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LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CCI DU DOUBS www.doubs.cci.fr n o 69 avril > juin 2017 STAINLESS POUSSE SES PIONS À L'INTERNATIONAL PAGE 14 AU 41 RUE DES GRANGES PAGE 17 MC CONSEIL, LES ENJEUX DE LA GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES PAGE 19 LES ECHOS DE L'ÉCONOMIE

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LE MAGAZINE

ÉCONOMIQUE DE

LA CCI DU DOUBS

www.doubs.cci.fr

no69avril > juin 2017

STAINLESS POUSSESES PIONS ÀL'INTERNATIONALPAGE 14

AU 41 RUEDES GRANGESPAGE 17

MC CONSEIL, LES ENJEUXDE LA GESTION DESFLUX DOCUMENTAIRESPAGE 19

LES ECHOS DE L'ÉCONOMIE

Un réseau et des outils pour réussir votre cession

ou reprise d’entreprise

Transentreprise, le dispositif d’accompagnement à la transmission/reprise d’entreprise des Chambres de Commerce et d’Industrie et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat.

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somm

aire

PAR DOMINIQUE ROYPRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS

Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25, www.doubs.cci.fr - Contact : [email protected] - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef : Sylvie Dejour-Albahary - Chef de projet : Corinne Nevière - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, Jean-François Hauser, Photographies : Laurent Cheviet - Maquette : Magazine - Mise en page : Olivier Rovelas, CCI du Doubs - Dépôt légal : 2e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454.

page 4 conjoncture Dirigeants d'entreprises, des citoyens dans l'expectative page 6

made in Doubs… et alentours. page 9 cci en actions page 12 échos de l'éco. Stainless pousse ses

pions à l'international. Au 41 rue des Granges. MC Conseil, les enjeux de la gestion des flux

documentaires. page 24 info'pratique. page 26 vu/lu.

A l’heure où je rédige cet éditorial, nous sommes à quelques jours d’une échéance capitale pour l’avenir de notre pays : l’élection du nouveau Président de la République.

Contrairement à des lieux communs décourageants et qui persistent encore, la France est un pays d’entrepreneurs. J’en suis le témoin quotidien dans la charge que vous m’avez confiée.

Or, une entreprise ne se développe pas en marge de la société qui l’entoure, et au-delà d’un cadre fiscal et social propice à son plein épanouissement, il est vital qu’elle noue des liens confiants, actifs et quotidiens avec son environnement, et ce dans toutes les étapes de son existence.

Le réseau des CCI joue ce rôle irremplaçable d’interface entre les besoins de l’entreprise et l’espace public dans son ensemble. A ce titre, les Chambres de Commerce et d’Industrie doivent non seulement faciliter ce dialogue, mais également s’engager à l’améliorer au nom du monde économique et de son extraordinaire diversité, et ce surtout dans les heures les plus décisives pour la vie de la Cité : c’est là plus qu’une de leur mission, c’est une large part de leur vocation même.

Dans cet esprit, le Réseau des CCI a élaboré 9 propositions, qu’il a soumises à chaque candidat à la mandature suprême, et qui toutes doivent contribuer au renouveau économique de notre pays.

Ces " 9 propositions pour faire réussir les entreprises " se veulent concrètes et pragmatiques, ce sont les vôtres.

Le détail de ces propositions est disponible sur notre site internet www.doubs.cci.fr, je vous invite à vous y référer.

Dans un contexte de raréfaction de la ressource budgétaire et d’exigence collective de clarté, il appartient aux CCI de porter la parole et de défendre les intérêts du monde économique. Soyez assurés que sur notre territoire, vous pouvez compter sur les élus de la CCI du Doubs et moi-même pour défendre nos valeurs : proximité, efficacité, liberté d’entreprendre…Espérons que les scrutins qui s’annoncent apporteront un souffle salutaire : les entreprises ne sont pas seulement prêtes, elles l’attendent depuis des années.

La force d'un réseau

Un réseau et des outils pour réussir votre cession

ou reprise d’entreprise

Transentreprise, le dispositif d’accompagnement à la transmission/reprise d’entreprise des Chambres de Commerce et d’Industrie et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat.

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Dirigeants d’entreprises, des citoyens dans l’expectative

croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment

Haut-Doubs :la diversification amortit la baisse de régime en Suisse voisine

• Industrie : le secteur de l’agroalimentaire, porté par les AOC fromages et charcuterie, poursuit son développement avec constance. La filière bois s’internationalise toujours plus, même pénalisée par des difficultés d’approvisionnement en bois du cru.

• Commerce : le boom commercial se poursuit, porté par une clientèle suisse de plus en plus nombreuse et qui vient de plus en plus loin. En 2016, la CCI estime sa part dans les chiffres d’affaires à 30%, contre 20% en 2015. Une augmentation qui s’explique largement par la hausse du franc.

• Tourisme : la saison, en demi-teinte puisque démarrée tardivement, a pu profiter des vacances de février, grâce à l’apport de la neige artificielle.

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Le Grand Besançon (CAGB+) : les Journées Granvelle boostent l’image du territoire

• Industrie : la première édition des Journées Granvelle, fruit d’un partenariat étroit entre la CAGB et la CCI du Doubs, aura mis en avant les atouts des entreprises en termes d’innovation numérique, notamment dans l’industrie et les services. La participation du cluster Luxe&Tech, dont le siège est situé sur le Pays Horloger, les interventions de la Haute École Arc et le CSEM (Centre Suisse d’Électronique et de Microtechnique), auront renforcé les liens existants avec la zone frontalière et la Suisse voisine.

• Commerce : tandis que le déploiement de la zone des Marnières se poursuit, les inquiétudes s’accroissent au centre-ville. On le sait, comme ailleurs, les cœurs de ville sont malmenés par la persistance de l’extension des zones en périphérie et l’accroissement continu des achats en lignes « hors sol ».

• Aménagement : le passage au PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) acté, reste à établir un diagnostic et un projet de développement durable à l’échelle d’un périmètre et de compétences élargis. La CCI du Doubs, en interaction avec les entreprises, contribuera à ce processus, attentive à la priorisation des zones d’activités et à l’état du commerce à l’échelle communautaire.

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conjoncture écoCette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCi du doubs au 30 mars 2017.

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ALLEMAGNE ET SUISSE VOISINE

• Outre Rhin, la croissance économique profite aux salariés. Illustration : la hausse des salaires réels en Allemagne (corrigée de l’inflation), 1,8% en 2016 se poursuit, après 1,9% en 2015 et 2,4% en 2014. On relève également la prime exceptionnelle de 10.000 € accordée à tous les employés de Porsche.

• La Suisse : la BNS (Banque Nationale Suisse) poursuit ses efforts pour maintenir un taux de change plancher de l’ordre de 1,06 CHF pour 1 €. Pour combien de temps encore ? De fait, la pression sur le franc, sur fond de risques de déstabilisation de la zone Euro voire de FREXIT, s’accentue. Allons-nous vers la parité € / CHF ?

Dirigeants d’entreprises, des citoyens dans l’expectative

Ce qu’on peut retenir :la construction en hausse

• Commerce extérieur : avec 35 Mrds de déficit hors produits pétroliers, 2016 est la pire année. Un indicateur qui traduit la perte de compétitivité globale de l’industrie française ?

• Avec + 4 % en 2016, l’investissement dans l’industrie manufacturière se rétablit lentement. Mais la production reste très inférieure à ce qu’elle était en 2007, avant la crise.

• Construction : indicateurs au vert. La hausse des permis de construire des logements neufs est importante, + 15,2 % en février, sur un an. De même que les mises en chantier. Le prix des logements anciens augmente également, de l’ordre de 6 %.

L’agglomération de Montbéliard :PSA au firmament• Industrie : avec la 3008, PSA remporte le titre envié de « voiture de l’année ». Les ventes explosent. Le rachat d’Opel se traduit par la confirmation de la fabrication, sur Sochaux, dès la rentrée, d’un monospace de la marque allemande. Le plan « Sochaux 2022 », avec 200 M€ d’investissements, démontre la volonté du groupe de conforter la compétitivité du site, véritable « usine du futur ». Au final, la BPI rachète les actions de l’État français qui solde sa participation dans le groupe avec profit. Exceptionnel.

• Commerce : le dynamisme remarquable de l’industrie automobile a naturellement des répercussions très positives et immédiates sur l’emploi et la confiance des ménages, ce qui profite directement au commerce, dans presque tous les domaines.

• Aménagement du territoire : depuis le 1er janvier, le passage de PMA (Pays de Montbéliard Agglomération) à 72 communes modifie la gouvernance et la nature des projets de développement du territoire, notamment dans les transports publics. Un des défis à relever est celui du désenclavement et donc de la desserte des nouvelles communes.

Pays Horloger :le franc fort booste l’économie locale

• Industrie : redémarrages. ISA France est devenu « Axon’ Nanotech ». Le site de Villers-le-Lac entame une nouvelle étape de son histoire, porteuse, au sein d’un groupe français de plus de 2000 salariés, très présent à l’international. Malgré la crise qui frappe le secteur, Péquignet, marque phare de l’horlogerie française, repart, portée par le projet de reprise de quatre ex-salariés de l’entreprise.

• Commerce : le franc fort dynamise l’activité. La part de la clientèle suisse augmente pour représenter, en 2016, près de 30% de l’activité. La clientèle frontalière, quant à elle, fortement dépendante de la santé du secteur horloger, tempère.

