les feuilles mortes - uda.ca · pdf fileoctobre 2014 volume ii, numéro l ourna lesfuif...

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Le Journal de L’UNION Octobre 2014 | Volume II, numéro 3 Dans ce numéro... Nouvelles de Québec 2 Relations du travail 3 Comité des femmes artistes 3 Nouvelles de l’UDA 4 Chroniques d’Artisti 5 Fondation des artistes 7 In memoriam 9 Caisse de sécurité des artistes 10 Les festivals d’été en survol 14 Formation continue 15 Coup de chaleur : merci ! 16 LES FEUILLES MORTES Sophie PRÉGENT Présidente © Julie Perreault Septembre. À l’extérieur, la chaleur nous quitte lentement. On est en automne, inutile de s’accrocher. Retour à la tâche ! Tout ce qui restera de chaud au programme, cet automne, ce sera sans doute les dossiers qui nous tiennent à cœur à l’Union des artistes. D’abord, la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise. Les crédits d’impôt ! En effet, le gouvernement libéral, après avoir annoncé lors du dépôt de son budget une réduction de 20 % des crédits d’impôt aux entreprises, a mis sur pied cette Commission. Son mandat ? « Examiner l’ensemble des mesures fiscales eu égard à leur pertinence et leur efficacité dans le but d’identifier des mesures permettant de réduire l’ensemble des dépenses fiscales afin de respecter les cibles fixées dans le budget 2014-2015 », peut-on lire entre autres sur son site. La Commission mènera des consultations publiques et privées au cours de l’automne. Les citoyens et les groupes intéressés à participer aux travaux de la Commission peuvent soumettre un mémoire. Au moment d’écrire ces lignes, les travaux n’ont pas débuté. Je peux déjà vous annoncer que nous y participerons, très activement même… L’enjeu est important. La diminution des crédits d’impôt, qui touche entre autres les producteurs, aura un impact majeur sur l’embauche d’artistes et d’artisans. En particulier dans le secteur du cinéma et de la télévision, dans celui des variétés (qui comprend la chanson notamment, déjà assez maltraitée comme ça), et, bien sûr, dans le secteur du doublage… Dossier fragile et important qu’est celui du doublage. Vous connaissez ? Au mois d’août, monsieur Sébastien Dhavernas et son équipe nous ont proposé un plan d’action, efficace et étoffé, et surtout accepté par le conseil d’administration, alors comme on dit : « C’est un go ! » En octobre, j’ai pris les commandes du FICC (Fonds d’investissement de la culture et des communications) comme présidente du conseil d’administration, poste qui est lié à mes fonctions de présidente de l’UDA, en remplacement de mon cher ami Raymond Legault. À la suite de sa démission, Raymond avait accepté de rester au FICC en attendant mon arrivée et je le remercie sincèrement pour sa patience et son engagement. Me voilà donc avec une responsabilité de plus qui me dynamise et m’énergise ! Le CRTC*. Le fameux sondage Parlons télé portant sur l’avenir de la télévision et réalisé au printemps dernier auprès des téléspectateurs. Comment consomment-ils la télé ? Que préfèrent-ils ? Sont-ils entendus ? Ont-ils des suggestions pour améliorer le rapport consommateur-diffuseur-contenu télévisuel ? Nous avons déposé un mémoire que nous avons, en collaboration avec la SARTEC et l’ARRQ, présenté le 10 septembre devant le CRTC dans le cadre des audiences publiques (tenues du 8 au 19 septembre) pour bien faire comprendre nos positions et les dangers probants des résultats de cette consultation populaire. On verra bien. Et finalement, eh oui, vous vous en doutiez, les élections à l’Union. Date importante : mars 2015. Quelle en sera l’issue ? C’est vous qui en déciderez chers amis, puisque, si je tiens à mon poste de présidente, je devrai me faire élire comme telle, et c’est aussi vous qui élirez notre conseil d’administration et ses 21 administrateurs, en qui j’ai mis toute ma confiance. Décidée ? Bien sûr ! J’ai adoré l’année que je viens de passer, j’ai appris sur ce métier comme jamais il m’avait été donné de le faire, c’est une occasion unique et un privilège énorme et passionnant que de vous représenter, une charge d’énergie incroyable, importante et palpable de votre part quand je vous rencontre. J’en éprouve une fierté immense, sachez-le, et chaque fois que je croise un membre qui me parle de son amour pour son métier, sa vision de l’avenir, il me la transmet, et c’est habitée par cette passion et cette grande responsabilité que je me présente un peu partout, dans notre milieu, pour vous représenter et parler en votre nom, vous, mes pairs, mes camarades, mes semblables. Un automne bien rempli nous attend, c’est parti, nous avons franchi la ligne de départ, plus rien ne peut nous arrêter ! Bon automne ! Les feuilles mortes se ramassent à la pelle… /// *CRTC : Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. Le mot de la présidente « J’en éprouve une fierté immense, sachez-le,   et chaque fois que je croise un membre qui   me parle de son amour pour son métier [...] »

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Le Journal de

l’unionOctobre 2014 | Volume II, numéro 3

Dans ce numéro...Nouvelles de Québec 2Relations du travail 3Comité des femmes artistes 3Nouvelles de l’UDA 4

Chroniques d’Artisti 5Fondation des artistes 7In memoriam 9Caisse de sécurité des artistes 10

Les festivals d’été en survol 14Formation continue 15Coup de chaleur : merci ! 16

LesfeuiLLesmortes

sophiePrÉGeNtPrésidente©

Jul

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Septembre. À l’extérieur, la chaleur nous quitte lentement. On est en automne, inutile de s’accrocher. Retour à la tâche ! Tout ce qui restera de chaud au programme, cet automne, ce sera sans doute les dossiers qui nous tiennent à cœur à l’Union des artistes.

D’abord, la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise. Les crédits d’impôt ! En effet, le gouvernement libéral, après avoir annoncé lors du dépôt de son budget une réduction de 20 % des crédits d’impôt aux entreprises, a mis sur pied cette Commission. Son mandat ? « Examiner l’ensemble des mesures fiscales eu égard à leur pertinence et leur efficacité dans le but d’identifier des mesures permettant de réduire l’ensemble des dépenses fiscales afin de respecter les cibles fixées dans le budget 2014-2015 », peut-on lire entre autres sur son site. La Commission mènera des consultations publiques et privées au cours de l’automne. Les citoyens et les groupes intéressés à participer aux travaux de la Commission peuvent soumettre un mémoire. Au moment d’écrire ces lignes, les travaux n’ont pas débuté. Je peux déjà vous annoncer que nous y participerons, très activement même… L’enjeu est important. La diminution des crédits d’impôt, qui touche entre autres les producteurs, aura un impact majeur sur l’embauche d’artistes et d’artisans. En particulier dans le secteur du cinéma et de la télévision, dans celui des variétés (qui comprend la chanson notamment, déjà assez maltraitée comme ça), et, bien sûr, dans le secteur du doublage…

Dossier fragile et important qu’est celui du doublage. Vous connaissez ? Au mois d’août, monsieur Sébastien Dhavernas et son équipe nous ont proposé un plan d’action, efficace et étoffé, et surtout accepté par le conseil d’administration, alors comme on dit : « C’est un go ! »

En octobre, j’ai pris les commandes du FICC (Fonds d’investissement de la culture et des communications) comme présidente du conseil d’administration, poste qui est lié à mes fonctions de présidente de l’UDA, en remplacement de mon cher ami Raymond Legault. À la suite de sa démission, Raymond avait accepté de rester au FICC en attendant mon arrivée et je le remercie sincèrement pour sa patience et son engagement. Me voilà donc avec une responsabilité de plus qui me dynamise et m’énergise !

Le CRTC*. Le fameux sondage Parlons télé portant sur l’avenir de la télévision et réalisé au printemps dernier auprès des téléspectateurs. Comment consomment-ils la télé ? Que préfèrent-ils ? Sont-ils entendus ? Ont-ils des suggestions pour améliorer le rapport consommateur-diffuseur-contenu télévisuel ? Nous avons déposé un mémoire que nous avons, en collaboration avec la SARTEC et l’ARRQ, présenté le 10 septembre devant le CRTC dans le cadre des audiences publiques (tenues du 8 au 19 septembre) pour bien faire comprendre nos positions et les dangers probants des résultats de cette consultation populaire. On verra bien.

Et finalement, eh oui, vous vous en doutiez, les élections à l’Union. Date importante : mars 2015. Quelle en sera l’issue ? C’est vous qui en déciderez chers amis, puisque, si je tiens à mon poste de présidente, je devrai me faire élire comme telle, et c’est aussi vous qui élirez notre conseil d’administration et ses 21 administrateurs, en qui j’ai mis toute ma confiance. Décidée ? Bien sûr ! J’ai adoré l’année que je viens de passer, j’ai appris sur ce métier comme jamais il m’avait été donné de le faire, c’est une occasion unique et un privilège énorme et passionnant que de vous représenter, une charge d’énergie incroyable, importante et palpable de votre part quand je vous rencontre. J’en éprouve une fierté immense, sachez-le, et chaque fois que je croise un membre qui me parle de son amour pour son métier, sa vision de l’avenir, il me la transmet, et c’est habitée par cette passion et cette grande responsabilité que je me présente un peu partout, dans notre milieu, pour vous représenter et parler en votre nom, vous, mes pairs, mes camarades, mes semblables.

Un automne bien rempli nous attend, c’est parti, nous avons franchi la ligne de départ, plus rien ne peut nous arrêter ! Bon automne !

