les epreuves ecrites aux...
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Sra Goullet de Rugy – profesora de español - CPGE Página 1
LES EPREUVES ECRITES AUX CONCOURS
BANQUE
A. EXPRESSION B. TRADUCTION
TYPE DE TEXTE LONGUEUR
DU TEXTE QUESTIONS VERSION THEME
ELVi
LV1 (4h)
Texte
journalistique.
Sujets
contemporains
Culture et/ou
civilisation des
domaines
linguistiques
concernés.
850 mots
1 question de
compréhension sur
le texte.
(250 mots)
1 question d'opinion
personnelle
(250 mots)
60% de la note
Texte littéraire
récent
(250 mots)
20% de la note
Texte littéraire
récent ou dialogue.
(200 mots)
20% de la note
LV2 (3h)
Texte
journalistique.
Sujets
contemporains
Culture et/ou
civilisation des
domaines
linguistiques
concernés.
650 mots
1 question de
compréhension sur
le texte.
(200 mots)
1 question d'opinion
personnelle
(200 mots)
60% de la note
Texte littéraire
récent
(200 mots)
20% de la note
Texte littéraire
récent ou dialogue.
(150 mots)
20% de la note
IENA
LV1 (4h)
Article de presse :
Economie et
société.
Le sujet du texte
devra être
d’intérêt général
et porter sur la
connaissance de la
vie
contemporaine du
pays intéressé.
700 mots
2 questions pour
vérifier la
compréhension du
texte
(2x100 mots)
1 question d'opinion
personnelle
(300 mots)
40 points
Traduction d'une
partie du texte.
(150 mots)
20 points
Texte de presse
suivi, destiné à
vérifier les
connaissances
grammaticales
essentielles.
20 points
LV2 (3h)
Article de presse :
Economie et
société
400 mots
1 question pour
vérifier la
compréhension du
texte
(150 mots)
1 question d'opinion
personnelle
(250 mots)
40 points
Traduction d'une
partie du texte.
(130 mots)
20 points
Thème
grammatical :
10 phrases
indépendantes
visant à vérifier
l’acquisition
d’expressions
idiomatiques et la
correction
linguistique.
20 points
Sra Goullet de Rugy – profesora de español - CPGE Página 2
ECRICOME
LV1
(3h) PAS DE TEXTE
ESSAI :
2 sujets au choix
sur des questions
d’actualité d’ordre
général ou sur les
pays de la langue
concernée
(225 à 275 mots)
20 points
Texte littéraire
contemporain ou
article de presse.
(220 mots)
20 points
Texte littéraire
français
contemporain ou
article de presse.
(180 mots)
20 points
LV2
(3h) PAS DE TEXTE
ESSAI :
2 sujets au choix
sur des questions
d’actualité d’ordre
général ou sur les
pays de la langue
concernée
(250 mots)
20 points
Texte littéraire
contemporain ou
article de presse.
(220 mots)
20 points
Thème
grammatical :
10 phrases
indépendantes
(170 mots)
20 points
A. L’EPREUVE DE COMPREHENSION ET D’EXPRESSION PERSONNELLE EN LANGUES
VIVANTES
Cet article s’adresse principalement aux étudiants qui font leurs premiers pas dans la préparation des concours aux
Grandes Ecoles de Commerce. Les épreuves écrites de langues demandent une bonne maîtrise de la langue étrangère
étudiée et une connaissance approfondie et précise de la civilisation des pays concernés. Mais il faut aussi savoir
présenter ses propos selon un plan cohérent et en respectant un certain protocole.
Cet article a également pour objectif de rappeler les attentes de chaque banque d’épreuves, afin d’éviter aux
étudiants les écueils de début d’année les plus fréquents.
Avant tout, la langue
Dans l’exercice d’expression vous allez mettre en avant votre maîtrise de la langue étrangère. Dans la plupart des
épreuves d’expression, cet aspect représente 60% de la note. En effet, vous aurez beau avoir des idées originales et
des connaissances époustouflantes en civilisation, le correcteur aura du mal à s’intéresser à votre propos ou à vous
comprendre si vous ne savez pas vous exprimer dans une langue correcte, aux structures grammaticales et lexicales
précises et variées.
