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Et les femmes alors… Un monde à découvrir [email protected] • www.leo.bi GRATUIT A U GU S T - D E C E M B E R 2 0 1 2 Directeur Général Abdallah El Kabdani FIER DU CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE, FIER D’ÊTRE leo… FEMMES À L’HONNEUR leo

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A look into Burundi's leading telecom subscriber services.

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Et les femmes alors…

Un monde à découvrir [email protected] • www.leo.bi

GRATUIT

AUG

UST -

DECEMBER 2012

Directeur GénéralAbdallah El Kabdani

FIER DU CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE, FIER D’ÊTRE leo…

FEMMES À L’HONNEUR leo

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August - December 2012 2 [email protected] • www.leo.bi

Après presque trois ans au Burundi, c’est malheureusement le temps de vous dire au revoir. Mais surtout de remercier chacun d’entre vous pour votre incroyable dévouement durant cette même période. Vous allez tous cruellement me manquer.

Toute bonne chose a un début et une fin. Pour moi le début a été le 1er Juillet 2009, et la fin sera le 30 juin de cette année. Mon successeur a été nommé. Je vous exhorte à lui accorder tout votre soutien, comme vous l’avez si généreusement fait pour moi.

Le 1er juillet 2009 nous avions environ 350 000 abonnés, concentrés surtout Bujumbura et dans quelques grandes villes à l’intérieur du pays. Au moment d’écrire ces lignes, 1 250 284 habitants du Burundi bénéficient de nos services. Notre part du marché se maintient à 60% avec un revenu par abonné tout à fait respectable, ceci dans un contexte concurrentiel brutal et sans merci. Enfin, Leo couvre désormais presque tout le territoire du Burundi.

Le marché du Burundi et de la sous-région a beaucoup évolué ces trois dernières années. En juillet 2009 c’était la course aux abonnés pour la communication vocale. Cette lutte continue et est aussi rude que jamais. Cependant, elle est désormais reléguée au second plan. Au Burundi et dans la sous-région, les opérateurs qui vont le mieux réussir sont ceux qui seront les premiers à offrir des services à valeur ajoutée de qualité.

Il est vrai que nous avons été les premiers à offrir le 3G ainsi que l’Internet à très haut débit.

Mais certains de nos concurrents n’ont pas tardé à nous imiter. À l’avenir, la lutte se fera au niveau de l’étendue des services à valeur ajoutée sur l’ensemble du territoire et de la qualité du service. L’expérience des autres pays de la Communauté est-africaine nous apprend que les abonnés ont un pressant besoin de services dénommés « monétique », c’est-à-dire la possibilité de remplacer en grande partie les billets de banque par le téléphone portable.

Ce service sera d’autant plus utile que le Burundi est parmi les pays au monde ayant le plus faible taux de possession de comptes bancaires par personne. Désormais, le producteur de café n’aura plus à craindre de se faire ravir le fruit de son travail à son retour de la vente du produit de son labeur. Ce n’est qu’un exemple parmi des centaines, voir des milliers d’autres.

Nous avions prévu offrir les services monétiques il y a déjà presque deux ans. Malheureusement, il n’a pas été possible de maintenir la solution envisagée au départ et il a été nécessaire de tout recommencer à zéro. Il a été possible de corriger le tir et ces services seront disponibles dans les tous prochains mois.

Il faudra également rapidement déployer les services 3G en province.

La clientèle des opérateurs en télécommunication, dont Leo, est parmi la plus choyée au Burundi. Alors que les prix de tous les autres services augmentent d’une façon spectaculaire depuis un an, le prix des services des télécommunications ne fait que diminuer. En même temps, nos coûts ne font qu’augmenter. Aussi, le client qui accepte sans trop rouspéter des coupures fréquentes de l’eau et de l’électricité, par exemple, n’accepterait jamais de pareilles interruptions des services Internet ou de téléphonie. C’est peut-être injuste mais c’est la réalité et nous devons nous y adapter.

Dans les mois et années à venir, la pression sur les opérateurs va continuer à s’accroître : il faudra réduire les coûts d’exploitation et en même temps continuer à étendre le réseau, à augmenter le nombre de services, surtout à valeur ajoutée, et maintenir un réseau d’excellente qualité.

En même temps, nos coûts d’exploitation vont continuer à grimper, et tout indique qu’il faudra de plus en plus avoir recours à des groupes électrogènes pour alimenter nos installations. Je

sais que, comme d’habitude, Leo saura surmonter les défis et que vous, ses fidèles employés, allez continuer à satisfaire les attentes de nos précieux abonnés.