2e semestre 2017

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Christine Maffli dessine d’un

trait léger. Toutes ses créations -

petit mobilier et objets décoratifs - sont

empreintes de fluidité. Des papillons s’envolent des cadres et les volutes se déploient avec une grâce aérienne. Lorsqu’elle créé une sellette en lui donnant la forme d’un éléphant, elle habille le pachyderme d’un décor qui mêle la volière et le jardin de roses. C’est pourtant le métal que Christine Maffli a choisi pour matérialiser son inspiration. C’est à travers l’acier, l’inox et l’aluminium que s’exprime sa veine poétique. Un choix qui trouve son explication dans le parcours de la créatrice. Née à Erevan en Arménie, elle arrive en Franche-Comté à l’adolescence. Après une formation aux Beaux-Arts, la jeune femme, passionnée de dessin, exerce le métier de graphiste au sein d’une collectivité. C’est là, au contact des acteurs économiques, qu’elle rencontre une autre forme de créativité, celle du monde industriel. Elle découvre des technologies fascinantes, et notamment l’incroyable précision de la découpe laser. L’idée de l’acier commence à influencer ses créations personnelles. Elle rencontre des entreprises, à la fois intéressées et intriguées par ses demandes. Elle finance la mise au point de ses premiers prototypes, passe beaucoup de temps dans les ateliers. Début 2016, elle quitte son emploi pour créer son entreprise et sa marque qu’elle baptise Venera Création (Vénus en Arménien). Sa première collection voit officiellement le jour en février 2017, lors de sa présentation sur le salon Art et Décoration à Paris.

sur www.veneracreation.fr

... et alentours

Suncity présente Eazy Move

Créée en 2009, la marque Suncity s’est taillée une place enviable dans l’univers du vélo électrique. En moins d’une décennie, la PME franc-comtoise a développé une gamme de produits qui a rapidement trouvé son public. Conçus par la petite équipe dirigée par

Jean-François Walger, les vélos intègrent la technologie des meilleurs équipementiers du marché. L’assemblage et la préparation technique sont effectués dans les ateliers de Thise (25), siège de l’entreprise et plateforme logistique pour le réseau de distributeurs Suncity (10 points de vente à ce jour, en France et en Belgique). Forte de ce succès mais soucieuse d’innovation, la marque dévoile aujourd’hui une nouvelle offre destinée aux professionnels dont l’activité quotidienne peut nécessiter l’usage d’un vélo électrique. À tous ces artisans, dépanneurs, livreurs, infirmiers, Suncity propose Eazy Move, une formule d’équipement sur mesure adaptée aux besoins de chacun. Mallettes amovibles, coffres sécurisés, remorques légères… toutes les solutions peuvent être étudiées. Le vélo ainsi aménagé fera ensuite l’objet d’une personnalisation graphique réalisée par le studio de création de Suncity. Une façon, pour le professionnel, d’accroître son agilité au cœur de la ville, tout en adoptant un mode de déplacement économique, vertueux et valorisant.

sur www.veloelectrique-suncity.com

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Venera Création, naissance d’une marque

Les nouvelles capsules des cafés la Grange

La marque laGrange est née il y a 5 ans. Ses créateurs sont deux Francs-Comtois, Vincent et Barbara Ballot, un couple passionné par l’infinie richesse des thés et des cafés. Depuis 1996, Vincent Ballot est commercial dans l’univers de la

torréfaction. Son épouse, depuis toujours, aime le thé en consommatrice éclairée. Ils décident alors de tenter l’aventure et créent leur entreprise. Ils sélectionnent avec soin

les meilleurs producteurs et composent une gamme de café (en grains ou moulu), et une gamme de thés et d’infusions dont Barbara Ballot réalise elle-même les assemblages. La

marque laGrange développe un marketing sobre et raffiné. En quelques années, les thés et cafés laGrange séduisent une large clientèle de revendeurs – principalement des

boutiques spécialisées – dans toute la France. Souhaitant établir un contact direct avec les consommateurs, les époux Ballot ouvrent une boutique La Grange à Marnay (siège de l’entreprise), puis une autre à Dole. Un site de vente en ligne voit le jour, élargissant encore l’audience de la marque. C’est là, ou en boutique, que les consommateurs peuvent découvrir la nouvelle génération de capsules compatibles avec les cafetières Nespresso®. Plus performantes sur l’extraction expresso, ces capsules révèlent avec une extrême finesse les arômes de cinq nouveaux cafés, dont un séduisant Lungo Grand Angle composé de grands crus arabicas.

sur www.lagrangedirect.com

La pâtisserie Pawly distinguée

par le Gault et Millau

À Montbéliard, la pâtisserie Pawly est une adresse bien connue des gourmets. Installé dans la Cité des Princes depuis 2002, Sébastien Pawly a su séduire

une clientèle exigeante en quête de qualité et d’originalité. En pâtisserie, ses entremets, ses mousses, ses glaces, sont tout d’abord un plaisir pour les yeux. Le style Pawly est fait

de précisions et de nuances, dans la forme comme dans le goût. Son Paris-

Montbéliard, un financier au chocolat coiffé d’une irrésistible crème mousseline

praliné, est emblématique de cette créativité. Imaginé pour l’ouverture de la ligne TGV en 2011, cet entremet est rapidement devenu un grand classique de la maison. La renommée grandissante de la pâtisserie doit également beaucoup à ses chocolats. La grande spécialité du maître-chocolatier est sa série des Montbéliardines. Ces pralinés nougatine enrobés de chocolat noir sont finement décorés de dessins représentant les principaux monuments de la ville. Cet art de la fève de cacao a valu à son créateur d’être distingué, pendant trois années consécutives, par le Guide des Croqueurs de Chocolat (médaille d’argent 2017). Autre honneur considérable en ce printemps 2017, le Maître-pâtissier Sébastien Pawly fait son entrée dans le tout premier guide Chocolat et Pâtisserie de Gault&Millau.

sur www.patisserie-pawly.com

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Pendant 60 ans, la société Reparalux n’a eu d’autre ambition que de faire le mieux du monde son métier de « clinique horlogère ». Elle y est parvenu brillamment. La PME bisontine est ainsi devenue le prestataire attitré des plus grandes marques. Dans cet univers de la haute horlogerie, le nom de Humbert-Droz a toujours été synonyme de sérieux et de professionnalisme. L’entreprise fondée en 1956 par Marcel Humbert-Droz a été dirigée ensuite par son fils Jean. Lui-même a confié la direction à son propre fils, Frédéric, toujours aux commandes. C’est Julien, représentant de la quatrième génération, qui a émis cette idée presque iconoclaste : la création d’une montre Humbert-Droz pour célébrer le soixantième anniversaire de l’entreprise. C’était en 2015. Un an plus tard, Jean, Frédéric et Julien Humbert-Droz dévoilaient la HD1, une montre à l’esprit vintage, dotée d’un mouvement suisse, et assemblée dans les ateliers de Besançon. Éditée à 200 exemplaires, vendue exclusivement en ligne, la HD1 devait simplement être une montre commémorative. Mais le succès de ce modèle, et la demande du public, en ont décidé autrement. Aujourd’hui, Humbert-Droz est devenue une marque. Et la HD1, revisitée en 2017, est le modèle phare d’une véritable collection qui, à n’en pas douter, va continuer à s’enrichir.

sur www.humbert-droz.fr

HD1, édition 2017

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Retrouveztoutes les infos

de la CCI du Doubs sur Facebook

• Le président Dominique Roy a informé l’assemblée générale de

la réflexion lancée au sujet de l’organisation consulaire future à

l’échelle de l’Aire Urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt.

• Le Lieutenant-Colonel PAVY a présenté une action au

profit de « Terre Fraternité », association afin d’améliorer

l’accompagnement des blessés de guerre et de leur famille.

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Assemblée Générale du 27 mars 2017

• Au cours de l’Assemblée générale du 27 mars 2017, le Président

Dominique ROY a présenté la synthèse du rapport de la Chambre régionale

des Comptes de Bourgogne Franche-Comté dont la tonalité était positive, à

savoir « La CCI25 a ainsi géré de grands bouleversements durant la période

contrôlée, de 2009 à 2015. Elle devra veiller à prolonger cette action de

rationalisation de sa gestion et de ses activités dans le nouveau cadre de la

région Bourgogne Franche-Comté ».

• Après présentation des faits

marquants du budget primitif

2017 par Philippe GUERDER,

trésorier, le budget est mis au

vote et adopté par l’assemblée.

cci en actions

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Le 20 février 2017, dans le cadre des premiers trophées de l’éclairage innovant AFE/id Efficience Territoriale, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, en qualité de Maître d’ouvrage et le Point lumineux, concepteur, ont été distingués, dans la catégorie « éclairage intérieur », pour la réalisation de l’éclairage dynamique de la salle des conférences « Jean Michel ».Plus de 50 maîtres d’ouvrages publics et privés avaient fait acte de candidature, avec des réalisations innovantes.

Créés par l’Association française de l’éclairage (AFE) et le magazine ID Efficience territoriale, ces trophées ont pour but de valoriser les démarches innovantes et l’engagement des maîtres d’ouvrage tant en matière de sobriété que d’efficacité énergétiques.

Trophées de l’ÉclairageLa CCI du Doubs récompensée

Fédération nationale des Marchés de France

Ouverture par Dominique Roy, Président de la CCI du Doubs, aux côtés du Maire de Besançon, de la Présidente de la Fédération nationale des Marchés de France, des Chambres consulaires et de l’AMF (Association des Maires de France) du 96ème Congrès de la Fédération nationale des Marchés de France, qui s’est déroulé à Besançon du 27 février au 1er mars 2017.

