les crevettes roses debarquent a figari

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La croisi re Corse ao t 2004 Une id e de fond de Sabine, G rard et Philippe Une visite au salon nautique 2003 Un accord de tous sur la destination LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI.

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Page 1: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

La croisière Corse août 2004

Une idée de fond de Sabine, Gérard et Philippe Une visite au salon nautique 2003Un accord de tous sur la destination…

LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI.

Page 2: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

L’équipage

Christiane Husson La baronneLa mère Sabine ParentPhilippe Hoffman dit DupondJean Pierre Colas dit DupontLe tuba moustachu ,Malo HussonLe routard capitaine Barbichette Gérard ParentLa voyante Adeline SepulchreL’apprenti Laurent Sepulchre

du Bateau

Au salon nautique Dupont et Dupond ont retenu un Bavaria 44 chez K.V.O à Figari pour la première semaine du mois d’août. La seule question à laquelle nous n’avons pas de réponse, et qui tracasse rudement : le nombre de roue à bord ? (Pour moi nous avions loué un bateau à voile mais pas un bateau à roue !)Quelle surprise en arrivant ! C’était un Sun Odyssée 43 avec…. 2 roues ! Remarque pertinente du vert Malo « on a perdu un pied mais gagné une roue. »Bon choix le navire est superbe, l’aménagement parfait nous sommes prêts à embarquer.

Les consignesMais avant petit retour en arrière sur les consignes et pour le départ :Il fait toujours très beau et très chaud en Corse la première semaine d’août !!! En conséquence prévoir lunettes de soleil indice maximum, protection solaire et Biafine contre les coups de soleil ; le plus important billets d’avion et carte d’identité (j’ai la très nette impression que Dupond nous prend pour des demeurés ou des étourdis, ce qui est peut-être bien vrai...) Dernière chose le 31 juillet avec les grands départs il ne faut pas être en retard alors départ de Paris avec Dupond à 6 h 15 de la rue de vintimille.( vive les vacances : il faut se lever de très bonne heure. Il paraît que c’est très sain.)

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Le départ de ParisTout le monde est largement à l’heure avec des sacs de victuailles préparer par les uns et les autres ; Dupond a-t-il peur de manquer ? il a tout prévu mais ses sacs sont si lourds qu’il nous demande d’en prendre pour ne pas risquer de surcharge. Nous avons bien suivi les consignes préparatoires et l’embarquement se passe normalement chacun ayant reçue une casquette Puissance Air comme signe de reconnaissance(on se croirait 40 ans en arrière pour les vacances de la famille Fenouillard. Les couvre-chefs sont offerts par une généreuse société.Heureusement le capitaine avait sorti son GPS dans l’avion ce qui me permet de vous dire que nous avons volé à 930km/h . Arrivée à Figari à 11h30. avec un peu de retard.

31 juillet 2004 1ére étapePianotolliParagnanu

Après les multiples livraisons par Mr Simeoni les provisions d’une part commandées et d’autre part choisies sur place sont embarquées et c’est parti pour « du bonheur, rien que du bonheur ». A la sortie du port direction plein est, mouillage dans l’anse de Paragnanu. Nous y retrouvons l’équipage de Jean Pepin qui préconise un départ pour les Lavezzi le lendemain vers 8 h. ça continu…

Ma première nuit de croisière avec houle et grincement de bôme arrimée par Dupond en cour de nuit, sinon ras.Départ pour les îles mythiques heureusement à 9h et après un bon bain.

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1 AOÛT 2004ParagnanuLavezzi (2)Rondinara (3)

Passage devant les falaises de Bonifacio avec la maison de Marie José Nat qui est en surplomb sur la mer,le fameux golf de Spérone bien connu des artificiers corses .La baronne est notre guide sur les côtes corses .

Arriver de bonne heure sur l’île où se situe le cimetière des marins disparus en mer lors du

naufrage de la Semillante en 1855 qui partait pour la Crimée. La mer est chaude et exceptionnellement bleue. Le mouillage n’est pas simple dû au grand nombre de bateaux et de vedettes de touristes. Les premiers coups de soleil arrivent pour le capitaine. Vu les fonds marins transparents Malo nous forme à

l’utilisation du masque, du tuba et des palmes. Le masque de Malo lui dessine de superbes moustache d’où le nom de « tuba moustachu ».

L’après midi départ pour Rondinara sous bonne brise les Dupond(t) mettent le bateau en ordre de marche résultat 10,5 nœuds devant Cavallo, l’île des milliardaires avec des yachts équipés de plate-forme d’atterrissage pour hélicoptères. C’est du bonheur.