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle… ///

*CRTC : Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Le mot delaprésidente

« J’en éprouve une fierté immense, sachez-le,  et chaque fois que je croise un membre qui  me parle de son amour pour son métier [...] »

Le Journal de l’unionOctobre 2014 | Volume II, numéro 3

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enjuin,Katerineadémissionnédesonposted’administratriceàl’uniondesartistes. Quelque 20 ans au service des membres, c’est tout un bail. Entrée au service des membres à l’occasion d’une cooptation au sein du conseil d’administration (CA) dans la catégorie Acteurs en 1993, Katerine Mousseau était élue par les membres au CA de l’Union des artistes (UDA) en 1994. En 1999, elle se voyait confier les fonctions de trésorière, fonctions qu’elle a occupées jusqu’en mai dernier. Parallèlement à ses fonctions de trésorière de l’UDA, elle a occupé les postes de 1re vice-présidente du CA de la Caisse de sécurité des artistes (CSA) et celui de responsable du comité des fonds, ainsi que le poste de trésorière au CA de la Fondation des artistes. Au cours de ces années, Katerine s’est engagée dans le comité sur les relations agents-artistes, de 1998 à 2014, et le comité permanent d’éthique, de 2000 à 2014. Elle a également accepté de représenter l’Union des artistes dans différentes délégations : comité canadien de présélection de Téléfilm Canada, de 2008 à 2013, à Québec cinéma, où elle a siégé au CA et au comité de

représentation professionnelle de l’organisme, de 2011 à 2014, au Conseil national du cinéma et de la production télévisuelle, de 2009 à 2014, à la Société pour le développement du musée des arts du spectacle vivant, de 2013 à 2014, ainsi qu’à la Caisse de la Culture, de 2002 à 2014, et au Fonds d’investissement de la culture et des communications, de 2007 à 2013. S’ajoute aussi sa participation aux rencontres des nouveaux membres tenues durant l’année. Elle a été déléguée au Conseil québécois des ressources humaines en culture de 2002 à 2010, et elle a participé à deux renouvellements de l’entente collective SRC, en 1987 et 2000. L’apport de Katerine Mousseau à l’Union des artistes est immense, unique et infiniment précieux et, au nom des membres du conseil d’administration, des membres de l’UDA et en mon nom, je la remercie chaleureusement pour tout le travail accompli tout au long de ces années. Katerine n’a jamais compté les heures ni les efforts pour faire avancer les dossiers. Sa collaboration à l’UDA, qui s’est échelonnée sur 20 ans, a contribué à améliorer nos conditions de travail et nos avantages sociaux. Elle a sans contredit laissé sa marque. Katerine fait partie à jamais de l’histoire de l’Union des artistes. ///

Katerine Mousseau20aNsàtravaiLLerPourLesmembres

LeJourNaLdeL’uNioN Éditeur Pierre Blanchet, directeur, Service aux membres et des communications [email protected] Rédactrice en chef Sylvie Lahaie, conseillère en communication [email protected] Illustration en couverture Danielle Cyr, graphiste [email protected] Conception graphique et mise en pages Solo communications

uNioNdesartistes Siège social 1441, boul. René-Lévesque Ouest Bureau 400 Montréal (Québec) H3G 1T7 Renseignements généraux 514-288-6682 1-877-288-6682 (sans frais) Bureau de service de Québec 520, rue De Saint-Vallier Est Québec (Québec) G1K 9G4

418-523-4241 1-877-523-4299 (sans frais) Bureau de service de Toronto 625 Church Street, Suite 103 Toronto (Ontario) M4Y 2G1

416-485-7670 1-866-379-8643 (sans frais) www.uda.ca Le Journal de l’Union est accessible en ligne dans la section personnali-sée du site uda.ca, dans la rubrique Publications (sous les icônes) dans le menu de gauche, en cliquant sur Le Journal de l’Union.

L’UDA poursuit son virage vert Le papier est 100 % recyclé et l’imprimeur est certifié FSC® (Forest Stewardship Council®), label censé garantir la gestion responsable des forêts. Le papier est fait à partir de matériaux recyclés.

Le journal de

l’union

Nouvelles deQuébec

La production en partage de recettes est définie ainsi dans l’Annexe I de l’entente UDA-ACT : « Spectacle dont les recettes de guichet sont divisées selon un pourcentage (%) préétabli entre les artistes de la distribution ». Pas de cachet fixe donc, pas d’obligation de payer des heures de répétition. La rémunération de l’artiste provient des recettes de guichet, lesquelles sont divisées selon le tableau suivant.

Nombre d’artistes Pourcentage minimum

0-5 25 %

6-8 35 %

9 et + 45 %

La production en partage de recettes est de plus en plus utilisée. De nombreux groupes se constituent pour prendre la parole, exprimer leur vision du monde, explorer de nouveaux langages théâtraux. Le financement public est de plus en plus difficile à obtenir, la garantie d’un large public n’existe pas, il est donc illusoire pour une petite compagnie de s’engager à payer des tarifs fixes, même quand ils sont aussi bas que ceux de l’entente UDA-ACT.

La production d’une nouvelle pièce s’est elle-même complexifiée. Avant son aboutissement sur la scène d’un théâtre, l’œuvre pourra faire l’objet d’ateliers de travail, de mises en lecture, de présentations en laboratoire, etc. Comment rémunérer les artistes quand le producteur ne reçoit pas de subventions ?

Le comité exécutif de l’Union des artistes a pris bonne note de la situation et a proposé à ses partenaires de l’ACT les modifications suivantes à l’Annexe I de l’entente UDA-ACT :

1. Il est permis à une compagnie de faire plus d’une demande de production à partage de recettes par année.

2. Il n’est plus obligatoire de garantir un minimum de cinq représentations.

3. La lecture publique, le laboratoire public et le spectacle présenté à l’intérieur d’un festival peuvent être créés en partage de recettes.

L’ACT a accepté ces modifications.

Il convient de rappeler qu’une compagnie qui veut utiliser l’Annexe I de l’entente UDA-ACT doit toujours en faire la demande à l’UDA qui se réserve le droit de l’accepter ou non. Il n’y a pas de « oui » automatique. Les projets qui s’appuient sur l’une des trois modifications décrites plus haut feront l’objet d’une demande de dérogation qui devra être approuvée par le comité exécutif de l’UDA. Il en sera ainsi tant que l’entente, échue en 2011, ne sera pas renouvelée.

Il me faut souligner l’initiative de Dominique Grenier qui, dans une lettre qu’elle m’adressait, exposait les difficultés que rencontrent les artistes quand ils veulent utiliser l’Annexe I de l’entente UDA-ACT. La clarté des explications, le ton respectueux et la volonté affirmée de travailler en harmonie avec l’Union des artistes ont fait en sorte que les changements souhaités se sont produits. Merci à madame Grenier et aux nombreux membres qui ont signé la lettre. ///

Production en partage de recettes

assouPLissemeNtdeL’eNteNteuda-aCtdepuisquelquesannées,jenecomptepluslesinterventionsdesmembresdel’uniondesartistesquidemandentunerévisiondesrèglesquirégissentlepartagederecettesàl’intérieurdel’ententeentrel’udaetl’associationdescompagniesdethéâtre(aCt).Plusieursprisesdeparoleencesensonteulieulorsdes5à7précédantlatenuedenotrecongrèsen2012.àchacunedenosréunionsannuellesàQuébec,laquestionestsoulevée.Pendantlespausesdesrépétitions,lesmembresm’interrogentsurlepourquoidesnombreusesrestrictionsquialourdissentcemodedeproduction.

JackrobitaiLLeDeuxième vice-président, Québec©

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sophiePrÉGeNtPrésidente©

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Le Journal de l’union Octobre 2014 | Volume II, numéro 3

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àl’horaire,cetautomne

Conciliation travail-famille : quand on est artiste et parent Quand? À déterminer au moment d’écrire ces lignes (voir site de l’UDA et notre blogue à l’adresse femmesartistes.blogspot.ca). Préparez vos questions. Nous vous attendons avec impatience. Au plaisir de vous y voir ! ///

Votre émission passe du Web à la télé ?

N’oubLiezPasvotreCaChetL’Union des artistes et l’Association québécoise de la production médiatique ont conclu une entente fixant les conditions minimales de travail pour les enregistrements audiovisuels produits pour les nouveaux médias, entente en vigueur depuis le 1er janvier 2013.1

brunomassiCottePiCard Agent des relations du travail

Lorsque vous participez à un enregistrement audiovisuel destiné aux nouveaux médias, comme le Web, le producteur doit vous faire signer un contrat d’engagement et respecter les conditions minimales prévues à cette entente.1 Toutefois, selon la clause 8-1.06, lorsqu’il désire diffuser un enregistrement produit initialement pour les nouveaux médias dans l’un des marchés d’exploitation dits traditionnels de l’article 8-4.01 de l’entente UDA-AQPM – artistes interprètes2, le producteur doit payer minimalement la différence entre le montant versé pour l’enregistrement destiné aux nouveaux médias et le minimum du cachet prévu à l’entente.2

« Malheureusement, cette clause semble méconnue, et des artistes risquent de ne pas recevoir les cachets auxquels ils ont droit. »

Par exemple, vous avez reçu un cachet de 200 $ pour un enregis-trement diffusé sur le Web. Le producteur veut maintenant diffuser la production à la télévision. Si vous aviez enregistré pour la télé, vous auriez reçu le cachet minimum prévu à l’entente selon votre prestation, disons un cachet de 400 $ pour les besoins de notre exemple (nous vous rappelons que vous pouvez négocier un cachet plus élevé que le minimum prévu). Le producteur devrait donc vous payer la différence, soit 200 $, ce qui vous ferait un cachet total de 400 $. Malheureusement, cette clause semble méconnue, et des artistes risquent de ne pas recevoir les cachets auxquels ils ont droit. Dans le contrat d’engagement nouveaux médias, une section vous permet de négocier votre cachet avant qu’il y ait diffusion de l’enregistrement dans un marché visé par l’entente UDA-AQPM – artistes interprètes. ///

1. Cette entente s’intitule Lettre d’entente concernant les conditions minimales d’engagement applicables aux enregistrements audiovisuels produits pour les nouveaux médias entre l’Union des artistes et l’Association des producteurs de films et de télévision du Québec. Depuis la signature de l’entente, l’APFTQ est devenue l’AQPM pour Association québécoise de la production médiatique.

2. Entente collective UDA-AQPM entre l’Union des artistes et l’Association québécoise de la production médiatique, Artistes interprètes, du 18 décembre 2013 au 17 décembre 2018.

Relations dutravail

Comitédesfemmesartistesdel’uda*Cette année, le comité des femmes artistes se propose de créer des liens entre les femmes membres de l’UDA. Au fil de nos discussions, nous en sommes venues à réaliser que plusieurs d’entre nous se sentent isolées et aimeraient trouver un milieu d’appartenance au sein du métier. En allant à la rencontre les unes des autres, peut-être pourrons-nous tranquillement établir la solidarité si nécessaire à la réalisation de buts communs. Nous n’oublions pas qu’ultimement notre mandat consiste à atteindre l’égalité salariale avec nos confrères masculins. Nous vous avons déjà fait parvenir un sondage qui nous a permis d’évaluer plus précisément quels étaient les sujets qui vous intéressaient. Ainsi nous avons pu concocter une série d’événements sans prétention où nous avons invité des femmes qui vous parlent, vous touchent et vous inspirent. Votre présence en grand nombre devrait en garantir le succès !

Chacun de ces 19 h à 21 h 30 thématiques a pour but de se connaître davantage, de discuter, d’apprendre de nos expériences communes. Mais surtout, ces partages sous forme de conversations dirigées plutôt que de conférences traditionnelles devraient, nous l’espérons, vous inspirer et répondre à certaines questions qui sont au cœur de votre vie d’artiste et de femme. Au moment d’écrire ces lignes, une première activité se sera tenue le 24 septembre, ayant pour thème Casting, tout ce que les femmes doivent savoir... Cette soirée-rencontre, animée par la comédienne et conférencière Brigitte Morel, nous aura permis d’échanger avec Nathalie Boutrie et Daniel Poisson, deux directeurs de casting bien connus.

* Le comité est composé de Denyse Marleau, responsable, Marie-Lise Pilote, Marie-Christine Pilotte, Geneviève St-Germain et, pour l’UDA, Ariane Baillie-Gendron.