CLUB APPEL D’AIRE

Une vingtaine d’adhérents étaient présents à l’assemblée générale d’Appel d'aire, le Club des entreprises Pays de Montbéliard & Nord Franche-Comté, qui s’est tenue le 5 avril dans les locaux du Centre EPIDE de Belfort – Établissement pour l’Insertion dans l’Emploi –

sur le thème « Vision des jeunes sur l’entreprise » traduit

par une mise en scène des

jeunes du Centre.

Festivitas

Du 3 au 5 février s’est tenu le salon Festivitas à Mulhouse. Le Parc Polaire, Le Hameau du Fromage, l'horlogerie Frésard, les chambres d'hôtes Souffle

Nature, et la Chapelle de Ronchamp, adhérents à Grand vert, un réseau de professionnels engagés pour un tourisme durable, étaient réunis sur le stand pour faire partager avec passion leur territoire à plus de 800 visiteurs.

Journées GranvelleLes 19, 20 et 21 mars se sont tenues les premières journées Granvelle/Besançon, rencontres annuelles, organisées par Le Grand Besançon en partenariat avec la CCI du Doubs et la Région Bourgogne Franche-Comté, dédiées à l’économie, l’innovation et aux grandes questions de société. Cette édition, qui s’est interrogée sur la manière dont l’industrie et les services se réinventent grâce au numérique, avec le soutien du quotidien Les Echos et du groupe La Poste, doit contribuer à installer Besançon dans son rôle de centre économique majeur de l’axe Rhin-Rhône.L'inauguration a eu lieu en présence de Dominique Roy, président de la CCI du Doubs, Jean-Louis Fousseret, président du Grand Besançon, Arnaud Marthey, conseiller régional délégué et Raphaël Bartolt, préfet du Doubs.Durant 2 jours, conventions d’affaires, ateliers, conférences, master classes, avec des intervenants de pointe pour mieux

comprendre les enjeux de demain, se sont déroulés à la Maison de l’Économie.

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cci en actions

APPRENTISSAGE : LES TALENTS

EXPOSÉSDans le cadre de l’opération régionale Journée Portes Ouvertes des Centres de Formation d’Apprentis, pour

la 6ème édition consécutive, la CCIR Bourgogne Franche-Comté a renouvelé, dans le hall de la CCI du Doubs à Besançon, l’exposition de promotion des Savoir-

Faire des Apprentis francs-comtois. Plusieurs animations/démonstrations, en présence

des apprentis et de leurs formateurs ont eu lieu durant le mois de

mars.

Lundi 3 avril 2017, Dominique Roy a présidé

la première cérémonie de labellisation

Préférence Commerce du Doubs, dans les

locaux de la CCI du Doubs, durant laquelle

19 lauréats du Grand Besançon ont reçu

leur label. Pascal Routhier, Maire de

Saint-Vit était présent à cette occasion.

Le 10 avril, les lauréats du Nord Doubs

et du Haut Doubs ont été récompensés

respectivement à Montbéliard par

Gilles Curtit, Membre de la CCI du Doubs et

en présence des élus du Territoire et par

Thierry Pétament à la mairie de Pontarlier,

également en présence de Bertrand

Guinchard, élu à la Mairie de Pontarlier.

Pour le Val de Morteau, c’est le 14 avril que

les lauréats ont reçu leur label des mains

de Philippe Gille, Vice-Président de la CCI du

Doubs, à la Mairie de Morteau. Les lauréats

de Doubs central ont été récompensés le

25 avril par Christine-Noëlle Baudin, Vice-

Présidente de la CCI du Doubs.

La cérémonie a eu lieu à la Mairie de

Baume-les-Dames. Dîner-débat Journal du PalaisLe 3 avril 2017 à la Maison de l’Économie, pour le premier « dîner-débat » en terre comtoise, Le Journal du Palais (groupe ForumEco), a convié les invités à se pencher sur un fleuron bisontin, qui a connu son heure de gloire au début des années 1970 : l’horlogerie. Elle semble aujourd’hui vivre une seconde jeunesse avec l’émergence d’une nouvelle génération d’horlogers tels que Lornet, Phenomen, Humbert-Droz, Utinam… Qu’en est-il vraiment ?Dominique Roy, Président, Anthony Jeanbourquin, Directeur Général, Laurent Sage, Directeur des Études économiques et territoriales, de la CCI du Doubs, des horlogers passionnés comme Philippe Berard, Benjamin Humbert-Droz, Jean Kallmann, Mustapha Lamrabet et autres acteurs des savoir-faire liés à ce secteur d’activité ont participés à cette soirée.

Le Journal du Palais

UCBL’assemblée générale de l’Union des Commerçants de Besançon du 5 avril a permis de renouveler le conseil d’administration et de présenter les actions 2017 au bénéfice des commerçants du Centre-ville de Besançon. Au cours du Conseil d’Administration du 11 avril 2017, Cécile GIRARDET – magasin Fabrice Gillotte – a été élue Présidente.

Préférence Commerce

« Depuis trente-cinq ans que je travaille dans l’industrie automobile, je n’ai pas en tête un projet de transformation aussi impor-

tant d’une usine existante qui va continuer à produire à un très haut niveau et simultané-ment se transformer pour avoir des éléments de process aussi novateurs  ». Yann Vincent, Directeur Industriel du Groupe PSA est venu en février en Franche Comté pour dévoiler le projet « Sochaux 2022 » aux salariés du site, mais éga-lement à la presse et aux élus. Il a la conviction d’annoncer un projet qui fera date dans l’histoire particulièrement riche d’un site industriel qui assemble des véhicules depuis 1912. PSA Sochaux a bénéficié de nombreux plans d’investissements d’années en années, avec récemment la réalisation de deux ateliers de Ferrage parmi les plus modernes d’Europe, et la remise à niveau de la Peinture depuis deux années. Mais avec le temps, le site a perdu sa logique d’origine, son implantation industrielle est complexe, avec parfois plusieurs kilomètres à parcourir pour aller d’un bâtiment à un autre. Malgré les efforts importants réalisés par les sochaliens pour développer leur performance et être concurrentiels, cette implantation ne per-mettait plus de lutter contre des sites automo-

biles récents, battis sur moins d’espace et d’une manière plus rationnelle. C’est la nécessité d’investir dans une nouvelle presse grand gabarit, un mastodonte capable de réaliser des côtés de caisse de véhicules tout en fabriquant jusqu’à 4 pièces dans un seul coup qui a été l’élément déclencheur. Quitte à investir 30 millions d’€ dans une technologie nouvelle que le Groupe n’a pas encore en Europe, pour-

quoi ne pas installer cette ligne de presses non plus dans l’atelier d’Emboutissage originel, mais à côté du Ferrage, afin d’éviter de recourir à une noria de camions qui chaque jour transportent des pièces ? Trente mois d’études plus tard, le résultat du travail d’une centaine de collabora-teurs est validé par le Comité Exécutif de PSA. « Sochaux 2022 » peut être dévoilé. La confi-dentialité imposée sur le projet a été respectée.

investissement Le groupe PSA a annoncé un plan d’investissement de 200 millions d’euros pour

son site franc-comtois. A la clé, un flux de production entièrement redéfini et un process dernier

cri pour produire en France en étant performant.

Sochaux 2022 : Cinq années pour métamorphoser le site historique en usine du futur

12 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

I N D U S T R I E

I N D U S T R I E

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L’usine du futur à Sochaux Dans cinq ans, Sochaux aura une ligne de production multi-silhouettes capable de pro-duire six véhicules différents, à un rythme de 400 000 unités par an. L’usine se dotera d’un

nouvel Emboutissage, d’un Ferrage polyvalent acquis au principe de l’Usine du Futur, comme le sera le nouvel atelier de Montage. C’est cer-tainement dans ce secteur que la transforma-tion sera la plus importante. La production va en effet abandonner l’atelier investi à la fin des années 80 au bord de l’autoroute, pour retrou-ver son implantation d’origine, au cœur du site. Le Montage actuel est certes récent, mais il est aujourd’hui surdimensionné et techniquement trop complexe. «  Ce Montage conçu sur deux étages avec pas moins de 16 ascenseurs pour transporter les voitures et 20 kilomètres de convoyeurs est une source de coûts d’exploita-tion très importante  » explique Yvan Lambert, le Directeur du site. « Pour être concurrentiels, il nous faut aujourd’hui des installations plus simples, moins coûteuses, plus agiles ». Le futur Montage de Sochaux accueillera dans un même bâtiment les fonctions Qualité et Logistique aujourd’hui disséminées dans six bâtiments. Il saura s’adapter plus facilement aux évolutions de la demande des clients en abandonnant les convoyeurs aériens qui transportent aujourd’hui les véhicules en production et nécessitent des travaux de génie civil à la moindre évolution. La ligne sur laquelle travaillent aujourd’hui les opé-rateurs sera demain remplacée par des Skillets,

des plateformes sur roulettes de 30 m2, sur les-quelles les opérateurs prendront place autour du véhicule en cours de montage. Les ouvriers y trouveront alors les kits de pièces dont ils ont besoin – sans se poser la question de choisir la bonne pièce pour le bon véhicule – et pour amé-liorer l’ergonomie des postes, le véhicule sera installé à une hauteur adaptable aux tâches et à la morphologie de chacun. La logistique ,quant à elle ,bénéficiera de la proximité de la zone industrielle fournisseur, créée il y a deux années grâce au financement des collectivités et de l’état. Dans le cadre des principes de l’Usine du Futur, ce secteur d’acti-vité qui livre chaque jour six millions de pièces sur les postes de travail de Sochaux va considé-rablement évoluer dans les années à venir, grâce notamment à « l’internet des objets ».

