les fondamentaux de l’aménagement opérationnel … · utilisation des ressources renouvelables...

Les Fondamentaux de l’aménagement opérationnel durable

Séquence sur le référentiel EcoQuartier

Formation n°232 – Kit national 2016

Ministère du Logement et de l’Habitat Durable Formation n°232 – Kit national

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Passer d’un aménagement séquentiel…

Des gestionnaires différents

- Ville- EPCI- Bailleurs sociaux

DES RELATIONS parfois COMPLEXES

Gestion urbaineExploitation

Un seul pilote, maître d’ouvrage

Etudes de faisabilité

Programmation

Conception

Etudes opérationnelles

Travaux d’aménagement

Commercialisation

Quel appui politique ?

Prise en compte des aspects environnementaux, économiques, sociaux ?Adéquation avec le marché ? Avec les besoins de la population ?Un quartier viable, vivable, associant logements, commerces, activités ?

Des risques de blocages politiques, juridiques, administratifs par manque de concertation et co-construction…

Comment ?


… à un projet d’aménagement plus intégré et durable

L’idée

Le projet

Démarche et processus…Gouvernance

Cadre de vie et usagesPaysages urbains

Dév. TerritorialEconomies inventives

Renouvellement urbain

Mixité fonctionnelle

Préservation des ressources

Utilisation des ressources renouvelables

Mobilités

La réalisation

La vie du quartier

La stratégie territoriale


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Cadre de vie et usages…

Démarche et processus…

Développement territorial…

Préservation des ressources

Contribuer au développement économique local

Privilégier les mobilités douces

Processus de pilotage et gouvernance élargieCitoyen / Politique / Technique Mixité sociale et

intergénérationnelleMaillage des quartiers

proposer une densité adaptée pour lutter contre l’étalement urbain

Optimiser la consommation des ressources

Formation n°232 – Kit nationalLe référentiel EcoQuartier

Ministère du Logement et de l’Habitat Durable Formation n°232 – Kit nationalD

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Contexte


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Quelles exigences pour un écoquartier ?

● Connaître son territoire : diagnostiquer ses contraintes, ses ressources, ses opportunités et ses enjeux pour l’avenir● Développer un urbanisme économe en ressources foncières et en lien avec la ville existante ● Définir les besoins, les enjeux et les priorités de la collectivité● S’interroger sur la programmation du projet pour répondre aux besoins de tous


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Comment faire ?

● Un diagnostic indispensable... de la ville au site !● La géographie, le climat, la topographie● Le contexte social (quels besoins en logements ?)● Le contexte économique (emplois, dynamisme, agriculture,...)● Le marché foncier, le marché du logement● Le contexte réglementaire (planification)● Le fonctionnement urbain, les réseaux de transports, d'énergie...● Le système d'acteurs● Le patrimoine (urbain, naturel, culturel)● Les risques et nuisances● L'identité des lieux● ...


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Comment faire ?● Mettre en place une programmation adaptée au contexte local et aux revenus des ménages


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Illustrations / Les enseignements issus de l’étude des opérations labellisées

Boucicaut (Paris 15e)

Les études réalisées sont les suivantes :• étude documentaire et historique du patrimoine bâti et paysager• étude urbaine du site• étude d’impact préalable à la création de la ZAC• diagnostic phytosanitaire de l’ensemble des arbres • diagnostic sur les réseaux existants réalisé par le bureau d’études OGI en 2010 a permis de mettre en évidence l’existence, en limite du périmètre de la ZAC, d’un réseau de chaleur CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain).• études de faisabilité géotechnique G0-G12• diagnostic de l’état de pollution des sols

Les études ont abouti aux éléments de programmation suivants :• Plus de 50% de logements sociaux sur la ZAC ;• Organisation des futurs bâtiments en pavillons pour retrouver la composition originale de l’hôpital ;• Conservation de 4 bâtiments de l’hôpital, dont la chapelle ;• Conservation d’une vingtaine d’arbres ;• Création d’allées piétonnes pour ouvrir l’îlot sur le quartier existant,• Raccordement des futurs bâtiments au réseau de chaleur CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain) situé à limite du site,• Mise en place d’un système de traitement alternatif des eaux pluviales..


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➢ Pilotage : un point-clé pour tout projet, d'autant plus nécessaire quand le projet est plus complexe, comme un EcoQuartier

➢ Concertation (quelques dates)•1985 : Concertation réglementaire (L 300-2),•Convention d'AARHUS sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement, signée le 25 juin 1998 : Le droit d’être informé, le droit de participer,• 2000 : SRU, concertation et documents de planification,• 2002 : Démocratie de proximité, conseils de quartier• 2009 : Loi grenelle : gouvernance à 5• 2016 : ordonnance sur la concertation

Contexte


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Comment faire ?


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Concertation : les questions à se poser

➢ 1/ Pourquoi ?➢ Quel fondement, quelle volonté ?

➢ 2/ Sur quoi ?➢ Quel(s) objet(s) est concerné par la participation ?

➢ 3/ Comment ?➢ Quelle méthodologie, quel niveau de participation ?➢ Quels outils, quels moyens, quelles ressources ?

➢ 4/ Quand ?➢ A quel moment fait-on de la participation ?

➢ 5/ Avec qui ?➢ Quels sont les publics qui sont visés ?

Comment faire ?


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L’implication des habitants dans les projets d’écoquartiers en France. Évaluation constructive et mise en perspective européenne, à partir d’une recherche menée par : Lab’Urba (Pres Paris Est) LET (ENSA Paris la Villette) – 2009-2014


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Bourges

Une gouvernance très large et très en amont :▌ Le Conseil Général a identifié un chargé de mission « développement durable et EcoQuartier » et créé un comité de pilotage avec les différentes échelles territoriales.

▌ Une AMO développement durable a été désignée par le maître d'ouvrage afin de l'assister pour rédiger une charte de qualité environnementale et de développement durable, référence pour les différents acteurs en matière de gestion et d'évaluation.