Encore, merci de votre soutien et de votre fidélité durant ces trois dernières années. Je vous en serai toujours profondément reconnaissant.

Chers collègues

Directeur Général

350.000 abonnés

1.300.000 abonnés

60% de part de marché

EDITORIALRAYMOND LAFORCE

C’est avec plaisir que U-COM Burundi annonce à ses abonnés, partenaires et au public la nomi-nation de Monsieur Abdallah El Kabdani au poste de Directeur Général de U-COM Bu-rundi. Il succède à Monsieur Raymond Laforce qui a dévoué toute son énergie et son expertise à la société pendant ces trois dernières années.

Monsieur El Kabdani apporte à U-COM Burundi, à ses actuels et futurs abonnés, une expérience de plus de 25 ans dans le secteur des télécom-munications. Avant d’intégrer le groupe Oras-com Telecom/Telecel Globe LTD dont U-COM Burundi fait partie, Monsieur El Kabdani a occu-pé des postes de direction chez l’équipementier Alcatel-Lucent en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

Son expérience, sa connaissance du secteur des télécommunications ainsi que ses qualités humaines seront mises au service de l’équipe de U-Com, ses abonnés et du Burundi.

Raymond LaforceDirecteur Général (2009-2012)

Bienvenue

(2009-2012)

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August - December [email protected] • www.leo.bi

Le 4ème jour du mois de mars 1961, la colline Murenge de la commune Ryansoro, Province Gitega, accueille celle qui deviendra le Secrétaire Géné-ral de la plus grande compagnie des télécommunications au Burundi. Elle s’appelle Félicité Niragira. Elle nous reçoit chaleureusement et, elle nous raconte son parcours qui la conduira au poste de numéro deux de leo, voici plus de dix ans.

Niragira aime étudier depuis son jeune âge. « Difficile de trouver un stylo rouge dans son bulletin » se réjouit-elle. Deuxième promotion du concours national de 6ème, elle réussit le test sans doubler, chose très rare à cette époque . Au secondaire, du Lycée Kiganda à l’Ecole Nnormal des filles de Buhiga, très rare était le tiret rouge sur ses bulletins, les repechages ou le redoublement. Elle sera très active dans les clubs culturels. Elle est d’ailleurs récompensée en seconde normal avec le premier prix pour sa « berceuse ».

Même si actuellement elle n’a plus le temps de s’occuper des associations, elle est membre du bureau exécutif au Comité Burundais pour l’Unicef “CBUNICEF”.

Difficile de croire qu’elle a un jour été enseignante. Et pourtant, elle a passé une année étant professeur de Français, Math et de Géographie à l’Ecole Normale des filles de Gitega. « A l’époque, c’était obligatoire avant d’aller à l’Université ». Félicité Niragira intégrera la Faculté des Sciences Economiques et Administratives en 1983. En première année, raconte-elle, j’ai rencontré mon âme sœur et j’ai fondé mon foyer.

Le foyer, les études, combinaison très difficile surtout pour une étudiante en faculté d’Economie, avec des professeurs comme DAYER, JACOB,

GRAM. Ce que elle ne regrette pas car, « j’ai eu deux enfants», dit-elle. Dans une année, la première va commencer ses études de spécialité en médicine et le second va lui aussi commencer ses études en Master in Business & Administration…comme sa maman ! Est –il facile d’être une mère et une étudiante ? « Oh c’est trop dur, il faut du courage ». Elle a vu bon nombre de femmes étudiantes abandonner la faculté. Certaines raisons expliquent cet état de fait : la santé fragile lors des grossesses, s’occuper de son jeune ménage, de la famille restreinte et élargie, on n’a pas suffisamment de temps surtout qu’à l’époque le taux de réussite dans sa faculté était très faible. Le taux de réussite était inférieur à 20%. « Mais mon mari m’a toujours encouragé à étudier » se réjouit-elle.

Malgré toutes ces difficultés, elle termine avec brio sa faculté, option gestion et administra-tion en 1989. Tout juste après, elle est recruté comme cadre au Service Chargé des Entreprises Publiques (SCEP). A sa grande chance, un cabi-net français va venir pour donner des cours de management, analyse financière et audit. Cette formation sera sanctionnée par une promotion passant d’Expert Economiste Junior à l’Expert Economiste Senior.

