les étudiants au travail 2013

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Etude étudiants 2013 1 Étude étudiants Randstad 2013 les étudiants au travail

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Page 1: Les étudiants au travail 2013

Etude étudiants 2013 1

Étude étudiants Randstad 2013

les étudiants au travail

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sommaire 1. introduction, méthodologie et tendances ………………… p. 3

1.1. introduction……………………………………………………………………………... p. 3

1.2. méthodologie ……………………………………………………………………………… p. 4

2. résultats …………………………………………………………………… p. 5

2.1. les jeunes travaillent et voudraient travailler davantage ………… p. 5

2.2. que font-ils exactement? …………………………………………………….. p. 6

2.3. comment cherchent-ils leur job?……………………………………………. p. 8

2.4. contrat de travail: le travail stagne ………………………………………. p. 9

2.5. que gagnent-ils? …………………..……………………………………… p. 10

2.6. à quoi destinent-ils l'argent qu'ils gagnent?………………………. p. 11

2.7. qu'est-ce qui est important à leurs yeux? sont-ils satisfaits?……. p. 13

2.8. les étudiants sont-ils satisfaits de leurs études et pensent-ils trouver du

travail facilement ? ……………………………………………………………….. p. 15

3. Les conclusions principales ……………………………………………. p. 16

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1. introduction, méthodologie et tendances

1.1. introduction

pourquoi cette étude? Prestataire de services, leader du marché et chef de file dans le secteur des ressources humaines, Randstad s’intéresse naturellement à la réalité quotidienne du marché du travail. L’entreprise possède plus de 45 ans d’expérience dans l’adéquation entre la demande et l’offre de travail et investit dans la recherche relative à des thèmes associés au marché de l'emploi. Spécialiste de ce domaine, Randstad souhaite transmettre ses connaissances à tous ses publics. Ainsi, il prépare chaque année l'élection de l’employeur le plus attractif de Belgique, réalise une étude annuelle sur le marché du travail, publie le Guide du travail tous les deux ans, organise des midis à thèmes consacrés aux ressources humaines, ... La situation du marché En 2012, quelques 450 0001 étudiants ont exercé un emploi rémunéré (+ 3,2%). Toujours selon l’ONSS, les jobistes ont totalisé en 2012 près de 9 millions de journées de travail (+16%). Il s’agit de la plus forte progression de ces dernières années qui est sans aucun doute une conséquence de la nouvelle législation sur le travail étudiant. Parmi ces jeunes, près de 189 000 se sont adressés en 2012 à une agence d'intérim. Soit 6 000 de plus que l’année dernière. Cela signifie que plus de quatre jeunes sur dix sont passés par l’intérim pour trouver un job d’étudiant. Un constat qui témoigne de l’importance croissante du secteur comme intermédiaire entre les jobistes et les employeurs. Randstad, leader du marché, a mis au travail en 2012 plus de 45 500 étudiants au total. Les jeunes à la recherche d’un job se tournent de plus en plus vers les entreprises d’intérim. Ces dernières les aident en effet à trouver rapidement du travail et à gagner ainsi de l’argent de poche. Dans ce contexte, nous tenons à mettre en pratique notre devise «good to know you» vis-à-vis de ce public. Cette étude nous permet de mieux comprendre les relations entre les étudiants et le travail. Cette connaissance, nous la partageons volontiers avec vous. Nous espérons que cette étude vous apportera des informations dignes d’intérêt. Bonne lecture.

1 Source: statistiques ONSS 15/05/2013

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1.2. la méthodologie

Mille jeunes âgés de plus de 15 ans et inscrits dans l’enseignement secondaire, supérieur ou universitaire ont été sondés. L’enquête a été réalisée pour la quatrième fois par Internet. Les sous-groupes sont représentatifs de la population (selon le sexe, la langue, la région…). Début 2013 ils ont été interrogés sur plusieurs thèmes liés au travail: quelle est leur rémunération? Quel type d’emploi occupent-ils? À quoi consacrent-ils l'argent qu'ils ont gagné? En outre, ils ont répondu à des questions portant sur leur satisfaction, leur contrat, la réglementation en vigueur sur le travail étudiant,.