▌ La participation des riverains à la réflexion a pu être engagée très tôt. L'aménageur et l'opérateur de logement social ont pu être retenus très en amont. Des réunion régulières de pilotage, d'information et d'échanges ont été organisées en fonction des partenaires associés.


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Le pilotage d'un écoquartier

EtatDRAC

SDAGE

Tour(s)Plus

SITCAT

Agence d’urbanisme

FNAPAménageur

(OPAC de TOURS)

Maître d’œuvre VRD

(Ville de Tours)Entreprises VRD

(marchés publics)

Partenaires techniques (GRDF, ERDF, CERQUAL,

FT…)Promoteurs

Architectes

Architecte urbaniste

(Eva Samuel)

Géomètres

Notaires

Conseil Municipal

Groupe de Pilotage

Commission de Sélection

Réunions de coordination

Comité Technique

Conseille

Entreprises

Construction

Retient

Service Urbanisme

Ville de Tours

INRAPConseils (Finances,

Droit…)

CDC, Caisse

d’épargne


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➢ Une baisse des moyens financiers des collectivités et des ménages et une modification des recettes (Taxe professionnelle, taxe d'aménagement...)

➢ Des procédures en matière d'urbanisme et de contrat (concession d'aménagement, marché de définition) non encore totalement stabilisées et plus complexes.

➢ Des projets plus complexes et plus long, souvent à risque qui nécessitent d'intégrer la dimension financière très en amont

➢ L'enjeu du coût global et des externalités

Contexte


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Foncier, outils, coûts : les données-clés à trouver pour une bonne analyse économique préalable

➢Coûts du foncier (brut et aménager) sur le quartier, les projets environnants➢Coûts de construction, de viabilisation...➢Prix de sortie du terrain à bâtir dans des projets équivalents du secteur➢Prix de la SP admissible pour un bailleur, rentabilité locative des surfaces commerciales et tertiaires➢Prix de vente des logements en m²/SHAB (idem bureaux, commerces)➢…

➢ Avoir une stratégie foncière en amont, connaître les tendances, se faire aider (sur la ZAC de Trémonteix à Clermont Ferrand, le coût de l'étude de stratégie immobilière représente 34000 €, mais seulement 0,18% du montant total du bilan pour s'assurer d'une bonne commercialisation...)

Comment faire ?


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Comprendre l'articulation des bilans et les modes de faire des différents acteurs

Comment faire ?


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Raisonner en coût global

➢ Le financement des écoquartiers nécessite une approche en coût global déclinant les coûts supportés par l’ensemble des partenaires :

➢ Depuis les investissements consentis par la collectivités et son aménageur, (coût du foncier, des fluides, des travaux, coûts d’équipement, coûts financiers et divers➢…jusqu’aux charges supportées par l’usager final (coûts d’exploitation, de maintenance,d’amélioration, de déconstruction).

➢ Ce type d’approche valorise des solutions alternatives (la gestion écologique des espaces verts, la mutualisation des systèmes, …).

➢ L’approche en coût global nécessite de comparer des scénarii: ➢ Reconvertir un site pollué ou consommer des espaces naturels ou agricoles…➢ …ou engager une rénovation thermique des immeubles de centre ville plutôt que de promouvoir la construction de logements dans des secteurs mal desservis en transports et peu dotés en services de proximité

Comment faire ?


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Exemple d'analyse en coût global (point de vue collectivité sur la ZAC de Bonne à Grenoble)


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Comment faire ?

➢ Tirer profit de l'expérience des quartiers ANRU, notamment concernant la gestion urbaine de proximité. Ces projets nous montrent que les enjeux de gestion sont prédominants pour la “durabilité” du quartier.➢ La question de la gestion du quartier passe souvent a minima par la gestion des espaces verts (cf engagement 20 sur la biodiversité)

➢ Le prise en compte des usagers est plus facile dans les quartiers existants, mais quoi qu'il en soit il est possible de prendre en compte les usages en amont (écoute des usagers, enquête) puis dans l’accompagnement à la vie de quartier (notamment via les livrets d’accueil ou dispositifs équivalents, les associations de quartiers).


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Ginko – Berges du Lac à Bordeaux (33)

➢ Travail avec les services et concessionnaires et sur l'accompagnement au changement. Contrat de services et bail à construction pour la construction, le financement et l’exploitation du réseau de chaleur et de la boucle à eau tempérée qui alimentent le quartier.➢ Gestion par une AFUL (association foncière libre)➢ Nombreuses modalités d’accompagnement au changement : réunions régulières d’informations, semaine du DD, livret d’accueil, maison de quartier + accompagnement des plus démunis sur énergie, déchets, alimentation de sept 2013 à juin 2014 avec "Uniscités" dans le cadre du programme Médiaterre


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Contexte

➢ Un enjeu fort de suivi des prescriptions, notamment techniques, tout au long du projet.

➢ L'évaluation : un axe fort, insuffisamment présent aujourd'hui dans les projets, un élément indispensable dans le cadre d'un processus d'amélioration et de diffusion d'un urbanisme durable.

➢ Des travaux en cours sur le sujet (travaux de chercheurs, groupe de travail Ministère/Cerema/Collectivités)


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Comment faire ?

➢ 3 types d'évaluation➢Évaluation ex-ante➢Évaluation ex-post➢Évaluation concomitante ou « chemin faisant »

➢Des incontournables➢Que veut-on évaluer?➢A quel(s) moment(s) évalue-t-on?➢Qui participe à l'évaluation?➢Quel type et quels outils pour évaluer?➢Que fait-on de l'évaluation?➢Pour qui évalue-t-on ?