10 ans durant, elle travaillera au SCEP, un travail qu’elle qualifie de passionnant. En effet, elle a beaucoup contribué en conseillant les entreprises publiques. C’était rare pour les conseils d’administration, de prendre de décision sans l’avis d’un représentant du SCEP. Elle s’intéressait beaucoup plus au domaine des télécommunications, des industries et des banques. Elle a d’ailleurs beaucoup siégé dans les conseils d’administration.

Ce sont ces qualités qui amèneront Télécel d’alors à avoir recours en elle. En 2001, elle devient Secrétaire Général de Telecel Burundi.

Après 10 ans au service de l’entreprise, elle est la mieux indiquée pour nous faire un bilan. « Quand on voit évoluer l’enfant qu’on a vu grandir avec des difficultés, il y a lieu d’être fière ». En effet, en entrant en fonction, elle rejoint une entreprise avec des difficultés financières énormes. « Je l’ai vue échapper de peu à la fermeture », affirme-t-elle. « On a essayé de contribuer à son redressement et quand nous voyons leo aujourd’hui comme leader des TIC au Burundi, c’est un plaisir ».

Est-il facile d’être membre du comité de direction d’une aussi grande compagnie alors qu’on est une femme ? La réponse est directe et ferme : je ne suis pas une femme qui se laisse intimider. Par ailleurs, ajoute-t-elle, les sociétés de renom international ont dépassé ces considérations de genre.

Félicité Niragira a un caractère bien trempé. Elle est ferme, honnête et intègre. « Quand je ne suis pas convaincue, je n’agis pas par intimidation ». Elle apprécie des amis, des collègues corrects, francs et honnêtes. Elle déteste le mensonge, la malhonnêteté et le double langage. Son livre préféré est la bible. Rwagasore est son héros préféré. De tous les multiples pays visités tout au long de sa carrière, elle préfère ll’ Israël. Et elle s’explique : la façon dont le peuple israélien développe le pays malgré la sécheresse, les guerres, c’est incroyable et passionnant.

Dans sa retraite, elle compte faire ses affaires personnelles. Elle est passionnée par l’immobilier et l’hôtellerie.

De tout ce parcours, ce qui intéresse le plus Félicité Niragira, c’est de rester chrétienne, jusqu’à la fin de ses jours. Quoi de plus normal quand on entend sa devise : Dieu, famille, travail...

par Philibert Nininahazwe

PORTRAIT DEFélicité NiragiraSecrétaire Général de leo Burundi

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August - December 2012 4 [email protected] • www.leo.bi

Lundi 2 juillet 2012. Une journée bien ensoleillée. Il est 9h30min. Tout le per-sonnel de leo ou presque se rencon-tre au boulevard de l’Uprona.

Le défilé n’a pas encore commencé, mais leo et son personnel attirent déjà tous les regards. Une banderole imposante suivie par la fanfare puis par les employés de leo, vêtus en polo et képi leo flambant neufs . Le meilleur défilé civil d’après les commentateurs radio, télé et ceux du défilé… Le nombre de Chefs d’Etats qui venus se joindre aux burundais pour le cinquantenaire de l’indépendance rehausse l’événement: le Kenya, la Tanzanie, la RDC (première visite au Burundi du Chef d’Etat congolais), la République Centrafricaine, la Guinée Equatoriale, la Somalie sont représentées par leurs présidents. Beaucoup de délégations sont hautement représentés: le Rwanda, l’Ouganda, la Namibie, etc. Sans oublier la présence du monarque de la Belgique, accompagné de son épouse. C’est la toute première fois que le Burundi reçoit de telles délégations depuis le Sommet France-Afrique de 1984. Les militaires ouvrent le défilé par un beau spectacle de parachutisme. De nouveaux “paras” formés en Chine...Ils descendent de l’avion (depuis 2.000 m d’altitude) et arrivent devant la tribune comme des commandos très vaillants. Malheureusement, suite aux conditions atmosphériques, l’un d’eux tombe sur une branche d’un arbre près de l’école française mais il se tire d’affaire à la manière d’un commando. Le défilé civil suivra. Les habitants de la Mairie de Bujumbura y participent avec une joie lisible sur leurs visages. Les secteurs privés et public se sont visiblement bien préparés et chaque secteur a des slogans d’indépendance et de publicité. La plupart de manifestants ou de “défilants” portent de nouveaux uniformes. Le défilé civil dure près de 2h30. leo sera la compagnie la plus félicitée par les spectateurs. Le Président de la République lui-même ne cache pas

sa joie. Avec son épouse, ils montrent à leo que ses efforts pour la réussite de la fête sont appréciés, en les saluant chaleureusement.