tableau 1: les répondants

sexe hommes 49%

femmes 51%

langue francophones 45%

néerlandophones 55%

âge < 18 ans 21%

18-21 ans 55%

22-25 ans 20%

> 25 ans 4%

niveau d’études master 16%

bachelor 32%

secondaire et inférieur 52%

région Flandre 56%

Wallonie 34%

Bruxelles 10%

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2. résultats

2.1. les jeunes travaillent et voudraient travailler davantage

Dans cette étude, nous avons abordé les différents types de travail: du petit boulot chez un voisin à un job régulier en entreprise ou dans une organisation. Pendant l’année scolaire ou pendant les vacances. En outre, nous avons tenu compte du bénévolat. 84% des jeunes semblent travailler d'une manière ou d'une autre. Les garçons sont tout autant actifs que les filles. Le nombre de jobistes est plus élevé au fur et à mesure que l’on progresse dans le niveau d'études. Parmi les jeunes disposant tout au plus d’un diplôme de l'enseignement secondaire, ce pourcentage tourne autour de 79%, alors qu’il est de 90% chez les étudiants de l'enseignement supérieur. L’écart continue à se réduire. Voici le résultat, réparti selon les différentes formes de travail.

70% des étudiants travaillent pendant les vacances d'été. Près de la moitié (49%) des répondants exerce pendant le reste de l'année

une activité rémunérée dans une entreprise ou une organisation.

45% effectuent de petits travaux. Le nombre d'étudiants qui pratiquent des missions de bénévolat, s'élève à 33%. 76% des étudiants exercent un travail rémunéré dans des entreprises ou des

organisations.

Vu les faibles variations enregistrées ces dernières années, il semble que nous atteignons progressivement le plafond en terme de nombre d’étudiants au travail. La seule progression possible est l’augmentation du nombre d’heures prestées. Ce constat correspond aux tendances enregistrées car les étudiants ont également manifesté leur désir de travailler davantage. Trois quarts des étudiants sondés souhaiteraient travailler encore plus de jours aux s’ils pouvaient bénéficier de conditions avantageuses.

graphique 1: Le travail étudiant en 2012, quels jobs?

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Principale constatation: travailler quand on est étudiant était déjà la norme et elle s’accentue encore un peu.

2.2. que font-ils exactement?

Près de la moitié des étudiants (45%) effectue de temps en temps de petits boulots rémunérés. Malgré une diminution de 4% par rapport à 2012, sur le long terme, cela reste dans la moyenne qui oscille entre 46% (2010) et 55% (2009). Les temps sont durs pour les ménages qui surveillent de près leur dépenses. Il est probable qu’ils aient limité le budget qu’ils attribuaient aux petits boulots, quitte à les faire eux-mêmes. Ces petits travaux sont, par ordre d'importance:

baby-sitting (52%) travaux de jardinage (27%) petits travaux ménagers (25%)

tableau 2: Différences entre hommes et femmes

Hommes femmes

Baby-sitting 32% 72%

jardinage 47% 7%

Lavage de voitures 23% 6%

Tâches ménagères 29% 20%

En ce qui concerne les petits travaux, la tendance s’est inversée par rapport à l’année dernière. Les hommes (46%) font à présent plus de petits boulots que les femmes (43% alors qu’elles étaient encore 50% à en faire en 2012). Les hommes travaillent également moins d’heures que l’année dernière (98 heures au lieu de 117 heures). Alors que chez les femmes, il n’est pas vraiment question de baisse (104 heures au lieu de 105 heures). Même si cela représente une baisse par rapport à l’année dernière, les étudiantes privilégient toujours la garde d’enfant (72% Vs 78% en 2012). Bien plus, donc que les garçons (32%). En 2013, les filles se sont également montrées moins tentées par des tâches ménagères (20% Vs 26% en 2012). Une activité qui occupe malgré tout la deuxième place des petits jobs chez les étudiantes. Les garçons par contre ont avoué avoir réalisé davantage de travaux ménagers que l’année dernière (29% Vs 26% en 2012). Ceci dit, le jardinage reste leur petit job favori (47% Vs 51% en 2012). 33% (+ 3%) des étudiants travaillent comme bénévoles. Un chiffre qui confirme l’augmentation déjà enregistrée l’année dernière. En ce qui concerne le nombre total d'heures de travail, l'occupation des bénévoles se répartit comme ceci:

51% sont moniteurs dans un mouvement de jeunesse (+ 6%) 16% sont moniteurs dans un club de sport 14% travaillent dans l'humanitaire 8% dispensent des soins aux personnes âgées (- 3%)