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Exemple de la métropole de Strasbourg


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Exemple d'enquête sur la ZAC de Bonne à Grenoble


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Les points-clés de la démarche

• Une volonté politique et la mobilisation des acteurs concernés• Une démarche de projet avec un questionnement systématique et

constant• Une approche participative et pédagogique

– Qui associer ? Quand ? Comment ?• Une approche thématique mais transversale

- Prendre en compte les différentes dimensions- Réunir les différentes compétences et les animer

• L'enjeu de l'évaluation

Et quoi qu'il en soit :

• un projet urbain, inscrit dans un territoire, en réponse à des enjeux locaux et globaux

Ministère du Logement et de l’Habitat Durable Formation n°232 – Kit nationalC

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Contexte

• L'EcoQuartier : un projet d'aménagement, qui s'inscrit dans un territoire, une commune, un site, un terrain…

• Un enjeu fort de limitation de la consommation foncière :– D’après l’IFEN, chaque année, 60 000 hectares de terrains naturels ou agricoles disparaissent sous l’effet

de l’urbanisation. L’artificialisation des sols augmente 3 fois plus vite que la population.– La lutte contre l'étalement urbain et la densité sont aujourd'hui repris dans les documents réglementaires

(Lois Grenelle, SCOT et PLU) ; la compacité est dictée aussi par les enjeux énergétiques ; l'intensité est un besoin pour permettre des transports en commun performants, des commerces et services ainsi qu'une animation favorable au lien social.

• La densité– Face à la croissance des villes et à leur étalement urbain, la question de la densité dans la ville est devenue

centrale dans les politiques urbaines. La densité, au cœur de l'enjeu de la mixité et de l’urbanité, répond à une volonté sociale et politique, et devient inéluctable dans un contexte de développement durable.

– Entre prescriptions inscrites dans les documents d'urbanisme, contexte et formes urbaines locales, marché de l'immobilier et perceptions des habitants

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Privilégier une stratégie de renouvellement urbain visant à privilégier et à valoriser le « déjà-là »

• En centre-bourg, sur l’un des quartiers ancien de la commune, en territoires périurbains ou rurauxLutte contre la vacance et la dégradation du bâti, mesure incitatives et d’accompagnement pour le maintien et le développement de l’offre commerciale, notamment les commerces de proximité ; valorisation des dents creuses

• En centre-ville d’agglomérations ou villes dans des secteurs peu valorisésSur d’anciennes friches industrielles ou administratives (anciennes emprises ferroviaires, hôpital, patrimoine militaire, friches industrielles…) ; autour d’éléments structurants l’activité et/ou l’armature urbaine (gare, nouvelle station de transport en commun…) ; sur des dents creuses et/ou à partir du remembrement d’ilots

• Dans les quartiers existants Projets de rénovation urbaine (PRU), nouveaux projets de renouvellement urbain… Renouvellement d'ensemble pavillonnaire

Quelles exigences pour les EcoQuartiers ?

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• Favoriser le renouvellement urbain et mettre en place une politique foncière

• Il n’y a pas de densité standard. Cette notion doit être approchée en fonction du site, du contexte urbain et culturel, des enjeux bioclimatiques,… Elle fera consensus auprès des acteurs concernés si elle s’accompagne d’une qualité urbaine, d’une qualité des usages et d’une densité végétale.

• L’habitat dense comme réponse à l’étalement urbain ? Habitat individuel groupé ou petit collectif– Le mélange des types de logements et des formes architecturales des bâtiments favorise l’intégration des

opérations dans leur environnement urbain, qui rend la densité plus acceptable.– Ce choix d’urbanisme permet d’une part d’économiser l’espace et d’autre part de rendre les types de

logements plus visibles en les hiérarchisant.

• Favoriser l’attractivité des habitations et des autres constructions– Création de prolongements extérieurs (terrasses, balcons), d’espaces communs et d’espaces publics

largement dimensionnés, contribuant à un cadre de vie de qualité.– La compacité des constructions engendre des espaces libres, aménagés pour la plupart en espaces verts,

qui garantissent un accès à la nature aux citadins. Ces espaces de nature deviennent support de biodiversité et participent ainsi à la préservation de cette dernière.


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Comment faire ?

Identifier et s’entourer des partenaires adéquats (cf dimension 1)- Établissement foncier (EPF, établissement local…)- CAUE- Agences d’urbanisme- ANAH, Caisse des dépôts- Services de l’Etat…

Etablir ou renforcer sa stratégie foncière visant à privilégier les projets d’aménagement en renouvellement urbain

- Encadrer : via les outils de planification (PLU…)- Intervenir : acquérir et/ou valoriser du foncier- Anticiper (outil type zone d’aménagement différée…)- Saisir les opportunités foncières (veille foncière – ex : Grenoble et son EPF avec DPU et DPUR- Négocier : urbanisme négocié, avec propriétaires privés (ex : Tours)

Travailler sur les formes urbaines- En lien avec les quartiers environnants et le contexte local

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Comment faire ?

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Repérer les potentiels en zone urbaine (exemple de St Mars la Jaille - DDTM44)



1/3 projets en extension urbaine maîtrisée

2/3 en renouvellement urbain dont- 1/3 friches industrielles- 1/3 PRU (ANRU) - centres anciens, dents creuses, restructurations d’îlots en centre-ville…

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Forqualcier / Opération en centre ancien

Les points forts à retenir :Réhabilitation d’un quartier historique médiévalCoopération fructueuse entre le public et le privéOrganisation d’un concours d’idées sur le parti d’aménagement

Au-delà du tissu traité, la requalification s’est diffusée à l'échelle de l'ensemble du centre et a initié d'autres démarches.


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• Sensibilisation des habitants aux questions de densité urbaine.

Travail pédagogique mené par la ville de Grenoble (ZAC de Bonne) qui a porté à la fois sur les notions de densité réelle, densité perçue, de formes urbaines, avec des comparaisons entre quartiers de typologies différentes.

Un travail similaire avec les habitants a été mené à Mantes-la-Jolie sur des indicateurs "sensibles" de densité "ressentie", afin d’orienter des choix de projet.