Comité desfemmesartistes

sousLesiGNedeLareNCoNtre

Le Journal de l’unionOctobre 2014 | Volume II, numéro 3

4 Nouvelles del’uda

Nouveau site Web et iBottin renouvelé

bieNtôtsurvosÉCraNsC’est un site Web complètement transformé que vous allez découvrir à la fin de novembre. Bien plus qu’un simple lifting, le site Web de de l’UDA et l’iBottin – le bottin de l’UDA en ligne – ont fait l’objet d’une refonte majeure : un nouveau visuel, mais surtout une nouvelle architecture de l’information qui facilitera la navigation, la mise à jour des fiches et la recherche avancée dans le bottin par les producteurs et les directeurs de casting. Comme le mentionne Pierre Blanchet, directeur du Service aux membres et des communications, « pour pouvoir offrir un site qui répond aux besoins exprimés par les utilisateurs que sont les membres, les producteurs et les directeurs de casting, nous avons tenu compte de leurs commentaires et suggestions. Nous avons effectué des consultations ciblées, notamment avec des représentantes de l’Association des directeurs de casting du Québec (ADCQ), afin d’adapter l’outil à la réalité de leur travail. Nous avons tenu compte aussi, dans une certaine mesure et après analyse, des statistiques de fréquentation du site Web de l’outil Google Analytics, pour mieux cerner les contenus recherchés par nos utilisateurs. Bref, nous nous sommes assurés d’avoir le portrait le plus juste possible pour mieux orienter notre travail de refonte, qui s’est échelonné sur plusieurs mois. » Aussi, l’arborescence du nouveau site, qui a été construite en fonction des besoins des utilisateurs et des objectifs du plan d’action 2013-2017 de l’Union, met davantage en valeur les membres en page d’accueil, avec un accès direct au bottin, selon les profils d’utilisateur (public en général, agents d’artistes, producteurs et directeurs de casting), et présente des contenus plus facilement accessibles, de même que de nouveaux contenus. bottinrevuetamélioréL’iBottin – le bottin électronique – a été revu autant dans son contenu et ses fonctionnalités que dans sa forme. L’Association des directeurs de casting du Québec, qui avait fait part de ses commentaires à l’équipe des communications au sujet de l’outil, a bien hâte de le découvrir.

ficheprofessionnelle:quelquesnouveautésenvracEn plus d’une plus grande facilité pour les membres à mettre à jour leur fiche professionnelle, mentionnons que : • lesfonctionsserontdorénavantlimitéesà10etseront au féminin ou au masculin selon que vous êtes une femme ou un homme ;• unespaceestprévupourlaprésentationdanssonprofil d’un court résumé de sa carrière ou de ses aptitudes ;• lestranchesd’âgeducritèreÂge apparent seront de 5 ans à partir de 15 ans (et de 2 ans pour les membres de 0 an à 14 ans) ; • descritèresontétéajoutésdansAspectsdiversdans la rubrique Caractéristiques physiques ;• lamentiond’adhésionàl’ACTRA(membres communément appelés double carte à l’UDA) a été ajoutée (catégorie full ACTRA member) ;• lesfichiersvidéopourrontêtrehébergéssurYouTube et Vimeo, et visionnés directement dans la fiche de l’artiste sans avoir à les télécharger. Ainsi, les membres pourront centraliser leurs démos vidéo sur l’un de ces sites.

desfichesàjoursontlenerfdelaguerreAu-delà de l’optimisation technologique et de l’efficacité des outils, ce sont les fiches des artistes qui feront du bottin un outil efficace. Mélanie Ranger, directrice de casting à Radio-Canada, et Karel Quinn, à la tête de son agence de casting, Casting Karel Quinn, de grandes utilisatrices du bottin, s’entendent pour dire qu’« il est primordial que les membres veillent à mettre à jour leur fiche et que les compétences et les aptitudes indiquées reflètent ce qu’ils sont ou ce qu’ils ont à offrir comme prestation. Certains membres cochent à peu près toutes les fonctions. Cela ne nous donne pas des résultats précis des réelles aptitudes ou fonctions des artistes. Et ça nous oblige à poursuivre nos recherches, à nous tourner vers les personnes que l’on connaît déjà, ou encore vers d’autres sources. » En casting, les délais sont toujours de plus en plus courts, de là l’importance d’avoir des outils performants et des fiches à jour. « Il m’est arrivé de me retrouver avec un jongleur qui, finalement, ne pouvait pas jongler avec trois balles, alors que c’est ce à quoi on s’attend au minimum d’un jongleur », ajoute Karel qui suggère que si un artiste indique qu’il danse le baladi, pourquoi ne pas intégrer un extrait vidéo de deux minutes dans sa fiche ? « Cela m’aiderait énormément lors de mes recherches. J’aime bien voir ou écouter des démos vidéo et audio. Et pas plus de deux minutes. C’est suffisant pour voir si la prestation correspond à ce que je recherche. Comme je travaille en publicité, les critères de recherche sont définis, le réalisateur et le client ayant la plupart du temps une idée très précise de ce qu’ils veulent. » Commentsedémarquer?Pour être visibles et contribuer à rendre incontournable le bottin en ligne, les membres devront s’assurer de mettre à jour leur fiche professionnelle et d’indiquer notamment l’année de la photo principale et la tranche d’âge apparent dans laquelle ils se situent, de cocher les fonctions et aptitudes correspondant vraiment à ce qu’ils sont ou à ce qu’ils sont en mesure de réaliser comme prestation. Tous les membres peuvent tirer leur épingle du jeu. Les directrices de casting ont en effet mentionné qu’elles regardent attentivement les fiches obtenues dans les résultats de recherche et qu’elles sont toujours à l’affut de nouveaux visages, qu’elles consultent régulièrement le carrousel des nouveaux membres. Tous et toutes peuvent se démarquer. Pour Pierre Blanchet, dont l’équipe travaille à l’intégration des contenus et à la réalisation des tests utilisateurs, en étroite collaboration avec l’équipe des technologies de l’information dirigée par Denis Masson et l’équipe d’Absolunet, « le site et le bottin en ligne seront bien entendu bonifiés par la suite, en fonction des évaluations de la fréquentation du site et des commentaires reçus. D’autres fonctionnalités pourront être ajoutées, que ce soit au bottin ou au site Web, toujours en vue d’aider nos membres à trouver du travail. »

sylvieLahaie Conseillère en communication

Le Journal de l’union Octobre 2014 | Volume II, numéro 3

5Chroniques d’artisti

Pour beaucoup de personnes, la période estivale correspond aux vacances et à un rythme plus lent. Mais vous savez tous que ce n’est pas le cas pour le secteur de la musique. Beaucoup parmi nous étaient sur la route, en tournée. D’autres préparaient leur dernier album pour le livrer à temps pour la rentrée. Et malgré ce tourbillon d’activités, certains auront pris le temps de s’occuper de leurs affaires en joignant les rangs des adhérents d’Artisti : je souhaite la bienvenue à tous ceux qui ont fait cette démarche cet été. Et répandez la bonne nouvelle, SVP ! Plus votre société a d’adhérents, plus elle a de poids ! Et maintenant, il faut que je lève mon chapeau (accessoire indispensable au soleil… surtout pour moi ;) ) à l’équipe d’Artisti qui, au cœur de l’été, a travaillé avec acharnement afin de distribuer les sommes provenant de l’étranger (dont les redevances de SoundExchange) et du Canada ! Ah ! L’arrivée des enveloppes d’Artisti! Vous êtes nombreux à nous en parler ! C’est vrai que les redevances, c’est un élément important de notre gagne-pain même si on a l’impression d’en recevoir de moins en moins de nos jours. Beaucoup de gens me font aussi cette réflexion et moi, à titre de président d’Artisti, ça fait en sorte que je m’interroge de plus en plus. Par exemple, je me demande : c’est quoi votre vision quant au rôle de votre société de gestion… surtout à l’heure du numérique, du streaming… Comment pensez-vous qu’on va percevoir nos redevances à l’avenir ? Ya-t-ildelalumièreàl’horizon???J’avoueque,moi,j’aipeud’espoir quand je vois les montants que la Commission du droit d’auteur a déterminés dans son tarif de la webdiffusion (voir l’article d’Annie Morin, dans ce numéro) ! À 10 ¢ pour 1000 streams, avez-vous essayé de calculer combien de streams ça vous prenait pour acheter une pinte de lait ?? Je ne vous le conseille pas parce que vous allez brailler !!

Je comprends que c’est une drôle de période que notre secteur connaît : mis en termes « techno » on peut dire que l’industrie du disque subit un méchant morphing ! Est-ce que ça veut dire qu’on doit pour autant être toujours les derniers à être payés ?? C’est surtout ça la grande question que je me pose. Oui, les ventes en ligne ne compensent pas encore pour le déclin des ventes de CD, j’ai compris. Oui, les modèles pour la webdiffusion ne sont pas encore bien rodés et tout le monde tente de s’en tirer… ça aussi, j’ai compris. Mais, ça sera quoi la prochaine innovation ? Et surtout, il faudra combien de temps pour qu’elle dégage des revenus qui nous reviendront à nous, les artistes interprètes ? Rappelez-vous où nous en étions il y a 4 ans à peine, en 2010. On nous disait que l’avenir de la musique passerait par le streaming… Bel avenir ! Regardez les relevés de redevances que vous recevez pour les ventes en ligne et les webdiffusions (streams) de votre musique : l’avenir est-il si rose ? Combien de ventes en ligne et de streams afin que la récupération des coûts de production soit faite, et que vous puissiez commencer à percevoir vos royalties ? Tout se transforme très vite, mais il semble que les modèles économiques aient peine à suivre ! Alors il y a une question qui me revient sans cesse : Et si la survie et l’avenir des revenus des artistes interprètes passaient par les sociétés de gestion, tout comme c’est le cas pour les auteurs et les compositeurs ? Si on osait ? Et qu’arrivera-t-il si on n’ose pas ?!! Si vous vous posez également ces questions, et surtout, si vous avez envie de partager votre réflexion avec moi, vous pouvez m’ écrire, m’appeler ou me donner rendez-vous chez Artisti : [email protected] ou 514-288-6682. ///

artistiàL’heuredeLareNtrÉe!

richardPetitPrésident

Letarif2009-2012PourLeswebdiffusioNsNoNiNteraCtivesetsemi-iNteraCtivesLe 16 mai dernier, la Commission du droit d’auteur se prononçait sur le tarif 8 et déterminait les taux des redevances de rémunération équitable auxquelles les artistes interprètes et les producteurs d’enregistrements sonores ont droit pour les webdiffusions non interactives et semi-interactives ayant eu lieu de 2009 à 2012. Ré:Sonne (la société parapluie qui est autorisée à percevoir ces redevances pour ensuite les distribuer notamment à Artisti qui en est l’une ses sociétés constituantes) attendait cette première décision visant les services de webdiffusion au Canada depuis fort longtemps, le tarif en question ayant été déposé en mars 2008, soit il y a plus de 6 ans. Le tarif tant attendu vise :

• leswebdiffusionsnoninteractives(c’est-à-direqui ne permettent pas à l’utilisateur de déterminer ce qu’il va écouter ni le moment auquel il va l’écouter) et les webdiffusions semi-interactives (c’est-à-dire celles qui permettent à l’utilisateur d’exercer un certain contrôle comme celui de sauter une piste sonore ou encore de choisir le type de musique qu’il veut entendre) des webdiffuseurs commerciaux et de la Société Radio-Canada (SRC) ;

• touteslesactivitésdewebdiffusiondeswebdiffuseurs non commerciaux.