Cinq ans pour imaginer de nouvelles activités En réinvestissant le cœur de son site, Sochaux libérera cinquante hectares dans cinq ans. Pour ne pas laisser une immense friche industrielle au cœur de l’agglomération du Pays de Montbéliard, le groupe PSA a fait appel aux services d’un cabi-net d’urbanistes de renom, le groupe Patriarche. Ce cabinet va travailler avec les collectivités pour imaginer de nouvelles activités sur les surfaces situées pour la plupart le long de l’A 36, et aller chercher de nouveaux emplois à la clé. D’ici là, le site de Sochaux continuera à produire à un rythme très soutenu, grâce au succès de son dernier né, le 3008. Une façon d’adapter le célèbre adage commercial « pendant les travaux, la vente continue ».

3008, véhicule de l’année 2017Cette précieuse distinction, décernée par les représentants de la presse automobile au salon de Genève, couronne un crossover à succès lancé en octobre dernier. Les 750 véhicules produits au quotidien ne suffisent pas à satisfaire une demande de près de 1 000 commandes par jour enregistrées actuellement. Une demie équipe de nuit vient de prendre ses fonctions en mars, qui sera complétée en mai par une autre demie équipe… Pour aller encore plus loin, à l’automne, une équipe de production VSD (vendredi, samedi et dimanche) devrait être créée. De quoi donner de l’activité à toute une filière automobile qui revit après des années d’inquiétude.

Derrière le crossover du Lion se profile un autre véhicule, le « Grandland » d’Opel qui est en cours de lancement industriel à Sochaux… Opel, une marque concurrente qui rejoindra le giron du groupe PSA en fin d’année !

Plan du futur site

DQI

Plan du site actuel

I N D U S T R I E

I N D U S T R I E

Chez Stainless depuis 1982, Joëlle Verdier ne regrette pas l’agitation parisienne.

En 2004, elle avait déménagé en même temps que cette entreprise

de distribution d’alliages métalliques à hautes performances venue s’installer à Dannemarie-sur-Crête, dans le Grand Besançon, au cœur de l’Europe et à proximité d’acteurs microtechniques. Elle en assure le pilotage depuis fin 2010.Sa première mission avait été de travailler sur la stratégie de l’entreprise en visant deux marchés clés  : le médical et l’aéronautique.

Distributeur de cuivre béryllium, de titane ou encore d’aciers inoxydables sous forme de barres, tubes, feuillards, tôles ou fils, Stainless vise les gros donneurs d’ordre mondiaux et, pour

cela, s’est organisée par marchés et zones géographiques. « Entre fin 2011 et fin 2014, on a beaucoup travaillé pour inculquer la culture de l’export. Nous avons organisé beaucoup de réunions, écouté les idées, modifié les organisations internes. L’adhésion de tous était une nécessité », explique la dirigeante. La stratégie est payante. Les responsables de zone sont

expérimentés et parlent couramment le mandarin, le russe, le portugais ou le serbe. L’export prend de l’ampleur : il représentait 1,6 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 14 millions en 2010, il devrait atteindre 6,2 millions d’euros sur 23 millions en 2017, estime Joëlle Verdier. La deuxième étape de la stratégie a été définie début 2015. « Nous avions deux faiblesses : il nous manquait un fournisseur partenaire pour le titane, dans une nuance implantable, et par ailleurs notre chiffre d’affaires avait du mal à décoller en Allemagne, où nous avions identifié un gros potentiel de développement. » C’est ainsi que, coup sur coup, en octobre 2015 puis juin 2016, avaient été réalisées deux opérations de croissance externe pour combler ces lacunes. Deux belles opportunités  : Heptal, distributeur de titane et partenaire de Dynamet, puis l’allemand Früchtl, 20 salariés, positionné sur le médical mais aussi sur le marché automobile. «  La croissance externe permet de mettre plus vite un pied dans la cible, et ces deux sociétés sont saines  », confie la dirigeante. Chez Stainless, à Dannemarie, après la « digestion » des deux filiales et la sécurisation des marchés, en 2016, l’année 2017 sera celle du développement.

www.stainless.eu

stratégie Le distributeur d’alliages à hautes performances a racheté deux sociétés coup sur coup ces deux dernières années. 2017 sera l’année du développement.

Stainless pousse ses pions à l’international

Joëlle Verdier : L’adhésion de tous était une nécessité

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C’est l’histoire d’un système qui a bien fonctionné : une entreprise à reprendre, un candidat à

la reprise, des institutions – Pôle Emploi, Région – pour accompagner et un dispositif, Visa Reprise, qui a su faire le lien. C’est l’histoire d’Alain Roy, un ingénieur belfortain qui, à l’issue d’un beau parcours dans l’industrie, a choisi de prendre un virage. « Un jour, mon directeur général était venu me voir pour me dire qu’il me fallait déménager à Nantes. Je n’y étais pas opposé, mais je voulais connaître les perspectives de développement de l’entreprise sur place. Il n’y en avait pas vraiment. Licencier des gens, je l’avais fait et je ne voulais plus de ça. On s’est séparés à l’amiable et j’ai choisi de rebondir ailleurs. »Fin 2014, pendant son congé de conversion, Alain Roy suit une formation Sifco. Après avoir testé le marché de l’emploi, beaucoup lu et beaucoup réfléchi, il prend conscience qu’il veut être entrepreneur et se met en chasse d’une entreprise qui lui corresponde. A la CCI du Doubs, Pierre Lacanal l’aiguille vers une démarche Visa Reprise. Qualifié et « labellisé » comme potentiel repreneur d’une PME-PMI de plus de dix salariés, selon la procédure, il est mis en contact avec une douzaine de sociétés à reprendre, jusqu’à ce qu’il trouve la perle rare : le métallier RSM, à Quingey. « Chercher une entreprise à reprendre, ce n’est pas un sprint mais une course de fond. A un moment on se pose la question de faire un choix par défaut. Mais là, c’est un vrai choix : l’humain, l’ambiance, le produit, l’environnement, tout me convenait. C’était en décembre 2015 et j’ai finalisé le rachat en janvier 2017. »La transmission se fait en douceur  : Alain Roy est venu à plusieurs reprises dans l’entreprise depuis mars 2016 et Gilles Paulin, le cédant, reste jusqu’en septembre. RSM (Remorques sur mesure) existe depuis 40 ans et s’est peu à peu spécialisée dans les équipements pour véhicules utilitaires. Elle compte 21 salariés et réalise 4 millions d’euros de chiffre d’affaires auprès de 200 clients. Depuis son arrivée, en janvier, le repreneur a mis en place un plan de progrès, réimplanté le site, amélioré les conditions de travail et responsabilisé l’équipe. Son objectif est maintenant de passer du stade artisanal à primo-industriel.

www.rsm.fr

développement Ingénieur dans l’industrie, Alain Roy s’est découvert une âme d’entrepreneur. Labellisé Visa Reprise, il est désormais l’heureux dirigeant d’une entreprise de métallerie.

La reprise réussie de RSM, à Quingey

I N D U S T R I E

Éric Deniziot est prêt à franchir le pas : embaucher un cinquième salarié à Maîche. Mais prudent, il préfère déjà consolider l’existant et digérer complètement le

rachat récent d’une entreprise plus grosse que la sienne. C’est ainsi que D.P. Plast à Maîche a racheté A.M.D., 30 km plus loin, à Pont-de-Roide-Vermondans. Objectif de cette croissance externe : “ Maîtriser notre process de fabrication de A à Z. À Maîche, nous réalisons les pièces plastiques et à Pont-de-Roide les moules pour les fabriquer. Cela nous permet notamment d’apporter des clients d’une société à l’autre et à ces mêmes clients d’avoir une solution clé en main ” résume Éric Deniziot. Cet ancien cadre dans la plasturgie avait créé D.P. Plast en 2009. Forte de quatre salariés, la société maîchoise a mis la main l’an dernier sur A.M.D., une entreprise qui emploie 7 personnes. “ Avec ce rachat, nous réalisons un chiffre d’affaires global de plus d’1  million d’euros  : 400  000 pour D.P. Plast et près de 700 000 pour A.M.D. ”En quelques années seulement, D.P. Plast a su trouver sa place sur un marché où la concurrence est pourtant très vive. La diversification des donneurs d’ordres est un choix stratégique pour le chef d’entreprise qui travaille pour l’automobile (passage du câble de frein à main), la domotique (volets roulants), le bâtiment (lutte contre l’humidité des murs en béton), l’électrotechnique (protection des faisceaux), le ferroviaire (armoires électriques) ou encore le paramédical (appareils de dialyse).À court terme et si le volume de commandes continue à progresser, l’entreprise maîchoise et sa grande sœur du Pays de Montbéliard espèrent passer aux 2 x 8, voire aux 3 x 8. Et à moyen terme, le dirigeant y réfléchit déjà, regrouper les deux entités sur un même site afin de gagner encore en efficacité.

www.dp-plast.com

croissance L’entreprise de plasturgie créée par Éric Deniziot à Maîche a réalisé une belle opération de croissance externe en rachetant la société A.M.D. à Pont-de-Roide-Vermondans..

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ain, l’ambiance, le produit, l’environnement, tout m

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D.P. Plast consolide ses positions

EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

T E R R I T O I R E

conjoncture Chaque année, l’enquête prend le pouls de l’économie régionale en matière d’investissements, de chiffre d’affaires, d’effectifs. 2016 avait été en demi-teinte, 2017 a démarré avec un peu plus de visibilité.