Le défilé militaire suit. Deux innovations: 1° le défilé est précédé par “les majorettes”, petites filles de 14 à 20 ans choisies dans les écoles et universités de Bujumbura. C’est une innovation à la chinoise. Le porte-parole de l’armée expliquera qu’il s’agit de jeunes filles qui montrent qu’elles se préparent à embrasser la carrière militaire, donc de futures officiers, des majors en devenir, d’où l’appellation de “majorettes”. Les jeunes filles suivent la fanfare militaire et marchent comme si elles étaient déjà des majors.

2° Défilé militaire de l’East Afraican Community. Les troupes burundaises, kenyanes, rwandaises et ougandaises offrent un joli spectacle, un défilé à l’anglo-saxonne, chaque troupe portant le drapeau de son pays.

Le défilé militaire “normal” (burundais) suivra, puis le défilé des policiers burundais. Pour clôturer le défilé en beauté et en puissance, les engins militaires défilent. Certains engins défilent pour la toute première fois, devant un public émerveillé.

Dernier point fort de l’événement: le Discours du Chef de l’Etat Burundais pendant lequel il décore bon nombre de personnes ayant contribué ou contribuant toujours à la consolidation de l’indépendance, dont feu Pierre Ngandandumwe, compagnon de lutte du prince Rwagasore.

Pendant ce temps, les employés de leo trinquaient à la santé de l’héros de l’indépendance, dans les jardins du Royal Palm Resort, dans une ambiance bon enfant.

Bonne fête à nous tous chers collègues et chers burundais. On se retrouve en 2062… Pour le centenaire… Je n’aurais que 82 ans.

Le Président de la République lui-même ne cache pas sa joie. Avec son épouse, ils montrent à leo que ses efforts pour la réussite de la fête sont appréciés, en les saluant chaleureusement.

par Philibert Nininahazwe

FIER DU CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE, FIER D’ÊTRE leo…

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August - December [email protected] • www.leo.bi

Si il y’a une leçon que l’on peut tirer de ce début du 21ème siè-cle, c’est bel et bien “ La crise de la certi-tude” et “ la victoire de l’incertitude”.

On a été appeler à assister impuissamment au presque effondrement d’un système avec, la faillite de grandes banques américaines (Lehman Brothers, Fannie Mae sauvé de justesse par le gouvernement américain, etc.), les pays avec une historicité immense menacés de faillite (Grèce, Espagne …).

Le 21ème siècle commençait alors d’une façon controversée, avec tellement de promesses et d’incertitudes... Les sceptiques y voyaient même la Fin, mais la Fin de quoi ? Et qu’en est-il du reste?

En 1975, le sociologue allemand Arnold Gehlen publie un article célèbre intitulé « Ende der Geschichte ? » dans lequel il avance l’hypothèse d’une fin de l’Histoire. Il entend par là l’aboutissement final du processus innovatif, qu’il s’agisse d’innovations économique, sociale, politique ou autre. 14 années plus tard, Francis Fukuyama publie à son tour un article intitulé « The End of History » qui sera couronné plus tard par un ouvrage du même auteur intitulé « La Fin de l’Histoire et le Dernier Homme », aux éditions Flammarion.

Nonobstant ces écrits sur la Fin, il y a lieu de se poser des questions sur le futur également et d’essayer de poser les jalons qui garantiront notre réussite, ou le cas échéant notre Fin. Les sociétés naissent, grandissent et meurent. C’est le cycle de la vie. La question qui se pose dans ce cas, c’est de savoir mesurer ou prévoir leur longévité. A y

regarder de près, seules les sociétés qui sauront utiliser leurs éléments intelligents, dépasser le phénomène de la hiérarchie, poser des mécanismes de gestion basés sur la performance et le diagnostic ex ante des décisions majeures à prendre, et qui sauront en plus maitriser l’environnement socioculturel dans lequel elles évoluent pourront prétendre à une vie longue ou tout au moins à une prospérité.

Avant de penser au basculement ce qui est la nature des défaitistes, sachons que la décision nous appartient. Seulement, ce qui reste à savoir c’est jusqu’où on peut aller pour prendre des décisions qui permettront une vie longue et sereine de nos sociétés.