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Rondinara, ce mouillage idyllique en demi cercle avec ses plages de sable sur le pourtour, est l’endroit idéal pour la natation, la bulle, le ramassage de la « pelote » et la chasse au sanglier. La baronne et Sabine ont trouvé sur une des plages des pelotes comme celles que nous avons tous étudiés en 6éme ;(mais il n’y a pas de chouette !) réponse à suivre. Les Duponts sont restés à bord. Nous décidons de partir dans le maquis pour surplomber la crique sur la voie du sanglier. Nous sommes tous en maillot de bains, vive les ronces et les arbustes piquants. On se perd, ça grogne et ça râle. Résultat : crottin de bourriquot, cuisses, genoux et jambes en sang. Point de sanglier. C’est du vrai bonheur.

Le soir quelques sujets de fond commencent à venir :- La fidélité. - La vie sociale des prêtres - Pourquoi Dupont est-il au Y.C.F- Y a t’il un lien entre le Y.C.F et la franc maçonnerie

Le lendemain le temps est toujours aussi beau ; le capitaine et moi décidons de reprendre la course à pied.

Entre temps j’ai essayé de comprendre quelques termes barbares propres aux marins :- "Le ciseau": ne coupe pas trois pattes à un canard. - Ou est passé "la balancine? " : elle est passée par ici, elle repassera par là, nous ont ne l’a

pas.- "En arrondissant" : il n’y a rien à arrondir. - "On anticipe": (je n’ose pas leur avouer que je n’ai pas pris d’assurance tous risques )

La pédagogie des Duponds et du capitaine est très précieuse pour mon apprentissage sans oublier la « vista »de ma chère et tendre.

Quelques désagréments : - Le manque d’eau pour la douche- Le réfrigérateur qui fait beaucoup de bruit la nuit et qui ne refroidit pas bien, même

quand on l’arrête où quand on génère plein d’électricité : conservation aléatoire des aliments voir prochain chapitre.

Nous avons maintenant pris nos marques et nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet. Depuis le premier jour du projet le capitaine nous parle de la Maddalena les avis semblent partager sur le bien fondé de la visite mais comme il fait beau et que le vent est de la partie nous partons donc plein sud vers la Sardaigne.

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2 AOUT 2004RODINARAISOLA BUDELLIISOLA CAPRESSA

Malo fait une drôle de tête quand nous quittons le mouillage effectivement en levant l’ancre nous avons arracher une colonie de « posidonie » marine "herbe marine unique, qui constitue un maillon essentiel de la chaîne alimentaire : les oursins, ainsi que certains poissons ne se nourrissent que de cela"Ce n’est pas du bonheur pour tout le monde. Et puis merde pour l’écologie on ne peut pas tout

sauvegarder j’ai un bon mot pour le prochain scrabble. Dés le départ nous retrouvons au loin le sapin de Noël du premier soir (5 barres de flèches au compteur).

Quelle surprise quand les membres de l’équipage me confie leur sort entre les mains. Heureusement pour maintenir le cap j’avais le sapin de noël et chacun de me dire que la barre franche c’est mieux que la barre à roue moi je m’en « fou » j’ai l’impression de conduire ma 406 !!!C’est vraiment du bonheur merci mesdames et messieurs pour cette marque de confiance.

Déjeuner dans mouillage de riche en Italie Isola Budelli mais la plage est loin seul les Husson et le capitaine vont faire quelques brasses pour se détendre .Nous commençons à voir les vedettes arriver dans les mouillages à grand train, « olé ».

Départ pour un cabotage sympa vers Isola Capressa petit temps beau soleil nous croisons un superbe voilier battant pavillon anglais se nommant le « VICTORIA ». Avec un nom pareil appartient-il à la Couronne ? Mais quelle splendeur, quelle finesse et surtout quelle vitesse au démarrage. Toutes les crevettes Roses sont unanimes et béats.

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Revenons à des choses plus mer à mer ;Sabine pendant ce temps est atteinte par une crise aigu de « tourista » qui la cloue au fond du bateau pour un moment. Les méfaits du frigo dont je parlai précédemment commencent à faire des ravages. Décision est prise de faire tourner le moteur pour recharger les batteries et faire du « grand froid ». Encore une fois trop c’est trop et au bout de 10 mn de marche un peu rapide l’alarme se déclenche : Arrêt du moteur retour à la voile c’est du vrai bonheur. Mais une question taraude les esprits : et si le moteur ne repart pas ?

Du coup Dupond nous réalise un mouillage à l’ancre impeccable. Comme d’habitude à chaque mouillage départ en annexe sur la terre ferme.