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Parmi les étudiants effectuant un travail rémunéré en entreprise ou dans des organisation (pendant les vacances scolaires et pendant le reste de l’année), nous constatons logiquement que les fonctions qu’ils occupent sont en rapport avec les secteurs dans lesquels ils se retrouvent le plus fréquemment. Si nous regardons le top 3 des secteurs d’activité, nous retrouvons le commerce en première position qui confirme sa première position (29%), l’horeca et les loisirs (22%) et en troisième position la construction / production / transport dans lesquels 21% des étudiants travaillent. Fort logiquement les jobs les plus fréquemment occupés par les étudiants sont pratiqués dans les secteurs précités. 25% des jobistes sont employés dans un magasin, 16% sont employés administratifs, 13% ouvriers de productions et 12% travaillent dans l’horeca.

Les jeunes filles occupent principalement les fonctions d'employées de magasin (29%), d'employées administratives (17%) ou de serveuses dans l'horeca (11%). Par rapport à 2012 on constate chez les filles une diminution du travail en magasin et dans l’horeca au profit des fonctions administratives. En règle générale, les garçons privilégient davantage les travaux plus physiques. Ils sont plus souvent ouvriers dans une usine de production (19%) ou magasiniers (10%). graphique 2: Le travail étudiant en 2013, dans quelles entreprises ?

On note une certaine stabilité pour les commerces, la construction, la production, le transport, l’horeca et le secteur des loisirs. Il en va de même pour le non-marchand et du secteur public.

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2.3. comment cherchent-ils leur job?

Par rapport à l’année dernière, les étudiants investissent davantage dans les canaux professionnels pour trouver un travail rémunéré. En 2013, seule la famille n’a quasiment pas évolué (33% Vs 32%). Le recours aux agences d’intérim (57% Vs 49%) et les candidatures spontanées (54% Vs 47%) ont pris de l’importance. Les sites d’offres d’emploi (44% Vs 38%), les offices régionaux de l’emploi tels que le Forem, Actiris et le VDAB (29% Vs 23%) ainsi que les journaux (25% Vs 19%) ont également connu un certain engouement. En enregistrant la plus forte hausse parmi les différents canaux de recherche, le secteur de l’intérim renforce sa position d’intermédiaire entre les candidats et les employeurs. En 2013, près de 6 étudiants sur 10 se sont adressés à une agence d’intérim. graphique 3: Les canaux de recrutement des étudiants?

En termes de résultats, la famille (29%) reste le moyen le plus efficace pour trouver un job. Cependant, alors que tous les autres canaux stagnent, l’intérim tire son épingle du jeu et enregistre une belle progression de son taux de réussite (+4%).

Graphique 4 : quels sont les canaux de recrutement les plus efficaces ?

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2.4. contrat de travail: le travail au noir stagne

Les étudiants ont-ils un contrat de travail? Et si oui, est-il respecté? 84% des étudiants interrogés affirment avoir un contrat. Si l’on regarde sur le long terme, on constate que le pourcentage d’étudiants travaillant en noir reste stable, avec en fonction des années, un minimum d’un peu plus de 10% et un maximum de 20%. Comme les années précédentes, ce sont surtout les moins de 18 ans qui travaillent sans contrat. Ils sont cette année près d’un étudiant sur trois (31% Vs 25% en 2012) à avouer travailler sans contrat. Au-delà de 22 ans, la situation s’améliore un peu car la proportion ne dépasse pas 12%. La différence entre les hommes (18%) et les femmes (15%) s’équilibre. Graphique 5: Travail avec ou sans contrat? Est-il respecté?

Quand on examine les secteurs, les loisirs (25%) et l'horeca (25%) figurent toujours parmi les plus touchés par le travail au noir. Si nous prenons en considération la taille de l’entreprise, c’est principalement dans des petites entreprises de moins de six personnes que les étudiants sont occupés sans contrat de travail. La situation s’est aggravée dans les petites structures où un étudiant sur trois n’a pas de contrat de travail. En comparaison, dans les grandes entreprises qui comptent plus de 100 collaborateurs, seulement 9% des étudiants déclarent travailler sans contrat. Malgré les campagnes d'information qui avertissent les étudiants des conséquences du travail au noir et des abus, il reste du chemin à parcourir avant d’enrayer le phénomène. Parmi les étudiants qui ont un contrat, 93% affirment que les conditions du contrat sont parfaitement respectées. 2% estiment qu’elles ne sont pas totalement appliquées mais que cela ne leur pose pas de problème. 17% des étudiants en possession d'un contrat admettent que le nombre d'heures qu'ils doivent prester ne correspond pas au volume prévu dans le contrat. Ils sont 13% à prester plus d'heures que stipulé. 5% des étudiants disposant d’un contrat ont même avoué avoir presté plus d’heures que prévu et n’ont pas été payés pour.