Évitez aussi l’erreur que commettent beaucoup de préparationnaires qui apprennent par cœur des structures
idiomatiques et cherchent à les replacer à tout prix dans leur copie, sans les maîtriser véritablement. Ces expressions
ont leur place lorsque le niveau de langue est assez solide et soutenu pour les employer.
Soyez donc très consciencieux dans l’étude de la langue pendant ces années préparatoires, constituez-vous des fiches
de grammaire, apprenez sans relâche du vocabulaire et utilisez-le à bon escient dans vos productions, intéressez-vous
aux corrections que vos professeurs annoteront sur vos copies : elles mettent souvent le doigt sur vos failles et vous
permettent de progresser à grands pas quand elles sont prises en compte.
Afin de consolider vos acquis et d’enrichir vos connaissances langagières, voici les conseils que vous devrez suivre
durant les deux années de classe préparatoire :
o La grammaire et la conjugaison :
Participez en classe : on assimile et on retient mieux ce que l’on utilise soi-même
Faites systématique des fiches thématiques à chaque nouveau fait de langue étudié en classe
accompagné de la phrase modèle qui l’illustre.
Ex : L’hypothèse :
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o quizás + subjonctif : Quizás el « no » venza en el referendo por el acuerdo de
paz en Colombia.
o se puede que + subjonctif :…
o es posible que + subjonctif :…
Référez-vous systématiquement à votre manuel de grammaire : Précis de grammaire espagnole
– Gerboin et Leroy.
Travaillez vos points faibles grâce aux exercices proposés et corrigés par Gerboin et Leroy
Apprenez systématiquement les conjugaisons étudiées en classe à partir de votre manuel de
conjugaison : La conjugaison espagnole – A.González Hermoso – Hachette Education et
contrôlées lors des Retos Memoria de Verbos/Défis Mémoire de conjugaison
o Le lexique :
Faites des fiches thématiques de lexique vu en classe et apprenez-les au fur et à mesure des
cours
Apprenez systématiquement les pages de lexique indiquées dans votre livret Lexique essentiel
de l’espagnol – Monica Dorange et contrôlées lors des interrogations
Tableau récapitulatif des épreuves d’expression écrite – langues vivantes
ELVi Iéna Ecricome
LV1
Texte en langue étrangère de 800-900
mots
1 question de compréhension
1 question d’expression personnelle en
lien avec la thématique du texte
proposé
(réponse en 250 mots chacune)
Texte en langue étrangère de 700
mots environ
2 questions de compréhension (100
mots/réponse)
1 question d’expression personnelle en
lien avec la thématique du texte
proposé
(réponse en 300 mots)
Essai de 250 mots
Sujet général ou
d’actualité
(2 sujets proposés
au choix)
LV2
Texte en langue étrangère de 600-700
mots
1 question de compréhension
1 question d’expression personnelle en
lien avec la thématique du texte
proposé
(réponse en 200 mots chacune)
Texte en langue étrangère de 400
mots environ
1 question de compréhension (réponse
en 150 mots)
1 question d’expression personnelle en
lien avec la thématique du texte
proposé
(réponse en 250 mots)
Les questions de compréhension de texte des banques ELVi et Iéna
La première question (les deux premières, pour la LV1 de la banque Iéna) concerne la compréhension du document
proposé : il s’agit pour vous de montrer que vous avez compris le texte et la question posée. La réponse doit donc
consister en une simple synthèse de document sans jamais perdre de vue la question. La prise de position,
l’introduction ou la conclusion n’ont pas lieu d’être ici. Veillez à ne jamais paraphraser le texte, ni même à le citer.
Utilisez dans la mesure du possible vos propres mots afin de reformuler les arguments repérés.
Il est important d’analyser la question en repérant les mots-clés qui vous indiqueront ce que vous devrez chercher
dans l’article. Ensuite, il est essentiel de lire une première fois le texte, pour avoir une vision d’ensemble, et de le lire
à nouveau en surlignant les phrases ou mots clés qui sont en rapport avec la question. Ceci vous permettra de mieux
cerner le sens de la question et d’élaborer une réponse cohérente et complète.
L’essai Ecricome et les questions d’expression personnelle des banques ELVi et Iéna
L’objectif principal de cet exercice est de prouver, outre votre maîtrise de la langue étrangère, votre capacité à
réfléchir sur un sujet donné. Vos connaissances sur la société, l’économie et la politique des pays concernés par la
langue étudiée peuvent aisément être mises en valeur à travers des exemples tirés de l’actualité ou de l’histoire. Mais
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attention : il ne s’agit pas ici de restituer votre cours littéralement, il faut l’avoir assimilé pour que votre
argumentation ait du poids et réponde à la question posée.