Il ne vise pas :

• ladiffusionsimultanéeofferteparlesstationsde radio commerciale, la SRC, les services sonores payants ou les services de radio par satellite ;

• lesbaladodiffusions;

• lestéléchargements;

• leswebdiffusionsinteractives(soitcellesqui permettent la diffusion d’une piste sonore à la demande). Les taux déterminés par la Commission du droit d’auteur pour les utilisations visées sont basés sur le nombre d’écoutes transmises. Cela dit, nombre d’organisations représentant tant les producteurs d’enregistrements sonores que les artistes les considèrent comme dérisoires. Ainsi, la SRC paiera 13,1 cents (¢) par millier d’écoutes avec une redevance minimale de 100 $ par année et les webdiffuseurs commerciaux paieront, eux, 10,2 cents (¢) par millier d’écoutes avec la même redevance minimale. Quant aux webdiffuseurs communautaires et non commerciaux, leur paiement est fixé à 25 $ par année. Aux fins de comparaison, les taux que les webdiffuseurs états-uniens devaient payer en 2012 pour les mêmes droits lorsque leur seule activité était la webdiffusion étaient de 1,10 $ par millier d’écoutes. C’est donc dire

que les taux établis par la Commission du droit d’auteur représentent environ 10 % de ceux payés par nos voisins du Sud, ce qui est – il faut bien l’admettre –, très bas et ne tient malheureusement aucunement compte des tarifs du marché et plus précisément des taux que Ré:Sonne avait librement négociés avec des services de webdiffusion. Face à cette situation, et considérant qu’elle n’en avait guère le choix, Ré:Sonne a donc déposé une demande de révision judiciaire de cette décision qui, selon son président, Ian Mackay, « marginalise considérablement le Canada par rapport aux autres pays, et nuit gravement à l’industrie canadienne de la musique au sein du marché mondial ». Il est vrai que de tels tarifs ont de quoi inquiéter les artistes pour qui les redevances de la rémunération équitable sont une source importante de revenus, et ce, plus particulièrement lorsque l’on sait à quel point le public se tourne de plus en plus vers ces services de webdiffusion pour consommer de la musique plutôt que d’en faire l’acquisition. Aussi, Artisti vous tiendra-t-elle informés de l’issue de cette demande de révision judiciaire. ///

anniemoriNDirectrice

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Le Journal de l’unionOctobre 2014 | Volume II, numéro 3

6 Chroniques d’artisti

veNtdeNouveautÉsauCoNseiLd’admiNistratioNd’artisti!Au nombre de celles-ci la nomination de Jonas Tomalty et celle de David Bussières au conseil d’administration après un appel de candidatures envoyé à l’ensemble des adhérents d’Artisti pour pourvoir à des postes vacants d’administrateur. Artisti souhaitait ainsi s’assurer que son conseil d’administration (CA) soit représentatif de l’ensemble de ses adhérents. Plusieurs candidats ont répondu à l’appel et c’est Jonas Tomalty, un chanteur rock montréalais d’expression anglophone bien connu de la scène canadienne et internationale, qui a été nommé administrateur, le 7 juin dernier. David Bussières, du duo Alfa Rococo, pour sa part, a été nommé le 6 septembre. Lors de l’Assemblée de l’actionnaire unique d’Artisti qui se tenait également à cette même date, le Règlement général d’Artisti a été modifié afin de faire passer le nombre de ses administrateurs de 9 à 11. Le CA et le personnel d’Artisti félicitent Jonas et David pour leurs nouvelles fonctions et leur souhaitent la bienvenue. Jonas Tomalty a commencé sa carrière il y a plus de 15 ans et a connu rapidement le succès : à peine âgé de 20 ans, il remportait le premier prix du concours de CHOM-FM « L’esprit talent ». Après cette consécration, les hits n’ont cessé de s’enchaîner, lui valant notamment deux nominations aux Prix Juno en 2006 dans les catégories « album rock de l’année » et « nouvel artiste de l’année ». Jonas a une vaste expérience de la scène puisqu’il a eu l’occasion de faire de la tournée au Canada, mais également aux États-Unis (en première partie du groupe Van Halen) et en Europe où lui et son groupe, Jonas and The Massive Attraction, donnent plusieurs concerts, notamment en Allemagne où ils jouissent d’une grande popularité. Dernièrement, Jonas a enregistré son premier titre en français intitulé Respire, un projet qui lui tenait particulièrement à cœur. Le bagage d’expériences variées que Jonas a acquis au cours de sa carrière très active sera assurément un atout pour Artisti.

Bien connu du public québécois comme membre du célèbre duo Alfa Rococo, lauréat de deux Félix, en 2008 (Album pop et Révélation de l’année), David Bussières est titulaire d’une maîtrise en guitare classique et a, auparavant, enseigné la musique et participé à d’autres projets musicaux. Il a notamment été le guitariste attitré de DobaCaracol et a joué en tournée européenne pour la production Dralion du Cirque du Soleil. S’il a pris part à différents enregistrements sonores, et ce, tant comme accompagnateur que comme artiste vedette, ce sont ceux auxquels il participe en tant que membre d’Alfa Rococo qui lui valent d’atteindre les sommets des palmarès, notamment avec Les jours de pluie et Lever l’ancre. Sa carrière musicale multidimensionnelle devrait permettre à David Bussières d’envisager les situations auxquelles font face les artistes interprètes du secteur de la musique sous un angle nouveau. appeldecandidatures

Enfin, deux postes sont à pourvoir au cours de l’automne au sein du CA. Un autre appel de candidatures a donc été envoyé à l’ensemble des adhérents. En 2015, c’est un CA alliant l’expérience des anciens et les idées des nouvelles recrues qui se penchera sur les questions qui sont au cœur de vos préoccupations. /// AM

Les distributions estivales

deuxd’uNCouP!Artisti a procédé à deux distributions au cours de l’été : celle des redevances de source étrangère et celle des redevances nationales.

Les redevances de source étrangère provenaient des États-Unis, de la Belgique, du Brésil, du Danemark, de l’Espagne, de l’Estonie, de la République d’Irlande, du Japon, de la Lettonie, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni (incluant Guernesey) et de la Suède. Totalisant 498 097,95 $, les redevances ont été versées à 637 adhérents. Soulignons qu’il s’agissait d’une première distribution des redevances en provenance du Danemark et du Portugal.

Quant aux redevances nationales, elles comportaient :

• unpremierversementdesredevancesdelarémunération équitable de l’année 2012 liées aux tarifs de la radio de la Société Radio-Canada, des services sonores payants et de la radio satellitaire ;

• unpremierversementdesredevancesdelacopieprivée liée aux sondages de vente et aux données de la radio commerciale pour l’année 2012 et de la copie privée liée aux données de la Société Radio-Canada pour l’année 2011. Les redevances canadiennes ainsi distribuées totalisaient 723 729,89 $ et ont été versées à 1614 adhérents. Les redevances de toutes sources confondues versées au cours de l’été totalisent donc 1 221 827,84 $. Depuis sa création, c’est près de 27 millions de dollars qu’Artisti aura distribués en redevances. /// AM

Le Journal de l’union Octobre 2014 | Volume II, numéro 3

7Fondation desartistes

C’estàtrenteans…Jean Pierre Ferland le sait bien et le chante merveilleusement : « La vie fait bien les choses / De temps en temps / Que le temps vous va bien / C´est à trente ans / Que les femmes sont belles… » Notre fondation âgée de trente ans semble conforme à ton image, Jean-Pierre... Elle non plus ne vieillit pas. Mieux encore, elle mûrit, elle prend des forces, occupe toute sa place et invente des moyens neufs pour atteindre son objectif : soulager la pauvreté chez les artistes. C’est bien la noble tâche entreprise par quelques piliers sur lesquels elle s’est appuyée depuis 1984. Humblement, toujours nourrie d’idéal, mais de plus en plus musclée et capable de faire un peu mieux chaque année. De l’équipe des débuts, il nous reste René Caron et Roger Sylvain, toujours membres du conseil d’administration. Fidèles au poste, ils perpétuent cet héritage laissé par Reine France, Renée Girard, Juliette Huot, Nicole Germain, Roland Bédard, Richard Martin, Robert Laurier, Daniel Courteau, Gilles-Philippe Delorme et plusieurs artistes qui se sont succédé aux postes d’adminis-trateurs, sans jamais laisser de sièges vacants, sans exiger quelque rétribution que ce soit; exerçant ce qu’on appelle la solidarité, pas davantage et rien de moins. La Fondation part d’un élan du cœur. Et elle s’y ressource. Comme le cœur parle au cœur, il est entendu, il est cru et l’action suit sans délai, sans régression, sans dispersion. Nous ne quittons pas la balle des yeux. Il s’agit d’aider un artiste à continuer sa vie d’artiste; surtout, ne pas abandonner. Les artistes que la Fondation a pu aider nous ont souvent confié que l’appui de leurs pairs importe autant que le montant du chèque. Par la Fondation, les autres artistes leur disent combien ils sont importants pour tous. Nous ne pouvons pas abandonner un artiste au premier coup dur. Il en va de la santé de tous. Un peuple ne peut pas se développer sans une activité artistique importante. La culture est le sang d’une nation. On dirait que de plus en plus de gens le comprennent. En 2014, les opérations Coup de chapeau et Coup de chaleur ont accu-mulé plus de 75000$. D’année en année, le total des dons augmente. Et d’année en année, nous aidons davantage. Je ne vais

pas vous noyer sous les chiffres, mais je prendrai juste le temps de vous confirmer que nous avons toutes les raisons de célébrer nos trente ans. Et que nous n’allons pas nous en priver. Le lundi 22 septembre, à 14 heures, nous avons procédé à l’inauguration du lot de la Fondation des artistes au cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Nous avions invité la famille et les proches de Ronald France et de Gaston L’Heureux. Gaston a été un président exceptionnel, qui a fait le bonheur de tout le monde. Quant à Ronald France, nous lui devons ce lot. Notre camarade Ronald a changé la Fondation pour toujours. L’héritage extraordinaire qu’il nous a laissé nous permet de distribuer entièrement aux artistes l’argent qui nous est donné. Cet hommage aux deux hommes était la moindre des manifesta-tions de gratitude que nous pouvions organiser. De plus, le 8 décembre, les Membres Gouverneurs du Cercle Ronald-France de la Fondation des artistes seront reçus à l’Hôtel de Ville de Montréal. Je souhaite que tous les Membres Gouverneurs nous fassent l’honneur de nous accompagner. Ce n’est pas tous les jours que l’on a la chance de se réjouir d’une aussi belle et bonne nouvelle que cette fête du trentième anniversaire. Nous fêtons nos trente ans, mais tout de même, nous ne lancerons pas l’argent par les fenêtres. Pas de grosses dépenses, n’ayez crainte. Vous le savez, en 2013-2014, la Fondation s’est engagée à ce que 100 % de vos dons aillent directement aux artistes. Je termine en vous annonçant que pour cette saison 2014-2015, nous ferons mieux : grâce à nos économies, 125 % des sommes que vous nous confiez seront distribuées aux artistes en difficulté. Nous devons ce miracle à l’appui de l’UDA, au soutien de la Caisse de la Culture et encore davantage à Ronald France. Chapeau, Ronald ! Même après ton départ, tu changes encore le monde. ///

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Lafondationdisposemaintenantd’unterrainsituéaucimetièreNotre-dame-des-Neiges.ilaétécréépourlesartistesayantindiquédansleursdernièresvolontésleurintentiond’yêtreinhumé. ///

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nous ne pouvons pas abandonner un artiste  au premier coup dur. il en va de la santé de tous.