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Graphique 6 : les heures de travail sont-elles respectées?

2.5. Que gagnent-ils?

L’aspect financier du travail étudiant a également été largement abordé dans cette étude. Vous trouverez ici des informations sur le nombre d’heures qu’ils travaillent ainsi que sur les montants qu'ils gagnent en plus de leur argent de poche mensuel.

Les étudiants qui font de petits boulots gagnent beaucoup plus que l’année dernière soit en moyenne 951 euros par an (+11%). Aucune évolution n’est par contre à noter concernant les heures prestées dont la moyenne atteint 119 heures/an. 40% déclarent toucher entre 100 et 500 euros en petits boulots. 27% gagnent même plus de 1000 euros. Ce qui est frappant cette année c’est de constater que davantage d’étudiants ont gagné moins de 100 euros sur l’année (+4%) alors qu’ils sont moins nombreux à avoir gagné de 500 à 999 euros (-3%)

Graphique 7 : combien gagnent-ils en effectuant des petits boulots ?

En ce qui concerne le travail rémunéré (pendant l’année ou pendant les vacances), les étudiants ont un salaire annuel qui s’élève en moyenne à 1 300 euros. Ici également une différence existe entre les hommes (1 500 euros) et les femmes (1 200 euros). Les plus âgés gagnent plus. La majorité des étudiants affirme recevoir entre 500 euros et 1 500 euros par an. Un sur quatre déclare gagner plus de 2 000 euros par an. Le nombre de jours diminue (de 45 à 40 jours). Contrairement à l’année dernière, les filles déclarent travailler autant que les garçons (40 jours). Pour rappel, en 2012, les garçons avaient avoué avoir travaillé 49 jours.

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graphique 8: Combien gagnent-ils par le biais d’un travail rémunéré?

2.6. à quoi destinent-ils l'argent gagné?

La partie la plus importante de la rémunération des étudiants belges se retrouve dans une tirelire.

Près de 65% des étudiants interrogés réservent une partie de leur budget à l'épargne. Ceux qui le font, mettent de côté environ 30% de leurs gains.

Ensuite, les vacances constituent le 2ème poste de dépenses le plus important: 54% dépensent 29% de leurs gains pour leurs vacances.

61% dépensent également une partie de l’argent (18% en moyenne) en vêtements. Avec 11% du total des gains, il s’agit du 3ème poste de dépenses le plus important après l’épargne et les voyages.

71% affectent une partie de l’argent gagné aux sorties (14% en moyenne). Ce qui place ce type de dépenses à la 4ème place avec 10%.

63% déclarent consacrer une partie (16%) de leur rémunération à leur GSM. Ce qui représente encore 10% de tout l’argent gagné.

Comme toujours, travailler pour payer ses études reste un phénomène très stable. 21% des étudiants affirment conserver une part de leurs gains pour leurs études. Soit quelques 20% du budget.

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graphique 9: À quoi les étudiants consacrent-ils leur salaire?

Même si l’épargne reste le poste le plus important, on constate que les étudiants ont été un peu moins nombreux à mettre de l’argent de côté (65% Vs 68% en 2012). En outre, le montant consacré à l’épargne diminue aussi (20% des rentrées Vs 22% en 2012). Pour le reste, les constats sont plus ou moins semblables à ceux de l’année dernière. Toutefois, nous constatons un léger changement dans la répartition de leur budget. Les montants consacrés à l’épargne et aux vacances diminuent légèrement au profit d’autres postes assimilés à des dépenses courantes. On peut supposer que les étudiants compensent la diminution de l’argent de poche en finançant eux-mêmes des achats qu’ils ne devaient pas payer auparavant. Même si tous les étudiants économisent et si beaucoup s'achètent des choses personnelles, la répartition de leurs dépenses montre quelques différences entre les étudiants masculins et féminins. Ces différences sont très stéréotypées:

Les filles dépensent plus pour leurs vêtements et leurs vacances. Les garçons consacrent des sommes plus importantes aux GSM, ordinateurs et

autres accessoires technologiques.