Au retour la bonne humeur est revenue le moteur fonctionne sans problème. Merci les mécanos

Page 8: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

3 AOUT 2004ISOLA ROSSA (4)ISOLA DELLABISA (5)PORTO CERVOGOLFO DI ARZACHENA (6)LA MADALENA (7)

Depuis le lever des troupes Gérard semble dans un état second car le moment tant attendu depuis 30 ans va arriver et les deux Dupond(t) ont accepté que l’étape du soir soit « La Madalena ». Mais avant ça nous allons caboter jusqu’à Porto Cervo. L’ile des milliardaires où le choc des genres est criant des vedettes de « délire » côtoient des yachts comme « Helizara » de feu Karayan. Sur la vedette Lady Moura en revenant de faire ses courses « Madame » est accueillie par son majordome et son ombrelle : c’est du délire.

Par contre dans ces contrées quasi désertiques chaque villa à des jardins de toute splendeurEt çà c’est du bonheur.

Déjeuner à golfo di arzachena premier orage mais coin très sympa ; visite de la ville pour acheter de la myrthe et manger une bonne glace italienne. Sabine et Adeline sont restées en vigies.

Le baron du tuba moustachu dans son élan se baigne avec ses cigares et son briquet. Nous pensions être libérés du tabac mais hélas il avait de la réserve. Ce n’est plus que du bonheur !

Page 9: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

Nous arrivons à la Madalena fantasme de Gérard il b….on dit de joie ; ouf, il était temps. Nous retrouvons le bateau de Wandrille.

Mouillage sympa et le lendemain jogging vers la madalena avec Emerence, Manu, Elisabeth, Gérard et moi. Pas de chance au bout de 100 m Elisabeth nous claque une ampoule, Manu nous fait une démonstration, mais on sent sors pas trop mal quand même. La « Madalena » : Gérard,

c’est vraiment du bonheur. Même trente ans après. Quels souvenirs le font a ce point fantasmé ?

Il fallait voir la Madalena, nous avons vu la Madalena, un dernier petit tour et Gérard songeur laisse filer l’équipage

vers de nouvelles aventures .

Conclusion de cet épisode quand Gérard à quelques chose qui le chatouille c’est nous que çà grattouille ; mais Dieu sait que c’est beau.Fini la Sardaigne retour en France et cap sur la Corse avec escale à Bonifacio.

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4 AOUT 2004LA MADALENA –BONIFACIO (8)

Après une traversée sans histoire nous voulions arriver vite à Bonifacio pour pouvoir profiter de la ville . Philippe parle souvent de caravelle , mais comme je ne sais pas pourquoi je ne pose pas de questions . Y a sûrement un truc sous cloche…

Quelques anecdotes quand même : les manœuvres sont de plus en plus performantes ;efficacité et professionnalisme sont de mise . Que du bonheur, rien que du bonheur

Oh ! « merde » on a perdu l’annexe. Dans une laxisme béat l’annexe avait dû être mal arrimée et voilà le travail. Un calme olympien qui nous caractérise tous la ma manœuvre de reprise est parfaite.

Et au niveau de la santé :- Dupond va mieux les

migraines s’estompent.- La tourista est terminée .- Dupont va nous faire un

coup de chaleur terrible. La myrthe ?

Philippe ( encore lui) dit qu’il est absolument impossible de trouver une place dans le port et qu’il nous faudra mouiller ailleurs.

Page 11: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

Que nenni nous entrons dans les entrailles de la ville et hop première crique à gauche et il y a suffisamment de place pour nos deux frêles esquisses comparées aux quelques yachts stagnants dans l’avant port. « A que » il paraît que «a que » le bateau de « a que Johnny » est à quai : a que non ! Attention nous sommes arrivés à trois

heure de l’après midi. A trois heure dix, il n’y a plus une seule place.Quartier libre pour tous les membres de l’équipage avec montée dans la ville haute à pied pour les uns en petit train pour d’autres. Et recherche de la caravelle pour les Dupont et Dupond…

Pendant que nous vaquions vous savez ce qu’ils ont fait les deux Dupond , eh bien ils ont réservé une table, savez-vous quoi, savez-vous où : à la caravelle, très renommé restaurant du port :Soulever le couvercle et voilà trois moules farcies. Eclats de rire…Merci les Dupond pour cette bonne soirée.Petit rappel avant de passer à l’étape suivante IL NE PLEUT JAMAIS EN CORSE .