A plus petite échelle, travail pédagogique mené par la manufacture des paysages (Hérault), association qui intervient en amont des projets par une animation d’ateliers associant élus et habitants


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Contexte

• La loi d’orientation contre les exclusions de juillet 1998 énonce dans son article premier que « la présente loi tend à garantir sur l'ensemble du territoire l'accès effectif de tous aux droits fondamentaux dans les domaines de l'emploi, du logement, de la protection de la santé, de la justice, de l'éducation, de la formation et de la culture, de la protection de la famille et de l'enfance. »

• Priorité nationale, à travers la loi SRU depuis décembre 2000, la cohésion sociale et la solidarité entre territoires et entre générations s'imposent comme conditions essentiels du développement durable.

• La loi de 2005 a renforcé les obligations en matière d'accessibilité de la voirie, des espaces publics, des bâtiments publics, des logements et des transports et au profit de toutes les personnes à mobilité réduite.

• Le vieillissement de la population de l’Hexagone se poursuit. En 2007, 10.3 millions de personnes étaient âgées de 65 ans ou plus, soit 16,2 % de la population, alors qu’elles représentaient moins de 15% de l'ensemble en 1994 (source INSEE).

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Réduire les phénomènes d’exclusion et de ségrégation socio-spatiale

Promouvoir la mixité sociale et les liens avec le reste de la ville

Renforcer les liens sociaux et intergénérationnels

Favoriser les initiatives citoyennes et la gestion de biens communs

Prendre en compte les personnes âgées et les personnes handicapées


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Vivre-ensemble

d’abord bien vivre chez soi,pouvoir rencontrer les autres sans conflits d’usage, sur des espaces publics alliant confort et sécurité. se sentir acteur de son quartier en pouvant participer à la vie de quartier et à son évolution.

Espaces de circulation, lieux de rencontres et d’échanges, les espaces publics (la rue, la place, le passage…) jouent un rôle décisif pour le bien vivre ensemble et l’attractivité du quartier.

Comment faire ?

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Mixité

En lien avec le projet de territoire et avec les objectifs des outils de planification (PLH, PDH…) pensez :

• La mixité des tailles de logements (en cohérence avec les besoins locaux)• La mixité des formes : maisons, appartements, logements intermédiaires• La mixité des statuts d'occupation : accession, locatif, locatifs sociaux (PLS, PLAI, PLUS...), résidence étudiante, maison de retraite, habitat participatif

-> En adéquation avec le revenu des ménages et en complémentarité avec l'offre existante sur le territoire

Pour répondre aux besoins de tous, favoriser les parcours résidentiels et la mixité intergénérationnelle

Comment faire ?

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Solidarité

La solidarité dans le quartier peut être facilitée par la mise en place d'espaces partagés : Extérieurs, comme les squares et places, mais aussi les jardins partagés ; Semi-privés, comme les coeurs d'ilots, les toits d'immeubles, les locaux communs (buanderie...) ; Bâtis, comme les salles de réunions, les maisons de quartiers, les locaux associatifs

Cf Journée sur accessibilité dans les écoquartiers (mai 2016)

Comment faire ?

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• Projets d’habitat participatif : Mulhouse (Ecoquartier Lefebvre) avec un projet en autopromotion et Nanterre (Ecoquartier Hoche) avec une coopérative d'habitants

• Accent mis sur les structures adaptées à des populations spécifiques : Paris (Boucicaut)

• Tours (Ecoquartier Monconseil) : mixité sociale, mixité des formes urbaines, habitat participatif, EPAHD et foyer pour personnes handicapées

EcoQuartier Monconseil, Tours / maille piéton et EPAHD au sein du quartier


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Contexte

• Les Français sont 72 % à percevoir la pollution atmosphérique comme une réelle menace pour la santé.

• Selon les polluants mesurés, 5 à 30% des logements évalués présentent des valeurs nettement plus élevées que les concentrations moyennes, donc potentiellement dangereuses pour la santé. Nous passons 80% de notre temps à l'intérieur de locaux (source OQA 2005).

• En France, la pollution provoque 42 000 décès par an (source libération).

• Depuis 2007, les études de sûreté urbaine sont obligatoires pour les projets de plus de 70 000 m² de SP et tout établissements recevant du public (ERP de catégorie 1 et 2), qu’il s’agisse d’une création ou de travaux/aménagements « ayant pour effet d’augmenter de plus de 10% l’emprise au sol ou de modifier les accès sur la voie publique, dans les agglomération de plus de 100 000 habitants. Mais aussi pour les projets ANRU.

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Nuisances acoustiques :- Limitation des véhicules- Ecrans acoustiques

Qualité de l’air :- Limitation de la voiture et des moyens de transports polluants- Limitation polluants à la source- Limitation des allergènes- Un quartier avec une station de mesure de la qualité de l’air

Dépollution des sols- Traitements et gestion des terres polluées- Charte chantier- Exigence sur des choix de matériaux peu nuisibles ou issus du recyclage ou de filière naturelle

Ginko-Bords du Lac : Îlots expérimentaux Bouygues immobilier pour réduire les polluants à la source dans le bâti avec des mesures de la qualité de l’air depuis 2013.

La Barberie à Changé : Réflexion sur la pollution électromagnétique de l’éclairage urbain et positionnement des candélabres à distance des logements.

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QUALITÉ ARCHITECTURALE ET URBAINE et CREATIVITE

- Un travail collectif s’appuyant sur les ressources locales pour construire les cahiers des charges et prescriptions de la maitrise d’œuvre urbaine et architecturaleTravail avec CAUE, Maison de l’architecture, STAP, architectes et urbanistes conseil de l’Etat, agences d’urbanisme…

- Un mode de sélection de la maitrise d’œuvre encourageant les propositions diversifiées et créatives, ainsi que le débat d’idée autour du projet (concours)

-Une attention particulière à avoir sur la qualité de la conception et du traitement l’espace public / espace public = garant de la qualité de vie du quartier

Comment faire ?

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INSERTION URBAINE ET PAYSAGÈRE

-Un quartier relié à la ville, au faubourg et au bourg existant : proposer des accroches sur les liaisons existantes, intégré dans la structure urbaine

-Le respect de la qualité paysagère existante, des ouvertures sur le paysage plus lointain, permettant des respirations et une meilleure appréhension du quartier

L'EcoQuartier sera "une réussite le jour où ses limites ne seront plus perceptibles".