Dans la physique cantique, le paradoxe du chat de Schrödinger est extraordinaire comme modèle de penser à ce que l’on veut vraiment, si on veut rester dans le statuquo ou oser affronter la réalité, quelle qu’elle soit. Le paradoxe du chat de Schrödinger nous pousse à supposer un minuscule petit chat qui tient dans la paume de votre main avec une sardine empoisonnée à coté de lui. Une fois que vous aurez fermé votre main, il y’aura deux scenarios possibles pour le petit chat, soit le chat

mange la sardine et il meurt, soit il ne la mange pas et il vit. Selon la physique cantique, tant que vous n’avez pas ouvert votre main pour découvrir le sort du chat, eh bien les deux éventualités se produisent au même moment. Pour l’observateur, le chat est à la fois vivant et mort. C’est le miracle de la mécanique cantique.

En tant qu’observateur avisé, on doit avoir le courage d’ouvrir nos mains malgré la réalité

à découvrir, elle peut être la mort ou la vie, mais on ne peut pas s’obstiner à rester avec les mains fermées de peur de l’incertitude quant au résultat final.

Le Futur donc est notre sauveur, mais déjà il faut savoir comment y entrer et surtout avec quels moyens. Mais si on est ensemble, si nous comprenons les enjeux de la même façon, ou plutôt si nous partageons les enjeux il y’a lieu d’espérer, de déjouer la nature pour ne pas subir le même sort que celui des géants ci-haut cités.

Car, croyez moi, qu’on le veuille ou non, nulle société au monde n’est à l’abri.

L’histoire nous l’a déjà démontré à maintes reprises. On ne vaincra peut être pas l’incertitude, mais on aura essayé. On ne pourra peut être pas éviter la fin, mais on aura prolongé ne fut ce que de quelques siècles l’histoire de nos sociétés. Et quoi qu’il en soit nous dévons agir, car à défaut de le faire la nature s’en chargera, parce qu’elle a horreur du vide.

Travaillez donc, travaillez encore, prenez de la peine, en espérant que votre effort sera récompensé. A défaut de récompense pécuniaire, vous aurez au moins le respect, l’estime de soi, ce qui n’est déjà pas si mal sur la pyramide de l’hiérarchisation des besoins d’Abraham Maslow.

TRAVAILLEZ, PRENEZ DE LA PEINE…

par Aime Césaire Mpangaje

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August - December 2012 6 [email protected] • www.leo.bi

Passer un coup de fil au volant ? Rien de grave, vous dites-vous. Et pour cause, il y a un décalage énorme entre notre perception des risques et la réalité. La plupart des conducteurs de voiture n’ont pas conscience des risques de l’utilisation du téléphone portable au volant. Ils prennent au volant les appels à tout va.

Conduire et téléphoner sont deux activités bien incompatibles et la loi sur la circulation routière punit cette infraction. Plus encore, un conducteur au téléphone représente un énorme risque pour les autres conducteurs ainsi que pour lui-même et ce, parce que l’utilisation d’un téléphone portable entraine une baisse

considérable de vigilance. La conduite est une activité à part entière, qui nécessite à chaque instant 100% d’attention du conducteur. Nous savons que téléphoner au volant altère la concentration des usagers et cette source de distraction peut provoquer des drames sur la route. Certains utilisent une oreillette, mais il s’agit d’une fausse bonne idée. L’oreillette fait complètement oublier qu’on est en train de conduire.

Toutefois, la loi ne stipule en aucun cas que le kit main libre ou l’oreillette est interdit mais, Attention! Les conseils suivants vont peut-être vous permettre d’éviter ce genre de risque:

18 ans après l’implantation du premier réseau de téléphonie mobile au Burundi, la technologie mobile a littéralement changé notre façon de communiquer.

Toutefois, ses effets ne sont pas uniformément répartis. En appréhendant la place et le rôle du téléphone mobile dans la société burundaise, on se rend compte que les femmes et en particulier les femmes qui vivent en milieu rural, apparaissent parmi les laissés pour compte de la révolution mobile.

Loin d’être une défaillance de stratégie commerciale, la disparité entre les sexes trouve un écho dans les inégalités de revenus par genre. Bien que le téléphone portable offre aux femmes une plus grande liberté socio-économique, les communications sont d’autant plus lourdes à supporter pour les femmes qu’il faut les comparer à leurs propres revenus.