Enquête Banque de France : 2017, l’année du rebond ? Deuxième phase pour

« Action Loue »

Pilotée par le Syndicat Mixte de la Loue et le Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques du

Haut-Doubs, en partenariat avec la CCI du Doubs, l’opération vise à réduire les micropolluants rejetés par les entreprises sur le territoire Haut-Doubs Haute-Loue, à savoir 130 communes réparties sur les trois communautés de communes

• Loue Lison• Canton de Montbenoît• Plateau de Frasne Val de Drugeon

en - vérifiant la régularité des rejets non

domestiques,- favorisant la mise en œuvre d'actions

de réduction à la source de ces pol-lutions grâce à des aides financières de l'Agence de l'Eau en vue d’investir dans des technologies propres,

- assistant les entreprises dans la régularisation de la situation admi-nistrative et réglementaire de leurs rejets (législation des installations classées, règlement d'assainisse-ment, autorisation de déversement...).

Sur ce territoire, environ 1 800 entre-prises sont concernées, au sein des secteurs d’activités suivants : métallur-gie, mécanique, réparation automobile, peinture, stations-services, récupéra-tion de déchets, sciage, sylviculture ou encore agroalimentaire. Environ 500 entreprises sont classées comme prioritaires du fait de leurs activités et 200 feront l’objet, dans un premier temps, d’une visite. Celle-ci sera réalisée, selon les secteurs d’acti-vités, soit par la chargée de mission des Syndicats Mixtes, soit par un(e) conseiller(ère) de la CCI du Doubs.

Julien Febvay : 03 81 25 25 68

environnement

Pour 2017, tous les feux sont au vert, selon les chefs d’entreprises interrogés par le Banque de France dans l’enquête annuelle «  bilan

et perspectives  » menée entre décembre 2016 et janvier 2017. Pour la seconde année, cette en-quête était menée à l’échelle de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, auprès d’un panel de 1.840 entreprises – représentant un taux de cou-verture de 71 % pour l’industrie, de 45 % pour la construction, de 43 % pour les transports, de 39 % pour l’ingénierie, de 9 % pour l’hôtellerie restaura-tion et de 72 % pour le négoce des vins, une filière qui pèse un poids important en Bourgogne. Si l’année 2017 s’annonce bonne, notamment dans l’industrie, avec une prévision de chiffre d’affaires en hausse de 3,9 %, d’investissements en crois-sance de 85 % et des effectifs à priori stables, l’an-née 2016 n’a pas tout à fait tenu ses promesses. «  Pour les chiffres d’affaires, la hausse était en tête des prévisions début 2016 et nous avons été surpris par l’ampleur de la baisse, de 2,8 %, plus importante qu’annoncée », constate Jean-Charles Sananes, directeur régional délégué de la Banque de France. « Tous profils confondus, ETI et grandes entreprises, tout le monde contribue à cette baisse, même si ça va mieux depuis trois mois. Quant aux

effectifs, qui sont en baisse de 1,2 % dans l’indus-trie et de 0,9 % dans la construction, cela reste conforme aux prévisions. »Du point de vue de l’emploi, là encore, des diffé-rences entre les secteurs  : dans le transport, les effectifs se sont légèrement renforcés (+2,4 %), comme dans l’ingénierie (+4,4 %). Ce qui n’est pas le cas de l’hôtellerie-restauration (-2,6 %), alors que l’activité s’est améliorée de 2 % et que la ren-tabilité a été préservée. «  Du côté des investissements, la baisse est là aussi significative en 2016 et là encore différente selon les secteurs. Cela s’explique par le fait que les grandes entreprises avaient beaucoup investi les années précédentes, elles auraient donc mar-qué une pause », poursuit Jean-Charles Sananes. « Mais dans l’industrie, la baisse a atteint 17,2 %, et c’est un vrai sujet. »La bonne nouvelle de cette enquête, ce sont donc les belles perspectives de 2017. Ce ne sera pas encore l’euphorie, mais tous les dirigeants ont entamé l’année avec une meilleure visibilité et des prévisions de chiffre d’affaires en hausse, des pré-visions d’investissements pour des effectifs a priori stables, à défaut d’être revus à la hausse. « L’année 2017 semble être l’année du rebond. C’est ce qui est attendu par les chefs d’entreprises, sauf si l’envi-ronnement international vient jouer les trouble-fêtes », selon le directeur régional délégué de la Banque de France.Comme chaque année, l’étude a été présentée à la CCI du Doubs, à Pontarlier, Montbéliard et Besançon, devant un public d’entrepreneurs. Elle était com-plétée cette année par un focus de la Chambre de commerce et d’industrie intitulé « Horlogerie 2017 : la panne ». Un sujet fort dans le Doubs où la filière suisse fait la pluie et le beau temps…

www.banque-france.fr

Jean-Charles Sananes16 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

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AIl y a deux ans, Julie Simon avait déjà attiré l’attention en créant Le Goût du Terroir d’Ici et d’Ailleurs, à Besançon.

Ce service traiteur propose une large gamme de plats, menus et formules cocktails, très ouverte sur les cuisines du monde. Le suc-cès de la jeune entreprise a donné envie à Julie Simon d’ouvrir un restaurant. Et encore une fois, elle a innové. «  J’étais en balade à Barcelone lorsque j’ai découvert un restau-rant où l’on choisissait tous les ingrédients de son plat, dans les moindres détails. Cela m’a donné envie de transposer l’idée en version « salades ». Je voulais une formule originale et un peu ludique. Le client a entre les mains une fiche de commande qui liste tous les produits dont je dispose, légumes, sauces, viandes, et

même les épices. Il n’a qu’à cocher les cases et noter son prénom. Mon défi, c’est de produire, pour chaque commande, quelle que soit l’ins-piration du client, une belle salade repas ». Le restaurant s’appelle la Cantine. Il a ouvert en janvier, rue de l’École dans le quartier Battant. Et la formule plaît. Outre ses salades créatives, la Cantine pro-pose chaque jour trois plats, traditionnels ou subtilement e x o t i q u e s . Le cadre est sobre, décoré avec goût. L’accueil est chaleureux. Le

restaurant est ouvert les midis en semaine, et le vendredi soir, pour permettre à Julie Simon d’assurer ses nombreuses commandes traiteur. Cette double activité, tout comme le choix d’une cuisine sans frontière, procèdent d’un marketing intuitif pertinent, face à des

consommateurs de plus en plus curieux, nomades dans

leurs goûts, et farou-chement hostiles à

la monotonie.

La cantine

Tous les midis à La Cantine !découverte

À Besançon, la Boucle s’est enrichie d’une nouvelle enseigne de prêt à porter. Jeff Barbier a cherché pendant toute une année, avec patience et dé-

termination, avant de trouver cet emplacement, rue des Granges, dont il savait qu’il correspondait à son projet com-mercial. « Le centre ville n’est pas un quartier uniforme », explique Jean-François Barbier. «  On peut presque dire que chaque rue correspond à un type de clientèle. Pour ma part, j’avais intuitivement la conviction que c’était ici, dans cette portion de la rue, que je rencontrerais un public sen-sible à mes choix ». À tel point qu’il a décidé de baptiser très simplement sa boutique « Au 41 Rue des Granges ». Le lieu est agréablement lumineux, la décoration discrète et raffinée. Pour cette saison d’ouverture, Jeff a composé une collection très variée dans un créneau «  luxe abor-dable », tel qu’il le définit lui-même. Du petit tee-shirt de créateur jusqu’au blouson de cuir, il a choisi ses pièces chez Bérénice, La Petite Mendigote, Penny Black, ou la très créative marque danoise Samsoe Samsoe. Les cotons sont fluides, les soies légères, les cachemires sensuels… Pour les chaussures, son choix s’est porté sur Veja, marque fran-çaise de baskets et accessoires issus du commerce équi-table. Les sacs et la petite maroquinerie proviennent de l'atelier parisien de la créatrice RoseMarySuzy. La boutique

est principalement dédiée au prêt à porter femme, mais Jeff a cependant réuni une petite collection homme, non dénuée d’intérêt, autour de la marque Samsoe Samsoe. Au 41 Rue des Granges a ouvert ses portes en février, et jouit déjà d’un bouche à oreille flatteur.

au41ruedesgranges

C O M M E R C E

Au 41 Rue des Grangescentre-ville

Le centre ville n’est pas un quartier uniforme

"Je voulais une formule originale et un peu ludique."

18 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

attractivité Après avoir créé un premier Biocoop à Montbéliard il y a six ans, Pierre-Étienne Aria a installé l’enseigne à Morteau il y a un an. Le bio a rencontré son public.

Le bio a pris racine à Morteau

La clientèle suisse qui représente pour le magasin Biocoop de Morteau “entre 10 et 15 % de la clientèle” a été la cerise sur le gâteau pour Pierre-Étienne Aria qui ne comptait pas vraiment

sur cette clientèle pour développer le magasin qu’il a créé l’an dernier à Morteau. Il faut dire que le développement de cette zone commerciale - qui a accueilli d’autres locomotives comme la Fnac ou Intersport - est le terrain de consommation favori des clients helvétiques tout proches. Ce dynamisme a donc permis au magasin Biocoop de Morteau de réaliser une première année “ plutôt encourageante. Nous avions tout à faire sur ce territoire où l’enseigne Biocoop n’existait pas et où on a créé cette surface dans un emplacement périphérique, entre le centre-ville et la zone commerciale. Le pari est payant pour l’instant ” note le gérant.