Comment faire ?

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COMPOSITION ET FORME URBAINE

- Une trame et des espaces publics lisibles, cohérents avec les tracés historiques, compatibles avec les usages

- Une composition du projet d’aménagement avec les éléments bâtis et non bâtis existants

Parc Habité, Zac Desjardins à Angers : lien entre perspectives et matériaux, accès directs au parc

Comment faire ?

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Lyon Communauté Urbaine de Lyon

Un gain de densité, compensé par une amélioration du cadre de vie et un développement de l’activité :

▌ Densité moyenne prévue : 70 logements/ha

▌ Diversification des logements et des formes urbaines

▌ Remodelage de barres et tours : déconstructions partielles, restructurations internes, extensions, etc. (par exemple, l’immeuble 320)

▌ Développement d’équipements, activités, services et commerces, répondant aux besoins de la population et favorisant une intensité urbaine


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Le patrimoine est aujourd’hui partout, au fondement même de l’identité des territoires.

• La notion de patrimoine s’est structurée en France au 19e siècle autour de l’affirmation d’une identité nationale et de la valorisation d’objets. Cette notion s’est élargie depuis une cinquantaine d’années, passant de l’objet exceptionnel au paysage, intégrant des espaces naturels et bâtis à de vastes échelles.

• Le patrimoine territorial est porteur de valeurs diverses qu’il s’agit de transmettre sans en perdre la cohérence.

Contexte Lutter contre les idées reçues :

EcoQuartier = construire du neuf ?

EcoQuartier = un seul type d’architecture ?

EcoQuartier = faire table rase du passé ?

EcoQuartier = modernité VS patrimoine ?

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•Aménager l’espace en préservant le « déjà-là », en partant de l’existant, est une préoccupation croissante des citoyens, relayée par les élus.

• La construction du projet de patrimoine territorial est l’affaire des collectivités : le rapport avec l’Etat, responsable de cette politique au niveau national depuis 1850, évolue vers plus de décentralisation et plus de place laissée aux citoyens quant à la définition de ce projet.

Cette évolution du contexte invite à interroger et renouveler les modes de faire la ville à toutes les échelles et à toutes les étapes (planification, programmation, co-construction et co-aménagement, gestion et amélioration continue).

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Patrimoine industriel

EcoQuartier Boucicault (75), renouveau d’un quartier parisien marqué par un patrimoine hospitalier

Patrimoine naturel

EcoQuartier de Rémire-Montjoly en Guyane, valorisation et pédagogie autour de sentiers pédestres en partenariat avec le conservatoire du littoral


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Habiter un EcoQuartier, ce n’est pas seulement disposer d’un logement, mais c’est s’approprier un espace et s’épanouir dans son environnement en utilisant les différentes fonctions d’un territoire dans de bonnes conditions (transports, équipements, services, etc.).

Enfin, c’est pouvoir rencontrer l’autre au sein d’espaces publics de qualité et interagir avec un espace extérieur qui sort de l’enceinte du simple espace privé.

La qualité et la diversité des espaces partagés et extérieurs favorisent l’acceptation de la densité, le bien-vivre ensemble et l’appropriation des projets d’EcoQuartiers par les habitants.

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Contexte

Quelle place de l'économie dans l‘EcoQuartier ?

• Les collectivités sont légitimes pour jouer un rôle dans l’organisation de l’activité économique de leur territoire. Il s’agit ensuite d’utiliser les outils disponibles pour inciter des entrepreneurs à venir s’installer et de travailler sur des dispositifs qui permettent de faciliter les échanges et les interactions entre les entreprises elles-mêmes.

• L’EcoQuartier doit entrer en résonance avec le territoire, sur tous les plans y compris sur la question économique. Il s’agit finalement d’opérer un retournement dans la manière dont on aborde la question des activités économiques, en considérant son territoire, non pas comme le réceptacle de la globalisation sur lequel on n’aurait aucune prise, mais bien comme un dispositif d’innovation dans lequel l’EcoQuartier a une place à jouer selon sa vocation.

• Le succès de l’économie territoriale et sa traduction dans un projet d’EcoQuartier passe par une valorisation des ressources locales. Il convient dans un premier temps d’identifier ces ressources sur le territoire et ensuite de les mettre en valeur par une stratégie de différenciation liée aux spécificités locales (patrimoine existant, traditions locales, etc.).

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• S’assurer des retombées locales du développement économique

• Adapter la création d'emploi aux qualifications de la main d’œuvre locale et aux ressources du territoire

• Favoriser une économie locale sociale et solidaire

• Augmenter les performances sociales du développement économique

• Privilégier les circuits courts de production, de distribution et de consommation

• Anticiper les évolutions, notamment en matière de Technologie de l'Information et de la Communication (TIC) et de « green tech »

Déclinaison dans le référentiel EcoQuartier / Les grands objectifs

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Les EcoQuartiers doivent être considérés comme une composante du développement local à part entière

• Les EcoQuartiers ont pour ambition de soutenir le développement social des territoires et la valorisation des ressources locales. En utilisant la main d’œuvre locale ou des éco-matériaux, en privilégiant les circuits courts de production, de distribution et de consommation, les EcoQuartiers participent d’une part à la diminution des déplacements et de leurs impacts sur l’environnement et favorisent d’autre part le développement économique local.

Les EcoQuartiers participent à l’innovation dans le développement économique• Les EcoQuartiers ont pour ambition de participer et de tester de nouvelles politiques de

développement économique soucieuses de leurs impacts environnementaux et sociaux. • Les EcoQuartiers doivent favoriser la convergence entre innovations sociales, techniques et

environnementales au service de nouveaux modes de vie, de production et de consommation au service du territoire.


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Comment faire ?

• Aide au maintien des commerces de proximité, par la création de nouveaux locaux et l’aménagement des abords (éventuellement FISAC), aménagement d’une centralité, liaison piétonne

• Mise en place d’actions d’insertion par l’emploi et de soutien à la création d’entreprise.