Pour la question d’expression personnelle des banques ELVi et Iena, même si celle-ci est la plupart du temps en lien
avec le texte, vous ne devez pas l’évoquer dans votre réponse. Votre propos doit être personnel, et les exemples que
vous prendrez seront bien entendu différents de ceux du texte.
L’essai Ecricome porte sur une question ouverte nous invitant à réfléchir sur une problématique donnée. Vous avez
deux questions au choix : l’une sur un sujet d’intérêt général (fait de société, très souvent), l’autre est plus spécifique
à la civilisation de la langue étudiée. Il ne faut pas se leurrer, si le premier type de question semble plus facile, c’est
dans le deuxième que vous pourrez donner la pleine mesure de vos connaissances et présenter une problématique sans
doute aussi plus originale. D’autant que les correcteurs apprécient chez les candidats la prise de risque et l’analyse
des sujets plus complexes. Il vous revient donc de mesurer vos capacités et surtout, d’acquérir les connaissances
requises dans les vastes domaines de la culture, la politique et la civilisation pour pouvoir ensuite faire face à tout
type de sujet.
Afin de consolider vos acquis et d’enrichir vos connaissances civilisationnels, voici les conseils que vous devrez suivre
durant les deux années de classe préparatoire :
o Suivez les medias francophones et hispanophones :
presse
radio
journaux télévisés, reportages
liens du site hispaectgdr.jimdo.com présents dans les onglets
Portada
Lo mejor de la web
Podcast
o Faites régulièrement et scrupuleusement le travail de préparation demandé en cours : fiches de
synthèse des cours de civilisation, apprentissage des chronologies, recherches… le tout au fur et à
mesure des cours. N’attendez pas la veille du devoir surveillé, ou pire, d’être en 2ème année !
o Ne vous contentez pas des aspects économico-commerciaux, les thèmes de société, les nouvelles
technologies sont très souvent évoqués notamment par la banque ECRICOME.
Déroulement de votre réponse d’expression personnelle
Voici quelques conseils et éléments qui vous permettront d’aborder la question d’expression personnelle dans de
bonnes conditions.
o Ne vous précipitez pas !
o Lisez le sujet plusieurs fois afin de bien en cerner tous les aspects : vous devez analyser les termes
de la question pour pouvoir y répondre, dites-vous « Que me demande-t-on ? »
A) Introduction
1) Introduire efficacement le sujet en exposant le contexte ou un fait récent qui soit en lien. Il ne s’agit en
aucun cas de « redire » le sujet avec des mots différents, et encore moins de le copier ou de le paraphraser.
2) Problématiser : quel est le problème sous-jacent ?
3) Annoncer votre plan n’est pas nécessaire, compte tenu du nombre restreint de mots à employer, mais une
transition vers le développement est la bienvenue.
B) Développement
- Présenter deux voire trois idées explicitées et argumentées, étayées d’exemples concrets (dates, lois,
personnages illustres, faits, citations, -n’oubliez pas les guillemets !!…)
- Une fois la problématique posée, oser prendre position et argumenter. Sortir du cadre de la question et/ou du
texte, avoir une vue plus large des choses…. mais sans tomber non plus dans le hors sujet.
- Bien soigner la transition entre chacune des idées, en utilisant des connecteurs logiques variés et appropriés.
- Le développement sert à répondre à votre problématique. Ne la perdez jamais de vue !
C) Conclusion
1) Dresser le bilan de votre traitement de la question = qu’avez-vous appris au terme de votre réflexion ?
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2) Ouvrir sur d’autres cas ressemblants (si fait d’actualité), avancements sur la question (lois promulguées),
autre problématique qui en découle…
3) Rédiger une conclusion brève mais percutante, car c’est la dernière impression que vous laisserez sur votre
correcteur.
Ne jamais perdre de vue que…
- L’essai n’est pas une liste d’arguments sans lien mais une réflexion organisée et cohérente.
- Les connecteurs logiques ne sont là que pour mettre en relation les idées. Ils doivent être très discrets
dans l’essai et mettre en valeur les arguments.