Il existe également des différences liées à l’âge. Les moins de 18 ans dépensent plus pour les vêtements, les accessoires informatiques et les GSM. Les plus âgés (18-25 ans) affectent plus d'argent à leurs vacances et aux véhicules. Dans une moindre proportion, ils participent davantage aux frais du ménage et contribuent un peu plus au financement de leurs études.

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tableau 3: à quoi les étudiants consacrent-ils leur argent?

2013 Garçons Filles Total Var 2008

Epargne 19% 21% 20% 0%

Vacances 13% 18% 15% 4%

Vêtements 6% 15% 11% -1%

Sortir, cinéma 10% 9% 10% 2%

GSM, smartphones 12% 8% 10% -3%

Ordinateur, tablette, Internet, consoles vidéo 12% 5% 9% -4%

Hobby 4% 3% 3% 0%

Auto, Moto, Mobilette, ... 5% 3% 4% -1%

Etudes (partiellement) 4% 4% 4% 0%

Part. budget familial 2% 4% 3% -1%

Sport 4% 2% 3% 1%

Livres, e-books 1% 2% 2% 0%

Musique, film (cd, dvd, download) 3% 3% 3% 1%

Cigarettes 2% 1% 1% 1%

Matériel audio/video (MP3, TV...) 2% 1% 2% 1%

Autres 1% 2% 1% 1%

2.7. qu'est-ce qui est important aux yeux des étudiants dans leur travail? Sont-ils satisfaits?

Nous avons interrogé les étudiants d’une part, sur ce qu'ils estiment important dans leur job et, d’autre part, nous leur avons demandé s'ils étaient satisfaits à cet égard. Aucune surprise à ce niveau, les étudiants sont globalement très satisfaits de leur job. Leur taux de satisfaction moyen atteint 7,9 sur 10. Un score comparable au 8 sur 10 de l'année dernière. 85% travailleraient en 2013 pour le même employeur. 81% iraient jusqu’à recommander cet employeur à ses amis et connaissances pour un job d’étudiant. En termes de satisfaction, on note également très peu de variations. Les étudiants attribuent le meilleur score à l'information sur le travail à fournir (7,9) ainsi qu’aux moyens (7,9). Après l’ambiance de travail (7,8), c’est le salaire, les relations avec le supérieur et les informations sur la sécurité (7,7) qui satisfont le plus les jobistes. Comme l’indique le graphique ci-dessous, les étudiants sont moins enthousiastes concernant le travail à effectuer (7).

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graphique 10: l’importance et la satisfaction des jobs étudiants

29% des jobistes estiment qu’ils doivent bénéficier des mêmes conditions de travail fiscales et parafiscales que les salariés normaux. Ce pourcentage est plus élevé en Wallonie (39%) qu’en Flandre (23%). Les femmes (32%) en sont également un peu plus convaincues que les hommes (28%). 54% des étudiants pensent que ces conditions leur donnent un avantage à l'égard des travailleurs classiques. La différence entre la Wallonie (58%) et la Flandre (51%) s’est accentuée. Les étudiants sont nombreux à penser qu’ils évincent les demandeurs d’emploi du marché du travail. En réalité, il semble que cette éviction soit plutôt limitée car les étudiants travaillent à des heures durant lesquelles les chômeurs ne préfèrent pas travailler. 30% des étudiants estiment que travailler pendant l'année a un effet négatif sur leurs études. Les garçons semblent avoir un avis plus négatif dans ce domaine que les filles (33% contre 26%). 82% estiment qu’un job d’étudiant est une bonne préparation à intégrer le marché du travail. Les étudiants wallons semblent un peu plus convaincus (85%) que leurs homologues flamands (81%). En outre, 76% des étudiants estiment que cela leur donne un avantage par rapport aux étudiants qui ne travaillent pas. Les femmes (78%) en sont un peu plus convaincues que les hommes (74%). Un avis qui fait l’objet d’un plus large consensus en Wallonie (79%) qu’en Flandre (74%). Graphique 11 : quelques constatations importantes

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2.8. les étudiants sont-ils satisfaits de leurs études et pensent-ils trouver du travail facilement ?