La fidélisation d’une clientèle de proximité, la confiance des fournisseurs locaux qui sont désormais au nombre de quarante et la multiplication des références de produits - plus de 6 000, et bientôt même du vin en vrac ! - témoignent de ce bon lancement. L’équipe, de sept collaborateurs au départ, vient d’être renforcée. L’arrivée de Biocoop à Morteau a égale-ment permis selon M. Aria, comme ont contribué à le faire d’autres en-

seignes récemment installées, de “ renforcer encore un peu plus l’attractivité de la zone de Morteau sur le plan

commercial et de rééquilibrer la donne entre Morteau et Pontarlier. ” À la tête des deux

magasins Biocoop de Montbéliard et de Morteau, Pierre-Étienne Aria confirme

que “ le panier moyen est sensible-ment plus important à Morteau. ”

Biocoop Le Refuge des Saveurs

C O M M E R C E

Pierre-Etienne Aria et son équipe

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pour leurs produits.

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Une époque s’est achevée, celle du tout papier avec ses armoires remplies de classeurs, eux-mêmes remplis de fac-

tures, de bulletins de livraison, de feuilles de paye… L’internet et les scanners de bureau ont inauguré l’ère de la dématérialisation. Si le papier a (presque) disparu dans certaines entreprises impré-gnées d’une forte culture numérique, le pas reste à franchir pour nombre d’entre elles, et notamment les PME. Car la mise en place d’une GED (Gestion Électronique des Documents) ne s’improvise pas. Elle suppose une remise à plat de l’existant dont on craint parfois qu’elle déstabilise les services. À l’échelle de toute une économie c’est un frein préju-diciable car la gestion des flux documentaires est aujourd’hui considé-rée comme un réservoir majeur de compétitivité.C’est ce que Mathieu Mourey, Pdg de l’entreprise MC Conseil (École-Valentin), explique chaque jour à ses clients. «  La disparition du papier n’est pas une fin en soi. Ce qu’on ne perçoit pas toujours, c’est à quel point la numérisation peut fluidifier une organisation. La gestion des flux documentaires repose sur des solutions logicielles qui permettent d’opérer des rappro-chements instantanés entre des documents de toute nature. Et cela concerne tous les services

de l’entreprise. Mais pour en arriver là, il faut développer une analyse fine et rigoureuse de la chaîne documentaire. C’est notre rôle. Prendre en compte les besoins de chaque acteur, les circuits de valida-tion, la traçabilité

des flux, la confiden-tialité, les contraintes légales. Et progresser par étape, sans jamais créer de rupture dans

l’organisation des services. »Emmanuel Charles, Pdg de Plast-Moulding, a confié à MC Conseil la mise en place d’une gestion des flux documentaires pour l’inté-gralité de son circuit « achats ». Spécialisée dans la conception et la fabrication de pièces plastiques, l’entreprise bisontine est passée au « zéro papier » en mars 2017. « La mission de MC Conseil a duré un an. C’est un chantier com-plexe mais nos interlocuteurs ont mené l’étude avec un pragmatisme très rassurant. Ils ont su prendre en compte toutes nos spécificités. Au

final, le système mis en place est remarquable. En un clic, chacun a accès à tous les documents dont il a besoin. Il n’y a plus de perte de docu-ments, et le local à archives a été supprimé au

profit de serveurs sécurisés. On envisage désor-mais la même démarche avec les Ressources humaines pour les feuilles de paye.  » Cette dématérialisation des flux documentaires inté-resse de plus en plus les entreprises. Mais le passage à l’acte, dans les PME, reste très lié à la notion de « confiance numérique ». Ce qui signifie que le développement du marché, pour MC Conseil comme pour les autres prestataires du secteur, repose en grande partie sur leur capacité pédagogique et de la qualité de leur accompagnement.

www.mc-conseil.fr -www.plast-moulding.fr

MC Conseil, les enjeux de la gestion des flux documentairesnumérique La Gestion électronique des documents (GED) est l’un des thèmes de requête qui dépasse le million d’occurrences sur Google. C’est un sujet vital et néanmoins un peu obscur. À École-Valentin (25), la société MC Conseil s’est spécialisée dans ce service aux entreprises.

Emmanuel Charles, Pdg de Plast-Moulding, a confié à MC Conseil la mise en place d’une gestion des flux documentaires

Mathieu Mourey, Pdg de l’entreprise MC Conseil

S E R V I C E S

Photographe et vidéaste, Marc Perrey a exploré plusieurs spécialités, dont celui de la muséographie. Ingénieur en informatique, Ciprian Melian a travaillé sur des projets de plateformes Internet, de pro-

duits web et notamment des sites muséographiques, lui aussi. Les deux

hommes se sont connus au sein de l’agence Jonathan Événements et

Communication, à Besançon, et ont fondé ensemble Livdeo en 2014.

«  Un jour, un appel d’offre de musée demandait, dans son cahier des

charges, que le visiteur puisse télécharger, sur son smartphone, tous les

audioguides disponibles et se déplacer dans tout le musée », raconte Marc

Perrey pour expliquer la création de la start-up. « Mais il y avait la contrainte

du poids numérique d’un tel téléchargement et de la connexion Internet

coûteuse, notamment pour les étrangers. C’est là que nous avons eu l’idée

de faire notre propre système, une box ou une série de box, avec serveurs

intégrés, qui passerait outre la nécessité de télécharger et distribuerait le

contenu par le réseau wifi. »

Cette box aux capacités illimitées ou presque et qui prend en charge le visi-

teur dès son arrivée et dans sa langue, dès lors qu’il accepte la connexion,

c’est le concept de Geed, une solution conçue comme une boîte à outils avec différentes options. Geed permet ainsi de diffuser des contenus mul-timédia accessibles sur tablettes et smartphones, sans connexion Internet ni application à charger, mais aussi de dégager des statistiques comporte-mentales, par exemple.Le musée des Maisons comtoises de Nancray a servi de laboratoire avec ses 60 films traduits en plusieurs langues et en langue des signes. La demande visait le public handicapé puis a été élargie au tout public – la capacité du système étant largement suffisante. La Citadelle de Besançon a suivi et la solution Geed devrait être disponible sous peu pour ses visiteurs. Le Museum d’histoire naturelle de Toulouse, la Métropole de Toulouse, le Musée d’art et d’histoire de Lausanne, la Citadelle de Belfort ont également signé pour Geed. A Besançon, Livdeo emploiera bientôt huit salariés, des ingénieurs réseaux, développeurs, graphistes et commerciaux. La taille idéale ? « Pas plus de 15 personnes », estime Ciprian Melian, président de la start-up.

sur www.geed.info

20 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

MoviModa et Prévost se marient en Franche-Comté

Is ont choisi un acteur de la logistique textile franc-comtois pour sceller leur union  : SNDR Fashioning, rebaptisé SNDR Evolution, 45

salariés, 4 millions d’euros de chiffre d’affaires, implanté sur quatre sites à Besançon et Dole, et même un cinquième à proximité de l’aéroport de Roissy, en Ile-de-France. MoviModa, groupe familial de logistique de la mode, et le groupe francilien Prévost, familial lui aussi et spécia-lisé dans le transport de niche et notamment le transport de luxe, se sont rapprochés début 2017 au sein d’une coentreprise qui exploitera la marque Movi’Lux et proposera une offre glo-

bale en transport et logistique pour le textile et la mode.L’objectif, pour le groupe italien qui emploie 1.250 salariés répartis sur 20 plateformes en Italie et en Chine (56 millions d’euros de chiffre d’affaires), était de mettre un pied en France, le pays de la mode et des marques de luxe. « Une nécessité culturelle », selon Mirco Braccini, res-ponsable des relations publiques de la nouvelle entité commune MoviModa-Prévost. Pour y arri-ver il lui fallait un partenaire français, « fiable et complémentaire », si possible dans le transport. Le transporteur Prévost, 300 salariés, 50 mil-

lions d’euros de chiffre d’affaires, avait de son côté besoin de renforcer son activité logistique. D’accord sur le principe, les deux entreprises se sont alliées et aussitôt mises à la recherche d’une troisième pour leur première implantation concrète en France. C’est ainsi qu’a été raché-tée SNDR, qui avait besoin de se développer. Si Movi’Lux intéresse de nouveaux clients, de nou-veaux emplois pourraient être créés sur les sites franc-comtois.

sur www.movimoda.it/fr/www.sndr-fashioning.fr

implantation Le logisticien textile italien et le transporteur français ont créé une coentreprise en France. Ensemble, ils ont racheté SNDR Fashioning, une société implantée à Dole et Besançon.

S E R V I C E S

Livdeo invente Geed, la boîte magique Geed permet a

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multimédia sans c

onne

xion

inte

rnet

muséographie La start-up bisontine a inventé un concept de box permettant de connecter le visiteur d’un musée à un contenu multimédia par le wifi, sans connexion Internet ni téléchargement. Il suffisait d’y penser...

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S E R V I C E S

Transentreprise est arrivé en Franche-Comtéoutil A la fois bourse d’opportunité et accélérateur de transactions, le réseau facilite la mise en relation entre cédants et entrepreneurs.