• Création d’une offre en locaux d’activités (économie productive) en lien avec les besoins locaux dans les pôles urbains

• Rendre possible l’émergence de projets de création d’activités économiques en lien avec le tourisme, les circuits courts ou l’économie sociale et solidaire pour les plus petits territoires

• Soutien aux entreprises de BTP locale, chantiers pilotes, recherche de complémentarité dans les nouvelles entreprises accueillies

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• Soutien direct à l’agriculture avec la création d’un magasin fermier et d’un laboratoire de transformation dans le projet de la Ferme Forgeronne sur la commune Les Forges

• Dispositifs d'insertion dans le domaine des Technologies de l'Information et de la Communication à Lille dans le quartier des Rives de la Haute Deûle à Lille, ou des métiers de bouche à Bordeaux dans le cadre de l’opération Ginko à Bordeaux.

• Suppression du zonage fonctionnel dans le PLU de Grenoble

• Mise en place d’un dispositif de formation des chefs de chantier et des compagnons aux nouvelles techniques de construction à l’occasion du projet de la Caserne De Bonne à Grenoble • Création d'un jardin d'insertion pour de la production en circuit court sur le Parc Marianne à Montpellier.

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L’approche fonctionnaliste de la ville, longtemps prônée, a rencontré des limites et d’importantes critiques.

On assiste aujourd’hui à une prise de conscience de l’importance de la mixité fonctionnelle pour une approche durable de l’urbanisme :

• Épanouissement humain• Accès aux services• Valorisation des courtes distances• Vie et intensité urbaines• Dynamique de quartier• Encouragement d’une mixité sociale et socio-professionnelle

La question se pose désormais du retour de certaines activités dans la ville (notamment artisanat) et de la cohabitation des différentes fonctions et activités au sein d’un même quartier voire un même bâtiment.

L’idée d’une ville productive ?

Contexte

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Promouvoir des projets mixtes• La mixité interroge la capacité collective des acteurs urbains à trouver des solutions

intelligentes pour une cohabitation de fonctions différentes, aux logiques économiques et immobilières différentes, en anticipant et en organisant les usages futurs.

• L’ambition des EcoQuartiers est donc de promouvoir des projets mêlant logements, activités, commerces, et des services essentiels à une véritable urbanité.

La ville multifonctionnelle : un enjeu fort afin de limiter les distances domicile-travail et de favoriser l’accès aux services publics et privés.

Cette mixité n’est plus étudiée à l’échelle de la ville ou d’un quartier mais est déclinée jusqu’à l’îlot ou l’immeuble.

La mixité permet d’imaginer la mutualisation et l’adaptabilité des espaces ou équipements visant à une optimisation de l’investissement public et une meilleure appropriation par les usages. Elle préfigure une ville à la densité adaptée qui accepte dans son centre des fonctions écartées depuis près de 30 ans du fait de l’urbanisme de « zoning ».


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• Bâtiments et îlots mixtes (commerces, logements, résidences hôtelières, bureaux, équipements publics) dans le quartier Ginko à Bordeaux, à Blagnac sur le quartier Andromède, sur la ZAC de Bonne à Grenoble ou encore dans le cas de la Ferme Forgeronne

• Réservation de logements sociaux pour des employés de l'hôpital à proximité, sur le site de Blanche-Monier à Grenoble

• L’hybridation de plusieurs activités économiques dans l’EcoQuartier de La Rivière avec le regroupement sur même lieu d’une diversité de fonctions (restaurant / bar / gite / accueil touristique) qui permet de financer un emploi à temps plein.


Blagnac - quartier Andromède

site de Blanche - Monier à Grenoble

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• Un fonds de participation citoyenne qui vise à financer les initiatives citoyennes en matière d'animation du quartier (aménagement ou événementiel) a été mis en place sur le quartier Europe à Saint Brieuc. Sur ce même quartier de grands ensemble, des barbecues collectifs ont été mis en place.

• La mise en place d'aménagement culturel sur l'espace public du quartier des Grands Pêchers à Montreuil : écran de cinéma sur un pignon, kiosque à musique sous le château d'eau, ouverture de la cuisine de la Maison de Quartier sur l'espace public

• Le Pôle Molière aux Mureaux, entre équipement scolaire, culturel et social

Saint-Brieuc, quartier de l’eUROPE

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Réduire la consommation de ressources• Des pratiques vertueuses en phase chantier :

terrassements limités (faire avec le relief existant) et optimisés, stockage sur place et réemploi des matériaux

Choisir des matériaux moins impactant pour l’environnement

• Choix de matériaux recyclés se développe.Incitations dans les cahiers des prescriptions environnementales pour utiliser des matériaux écolabellisés

• Quand le bois est présent localement et géré de manière durable, le valoriser dans les choix constructifs

Comment faire ?

Villedieu le Puits, Morez : Structuration d'une filière bois très aboutie en commune forestière avec sécurisation de l'approvisionnement des chaufferies bois du territoire en lien avec le PNR (Plan Approvisionnement Territorial)

Illustrations

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Développer les filières locales et recourir à des entreprises locales

• Accompagner la montée en compétence des entreprises locales en compétences (formations)

Développer l’agriculture de proximité

Comment faire ?

Coeur de bourg de la Rivière : prise en charge par la collectivité des coûts de sciage et decoupe du bois pour favoriser son utilisation et maîtriser la provenance

Vidailhan à Balma : chaufferie mutualisée biomasse concentrateurs solaires

ZAC du Plateau à Ivry-sur-Seine : réutilisation des matériaux dans le cadre d’unedémarche artistique sur le projet.