Cette année, nous avons également demandé aux étudiants s’ils étaient satisfaits du choix de leurs études. Six étudiants sur dix affirment que le contenu de leurs études correspond à leurs attentes. Un sur dix changerait d’orientation tandis qu’ils sont 29% à émettre des doutes. Il semble également que les étudiants aient une vision plutôt optimiste de leurs chances sur le marché de l’emploi. En effet, trois quarts des étudiants pensent trouver du travail dans un délais de 6 mois après leurs études. A l’inverse, concernant la durée de leur carrière les étudiants ont une perception plutôt en phase avec la réalité. En effet, 83% des étudiants pensent qu’ils devront travailler au-delà de 65 ans. Paradoxalement, ils ne sont que 36% à souhaiter travailler au-delà de 65 ans. Pour les étudiants, l’âge moyen auquel ils souhaiteraient arrêter leur carrière est de 59 ans.

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3. Les conclusions principales

84% des étudiants travaillent (jobs en entreprise ou organisation durant les vacances scolaires ou pendant le reste de l’année, petits travaux et bénévolat compris).

¾ des étudiants travailleraient davantage s’ils pouvaient le faire à des conditions

avantageuses.

Parmi les répondants, ceux qui déclarent travailler en été représentent 70% du panel total, ce qui est plutôt stable par rapport à l’année dernière.

Le nombre d’étudiants travaillant en entreprise ou une organisation durant l’année

reste stable à 49%.

Le nombre d’étudiants faisant du bénévolat (club de sport, mouvement de jeunesse, ONG,…) continue de croître. Après avoir connu une hausse de 2% en 2012, il augmente encore de 3% cette année (33%).

Le nombre d’étudiants qui effectuent des petits travaux (45%) diminue de 4%.

Les étudiants qui occupent un travail rémunéré en entreprise sont principalement des

employés de magasin (25%), des employés administratifs (16%) ou des collaborateurs dans l’horeca (12%). Cela correspond aux tendances des secteurs dans lesquels les jobistes travaillent : commerces (29%), horeca et loisirs (22%) et construction/production/transport (21%).

L’étude démontre également que les étudiants multiplient les canaux de recherche.

En outre, ils font plus souvent appel aux canaux à caractère professionnel. Alors que le recours à la famille (33%) et aux connaissances (36%) restent stables, l’utilisation des autres canaux augmente : agences d’intérim (+8%), candidatures spontanées (+7%), sites internet (+6%), Forem, VDAB, Actiris (+6%), journaux (+6%). Avec près de six étudiants sur dix, les agences d’intérim restent la voie la plus plébiscitée pour la recherche d’un travail en entreprise.

La satisfaction des jobistes à l’égard de leur travail reste stable. Ils sont globalement très satisfaits de leur job (7,9).

16% des étudiants déclarent travailler sans contrat de travail. La situation se dégrade davantage chez les moins de 18 ans dont pas moins de 31% ne disposent pas de contrat. C’est, comme d’habitude, dans le secteur des loisirs (25%) et de l’horeca (25%) qu’on note le plus de travail au noir. Dans les petites entreprises, le travail au noir augmente de 5% pour arriver à 34%. La tendance s’inverse dans les grandes entreprises où le travail au noir représente seulement 9%.

En moyenne, les étudiants gagnent 1 300 euros par an. Le salaire est plus bas pour

les femmes (1 200 euros) que pour les hommes (1 500 euros). Pour les petits boulots, la moyenne est de 400 euros. Dans ce cas également, les hommes (500 euros) gagnent plus que les femmes (300 euros).

2. resultaten

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Les étudiants dépensent surtout leur argent pour leurs loisirs et effets personnels: vacances (15%), vêtements (11%), sorties (9%), GSM (8%), … Parallèlement à cela, les étudiants épargnent environ 20% de l’argent gagné.

Un sur cinq travaille pour financer une partie de ses études. En moyenne, les jobistes y consacrent 20% de l’argent gagné. Cela signifie que globalement seulement 4% de tout l’argent gagné est consacré aux frais scolaires.

29% des jobistes estiment qu’ils doivent bénéficier des même conditions de travail

fiscales et parafiscales que les salariés normaux.

30% des étudiants trouvent que travailler pendant l’année a une mauvaise influence sur leurs études.