« Tra nsentreprise, c’est une brique de plus, un outil

qui nous manquait  », estime Audrey Bouriot, conseillère en appui aux entreprises à la CCI du Doubs. Piloté par la CCI Auvergne, qui l’avait lancé il y a plus de 30 ans et le diffuse depuis à toutes les chambres de commerce et d’indus-trie qui le souhaitent, aujourd’hui un réseau de 450 conseillers a pour vocation d’accom-pagner les dirigeants dans leur projet de ces-sion, et les repreneurs dans leur recherche d’entreprise. L’outil prin-cipal est le site www.transentreprise.com où sont mises à jour et classées quoti-diennement, en fonction de critères précis, quelque 9.000 annonces. Le site propose aussi aux futurs repre-neurs un espace dédié dans lequel ils peuvent définir leurs critères de recherche, s’abonner à une alerte mail, gérer leurs contacts avec les diffuseurs d’annonces. Deux guides pratiques sont également télé-chargeables, l’un à destination des cédants, l’autre à destination des candidats à la reprise. « Nous avons couplé notre adhésion à celle de la Chambre des Métiers qui, en janvier, a rebasculé toutes ses annonces sur le site. Cela amène de la cohérence et c’est une force »,

ajoute Audrey Bouriot. « Nous tou-chons ainsi toutes les entreprises  : commerce, artisanat, industrie, et à cela s’ajoute le poids de la grande région, avec la Bourgogne qui était déjà dans le dispositif et nous apporte son expérience. »L’inscription coûte 150 euros pour les cédants et est valable un an. La CCI proposera bientôt un diagnos-tic pour accompagner le parcours de cession avec, peut-être, un comité d’évaluation. Pour le repre-neur, l’inscription est gratuite et le dispositif comprend aussi des services  : formations, rendez-vous individualisés, montage financier si besoin et l’intégration au dispositif Visa Reprise.

Parmi les premiers inscrits, Marie-Hélène Nicod, libraire à Valentigney souhaitant transmettre sa petite entreprise. Son commerce marche bien, a bonne réputation, « mais c’est compliqué de céder une librairie, c’est un commerce un peu particulier  », dit-elle. «  J’essaie de multiplier les chances et d’utiliser différents canaux.  » Elle a rencon-tré Corinne Lakouis, conseillère CCI du Doubs à Montbéliard, fin 2016 et son annonce, rédigée à quatre mains, est en ligne sur le site.

www.transentreprise.com

Marie-Hélène Nicod : "c'est compliqué de céder une librairie"

22 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

diplôme Le cursus s’adresse à des repreneurs d’entreprise et leur délivre un diplôme de niveau II intitulé « Chef d’entreprise développeur de PME ». Une aventure collective et un enseignement sur-mesure.

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Fils du patron de l’imprimerie de Champagnole, Stéphane Bera est aujourd’hui président d’Estimprim,

160 salariés sur cinq sites. «  Je suis né dans une imprimerie et je connaissais le métier par cœur. J’avais quelques notions de comptabilité mais sans plus. En 2004, Nadine Boiteux m’a démarché pour entrer à l’École des managers et, en 14 mois, j’ai beaucoup appris. Il y a une ambiance de travail sereine et décontractée, et le chef d’entreprise n’est plus seul. Depuis, il n’y a pas un jour où je ne mets pas en pratique ce que j’ai appris. »Comme Stéphane Bera, ils sont environ 400 à être passés par l’École des managers de Franche-Comté. Association loi 1901, elle avait été créée en 1991 à l’initiative du Conseil général de Haute-Saône et de la Région pour

accompagner les PME franc-comtoises dans la phase délicate de la reprise d’entreprise. Aujourd’hui, son siège social est basé à la CCI de Haute-Saône, à Vesoul, mais la formation a lieu à la CCI du Doubs, à Besançon.Il existe maintenant 23 Écoles des managers en France, « mais nous sommes celle qui a le plus formé de dirigeants et l’école référence », explique Nadine Boiteux, directrice de l’école régionale et animatrice du réseau. «  Notre expertise est reconnue. »L’enseignement s’adresse à des repreneurs d’entreprise et sa qualité réside dans sa capa-cité à être à la fois collectif et sur-mesure. Le principe est celui de la formation continue, avec des cours les vendredis et samedis, 56 jours sur 16 mois. « C’est extrêmement concret  : chaque participant travaille sur sa propre entreprise

pendant toute la formation  », ajoute Nadine Boiteux. Le cursus se déroule en trois phases  : l’acquisition des connaissances pour remettre tout le monde à niveau, de l’autodidacte au normalien ; l’autodiagnostic de son entreprise ; la mise en place d’une action. A l’issue de la for-mation, un suivi est assuré pendant au moins trois ans. Sept consultants externes assurent l’ensei-gnement. Les seuls pré-requis concernent l’implication dans un projet de reprise et la motivation. «  J’y ai appris un process, une rigueur et je m’y suis créé un réseau, j’ai des copains de promo », ajoute Stéphane Bera. Des copains et non des concurrents au sein d’une même formation. Nadine Boiteux y veille.

Tel : 03 84 75 69 29

Reprise d’entreprise : l’École des managers, l’atout gagnant

23

Installé dans le quartier Palente à Besançon, ancien fief de l’horlogerie bisontine, P2R Formations dispense

des formations qui préparent aux métiers du Polissage et de l’Horlogerie. Ce concept, unique en Bourgogne Franche-Comté, permet aux stagiaires de se former avec des professionnels, d’acquérir les habilités et le savoir-faire de ces métiers de passion, grâce à des modules individualisés, de différentes durées, qui correspondent à des spécialisations aussi bien en Horlogerie qu’en Polissage. Ces formations sont ouvertes à tous (particuliers ou professionnels) et à tous les profils, toutefois « dextérité, patience et œil critique  » sont nécessaires pour intégrer ces métiers. Des formations pour les industriels spécialisés dans le polissage (remise à niveau du personnel, créations de gammes,…) sont également dispensées et peuvent être suivies directement en entreprises sur poste de travail. Nous travaillons déjà avec le CFA de Montbéliard qui nous sous-traite des actions de formation pour les industriels. De plus, le partenariat avec des agences de placement facilite, après une formation, l’accès à l’emploi et permet un suivi individualisé de chaque stagiaire.Portes ouvertes les 13 et 14 mai 2017

[email protected]

F O R M AT I O N

concept Labellisée Fabrique du numérique, l’école alternative forme des développeurs web directement opérationnels. Et essaime un peu partout.

Access Code School cartonne à Planoise… et ailleurs

Huit mois de formation dont deux de stage pour devenir un pro du code et, surtout, apprendre à apprendre. Cet

état d’esprit, c’est celui qu’Onlineformapro, un organisme de formation basé à Vesoul, a voulu insuffler à Access Code School, dont la première école avait ouvert fin mars 2016 à Planoise. Un quartier relevant de la politique de la ville et à ce titre éligible au label « Fabrique de la Grande École du Numérique » lancé par le gouvernement pour susciter des formations numériques alternatives pour les personnes éloignées de l’emploi. L’appel a projets avait été relayé par le Grand Besançon qui souhaitait faire de Planoise un quartier numérique. Depuis, Access Code School forme des développeurs web juniors capables de créer des sites web, des applicatifs ou du web mobile.Pour Christophe Boutet, son directeur, le concept fonctionne : « Pour la première promo, 75% ont trouvé un emploi. On forme des gens en mode projet, des jeunes essentiellement. En stage, ils sont opérationnels, en capacité de produire. »Le concept a vite essaimé : Onlineformapro l’a dupliqué dans quatre autres Access Code School dans la grande région, dont une autre à Besançon, pour 200 apprenants au total. Deux autres écoles devraient ouvrir d’ici fin 2017, une en Auvergne-Rhône-Alpes et l’autre à Dakar, au Sénégal. Fin mars 2017, un an après l’ouverture de la première, l’un de ses élèves a remporté le « label or », devant 240 autres projets, pour sa participation au concours vidéo « Je filme ma formation », organisé par le ministère de l’Éducation nationale.

www.accesscodeschool.fr

nouveau

Ouverture d’un centre de formation en horlogerie et polissage

24 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

A G E N D A

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16 MAI 2017 Open#business

Thème : « Fail Management : considérer l'échec comme un passage vers le succés » avec le témoignage de l’ESBF – Club de Hand ball féminin

19h30 – CCI du Doubs – Maison de l’Économie – 46 avenue Villarceau à Besançon

28 MAI 2017La 4ème édition de Color life

Initiée par les étudiants d’IMEA et le Comité du Doubs (Besançon) de la Ligue contre le Cancer, cette course festive et solidaire aura lieu le 28 mai 2017 dès 13h30 sur les rives du Doubs à Besançon.

contact : 03 81 25 25 18

DU 31 MAI AU 1ER JUIN 201710ème édition d'Économia

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International• + 200 fournisseurs de solutions• 5000 rendez-vous B2b pré-programmés• 1 vitrine techno en lien avec l’industrie du

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Marchés publics simplifiés Le Grand Besançon, la Ville de Besançon et le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) innovent en simplifiant leurs marchés publics !Anticipant la démarche à venir de dématérialisation prévue en 2018, la Ville, le CCAS et le Grand Besançon lanceront en septembre prochain le dispositif des Marchés Publics Simplifiés (MPS). Cette expérimentation permettra aux entreprises, si elles le souhaitent, de répondre à un marché public en renseignant seulement leur numéro SIRET. Cette simplification de la procédure facilitera l’accès à la commande publique pour les entreprises candidates aux marchés publics lancés par nos trois collectivités. En effet, par le seul renseignement de leur numéro SIRET sur la plate-forme de dématérialisation des trois collectivités, de nombreuses informations administratives sur l’entreprise seront rapatriées automatiquement (statut juridique, nom de l’entreprise, effectifs, chiffres d’affaires,…) pour constituer la majeure partie du dossier de candidature ; l’entreprise n’aura alors qu’à compléter son offre par ses propositions techniques et financières. Ces Marchés Publics Simplifiés concerneront, dans un premier temps, uniquement les marchés passés selon la procédure adaptée et ne nécessiteront aucune signature électronique au stade du dépôt du pli.

sur : service Commande publique (Gaëlle AEBI : 03.81.61.59.77 ; service Achats (Aurélie MONNIN : 03.81.61.50.69).