- Le sujet, généralement d’actualité, est très souvent en lien avec le monde anglophone, hispanique,
germanique… selon la langue. Il va de soi que des connaissances historiques (dates, personnalités, lois…)
sont attendues. Vous pouvez bien évidemment citer d’autres pays en exemple, mais dans une moindre
mesure.
- Le nombre de mots est limité et son non-respect est pénalisé. Toutefois, le correcteur sera bienveillant si
les arguments exposés sont pertinents et clairement exposés.
- L’essai est le moyen de tester les connaissances mais surtout la qualité de langue du candidat. Celle-ci doit
donc être soutenue, riche en structures grammaticales et au vocabulaire varié et judicieusement choisi.
- Soyez toujours clairs
- Adoptez un langage authentique, personnel et moderne, clair et précis MAIS en aucun cas simpliste :
« vous ne direz jamais de choses nuancées avec une langue simpliste »
Dans tous les cas : n’oubliez jamais de compter les mots employés et d’en écrire le nombre en fin d’exercice. Chaque
épreuve a un nombre de mots indicatif : vous avez une marge de 10% à ne pas dépasser ni par excès ni par défaut. Son
non-respect sera pénalisé.
Prenez le temps de vous relire. Après une lecture sur le fond, faites une « relecture grammaticale ». Les fautes les
plus flagrantes vous sauteront aux yeux (accents, accords sujet-verbe, mots oubliés ou cachés par du correcteur et
non remplacés…).
Un dernier conseil : soignez votre écriture. Lorsque les correcteurs arriveront à votre copie, ils en auront sans doute
corrigé des dizaines, voire des centaines. Ils n’auront peut-être pas le courage de déchiffrer une écriture illisible.
…Et un encouragement : les deux années de préparation vous permettent d’atteindre un niveau plus que correct. A
vous de le démontrer en utilisant une langue riche et nuancée, et en prenant le risque d’une réflexion hors des
sentiers battus.
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B. L’EPREUVE DE TRADUCTION
THEME SUIVI (ELVi)-VERSION (ELVi, IENA, ECRICOME)
PREAMBULE
- La langue est un tout : l’oral sert l’écrit et vice versa, la compréhension sert l’expression et
inversement
- La traduction est un tout : la version sert le thème et le thème sert la version
- Vous devez avoir de bonnes connaissances langagières dans les deux langues car :
o La version est un exercice de compréhension de l’espagnol et d’expression française
o Le thème est un exercice de compréhension du français et d’expression espagnole
- On traduit d’idée à idée et non de mot à mot. Il vous faudra connaître donc un maximum de définitions,
de concepts.
TOUS LES EFFORTS QUE VOUS FEREZ VOUS FERONT PROGRESSER DANS TOUS CES EXERCICES. LA
SOLUTION RESIDE DANS LA REGULARITE ET LA CONSTANCE DU TRAVAIL.
TRAVAIL DE TRADUCTION SUIVIE
→ matériel nécessaire :
Dictionnaire Le Petit Robert
Dictionnaire des synonymes
Grammaire Bescherelle ou autre
Conjugaison Bescherelle ou autre
Dictionnaire bilingue type le Grand Dictionnaire Larousse, 400 000 traductions ou Harrap’s
Diccionario de uso del español, María Moliner
Grammaire espagnole *GERBOIN, Pierre et LEROY, Christine, Précis de grammaire espagnole,
Hachette Education, 2006 (3ème ed.)
GONZÁLEZ-HERMOSO, A. La conjugaison espagnole, Hachette Education, 2011 (13ème ed.)
http://www.elconjugador.com/
→ entraînement général nécessaire :
Soyez quotidiennement en contact avec la langue espagnole originale espagnole et
française : radio, TV, musique, cinéma, presse, vous trouvez tout en libre accès sur internet cf
Enrichissez votre culture générale : termes, sigles historiques, géographiques ou politiques
importants… dans les deux langues
Enrichissez votre vocabulaire français pour gagner en précision
Apprenez un maximum d’expressions idiomatiques et proverbes dans les deux langues
→ travail du vocabulaire espagnol et français :
Tenez un répertoire thématique de manière systématique et apprenez le lexique
Utilisez ce que vous apprenez pour ne pas l’oublier (participation orale, expression écrite)
→ travail de la traduction :
Dans le global :
Lisez ce qui précède et ce qui suit le passage à traduire
Lisez attentivement le texte pour vous imprégner du contexte
posez-vous vous-même des questions de compréhension : « qui parle ? où ? quand ?