Celotaétéoffertparfeuronaldfrance,membredel’uniondesartistes.

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8 Fondation desartistes

Comme notre président le mentionne, le 8 décembre, nos Membres Gouverneurs seront reçus à l’Hôtel de Ville. À cette occasion et pour rendre hommage à notre camarade mécène Ronald France, les administrateurs ont choisi de parler désormais des Membres Gouverneurs du Cercle Ronald-France de la Fondation des artistes. Un nouveau certificat sera remis à chacun des membres de ce cercle prestigieux. Le papier d’une qualité exceptionnelle a été donné à la Fondation par Claude Letartre, directeur de la Papeterie Saint-Gilles de Saint-Joseph-de-la-Rive, en Charlevoix. Voici de quoi aura l’air votre propre certificat quand vous vous qualifierez. Voulez-vous savoir comment on devient Membre Gouverneur du Cercle Ronald-France de la Fondation des artistes ? Appelez-nous au 514-288-7150, poste 1529, ou écrivez-nous à [email protected]. /// RM

membresGouverNeurs

Nous vous avions promis les résultats de Coup de chapeau 2014, tenu ce printemps. Vous ne serez pas déçus : 42 327 $. Il en faut de la collaboration pour en arriver là. Depuis quatre ans, elle ne se dément pas. Ce succès est rendu possible grâce au travail bénévole des 150 personnes impliquées, à l’appui de l’UDA, de Marie-Christine Cojocaru de la Caisse de la Culture, de Sylvie Cordeau de Québecor, de nos porte-parole Sophie Prégent et Pierre Bruneau et du public de théâtre qui a choisi de croire à la Fondation des artistes. /// RM

rÉsuLtatsdeCouPdeChaPeau2014Après avoir rendu visite à chacun des théâtres de Coup de

chaleur 2014 pour présenter la Fondation des artistes au public de chacune des dix productions participantes, après avoir salué en coulisse tous les interprètes de chacun des spectacles, notre porte-parole Louise Deschâtelets poursuit son généreux élan et son engagement exemplaire. Cette lettre nous est parvenue dès la fin de Coup de chaleur 2014. Nous avons choisi de ne pas l’actualiser en modifiant le texte de Louise qui ignorait encore les résultats extraordinaires de l’opération : 33 185 $. Nous voulions que l’émotion reste intacte. Chère Louise, nous te cédons la parole, en te disant de tout cœur un énorme merci. /// RM

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Martin Drainville au Théâtre du Vieux-Terrebonne cet été, au cours de l’opération Coup de chaleur.

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9Fondation desartistes

LettredeLouisedesChâteLets

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in memoriam

arChambauLt,Jean– le 8 juin à l’âge de 74 ans Acteur ; membre depuis novembre 1967 bLaY,roger – le 24 juillet à l’âge de 76 ans Acteur ; membre depuis octobre 1961 brossoit,Colette – le 29 mai à l’âge de 62 ans Actrice ; membre depuis septembre 1975

ChartraNd,daniel– le 30 juin à l’âge de 58 ans Acteur ; membre depuis janvier 1992 Cormier,Lina – le 30 avril à l’âge de 95 ans Actrice ; membre depuis septembre 2000 hÉbert,marjolaine – le 28 juillet à l’âge de 88 ans Actrice ; membre depuis avril 1944

houde,Gilles– le 14 juin à l’âge de 82 ans Animateur ; membre depuis décembre 1958 st-aNdrÉ,Johannef. – le 28 avril à l’âge de 63 ans Animatrice ; membre depuis août 1984 LatuLiPPe,Gilles – le 23 septembre à l’âge de 77 ans Acteur ; membre depuis avril 1960

voicilesmembresquinousontquittésentrelafind’avriletledébutdeseptembre2014.

Renée est morte, Renée est décédée… Ça ne veut pas m’entrer dans la tête. J’avais une adjointe en or. Discrète, efficace, présente, capable de travailler pendant des heures sans diminuer son rendement. Presque silencieuse… parce que Renée se parlait à elle-même devant son écran. Elle n’élevait pas la voix, ne haussait pas le ton et pourtant, de temps en temps, un énorme éclat de rire venait fracasser cette image de quiétude. Oui, une vie forte et généreuse jaillissait de cette belle femme. Elle se sentait moins bien depuis quelque temps. Son mari Denis et elle avaient choisi de prendre leur retraite en même temps. Et Renée a senti sa vie lui échapper en quelques semaines. Elle a sans doute pu éviter une longue période de souffrance. C’est ce que se disent son fils Jonathan et son époux Denis. Je veux bien que l’on trouve dans cette pensée une forme de réconfort, mais ça fait quand même mal pour ceux qui l’ont perdue si vite. Nous, on reste…

Repose en paix, chère Renée. Tu aimais travailler à la Fondation. Ton mari me l’a redit au salon funéraire. J’aimais travailler avec ta femme, Denis. Tu as eu bien de la chance de partager ta vie avec elle. Et toi, Jonathan, son fils unique, tu as eu l’intelligence de ne pas t’éloigner de cette femme qui t’a tellement aimé. Brillant, comme ton père. La vie de Renée Lord a été une histoire d’amour. Merci, Renée. ///

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Au moment d’écrire ces lignes, je n’ai pas encore en main le résultat global de la collecte 2014 de l’évènement « Coup de chaleur » proposé par la Fondation des artistes et dont je suis la porte-parole pour la troisième année consécutive. Mais comme je me suis donné cette fois l’obligation de visiter toutes les productions qui ont accepté de nous permettre de solliciter leur clientèle après les représentations, je suis certaine qu’il sera excellent! Parce que, soir après soir, j’ai été en mesure d’évaluer le haut niveau de générosité qui a animé toutes les personnes qui ont rempli nos chapeaux, tout comme celui des artistes qui ont accepté de les tendre à l’issue des représentations.

Je tiens à dire à tous ces collaborateurs, artistes et artisans impliqués dans cette opération de soutien, à quel point leur geste, autant individuel que collectif, m’a touchée. Il a donné la mesure du grand intérêt qu’ils portent à la cause de nos pairs dans le besoin. Mais plus encore, je suis estomaquée qu’en des temps où le marché du théâtre en été est plus difficile qu’il le fût jadis, tout ce monde ait fait fi de son intérêt personnel pour emboîter le pas afin d’assurer la réussite de l’objectif collectif de la Fondation.

L’éventail de mots pour témoigner sa reconnaissance est vaste, mais s’il est une phrase courte et simple qui exprime clairement ce que je veux vous dire pour clôturer cette campagne, c’est bien celle-ci : Du fond du cœur MERCI !

Louise Deschâtelets 28 juillet 2014

Le Journal de l’unionOctobre 2014 | Volume II, numéro 3

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Échelle de risque

Caisse de sécurité desartistes

• Notrerégimeestd’accèsexclusifauxmembresetaux employés de l’Union des artistes ainsi qu’à leurs conjoints et enfants.

• Ledétenteurdenosvaleursestlacompagnied’assurance Industrielle Alliance.

• LeCabinetd’AssurancesBanqueNationaleagitcomme intermédiaire pour le service direct aux membres en la personne de Jean-Guy Castonguay, notre conseiller mobile, avec qui vous pouvez faire affaire à l’endroit de votre choix.

• Nousavonsencommunplusde226millionsdedollars, répartis entre 9 gestionnaires.

rappeldelamécanique

• SurchaquecontratUDAexécuté,2%estprélevédevotre cachet et 6 % (en moyenne) est versé par le producteur et sont investis dans votre régime de retraite (REER collectif).

• Autotal,c’est8%devosgainsquis’envontdirectement dans votre compte.

• Cequ’iladvientdecesinvestissementsdépendprincipale- ment de vous.

• Vosrevenusderetraitepeuventêtreestimés,maispas garantis, sauf dans le cas de l’achat d’une rente auprès d’une institution.

• Ils’agitd’unrégimeàcotisationsdéterminées (et non pas à prestations déterminées).

• Lescotisationssontdéterminéessurchaquecachet, mais celui-ci est naturellement variable, d’où la difficulté d’établir un montant précis. Consultez votre relevé annuel pour la projection proposée selon les hypothèses retenues. Avez-vous donné des instructions de placement ? Choisissez parmi plusieurs options, dont nos Fonds CSA. Rappelons que nos fonds distincts ont des frais de gestion nettement plus bas que la moyenne de l’industrie. ///

Des fonds de placements distincts et exclusifs, conçus pour le régime de retraite des membres de l’UDA

LesfoNdsCsa

foNdssÉCuritÉGestionnaires : HSBC, Fiera Capital, AlphaFixe Capital

Composition : fonds en prêts hypothécaires et obligations diverses, titres de marché monétaire

Actif : 24,5 M $

Niveau de risque : faible

Rendement net annuel au 30 juin 2014 : 1,9 %

Rendement net annuel depuis 5 ans au 30 juin 2014 : 2 %

Frais de gestion (inclus) : 0,54 %

Convient aux retraités, à ceux qui s’approchent de la retraite et à la portion sécuritaire de votre portefeuille. Perspective de retrait rapprochée.

hsbCSite : hsbc.caLa Banque HSBC Canada est une filiale de la société HSBC Holdings plc, dont le siège social est situé à Londres. Au Canada, le siège social est situé à Vancouver et les bureaux de direction pour l’Est du Canada sont situés à Toronto.

fieraCapitalSite : fieracapital.comFiera Capital possède des bureaux à Montréal, Toronto, Calgary,Vancouver,Halifax,NewYorketLosAngeles.La firme compte plus de 400 employés et bénéficie de l’expertise de plus de 150 professionnels du placement.

alphafixeCapitalSite : alphafixe.comFondée en 2008, AlphaFixe Capital est une société de gestion de placements québécoise spécialisée en revenu fixe desservant une clientèle principalement institutionnelle.