Illustrations / Les enseignements issus de l’étude des opérations labellisées :

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• Les transports représentent plus d’ ¼ des gaz à effet de serre et 57% de ces émissions proviendraient des voitures particulières

• Lors de leurs déplacements, 80% des automobilistes français sont seuls dans leur véhicule

• 75% des trajets domicile-travail se font en voiture

• Les distances parcourues ont augmenté de 12% entre 1994 et 2008 ont augmenté de 12%

• 1 déplacement automobile sur 2 est inférieur à 3km et 1 sur 4 est inférieur à 1km (1km = 15 min de marche à pied

• Facteur d’émission de CO2/km par mode de transport :- Tramway : 7- Bus : 30- Voiture : 130

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• Limiter les besoins en déplacement des personnes et du transport de marchandise

• Favoriser l’intermodalité

• Organiser la mixité des flux de transports et de déplacements

• Promouvoir des moyens de maîtriser les déplacements individuels motorisés, à travers par exemple une politique audacieuse de stationnement et de régulation de la vitesse

• Promouvoir l’utilisation collective de l’automobile

• Organiser les flux de marchandises au sein du quartier de manière à réduire leur impact écologique et à améliorer le confort des riverains comme des commerçants


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Agir simultanément sur les cinq domaines d’actions que sont :

• la stratégie• Conception de documents adaptés au contexte, y compris dans les secteurs ruraux

• l’aménagement des espaces urbains• Requalification des espaces publics, dont les espaces restant peu valorisé comme des

berges.• Attention portée aux cheminements piétons “ arborés” “agréables”, des pistes

cyclables plus lisibles, des profils de voiries restreint pour limiter• la vitesse des voitures, mise en place de “zones de rencontre” ou “zones 30” dans les

projets

• L’offre et leurs services• créations ou prolongation d’infrastructure• offre de nouveaux arrêts

• les dispositifs dissuasifs à la voiture

• les dispositifs d’accompagnement

Comment faire ?

Coordination projets TRAM et EcoQuartier : Monconseil à Tours

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• Réseau- Déploiement de la fibre haut débit

• Services- Conciergerie avec services en ligne (Ginko à Bordeaux)- Co-working en milieu rural (Morez) ou urbain

(Mureaux) - Quelques collectivités en pointe sur les services aux

usagers (Changé, ville internet)- Usage du numérique comme outil d’insertion et de

servies aux usagers (Lille et Saint Brieuc)- Mise en place d’une application pour gérer les

désordres sur la voirie (les Mureaux)

• Usages- Facebook ou site internet pour le quartier- Smart grid pour la gestion de l’eau et de l’énergie

(Hoche-Nanterre et Grenoble), développement des objets connectés

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Ministère du Logement et de l’Habitat Durable Formation n°232 – Kit nationalE

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Contexte

• Loi du 18/08/2015 et les objectifs en matière d’atténuation du changement climatique : intervention anthropique pour réduire les sources et émissions ou renforcer et augmenter les puits de gaz à effet de serre (GES)

• Atténuation des changements climatiques : problématique global

•Adaptation aux effets des changements climatique : problème localL’adaptation : ensemble des initiatives et mesures prises pour réduire la vulnérabilité des territoires aux effets des changements climatiques réels ou prévus

•La mobilisation sur les actions d’atténuation des changements climatiques conserve toute sa pertinence et doit permettre de limiter le réchauffement climatique

•Les contributions nationales volontaires ne permettraient, au mieux, que de limiter à 2,7°C le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle (rapport du 30/10/2015 du secrétaire de la convention de l’ONU)

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Enjeux

• Anticiper les effets des dérèglements climatiques est une nécessité à prendre en compte dès à présent sur les territoires

• Adaptation réactive ou anticipative, autonome ou planifiée (prospective), de caractère public et privé

• Adaptation : une problématique urbaine • Accès à la ressource en eau• Prévention des inondations et risques de submersion ou recul du trait de côte• Chaleurs extrêmes, sécheresses

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• Résilience des infrastructures de transport face aux aléas climatiques, travail sur la chaine des mobilités


• Des bâtiments adaptés (inertie thermique, ventilation, confort…)

• Prospective territoriale pour garantir l’accès aux besoins vitaux (accès à l’eau potable, aux réseaux pour les équipements stratégiques…)

• Conception des espaces publics (régulateurs thermiques et prise en compte des risques)

• Formes urbaines, orientations des trames urbaines

• Nature en ville

• Ilots de fraicheur

• Politiques et culture des risques

• Sensibilisation, communication, participation et implication citoyennes

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Comment faire ?

• Etablir un état des lieux climatique et bénéficier d’une méthode d’assistance à la planification (ADEME, CEREMA…)

• Disposer de méthodes et outils pour penser l’aménagement au regard de l’adaptation de son territoire aux effets locaux des changements climatiques (plan guide, document prospectif…)

• Travailler avec les acteurs et professionnels sur la recherche de solutions locales pour lutter contre les ilôts de chaleur (EcoQuartier = site pilote d’étude et d’évaluation)

• Espaces publics : bénéficier des services écosystémiques offerts par la nature et évaluer les valeurs ajoutées de la biodiversité

• Se doter d’outils de modélisation pour comprendre, capitaliser, anticiper

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Montpellier Parc Marianne : Le parc Georges Charpak est un bassin paysager pouvant stocker 60 000 m2 d’eau.

Innovation à l’échelle territorial: PCET avec un volet adaptation- Mulhouse (les 2 projets)- Blagnac avec Agenda 21 présentant un volet adaptation + participation deToulouse Métropole dans le projet Méthode innovatrice de PlanificationUrbaine Intégrale pour les villes adaptées au changement climatique (FEDER)

Innovation bâtiment :- Pôle Molière dans le PRU des Mureaux dont une des ambitions est d’êtrecertifiés à l'exploitation sur les questions d’adaptation

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Contexte

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Déclinaison dans le référentiel EcoQuartier / Les grands objectifs

• Recourir aux énergies renouvelables, aux énergies propres, et aux réseaux de chaleur ou systèmes naturels de ventilations

• Se référer aux ressources locales

• Dépasser et anticiper l’évolution de la réglementation thermique en vigueur

• Installer des équipements publics exemplaires, durables et performantsE

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GINKO est un quartier à faible consommation énergétique :

70% des logements de la première phase sont réalisés en Basse Consommation d’Energie (< ou = à 45 kWh/m2/an d’énergie primaire).