Une fois ces contraintes surmontées, le téléphone mobile pourrait avoir un impact économique très positif pour elles. Le téléphone portable permettrait aux femmes, surtout dans le monde rural, de multiplier les opportunités d’affaires : c’est en quelque sorte un moyen de briser leur isolement économique en leur donnant par exemple le moyen d’écouler leurs produits agricole en appelant les clients potentiels au moment des récoltes.

Le téléphone portable continuera-t-il à àtre une histoire d’hommes ? Surement pas ! Sans nul doute qu’on assistera dans les années à venir un renversement de situation : l’émancipation des femmes n’épargnera rien sur son passage, y compris le secteur des télécoms.

Selon ce rapport, « Le principal mé-canisme d’interaction entre l’énergie des radiofréquences et le corps humain est l’échauffement des tissus. Aux fréquences utilisées par les téléphones mobiles, la majeure partie de l’énergie est absorbée par la peau et les autres tissus su-perficiels, ce qui se traduit par une augmen-tation négligeable de la température dans le cerveau ou tout autre organe du corps ». Ce rapport souligne également qu’ « Un certain nombre d’études ont recherché les effets des champs de radiofréquences sur l’activité électrique du cerveau, les fonctions

cognitives, le sommeil, le rythme cardiaque et la pression artérielle des volontaires ex-aminés. À Ce jour, la recherche n’a apporté aucun élé-ment de preuve significatif d’effets néfastes pour la santé provoqués par l’exposition aux champs de radiofréquences à des niveaux inférieurs à ceux qui induisent un échauffement des tissus ». Ce rapport termine par ses mots « Compte tenu du nombre considérable d’utilisateurs de téléphones mobiles, il est important de rechercher, de comprendre et de surveiller tout effet potentiel sur la santé publique. »

“Aucun lien n’a été établi entre l’utilisation du téléphone portable et d’éventuels effets néfastes sur la santé » ainsi commence un récent rapport publié par l’OMS (ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ) sur son site internet (www.who.int).

Sur un total de presque 1.300.000 d’abonnés leo, seul 16.52 % constitue une clientèle féminine.

Et les femmes alors…

Lorsque vous recevez un appel et que vous n’àêtes pas seul au volant, vous pouvez laisser le passager répondre.

Lorsque vous voulez appeler, consulter ou envoyer un message; vous pouvez vous arrêter dans un lieu approprié et sécurisé pour vous et pour les autres; un parking par exemple.

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le telephone est-ildangereux pour la sante?

LE TELEPHONEAU VOLANTQUELS RISQUES?

16.52%une clientèle féminine

par Christian Kabirigi

August - December 2012 6 [email protected] • www.leo.bi

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August - December [email protected] • www.leo.bi

Un homme et sa compagne sont conforta-blement installés dans un restaurant pour un souper en tête-à-tête. Depuis un bon moment, l’homme fixe une femme saoule assise seule à la table voisine et qui fait tourner son verre. La conjointe demande: Tu la connais ?Oui, c’est mon ex-femme, elle s’est mise à boire lors de notre divorce, il y a sept ans et on m’a dit qu’elle n’a jamais été sobre depuis.

Mon Dieu, dit la conjointe, je n’aurais jamais pen-sé qu’une femme puisse fêter ça aussi longtemps!

jokes

C’est un président et son premier ministre dans un avion privée et le premier ministre dit:

“Si je jette un billet de 200 euros par la fenêtre, je fais un heureux.”

Alors le président jaloux et radin dit: “Si je jette deux billets de 10 et 20 euros je fais deux heureux.”

Le pilote regarde les deux se disputer et se re-tourne vers son co-pilote est lui dis:

“Si on jette ces deux cons par la fenêtre on fait 65 millions d’heureux.

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August - December 2012 8 [email protected] • www.leo.bi

Ainsi peut-on lire dans la plupart des offres d’emplois publiées dans la presse écrite, sur les sites web, etc., au Burundi, comme dans le monde entier. Et ce n’est pas tout… Des quotas sont instaurés, officiellement ou officieusement, dans la plupart des instances de direction des organisations, des Etats, des représentants de la population, etc.

Ainsi par exemple, le thème de la journée internationale des télécoms 2012 est «Les femmes et les jeunes filles dans le secteur des TIC ». De même, dans certains pays, les entreprises qui ne respectent pas quotas homme-femme s’exposent à des amendes.