relations entre les acteurs ? pourquoi ?... »
Ne négligez ni le titre ni la source, ils vous donneront des indications pour mieux
comprendre le texte, sa tonalité (jeux de mots dans le titre, par exemple)
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Demandez-vous : « à qui s’adresse le texte ? » (grand public, scientifiques …) Cela vous
orientera dans la compréhension vocabulaire et le champ lexical à utiliser pour la
traduction ainsi que sur sa tonalité
Combien y a-t-il de paragraphes ? Représentent-ils des parties logiques ?
Quels sont les temps utilisés ? Repérez le temps principal du récit et les autres temps
(un changement pouvant être un retour en arrière ou une anticipation)
Combien y a-t-il de personnages ?
Quels sont les styles utilisés (narratif, direct, indirect, indirect libre, etc.) ?
Quel est le niveau de langue utilisé (langue formelle, usuelle, familière, etc.) ? Il faut le
rendre lui aussi.
Dans le détail :
Préservez la logique du texte
On traduit d’idée à idée et non pas de mot à mot
La traduction littérale n’est que le premier jet
Vous devrez déterminer attention au point de vue de l’auteur afin de comprendre
le texte
Posez-vous la question : « comment dirais-je cela en français /en espagnol ? », il est
parfois nécessaire d’adapter la syntaxe à la langue cible, de déplacer des mots… le but
étant de rendre l’intégralité des idées du texte de départ dans le texte d’arrivée
Repérez les groupes fonctionnels dans la phrase et dégagez les rapports qu’ils ont
entre eux pour une analyse stricte des structures grammaticales :
Sujet/Verbe/Temps ; Compléments ; Nom/Pronom associé ;
Evitez absolument les « blancs » ; quand un mot vous manque, faites preuve de bon
sens, aidez-vous du contexte, de la logique, cherchez une possible dérivation (suffixe,
préfixe, mot racine) et lancez-vous !
N’inventez pas, ne sur-traduisez pas, ne retirez aucune idée du texte
Soignez le détail :
o Précision
o Respect des temps
o Respect du style, du registre langagier
N’oubliez pas le titre, traitez-le en dernier (titre = résumé)
Relisez-vous plusieurs fois pour être sûr de ne rien avoir oublié
Essayez de rendre les métaphores de l’auteur par des tournures similaires dans la
langue cible
En cas de lexique inconnu, aidez-vous de l’étymologie, de la présence (ou non) de
dérivation, du contexte
Les noms propres :
a. On ne traduira pas :
Les prénoms. Ex : « Miguel », « Lucía »… car les connotations sont différentes
d’une langue à l’autre.
MAIS on les traduira dans certaines circonstances :
o quand la référence culturelle française existe. Ex : « Belfegor »
→ Belphégor.
o les surnoms. Ex : Daniel el Mochuelo → Daniel le Hibou
Les noms propres de lieux (même s’ils ont un sens). Ex : Costa Brava → « Côte
Sauvage » désigne un autre lieu en France (Bretagne, Pays de Loire, Royan) et
l’usage veut que l’on ne traduise pas.
MAIS on les traduira :
o si l’usage français le veut. Ex : Mallorca → Majorque
o les noms de lieux étrangers exprimés en espagnol. Ex : los
Estados Unidos → les Etats Unis
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les mots (expressions, prénoms…) dans une autre langue que l’espagnol dans le
texte. Ex : « bailar cheek to cheek » → « danser cheek to cheek » et non pas
“danser joue contre joue”
le titre de l’œuvre.
Principaux pièges à éviter
Si vous suivez les règles ci-dessus, il y a peu de chances que vous commettiez la faute de traduction la plus courante
chez les débutants : le calque. Le calque consiste à traduire un mot, une expression ou une tournure directement de la
langue de départ dans la langue d'arrivée, parfois au mot près. Le résultat est le plus souvent une mauvaise traduction
qualifiée de "mal dit" (ou "très mal dit" si le sens reste le même), et qui peut aboutir à un contresens (s'il y a un faux
ami ou si le temps calqué couvre une autre période dans la langue d'arrivée) ou, au pire, à un non-sens (voir ci-
dessous).