Page 12: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

5 AOUT 2004BONIFACIO – SENETOS (8–9)LES COURAGEUX REMONTENT A LA SURFACE

On profite du port pour passer refaire le plein d’eau et prendre une bonne douche sur le quai à coté des yachts tous aussi beau les uns que les autres .

Que du bonheur d’être propre et de faire couler l’eau sans peur des restrictions.Départ de Bonifacio un monde fou dans les gorges ,le spectacle est vraiment grandiose ,nous sortons direction NW et là au loin que voyons nous ? … des nuages qui ont l’air très sympathiques !! Mais en attendant nous naviguons bon train toutes voiles dehors .Un anglais nous double et file droit vers les nuages hostiles. Quel effronté. Nous les surveillons du coin de l’œil. Assez rapidement ils affalent grand voile et dans la foulée génois. Ca ce discute mais nous faisons de même et nous attendons la pluie bout au vent. Les éclairs sont magnifiques nous sommes aux premières loges pour assister à un spectacle jamais vu en Corse : IL PLEUT.

Mes aïeux quand la pluie de la 1 ère semaine du mois d’août arrive elle tombe drue elle pique et …..elle mouille !!!!

Deux heures durant nous avons assister à des phénomènes très curieux . Dupont si vaillant est rentré dans le carré et s’est endormi, la baronne « itou ». Le baron exceptionnel avec sa casquette et son k-way s’accroche à la roue et serre tout ce qu’il peut serrer. Quant à Dupont il a sorti sa tenue spéciale grand nord, étonnant

pour un habitué de la corse en été où il ne pleut jamais.Vous pourrez constater sur les photos que ce n’est pas forcément à un concours d’élégance qui a eu lieu ce jour-là. Mais l’eau est quand même moins froide en Corse qu’en Normandie.

Page 13: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

Après ce moment mémorable et un retour au calme un bon déjeuner se profile au menu taboulé et ratatouille qui, je pense, devait avoir une dose de ferment supérieur à la moyenne autorisée. Résultat des courses : après la tempête en mer voilà la tempête dans les ventres. Au mouillage la précipitation agite les membres de l’équipage : Dupond revient rapidement pour un dégazage autorisé. Sabine oubli qu’il y a des marches pour descendre dans la cabine et se fracture un doigt de pied : 2 mois de bonheur ? pas que, que du bonheur.

Fin de journée tranquille avec farniente et marche à pied, ça fait du bien à tout le monde. Wandrille et les siens nous rejoignent à Senetos, petite crique soit disant à l’abri des vents quand il n’y en a pas. La nuit tombée le vent remonte Wandrille est obligé de déplacer son bateau ses ronds dans l’eau nous réveillent et

ensuite pour redormir rien à faire : le bruit de la chaîne est bien plus important que les légendaires ronflements du capitaine .

Qu’est ce que je suis venu faire dans un espace aussi réduit pour autant de bruit.QUE DU BONHEUR

Page 14: LES CREVETTES ROSES DEBARQUENT A FIGARI

DERNIER JOUR RETOUR A FIGARI (1)

Enfin le soleil est revenu mais les têtes au petit déjeuner ce n’est pas que du bonheur. Le capitaine la baronne et son mari veulent monter toujours plus haut sur la tour surplombant la crique ; pour les autres farniente et rangement.

Halte prés d’une plage pour le dernier bain de la croisière et aussi le dernier footing de 4 km avec Gérard ; la forme commence à venir dommage que cela se termine.

Un dernier bord au largue (avec petit désaccord entre les « pour » et les « contre »)

mais super pour un dernier coup d’œil sur les rochers de Bonifacio inoubliables, mais il faut quand même ne pas trop traîner pour rentrer au port. Dîner avec les deux équipages pour essayer de terminer les restes mais cela ne suffira pas.

Heureusement Emerence et Emmanuel pourront en profiter pour la fin des vacances .

Le matin du départ nous avons droit à un ballet de canadair sur la rade de Figari : Remarquable.

Après l’attente réglementaire à l’aéroport l’avion nous fait faire un retour par les aires sur notre périple .

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CONCLUSION

LA CORSE DU SUD C’EST DU BONHEURIL FAIT BEAU

IL PLEUTIL Y DU VENT

L’EAU EST CHAUDEVRAIMENT QUE DU BONHEUR

Nota : Je revends moitié prix un tube de Biafine que je n’ai pas utiliser, et pour les prochains il y a de l’eau pour toute les douches.Et merci à tous de m’avoir accompagner dans ma découverte de la voile ; mon

projet reste toujours de traverser les Vosges à cheval donc il faut dés maintenant vous préparez ….Les fesses…Car c’est plus fragile que la peau des mains.