A découvrir dès septembre sur les sites, www.grandbesancon.fr et www.besancon.fr onglet marchés publics

La Mallette du dirigeant d’AGEFICEL’AGEFICE a décidé de faire confiance à SIFCO pour former les autoentrepreneurs, dirigeant(e)s d’entreprise et leur conjoint(e) non salariés par le biais du dispositif « la Mallette du dirigeant ». Cette action propose des formations gratuites (hors budget formation annuel). Les stagiaires sont libres de choisir, dans chaque Mallette, un ou plusieurs programmes de formation jusqu’à concurrence de 3 jours maximum Les formations retenues sont réparties dans les 4 mallettes suivantes :

- Ressources Humaines et Management- Comptabilité - Analyse financière - tableaux de bord- Marketing et communication- Nouvelles technologies et compétences numériques

Plus d'infos : [email protected] - http://communication-agefice.fr/mdd/

L’impôt s’adapte à votre vie !La déclaration des revenus en ligne devient progressivement obligatoire. Cette année vous êtes concernés si votre revenu fiscal de référence de 2015, figurant sur l’avis d’impôt reçu en 2016, est supérieur à 28 000 €.En 2018, le seuil sera abaissé à 15 000 €, en 2019 tous les foyers fiscaux seront concernés.La déclaration en ligne c’est simple, rapide et sécurisé. En plus, vous disposez immédiatement d’un avis de situation déclarative à l’impôt sur le revenu permettant d’entamer des démarches administratives. Vous bénéficiez également d’un délai supplémentaire (30 mai minuit dans le Doubs)

www.impots.gouv.fr

REACH : Attention à l’échéance 2018 !En mai 2018 plus de 20.000 substances

chimiques fabriquées ou importées

à plus d’1 tonne par an dans l’Union

européenne devront être enregistrées

pour pouvoir continuer à être

commercialisées et/ou utilisées en Europe.

Toutes les entreprises seront

concernées par cette échéance, soit

directement, soit indirectement.

Directement, si elles doivent enregistrer.

Indirectement, si des acteurs situés en

amont de leur chaîne d’approvisionnement

décident de ne pas enregistrer ou de ne

pas couvrir l’usage qui est fait par certains

utilisateurs aval de leurs substances.

Face aux risques potentiels qui s’attachent

à cette échéance 2018 (rupture

d’approvisionnement, changement de

formulation, requalification de produit

ou process…) deux réunions ont été

organisées par les CCI de Bourgogne

Franche-Comté les 3 et 4 avril. Plus de

cent entreprises y ont participé. Si vous

n’avez pu y assister et souhaitez des

informations, contactez un conseiller

environnement de votre CCI.

Étiquetage nutritionnel des boissons alcoolisées Le règlement INCO sur l’étiquetage

nutritionnel des denrées alimentaires

prévoyait un délai pour décider de

son application ou non aux boissons

alcoolisées. Un rapport vient d’être publié

sur ce sujet par la Commission européenne.

Les conclusions de ce rapport vont dans

le sens d’une soumission des boissons

alcoolisées aux obligations en matière

d’étiquetage nutritionnel (liste des

ingrédients et valeur énergétique).

Dans un premier temps, l’Europe

souhaite inciter les professionnels à une

démarche d’autoréglementation (qui a

déjà commencé dans certains pays). Si

une telle démarche s’avère insuffisante, un

cadre légal contraignant sera envisagé.

Avenir de l’Europe : l’UE publie un livre blancA l’occasion des 60 ans du traité de Rome

et face aux incertitudes grandissantes

issues du Brexit ou de la montée des

nationalismes au sein des Etats membres,

il devient urgent de redonner une

impulsion et une vision à l’Europe des 27.

Pour alimenter le débat et ouvrir la

discussion, la Commission européenne

a publié un livre blanc de 30 pages

dans lequel elle identifie 5 scénarios

possibles à l’horizon 2025 :

scénario 1 : s’inscrire dans la continuité

scénario 2 : rien d’autre que le

marché unique

scénario 3 : ceux qui veulent

plus font plus

scénario 4 : faire moins mais de manière plus efficace

scénario 5 : faire beaucoup plus ensemble

Les citoyens et les entreprises ne doivent pas être absents du débat sur l’avenir de l’Europe. La lecture de ce livre blanc peut servir à alimenter les échanges et le dialogue autour de ce sujet important.

https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/livre_blanc_sur_lavenir_de_leurope_fr.pdf

http://www.touteleurope.eu/actualite/60-ans-du-traite-de-rome-quel-avenir-pour-l-europe.html

Europe : 60 ans, 60 belles histoiresIl est souvent plus facile de détruire que de construire, de critiquer que de positiver…

Certes l’Europe n’est pas parfaite, certes l’Europe est critiquable, certes l’Europe doit évoluer et s’améliorer sur de nombreux points. Pour autant, tout n’est pas à rejeter et tout n’est pas négatif…loin s’en faut !

Pour nous le rappeler « 60 belles histoires » ont été rassemblées à partir d’initiatives soutenues par l’Europe en France. Pour les découvrir :

http://www.touteleurope.eu/fileadmin/_TLEv3/traite_de_Rome/belles_histoires/belles-histoires-pdf/60-ans-60-Belles-Histoires.pdf

RubRique Réalisée en collaboRation avec la cciR FRanche-comté seRvice euRope entRepRise euRope netwoRk

E U R O P E

Les brèves de l'Europe

25

En savoir : www.franche-comte.cci.fr

Jean Michel CHAUVIN - T. 03 81 47 42 13

26 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 69 | AVRIL-MAI-JUIN 2017

LIVRE

Une trop belle mariée

vu luDidier Van Cauwelaert fut,

il y a quelques années, un très aimable invité d’honneur des « mots Doubs ». Dans le même temps il écrivait : « Les témoins de la mariée » qui s’inscrit dans la lignée des romans de cet auteur prolifique.Marc est un photographe à succès planétaire, ses clichés se vendent au prix des œuvres d’art contemporain. Il vit entouré de quatre amis d’enfance qu’il

entretient en finançant leurs entreprises. Un soir de réveillon il leur annonce, lui, Don Juan compulsif, être tombé amoureux d’une jeune chinoise rencontrée à Shanghai nommée Yun Xiang « senteur de nuages ». Le portrait qu’il leur montre les consterne : celui d’une jeune fille très quelconque. Il leur demande d’être les témoins au mariage prévu dans cinq jours, la personne étant déjà dans l’avion. Quelques heures plus tard les chaînes Info annoncent la mort de Marc : la voiture qu’il conduisait a percuté un pont sur l’autoroute. Bouleversés, ils décident d’aller accueillir la fiancée à Charles de Gaulle. Là ils découvrent une femme éblouissante, habillée comme une star. Ils n’ont pas fini d’être étonnés : elle sait tout sur chacun d’eux. Emus ils n’osent pas lui annoncer la triste nouvelle, mais le jour du mariage approche…Comme dans les autres romans de l’auteur nous sommes entraînés avec bonheur dans des péripéties d’apparence simples mais en réalité illustrant subtilement la société contemporaine avec des personnages exemplaires : « elle renvoie aux gens leur image pour les amener à la corriger, je connaissais les glaces déformantes, Yun Xiang, elle, est un miroir correcteur ».

Bernard Sertout

Didier Van Cauwelaert : Les témoins de la mariée. Ed. Albin Michel

En 2017 la Saline royale accueillera l’œuvre d’Hergé. En partenariat avec LE MUSÉE HERGÉ de Louvain-la-Neuve, la Saline royale organise la rencontre avec cet immense

créateur du XXe siècle et l’œuvre de Claude Nicolas Ledoux.Planches originales, documents d’archives, photos, travaux inédits, l’exposition revient sur l’univers du maître de la ligne claire et en dévoile les richesses.L’exposition, destinée au public de 7 à 77 ans, veut également présenter des facettes moins connues du talent artistique de ce génie tour à tour illustrateur, caricaturiste, affichiste ou encore graphiste. Planches originales et artefacts viendront alors témoigner, s’il le faut encore, que l’œuvre d’Hergé a tout à fait sa place à la Saline royale en tant que pionnier de la bande dessinée mondiale, mais également comme témoin de l’histoire du vingtième siècle.

« Le Monde d’Hergé » Saline Royale d’Arc et Senans du 8 avril 2017 au 7 janvier 2018

EXPO

Hergé – Moulinsart 2017

LIVRE

Henry Valensi (1883-1960)La musique des couleurs Cette rétrospective propose de découvrir Henry Valensi, peintre de la première moitié du 20e siècle à l’œuvre foisonnante, entre abstraction et figuration, depuis ses premiers paysages post-impressionnistes à ses œuvres musicalistes. Intitulées symphonies, fugues

ou nocturnes, ses toiles révèlent une fascinante aptitude à mettre en musique la couleur, cadencer les lignes, susciter des résonances sentimentales. Peintures, études, écrits, images d'archives, Cinépeinture : une centaine d’œuvres, issues essentiellement de collections privées, couvrent toute la carrière de l’artiste, dévoilant l’entreprise inédite d’un peintre visionnaire.

15 avril - 17 septembre 2017 - Musée du château des ducs de Wurtemberg- Montbéliard [email protected]

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À MONTBÉLIARD,La formation (Bac +3)Responsable de Développement Commercial s’adresse aux titulaires d’un Bac+2, ayant déjà une expérience dans le domaine commercial ou à des profils techniques souhaitant s’orienter vers la négociation B to B pour acquérir une double compétence.

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Élisabeth GRESSET - 03 81 25 25 18 [email protected]

Contact :

Carole SCHNEIDER - 03 81 31 25 06 [email protected]

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