Le non-sens (ns): le non-sens ne veut rien dire. Il révèle surtout que le traducteur n'a pas relu son texte. Un
non-sens est très pénalisé en examen. Bien évidemment, le reste du texte est aussi pris en considération car
les enseignants ont conscience que les étudiants sont dans une phase d'acquisition et de perfectionnement des
connaissances. Mais linguistiquement parlant, une énormité qui n'a aucune cohérence devrait normalement
conduire le lecteur à rejeter le texte.
Le contresens (cs) : comme l'indique son nom, le contresens aboutit à une traduction contraire de ce qui a
été énoncé. C'est une faute importante (selon qu'il s'agisse d'une phrase ou d'un paragraphe entier), qui peut
même être très grave. Imaginez, dans un contexte diplomatique, que la phrase "il veut conclure la paix" soit
traduite par "quiere declarar la guerra". Au mieux, le résultat serait un renvoi du traducteur. Au pire, ce
serait une catastrophe.
Le faux-sens (fs) : il consiste à prendre un mot pour un autre. Il peut rester dans le même domaine lexical
(maison = mansión, là où l'on attend casa dans le texte) ou changer totalement de catégorie, (foyer = hogar, là
où on attend foco). La faute sera donc plus ou moins grave.
Le barbarisme (bar) : il consiste à écrire un mot qui n'existe pas dans la langue. Aussi important qu'un faux-
sens grave. Ex. *un problemo (pour un problema), *polluar (pour contaminar).
L'omission (Ø): c'est un abandon ou un refus de traduire face à la difficulté. C'est la faute la plus
pénalisée. Il faut toujours essayer de combler le vide en fonction du sens général du passage. S'il s'agit d'un
mot, vous risquez au pire un gros faux-sens. S'il s'agit d'une phrase, vous risquez au pire un contresens. Mais
dans l'esprit de la traduction, un contresens est moins grave qu'une omission. Imaginez qu'un traducteur,
parce qu'il ne sait pas, omette de traduire un chapitre d'une œuvre littéraire. Il y a trahison de l'auteur et du
lecteur.
Les fautes de syntaxe ou de grammaire (GR): il peut s’agir de fautes de conjugaison (cj), l’utilisation
erronée des temps verbaux (tps), des pronoms (pron) ou des prépositions (prep) ou encore la confusion entre
ser et estar (s/e). Ces fautes coûtent très cher ! D’où la nécessité de bien acquérir les bases grammaticales.
Le solécisme (sol): il consiste à construire une syntaxe qui n'existe pas dans la langue. Aussi importante
qu'une faute de syntaxe grave. *La casa la más grande… (pour La casa más grande…)
L’orthographe (ort) est aussi très importante : n’oublions pas que les accents en espagnol peuvent changer
entièrement le sens d’une phrase.
Autres fautes à éviter : les sur traductions ou sous traductions (quand le traducteur dit plus ou moins que l'auteur
du texte) et les mauvaises tournures : mal dit (md) et fautes de style (sty), ou le non-respect du contenu du texte
d’origine (tx).
nota bene : Conseils inspirés des Annales de la Direction des Admissions et Concours – Banque IENA et
http://www.llsh.univ-savoie.fr/lea/perdrieau/conseils.htm
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LE THEME GRAMMATICAL (IENA, ECRICOME)
L’objectif de cet exercice est de tester vos connaissances de l’espagnol courant, et des champs lexicaux de
l’économie, le monde du travail, la politique, la société, la vie quotidienne…
Les tournures et expressions peuvent faire référence à l’actualité. Néanmoins, chaque année on retrouve les
mêmes faits de langue et champs lexicaux, c’est la raison pour laquelle, pour bien se préparer à cet exercice,
un entraînement régulier avec les annales ECRICOME et IENA est fortement recommandé. Vous tirerez
pleinement profit de ce travail si vous l’associez à l’apprentissage systématique de vos fiches grammaticales
et listes de vocabulaire.
1) Lisez attentivement chaque phrase.