QuisoNtNosGestioNNaires?

foNdsobLiGatioNsGestionnaires : Fiera Capital, AlphaFixe Capital

Composition : fonds d’obligations, d’obligations municipales, gouvernementales, et de sociétés.

Actif : 76,6 M $

Niveau de risque : faible

Rendement net annuel au 30 juin 2014 : 4,7 %

Rendement net annuel depuis 5 ans au 30 juin 2014 : 4,4 %

Frais de gestion (inclus) : 0,58 %

Convient aux retraités, à ceux qui s’approchent de la retraite et à la portion sécuritaire de votre portefeuille. Perspective de retrait rapprochée.

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Échelle de risque

Caisse de sécurité desartistes

foNdsÉQuiLibrÉGestionnaires : Letko Brosseau, Jarislowsky Fraser, Hexavest

Composition : actions étrangères, canadiennes, américaines et fonds d’obligations

Actif : 122,4 M $

Niveau de risque : faible à modéré

Rendement net annuel au 30 juin 2014 : 15,7 %

Rendement net annuel depuis 5 ans au 30 juin 2014 : 9 %

Frais de gestion (inclus) : 0,61 %

Convient à tous, dans une proportion variable.

foNdsdivideNdesGestionnaires : Industrielle Alliance, GPTD

Composition : fonds de dividendes, fonds d’actions canadiennes à faible volatilité.

Actif : 17,6 M $

Niveau de risque : modéré

Rendement net annuel au 30 juin 2014 : 21,9 %

Rendement net annuel depuis 5 ans au 30 juin 2014 : 12,8 % (simulé, car le Fonds existe depuis 2011)

Frais de gestion (inclus) : 0,51 %

Convient à un placement à long terme.

LetkobrosseauSite : lba.caLetko Brosseau et Associés est une firme indépendante de gestion d’actifs au service d’une clientèle institution-nelle et privée. Son approche vise à réaliser des rendements supérieurs, à un niveau de risque modéré. Ses bureaux sont à Montréal et à Toronto.

JarislowskyfraserSite : jfl.caSociété de conseillers en placements ayant des bureaux à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, Jarislowsky Fraser compte parmi sa clientèle des fondations, des caisses de retraite, des entreprises et des individus partout en Amérique du Nord et outre-mer. « JF » est réputé pour sa politique de placement prudente et la défense des intérêts des petits actionnaires.

hexavestSite : hexavest.comHexavest est une firme de gestion de portefeuille fondée en 2004. Située à Montréal, elle se spécialise dans la gestion d’actions ainsi que dans la répartition tactique de l’actif pour le compte d’une clientèle institutionnelle. La firme compte 43 employés et gère 18,3 milliards de dollars d’actifs pour 189 clients situés au Canada, aux États-Unis, en Asie et en Europe

industrielleallianceSite : inalco.comFondée en 1892, l’Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc., est une société d’assurance de personnes qui offre une gamme variée de produits financiers. Quatrième plus importante société d’assurance de personnes au Canada, elle a sous sa responsabilité plus de 105 milliards de dollars.

sPruCeGroveassetmaNaGemeNtFondé en 1993 et ayant ses bureaux à Toronto, Sprucegrove gère 10 milliards de dollars, dont la moitié pour une clientèle américaine. L’entreprise est détenue par ses propres employés. Elle applique l’approche dite « valeur » qui consiste à investir dans de solides entreprises, avec un bon potentiel et au meilleur prix.

foNdsaCtioNsGestionnaires : Industrielle Alliance, Hexavest, Sprucegrove, Jarislowsky Fraser

Composition : Actions canadiennes et étrangères

Actif : 34,9 M $

Niveau de risque : modéré

Rendement net annuel au 30 juin 2014 : 22,2 %

Rendement net annuel depuis 5 ans au 30 juin 2014 : 11 %

Frais de gestion (inclus) : 0,61 %

Convient à un placement à long terme, aux plus jeunes et aux plus audacieux.

GestiondePlacementstdinc.(GPtd)Site : tdassetmanagement.comGestion de Placements TD Inc. (GPTD), membre du Groupe Banque TD, est l’un des importants gestionnaires d’actifs du Canada. GPTD gère plus de 75 milliards de dollars dans des fonds communs de placement pour le compte de plus de 1,7 million d’épargnants.

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12 Caisse de sécurité desartistes

Les cinq Fonds CSA ont chacun leur pertinence dans notre régime de retraite. Suivez l’échelle de risque en retenant que :• plusonapprochedelaretraite,moinsondoitprendre de risques ;• plusilyaderisques,meilleurestlepotentielderendement à long terme ;• mieuxvousrépartissezvotreavoirentrecesFonds,meilleur pourrait être votre rendement moyen au fil des années ;• avantdeprocéderàlarépartition,vousdevezvousposer la question fondamentale suivante : « Quelle est la partie dont je pourrais avoir besoin plus rapidement ? ». Mettez cette partie dans un fonds plus sécuritaire ;• l’espérancedevie,engénéral,vaenaugmentant. toléranceaurisque?euh…Le terme « risque », pour plusieurs personnes, comporte une connotation négative. C’est normal. Et il est aussi normal que TOUT placement comporte un risque de toute façon. Même investir dans l’immobilier comporte une forme de risque. En bref, rassurez-vous à propos des risques de nos fonds ; ils sont conçus pour faire partie d’un régime de retraite, ils sont donc cotés de risque faible à modéré. Jemetscombiendansquoi?Une formule répandue estime que vous pouvez détenir l’équivalent de votre âge en revenus fixes (Fonds sécurité, Fonds obligations dans une certaine mesure ou placements garantis). D’autres affirment aussi que peu importe votre âge, vous devriez détenir au moins 25 % en actions (Fonds actions, dividendes ou équilibré), pour vous assurer que votre capital croisse davantage que l’inflation. Exemple : 40 ans = 40 % placés en revenus fixes, donc le reste, 60 %, en actions. ConseilEffectuez une répartition et attendez un an. Lors de la réception de votre relevé, observez le rendement global et les rendements spécifiques de chaque véhicule de placement. Rééquilibrez le tout selon vos nouveaux paramètres ou choisissez l’option automatique de rééquilibrage*.

vousêtesaffolédevanttantdepossibilités?Sachez que plus de la moitié de tout le capital que nous possédons collectivement est placé dans le Fonds équilibré… Ce Fonds est un excellent compromis, semble-t-il. Ou optez pour la solution portefeuilles cycles de vie d’Industrielle Alliance qui propose une répartition optimale et l’ajuste au fil des ans en fonction de votre âge, votre profil et vos objectifs. débatssurleprojetdeloino3On a beaucoup entendu le débat se polariser sur la part de contribution des employés et des employeurs. Pour votre information, toutes choses n’étant pas égales par ailleurs, la moyenne des ententes collectives de l’UDA prévoit une contribution de 2 % des artistes et de 6 % des producteurs, ce qui fait un ratio 1/4 employé et 3/4 employeur. trucpourobtenirunaperçudel’effetcomposédutempssurmesplacementsPour savoir dans combien d’années votre portefeuille doublera, utilisez la « règle du 72 ». Il suffit de diviser le chiffre 72 par le taux de rendement annuel de votre portefeuille. (Source : RRQ) Bien entendu, cela ne tient pas compte des dépôts que vous faites jusque-là. Petitlexique• Rendementbrut:variationdelavaleurdevosplacements avant les frais de gestion.• Rendementnet:variationdelavaleurdevosplacements après la déduction des frais de gestion.• Rendementcomposé:moyenneannualiséedurendement sur une période plus longue, tenant compte du réinvestisse- ment des gains.

* MARI : Cet acronyme signifie « mécanisme automatique de rebalancement des investissements ». Ce mécanisme facultatif agit dès que l’un de vos fonds s’écarte d’un certain pourcentage de votre cible.

Note : les rendements passés ne garantissent pas les rendements futurs.

PourrevoirvotreProfiLd’iNvestisseur Pour revoir votre profil d’investisseur et apporter des changements à votre répartition d’actifs, veuillez communiquer avec : • l’industriellealliance

Service à la clientèle de l’Industrielle Alliance

Du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h

Tél. sans frais : 1-866-684-5588

www.inalco.com (consultez votre contrat dans la rubrique CyberClient) • notreconseillermobile, Jean-Guy Castonguay, aux coordonnées suivantes :

Téléphone : 514-347-1628

Téléphone sans frais : 1-800-361-8688, poste 24639

[email protected] • Caissedesécuritédesartistes

Pour toute autre question sur le régime d’épargne-retraite, communiquez avec l’équipe du Service aux membres (qui vous dirigera au besoin à une personne de la CSA) aux coordonnées suivantes :

Téléphone : 514-288-7150, poste 1000

Téléphone sans frais (pour le Canada seulement) : 1-877-288-6682, poste 1000

Télécopieur : 514-285-6789

[email protected]

CommeNtPLaCersoNarGeNt?

Le Journal de l’union Octobre 2014 | Volume II, numéro 3

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LathéoriededarwinàsaveurdowJones

Les besoins de l’Homme ont graduellement changé à mesure qu’il a évolué dans le temps. Préoccupé de prime abord par les biens de première nécessité, l’esprit de l’Homme semble maintenant envahi par sa cupidité, son désir d’accumuler la richesse. Les banquiers centraux semblent avoir saisi cette nouvelle phase de l’évolution darwinienne et espèrent que l’effet de richesse des investisseurs se déversera dans l’économie. Les indices boursiers ont affiché de bons résultats au second trimestre alors que le rendement total du S&P 500 pour les 6 premiers mois fut de 7 % et 12 % pour le TSX. Ce dernier a fracassé son ancien record datant d’avant la crise financière (2008). Contre intuitivement, ces gains surviennent au moment même où le Département du commerce annonçait que l’écono-mie américaine enregistrait sa pire performance trimestrielle (-2,9 % au premier trimestre) en 5 ans, comme si l’économie réelle n’avait aucune incidence sur la direction des marchés. Cette complaisance inquiète la Réserve fédérale qui voudrait bien la contenir. En temps normal, le retrait des injections aurait dû calmer l’ardeur des investisseurs, mais ces derniers ont reçu l’appui des autres banquiers centraux. Avec son programme bazooka de liquidité l’an dernier, la Banque du Japon a alimenté la poussée fulgurante du Nikkei. Voilà maintenant que le gouvernement Abe voudrait forcer à nouveau les caisses de retraite publiques à prendre plus de risque en relevant le poids ciblé des actions dans leurs portefeuilles. Par ailleurs, la BCE soutient aussi indirectement les marchés financiers avec ses nouvelles annonces. Elle a abaissé son taux directeur de 0,10 % pour le porter à 0,15 % et réduit le taux qu’elle paie sur les réserves excédentaires des banques à -0,10 %. De plus, la BCE offrira 400 milliards € en liquidités aux banques afin qu’elles soient redéployées sous forme de prêts au secteur privé. Ces décisions visent à raviver son économie et éviter la trappe déflationniste. Les banques centrales ne sont pas les seules responsables. Une portion de la remontée des cours boursiers est également attribuable à la vague de fusions et acquisitions qui s’est amplifiée. Après des années d’assainissement des bilans par compressions au détriment des travailleurs, les bénéfices d’opération des sociétés ont stagné. Maintenant que le citron

