le Docteur X, médecin des Hôpitaux, qui diagnostique une phtisie

galopante et conseille une intervention chirurgicale immédiate.

Après intervention de Parlange ce même Docteur déclare à la mère, Madame O, que

l'intervention chirurgicale est devenue inutile. Depuis un an les spécialistes consultés ne

trouvent plus de traces de lésions.

Madame Del... opérée il y a un an d'une double mastoïdite. Rechute. Depuis un mois les

divers traitements sont totalement inopérants et les médecins traitants s'avouent impuissants.

Dès la première intervention, le sommeil est revenu, la température est normale, les douleurs

ont cessé, le malade peut s'alimenter. La semaine suivant la première intervention la malade

guérie circule dans Paris.

Monsieur Sa... aortite grave. Il écrit : Mon état de santé est excellent. Je n'éprouve plus

aucun des malaises qui m'ont amené chez vous. Je puis aller et venir, faire de longues

promenades, monter des côtes, des étages et même me livrer à de petits exercices sportifs.

Monsieur B... vient chez Padange à la veille d'entrer en clinique pour subir une très grave

opération nécessitée par des troubles urinaires. Dès la première intervention les troubles

disparaissent et l'opération est évitée.

Miss Black. A la suite d'une infection, l'amputation de la jambe gauche semble inévitable au

Docteur M. A l'Hôpitall Anglais on se refuse à soigner ce cas incurable.

Trois jours après l'intervention de Parlange les souffrances intolérables, qui duraient depuis

4 ans, avaient disparu.

Deux mois plus tard la malade était guérie et depuis 4 ans (1935) n'a plus ressenti le

moindre malaise.

Madame B..., ovarite-salpingite opération immédiate envisagée. Huit jours après la première

intervention : Plus de pertes, plus de température. Le chirurgien traitant ne trouve plus de

sensibilité et constate que l'ovaire gauche, antérieurement du volume d'une orange, est

redevenu normal.

Depuis 5 ans pas la moindre rechute.

Monsieur de Bri.., 84 ans. Tension 12x22. Un mois après sa première visite à Parlange

Tension 9 1/2x16.

Monsieur D... Ulcère de l'estomac. Dès la première intervention, les douleurs disparaissent

et le malade s'alimente normalement.

Madame Dr... Tuberculose pulmonaire. Dès après la première intervention, transformation

totale. Par la suite considérable augmentation de poids.

Madame Kre... Tumeur. Volume indiqué par le Docteur T : 30-6-38==8x15. Le 25-7-

38==7x11. Le 16-12-38, ne peut plus être mesurée. Etat général parfait, augmentation de

poids = 4 kilos.

Monsieur Lab... Surdité oreille gauche. Tous les spécialistes consultés à Paris et New-York

ont déclaré que cette surdité provoquée par l'atrophie du nerf auditifétait incurable.

Dès la première intervention de Parlange, cette surdité est guérie.

Mademoiselle M. Asthénie. Amenorrhée. Atonie intestinale. Après premières interventions

les règles sont totalement inopérants et les médecins traitants s'avouent impuissants. Dès la

première intervention, le sommeil est revenu, la température est normale, les douleurs ont

cessé, le malade peut s'alimenter. La semaine suivant la première intervention la malade

guérie circule dans Paris.

Monsieur Sa... aortite grave. Il écrit : Mon état de santé est excellent. Je n'éprouve plus

aucun des malaises qui m'ont amené chez vous. Je puis aller et venir, faire de longues

promenades, monter des côtes, des étages et même me livrer à de petits exercices sportifs.

Monsieur B... vient chez Padange à la veille d'entrer en clinique pour subir une très grave

opération nécessitée par des troubles urinaires. Dès la première intervention les troubles

disparaissent et l'opération est évitée.

Miss Black. A la suite d'une infection, l'amputation de la jambe gauche semble inévitable au

Docteur M. A l'Hôpitall Anglais on se refuse à soigner ce cas incurable.

Trois jours après l'intervention de Parlange les souffrances intolérables, qui duraient depuis 4

ans, avaient disparu.

Deux mois plus tard la malade était guérie et depuis 4 ans (1935) n'a plus ressenti le moindre

malaise.

Madame B..., ovarite-salpingite opération immédiate envisagée. Huit jours après la première

intervention : Plus de pertes, plus de température. Le chirurgien traitant ne trouve plus de

sensibilité et constate que l'ovaire gauche, antérieurement du volume d'une orange, est

redevenu normal.

Depuis 5 ans pas la moindre rechute.

Monsieur de Bri.., 84 ans. Tension 12x22. Un mois après sa première visite à Parlange

Tension 9 1/2x16.

Monsieur D... Ulcère de l'estomac. Dès la première intervention, les douleurs disparaissent

et le malade s'alimente normalement.

Madame Dr... Tuberculose pulmonaire. Dès après la première intervention, transformation

totale. Par la suite considérable augmentation de poids.

Madame Kre... Tumeur. Volume indiqué par le Docteur T : 30-6-38==8x15. Le 25-7-

38==7x11. Le 16-12-38, ne peut plus être mesurée. Etat général parfait, augmentation de

poids = 4 kilos.

Monsieur Lab... Surdité oreille gauche. Tous les spécialistes consultés à Paris et New-York

ont déclaré que cette surdité provoquée par l'atrophie du nerf auditifétait incurable.

Dès la première intervention de Parlange, cette surdité est guérie.

Mademoiselle M. Asthénie. Amenorrhée. Atonie intestinale. Après premières interventions

les règles disparues depuis 8 mois reviennent normalement l'état général est parfait, l'atonie

intestinale est guérie.