2) Sur l’énoncé, RAPIDEMENT:
a. Repérez les faits de langue (en général, expressions qui contiennent un verbe souvent au subjonctif,
expressions idiomatiques…) en jaune fluo
b. Repérez le vocabulaire clé ou inconnu en vert fluo identifiez le champ lexical employé
c. Si vous avez un doute :
1. Repérez chaque verbe et reliez-le avec son sujet grammatical et/ou réel
2. Repérez chaque nom et reliez-le avec les adjectifs et pronoms personnels qui le représentent
3) Traduisez les phrases en suivant l’ordre indiqué par la numérotation.
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LES EPREUVES ORALES AUX CONCOURS
Quel que soit le support (écrit ou oral, en français ou en espagnol) vous devrez : -proposer une synthèse de l’article
-proposer un commentaire personnel de l’article
-participer à un échange sur votre présentation avec les examinateurs
-parler de vous : vous présenter, parler de vos projets personnels, professionnels, de vos goûts et passions…
-il est évident que vous vous serez renseigné au préalable sur l’école dans laquelle vous passerez l’oral
-certaines écoles ont leurs particularités : lecture d’un passage du texte, tirage au sort d’un mot à utiliser
obligatoirement, question déroutante du style « ¿ Cómo reaccionarí usted si un compañero de trabajo le robara ? » « ¿ Qué
haría si tuviera una varilla mágica ? » ; ces particularités peuvent changer et/ou ne pas nous être communiquées, donc NE
VOUS ETONNEZ DE RIEN, SOYEZ PRET A FAIRE FACE A TOUTE EVENTUALITE !
I. Banque ELVi (ancien CCIP/CCIR)
1) HEC
- LV1 - Enregistrement de 4’ au moins
o 20’ de préparation (deux écoutes)
o 20’ de passage (synthèse + commentaire + questions du jury)
- LV2 – Article en langue étrangère +/-500 mots
o Préparation : 15’
o Durée de l’épreuve : 15’
2) ESSEC, ESCP-Europe, EM Lyon, EDHEC Lille-Nice, Audencia, ESC Grenoble, ESC Toulouse, ESC
Rennes
- LV1 – Article en espagnol (800 - 900 mots)
o 30’ de préparation
o 30’ de passage
- LV2 - article en langue étrangère (500 mots environ)
o Préparation 20’
o durée de l’épreuve 20’
3) SKEMA Lille-Nice
- . LV1 – Article en français (800 - 900 mots)
o 30’ de préparation
o 30’ de passage
- LV2 - article en langue français (500 mots environ)
o Préparation 20’
o durée de l’épreuve 20’
II. Banque Iéna
1 seul oral pour toutes les écoles de la banque - LV1 – LV2 – enregistrement de 3-4 minutes (dialogue adapté d’un article de presse)
o 20’ de préparation
o 20’ minutes de passage
III. Banque Ecricome
1 seul oral pour toutes les écoles de la banque - LV1 – LV2 – enregistrement de 3-4 minutes (article de presse oralisé)
o 20’ de préparation
o 20’ minutes de passage
Les textes proposés sont en règle générale des articles de journaux et de revues évoquant des problèmes
économiques et de société dans les pays concernés par la langue présentée, liés à l’actualité au sens large. Ils
requièrent donc des connaissances lexicales dans des domaines très divers.
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METHODOLOGIE DE LA KHÔLLE D’ESPAGNOL
DEROULEMENT DE L’EPREUVE
Préparation Exposé Entretien Reprise
20 mn
Aucun document autorisé
Article de presse inconnu écrit
ou audio
10 mn d’expression en continu en
espagnol
5mn d’interaction avec
l’examinateur en espagnol
5mn de reprise en français :
- Civi
- Faits de langue
- Méthodo
I. L’exposé : (10mn)
1) Introduction : (1-2mn)
o Accroche :
Trouvez une accroche : une référence à l’actualité, une citation ad hoc
o Présentation de l’article :
Caractérisez l’article (artículo informativo, de opinión, editorial, entrevista…)
Remettez l’article dans son contexte (historique, géographique, politique… est-il d’actualité,
récent, l’auteur est-il connu, quelle est la ligne éditoriale du journal : conservatrice,
modérée… ?...)