D’où notre questionnement : la mise en avant de la femme est elle une réelle prise de conscience de la nécessité d’intégrer les femmes dans tous les corps de métiers ou est-ce une nouvelle mode qui passera dans quelques années sans réellement améliorer situation des femmes dans le monde ?

Diverses recherches ont été menées par des scientifiques pour déceler le sens de ces inégalités entre hommes et femmes. Ainsi, Amartya Sen affirme que l’inégalité basée sur le genre a 7 visages :

INÉGALITÉ FACE À LA MORT: dans certains pays (asiatiques surtout et de l’Afrique du Nord), les femmes meurent plus que les hommes, faute de soins.

INÉGALITÉ FACE À LA NAISSANCE: les avortements sélectifs (par rapport au sexe de l’enfant) sont monnaie courante dans certains pays de l’Asie

INÉGALITÉ QUANT AUX BESOINS DE BASE (COMME L’ÉDUCATION, LA SÉCURITÉ : les femmes sont plus fragilisées pendant les conflits, etc.)

INÉGALITÉ DANS LES OPPORTUNITÉS: certains domaines semblent être le terrain réservé des hommes et les femmes ont peu de chances d’y percer. C’est le cas dans le commerce, la politique, etc.

INÉGALITÉ DANS LE MONDE PROFESSIONNEL: femmes moins payées que les hommes, peu de promotions par rapport aux hommes, etc.

INÉGALITÉ DANS LA POSSESSION DE TERRES

INÉGALITÉ FACE AUX TÂCHES MÉNAGÈRES: les tâches domestiques reviennent d’office à la femme, même si elle travaille autant ou plus que l’homme.

Les économistes ont même créé le concept de "féminisation de la pauvreté”, parce que, entre autres, les femmes constituent la majorité des personnes vivant en dessous du seuil de la pau-vreté, (source: Lopez-Claros et Zahidi, 2005).

A cet effet, les Nations Unies disent d’ailleurs que les femmes accomplissent 2/3 du travail dans le monde, reçoivent 10% du revenu généré mais ne possèdent que 1% des moyens de production. Comme quoi, la pauvreté serait féminineJ.

Les recherches sont nombreuses et ne peuvent être citées toutes. Mais une chose est sure: la communauté scientifique et la communauté internationale reconnaissent la réalité et l’ampleur de ces inégalités basées sur le genre.

De même, les associations et ONG qui luttent contre ces inégalités en font le constat amer tous les jours. Des associations contre les violences faites aux femmes aux associations de promotion de la femme juriste ou économiste, le but est le même : améliorer les conditions de vie de la femme, lui donner plus de chance dans ce monde qui ne place pas la femme au même pied d’égalité que l’homme.

C’est dans cette optique que différentes résolutions internationales ont été adoptées pour la lutte contre les violences faites aux femmes, l’accès à l’éducation, l’accès aux soins de santé, la protection de la femme pendant les conflits armés, la prise de décision, etc.

Et c’est dans le respect de ces résolutions internationales que les gouvernements ont pris à leur tour des résolutions nationales relatives à l’égalité des sexes.

Le semblant de “ favoritisme ” qu’on observe donc ici et là dans les recrutements et l’attribution des bourses d’étude essaie de corriger ces inégalités... Mais il n’en est pas moins qu’on constate que ces inégalités persistent.

Les femmes sont toujours moins payées en France. Les quotas à atteindre dans les instances politiques

ne sont pas toujours pas respectés au Burundi, les femmes n’ont presque aucun droit en Arabie Saoudite, en Afganistan, etc.

Mais pire encore, les femmes peuvent les premiers freins à leur propre promotion. Pas sciemment. Parce qu’elles préfèrent des fois favoriser leur foyer plutôt que de favoriser leur carrière. Ou peut être parce que leur culture leur a appris qu’il est plus « acceptable » pour un homme, plutôt que pour une femme, de rester tard au bureau. Certaines refusent ainsi des promotions. D’autres n’ont même pas la chance de se voir proposer ces promotions. Parce que leurs pairs hommes et/ou femmes les ont jugées coupables. Coupables d’être femmes et de ne donc pas pouvoir assumer certaines responsabilités, qui demandent plus d’heures de travail. Coupables d’être des mères qui vont devoir demander des congés de maternité, des repos médical ou des congés de garde malades… Coupables d’être de jeunes filles qui sont potentiellement de futures épouses et donc de futures « indisponibles »…

LA FEMME À L’HONNEUR:effet de mode ou prise de conscience ?