interne est pressé, les dirigeants se tournent vers les fusions et acquisitions pour tirer avantage des économies d’échelle et rehausser leur pouvoir de fixation des prix. Étant donné les risques en suspens et une reprise économique qui manque de mordant, les dirigeants hésitent à investir de façon organique sans obtenir une certaine visibilité sur le rendement généré. Au lieu de s’engager dans un projet d’investissement qui comporte des risques d’exécution, les sociétés préfèrent les fusions et acquisitions qui leur permettent d’éliminer un compétiteur et réduire les effectifs. Dans un monde où la masse monétaire est contrôlée et fixe, un déplacement des fonds vers les marchés boursiers proviendrait généralement des obligations et autres actifs non risqués. Or, la grande majorité des actifs ont enregistré des gains, dont les obligations canadiennes qui ont progressé de 4,82 % au premier semestre. Cette catégorie d’actif n’était pas pressentie bien faire cette année, mais plusieurs semblent oublier que nous vivons dans une ère de croissance modérée, appuyée par l’expansion des bilans des banques centrales. Étant donné l’interconnexion financière, les décisions des autres banques centrales viennent plus que compenser les actions restrictives de la Fed et renforcent l’élan des investisseurs. La stabilité financière est importante, mais la Fed ne croit pas que la politique monétaire soit l’outil idéal pour contenir les bulles spéculatives. La réglementation financière leur semble plus efficace, mais plus difficile à obtenir. Entre-temps, les investisseurs semblent avoir le chemin libre. La morosité économique du premier trimestre a donné lieu à un mouvement vers les valeurs refuges. Les taux d’intérêt ont donc fléchi à nouveau au second trimestre en dépit d’une progression des places boursières. Nous avons donc tiré avantage des taux inférieurs à notre point neutre stratégique pour réduire la durée du portefeuille. Le positionnement de votre portefeuille favorise toujours les obligations de crédit (sociétés et provinces). Cepen-dant, nous avons relevé le poids des obligations provinciales étant donné leurs rendements courants alléchants, surtout si on les compare aux obligations de sociétés dans le secteur de long terme. L’enthousiasme aveugle de certains investisseurs qui écartent toute source de risque nous pousse vers la vigilance. ///

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Vous pouvez consulter les valeurs unitaires quotidiennes des Fonds CSA sur le site de l’Industrielle Alliance à la section « Performance des fonds de placement collectifs » à l’adresse suivante :

www.inalco.com/collectifs/epargne/ fonds/performance/performance.jsp.

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Rendements annuels bruts composés (en %) au 30 juin 2014

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Fonds CSA sécurité 2,5 2,6 2,7 s.o.

Fonds CSA obligations 5,4 4,6 5,1 5,5

Fonds CSA équilibré 16,4 10,1 9,7 6,8

Fonds CSA actions 23,0 11,4 11,8 7,4

Fonds CSA dividendes* 22,5 9,9 13,3 s.o.

Rendements annuels bruts composés (en %) au 30 juin 2014

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

Fonds de revenu

Marché monétaire 1,0 1,0 0,9 2,1

Fonds d’actions canadiennes

Dividendes 25,4 10,4 12,5 11,2

Actions canadiennes - Croissance 31,6 9,5 12,8 11,2

Frontière Nord MD Fidelity 25,0 12,5 13,3 11,2

Fonds étrangers

Actions mondiales (Templeton) 32,8 17,6 14,4 6,4

Actions américaines (McLean Budden) 25,0 18,9 14,2 5,1

Rendements annuels composés (en %) au 30 juin 2014

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

Univers obligataire FTSE TMX Canada* 5,3 4,8 5,2 5,5

S&P/TSX (Toronto) 28,7 7,6 11,0 8,8

S&P 500 (New York) ($CA) 26,6 20,6 16,8 5,4

MSCI EAEO ($CA) 25,5 11,8 9,9 4,5

MSCI Europe ($CA) 32,0 13,1 11,8 5,7

MSCI Monde ($CA) 26,0 15,7 13,0 4,8

* L’indice obligataire « DEX Univers » est maintenant appelé « Indice obligataire universel FTSE TMX Canada »

Évolution d’un placement de 10 000 $ sur cinq ans (avec gains de capital et revenus réinvestis) • 30 juin 2014

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* Simulation des rendements passés comme si le fonds avait été en vigueur pour ces périodes

Nous vous présentons le texte du gestionnaire de portefeuille AlphaFixe Capital. Pour lire les textes des autres gestionnaires de portefeuille, consultez le site uda.ca,

section CSA, rubrique Fonds CSA.

stéphaneCorriveau Président et directeur principal

FONDS CSA OBLIGATIONS ET CSA SÉCURITÉ

Caisse de sécurité desartistes

Le Journal de l’unionOctobre 2014 | Volume II, numéro 3

14 Les festivals d’été ensurvol

L’udaetartistioNtremisPLusieursboursesàdesartistesdeLareLèveQuisesoNtiLLustrÉsdaNsPLusieursCoNCoursetfestivaLsauCoursdeL’ÉtÉ.

moNaCCèsàLasCèNeC’est lors de la finale du 9e concours Mon accès à la scène, qui s’est tenue en avril dernier, que le quatuor musical Les Gourmandes a été sélectionné pour recevoir le 1er prix du concours, assorti d’une généreuse bourse offerte par le Cirque du Soleil, et le prix de l’Union des artistes, soit une bourse de 500 $ et une activité de formation continue de leur choix. Le quatuor, composé des chanteuses Geneviève Racette, Chloé McNeil, Judith Little-Daudelin et Gabrielle Harnois-Blouin, utilise des percussions corporelles et des effets vocaux variés pour rendre leurs chansons uniques et ludiques. Le prix de l’UDA leur a été remis pour souligner la qualité de leur prestation en français. LAURÉATS DU CONCOURS 2014 PREMIER PRIX Compagnie de théâtre La Bouilloire pour la pièce Crustacés et quatuor vocal Les Gourmandes• BourseduCirqueduSoleil• Boursedel’UDAetactivitédeformationcontinue (Les Gourmandes) DEUXIÈME PRIXMarie-Ève Bélanger et Marie-Pierre de Brienne pour le théâtre musical Je suis un duo• BourseduCirqueduSoleil TROISIÈME PRIXPhilish• BourseduCirqueduSoleil• Accompagnementd’affairesdanslagestiond’unprojet artistique offert par Diversité artistique Montréal Rappelons que le concours Mon accès à la scène existe depuis 10 ans et a pour but de favoriser l’émergence d’artistes de la relève en arts de la scène (arts du cirque, danse, théâtre, musique et chanson), âgés de 18 à 35 ans, qui résident dans l’arrondissement de Villeray– Saint-Michel–Parc-Extension. À l’avant : Geneviève Racette et Chloé McNeil. À l’arrière : Judith Little-Daudelin, Richard Petit, président d’Artisti, et Gabrielle Harnois-Blouin

faNtastiQueweeK-eNdduCiNÉmaQuÉbÉCoisdefaNtasiaDans le cadre du Festival international de films Fantasia avait lieu, en août dernier, le Fantastique week-end du cinéma québécois. Depuis plusieurs années, l’UDA remet un prix et une bourse de 1 000 $ à l’acteur ou

l’actrice s’étant le plus illustré. Cette année, c’est le talent de la comédienne Virginie Ranger-Beauregard, diplômée du Conservatoire d’art dramatique il y a à peine deux ans, qui a épaté les juges. Virginie Ranger-Beauregard, gagnante du prix d’interprétation remis par l’UDA

LetremPLiN,festivaLdeLaChaNsoNetdeL’humourdedÉGeLisLa bourse UDA a été décernée à Victor Billo, de Montréal, à titre de finaliste dans la catégorie « humour ». Le jeune humoriste, diplômé de l’École nationale de l’humour en 2013, a reçu 3 prix lors de la finale de la 15e édition du Tremplin de Dégelis en mai dernier, et a participé à plusieurs événements et festivals depuis sa sortie de l’école, dont le Zoofest. La bourse Artisti a été décernée à Marjolaine Morasse, dans la catégorie Interprète de 18 ans et plus. Cette jeune chanteuse de Saint-Basile-le-Grand, en banlieue de Montréal, est multidisciplinaire : dotée d’une formation de comédienne et d’artiste-clown, elle chante depuis son plus jeune âge et fait de l’improvisation. Les deux lauréats ont reçu un montant de 1 000 $ chacun. • Le lauréat de la bourse UDA, Victor Billo

• La lauréate de la bourse Artisti, Marjolaine Morasse, en compagnie de Marie Denise Pelletier, présidente sortante d’Artisti. festivaLeNChaNsoNdePetite-vaLLÉeLa 32e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée s’est déroulée en juillet dernier. Le prix UDA a été remis à Karine Lagueux, une auteure-compositrice-interprète et actrice de Beauceville dont le charisme et la présence sur scène a su épater les juges. Ses chansons qui mélangent la pop et le folk l’ont amenée, entre autres, aux FrancoFolies de Montréal. Le prix Artisti a été remis à Michel Robichaud, un auteur-compositeur-interprète de Sainte-Adèle et à Jessica-Charlie Latour-Marleau, une pianiste et interprète qui l’accompagne dans ses spectacles. Pour suivre Michel Robichaud et découvrir sa musique, rien de plus simple que de visiter son site web : michelrobichaud.me. Chacun des prix était assorti d’une bourse de 1 000 $. La gagnante du prix UDA, Karine Lagueux, en compagnie de la secrétaire générale de l’Union des artistes, Marie-Claude Arpin.

Les gagnants du prix Artisti, Michel Robichaud et Jessica-Charlie Latour-Marleau, en compagnie de Marie-Claude Arpin.

festivaLdeLaChaNsoNdeCaraQuetC’est la jeune Chloé Breault, originaire de Bertrand, au Nouveau-Brunswick, qui a reçu le prix Artisti pour la meilleure interprétation lors de la finale du 46e Gala de la chanson de Caraquet le 1er août dernier. Ayant tout juste terminé le secondaire, la jeune chanteuse a impressionné les juges, qui lui ont décerné pas moins de cinq prix, dont celui de l’interprétation et de l’auteur-compositeur. Ce prix était assorti d’une bourse de 1 000 $. Chloé Breault, lauréate 2014 de la bourse Artisti, et Richard Petit, président d’Artisti. festivaLdeLaChaNsoNdesaiNt-ambroiseLa 23e édition du Festival de la chanson de Saint-Ambroise a aussi eu lieu au mois d’août et l’UDA et Artisti y ont remis des bourses conjointes à deux artistes interprètes s’étant particulièrement illustrés dans leur catégorie. Félicitations à Carol-Ann Émond, de La Baie, qui a obtenu une bourse d’une valeur de 1 500 $ dans la catégorie Interprète de 18 ans et plus, et à Étienne Simard, de Chicoutimi, qui s’est vu remettre une bourse de 500 $ dans la catégorie Interprète 13 à 17 ans. Marie Denise Pelletier et Caroll-Ann Émond, lauréate dans la catégorie Interprète de 18 ans et plus.