Présentez l’article de façon pertinente : toute information doit avoir un sens
o Le thème :
Annoncez le thème général
Mettez en relief la perspective de l’auteur (le ton, le point de vue… : critica, se indigna, se
alegra, nos hace partícipes de, alaba…)
o Transition : Annoncez la synthèse à venir et la problématique de l’article (pourquoi vous donne-t-on cet
article à traiter ?) cela vous aidera à dégager les idées principales
2) Synthèse de l’article : (3-4mn)
o Repérer l’objectif du journaliste + comment fait-il pour l’atteindre ? ou l’objet du débat ainsi que
l’identité des intervenants dans le cas d’un dialogue
o Mettez en lumière l’articulation, l’organisation, la logique de l’article de façon critique en dégageant les
idées principales ou les points de vue confrontés lors d’un débat
o Réorganisez ces idées soit par ordre de pertinence = « un repérage hiérarchisé des temps forts »1
o NE JAMAIS S’APPROPRIER LES PROPOS DU JOURNALISTE
o NE JAMAIS SE REPETER
o La synthèse :
ne paraphrase pas
doit être brève
ne doit rien ajouter au contenu de l’article
o Transition : Annoncez le commentaire personnel à venir
o OBJECTIF : l’examinateur va évaluer votre compréhension de l’article ainsi que la qualité de votre
expression
3) Commentaire personnel : (5mn)
o Annoncez une problématique en lien direct avec les enjeux du document
Cette problématique doit prendre pied sur le thème de l’article et élargir le domaine d’analyse
o Deux possibilités :
Pour les thèmes « fermés » choisissez des axes de commentaire et annoncez-les : deux ou
trois aspects de l’article que vous allez commenter
1 Monica Dorange, L’épreuve orale aux concours des grandes écoles – Ellipse (2011) – col. Prépa Langues – p.17.
Sra Goullet de Rugy – profesora de español - CPGE Página 12
Pour les thèmes « ouverts » : le commentaire doit sortir des limites de l’article pour élargir le
le ou les enjeux évoqués dans l’article
o Chaque idée doit être énoncée, analysée et justifiée par des références objectives, vérifiables
o Vous devez vous impliquer dans le débat :
Utilisez des exemples de civilisation ou de votre expérience personnelle
Enrichissez, le cas échéant, les propos de l’auteur :
Actualisez-les
Mettez en relief les nuances que le sujet implique
o Concluez brièvement en essayant d’ouvrir l’entretien
o OBJECTIF : l’examinateur va apprécier votre esprit critique, votre capacité d’analyse ainsi que la
qualité de votre expression + vos connaissances civilisationnelles et culturelles du thème évoqué
4) Conclusion : (1mn)
o Rappelez votre problématique
o Expliquez où vous a mené votre réflexion : quelle/s réponse/s avez-vous obtenue/s ?
o Eventuellement, proposez une ouverture : quelle nouvelle interrogation, perspective, vous ouvre votre
réflexion ?
II. L’échange : (5mn)
- Il débutera souvent sur votre conclusion. Vous devez donc la préparer en connaissance de cause.
- On peut vous interroger sur un point de l’exposé et vous amener à débattre, auquel cas, vous devrez savoir
étayer votre argumentation. Sachez vous remettre en question lorsque votre idée est injustifiable.
- On va aussi vous interroger sur vous (vous présenter, parler de votre ville, de votre région, vos objectifs, vos
projets…) vos centres d’intérêt… (séjours, loisirs, études, la langue, le travail, passions…).
- Sachez être convaincant, développez vos réponses (ne vous arrêtez pas à « sí », « no », « no lo sé »…)
- Soignez votre prononciation, votre articulation et votre accentuation !
En règle générale :
- Il vous faudra savoir vous adresser au jury avec courtoisie et politesse.
- En entrant dans la salle, saluez l’examinateur.
- Demandez la permission de vous asseoir, si l’examinateur ne vous l’a pas proposé.
- A la fin de l’oral, prenez congé du professeur (selon le contexte)
- Dans la présentation de vos idées, soyez dynamique et convaincant.
- Regardez et impliquez l’examinateur dans votre exposé ! Intéressez-le !
- Veillez à la correction de la langue. N’hésitez pas à vous corriger.
- Attention à votre débit : ni trop lent, ni trop rapide. Ne lisez surtout pas vos notes ! Attention à la gestion du temps :
l’ensemble de votre intervention doit durer environ 10 minutes.
Vous retrouverez le vocabulaire nécessaire pour la khôlle sur [email protected]
dans l’onglet Metodología / Khôlle_methodologie_espagnol.