Madame O. Anémie cérébrale et phobies depuis l5 ans.

Amélioration considérable d'abord, suivie peu après de guérison définitive. Plus aucunes

récidives depuis 3 ans.

Monsieur Pa... Osteo-arthrite des 2 pieds. Décalcification générale du squelette. Après

quelques interventions, plus de douteurs, marche normalement. Les radios indiquent la

guérison.

Madame Rou... Pneumonie double avec abcès du poumon gauche. Asthénie et Anorexie

complètes. Fièvre intense. Les Professeurs consultés ne laissent aucun espoir. Deux mois

après la première intervention de Parlange, la malade convalescente part en villégiature.

Monsieur Sou..., 80 ans. Arterite oblitérante. Dès la deuxième intervention, plus de

douleurs. Peu de temps après guérison.

Monsieur Ve... Asthme sévère depuis 25 ans, ayant résisté à : 12 cures au Mont-Dore.

Ephedrine Coryphedrine. Piqûres d'evatmine ablation des amygdales, ondes courtes.

Injections de péptone, Homeopathie. Acunpuncture, etc...

Plus de crises.

Monsieur Bo... Sinusite. Dès la première et seule intervention, sinusite guérie.

Et, pour terminer, notons un dernier cas offrant les meilleures garanties de contrôle médical.

C'est celui de Madame Del..., infirmière. Le Docteur P. S... constate une pleurésie purulente

enkystée, compliquée d'abcès froids. Le Docteur B... procède à l'examen radiographique qu'il

caractérise ainsi : " Base droite complètement obscurcie par du liquide dont le niveau se

projette très en-dessous du bord inférieur de la troisième côte. "

A la suite de l'intervention de Parlange, une nouvelle radiographie est faite à l'hôpital

Vaugirard. On constate que le liquide pleural a complètement disparu, de même que les abcès

froids.

Qu'on nous permette encore un mot sur les guérisons qui se produisent parfois à l'insu de

Parlange et à celui de ses malades. Entre de nombreux cas, rapportons les deux suivants qui

en donneront une idée suffisante :

Madame G.. accompagne une de ses amies qui vient trouver Parlange. Celui-ci. ignore

qu'elle est malade. De retour chez elle, Madame G. constate une amélioration de sa vue

évaluée à 50 %.

Madame L.. accompagne sa belle-soeur chez Parlange. Le lendemain, elle constate qu'une

atonie intestinale presque complète et qui avait résisté pendant vingt ans à tous les traitements,

a disparu.

Et ce résultat parfaitement inattendu s'est intégralement maintenu depuis lors.

Il semble que ceux qui réclament des faits pour croire à autre chose qu'à la matière

trouveront ici de quoi les satisfaire.

Pour d'autres, qui ont déjà franchi le stade du scepticisme stérile, il nous a semblé

intéressant de relater brièvement les études consacrées par le célèbre radiesthésiste C.

Voillaume aux guérisseurs en général et à Charles Parlange, en particulier.

Les observations que j'ai faites sur divers guérisseurs, écrit-il, m'ont amené à la constatation

que seuls, les rayons que j'ai identifiés comme émanant naturellement de l'homme sont

utilisés par eux. Ces émanations proviennent surtout du système nerveux sympathique qui

préside à la vie végétative de notre organisme. Ce rayonnement sympathique est supérieur de

300 % à 1000 % à la normale suivant l'opérateur. Un second rayonnement efficace retrouvé

chez tous les guérisseurs est celui d'énergie vitale (de 200 à près de 500 % supérieur à la

normale). En troisième lieu, viennent les radiations de volonté (supérieures à la normale de

120 % à 220 %).

Les autres radiations influent peu sur le pouvoir curatif et peuvent être négligées.

" Malgré me recherches, poursuit M. Voillaume je n'ai pu en trouver d'autres,

caractéristiques de l'action curative, sauf chez M. Parlange. Ce dernier (dont j'écris le nom

puisqu'il m'y autorise) en dehors d'une émission puissante des rayonnements ci-dessus

indiqués, projette un rayonnement remarquable... Cette radiation nouvelle n'émane pas du

corps humain.., ce que j'ai pu déterminer avec l'Appareil Chaney. "

" Pendant que M. Parlange opérait j'ai constaté au-dessus de sa tête et verticalement, dans

une zone limitée à une certaine région de son cerveau, la présence de radiations verticales...

L'appareil Chaney est disposé de telle sorte que pour obtenir une empreinte sur un papier il

faut que les radiations traversent le réseau diffuseur. Cette propriété précieuse m'a permis de

constater que ces radiations R. P. (abréviation de Rayon guérisseur Parfait) n'émanaient pas

du cerveau mais, au contraire, provenaient d'une région supérieure. "

" Où aboutit cette direction verticale que suivent les R. P.? Quelle est la source dont ils

émanent? Nous sommes dans l'impossibilité de répondre à ces questions. "

Et M. Voillaume conclut

" En réalité, le " Fluide " des magnétiseurs et guérisseurs n'est autre qu'une émission

puissante et exceptionnelle de sympathie et d'énergie vitale, en même temps que de volonté,

le tout véhiculé soit par les ondes nerveuses, soit par les ondes mentales de l'opérateur.

" Seul M. Parlange, à ma connaissance, y joint une émission très remarquable d'une onde

étrangère, inconnue et mystérieuse, dont le pouvoir guérisseur, à mon avis, est puissant et

indiscutable. "

On ne saurait mieux dire et c'est sur cette conclusion impartiale et motivée que nous

terminerons ces aperçus rapides sur les résultats déjà prodigieux obtenus par Charles

Parlange.