La femme est célébrée, choyée un peu partout, dans tous les domaines: scientifiques, artistiques, sportifs etc .

Face à cette situation, les seules solutions de combler les écarts homme-femme semblent être l’autonomisation des femmes pour leur indépendance économique et l’éducation des filles et femmes. Non seulement les femmes doivent être initiés à l’art de lalecture et l’écriture, mais elles doivent également apprendre à se vendre. A se mesurer à l’homme. A avoir confiance en elles.

Pour conclure, reprenons Mme Bachelet, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive d’ONU Femmes, « Autonomiser les femmes au niveau économique, c’est la chose juste et avisée à faire. Les femmes pourraient constituer la moitié de la main-d’œuvre de l’humanité, et sont donc au cœur de toute solution. Nous savons qu’augmenter l’accès des femmes à une éducation de qualité, à des emplois appropriés, à la terre et aux autres ressources contribue à une croissance inclusive, au développement durable et à la prospérité à long terme ».

Le niveau d’avancée d’une civilisation se jauge à la place qui est accordée aux femmes (auteur inconnu).

les candidatures féminines sont vivement encouragées.

par Dorine Gateka

August - December 2012 8 [email protected] • www.leo.bi

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August - December [email protected] • www.leo.bi

“Les femmes polissent les manières et donnent le sentiment des bienséances, elles sont les vrais précepteurs du bon goût, les instigatrices de tous les dévouements. L’homme qui les chérit est rarement un barbare”.

Gabriel-Marie Legouvé, poète français (1764-1812)

Malgré cette prise de conscience sur l’égalité des genres, un statut d’infériorité de la femme dans la famille et dans la société burundaise reste jusqu’à nos jours une réalité. En effet, le rôle domestique et de reproduction est as-signé de fait à la femme alors que le rôle de chef de famille et le pouvoir de décision sont reconnus exclusivement à l’homme. Cela en-traîne des répercussions au niveau supérieur.

Faisons un tour du côté de la représentation des femmes dans notre pays : les accords d’Arusha prévoient un minimum de 30% de représentation des femmes. Mais le chemin à faire est encore long. A la veille des élec-tions de 2010, nous avions à peu près 3.3% de chefs de cabinet des ministères, 25% d’ambassadeurs, 11% de directeurs géné-raux et 11.6% de chefs de départements de sexe féminin.

ET CHEZ leo?Le secteur des télécoms est traditionnellement considéré comme masculin. Mais chez leo, c’est le contraire. Les femmes n’hésitent pas à faire le travail jadis réservé aux hommes: monter sur les pylônes. Par ailleurs, leo compte cinq femmes ingénieurs dans le dé-partement technique dont la patronne, le di-recteur technique.

Dans d’autres départements les femmes sont largement représentées et leur apport dans le développement de la société n’est un secret pour personne.

Au commercial tout comme dans les finances et dans l’administration, la présence des femmes dynamique et performantes permet à leo d’être leader dans la téléphonie mobile au Burundi. Par ailleurs, leo fait partie des entre-prises qui n’hésitent pas à faire confiance aux femmes. 50% des postes de direction sont occupés par des femmes.

Selon l’étude de McKinsey, « Women Mat-ter », dont la première édition est publiée en 2007, les sociétés comportant un plus grand nombre de femmes dans leur comité de di-rection et leur équipe dirigeante sont les plus performantes.

Ce n’est donc pas un hasard que U-COM garde sa place de leader en télécom mal-gré la farouche concurrence à laquelle elle fait face… Ne dit-on pas souvent: “ derrière chaque grand homme se cache une femme ?”

Le rôle de la femme est aujourd’hui indéniable. Et ce ne sont pas les na-tions Unies qui diront le contraire. Déjà en 1975, la plus grande organisa-tion mondiale décide de créer une journée internationale de la femme. Le 8 mars est né ainsi. Le gouvernement du Burundi d’alors passe à la vitesse de croisière. Tout un ministère. Son rôle est mis en valeur dans son appellation. Le ministère de la promotion de la femme.

FEMMES À L’HONNEUR À leo

par Fleurette Nimubona

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Madame Mariama CamaraResponsable des Achats

Madame Aline MutambukaDirecteur de l’Administration et

des Ressources Humaines

Madame Perihane ElhamyDirecteur Technique

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