Le projet vise ensuite la généralisation du label BBC (Bâtiment Basse Consommation) à tous les logements réalisés.

Un Bilan Carbone expérimental est mené à l’échelle du quartier, et permet d’atteindre le « facteur 4 » dans les domaines d’intervention de l’aménageur (construction, aménagement urbain, mobilité quotidienne, énergie).

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Contexte / Enjeux

• La production annuelle de déchets ménagers a doublé en 40 ans.

• Aujourd’hui, chacun d’entre nous produisons 354 kg de déchets par an, sans compter les 100 kg déposés en déchetteries.

• Sur l'ensemble de ces déchets ménagers :• 43 % sont incinérés (contre 19 % en moyenne en Europe)• 38 % finissent enfouis dans des centres de stockage• 13 % sont recyclés • 6 % compostés

• En France, 868 millions de tonnes de déchets ont été produites en 2008 dont 359 millions de tonnes pour le BTP (343 millions de tonnes en 2004)

• Chaque année, le recyclage en France permet d’éviter l’émission de 1,8 million de tonnes de CO2

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• Limiter, trier et recycler les déchets de chantier et valoriser leur réutilisation

• Réduire à la source le volume des déchets ménagers et issus de l'activité économique

• Promouvoir l’utilisation responsable des sols, des matières premières et favoriser l’éco-construction

• Faciliter la réutilisation et le recyclage des déchets au sein du territoire, valoriser les déchets organiques

Quelle exigence pour les EcoQuartiers ?Illustrations / Les enseignements issus de l’étude des opérations labellisées

• La Barberie à Changé : Travail de l'Agglo avec entreprise d'insertion pour création et montage des composteurs et du chalet qui les abrite

• Quartier du Val Fourré à Mantes la Jolie : Ressourcerie (Apti'prix) - réemploi/réutilisation après tri / avant stockage – réparation éventuelle

• EcoQuartier Historique à Forcalquier : Modalités de ramassage ou dépôt adaptées à un centre ancien (petits véhicules, hippomobile pour les encombrants...)

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Contexte / Enjeux

• La consommation moyenne d'eau potable par personne et par jour est de 158 litres, dont environ 30 % sert pour les toilettes, pour l’arrosage et le lavage de la voiture ou sols.

• La pluviométrie moyenne française est de 800 litres / m. / an.

• En réservant l’eau potable à l’alimentation et l’hygiène et en couvrant les autres besoins avec les eaux pluviales, on peut réaliser une économie d’environ 30 %.

• En 2008, le prix de l’eau potable a vari. de 0,40 . 3,55 € TTC par m3 et celui de l’ assainissement collectif de 0,69 . 5,12 € TTC par m3 .E

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• Gérer localement les eaux pluviales et les eaux de ruissellement

➔ Techniques alternatives ➔ Gestion au plus près de son

point d'impact

Déclinaison dans le référentiel EcoQuartiers

• Réduire la consommation d'eau, en particulier d'eau potable des habitants et de la collectivité, notamment via la réutilisation et la récupération

• Traiter les eaux usées et polluées, promouvoir la qualité des eaux de surface

• Sensibilisation, communication, participation et implication citoyennes

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• Lien avec la végétation et impact sur les ilots de chaleur

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Les innovations thématiques :

• Tarification sociale (Forcalquier)

• Triple réseau (Boulogne Billancourt)

• Mesure et suivi des consommations d’eau système Smart’Hoche (Nanterre)

• Lancement d’une étude comparative sur le coût global entre aménagement vert (noue, bassin) et aménagement gris (enrobés, réseaux enterrés) en partenariat avec NatureParif (Montreuil)

Noue et bassin à Montreuil – Bel Air Grand Pêcher

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En France, la progression des surfaces artificialisées a augmenté de plus de 40 % en 20 ans et est malheureusement 4 fois plus rapide que la croissance démographique.

Lois Grenelle de l'environnement - engagements pour la protection de la biodiversité- reconstituer un réseau d’échange sur le territoire national par le maintien ou le renouvellement de trames vertes et bleues en faveur de la biodiversité

2 outils d'aménagement (document cadre):• document « Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques » (art L.371-2)• schéma régional de cohérence écologique : élaboration < fin 2012 (art L.371.3)

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Contexte


• Mise en cohérence entre planification, documents d’urbanisme et aménagement

Déclinaison dans le référentiel EcoQuartiers

• Dimension « productive » et économique de la nature en ville

• Etat des lieux écologique

• Conception des espaces publics propice au développement de la biodiversité

• Limitation des polluants

• Dimension sociale : développement d’espaces de rencontres avec usages et gestion partagées• Sensibilisation, communication,

participation et implication citoyennes

• Développer les espaces de nature sur le site du projet, en quantité et en qualité en instaurant une trame verte et bleue

• Plantation d’espèces localesEnv

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Paris-Boucicault et leur intégration d’équipement pour la biodiversité: “4 419 m2 de toitures végétalisées”

Montpellier : confortement de la ripisylve, connexion des parcs, étude sur la gestion des délaissé et la marathonienne

La charte chantier vert du PRU des Mureaux inclus des éléments sur le respect de la biodiversité

Gestion des espaces : De l’écopaturage se développe sur Changé - La Barberie

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Le développement des EcoQuartiers se fera avec :

• Les collectivités engagées et initiatrices de ces projets et responsables de la déclinaison de ces orientations générales, avec des objectifs clairs, assumés et partagés

• Des experts capables d’accompagner les collectivités dans la définition, la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation de ces projets mobilisant de nombreuses disciplines et techniques

• Des acteurs opérationnels (SEM, promoteurs, architectes, entreprises) convaincus et prets à renouveler leurs modes de faire

• Des citoyens prêts à participer aux projets qui composent son cadre de vie

• L'Etat, porteur auprès des collectivités de ces nouvelles orientations et facilitateur dans la réussite de ces projets

Pour conclure la journée…

Passer d'un écoquartier par commune à l'aménagement

durable

les fondamentaux de l’aménagement opérationnel … · utilisation des ressources renouvelables...

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