Étienne Simard, lauréat dans la catégorie Interprète 13 à 17 ans et Marie Denise Pelletier.

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Le Journal de l’union Octobre 2014 | Volume II, numéro 3

15Formation continue

veuilleznoterquenosformationsnesontoffertesqu’auxartistesde18ansetplus(selonlescritèresd’emploi-Québec).

Un milieu en perpétuelle évolution. De nouvelles technologies qui transforment les façons de faire, notamment celles d’exercer son métier et de gérer sa carrière. Le désir de travailler autant dans le secteur du théâtre que dans ceux du cinéma ou de la télé-vision, de participer à des projets innovateurs, de se dépasser... Voilà autant de raisons pour l’UDA d’offrir aux artistes, qu’ils soient autodidactes ou qu’ils aient déjà suivi une formation initiale, des activités de formation de haut calibre, ciblées et diversifiées.

Ces activités de formation vous permettent de vous perfectionner et d’acquérir de nouvelles connaissances et des compétences liées à votre discipline ou dans des domaines connexes, en gestion de carrière ou en transition de carrière. Elles constituent aussi des occasions d’échanger avec des artistes, des créateurs

et des formateurs de tous horizons, en plus de vous donner la chance de vous bâtir un réseau de contacts.

Notre politique est de traiter toutes les demandes objectivement et équitablement afin de ne favoriser personne, et de vous offrir votre premier choix dans la mesure du possible.

Veuillez noter qu’à l’exception des activités relatives au doublage qui sont réservées aux membres actifs, nos formations sont offertes aux membres actifs et stagiaires de l’UDA (de 18 ans et plus selon les critères d’Emploi-Québec) ainsi qu’aux artistes professionnels. ///

PourQuoiLaformatioNCoNtiNue?

activitésdeformationdel’uda–hiver2015Surveillez notre site Web (rubrique Formation continue), car la période d’inscription à la session hiver 2015 est en cours depuis le 29 septembre et se terminera le 24 octobre 2014. Vous y trouverez toutes les modalités d’inscription.• Chœur,masquesetclowns:improvisation,jeuclownesqueetredécouverte du chœur Nouveau

• Coffreàoutils:démovoix(deuxgroupes)• Coffreàoutils:photodecasting• Créativité,performance,interdisciplinarité• Gestionbudgétairepourtravailleurautonome• Jeucomique(encollaborationavecl’Écolenationaledel’humour)• Jeudevantlacaméra:phase2 (tournage – en collaboration avec le RFAVQ – 2 groupes) • Jeudevantlacaméra:phase3 (consolidation - en collaboration avec le RFAVQ)• L’artdebienévaluersesbesoinstechniquesdeconcertouspectacle (en collaboration avec le CQM) • Lesclésd’unecommunicationefficacesurscène (en collaboration avec le CQM)• Montagevidéod’undémodejeu,d’extraitsdespectaclesoudescènesd’ateliers• Scénarisationtélé:principesfondamentauxd’écriturepourlatélé(phase2)• Sepréparermentalementpouraméliorersaperformance• TechniqueAlexander–phase1

activitésdeformationdurfavQLes membres de l’UDA ont accès aux activités de formation offertes par le Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ) duquel l’UDA est membre depuis 2009. Vous profitez ainsi du tarif A accordé aux membres du RFAVQ. La programmation régulière du RFAVQ reprendra en octobre 2014. Pour plus d’information, consultez le site du RFAVQ au www.rfavq.qc.ca sous l’onglet Formations ou communiquez par courriel à l’adresse [email protected]. Calendrier

• 29septembre2014:l’informationetlafiched’inscriptionserontdisponibles sur le site de l’UDA: uda.ca (section Formation continue) ;

• 24octobre2014,17heures:datelimitepourenvoyerleformulaire d’inscription. N’envoyez pas votre paiement, attendez que nous vous confirmions votre place.

activitésdeformationoffertesparlesConseilsdelaculture

Nous suggérons à nos membres en région qui désirent connaître le programme complet des formations offertes par leur conseil régional de consulter le site Web de l’organisme. Arrimage (Corporation culturelle des Iles-de-la Madeleine) www.arrimage-im.qc.ca

Conseil de développement culturel du Centre-du-Québec www.culture.centre-du-quebec.qc.ca

Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue ccat.qc.ca

Conseil de la culture de la Gaspésie www.culturegaspesie.org

Conseil de la culture de l’Estrie www.cultureestrie.org

Conseil de la culture des Laurentides www.culturelaurentides.com

Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches www.culture-quebec.qc.ca

Conseil de la culture du Bas-Saint-Laurent www.crcbsl.org

Conseil montérégien de la culture et des communications www.culturemonteregie.qc.ca

Conseil régional de la culture de l’Outaouais www.crco.org

Conseil régional de la culture du Saguenay – Lac-Saint-Jean www.crc02.qc.ca

Conseil régional de la culture et des communications de la Côte-Nord www.culturecotenord.com

Culture Lanaudière www.culturelanaudiere.qc.ca

Culture Mauricie www.culturemauricie.ca

Consulteznotresiteweb

Nous vous invitons à consulter régulièrement le site de l’UDA (uda.ca), rubrique Formation continue, pour connaître les dernières mises à jour du programme. Pour plus d’information, communiquez avec François Provost, conseiller en développement professionnel, au 514-288-7150, poste 1209, ou par courriel à l’adresse [email protected].

Conservatoirede musiqueet d’art dramatique

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Le Journal deL’uNioN

33 185 $ Merci pour ce nouveau record!

2014Louise Deschâteletsporte-parole

DES.COM

en collaboration avec

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fondsJean-duceppePorte-paroleLouise Deschâtelets PrésentateursFrédérick De Grandpré, Louise Deschâtelets, Ghyslain Dufresne, Jean-Bernard Hébert, Raymond Legault, Robert Maltais, Pierre Marcotte, Gilles Payer, Sophie Prégent et Roger Sylvain ProducteursetdirectionsdethéâtreOlivier Aubin, Suzanne Aubin, Michelle Blais, Mathieu Bergeron, Vincent Bergeron, Benoit Brière, Claude De Grandpré, Martin Drainville, Sébastien Dorval, Luc Guérin, Jean-Bernard Hébert, Martin Lavigne, Étienne Legault, Roger Léger, Claude Montminy, France Pilotte, Lorraine Pintal, Pierre Poirier, Mario Provencher, André Robitaille, Gilbert Rozon, Suzanne Thomas distributions–interprètesetmetteursenscèneVladimir Alexis, Olivier Aubin, Chantal Baril, Jean-Philippe Baril-Guérard, Dorothée Berryman, Frédéric Blanchette, Gary Boudreault, Jeff Boudreault, Frédérick Bouffard, Luc Bourgeois, Normand Brathwaite, Stéphane Breton, Benoît Brière, Robert Brouillette, Carol Cassistat, France Castel, Suzanne Champagne, Jean-Pierre Chartrand, Henri Chassé, Albane Château, Normand Chouinard, Véronique Claveau, Patrice Coquereau, Samuël Côté, Stéphan Côté, Guillaume Cyr, Daniel Delisle, Serge Denoncourt, Michèle Deslauriers, Claude Despins, Brigitte Desy, Isabelle Drainville, Martin Drainville, François-Xavier Dufour, Antoine Durand, Estelle Esse, Sylvie Ferlatte, Denise Filiatrault, Bernard Fortin, Kathleen Fortin, Martine Francke, Gardy Fury, Nathalie Gadouas, Annette Garant, Pierre Gendron, Alexia Gourd, Luc Guérin, Frédéric-Antoine Guimond, Martin Héroux, Marc Hervieux, Xavier Huard, Guillermina Kerwin, François L’Écuyer, Roger La Rue, André Lacoste, Simon Lacroix, Agathe Lanctôt, Benoit Landry, Michel Laperrière, Sarah Laurendeau, Diane Lavallée, Myriam Leblanc, Marcel Leboeuf, Roger Léger, Magalie Lépine-Blondeau, Normand

Lévesque, Danièle Lorain, Mathieu Lorain-Dignar, Didier Lucien, Lukay, Jean Maheux, Hélène Major, Marianne Marceau, Bruno Marcil, Jean-Moïse Martin, Pauline Martin, Marie-Claude Michaud, Dayane Ntibarikure, Daniel Parent, Anie Pascale, Jean Petitclerc, France Pilotte, Jean-François Poulin, Claude Prégent, Lucien Ratio, Maxime René de Cotret , Julie Ringuette, Éric Robidoux, André Robitaille, Jack Robitaille, Patrice Robitaille, Pierrette Robitaille, Geneviève Rochette, Gabriel Sabourin, Lénie Scoffié, Linda Sorgini, Jennifer Silencieux, Marie-Claude St-Laurent, Marc St-Martin, Marie-Hélène Thibault, Philippe Thibault-Denis, Mathieu Tremblay, Isabelle Vincent, Monik Vincent LogistiqueetéquipedesoutienMarjorie Bélanger, Marie-Pierre Bellefeuille, Jessica Candie, Paul Cauffopé, DominiqueCuerrier,DanielleCyr,Marie-HélèneDufort,YsabelleDufresne, France Fournier, Kathleen Gagnon, Éric Girard, Isabelle Goudreault, Julie Gouin, Justine Guertin, Pascale d’Haese, Pascal Harvey, Ginette Hébert, Stephan Hergett, Clémence Lavigne, Karine Lefebvre, Micheline Léger, Marie-Christine Martel, Alain Monast, Garance Mousseau-Maltais, Alexandre Paquet, Chantal Poulin, Jack Robitaille, Katrine Rose-Maltais, Lucie Roy, Maude Silva et tous les autres collaborateurs en coulisse. QuÉbeCorL’appui de Québecor à la Fondation mérite encore notre gratitude. Sylvie Cordeau, vice-présidente aux communications chez Québecor Media, nous a de nouveau donné de pleines pages couleur pendant quatre week-ends dans le Journal de Montréal, le Journal de Québec, Échos-Vedettes et le 24Heures. L’exécution du travail était assurée avec compétence et courtoisie par Julie Dumulong et Carla-Valérie Turene. Mesdames, merci ! CaissedelaCultureDepuis quelques années, la Caisse de la Culture appuie financièrement la Fondation des artistes. Sa directrice générale, Marie-Christine Cojocaru est une alliée de la Fondation. C’est également vrai pour Jacques L’Heureux, président du conseil d’administration. De tout cœur, merci !

Octobre 2014 | Volume II, numéro 3