les aînés... oubliés des élections ?
TRANSCRIPT
Liège, 26 janvier 2012
Dossier de presse Les aînés, délaissés des élections…?
2012 est l’année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle.
Etre actif en étant âgé, c’est aussi pouvoir exprimer son opinion lors des élections. A moins de 9 mois des communales, il est temps de mettre en place des mécanismes novateurs permettant à toutes et tous de prendre part au scrutin de proximité que constitue, par essence, l’élection communale.
Combien sont-‐ils à se mobiliser, dans les maisons de repos (MR) et les maisons de repos et de soins (MRS), pour aller voter ? Des coups de sonde informels dans le secteur permettent de penser que 10% des résidents, tout au plus, remplissent leur devoir électoral.
Les raisons en sont multiples :
- difficultés médicales de la personne âgée - réduction de l’équipe soignante le dimanche - impossibilité de véhiculer les personnes âgées, notamment
celles à mobilité réduite, vers le bureau de vote - difficultés d'accès au bureau de vote - complications liées au vote électronique - files d’attente
Plus d’informations ?
Michel Péters – Conseiller communal
0495/540.831 – [email protected] -‐ www.michelpeters.be
Année européenne du vieillissement actif et de la
solidarité intergénérationnelle Maintenir la vitalité des personnes âgées, renforcer leur participation à la société et éliminer les obstacles entre les générations, tels devraient être les principaux objectifs de l'Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle en 2012, estime la commission de l'emploi du Parlement européen.
Le Parlement souhaite également que l'Union européenne, ses États membres et toutes les parties prenantes profitent de l'Année européenne comme d'un tremplin pour développer de nouvelles solutions et de nouvelles politiques.
Source : http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/
Michel Péters – Conseiller communal
lorem ipsum dolor problème, date
2
2
riverains et ainsi renforcer la solidarité intergénérationnelle Déplacer le bureau de vote dans les MR/MRS : les bureaux de vote sont souvent installés dans les écoles ou bâtiments communaux. Pourquoi ne pas envisager, dans certains quartiers de la Ville, de les implanter dans les maisons de repos ? En Wallonie, la commune de Thimister a installé le bureau à l’intérieur même de la MR locale. Le nombre de résidents ayant voté a quadruplé.
Au delà de faciliter un acte civique, cette initiative a aussi renforcé le lien intergénérationnel. A Watermael Boitsfort (Bruxelles), l'une des MR abrite un bureau de vote depuis vingt-‐deux ans.
Mettre en place – en complément au déplacement au sein des MR/MRS – des bureaux de vote itinérants. Ceux-‐ci peuvent prendre différentes formes et doivent respecter les dispositions légales, mais je me permets de suggérer la création de « bureaux » de vote aménagés dans des bus qui stationneraient, par exemple, sur le parking d’une MR/MRS pour une durée déterminée
3
connue à l’avance par les pensionnaires.
Cette forme particulière de vote améliorerait largement l'accessibilité et l'équité du vote.
J’invite la Ville à présenter un projet pilote à la Wallonie et à solliciter les subsides nécessaires à la mise en place de ce système qui rencontre un certain succès dans 36 pays au monde aujourd’hui dont, en Europe, l’Autriche, la Bosnie-‐et-‐Herzégovine, la Suisse, la République tchèque, la Hongrie, la Roumanie, la Slovénie, et la Slovaquie.
J’interpellerai le Collège à ce sujet lors du conseil communal de Liège de ce 30 janvier 2012.
Ces pays ont adopté le vote itinérant : Arménie, Angola, Autriche, Australie, Azerbaïdjan, Bosnie-et-Herzégovine, Belarus, Canada, Suisse, Îles Cook, République tchèque, Estonie, Îles Falkland (Malvinas), Micronésie, Géorgie, Guyana, Hongrie, Inde, Corée du Sud, Kosovo, Kazakhstan, Lituanie, Lettonie, Macédoine, ARYM, Mali, Nouvelle-Zélande, Roumanie, Russie, Slovénie, Slovaquie, Tchad, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine, Viêt Nam, Afrique du Sud,
1
Souvent, les MR/MRS s’en remettent aux familles, parfois éloignées géographiquement (et dans l’obligation – elles aussi – d’accomplir leur devoir électoral), pour organiser la participation de leur parent aux élections.
Dans beaucoup d’institutions hélas, la règle du certificat médical généralisé est en vigueur: le médecin traitant attaché à l’infrastructure, délivre trop facilement – voire systématiquement – un certificat à chaque pensionnaire.
Outre que cette pratique semble critiquable, elle pourrait aussi engendrer un coût pour la sécurité sociale.
Comment apprécier, par ailleurs, les transports organisés par les candidats eux-‐mêmes ou leurs états-‐majors de campagne ? Le changement de la loi, en 2002, en termes de vote par procuration, entraîne maintenant une bien triste course au fameux sésame procurateur au sein de certaines maisons de repos…
Comment sortir de ce déni de démocratie ? En innovant !
Je suggère quelques pistes de réflexion au Collège :
Accroître la sensibilisation des médecins : octroyer un certificat médical trop facilement n’est pas un acte innocent. Sensibiliser les familles, les